Cours Et Eabe 2024 2025
Cours Et Eabe 2024 2025
Cours Et Eabe 2024 2025
ET
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
Classe: TM 2
Pr DALLAGI HABIB
2024
2024-2025
SOMMAIRE
ELECTROTECHNIQUE
Les Réseaux monophasés et Triphasés
Les transformateurs monophasés et triphasés
Les Machines à courants continues
Les Machines à courants Alternatifs
ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
Les Convertisseurs Statiques
Les composant d’Electronique de Puissance
Les Redresseurs non commandés et Commandés
Les Hacheurs
Les Gradateurs
Les onduleurs
ELECTROTECHNIQUE
Puissances électriques en régime sinusoïdal
Sommaire
1- Puissances
2- Vecteurs de Fresnel et puissances
3- Nombres complexes et puissances
4- Théorème de Boucherot
5- Facteur de puissance
2
Puissances électriques en régime sinusoïdal
1- Puissances
i(t) dipôle
Fig. 1
u(t)
dipôle
U
i(t) linéaire
u(t)
I
I'
P UI
U
Q U I'
S U I
I
3- Nombres complexes et puissances
• Puissance apparente complexe : S = U I*
S est le module de S
P est la partie réelle de S
Q est la partie imaginaire de S
En définitive : S = P + jQ
• Application : puissances des dipôles passifs linéaires
En régime sinusoïdal, un dipôle passif linéaire est caractérisé par son impédance
complexe :
I Z I R jX
=
U U
Z = R + jX Avec :
• R la résistance (en )
• X la réactance (en )
On montre que :
S = Z I² = U² / Z
P = R I² : Loi de Joule Q = X I²
Remarque : Q et X ont le même signe.
On peut donc classer les dipôles en trois catégories :
X=0 Q=0: dipôle résistif ( = 0°)
X>0 Q>0: (0 < < +90°)
dipôle inductif (0°
X<0 Q<0: dipôle capacitif (-90°
( < < 0°)
• Cas particulier des dipôles passifs élémentaires
Tableau 1
P Pi Q Qi 15
i i
Application du Théorème de Boucherot
I
A.N.
Ampoule : P1 = 100 W Q1 0 (dipôle résistif)
Radiateur : P2 = 1500 W Q2 0 (dipôle résistif)
Aspirateur (moteur universel) :
P3 = 1250 W Q3 = +900 vars (dipôle inductif)
L'installation consomme donc : P = 2,85 kW
Q = +0,9 kvar
Attention : le théorème de Boucherot ne s'applique pas à la puissance apparente.
S Si
P puissance active
Définition : k
S puissance apparente
2- Système triphasé
3- Récepteurs triphasés équilibrés
3-1- Couplage étoile (Y) d'un récepteur triphasé
3-2- Couplage triangle (D ou ) d'un récepteur triphasé
4- Puissances en régime triphasé équilibré
2
Systèmes triphasés
Les tensions vi sont appelées tensions entre phase et neutre (ou tensions simples).
4
• Représentation temporelle
v1 (t) V 2 sin(t)
v 2(t) V 2 V 2
2 sin(t )
3
4
v 3(t) V
)
2 sin(t
3
• Représentation de Fresnel V3
120° +
120
120°
V1
120°
5
V2 Fig. 3
• Tensions entre phases
Les tensions uij sont appelées tensions entre phases (ou tensions
composées).
On note U la valeur efficace des tensions entre phases.
• Relation entre U et V V3
U12
Loi des branches : U 31
u12 = v1 - v2
u23 = v2 - v3
u31 = v3 - v1 V1
V2
U 23
U 3V
Remarque :
Exemple en Tunisie, STEG distribue un réseau triphasé
• 380 V (valeur efficace entre phases)
• 50 Hz
Valeur efficace des tensions simples : V U 380 220 V
3 3
Chez vous, la tension monophasée (le “secteur”) provient d'un
réseau triphasé où l'on utilise le neutre avec une des trois phases.
3- Récepteurs triphasés équilibrés
En monophasé, le récepteur est un dipôle.
Une des bornes est reliée au neutre et l'autre à la phase :
En triphasé, le récepteur possède trois bornes (une par phase) et éventuellement une quatrième
pour le neutre :
I2 I1
V2
P1= P2 = P3 = VI cos
Q1 = Q2 = Q3= VI sin
Théorème de Boucherot :
P = P1 + P2 + P3 = 3VI cos
Q = Q1+ Q2 + Q3 = 3VI sin
S = 3VI
3-2- Couplage triangle (D ou )) d'un récepteur triphasé
i1 couplage triangle
source de D1
tensions u31 u12 j1
D3
triphasées i2
u23 j2 D j3
2
i3
Pour ce couplage : pas de neutre.
i1 = j1 - j3
i2 = j2 - j1
i3 = j3 - j2
I3
J3 J1
I 3J
I1
I2 J2
• Puissances
J3 U12
U 31
P1= P2 = P3 = UJ cos
Q1 = Q2 = Q3= UJ sin J1
U 23
P = 3UJ cos
Q = 3UJ sin
S = 3UJ
4- Puissances en régime triphasé équilibré
• couplage Y • couplage
P = 3VI cosv/i P = 3UJ cosu/j
U 3V I 3J
P 3UI cos v / i P 3UIcos u / j
3UIcos v / i
EXERCICE N°2
N
1 Introduction
2- Le transformateur parfait
3- Transformateur réel
4- Schéma équivalent du transformateur réel
5- Chute de tension en charge
6- Bilan de puissance
7- Transformateur triphasé
Le transformateur
Le transformateur est un convertisseur statique.
