1 Comptabilité Générale

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RIFKI Samira
Enseignant Chercheur de Sciences de
Gestion
Faculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales
Mohammedia

COURS DE COMPTABILITE GENERALE


Pour étudiants en 1ère Année
Economie-Gestion
Les étudiants de première année S1 et S2 (économie, gestion ou gestion)
devraient assimiler à l’issue de ces deux semestres les points suivants :

 Les concepts comptables fondamentaux


 Les sources du droit comptable et les principes du
CGNC (Code général de normalisation comptable)
 L’Utilité de la comptabilité Générale pour les entreprises
 L’information financière et la performance des
entreprises
 Les outils et schémas d’enregistrements comptables
 Les états de synthèses (Bilan et CPC notamment)

LES OBJECTIFS DE CE COURS

1. Placer la comptabilité générale dans le processus de management générale de


l’entreprise
2. Positionner la comptabilité générale
3. Le système d'information comptable
4. La règlementation comptable applicable
5. Découvrir le bilan
6. Décrire l'activité de l'entreprise : le compte de résultat (CPC)
7. Utiliser le plan comptable (PCGE)
8. Comptabiliser des écritures (Courantes et d’inventaire)
9. Se repérer dans l'organisation comptable (Système centralisateur)
10. Réaliser un cas complet d'entreprise

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INTRODUCTION GENERALE

Le pilotage de l'entreprise, consiste à faire des choix, à prendre des décisions dans le but de
réaliser les objectifs. (L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un
profit financier).
La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engagent l'entreprise sur le court
terme.
Exemple : achats de marchandises, ventes de marchandises, règlement des salaires…
D'autres décisions engagent l'entreprise sur le moyen terme et le long terme. On parle alors de
décisions stratégiques.
Exemple : Choix de produits, prix, distribution, communication, organisation humaine et
matérielle.
L'ensemble de ces décisions constitue la gestion.
Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à
l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. La comptabilité
générale est un de ces outils.
La comptabilité est destinée, en outre, à représenter et traduire en terme de valeurs «monnaie»
l'activité de l'entreprise. Aussi convient-il tout d'abord de rappeler les traits caractéristiques de
cette activité.
La comptabilité générale est donc un système d'information permettant :
- de classer, saisir et traiter des informations,
- en vue de prendre des décisions.

Sur la base de cette définition, on peut se poser plusieurs questions :


- de quelles informations s'agit-il ?
- en quoi consiste le traitement des informations ?
- quels sont les destinataires des informations traitées ?

I- Analyse des opérations d'échange de l'entreprise


Une entreprise est un organisme financièrement indépendant qui produit des biens et services
afin de répondre aux besoins d'une demande c'est-à-dire un marché. Elle entretient un
ensemble de relations avec les agents qui lui sont externes. Ces relations sont appelées des
opérations d'échange.
Les opérations effectuées par l'entreprise sont de plusieurs types: (achats et ventes de
marchandises, acquisition et cession de machines, paiement des impôts...). Elles peuvent être
regroupées en deux catégories :
- Les opérations d'investissement -financement ;
- Les opérations de l’exploitation

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1- Les opérations d'investissement -financement


Pour réaliser ses objectifs économiques, une entreprise doit acquérir des biens d'équipement
durables (Terrains, constructions, matériels...). On appelle investissement l'acquisition de ces
biens. On désigne par immobilisation ces biens d'équipement.
Les opérations d'investissement ou acquisition d'immobilisation sont généralement financées:
- soit par les capitaux propres à l’entreprise: le capital
- soit par des dettes envers des prêteurs qu’on désigne par le nom de dettes de
financement.
2- Les opérations d'exploitation
Ces opérations concernent l'achat de marchandises, de matières premières, les ventes de
marchandises ou de biens produits, les règlements d'une dette, les paiements des
salaires,...Elles sont liées à un seul cycle d'exploitation.
II- Nécessité et obligation de la tenue de la comptabilité
1- Définition
La comptabilité est une technique destinée à enregistrer les divers flux caractéristiques de
l’activité de l’entreprise. A partir de ces enregistrements systématiques, elle pourra établir
périodiquement et au moins une fois par an des documents de synthèse décrivant l'activité de
la période et la situation qui en découle.
2- Rôle et utilité économique
La comptabilité permet de fournir les éléments nécessaires à la détermination du résultat.
C'est un outil indispensable à une série d'agents économiques: le chef de l'entreprise, les
pouvoirs publics, les partenaires de l'entreprise et les créanciers de l’entreprise.
- Pour le dirigeant de l'entreprise: la comptabilité est un instrument d'information qui
lui permet de connaître la structure de son patrimoine, le résultat de son activité.
...C'est aussi un instrument de décision et de gestion dans la mesure où elle lui fournit
des instruments de mesure qui lui permettent de piloter son entreprise.
- Pour les pouvoirs publics: la comptabilité fournit les éléments de calcul des sommes
dues au trésor au titre d’impôts et taxes.
- Pour les partenaires de l’entreprise : les employés cherchent par le biais de la
comptabilité à justifier une augmentation des salaires.
- Pour les créanciers: la comptabilité permet de faire le point sur la situation exacte de
l’entreprise.

3- Obligation de la tenue de la comptabilité

La comptabilité répond à un besoin juridique dans la mesure où sa tenue est une obligation
légale qui résulte à la fois des dispositions du droit comptable et de celles du droit fiscal.
L'article 1er de la loi n° 9-88 dispose en effet que « toute personne physique ou morale ayant
la qualité de commerçant au sens du code de commerce est tenue de tenir une comptabilité...
». De même que la loi n° 30-85 relative à la T.V.A., la loi n° 24-86 relative à l’ I.S. et la loi n°
17-89 relative à 1'.I.R. imposent aux assujettis des obligations d'ordre comptable telles que la
tenue d'une comptabilité régulière.

II- L'entreprise et les flux économiques

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Afin que la comptabilité puisse produire les documents de synthèse, il est nécessaire de
préalablement saisir les différents flux résultant des échanges de l'entreprise avec ses
partenaires et des mouvements internes.

1°) Les partenaires de l'entreprise

Salariés Travail

Salaires

Fournisseurs Biens et services

Paiement
Biens et services

Prêts
Banques Clients
ENTREPRISE
Remboursements
Encaissement

Etat et Services publics (1)


collectivités
Impôts
publiques
(1) Mise à disposition d'infrastructures publiques, subventions,…..

Propriétaires Apport de capitaux

de l'entreprise
Prélèvements et dividendes

2°) Les flux et leur analyse

On distingue :

- les flux physiques,


- les flux monétaires.

a) Les flux physiques


D’entrée
Externes

De sortie
Les flux
physiques
Internes

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Les flux physiques externes

FLUX PHYSIQUES EXTERNES D'ENTREE EXEMPLES

Les Flux de biens entrant

 les marchandises achetées pour être revendues en l'état


 les matières premières et fournitures achetées pour être
incorporées dans les produits fabriqués
 les matières et fournitures consommables achetées pour le
fonctionnement courant de l'entreprise
Fournitures administratives, fournitures
d'entretien,……..
Les flux de services entrant

 les services consommés en provenance des tiers


 le travail fourni par les salariés de l'entreprise
 les services rendus par les banques

Les flux d'investissement Services d'un transporteur, d'un expert-


comptable, d'un garagiste, d'une agence
 biens et services achetés pour un usage prolongé pendant d'intérim ………
plusieurs années

En prêtant de l'argent, la banque rend un service


financier à l'entreprise.

Terrains, constructions machines-outils,


mobilier, matériels et logiciels informatiques,……

FLUX PHYSIQUES EXTERNES DE SORTIE EXEMPLES

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Les Flux de biens sortant Produit de l'activité principale d'une entreprise


commerciale
 les ventes de marchandises,
 les ventes de produits fabriqués Produit de l'activité principale d'une entreprise
Les flux de services sortant de production
 les prestations de services Produit de l'activité principale d'une entreprise
Les flux sortant relevant d'une activité annexe ou effectués à
de service
titre exceptionnel

Location d'un immeuble propriété de


l'entreprise,…….;

Cession d'une machine usagée,….

Les flux physiques internes

La circulation des marchandises, matières, fournitures, services et produits dans la structure


de production et/ou de distribution de l'entreprise, constitue des flux internes.

Schéma des flux internes dans l'entreprise de transformation

Matières Stock de
premières
Matières Ateliers de Stock de
Fournitures Stock de
Production Produits Produits finis
fournitures

Services Finis

Flux externes Flux internes Flux externes

b) Les flux monétaires


…………….
Les paiements effectués entre l'entreprise et ses partenaires constituent des flux monétaires.

Les flux monétaires peuvent être classés en :

- flux monétaires contrepartie des flux physiques externes,


- flux monétaires de financement

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D’entrée
Contrepartie des flux
physiques

externes De sortie

Flux monétaires
D’entrée

De financement
De sortie

Les flux monétaires contrepartie des flux physiques externes

LES FLUX MONÉTAIRES, CONTREPARTIE DES FLUX EXEMPLES


PHYSIQUES EXTERNES.

 Paiements reçus des clients


 Paiements adressés aux fournisseurs
 Salaires versés
 Intérêts payés au banquier

Le versement d'intérêts est la


contrepartie du service financier
rendu par la banque qui a prêté
l'argent.

Les flux monétaires de financement

Ces flux apportent des ressources de financement à l'entreprise. Ils n'ont pas de contrepartie
physique.

LES FLUX MONÉTAIRES DE FINANCEMENT. EXEMPLES

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 Les apports des propriétaires de l'entreprise. Les apports en capital constituent des
flux de financement qui entrent dans
l'entreprise.

Les prélèvements sont des flux de


 Les prélèvements des propriétaires de l'entreprise financement qui sortent de
l'entreprise.

 Les emprunts et leurs remboursements L'emprunt est un flux de financement


entrant, son remboursement est un
flux de financement sortant.

IV- Les principes comptables fondamentaux

Sept principes comptables sont retenus par le. Code Général de Normalisation Comptable
(C.G.N.C.). Le respect de ces principes ainsi que des règles contenues dans la Norme
Générale Comptable (N.G.C.) est une condition essentielle pour obtenir l'image fidèle de la
situation patrimoniale, de la situation financière et des résultats de l'entreprise. L'objectif
visé étant l'amélioration de l'information comptable au niveau interne et au niveau externe.
Ces principes sont les suivants :

1- Le principe de permanence des méthodes

Selon ce principe, l'entreprise doit établir ses états de synthèse en adoptant les mêmes règles
et méthodes d'évaluation et de présentation d'un exercice à l’autre.

2- Le principe de spécialisation ou indépendance des exercices

La vie économique et financière de l'entreprise est découpée en exercices comptables. Chaque


exercice correspond en principe à une période de douze mois. En vertu de ce principe, les
charges et les produits sont rattachés à l'exercice qui les concerne.

3- Le principe de continuité d'exploitation

Selon ce principe, l'entreprise doit établit ses états de synthèse dans la perspective d'une
poursuite normale de ses activités.

4- Le principe du coût historique

Le respect de ce principe implique que l'entreprise maintienne les éléments de son patrimoine
inscrits dans sa comptabilité à leurs valeurs d'entrée. Elle doit conserver ces valeur historiques
quand bien même leurs valeurs actuelles sont supérieures.

5- Le principe de prudence

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En application de ce principe, les produits ne sont comptabilisés que s'ils sont certains et
définitivement acquis à l'entreprise. En revanche, les charges sont à prendre en compte en
comptabilité dès lors qu'elles sont probables.

6- Le principe de clarté

En vertu de ce principe, l’entreprise doit éviter d’opérer des compensations entre différentes
opérations comptables qui doivent être inscrites dans les comptes et sous les rubriques
appropriés. L'application de ce principe impose à l'entreprise d'organiser sa comptabilité,
d’enregistrer ses opérations et de présenter ses états de synthèse conformément aux
prescriptions du C.G.N.C.

7- Le principe d'importance significative

Toute information susceptible d'influencer l'opinion que peut avoir un lecteur des états de
synthèse sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l'entreprise, est considérée
au regard de l'objectif d'image fidèle comme significative. A cet effet, cette information doit
figurer nécessairement sur les états de synthèse.

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Chapitre1 : le Bilan

Les fonctions de la comptabilité générale sont définies par le Plan Comptable Général
comme étant de faire apparaitre périodiquement, à travers les deux documents de synthèse
que sont le bilan et le compte de produits et charges :

 la situation active et passive du patrimoine (bilan)


 le résultat de la période considérée. (CPC)
La première fonction de la comptabilité générale est d'ordre juridique : le patrimoine est à la
date considérée, l'ensemble des droits et des obligations vis-à-vis des tiers, d'une entité
juridique qui peut être une société ou une entreprise individuelle. La deuxième fonction, qui
pourrait a priori sembler être d'ordre économique, est en fait étroitement liée à la première.
Le patrimoine :

Le patrimoine d'une entreprise recouvre l'ensemble de ses droits de propriétés corporels et


incorporels : terrains, bâtiments, installations, machines, stocks d'une part, fonds de
commerce, brevets, licences, actions et créances d'autre part ; l'ensemble de ces droits
constitue la situation active de l'entreprise ;
L’ensemble des droits détenus sur l'entreprise par les tiers, propriétaires et créanciers ;
l'ensemble de ces éléments constitue la situation passive de l'entreprise.

L'initiation à la comptabilité repose donc sur l’assimilation d’un certain nombre de concepts
de base qui sous-tendent la logique comptable. Ces derniers constituent le premier outil
permettant la classification fondamentale des opérations effectuées par une entreprise dans le
cadre de son activité.
Pour ce, nous allons, d'abord, délimiter le champ d'action de la comptabilité générale dans une
entreprise.
Ensuite, nous allons étudier les notions de ressources et d'emplois. Enfin, nous terminerons
par une analyse des flux économiques de l'entreprise en termes de ressources et d'emplois.

I. CHAMP D’ACTION DE LA COMPTABILITE GENERALE

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La comptabilité générale se charge de l’enregistrement de l’aspect financier des mouvements


internes et externes à l’entreprise. Cet enregistrement obéit à une logique fondée sur les
notions de ressources et d’emplois.
Mais, il convient de commencer par préciser le type d’opérations enregistrables en
comptabilité.

1. OPERATIONS ENREGISTRABLES PAR LA COMPTABILITE


GENERALE

L’activité de l’entreprise est faite d’opérations élémentaires de différentes natures. Seules sont
prises en charge par la comptabilité celles qui sont d’ordre quantitatif et générant une
contrepartie financière (Exception faite des écritures comptables à caractère interne.). Il s’agit
d’évènements dont seule la valeur est constatée en comptabilité.
Le tableau suivant donne quelques exemples d’opérations en faisant la distinction entre celles
qui peuvent être traduits en informations comptables et celles qui ne le sont pas.

OPERATION INFORMATION COMPTABLE ?

Achat d’un véhicule utilitaire oui


Nouvelle organisation du travail non
Accord d’un contrat commercial non
Achats de marchandises oui
Echange de matières et de produits
entre les différents services de non
l’entreprise

Prévision du chiffre d’affaires de non


l’exercice prochain
Ventes de marchandises oui

Remarque : certaines opérations ne sont considérées comme enregistrables en


comptabilité que dans la mesure où elles n’engendrent pas de contrepartie financière. Ainsi, la
signature d’un contrat commercial devient une information comptable si on considère ce qu'a

couté cette opération.

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2. PRINCIPALES PIECES COMPTABLES JUSTIFICATIVES

Les opérations effectuées par l’entreprise sont enregistrées sur la base de pièces comptables
justificatives attestant ainsi de leur réalisation et leur authenticité. Parmi ces pièces nous
allons passer en revue les plus courantes. Certaines seront examinées plus loin avec plus de
détails.

 La quittance : document émis par un créancier attestant l’acquittement d’une dette


(loyer, électricité, téléphone, eau, etc.).
 Le chèque : moyen de paiement à vue utilisant un compte en banque, à la poste ou au
trésor public.
 L’avis bancaire : notification, adressée par la banque au titulaire d’un compte, suite à
une entrée de fonds (avis de crédit) ou à une sortie de fonds (avis de débit) par tout
autre moyen qu’un chèque ou une carte bancaire (effet, ordre de virement,
prélèvements bancaires de frais ou d’intérêts, etc.).
 La facture de doit : document qu’établit le vendeur pour attester de la quantité, du prix
unitaire, du prix total, du nom de l’acheteur, des conditions de vente…des articles
vendus ;
 La facture d’avoir : document qu’établit le vendeur pour constater des sommes dues à
son client suite à un retour de marchandises, une ristourne, etc.
 L’effet de commerce ; moyen de paiement à terme dont les variantes les plus
courantes sont le billet à ordre et la lettre de change.
 Pièces internes : ce sont toutes les pièces que les responsables de l’entreprise
établissent pour matérialiser des opérations qui ne peuvent l’être autrement (par
facture, quittance, etc.). Tel est le cas des petites dépenses en espèces.

3. ANALYSE DES FLUX ECONOMIQUES EN TERMES DE


RESSOURCES ET D’EMPLOIS

Les flux économiques établis entre l’entreprise et son environnement peuvent être
appréhendés par le biais des notions de ressources et d’emplois tant au niveau de l’entreprise
qu’au niveau de ses relations avec son environnement.
Pour exercer son activité, l’exploitant dispose de ressources qu’il affecte à des emplois.

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 Chaque ressource a un emploi


 Chaque emploi a une ressource
 Il en découle la relation suivante :

RESSOURCES EMPLOIS

a) Notion de Ressources :

Les ressources peuvent être définies comme l’ensemble des moyens dont dispose une
entreprise pour faire face à ses engagements.

Apports de
Capitaux propres
l’exploitant

Ressources

Crédits accordés
dettes
par des tiers

On distingue deux types de ressources :

 Ressources externes :

Ce sont celles qui sont mises à la disposition de l’entreprise, à plus ou moins longue échéance,
par des personnes (physiques ou morales) en tant qu’investisseurs ou créanciers.
Exemples : apports des actionnaires (capital), crédits bancaires, crédits fournisseurs.

 Ressources internes :
Ce sont celles qui sont issues du cycle d’exploitation de l’entreprise sous forme de biens ou
services, produits ou de marchandises.
Exemples : produits finis, produits intermédiaires ou résiduels, marchandises.

b) Notion d’emplois :

Les emplois sont les différentes utilisations que l’entreprise peut faire des ressources dont elle
a disposée.

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BIENS

EMPLOIS

CREANCES

On distingue deux types d’emplois :

 Emplois intermédiaires :
Ce sont les emplois «réversibles», en ce sens qu’ils peuvent être à tout moment reconvertis en
ressources et réutilisés. Ils constituent l’ensemble des moyens de production de l’entreprise
(moyens matériels et financiers).
Exemples :
 A la création d’une entreprise, l’alimentation du compte bancaire par l’argent
du capital, constitue un emploi intermédiaire. En effet, l’argent peut être retiré
de la banque, par la suite, pour différents usages.
 L’achat d’un immeuble constitue également un emploi intermédiaire.
L’immeuble peut, à tout moment, être cédé pour récupérer des fonds qui

peuvent être réutilisés autrement.

 Emplois définitifs :
Ce sont ceux qui correspondent à des utilisations «irréversibles» des ressources. Ils
constituent l’ensemble des ressources incorporées dans l’exploitation en vue de la réalisation
de produits (au sens comptable du terme).
Exemples :
Le paiement des salaires du personnel, le paiement de l’électricité, le règlement du loyer, le
paiement des impôts.

 Synthèse :

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CREANCES
BIENS

CAPITAUX DETTES
PROPRES

II- Le bilan : définition


Ramené à sa forme la plus simple, le bilan peut être schématisé par un tableau à
deux colonnes :
 Colonne gauche pour ce qui revient à l’entité donnée (l’entreprise, la
société) ;
 Colonne droite pour ce qui revient aux tiers.

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Le bilan est un document toujours daté puisqu’il traduit la situation patrimoniale de


l’entreprise à un moment donné. Il comprend deux parties :

 La partie gauche: ACTIF


 La partie droite: PASSIF

Comment sont D’où viennent les


utilisés les capitaux ? capitaux ?
ACTIF BILAN au (date) PASSIF

BIENS Capitaux
propres

EMPLOIS + Ressources +

dettes
CREANCES

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 LES ELEMENTS ACTIFS : LES BIENS ET LES SERVICES

 Les terrains, bâtiments et constructions à usage industriel, commercial, administratif


 La clientèle: élément essentiel du fonds de commerce
 Les différents matériels nécessaires à l’activité de l’entreprise: industriel, mobilier de
bureau, matériel de transport….
 Les stocks cde marchandises, de matières premières, de produits finis.
 Les créances, principalement sur les clients.
 Les fonds déposés en banque
 Les espèces en caisse.

 LES ELEMENTS PASSIFS : LES DETTES


Les principales dettes proviennent :
 D’emprunts effectués auprès d’une banque ou d’une société de financement;
 De crédits (délais de paiement) accordés par des fournisseurs;
 De paiements différés, à l’Etat, de taxes et d’impôts.

