Cours Entomolo Agricole

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‫بسم الله‬

‫الرحمن‬
‫الرحيم‬
Spécialité : Entomologie

ENTOMOLOGIE AGRICOLE

Dr .BENKENANA N
Maître de conférences à Université de Constantine
‫تعالي’’خشعا‬ ‫الله الله‬
‫الرحمن الرحيم‬ ‫قال‬ ‫بسم‬
‫أبصارهم يخرجون من‬
‫الجداث كانهم جراد‬
‫“منتشر‬
‫العظيم‪‬‬ ‫صدق الله‬
‫بسم الله الرحمن‬
‫الرحيم‬
‫)واوحى ربك الى النحل ان اتخذى من‬
‫بسم الله الرحمن الرحيم‬
‫الجبال بيوتا ومن الشجر ومما‬
‫يعرشون ثم كلى من كل الثمرات‬
‫فاسلكى سبل ربك ذلل يخرج من‬
‫بطونها شراب مختلف الوانه فيه‬
‫شفاء للناس ان فى ذلك ليات لقوم‬
Programme
1. Insectes nuisibles
 1.1. ­ Céréales
 1.2. ­ Cultures maraîchères
 1.3. ­ Arbres fruitiers
 1.4. ­ Cultures industrielles
 1.5. ­ Denrées stockées
2. INSECTES UTILES

 2.1 – Les parasites


 2.2 ­ les prédateurs

 2.1. ­ Les pollinisateurs (Abeilles domestiques


et sauvages, Diptères, Coléoptères Cetoniidae)
 2.2. ­ La pollinisation dirigée
LES RAVAGEURS DES DENRÉES STOCKÉES

Dans le monde entier, les produits stockés sont


attaqués par divers ennemis.

Les ennemis du stockage se classent en trois groupes principaux :


 les moisissures

les rongeurs (rats et souris)

les insectes
S

 Pour rester en vie, les insectes ont besoin de nourriture,


d’air et d’eau.

Les denrées stockées fournissent très souvent un


endroit idéal pour le séjour et le développement des
insectes car la nourriture, l’air et l’eau s’y trouvent en
quantités suffisantes.

C’est pourquoi certaines espèces d’insectes


infestent les céréales stockées.
Les ravageurs des
denrées stockées

 Ravageurs primaires

secondaires
tertiaires
Ravageurs primaires

 Ces insectes sont capables de casser l’enveloppe dure des


graines saines. Certaines espèces pondent leurs oeufs à
l’intérieur de la graine et les larves mangent le dedans de la
graine.
D’autres pondent leurs oeufs à la surface de la graine et les
larves pénètrent l’enveloppe dure de la graine et se
nourrissent du dedans très nutritif.
Ravageurs secondaires
 Les espèces d’insectes sont incapables de percer
l’enveloppe dure des graines saines.

Elles se nourrissent de graines cassées et


d’enveloppes de graines cassées.
Ces insectes, n’attaquent pas les graines
saines et intactes. Ils attaquent uniquement
les graines endommagées.
Ravageurs tertiaires

 Les insectes se nourrissent de graines cassées, de


poussières de graines et de la poudre laissée par les
groupes précédents.
Identification
L’identification des principaux insectes nuisibles présents
dans le local de stockage est importante pour :
juger si les insectes rencontrés risquent de causer de
sérieux dégâts (p.ex. ravageurs primaires)
décider des mesures à prendre : la plupart des
traitements ont un effet sélectif et chaque insecte nuisible
possède des points forts et des points faibles.

