Physique

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PHYSIQUE

2023-2024

G. BERTOCCHI
5GT-3

1
I. Le mouvement rec.ligne uniforme

1. Défini&ons et formules

Concept Défini-on Formule


Un mouvement rec.ligne uniforme est un mouvement
MRU caractérisé par une trajectoire rec.ligne (ligne droite) 𝑥 (𝑡) = 𝑥! + 𝑣 . 𝑡
s’effectuant à vitesse constante. (a = 0)

Trajectoire Ligne con.nue qui relie l’ensemble des posi.ons occupées


par le mobile au cours du temps.

Vitesse La vitesse d’un mobile est un vecteur caractérisant la ∆𝑥


rapidité à laquelle son déplacement est effectué. 𝑣=
∆𝑡

Vitesse La vitesse moyenne d’un mobile est un vecteur 𝑑 𝑑! + 𝑑#


moyenne caractérisant la rapidité à laquelle son déplacement a été 𝑣= ↔ 𝑣=
∆𝑡 ∆𝑡! − ∆𝑡#
effectué.

C’est la dérivée de la posi.on par rapport au temps, quelle


Vitesse que soit la forme géométrique de la trajectoire, le vecteur 11111111⃗
𝑑(𝑡)
instantanée vitesse instantanée est, en toute posi.on, tangent à la 𝑣⃗$%&' = lim
∆'→* ∆𝑡
trajectoire et dirigé dans le sens du déplacement.

2. Le signe de la vitesse

Par facilité, on réalise un schéma et on l’axe dirige dans un sens. En règle générale, l’axe est dirigé vers
la droite, donc :
• Si le mobile se déplace vers la droite, alors le signe de la vitesse est posi.f.
• Si le mobile de déplace vers la gauche, alors le signe de la vitesse est néga.f.
=> Il ne s’agit pas d’une décéléra.on, c’est comme si le mobile reculait.

Si l’axe est dirigé dans l’autre sens, alors les propriétés au-dessus sont inversées.

3. Loi de la posi-on en MRU

• La posi.on x augmente linéairement en fonc.on du temps


• La posi.on est propor.onnelle au temps.

a. Graphiquement

Pour déterminer ∆x (le déplacement) grâce à un graphique v(t), comme la vitesse est constante, cela
revient à calculer l’aire sous la droite horizontale.

Rappel des formules de bases pour le calcul d’aire :


Rectangle L.l cercle π . r2 Losange D .d
2
Carré C . C => C2 trapèze (B + b) . h
2
Triangle B .h Parallélogramme B.h
2

2
• La vitesse (v) sur un graphique ne varie pas (=> MRU)
• Le graphique x(t) représente une droite croissante si v > 0
décroissante si v < 0

b. Les équa-ons horaires

Lors de l’écrit des équa.ons horaires, il faut veiller au retard (ou à l’avance) indiqué(e) pe.t rappel :

à 00h15 => 1$4 h => 0,25h => 15$60


à 00h30 => 2$4h => 0,5h => 30$60
à 00h45 => 3$4h => 0,75h => 45$60

4. La dynamique

1. Rappels

La dynamique : par.e de la mécanique qui cherche à expliquer les causes des mouvements.

Une force : grandeur vectorielle capable de modifier l’état de repos d’un objet, de meZre en
mouvement cet objet ou de le déformer, elle est caractérisée par :
- Une direc.on (horizontale, ver.cale)
- Un sens (haut, bas, droite, gauche)
- Une intensité (en newton)
- Un point d’applica.on (A)

2. Le principe d’iner&e (1ère loi de Newton)

Énoncé du principe :
• Tout corps reste immobile (ou conserve un MRU) aussi longtemps qu’aucune force extérieure
ne vient modifier son état de repos ou de mouvement.
• Tout corps au repos ou en mouvement (quelconque) tend à conserver un état de repos ou de
MRU aussi longtemps qu’aucune force extérieure ne vient perturber son état.

Σ𝐹⃗ = 0 ↔ 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑠 𝑜𝑢 𝑀𝑅𝑈

3. Composi&on de deux MRU

La composi.on de deux MRU est une affaire de vecteurs. Dans le cas d’un MRU, le vecteur vitesse est
constant. Dès lors, la composiEon de deux MRU se résume à faire la somme des deux vecteurs
constants.

