Kadri Khaira
Kadri Khaira
Kadri Khaira
Mémoire de
MASTER ACADEMIQUE
Filière : Agronomie
Thème
Devant le jury
Tableau 1: Composition moyenne des grains de pollen en pourcentage sur poids sec .........9
Tableau 2 : Signification des termes des différents types polliniques en fonction du nombre
et la disposition des apertures. .......................................................................................... 12
Tableau 3: les appellations initiales et finales des miels étudiés. ....................................... 32
Tableau 4: les appellations initiales et finales des miels étudiés ........................................ 33
Tableau 5: liste des taxons rencontrés dans les miels analysés ..........................................34
Tableau 6: liste des taxons rencontrés dans les miels analysés ..........................................36
Tableau 7: Identification des pollens des plante mellifères. .............................................38
Tableau 8: Identification des pollens des plantes mellifères . ...........................................41
Introduction .......................................................................................................................1
Chapitre I : généralité sur le miel .......................................................................................5
I.1.Le miel ......................................................................................................................5
I.1.1.Définition ...........................................................................................................5
I.1.2.Composition du miel ...........................................................................................5
I.1.3.Différents types du miel ......................................................................................6
I.1.3.1.Les miels mono floraux ................................................................................6
I.1.3.2.Les miels multi floraux (poly floraux) ..........................................................6
Chapitre II : le pollen .........................................................................................................7
II.1.Le Pollen..................................................................................................................7
II.2.Structure d’un grain de pollen ..................................................................................7
II.3.Les caractères des pollens ........................................................................................8
II.4.La composition chimique des grains de pollen .........................................................9
II.5.Identification du pollen ............................................................................................9
II.6.L’aspect de la surface (ornementation de l'exine) : ................................................. 12
II.7.Origine des pollens dans le miel .............................................................................13
Chapitre III : L’analyse pollinique.................................................................................... 15
III.1.Mélissopalynologie : ............................................................................................. 15
III.1.1.But des examens microscopiques.................................................................... 15
III.1.2.Analyse pollinique qualitative ........................................................................ 16
III.1.2.1.Identification botanique des grains de pollen des miels ............................ 16
III.1.3.Analyse pollinique quantitative ......................................................................17
III.1.3.1.Dénombrement des grains de pollen des miels ......................................... 17
III.1.4.Les Méthodes de Mélissopalynologie ............................................................. 18
III.1.4.1.Méthode classique.................................................................................... 18
III.1.4.2.Méthode par acétolyse .............................................................................18
1 .Matériels et méthodes................................................................................................... 19
1.1. Objectifs ................................................................................................................ 19
1.2. Présentation des milieux étudiés ............................................................................ 19
1.2.1 .Ouargla ...........................................................................................................19
1.2.2 .Ghardaïa..........................................................................................................20
1.2.3 .Laghouat ......................................................................................................... 20
1.2.4 .El-Oued...........................................................................................................20
Table de matière
Introduction
Le miel est le produit naturel qui a accompagné l’homme depuis la plus haute
antiquité. Cet élixir précieux est élaboré par les abeilles du nectar des fleurs aussi bien que
du miellat.
Est une solution hautement concentrée en sucres, dont les principaux sont le
fructose et le glucose. Ilr enferme aussi une large gamme de composés mineurs tels que les
minéraux, les protéines, les vitamines, les acides organiques, les flavonoïdes, les
caroténoïdes. (Azeredo et al., 2003 In Nair, 2014).
Plusieurs vertus sont attribuées aux miels grâce à leurs propriétés anti oxydantes et
antimicrobiennes. Ces propriétés sont utiles pour le traitement des brûlures, des troubles
gastro-intestinaux, de l’asthme, des blessures et des ulcères de peau et bien d’autres usages
thérapeutiques (Al-Mamary et al., 2002; Lobreau–Callen et al., 1999)in Nair, (2014).
Le miel présentant un intérêt très important pour notre organisme. Il a été toujours
un produit sacré grâce à ses bienfaits alimentaires et thérapeutiques. C’est une raison
suffisante pour laquelle plusieurs efforts se sont fournit dans le domaine du contrôle de la
qualité du miel, et plusieurs méthodes d’analyse, polliniques ou mélissopalynologique,
physico-chimiques et organoleptiques. (Nair, 2014).
