Vaccination

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LES VACCINATIONS

Dr SAVADOGO Mamoudou MCA


OBJECTIFS

1. Définir le vaccin et la vaccination

2. Rappeler l’histoire de la vaccination

3. Décrire les bases immunologiques de la vaccination

4. Décrire les étapes de la réponse immunitaire

5. Citer les facteurs modifiant la réponse immunitaire

6. Citer les principales classes de vaccin

7. Citer dix vaccins antibactériens

8. Citer dix vaccins antiviraux

9. Citer les indications et les contre indications de chaque vaccin

10. Décrire les stratégies de vaccination


DÉFINITION

Le vaccin est une préparation antigénique dérivée ou


proche d’un agent pathogène destinée à créer une réponse
immunitaire durable chez un hôte et capable de le protéger
contre la survenue de l’infection naturelle
DÉFINITION

La vaccination : c’est l’introduction d’un vaccin dans un


organisme pour conférer à celui-ci et avec un minimum
d’effets secondaires une protection spécifique de durée
variable. Elle utilise les défenses naturelles de
l’organisme pour créer une résistance à des infections
spécifiques et renforcer le système immunitaire.
INTÉRÊTS1

 La vaccination est une stratégie majeure de santé publique et médecine


préventive.

 2 à 3 millions de décès par an sont évités chaque année grâce à la


vaccination

 Elle représente un facteur limitant la propagation des infections ayant un


potentiel épidémique

 Il y a également un intérêt économique avec une réduction des dépenses


de santé.
INTÉRÊTS2

 Malgré les progrès sans précédent des techniques


d'immunisation (à ce jour, la vaccination est capable de
prévenir plus d’une vingtaine de maladies infectieuses

 Des défis importants restent à relever : vaccination contre


certaines infections virales comme le VIH et la plupart des
maladies parasitaires
HISTORIQUE1/3

La première tentative de vaccination fut faite en 1796 par


Edward Jenner, qui réalisa la variolisation. En effet, il avait
remarqué que les vachers des fermes anglaises ne contractaient
pas la variole, mais en affichaient des symptômes atténués
(pustules au niveau des avant-bras).Ces vachers étaient en fait
atteints de vaccine, maladie proche de la variole mais moins
sévère, transmise par les animaux.
HISTORIQUE2/3

Jenner a eu l’idée d’inoculer le liquide purulent d’une lésion de


vaccine à une personne saine.
Cette inoculation a entraîné une production d’anticorps
protecteurs contre la variole, dans la mesure où les virus de la
vaccine et de la variole étaient morphologiquement proches.
Ultérieurement, la généralisation de la vaccination anti-
variolique a permis d’éradiquer cette maladie en 1979.
HISTORIQUE3/3

C’est à Pasteur qu’on doit la vaccination. Il réussit en 1885


l’immunisation contre la rage et la mise au point du vaccin
antirabique. Pasteur posa ainsi les bases scientifiques de la
vaccination.
De nombreux vaccins vivants atténués ont par la suite été mis au
point.
 1940- 1954 : mise au point des premiers vaccins inactivés (vaccin
contre la poliomyelite et la grippe)
 1976 : mise au point des vaccins contre l’hépatite B
1974 : Lancement du programme élargi de vaccination
 Le PEV s’est donné comme objectif de vacciner tous les enfants
contre sept maladies: tuberculose, tétanos, diphtérie,
coqueluche, poliomyélite, rougeole et fièvre jaune.
MÉTHODES DE FABRICATION
DES VACCINS
Il existe trois méthodes principales de fabrication d’un vaccin. Leurs
différences résident dans la question de savoir s’ils utilisent un virus ou
une bactérie en entier ; uniquement les parties du germe qui déclenche
le système immunitaire ; ou uniquement le matériel génétique qui
fournit les instructions pour la fabrication de protéines spécifiques et
non pas le virus en entier.
MÉCANISME D’ACTION DES
VACCINS1/2
Les vaccins stimulent le système immunitaire pour créer
des anticorps, de la même manière que s’il était exposé à
la maladie. Mais comme les vaccins ne renferment que
des formes tuées ou atténuées des germes, virus ou
bactéries, ils ne provoquent pas la maladie et n’exposent
pas le sujet à des risques de complications.
MÉCANISME D’ACTION DES VACCINS2/2