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Actif = PASSIF
Biens utilisés durablement dans
l’entreprise sans transformation.
Immobilisations:
ACTIF en non valeurs
IMMOBILISE Incorporelles
Corporelles
financières

ACTIF biens transformés dans le cadre du cycle


d’exploitation:
ACTIF Stocks
CIRCULANT Créances
Trésorerie actif

Capitaux engagés par


CAPITAUX PROPRES l’exploitant dans son
entreprise

PASSIF

DETTES Crédits accordés par des tiers


(banques, fournisseurs,…)

Des égalités à retenir :


 Approche économique:
EMPLOIS = RESSOURCES

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 Approche juridique:
BIENS + SERVICES = CAPITAUX PROPRES + DETTES
 Approche comptable:
Actif immobilisé + actif circulant = Capitaux propres + dettes
 La structure du BILAN
L’actif se compose de 2 MASSES et 1 sous-MASSE:
 L’actif immobilisé,
 L’actif circulant (hors trésorerie),
 La trésorerie-actif.
Le passif se compose de 2 MASSES et 1 sous-MASSE :
 Le financement permanent;
 Le passif circulant (hors trésorerie);
 La trésorerie-passif.
Aussi bien pour l’actif que pour le passif :
 Masse  1 ou plusieurs RUBRIQUES,
 Rubrique  1 ou plusieurs POSTES.
 Structure schématique du bilan
Actif Passif

Classe 2 : Actif immobilisé Classe 1 : Financement permanent

Classe 3 : Actif circulant hors trésorerie Classe 4 : Passif circulant hors trésorerie

Classe 5 : Trésorerie – actif Classe 5 : Trésorerie – passif

 La conception financière du BILAN veut que de haut en bas, le classement des


éléments d’actif soit fait par liquidité croissante, Les éléments du passif, par exigibilité
croissante.

 IMMOBILISATIONS CORPORELLES  FINANCEMENT PERMANENET


Exemple : TERRAINS Exemple : AUTRES DETTES DE FINANCEMENT
Plus difficiles à transformer en argent liquide que les Remboursables dans un délai relativement long (2 à
stocks de marchandises et l’argent en banque plusieurs années)

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 STOCKS  DETTES DU PASSIF CIRCULANT


Exemple : MARCHANDISES Exemple : FOURNISSEURS
Plus difficiles à transformer en argent liquide que l’argent Remboursables dans quelques jours à quelques mois
détenu dans le compte bancaire

 TRESORERIE ACTIF  TRESORERIE PASSIF


Exemple : BANQUES Exemple : BANQUES (soldes créditeurs)
Très facile à transformer en argent liquide Remboursables dans quelques jours à quelques semaines

 La conception fonctionnelle du bilan :


 Actifs immobilisés: constituent la structure permanente de l’entreprise,
 Actifs circulants: renouvelés par un mouvement cyclique.
 Financement permanent : ressources non renouvelées,
 Passifs circulants: ressources renouvelées par l’activité-même de l’entreprise.

III- Présentations officielles du bilan


Deux modèles:
 Le Modèle normal pour toutes les entreprises se présente sur deux pages une pour
l’actif, l’autre pour le passif; (voir plan comptable générale)
 Le Modèle simplifié dédié seulement pour les petites entreprises (chiffre
d’affaires<7,5 M DH) se présente sur une seule page ; en haut l’actif, en bas le passif.
(voir plan comptable générale)
Présentation schématique :

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Présentation schématique
ENTREPRISE…… Bilan au …………
Actif Passif
ACTIF IMMOBILISE FINANCEMENT PERMANENT

Total I Total I

PASSIF CIRCULANT(hors très)


ACTIF CIRCULANT (hors très)

Total II Total II

Trésorerie-Actif Trésorerie-Passif

Total III Total III

Total général (I+ II+ III) Total général (I+ II+ III)

COMPTABILITE GENERALE S1
Pr.Samira RIFKI

Exemples :

Exemple
Le 2/01/N, trois associés décident de créer une librairie . Ils
apportent :
du mobilier : 8 000
des rayonnages : 16 200
du matériel informatique : 12 600
un stock de livres : 12 000
des liquidités déposées sur un compte bancaire : 1 200
Bilan au 2/01/N
Actif N Passif N
(emploi des ressources) (origine des ressources)
Actif immobilisé Capitaux propres
Rayonnages 16 200 Capital 50 000
Mobilier 8 000
Informatique 12 600 Provisions pour risques et
charges
Actif circulant
Stocks 12 000 Dettes
Disponibilités 1 200

Total Actif 50 000 Total Passif 50 000

COMPTABILITE GENERALE S1 23
Pr.Samira RIFKI

I. Le 2/01/N, trois associés décident de créer une librairie. Ils apportent :


o du mobilier : 8 000
o des rayonnages : 16 200
o du matériel informatique : 12 600
o un stock de livres : 12 000
des liquidités déposées sur un compte bancaire : 1 200

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II. Le 1er janvier N, la situation de l'entreprise SAFA se présente comme suit


:
- Capital 700 000 DH
- Un terrain évalué à 380 000 DH
- Un bâtiment à usage commercial 390 000 DH
- Un véhicule utilitaire 83 700 DH
- Divers matériels de bureau 12 640 DH
- Un stock de matières premières 143 000 DH
- Des fonds déposés en banque 16 150 DH
- Des espèces en caisse 9 370 DH
- Les clients lui doivent: 45 780 DH
- Elle a emprunté 300 000 DH à un établissement financier pour une durée de cinq ans.
- Elle doit 51 480 DH à ses fournisseurs et 29 160 DH de taxes à l'Etat.

Travail demandé : Présenter le bilan de l'entreprise SAFA au 01-01-N

III. Deux associés lors de la création de leur SARL ont réalisé les opérations
suivantes :

- Leurs apports portent sur :


 Des fonds de 200 000 Dhs 80% déposés en banque et le reste en caisse (5141,
5161, 1111)
 Une voiture de tourisme estimée à 120 000 (2340, 1111)
 Du mobilier de bureau d’une valeur de 80 000 (2351, 1111)
- Règlement des frais de notaire 6 000 par chèque (2111, 5141)
- Règlement des frais de publicité légale 500 Dhs en espèces (2117, 5161)
- Acquisition d’un fonds de commerce 150 000 Dhs dont 20% est relatif à des
marchandises contre chèque. (3111, 2230, 5141)
- L’entreprise a contracté un emprunt auprès de la BMCE d’un montant de 250 000 Dhs
sur 5 ans. (1481, 5141)
- Acquisition de Matériel informatique 65 000 Dhs contre chèque (2355, 5141)
- Acquisition d’un Photocopieur 5 000 Dhs en espèces. (2352, 5161)

TAF : Elaborer le Bilan d’ouverture de l’entreprise

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22

Exercices :
Exercice (1) : le 02 Janvier N, Mr. Lekhal crée un fonds de commerce de détaillant en
droguerie en faisant l’acquisition :
D’un magasin aménagé : 723 000 dont 457 000 représentant la valeur du local
proprement dit ;
De divers matériels de bureau : 12 890 ;
De mobilier de bureau : 9 810 ;
D’un stock de marchandises de 253 000 dont 40% sont payables fin Mars ;
Il dépose 150 000 dhs au compte bancaire ouvert au nom de son entreprise et met
2 500 dhs en caisse.
Toutes ces opérations ont été financées par un apport de 800 000 dhs et un emprunt de
250 000 dhs auprès d’un établissement financier.
Travail à faire : présenter le bilan de l’entreprise au moment de sa création.

Exercice (2) : le 1 er juillet N, Malek crée une entreprise de distribution de matériel de


bricolage, grâce à un emprunt de 400 000 dhs auprès de société générale. Il ouvre un compte
au nom de son entreprise auprès de cette même banque.
En (N-1) Malek avait acheté un terrain à 183 000 dus sur lequel il a fait construire un
bâtiment dans le but d’y exercer son activité commerciale : montant des travaux de
constructions : 408 000 dhs partiellement financés par un emprunt auprès du crédit zgricole.
Le 1er Juillet N, le montant restant à rembourser s’élève à 172 000.
Il a fait l’acquisition de :
Différents mat »riels de bureau : 95 000 ;
Un camion : 86 000 ;
Un premier stock de marchandises : 352 000 ;
On admettra que la valeur d’apport du terrain et la valeur d’apport du bâtiment sont
égales à leur valeur d’origine.
Travail à faire :
1. Déterminer le montant de l’avoir en banque après toutes ces opérations ;
2. Présenter le bilan au 1er Juillet.

Exercice (3) : Le 1er janvier 2015, Mr Mehdi a décidé de créer une entreprise pour la
commercialisation de produits de droguerie. Pour cela, il a apporté un capital personnel de
700.000 en plus d’un emprunt à long terme de 300.000 dhs. Ces ressources ont été
employées pour l’acquisition des éléments suivants :
Un local à usage commercial……………… 450.000
Divers mobiliers de bureau………………... 25.000
Un matériel de transport…………………... 125.000
Un micro-ordinateur……………………..... 30.000
Des marchandises pour 300.000, réglées 70% comptant par chèque bancaire.
Le reste étant à crédit.

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Le reste du capital est déposé pour 80% en banque et 20% en caisse.

Travail à faire :
Etablir le bilan d’ouverture de l’entreprise Mehdi au 01/ 01/ N.

Au 31/ 12/ 2015, après une année d’activité les éléments du bilan de l’entreprise Mehdi
sont les suivants :
Local commercial…………………………. 425.000
Mobilier de bureau……………………….... 40.000
Matériels de transport……………………... 100.000
Matériels de bureau……………………....... 20.000
Marchandises……………………………..... 370.000
Matériels informatiques…………………...... 50.000
Créances clients…………………….……… 60.000
Banque…………………………………….. 120.000
Caisse……………………………………..... 10.000
Emprunts…………………………………... 250.000
Fournisseurs………………………………... 75.000

Travail à faire : Etablir le bilan de clôture au 31/ 12/ N.

Exercice (4) : le 1er Janvier N, M Dahmani ouvre un commerce à partir des éléments
suivants :
Diverses immobilisations corporelles : 845 000 ;
Un stock de marchandise : 142 000 ;
Ouverture d’un compte bancaire avec un dépôt de 33 000.

Le 31 Décembre N, après une année d’activité, la valeur des différents éléments est la
suivante :
Immobilisations corporelles : on admettra qu’elles ont conservé leur valeur d’origine ;
Stock de marchandises : 189 000 ;
Créances clients : 82 000 ;
Avoir en banque : 47 000 ;
Avoir en caisse : 4 000 ;
Emprunt : après remboursement partiel, il reste dû : 180 000 ;
Dettes fournisseurs.

Travail à faire :
1. Déterminer le montant de l’emprunt au 1er Juillet N
2. Présenter le bilan au 1er janvier N ;
3. Présenter le bilan au 31 Décembre N. En déduire le résultat de l’exercice N.

Exercice (5) : Disposant d’une somme de 1.500.000 DH, M. FADIL décide de créer une
entreprise industrielle.

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Durant la phase de création, il a effectué les opérations suivantes :


Réalisation d’une étude de faisabilité à 30.000 ;
Achat d’un fonds commercial à 200.000 ;
Aménagement du local acquis à 25.000 ;
Obtention d’un crédit bancaire à long terme d’un montant de 400.000 ;
Règlement de différents frais bancaires : 3.500 ;
Achat d’une voiture de service : 100.000 ;
Réalisation des panneaux de contrôle et des installations électriques pour les
machines : 60.000 ;
Achat de machines industrielles : 1.400.000 ;
Achat de matières premières : 150.000 dont 100.000 à crédit.
A l’issue de ces opérations, les montants détenus en caisse et en banque sont, respectivement
de 11.500 dhs et 20.000 dhs.
Travail à faire :
 Imputer d'abord les différentes opérations dans les comptes schématiques
correspondants.
 Etablir le bilan de Création de l’entreprise FADIL sachant qu’elle a démarré
son activité le 15/10/2014.

Exercice (6) : L’entreprise EXPO est une société anonyme dont le capital s’élève à
4.200.000 DH. Elle a été créée entre le 10/03/N et le 25/09/0N moyennant les frais suivants
Honoraires d’un cabinet d’études : 40.000 DH ;
Honoraires du notaire : 12.000 DH ;
Frais de prospection commerciale : 25.000 DH
. Les éléments d’actifs acquis pour la création de l’entreprise se résument comme suit :
Immeuble industriel (terrain et constructions) :1.100.000 DH dont 600.000 de terrain;
Local administratif (terrain et construction) :450.000 DH dont 250.000 de terrain ;
Installations techniques : 100.000 DH, montant payé provisoirement par l’un des
associés ;
Divers équipements industriels : 2.500.000 DH dont 500.000 DH payable sur cinq ans
et 200.000 DH sur six mois ;
Une camionnette : 70.000 DH payable en dix mensualités à compter de la date
d’acquisition
Stock de matières premières : 300.000 DH dont la moitié crédit.
Sachant que le capital social a été entièrement versé par les associés, que 30.000 DH ont été
conservés en caisse et que le reste des fonds est déposé en banque, dresser le bilan de
constitution de cette entreprise.

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Exercice (7) : indiquer sur le tableau suivant la réponse adéquate :


opération vrai faux Nature du solde Montant du signification
solde
Livraison d’une M/se
constitue un flux réel
Un service rendu par un
banquier est un flux
monétaire
Le compte banque est un
compte d’actif ou de passif
Le compte résultat est
toujours inscrit au passif
Le total des débits d’un
compte client s’élève à
85 300, le total des crédits
s’élève à 45 300. Quelle est
la nature du solde ? quel est
son montant ? quelle est la
signification ?
Une ressource entraîne le
débit du compte
correspondant
Le résultat de l’exercice est
d’abord déterminé au niveau
du CPC ensuite transféré au
bilan.

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Chapitre 2 : le compte
Traduction comptable des flux : les comptes de
situation et les comptes de gestion
Le flux est défini comme le mouvement d’une chose transférée d’un
agent économique vers un autre agent économique.

1. Les flux et leur contrepartie :


Généralement une opération commerciale entre deux agents économiques se traduit par deux
flux de sens contraire.

Flux réel
Grossiste Marchandises Détaillant
Chèque
Flux monétaire

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2. L’enregistrement des opérations dans les


comptes : le principe de la partie double

Ressource : La ressource est toujours un moyen de financement : elle


est à l’origine du flux.
Par convention, les ressources sont toujours portées au crédit du compte (partie droite).

En revanche, la ressource peut être un flux réel ou financier.

Emploi : L’emploi est toujours une utilisation de financement : il est


la destination du flux.
Par convention, les emplois sont toujours portés au débit du compte (partie gauche).

En revanche, l’emploi peut être un flux réel ou financier.

3. Généralisation :

Tout flux se traduit par le jeu de deux comptes :


Origine du flux : RESSOURCE CREDIT du compte
correspondant
Destination du flux : EMPLOI DEBIT du compte
correspondant

Emploi Débit d’un compte


= =
Ressource Crédit d’un compte

C’est le principe de la partie double

Concrètement c’est quoi un compte?


Conformément aux règles comptables préconisées par le CGNC; on fait appel aux comptes
Pour l'enregistrement comptable des opérations.

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Définitions du CGNC :

Un compte est un petit tableau à deux colonnes qui porte le nom de l’élément faisant l’objet
d’un suivi comptable et qui en enregistre les "entrées" dans une colonne et les "sorties" dans
l’autre.

Le compte est la plus petite unité retenue pour la classification et l'enregistrement des
éléments de la nomenclature comptable.

On distingue trois catégories de comptes : les comptes à colonnes séparées, les comptes à
colonnes mariées et les comptes schématiques.

Le compte à colonnes séparées

Débit Intitulé du compte Crédit

Dates Libellés Sommes Dates Libellés Sommes

Le compte à colonnes mariées

Intitulé du compte

Sommes Soldes
Dates Libellés
Débit Crédit Débit Crédit

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Le compte schématique
D Intitulé du compte C

4. Fonctionnement d'un compte :


 tout mouvement de ressource se traduit par un
"Crédit" et il est inscrit dans la colonne de droite d'un
compte;
 Tout mouvement d'emploi se traduit par un "Débit" et
il est inscrit dans la colonne de gauche d'un compte;
5. Terminologie du fonctionnement d'un compte :
 ouvrir un compte c'est y inscrire la première opération,
 débiter (respectivement créditer) un compte, c'est inscrire une somme
dans sa colonne de gauche (respectivement de droite),
 mouvementer un compte c'est y enregistrer des opérations au débit et/ou
des opérations au crédit,
 solde d'un compte est la différence entre le total des sommes inscrites
au débit du compte et le total des sommes inscrites au crédit du compte.
• si total Débits> total des Crédits  solde
(compte) débiteur (SD = total des débits –
total des crédits)

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• si total des Crédits > total des Débits, 


solde (compte) créditeur (SC = total des
crédits – total des dédits)
• si total des débits= total des crédits  solde
est nul (compte soldé),
 Arrêter ou fermer un compte : calculer et y inscrire le solde.
 Rouvrir un compte : y inscrire à nouveau le solde obtenu lors du dernier
arrêt (ou clôture de ce compte).

 Virer un montant d’un compte à un autre : débiter l’un et créditer


l’autre du même montant.

Application :

Le 1er Mars, l’avoir en banque appelé « solde à nouveau » de l’entreprise Bassou


s’élève à 4 246 dhs.

Au cours du mois de Mars N, cette entreprise a effectué les opérations suivantes


:

 Le 05/03 : versement d’espèces en banque : 5000 dhs


 Le 12/03: remise à l’encaissement d’un chèque client Said en règlement
d’une facture : 2 430 dhs
 Le 15/03 : chèque bancaire adressé au fournisseur Smail en règlement
d’une facture : 14 543 dhs
 Le 20/03: virement bancaire du client Bachir en règlement d’une facture :
19 349
 Le 23/03: règlement de frais de transport par chèque : 645 dhs
 Le 30/03 retrait d’espèces : 8 000 dhs
 31/03 : frais divers retenus par la banque : 150

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Présenter uniquement le compte Banque. Mais d’abord analyser les


différentes opérations en emploi et ressources.

Analyse des opérations et des flux :

Le 05/03
Espèces
Caisse Banque
Le compte banque
Ressource emploi est débité

Espèces en caisse augmentation de l’avoir en banque

• Le 12/03

Chèque
Client Said Banque
Le compte banque
Ressource emploi est débité

Créance sur le client augmentation de l’avoir en banque

• Le 15/03

Chèque Fournisseur
Banque Smail
Le compte banque
est crédité

Ressource emploi
Avoir en banque règlement du fournisseur

• Le 20/03

Virement
Banque
Client Bachir
Le compte banque
est débité

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Ressource emploi
Créance sur le client augmentation de l’avoir en banque

• Le 23/03

Espèces
Banque Transporteur
Le compte banque
est crédité

Ressource emploi
Avoir en banque service rendu : transport

• Le 30/03

Retrait
d’espèces
Banque Caisse
Le compte banque
est crédité

Ressource emploi
Avoir en banque augmentation espèces en caisse

• Le 31/03

espèces
Banque Banquier
Le compte banque
est crédité

Ressource emploi

Avoir en banque service rendu : Tenue de compte

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Compte Banque à colonnes séparées


Débit Banque crédit
dates libellés sommes dates libellés sommes

01/03 Soldes à nouveau 4 246 15/03 Chèque n° 14 543


05/03 Versement d’espèces 5 000 23/03 Chèque n° 645
12/03 C h/à l’encaissement 2 430 30/03 Retrait d’espèces 8 000
20/03 Virement Bachir 19 349 31/03 Frais tenue compte 150
31/03 Solde débiteur 7 687

31 025 31 025

01/04 Solde à nouveau 7 687

P. RIFKI traduction comptable des Flux : les comptes

24

Compte Banque à colonnes mariées


dates libellés Sommes Soldes
Débit crédit Débiteur créditeur

01/03 Solde à nouveau 4 246 4 246


05/03 Versement d’espèces 5 000 9 246
12/03 C h/à l’encaissement 2 430 11 676
15/03 Chèque n° 14 543 2 867
20/03 Virement Bachir 19 349 16 482
23/03 Chèque n° 645 15 837
30/03 Retrait d’espèces 8 000 7 837
31/03 Frais tenue compte 150 7 687

31 025 23 338

P. RIFKI traduction comptable des Flux : les comptes 25

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Le compte schématique :
compte en T
D BANQUE C

4 246 14 543
5 000 645
2 430 8 000
19 349 150

31 025 33823 338

SD : 7 687

P. RIFKI traduction comptable des Flux : les comptes 26

6. Les différentes catégories de comptes


 Les comptes de situation (à partir du bilan)
 Les comptes de gestion (à partir du compte produits et
charges CPC)
 La structuration du plan de comptes
Comptes de bilan (classes 1 à 5)
Comptes de gestion (classes 6 et 7)
Comptes de résultats (classe 8)
Classe 1 : comptes de financement permanent
Classe 2 : comptes d’immobilisation
Classe 3 : comptes de l’actif circulant hors
trésorerie

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Classe 4 : comptes du passif circulant hors


trésorerie
Classe 5 : comptes de trésorerie
Classe 6 : comptes de charges
Classe 7 : comptes de produits

La structure du PCG
Bilan Compte de produits et charges
Actif Passif Charges Produits
Actif Comptes de Charges d’exploitation Produits d’exploitation
immobilisé financement (comptes : 61) (comptes : 71)
(classe 2) permanent
(classe 1) Charges financières Produits financiers
(comptes : 63) (comptes : 73

Actif circulant Passif circulant Charges non courantes Produits non courants
(classes 3, 4,5) (classes 4,5) (comptes : 65) (comptes : 75)

P. RIFKI traduction comptable des Flux : les comptes 29

7. Principe de la partie double et double flux


pour chaque opération on a:

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Emplois = ressources
pour chaque opération on a:
Total débit = total crédit
pour l’ensemble des opérations on a:
Total des débits = total des crédits
8. L’analyse de l’activité en termes de charges et
de produits (le compte de produits et de
charges)
• Les charges
Emplois définitifs, source d’appauvrissement : ils diminuent le résultat
de l’entreprise.
• Les produits :
Ressources internes, source d’enrichissement : elles augmentent le
résultat de l’entreprise.

