1 Comptabilité Générale
1 Comptabilité Générale
1 Comptabilité Générale
RIFKI Samira
Enseignant Chercheur de Sciences de
Gestion
Faculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales
Mohammedia
ensemble 7 et 8
2
INTRODUCTION GENERALE
Le pilotage de l'entreprise, consiste à faire des choix, à prendre des décisions dans le but de
réaliser les objectifs. (L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un
profit financier).
La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engagent l'entreprise sur le court
terme.
Exemple : achats de marchandises, ventes de marchandises, règlement des salaires…
D'autres décisions engagent l'entreprise sur le moyen terme et le long terme. On parle alors de
décisions stratégiques.
Exemple : Choix de produits, prix, distribution, communication, organisation humaine et
matérielle.
L'ensemble de ces décisions constitue la gestion.
Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à
l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur des outils d'aide à la décision. La comptabilité
générale est un de ces outils.
La comptabilité est destinée, en outre, à représenter et traduire en terme de valeurs «monnaie»
l'activité de l'entreprise. Aussi convient-il tout d'abord de rappeler les traits caractéristiques de
cette activité.
La comptabilité générale est donc un système d'information permettant :
- de classer, saisir et traiter des informations,
- en vue de prendre des décisions.
ensemble 7 et 8
3
La comptabilité répond à un besoin juridique dans la mesure où sa tenue est une obligation
légale qui résulte à la fois des dispositions du droit comptable et de celles du droit fiscal.
L'article 1er de la loi n° 9-88 dispose en effet que « toute personne physique ou morale ayant
la qualité de commerçant au sens du code de commerce est tenue de tenir une comptabilité...
». De même que la loi n° 30-85 relative à la T.V.A., la loi n° 24-86 relative à l’ I.S. et la loi n°
17-89 relative à 1'.I.R. imposent aux assujettis des obligations d'ordre comptable telles que la
tenue d'une comptabilité régulière.
ensemble 7 et 8
4
Afin que la comptabilité puisse produire les documents de synthèse, il est nécessaire de
préalablement saisir les différents flux résultant des échanges de l'entreprise avec ses
partenaires et des mouvements internes.
Salariés Travail
Salaires
Paiement
Biens et services
Prêts
Banques Clients
ENTREPRISE
Remboursements
Encaissement
de l'entreprise
Prélèvements et dividendes
On distingue :
De sortie
Les flux
physiques
Internes
ensemble 7 et 8
5
ensemble 7 et 8
6
Matières Stock de
premières
Matières Ateliers de Stock de
Fournitures Stock de
Production Produits Produits finis
fournitures
Services Finis
ensemble 7 et 8
7
D’entrée
Contrepartie des flux
physiques
externes De sortie
Flux monétaires
D’entrée
De financement
De sortie
Ces flux apportent des ressources de financement à l'entreprise. Ils n'ont pas de contrepartie
physique.
ensemble 7 et 8
8
Les apports des propriétaires de l'entreprise. Les apports en capital constituent des
flux de financement qui entrent dans
l'entreprise.
Sept principes comptables sont retenus par le. Code Général de Normalisation Comptable
(C.G.N.C.). Le respect de ces principes ainsi que des règles contenues dans la Norme
Générale Comptable (N.G.C.) est une condition essentielle pour obtenir l'image fidèle de la
situation patrimoniale, de la situation financière et des résultats de l'entreprise. L'objectif
visé étant l'amélioration de l'information comptable au niveau interne et au niveau externe.
Ces principes sont les suivants :
Selon ce principe, l'entreprise doit établir ses états de synthèse en adoptant les mêmes règles
et méthodes d'évaluation et de présentation d'un exercice à l’autre.
Selon ce principe, l'entreprise doit établit ses états de synthèse dans la perspective d'une
poursuite normale de ses activités.
Le respect de ce principe implique que l'entreprise maintienne les éléments de son patrimoine
inscrits dans sa comptabilité à leurs valeurs d'entrée. Elle doit conserver ces valeur historiques
quand bien même leurs valeurs actuelles sont supérieures.
5- Le principe de prudence
ensemble 7 et 8
9
En application de ce principe, les produits ne sont comptabilisés que s'ils sont certains et
définitivement acquis à l'entreprise. En revanche, les charges sont à prendre en compte en
comptabilité dès lors qu'elles sont probables.
6- Le principe de clarté
En vertu de ce principe, l’entreprise doit éviter d’opérer des compensations entre différentes
opérations comptables qui doivent être inscrites dans les comptes et sous les rubriques
appropriés. L'application de ce principe impose à l'entreprise d'organiser sa comptabilité,
d’enregistrer ses opérations et de présenter ses états de synthèse conformément aux
prescriptions du C.G.N.C.
Toute information susceptible d'influencer l'opinion que peut avoir un lecteur des états de
synthèse sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l'entreprise, est considérée
au regard de l'objectif d'image fidèle comme significative. A cet effet, cette information doit
figurer nécessairement sur les états de synthèse.
ensemble 7 et 8
10
Chapitre1 : le Bilan
Les fonctions de la comptabilité générale sont définies par le Plan Comptable Général
comme étant de faire apparaitre périodiquement, à travers les deux documents de synthèse
que sont le bilan et le compte de produits et charges :
L'initiation à la comptabilité repose donc sur l’assimilation d’un certain nombre de concepts
de base qui sous-tendent la logique comptable. Ces derniers constituent le premier outil
permettant la classification fondamentale des opérations effectuées par une entreprise dans le
cadre de son activité.
Pour ce, nous allons, d'abord, délimiter le champ d'action de la comptabilité générale dans une
entreprise.
Ensuite, nous allons étudier les notions de ressources et d'emplois. Enfin, nous terminerons
par une analyse des flux économiques de l'entreprise en termes de ressources et d'emplois.
ensemble 7 et 8
11
L’activité de l’entreprise est faite d’opérations élémentaires de différentes natures. Seules sont
prises en charge par la comptabilité celles qui sont d’ordre quantitatif et générant une
contrepartie financière (Exception faite des écritures comptables à caractère interne.). Il s’agit
d’évènements dont seule la valeur est constatée en comptabilité.
Le tableau suivant donne quelques exemples d’opérations en faisant la distinction entre celles
qui peuvent être traduits en informations comptables et celles qui ne le sont pas.
ensemble 7 et 8
12
Les opérations effectuées par l’entreprise sont enregistrées sur la base de pièces comptables
justificatives attestant ainsi de leur réalisation et leur authenticité. Parmi ces pièces nous
allons passer en revue les plus courantes. Certaines seront examinées plus loin avec plus de
détails.
Les flux économiques établis entre l’entreprise et son environnement peuvent être
appréhendés par le biais des notions de ressources et d’emplois tant au niveau de l’entreprise
qu’au niveau de ses relations avec son environnement.
Pour exercer son activité, l’exploitant dispose de ressources qu’il affecte à des emplois.
ensemble 7 et 8
13
RESSOURCES EMPLOIS
a) Notion de Ressources :
Les ressources peuvent être définies comme l’ensemble des moyens dont dispose une
entreprise pour faire face à ses engagements.
Apports de
Capitaux propres
l’exploitant
Ressources
Crédits accordés
dettes
par des tiers
Ressources externes :
Ce sont celles qui sont mises à la disposition de l’entreprise, à plus ou moins longue échéance,
par des personnes (physiques ou morales) en tant qu’investisseurs ou créanciers.
Exemples : apports des actionnaires (capital), crédits bancaires, crédits fournisseurs.
Ressources internes :
Ce sont celles qui sont issues du cycle d’exploitation de l’entreprise sous forme de biens ou
services, produits ou de marchandises.
Exemples : produits finis, produits intermédiaires ou résiduels, marchandises.
b) Notion d’emplois :
Les emplois sont les différentes utilisations que l’entreprise peut faire des ressources dont elle
a disposée.
ensemble 7 et 8
14
BIENS
EMPLOIS
CREANCES
Emplois intermédiaires :
Ce sont les emplois «réversibles», en ce sens qu’ils peuvent être à tout moment reconvertis en
ressources et réutilisés. Ils constituent l’ensemble des moyens de production de l’entreprise
(moyens matériels et financiers).
Exemples :
A la création d’une entreprise, l’alimentation du compte bancaire par l’argent
du capital, constitue un emploi intermédiaire. En effet, l’argent peut être retiré
de la banque, par la suite, pour différents usages.
L’achat d’un immeuble constitue également un emploi intermédiaire.
L’immeuble peut, à tout moment, être cédé pour récupérer des fonds qui
Emplois définitifs :
Ce sont ceux qui correspondent à des utilisations «irréversibles» des ressources. Ils
constituent l’ensemble des ressources incorporées dans l’exploitation en vue de la réalisation
de produits (au sens comptable du terme).
Exemples :
Le paiement des salaires du personnel, le paiement de l’électricité, le règlement du loyer, le
paiement des impôts.
Synthèse :
ensemble 7 et 8
15
CREANCES
BIENS
CAPITAUX DETTES
PROPRES
ensemble 7 et 8
16
BIENS Capitaux
propres
EMPLOIS + Ressources +
dettes
CREANCES
Pr RIFKI Samira 14
ensemble 7 et 8
17
Actif = PASSIF
Biens utilisés durablement dans
l’entreprise sans transformation.
