Physique
Physique
Physique
2023-2024
G. BERTOCCHI
5GT-3
1
I. Le mouvement rec.ligne uniforme
1. Défini&ons et formules
2. Le signe de la vitesse
Par facilité, on réalise un schéma et on l’axe dirige dans un sens. En règle générale, l’axe est dirigé vers
la droite, donc :
• Si le mobile se déplace vers la droite, alors le signe de la vitesse est posi.f.
• Si le mobile de déplace vers la gauche, alors le signe de la vitesse est néga.f.
=> Il ne s’agit pas d’une décéléra.on, c’est comme si le mobile reculait.
Si l’axe est dirigé dans l’autre sens, alors les propriétés au-dessus sont inversées.
a. Graphiquement
Pour déterminer ∆x (le déplacement) grâce à un graphique v(t), comme la vitesse est constante, cela
revient à calculer l’aire sous la droite horizontale.
2
• La vitesse (v) sur un graphique ne varie pas (=> MRU)
• Le graphique x(t) représente une droite croissante si v > 0
décroissante si v < 0
Lors de l’écrit des équa.ons horaires, il faut veiller au retard (ou à l’avance) indiqué(e) pe.t rappel :
4. La dynamique
1. Rappels
La dynamique : par.e de la mécanique qui cherche à expliquer les causes des mouvements.
Une force : grandeur vectorielle capable de modifier l’état de repos d’un objet, de meZre en
mouvement cet objet ou de le déformer, elle est caractérisée par :
- Une direc.on (horizontale, ver.cale)
- Un sens (haut, bas, droite, gauche)
- Une intensité (en newton)
- Un point d’applica.on (A)
Énoncé du principe :
• Tout corps reste immobile (ou conserve un MRU) aussi longtemps qu’aucune force extérieure
ne vient modifier son état de repos ou de mouvement.
• Tout corps au repos ou en mouvement (quelconque) tend à conserver un état de repos ou de
MRU aussi longtemps qu’aucune force extérieure ne vient perturber son état.
La composi.on de deux MRU est une affaire de vecteurs. Dans le cas d’un MRU, le vecteur vitesse est
constant. Dès lors, la composiEon de deux MRU se résume à faire la somme des deux vecteurs
constants.
3
4. La loi fondamentale de la dynamique (2ème loi de Newton)
Lorsqu’un corps de masse m est soumis à un ensemble de force dont la résultante n’est pas nulle, il
acquiert une accéléra.on :
Σ𝐹⃗ F => N
𝑎⃗ = ↔ 𝐹⃗ = 𝑚 . 𝑎⃗ m => kg
𝑚
a => m/s2
Def : Le newton est l’intensité d’une force capable de déplacer un objet de masse 1kg en lui conférant
une accéléra.on de 1 m/s2.
Toute force d’acEon F1,2 exercée par un corps 1 sur un corps 2 provoque simultanément et dans la
même direcEon, une force de réacEon F2,1, exercée par le corps 2 sur le corps 1, de même intensité
que la force d’ac.on mais de sens opposé.
6. Le MRUA / MRUD
Déf : Un mouvement rec.ligne uniforme accéléré (MRUA), est un mouvement caractérisé par une
trajectoire rec.ligne (ligne droite) parcourue à une vitesse qui varie de manière régulière.
Dans un MRUA, la vitesse varie sans cesse (constante), il est u.le pour déterminer la vitesse d’un mobile
à un instant donné (--> vitesse instantané v(t) ) .
4
L’accéléra.on de 1 m/s2 est l’accéléra.on d’un mobile ∆𝑣 𝑣(𝑡) − 𝑣*
L’accéléra.on qui voit sa vitesse augmenter de 1 m/s à chaque 𝑎= ↔
∆𝑡 𝑡 − 𝑡*
seconde
7. La loi de la posi&on
8. La chute libre
Déf : La chute libre, est un corps tombant d’une certaine hauteur sous l’effet de la seule gravité (sans
froZements). L’accéléra.on dans ce cas, est appelée accéléraEon gravitaEonnelle (ou pesanteur) et est
notée, « g ».
9. La valeur de g
Sur Terre, la valeur moyenne de g = 9,81 m/s2, ceKe valeur peut varier en fonc-on de l’endroit où
l’on se situe car la Terre n’est pas totalement sphérique (apla-e aux pôles).