CPC schématique (modèle normal)


Entreprise : ………..… . CPC du … .…. Au ………
Montants
EXPLOITATION
Produits d’exploitation
P ostes à soldes non nuls x
Total I x
Charges d’exploitation
P ostes à soldes non nuls x
Total II x
Résultat d’exploitation (III) (I – II) x
FINANCIER
Produits financiers
P ostes à soldes non nuls
Total IV
Charges financières
P ostes à soldes non nuls
Total V x
Ré sultat financier (VI) (IV – V) x
Résultat courant (VII) (III + VI ) x
NON COURANT
-
Produits non courants
P ostes à soldes non nuls
Total VIII x
Charges non courantes
P ostes à soldes non nuls
Total IX x
Résultat non courant (X) (VIII – IX ) x
Résultat avant impôts (XI) (VII + X ) x
Impôts s ur les résultats (XII) x
Résultat net (XI – XII) x
32
P.RIFKI Traduction des flux : les comptes

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37

 Principe de la partie double et la détermination du


résultat :

Le résultat de fin d’exercice (après 12 mois d’activité) mesure


l’enrichissement généré par l’activité pendant l’exercice
comptable. Contrairement à l’idée, malheureusement souvent
partagée, le résultat de l’exercice est d’abord déterminé au
niveau du CPC puis transféré au bilan pour rétablir l’équilibre
Actif = Passif. Donc :
Résultat de l’exercice = Produits – Charges

 Constat sur le fonctionnement des comptes :

• Comptes de Charges et d’actif = emplois :


– hausse au débit
– baisse au crédit
• Comptes de Produits et de passif = ressources :
– hausse au crédit
– baisse au débit

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Comptes de bilan

ou
Comptes d’actif Comptes de passif

Compte de
résultat

Comptes de charges Comptes de produits

Comptes de gestion
P. RIFKI traduction comptable des Flux : les comptes 34

Exemple :

• Ventes de marchandises pour 7 000 dhs réglées par chèque


bancaire par le client
• Ressource (crédit) : ventes de marchandises
• Emploi (débit) : chèque (encaissement)
Analyse :

• Crédit d’un compte de produit (hausse d’une ressource)

• Débit d’un compte d’actif (hausse d’un emploi)

D 5141-banque C D 711 – ventes de marchandises C


7 000 7 000

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• Achats de marchandises pour 3 000 dhs réglés par chèque


bancaire au fournisseur
• Ressource (au crédit) : chèque (décaissement)

• Emploi (au débit) : achats de marchandises

Analyse :

• Crédit d’un compte d’actif (baisse d’un emploi)

• Débit d’un compte de charge (hausse d’un emploi)

D 611-achats rev.de marchandises C D 5141-banque C


3 000 3 000

• Application : Analyse comptable d’opérations


Au cours du mois d’octobre, une entreprise a effectué les opérations suivantes :

Le 03:achat à crédit au fournisseur Farid facture 2135, montant net à


payer: 12 543dhs
Le 05:règlement de frais de port en espèces pour un envoi de m/ses au clt
Saïd:230dhs
Le 07:règlement par chèque bancaire de la prime annuelle d’assurance: 8
540 dhs
Le 09:achat au comptant de m/ses réglé par virement bancaire:3 685 dhs
Le 12: vente à crédit au client Saïd, facture 6129, montant net à payer: 4
518 dhs (dont récupération frais de port : 230 dhs)
Le 14:encaissement par la banque de l’entreprise de coupons de titres :
650 dhs.
Le 15:ventes au comptant contre espèces: 1 214 dhs contre chèque
bancaire: 8 715 dhs

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Le 21: règlement au comptant par chèque d’une facture du garagiste


relative à la réparation de la camionnette: 1 217 dhs
Le 25:virement bancaire à l’ordre du fournisseur Farid en règlement de la
facture 2 135
Le 28: chèque du client Saïd en règlement de la facture 6 129
Le 31: règlement par virement bancaire du salaire du vendeur: 1 450 dhs.

Il s’agit pour chaque opération de déterminer le ou les comptes à débiter et


le ou les comptes à créditer.

• Le 03 octobre

Débit : achats revendus de m/ses (augmentation compte de Charges) : 12 543


dhs

Crédit : fournisseur (augmentation compte de Passif) : 12 543 dhs

• Le 05 octobre

Débit : transports (augmentation compte de Charges) : 230 dhs

Crédit : caisse (diminution compte d’actif) : 230 dhs

• Le 07 octobre

Débit : primes d’assurances (augmentation compte de Charges) : 8 540 dhs

Crédit : Banque (diminution compte d’actif) : 8 540 dhs

• Le 09 octobre

Débit : achats revendus de m/ses (augmentation compte de Charges) : 3


685dhs

Crédit : Banque (diminution compte d’actif) : 3 685 dhs

• Le 12 octobre

Débit : clients (augmentation compte d’actif) : 4 518 dhs

Crédit : ventes de marchandises (augmentation compte de produits) : 4 288


dhs

Crédit : transports (diminution compte de charges) : 230 dhs

• Le 14 octobre

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Débit : Banque (augmentation compte d’actif) : 650 dhs

Crédit : revenus des titres de participation (augmentation compte de


produits) : 650 dhs

• le 15 octobre

Débit : caisse (augmentation compte d’actif) : 1 214 dhs

Dédit : Banque (augmentation compte d’actif) : 8 715 dhs

Crédit : ventes de marchandises (augmentation compte de produits) : 10 029


dhs

• Le 21 octobre

Dédit: entretien et réparations (augmentation compte de charge) : 1 217 dhs

Crédit : banque (diminution compte d’actif) : 1 217 dhs

• Le 25 octobre

Dédit: fournisseur (diminution compte de passif) : 12 543 dhs

Crédit: banque (diminution compte d’actif)

• Le 28 octobre

Débit : banque (augmentation compte d’actif) : 4 518 dhs

Crédit : client (diminution compte d’actif) : 4 518 dhs

• Le 31 octobre

Débit : charges de personnel (augmentation compte de charge) : 1 450 dhs

Crédit : banque (diminution compte d’actif)

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ensemble 7 et 8
42

Plan de comptes :
COMPTES DE SITUATION
Sur la base du plan de comptes du CGNC, chaque entreprise élabore
son propre plan de comptes en fonction des besoins de son activité et
des informations souhaitées. En ce sens la Norme Générale Comptable
à édicté un certain nombre de dispositions à observer dont on reprend
l’essentiel ci-dessous :
 Le plan de comptes de l’entreprise est un document qui donne la
nomenclature des comptes à utiliser, définit leur contenu et
détermine, le cas échéant, leurs règles particulières de
fonctionnement par référence au PCGE ;
 Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment
détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations
conformément aux prescriptions du CGNC ;
 Lorsque les comptes prévus par le PCGE ne suffisent pas à
l’entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations,
elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires ;
 Inversement, si les comptes prévus par le PCGE sont trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entreprise, celle-ci peut les
regrouper dans un compte global de même niveau, plus
contracté, conformément aux possibilités offertes par le PCGE
et à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au moins
permettre l’établissement des états de synthèse dans les
conditions prescrites par le CGNC ;

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ensemble 7 et 8
43

 Les opérations sont inscrites dans les comptes dont l’intitulé


correspond à leur nature ;
 Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu’elle
est explicitement prévue par le CGNC.
Le CGNC a retenu une codification décimale telle que l’on peut la
constater dans le cadre comptable.
Un compte est identifié par quatre chiffres ou plus selon le niveau de
détail requis par l’activité de l’entreprise.
Le PCGE fournit une liste de comptes (plan de comptes) qui sont
codifiés à quatre ou cinq chiffres. A noter que le respect de cette
codification est obligatoire pour les comptes principaux (à quatre
chiffres), au-delà c’est suivant les besoins de l’entreprise.
On peut analyser la codification à cinq chiffres d’un compte
comme suit :
Premier chiffre : classe d’appartenance du compte ;
Deux premiers chiffres : rubrique d’appartenance du compte
Trois premiers chiffres : poste d’appartenance du compte ;
Quatre premiers chiffres : compte principal ;
Cinq premiers chiffres : compte divisionnaire.
Exemple :

 3 pour Actif circulant (hors trésorerie), la classe


 34 pour Créances de l’actif circulant, la rubrique
 345 pour Etat débiteur, le poste
 3455 pour Etat-TVA récupérable, le compte principal

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 34551 pour Etat-TVA récupérable sur les immobilisations.


Le compte divisionnaire

Codification comptable de position :

Pour les deux modèles (normal et simplifié) :


Masses ou classes (1 ère position) :
1xxx : compte de financement permanent
2xxx : compte d’actif immobilisé
3xxx : compte d’actif circulant (hors trésorerie)
4xxx : compte de passif circulant (hors trésorerie)
5xxx : compte de trésorerie
Rubriques (2 ème position) :
34xx : compte de créance
44xx : compte de dette
x7xx : compte d’écarts de conversion (pour les classes 1 à 4)
28xx : compte d’amortissement
x9xx : compte de provision (pour les classes 2, 3 et 5)
Postes (3 ème position) :
xx0x : compte issu d’un poste ayant le même intitulé que sa rubrique ;
xx8x : compte issu d’un poste intitulé «autres... » (À l’exception du
poste 118 «résultat en instance d’affectation »).
Pour le modèle simplifié :
Postes (3ème position) :

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xx0x : compte d’un issu d’un poste correspondant au regroupement de


plusieurs postes du modèle normal (exception faite des postes : 350-
450-590)
xx7x : compte issu d’un poste intitulé «... divers » et correspondant au
regroupement de plusieurs postes du modèle normal.
Codification comptable parallèle
Entre comptes de créances et comptes de dettes :
Exemple :
 148x, comptes du poste «autres dettes de financement » Et
 248x : comptes du poste «autres créances financières »
Entre comptes d’écarts de conversion :
Exemple :
 171x : comptes du poste «augmentation des créances
immobilisées » et
 271x : comptes du poste «diminution des créances immobilisées

Au niveau des comptes principaux :


A ce niveau, on peut relever, pour l’essentiel, des codifications
comptables de position qu’on résume comme suit :
xxx0 :
 compte global (pour le modèle normal)
 compte regroupant plusieurs comptes du modèle normal (pour le
modèle simplifié)
xxx8 :
 compte intitulé «autres... » ou «divers... » (pour les classes 1 à 5)

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46

xxx9 :
 compte fonctionnant en sens contraire d’un ou plusieurs autres
comptes issus du même poste.
principales caractéristiques des comptes de situation
Les comptes de situations présentent certaines caractéristiques quant à
leur fonctionnement dont les principales sont examinées ci-dessous.
Concernant l’imputation comptable
Pour les comptes d’actif :
Comptes dont la codification comporte un 8 ou un 9 en 2ème
position (comptes d’amortissements et de provisions) : ils
augmentent au crédit et diminuent au débit ;
Autres comptes : ils augmentent au débit et diminuent au crédit.
Pour les comptes de passif :
Comptes dont la codification comporte un 9 en 4ème position :
ils augmentent au débit et diminuent au crédit ;
Autres comptes : ils augmentent au crédit et diminuent au débit.
Concernant les soldes
Tous les comptes d’actif doivent présenter un solde débiteur ou
nul, à l’exception des comptes d’amortissements et de
provisions qui sont soit créditeurs soit soldés ;
Tous les comptes de passif doivent présenter un solde créditeur
ou nul à l’exception des comptes dont la codification comporte
un 9 en 4ème position qui sont soit débiteurs soit soldés ;

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47

Les soldes de fin d’un exercice comptable sont reportés en


soldes de début de l’exercice qui suit pour chacun des comptes
de bilan concerné.

Concernant l’incidence sur le résultat


Toute opération qui fait intervenir uniquement des comptes de bilan
est sans incidence sur le résultat.
Ainsi une opération qui ferait intervenir uniquement deux ou plusieurs
comptes d’actif (respectivement comptes de passif), n’apporterait des
modifications qu’au niveau des postes et rubriques de l’actif
(respectivement passif) sans que le total général ne change. Une
opération qui ferait intervenir uniquement des comptes d’actif, d’une
part, et des comptes de passif d’autre part aurait pour incidence une
augmentation ou une diminution du total général de l’actif et du
passif.

Exercices :
I- Disposant d’une somme de 1.500.000 DH, M. FADIL décide de créer une
entreprise industrielle.
Durant la phase de création, il a effectué les opérations suivantes :
1- Réalisation d’une étude de faisabilité à 30.000 DH ;
2- Achat d’un fonds commercial à 200.000 DH ;
3- Aménagement du local acquis à 25.000 DH ;
4- Obtention d’un crédit bancaire à long terme d’un montant de 400.000 DH ;
5- Règlement de différents frais bancaires : 3.500 DH ;
6- Achat d’une voiture de service : 100.000 DH ;

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48

7- Réalisation des panneaux de contrôle et des installations électriques pour les


machines : 60.000 DH ;
8- Achat de machines industrielles : 1.400.000 DH ;
9- Achat de matières premières : 150.000 DH dont 100.000 à crédit.
A l’issue de ces opérations, les montants détenus en caisse et en banque sont,
respectivement, de 11.500 DH et 20.000 DH.
Travail à faire :
 Etablir le bilan de Création de l’entreprise FADIL sachant qu’elle a
démarré son activité le 15/10/2014.
 On imputera d'abord les différentes opérations dans les comptes
schématiques correspondants.
II- L’entreprise EXPO est une société anonyme dont le capital s’élève à
4.200.000 DH. Elle a été créée entre le 10/03/N et le 25/09/0N moyennant les
frais suivants :
- Honoraires d’un cabinet d’études : 40.000 DH ;
- Honoraires du notaire : 12.000 DH ;
- Frais de prospection commerciale : 25.000 DH.
- Les éléments d’actifs acquis pour la création de l’entreprise se résument
comme suit :
- Immeuble industriel (terrain et constructions) :1.100.000 DH dont 600.000 de
terrain;
- Local administratif (terrain et construction) :450.000 DH dont 250.000 de
terrain ;
- Installations techniques : 100.000 DH, montant payé provisoirement par l’un
des associés ;
- Divers équipements industriels : 2.500.000 DH dont 500.000 DH payable sur
cinq ans et 200.000 DH sur six mois ;
- Une camionnette : 70.000 DH payables en dix mensualités à compter de la
date d’acquisition ;

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- Stock de matières premières : 300.000 DH dont la moitié crédit.


Sachant que le capital social a été entièrement versé par les associés, que
30.000 DH ont été conservés en caisse et que le reste des fonds est déposé en
banque, dresser le bilan de constitution de cette entreprise.

COMPTES DE GESTION
Comme pour le bilan, deux types de présentations du CPC sont à
distinguer : une présentation officielle et une présentation
schématique.
Selon le CGNC, le CPC du modèle normal doit être présenté en deux
feuillets qui se lisent en liste (ou en cascade), les produits et les
charges de l'exercice tout en dégageant cinq résultats intermédiaires
(exploitation, financier, courant, non-courant et avant impôts) et le
résultat final qui est le résultat net dont le montant est le même que
celui figurant aux capitaux propres du bilan.
Le CPC du modèle simplifié doit être présenté en un seul feuillet
traduisant la formation du résultat net (même montant figurant au BL)
en dégageant, successivement, trois résultats intermédiaires (courant,
non-courant et avant impôts).
Pour les deux modèles, les dates du début et de clôture de l'exercice
doivent être expressément indiquées.
Sur le plan de l'architecture, quatre colonnes sont à servir :
· Colonne 1 : montants résultant d'opérations propres à l'exercice
· Colonne 2 : montants résultant d'opérations concernant les exercices
antérieurs ;

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50

· Colonne 3 : totaux de l'exercice obtenus par la somme des montants


des deux premières colonnes ;
· Colonne 4 : montants de l'exercice précédent.
Les tracés fournis par le PCGE sont reproduits pour les deux modèles.
(Pages 48 et 53 du plan comptable)

Les comptes de gestion constituent la deuxième catégorie des


comptes définis par le CGNC. Ils permettent l’enregistrement des
produits, des charges et des résultats et, ainsi, l’établissement du CPC.
1. codification des comptes
Comme pour les comptes de situation, la codification comptable
retenue par le CGNC est définie dans un cadre comptable et un plan
de comptes. Les mêmes remarques faites plus haut, en ce qui concerne
le cadre comptable (comptes de situation) ainsi que le plan de comptes
de situation, demeurent valables en ce qui concerne les comptes de
gestion.
Rappelons que chaque entreprise élabore son propre plan de comptes
en fonction des besoins de son activité et des informations souhaitées,
mais dans le respect des prescriptions du CGNC.
Nous reprenons ci-dessous le cadre comptable du modèle normal
(comptes de gestion).
Pour le plan détaillé des comptes, voir plan comptable.

2. Constantes de codification

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51

Comme pour les comptes de situation, on peut relever certaines


constantes de codification au niveau des comptes de gestion ;
lesquelles sont résumées ci-dessous :
Au niveau des masses, rubriques et postes :
Codification comptable de position :
Pour les deux modèles (normal et simplifié) :
Classes (1ère position) :
6xxx : compte de charges
7xxx : compte de produits
8xxx : compte de résultat
Rubriques (2ème position) :
x1xx : compte d’exploitation
x3xx : compte financier
x5xx : compte du non courant
Postes (3ème position) :
xx0x : compte issu d’un poste ayant le même intitulé que sa rubrique ;
xx8x : compte issu d’un poste intitulé « autres... »
Pour le modèle simplifié :
Postes (3ème position) :
xx0x : compte issu d’un poste correspondant au regroupement de
plusieurs postes du modèle normal (exception faite des postes 670-
810-840-850-860-880)
xx7x : compte issu d’un poste intitulé « ...divers » et correspondant au
regroupement de plusieurs postes du modèle normal.

Codification comptable parallèle :

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Exemple :
618x : comptes du poste « Autres charges d’exploitation » et
718x : comptes du poste « Autres produits d’exploitation »
Au niveau des comptes principaux :
A ce niveau, nous pouvons relever, pour l’essentiel, des codifications
comptables de position que nous résumons comme ci-dessous :
xxx0 :
 Compte global (pour le modèle normal)
 Compte regroupant plusieurs comptes du modèle normal (pour
le modèle simplifié)
xxx8 :
compte intitulé « ...sur exercices antérieurs » (pour les classes 6
et 7)
xxx9 :
compte fonctionnant en sens contraire d’un ou plusieurs autres
comptes issus du même poste.

 Principales caractéristiques des comptes de gestion


Comme pour les comptes de situation (de bilan), nous allons examiner
brièvement les comptes de gestion de point de leur fonctionnement en
général et de l’incidence de leurs mouvements sur le résultat.
Concernant l’imputation comptable
Pour les comptes de produits :
Comptes dont la codification comporte un 9 en quatrième position : ils
augmentent au débit et diminuent au crédit ;

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Autres comptes : ils augmentent au crédit et diminuent au débit.


Pour les comptes de charges :
Comptes comportant un 9 en quatrième position : ils augmentent au
crédit et diminuent au débit ;
Autres comptes : ils augmentent au débit et diminuent au crédit.
Pour les comptes de résultats : ils augmentent au crédit et diminuent
au débit.
Concernant les soldes
Les comptes de produits doivent présenter des soldes créditeurs ou
nuls, à l’exception de ceux dont la codification comporte un 9 en
quatrième position qui sont débiteurs ou soldés ;
Les comptes de charges doivent présenter des soldes débiteurs ou
nuls, à l’exception de ceux dont la codification comporte un 9 en
quatrième position qui sont créditeurs ou soldés.
Les comptes de résultats, ils peuvent, selon les cas, être débiteurs,
créditeurs ou soldés.