Immobilisations:
ACTIF en non valeurs
IMMOBILISE Incorporelles
Corporelles
financières
PASSIF
ensemble 7 et 8
18
Approche juridique:
BIENS + SERVICES = CAPITAUX PROPRES + DETTES
Approche comptable:
Actif immobilisé + actif circulant = Capitaux propres + dettes
La structure du BILAN
L’actif se compose de 2 MASSES et 1 sous-MASSE:
L’actif immobilisé,
L’actif circulant (hors trésorerie),
La trésorerie-actif.
Le passif se compose de 2 MASSES et 1 sous-MASSE :
Le financement permanent;
Le passif circulant (hors trésorerie);
La trésorerie-passif.
Aussi bien pour l’actif que pour le passif :
Masse 1 ou plusieurs RUBRIQUES,
Rubrique 1 ou plusieurs POSTES.
Structure schématique du bilan
Actif Passif
Classe 3 : Actif circulant hors trésorerie Classe 4 : Passif circulant hors trésorerie
ensemble 7 et 8
19
ensemble 7 et 8
20
Présentation schématique
ENTREPRISE…… Bilan au …………
Actif Passif
ACTIF IMMOBILISE FINANCEMENT PERMANENT
Total I Total I
Total II Total II
Trésorerie-Actif Trésorerie-Passif
Total général (I+ II+ III) Total général (I+ II+ III)
COMPTABILITE GENERALE S1
Pr.Samira RIFKI
Exemples :
Exemple
Le 2/01/N, trois associés décident de créer une librairie . Ils
apportent :
du mobilier : 8 000
des rayonnages : 16 200
du matériel informatique : 12 600
un stock de livres : 12 000
des liquidités déposées sur un compte bancaire : 1 200
Bilan au 2/01/N
Actif N Passif N
(emploi des ressources) (origine des ressources)
Actif immobilisé Capitaux propres
Rayonnages 16 200 Capital 50 000
Mobilier 8 000
Informatique 12 600 Provisions pour risques et
charges
Actif circulant
Stocks 12 000 Dettes
Disponibilités 1 200
COMPTABILITE GENERALE S1 23
Pr.Samira RIFKI
ensemble 7 et 8
21
III. Deux associés lors de la création de leur SARL ont réalisé les opérations
suivantes :
ensemble 7 et 8
22
Exercices :
Exercice (1) : le 02 Janvier N, Mr. Lekhal crée un fonds de commerce de détaillant en
droguerie en faisant l’acquisition :
D’un magasin aménagé : 723 000 dont 457 000 représentant la valeur du local
proprement dit ;
De divers matériels de bureau : 12 890 ;
De mobilier de bureau : 9 810 ;
D’un stock de marchandises de 253 000 dont 40% sont payables fin Mars ;
Il dépose 150 000 dhs au compte bancaire ouvert au nom de son entreprise et met
2 500 dhs en caisse.
Toutes ces opérations ont été financées par un apport de 800 000 dhs et un emprunt de
250 000 dhs auprès d’un établissement financier.
Travail à faire : présenter le bilan de l’entreprise au moment de sa création.
Exercice (3) : Le 1er janvier 2015, Mr Mehdi a décidé de créer une entreprise pour la
commercialisation de produits de droguerie. Pour cela, il a apporté un capital personnel de
700.000 en plus d’un emprunt à long terme de 300.000 dhs. Ces ressources ont été
employées pour l’acquisition des éléments suivants :
Un local à usage commercial……………… 450.000
Divers mobiliers de bureau………………... 25.000
Un matériel de transport…………………... 125.000
Un micro-ordinateur……………………..... 30.000
Des marchandises pour 300.000, réglées 70% comptant par chèque bancaire.
Le reste étant à crédit.
ensemble 7 et 8
23
Travail à faire :
Etablir le bilan d’ouverture de l’entreprise Mehdi au 01/ 01/ N.
Au 31/ 12/ 2015, après une année d’activité les éléments du bilan de l’entreprise Mehdi
sont les suivants :
Local commercial…………………………. 425.000
Mobilier de bureau……………………….... 40.000
Matériels de transport……………………... 100.000
Matériels de bureau……………………....... 20.000
Marchandises……………………………..... 370.000
Matériels informatiques…………………...... 50.000
Créances clients…………………….……… 60.000
Banque…………………………………….. 120.000
Caisse……………………………………..... 10.000
Emprunts…………………………………... 250.000
Fournisseurs………………………………... 75.000
Exercice (4) : le 1er Janvier N, M Dahmani ouvre un commerce à partir des éléments
suivants :
Diverses immobilisations corporelles : 845 000 ;
Un stock de marchandise : 142 000 ;
Ouverture d’un compte bancaire avec un dépôt de 33 000.
Le 31 Décembre N, après une année d’activité, la valeur des différents éléments est la
suivante :
Immobilisations corporelles : on admettra qu’elles ont conservé leur valeur d’origine ;
Stock de marchandises : 189 000 ;
Créances clients : 82 000 ;
Avoir en banque : 47 000 ;
Avoir en caisse : 4 000 ;
Emprunt : après remboursement partiel, il reste dû : 180 000 ;
Dettes fournisseurs.
Travail à faire :
1. Déterminer le montant de l’emprunt au 1er Juillet N
2. Présenter le bilan au 1er janvier N ;
3. Présenter le bilan au 31 Décembre N. En déduire le résultat de l’exercice N.
Exercice (5) : Disposant d’une somme de 1.500.000 DH, M. FADIL décide de créer une
entreprise industrielle.
ensemble 7 et 8
24
ensemble 7 et 8
25
ensemble 7 et 8
26
Chapitre 2 : le compte
Traduction comptable des flux : les comptes de
situation et les comptes de gestion
Le flux est défini comme le mouvement d’une chose transférée d’un
agent économique vers un autre agent économique.
Flux réel
Grossiste Marchandises Détaillant
Chèque
Flux monétaire
ensemble 7 et 8
27
3. Généralisation :
ensemble 7 et 8
28
Définitions du CGNC :
Un compte est un petit tableau à deux colonnes qui porte le nom de l’élément faisant l’objet
d’un suivi comptable et qui en enregistre les "entrées" dans une colonne et les "sorties" dans
l’autre.
Le compte est la plus petite unité retenue pour la classification et l'enregistrement des
éléments de la nomenclature comptable.
On distingue trois catégories de comptes : les comptes à colonnes séparées, les comptes à
colonnes mariées et les comptes schématiques.
Intitulé du compte
Sommes Soldes
Dates Libellés
Débit Crédit Débit Crédit
ensemble 7 et 8
29
Le compte schématique
D Intitulé du compte C
ensemble 7 et 8
30
Application :
ensemble 7 et 8
31
Le 05/03
Espèces
Caisse Banque
Le compte banque
Ressource emploi est débité
• Le 12/03
Chèque
Client Said Banque
Le compte banque
Ressource emploi est débité
• Le 15/03
Chèque Fournisseur
Banque Smail
Le compte banque
est crédité
Ressource emploi
Avoir en banque règlement du fournisseur
• Le 20/03
Virement
Banque
Client Bachir
Le compte banque
est débité
ensemble 7 et 8
32
Ressource emploi
Créance sur le client augmentation de l’avoir en banque
• Le 23/03
Espèces
Banque Transporteur
Le compte banque
est crédité
Ressource emploi
Avoir en banque service rendu : transport
• Le 30/03
Retrait
d’espèces
Banque Caisse
Le compte banque
est crédité
Ressource emploi
Avoir en banque augmentation espèces en caisse
• Le 31/03
espèces
Banque Banquier
Le compte banque
est crédité
Ressource emploi
ensemble 7 et 8
33
31 025 31 025
24
31 025 23 338
ensemble 7 et 8
34
Le compte schématique :
compte en T
D BANQUE C
4 246 14 543
5 000 645
2 430 8 000
19 349 150
SD : 7 687
ensemble 7 et 8
35
La structure du PCG
Bilan Compte de produits et charges
Actif Passif Charges Produits
Actif Comptes de Charges d’exploitation Produits d’exploitation
immobilisé financement (comptes : 61) (comptes : 71)
(classe 2) permanent
(classe 1) Charges financières Produits financiers
(comptes : 63) (comptes : 73
Actif circulant Passif circulant Charges non courantes Produits non courants
(classes 3, 4,5) (classes 4,5) (comptes : 65) (comptes : 75)
ensemble 7 et 8
36
Emplois = ressources
pour chaque opération on a:
Total débit = total crédit
pour l’ensemble des opérations on a:
Total des débits = total des crédits
8. L’analyse de l’activité en termes de charges et
de produits (le compte de produits et de
charges)
• Les charges
Emplois définitifs, source d’appauvrissement : ils diminuent le résultat
de l’entreprise.