Malheureusement la plupart des insectes ravageurs des


denrées stockées sont si petits qu’ils ne se laissent souvent
identifier que par des spécialistes
Espèce : Rhyzopertha dominica

Ordre : Coleoptera
Famille : Bostrichidés

Petit perceur des grains


Espèce : Acanthoscelides obtectus

Ordre : Coleoptera
Famille : Chrysomelidés

Bruche d’haricot
Espèce : Bruchus pisorum

Ordre : Coleoptera
Famille : Chrysomelidés

Bruche du pois
Espèce : Sitophilus granarius

Ordre : Coleoptera
Famille : Curculionidés

Calandre des grains


Espèce : Trogoderma granarium

Ordre : Coleoptera
Famille : Dermestidés

Trogoderme
des grains
Espèce : Cryptolestes turcicus

 Ordre : Coleoptera
Famille : Laemophloeidés

Cucujide
longicorne
Espèce : Tribolium castaneum

Ordre : Coleoptera
Famille : Ténébrionidés

Tribolium rouge de la farine


Espèce : Tenebriodes mauritanicus

Ordre : Coleoptera
Famille : Trogossitidés

Nom courant :
Cadelle
Espèce : Sitotroga cerealella

Ordre : Lepidoptera
Famille : Geléchiidés

Alucite des gr
ains
LES RAVAGEURS DES
CÉRÉALES

Cicadelle.
 Pucerons.
Tordeuse des céréales.
Criquets

 Les vers blancs


Tordeuse
Les tordeuses sont un nom
vernaculaire donné à des lépidoptères, le
plus souvent de la famille des Tortricidae,
accessoirement des Gelechiidae dont les
chenilles ont l'habitude d'enrouler les
feuilles de la plante-hôte avec des fils de
soie.

Elles se placent à l'intérieur du tuyau fait


par les feuilles tordues pour se nourrir de
la feuille ou du fruit s'il s'en trouve un à
proximité.
.
LA TORDEUSE DES CÉRÉALES

Descriptif du ravageur

•Adulte : petit papillon gris de 16 à 18 mm


•Larve : 1 mm de long au stade jeune, de couleur orangée avec tête brune,
15 mm de long aux stades développés.
Biologie du ravageur

La tordeuse des céréales connaît une seule génération par an. Elle hiverne
sous forme larvaire, sous l’écorce des arbres.

Au printemps (avril-mai), les larves gagnent les cultures de céréales (par


voie aérienne transportée sur un fil de soie). Elles commencent à s’alimenter
en mineuses dans le parenchyme des feuilles, puis gagnent les feuilles
supérieures avant de s’attaquer aux épis où elles se nymphosent.

Les papillons apparaissent en juillet, ils quittent la céréale vers les taillis
ou bois où ils pondent leurs oeufs dans les écorces d’arbres où les jeunes
larves vont hiverner.
SEUIL D’INTERVENTION ET LUTTE
CHIMIQUE

Les céréales doivent être surveillées de


fin montaison au gonflement. Un
traitement doit intervenir si les
populations dépassent 1,5 larve pour 10
pieds pour le blé, 1 larve pour 10 pieds
pour l’orge.
LA CICADELLE DES CÉRÉALES

 Les cicadelles sont des insectes suceurs (de l'ordre des


hémiptères) qui se nourrissent de la sève des végétaux
grâce à leur rostre.

Cicadelle la famille des Cicadellidae.


Descriptif du ravageur

ADULTE : insecte sauteur de grande mobilité, de 3,5 à 4,5


mm de long, de couleur vert-brun avec des taches foncées
réparties sur le corps et des yeux rouges. Il se déplace par
sauts et vols.
Larve : ressemble à l’adulte.
BIOLOGIE DU RAVAGEUR

L’insecte hiverne sous forme d’oeufs dans les


tissus du végétal hôte. Les larves apparaissent au
printemps (avril), les adultes en mai.

3 à 4 générations se succèdent de mai à


novembre. Les dernières générations sont les
plus abondantes, c’est aussi pendant cette
période de fin été/automne que les insectes
acquièrent le virus de la maladie des pieds
chétifs sur repousses de céréales essentiellement.
Plantes hôtes

Exclusivement les graminées, en


particulier le blé, l’orge, l’avoine, et
certaines graminées adventices.
DÉGÂTS DUS AU RAVAGEUR

 A côté des dégâts directs par prélèvement de sève, c’est


surtout la transmission du virus des pieds chétifs qui peut être
responsable de graves pertes de rendement

 La virose atteint principalement le blé tendre d’hiver. Les


symptômes sont généralement observés à la reprise de
végétation, souvent le long des lignes de semis, sous forme de
jaunissement des feuilles, de nanisme, voire de disparition
de pieds et de stérilité des épis. L’intensité des symptômes
dépend de la précocité de l’attaque.