Exercices :
Exercice 1 :
Le 1er Mars, l’avoir en banque appelé « solde à nouveau » de l’entreprise Bassou S’élève
à 4 246 dhs. Au cours du mois de Mars N, cette entreprise a effectué les Opérations
suivantes :

Le 05/03 : versement d’espèces en banque : 5000 dhs


Le 12/03: remise à l’encaissement d’un chèque client Said en règlement d’une facture
: 2 430 dhs
Le 15/03 : chèque bancaire adressé au fournisseur Smail en règlement d’une facture :
14 543 dhs
Le 20/03: virement bancaire du client Bachir en règlement d’une facture : 19 349
Le 23/03: règlement de frais de transport par chèque : 645 dhs
Le 30/03 : retrait d’espèces : 8 000 dhs
31/03 : frais divers retenus par la banque : 150

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Travail à faire : Présenter uniquement le compte Banque à colonnes séparées

Exercice2 : L’entreprise Jabrane est titulaire d’un compte à la société générale. Le 1er
septembre, ce compte présente un solde débiteur de 86 753 dhs. Les opérations effectuées
avec la banque au cours du mois septembre sont les suivants :
Le 06 : remise à l’encaissement d’un chèque du client Amine : 16 252 ;
Le 08 : retrait d’espèces : 10 000 ;
Le 15 : règlement par chèque adressé au fournisseur Rachid : 19 653 ;
Le 21 : versement d’espèces : 6 000 ;
Le 31 : règlement par chèque du salaire du vendeur : 5 218.

Travail à faire :
1. Présenter le compte banque à colonne séparées Banque au 30 Septembre N. le
rouvrir le 1er octobre N.
2. Quelle est la signification de ce solde ? quelle est dans ce cas, sa place au bilan ?

Exercice 3 :
L’entreprise Damer est titulaire d’un compte au crédit du Maroc. Le 1er Novembre, ce
compte présente un solde débiteur de 42 658. Les opérations suivantes ont été effectuées
pendant le mois de Novembre.
Le 05 : retrait d’espèces : 15 000 ;
Le 08 : remise à l’encaissement de différents chèques provenant des clients ; 18 725 ;
Le 12 ; règlement par chèque des cotisations de la CNSS : 14 243 ;
Le 15 : règlement par chèque envoyé au fournisseur Rayane : 48 925 ;
Le 16 : virement bancaire du client Rochdi : 12 429 ;
Le 18 : versement d’espèces : 8 000 :
Le 20 : achat d’un ordinateur réglé par chèque : 18 650 ;
Le 21 : règlement par chèque de la facture du garagiste : 2 420 ;
Le 30 : règlement par virement bancaire du salaire :
Du vendeur : 5 500 ;
Du comptable : 6 200.

Travail à faire :
1) Présenter le compte Banque à colonnes séparées au 30 Novembre ;
2) Quelle est la signification de ce solde ? quelle est dans ce cas sa place au Bilan ?

Exercice 4 :
Au cours du mois d’octobre, une entreprise a effectué les opérations suivantes

Le 03 : achat à crédit au fournisseur Farid facture 2135, montant net à payer: 12


543dhs
Le 05 : règlement de frais de port en espèces pour un envoi de m/ses au client Saïd :
230 dhs
Le 07 : règlement par chèque bancaire de la prime annuelle d’assurance : 8 540 dhs
Le 09 : achat au comptant de m/ses réglé par virement bancaire : 3 685 dhs

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Le 12 : vente à crédit au client Saïd, facture 6129, montant net à payer: 4 518 dhs
(dont récupération frais de port : 230 dhs)
Le 14 : encaissement par la banque de l’entreprise de coupons de titres : 650 dhs.
Le 15 : ventes au comptant contre espèces: 1 214 dhs contre chèque bancaire: 8 715
dhs
Le 21 : règlement au comptant par chèque d’une facture du garagiste relative à la
réparation de la camionnette: 1 217 dhs
Le 25 : virement bancaire à l’ordre du fournisseur Farid en règlement de la facture
2135
Le 28 : chèque du client Saïd en règlement de la facture 6129
Le 31: règlement par virement bancaire du salaire du vendeur : 1450 dhs.

Il s’agit pour chaque opération de déterminer les mouvements des flux réels et monétaires
(c.à.d. le ou les comptes à débiter et le ou les comptes à créditer.)

Exercice 5 :
Durant le mois d’octobre N, Mme Fadwa négociante en para médical, a effectué les
opérations suivantes :
Le 02 : règlement de la prime annuelle d’assurance : 12 600 ;
Le 04 : règlement par virement postal d’une annonce publicitaire dans un journal
local : 750 ;
Le 08 : encaissement de coupons provenant du portefeuille titre géré par la banque
populaire, banque de l’entreprise Fadwa : 785 ;
Le 10 : virement bancaire du client Jaber dont le compte a été débité à l’ocasion
d’une vente de marchandises le mois précédent : 6 282 ;
Le 11 : règlement par chèque de frais de transport : 1 450. Ces frais concernant la
livraison d’une vente de marchandise au client Badr ;
Le 14 : achat contre espèces de timbre-poste : 120 ;
Le 17 : le client Badr adresse un chèque en remboursement des frais de transport
avancé pour son compte : 1 450 ;
Le 19 : règlement par chèque de la facture du fournisseur Mansour dont le compte
avait été crédité en début de mois : 4 026 ;

Le 21 : encaissement du loyer d’un entrepôt appartenant à l’entreprise et mis en


location : 6000 ;
Le 26 : règlement par virement postal de la facture du garagiste concernznt
l’entretien de la camionnette de livraison : 1 245 ;
Le 28 : règlement par chèque de la taxe urbaine : 3 250 ;
Le 30 retrait d’espèces de la banque : 4000 ;
Le 31 : règlement par virement bancaire des salaires du mois : 43 250.
Travail à faire :
Présenter l’analyse comptable de toutes ces opérations.

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56

CHAPITRE 3 : LE COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES

Le bilan fournit une information continue sur les variations des éléments du bilan et permet ta
détermination du résultat global. Cependant, d'un point de vue gestion, il est utile de connaître les
causes de la formation de ce résultat. Cette information nécessaire et complémentaire est donnée
par un document appelé Compte de Produits et Charges (C.P.C.).

En effet, de nombreuses opérations concourent à la formation du résultat. Certaines de ces


opérations rapportent des gains à l'entreprise ; elles sont appelées produits. D'autres engendrent
des pertes ; elles sont appelés Charges. Produits et charges sont regroupés dans un Document
appelé C.P.C.

La différence entre les produits et les charges donne le résultat de la période :

Résultat = Produits -Charges


Si le total des produits est supérieur au total des charges, on a un bénéfice Si total des produits est
inférieur au total des charges, on a une perte.

I- Structure du C.P.C

Charges (Classe 6) Produits (Classe 7)

Activité courante

Charges courantes Produits courants

Charges d’exploitation (61) Produits d’exploitation (71)

Résultat d’exploitation

Charges financières (63) Produits financiers (73)

Résultat financier

RE + RF = Résultat courant

Activité non courante

Charges Non courantes (65) Produits non courants (75)

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Le C.P.C. est subdivisé en trois parties distinctes qui reprennent les opérations d'exploitation, les
opérations financières et les opérations non courantes.

1- Les opérations d'exploitation

Ce niveau constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.

A- Les charges d’exploitation : Elles enregistrent toutes les opérations réalisées dans le cadre d'un
exercice pour acheter les biens à revendre ou à transformer des services tels que le travail des
salariés, les taxes payées à l'Etat, le service bancaire, le transport,...

B.: Les produits d'exploitation : Ils correspondent à toutes les opérations d'exploitation effectuées
par l'entreprise durant un exercice, ils ont pour origine :

- La vente de marchandises ou de produits fabriqués par l'entreprise


- La fourniture de service à des tiers
- L'encaissement de subventions émanant des pouvoirs publics ou de tiers en liaison avec
l'objet social de l'entreprise.

Résultat d'exploitation = produits d'exploitation - charges d'exploitation

2- Les opérations financières

Ce niveau concerne tout ce qui est en rapport avec la trésorerie

A- Les charges financières: Elles concernent la rémunération de ceux qui prêtent de l'argent à
l'entreprise (intérêts), la rémunération des clients qui paient avant le terme normal convenu
( escompte de règlement accordé) et les charges résultantes de l'utilisation de trésorerie en
dirhams ou en devises.
B- Les produits financiers: Ils concernent les revenus des placements (exemple intérêt d'un
prêt), la rémunération de l'entreprise par les fournisseurs pour règlements anticipés
(escomptes de règlement obtenus) et les produits résultats de l'utilisation de trésorerie en
dirhams ou en devises.

Résultat financier = produits financiers -charges financières

Résultat courant = résultat d'exploitation + résultat financier

3- Les opérations non courantes

Ce niveau reprend tous les éléments qui ne sont pas assimilables à des opérations de gestion
courante.

A- Les charges non courantes : Elles comprennent en particulier

- Les charges supportées par l'entreprise lors de la vente d'une partie de ses immobilisations
- Le paiement par l’entreprise de pénalités en faveur de tiers.

B- Les produits non courants: Ils comprennent en particulier :

- Les produits réalisés par l'entreprise lors de la cession d'une partie de ses immobilisations

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58

- Le paiement à l'entreprise de dédits par des tiers (exemple : subvention reçue,...).


Résultat non courant = produits non courants -charges non courantes

Résultat avant impôt = résultat courant + résultat non courant

II- Présentation du C.P.C.

Le compte de produits et charges est établi en liste, on peut présenter schématiquement le compte
de produits et charges de la manière suivante :

Exploitation

I. Produits d’exploitation
II. Charges d’exploitation
III. Résultats d’exploitation (I - II)
Financier

IV. Produits financiers


V. Charges financières
VI. Résultats financiers (IV- V)
VII. résultat courant (III+VI)
Non courant

VIII. Produits non courants


IX. Charges non courantes
X. Résultat non courant (VII- XI)
XI. Résultat avant impôt (VII + X)
XII. Impôt sur les bénéfices
XIII. Résultat net (XI- X)

On retrouve Le résultat net = Total des produits - Total des charges

III- Application

Au 31 décembre 2009, en fin d'exercice, les produits et les charges de l'entreprise SOFRA se
présentent ainsi :

- Achats d'emballages 6123 23 500 DH


- Droits d'enregistrement et de timbre 61671 11 200 DH
- Escomptes accordés 6386 2 000 DH
- Charges d'intérêt 6311 26 400 DH
- Achats de marchandises 6111 640 000 DH
- Déplacements, missions et réception 6143 82 500 DH
- Escomptes obtenus 7386 2 100 DH
- Achats de fourniture non stockables 6125 250 000 DH
- Frais postaux 6145 36 800 DH
- Locations versées 6131 78 000 DH
- Transport sur achat 61425 49 000 DH
- Pénalités et amendes 6583 600 DH
- Services bancaires : 6147 12 000 DH
- Dons non courants reçus 7586 1 000 DH
- Taxe d'édilité 6161 16 200 DH
- Ventes de marchandises 7111 1700 500 DH

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59

- Charges de personnel 6171 35 000 DH


- Produits des titres de participation 7328 3 400 DH
Travail demandé : Etablir le C.P.C. de l'exercice et déterminer le résultat de l'entreprise SOFRA.
I - Produits d’exploitation

Ventes de marchandises 1700 500 DH

II - Charges d’exploitation

Achats d'emballages 23 500 DH


Droits d'enregistrement et de timbre 11 200 DH
Achats de marchandises 640 000 DH
Déplacements, missions et réception 82 500 DH
Achats de fourniture non stockables 250 000 DH
Frais postaux 36 800 DH
Locations versées 78 000 DH
Transport sur achat 49 000 DH
Services bancaires 12 000 DH
Taxe d'édilité 16 200 DH
Charges de personnel 35 000 DH
III - Résultat d’exploitation = I - II 466 300 Dhs
IV - Produits financiers
Escomptes obtenus 2 100 DH
Produits des titres de participation 3 400 DH
V - Charges financières
Escomptes accordés 2 000 DH
Charges d'intérêt 26 400 DH
VI - Résultat financier = IV - V - 22 900 Dhs
VII – Résultat courant = III + VI 443 400 Dhs
VIII – Produits non courants
Dons non courants reçus 1 000 DH
IX – Charges non courantes
Pénalités et amendes 600 DH
X – Résultat non courant = VIII – IX 400 Dhs

Résultat avant impôt = VII + X 443 800 Dhs

Exercices :
Exercice 1 :
Les différentes opérations d’exploitation réalisées par une petite entreprise
durant l’exercice 2013 se résument comme suit (montants en DH) :
Ventes de marchandises : 760.000 ;
Autres produits d’exploitation : 20.000 ;

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ensemble 7 et 8
60

Achats de marchandises : 370.000 ;


Charges de personnel : 36.000 ;
Impôts et taxes : 7.000 ;
Gains de change : 4.000 ;
Charges d’intérêt : 1.300 ;
Sachant que le taux d’impôt sur les résultats est de 35 %, que le stock
initial était de 400.000 et que le stock final était de 150.000, répondre aux
questions suivantes :
 Calculer les achats revendus de marchandises de l’exercice 2013 ;
 Etablir le CPC (tracé schématique) du 01/01/13au 31/12/13 de cette
entreprise.
Exercice 2 :
On a recensé les éléments suivants concernant l'exploitation de l'entreprise
Inter :
Assurances du matériel de transport : 30.000
Frais de téléphone : 25.000
Missions : 28.000
Variation de stocks de marchandises : -90.000
Variation des stocks de matières et fournitures : +19.000
Autres impôts, taxes et droits assimilés : 35.000
Ventes de marchandises : 2.250.000
Pénalités et amendes fiscales : 2.700
Redevances pour brevets : 14.000
Honoraires d'avocat : 22.500
Location et charges locatives diverses : 2.300
Achats de matière et fournitures : 220.000
Transports du personnel : 34.000
Intérêts bancaires : 6.300
Entretien et réparations de biens mobiliers : 76.000

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61

Achats de marchandises : 1.300.000


Appointements et salaires : 165.000
En supposant que le taux d'impôt sur le bénéfice est de 35%, établir le
CPC de l'entreprise inter pour l'exercice 2013.
SOLUTION :
:
1- a- Calcul des achats revendus de marchandises :
Achats revendus de marchandises = Achats de marchandises – variation de stocks =
A.M. – (stock final – stock initial) = 370.000 – (150.000 – 400.000)
= 370.000 + 250.000 = 620.000.
b- CPC de l'entreprise du 01/01/N au 31/12/N :
CPC du 01/01/N au 31/12/N
EXPLOITATION Montants

Produits d’exploitation

Ventes de marchandises 760.000


Autres produits d’exploitation 20.000

Total I 780.000

Charges d’exploitation

Achats Revendus de marchandises 620.000


Impôts et taxes 7.000
Charges du personnel 36.000

Total II 663.000

Résultat d’exploitation (I – II) 117.000

FINANCIER

Produits financiers

Gains de change 4.000

Total IV 4.000

Charges financières

Charges d’intérêt 1.300

Total V 1.300

Résultat financier (IV – V) 2.700

Résultat courant (III + VI) 119.700

NON-COURANT

Produits non-courants

Total VIII 0

Charges non-courantes

Total IX 0

Résultat non-courant (VIII – IX) 0

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ensemble 7 et 8
62

Résultat avant impôts (VII + X) 119.700

Impôts sur les résultats 41.895

Résultat net (XI –XII) 77.805

2- a- Les variations de stocks sont fournies, il ne reste qu'à calculer :


Achats revendus de Marchandises = 1.300.000 - (-90.000) = 1.300.000 + 90.000 =
1.390.000;
Ach. cons. de mat. et fourn. = 220.000 - 19.000 = 201.000.

CPC de l'entreprise Inter pour l'exercice N :


EXPLOITATION Montants

Produits d’exploitation

Ventes de marchandises 2.250.000


Chiffre d’affaires : 2.250.000
Total I 2.250.000

Charges d’exploitation

Ach. Revendus de marchandises 1.390.000


Ach. consom. de mat. et fourn. 201.000
Autres charges externes 231.800
Impôts et taxes 35.000
Charges du personnel 165.000

Total II 2.022.800
Résultat d’exploitation (I – II) 227.200
FINANCIER

Produits financiers

Total IV 0

Charges financières

Charges d’intérêt 6.300


Total V 6.300
Résultat financier (IV – V) -6.300
Résultat courant (III + VI) 220.900
NON-COURANT

Produits non-courants

Total VIII 0

Charges non-courantes

Autres charges non-courantes 2.700


Total IX 2.700
Résultat non-courant (VIII – IX) -2.700
Résultat avant impôts (VII + X) 218.200
Impôts sur les résultats 76.370
Résultat net (XI –XII) 141.830

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ensemble 7 et 8
63

Exercice 3 :
Indiquer par une croix (x) dans la colonne qui convient la nature des comptes suivants :
Nom du compte Actif Passif Charge Produit
Achats revendus de
M/ses
Emprunts bancaires

Prêts

Ventes de produits
finis
Stock de matières
premières
Fournisseurs

Clients

Fournisseurs
d’immobilisations
Frais préalables au
démarrage
Gains de change

Rémunération du
personnel

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ensemble 7 et 8
64

Chapitre 4 : l’ORGANISATION COMPTABLE


LES TECHNIQUES D'ENREGISTREMENT COMPTABLE, LES SUPPORTS
COMPTABLES ...

Pour remplir sa mission de système d’information dans l’entreprise, la comptabilité doit être
adéquatement organisée.
la Norme Générale Comptable (NGC) a défini les procédures et les supports à adopter pour
une telle organisation.
 Quels sont alors les principaux objectifs de l’organisation d’une comptabilité
normalisée ?
 Quels sont les conditions de cette organisation ?
Pour répondre à ces deux questions, nous allons examiner, d’abord les objectifs et les
conditions de l’organisation comptable. Ensuite, nous exposerons les différents supports ainsi
que leur usage dans le processus comptable, conformément à cette organisation.

I. OBJECTIFS ET CONDITIONS DE L’ORGANISATION COMPTABLE

La NGC, a précisé les objectifs escomptés d’une organisation comptable ainsi qu’un certain
nombre de conditions à observer pour l’atteindre.
1. Objectifs de l’organisation comptable
Selon la NGC, l’organisation comptable est destinée à garantir la fiabilité des
informations fournies et leur disponibilité en temps opportun. Elle doit permettre :
 De saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées ;
 D’établir en temps opportun les états prévus ou requis ;
 De fournir périodiquement, après traitement, les états de synthèse ;
 De contrôler l’exactitude des données et des procédures de traitement.

2. Conditions fondamentales de l’organisation comptable :

La NGC a posé un certain nombre de conditions fondamentales de tenue d’une


comptabilité que toute entreprise doit respecter. Nous avons retenu essentiellement :

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ensemble 7 et 8
65

 Tenir la comptabilité en monnaie nationale (Dirham) ;


 Employer la méthode de la partie double ;
 Respecter l’enregistrement chronologique des opérations ;
 Tenir les livres et les supports permettant de générer les états de synthèses
prévus par le CGNC ;
 Permettre, pour chaque enregistrement comptable, d’en connaître l’origine, le
contenu, l’imputation par nature, la qualification sommaire ainsi que la référence
de la pièce justificative qui l’appuie.
Tout cela passe impérativement par la tenue de supports comptables appropriés et l’adoption
de procédures d’enregistrement conformes aux prescriptions du CGNC.