• Les produits :
Ressources internes, source d’enrichissement : elles augmentent le
résultat de l’entreprise.
ensemble 7 et 8
37
ensemble 7 et 8
38
Comptes de bilan
ou
Comptes d’actif Comptes de passif
Compte de
résultat
Comptes de gestion
P. RIFKI traduction comptable des Flux : les comptes 34
Exemple :
ensemble 7 et 8
39
Analyse :
ensemble 7 et 8
40
• Le 03 octobre
• Le 05 octobre
• Le 07 octobre
• Le 09 octobre
• Le 12 octobre
• Le 14 octobre
ensemble 7 et 8
41
• le 15 octobre
• Le 21 octobre
• Le 25 octobre
• Le 28 octobre
• Le 31 octobre
ensemble 7 et 8
42
Plan de comptes :
COMPTES DE SITUATION
Sur la base du plan de comptes du CGNC, chaque entreprise élabore
son propre plan de comptes en fonction des besoins de son activité et
des informations souhaitées. En ce sens la Norme Générale Comptable
à édicté un certain nombre de dispositions à observer dont on reprend
l’essentiel ci-dessous :
Le plan de comptes de l’entreprise est un document qui donne la
nomenclature des comptes à utiliser, définit leur contenu et
détermine, le cas échéant, leurs règles particulières de
fonctionnement par référence au PCGE ;
Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment
détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations
conformément aux prescriptions du CGNC ;
Lorsque les comptes prévus par le PCGE ne suffisent pas à
l’entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations,
elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires ;
Inversement, si les comptes prévus par le PCGE sont trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entreprise, celle-ci peut les
regrouper dans un compte global de même niveau, plus
contracté, conformément aux possibilités offertes par le PCGE
et à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au moins
permettre l’établissement des états de synthèse dans les
conditions prescrites par le CGNC ;
ensemble 7 et 8
43
ensemble 7 et 8
44
ensemble 7 et 8
45
ensemble 7 et 8
46
xxx9 :
compte fonctionnant en sens contraire d’un ou plusieurs autres
comptes issus du même poste.
principales caractéristiques des comptes de situation
Les comptes de situations présentent certaines caractéristiques quant à
leur fonctionnement dont les principales sont examinées ci-dessous.
Concernant l’imputation comptable
Pour les comptes d’actif :
Comptes dont la codification comporte un 8 ou un 9 en 2ème
position (comptes d’amortissements et de provisions) : ils
augmentent au crédit et diminuent au débit ;
Autres comptes : ils augmentent au débit et diminuent au crédit.
Pour les comptes de passif :
Comptes dont la codification comporte un 9 en 4ème position :
ils augmentent au débit et diminuent au crédit ;
Autres comptes : ils augmentent au crédit et diminuent au débit.
Concernant les soldes
Tous les comptes d’actif doivent présenter un solde débiteur ou
nul, à l’exception des comptes d’amortissements et de
provisions qui sont soit créditeurs soit soldés ;
Tous les comptes de passif doivent présenter un solde créditeur
ou nul à l’exception des comptes dont la codification comporte
un 9 en 4ème position qui sont soit débiteurs soit soldés ;
ensemble 7 et 8
47
Exercices :
I- Disposant d’une somme de 1.500.000 DH, M. FADIL décide de créer une
entreprise industrielle.
Durant la phase de création, il a effectué les opérations suivantes :
1- Réalisation d’une étude de faisabilité à 30.000 DH ;
2- Achat d’un fonds commercial à 200.000 DH ;
3- Aménagement du local acquis à 25.000 DH ;
4- Obtention d’un crédit bancaire à long terme d’un montant de 400.000 DH ;
5- Règlement de différents frais bancaires : 3.500 DH ;
6- Achat d’une voiture de service : 100.000 DH ;
ensemble 7 et 8
48
ensemble 7 et 8
49
COMPTES DE GESTION
Comme pour le bilan, deux types de présentations du CPC sont à
distinguer : une présentation officielle et une présentation
schématique.
Selon le CGNC, le CPC du modèle normal doit être présenté en deux
feuillets qui se lisent en liste (ou en cascade), les produits et les
charges de l'exercice tout en dégageant cinq résultats intermédiaires
(exploitation, financier, courant, non-courant et avant impôts) et le
résultat final qui est le résultat net dont le montant est le même que
celui figurant aux capitaux propres du bilan.
Le CPC du modèle simplifié doit être présenté en un seul feuillet
traduisant la formation du résultat net (même montant figurant au BL)
en dégageant, successivement, trois résultats intermédiaires (courant,
non-courant et avant impôts).
Pour les deux modèles, les dates du début et de clôture de l'exercice
doivent être expressément indiquées.
Sur le plan de l'architecture, quatre colonnes sont à servir :
· Colonne 1 : montants résultant d'opérations propres à l'exercice
· Colonne 2 : montants résultant d'opérations concernant les exercices
antérieurs ;
ensemble 7 et 8
50
2. Constantes de codification
ensemble 7 et 8
51
ensemble 7 et 8
52
Exemple :
618x : comptes du poste « Autres charges d’exploitation » et
718x : comptes du poste « Autres produits d’exploitation »
Au niveau des comptes principaux :
A ce niveau, nous pouvons relever, pour l’essentiel, des codifications
comptables de position que nous résumons comme ci-dessous :
xxx0 :
Compte global (pour le modèle normal)
Compte regroupant plusieurs comptes du modèle normal (pour
le modèle simplifié)
xxx8 :
compte intitulé « ...sur exercices antérieurs » (pour les classes 6
et 7)
xxx9 :
compte fonctionnant en sens contraire d’un ou plusieurs autres
comptes issus du même poste.
ensemble 7 et 8
53
Exercices :
Exercice 1 :
Le 1er Mars, l’avoir en banque appelé « solde à nouveau » de l’entreprise Bassou S’élève
à 4 246 dhs. Au cours du mois de Mars N, cette entreprise a effectué les Opérations
suivantes :
ensemble 7 et 8
54
Exercice2 : L’entreprise Jabrane est titulaire d’un compte à la société générale. Le 1er
septembre, ce compte présente un solde débiteur de 86 753 dhs. Les opérations effectuées
avec la banque au cours du mois septembre sont les suivants :
Le 06 : remise à l’encaissement d’un chèque du client Amine : 16 252 ;
Le 08 : retrait d’espèces : 10 000 ;
Le 15 : règlement par chèque adressé au fournisseur Rachid : 19 653 ;
Le 21 : versement d’espèces : 6 000 ;
Le 31 : règlement par chèque du salaire du vendeur : 5 218.
Travail à faire :
1. Présenter le compte banque à colonne séparées Banque au 30 Septembre N. le
rouvrir le 1er octobre N.
2. Quelle est la signification de ce solde ? quelle est dans ce cas, sa place au bilan ?
Exercice 3 :
L’entreprise Damer est titulaire d’un compte au crédit du Maroc. Le 1er Novembre, ce
compte présente un solde débiteur de 42 658. Les opérations suivantes ont été effectuées
pendant le mois de Novembre.
Le 05 : retrait d’espèces : 15 000 ;
Le 08 : remise à l’encaissement de différents chèques provenant des clients ; 18 725 ;
Le 12 ; règlement par chèque des cotisations de la CNSS : 14 243 ;
Le 15 : règlement par chèque envoyé au fournisseur Rayane : 48 925 ;
Le 16 : virement bancaire du client Rochdi : 12 429 ;
Le 18 : versement d’espèces : 8 000 :
Le 20 : achat d’un ordinateur réglé par chèque : 18 650 ;
Le 21 : règlement par chèque de la facture du garagiste : 2 420 ;
Le 30 : règlement par virement bancaire du salaire :
Du vendeur : 5 500 ;
Du comptable : 6 200.
Travail à faire :
1) Présenter le compte Banque à colonnes séparées au 30 Novembre ;
2) Quelle est la signification de ce solde ? quelle est dans ce cas sa place au Bilan ?
Exercice 4 :
Au cours du mois d’octobre, une entreprise a effectué les opérations suivantes
ensemble 7 et 8
55
Le 12 : vente à crédit au client Saïd, facture 6129, montant net à payer: 4 518 dhs
(dont récupération frais de port : 230 dhs)
Le 14 : encaissement par la banque de l’entreprise de coupons de titres : 650 dhs.
Le 15 : ventes au comptant contre espèces: 1 214 dhs contre chèque bancaire: 8 715
dhs
Le 21 : règlement au comptant par chèque d’une facture du garagiste relative à la
réparation de la camionnette: 1 217 dhs
Le 25 : virement bancaire à l’ordre du fournisseur Farid en règlement de la facture
2135
Le 28 : chèque du client Saïd en règlement de la facture 6129
Le 31: règlement par virement bancaire du salaire du vendeur : 1450 dhs.
Il s’agit pour chaque opération de déterminer les mouvements des flux réels et monétaires
(c.à.d. le ou les comptes à débiter et le ou les comptes à créditer.)
Exercice 5 :
Durant le mois d’octobre N, Mme Fadwa négociante en para médical, a effectué les
opérations suivantes :
Le 02 : règlement de la prime annuelle d’assurance : 12 600 ;
Le 04 : règlement par virement postal d’une annonce publicitaire dans un journal
local : 750 ;
Le 08 : encaissement de coupons provenant du portefeuille titre géré par la banque
populaire, banque de l’entreprise Fadwa : 785 ;
Le 10 : virement bancaire du client Jaber dont le compte a été débité à l’ocasion
d’une vente de marchandises le mois précédent : 6 282 ;
Le 11 : règlement par chèque de frais de transport : 1 450. Ces frais concernant la
livraison d’une vente de marchandise au client Badr ;
Le 14 : achat contre espèces de timbre-poste : 120 ;
Le 17 : le client Badr adresse un chèque en remboursement des frais de transport
avancé pour son compte : 1 450 ;
Le 19 : règlement par chèque de la facture du fournisseur Mansour dont le compte
avait été crédité en début de mois : 4 026 ;
ensemble 7 et 8
56
Le bilan fournit une information continue sur les variations des éléments du bilan et permet ta
détermination du résultat global. Cependant, d'un point de vue gestion, il est utile de connaître les
causes de la formation de ce résultat. Cette information nécessaire et complémentaire est donnée
par un document appelé Compte de Produits et Charges (C.P.C.).