Une fois qu’il a été exposé à une ou plusieurs doses vaccinales, le sujet
vacciné demeure protégé contre la maladie concernée pendant des
années, des décennies, voire la vie entière à la mémoire du système
immunitaire:
• Il reconnaît le germe invasif
•Il produit des anticorps. Ce sont des protéines produites
naturellement par le système immunitaire pour combattre la
maladie.
• Il se rappelle de la maladie par la suite lorsqu’on est exposé plus
tard au même germe, le système immunitaire peut le détruire
rapidement, avant que la personne ne tombe malade.
RAPPELS DES TYPES D’IMMUNITÉ1

➢Immunité non spécifique


Elle dépend

 des polynucléaires et des macrophages. A la suite d’une agression


microbienne les polynucléaires et les macrophages répondent par un
déplacement, un englobement de l’agresseur, une dégranulation et une
destruction du germe en cause.

 du système du complément (activation des constituants protéiques


aboutissant à des lésions de membranes bactériennes et de leur lyse).

 de la sécrétion des lymphokines participe à cette immunité non


spécifique
RAPPELS DES TYPES
D’IMMUNITÉ2
➢Immunité spécifique
Elle dépend des lymphocytes :
 lymphocytes B qui donnent naissance aux plasmocytes qui
produisent les anticorps ou immunoglobulines (Ig G, A, M, E)
 les lymphocytes T auxquels sont dévolus entre autres les
propriétés de mémoire immunitaire et de coopération
cellulaire avec les plasmocytes, on distingue :
 les lymphocytes T helper qui favorisent la réponse des plasmocytes
 les lymphocytes T suppresseurs qui freinent cette réponse

 L’immunité humorale se fait donc par les anticorps qui


agissent à distance de leur lieu de production : action précoce,
générale, immédiate et surtout spécifique.
RÉPONSE IMMUNITAIRE À UN ANTIGÈNE
VACCINAL1

La réponse immunitaire à un antigène vaccinal obéit à deux


étapes successives :

– Une réponse primaire : succédant au premier contact


avec l’antigène, elle se caractérise par une ascension lente
des anticorps (à prédominance des Ig M) qui culmine entre
la 2ème et la 4ème semaine à un niveau faible, puis décroît
rapidement.
RÉPONSE IMMUNITAIRE À UN ANTIGÈNE
VACCINAL2

– Une réponse secondaire : induite par un contact ultérieur parfois très


tardif avec l’antigène, elle se caractérise par une ascension rapide - en
quelques jours - des anticorps protecteurs (à prédominance des Ig G),
ample et durable. Cette réponse dite anamnestique met en jeu la mémoire
immunologique.
Ce schéma justifie généralement l’administration de plusieurs doses
vaccinales : 2 à 3 doses espacées de 4 semaines au cours d’une primo-
vaccination, suivis de rappels d’entretien tous les 5 à 10 ans (cas des vaccins
inertes protéiques : anatoxines).
Les vaccins vivants, du fait de leur multiplication et de leur diffusion dans
l’organisme, induisent, après une dose unique, une protection immunitaire
accélérée et prolongée (ex : fièvre jaune, BCG, ROR).
FACTEURS MODIFIANT LA
RÉPONSE IMMUNITAIRE1/2
– L’âge : la maturité immunologique apparaît généralement
après le deuxième mois de vie. Certains vaccins vivants (ROR)
ne seront efficaces qu’après 9 mois car ils pourraient être
neutralisés par des anticorps maternels persistants chez le
jeune nourrisson. Avec l’âge, la réponse immunitaire décroît,
imposant la réalisation régulière de rappels, mais est encore
correcte, même chez le sujet âgé (rappel tétanos, vaccin contre
la grippe).
FACTEURS MODIFIANT LA
RÉPONSE IMMUNITAIRE2/2
– Les déficits immunitaires : congénitaux ou acquis, ils
diminuent parfois beaucoup la réponse vaccinale et
contre-indiquent habituellement l’administration de
vaccins vivants.

– Les facteurs génétiques : complexes et encore mal


connus, ils peuvent influencer le niveau de réponse
humorale ou cellulaire.
CLASSIFICATION DES VACCINS

On distingue les vaccins vivants et les vaccins inertes (inactivés).