II. SUPPORTS ET PROCESSUS D’ENREGISTREMENTS DE


L’ORGANISATION COMPTABLE
Pour tenir sa comptabilité, toute entreprise doit détenir des supports et des livres comptables
dont certains sont obligatoires et d’autres facultatifs. Ils jouent le rôle soit de «guides» (plan
de comptes, manuel de procédures), soit de supports au processus d’enregistrement
comptable.
1. Supports et livres comptables :
Nous allons passer en revue les principaux supports et livres comptables tout en précisant
ceux qui revêtent un caractère obligatoire et ceux qui sont d’ordre facultatif.

a. Plan de comptes (liste des comptes) de l’entreprise :

La loi comptable1 stipule clairement la nécessité d’un plan de comptes de l’entreprise qui doit
être établi à partir du plan de comptes du CGNC. (Voir chapitre 3)
b. Manuel de description des procédures et de l’organisation comptable :

la NGC stipule qu’il est nécessaire à la compréhension du système de traitement et à la


réalisation des contrôles, il n’est obligatoire que pour les entreprises dont le chiffre d’affaires
annuel est supérieur ou égal à 7,5 millions de Dirhams
c. Livre-journal:

Le journal est un registre qui est en fait, une vue des mouvements triés chronologiquement.
C’est un document obligatoire qui peut servir de preuve devant un tribunal : c’est pourquoi il
doit être relié et tenu sans blanc ni rature. Il doit être coté (muni de numéros de pages) et
paraphé (portant un cachet) par le tribunal de première instance du siège de l’entreprise

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66

Chaque opération correspond à un article du journal qui comprend :


 la date de l’opération,
 les numéros de compte, le contenu de l’opération, la référence de la pièce justificative,
le montant crédité ou débité.
Le livre-journal est rendu obligatoire par la loi comptable.
Date
Code Compte (s) débité (s) montant(s)débité(s)

Code Compte (s) crédité(s) montant(s)crédité(s)


Libellé explicatif

d. Grand-livre :

Le grand livre est une vue des mêmes mouvements triés selon le plan de comptes de
l’entreprise.
On y reporte périodiquement les écritures comptables enregistrées dans le livre-journal.
e. Livre d’inventaire :

C’est un registre où sont transcrits le bilan et le compte de produits et charges (CPC) de


chaque exercice. Comme le livre-journal, il doit être coté et paraphé par le tribunal de
première instance du siège de l’entreprise (Article 8 de la loi comptable).
Remarques :
En cas de besoin, l’entreprise peut créer des journaux auxiliaires (journal Achats,
journal Ventes, journal Caisse, etc.) et des livres auxiliaires (livre Clients, livre
Fournisseurs, etc.).
Dans ce qui suit dans ce cours, seules seront considérées des présentations
schématiques du livre-journal et du grand-livre.

f. La balance :

La balance est un tableau qui reprend, dans l’ordre du plan comptable, pour chaque
compte et pour une période considérée, le solde au début de la période, le total des
mouvements du débit et du crédit, le solde à la clôture de la période pour chaque
compte du grand livre. Elle peut être :
 Une balance de contrôle si elle est établie mensuellement ou
trimestriellement ;

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ensemble 7 et 8
67

 Une balance avant inventaire, quand elle est établie en fin d’exercice mais
avant les travaux d’inventaire (amortissements, provisions, etc.) ;
 Une balance après inventaire qui est établie après les travaux d’inventaire et
permet de passer directement aux états de synthèse en reportant les montants des
classes, rubriques et postes sur les tracés préconisés par le CGNC à cet effet.

Exemple de tracé de balance :


No du Intitulé du compte Mouvements Soldes
compte Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
(code)
1xxx
2xxx
3xxx
x…...

La balance permet donc de vérifier le principe de la partie double :


Total des débits = total des crédits
Total des mouvements de la balance = total du journal
Total soldes débiteurs = total soldes créditeurs

2. Processus d'enchaînement du travail comptable :


Nous résumons ci-dessous le processus d’enregistrement comptable découlant directement de
l’organisation comptable dont nous avons décrit les supports et les livres. Il représente
l’essentiel du travail comptable effectué par l’entreprise au cours d’un exercice donné (12
mois d’activité).
Le schéma suivant donne une représentation simplifié dudit processus :

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68

Au cours de l’exercice :
Doivent être conformes aux Pièces
prescriptions légales. comptables


Tri et classement
Enregistrement chronologique
Le livre journal
Doit être coté et paraphé
(obligatoire)

Report périodique des
écritures comptables

Pièces
Obligatoire comptables


Report périodique
mouvements et soldes des comptes

Balance
Légalement facultative,
mais nécessaire dans la pratique.

Balance de contrôle
Balance avant inventaire

En fin d’exercice (31/12/N) :


Travaux d'inventaire
(Recensement, amortissements, provisions, …)

Livre-journal


Grand-livre


Balance après
inventaire


Etablissement des états de
synthèse (BL, CPC, etc.)

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69

L'enchaînement du travail comptable, résumé par le schéma ci-dessus, se déroule comme suit
:

1) Chaque entreprise établit son propre plan (ou liste) de comptes à partir du plan de
comptes du CGNC, en spécifiant notamment les comptes à utiliser parmi ceux des
classes 1à 8.
2) Les pièces justificatives des opérations effectuées pendant l’exercice sont
collectées, triées et classées par date. La loi comptable, dans son article premier,
autorise la récapitulation sur une seule pièce justificative des opérations de même
nature, réalisées en un même lieu et au cours d’une même journée.
3) Il est procédé à la traduction des pièces justificatives en écritures comptables
sur un registre dénommé Livre-Journal en veillant à ce que :
 Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation du
mouvement ainsi que les références de la pièce justificative qui l’appuie ;
 Toute écriture affecte au moins deux comptes, l’un est débité et l’autre est crédité
d’une somme identique
 Lorsqu’il est fait recours à des journaux auxiliaires, ces derniers sont centralisés
une fois par mois sur le livre-journal.
4) Les écritures du livre-journal sont reportés sur un registre dénommé grand-livre
ayant pour objet de les enregistrer selon le plan de comptes de l’entreprise. Lorsqu’il
est fait recours à des livres auxiliaires, ces derniers sont centralisés une fois par mois
sur le grand-livre .
5) Les écritures reportées sur le grand-livre donnent lieu à des mouvements et des soldes
des comptes, lesquels sont reportés à leur tour sur les états périodiques constitués par
les Balances.

Application :
Le patrimoine de l’entreprise Mansour, agence de voyage, au 01/01/N, date de sa création,
comporte les éléments suivants :
Liquidités en banque : 3 300 dhs
Matériel de bureau : 4 000 dhs
Mobilier : 6 200 dhs

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70

Emprunt : 5 000 dhs


Espèces en caisse : 1 500 dhs
Capital : 10 000 dhs
Mansour commence son activité dès le mois de janvier. Par simplification, on ne tiendra pas
compte de la TVA.
03/01 : acquisition d’un ordinateur portable, 3 000 dhs à crédit
04/01 : frais de publicité, 410 dhs payés par chèque bancaire
07/01 : alimentation de la caisse par retrait bancaire, 300 dhs
08/01 : achats de séjours organisés auprès de fournisseurs, 2 000 dhs à crédit
10/01 : ventes de prestations au comptant, 2 500 dhs en espèces et 4 800 dhs par
chèque bancaire
11/01 : achats de séjours organisés auprès de fournisseurs, 3 000 dhs à crédit
13/01 : paiement du loyer, 1 800 dhs par chèque bancaire
17/01 : achats de fournitures de bureau, 300 dhs à crédit
20/01 : vente de l’ensemble des séjours organisés, 7 000 dhs à crédit
25/01 : paiement de fournisseurs, 2 000 dhs par chèque bancaire
30/01 : paiement des salaires, 1 800 dhs par chèque bancaire
Procéder à l’enregistrement comptable des opérations : journal grand-livre, balance,
bilan et compte de produits et charges.

1) Le journal :
01/01
2351 Mobilier de bureau 6 200
2353 Matériel de bureau 4 000
5141 Banques 3 300
5161 Caisse 1 500
111 Capital social ou personnel 10 000
148 Autres dettes de financements 5 000
Création de la société
03/01
2355 matériel informatique 3 000
1486 Fournisseurs d’immobilisations 3 000
Facture n°
04/01
6144 Publicité, publications, relations publiques 410
5141 Banques 410
Facture n°, chèque n°
07/01
5161 Caisse 300
5141 Banques 300
Pièce de caisse n°
08/01
6126 Achats de travaux, études et de prestations de services 2 000
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Fournisseurs
4411ensembleFacture
7 et 8 n° 2 000
71

10/01
5141 Banques 4 800
5161 Caisse 2 500
712 Ventes de biens et services produits 7 300
Facture n°, chèque n°, pièce de caisse n°
11/01
6126 Achats de travaux, études et prestations de services 3 000
4411 Fournisseurs 3 000
Facture n°
13/01
6131 Locations et charges locatives 1 800
5141 Banques 1 800
Quittance n°, chèque n°
17/01
6125 Achats non stockés de matières et fournitures 300
4411 Fournisseurs 300
Facture n°
20/01
3421 Clients 7 000
712 Ventes de biens et services produits 7 000
Facture n°
25/01
4411 Fournisseurs 2 000
5161 Banques 2 000
Chèque n°
30/01
6171 Rémunération du personnel 1 800
5141 Banques 1 800
Bulletin n°
A reporter 43 910 43 910

2) Le grand-livre :

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72

D 1111-capital C D 1481 – emprunts auprès des EC C


10 000 5 000
SC 10 000 SC 5 000

D 2352-matériel de bureau C D 2351 –mobilier de bureau C


4 000 6 200
3 000 SD 6 200
SD 7 000

D 4411-fournisseurs C D 1481 –fournisseurs d’immos C


2 000 2 000 3 000
3 000 SC 3 000
300
SC 3 300

D 5141-banques C D 5161- caisse C


3 300 410 1 500
4 800 300 300
1 800 2 500
2 000 SD 4 300
1 800
SD 1 790
D 6126-achats de trav de prest. service C D 6125-achats non stockés .mat C
2 000 300
3 000 SD 300
SD 5 000

D 6131-locations… C D 6144- publicité,... C


1 800 410
SD 1 800 SD 410

D 6171-rémunération P C D 712-ventes B/S C


1 800 2 500
SD 1 800 4 800
7 000
SC 14 300

D 3421-clients C
7 000
SD 7 000

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3) La balance :
code Intitulé de compte Mouvements Soldes
Débit Crédit Débit Crédit
1111 Capital social ou personnel 10 000 10 000
1481 Emprunts auprès des établ. de crédit 5 000 5 000
1486 Fournisseurs d’immobilisations 3 000 3 000
2351 Mobilier de bureau 7 000 7 000
2352 Matériel et informatique 6 200 6 200
3422 Clients 7 000 7 000
4411 Fournisseurs 2 000 5 300 3 300
5141 Banques 8 100 6 310 1 790
5161 Caisse 4 300 4 300
6126 Achats de travaux, prestations de services 5 000 5 000
6125 Achats non stockés de mat. Et fournitures 300 300
6131 Locations et charges locatives 1 800 1 800
6144 Publicité, publications, relations publiques 410 410
6171 Rémunération du personnel 1 800 1 800
712 Ventes de biens et services produits 14 300 14 300

Totaux 43 910 43 910 35 600 35 600


T1 = T1 T2 = T2

Contrôle Contrôle
(Voir aussi totaux journaux)

4) Le bilan :
Bilan au 31/01/N
Actif N Passif N
(emploi des ressources) (origine des ressources)
Actif immobilisé : Capitaux propres :
Immobilisations corporelles Capital social ou personnel 10 000
Mobilier de bureau 6 200 Résultat de l’exercice 4 990
Matériel de bureau 7 000
Autres dettes de financement :
Actif circulant (HT) Emp.auprès des établissements de 5 000
Clients 7 000 crédit
fournisseurs d’immobilisations 3 000
Trésorerie-actif :
Banque 1 790 Passif circulant (HT)
caisse 4 300 fournisseurs 3 300

Total Actif 26 290 Total Passif 26 290

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5) Le compte de produits et de charges :

CPC au 31/01/N
Charges N Produits N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achats consommés de mat et Ventes de biens et services produits 14 300
fournitures 5 300
Autres charges externes 2 210
Charges de personnel 1 800
Total 1 9 310 Total 1 14 300
Charges financières Produits financiers

Total 2 0 Total 2 0
Charges non courantes produits non courants

Total 3 0 Total 3 0
Résultat de l’exercice
Bénéfice 4 990

Total général 14 300 Total général 14 300

LES OPERATIONS COURANTES

Chapitre 5 : LA Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect appliqué sur les dépenses d'un
consommateur, c'est-à-dire que lors d'une opération d'achat de biens ou service, le
consommateur verse sans s'en apercevoir cette taxe au vendeur. Celui-ci la reversera
à son tour à l'Etat.
La TVA est un impôt à la consommation, en ce sens que c’est le consommateur final
qui la supporte.

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75

Selon le livre d’assiette et de recouvrement, elle s’applique aux opérations de nature


industrielle, commerciale, artisanale ou relevant de l’exercice d’une profession
libérale, accomplies au Maroc, ainsi qu’aux opérations d’importation.
Une entreprise est dite “assujettie à la TVA” si son activité est constituée
d’opérations soumises à la TVA (énumérées par le livre d’assiette et de
recouvrement). A contrario, une entreprise est dite “non assujettie à la TVA” si son
activité est faite d’opérations hors champ d’application de la TVA ou exonérées.

I- Mode de calcul

La TV A est calculée en appliquant au prix de vente hors taxe (MT) le taux prévu par la loi.
La TV A est ajoutée au prix de vente hors taxe pour donner le prix toute taxe comprise (TTC)
qui correspond au montant à payer par le client.

Montant de la TV A = Prix HT x taux de TV A


Montant TTC = Prix HT + TV A
= Prix HT + Prix HT x taux de TV A
= Prix HT (I + taux de TV A)
Prix HT = Montant TTC/ 1 +taux de TV A

Au Maroc, il existe actuellement divers catégories de taux de TV A:


 Taux normal : 20% applicable à la plupart des opérations imposables ;
 Taux réduits :
 7% eau du robinet, huiles fluides alimentaires, hydrocarbures
gazeux, produits pharmaceutiques, fournitures scolaires, conserves de
sardines;
 10% : location d’immeubles hôteliers, denrées ou boissons à
consommer sur place, opérations de banque, avocat, vétérinaire ;
 14% : thé, travaux immobiliers, café, transport de voyageurs
et de marchandises, l’énergie électrique.
 Taux spécifiques: or, platine et argent
Notons au passage qu’une entreprise, normalement non-assujettie à la TVA, peut
opter pour son assujettissement.
Pour une entreprise assujettie à la TVA, cette dernière ne constitue en principe ni
une charge ni un produit : l’entreprise doit verser à l’Etat le total de la TVA qu’elle a
facturée à ses clients après avoir déduit le total de la TVA (suivant les modalités
fixées par la loi) qui lui a été facturée par ses fournisseurs.
Mécanisme de la TV A
Déc Janv Fevr Mars Avril Mai
+ TVA Fac
- TVA - TVA TVA Due
Recettes/Chg Recettes/immob
+ TVA Fac
- TVA - TVA TVA Due
Recettes/Chg Rec/immob

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76

1. Comptabilisation de la TVA
a. Principe de comptabilisation
une entreprise assujettie à la TVA :
les montants hors taxes sont comptabilisés dans les comptes de charges ou de produits
concernés ;
la TVA est comptabilisée dans les comptes 3455 Etat-TVA récupérable (ou
ses subdivisions) pour la TVA sur achats et 4455 Etat-TVA facturée (ou
ses subdivisions) pour la TVA sur ventes ;
la contrepartie (montant TTC) est comptabilisée dans un compte de trésorerie
et/ou de tiers (fournisseurs, clients).
une entreprise non assujettie à la TVA comptabilise ses achats TTC dans
les comptes de charges concernés et ne facture pas de TVA sur ses ventes.
b. Exemples de comptabilisation
Nous allons envisager les différents cas de figure qui peuvent se présenter en
considérant des entreprises assujetties à la TVA et d’autres qui ne le sont pas.
Exemple 1 : opérations entre entreprises assujetties à la TVA.
L’entreprise Anas, assujettie à la TVA a réalisé les opérations suivantes au cours du
mois de mai N (montants en DH, TTC) :
Vente de marchandises à l’entreprise Badr (assujettie à la TVA) dans le cadre
de la facture n°630 du 06/05/N, montant : 75. 000 payés par chèque bancaire
n°215 de 50.000, le reste à crédit (taux T VA : 20%) ;
Achat de marchandises, facture n°470 du 10/05/N, chez l’entreprise Ghali
(assujettie à la TVA), montant : 156.000 payés par lettre de change au
10/07/N (taux TVA : 20%) ;
Achat à crédit d’un chargement d’emballages perdus chez l’entreprise
industrielle Omar (assujettie à la TVA) dans le cadre de la facture n°130 du
15/05/N d’un montant de 30.000 (taux TVA : 20%).
Comptabilisation chez les quatre entreprises :

Entreprise Anas :

06/05
5141 Banque 50.000
3421 Clients 25.000
7111 Ventes marchandises 62.500
4455 Etat-TVA facturée 12.500

Facture 630, Badr, chèque n° 215.


10/05
6111 Achats revendus de marchandises 130.000
3455 Etat-TVA récupérable 26.000
4415 Fournisseurs-effets à payer 156.000

Facture 470, Ghali, effet au 10/07/N.


15/05
61231 Achats d’emballages perdus 25.000
3455 Etat-TVA récupérable 5.000
4411 Fournisseurs 30.000

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ensemble 7 et 8
77

Facture 130, Omar.

Entreprise Badr :

06/05
6111 Achats revendus de marchandises 62.500
3455 Etat-TVA récupérable 12.500 50.000
5141 Banque 25.000
4411 Fournisseurs
Facture 630, Alpha, chèque n° 215.

Entreprise Ghali :

10/05
3425 Clients-effets à recevoir 156.000
7111 Ventes de marchandises 130.000
4455 Etat-TVA facturée 26.000
Facture 470, Anas, effet au 10/07/N.

Entreprise Omar :

15/05
3421 Clients 30.000
7122 Ventes de produits 25.000
4455 Etat-TVA facturée 5.000
Facture 130, Alpha, emballages perdus.

Exemple 2 : opérations entre entreprises assujetties à la TVA et entreprises non-


assujetties à la TVA.
L’entreprise Anas, assujettie à la TVA, a effectué les opérations suivantes durant le
mois d’avril N :
06/04 : achat de matières premières chez l’entreprise commerciale Dadas
(non-assujettie à la TVA) dans le cadre de la facture n°121 de DH : 90.000
payés par chèque bancaire n°126 ;
08/04 : vente de produits finis au commerçant Hamid (non-assujetti à la TVA) dans le
cadre de la facture n°520 de 48.000 DH TTC payés par chèque n°410 sur la trésorerie
générale encaissé en banque (taux TVA : 20%).

Comptabilisation chez les trois entreprises :


Entreprise Anas :

06/05
6121 Achats de matières premières 90.000
5141 Banque 90.000
Facture 121, Dadas, Chèque n° 126
08/05
5141 Banque 48.000
7121 Ventes de biens prod. au Maroc 40.000
4455 Etat-TVA facturée 8.000
Facture 520, Hamid, chèque. T.G. 410

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ensemble 7 et 8
78

Entreprise Dadas :

06/05
5141 Banque 90.000
7111 Ventes de marchandises 90.000
Facture 121, Anas, Chèque 126

Entreprise Hamid :
08/04
6111 Achats revendus de marchandises 48.000
5143 Trésorerie générale 48.000
Facture 520, Anas, Chèque 410.

Exemple 3 : opérations entre entreprises non-assujetties à la TVA.


Au cours du mois de janvier N, l’entreprise commerciale Ayman (non-assujettie à la
TVA) a réalisé les opérations suivantes :
- 04/01 : vente à crédit de marchandises au commerçant Mourad (non assujetti à la
TVA) dans le cadre de la facture n°0 10 de DH : 120.000 ;
- 06/01 : achat de marchandises chez l’entreprise commerciale Tahar (non assujettie
à la TVA) dans le cadre de la facture n°026 de DH : 100.000 payés par chèque
bancaire n°350.
Comptabilisation chez les trois entreprises :
Entreprise Ayman :
04/01
3421 Clients 120.000
7111 Ventes de marchandises 120.000
Facture 010, Mourad.

06/01
6111 Achats revendus de marchandises 100.000
5141 Banque 100.000
Facture 026, Tahar, Chèque 350.

Entreprise Mourad :

04/01
6111 Achats revendus de marchandises 120.000
4411 Fournisseurs 120.000
Facture 10, Ayman

Entreprise Tahar :
06/01
5141 Banque 100.000
7111 Ventes de marchandises. 100.000
Facture 26, Aman, Chèque 350
Exemple 4 : opérations réalisées par des entreprises assujetties à la TVA mais
dont une partie de l’activité est hors champ de TVA ou en est exonérée.