Autrement dit : ****⃗


𝑣* = *****⃗
𝑣+ + 𝑣****⃗,

Si les vitesses sont perpendiculaires, nous avons : 𝑣* = ,𝑣+ , + 𝑣, ,


=> Pythagore

3
4. La loi fondamentale de la dynamique (2ème loi de Newton)

Lorsqu’un corps de masse m est soumis à un ensemble de force dont la résultante n’est pas nulle, il
acquiert une accéléra.on :
Σ𝐹⃗ F => N
𝑎⃗ = ↔ 𝐹⃗ = 𝑚 . 𝑎⃗ m => kg
𝑚
a => m/s2

Def : Le newton est l’intensité d’une force capable de déplacer un objet de masse 1kg en lui conférant
une accéléra.on de 1 m/s2.

5. Le principe des ac&ons réciproques (3ème loi de Newton)

Toute force d’acEon F1,2 exercée par un corps 1 sur un corps 2 provoque simultanément et dans la
même direcEon, une force de réacEon F2,1, exercée par le corps 2 sur le corps 1, de même intensité
que la force d’ac.on mais de sens opposé.

Les deux forces d’ac.on et de réac.on :


- sont de même intensité
- sont de même direcEon
- sont de sens contraire
- n’ont pas le même point d’applicaEon

6. Le MRUA / MRUD

Déf : Un mouvement rec.ligne uniforme accéléré (MRUA), est un mouvement caractérisé par une
trajectoire rec.ligne (ligne droite) parcourue à une vitesse qui varie de manière régulière.

• Si 𝑣 ↗, l’accéléra.on est posi.ve ( a > 0 )


• Si 𝑣 ↘, l’accéléra.on est néga.ve (a < 0)

MRUD : MRUA, sauf que a<0

Dans un MRUA, la vitesse varie sans cesse (constante), il est u.le pour déterminer la vitesse d’un mobile
à un instant donné (--> vitesse instantané v(t) ) .

Concept Défini-on Formule


loi de la vitesse 𝑣(𝑡) = 𝑣* + 𝑎. 𝑡
MRUA
loi de la posi-on 1 #
𝑥(𝑡) = 𝑥* + 𝑣* . 𝑡 + 𝑎𝑡
2
C’est la dérivée de la posi.on par rapport au temps,
Vitesse quelle que soit la forme géométrique de la trajectoire, ∆𝑥
instantanée le vecteur vitesse instantanée est, en toute posi.on, 𝑣(𝑡) = lim
∆'→* ∆𝑡
tangent à la trajectoire et dirigé dans le sens du
déplacement.

4
L’accéléra.on de 1 m/s2 est l’accéléra.on d’un mobile ∆𝑣 𝑣(𝑡) − 𝑣*
L’accéléra.on qui voit sa vitesse augmenter de 1 m/s à chaque 𝑎= ↔
∆𝑡 𝑡 − 𝑡*
seconde

7. La loi de la posi&on

Dans un MRUA --> ∆𝑥 = aire de la surface sous la droite croissante v(t)

8. La chute libre

Déf : La chute libre, est un corps tombant d’une certaine hauteur sous l’effet de la seule gravité (sans
froZements). L’accéléra.on dans ce cas, est appelée accéléraEon gravitaEonnelle (ou pesanteur) et est
notée, « g ».

Les corps tombent en même temps :


à La Terre aOre tous les corps de la même façon.
à Ils tombent avec la même vitesse
à Ils ont la même accéléraEon (verEcale)

9. La valeur de g

Sur Terre, la valeur moyenne de g = 9,81 m/s2, ceKe valeur peut varier en fonc-on de l’endroit où
l’on se situe car la Terre n’est pas totalement sphérique (apla-e aux pôles).

Pôles g = 9, 81 m/s2
Ces valeurs ne sont pas à
Équateur g = 9, 78 m/s2 connaître par cœur, elles sont
Mars g = 3, 87 m/s2 données à l’examen
Lune g = 1, 62 m/s2

II. Les mouvements à deux dimensions


1. Le &r horizontal

Lorsqu’un objet est lancé horizontalement au voisinage de la Terre (avec les forces de froZements
négligeables) on constate que :

1. La vitesse horizontale 𝑣- est constante et la distance horizontale parcourue est propor.onnelle


à la durée de parcours.
=> Le mouvement horizontal est un mouvement rec.ligne uniforme où : 𝑥 = 𝑣- . 𝑡

2. Le mouvement ver.cal est un mouvement à accéléra.on constante et est pareille qu’un corps
en chute libre, à savoir g (9,81m/s2)
..0 !
=> La rela.on 𝑦 = ,
, reste d’applica.on avec a = g

3. Il y a indépendance entre des mouvements ver.caux et horizontaux, dans le .r horizontal (le


fait d’avancer horizontalement, n’influence pas l’accéléra.on du mouvement ver.cal).