Pucerons
APHIDOIDEA
La super-famille des Aphidoidea regroupe environ
4 000 espèces d'insectes de l'ordre des Hémiptères,
réparties en dix familles. Parmi ces espèces, environ
250 sont des nuisibles agricoles ou forestiers,
généralement connues sous le nom de « pucerons ».
Leur taille varie d'un à dix millimètres de long.
LE PUCERON DU FEUILLAGE DES CÉRÉALES

 Descriptif du ravageur

L’adulte mesure de 2 à 3 mm, de forme


allongée, vert jaunâtre, avec une ligne
sombre ondulée sur le dos.
PLANTES HÔTES

 Hôte primaire : plusieurs espèces du genre Rosa


(rosiers, églantiers).
 Hôtes secondaires : les graminées et notamment

l’orge, le blé et le maïs.


Seuil d’intervention et lutte chimique

Le seuil pour le déclenchement d’un traitement insecticide


est atteint lorsqu’en moyenne, on peut compter 5 pucerons
par épi ou, pour simplifier les comptages, lorsque 1 épi sur
2 est infesté par au moins un puceron.
CRIQUETS
Les Caelifera constituent un
sous­ordre d'insectes
phytophages de l'ordre des
orthoptères, couramment
appelés caelifères ou criquets.
Ils portent, suivant leur
comportement, le nom de locuste
lorsqu'ils sont grégariaptes
(tendance à devenir grégaire) et
sauteriau lorsqu'ils ne sont pas
grégariaptes.
Schistocerca gregaria (Forskål, 1775)
Le Criquet pèlerin The Desert locust
Locusta migratoria (Linné, 1758)
Le Criquet migrateur The Migratory locust

Anacridium spp.
Le Criquet arboricole The Tree locust
LES DÉGÂTS DES ACRIDIENS

Les dégâts infligés par les acridiens aux cultures et aux


pâturages sont de diverses natures :
­ Prélèvement alimentaire sur les feuilles, les fleurs, les
fruits, les semences, les jeunes écorces, les repousses,
……………………….
 ­ En Inde, en Chine, des dégâts considérables ont été

relevés dans le passé. Il est difficile d'évaluer les pertes


réelles en produits vivriers, en potentiel de travail ou en
vies humaines.
­ les pertes sont estimées au niveau mondial à 15 millions
de livres sterling en 1935, 30 millions en 1950, 45 millions
en 1980, malgré les opérations de lutte ;
­ En 1974, 368 000 tonnes de céréales ont été perdues du
fait des sauteriaux au Sahel.
Quelques chiffres montrent l'ampleur des prélèvements
alimentaires

 ­Chaque acridien consomme de 30 à 70 % de son poids


d'aliments frais chaque jour. En phase grégaire, cette
proportion peut atteindre 100 %.
­Un kilomètre carré d'essaim dense renferme plus de 50
millions d'individus.
­ Chaque ailé pèse 2 grammes en moyenne. Une telle
population consomme 100 tonnes de matière végétale
fraîche par jour.
PLANTES HÔTE