Dans un tel cas, l’entreprise n’est en droit de déduire la TVA ayant grevé ses achats
qu’à hauteur d’un prorata (pourcentage dont les modalités de calcul sont fixées par
voie règlementaire). Ainsi, si par exemple la TVA sur achats est de 100.000 et le

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ensemble 7 et 8
79

prorata de déduction est de 80% (ou 0,80), la TVA déductible ne serait que de
80.000 (100.000 x 0,80).
L’entreprise Tahar, assujettie à la TVA avec un prorata de 90%, a réalisé les
opérations suivantes :
03/01/N : vente de poissons frais (opération non soumise à la TVA) à
l’entreprise “Restaurant Mohammedia” (assujetti à la TVA) dans le cadre de
la facture n°053 de DH : 7.000 payés par chèque bancaire n°075 ;
05/01/N : ventes de conserves de sardines à l’entreprise commerciale Dadas
(assujettie à la TVA), facture n°056 de DH : 12.840 TTC payés par chèque
bancaire n°220 (TVA 7%) ;
06/01/N : achat de matières premières chez l’entreprise commerciale Ghali
(assujettie à la TVA) pour un montant de DH : 96.000 TTC (TVA 20%) dans
le cadre de la facture n°027 payée par chèque postal n°350 encaissé en
banque.
Comptabilisation chez les quatre entreprises :

Entreprise Tahar :
03/01
5141 Banque 7.000
7111 Ventes de marchandises 7.000
Facture 053, Restaurant Mohammedia, Chq. 075
05/01
5141 Banque 12.840
7121 Ventes de biens prod. au Maroc. 12.000
4455 Etat-TVA facturée 840
Facture 056, conserves sardines, Dadas, Chèque
350
06/01 81.600
6121 Achats de matières premières 14.400
3455 Etat-TVA récupérable
5146 Chèques postaux 96.000
Facture 027, Ghali, Chèque 350

.
Entreprise Restaurant Mohammedia :
03/01
6121 Achats de matières premières 7.000
5141 Banque 7.000
Facture 53, poissons frais, Tahar, Chèque. 075

Entreprise Dadas :
05/01
6111 Achats revendus de marchandises 12.000
3455 Etat-TVA récupérable 840
5141 Banque 12.840
Facture 056, conserves sardines, Tahar, Chq. 220

Entreprise Ghali :
06/01
5141 Banque 96.000
7111 Ventes de marchandises. 80.000
4455 Etat-TVA facturée 16.000
Facture 027, Tahar, chèque postal 350

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ensemble 7 et 8
80

Remarque :
 Le prorata de déduction n’affecte que la déduction de la TVA sur les achats
de l’entreprise Tahar. Il n’a aucune influence ni sur la TVA facturée par cette
entreprise ni sur la TVA concernant les entreprises avec lesquelles elle réalise
des transactions.
 La TVA peut être non récupérable pour le paiement de tout montant
supérieur ou égal à 10.000 DH non justifié par chèque barré non endossable,
effet de commerce, moyen magnétique de paiement ou par virement bancaire
(à hauteur de 50%).

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ensemble 7 et 8
81

Chapitre 6 : les opérations d’achats et de ventes, la


facturation

Il s’agit d’opérations d’achats et de ventes de marchandises ou de matières


premières et matières et fournitures consommables accompagnées d’éléments de
majoration ou de réductions du prix (TVA, port, emballages récupérables, Les
réductions commerciales et financières, les retours sur achats.)

Les achats et les ventes :

1) Les achats :
Toute opération d’achat / vente est justifiée par une facture. Seule la réception
de la facture entraine l’enregistrement comptable.
Les mentions obligatoires que doit contenir une facture sont :

Identité du vendeur : nom, forme juridique. capital, n° TVA


Identité de l’acheteur
Conditions de vente :
Date vente/règlement,
Quantité, Prix unitaire Hors taxe, réductions, TVA, total Tout taxe
comprise.

Présentation de la facture
MICRO PLUS S.A. Désignation du fournisseur
grossiste matériel informatique
44, rue Oued Ziz

Settat le 12/02/09
Référence de la facture
Facture 56/08

Doit: Sté Infomix, distributeur Désignation du Client


Règlement:
Comptant Conditions de paiement
Références Qté P.U P. TOTAL

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82

Ordinateur 2 12000 24000,00 Détail des marchandises


Pentium IV vendues
Tonner 15 1200 18000,00
Total brut H.T. 42.000,00 Les réductions commerciales se
Remise 1% 420,00 calculent successivement.
Net Commercial 41.580,00
Escompte 2% 831,60 -L'escompte se calcule sur le
Net Financier 40.748,40 commercial ou le prix brut s'il
n'y a pas de réduction
commerciale.
TVA20% 8.149,68 -La TV A se calcule une fois
toutes les réductions pratiquées.
Net à payer 48.898,08 C’est le montant que le client
devra payer. Il est TTC
Arrêtée la présente facture à la somme de Quarante huit mille huit
cent quatre vingt dix huit dirhams et huit centimes.
RC Rabat 438 --Patente2513945- TVA 519426 – CNSS 5843941

Les comptes utilisés


Comptes à débiter Comptes à créditer
611 achats revendus de marchandises Pour les achats à crédit
612 achats consommés de matières et 4411 fournisseurs
fournitures Pour les achats au comptant
3455- Etat- TVA récupérables 5141 banques
5146 chèques postaux
5161 Caisse

2) les ventes :
Les comptes utilisés
Comptes à débiter Comptes à créditer
Pour les ventes à crédit 711 ventes de marchandises
3421 clients 712 ventes de biens et services produits
Pour les ventes au comptant 4455- Etat- TVA facturée
5141 banques
5146 chèques postaux
5161 Caisse

Comptabilisation :
Enregistrer un achat (pour le client) et une vente (pour le fournisseur) de
marchandises à crédit : 3 000 dhs HT.

Facture DOIT

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83

Marchandises HT 3 000
TVA 20 % 600
Montant TTC 3 600

chez le fournisseur :
3421 Clients 3 600
711 Ventes de marchandises 3 000
4455 Etat- TVA facturée 600
chez le client :
612 Achats revendus de marchandises 3 000
34552 Etat- TVA récupérables sur les 600
charges 3 600
4411 fournisseurs
3) les réductions de prix :
Des réductions de prix sont accordées sur le prix brut, ils peuvent avoir un
caractère commercial ou financier.
 Réductions à caractère commercial : rabais, remise, ristourne.
Accordées pour des raisons commerciales
Rabais : réduction ponctuelle accordée pour dédommagement (défaut,
retard de livraison) ou en raison de la nature du produit (fin de série)
Remise : réduction habituelle liée aux quantités achetées
Ristourne : réduction faite sur l’ensemble des opérations faites avec
un client en fin de période (généralement l’année, en fonction du
montant du chiffre d’affaires réalisé pendant cette période (prime de
fidélité)
 Réduction à caractère financier :
Escompte de règlement : réduction accordée au client qui paie avant
l’échéance normale ou au comptant. Son taux est généralement
inférieur à 5%
Les documents :
Quand la réduction commerciale est accordée au moment de la vente en
déduction du prix de vente brut, c’est le cas de la remise, on dit que la
réduction est « sur facture »
Quand la réduction est accordée postérieurement à la facture doit, on dit qu’il y
a réduction « hors facture », et on établit un document appelé facture d’avoir
ou l’avoir. C’est souvent le cas du rabais et toujours des ristournes.
Exemple 1 : Les réductions se calculent en cascade :
Prix brut
- Réductions commerciales
= Net commercial
- Escompte de règlement
= Prix Hors Taxe (Net financier)
+ TVA = Prix Tout Taxe Compris (Net à payer)
Montant brut 9 000 dhs HT ; remise : 10% ; rabais : 20%
Marchandises brut
9 000
Remise 10% 900

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ensemble 7 et 8
84

Net commercial 1 8 100


Rabais 20% 1 620
Net commercial 2 6 480

Exemple 2 :
Une facture est établie aux conditions suivantes : facture adressée le 3 Juin par le
fournisseur Maher à son client Anouar.
Marchandises brut : 20 000 dhs HT. Remise : 10%. Rabais 30% ; escompte de
règlement : 2%. TVA au taux normal.

La facture DOIT
Marchandises brut 20 000
Remise 10%
20 000 × 0,10 2 000
NET C1 18 000
Rabais 30%
18 000 × 0,30 5 400
NC 2 12 600
Escompte de règlement 2%
12 600 × 0,02 252
NET FINANCIER 12 348
TVA 20%
12 348 × 0,2 2 469,6
NET A PAYER (TTC) 14 817,6

Comptabilisation :
 Les RRR sur facture ne sont pas enregistrés, seul le dernier net commercial
est comptabilisé.
 Les RRR hors facture sont enregistrés car ils modifient une facture déjà
comptabilisée.
 Les escomptes de règlement sont toujours enregistrés qu’ils soient sur facture
ou hors facture.
Chez le fournisseur :
03/06
3421 Clients 14 817,6
6386 Escomptes accordés 252,0
712 Ventes de marchandises 12 600
4455 Etat- TVA facturée 2 469,6
Chez le client :
06/06
611 Achats revendus de marchandises 12 600
34552 Etat- TVA récupérable/charges 2 469,6
4411 Fournisseurs 14 817,6
4455 Escomptes obtenus 252,0

Les réductions sur facture :


Soit la facture adressée le 15 octobre par le fournisseur Slimane à son client
Brahim ; règlement au 30 novembre.

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85

Marchandises brut HT 8 000


Remise 10% 800
Net commercial 7 200
TVA 20% 1 440
Net à payer 8 640

Comptabilisation :
Chez le fournisseur Slimane :
15/10
3421 Clients 8 640
712 Ventes de marchandises 7 200
4455 Etat-TVA facturé 1 440

Chez le client Brahim :


17/10
612 Achats revendus de marchandises 7 200
34552 Etat- TVA récupérables sur les charges 1 440
4411 Fournisseurs 8 640

Les réductions hors facture :


Après accord, le client Brahim retourne au fournisseur Slimane un
quart des marchandises considérées comme défectueuses. Le 23
octobre, établissement par le fournisseur Slimane de l’avoir
correspondant.

AVOIR
Retour de marchandises 1 800
TVA 20% 360
A votre crédit 2 160

Remarque : Le montant de retour de marchandises est calculé sur le net


commercial (ici 7 200/4 = 1 800)
Comptabilisation : (en fait l’écriture suivante n’est que la contrepassation de
l’écriture enregistrant la facture DOIT)

Chez le fournisseur Slimane :


23/10
712 Ventes de marchandises 1 800
4455 Etat-TVA facturé 360
3421 clients 2 160

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86

Chez le client Brahim :


25/10
4411 Fournisseurs 2 160
612 Achats revendus de marchandises 1 800
34552 Etat-TVA récup. /charges 360

Après accord le client Brahim décide de conserver toutes les marchandises


considérées comme défectueuses mais obtient un rabais de 20%. Le 23
octobre, établissement par le fournisseur Slimane de l’avoir correspondant.
(Le rabais est calculé sur le net commercial, càd 7 200×0,20= 1 440)
AVOIR
Rabais 20% 1 440
TVA 20% 288
A votre crédit 1 728

Chez le fournisseur Slimane :


23/10
7119 RRR accordés par l’entreprise 1440
4455 Etat-TVA facturé 288
3421 clients 1 728

Chez le client Brahim :


25/10
4411 Fournisseurs 1 728
6119 RRR obtenus par l’entreprise 1 440
34552 Etat-TVA récup. /charges 288

Après accord, le client Brahim obtient un escompte de règlement de 5% pour


règlement anticipé avant le 31 octobre. Le 19 octobre, établissement par le
fournisseur Slimane de l’avoir correspondant.
AVOIR
Escompte de règlement 5% 360
7 200×0,05
TVA 20% 72
A votre crédit 432

Chez le fournisseur Slimane :


19/10
6386 Escomptes accordés 360
4455 ETAT-TVA facturé 72
3421 clients 432

Chez le client Brahim :


21/10
4411 Fournisseurs 1 728
7386 Escomptes obtenus 1 440
34552 Etat-TVA récup. /charges 288

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ensemble 7 et 8
87

III- les majorations des opérations d’achats et de ventes :


A. Le port :
Dans les activités commerciales ou industrielles, le transport de marchandises (ou de
produits) peut être traité en comptabilité de différentes manières suivant les conditions
du contrat de vente. Deux situations sont à distinguer en ce qui concerne les conditions
de vente : les ventes-arrivée ou franco de port ou franc de port (frais de port à la
charge du fournisseur) et les ventes-départ (frais de port à la charge
er
du client).
1 cas : par le
fournisseur lui-même
1) Transport à titre
gratuit (franco de
port) 2ème cas : par un
tiers

2) Transport à titre 1er cas : par le


onéreux (facturé au fournisseur lui-même
client) 2ème cas : par un tiers
Port dû
3) Cas particulier : vente stipulé départ :

L’opération de transport est dissociée de l’opération de vente


Frais de port à la charge du fournisseur (Vente-arrivée ou Franco)
Trois principaux cas sont à distinguer :
Le fournisseur assure le transport par ses propres moyens ;
Le fournisseur fait appel à un tiers transporteur et règle les frais de port au
départ des marchandises (expédition en port payé) ;
Le fournisseur fait appel à un tiers transporteur qui est payé à l’arrivée des
marchandises par le client (expédition en port dû) ;
1. Le transport effectué à titre gratuit par le fournisseur
1er cas : il effectue lui-même le transport, dans ce cas, seules les ventes sont
facturées. Les frais de transport supportés par le fournisseur sont pris en charge de
manière indirecte sous forme de carburant, d’entretiens et réparations, de charges de
personnel, etc.
Le client n’a donc aucune charge de port à enregistrer, pour ce qui est du fournisseur
:
2ème cas : il fait effectuer le transport par un tiers (CTM, SNCF par exemple).
Les frais sont enregistrés au débit des comptes :
o 61426 transports sur ventes
o 34552. Etat, TVA récupérables sur les charges
o Par le crédit d’un compte de tiers ou de trésorerie.
Exemple :
Le 05/02/N l’entreprise Anas (assujettie à la TVA) livre, par son propre camion, à
son client Hicham (non-assujetti à la TVA) des marchandises dont la facture n°030
est ci-dessous résumée :
Marchandises (HT) : 150.000 DH ; TVA (20%) : 30 000 DH ; Mode de règlement :
30 jours de la date de livraison ; Conditions de livraison : franco.
Comptabilisation

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8
88

Chez le fournisseur Anas :


05/02
3421 Clients 180 000
712 Ventes de marchandises 150.000
4455 Etat-TVA facturé 30 000

Facture 030, Hicham.

Chez le client Hicham :


07/02
612 Achats de marchandises 180 000
4411 Fournisseurs 180 000
Facture 030, Anas.

2. Le transport effectué à titre onéreux par le fournisseur :


1er cas : le fournisseur effectue lui-même le transport : on parle alors de port
FACTURÉ (ou forfaitaire)
Aspect fiscal : sauf cas particulier, le port est soumis au même taux de
TVA que la marchandise vendue.

EXEMPLE :
Marchandises 12 000
Port facturé 500
12 500
TVA (20%) 2 500 (sur marchandises + port)
15 000
Chez le fournisseur:
421 clients et comptes rattachés
15 000
711 ventes de marchandises 12 000
71276 ports et frais accessoires facturés (1) 500
État. TVA facturée 2 500
4455

(1) Ce crédit de 500 compense les débits relatifs aux charges supportées
pour ce transport.

Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 12 000
61425 transports sur achats 500
34552 État, TVA récupérables sur les charges 2 500
4411 fournisseurs et comptes rattachés
15 000

2ème cas : le transport est effectué par un tiers : on parle alors de port récupéré
(ou débours), le port n’est pas soumis à la TVA car il l’englobe déjà.

EXEMPLE 1 :
Marchandises 12 000

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8
89

Port récupéré 500 (taxe comprise)


TVA (20%) 2 400 (sur marchandises uniquement)
Montant TTC 14 900
Chez le fournisseur :
3421 clients et comptes rattachés 14 900

711 ventes de marchandises 12 000


61426 transports sur ventes 416,66
État, TVA récupérables sur les charges
34552 État. TVA facturée 83,34
4455 2 400

Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 12 000
61425 transports sur achats 500
34552 État, TVA récupérables sur les charges 2 400
4411 fournisseurs et comptes rattachés 14 900

Exemple 2:
Marchandises 1 200; TVA : 20%
Port : 1er cas: facturé: 100 dhs Ht.
2ème cas : récupéré : 100 dhs TTC
Écritures, dans chacun des deux cas, chez le fournisseur et chez le client.

 1er cas : port facturé

MB 1 200
Port 100
NC 1 300 HT
TVA 260
TTC 1 560

Chez le fournisseur :
421 clients et comptes rattachés 1 560

711 ventes de marchandises 12 00


71276 ports et frais accessoires facturés (1) 260
État. TVA facturée 100
4455

Chez le client :

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8
90

611 Achats revendus de marchandises 12 00


61425 transports sur achats 100
34552 État, TVA récupérables sur les charges 260
4411 fournisseurs et comptes rattachés 1 560

 2ème cas :MB 1 200


TVA 240
TTC 1 440
PORT 100 dont TVA (100- (100/1,2) =16,67
1 540
Chez le fournisseur :
3421 clients et comptes rattachés 1 540

711 ventes de marchandises 12 00


61426 transports sur ventes 83,33
État, TVA récupérables sur les charges
34552 État. TVA facturée 16,67
4455 2 40

Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 12 00
61425 transports sur achats 83,33
34552 État, TVA récupérables sur les charges 2 56,67
4411 fournisseurs et comptes rattachés 1 540

3- La vente stipulée départ :


Si la vente est stipulée départ (ou bien marchandises prises dans le magasin du
vendeur), l’opération de transport est dissociée de l’opération de vente. Par
conséquent :
 Le port est facturé à part;
 Il est taxé à 20% quel que soit le taux frappant la marchandise;
 Le transport s’effectue aux risques et périls de l’acheteur : il est donc effectué
par un tiers et non le fournisseur; il s’agit donc de port récupéré (ou
débours).
Exemple :

Marchandises 9 000
TVA taux réduit (7%) 630
9 630
Port récupéré 603
(Dont TVA à 20% : 100,5)
TTC 10 233

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ensemble 7 et 8
91

Chez le fournisseur :
3421 clients et comptes rattachés 10 233

711 ventes de marchandises 9 000


61426 transports sur ventes 502,5
État, TVA récupérables sur les charges
34552 État. TVA facturée 100 ,5
4455 630

Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 9 000
61425 transports sur achats 502,5
34552 État, TVA récupérables sur les charges 730,5
4411 fournisseurs et comptes rattachés 10 233

B- LES EMBALLAGES :
1. Les types d’emballage :
 Ceux qui restent en permanence dans l’entreprise (citerne à gaz) et qui sont
des immobilisations, on utilise alors le compte : 233.
 Ceux qui contiennent des marchandises vendus, lesquelles se divisent en
deux grandes catégories :
Les emballages perdus (cartons, papiers, ficelles) supportent la TVA
au même taux que la marchandise vendue (comptes à utiliser 31231-
emballages perdus et 61231. Achats d’emballages perdus), leur montant
inclus dans le prix de la marchandise n’est pas comptabilisé dans un compte
spécifique au moment de la vente.
Les emballages récupérables : livrés avec la marchandise (bouteille,
caisses…) seront consignés par le fournisseur au client. Ils peuvent être
identifiables grâce à un numéro, une marque et sont alors inscrit en
immobilisations. 2333- emballages récupérables identifiables ; ou non
identifiables, cas le plus fréquent (comptes à utiliser 31232-emballages
récupérables non identifiables et 61232- achats d’emballages récupérables
non identifiables.
Certains emballages peuvent être bien perdu que récupérables : ce sont
les emballages à usage mixte. (comptes 31233 emballages à usage mixte et
61233-achats d’emballages à usage mixte).
Il sera question dans ce qui va suivre d’étudier uniquement les emballages qui ne
sont pas des immobilisations. La consignation d’emballage se fait hors taxe ou TTC,
mais il y aura lieu de collecter la TVA si :

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ensemble 7 et 8
92

 les emballages sont repris à un prix inférieur au prix de consignation ;


 les emballages sont conservés par le client.

2. Le traitement comptable des emballages

CHEZ L’ACHETEUR :
 La consignation :
D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre
Prix de consignation
HT

D 34552 Etat-TVA récup/charges C

TVA/prix de
consignation

D 4411- fournisseurs et C
comptes rattachés
Prix consignation
TTC

Exemple :
Le 04/05/N l’entreprise Anas, vend des marchandises à l’entreprise
commerciale Badr dans le cadre de la facture n°020 de 168.000 DH TTC dont
12.000 DH de consignation TTC, payée par virement bancaire le jour même;

 Présenter la facture et la journaliser chez Badr.