5
∆1
à MRU selon l’axe des x (horizontal) => 𝑣1 = 𝑣!1 =
∆4 è ne pas oublier de déterminer les équa2ons
paramétriques :
+
à MRUA selon l’axe des y (verEcal) => 𝑦 (𝑡) = . 𝑔𝑡 , 𝒙𝟎 = ⋯
,
Sur l’axe OX : C𝒗𝟎𝒙 = 𝒗𝟎
𝒂𝟎𝒙 = ⋯

𝒚𝟎 = ⋯
𝒙(𝒕) = 𝒗𝟎 . 𝒕 Sur l’axe Oy : C 𝒗𝟎𝒚 = ⋯
équa.ons du ! 𝒂𝟎𝒚 = 𝒈
𝟏
mouvement 𝒚(𝒕) = 𝒉 − 𝒈𝒕𝟐
𝟐

𝒈
trajectoire 𝒚=
𝟐 .𝒗𝟎 𝟐
. 𝒙𝟐

portée 𝒙 = 𝒗𝟎 . . 𝒈
𝟐𝒉

temps de vol 𝒕 = .𝒈
𝟐𝒉

2. Le mouvement balis&que

ques.ons réponse

x0 = 0
Sur l’axe OX : Av0x = v0 . cosθ
ax = 0
équa.ons paramétriques
y0 = 0
Sur l’axe Oy : Av0y = v0 . sin θ
ay = −g

horizontalement 𝑥 (𝑡) = (𝑣! . cos 𝜃) . 𝑡


équa9ons horaires (MRU) D
𝑣(𝑡) = 𝑣! . cos 𝜃 constante
(posi9on et vitesse)
70 !
𝑥 (𝑡) = (𝑣! . sin 𝜃) . 𝑡 −
ver9calement F ,
(MRUA) 𝑣(𝑡) = 𝑣! . sin 𝜃 − 𝑔𝑡
8
équa9on trajectoire y (x) = tg θ − , .9 !
. x,
" .:;<! =

>" ! .<?@ (,B)


𝑥=
portée 7
(distance horizontale parcourue) ,-
𝑥 = 𝑣! . H 7
portée max >" !
𝑥D.1 = (𝜃 = 45°)
7

temps de vol depuis le sol , .>" .<?@ B


𝑡= ou t = 0
7
>#$
temps au sommet depuis le sol 𝑡EFDDG0 = 7

hauteur max du 9r depuis le sol >" ! .<?@! B


𝑦 (𝑡)D.1 =
,7

6
3. MCU

a. DéfiniEon

o MCU : Le mouvement circulaire uniforme (MCU) est le mouvement d’un mobile qui parcourt une
trajectoire en forme de cercle à vitesse constante en grandeur.

o La période (T) : est la durée mise par le mobile pour effectuer un tour complet du cercle.

o La grandeur v du vecteur vitesse linéaire 𝒗


*⃗, est égale à la longueur de l’arc parcouru par unité de temps.

o La vitesse angulaire (𝝎) : est définie comme l’angle étant balayé par unité de temps, et est exprimé en
rad/s.

b. Formules

ques.on formule
la vitesse linéaire #K . L
𝑣= M

la vitesse angulaire #K
𝜔= M
(rad/s)

rela9on entre la vitesse linéaire et angulaire 𝑣 = 𝜔 .𝑅

4. Les forces de fro9ements

Il existe 2 forces de froZements sur Terre


1) Les forces de froZements dynamiques : elles s’opposent aux mouvement des corps en les freinant.
2) Les forces de froZements sta.ques : elles empêchent les corps de se meZre en mouvement .

Les facteurs qui influencent des forces de froWements sont :

o La surface de contact : les forces de fro*ements dépendent de la nature des surfaces de contact entre
les corps => Coeff de fro*ements ; 𝜇 (sans unité) => Si 𝜇 ↘, 𝐹H* ↘

o Le poids : les forces de froZements dépendent de la réac.on du sol à la force de pesanteur appelée
normale (N), et perpendiculaire au sol : FIJ = µ. N

5. FCP et ACP

Déf : La force centripète, est la force nécessaire pour maintenir un objet en mouvement circulaire.