. Les céréales occupent la première place : le blé, le maïs, le


sorgho, le riz, sont particulièrement vulnérables. Le coton
et l'arachide sont peu endommagés mais des exceptions
existent lorsque les acridiens sont affamés ou pour
quelques espèces à très large spectre alimentaire
(Zonocerus, Pyrgomorpha...). On a même vu Schistocerca
gregaria consommer la laine sur le dos des moutons et
Oedaleus senegalensis ingérer du plastique que l'on utilise
comme grillage moustiquaire aux fenêtres pour se
protéger des mouches et des moustiques en zone tropicale.
Les vers blancs
LA SYSTÉMATIQUE DU VER
BLANC
 la classe insecta
 l’ordre Coléoptères
 superfamille Scarabaeoidea

 la famille Scarabaeidea
 30 000 espèces décrites

 Les Melolonthinae Rhizotroginae


La Morphologie du ver blanc
 Les vers blancs peuvent être trouvés dans le sol.
Toutes les espèces présentent un corps mou,
blanc, en forme de C. La longueur varie selon
l’espèce, selon le stade larvaire et selon la région
Identification des espèces des vers blancs

Les vers blancs peuvent identifiés


par l'examen du raster, le dispositif
de petites épines sur la face
ventrale du dernier segment
abdominal.
Chaque espèce possède un écusson
anal de forme différente
Le cycle de vie de l'espèce Phyllophaga sp
(hanneton commun)
SCARABÉIDÉS =HANNETONS
Le nom commun le nom scientifique
Hanneton européen Rhizotrogus majalis
Hanneton japonais Popilia japonica
Hanneton oriental Anomala orientalis
Hanneton asiatique garden Maladera castanea
Hanneton de juin Phyllophaga spp
Euphoria inda
Les Dégâts
 Les vers blancs se nourrissent sur les systèmes
racinaires, et semblent être plus dommageable
sur les céréales dont les systèmes racinaires
entiers peuvent être consommés par ces larves.

 Les attaques sur le terrain sont reconnues par la


présence de larges taches sombres qui peuvent
s’élargir et s’étendre en cas d’absence de
traitement spécifique. La végétation est souvent
anéantie sur des superficies importantes et le sol
reste nu tant que les larves sont présentes.
LES DÉGÂTS
larves des Rhizotrogini (de la région de
Constantine)
Méthodes d’étude d’insectes ravageurs du blé
Figure4 : Pièges trappe placés dans une parcelle échantillonnée de blé
 FILET
FAUCHOIR

Figure5: Filet fauchoir en action


Figure 6 : Piège coloré placé dans une parcelle échantillonnée de blé
Figure7 : Extraction par le Berlése
3/ARBRES FRUITIERS

 De nombreux pathogènes (virus, bactéries,


champignons) et parasites attaquent toutes les
parties de l'arbre
 le bois des troncs et des racines scolytes
 les branches et rameaux et les feuilles
pucerons

 les bourgeons et les feuilles, les fleurs, les fruits


carpocapses, tordeuses...

Certains oiseaux sont considérés comme ravageurs des fruits


SCOLYTES

 3/1. Scolytinae forment une sous­famille

d'insectes de l'ordre des coléoptères et de

la famille des Curculionidae.


LES CARPOCAPSES
 Les Carpocapses (du latin : ver du fruit) sont
des chenilles de lépidoptère. Ces espèces sont
regroupées dans un genre nommée Carpocapsa.

Cydia pomonella
COCHENILLES DES ARBRES
FRUITIERS

Les cochenilles sont toutes des parasites des


végétaux. Le mâle adulte est un insecte ailé ne
possédant qu'une paire d'ailes antérieures. Ses ailes
postérieures sont réduites à des structures nommées
hamulohaltères, des antennes et des pattes (tarses
uni-articulés) développées. Il n'a pas de pièces
buccales et ne vit qu'un à deux jours, le temps de se
reproduire.