ENTREPRISE Anas Facture
Doit : ESE Badr n°020
Le
04/05/N

Marchandises (M) HT : 130.000 DH


Consignation emballages: 10.000DH
Total (HT) : 140.000 DH
TVA (20%) 28.000DH
Net à payer (TTC) 168 000 DH
168.000

 Retour total avec reprise au prix de consignation :

D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre

Prix consig. HT

D 34552 Etat-TVA récup/charges C


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TVA/px consignation
ensemble 7 et 8
93

Retour total avec reprise à un prix inférieur au prix de consignation :


D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre

Prix consig. HT

D 34552 Etat-TVA récup/charges C


TVA/px consignation
- TVA/ MALI

D 4411 –fournisseurs et comptes C


rattachés
prix consignation
TTC – MALI TTC

D 61317 mali sur emballages perdus C

MALI HT

Fournisseurs-créances pour
D emballages et matériel à rendre C

 Retour partiel avec reprise de la partie restituée au prix de


consignation
Prix consig. HT

D 34552 Etat-TVA récup/charges C

TVA sur consignation


– TVA sur partie non restituée

D 4411 –fournisseurs et comptes C


rattachés

Consignation TTC
– prix TTC de la partie
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restituée

ensemble 7 et 8
94

 Retour partiel avec reprise de la partie restituée à 1 prix < au prix de


consignation :

D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre

Prix consig. HT

D 34552 Etat-TVA récup/charges C


TVA/consignation
–TVA /partie non
restituée - TVA /mali
D 4411 –fournisseurs et comptes C
rattachés

Consignation TTC
- prix TTC de la partie non
restituée - mali TTC

D 6123- achat d’emballages C

Prix hors taxe de la


Partie non restituée

D 61317 mali sur emballages perdus C

MALI HT

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ensemble 7 et 8
95

CHEZ LE VENDEUR :

 Achat d’emballages (non identifiables) :

D 6123- achats d’emballages C

Montant achat HT

D 34552- Etat- TVA récup/charges C


Montant TVA/
achat d’emballage

D 4411 – fournisseurs et comptes rattachés C


Montant TTC de l’achat
D’emballage

 Achat d’emballages (identifiables) :

D 2333- emballages récup. identifiables C

Montant achat HT

D 34551- Etat- TVA récup/immob C

Montant TVA/
achat d’emballage

D 4481 – dettes/acquisit d’immobilisations C


ou 1486- Fournisseurs d’ immobilisations

Montant TTC de l’achat


D’emballage

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ensemble 7 et 8
96

 consignation d’emballages :

D 3421- clients et comptes rattachés C

Consignation TTC

D 4455- Etat- TVA facturé C

Montant
TVA/consignation

D 4425- clients- dettes pour emballages et C


Matériel consignés

Consignation HT

 Retour total avec reprise au prix de consignation :

D 3421- clients et comptes rattachés C

Consignation TTC

D 4455- Etat- TVA facturé C


Montant
TVA/consignation

D 4425- clients- dettes pour emballages et C


Matériel consignés

Consignation HT

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ensemble 7 et 8
97

 Retour total avec reprise à un prix inférieur au prix de consignation :


D 3421- clients et comptes rattachés C

Consignation TTC
– boni TTC

D 4455- Etat- TVA facturé C


Montant
TVA/consignation
- TVA/boni

D 4425- clients- dettes pour emballages et C


Matériel consignés

Consignation HT

D 71275- Bonis /Emballages C

Boni HT

 Retour partiel avec reprise de la partie restituée au prix de consignation

D 3421- clients et comptes rattachés C

Consignation TTC
– prix TTC de la partie
non restituée
D 4455- Etat- TVA facturé C
Montant
TVA/consignation
– TVA sur partie non restituée

D 4425- clients- dettes pour emballages et C


Matériel consignés

Consignation HT

D 71278- Autres ventes et prd access. C

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Prix HT de la partie non
restituée
ensemble 7 et 8
98

 Retour partiel avec reprise de la partie restituée au prix de consignation


D 3421- clients et comptes rattachés C
Consignation TTC
prix TTC de la partie non
restituée - boni TTC
D 4455- Etat- TVA facturé C

Montant
TVA/consignation
–TVA/partie non restituée
- TVA/ boni
D 4425- clients- dettes pour emballages et C
Matériel consignés

Consignation HT

D 71278- Autres ventes et prd access. C

Prix HT de la partie non


restituée

D 71275- Bonis sur emballages C

Boni HT

Questions : Répondre par vrai ou faux

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ensemble 7 et 8
99

 Les comptes d’achats et de ventes sont tenus TTC.


 Les comptes 441- Fournisseurs et comptes rattachés et 342-clients et comptes rattachés sont tenus
TTC.
 les achats de marchandises sont toujours considérés comme des achats stockés.
 Les achats de fournitures de bureaux sont toujours considérés comme des achats non stockés.
 Les RRR (accordés ou obtenus) sont toujours comptabilisés.
 Les escomptes de règlement ne sont pas toujours comptabilisés.
 A une remise de 10% et un rabais de 30% correspond un coefficient multiplicateur de 0,63.

Exercice 1 : facture avec réductions


Le 15 décembre N, le fournisseur Anouar livre un lot de 10 tonnes de matières premières à son client Badr aux
conditions suivantes :
 Prix de catalogue 820 dhs HT la tonne. Remise 5%. Rabais 10%. Escompte de règlement : 2%. TVA au
taux normal
Travail à faire :
1. Présenter la facture schématisée ;
2. Déterminer le coefficient multiplicateur qui permet d’obtenir le prix de vente TTC à partir du prix de
vente brut HT. Vérifier.
3. Enregistrer cette facture chez Anouar et chez Badr.

Exercice 2 : retour. Avoirs avec réductions antérieurs


Suite de l’exercice 1.
Le 23 décembre N, le fournisseur Anouar accepte, sur la demande de son client Badr, de lui reprendre un lot
de matières premières détériorées représentant le quart (1/4) de la quantité livrée le 15 décembre. Il lui
adresse l’avoir correspondant le 24 décembre.
Travail à faire :
1. Présenter l’avoir schématisé.
2. journaliser cet avoir chez Anouar et chez Badr.

Exercice 3 : facture avec réductions et port facturé. Avoir


Une facture englobe les éléments suivants :
Doit : marchandises : 6 000 dhs HT ; remises : 10% et 5 % ; escompte : 2 % ; port facturé : 164 dhs HT ; TVA au
taux normal.
Avoir pour retour de 200 dhs (brut) de marchandises.
Travail à faire :
Journaliser ces deux factures chez le client et chez le fournisseur.

Exercice 4 :
Le 15 Janvier : la société Mansour livre aux établissements Jaber un lot de matières premières 10 tonnes à
2 500 DHS HT la tonne aux conditions suivantes : rabais 20% ; remise 10% ; escompte de règlement de 2% pour
règlement sous quinzaine. TVA normal.
Le 18 Janvier : envoie de la facture correspondante F 3104.
Le 21 Janvier : les établissements Jaber, mécontents du produit livré, proposent le retour d’un lot de 2 tonnes
et un rabais supplémentaire de 30% sur le reste qu’ils s’engagent à conserver.
Le 21 janvier : la société Jaber donne son accord sur ces propositions et adresse l’avoir correspondant Av 319
Le 24 Janvier : règlement par chèque bancaire des établissements Jaber
TAF :
présenter la facture doit F 3104 et la facture d’avoir 319
Journaliser les deux factures chez Mansour et chez Jaber.

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ensemble 7 et 8
100

Exercice 5 : (facturation + port + emballages)

Le 3 Février, l’entreprise Ayman livre à l’entreprise Naoufal un lot de marchandises aux conditions suivantes :
Brut marchandises 42 000 DHS HT, remise 10 %, rabais 30%, port forfaitaire : 5 400 DHS HT. Consignation de
200 emballages à 30 DHS l’un. TVA au taux normal. Ayman adresse à Naoufal la facture correspondante F 6215.
Le 8 Février, Naoufal retourne à Ayman 120 emballages qui sont repris au prix de consignation, facture d’avoir
Av 513
Le 15 Février, Naoufal retourne à Ayman 50 emballages. Ayman considère que ces emballages sont détériorés
et les reprend à 20 DHS l’un, facture d’avoir AV 529.
Le 22 Février, Naoufal informe Ayman qu’il conserve les emballages encore en sa possession. Ayman lui
adresse alors la facture F 6349.
TAF :
Schématiser les différentes factures.
Passer les écritures comptables chez Ayman, chez Naoufal.

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ensemble 7 et 8
101

Chapitre 7 : les règlements


Les opérations d’achats et de ventes réalisées par l’entreprise se soldent toujours par des
règlements. Les règlements des dettes et des créances peuvent être de deux sortes :
- Au comptant : contre chèque, par virement, par carte bancaire ou en espèces
- A crédit : simple ou contre effet de commerce
La comptabilisation des règlements diffère en fonction du mode de règlement utilisé.

I- Les règlements au comptant

Les règlements au comptant les plus courants entre entreprises sont soit par chèque soit en
espèces.

1- Les règlements en espèces :

Exemple :
Le 16/10/2009 la société RAM réalise un achat de 36000 Dhs TTC de marchandises en
espèces (Facture F24)

Frs 16-10-09 Chez le vendeur


AKRAM 5161 Caisse 36000,00
Facture : F24 7111 Ventes de marchandises 30000,00
Marchandises 30000,00 4455 Etat, TVA facturée 6000,00

TVA 20% 6000,00 Chez le client AKRAM


6111 Achats de marchandises 30000,00
Net à payer 36000,00 3455 Etat, TV A récupérable 6000,00
5161 Caisse 36000,00

2- Les règlements contre chèque :


Les règlements contre chèque présentent la spécificité que l’entreprise crédit la banque dès
qu’elle donne un chèque alors que lorsqu’elle reçoit un chèque le compte banque n’est débité
que lorqu’elle reçoit l’avis de crédit de la banque.
Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé au cours du mois de novembre les opérations suivantes :
- Le 10-11-2003 Achat de 24000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F56) contre
chèque N°12546
- Le 12-11-2003 Vente de 15000 Dhs HT de Marchandises (Facture F851) contre
chèque N°56875
- Le 13-11-2003 SMH Télécom dépose le chèque N°56875 en banque (Bordereau 450)

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ensemble 7 et 8
102

- Le 16-11-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 410) relatif au chèque
déposé en banque, avec une commission de 20 Dhs.

Frs 10-11-03

SMH

Facture : F56 Chez le client SMH Télécom


Marchandises 20000,00

TVA 20% 4000,00 6111 Achats de marchandises 20000,00

Net à payer 24000,00 3455 Etat, TV A récupérable 4000,00

5141 Banque 24000,00

SMH Télécom 12-11-03 Chez le vendeur SMH le 12-11-2003

Client 51111 Chèque en portefeuille 18000,00

Facture : F851 7111 Ventes de marchandises 15000,00

Marchandises 15000,00 4455 Etat, TVA facturée 3000,00

TVA 20% 3000,00

Net à payer 18000,00 Le 13-11-2003

51112 Chèque à l’encaissement 18000,00

51111 Chèque en portefeuille 18000,00

Le 16-11-2003

5141 Banque 17978,60

6147 Service bancaire (commission) 20,00

34552 Etat TVA rec/chg (7%) 1,40

51112 Chèque à l’encaissement 18000,00

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ensemble 7 et 8
103

II- Les règlements à crédit (Les effets de commerce)


Les règlements entre entreprises se font dans la majorité du temps avec des facilités de
paiement (à crédit). Les crédits entre entreprises sont souvent matérialisés par des effets de
commerce.

1- Définition :
On distingue deux types d’effets de commerce : la lettre de change et le billet à ordre. La
distinction entre ces deux effets de commerce est importante et a un impacte sur leur
comptabilisation.

La lettre de change est un écrit par lequel le créancier (tireur) donne l’ordre à son débiteur
(tiré) de payer à une date fixée à l’avance (échéance) une somme donnée à un tiers désignée
(Bénéficiaire).

Le billet à ordre est un écrit par lequel un souscripteur (débiteur) s’engage à payer une somme
donnée à son créancier, à une date convenue.

2- La création des effets de commerce :

Exemple :
- Le 02-12-2003 l’entreprise SOPACO réalise un achat de 30000 Dhs de Marchandises
TTC auprès de son fournisseur ALAMI (Facture F656). SOPACO en règlement de sa
facture signe un billet à ordre (BO-1) sur deux mois.
- Le 15-12-2003 l’entreprise SOPACO réalise un achat de 50000 Dhs HT de
Marchandise auprès de son fournisseur ALAMI (Facture F657)
- Le 16-12-2003 ALAMI, en règlement de la facture F657 lui adresse une lettre de
change (LC-1) sur 90 jours pour acceptation.
- Le 18-12-2003 SOPACO retourne à ALAMI la lettre de change LC-1, signée et
acceptée.

ALAMI 02-12-03 Chez le vendeur ALAMI


SOPACO 3424 Client effet à recevoir 30000,00
Facture : F656 7111 Ventes de marchandises 25000,00
Marchandises 25000,00 4455 Etat, TVA facturée 5000,00

TVA 20% 5000,00 Chez le Client SOPACO


6111 Achats de marchandises 25000,00
Net à payer 30000,00 3455 Etat, TV A récupérable 5000,00
4415 Fournisseur effet à payer 30000,00

Chez le vendeur ALAMI


ALAMI 15-12-03 Le 15-12-2003
SOPACO 3421 Client 60000,00
Facture : F656 7111 Ventes de marchandises 50000,00

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ensemble 7 et 8
104

Marchandises 50000,00 4455 Etat, TVA facturée 10000,00


Le 16-12-2003 aucune écriture
TVA 20% 10000,00 Le 18-12-2003
3425 Client effet à recevoir 60000,00
Net à payer 60000,00 3421 Client 60000,00

Chez le client SOPACO


ALAMI 15-12-03 Le 15-12-2003
SOPACO 6111 Achat de M/ses 50000,00
Facture : F656 34552 Eta TVA rec/chg 10000,00
Marchandises 50000,00 4411 Fournisseur 60000,00
Le 16-12-2003 aucune écriture
TVA 20% 10000,00 Le 18-12-2003
4411 Fournisseur 60000,00
Net à payer 60000,00 4415 Fournisseur Effet à payer 60000,00

3- Remise à l’encaissement :

A l’échéance les effets de commerce doivent être encaissés. Pour ce faire, soit que l’entreprise
le remet au client contre paiement de sa créance, soit que l’entreprise le remette à sa banque
pour encaissement, ce dernier cas étant le plus courant.

Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé les opérations suivantes :

- Le 10-02-2003 vente de 12000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F58) au client


ALAMI.
- Le 12-02-2003 SMH adresse à son client ALAMI une lettre de change LC-3 pour
acceptation en guise de règlement de la facture F58 (échéance 60 jours).
- Le 13-02-2003 le client retourne à SMH la lettre de change signée.
- Le 12-04-2003 SMH Télécom dépose la lettre de change LC-3 à la banque (Bordereau
45) pour encaissement.
- Le 16-04-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 41) relatif à la lettre de
change déposée en banque, avec une commission de 20 Dhs.
Chez le vendeur SMH
Le 10-02-2003
3421 Client 12000,00
7111 Ventes de marchandises 10000,00
4455 Etat, TVA facturée 2000,00
Le 12-02-2003
Aucune écriture comptable

Le 13-02-2003
3425 Client Effet à recevoir 12000,00
3421 Client 12000,00
Le 12-04-2003

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8
105

51132 Effet à l’encaissement 12000,00


3425 Client Effet à recevoir 12000,00
Le 16-04-2003
5141 Banque 11978,60
6147 Service bancaire 20,00
34552 Etat TVA rec/chg (7%) 1,40
51132 Effet à l’encaissement 12000,00

4- Remise à l’escompte :
Les effets de commerce présentent l’avantage de pouvoir être transformés en liquidité, avant
son échéance, dans le cas ou l’entreprise le souhaite. D’une part l’entreprise peut les endosser
à ces propres créanciers et d’autre part, elle peut les escompter auprès de sa banque. Dans ce
dernier cas l’entreprise contracte un crédit à court terme (= échéance) en donnant à sa banque
l’effet de commerce en guise de garantie.

Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé les opérations suivantes :
- Le 10-02-2003 vente de 36000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F58) au client
ALAMI.
- Le 12-02-2003 SMH adresse à son client ALAMI une lettre de change LC-3 pour
acceptation en guise de règlement de la facture F58 (échéance 60 jours).
- Le 13-02-2003 le client retourne à SMH la lettre de change signée.
- Le 18-02-2003 SMH Télécom dépose la lettre de change LC-3 à la banque (Bordereau
46) pour négociation d’un escompte.
- Le 20-02-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 42) relatif à la lettre de
change déposée en banque, avec une commission de 20 Dhs et des intérêts de 300
Dhs.

Chez le vendeur SMH


Le 10-02-2003
3421 Client 36000
7111 Ventes de marchandises 30000
4455 Etat, TVA facturée 6000
Le 12-02-2003

Aucune écriture comptable

Le 13-02-2003
3425 Client Effet à recevoir 36000
3421 Client 36000
Le 18-02-2003

Aucune écriture comptable

Le 20-02-2003
5141 Banque 35657,60
6311 Intérêts des emprunts et dettes 300,00

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8
106

6147 Services bancaires 20,00


34552 Etat TVA rec/chg 22,40
5520 Crédit d’escompte 36000,00
Le 10-04-2003
5520 Crédit d’escompte 36000,00
3425 Client Effet à recevoir 36000,00

Chapitre VI : LA COMPTABILISATION DE LA PAIE

Le personnel travaillant dans une entreprise peut être de plusieurs catégories ; un personnel
permanent, occasionnel, intermittent… La comptabilisation des différentes rémunérations qui
leurs sont versées varient en fonction du statut du personnel concerné. Notre propos dans ce
chapitre est de traiter les rémunérations versées au personnel permanent des entreprises.

Le salaire perçu par le personnel est un salaire net d’un ensemble de retenues que l’employeur
à l’obligation d’effectuer.
Salaire net = Salaire brut - Retenues

Salaire brut : Sommes des rémunérations reçues


Exp : Salaire de base, heures sup, primes, indemnités, commissions…

Retenues : IR, CNSS, Retraite, Mutuelle, Assurance…

I- Calcul de la CNSS

Les cotisations à la CNSS sont obligatoires pour l’ensemble du personnel de l’entreprise.


Elles se divisent en deux parts ; la part salarial à retenir sur le salaire de l’employé et la part
patronale versée par l’employeur.

1- La part salariale
La cotisation à la CNSS prélevée sur le salaire de l’employé est calculée au taux de 4,29% du
salaire brut plafonné à 5000 Dhs.

Exp : Salaire brut = 3500 Dhs => CNSS = 3500 x 4,29% = 150,15 Dhs

2- La part patronale

L’employeur a la charge de verser à la CNSS une part patronale calculée sur la masse
salariale globale de sont entreprise. On distingue trois cotisations diverses :

Cotisation Taux Base de calcul


Prestations Sociales 8,59 % Salaire brut plafonné à 5000 Dhs
Allocations Familiales 7,50 % Salaire brut non plafonné
Taxe de Formation Professionnelle 1,60 % Salaire brut non plafonné

II- Calcul de l’IR


Salaire Brut Global : SBG = Somme des rémunérations perçues
Salaire Brut Imposable : SBI = SBG – Eléments Exonérés

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107

Eléments Exonérés : Allocations familiales


Frais de déplacement justifiés
Salaire Net Imposable : SNI = SBI – Déductions sur revenu
Déductions sur revenu : Abattement pour frais professionnels (17%)
CNSS
Retraite
Assurance
Mutuelle…
IR = SNI x Taux - SAD
Barème de l’IR d’après le CGI 2010

Tranche de revenu Taux de l’IR SAD

III- La comptabilisation des charges du personnel


La comptabilisation des charges du personnel s’effectue en deux temps :
1- Constatation des dettes & Constatation des charges (Fin du mois)
2- Procéder aux différents règlements (le salaire net début du mois suivant, Autres
retenues la fin du mois suivant)
Exemple :
Pour le mois de janvier 2009 l’entreprise doit rémunérer ses salariés aux taux suivants :
- Salaires de base : 24000 Dhs
- Indemnités de déplacement : 5600 Dhs
- Heures supplémentaires : 3200 Dhs
Sur ces rémunérations l’entreprise retiendra à la source :
- IR : 4890 Dhs
- CNSS : 670 Dhs
- Retraite : 980 Dhs
La part patronale à verser à la CNSS s’élève à 1560 Dhs

Le 31-01-2009
6171 Rémunération du personnel (brut) 32800,00
44525 Etat IGR 4890,00
4441 CNSS 670,00
4443 Caisses de Retraite 980,00
4432 Rémunération due au personnel (Net) 26260,00
Charges du personnel
Le 31-01-2009
6174 Charges sociales 1560,00
4441 CNSS 1560,00
Charges sociales (part patronale CNSS)

Le 01-02-2009
4432 Rémunération due au personnel (Net) 26260,00

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5161 Caisse 26260,00


Règlement des salaires

Le 29-02-2009
44525 Etat IGR 4890,00
4441 CNSS (PP + PS) 2230,00
4443 Caisses de Retraite 980,00
5141 Banque 8100,00
Versement des retenues et de la PP
Constatation de la dotation aux amortissements depuis le début de l’exercice jusqu’à la date de
cession.
ème
3 étape : Enregistrement de la sortie de l’immobilisation

Débit : 651. VNA des immobilisations cédées

28.. Amortissements des immobilisations

Crédit : Compte d’immobilisation concerné

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109

Travaux de fin d’exercice


ou travaux d’inventaire

Cette partie met en évidence la démarche pratique d’établissement des états de synthèse, dans
le respect de la loi comptable tout en reprenant les compétences acquises dans les modules
précédents.
Etapes de déroulement des activités d’apprentissage
 Identifier le schéma général des travaux de fin d’exercice avec rappel des principes
comptables fondamentaux justifiant ces travaux dans l’objectif de l’image fidèle.
 Constater les dépréciations de l’actif immobilisé (amortissement ou provision)
 Constater les dépréciations de l’actif circulant et de la trésorerie
 Constater les provisions pour risques et charges
 Régulariser les comptes de charges et de produits
 Passer les écritures de regroupement et de détermination du résultat
 Etablir les états de synthèse
 Procéder à la clôture des comptes
 Procéder à la réouverture des comptes
 Etudes de cas de synthèse

- L’inventaire :
Avant d’établir le bilan, il est nécessaire de procéder à un inventaire des éléments actifs et
passifs de l’entreprise. Cet inventaire consiste à :
 Dénombrer les éléments de l’actif et du passif,
 Evaluer ces éléments c’est à dire leur donner une valeur réelle exprimée en monnaie
nationale (dirham).
2° - rappel des principes comptables fondamentaux :
1. Continuité d’exploitation
2. Permanence des méthodes.
3. Coût historique
4. Spécialisation des exercices
5. Prudence
6. Clarté
7. Importance significative
Il faut rappeler que tous ces principes doivent converger vers l’objectif de l’image fidèle de :

La situation financière de l’entreprise



 Son patrimoine
 Ses résultats.
C’est dans cet objectif justement que l’on procède aux travaux d’inventaire.