>!
Formule : 𝐹KL = 𝑚 . *

L’intensité de la force centripète d’après la 2ème loi de newton : Si présence de Fcp alors il y a une acp :

𝑣,
𝐹KL = 𝑚 . 𝑎KL = 𝑚 . = 𝑚 . 𝜔, . 𝑅
𝑅

7
La force centrifuge

La force centrifuge est une force fic.ve, elle apparaît comme opposée à la force centripète, mais elle
n’existe pas, ce n’est pas la réac.on à F:M , même si on la note :
>!
𝐹KL = − 𝐹KL = - 𝑚 . = − 𝑚 . 𝜔, . 𝑅
N

6. La sécurité rou-ère

𝑭𝒄𝒑 = 𝑭𝒇
𝒗𝟐
1) Véhicule dans un virage 𝒎. 𝑹
= 𝝁 .𝒎.𝒈

𝒗 ≤ ,𝝁 . 𝒎 . 𝒈

,T
Durée : 𝑡 = 𝑣HUV.WG = 0
>
2) Les collisions
X >!
Décéléra=on : 𝑎 =
,T

3) Vitesse max dans un virage 𝑣D.1 = ,𝜇. 𝑔 . 𝑅

III. La gravita.on

1. Introduc&on
• La Terre est un gigantesque vaisseau voyageant à la vitesse de 30 km/s autour du Soleil.
• Le Soleil, tourne autour de notre galaxie (=Voie Lactée) à la vitesse de 217 km/s, entrainant la
Terre dans son sillage.

2. Les unités astronomique, et les distances

l’unité ð Distance moyenne Terre-Soleil 1 UA = 150 millions km = 1,5 . 1011m


astronomique
(UA)

l’année-lumière ð Distance parcourue par la lumière en un an


v)*+,è./ = 300 000 km/s 1 al = 9500 milliards de km
c = 3 . 108 m/s

le parsec ð Distance à laquelle se trouve un objet (p) s’il


est vu sous un angle d’une seconde d’arc par 1 pc = 3,09 . 10 16 m = 3,26 al.
rapport à une base de 1 UA, distance Terre-
Soleil.

8
3. Les observa&ons

la Lune - décrit d’une trajectoire d’est en ouest


- n’apparaît pas à des moments réguliers (tantôt le jour, tantôt la nuit)

- se déplacent en décrivant des trajectoires circulaires (centre : étoile polaire)


au cours les - gardent la même posi9on les unes par rapport aux autres en formant des
d’une étoiles constella9ons
journée
- se lève à l’est et se couche à l’ouest en passant à midi par le sud
- Le point de culmina:on est le point le plus haut (est à midi)
le Soleil - décrit une trajectoire circulaire en 24h

la Lune - Jour après jour, la Lune présente différentes phases (selon sa posi9on par rapport
au Soleil et la face qu’elle présente à la Terre), ces phases reviennent au bout de
29 jours (= 1 mois lunaire)
au cours
le Soleil - sa trajectoire est plus longue en été
d’une
année
Les - ne décrivent pas de trajectoires circulaires
planètes - planète (<astre errant (en la9n))
- elles vont tantôt vers l’avant tantôt vers l’arrière (=mouvement rétrograde)
=> explica9on : se déplacent autour du Soleil sur des orbites différentes et à des
vitesses différentes

4. Modèle géocentrique d’Aristote

Au IVème siècle avant J-C, Aristote défendit le modèle d’univers ayant les propriétés
suivantes :

- La Terre est au centre de l’Univers et est fixe


- Les planètes tournent autour de la Terre en 24h
Aristote - Les étoiles sont les objets les plus lointains et sont situées à la même distance (= sphères
fixes)
- Toutes les orbites (et épicycle) sont des cercles parfaits

=> Pour expliquer le mouvement rétrograde des planètes, Aristote proposa d’ajouter autant
d’épicycle qu’il fallut pour que ça marche (=système complexe).

Jour de la semaine (culture G)


dieu romain astre jour
Luna Lune lundi
Mars Mars mardi
Mercurius Mercure mercredi
Jupiter Jupiter jeudi
Venus Vénus vendredi
Saturnus Saturne samedi (Saturday)
Sol Soleil (Sun) dimanche (Sunday)

9
5. Modèle héliocentrique de Copernic

Au XVIè siècle, Copernic (puis Galilée au XVIIè) a proposé un modèle plus simple que celui d’Aristote
ayant comme propriétés :

- Le Soleil est le centre de l’Univers


- Les planètes (Terre y compris) tournent sur des cercles parfaits autour du Soleil
Copernic - Seule la Lune tourne autour de la Terre
- La Terre (n’est pas fixe), elle tourne sur elle-même en 24h
- La Terre tourne autour du Soleil en 365,25j1
- L’axe de la Terre est incliné de 23°27’ => donne les saisons

5.1. Galilée et ses travaux

Travaux

ð En 1609 : construc9on => première luneee astronomique.