I- Structure du C.P.C
Activité courante
Résultat d’exploitation
Résultat financier
RE + RF = Résultat courant
ensemble 7 et 8
57
Le C.P.C. est subdivisé en trois parties distinctes qui reprennent les opérations d'exploitation, les
opérations financières et les opérations non courantes.
Ce niveau constate les charges et les produits réalisés dans le cadre de l’objet social de l’entreprise.
A- Les charges d’exploitation : Elles enregistrent toutes les opérations réalisées dans le cadre d'un
exercice pour acheter les biens à revendre ou à transformer des services tels que le travail des
salariés, les taxes payées à l'Etat, le service bancaire, le transport,...
B.: Les produits d'exploitation : Ils correspondent à toutes les opérations d'exploitation effectuées
par l'entreprise durant un exercice, ils ont pour origine :
A- Les charges financières: Elles concernent la rémunération de ceux qui prêtent de l'argent à
l'entreprise (intérêts), la rémunération des clients qui paient avant le terme normal convenu
( escompte de règlement accordé) et les charges résultantes de l'utilisation de trésorerie en
dirhams ou en devises.
B- Les produits financiers: Ils concernent les revenus des placements (exemple intérêt d'un
prêt), la rémunération de l'entreprise par les fournisseurs pour règlements anticipés
(escomptes de règlement obtenus) et les produits résultats de l'utilisation de trésorerie en
dirhams ou en devises.
Ce niveau reprend tous les éléments qui ne sont pas assimilables à des opérations de gestion
courante.
- Les charges supportées par l'entreprise lors de la vente d'une partie de ses immobilisations
- Le paiement par l’entreprise de pénalités en faveur de tiers.
- Les produits réalisés par l'entreprise lors de la cession d'une partie de ses immobilisations
ensemble 7 et 8
58
Le compte de produits et charges est établi en liste, on peut présenter schématiquement le compte
de produits et charges de la manière suivante :
Exploitation
I. Produits d’exploitation
II. Charges d’exploitation
III. Résultats d’exploitation (I - II)
Financier
III- Application
Au 31 décembre 2009, en fin d'exercice, les produits et les charges de l'entreprise SOFRA se
présentent ainsi :
ensemble 7 et 8
59
II - Charges d’exploitation
Exercices :
Exercice 1 :
Les différentes opérations d’exploitation réalisées par une petite entreprise
durant l’exercice 2013 se résument comme suit (montants en DH) :
Ventes de marchandises : 760.000 ;
Autres produits d’exploitation : 20.000 ;
ensemble 7 et 8
60
ensemble 7 et 8
61
Produits d’exploitation
Total I 780.000
Charges d’exploitation
Total II 663.000
FINANCIER
Produits financiers
Total IV 4.000
Charges financières
Total V 1.300
NON-COURANT
Produits non-courants
Total VIII 0
Charges non-courantes
Total IX 0
ensemble 7 et 8
62
Produits d’exploitation
Charges d’exploitation
Total II 2.022.800
Résultat d’exploitation (I – II) 227.200
FINANCIER
Produits financiers
Total IV 0
Charges financières
Produits non-courants
Total VIII 0
Charges non-courantes
ensemble 7 et 8
63
Exercice 3 :
Indiquer par une croix (x) dans la colonne qui convient la nature des comptes suivants :
Nom du compte Actif Passif Charge Produit
Achats revendus de
M/ses
Emprunts bancaires
Prêts
Ventes de produits
finis
Stock de matières
premières
Fournisseurs
Clients
Fournisseurs
d’immobilisations
Frais préalables au
démarrage
Gains de change
Rémunération du
personnel
ensemble 7 et 8
64
Pour remplir sa mission de système d’information dans l’entreprise, la comptabilité doit être
adéquatement organisée.
la Norme Générale Comptable (NGC) a défini les procédures et les supports à adopter pour
une telle organisation.
Quels sont alors les principaux objectifs de l’organisation d’une comptabilité
normalisée ?
Quels sont les conditions de cette organisation ?
Pour répondre à ces deux questions, nous allons examiner, d’abord les objectifs et les
conditions de l’organisation comptable. Ensuite, nous exposerons les différents supports ainsi
que leur usage dans le processus comptable, conformément à cette organisation.
La NGC, a précisé les objectifs escomptés d’une organisation comptable ainsi qu’un certain
nombre de conditions à observer pour l’atteindre.
1. Objectifs de l’organisation comptable
Selon la NGC, l’organisation comptable est destinée à garantir la fiabilité des
informations fournies et leur disponibilité en temps opportun. Elle doit permettre :
De saisir, classer et enregistrer les données de base chiffrées ;
D’établir en temps opportun les états prévus ou requis ;
De fournir périodiquement, après traitement, les états de synthèse ;
De contrôler l’exactitude des données et des procédures de traitement.
ensemble 7 et 8
65
La loi comptable1 stipule clairement la nécessité d’un plan de comptes de l’entreprise qui doit
être établi à partir du plan de comptes du CGNC. (Voir chapitre 3)
b. Manuel de description des procédures et de l’organisation comptable :
Le journal est un registre qui est en fait, une vue des mouvements triés chronologiquement.
C’est un document obligatoire qui peut servir de preuve devant un tribunal : c’est pourquoi il
doit être relié et tenu sans blanc ni rature. Il doit être coté (muni de numéros de pages) et
paraphé (portant un cachet) par le tribunal de première instance du siège de l’entreprise
ensemble 7 et 8
66
d. Grand-livre :
Le grand livre est une vue des mêmes mouvements triés selon le plan de comptes de
l’entreprise.
On y reporte périodiquement les écritures comptables enregistrées dans le livre-journal.
e. Livre d’inventaire :
f. La balance :
La balance est un tableau qui reprend, dans l’ordre du plan comptable, pour chaque
compte et pour une période considérée, le solde au début de la période, le total des
mouvements du débit et du crédit, le solde à la clôture de la période pour chaque
compte du grand livre. Elle peut être :
Une balance de contrôle si elle est établie mensuellement ou
trimestriellement ;
ensemble 7 et 8
67
Une balance avant inventaire, quand elle est établie en fin d’exercice mais
avant les travaux d’inventaire (amortissements, provisions, etc.) ;
Une balance après inventaire qui est établie après les travaux d’inventaire et
permet de passer directement aux états de synthèse en reportant les montants des
classes, rubriques et postes sur les tracés préconisés par le CGNC à cet effet.
ensemble 7 et 8
68
Au cours de l’exercice :
Doivent être conformes aux Pièces
prescriptions légales. comptables
▼
Tri et classement
Enregistrement chronologique
Le livre journal
Doit être coté et paraphé
(obligatoire)
▼
Report périodique des
écritures comptables
Pièces
Obligatoire comptables
▼
Report périodique
mouvements et soldes des comptes
Balance
Légalement facultative,
mais nécessaire dans la pratique.
Balance de contrôle
Balance avant inventaire
Livre-journal
▼
Grand-livre
▼
Balance après
inventaire
▼
Etablissement des états de
synthèse (BL, CPC, etc.)
ensemble 7 et 8
69
L'enchaînement du travail comptable, résumé par le schéma ci-dessus, se déroule comme suit
:
1) Chaque entreprise établit son propre plan (ou liste) de comptes à partir du plan de
comptes du CGNC, en spécifiant notamment les comptes à utiliser parmi ceux des
classes 1à 8.
2) Les pièces justificatives des opérations effectuées pendant l’exercice sont
collectées, triées et classées par date. La loi comptable, dans son article premier,
autorise la récapitulation sur une seule pièce justificative des opérations de même
nature, réalisées en un même lieu et au cours d’une même journée.
3) Il est procédé à la traduction des pièces justificatives en écritures comptables
sur un registre dénommé Livre-Journal en veillant à ce que :
Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation du
mouvement ainsi que les références de la pièce justificative qui l’appuie ;
Toute écriture affecte au moins deux comptes, l’un est débité et l’autre est crédité
d’une somme identique
Lorsqu’il est fait recours à des journaux auxiliaires, ces derniers sont centralisés
une fois par mois sur le livre-journal.
4) Les écritures du livre-journal sont reportés sur un registre dénommé grand-livre
ayant pour objet de les enregistrer selon le plan de comptes de l’entreprise. Lorsqu’il
est fait recours à des livres auxiliaires, ces derniers sont centralisés une fois par mois
sur le grand-livre .
5) Les écritures reportées sur le grand-livre donnent lieu à des mouvements et des soldes
des comptes, lesquels sont reportés à leur tour sur les états périodiques constitués par
les Balances.