Pôles g = 9, 81 m/s2
Ces valeurs ne sont pas à
Équateur g = 9, 78 m/s2 connaître par cœur, elles sont
Mars g = 3, 87 m/s2 données à l’examen
Lune g = 1, 62 m/s2
Lorsqu’un objet est lancé horizontalement au voisinage de la Terre (avec les forces de froZements
négligeables) on constate que :
2. Le mouvement ver.cal est un mouvement à accéléra.on constante et est pareille qu’un corps
en chute libre, à savoir g (9,81m/s2)
..0 !
=> La rela.on 𝑦 = ,
, reste d’applica.on avec a = g
5
∆1
à MRU selon l’axe des x (horizontal) => 𝑣1 = 𝑣!1 =
∆4 è ne pas oublier de déterminer les équa2ons
paramétriques :
+
à MRUA selon l’axe des y (verEcal) => 𝑦 (𝑡) = . 𝑔𝑡 , 𝒙𝟎 = ⋯
,
Sur l’axe OX : C𝒗𝟎𝒙 = 𝒗𝟎
𝒂𝟎𝒙 = ⋯
𝒚𝟎 = ⋯
𝒙(𝒕) = 𝒗𝟎 . 𝒕 Sur l’axe Oy : C 𝒗𝟎𝒚 = ⋯
équa.ons du ! 𝒂𝟎𝒚 = 𝒈
𝟏
mouvement 𝒚(𝒕) = 𝒉 − 𝒈𝒕𝟐
𝟐
𝒈
trajectoire 𝒚=
𝟐 .𝒗𝟎 𝟐
. 𝒙𝟐
portée 𝒙 = 𝒗𝟎 . . 𝒈
𝟐𝒉
temps de vol 𝒕 = .𝒈
𝟐𝒉
2. Le mouvement balis&que
ques.ons réponse
x0 = 0
Sur l’axe OX : Av0x = v0 . cosθ
ax = 0
équa.ons paramétriques
y0 = 0
Sur l’axe Oy : Av0y = v0 . sin θ
ay = −g
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3. MCU
a. DéfiniEon
o MCU : Le mouvement circulaire uniforme (MCU) est le mouvement d’un mobile qui parcourt une
trajectoire en forme de cercle à vitesse constante en grandeur.
o La période (T) : est la durée mise par le mobile pour effectuer un tour complet du cercle.
o La vitesse angulaire (𝝎) : est définie comme l’angle étant balayé par unité de temps, et est exprimé en
rad/s.
b. Formules
ques.on formule
la vitesse linéaire #K . L
𝑣= M
la vitesse angulaire #K
𝜔= M
(rad/s)
o La surface de contact : les forces de fro*ements dépendent de la nature des surfaces de contact entre
les corps => Coeff de fro*ements ; 𝜇 (sans unité) => Si 𝜇 ↘, 𝐹H* ↘
o Le poids : les forces de froZements dépendent de la réac.on du sol à la force de pesanteur appelée
normale (N), et perpendiculaire au sol : FIJ = µ. N
5. FCP et ACP
Déf : La force centripète, est la force nécessaire pour maintenir un objet en mouvement circulaire.
>!
Formule : 𝐹KL = 𝑚 . *
L’intensité de la force centripète d’après la 2ème loi de newton : Si présence de Fcp alors il y a une acp :
𝑣,
𝐹KL = 𝑚 . 𝑎KL = 𝑚 . = 𝑚 . 𝜔, . 𝑅
𝑅
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La force centrifuge
La force centrifuge est une force fic.ve, elle apparaît comme opposée à la force centripète, mais elle
n’existe pas, ce n’est pas la réac.on à F:M , même si on la note :
>!
𝐹KL = − 𝐹KL = - 𝑚 . = − 𝑚 . 𝜔, . 𝑅
N
6. La sécurité rou-ère
𝑭𝒄𝒑 = 𝑭𝒇
𝒗𝟐
1) Véhicule dans un virage 𝒎. 𝑹
= 𝝁 .𝒎.𝒈
𝒗 ≤ ,𝝁 . 𝒎 . 𝒈
,T
Durée : 𝑡 = 𝑣HUV.WG = 0
>
2) Les collisions
X >!