Il convertit une tension alternative en une autre tension alternative mais sans changer la fréquence.
(Les tensions ont la même fréquence).
Symbole du transformateur
Primaire
E ntré e Secondaire
orti
e
But du transformateur :
Modifier, changer les tensions alternatives, les élever ou les Abaisser.
Afin de transporter l ’énergie électrique avec le moins de pertes possible.
élévateur abaisseur
GS
3
380/6 kV 6 kV /380 V
380 V
Transformateur sec monophasé :
1000 VA 50 Hz, 220V/110 V
Transfo mono 600 Kv Pour TCCHT 15 MVA, 11000V/2968V, Dy1/Dd0, 50 Hz, 30 tonnes
LE TRANSFORMATEUR MONOPHASE
1. Fonction et principe d’un transformateur
1.1 Fonction du transformateur
i1 i2
Source alternative U1 U2 Récepteur
Transformateur
Un transformateur est un convertisseur d’énergie électrique réversible.
Si U1 > U2, on a un abaisseur de tension.
Si U1 < U2, on a un élévateur de tension.
• Branchement
L'enroulement primaire est branché à une source de tension sinusoïdale alternative.
L'enroulement secondaire alimente une charge électrique :
Description : Le transformateur monophasé est constitué de deux enroulements
indépendants qui enlacent un circuit magnétique commun fermé, et feuilleté
. Le circuit magnétique formé de tôles minces en acier au silicium
i1 i2
u1 N1 N2 u2
H
Circuit magnétique de section S
En feuilletant le métal, on empêche le développement des courants de Foucault
N1 : nb de spires du primaire.
N2 : nb de spires du secondaire.
Noyau
Bobine à Bobine à
N1 spires N2 spires
Rapport de transformation : m
U2 N2
Primaire Secondaire m
U1 N1
• A vid: L’enroulement secondaire n’est relié à aucune charge.
Puissance apparente
La puissance apparente S est le produit des valeurs efficaces de la tension et
de l'intensité : S = U I
U en volt ( V )
I en ampère (A)
S en volt-ampère ( VA )
• La puissance apparente représente la puissance maximale que
peut transférer le transformateur.
S est la puissance maximale transférée
Définitions
Un transformateur est parfait lorsqu’il ne provoque aucune perte d’énergie :
* il n’y a pas de pertes par effet Joule : les résistances R1 et R2 des deux
enroulements sont nulles;
* il n’y a pas de pertes magnétiques ( pertes fer ) dans le circuit magnétique: pas
d’hystérésis ni de courants de Foucault. Le circuit magnétique est idéal;
* il n’y a pas de fuites magnétiques : toutes les lignes de champ sont canalisées
par le circuit magnétique fermé : le flux φ à travers une spire ( section droite )
est constant.
Modèle du transformateur parfait
i1 i2 d
e1 -
dt
v1 e1 e2 v2
d
e2 -
dt
Au secondaire :
d
v2 (t) e2 (t) N 2
dt
N2
D'où : v 2 (t) v1(t)
N1
Transformateur réel
En réalité :
7
• Définition
V2 vide
Rapport de transformation à vide : mv
V1
V2 vide N 2
En pratique : mv
V1 N1
N2
Par la suite, on suppose que : mv
N1
8
Equations du transformateur
I1
f1
N1
V1
générateur
I2
ff2
N2
V2
récepteur
m1
i2
i1
+
+
f1 f2 N2
N1 récepteur
-
-
m2
Modélisation du transformateur
Prise en compte des pertes fer :
Le flux alternatif provoque des courants de Foucault qui, bien que diminués par le feuilletage du
circuit magnétique, échauffent ce dernier.
Le flux alternatif provoque également des pertes par hystérésis (retournement des petits aimants
élémentaires).
En plus du courant absorbé I10 pour faire circuler le flux , le primaire absorbe une intensité I1F en phase
avec la tension V1 et responsable des pertes fer.
I1F est une intensité active, en phase avec V1
I10 est une intensité réactive en quadrature avec V1
Schéma équivalent :
N2
I1 I2 I2
N1
I1V
V1 I1F I10 V2
Rf
L1
N1 N2
Transformateur parfait
Schéma équivalent du transfo réel en charge
l1 N2 I2 l2
I1 R1 I2 R2
N1
I1V
V1 I1F I10 V2
Rf
L1
N1 N2
N2 l2
I1
R1 l1 I2 I2 R2
N1
I1V
V1 I1F I10 V2
Rf L1
N1 N2
2
N2
Rs = R2 + ( ) . R1
N1
l l l1
2
( N2 )
s= 2 + N1 .
