Mise en Oeure 23

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Cours de mise en œuvre (L3 conducteur de travaux)

Les différentes phases de la


construction avec schéma à
l’appui
A. Les intervenants au chantier
- Le maitre d’ouvrage(MOA) : Dans le secteur du
BTP, le maître d'ouvrage est le propriétaire des
lieux.il peut être un individuel ou bien l’Etat.
La maîtrise d'ouvrage recouvre les décisions
concernant le chantier (plans, sélection des
entreprises, négociation des prix, suivi de
chantier…). Le maître d'ouvrage est décisionnaire
des travaux.
- Le maitre d’œuvre(MOE) : Le maître d'œuvre a la
responsabilité globale de la réalisation des
travaux. Il est chargé de concevoir, piloter et
coordonner l'exécution des lots de travaux du
projet. C'est un acteur incontournable de nombreux
secteurs d'activités, en particulier dans le secteur du
bâtiment et de la construction. En général c’est
l’architecte qui est le maitre d’œuvre.
- Conducteur de travaux : Le conducteur de
travaux est en charge du pilotage d'un chantier de la
phase de préparation jusqu'à la livraison finale. Il
assure le suivi technique, administratif et financier
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du chantier ainsi que des entreprises sous-


traitantes.il doit faire aussi les avancements des
travaux, le planning, l’attachement et le décompte
des sous-traitants.
- Chef de chantier : Le chef de chantier est
l’intermédiaire entre la direction des travaux et les
ouvriers sur le chantier, ses compétences
managériales sont donc aussi précieuses que son
savoir-faire technique. on peut dire qu’il est
l’adjoint du conducteur de travaux.
- Chef d’équipe : un ouvrier qualifié qui dirige un
groupe d’ouvriers dans un domaine Le rôle d'un
chef d'équipe est l'encadrement de collaborateurs au
sein d'une équipe. Il aura pour mission, sous la
responsabilité d'un chef de chantier, d'encadrer et
d'animer les membres de son équipe.
D’autres intervenants au chantier : le géotechnicien,
le topographe, l’agent de sécurité, le pointeur, le
magasinier, les ouvriers, les manœuvres, BC, BET
B. Installation et organisation de chantier
L’organisation et l’installation du chantier sont
indispensables quelle que soit la taille et
l’importance du projet à construire. Une installation
rationnelle contribue au bon fonctionnement et au
bon déroulement des travaux. Elle permet de
respecter les délais, d’éviter les pertes de temps, le
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gaspillage de matériaux, des matériels et de main


d’œuvre mais surtout de réaliser une bonne
construction.
Le plan de masse est nécessaire pour faire le plan
d’aménagement de chantier.
Le plan d’aménagement de chantier sert à
déterminer l’emplacement des baraques, les aires de
stockage des matériaux, les voies d’accès et de
circulation, la position de la grue et les aires de
fabrication par rapport aux bâtiments.
Exemple ; la grue doit être positionnée de tel sorte
que la flèche pourra balayer toute la construction.
L’aire de fabrication de béton ne doit pas être loin
des bâtiments.
Schéma (voir cm)

PANNEAUX DE CHANTIER

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PARC GRANULOMETRIQUE : STOCKAGE DES GRANULATS

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STOCKAGE DES MATERIAUX A L’AIR LIBRE OU DANS DES ABRIS PROVISOIRES

CENTRALE A BETON : TREMIS ; SILOS ; MALAXEUR ; TAPIS CONVOYEUR ;

POMPES

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LA TOUPIE ET LA TREMIS : stockage du béton frais ; Ciment transporté en vrac

par Citerne

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ENGINS DE LEVAGE : Grues Fixes ou sur Rails à Tour Mobile


et Grues Mobiles sur Roues

C. Terrassements généraux
Ils consistent à abattre les arbres, enlever les herbes
qui gênent la construction. Ou encore démolir les
anciennes constructions si nécessaire ou bien la
mise en place d’un relief général.
Les engins utilisés (voir CM)
D. Implantation
Elle consiste à matérialiser les axes d’une
construction sur le sol en utilisant la chaise
d’implantions afin de déterminer l’emplacement
exacte des semelles (poteaux).
La chaise d’implantation située aux angles des
bâtiments et formée de traverses en planches
maintenues par des piquets fichés en terre. Les
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chaises ont une hauteur minimale de 1m pour


permettre la libre circulation à l’intérieur du
chantier. Sur la partie supérieure des planches ou
traverses on pratique des entailles ou on plante des
clous dont la situation correspond à l’emplacement
des murs extérieurs ou bien à l’axe d’implantation
des semelles, des piliers et des longrines. Entre les
repères d’une chaise à l’autre on place les cordes.
Sur ces cordes tendues, le maçon pourra suspendre
son fil à pointe en vue du traçage des murs et des
semelles. C’est par rapport à ce réseau que s’édifie
le futur bâtiment.
Les fouilles seront tracées sur le sol pour permettre
aux manœuvres de creuser.
Pour réaliser une implantation on a besoin du plan
de masse et le plan d’implantation des semelles.
Plan de masse et plan d’implantation (voir CM)
Matériaux et matériels utilisés (voir CM).