Application :
Le patrimoine de l’entreprise Mansour, agence de voyage, au 01/01/N, date de sa création,
comporte les éléments suivants :
Liquidités en banque : 3 300 dhs
Matériel de bureau : 4 000 dhs
Mobilier : 6 200 dhs
ensemble 7 et 8
70
1) Le journal :
01/01
2351 Mobilier de bureau 6 200
2353 Matériel de bureau 4 000
5141 Banques 3 300
5161 Caisse 1 500
111 Capital social ou personnel 10 000
148 Autres dettes de financements 5 000
Création de la société
03/01
2355 matériel informatique 3 000
1486 Fournisseurs d’immobilisations 3 000
Facture n°
04/01
6144 Publicité, publications, relations publiques 410
5141 Banques 410
Facture n°, chèque n°
07/01
5161 Caisse 300
5141 Banques 300
Pièce de caisse n°
08/01
6126 Achats de travaux, études et de prestations de services 2 000
Pr. RIFKI SAMIRA Cours de Comptabilité Générale S1 et S2
Fournisseurs
4411ensembleFacture
7 et 8 n° 2 000
71
10/01
5141 Banques 4 800
5161 Caisse 2 500
712 Ventes de biens et services produits 7 300
Facture n°, chèque n°, pièce de caisse n°
11/01
6126 Achats de travaux, études et prestations de services 3 000
4411 Fournisseurs 3 000
Facture n°
13/01
6131 Locations et charges locatives 1 800
5141 Banques 1 800
Quittance n°, chèque n°
17/01
6125 Achats non stockés de matières et fournitures 300
4411 Fournisseurs 300
Facture n°
20/01
3421 Clients 7 000
712 Ventes de biens et services produits 7 000
Facture n°
25/01
4411 Fournisseurs 2 000
5161 Banques 2 000
Chèque n°
30/01
6171 Rémunération du personnel 1 800
5141 Banques 1 800
Bulletin n°
A reporter 43 910 43 910
2) Le grand-livre :
ensemble 7 et 8
72
D 3421-clients C
7 000
SD 7 000
ensemble 7 et 8
73
3) La balance :
code Intitulé de compte Mouvements Soldes
Débit Crédit Débit Crédit
1111 Capital social ou personnel 10 000 10 000
1481 Emprunts auprès des établ. de crédit 5 000 5 000
1486 Fournisseurs d’immobilisations 3 000 3 000
2351 Mobilier de bureau 7 000 7 000
2352 Matériel et informatique 6 200 6 200
3422 Clients 7 000 7 000
4411 Fournisseurs 2 000 5 300 3 300
5141 Banques 8 100 6 310 1 790
5161 Caisse 4 300 4 300
6126 Achats de travaux, prestations de services 5 000 5 000
6125 Achats non stockés de mat. Et fournitures 300 300
6131 Locations et charges locatives 1 800 1 800
6144 Publicité, publications, relations publiques 410 410
6171 Rémunération du personnel 1 800 1 800
712 Ventes de biens et services produits 14 300 14 300
Contrôle Contrôle
(Voir aussi totaux journaux)
4) Le bilan :
Bilan au 31/01/N
Actif N Passif N
(emploi des ressources) (origine des ressources)
Actif immobilisé : Capitaux propres :
Immobilisations corporelles Capital social ou personnel 10 000
Mobilier de bureau 6 200 Résultat de l’exercice 4 990
Matériel de bureau 7 000
Autres dettes de financement :
Actif circulant (HT) Emp.auprès des établissements de 5 000
Clients 7 000 crédit
fournisseurs d’immobilisations 3 000
Trésorerie-actif :
Banque 1 790 Passif circulant (HT)
caisse 4 300 fournisseurs 3 300
ensemble 7 et 8
74
CPC au 31/01/N
Charges N Produits N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achats consommés de mat et Ventes de biens et services produits 14 300
fournitures 5 300
Autres charges externes 2 210
Charges de personnel 1 800
Total 1 9 310 Total 1 14 300
Charges financières Produits financiers
Total 2 0 Total 2 0
Charges non courantes produits non courants
Total 3 0 Total 3 0
Résultat de l’exercice
Bénéfice 4 990
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect appliqué sur les dépenses d'un
consommateur, c'est-à-dire que lors d'une opération d'achat de biens ou service, le
consommateur verse sans s'en apercevoir cette taxe au vendeur. Celui-ci la reversera
à son tour à l'Etat.
La TVA est un impôt à la consommation, en ce sens que c’est le consommateur final
qui la supporte.
ensemble 7 et 8
75
I- Mode de calcul
La TV A est calculée en appliquant au prix de vente hors taxe (MT) le taux prévu par la loi.
La TV A est ajoutée au prix de vente hors taxe pour donner le prix toute taxe comprise (TTC)
qui correspond au montant à payer par le client.
ensemble 7 et 8
76
1. Comptabilisation de la TVA
a. Principe de comptabilisation
une entreprise assujettie à la TVA :
les montants hors taxes sont comptabilisés dans les comptes de charges ou de produits
concernés ;
la TVA est comptabilisée dans les comptes 3455 Etat-TVA récupérable (ou
ses subdivisions) pour la TVA sur achats et 4455 Etat-TVA facturée (ou
ses subdivisions) pour la TVA sur ventes ;
la contrepartie (montant TTC) est comptabilisée dans un compte de trésorerie
et/ou de tiers (fournisseurs, clients).
une entreprise non assujettie à la TVA comptabilise ses achats TTC dans
les comptes de charges concernés et ne facture pas de TVA sur ses ventes.
b. Exemples de comptabilisation
Nous allons envisager les différents cas de figure qui peuvent se présenter en
considérant des entreprises assujetties à la TVA et d’autres qui ne le sont pas.
Exemple 1 : opérations entre entreprises assujetties à la TVA.
L’entreprise Anas, assujettie à la TVA a réalisé les opérations suivantes au cours du
mois de mai N (montants en DH, TTC) :
Vente de marchandises à l’entreprise Badr (assujettie à la TVA) dans le cadre
de la facture n°630 du 06/05/N, montant : 75. 000 payés par chèque bancaire
n°215 de 50.000, le reste à crédit (taux T VA : 20%) ;
Achat de marchandises, facture n°470 du 10/05/N, chez l’entreprise Ghali
(assujettie à la TVA), montant : 156.000 payés par lettre de change au
10/07/N (taux TVA : 20%) ;
Achat à crédit d’un chargement d’emballages perdus chez l’entreprise
industrielle Omar (assujettie à la TVA) dans le cadre de la facture n°130 du
15/05/N d’un montant de 30.000 (taux TVA : 20%).
Comptabilisation chez les quatre entreprises :
Entreprise Anas :
06/05
5141 Banque 50.000
3421 Clients 25.000
7111 Ventes marchandises 62.500
4455 Etat-TVA facturée 12.500
ensemble 7 et 8
77
Entreprise Badr :
06/05
6111 Achats revendus de marchandises 62.500
3455 Etat-TVA récupérable 12.500 50.000
5141 Banque 25.000
4411 Fournisseurs
Facture 630, Alpha, chèque n° 215.
Entreprise Ghali :
10/05
3425 Clients-effets à recevoir 156.000
7111 Ventes de marchandises 130.000
4455 Etat-TVA facturée 26.000
Facture 470, Anas, effet au 10/07/N.
Entreprise Omar :
15/05
3421 Clients 30.000
7122 Ventes de produits 25.000
4455 Etat-TVA facturée 5.000
Facture 130, Alpha, emballages perdus.
06/05
6121 Achats de matières premières 90.000
5141 Banque 90.000
Facture 121, Dadas, Chèque n° 126
08/05
5141 Banque 48.000
7121 Ventes de biens prod. au Maroc 40.000
4455 Etat-TVA facturée 8.000
Facture 520, Hamid, chèque. T.G. 410
ensemble 7 et 8
78
Entreprise Dadas :
06/05
5141 Banque 90.000
7111 Ventes de marchandises 90.000
Facture 121, Anas, Chèque 126
Entreprise Hamid :
08/04
6111 Achats revendus de marchandises 48.000
5143 Trésorerie générale 48.000
Facture 520, Anas, Chèque 410.
06/01
6111 Achats revendus de marchandises 100.000
5141 Banque 100.000
Facture 026, Tahar, Chèque 350.
Entreprise Mourad :
04/01
6111 Achats revendus de marchandises 120.000
4411 Fournisseurs 120.000
Facture 10, Ayman
Entreprise Tahar :
06/01
5141 Banque 100.000
7111 Ventes de marchandises. 100.000
Facture 26, Aman, Chèque 350
Exemple 4 : opérations réalisées par des entreprises assujetties à la TVA mais
dont une partie de l’activité est hors champ de TVA ou en est exonérée.
Dans un tel cas, l’entreprise n’est en droit de déduire la TVA ayant grevé ses achats
qu’à hauteur d’un prorata (pourcentage dont les modalités de calcul sont fixées par
voie règlementaire). Ainsi, si par exemple la TVA sur achats est de 100.000 et le
ensemble 7 et 8
79
prorata de déduction est de 80% (ou 0,80), la TVA déductible ne serait que de
80.000 (100.000 x 0,80).
