TD17 Correction

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 7

Equatons de Maxwell PSI 2022-2023

Correction TD n◦17
ENCPB - Pierre-Gilles de Gennes

Résumé
? Exercice niveau CCP
• Exercice niveau Centrale/Mines-Ponts.
 Exercice nécessitant un sens physique particulier.

Décharge d’un conducteur dans l’air? m


car ~j = nq~v. On en déduit λ 2 = .
1. Soit un point M quelconque. Tous les plans contenant O et M sont des plans de nq2 µ0
symétrie de la distribution de charges. Donc le champ électrique est contenu (b) L’analyse dimensionnelle donne :
dans tous ces plans à la fois. On en déduit que ~E(M,t) = E(M,t)~ur . Par ailleurs,
il y a invariance par rotation autour du point O, donc ~E(M,t) = E(r,t)~ur . M
[λ 2 ] =
D’après la loi d’Ohm, le vecteur densité de courant est aussi dirigé suivant L−3 .A2 T 2 [H].L−1
~ur . Cela signifie que tous les plans contenant O et M sont aussi des plans de sachant que le sujet indique [µ0 ] = [H].L−1 . Pour trouver la dimension
symétries des courant. Donc le champ magnétique est perpendiculaire à tous d’un Henry, on peut utiliser le fait que 12 Li2 est une énergie, soit [H] =
ces plans à la fois. Ceci n’est possible que si ~B(M) = ~0 . M.L2 .T −2 .A−2 . On en déduit :
2. L’application du théorème de Gauss, toujours valable en régime variable, M
[λ 2 ] = −4 2 2 = L2
donne : L .A T M.L2 .T −2 .A−2
~E(M,t) = q(t) ~ur (c) λ = 12, 5 nm.
4πε0 r2
2. On va se servir des équations de Maxwell. On cherche à faire apparaı̂tre le
3. Utilisons l’équation de Maxwell-Ampère : laplacien de ~B, en partant de la formule fournie par l’énoncé :
~ −→− → −−→
~0 = ~j(r,t) + ε0 ∂ E (r,t) ⇐⇒ 0 = γq(t) + ε0 q̇(t) rot(rot~B) = grad(div~B) −~∆~B = −~∆~B
∂t 4πε0 r2 4πε0 r2
car div~B = 0. En utilisant l’équation de Maxwell-Ampère, on a par ailleurs :
soit :

→− → −

γ − γt
rot(rot~B) = µ0 rot~j = −~∆~B
q̇(t) + q(t) = 0 =⇒ q(t) = q0 e ε0
ε0 Soit en dérivant par rapport au temps, en supposant que l’on peut bien interver-
Effet Meissner et supraconducteur• tir les opérateurs :
! !
1. (a) ”Equation du mouvement” en physique signifie toujours ”équation différentielle → ∂ ~j
− ∂ ~~ −
→ ~E ∂
obtenue à partir du PFD, du TEC ou du TMC”. On considère ici un por- µ0 rot = − (∆B) ⇔ µ0 rot = − (~∆~B)
∂t ∂t µ0 λ 2 ∂t
teur de charge. Il n’est soumis qu’à la force électrique (on néglige le
poids). On obtient : 1 ∂ ~B ∂
− = − (~∆~B)
dv m dv m ∂j λ 2 ∂t ∂t
m (t) = q~E ⇒ ~E = (t) = 2 (t) d’où l’équation demandée.
dt q dt nq ∂t
Correction TD n◦ 17 — 2/7

3. (a) L’équation admise a pour forme de solution : soit :


z
B(z) = Ae +Ce
λ
− λz ~B1 (r,t) = j X E0 (t)~uθ
c
D’après l’énoncé, il n’y a pas de courants surfaciques, donc le champ 3. Il s’agit cette fois de l’équation de Maxwell-Faraday qui donne :
magnétique est continu à l’interface (cf. TD magnétostatique). On a
ainsi B(z = 0) = B0 . D’autre part le champ magnétique ne peut diverger −

rot~E2 = − jω ~B1
lorsque z → ∞, ce qui impose A = 0. On en déduit C = B0 ainsi :
z qui s’intègre en :
B(z) = B0 e− λ
~E2 · −
−→
I
OM = − jωΦB1
Γ
(b) L’allure est exponentiellement décroissante : au bout de quelques λ , le
champ magnétique s’annule complètement dans la plaque supraconduc- En négligeant les effets de bords, on pourra supposer que ~E2 (M,t) est toujours
trice. Cette dernière repousse le champ, et pourra permettre la lévitation dirigé suivant ~uz .
de tels matériaux au-dessus d’un aimant. On choisit comme contour fermé un rectangle de largeur r et de longueur L.