Décéléra=on : 𝑎 =
,T
III. La gravita.on
1. Introduc&on
• La Terre est un gigantesque vaisseau voyageant à la vitesse de 30 km/s autour du Soleil.
• Le Soleil, tourne autour de notre galaxie (=Voie Lactée) à la vitesse de 217 km/s, entrainant la
Terre dans son sillage.
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3. Les observa&ons
la Lune - Jour après jour, la Lune présente différentes phases (selon sa posi9on par rapport
au Soleil et la face qu’elle présente à la Terre), ces phases reviennent au bout de
29 jours (= 1 mois lunaire)
au cours
le Soleil - sa trajectoire est plus longue en été
d’une
année
Les - ne décrivent pas de trajectoires circulaires
planètes - planète (<astre errant (en la9n))
- elles vont tantôt vers l’avant tantôt vers l’arrière (=mouvement rétrograde)
=> explica9on : se déplacent autour du Soleil sur des orbites différentes et à des
vitesses différentes
Au IVème siècle avant J-C, Aristote défendit le modèle d’univers ayant les propriétés
suivantes :
=> Pour expliquer le mouvement rétrograde des planètes, Aristote proposa d’ajouter autant
d’épicycle qu’il fallut pour que ça marche (=système complexe).
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5. Modèle héliocentrique de Copernic
Au XVIè siècle, Copernic (puis Galilée au XVIIè) a proposé un modèle plus simple que celui d’Aristote
ayant comme propriétés :
Travaux
Travaux
- En 1577 : Brahé => observa9ons du ciel à l'œil nu + notes dans des carnets.
Brahé - En 1600, il invite Kepler à l'assister dans ses travaux => jusqu'à sa mort un an plus tard.
- Kepler : poursuit les travaux (concernant Mars) => affine les résultats (grâce aux observa9ons)
- En 1609, il publie deux lois régissant le mouvement des planètes.
Kepler
- 1618 : 3ème loi sera énoncée et publiée
1
Ce<e frac>on de jour supplémentaire est compensée par l'ajout d'une journée supplémentaire tous les quatre ans, dans ce qu'on
appelle une année bissex>le
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7. Les lois de Kepler
nom
Loi des orbites ellip9ques (1609)
La trajectoire décrite par chaque planète est une ellipse dont le Soleil est l'un des foyers.
1 Remarques
- Point le plus proche du Soleil = périhélie
- Point le plus éloigné du Soleil = l'aphélie
(contexte) : Lune tourne autour de la Terre =
périgée et d'apogée
2 Remarques
La vitesse des planètes n'est pas tout le temps la
même :
- elle est plus grande au périhélie (aerac9on plus forte)
- plus pe:te à l'aphélie (aerac9on plus faible)
a = demi-grand axe
b = demi-pe9t axe
8. La Gravita-on universelle
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Loi de la gravita-on universelle : Deux corps s’aOrent mutuellement avec une force dont la direcEon est
celle de la droite joignant les deux corps et dont l’intensité est propor.onnelle au produit des masses des
deux corps et inversement propor.onnelle au carré de la distance qui les séparent.
SCHEMA
𝒎𝟏 . 𝒎𝟐
𝑭=𝑮.
𝒅𝟐
La constante de gravita.on universelle « G » a été déterminée par Henry Cavendish en 1798 (un siècle
après la théorie de Newton), il s’agit d’une constante partout dans l’Univers.
En adaptant ceZe formule à la Terre => vitesse de satellisaEon => envoyer un satellite pour qu’il orbite
autour de la Terre.
𝐺 . 𝑚'
𝑣$%& = 4 = 28 500 𝑘𝑚/ℎ
𝑅'
( .+& "-.,
𝑣" = on sait que 𝑣= => MCU
, '
Donc :
1 .2# 04.3 0 64$ 3 $
→ 𝑣0 = = 8 9 =
3ème loi de Kepler 3 5 5$
→ G . m7 . T 0 = 4π0 R8
𝑇2 69$
→ = = K => CONSTANTE
𝑅3 : .+%
69$ ;&
→ 𝑚= =
1 .5 $
masse du soleil
Si la Terre : R = 150 millions de km => 1,5 . 1011
T = 365,25 jours => 31 557 600 s
12
11. La force de pesanteur et masse de la Terre
D’après la loi gravita.onnelle, si la Terre anre un objet à sa surface, alors cet objet anre la Terre. Or
l’aZrac.on de ce corps à la surface de la Terre est due à la pesanteur, donc nous avons :
𝐹7*.> = 𝐹LGE
m . mF
G. = 𝑚 .𝑔
R50
𝑔 . 𝑅& ' 9,81 . (6 380 000)'
𝑚& = = = 6 . 10'/ 𝑘𝑔
𝐺 6,67 . 10−11
Déf : Un corps lancé en l’air retombe au sol, sous l’effet de la gravité, et en le lançant avec une vitesse
élevée, il ira plus haut ou plus loin avant de retomber une nouvelle fois au sol. CeZe vitesse est appelée
vitesse de libéraEon.