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Chaise d’Implantation
Image de Chaises d’implantation

E. Les terrassements
Les terrassements se rapportent à la modification du
relief. Ils sont nécessaires dans tout acte de
construction, car permettant de préparer les
différentes plateformes ainsi que les excavations
destinées à recevoir les ouvrages en infrastructure.

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Cette modification du relief s’effectue par des


apports de terre ou pour enlèvement de terre. Ainsi
on parle de remblayage ou de déblayage.
Le remblayage se définit comme étant des apports
de terre (remblais contre fondation, remblais sous
dallage…).
Les déblais se définissent comme étant les
enlèvements des terres. Dans le bâtiment le déblai
utilisé porte le nom de fouille
Comme fouilles on distingue principalement : le
décapage, la fouille en pleine masse, la fouille en
rigole ou en tranchée ou en canalisation, la fouille
en puits et la fouille en galerie qui porte le nom de
tunnel (détails des fouilles voir cours gros œuvre)
Comme remblais on distingue principalement : les
remblais contre fondation et, les remblais sous
dallage et les remblais extérieurs en masse (cours
gros œuvre)
Lorsque la profondeur des fouilles est supérieure ou
égale à 150cm, il faut penser à une stabilisation des
parois de la fouille avec un blindage ou étayage.
D’autres cas, on peut utiliser des talus.
Pour le cas des tunnels ou bien les caniveaux,
l’utilisation des palplanches est nécessaire.
NB : la profondeur des fouilles est déterminée par
rapport à la chaise d’implantation.
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FOUILLE EN PLEINE MASSE OU EXCAVATION : Forêt de Semelles Isolées ou

Radier Général

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FOUILLE EN TRANCHEE OU RIGOLE EXECUTEE À LA MAIN OU À LA PELLE

MECANIQUE

FOUILLE EN PUITS

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Elle est exécutée sous terre pour

relier deux ou plusieurs points (système

de tunnel). Pour ce type de fouille

l’étayage des parois est obligatoire ainsi


que celui des plafonds.

F. Les fondations
Ce sont les parties d’une construction qui se
trouvent en dessous du terrain naturel en général.
Elles ont pour rôle de transmettre les charges de la
construction au bon sol.
On distingue : les fondations superficielles, les
fondations semi profondes et les fondations
profondes.

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- Fondations superficielles ; radier général, semelle


filante et semelle isolée (cours gros œuvre).
- Fondation semi profonde et profonde ; micro pieux,
pieux, puits etc. (gros œuvre)
Les éléments d’une fondation a semelle isolées
d’un bâtiment : béton de propreté, semelle isolée,
amorce poteau, longrine, mur de soubassement et
dallage.
Schémas, dosage, matériaux, matériels et
mise en œuvre (voir CM)

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Le sicalatex est utilisé lors des reprises de bétonnage.


 Prévoir un renfort sous dallage pour les cloisons.
 Principe Généraux Concernant les Fondations
:
La qualité des sols étant connue, il y a lieu de
retenir trois grands principes généraux :
1°/- On Accepte le Sol c’est à dire que sa
qualité lui permet de supporter l’ouvrage. Dans
ce cas on adopte le système de fondation
superficielle : les semelles filantes, ou isolées ou
le radier général.
2°/- On Echappe du Sol c’est à dire qu’on
descend la fondation pour atteindre un sol
meilleur et que l’on traverse le sol impropre par
des pieux qui viendront prendre appui sur des
couches solides situées à des profondeurs
importantes ; c’est le cas des fondations
profondes.