Champ électromagnétique dans un condensateur


1. C’est l’équation de Maxwell-Ampère (terme de courant de déplacement). On
a:

→ ω
rot~B1 = j 2 ~E0
c
2. Etant donné que ~B1 (M,t) est dirigé suivant ~uθ , on choisit comme contour
fermé un cercle centré sur l’axe Oz.

On en déduit :

ω 2 r2
Z r

E(0,t)L − E(r,t)L = − jωL j E0 (t)dr = LE0 (t)
0 2c2 4c2

En prenant E2 (0,t) = 0, on en déduit :


L’intégration de cette équation sur le contour donne :
~E2 (r,t) = −X 2 ~E0 (t)
~B1 · −
−→
I
ω
OM = j 2 ΦE0
Γ c
4. Si on développe cette approche, on peut en déduire que :
On en déduit :
ω
B1 (r,t)2πr = j 2 E0 (t)πr2 ~E4 (r,t) = −X 2 ~E2 (r,t) = X 4 ~E0 (r,t)
c
Correction TD n◦ 17 — 3/7

On en déduit le champ électrique total dans le condensateur : On trouve alors :


!
∞ ∂ ρM 1 ∂ ~B 1
~E(r,t) = ∑ (−1)n X 2n ~E0 (r,t) (M,t) = div (M,t) = − div~jM (M,t) = −div~jM (M,t)
n=0
∂t µ0 c ∂t ε0 µ0 c2

Si X < 1 (par exemple si on est dans l’ARQS), on pourra réécrire : Pince ampèremétrique•
1. Le fil étant parcouru par un courant d’intensité variable, il génère un champ
~E(r,t) = 1 ~ magnétique variable orthoradial. Son flux à travers le tore est donc variable, ce
E0 (r,t)
1 + X2 qui crée bien dans un circuit fermé un courant électrique, de même fréquence
Si X > 1, la série diverge. Cela ne veut pas dire que le champ électrique est que le courant i.
infini mais que l’approche perturbative utilisée ici n’est pas valide. 2. Soit ~B le champ magnétique total, créé par le fil et la pince.
(a) Invariance par rotation d’angle θ , mais pas par translation selon (Oz)
Résolution de problème : monopôles magnétiques si on tient compte du champ créé par la pince également. Le plan (M,
Analyser Les monopôles magnétiques seraient des particules de type ”pôle Nord” ~er , ~ez ) est un plan de symétrie pour la distribution de courant, donc
ou ”pôle Sud”. Au voisinage d’un de ces pôles, la divergence du champ magnétique ~B = B(r, z)~eθ .
serait positive pour un pôle Nord et négative pour un pôle Sud. Si la polarité
magnétique était une propriété fondamentale de la matière au même titre que la (b) Le théorème d’Ampère donne :
charge, elle serait probablement conservée.
~B · −−−→ µ0 (i − Ni0 )
I
Réaliser Notons ρM la densité volumique de charges magnétiques. Le courant udOM = µ0 (i − Ni0 ) ⇔ B(r, z) =
2πr
associé vaut donc ~jM = ρM~v où ~v est la vitesse des monopôles. L’homogénéité nous
invite à postuler la nouvelle équation de Maxwell-flux : (c) Attention, le champ ~B n’est pas uniforme sur la spire, il faut donc calculer
l’intégrale de surface :
div~B(M,t) = µ0 cρM (M,t)
µ0 (i − Ni0
Z 2a Z a
La conservation de la polarité magnétique s’écrirait : ΦB = N B(r, z)drdz = Na ln 2
r=a z=0 2π
∂ ρM
(M,t) + div~jM (M,t) = 0 (d) On applique la loi de Faraday :
∂t
En utilisant l’équation de Maxwell-flux, on aurait : dΦB µ0 d
e=− = Na ln 2 (i − Ni0 )
dt 2π dt
∂ ρM 1 ∂ 1 ∂ ~B
(M,t) = div~B(M,t) = div (M,t) Dans le tore, la loi des Mailles s’écrit :
∂t µ0 c ∂t µ0 c ∂t
µ0 d
Si on laissait l’équation de Maxwell-Faraday inchangée, on trouverait : e(t) = (R + r0 )i0 ⇔ Na ln 2 (i − Ni0 ) = (R + r0 )i0
2π dt
∂ ρM 1 −