L’entreprise Tahar, assujettie à la TVA avec un prorata de 90%, a réalisé les
opérations suivantes :
03/01/N : vente de poissons frais (opération non soumise à la TVA) à
l’entreprise “Restaurant Mohammedia” (assujetti à la TVA) dans le cadre de
la facture n°053 de DH : 7.000 payés par chèque bancaire n°075 ;
05/01/N : ventes de conserves de sardines à l’entreprise commerciale Dadas
(assujettie à la TVA), facture n°056 de DH : 12.840 TTC payés par chèque
bancaire n°220 (TVA 7%) ;
06/01/N : achat de matières premières chez l’entreprise commerciale Ghali
(assujettie à la TVA) pour un montant de DH : 96.000 TTC (TVA 20%) dans
le cadre de la facture n°027 payée par chèque postal n°350 encaissé en
banque.
Comptabilisation chez les quatre entreprises :
Entreprise Tahar :
03/01
5141 Banque 7.000
7111 Ventes de marchandises 7.000
Facture 053, Restaurant Mohammedia, Chq. 075
05/01
5141 Banque 12.840
7121 Ventes de biens prod. au Maroc. 12.000
4455 Etat-TVA facturée 840
Facture 056, conserves sardines, Dadas, Chèque
350
06/01 81.600
6121 Achats de matières premières 14.400
3455 Etat-TVA récupérable
5146 Chèques postaux 96.000
Facture 027, Ghali, Chèque 350
.
Entreprise Restaurant Mohammedia :
03/01
6121 Achats de matières premières 7.000
5141 Banque 7.000
Facture 53, poissons frais, Tahar, Chèque. 075
Entreprise Dadas :
05/01
6111 Achats revendus de marchandises 12.000
3455 Etat-TVA récupérable 840
5141 Banque 12.840
Facture 056, conserves sardines, Tahar, Chq. 220
Entreprise Ghali :
06/01
5141 Banque 96.000
7111 Ventes de marchandises. 80.000
4455 Etat-TVA facturée 16.000
Facture 027, Tahar, chèque postal 350
ensemble 7 et 8
80
Remarque :
Le prorata de déduction n’affecte que la déduction de la TVA sur les achats
de l’entreprise Tahar. Il n’a aucune influence ni sur la TVA facturée par cette
entreprise ni sur la TVA concernant les entreprises avec lesquelles elle réalise
des transactions.
La TVA peut être non récupérable pour le paiement de tout montant
supérieur ou égal à 10.000 DH non justifié par chèque barré non endossable,
effet de commerce, moyen magnétique de paiement ou par virement bancaire
(à hauteur de 50%).
ensemble 7 et 8
81
1) Les achats :
Toute opération d’achat / vente est justifiée par une facture. Seule la réception
de la facture entraine l’enregistrement comptable.
Les mentions obligatoires que doit contenir une facture sont :
Présentation de la facture
MICRO PLUS S.A. Désignation du fournisseur
grossiste matériel informatique
44, rue Oued Ziz
Settat le 12/02/09
Référence de la facture
Facture 56/08
ensemble 7 et 8
82
2) les ventes :
Les comptes utilisés
Comptes à débiter Comptes à créditer
Pour les ventes à crédit 711 ventes de marchandises
3421 clients 712 ventes de biens et services produits
Pour les ventes au comptant 4455- Etat- TVA facturée
5141 banques
5146 chèques postaux
5161 Caisse
Comptabilisation :
Enregistrer un achat (pour le client) et une vente (pour le fournisseur) de
marchandises à crédit : 3 000 dhs HT.
Facture DOIT
ensemble 7 et 8
83
Marchandises HT 3 000
TVA 20 % 600
Montant TTC 3 600
chez le fournisseur :
3421 Clients 3 600
711 Ventes de marchandises 3 000
4455 Etat- TVA facturée 600
chez le client :
612 Achats revendus de marchandises 3 000
34552 Etat- TVA récupérables sur les 600
charges 3 600
4411 fournisseurs
3) les réductions de prix :
Des réductions de prix sont accordées sur le prix brut, ils peuvent avoir un
caractère commercial ou financier.
Réductions à caractère commercial : rabais, remise, ristourne.
Accordées pour des raisons commerciales
Rabais : réduction ponctuelle accordée pour dédommagement (défaut,
retard de livraison) ou en raison de la nature du produit (fin de série)
Remise : réduction habituelle liée aux quantités achetées
Ristourne : réduction faite sur l’ensemble des opérations faites avec
un client en fin de période (généralement l’année, en fonction du
montant du chiffre d’affaires réalisé pendant cette période (prime de
fidélité)
Réduction à caractère financier :
Escompte de règlement : réduction accordée au client qui paie avant
l’échéance normale ou au comptant. Son taux est généralement
inférieur à 5%
Les documents :
Quand la réduction commerciale est accordée au moment de la vente en
déduction du prix de vente brut, c’est le cas de la remise, on dit que la
réduction est « sur facture »
Quand la réduction est accordée postérieurement à la facture doit, on dit qu’il y
a réduction « hors facture », et on établit un document appelé facture d’avoir
ou l’avoir. C’est souvent le cas du rabais et toujours des ristournes.
Exemple 1 : Les réductions se calculent en cascade :
Prix brut
- Réductions commerciales
= Net commercial
- Escompte de règlement
= Prix Hors Taxe (Net financier)
+ TVA = Prix Tout Taxe Compris (Net à payer)
Montant brut 9 000 dhs HT ; remise : 10% ; rabais : 20%
Marchandises brut
9 000
Remise 10% 900
ensemble 7 et 8
84
Exemple 2 :
Une facture est établie aux conditions suivantes : facture adressée le 3 Juin par le
fournisseur Maher à son client Anouar.
Marchandises brut : 20 000 dhs HT. Remise : 10%. Rabais 30% ; escompte de
règlement : 2%. TVA au taux normal.
La facture DOIT
Marchandises brut 20 000
Remise 10%
20 000 × 0,10 2 000
NET C1 18 000
Rabais 30%
18 000 × 0,30 5 400
NC 2 12 600
Escompte de règlement 2%
12 600 × 0,02 252
NET FINANCIER 12 348
TVA 20%
12 348 × 0,2 2 469,6
NET A PAYER (TTC) 14 817,6
Comptabilisation :
Les RRR sur facture ne sont pas enregistrés, seul le dernier net commercial
est comptabilisé.
Les RRR hors facture sont enregistrés car ils modifient une facture déjà
comptabilisée.
Les escomptes de règlement sont toujours enregistrés qu’ils soient sur facture
ou hors facture.
Chez le fournisseur :
03/06
3421 Clients 14 817,6
6386 Escomptes accordés 252,0
712 Ventes de marchandises 12 600
4455 Etat- TVA facturée 2 469,6
Chez le client :
06/06
611 Achats revendus de marchandises 12 600
34552 Etat- TVA récupérable/charges 2 469,6
4411 Fournisseurs 14 817,6
4455 Escomptes obtenus 252,0
ensemble 7 et 8
85
Comptabilisation :
Chez le fournisseur Slimane :
15/10
3421 Clients 8 640
712 Ventes de marchandises 7 200
4455 Etat-TVA facturé 1 440
AVOIR
Retour de marchandises 1 800
TVA 20% 360
A votre crédit 2 160
ensemble 7 et 8
86
ensemble 7 et 8
87
ensemble 7 et 8
88
EXEMPLE :
Marchandises 12 000
Port facturé 500
12 500
TVA (20%) 2 500 (sur marchandises + port)
15 000
Chez le fournisseur:
421 clients et comptes rattachés
15 000
711 ventes de marchandises 12 000
71276 ports et frais accessoires facturés (1) 500
État. TVA facturée 2 500
4455
(1) Ce crédit de 500 compense les débits relatifs aux charges supportées
pour ce transport.
Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 12 000
61425 transports sur achats 500
34552 État, TVA récupérables sur les charges 2 500
4411 fournisseurs et comptes rattachés
15 000
2ème cas : le transport est effectué par un tiers : on parle alors de port récupéré
(ou débours), le port n’est pas soumis à la TVA car il l’englobe déjà.
EXEMPLE 1 :
Marchandises 12 000
ensemble 7 et 8
89
Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 12 000
61425 transports sur achats 500
34552 État, TVA récupérables sur les charges 2 400
4411 fournisseurs et comptes rattachés 14 900
Exemple 2:
Marchandises 1 200; TVA : 20%
Port : 1er cas: facturé: 100 dhs Ht.
2ème cas : récupéré : 100 dhs TTC
Écritures, dans chacun des deux cas, chez le fournisseur et chez le client.
MB 1 200
Port 100
NC 1 300 HT
TVA 260
TTC 1 560
Chez le fournisseur :
421 clients et comptes rattachés 1 560
Chez le client :
ensemble 7 et 8
90
Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 12 00
61425 transports sur achats 83,33
34552 État, TVA récupérables sur les charges 2 56,67
4411 fournisseurs et comptes rattachés 1 540
Marchandises 9 000
TVA taux réduit (7%) 630
9 630
Port récupéré 603
(Dont TVA à 20% : 100,5)
TTC 10 233
ensemble 7 et 8
91
Chez le fournisseur :
3421 clients et comptes rattachés 10 233
Chez le client :
611 Achats revendus de marchandises 9 000
61425 transports sur achats 502,5
34552 État, TVA récupérables sur les charges 730,5
4411 fournisseurs et comptes rattachés 10 233
B- LES EMBALLAGES :
1. Les types d’emballage :
Ceux qui restent en permanence dans l’entreprise (citerne à gaz) et qui sont
des immobilisations, on utilise alors le compte : 233.