Schéma équivalent du transformateur réel en charge
I1 N2
N1
I2 I2 l s
Rs
I1V
V1 I1F I10 V1 N2 V2
V1
Rf L1 N1
N1 N2
Transfo parfait
Localisation des imperfections du transfo
N2 ls
I1 I2 I2 Rs
N1
I1V
V1 I1F I10 V1 N2 V2
V1
Rf L1 N1
N1 N2
I1 N2
I2 I2
ls
N1
Rs
I1V
V1 I1F I10 V1 N2 V2
V1
Rf L1 N1
N1 N2
Pertes fer
Localisation des imperfections du transfo
I1 N2
I2 I2
ls
N1
Rs
I1V
V1 I1F I10 V1 N2 V2
V1
Rf L1 N1
N1 N2
I1 N2
I2 I2
ls
N1
Rs
I1V
V1 I1F I10 V1 N2 V2
V1
Rf L1 N1
N1 N2
Fuites de flux
Équation de Kapp = équation de maille du secondaire
N2 . V1 ( + j ls) I2
= V2 0= V2 + (Rs
N1
N2
. V1
N1
j l s I2
2 V2 2
I2 Rs I2
Diagramme de Kapp
Détermination des éléments du schéma équivalent :
Essai à vide :
I2 =0
A
V2
~
V1
V2 N
N2
=
V1 N1
Détermination des éléments du schéma équivalent :
Essai à vide :
I1V
I2 =0
W
A
~
V1
P1V
cos 1v =
P1V V1 I1V
Essai à vide : I1F = I1V cos 1v I10 = I1V sin 1v
I2
W
A
V1 A
~
Essai en court-circuit :
W I2
A
V1 A
~
N2
. V1cc
N1 l
j s I2cc
R2 I2cc
N2
ls I2cc =
2 2
(
N1
V1cc ) - (Rs I2cc)
l s
4- Schéma équivalent du transformateur réel
On utilise l'hypothèse de Kapp, c'est à dire :
N
• transformateur parfait pour les courants : I1 2
I 2 N1
• pas de pertes fer
V 2 vide
XS I2 '
V2
2 R S I2
I2
V 2 V2vide (R s I2 Xs I2 ')
5- Chute de tension en charge
Par définition, la chute de tension en charge au secondaire est :
V2 V2 vide V2
2
X SI 2
La chute de tension :
• est proportionnelle au courant débité
• dépend de la nature de la charge (facteur de puissance)
6- Bilan de puissance
pertes pertes
Fer Joule
Fig. 10
Puissance Puissance
absorbée fournie au
au primaire secondaire
P1 P2
• P1 = V1I1cos 1
• P2 = V2I2cos 2
pertes pertes
Fer Joule
Fig. 10
Puissance Puissance
absorbée fournie au
au primaire secondaire
P1 P2
• électrique
Les pertes Joule (ou pertes cuivre)) dans les enroulements :
pJoule = R1I1² + R2I2² = RsI2²
• magnétique
Les pertes fer dans le circuit magnétique dépendent de la tension
d'alimentation :
Pfer est proportionnel à V1²
pertes pertes
Fer Joule
Fig. 10
Puissance Puissance
absorbée fournie au
au primaire secondaire
P1 P2
• Rendement
P2 V2 I2 cos 2
P1 2 R s I2 ² pfer
V2I2 cos
EXERCICE N°1:
1: TRANSFORMATEUR MONOPHASE
EXERCICE N°2:
2: TRANSFORMATEUR MONOPHASE
EXERCICE : Transformateur Monophasé
Un transformateur monophasé a les caractéristiques suivantes :
- tension primaire nominale : U1N = 5375 V / 50 Hz
- rapport du nombre de spires : N2/N1 = 0,044
- résistance de l’enroulement primaire : R1 = 12 W
- résistance de l’enroulement secondaire : R2 = 25 mW
- inductance de fuite du primaire : L1 = 50 mH
- inductance de fuite du secondaire : L2 = 100 μH
1- Calculer la tension à vide au secondaire.
2- Calculer la résistance des enroulements ramenée au secondaire RS.
3- Calculer l’inductance de fuite ramenée au secondaire LS.LS En déduire la réactance de fuite XS.
Le transformateur débite dans une charge résistive R = 1 Ω. Ω
4- Calculer le courant qui circule dans la charge I2 et la tension aux bornes du secondaire U2.