(M,t) = − div(rot~E(M,t)) = ~0 En passant en complexe, on obtient bien la relation :
∂t µ0 c
car la divergence d’un rotationnel est toujours nulle. Il nous faut donc ajouter un I0 1
=r
terme pour être en accord avec la conservation de la polarité magnétique : I 
2π(r0 +R) 2

N2 + Nµ0 ωa ln 2

→ ∂ ~B 1 ~
rot~E(M,t) = − (M,t) − jM (M,t) 2π(r0 +R) I0
∂t ε0 c Sachant que µ0 Naω ln 2 = 23 << N, on a bien I ≈ N1 .
Correction TD n◦ 17 — 4/7

(e) L’ampèremètre branché à la pince permet donc de mesurer l’intensité En revenant aux variables initiales u1 (t) et u2 (t), on obtient :
efficace de i0 (t), elle-même reliée à I. Ce dispositif est donc efficace (
lorsqu’il est nécéssaire de mesurer des intensités importantes, du fait u1 (t) = 12 (σ (t) + δ (t)) = u0 cos( ω+ +ω2

t) cos( ω+ −ω
2

t)
ω+ +ω− ω+ −ω−
du facteur d’atténuation de N = 104 . L’absence de contact électrique 1
u2 (t) = 2 (σ (t) − δ (t)) = −u0 sin( 2 t) cos( 2 t)
entre les deux circuits permet en plus une mesure en toute sécurité. L’in-
convénient principal est qu’on ne peut pas mesurer avec cette méthode 4. Si M << L, alors ω+ ≈ ω− ≈ ω0 . Autrement dit, ω+ + ω− ≈ 2ω0 et ω+ −
un courant continu (absence d’induction). Par ailleurs, la méthode est ω− = ∆ω << ω0 .
moins intéressante si le courant I est trop petit. Dans ce cas, I 0 risque
d’être trop faible pour être mesuré avec précision à l’ampèremètre. L’expression de u1 (t) se simplifie en :
 
Circuits couplés par mutuelle ∆ω
u1 (t) = u0 cos(ω0t) cos t
1. Les lignes de champs magnétiques créées par les bobine 1 et 2 traversent les 2
deux bobines.
On obtient le produit d’un cosinus ”rapide” (oscillant à ω0 ) par un cosinus
”lent” (oscillant à ∆ω). La courbe de u1 (t) est une courbe de battements !
2. ( 2 2
u1 (t) = −LC ddtu21 (t) − MC ddtu22 (t)
2 2
u2 (t) = −LC ddtu22 (t) − MC ddtu21 (t)
3. En sommant et en soustrayant les deux équations précédentes, on obtient :
 2
 d σ (t) + ω+2 σ (t) = 0

dt 2
2
 d δ (t) + ω 2 δ (t) = 0


dt 2
1 1
avec ω+ = √ et ω− = √ . Les solutions de ces équations s’écrivent :
C(L+M) C(L−M)
(
σ (t) = A+ cos(ω+t) + B+ sin(ω+t)
δ (t) = A− cos(ω−t) + B− sin(ω−t)
Pour déterminer les constantes, on utilise les conditions initiales. Ici, on a : En déterminant la période des battements et la période des oscillations rapides,
u1 (t) = u0 , u2 (t) = 0, i1 (t) = 0, i2 (t) = 0. Ceci implique : on peut revenir à la valeur de ∆ω et en déduire le rapport M L (il faut effectuer

σ (t) = u0 un développement limité en M L ).