𝟐𝑮 .𝒎
𝒗𝒍𝒊𝒃 ≥ H 𝑹
= √𝟐 . 𝒗𝒔𝒂𝒕
1. Loi de Coulomb
Il existe des interac9ons (forces) entre les charges + et - , Coulomb fut le premier à établir l’expression de ceee
force. Deux corps ponctuels chargés électriquement exercent l'un sur l'autre une force dont :
q+ . q ,
F= k. = 𝑞 . 𝐸*⃗
d,
F = force électrique en newton (N)
K = constante électrique (dépend du milieu dans lequel baignent les charges électriques)
=> dans l’air et le vide : k = 9 . 109 n.m2/C2
q1 et q2 = charge électrique en coulomb (C)
d = distance en mètre (m)
𝐸e⃗ = champ électrique
À l’aide d’une simple règle de 3, nous pouvons déterminer le nombre d’e- dans 1C :
Remarque :
Le coulomb est une gigantesque unité, on u.lisera donc des sous-mul.ples :
mili 1 mC = 10-3 C
micron 1 𝜇C = 10-6 C
nano 1 nC = 10-9 C
pico 1 pC = 10-12 C
La force électrique est responsable de l’a5rac6on entre les électrons et protons comme le démontre :
Exemple avec l’atome d’hydrogène, un électron (charge qe et masse me) est aNré par un proton (charge
qp et masse mp )
Démo :
|QR| .QS
ZéK [. [ .|^R | .^S `a .!*W b.`!,c .!*XYW b.`!,c .!*XYW b
TU
ZLMNO
= VR .VS = \ ._R ._S
= (c,cd .!*XYY ).(a,! .!*XZY ).(!,cd .!*XU[ )
= 2,27 . 10ea
\ . U
T
𝐹ég = 2,27 . 10ea . 𝐹hijk
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nom explica9on
Une cage de Faraday est une enceinte métallique isolée du sol qui permet de protéger l’intérieur de
tout phénomène électrique (les charges se réparKssent sur la surface extérieure de l’enceinte)
cage de Faraday
En cas de foudre, la voiture est une bonne cage de Faraday (isolée grâce aux pneus), même cas pour
l’avion.
Les hauts édifices (églises, graTe-ciel, ...) ou les bâKments avec une pointe (toits de maison, tour Eiffel,
arbres", ...) sont les plus vulnérables face à la foudre.
le paratonnerre
Pour éviter les risques d'incendie dus à la propagaKon de la foudre, on place un paratonnerre (pointe
inventé par Benjamin en métal reliée à la Terre) qui aZre la foudre et conduit les charges électriques directement dans le sol,
Franklin en 1752 sans passer par le réseau électrique du bâKment.,
a) Des charges « + » => plaque peu conductrice grâce à une source de très haute tension
b) Une feuille avec des moKfs (texte, images) => plaque et un faisceau lumineux est envoyé dessus :
zones blanches → la lumière ; réfléchie et annihile « + »
zones noires → la lumière ; absorbée et « + » restent
c) De l'encre est pulvérisée sur la plaque à travers un entonnoir « -». L'encre => alors « -» et est
la photocopieuse aZrée par les « + » de la plaque.
d) Un nouveau faisceau de lumière est envoyé sur la plaque pour enlever les charges « + » restantes.
Une nouvelle feuille (vierge) est alors soumise à une forte tension électrique pour devenir posiKve
et aZrer l'encre négaKve de la plaque.
e) e) La feuille et l'encre sont chauffés afin que l'encre fonde et colle à la feuille. Les charges « + » de
la feuille sont enfin éliminées et on obKent une parfaite copie.