5.1-Constitution
Il est possible d ’utiliser 3 transformateurs monophasés identiques
1
2
Primaire en étoile secondaire
3
HT BT BT HT HT BT BT HT HT BT BT HT
1-Constitution
1 2 3
Transformateurs Triphasés
couplages étoile :
réalisez tous les couplages étoile possible
Couplages au primaire et au secondaire :
Transformateurs triphasés
couplages triangle :
réalisez tous les couplages triangle possible
couplages zigzag :
Transformateurs triphasés
Transformateurs triphasés
En multipliant par
N1 N2 N2
N1
Couplage étoile étoile
va n2
VA
n a b c
Vb Vc
A B C
VA n1
VC Va
VB
N
Transformateurs triphasés
On remarque que :
N2
Va VA
N1
Donc :
Va N 2
m
V A N1
Transformateurs triphasés
Exemple : couplage D y
U ab Va 3
N2
N1 N2 3 U AB
N1
Donc :
N2
m 3
N1
Rapport de transformation et indice horaire
Indice horaire
Selon le couplage choisi, le déphasage entre tensions
phase-neutre homologues (Van et VAN par ex) est imposé.
En triphasé, les déphasages obtenus sont nécessairement
des multiples entiers de 30° (/6
/6).
b c j
o Va m e V A
a
6*
C B 6
Transformateurs triphasés
C N2
UAC
N1
VC UAC
VAA
UBC A
VB
UAB N2
Va = UAC
N1
Transformateur Triphasé B
Dy1
Transformateurs triphasés
V 20 V 2 R2 I 2 jX 2 I 2
V 20
0 V2 jX I 2 2
2 RI
2 2
2
I2
soit
V2 V20 V2
V2 R2 I 2 cos 2 X 2 I 2 sin 2
Transformateurs Triphasés
Transformateur triphasé
Trois enroulements au primaire (un par phase).
« « secondaire «
Rapport de transformation
Le rapport de transformation m est le rapport entre la tension secondaire à
vide U20 (ou V20)et
et la tension primaire U1 (ou V1)
U 20 V 20 Va
m
U1 V1 V A
Le rendement
3U 2 I 2 cos2
3U2 I 2 cos 2 3Rs I2 ² pfer
EXERCICES TRANSFORMATEURS TRIPHASES
Exercice N°1: Transformateur Triphasé
Un transformateur triphasé Dyn, 1,5 kV / 410 V, a un courant nominal secondaire
égal à 70 A. Deux essais ont permis de déterminer P10 = 400 W et P1CC = 780 W à I2N.
Calculez :
Le rapport de transformation.
L’intensité primaire nominale.
Le rendement du transformateur à I2N.
La puissance apparente nominale au primaire.
La
La puissance apparente nominale au secondaire.
La
La puissance active fournie par le secondaire à une charge résistive absorbant 70 A.
La
La puissance active fournie par le secondaire à une charge inductive ( cos φ = 0,85)
La
absorbant 50 A.
Que veut dire Dyn ? Dessiner le couplage.
EXERCICE N°2:
2: TRANSFORMATEUR TRIPHASE
1 CORRECTION
3
EXERCICE N°3:
3: Transformateur Triphasé
La plaque signalétique d'un transformateur triphasé porte les inscriptions :
S=20KVA, U1=10000V, U2=220V, COS2= 2= 0,8AR, =0,95 , f=50Hz, couplage ,
Il a réalisé aux essais les performances suivantes :
- à vide U1 = 10000V , U20 = 231 V , I10= 0.1A
- en court-circuit
circuit U1cc = 320 V I2cc = 29,3 A, Pcc =151.2W,
A - BILAN DES PUISSANCES
1° En rappelant que la puissance apparente est donnée par la relation S=3U20I2n, S=
déterminer le courant nominale secondaire I2n et l'ensemble des pertes à ce régime.
2° Donner les valeurs de Rs et Xs , résistance et réactance de fuites ramenées au secondaire
du schéma monophasé équivalent dans l'hypothèse de KAPP.
3° Etablir un bilan des puissances active et réactive au régime nominal en déterminant les
pertes dans le fer Pfer et dans le cuivre Pcu ainsi que les puissances magnétisantes pour
aimanter le fer Qfer et l'air Qair.
1 Constitution
- l'inducteur
- l'induit
- le dispositif collecteur / balais
1-1- L'inducteur (ou circuit d'excitation)
Fig. 1
B
N S
courant i
d'excitation i
6
1-3- Le collecteur et les balais
- Fonctionnement en moteur
Conversion d’énergie électrique en énergie mécanique :
F
B
B
F F
B B
F
B B
• électrique Pem = E I
• mécanique Pem = Tem
Il vient : E I = Tem
(k ) I= (k' I)
k = k‘
En résumé : E=k
Tem = k I
3-4- Flux magnétique crée sous un pôle
B est proportionnel i
est proportionnel B (par définition)
le flux est proportionnel au couraant d’excitation : proportionnel à i
- au courant d'excitation
- à la vitesse de rotation
E proportionnel à i et
• Le couple électromagnétique est proportionnel :
- au courant d'excitation
- au courant d'induit
Tem proportionnel à i et I
•Cas particulier : inducteur à aimants permanents
Flux constant E proportionnel à
Application : mesure de vitesse de rotation (dynamo
( tachymétrique).