1
Introduction
L’origine botanique des miels donc signifie les plantes mellifères butinées par les
abeilles (source d’alimentation). Ces plantes sont identifiées par leurs grains de pollen
retrouvés dans le miel. Ainsi, la présence des grains de pollen dans le miel est considérée
comme un outil biologique précieux, permettant d’identifier la source végétale (Braun et
al., 2012 in Laallam ,2018 ).
Problématique :
En Algérie le miel porte des noms différents attribués par les apiculteurs. Donner
un nom au miel est une forme de valorisation mais ce nom doit être authentique, c’est-à-
dire exprimant l’origine principale du nectar ou reflétant l’originalité géographique. Une
bonne connaissance des types de miels constitue la base essentielle d’une
commercialisation rationnelle.
La Mélissopalynologie peut être définie comme une discipline qui se concentre sur
le pollen collecté par les abeilles, et il est utilisé pour déterminer les caractéristiques
(physico-chimiques), les types (monofloraux et polyfloraux) et la qualité du miel
(organoleptique et thérapeutique). (Maurizio 1975 ; Low et al. 1989 In Herrero et al
2002).
2
Introduction
Pour finir, une discussion générale fondée sur les résultats des principaux travaux
réalisés sur les miels et les pollens des plantes mellifères du Sud algérien qui nous ont
servit de référence afin de pouvoir achever notre travail à savoir : (Rouidja, 2010 ;
Hadjaj, 2017 ; Ammari et Khadir, 2018 ; Laallam, 2018)
Nous rappelons que cette dernière étape que nous avons adopté ; donne une vision
intégrative et synthétique de l’ensemble des résultats dont nous n’avons pas pu les
achevés ; à cause de la pandémie COVID 19, qui à touché le monde entier en cette année et
qui nous a privé l’accès au laboratoire et l’acquisition de nos propres résultats.
3
Partie I :
Connaissances bibliographiques sur le miel
Chapitre II : le pollen
I.1.1.Définition
Le miel est la substance naturelle sucrée produite par les abeilles Apis mellifera à
partir du nectar de plantes ou à partir d'excrétions d'insectes butineurs laissées sur les
parties vivantes de plantes, que les abeilles butinent, transforment en les combinant avec
des substances spécifiques qu'elles sécrètent elles-mêmes, déposent, déshydratent,
emmagasinent et laissent affiner et mûrir dans les rayons de la ruche (Codex
Alimentarius, 1981).
Le miel est donc, par définition, un produit 100% naturel, l’homme n’intervenant
absolument pas dans sa fabrication proprement dite. Le travail de l’apiculteur consiste à
fournir aux abeilles des conditions favorables, puis à récolter le miel, à s’assurer qu’il soit
de bonne qualité et qu’il se conserve correctement (Lequet, 2010).
I.1.2.Composition du miel
5
Chapitre II : le pollen
L’origine florale d’un miel est importante car elle détermine les propriétés
organoleptiques de celui-ci (couleur, goût, texture). Il existe deux catégories de miels : les
miels mono floraux et les miels poly floraux. (Élodie, 2013).
Les miels dits « mono floraux » sont élaborés à partir d’une seule espèce végétale,
qu’il s’agisse de miel de nectar ou de miellat. Ils sont relativement difficiles à obtenir car
pour que les abeilles s’intéressent à une variété en particulier, il faut que sa floraison soit
abondante et localisée sur une étendue suffisante. Pour qu’un miel soit considéré comme
mono floral, il doit être composé à 80 % d’une même espèce végétale. Afin d’obtenir ce
résultat, les ruches doivent être placées près de l’espèce végétale considérée, au cours de sa
floraison, et la récolte doit avoir lieu dès la fin de la miellée. (Élodie, 2013).
Selon Nair (2014), Un miel uni florale est un miel récolté par les abeilles sur une
espèce végétale unique .de tels miels sont exceptionnels, car il est rare que l’abeille ne
butine qu’une seul espèce mellifère. On peut donc considérer que ces miels unis floraux
naturels, sont des miels provenant d’une plante déterminé mais non à 100%.