ð En 1610 : découverte 4 satellites Galiléens (autour de Jupiter), montrant ainsi que la Terre
n'est pas le seul monde autour duquel gravitent des astres
Galilée
ð défend le modèle héliocentrique de Copernic + prétend Terre tourne sur elle-même
ð Idées contre l'Église => jugé => abjurer pour éviter la peine de mort.
(« Et pourtant elle tourne »)

6. Brahé, Kepler (travaux)

Travaux

- En 1577 : Brahé => observa9ons du ciel à l'œil nu + notes dans des carnets.
Brahé - En 1600, il invite Kepler à l'assister dans ses travaux => jusqu'à sa mort un an plus tard.

- Kepler : poursuit les travaux (concernant Mars) => affine les résultats (grâce aux observa9ons)
- En 1609, il publie deux lois régissant le mouvement des planètes.
Kepler
- 1618 : 3ème loi sera énoncée et publiée

1
Ce<e frac>on de jour supplémentaire est compensée par l'ajout d'une journée supplémentaire tous les quatre ans, dans ce qu'on
appelle une année bissex>le

10
7. Les lois de Kepler

nom
Loi des orbites ellip9ques (1609)
La trajectoire décrite par chaque planète est une ellipse dont le Soleil est l'un des foyers.
1 Remarques
- Point le plus proche du Soleil = périhélie
- Point le plus éloigné du Soleil = l'aphélie
(contexte) : Lune tourne autour de la Terre =
périgée et d'apogée

Loi des aires (1609)


Au cours de leur périple autour du Soleil, les planètes balaient des aires égales en des temps égaux
(A1 = A2 si ∆𝑡! = ∆𝑡! ).

2 Remarques
La vitesse des planètes n'est pas tout le temps la
même :
- elle est plus grande au périhélie (aerac9on plus forte)
- plus pe:te à l'aphélie (aerac9on plus faible)

Loi des périodes (1618)


Le carré de la période de révolu9on d'une planète est propor9onnel au cube du demi-grand axe de son
ellipse
Remarques
𝑇"
𝑇 " = 𝐾 . 𝑎# ↔ = 𝐾 (𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒)
𝑎#
3
𝑇"
→ =𝐾
𝑅#

Dans le cas d'un cercle, le demi-grand axe est égal au


rayon → a = R

a = demi-grand axe
b = demi-pe9t axe

8. La Gravita-on universelle

le Soleil la Terre et planètes


la Terre anre les corps à sa surface (pesanteur)

Newton énonce => le caractère universel et la réciproque de ceZe aZrac.on :


2 corps s’aOrent mutuellement avec la même force

- La Terre anre la Lune => Lune en orbite


- Le Lune anre la Terre => les marées
=> principe acEon-réacEon

11
Loi de la gravita-on universelle : Deux corps s’aOrent mutuellement avec une force dont la direcEon est
celle de la droite joignant les deux corps et dont l’intensité est propor.onnelle au produit des masses des
deux corps et inversement propor.onnelle au carré de la distance qui les séparent.

SCHEMA

𝒎𝟏 . 𝒎𝟐
𝑭=𝑮.
𝒅𝟐

Constante de gravita&on universelle

La constante de gravita.on universelle « G » a été déterminée par Henry Cavendish en 1798 (un siècle
après la théorie de Newton), il s’agit d’une constante partout dans l’Univers.

G = 6,67 . 10-11 N.m2/kg2

9. Force centripète et masse du Soleil


[ .D&
Le Soleil anre la Terre => F grav = Fcp 𝑣, = N

En adaptant ceZe formule à la Terre => vitesse de satellisaEon => envoyer un satellite pour qu’il orbite
autour de la Terre.

𝐺 . 𝑚'
𝑣$%& = 4 = 28 500 𝑘𝑚/ℎ
𝑅'

10. Démo (savoir démontrer)

( .+& "-.,
𝑣" = on sait que 𝑣= => MCU
, '

Donc :
1 .2# 04.3 0 64$ 3 $
→ 𝑣0 = = 8 9 =
3ème loi de Kepler 3 5 5$

→ G . m7 . T 0 = 4π0 R8

𝑇2 69$
→ = = K => CONSTANTE
𝑅3 : .+%

+ .+% <$ 1 .2# 64$ 3 $


G. ;$
= m. ; ↔ 3
= 5$

69$ ;&
→ 𝑚= =
1 .5 $
masse du soleil
Si la Terre : R = 150 millions de km => 1,5 . 1011
T = 365,25 jours => 31 557 600 s