Ceux qui contiennent des marchandises vendus, lesquelles se divisent en
deux grandes catégories :
Les emballages perdus (cartons, papiers, ficelles) supportent la TVA
au même taux que la marchandise vendue (comptes à utiliser 31231-
emballages perdus et 61231. Achats d’emballages perdus), leur montant
inclus dans le prix de la marchandise n’est pas comptabilisé dans un compte
spécifique au moment de la vente.
Les emballages récupérables : livrés avec la marchandise (bouteille,
caisses…) seront consignés par le fournisseur au client. Ils peuvent être
identifiables grâce à un numéro, une marque et sont alors inscrit en
immobilisations. 2333- emballages récupérables identifiables ; ou non
identifiables, cas le plus fréquent (comptes à utiliser 31232-emballages
récupérables non identifiables et 61232- achats d’emballages récupérables
non identifiables.
Certains emballages peuvent être bien perdu que récupérables : ce sont
les emballages à usage mixte. (comptes 31233 emballages à usage mixte et
61233-achats d’emballages à usage mixte).
Il sera question dans ce qui va suivre d’étudier uniquement les emballages qui ne
sont pas des immobilisations. La consignation d’emballage se fait hors taxe ou TTC,
mais il y aura lieu de collecter la TVA si :
ensemble 7 et 8
92
CHEZ L’ACHETEUR :
La consignation :
D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre
Prix de consignation
HT
TVA/prix de
consignation
D 4411- fournisseurs et C
comptes rattachés
Prix consignation
TTC
Exemple :
Le 04/05/N l’entreprise Anas, vend des marchandises à l’entreprise
commerciale Badr dans le cadre de la facture n°020 de 168.000 DH TTC dont
12.000 DH de consignation TTC, payée par virement bancaire le jour même;
D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre
Prix consig. HT
TVA/px consignation
ensemble 7 et 8
93
Prix consig. HT
MALI HT
Fournisseurs-créances pour
D emballages et matériel à rendre C
Consignation TTC
– prix TTC de la partie
Pr. RIFKI SAMIRA non Cours de Comptabilité Générale S1 et S2
restituée
ensemble 7 et 8
94
D 3413 Fournisseurs-créances C
pour emballages et matériel à rendre
Prix consig. HT
Consignation TTC
- prix TTC de la partie non
restituée - mali TTC
MALI HT
ensemble 7 et 8
95
CHEZ LE VENDEUR :
Montant achat HT
Montant achat HT
Montant TVA/
achat d’emballage
ensemble 7 et 8
96
consignation d’emballages :
Consignation TTC
Montant
TVA/consignation
Consignation HT
Consignation TTC
Consignation HT
ensemble 7 et 8
97
Consignation TTC
– boni TTC
Consignation HT
Boni HT
Consignation TTC
– prix TTC de la partie
non restituée
D 4455- Etat- TVA facturé C
Montant
TVA/consignation
– TVA sur partie non restituée
Consignation HT
Montant
TVA/consignation
–TVA/partie non restituée
- TVA/ boni
D 4425- clients- dettes pour emballages et C
Matériel consignés
Consignation HT
Boni HT
ensemble 7 et 8
99
Exercice 4 :
Le 15 Janvier : la société Mansour livre aux établissements Jaber un lot de matières premières 10 tonnes à
2 500 DHS HT la tonne aux conditions suivantes : rabais 20% ; remise 10% ; escompte de règlement de 2% pour
règlement sous quinzaine. TVA normal.
Le 18 Janvier : envoie de la facture correspondante F 3104.
Le 21 Janvier : les établissements Jaber, mécontents du produit livré, proposent le retour d’un lot de 2 tonnes
et un rabais supplémentaire de 30% sur le reste qu’ils s’engagent à conserver.
Le 21 janvier : la société Jaber donne son accord sur ces propositions et adresse l’avoir correspondant Av 319
Le 24 Janvier : règlement par chèque bancaire des établissements Jaber
TAF :
présenter la facture doit F 3104 et la facture d’avoir 319
Journaliser les deux factures chez Mansour et chez Jaber.
ensemble 7 et 8
100
Le 3 Février, l’entreprise Ayman livre à l’entreprise Naoufal un lot de marchandises aux conditions suivantes :
Brut marchandises 42 000 DHS HT, remise 10 %, rabais 30%, port forfaitaire : 5 400 DHS HT. Consignation de
200 emballages à 30 DHS l’un. TVA au taux normal. Ayman adresse à Naoufal la facture correspondante F 6215.
Le 8 Février, Naoufal retourne à Ayman 120 emballages qui sont repris au prix de consignation, facture d’avoir
Av 513
Le 15 Février, Naoufal retourne à Ayman 50 emballages. Ayman considère que ces emballages sont détériorés
et les reprend à 20 DHS l’un, facture d’avoir AV 529.
Le 22 Février, Naoufal informe Ayman qu’il conserve les emballages encore en sa possession. Ayman lui
adresse alors la facture F 6349.
TAF :
Schématiser les différentes factures.
Passer les écritures comptables chez Ayman, chez Naoufal.
ensemble 7 et 8
101
Les règlements au comptant les plus courants entre entreprises sont soit par chèque soit en
espèces.
Exemple :
Le 16/10/2009 la société RAM réalise un achat de 36000 Dhs TTC de marchandises en
espèces (Facture F24)
ensemble 7 et 8
102
- Le 16-11-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 410) relatif au chèque
déposé en banque, avec une commission de 20 Dhs.
Frs 10-11-03
SMH
Le 16-11-2003
ensemble 7 et 8
103
1- Définition :
On distingue deux types d’effets de commerce : la lettre de change et le billet à ordre. La
distinction entre ces deux effets de commerce est importante et a un impacte sur leur
comptabilisation.
La lettre de change est un écrit par lequel le créancier (tireur) donne l’ordre à son débiteur
(tiré) de payer à une date fixée à l’avance (échéance) une somme donnée à un tiers désignée
(Bénéficiaire).
Le billet à ordre est un écrit par lequel un souscripteur (débiteur) s’engage à payer une somme
donnée à son créancier, à une date convenue.
Exemple :
- Le 02-12-2003 l’entreprise SOPACO réalise un achat de 30000 Dhs de Marchandises
TTC auprès de son fournisseur ALAMI (Facture F656). SOPACO en règlement de sa
facture signe un billet à ordre (BO-1) sur deux mois.
- Le 15-12-2003 l’entreprise SOPACO réalise un achat de 50000 Dhs HT de
Marchandise auprès de son fournisseur ALAMI (Facture F657)
- Le 16-12-2003 ALAMI, en règlement de la facture F657 lui adresse une lettre de
change (LC-1) sur 90 jours pour acceptation.
- Le 18-12-2003 SOPACO retourne à ALAMI la lettre de change LC-1, signée et
acceptée.
ensemble 7 et 8
104
3- Remise à l’encaissement :
A l’échéance les effets de commerce doivent être encaissés. Pour ce faire, soit que l’entreprise
le remet au client contre paiement de sa créance, soit que l’entreprise le remette à sa banque
pour encaissement, ce dernier cas étant le plus courant.
Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé les opérations suivantes :
Le 13-02-2003
3425 Client Effet à recevoir 12000,00
3421 Client 12000,00
Le 12-04-2003
ensemble 7 et 8
105
4- Remise à l’escompte :
Les effets de commerce présentent l’avantage de pouvoir être transformés en liquidité, avant
son échéance, dans le cas ou l’entreprise le souhaite. D’une part l’entreprise peut les endosser
à ces propres créanciers et d’autre part, elle peut les escompter auprès de sa banque. Dans ce
dernier cas l’entreprise contracte un crédit à court terme (= échéance) en donnant à sa banque
l’effet de commerce en guise de garantie.
Exemple :
La société SMH Télécom a réalisé les opérations suivantes :
- Le 10-02-2003 vente de 36000 Dhs TTC de Marchandises (Facture F58) au client
ALAMI.
- Le 12-02-2003 SMH adresse à son client ALAMI une lettre de change LC-3 pour
acceptation en guise de règlement de la facture F58 (échéance 60 jours).
- Le 13-02-2003 le client retourne à SMH la lettre de change signée.
- Le 18-02-2003 SMH Télécom dépose la lettre de change LC-3 à la banque (Bordereau
46) pour négociation d’un escompte.
- Le 20-02-2003 SMH Télécom reçoit l’avis de crédit (AC 42) relatif à la lettre de
change déposée en banque, avec une commission de 20 Dhs et des intérêts de 300
Dhs.
Le 13-02-2003
3425 Client Effet à recevoir 36000
3421 Client 36000
Le 18-02-2003
Le 20-02-2003
5141 Banque 35657,60
6311 Intérêts des emprunts et dettes 300,00
ensemble 7 et 8
106
Le personnel travaillant dans une entreprise peut être de plusieurs catégories ; un personnel
permanent, occasionnel, intermittent… La comptabilisation des différentes rémunérations qui
leurs sont versées varient en fonction du statut du personnel concerné. Notre propos dans ce
chapitre est de traiter les rémunérations versées au personnel permanent des entreprises.
Le salaire perçu par le personnel est un salaire net d’un ensemble de retenues que l’employeur
à l’obligation d’effectuer.