Les miels poly floraux sont produits par les abeilles à partir du nectar et/ou du
miellat venant de plusieurs espèces végétales et sont les miels les fréquents et les plus
vendus. Les apiculteurs utilisent souvent l’origine géographique pour caractériser un miel,
mais aussi la saison, ou un type de paysage où la flore est bien identifiée (maquis, forêt...)
ou une appellation générale comme «miel toutes fleurs». On peut dire que dans ces miels,
aucune fleur, espèce végétale ou plante n’a de dominance sur les autres. On obtient des
miels de couleur allant du jaune clair au brun et sa texture est plutôt crémeuse. (Clement,
2002 ; Laurent, 2005).
Selon Nair (2014) Miels donnés par plusieurs espèces végétales ou sans origine
florale précise, il peut y avoir la dominance d’un pollen accompagné par d’autres, en
petites quantités ou bien il peut présenter une mosaïque de pollens.
6
Chapitre II : le pollen
Chapitre II : le pollen
II.1.Le Pollen
Il est l’ensemble des cellules fécondantes mâles qui considéré comme la matière
première avec laquelle les abeilles fabriquent le miel (Du Sert ,2009).
Le pollen est certainement très important pour la nutrition des abeilles, et certains
retiennent que la valeur nutritionnelle du pollen en fait un des aliments les plus complets
de la nature. Il possède sans aucun doute tous les bons ingrédients, avec 30 pour cent de
protéines et tous les aminoacides nécessaires à la nourriture de l’homme (Nicola, 2010).
Un grain de pollen est formé par deux cellules non cloisonnées et possède donc
deux noyaux haploïdes. L’un gros est végétatif, l’autre plus petit est génératif ou
reproducteur. Le tout est recouvert d’un manteau sous forme de double enveloppe. (Figure
1)
La première couche externe appelée « exine », parcourue de petits trous qui
permettent lors de la reproduction, l'émission du tube pollinique conçu pour féconder
l’ovule. Elle est constituée de sporopollénine, un des matériaux les plus résistants du
monde organique, permettant la protection du grain de pollen contre le vent, le soleil, les
U.V, la dessiccation et l'oxydation par l'air lors de son transport d'une fleur à une autre.
L’exine comporte également certains constituants lipidiques et des glycoprotéines à
propriétés agglutinantes permettant l’agglomération des pollens entomogames. Une
7
Chapitre II : le pollen
deuxième couche appelée « intine » mince et fragile, est constituée de cellulose. Cette
couche disparaît rapidement à la mort du contenu cellulaire (Stanley et Linskens, 1974).
8
Chapitre II : le pollen
Tableau 1: Composition moyenne des grains de pollen en pourcentage sur poids sec
(Caillas, 1987).
II.5.Identification du pollen
Les pollens sont caractérisés par les scientifiques selon divers critères :
9
Chapitre II : le pollen
Figure 2: Les trois classes de formes des grains de pollen (Bui-Thi-Maï, 1974 in Renault
– Miskovsky, 1990).
Taille :
La taille du grain peut varier avec l'âge et les conditions de végétation de la plante.
Cependant les rapports P/E restent globalement constants pour une même espèce et
s'expriment en microns ou micromètres. La taille est comprise entre 5 et 250
microns. Le myosotis est parmi les plus petits grains de pollens et les cucurbitacées
parmi les plus gros (200 et 250 microns), certains conifères à deux ballonnets
(Renault-Miskovsky, 1990).
Bien que toutes les tailles intermédiaires existent entre ces extrêmes, un très grand
nombre de grain sont une taille de l'ordre de 20 à 50 micron (Belaid , 1999).
Les apertures :
10
Chapitre II : le pollen
11
Chapitre II : le pollen
Termes Signification
Colporé Pore et sillon
Monoporé Un pore seulement
Diporé Deux pores
Triporé Trois pores
Monocolpé Un seul sillon
Dicolpé Deux sillons
Tricolporé 3 pores et 3 sillons
Périporé Présence de pores sur toute la surface
Héterocolporé Alternance de pores et sillons sur toute la surface
Inaperturé Absence d’aperture
Péricolpé Présence de sillons sur toute la surface
Tétracolpé 4 sillons
Stéphanocolpé 6 sillons
Stéphanoporé 6 pores
Stéphanocolporé 6 pores et 6 sillons
Péricolporé Présence de pores et sillons sur toute la surface
L'exine présente fréquemment des figures géométriques ou des traits qui permettent
généralement une bonne identification, elle s’observe à 100X00 (Figure 4).