Les cochenilles sont des insectes


hémiptères parasites des plantes (
phytophages), appartenant à la
super­famille des Coccoidea.
 Certaines cochenilles sécrètent une matière
d'apparence cotonneuse, constituée de fins
filaments cireux ou d'écailles cireuses.
Certaines espèces ont une salive toxique : lorsque la
plante est parasitée par un nombre important de
cochenilles, on peut voir apparaitre sur les feuilles des
taches noires correspondant aux toxines qui s'accumulent
jusqu'à créer une petite lésion : la feuille finit par dépérir
peu après (elle tombe).
3/3.D’AUTRES RAVAGEURS DES ARBRES
FRUITIERS

 Psylla
 Psylla, du grec psulla signifiant puce, est un

genre d'insecte suceur appartenant à l'ordre des


hémiptères. Il en existe une dizaine d'espèces
ayant chacune son "hôte" privilégié.
 Certaines espèces nuisibles, communément

appelé "Psylle", appartiennent à des genres


voisins du genre Psylla tels que les "Cacopsylla"
qui regroupent la majorité des psylles nuisibles
aux arbres fruitiers.
DIPTÈRES (MOUCHES).

 La famille des Tephritidae regroupe plusieurs


sous­familles de petites mouches aux ailes
marquées de dessins souvent caractéristiques et
parfois aux formes très inhabituelles (ex : Aciura
coryli. ,Orellia tragopogonis
 L'étude de cette famille d'insecte dont les
larves sont souvent mangeuses de fruits (l'adulte
a une alimentation plus variée.)
LA MOUCHE À FRUIT
 La mouche à fruit ou Mouche
méditerranéenne des fruits ou Cératite
(Ceratitis capitata est un insecte ravageur de
nombreuses cultures fruitières.
 L'espèce est responsable de 900 millions de
dollars de perte par an dans les seuls vergers
californiens
CYCLE DE VIE

 Les mouches adultes pondent leurs œufs sous


l'épiderme des fruits, particulièrement là où la
peau est déjà déchirée. L'œuf éclot au bout de
trois jours, et la larve se développe à l'intérieur
du fruit en se nourrissant de la pulpe. Les
adultes n'ont qu'une faible capacité à se disperser
mais le commerce global des fruits peut
transporter des fruits infectés sur des milliers de
km.
4/ CULTURES MARAÎCHÈRES

 Le maraîchage (ou maraichage en nouvelle


orthographe), ou horticulture maraîchère, ou
agriculture maraîchère est la culture de
légumes.
 Les principaux ravageurs des Cultures
maraîchères (de la tomate par­exp ) sont des
insectes, en particulier thrips, aleurodes,
pucerons, et mouches, ainsi que des acariens et
des nématodes.
LES THRIPS
 ***Les thrips constituent l'ordre des
thysanoptères (Thysanoptera). Ce sont des
insectes ptérygotes de taille minuscule, au corps
allongé
***LES ALEURODES
 ***Les aleurodes, ou mouches blanches
(Aleyrodoidea), forment une super­famille d'
insectes de l'ordre des hémiptères.
5/Cultures industrielles

Tableau ; Pertes totales et pertes dues aux


insectes pour
les 5 principales cultures (p.100)

Pertes Pertes aux


totales insectes
-Riz 47.1 27.5
-Mais 35.6 13
-blé 24.4 5.1
-Canne à sucre 54.0 19.5
-Coton 33.9 16
5.1. Les ravageurs du coton

Order: Hemiptera
Famille: Lygaeidae

S.N. : Oxycarenus hyalinipennis


 1­Order : Orthoptera
 Famille: Acrididae

S.N. : Schistocerca gregaria

S.N. Anacridium aegyptium


 Order: Lepidoptera
 Famille : Crambidae

 S.N. : Chilo agamemnon


 Famille: Noctuidae
 S.N. : Sesamia cretica
 4. Order: Coleoptera
 Famille: Curculionidae

 S.N. : Sitona lividipes


II. Insectes utiles

LES INSECTES POLLINISATEURS


 Qu'est­ce que la pollinisation ?
 Comme chez les animaux, les plantes à fleur se
reproduisent à l’aide d’organes sexuels mâles (les
étamines qui portent le pollen) et femelles (le pistil et
les ovaires).
 Ces organes sont portés par les fleurs qui sont le plus

souvent à la fois mâles et femelles. Il existe aussi des


fleurs, voire des plantes, qui sont exclusivement
mâles (pas de pistil sur la fleur) ou femelles (pas
d’étamines). Pour qu’une fleur soit fécondée, il faut
qu’un ou plusieurs grains de pollen se déposent sur le
pistil. Chaque grain émet alors un tube pollinique qui
descend à l’intérieur du pistil jusqu’à l’ovaire pour
féconder un ovule. L’ovule fécondé devient une graine
qui peut donner naissance à une nouvelle plante.
LES POLLINISATEURS

 Deux grands types d’agents pollinisateurs


peuvent effectuer ce transport:
 le vent (20% des espèces)

 les insectes (80 %).