3-5- Schéma équivalent de l'induit
On utilise un modèle de Thévenin :
Fig. 8
E : fem induite (en V)
I
U : tension d'induit (en V)
R R : résistance d'induit (en )
U (résistance du bobinage de l'induit)
E I : courant d'induit (en A)
Fonctionnement :
- en moteur : I>0 Pe = UI > 0 E<U
- en génératrice : I<0 Pe = UI < 0 U<E
4- Les différents types de machines à courant continu
- Machine à excitation indépendante
R
u r U
E
Fig. 15
Induit : U = E + RI
Excitation : u = r i (r : résistance du bobinage de l'excitation)
En pratique : r >> R
En charge : I >> i
• Vitesse de rotation
E=k
U RI
d'où :
k Fig. 16
• Caractéristique (i) à U constante
Fig. 17 charge
U RI à vide nominale
k
N
à U et i
constants
O IN I
N
U
k
A excitation constante : U
Puissance
Puissance Puissance
absorbée
électromagné
magnétique utile
• Rendement
Putile
Pabsorbée
Puissance Puissance
absorbée électromagné
agnétique Puissance
utile
UI + ui EI T em
Tu
Puissance
Puissance Puissance
absorbée
électromagnétique
agnétique utile
- pertes Joule :
• à l’induit : RI²
• à l’inducteur : ri² (= ui)
- pertes collectives (ou “constantes”) :
pertes mécaniques (frottements, vibrations, ventilation …)
+ pertes “fer” (dues aux matériaux ferromagnétiques)
• Schéma équivalent
- Puissance absorbée :
puissance mécanique reçue
+ puissance consommée par l'inducteur : ui = ri²
- Puissance utile (électrique) : UI (induit)
UI
• Rendement :
Pmécanique ui
Génératrice à excitation séparée
Exerce N°1: Une génératrice à excitation indépendante délivre une fem constante
de 210 V pour un courant inducteur de 2 A.
Les résistances des enroulements induit et inducteur sont respectivement 0,6 Ω et
40 Ω.
Les pertes « constantes » sont de 400 W.
Pour un débit de 45 A, calculer :
• La tension d’induit U
• La puissance utile Pu
• Les pertes Joule induit et inducteur
• La puissance absorbée Pa
• Le rendement η
Exerce N°2: La plaque signalétique d’une génératrice à courant continu à
excitation indépendante indique : 12,2 Nm 1500 tr/min Induit 220 V 7,2 A Excitation
220 V 0,65 A
1. Calculer la puissance mécanique consommée au fonctionnement nominal.
2. Calculer la puissance consommée par l’excitation.
3. Calculer la puissance utile.
4. En déduire le rendement nominal
EXERCICE 3: GÉNÉRATRICE A COURANT CONTINU
1 Quelles sont :
2
Champ magnétique tournant
S
Fig. 2 v3(t)
S N
N S
S
Fig. 4 v3(t)
v1(t) S v2(t)
disque en
aluminium
N S
S
On constate que le disque tourne à une vitesse légèrement
inférieure à la vitesse de synchronisme.
Les deux mouvements sont asynchrones.
asynchrones 7
• Principe de la machine asynchrone
Fig. 6 v3(t)
v1(t) S v2(t)
1 Introduction
2 Glissement
3 Plaque signalétique
4 Fonctionnement à vide
5 Fonctionnement en charge
6 Bilan de puissance du moteur asynchrone
Les moteurs électriques
De moins d'un kW, à plusieurs dizaines de MW, les
Moteurs ASynchrones (MAS) équipent la majorité des
machines-outils, monte-charges, tapis-roulants,
roulants,
compresseurs..
M
M
3
3
constitution
ns=f / p
ns en tr/s,
f en Hz,
p nombre de paires de pôles.
Un ensemble de trois bobines identiques, disposées aux trois sommets d'un triangle
équilatéral, et parcourues par des courants triphasés, produisent au centre
géométrique un champ tournant à une vitesse égale à la pulsation des courants.
Principe du moteur asynchrone triphasé
Axes de rotation
n S (tr / s)
f (Hz)
S (rad / s)
2f
60. f
p p p Ns
P
•Le glissement mesure l'écart relatif entre la vitesse de rotation de la
machine et la vitesse de synchronisme :
n S n S Ns N
g
nS S g
Ns
n = nS(1 - g) N, Ns = vitesse en tr.mn-1
P = Nombre de paire de pôles
F = fréquence d’alimentation en Hz
Glissement en %
Le glissement est de l’ordre de 5%
•Exemple : Soit un réseau triphasé (f = 50 Hz) alimentant un moteur
à trois paires de pôles (p = 3) :
nS = 50/3 = 16,7 tr/s = 1000 tr/min
A la charge nominale, ce moteur tourne à 950 tr/min :
gN = (1000 - 950)/1000 = 0,05 = 5 %
A vide (pas de charge), n 1000 tr/min :
g vide 0 %
Au démarrage (n = 0) :
g = 1 (100 %)
• Remarques
En fonctionnement normal, le glissement n'excède pas quelques pour
cent.
A vide, un moteur asynchrone tourne pratiquement à la vitesse de
synchronisme.