Salaire net = Salaire brut - Retenues
I- Calcul de la CNSS
1- La part salariale
La cotisation à la CNSS prélevée sur le salaire de l’employé est calculée au taux de 4,29% du
salaire brut plafonné à 5000 Dhs.
Exp : Salaire brut = 3500 Dhs => CNSS = 3500 x 4,29% = 150,15 Dhs
2- La part patronale
L’employeur a la charge de verser à la CNSS une part patronale calculée sur la masse
salariale globale de sont entreprise. On distingue trois cotisations diverses :
ensemble 7 et 8
107
Le 31-01-2009
6171 Rémunération du personnel (brut) 32800,00
44525 Etat IGR 4890,00
4441 CNSS 670,00
4443 Caisses de Retraite 980,00
4432 Rémunération due au personnel (Net) 26260,00
Charges du personnel
Le 31-01-2009
6174 Charges sociales 1560,00
4441 CNSS 1560,00
Charges sociales (part patronale CNSS)
Le 01-02-2009
4432 Rémunération due au personnel (Net) 26260,00
ensemble 7 et 8
108
Le 29-02-2009
44525 Etat IGR 4890,00
4441 CNSS (PP + PS) 2230,00
4443 Caisses de Retraite 980,00
5141 Banque 8100,00
Versement des retenues et de la PP
Constatation de la dotation aux amortissements depuis le début de l’exercice jusqu’à la date de
cession.
ème
3 étape : Enregistrement de la sortie de l’immobilisation
ensemble 7 et 8
109
Cette partie met en évidence la démarche pratique d’établissement des états de synthèse, dans
le respect de la loi comptable tout en reprenant les compétences acquises dans les modules
précédents.
Etapes de déroulement des activités d’apprentissage
Identifier le schéma général des travaux de fin d’exercice avec rappel des principes
comptables fondamentaux justifiant ces travaux dans l’objectif de l’image fidèle.
Constater les dépréciations de l’actif immobilisé (amortissement ou provision)
Constater les dépréciations de l’actif circulant et de la trésorerie
Constater les provisions pour risques et charges
Régulariser les comptes de charges et de produits
Passer les écritures de regroupement et de détermination du résultat
Etablir les états de synthèse
Procéder à la clôture des comptes
Procéder à la réouverture des comptes
Etudes de cas de synthèse
- L’inventaire :
Avant d’établir le bilan, il est nécessaire de procéder à un inventaire des éléments actifs et
passifs de l’entreprise. Cet inventaire consiste à :
Dénombrer les éléments de l’actif et du passif,
Evaluer ces éléments c’est à dire leur donner une valeur réelle exprimée en monnaie
nationale (dirham).
2° - rappel des principes comptables fondamentaux :
1. Continuité d’exploitation
2. Permanence des méthodes.
3. Coût historique
4. Spécialisation des exercices
5. Prudence
6. Clarté
7. Importance significative
Il faut rappeler que tous ces principes doivent converger vers l’objectif de l’image fidèle de :
ensemble 7 et 8
110
Opérations de l’exercice
Inventaire extra-comptable
Travaux de fin
’exercice
ensemble 7 et 8
111
Les immobilisations sujettes à dépréciation font l’objet à la fin de l’exercice, à des corrections
de valeur qui prennent la forme d’amortissements et/ou de provisions pour dépréciation à
inscrire aux comptes portant la racine 28 et/ou 29.
Les comptes d’immobilisations pouvant faire l’objet d’une dépréciation appartiennent aux
rubriques :
21- Immobilisations en non-valeurs
22 – Immobilisations incorporelles
23 – Immobilisations corporelles
24/25 – Immobilisations financières
I – Définitions
Terminologie
ensemble 7 et 8
112
Remarque : il existe des taux spéciaux pour certaines catégories d’activités : industries
hôtelières, exploitations minières etc.
ensemble 7 et 8
113
Rappel :
Le chiffre 8 en deuxième position indique un compte d’amortissement quand ce compte
appartient à la classe 2.
Exemples :
2321 bâtiments 28321 Amortissements des bâtiments
2340 Matériel de transport 28340 Amortissement du matériel de transport
L’amortissement dégressif :
L’amortissement accéléré :
L’amortissement exceptionnel des immobilisations :
ensemble 7 et 8
114
Les provisions correspondent à des charges incertaines (probables) quant à leur montant,
elles sont constatées en vertu du principe de prudence.
Elles sont nées au cours de l’exercice et sont comptabilisées en fin d’exercice pour que le
résultat obtenu aussi exact que possible (objectif d’image fidèle).
Il y a trois types de provisions :
Pour dépréciation de l’actif (immobilisations, actif circulant, trésorerie)
Provisions pour risques et charges (durables ou momentanées)
Provisions règlementées (dont provisions pour amortissements dérogatoires,)
1 – Provisions pour dépréciation des éléments d’actif :
A - PPD des immobilisations
B - PPD de l’actif circulant
Types de PPRC :
Le PCGE prévoit deux types :
ensemble 7 et 8
115
3 - propre assureur *
6 - pertes de change
PP risques et
charges 8 - autres provisions pour risques
06 – pertes de change
07 – pour impôts
ensemble 7 et 8
116
ensemble 7 et 8
117
Charges à Produits à
payer recevoir
Produits
Charges
Charges Produits
constatées constatés
d’avance d’avance
ensemble 7 et 8
118
Certaines charges enregistrées durant l’exercice (pièces justificatives déjà reçues) sont
imputables à l’exercice suivant. Elles doivent être annulées en créditant les comptes
correspondants.
ETATS DE RAPPROCHEMENT
Le compte « banque » (ou « chèques postaux ») tenu par l’entreprise, et le compte « client»
tenu par la banque (ou les chèques postaux) sont réciproques. Le rapprochement de ces deux
comptes permet de vérifier leur concordance et de détecter les erreurs éventuelles.
En raison des décalages dans l’enregistrement des opérations, le compte « banque » tenu par
l’entreprise ne présente pratiquement jamais le même solde à la même date que le compte
« entreprise » tenu par la banque. Cette différence peut avoir comme cause :
L’entreprise a émis des chèques et a passé les écritures correspondantes, mais ces
chèques n’ont pas été présentés au paiement par les bénéficiaires.
La banque prélève des frais de tenue de compte et des commissions, mais l’entreprise
n’en est informée exactement que lorsque la banque lui envoie un relevé de compte.
ensemble 7 et 8
119
ANNEXES :
BILAN (ACTIF) Entreprise Exercice clos le ...
Exercice N Exercice N-1
ACTIF Brut Amor & Net Net
prov
ACTIF IMMOBILISE
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS (A)
Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
(B)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D)
ensemble 7 et 8
120
Prêts immobilisés
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
TOTAL I (A + B + C + D + E)
ACTIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)
STOCKS (F)
Merchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et résiduels
Produits finis
CREANCES DE L’ACTIF CIRCULANT (G)
Fournisseur débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d’associés
Autres débiteurs
Comptes de régularisation - ACTIF
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT
(H)
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (I)
TOTAL II (F + G + H + I)
TRESORERIE
TRESORERIE - ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, TG et CP
Caisse, régies d’avances et accréditifs
TOTAL III
TOTAL GENERAL I + II + III
ensemble 7 et 8
121
TOTAL I (A +B + C + D + E)
PASSIF CIRCULANT (HORS TRESORERIE)
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d’associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET
CHARGES (G)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (H)
(éléments circulants)
TOTAL II (F + G
+ H)
TRESORERIE
TRESORERIE - PASSIF
Crédits d’escompte
Crédits de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
TOTAL III
TOTAL GENERAL I
+ II + III
ensemble 7 et 8
122
De l’exercice N
l’ exercice
précédent
Modèle normal
Totaux de
ntsTotaux
(3)
(4)
exercice
l’exercic
précéde
concern
propres
ant les
(2)
e (1)
à
s
I
Produits d'exploitation
E Chiffre d'affaires
L Subventions d'exploitation
T Total I
A II
Charges d'exploitation
N Impôts et taxes
Charges de personnel
Dotations d'exploitation
Total II
III
Résultat d'exploitation (I - II)
IV
Produits financiers
ensemble 7 et 8
123
A Total IV
N V
Charges financières
C Charges d'intérêts
I Pertes de change
R Dotations financières
Total V
VI
Résultat Financier (IV - V)
VII
Résultat Courant (III + VI)
VIII
Produits non courants
N Subventions d'équilibre
C Total VIII
O IX
Charges non courantes
A Subventions accordées
RESULTAT NET
ensemble 7 et 8
124
Exercice Exercice
Précédent
1 Ventes de marchandises (en l’état )
2 - Achats revendus de marchandises
8 + SUBVENTIONS D’EXPLOITATION
9 - Impôts et taxes
10 - Charges de personnel
ensemble 7 et 8
125
Bénéfice +
Perte –
(b)
2 + Dotation d’exploitation
(b)
3 + Dotation financière
(b)
4 + Dotations non courantes
(c)
5 - Reprise d’exploitation
(c)
6 - Reprise financières
(c) (d)
7 - Reprise non courantes
II 10 - Distributions de bénéfices
AUTOFINANCEMENT
TABLEAU DE FINANCEMENT
Masses a b c d
1 - Financement permanent
3 = FRF (A) (1 – 2)
4 – Actif circulant
ensemble 7 et 8
126
Total général
ensemble 7 et 8