64$ .(?,A .?B'' )&


=> 𝑚= = D,DE .?B('' .( 8 ?AA EDBB)$
= 2 . 108B 𝑘𝑔

12
11. La force de pesanteur et masse de la Terre

D’après la loi gravita.onnelle, si la Terre anre un objet à sa surface, alors cet objet anre la Terre. Or
l’aZrac.on de ce corps à la surface de la Terre est due à la pesanteur, donc nous avons :

𝐹7*.> = 𝐹LGE

m . mF
G. = 𝑚 .𝑔
R50
𝑔 . 𝑅& ' 9,81 . (6 380 000)'
𝑚& = = = 6 . 10'/ 𝑘𝑔
𝐺 6,67 . 10−11

12. Les types d’orbites

Du grec (géo = Terre) (sta.que = repos)

• Sont au repos par rapport à la Terre


(=> tournent même temps qu’elle (plan de l’équateur), tour en 24h)
Les orbites • Fixent toujours la même zone géographique u.lisé pour la télécommunica.on
géosta.onnaires (GPS, météo locale,..)
• Ils orbites à une al.tude d’environ 36 000km
(à 42 000km du centre de la Terre)
• Ils ne couvrent pas les pôles

Du la.n (circum =cercle, autour) (polaris = pôle)

• Tournent autour de la Terre en passant par les pôles


Les orbites (orbite inclinée à 90° par rapport à l’équateur)
circumpolaires • Orbitent à 700-800km d’al.tude
(ou polaire) (bouclent un tour en 1h40 => 15 tours/jour)
• À chaque passage, photographient qu’une fine bande de 3000km de large
(=> il faut plusieurs tours par jour, pour toute la circonférence de la Terre)
• U.lisés pour cartographier la Terre
(flux marins, vents, relief,…)

• Ont une orbite très allongée


(le périgée peut aZeindre 500km et apogée 40 000 km)
• U.lisés pour l’observa.on astronomique des objets lointains (galaxies, étoiles)
Les orbites ou pour étudie la haute atmosphère
ellip.ques
• Le passage au périgée peut permeZre de réparer le satellite
• Sont plus économiques car moins de correc.on de trajectoire

13. La vitesse de libéra&on

Déf : Un corps lancé en l’air retombe au sol, sous l’effet de la gravité, et en le lançant avec une vitesse
élevée, il ira plus haut ou plus loin avant de retomber une nouvelle fois au sol. CeZe vitesse est appelée
vitesse de libéraEon.

𝟐𝑮 .𝒎
𝒗𝒍𝒊𝒃 ≥ H 𝑹
= √𝟐 . 𝒗𝒔𝒂𝒕

Sur Terre : 𝑣GHI = 11 200 m/s


= 40 300 km/h
13
IV. L’électromagné.sme

1. Loi de Coulomb

Il existe des interac9ons (forces) entre les charges + et - , Coulomb fut le premier à établir l’expression de ceee
force. Deux corps ponctuels chargés électriquement exercent l'un sur l'autre une force dont :

• la direc:on est celle de la droite joignant les deux corps chargés


• le sens est déterminé par le signe des charges(aerac9on si les charges électriques sont de signe
opposés et répulsion si les charges électriques sont de même signe)
• l'intensité est directement propor:onnelle au produit des charges et inversement propor9onnelle au
carré de la distance qui les sépare.

q+ . q ,
F= k. = 𝑞 . 𝐸*⃗
d,
F = force électrique en newton (N)
K = constante électrique (dépend du milieu dans lequel baignent les charges électriques)
=> dans l’air et le vide : k = 9 . 109 n.m2/C2
q1 et q2 = charge électrique en coulomb (C)
d = distance en mètre (m)
𝐸e⃗ = champ électrique

En 1911, Millikan détermine la valeur de la charge de l’électron : qe = (-) 1,6 . 10-19 C

À l’aide d’une simple règle de 3, nous pouvons déterminer le nombre d’e- dans 1C :

1,6 . 10-19 C --> 1 e-


1 C --> 6,24 . 1018 e-

Remarque :
Le coulomb est une gigantesque unité, on u.lisera donc des sous-mul.ples :
mili 1 mC = 10-3 C
micron 1 𝜇C = 10-6 C
nano 1 nC = 10-9 C
pico 1 pC = 10-12 C

Comparaison avec la force de gravita&on

La force électrique est responsable de l’a5rac6on entre les électrons et protons comme le démontre :

Exemple avec l’atome d’hydrogène, un électron (charge qe et masse me) est aNré par un proton (charge
qp et masse mp )