3- Plaque signalétique
Exemple : 3~ Y
400 V 50 Hz
3,3 A 1,5 kW
1430 tr/min cos = 0,85
17 kg
Un moteur de 4 paires de pôles est alimenté en courant alternatif 50Hz puis en 60Hz
Sa vitesse de synchronisme sera de :
Avec un glissement de 5% sa vitesse réelle sera de :
Ns = 750tr.mn-1 et Ns = 900tr.mn-1
N = 712tr.mn-1 et N = 855tr.mn-1
Un moteur de 1 paire de pôles est alimenté en courant alternatif 50Hz
Sa vitesse réelle est de 2910 tr.mn-1 :
Quel est son glissement ?
Glissement = 3%
Plaque signalétique
Vitesse nominale
(réelle) du rotor Intensité (dans chaque
Rendement phase) correspondante
BRANCHEMENT
Dans la suite, on s’intéressera au moteur asynchrone triphasé à cage
d'écureuil :
i1(t)
source de i2(t)
tensions MAS
triphasées i3(t)
Fig. 2
4- Fonctionnement à vide
I vide = 1,3 A
Pabsorbée = 190 W
n vide = 1500 tr/min
d'où :
f 50
p 2 (2 paires de pôles)
nS 1500 / 60
Pa 190
cos vide 0,21 (fortement inductif)
3UI 3 4001,3
400
5- Fonctionnement en charge
Commentaires :
Pertes au stator
Pour un moteur en charge :
Pjs et Pfs : ce sont les pertes par effet Joule et les pertes fer ( magnétiques ) au stator.
Les pertes fer dépendent de la valeur efficace de la tension aux bornes des enroulements
et de la fréquence du réseau.
r : résistance d’un enroulement entre le neutre et la
En étoile : Pjs = 3rI2 =
3 RI2 phase;
2 R : résistance entre deux bornes de phase du stator.
Pjr = g Ptr
Les pertes fer rotor Pfr sont négligeables.
Puissance utile et pertes mécaniques
Pfs Pméc
pJr = g Ptr
• les pertes fer sont essentiellement localisées au stator (elles sont négligeables
13
dans le rotor
Caractéristiques mécaniques. Point de fonctionnement Tu(n)
Pu N 1500
Tu N 10,0Nm
10,0
N 1430 2
60
Pour permettre une utilisation plus universelle le variateur va permettre de fournir une
tension triphasée de fréquence comprise entre 0.5 et 400HZ.
Il permet :
D’avoir des vitesses variables.
Sur la plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé à cage, on lit les
indications suivantes : 220/380 V; 50 Hz; 70/40 A;
cos= 0,86; N = 725 tr/min.
Sachant que la résistance d’un enroulement du stator est de 0,15
0,15
que les pertes fer sont de 500 W et que la tension du réseau est de 380 V
entre phases, déterminer :
• le mode d’association des enroulements du stator;
• la vitesse de synchronisme et le nombre de paires de pôles par phase;
• les pertes par effet Joule dans le stator;
• le glissement;
• les pertes par effet Joule dans le rotor;
• le rendement du moteur.
On néglige les pertes mécaniques.
EXERCICE N°2:
2: Moteur asynchrone triphasé
Un moteur asynchrone triphasé, dont le stator est monté en étoile, est alimenté par un
réseau 380 V entre phase 50 Hz. Chaque enroulement du stator a une résistance R =
0,4 .. Lors d'un essai à vide, le moteur tournant pratiquement à 1500 tr/min, la
puissance absorbée est de PV = 1150 W, le courant par fil de ligne est IV = 11,2 A.
Un essai avec la charge nominale sous la même tension de 380 V, 50 Hz, a donné les résultats
suivants:
-glissement= 4%,
-puissance absorbée : 18,1kW,
-courant en ligne : 32 A.
1) Essai à vide :
a) Calculer les pertes par effet Joule dans le stator lors de l'essai à vide. Que peut-on
peut dire des
pertes par effet Joule dans le rotor lors de cet essai?
b) En déduire les pertes dans le fer sachant que les pertes mécaniques valent 510 W.
2) Essai en charge :
a) Calculer le facteur de puissance nominal et la fréquence nominale de rotation.
b) Calculer la fréquence des courants rotoriques pour un glissement de 4%. Que peut-onpeut en
déduire pour les pertes dans le fer du rotor ?
3) Calculer les pertes par effet Joule dans le stator et dans le rotor en charge nominale.
4) Calculer la puissance utile et le rendement du moteur en charge nominale.
5)·Calculer le moment du couple utile nominale.
EXERCICE 3: MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASÉ
TRIPHAS
Sur la plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé à cage, on lit les
indications suivantes : 220/380 V; 50 Hz; 70/40
70 A; cos= 0,86; N = 725 tr/min.
Sachant que la résistance d’un enroulement du stator est de 0,15Ω , que les pertes
fer sont de 500 W, on néglige les pertes méécaniques et que la tension du réseau est
de 380 V entre phases,
Déterminer :
• Le couplage des enroulements du stator;
stator
• La vitesse de synchronisme et le nombre de paires de pôles par phase;
• Les pertes par effet Joule dans le stator;
stator
• Le glissement et les pertes par effet Joule dans le rotor;
• Le rendement du moteur.