 Vaccins inertes:
- les vaccins inactivés entiers : ce sont des virus ou des corps bactériens
complets inactivés par divers procédés (chaleur, formol,
bétapropionolactone). Ex : vaccin contre la grippe, le choléra ou
l’hépatite A.
- des fractions antigéniques virales ou bactériennes (antigènes capsulaires
polysaccharidiques ou antigènes membranaires protéiques).Ex : vaccins
contre les virus de l’hépatite B, contre les papillomavitus, contre la
coqueluche.
- les anatoxines : vaccins antitétanique et antidiphtérique. Elles sont
obtenues après inactivation par le formol et la chaleur de la toxine
pathogène. L'anatoxine obtenue est immunogène sans être toxinogène
Leur emploi requiert généralement des injections répétées, suivies de
rappels pour maintenir l’immunité.
CLASSIFICATION DES VACCINS

 Vaccins vivants atténués

Les agents infectieux sont multipliés en laboratoire jusqu’à ce qu’ils perdent


naturellement ou artificiellement, par mutation, leur caractère pathogène. Les
souches obtenues sont alors incapables de développer entièrement la maladie
qu’elles causaient auparavant, mais conservent cependant leurs antigènes et leurs
capacités à induire des réponses immunitaires.

Comme exemples de ce type de vaccin, on peut citer les vaccins contre la fièvre
jaune, la varicelle, la rubéole, les oreillons, la rougeole, la tuberculose, les
gastroentérites à Rotavirus. Ils peuvent être dangereux chez les sujets
immunodéprimés chez lesquels une vraie maladie peut se déclencher
PRINCIPAUX VACCINS ANTIBACTÉRIENS

 Vaccinations contre la tuberculose: Le BCG est constitué de bacilles bovins vivants


atténués (souche de Calmette et Guérin)

- Les voies d’administration sont soit

- Intradermique (voie la plus précise) L'injection doit être strictement intradermique, le plus
souvent à la face antérieure de l’avant bras. La dose à injecter est de 0,05 ml pour les
enfants de moins de un et de 0,1 ml pour ceux de plus de 1 an.

- Le BCG assure une protection correcte de 80% des sujets vaccinés les 10 premières années
; elle est encore de 65% 10 à 15 ans plus tard. il a surtout un intérêt de protection
individuelle. Le BCG prévient surtout les formes graves de la tuberculose (méningite,
miliaire).
PRINCIPAUX VACCINS
ANTIBACTÉRIENS

 Vaccination contre la diphtérie :

L'anatoxine diphtérique est un vaccin efficace et bien toléré. La


protection suffisante contre la diphtérie n'est acquise qu'après la
troisième injection.
La tolérance vaccinale est excellente.
PRINCIPAUX VACCINS
ANTIBACTÉRIENS
 Vaccination contre le tétanos

 L'anatoxine tétanique est un vaccin inoffensif, d'une efficacité


quasi absolue.
Effectué seul, le vaccin antitétanique est le mieux supporté de
tous les vaccins.

 On fait 3 injections à un mois d’intervalle à partir de la 6e


semaine de vie puis un rappel à 16-18 mois, puis à 5 ans puis
tous les 10 ans. Les injections se font en sous-cutané.
PRINCIPAUX VACCINS ANTIBACTÉRIENS

 Vaccination contre la coqueluche

 Depuis 1998, il existe 2 types de vaccins contre la coqueluche :

 un vaccin cellulaire dont la tolérance n’est pas toujours bonne

 un vaccin acellulaire constitué d’extraits antigéniques bactériens. Il


a une bonne efficacité sérologique et clinique et surtout une
meilleure tolérance
PRINCIPAUX VACCINS
ANTIBACTÉRIENS

 Vaccination contre l'Haemophilus influenzae de type b


(Hib)

Elle protège contre les infections à Haemophilus influenzae


de sérotype b, c'est- à-dire celles qui sont responsables des
méningites, des épiglottites et les formes invasives de la
maladie.
PRINCIPAUX VACCINS ANTIBACTÉRIENS