δ (t) = u0

 Cadre qui chute dans un champ localisé
dσ 1. Dans la première région, le champ magnétique est nul. Le cadre n’est soumis
=0


 dt qu’à la gravité. Le PFD donne :
 dδ


=0
dt dv
m (t) = g
On en déduit : ( dt
σ (t) = u0 cos(ω+t) Le mouvement est uniformément accéléré.
δ (t) = u0 cos(ω−t)
Correction TD n◦ 17 — 5/7

2. Dans cette région, le cadre est en partie traversé par le champ magnétique. Deux tiges reliées par des ressorts
Si on note z(t) le montant inférieur du cadre, le flux du champ magnétique à
travers le cadre vaut :
ΦB (t) = Baz(t)

D’après la loi de Faraday, il apparaı̂t une f.é.m induite valant :

e(t) = −Bav(t)

. Le cadre possédant une résistance R (on néglige son autoinductance L), la loi
des mailles dans le cadre s’écrit :
1. Lorsqu’on lâche M1 , le flux du champ magnétique à travers le circuit formé
e(t) = Ri(t) ⇒ −Bav(t) = Ri(t) (EE) de M1 , M2 et des deux rails varie. Cette variation du flux entraı̂ne la création
d’une f.é.m induite qui à son tour génère un courant dans le circuit.
A cause du courant i(t), une force de Laplace s’exerce sur la partie du cadre La barre M2 étant traversée par un courant et plongée dans un champ magnétique,
plongée dans le champ magnétique. Les forces s’exerçant sur les deux montants elle sera soumise à une force de Laplace qui va s’opposer à la variation du flux
latéraux se compensent. Il ne reste que la force exercée sur le montant bas (le créée par le mouvement de M1 .
montant haut n’est pas plongé dans le champ). En orientant i(t) dans le sens
du tire-bouchon, on a : 2. Notons `0 la longueur à vide des deux ressorts. La surface du circuit vaut :

S(t) = a(`1 (t) + `2 (t))


dv
m (t) = i(t)aB + g (EM)
dt La f.é.m induite vaut donc :

En découplant les équations, on obtient : e(t) = − (t) = −aB(`˙1 (t) − `˙2 (t)) = −aB(ẋ1 (t) − ẋ2 (t))
dt
L’équation électrique du circuit est :
dv B2 a2
m (t) = − v(t) + g
dt R −aB(x˙1 (t) − x˙2 (t)) = Ri(t) (EE)
On a une équation similaire à la chute libre avec frottements. La force de
3. On applique le PFD pour chaque barreau :
Laplace est assimilable à une force de freinage (principe du freinage par in-
duction). (
mẍ1 (t) = −kx1 (t) + i(t)aB
EM)
mẍ2 (t) = −kx2 (t) − i(t)aB
3. Dans la dernière région, le cadre est totalement traversé par le champ ΦB = Ba2 .
Le flux étant constant, il n’y a plus de f.é.m induite, plus de courant induit
4. On somme et on soustrait les deux équations précédentes. On obtient alors :
et plus de force de Laplace. le cadre reprend un mouvement uniformément
(
accéléré. m(ẍ1 (t) + ẍ2 (t)) = −k(x1 (t) + x2 (t))
2 2
m(ẍ1 (t) − ẍ2 (t)) −k(x1 (t) − x2 (t)) − 2 a RB (ẋ1 (t) − ẋ2 (t))
Correction TD n◦ 17 — 6/7

ce qu’on peut réécrire sous la forme :  