12
Chapitre II : le pollen
C'est la forme des apertures, leur nombre et leur disposition ainsi que les
caractéristiques de l'ornementation qui conduisent à l'identification d'une famille végétale,
d'un genre ou même d'une espèce.
Tout miel produit dans des conditions naturelles contient toujours de petites
quantités de pollen qui varient qualitativement et quantitativement en fonction de l’origine
géographique et botanique des échantillons. Ces pollens proviennent des fleurs que
l'abeille a visité (Maurizio et Louveaux, 1970).
L’accès au nectar met obligatoirement les butineuses en contact direct avec les
étamines, lesquelles perdent une partie de leur pollen qui est capturé par la pilosité de
l’abeille (Braun et al., 2012).
Il est par ailleurs certain qu’avant même le passage de l’abeille, le pollen peut
commencer à tomber mûr sur le nectar lorsque la morphologie des fleurs le permet. Il
s’agit là d’un véritable marquage car les grains associés au nectar vont le suivre dans le
jabot de la butineuse, dans les cellules du rayon puis dans le miel extrait (Ismail et al.,
2013).
La détermination des grains de pollen repose sur un certain nombre de critères dont
l'aspect de la surface (ornementation) de l'éxine, la taille et la forme du grain et surtout la
présence ou l'absence de pores et de sillons (Renault-Miskovsky et Marguerie ,1992) :
Les pollens inaperturés sont des pollens ne présentant ni pore, ni sillon.
Les pollens porés comportent de petites ouvertures circulaires (pores).
Les pollens colpés comportent seulement une ouverture très allongée (sillon).
13
Chapitre II : le pollen
14
Chapitre III : L’analyse pollinique
III.1.Mélissopalynologie :
La Mélissopalynologie est l’étude des pollens présents dans le miel. Elle permet
d’identifier les plantes butinées à l’origine de la production du miel, ce qui est d’un grand
intérêt dans la détermination des appellations et la détection des fraudes concernant
l’étiquetage des produits (Lequet, 2010).
L’analyse pollinique des miels est la plus connue mais non l’unique branche de la
mélisso-palynologie. C’est la plus ancienne puisqu’elle a ses origines dans les observations
de Pfister (1895) sur la présence constante de grains de pollen dans les miels. Elle s’est
considérablement développée en Allemagne avec les travaux de Zander(de 1935 à 1951) et
en Suisse depuis 1936 avec ceux de Maurizio.
15
Chapitre III : L’analyse pollinique
Donc cette analyse pour but d’identifier et de dénombrer tous les types de pollens
présents dans les échantillons de miels et pour déterminer aussi les spectres polliniques des
miels d’une région donnée. L’identification des types polliniques présents dans les miels a
été réalisée par la méthode d’acétolyse d’Erdtman reconnue par la Commission
internationale de botanique et décrite par (Gadbin, 1979). Cette technique permet une
observation fine et rigoureuse de la structure de la paroi pollinique. ( Mekious et al.,2015).
16
Chapitre III : L’analyse pollinique
Pour chaque échantillon de miel, le nombre de grains de pollen est d'abord compté,
puis les résultats du dénombrement sont définis en classes de fréquences par ordre
croissant de I à V afin de définir la richesse en pollen de chaque miel selon la méthode de
Maurizio (1975) Classe I : < 20 000 grains (miel pauvre en pollen).
C lasse II : 20 000 < grains < 100 000 (miel moyennement riche en pollen).
Classe III : 100 000 < grains < 500 000(miel riche en pollen).
Classe IV : 500 000 < grains < 1 million (miel très riche en pollen)
Classe V : > 1 million de grains (miel extrêmement riche en pollen).
17
Chapitre III : L’analyse pollinique
III.1.4.1.Méthode classique
10 grammes d’un miel bien homogénéisé sont versés dans un bécher, puis dilués
dans 20 ml d’eau tiédie acidulée. Le bécher est placé sur une platine chauffante
jusqu’à dilution totale du miel (à environ 40°C).