 Les plantes pollinisées par le vent sont dites
anémophiles.

 Les plantes pollinisées par les insectes sont dites


entomophiles.

 d’autres animaux peuvent également jouer le rôle


de pollinisateurs: oiseaux (les colibris par
exemple), chauves­souris, petits rongeurs,
lézards……..

LES INSECTES POLLINISATEURS,

 Les insectes pollinisateurs, vecteurs de pollen,


jouent un rôle indispensable et fondamental dans
la pollinisation des plantes dans les écosystèmes
naturels et agricoles, favorisant leur bon
fonctionnement et leur stabilité.
 Même si l’abeille domestique Apis mellifera reste
l’insecte pollinisateur le plus connu du grand public, les
abeilles assurent à elles seules la pollinisation de plus
de 200000 espèces de plantes à fleurs

 D’autres insectes butineurs (on en dénombrerait


plusieurs milliers d’espèces) participent de manière
efficace à la pollinisation comme les Lépidoptères
(papillons de jour, papillons de nuit), les Coléoptères
(cétoines, longicornes, coccinelles...), les Diptères
(mouches, syrphes, tachinides...) et les Hyménoptères
(abeilles, bourdons, guêpes...)
LES POLLINISATEURS MAJEURS
ET LES POLLINISATEURS
MINEURS
 Les pollinisateurs majeurs (Abeilles et
bourdons), très efficaces et donc indispensables aux
plantes à fleurs.
 Les pollinisateurs mineurs (guêpes, mouches et
papillons) qui le sont beaucoup moins.
 A ces deux groupes s’ajoutent d’autres insectes
floricoles (qui fréquentent les fleurs) qui ne
participent pas vraiment à la pollinisation
(coléoptères, punaises, …).
LES INSECTES POLLINISATEURS
 DIPTERES (mouches) : une seule paire d'ailes.
Les antennes sont très courtes et parfois
plumeuses.

 LEPIDOPTERES (papillons) : les ailes sont très
grandes et recouvertes d'écailles qui restent sur
les doigts quand on les manipule. Les antennes
sont longues, fines et terminées en forme de
massue chez les papillons de jour. Ils ont une
longue trompe enroulée.
 HYMENOPTERES (abeilles et guêpes) : quatre
ailes membraneuses. Les antennes sont plus ou
moins longues et fines, rarement terminées par
une massue.
 Pas de taille de guêpe : Symphytes.

 Taille de guêpe
 Antennes très longues, femelles avec une tarière
au bout de l'abdomen : guêpes parasites
 Antennes plus courtes et femelles sans tarière
mais avec un dard : guêpes vraies et abeilles
 **Pilosité rare, cuticule généralement noire avec

des marques jaunes ou rouges, jamais de pollen


sur les pattes : guêpes vraies
 **Pilosité abondante, parfois formant des bandes
claires sur l'abdomen, parfois vivement colorée,
cuticule généralement noire, plus rarement avec
des marques jaunes ou rouges, les femelles ont
souvent du pollen sur les pattes ou sous le
ventre: abeilles et bourdons
LES COLÉOPTÈRES

 Les cétoines et longicornes, par exemple, rongent


les fleurs.
Certaines punaises, comme cette punaise
arlequin, sont très communes sur les ombellifères