 La vaccination contre le pneumocoque

C’est un vaccin polysaccharidique. Il existe un vaccin à 23 valences (qui


contient les polyosides purifiés de 23 sérotypes du pneumocoque) et un
vaccin à 7 valences (Pneumo7). Il doit être administré en une seule injection
sous cutanée ou intramusculaire. Il n'est indiqué chez l'enfant que dans des
groupes à haut risque : sujets splénectomisés, drépanocytaires, syndrome
néphrotique, chimiothérapie immunosuppressive. L’intervalle entre deux
injections ne doit pas être inférieur à 5 ans. Chez les sujets aspléniques ou
les immunodéprimés ou le risque d’infections grave est majeur, il est
conseillé un intervalle de trois ans entre les injections
PRINCIPAUX VACCINS ANTIBACTÉRIENS

 Vaccination contre le méningocoque


Ces vaccins sont composés de polyosides purifiés de la capsule de Neisseria
meningitidis :
- A et C commercialisé sous le nom de Vaccin méningococcique A + C polyosidique
® (Sanofi Pasteur MSD). Il contient 50 μg de chacun des deux polyosides.
- A, C, Y, W135 commercialisé sous le nom Menomune® (Sanofi PasteurMSD).
Ils s’injectent par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Ces vaccins sont peu
efficaces chez le nourrisson, comme tout vaccin polyosidique non conjugué. Il est
conseillé de les utiliser seulement à partir de l’âge de 24 mois, sauf contage ou
situation particulière. Une personne vaccinée est considérée comme protégée dix
jours après la vaccination et pour trois ans. Cette durée est plus courte pour les
enfants vaccinés avant 24 mois. Ces vaccins doivent être conservés entre + 2 °C et
+ 8 °C et ne doivent pas être congelés.
- MenAfriVac est un vaccin conjugué contre la méningite A protège pendant 10 ans
PRINCIPAUX VACCINS
ANTIBACTÉRIENS

 La vaccination contre la leptospirose

Le vaccin disponible en France est le vaccin inactivé Spirolept® des


laboratoires Théa. Il contient 200 millions d’unités de Leptospira
icterohaemorrhagiae par dose de 1 ml. Il ne protège que contre ce
sérotype. Son efficacité est considérée comme bonne.
PRINCIPAUX VACCINS
ANTIBACTÉRIENS
 Vaccination contre le choléra
Deux types de vaccin anticholérique oral (VCO) sont actuellement
disponibles:

le WC-rBS, vaccin monovalent (O1) préparé à partir de germes entiers


tués associés à une sous-unité B recombinante de la toxine cholérique
(Dukoral®)

et le WC, vaccin bivalent (O1 et O139) préparé à partir de germes


entiers tués modifiés sans la sous-unité B (Shanchol, Euvichol® et
mORCVAXTM, qui utilisent tous les 3 les mêmes souches de choléra).
PRINCIPAUX VACCINS
ANTIBACTÉRIENS

 La vaccination contre la typhoïde

TYPHIM Vi: est composé de fragments de salmonella typhi. Il ne contient


aucun germe vivant. L' immunité apparaît entre 1 à 3 semaines après
l'injection. Il est indiqué chez l’adulte et l’enfant de plus de 2 ans.
LES VACCINS ANTIVIRAUX

 Vaccination contre la polyomyélite

Deux types de vaccins : inactivé (Salk, Lépine) administré par voie


sous- cutanée, ou vivant atténué (Sabin) administré par voie orale,
contenant les trois types de virus responsables de la poliomyélite,
sont disponibles.

L'un comme l'autre apporte une excellente protection contre la


maladie.
LES VACCINS ANTIVIRAUX

 Vaccination contre la rougeole

Le vaccin antirougeoleux est un vaccin vivant atténué. Les seuls


vaccins utilisés dans le monde sont des vaccins hyperatténués

 Vaccination contre la rubéole

Il s'agit d'un vaccin vivant atténué .

 Vaccination contre les oreillons

Il s'agit d'un vaccin vivant atténué


LES VACCINS ANTIVIRAUX

 Vaccination contre la fièvre jaune

C’est un vaccin vivant atténué préparé à partir de la souche 17D Rockfeller (inactivés par
plusieurs passages sur cellules fibroblastiques d’embryon de poulet.

 Vaccination contre l'hépatite B

La vaccination contre l'hépatite B est maintenant effectuée grâce à des des vaccins obtenus
par technique de recombinaison génétique (Genhevac B, Engerix B 10µg, Engerix 20 µg...)