EXERCICE 4: Moteur asynchrone triphasé triphas
Un moteur triphasé tétrapolaire à cage d’écureuil possède
poss les caractéristiques suivantes :
230 V / 400 V 50 Hz.
La résistance d'un enroulement statorique, mesurée à chaud, est R = 0,70 Ω.
Ce moteur est alimenté par un réseau 400 V entre phases.
phases
1- Déterminer :
- le couplage du moteur
- la vitesse de synchronisme
2- A vide, le moteur tourne à une vitesse proche de la vitesse de synchronisme, absorbe un courant de
5,35A et une puissance de 845 W.
Déterminer :
- les pertes Joule statoriques à vide
caniques s’élèvent à 500 W.
- les pertes fer statoriques sachant que les pertes mécaniques
3- A la charge nominale, le courant statorique est de 16,5 A, le facteur de puissance de 0,83 et la vitesse
de rotation de 1400 tr/min.
Calculer :
- les pertes Joule statoriques en charge
- la puissance absorbée
- la puissance transmise au rotor (les pertes fer statoriques sont sensiblement les mêmes qu’à vide)
- le glissement
- les pertes Joule rotoriques en charge
- la puissance utile en bout d'arbre (les pertes mécaniques
caniques sont sensiblement les mêmes qu’à vide)
- le moment du couple utile
- le rendement.
Machine synchrone triphasée
1
Machine synchrone triphasée
1 Constitution
1-1- Rotor
1-2- Stator
2 Types de fonctionnement
2-1- Fonctionnement en moteur
2-2- Fonctionnement en génératrice : alternateur
4- Etude de l'alternateur
4-1- Fonctionnement à vide
4-2- Fonctionnement en charge
6- Alternateur monophasé
PRESENTATION
La machine synchrone s’appelle alternateur (centrale électrique, groupe
électrogène, voiture…). Elle transforme l’énergie mécanique en énergie
électrique, sous forme de tensions alternatives. En sens inverse la
machine porte le nom de moteur synchrone.
SYNCHRONISME
Le champ tournant du stator accroche le champ inducteur solidaire du
rotor. Le rotor ne peut donc tourner qu’à la vitesse de synchronisme.
SYMBOLE
2. Constitution
Une machine synchrone est une machine réversible.
PM Pélec Pélect PM
MS
Génératrice Moteur
Une machine synchrone est constituée de :
Le terme synchrone provient du fait que la vitesse de rotation du rotor de ces machines est
exactement la même que la vitesse de rotation du champ tournant du stator.
L’alternateur transforme l’énergie mécanique en énergie électrique sous forme alternative, le moteur
synchrone transforme l’énergie électrique en énergie mécanique,
La machine synchrone est constituée d’une partie fixe appelée stator et d’une partie mobile appelée
rotor.
Stator
bagues
Rotor
Stator
Le stator est la partie fixe de la machine, constituée d’une carcasse sur laquelle est fixée une
couronne, 3 bobines de section appropriées sont reparties dans des encoches du circuit
magnétique de façon que leurs axes sont décalés dans l’espace de 120°, 120 ils créent le champ
magnétique tournant nécessaire à la machine.
La carcasse est la partie qui supporte les éléments du stator et le fixe au bâti ou au sol, il peut
être en fonte, en acier ou en aluminium.
Le circuit magnétique appelé parfois couronne est constitué de tôles d’acier d’épaisseur 0,3 à 0,7
mm de bonne qualité magnétique, il est réalisé sous forme des disques dans lequel sont prévues
des encoches de forme généralement trapézoïdale pour le logement des bobines
Carcasse
Encoches
Circuit
magnétique
Rotor
Le rotor est la partie mobile de la machine, il est placé à l’intérieur du stator, il est
constitué des disques d’acier d’épaisseur 0,3 3 à 0,7 mm de bonne qualité magnétique
reliées de telle façon qu’ils forment un cylindre creux claveté sur l’arbre du moteur. Le
rotor est constitué d’une ou de plusieurs bobines alimentées en courant continu à travers
deux bagues et deux balais, les liaisons entre les bobines définie le nombre de paire de
pôle
On distingue le rotor à pôles saillants utilisés pour les machines à faible vitesse de
rotation tel que la turbine hydraulique le rotor à pôles lisses utilisé pour les machines à
grandes vitesses de rotation tel les centrales thermiques et le rotor à aimant permanant
pour les machines à faible vitesse de rotation.
Au rotor, nous avons l'inducteur (ou excitation). C'est un électroaimant alimenté en courant
continu par l'intermédiaire de balais. L'inducteur crée un champ tournant.