d 1 2 1 2 1 2 1 2
mẋ (t) + kx1 (t) + mẋ2 (t) + mx2 (t) = −Ri2 (t)
2 1
(
mσ̈ (t) + kσ (t) =0 dt 2 2 2
a2 B2
mδ̈ (t) + 2 R δ̇ (t) + kδ (t) = 0 Le terme de gauche représente la variation de l’énergie mécanique des deux
barres. Le terme de droite correspond à la puissance électrique dissipée dans
La variable σ (t) représente la position du centre de masse des deux barres. La le circuit par effet Joule.
variable δ (t) représente la distance entre les deux barres.
Pendule magnétique•
On voit que σ (t) vérifie une équation d’oscillateur harmonique, alors que δ (t) 1. Lorsqu’on lâche la barre, le flux magnétique à travers le circuit varie. Il ap-
vérifie une équation d’oscillateur harmonique amorti de facteur d’amortisse- paraı̂t donc une f.é.m induite et un courant électrique induit i(t) dans la barre.
2 2
ment ξ = Ra√Bmk . En supposant que ξ < 1, on aura : La barre est alors soumise à une force de Laplace qui s’oppose à la variation
du flux. Les oscillations de la barre seront donc amorties.
(
σ (t) = A cos(ω0t + ϕ)
δ (t) = Be−ω0 ξ t cos(Ωt + ψ) i(t)

où A, B, ϕ et ψ sont à déterminer avec les conditions initiales.


p
avec Ω = ω0 1 − ξ 2 . Les conditions initiales sont :
( i(t)
σ (t = 0) = δ (t = 0) = b
σ̇ (t = 0) = δ̇ (t = 0) = 0
d
On en déduit immédiatement A = C
cos ϕ = bet B = 0. En dérivant la derniére
expression, on obtient : ϕ = arctan √ ξ .
1−ξ 2

La position des deux barres est finalement donnée par : Soyons plus quantitatif. Lorsque l’angle θ que fait la barre avec la verticale
2
( augmente de dθ , le flux magnétique à travers le circuit varie de dΦ = − Ba2dθ .
x1 (t) = 21 (σ (t) + δ (t)) La f.é.m induite dans le circuit vaut donc :
x2 (t) = 21 (σ (t) − δ (t)) dΦ Ba2
e(t) = − (t) = θ̇ (t)
dt 2
5. Pour obtenir un bilan énergétique, on multiplie l’équation électrique par i(t),
et les deux équations mécaniques par ẋ1 (t) et ẋ2 (t). On en déduit : et le courant induit vaut :

2 Ba2
−aBi(t)(x˙1 (t) − x˙2 (t)) = Ri (t)
 i(t) = θ̇ (t) (EE)
2R
mẋ1 (t)ẍ1 (t) = −kx1 (t)ẋ1 (t) + i(t)aBẋ1 (t)

mẋ2 (t)ẍ2 (t) = −kx2 (t)ẋ2 (t) − i(t)aBẋ2 (t)

La force de Laplace infinitésimale agissant surune section infinitésimale de la
barre a pour expression :
En sommant les deux dernières équations et en substituant le terme de couplage,
on obtient : d~FL (t) = i(t)dr~ur ∧ B~uz = −i(t)drB~uθ
Correction TD n◦ 17 — 7/7

Le moment infinitésimal de cette force par rapport au point O vaut :

a2 B
Z a
M~O (~FL ) = r~ur ∧ d~FL (t) = −i(t) ~uz
0 2
Remarque : on fera attention à bien voir que :

M~O (~FL ) =6= a~ur ∧ ~FL (t)

Le moment du poids par rapport au point O vaut :


a a
M~O (~P) = ~ur ∧ ~P = −mg sin θ~uz
2 2
Le théorème du moment cinétique nous dit que :

a a2 B
J θ̈ (t) = −mg sin θ (t) − i(t) (EM)
2 2

En substituant i(t), on reconnaı̂t aux petits angles une équation d’oscillateur


harmonique amorti :

a4 B2 θ̇ mga
θ̈ (t) + + θ (t) = 0
4RJ 2J

2. Pour obtenir un bilan énergétique, on multiplie le TMC par θ̇ (t) et on intègre :

a a4 B2 θ̇ 2
J θ̈ (t)θ̇ (t) = −mg sin θ (t)θ̇ (t) −
2 4R
a4 B2 θ̇ 2
 
d 1 2 a
J θ̇ (t) − mg cos θ (t) = −
dt 2 2 4R

Le terme de gauche représente l’énergie mécanique de la barre (énergie


cinétique+énergie potentielle). Le terme de droite représente la puissance
de la force de Laplace, assimilable ici à une force de frottement fluide.

Vous aimerez peut-être aussi