Démo :

|QR| .QS
ZéK [. [ .|^R | .^S `a .!*W b.`!,c .!*XYW b.`!,c .!*XYW b
TU
ZLMNO
= VR .VS = \ ._R ._S
= (c,cd .!*XYY ).(a,! .!*XZY ).(!,cd .!*XU[ )
= 2,27 . 10ea
\ . U
T
𝐹ég = 2,27 . 10ea . 𝐹hijk

14
nom explica9on
Une cage de Faraday est une enceinte métallique isolée du sol qui permet de protéger l’intérieur de
tout phénomène électrique (les charges se réparKssent sur la surface extérieure de l’enceinte)
cage de Faraday
En cas de foudre, la voiture est une bonne cage de Faraday (isolée grâce aux pneus), même cas pour
l’avion.

Les hauts édifices (églises, graTe-ciel, ...) ou les bâKments avec une pointe (toits de maison, tour Eiffel,
arbres", ...) sont les plus vulnérables face à la foudre.
le paratonnerre
Pour éviter les risques d'incendie dus à la propagaKon de la foudre, on place un paratonnerre (pointe
inventé par Benjamin en métal reliée à la Terre) qui aZre la foudre et conduit les charges électriques directement dans le sol,
Franklin en 1752 sans passer par le réseau électrique du bâKment.,

Il est donc déconseillé de s’abriter sous un arbre en cas de foudre !

a) Des charges « + » => plaque peu conductrice grâce à une source de très haute tension
b) Une feuille avec des moKfs (texte, images) => plaque et un faisceau lumineux est envoyé dessus :
zones blanches → la lumière ; réfléchie et annihile « + »
zones noires → la lumière ; absorbée et « + » restent
c) De l'encre est pulvérisée sur la plaque à travers un entonnoir « -». L'encre => alors « -» et est
la photocopieuse aZrée par les « + » de la plaque.
d) Un nouveau faisceau de lumière est envoyé sur la plaque pour enlever les charges « + » restantes.
Une nouvelle feuille (vierge) est alors soumise à une forte tension électrique pour devenir posiKve
et aZrer l'encre négaKve de la plaque.
e) e) La feuille et l'encre sont chauffés afin que l'encre fonde et colle à la feuille. Les charges « + » de
la feuille sont enfin éliminées et on obKent une parfaite copie.

2. Le champ électrique

Deux charges électriques s’anrent ou se repoussent. Elles exercent une influence l’une sur l’autre, on
parle alors de champ électrique ou champs de force électrique.

Déf : Le champ électrique exprime la force agissant sur une unité de charge posiEve, on le note *𝑬⃗ et il
s’exprime en N/C.

!!!!! 𝐸*⃗ descend les poten.els ( du + → -) !!!!!

Vecteur champ électrique

Soit une charge posi.ve quelconque +Q et une charge témoin +q placée à son voisinage. La force
électrique entre les deux charges est donnée par :
𝑄 .𝑞
𝐹 = 𝑘. ,
𝑑

Comme q est témoin, le rapport F/q est constant et est défini comme étant le champ électrique :

g⃗é( i j
h
= 𝐸*⃗ = 𝑘 . T! 𝑔= D

***P = POIDS

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Représenta&on et conven&on par Faraday

Le champ électrique au voisinage de Q :


Si charge + Q Si charge -Q

+ Q et +q se repoussent - Q et +q s’anrent
*E⃗ vers l’extérieur *⃗ vers l’intérieur
E

A*rac=on et répulsion entre deux charges


A5rac6on Répulsion

Deux plaques métalliques chargées de signe contraire

Les différences de poten-el

k)*+
Différence de poten-el (ddp) : UAB : VB – VA =
l

U F
E= ↔ E=
d q

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3. Le magné&sme

Au VIè siècle av J-C, Thalès découvre une roche étrange qui a la propriété spéciale d’aOrer certains
matériaux (fer) et pas d’autres (bois,..) => aimant naturel, ce phénomène est appelé magnéEsme.

=> Il remarque que le magné.sme se propage (ex : trombones)

3.1. Le champ magné&que

Déf : S’il existe une force, il existe une région de l’espace dans laquelle s’exerce ceZe force, il y a la
présence d’un champ magnéEque. Il se note *𝑩 *⃗ et s’exprime en Tesla (ou en Gauss2).

Le sens

!!! Les lignes de champ magné.que sortent par le nord


=> par convenEon : - du N → S (à l’ext. d’un aimant)
- du S → N (à l’int. D’un aimant)

Les pôles d’un aimant

- Les .ges en fer sont anrées par les deux pôles => ne possèdent pas de pôles => propriétés d’aimanta.on
- Impossible d’isoler un pôle
- Pas de monopôle magnéEque
- Toujours 2 pôles

3.2. Le géomagné&sme

La Terre est un gigantesque aimant dont le noyau est composé de fer et de nickel.