Bagues
Balais
Deux grandes catégories de machines synchrones :
- Machines à pôles saillants
-turboalternateurs
turboalternateurs de centrales thermiques (à pôles lisses : p = 2 ou 1)
-hydroalternateurs
hydroalternateurs de barrages hydrauliques (à pôles saillants : p >> 1)
i1(t)=0
i
v1(t) i2(t)=0
GS
v2(t) i (t)=0
3
excitation
v3(t)
neutre (0 V) Fig. 5
A vide, les tensions générées correspondent aux fem induites dans les bobinages
du stator par le champ tournant du rotor : vi(t) = ei(t)
. Principe Tout circuit électrique soumis à une variation de flux est le siège de
f.é.m. induite, qui selon la loi de Lenz, s’écrit:
e = -dφ//dt
- e: f.é.m. en V 11
- dφ: variation de flux en Wb
- dt: variation du temps en s .
F.E.M. INDUITE
Un enroulement de l’induit (stator) soumis au champ
magnétique tournant de l’entrefer est le siège d’une f.é.m.
e(t) de valeur efficace E.
Caractéristique à vide
La fréquence de ces tensions est f ; f = pn f en Hertz; p nombre de paires
de pôles; n : fréquence ( ou vitesse ) de rotation ( en tr/s ).
La valeur efficace des f.é.m. induites a pour expression :
est proportionnel i
12
Caractéristique en charge
Caractéristique en charge
Caractéristique en charge
Caractéristique
aractéristique à vide
Caractéristique à vide
Etude en court-circuit
La caractéristique Jcc = f(ie) à n = cste est une droite passant par l'origine ( il suffit donc
d'une mesure pour la déterminer ). Elle permet la détermination de la réactance du
modèle de l’alternateur.
JCC
JN
Iexc
Caractéristique en charge
Génératrice couplée sur le même arbre
Une génératrice à excitation shunt couplée sur le même arbre que l’alternateur produit la
tension nécessaire au fonctionnement de la machine
Fonctionnement en alternateur
L
R I
V
E
Diagramme vectoriel
Fonctionnement en alternateur
E(Ie)
V
jLI
I
RI
Fonctionnement en moteur
L
R I
V
E
Diagramme vectoriel
Fonctionnement en moteur
I
RI
E(Ie)
jLI
V
Détermination de r
Elle se fait par la mesure de la résistance RB entre phases, par une méthode
voltampèremétrique.
r
r r
r r r
R B = 2r R B = (2/3) r
Détermination de X: On utilise l’essai
essai en court-circuit
court de l'alternateur. En effet,
E PN (ie )
Z (pour une valeur de ie fixée)
J CC (ie )
ATTENTION : EPN et Jcc doivent être obtenus pour une même valeur de courant d'excitation ie .
– la détermination proposée suppose le circuit magnétique non saturé. Elle reste
néanmoins valable pour des circuits peu saturés : pour cela, on linéarise la
caractéristique à vide. Si la machine est saturée, l'impédance synchrone n'est plus
constante, et sa valeur doit être déterminée pour chaque point de fonctionnement.
Caractéristique à vide
E PN J CC B E PN
A iexc
d’induit PJS=3/2 RB I2, RB
- Pertes « cuivre » (effet Joule) dans les bobinages d’induit.
résistance entre deux bornes du stator couplé , I courant de ligne.
Pour un couplage étoile RB=2r, r résistance d’un enroulement.
Pour un couplage étoile RB=(2/3) r, r résistance d’un enroulement
-Pertes
Pertes par effet Joule dans le bobinage inducteur ( sauf si aimant permanent).
PJexc= re.ie2 ; re résistance du bobinage inducteur.
- Pertes fer dans les tôles d’induit (stator).
- Pertes mécaniques.
Les pertes fer + pertes mécaniques peuvent être déterminées par la mesure de la
puissance fournie par un moteur de rendement connu à l’alternateur à vide entraîné à
vitesse nominale.
-sans excitation : mesure des pertes mécaniques.
-avec excitation : pertes fer et mécaniques.
On peut aussi les déterminer sur un fonctionnement en moteur synchrone à vide, relié
au réseau. La puissance absorbée correspond aux pertes fer + méca.
En général pour des machines de puissance supérieures à 1kVA, le rendement est très
bon.(>95%).
Puissance
Synoptique
ynoptique des puissances
Selon que la machine fonctionne en moteur ou en alternateur les bilans des puissances
différent conformément au synoptique de la figure ci-dessus
ci
i
r LS
ur uLs
e v
Diagramme de Fresnel :
φ V
ULS E
O x
r Ls
i
LS i
e ur uLS v
Pa = √3UIcosφ
Pu = TuΩ
Le rendement : η =
Pour la phase i :
13
Ei : fem induite
Ii : courant de ligne
Vi : tension entre phase et neutre
RS : résistance d'un enroulement statorique (couplage Y)
XS = LS : réactance synchrone d'un enroulement statorique
• Remarques
XS est proportionnelle à la vitesse de rotation.
14
En pratique XS >> R S
• Représentation vectorielle : diagramme de Behn-Eschenburg
E
XS I'
V
RS I
Vi Ei (R S Ii XS Ii ')
• Puissance absorbée =
puissance mécanique reçue
+ puissance électrique consommée par l'inducteur
• Rendement
Pu 3UIcos
Pa 3UIcos pertes