18
Chapitre III : L’analyse pollinique
19
Partie II
Matériels et méthodes
Matériel et méthodes
1 .Matériels et méthodes
1.1. Objectifs
Trois objectifs principaux ont été tracés à travers notre travail d’étude
→la vérification de l’authenticité des miels produits par les apiculteurs vis-à-vis de leurs
appellations botaniques
→L’identification de pollens des plantes butinées par les abeilles et qui ont contribué à la
fabrication des miels étudiés.
→ Une connaissance des caractéristiques de pollens des plantes mellifères de notre région.
1.2.1 .Ouargla
Avec une superficie de 163.000 Km2. La région de Ouargla se trouve à une altitude
de 157 m, sa latitude est de 32° 45’ Nord et 31° 45’ Sud ; la longitude est de 5° 20’ Est et
5° 45 Ouest.
19
Matériel et méthodes
1.2.2 .Ghardaïa
La wilaya de Ghardaïa se situe au Sahara septentrional algérien. Elle couvre
unesuperficiede84 660,12km2et abrite une population estimée à 455572personnes à la fin
de l’année 2016 (DPSB, 2017).
1.2.3 .Laghouat
1.2.4 .El-Oued
El-Oued se situe au Sud Est de l'Algérie, à 600Km de la capitale Alger. Elle est
dans les confins septentrionaux de l'Erg Oriental. Elle est limitée à l'Est par l'immense
chott tunisien El-Djérid, au Nord par les chotts Merouane, Melrhir et Rharsa, à l'Ouest par
la trainée des chotts de l'Oued Rhir et au Sud par Ouargla (Voisin 2004).
1.2.5 .Naâma
La Wilaya de Naâma, se situe dans la partie occidentale des hauts plateaux, aux
confins algéro-marocains. Elle se décompose en deux grandes zones : une zone steppique
au Nord et une zone présaharienne au Sud (Haddouche et al., 2009).
20
Matériel et méthodes
(https://www.algerieprofonde.net/algerie/presentation-officielle/)
1.3 .Matériels
Afin de répondre à nos objectifs, nous nous sommes servit de principaux travaux
réalisés sur les miels et les plantes mellifères du Sud algérien réalisés sur les miels et les
plantes mellifères du Sud algérien .
1.4 .Méthodes
21
Matériel et méthodes
22
Résultats et discussions
Résultats et discussion
1 .Résultats et discussions
Les résultats des appellations des miels étudiés qui se reposent sur l’analyse
qualitative sont représentés sur les Tableaux (3 et 4) :
Tableau 3: les appellations initiales et finales des miels étudiés (Rouidja, 2010).
13 Eucalyptus Eucalyptus
32
Résultats et discussion
Dans le tableau 3, nous remarquons que les appellations initiales des miels dictées
par les apiculteurs sont de 71.42% des multifloraux et 28.57% sont monofloraux ; alors que
l’analyse pollinique a démontré une dominance des miels monofloraux avec un
pourcentage de 75% et 25% des miels sont multifloraux.
Autrement dit ; seulement 32.14% des appellations initiales des miels établies par
les apiculteurs se sont confirmés juste.
Tableau 4: les appellations initiales et finales des miels étudiés (Hadjadj, 2017)
33
Résultats et discussion
Le tableau 4 montre que ; 16,67% seulement des 12 échantillons des miels étudiés
sont monofloraux et 83.33% comme des multi floraux d’après les apiculteurs. Après
l’analyse mélissopalynologique ; nous nous retrouvons avec des miels aux origines florales
différent des déclarations initiales.
Concernant, l’identification des taxons de pollens butinées par les abeilles qui se
repose sur l’analyse quantitative et qui ont contribués à la fabrication des miels étudiés sont
représentées dans les Tableaux (5 et 6).
Tableau 5: liste des taxons rencontrés dans les miels analysés (Rouidja, 2010).
34
Résultats et discussion
Borago officinalis L
Echium sp 8 6.29%
Caprifoliaceae sp 4
Caprifoliaceae
Sambucus nigra L 3.14%
Citrulus citrulus 3.93%
Cucurbitaceae
Cucurbita pipo 5
Cupressaceae Cupressaceae sp 2 1.57%
Cyperaceae Cyperaceae sp 3 2.36%
Ericaceae Erica arboria 3 2.36%
Euphorbia regis jubae
Euphorbiaceae Euphorbiaceae sp 7 5.51%
Faidherbia albida
(Delile) A. Chev.