• Le pôles magné.que et géographiques sont inversés (ex : la boussole)


• Les pôles magné.que peuvent s’inverser au bout de milliers d’années
• Décalage de +/- 11,5° entre l’axe des pôles magné.que et géographique.

3.3. L’électromagné&sme
En 1820, ∅rsted a mis en évidence un lien entre l’électricité et le magné.sme.
=> Il a Eré comme conclusion que le courant électrique 𝚰 crée un champ magnéEque B.

3.3.1. Le champ magné&que au voisinage d’un solénoïde

Pour déterminer le sens de B => règle de la main droite

première technique deuxième technique


- faire un pouce - enrouler la paume dans le sens du courant
- insérer les doigts dans la bobine
=> les doigts indiquent le sens de B =>le pouce indique le sens B du S au N

2
Gauss : 1T = 10 000 G

17
m
Le champ magné=que se traduit par la formule : 𝐵= 𝜇ℓ Ι

N = nombre de spires du solénoïde


Ι = l’intensité du courant électrique ( en ampère)
ℓ = la longueur du solénoïde (en m)
𝜇) = perméabilité du vide (4𝜋. 10*+ T.m/A)
𝜇,, /012 = 𝜇,, 30, = 1

Diamagné)sme un matériau qui n’est pas aimanté et ne peut s’aimanter (plas)que, bois,..)

=> les champs magné)ques atomiques (𝐵H\] ) sont orientés aléatoirement et leur résultante est nulle.

( 𝐵^_^ = Σ𝐵H\] = 0 )

Paramagné)sme un matériau aimanté (aimant ar)ficiel, magné)te,…)

=> les champs magné)ques atomiques sont orientés majoritairement dans une même direc)on et
s’addi)onnent.

( 𝐵^_^ = Σ𝐵H\] ≠ 0 )

Ferromagné)sme un matériau qui n’est pas aimanté mais qui peut le devenir à proximité d’un aimant (redevient non-
aimanté lorsqu’on l’éloigne de l’aimant)

=> les champs magné)ques sont aléatoires au départ mais peuvent bouger et s’orienter dans une même
direc)on au contact d’un aimant.

3.4. La force électromagné&que

3.4.1. La force de Laplace

Def : Une por.on de circuit parcourue par un courant électrique, placée dans un champ magné.que, est
soumise à une force électromagné.que, appelée force de Laplace.

• Si 𝐵 ⊥ Ι → la force est maximale


• Si 𝐵 ∥ Ι → la force est minimale
• Si 𝐵, Ι ou ℓ ↗ , alors 𝐹 ↗

𝐹 = 𝐵 𝐼 ℓ . sin 𝛼

F = force newton
B = champ magné3que en Tesla
Ι = intensité du courant électrique en ampère
ℓ = longueur en m
𝛼= angle entre B et I

Le Tesla : est la grandeur du champ magné.que qui, en agissant perpendiculairement sur un conducteur
d’un mètre de long parcouru par un courant d’un ampère, engendre une force d’un newton.

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Sens de la force

Le sens de la force peut être détermine par la règle de la main droite :

• Majeur → sens du champ magné.que (B)


• Index → sens de l’intensité du courant dans la .ge (I)
• Pouce → sens de la force (F) ou de la poussée

L’expression de la force en fonc-on de la vitesse

𝐹 = 𝐵. 𝑞. 𝑣

3.4.2. Forces de Lorentz

La force de Lorentz, il s’agit de la force de Laplace mais pour une par.cule.

Condi.on conséquence formule


- Si champ électrique seul e- subit 𝐹é/ 𝐹é/ = 𝑞 . 𝐸A⃗

- Si champ magné9que seul e- subit 𝐹+%01é 𝐹+%01é = 𝐵. 𝑞. 𝑣. sin 𝛼

- Si champ électrique + e- subit 𝐹23451&6 𝐹23451&6 = 𝐹é/ + 𝐹+%01é


magné9que :

Savoir démontrer

𝐹 = 𝐵. 𝑞. 𝑣

F toujours ⊥ à v

F:M = Fs;Jt@uv

𝑚𝑣 ,
= 𝐵. 𝑞. 𝑣
𝑅
𝑚𝑣
= 𝐵. 𝑞
𝑅
𝑚𝑣
𝑅 =
𝐵𝑞

3.4.3. No&ons à avoir

Par conven.on, :

Rentrant Sortant

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