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3°/- On améliore le Sol c’est à dire qu’on


lui donne artificiellement des qualités qu’il ne
possédait pas initialement.
 Cas des Fondations Situées en Dessous d’une
Nappe Phréatique
Lorsque les venues d’eau sont importantes et
surtout lorsque les fondations sont situées en
dessous des niveaux d’une nappe phréatique, le
système de drainage reste inefficace et peut être
rejeté. Il faut alors construire un caisson étanche
(mur banché plus radier général) sur lequel on
édifie l’ouvrage. Le rôle du caisson est double car
il permet d’une part de résister à la sous-pression
exercée par l’eau et d’autre part d’empêcher l’eau
de s’infiltrer dans la construction.
1) L’Etanchéité et le Cuvelage
Le cuvelage est un dispositif constructif réalisé
à l’intérieur des nappes phréatiques (en sous-
sol). Il est composé d’un caisson (radier en
fondation +voiles en B.A comme mur
souterrain), d’une étanchéité qui protège ce
caisson et une forme de béton maigre qui
protège l’étanchéité.
2) Les Rideaux de Palplanches
C’est un principe déjà employé par les romains et
qui consiste à créer une enceinte étanche à
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l’intérieur de laquelle se déroule, après épuisement


des eaux (par pompage), les travaux de
terrassement et de fondation. Les palplanches
peuvent être exécutées en bois ; et dans ce cas les
sections sont étudiées pour permettre un
assemblage jointif et rigide. De nos jours les
palplanches en bois sont remplacées par des
profilés métalliques laminés à chaud. Ces
palplanches ont des formes caractéristiques
évoluées et elles sont retirées à la fin des travaux.

PRINCIPE D’EXECUTION DES RIDEAUX DE PALPLANCHES EN BOIS

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PRINCIPE D’EXECUTION DES RIDEAUX DE PALPLANCHES EN BETON ARME ET EN

PROFILE METALLIQUES : ACIER

3) Le Batardeau
C’est une construction provisoire constituée par
deux ou plusieurs parois de palplanches situées à
quelques mètres de distance entre lesquels on
exécute un remblai. Ce système permet de réaliser
des barrages ou des enceintes provisoires dans le lit

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d’un cours d’eau ; c’est aussi la méthode de


création des îles artificielles.

4) Abaissement artificiel des nappes phréatiques


Un dispositif de pompage et de collecteur
(Crépines) est mis en place pour procéder à
l’assèchement artificiel et continu (jusqu’à la fin
des travaux) de la nappe phréatique. Cette méthode
est encore appelée rabattement. Ainsi les travaux de
terrassement et de fondation peuvent débuter après
l’assèchement.

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PRINCIPE DE RABATTEMENT DE LA NAPPE

G. Elévation
Encore appelée superstructure, c’est la partie de la
construction se trouvant au-dessus de la fondation.
En elevation on peut retrouver les éléments
suivants : poteaux, poutres, linteaux, auvents,
appuis, maçonnerie
 Plan d’exécution, dosage, ferraillage, matériaux,
matériels, et mise en œuvre (voir CM)

Système ossaturé (poteau-poutre-


plancher)

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Auvent

Linteau

Poutre chevêtre

Appui de fenêtre

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H. Les planchers
Le plancher est une surface plane horizontale
séparant deux niveaux d’une construction et
capable de supporter des charges.
Les deux types de planchers les plus utilisés sont :
plancher nervurée et plancher en dalle pleine
 Cependant chaque type de plancher a ses
inconvénients et avantages (voir CM)
 Epaisseurs, dosage, ferraillage, matériaux,
matériels, plan de coffrage et mise en œuvre.
 Balcon en nervures et en dalle pleine.
I. Les enduits
Un enduit est une couche de mortier appliquée sur
un mur ou en extérieur sur le manteau d'isolation de
ce mur.
On distingue en général : l’enduit tyrolien et
l’enduit lisse.
 Enduit tyrolien : c’est un enduit décoratif
appliqué en général sur les murs de façade avec
la machine à crépir.

Enduit tyrolien

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 Enduit lisse : un enduit avec une surface lisse


composé de trois couches

- Le gobetis : c’est la première couche de 3mm


d’environ bien dosé a 500kg de ciment pour 1m3 de
sable gros.
En général on prend 1.5 brouette pour un sac de
ciment de 50kg.
Le gobetis est fortement jeté à la truelle, sert de
couche d’accrochage et de rattrapage.
Il doit être rugueux et peut être fait avec la machine
à crépir.

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GOBETIS

- Le corps de l’enduit : c’est la deuxième couche


d’environ 8mm qui doit être égalisée à la règle.
Son dosage est de 400kg de ciment par 1m3 de
sable, soit 2 brouettes de sable pour un sac de
ciment.
- La couche de finition : c’est la dernière couche
pour remplir les vides et avoir un bon aspect fini,
cette couche est lissée à la taloche avec une
épaisseur de 5 mm
Son dosage est 300kg par m3 de sable fin soit 3
brouette pour un sac de ciment.
 Préparation du support, mélange et mise en
œuvre (voir CM)

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