 Vaccination contre l'hépatite A: C’est un vaccin inactivé préparé à partir des souches
GBM, HM175 sur cellules diploïdes humaines. 1 injection intramusculaire en
primovaccination avec 1 rappel à 6 à 18 mois plus tard puis un rappel tous les 10 ans
LES VACCINS ANTIVIRAUX

 La vaccination contre la rage


Zagreb : 4 injections J0, J7 et J21
Essen :5 injections à J0, J3, J7, J14, J28
LES VACCINS ANTIVIRAUX

 Vaccination contre la grippe

C’est un vaccin trivalent contenant deux souches de type A et une souche


de type B variable chaque année (en fonction des données
épidémiologiques et des recommandations de l’OMS)

Ce sont des vaccins inactivés préparés à partir des virus cultivés sur œufs
de poule embryonnés à partir de virus tués, inactivés et purifiés. Chaque
année en Février la composition du vaccin est décidée au niveau
européen. La vaccination se fait en une seule injection d'un vaccin adapté
à la souche de l'épidémie en cours. La vaccination se fait chaque année
LES VACCINS ANTIVIRAUX
 Vaccination contre la varicelle

Deux vaccins contre la varicelle sont actuellement disponibles :


Varivax® (Sanofi Pasteur MSD SNC) et Varilrix® (GlaxoSmithKline).
Dans les deux cas, il s’agit d’un vaccin vivant atténué.

Les résultats sont satisfaisants mais il n'est destiné qu'aux enfants


exposés au risque des formes graves de la maladie
LES VACCINS ANTIVIRAUX

 Le vaccin contre l’encéphalite à tique


 Ticovac® 0,5 ml Adultes : chaque dose contient 2,4 microgrammes d’antigène
viral ;
 Ticovac® 0,25 ml Enfants : à partir de l’âge de 1 an, chaque dose contient 1,2
microgramme d’antigène viral ;

Le vaccin est administré par voie intramusculaire, après agitation


énergique de la suspension. Le schéma de vaccination comprend
trois injections à M0, entre M1 et M3, puis entre M5 et M12 ;
premier rappel dans les trois ans suivant la troisième dose
LES VACCINS ANTIVIRAUX

 Le vaccin contre la COVID 19 :plus d’une dizaine ont été


approuvés par l’Organisation mondiale de la santé(OMS) : Pfizer-
BioNtech, Oxford-AstraZeneca, Sinopharm, Moderna, Janssen,
CoronaVac, Covaxin, Novovax, Convidecia,Sanofi-GSK,Spoutnik V,
Abdala, Zifivax, Corbevax, COVIran Barekat et SCB-2019.
VACCIN ANTIPARASITAIRE

 RTS, S/AS01:
 R21/Matrix-M: l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a
recommandé R21/Matrix-M pour prévenir le paludisme chez
l’enfant. e vaccin R21 permettait de réduire de 75 % le nombre de
cas symptomatiques au cours des 12 mois suivant l’administration
d’une série de trois doses. Une quatrième dose administrée un an
après la troisième permet de maintenir l’efficacité du vaccin.
 Le vaccin R21 est le deuxième vaccin antipaludique recommandé
par l’OMS, après le vaccin RTS, S/AS01, que l’Organisation avait
recommandé en 2021.
EFFETS SECONDAIRES DES VACCINS1

Réactions modérées
Parmi les effets indésirables modérés secondaires aux vaccins on peut citer :
 Les réactions locales : avec les vaccins inactivés et le BCG (bécégite)
 Fièvre : vaccins inactivés (1-3jour) et les VVA rougeole, fièvre jaune (réaction
différée du 5e au 11e jour).
 Convulsions : vaccin rougeoleux chez le jeune enfant
 Eruption : vaccin inactivé (éruption allergique précoce), vaccin rougeole, varicelle
zona (éruption infection fébrile)
 Arthralgie arthrite : vaccins contre la rubéole et hépatite B chez l’adulte
 Parotidite et réaction méningée : vaccin ourlien
EFFETS SECONDAIRES DES VACCINS
Réactions graves :
• Le syndrome de cri persistant avec le vaccin coquelucheux.