2. Le champ électrique
Deux charges électriques s’anrent ou se repoussent. Elles exercent une influence l’une sur l’autre, on
parle alors de champ électrique ou champs de force électrique.
Déf : Le champ électrique exprime la force agissant sur une unité de charge posiEve, on le note *𝑬⃗ et il
s’exprime en N/C.
Soit une charge posi.ve quelconque +Q et une charge témoin +q placée à son voisinage. La force
électrique entre les deux charges est donnée par :
𝑄 .𝑞
𝐹 = 𝑘. ,
𝑑
Comme q est témoin, le rapport F/q est constant et est défini comme étant le champ électrique :
g⃗é( i j
h
= 𝐸*⃗ = 𝑘 . T! 𝑔= D
***P = POIDS
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Représenta&on et conven&on par Faraday
+ Q et +q se repoussent - Q et +q s’anrent
*E⃗ vers l’extérieur *⃗ vers l’intérieur
E
k)*+
Différence de poten-el (ddp) : UAB : VB – VA =
l
U F
E= ↔ E=
d q
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3. Le magné&sme
Au VIè siècle av J-C, Thalès découvre une roche étrange qui a la propriété spéciale d’aOrer certains
matériaux (fer) et pas d’autres (bois,..) => aimant naturel, ce phénomène est appelé magnéEsme.
Déf : S’il existe une force, il existe une région de l’espace dans laquelle s’exerce ceZe force, il y a la
présence d’un champ magnéEque. Il se note *𝑩 *⃗ et s’exprime en Tesla (ou en Gauss2).
Le sens
- Les .ges en fer sont anrées par les deux pôles => ne possèdent pas de pôles => propriétés d’aimanta.on
- Impossible d’isoler un pôle
- Pas de monopôle magnéEque
- Toujours 2 pôles
3.2. Le géomagné&sme
La Terre est un gigantesque aimant dont le noyau est composé de fer et de nickel.
3.3. L’électromagné&sme
En 1820, ∅rsted a mis en évidence un lien entre l’électricité et le magné.sme.
=> Il a Eré comme conclusion que le courant électrique 𝚰 crée un champ magnéEque B.
2
Gauss : 1T = 10 000 G
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m
Le champ magné=que se traduit par la formule : 𝐵= 𝜇ℓ Ι
Diamagné)sme un matériau qui n’est pas aimanté et ne peut s’aimanter (plas)que, bois,..)
=> les champs magné)ques atomiques (𝐵H\] ) sont orientés aléatoirement et leur résultante est nulle.
( 𝐵^_^ = Σ𝐵H\] = 0 )
=> les champs magné)ques atomiques sont orientés majoritairement dans une même direc)on et
s’addi)onnent.
( 𝐵^_^ = Σ𝐵H\] ≠ 0 )
Ferromagné)sme un matériau qui n’est pas aimanté mais qui peut le devenir à proximité d’un aimant (redevient non-
aimanté lorsqu’on l’éloigne de l’aimant)
=> les champs magné)ques sont aléatoires au départ mais peuvent bouger et s’orienter dans une même
direc)on au contact d’un aimant.
Def : Une por.on de circuit parcourue par un courant électrique, placée dans un champ magné.que, est
soumise à une force électromagné.que, appelée force de Laplace.
𝐹 = 𝐵 𝐼 ℓ . sin 𝛼
F = force newton
B = champ magné3que en Tesla
Ι = intensité du courant électrique en ampère
ℓ = longueur en m
𝛼= angle entre B et I
Le Tesla : est la grandeur du champ magné.que qui, en agissant perpendiculairement sur un conducteur
d’un mètre de long parcouru par un courant d’un ampère, engendre une force d’un newton.
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Sens de la force
𝐹 = 𝐵. 𝑞. 𝑣
Savoir démontrer
𝐹 = 𝐵. 𝑞. 𝑣
F toujours ⊥ à v
F:M = Fs;Jt@uv
𝑚𝑣 ,
= 𝐵. 𝑞. 𝑣
𝑅
𝑚𝑣
= 𝐵. 𝑞
𝑅
𝑚𝑣
𝑅 =
𝐵𝑞
Par conven.on, :
Rentrant Sortant
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