Les parasites et les prédateurs
Introduction
 Les insectes entomophages sont des insectes qui se
nourrissent d'autres insectes, les arthropodes
phytophages sont des arthropodes qui se nourrissent
de végétaux.
 Les insectes entomophages sont extrêmement
nombreux puisqu'on comptabilise plusieurs milliers
d'espèces appartenant à 24 familles réparties dans 15
ordres différents. Tous les stades de développement
d'un insecte, œuf, larve, nymphe, adulte sont attaqués
par un ou plusieurs entomophages. Ces derniers
peuvent à leur tour être victime d'autres
consommateurs (hyperparasites).
Les prédateurs

Les prédateurs se développent en


attaquant d'autres arthropodes pour
les tuer et se nourrir de leurs
cadavres.
Les parasitoïdes
 Lesparasitoïdes sont des parasites
qui dont la vie larvaire se déroule
aux dépens d'un (ou de plusieurs)
hôte(s), celui­ci(ceux­ci) succombant
à plus ou moins long terme. Les
parasitoïdes sont donc en fait des
prédateurs d'un type particulier.
les parasitoïdes oophages
 les parasitoïdes oophages qui pondent leurs
œufs dans les œufs des arthropodes, ce qui
entraîne la mort de ces derniers (l'œuf hôte
devient un "réserve de nourriture" pour le
développement du parasitoïde) (familles des
Trichogrammatidae, Mymaridae, Scelionidae)
 .
les parasitoïdes ovolarvaires
 lesparasitoïdes ovolarvaires qui
pondent leurs œufs dans l'œuf de
leur hôte, mais sans entrainer sa
mort, l'œuf hôte poursuit son
développement jusqu'à un de ses
stades larvaires, qui est alors tué par
le parasitoïde qu'il héberge pour son
propre développement
les parasitoïdes larvaires

les parasitoïdes larvaires qui


pondent leurs œufs sur ou dans leur
hôte à un des stades larvaires de son
développement
Ichneumon promissorius
pond ses œufs dans les pupes de lépidoptères du genre
Helicoverpa.
 Les endoparasitoïdes consomment leur hôte de
l'intérieur et les ectoparasitoïdes depuis
l'extérieur. Dans ce dernier cas, ils peuvent être
abrités à l'intérieur d'un fruit, d'une tige…
 Certaines espèces sont parasitoïdes solitaires,
c'est­à­dire qu'il ne se développe qu'un seul
insecte par hôte, à la différence des parasitoïdes
grégaires qui se développent à plusieurs
(jusqu'à quelques centaines) par hôte.
La cochenille noire de l'olivier (Saissetia oleae) est l'hôte spécifique
de l'hyménoptère Metaphycus lounsburyi.
Les parasitoïdes sont principalement des
Hyménoptères (Ichneumonoidea,
Chalcidoidea, Serphoïdea)
ou des Diptères (Bombylidae et surtout
Tachinidae).
Les prédateurs

 À l'inverse des parasitoïdes, les prédateurs ont


besoin de plusieurs proies pour effectuer la
totalité de leur développement. Les larves et
adultes sont mobiles mais ils sont de formes et
d'aspects parfois fort différents.

 Ces proies sont généralement de taille inférieure


à celle du prédateur, sont, dans la majorité des
cas, immédiatement détruites et consommées.
 Ces caractéristiques générales se retrouvent
notamment chez les espèces appartenant à
l'ordre des Coléoptères (Carabes, Coccinelles),
 à celui des Hétéroptères (Reduviidae,
Anthocoridae, Miridae, Pentatomidae)
 ou à celui des Neuroptères (Hémérobes,
Chrysopes, Fourmilions)
La lutte biologique
 Le terme lutte biologique s'applique à une technique
de lutte contre les parasites, essentiellement de
végétaux, en élevant en laboratoire des parasitoïdes et
en les relâchant dans les cultures à protéger.
 La technique utilise l'élevage et le lâcher de :

parasitoïdes et prédateurs

 Cette technique est maintenant très utilisée dans l'


agriculture biologique.
 FIN des COURS

 BONNE REVISION

 RENDEZ VOUS AU CONTROLE

3/13/20 111

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