• Les réactions anaphylactiques qui sont certes exceptionnelles mais dramatiques


susceptibles de se développer dans les minutes suivant un vaccin protéique

• Les paralysies consécutives à une vaccination antipoliomyélitique orale,


attribuées à un retour de neurovirulence du vaccin vivant atténué (1 cas pour 3,2
millions de doses attribuées)

• Des bécégites généralisées, gravissimes pouvant compliquer le BCG quand il est


inoculé à un sujet porteur d’une immunodéficience congénitale acquise non
connue.
LES INDICATIONS DE LA
VACCINATION

Indications généralisées
 Les vaccinations généralisées sont incluses dans un calendrier
national des vaccinations recommandées à l’ensemble de la
population et régulièrement remis à jour
 Elles visent des maladies dont la fréquence et/ou la gravité les font
considérer comme des priorités de Santé Publique.
 Elles s’appliquent en priorité aux jeunes enfants avec une tendance
actuelle au renforcement progressif de la vaccination des
adolescents et des adultes.
 Une couverture vaccinale élevée (90 %) permet d’obtenir une interruption (ou tout
au moins une forte réduction) de la transmission de la maladie correspondante.
LES INDICATIONS DE LA
VACCINATION
Indications particulières professionnelles
 Personnels de santé
 Tétanos - Polio, Diphtérie : tous les 10 ans (dose réduite d’anatoxine).
 Typhoïde (personnels de laboratoire) : tous les trois ans.
 BCG : après 2 vaccinations par le BCG réalisées par voie intra dermique, les
sujets qui ont une intradermoréaction à la tuberculine négative sont
considérés comme ayant satisfait aux obligations vaccinales
 Hépatite B (depuis 1991) : 3 injections avant 25 ans ou contrôle des anticorps
anti HBs (seuil protecteur > 10 mUI/ml), si taux inférieur au seuil : rappel puis
contrôle sérologique un à deux mois plus tard.
 Grippe : pour les personnels susceptibles de contaminer les patients à risque
 MVE
 COVID 19
LES INDICATIONS DE LA VACCINATION

Indications particulières professionnelles

 Autres personnels
 Rage : Service vétérinaire personnel de laboratoire manipulant du matériel
contaminé, personnel des abattoirs,

 Hépatite A : personnels de traitement des eaux usées, personnels impliqués


dans la préparation alimentaire en restauration collective…

 Leptospirose : Egoutiers, employés de voirie, personnel de traitement des


eaux usées
LES INDICATIONS DE LA VACCINATION

 Indications dans des populations spécifiques

 Femme enceinte
 vaccination envisagée en fonction du risque infectieux
 Vaccin inactivé polio injectable et anatoxine tétanique
 Vaccin grippal peut être réalisé au 2 e trimestre de la grossesse
 Eviter les vaccins vivants atténués (rage, fièvre jaune, rubéole)
 Vaccins déconseillés : hépatite B ; leptospirose, méningo A+C, FJ, BCG,
rougeole, typhoïde (en raison de l’absence de données pertinentes).
 COVID-19
LES INDICATIONS DE LA VACCINATION

 Indications dans des populations spécifiques

 Femme enceinte
 vaccination envisagée en fonction du risque infectieux
 Vaccin inactivé polio injectable et anatoxine tétanique
 Vaccin grippal peut être réalisé au 2 e trimestre de la grossesse
 Eviter les vaccins vivants atténués (rage, fièvre jaune, rubéole)
 Vaccins déconseillés : hépatite B ; leptospirose, méningo A+C, FJ, BCG,
rougeole, typhoïde (en raison de l’absence de données pertinentes).
 COVID-19
LES INDICATIONS DE LA VACCINATION

 Indications dans des populations spécifiques (suite)

 Voyageurs
o l’établissement d’un calendrier vaccinal pour le voyageur est très complexe et
est fonction du voyageur, du voyage et de la situation épidémiologique du pays
de destination

o Pour tous et quelque soit la destination : calendrier national de vaccination en


vigueur
o Voyage dans une zone intertropicale d’Afrique ou d’Amérique du Sud : Fièvre
Jaune
o Séjour prolongé en Asie du Sud et de l’Est : Encéphalite japonaise,
LES INDICATIONS DE LA VACCINATION

 Indications dans des populations spécifiques (suite)