Acacia radiana 23 18.11%
Fabaceae
Fabaceae sp
Hedysarum
coronariumL
Fagus ferruginea
Fagaceae Solanum sp 9
Fagaceac sp 7.08%
Lamiaceae Mentha sp 1 0.78%
Liliaceae Allium cepa L 1 0.78%
Malvaceae Malvaceae sp 1 0.78%
Eucalyptus globulus 14.96%
Myrtaceae Myrtaceae sp 19
Myrtus communus
Poaceae Poaceae sp 2 1.57%
Coronarium
Polygonacea sp
Polygonaceae Rumex
17
bucephalophorus L
13.38%
Ranunculaceae Ranunculaceae sp 2 1.57%
Rhamnaceaes sp
Rhamnaceae Rhamnus sp 3 2.36%
Zizyphus lotus
Crataegus sp
Rosaceae 2 1.57%
Rosaceae sp
Salicaceae sp 3
Salicaceae Salix albida 2.36%
Salix sp
Nombre total
127 100%
des taxons
35
Résultats et discussion
En effet, des travaux antérieurs effectués sur la composition de la flore saharienne ont
démontré une prédominance de trois familles, à savoir : les Astéracées, les Poacées et
les Fabacées (Laallam ,2015).
L’abondance des Fabaceae dans nos miels est un bon indicateur de l’importance de ces
familles pour l’apiculture saharienne comme plantes mellifères. Divers auteurs indiquent la
richesse des Fabaceae en pollen (Chefrour et Tahar, 2009) et (Makhloufi et al., 2015).in
Laallam (2018)
Les fabacées, les astéracées, les apiacées et les Lamiacées sont les familles les plus
intéressantes pour l’apiculture algérienne. (Skender, 1972), in Makhloufi 2010.
Tableau 6: liste des taxons rencontrés dans les miels analysés (Hadjadj, 2017)
36
Résultats et discussion
Nictaginaceae 1
Nictaginaceae
Bougainvillea sp 1.81%
Olea Europea
Oleaceae
Oleaceae sp 2 3.63%
Poaceae Poaceae sp 4 7.27%
Zygophyllaceae Zygophyllum album 3 5.45%
Numbre total 55 100%
D’après l’étude réalisée par Nair (2014), sur l’identification des plantes mellifères et
analyse physicochimique des miels Algérien, les pollens les plus fréquents dans trois (03)
échantillons provenant du Sud algérien sont de deux types polliniques : Eucalyptus sp
(mytraceae,, et Hedysarum coronarium (fabaceae).
L’Eucalyptus est une plante nectarifère et pollenifère, qui a une aire de répartition très
vaste. Elle peut s’adapter à tous les milieux édapho-climatiques allant du littoral jusqu’aux
zones arides. le grain de pollen d’Eucalyptus et de toutes les myrtacées est fortement sur-
représenté dans les miels. Ce phénomène est lié à la petite taille de ce pollen et à son
abondance naturelle dans les fleurs de myrtacées. (Makhloufi, 2010)
Selon Zerrouk et al,(2013) l'eucalyptus était l'une des plus importantes plantes
apicoles d'Algérie. C'est une très bonne espèce nectarifère ; les miels d'Eucalyptus sont
considérés comme faisant partie des meilleurs miels et sont très précieux pour le
consommateur.
37
Résultats et discussion
Les pollens des principales espèces des plantes mellifères de notre région sont
regroupés dans le (Tableaux 7).
Concernant les travaux réalisés sur l’identification des pollens des plantes
sahariennes, nous citons les deux et uniques études par Laallam (2018) et Ammari et
Khadir, (2018). En effet ces travaux ont conduit à la description morphologique du pollen
des plantes mellifères du Sud, qui peut être utilisé dans l’étude des miels.
Tableau 7: Identification des pollens des plante mellifères (GX100) (Ammari et Khadir,
2018).
Coriandrum sativum
Malcolmia aegyptiaca Diplotaxis harra
38
Résultats et discussion
Genista saharae
Borago officinalis Malcomia aegyptiaca
39
Résultats et discussion
40
Résultats et discussion
Tableau 8: Identification des pollens des plantes mellifères (GX 100) (Laallam, 2018).