II – OBLIGATIONS LEGALES ET FISCALES :

La loi comptable impose à toutes les entreprises tenant une comptabilité :

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110

1. D’établir un inventaire annuel des éléments actifs et passifs de l’entreprise.


2. D’arrêter les comptes en fin d’exercice en vue d’établir les états de synthèse : bilan,
Compte de produits et charges, état des soldes de gestion, tableau de financement et
état des informations complémentaires (uniquement le bilan et le CPC pour les
entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 7,5 millions de dirhams).
III – TRAVAUX D’INVENTAIRE :
1° Caractère incomplet et discontinu des enregistrements comptables :
La balance à une date donnée (avant inventaire) ne donne qu’une vue d’ensemble imparfaite
de la gestion et de la situation du fait que :
 les comptes de gestion ne correspondent pas exactement à l’exploitation de l’exercice
 Les comptes de bilan ne reflètent pas nécessairement la réalité économique.
2° Régularisations pour redressements :
L’établissement des états de synthèse suppose donc des régularisations préalables des comptes
de gestion dans le but de déterminer le résultat exact en respectant les étapes suivantes :

Opérations de l’exercice

Balance avant inventaire

Inventaire extra-comptable

Régularisations et redressements des comptes Vérifier et évaluer


les éléments de
l’actif et du passif
Balance après inventaire notamment les
stocks

Bilan, CPC, ESG, TF, ETIC

Ecritures de clôture de l’exercice

Ecritures de réouverture des livres pour l’exercice suivant

Travaux de fin
’exercice

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111

Chapitre 8 : les Amortissements (LA DEPRECIATION DES


IMMOBILISATIONS)

Les immobilisations sujettes à dépréciation font l’objet à la fin de l’exercice, à des corrections
de valeur qui prennent la forme d’amortissements et/ou de provisions pour dépréciation à
inscrire aux comptes portant la racine 28 et/ou 29.
Les comptes d’immobilisations pouvant faire l’objet d’une dépréciation appartiennent aux
rubriques :
21- Immobilisations en non-valeurs
22 – Immobilisations incorporelles
23 – Immobilisations corporelles
24/25 – Immobilisations financières

L’amortissement des immobilisations

I – Définitions

 L’amortissement est la constatation comptable de la baisse de valeur des immobilisations


se dépréciant avec le temps (usure), l’usage (facteur physique) ou le progrès
technologique (obsolescence).
 La dépréciation est calculée forfaitairement d’après les taux d’amortissement en usage.
 L’amortissement est une technique de renouvellement des immobilisations (reconstitution
du capital)
 L’amortissement permet de répartir le coût d’un élément d’actif immobilisé sur sa durée
probable de vie.

Terminologie

 Valeur d’entrée (VE) : coût d’acquisition ou de production de l’immobilisation hors taxes


récupérables.
 Annuité d’amortissement (A) : montant de l’amortissement pratiqué annuellement.
 Durée de vie (d) :
- Durée de « vie probable » : appréciée en fonction de facteurs physiques (usure) ou
économiques (obsolescence).
- Durée d’utilisation « propre » à l’entreprise (qui peut être inférieure à la durée de vie)
choisie en fonction de sa politique ou de sa stratégie de renouvellement des
immobilisations.
 Taux d’amortissement : nombre d’années d’utilisation exprimé en pourcentage.
t = 100 / nombre d’années
Si durée de vie = 20 ans, t = 100/20 = 5 %
 Amortissements cumulés (AC) : total des amortissements pratiqués depuis l’acquisition
des immobilisations.
 Valeur nette d’amortissement (VNA) : différence, à une date donnée, entre la valeur
d’entrée et les amortissements cumulés.

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 Plan d’amortissement : tableau préétabli qui donne pour chaque immobilisation,


l’amortissement annuel, les amortissements cumulés et la valeur nette d’amortissement à
la fin de chaque exercice (VNA).

II – Base de calcul de l’amortissement

C’est la valeur d’entrée ou valeur d’origine telle qu’elle figure au bilan


Exemple :
Une entreprise a acheté le 1/1/2005 un camion au prix de 200 000 DH. Elle prévoit pour ce
camion une durée probable d’utilisation de 5 ans.
Etablissons le plan d’amortissement de cette immobilisation.
Solution :

VE = 200000 d = 5 ans t = 100/d = 100 / 5 t = 20 %


Cela signifie que ce camion va perdre, chaque année, un cinquième de sa valeur.
D’où, A = VE / d = 200000 / 5 = 40000. Cela signifie également que, à la fin de la durée
d’amortissement, la VNA sera nulle.
Plan d’amortissement
Base de calcul Amortissements
Années Taux Annuité VNA
(VE) cumulés
2005 200000 20 % 40000 40000 160000
2006 200000 20 % 40000 80000 120000
2007 200000 20 % 40000 120000 80000
2008 200000 20 % 40000 160000 40000
2009 200000 20 % 40000 200000 40000

Taux d’amortissement en usage :


 Immeubles d’habitation ou à usage commercial : 4 %
 Immeubles industriels construits en dur : 5 %
 Constructions légères : 10 %
 Mobilier, agencements et aménagements divers : 10 %
 Gros matériel informatique : 10 %
 Micro-ordinateurs, périphériques, programmes : 15 %
 Matériel roulant, matériel automobile et hippomobile : 20-25 %
 Outillage de faible valeur autre que l’outillage à main : 30 %
 Concessions, brevets, licences : selon la durée de l’exclusivité.

Remarque : il existe des taux spéciaux pour certaines catégories d’activités : industries
hôtelières, exploitations minières etc.

III– Comptabilisation de l’amortissement :

Annuité d’amortissement = VE x t ou A = VE / d = dotation aux amortissements de


l’exercice

Débit : un des comptes de charges suivants :


6191 DEA de l’immobilisation en non-valeurs

6192 DEA des immobilisations incorporelles

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6193 DEA des immobilisations corporelles


6391 DA des primes de remboursement des obligations
6591 DAE des immobilisations
Crédit : Compte d’actif ‘amortissement de l’immobilisation concernée’

Rappel :
Le chiffre 8 en deuxième position indique un compte d’amortissement quand ce compte
appartient à la classe 2.
Exemples :
2321 bâtiments  28321 Amortissements des bâtiments
2340 Matériel de transport  28340 Amortissement du matériel de transport

VI Les systèmes d’amortissement :

 L’amortissement dégressif :
 L’amortissement accéléré :
 L’amortissement exceptionnel des immobilisations :

LES CESSIONS D’IMMOBILISATIONS


La cession d’immobilisation constitue pour l’entreprise une opération non courante, il peut
s’agir d’immobilisations amortissables ou non amortissables.
La cession doit être enregistrée en 3 phases :
1ère étape : Enregistrement du produit de cession.
Débit : Compte de trésorerie ou 3481 Créances sur cessions d’immobilisations
Crédit : 751 Produits de cession des immobilisations
2ème étape : Constatation de la dotation aux amortissements depuis le début de l’exercice
jusqu’à la date de cession.
3ème étape : Enregistrement de la sortie de l’immobilisation

Débit : 651. VNA des immobilisations cédées


28.. Amortissements des immobilisations
Crédit : Compte d’immobilisation concerné

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Chapitre 9 : LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION

 Les provisions correspondent à des charges incertaines (probables) quant à leur montant,
elles sont constatées en vertu du principe de prudence.
 Elles sont nées au cours de l’exercice et sont comptabilisées en fin d’exercice pour que le
résultat obtenu aussi exact que possible (objectif d’image fidèle).
 Il y a trois types de provisions :
 Pour dépréciation de l’actif (immobilisations, actif circulant, trésorerie)
 Provisions pour risques et charges (durables ou momentanées)
 Provisions règlementées (dont provisions pour amortissements dérogatoires,)

1 – Provisions pour dépréciation des éléments d’actif :
A - PPD des immobilisations
B - PPD de l’actif circulant

2- LES PROVISIONS POR RISQUES ET CHARGES


Elles sont destinées à couvrir des risques ou des charges nettement précisés quant à leur objet
mais la réalisation et le montant sont incertains à la clôture de l’exercice.

Types de PPRC :
Le PCGE prévoit deux types :

 Durables : délai prévu de réalisation supérieur à 12 mois à la date de clôture de l’exercice.


Il s’agit des comptes de la rubrique 15.
 Momentanées : délai prévu de réalisation inférieur ou égale à 12 mois à la date de clôture de l’exercice :
Comptes de la rubrique 45 (passif circulant).

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29 - PPD des immobilisations


292 – PPD des immobilisations incorporelles

293 – PPD des immobilisations corporelles

294/95 – PPD des immobilisations financières


PPD de l’actif
39 – PPD des comptes de l’actif circulant
391 – PPD des stocks

394 – PPD des créances de l’actif circulant

395 – PPD des TVP

59 – PPD des comptes de trésorerie

15 - Durables 151- Risques : 1 - Litiges

2 - garanties données aux clients

3 - propre assureur *

4 - pertes sur marchés à terme *

5 - amendes, doubles droits et pénalités

6 - pertes de change
PP risques et
charges 8 - autres provisions pour risques

155 – Charges : 1 – Impôts

2 – Pensions de retraite et oblig. Similaires*

5 – charges à répartir sur plsrs exercices *

8 – autres provisions pour charges

45 – Autres PPRC : 01 – litiges


02 – garanties données aux clients

05 – amendes, doubles droits et pénalités

06 – pertes de change

07 – pour impôts

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08 – autres provisions pour RC

1 - pour amortissements dérogatoires


2 – pour plus-values en instance d’imposition
Provisions 4 – pour investissement
réglementées 135
5 – pour reconstitution de gisements
6 – pour acquisition et construction de logements
8 – autres provisions réglementées

* Ces provisions sont toujours durables

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Chapitre 10 : REGULARISATION DES COMPTES DE


CHARGES ET DE PRODUITS

Cette régularisation est indispensable en vertu du principe de la spécialisation des exercices,


qui veut qu’un exercice comptable ne supporte que les charges et les produits qui le
concernent et ceux-là seulement.
La régularisation concerne aussi bien les charges que les produits. Quatre cas sont à
envisager :

Charges à Produits à
payer recevoir

Produits
Charges

Charges Produits
constatées constatés
d’avance d’avance

I – Régularisation des comptes de charges :


A – Charges à payer :
On constate à la fin de l’exercice, que des charges, imputables au dit exercice, n’ont pas été
comptabilisées faute de pièces justificatives. Il convient de les enregistrer au débit des
comptes intéressés par le crédit de l’un des comptes de régularisation suivants :
Débit : Compte de charges concerné
Crédit : 4427 RRR à accorder, avoirs à établir
4437 Charges de personnel à payer
4447 Charges sociales à payer
4457 Etat impôts et taxes à payer
4487 Dettes rattachées aux autres créanciers
4493 Intérêts courus et non échus à payer

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B – Charges constatées d’avance :

Certaines charges enregistrées durant l’exercice (pièces justificatives déjà reçues) sont
imputables à l’exercice suivant. Elles doivent être annulées en créditant les comptes
correspondants.

Débit : 3491 Charges constatées d’avance


Crédit : Compte de charges concerné

II – Régularisation des comptes de produits :


A – Produits à recevoir :
Certains produits liés à l’exercice qui s’achève n’ont pas été comptabilisés faute de pièces
justificatives. Ils doivent être enregistrés comme suit :
Débit : 3417 RRR à obtenir avoirs non encore reçus
3427 Clients, factures à établir et créances/ travaux non facturables
3467 Créances rattachées aux comptes d’associés
3487 Créances rattachées aux autres débiteurs
3493 Intérêts courus et non échus à percevoir

Crédit : Compte de produits concerné

B – Produits constatés d’avance :


Certains produits comptabilisés durant l’exercice sont liés à l’exercice suivant. Il convient de
les régulariser comme suit :
Débit : Compte de produits intéressés
Crédit : 4491 Produits constatés d’avance

ETATS DE RAPPROCHEMENT
Le compte « banque » (ou « chèques postaux ») tenu par l’entreprise, et le compte « client»
tenu par la banque (ou les chèques postaux) sont réciproques. Le rapprochement de ces deux
comptes permet de vérifier leur concordance et de détecter les erreurs éventuelles.
En raison des décalages dans l’enregistrement des opérations, le compte « banque » tenu par
l’entreprise ne présente pratiquement jamais le même solde à la même date que le compte
« entreprise » tenu par la banque. Cette différence peut avoir comme cause :
 L’entreprise a émis des chèques et a passé les écritures correspondantes, mais ces
chèques n’ont pas été présentés au paiement par les bénéficiaires.
 La banque prélève des frais de tenue de compte et des commissions, mais l’entreprise
n’en est informée exactement que lorsque la banque lui envoie un relevé de compte.

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ETABLISSEMENT DES ETATS DE SYNTHESE

Schéma récapitulatif des travaux de fin d’exercice

→ Balance avant inventaire


→ Inventaire extra comptable : les constatations de cet inventaire sont à la base de la
majorité des redressements et des régularisations comptables.
→ Comptabilisation des régularisations : amortissements, provisions, régularisations
etc.
→ Ecritures de regroupement des charges et des produits
→ Ecritures de détermination du résultat
→ CPC, Etat des soldes de gestion ESG
→ Balance d’inventaire (seuls y figurent les comptes de situation pour leur solde final
que l’on portera au bilan)
→ Bilan et tableau de financement (TF)
→ Clôture des comptes
→ Réouverture des comptes

ANNEXES :
BILAN (ACTIF) Entreprise Exercice clos le ...
Exercice N Exercice N-1
ACTIF Brut Amor & Net Net
prov
ACTIF IMMOBILISE
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS (A)
Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
(B)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D)

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Prêts immobilisés
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
TOTAL I (A + B + C + D + E)
ACTIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)
STOCKS (F)
Merchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et résiduels
Produits finis
CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT (G)
Fournisseur débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d’associés
Autres débiteurs
Comptes de régularisation - ACTIF
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
(H)
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (I)
TOTAL II (F + G + H + I)
TRESORERIE
TRESORERIE - ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, TG et CP
Caisse, régies d’avances et accréditifs
TOTAL III
TOTAL GENERAL I + II + III

BILAN (PASSIF) Entreprise Exercice clos le ...


PASSIF Exercice N Exercice N-1
FINANCEMENT PERMANENT
CAPITAUX PROPRES
Capital social ou personnel 1
Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé / dont versé ...
Primes d’émission, de fusion, d’apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau 2

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121

Résultat net en instance d’affectation 2


Résultat net de l’exercice 2
Total des capitaux propres (A)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
Subventions d’investissement
Provisions réglementées

DETTES DE FINANCEMENT (C)


Emprunts obligataires
Autres dettes de financement

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET


CHARGES (D)
Provisions pour risques
Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION – PASSIF (E)
Augmentation des créances immobilisées
Diminution des dettes de financement

TOTAL I (A +B + C + D + E)
PASSIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d’associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET
CHARGES (G)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (H)
(éléments circulants)
TOTAL II (F + G
+ H)
TRESORERIE
TRESORERIE - PASSIF
Crédits d’escompte
Crédits de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
TOTAL III
TOTAL GENERAL I
+ II + III

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122

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (HORS TAXES)


Exercice du ………….….au…………….
Opérations

De l’exercice N

l’ exercice
précédent
Modèle normal

Totaux de
ntsTotaux

(3)

(4)
exercice
l’exercic

précéde
concern
propres

ant les

(2)
e (1)
à

s
I
Produits d'exploitation

Ventes de marchandises (en l'état)

Ventes de biens et services produits

E Chiffre d'affaires

X Variation de stocks de produits (±)*

P Immo. prod. par l'entrep. pour elle même

L Subventions d'exploitation

O Autres produits d'exploitation

I Reprises d'exploit. : transfert de charges

T Total I

A II
Charges d'exploitation

T Achats revendus** de marchandises

I Achats consommés de matières et fournitures

O Autres charges externes

N Impôts et taxes

Charges de personnel

Autres charges d'exploitation

Dotations d'exploitation

Total II
III
Résultat d'exploitation (I - II)
IV
Produits financiers

Produits des titres de participation et autres titres


immob.
F Gains de change

I Intérêts et autres produits financiers

N Reprises financières : transferts de charges

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A Total IV

N V
Charges financières

C Charges d'intérêts

I Pertes de change

E Autres charges financières

R Dotations financières

Total V
VI
Résultat Financier (IV - V)
VII
Résultat Courant (III + VI)
VIII
Produits non courants

Produits de cessions d'immobilisations

N Subventions d'équilibre

O Reprises sur subventions d'investissement

N Autres produits non courants

Reprises non courantes ; transferts de charges

C Total VIII

O IX
Charges non courantes

U VNA des immobilisations cédées

A Subventions accordées

N Autres charges non courantes

T Dotations non courantes aux amortissements et


provisions
Total IX
X
Résultat non courant (VIII - IX)
XI
Résultat avant impôts (VII + X)
XII
Impôts sur les résultats
XIII
Résultat Net (XI - XII)

Total Des Produits (I + IV + VIII)

Total Des Charges (II + V + IX + XII)

RESULTAT NET

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124

ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.)


I TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (T.F.R) Exercice du : au

Exercice Exercice
Précédent
1 Ventes de marchandises (en l’état )
2 - Achats revendus de marchandises

I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT (A)

+ PRODUCTION DE L’EXERCICE (3+4+5) (B)


3 Ventes de biens et services produits
II 4 Variation stocks de produits
5 Immobilisations produits par l’entreprise pour elle même

- CONSOMMATION DE L’EXERCICE (6+7)


III 6 Achats consommés de matières et fournitures
7 Autres charges externes

IV = VALEUR AJOUTEE (I+II –III) ( C)

8 + SUBVENTIONS D’EXPLOITATION
9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel

V = EXEDENT BRUT D’EXPLOITATION (E.B.E.) ou


INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION (I.B.E.) (D)
11 + Autres produits d’exploitation
12 - Autres charges d’exploitation
13 + Reprises d’exploitation , transferts de charges
14 - Dotations d’exploitation
VI RESULTAT D’EXPLOITATION (+ OU -) (E )

VII +/- RESULTAT FINANCIER

VIII RESULTAT COURANT (F)

IX +/- RESULTAT NON COURANT

15 - Impôts sur les résultats


X = RESULTAT NET DE L’EXERCICE (+ ou- ) (G)

II CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)(a)- AUTOFINANCEMENT

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125

1 Résultat net de l’exercice :

Bénéfice +

Perte –
(b)
2 + Dotation d’exploitation
(b)
3 + Dotation financière
(b)
4 + Dotations non courantes
(c)
5 - Reprise d’exploitation
(c)
6 - Reprise financières
(c) (d)
7 - Reprise non courantes

8 - Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations


cédées
9 +

I CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)

II 10 - Distributions de bénéfices

AUTOFINANCEMENT

TABLEAU DE FINANCEMENT

I – Synthèse des masses du bilan Exercice Variations (a – b)

N+1 N Emplois ressources

Masses a b c d

1 - Financement permanent

2 – moins actif immobilisé

3 = FRF (A) (1 – 2)

4 – Actif circulant

5 – moins passif circulant

6 = BFG (B) (4-5)

7- Trésorerie nette (Actif – Passif) = A - B

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8
126

Tableau emplois et ressources :


Exercice
I – Ressources stables de l’exercice Emplois Ressources
Autofinancement (A)
Capacité d’autofinancement
- Distribution de bénéfices

Cessions et réductions d’immobilisations (B)


Cessions d’immobilisations incorporelles
Cessions d’immobilisations corporelles
Cessions d’immobilisations financières
Récupérations sur créances immobilisées
Augmentation des capitaux propres et assimilés (c)
Augmentations de capital, apports
Subventions d’investissement
Augmentation de dettes de financement (d)
(nettes de primes de remboursement)
Total I - Ressources stables (A+B+C+D)

II- Emplois stables de l’exercice (flux)

Acquisitions et augmentations d’immob (E)


Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations financières
Augmentation des créances immobilisées

Remboursement des capitaux propres (F) Remboursement des


dettes de financement (G)
Emplois en non-valeur (H)

Total II Emplois stables (E+F+G+H)

III Variation du besoin de financement global (B.F.G)


VI Variation de la trésorerie

Total général

Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2

ensemble 7 et 8

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