 Voyageurs
oSéjour en zone rurale en Europe centrale ou orientale :
Encéphalite à tique,

oSéjour prolongé en Afrique sahélienne en saison sèche : Méningo


A+C W135

oSéjour dans un pays à bas niveau d’hygiène : hépatite A (une


injection 10 à 15 jrs avant le départ), typhoïde (une injection deux
semaines avant le départ), choléra
LES INDICATIONS DE LA
VACCINATION
 Indications dans des populations spécifiques (suite)
 Sujet VIH positif
o Diphtérie-tétanos-polio tous les 10 ans (vaccin polio injectable)
o Vaccin contre l’hépatite B chez les patients à risque. Il faut vérifier le taux
d’Anticorps après vaccination
o Vaccin contre l’hépatite A recommandée pour les co-infectés VHB-VHC,
voyageurs en zone d’endémie, personne à risque
o Les vaccins méningococciques, typhoïdiques sont sans inconvénient
o Le vaccin contre la fièvre jaune est contre-indiqué lorsque le taux de CD4 est
inférieur à 200/mm3.
o Les vaccins contre les infections à pneumocoque (23 valences) sont
recommandés
o Vaccin grippal chez les sujets exposés
LES CONTRE-INDICATIONS AUX
VACCINS

Les contre-indications générales à tous les vaccins : fièvre, maladies


infectieuses en cours d’évolution, diabète non stabilisé, maladies
évolutives chroniques (eczéma constitutionnel, psoriasis
notamment).
LES CONTRE-INDICATIONS AUX
VACCINS
Les contre-indications propres aux vaccins vivants (BCG, polio
oral, rougeole, oreillons, rubéole, fièvre jaune). En raison de
l’activité du virus qui est seulement atténuée et présente
toujours un risque de reprise d’un certain degré de virulence, les
vaccins vivants sont contre-indiqués en cas de grossesse, dans
les maladies malignes évolutives (sauf BCG), dans tous les cas
de déficit immunitaire congénital ou acquis : sida, traitements
immunosuppresseurs (chimiothérapie, corticoïdes).
LES CONTRE-INDICATIONS AUX
VACCINS

Les contre-indications spécifiques à certains vaccins :


principalement une forte réaction à une première injection contre-
indique de nouvelles injections ou un rappel (coqueluche,
pneumocoque, leptospirose, choléra).
LES STRATÉGIES VACCINALES

Il existe plusieurs stratégies de bases différentes pour vacciner une


population donnée. Le choix dépend d’une série de facteurs, dont la
situation géographique, les ressources, le personnel, le contexte
épidémique et les installations disponibles sont les plus importants.
LES STRATÉGIES VACCINALES

STRATÉGIE FIXE : Elle consiste à organiser des séances de vaccination


de manière stable et continue dite « vaccination de routine ». Cette
stratégie est généralement utilisée dans les villes où il y a une
importante population à vacciner. Son succès dépend de la bonne
participation du public et de la bonne qualité des services délivrés
par le centre de vaccination.
LES STRATÉGIES VACCINALES

STRATÉGIE AVANCÉE : En plus des activités fixes dans les centres de


santé, le personnel se déplace jusqu’aux centres secondaires
(dispensaires, points de rassemblement).
LES STRATÉGIES VACCINALES

STRATÉGIE MOBILE : Elle emploie une équipe qui se déplace non plus à
partir d’un centre fixe, mais à partir de la direction provinciale.
L’équipe rayonne dans les régions éloignées où il n’y pas suffisamment
de personnel.
LES STRATÉGIES VACCINALES

STRATÉGIE DE CAMPAGNES DE MASSE : C’est une façon efficace d’augmenter


rapidement la couverture en mobilisant toute la société pour un même
objectif en cas d’épidémie. Elle exige la collaboration entre plusieurs
institutions, la volonté politique, la bonne coordination et la participation
publique. Il s’agit de vacciner dans un court délai un grand nombre d’enfant
avec la participation de bénévoles, la création de nombreux points de
vaccination et l’utilisation d’une publicité intensive. C’est une stratégie très
coûteuse.
LES STRATÉGIES VACCINALES

Stratégie de porte à porte: utilisée lors des journées nationale de


vaccination ou lors des campagnes de vaccination : elle permet
d’obtenir une bonne couverture vaccinale et utilise souvent des
bénévoles. Elle est très coûteuse.

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