Lavendula sp
Myrtus communis
Mentha sp
41
Résultats et discussion
Erica arborea
Acacia albida Euphorbia regis jubae
42
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Les méthodes de control de la qualité du miel sont de plus en plus étudiées dans le
monde ; parmi elles la mélissopalynologie ou l’analyse pollinique du miel qui a fait l’objet
de notre étude
La présente étude qui a pour but de vérifier l’authenticité des miels produits dans le Sud
algérien ; l’identification de pollens des plantes mellifères de notre région ; est basée sur
une synthèse des résultats de quelques travaux réalisés antérieurement sur les miels de Sud
algérien. À partir de cette approche, nous avons collecté des données et des informations
pertinentes qui répondent à nos objectifs :
Les appellations initiales des origines botaniques établies par les apiculteurs
montrent la dominance des miels multifloraux. Mais après l’analyse pollinique on note une
dominance des miels monofloraux, ce qui révèle l’importance des analyses pollinique dans
le contrôle de la qualité du miel et considéré comme un outil de vérification de son
l’authenticité.
Concernant les plantes mellifères butinées par les abeilles, les Fabaceae,
Cucurbitaceae, Polygonaceae, Myrtaceae (Eucalyptus Glubalus), Astéraceae et
Borgenaceae sont les familles les plus représentées dans les échantillons étudies, et la
composition pollinique des échantillons est dominée par des espèces spontanées par apport
aux espèces cultivées.
En perspectives nous recommandons de ; poursuivre les études sur les miels sahariens, sur
plusieurs années en élargissant le nombre des échantillons et de zones d’étude pour fournir
une banque de données (Palynothèque ) plus large aux futurs chercheurs ; comme il est
intéressant de tester d’autre outils de contrôle de qualité tel que : l’analyse physico-
chimique et sensorielle en complément avec la mélissopalynologie.
41
Références
bibliographique
Références bibliographiques
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facteurs menaçant la survie des colonies d'abeilles locales Apis mellifera
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origins. Food Chemistry 80: 249–254.
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.
Résumé
Résumé
Résumé
Notre étude a été menée sous forme d’une synthèse bibliographique sur les principaux travaux réalisés
sur les miels du Sud algériens .les résultats de ces travaux, ont contribué à la mise en lumière de l’intérêt
de la melissopalynologie, dans le contrôle de l’origine botanique des miels ; les appellations botanique
des miels après l’analyse sont généralement incompatibles avec les appellations fournit par les
apiculteurs . Les plantes mellifères les plus butinées par les abeilles ainsi leurs grains de pollens
appartiennent aux familles des Fabaceae, Polygonaceae, Myrtaceae (Eucalyptus Glubalus),Astéraceae
et Borgenaceae.qui peuvent contribuer au développement de l’apiculture saharienne
Abstract
Our study was carried out in the form of a bibliographical synthesis on the principal works carried out on
the honeys of the south Algerian. The results of these works, contributed to the highlighting of the
interest of the melissopalynology, in the control of the botanical origin of honeys; the botanical names of
honeys after the analysis are generally incompatible with the names provided by the beekeepers. The
melliferous plants most foraged by bees and their pollen grains belong to the families Fabaceae,
Cucurbetaceae Polygonaceae, Myrtaceae (Eucalyptus Glubalus), Asteraceae and Borgenaceae.which
can contribute to the development of Saharan beekeeping.
ملخص
وقد ساهمت، تمت دراستنا في شكل ملخص ببليوغرافي عن أهم الدراسات التي تم إجرائها على العسل من جنوب الجزائر
نتائج هذا العمل في إبراز أهمية التحليل الطلعي ودوره في مراقبة ضوابط األصل النباتي للعسل
كما أن األسماء النباتية للعسل بعد التحليل غير متوافقة بشكل عام مع األسماء التي قدمها النحالون واضهرت النتائج ان
النباتات الرحيقية وكذا حبوب الطلع االكثر زيارة من طرف النحلة تتمثل في العائالت الباقوليات البطابطية القرعية االسية
.والتي يمكن ان تساهم في تطوير تربية النحل الصحراوية.
.جنوب الجزائر, النباتات الرحيقية, حبوب الطلع, العسل, التحيلل الطلعي: الكلمات المفتاحية