Etude D'un Poste À Souder Du Type SAFEX C2
Etude D'un Poste À Souder Du Type SAFEX C2
Etude D'un Poste À Souder Du Type SAFEX C2
INSTITUT POLYTECHNIQUE
CHRETIEN Unité *-*Travail*-* Progrès
RAPPORT DE STAGE
THEME :
Travail réalisé au sein du chemin de fer Congo océan (CFCO) en vue de l’obtention du
certificat de fin de stage.
Encadré par :
Fonction :
Présenté par :
Remerciements....................................................................................................................04
Première partie...........................................................................................................06
Chapitre 1. Présentation de l’entreprise............................................................................06
1.1 Historique.......................................................................................................................06
1.2 Organisation...................................................................................................................13
1.2.1. Direction générale.................................................................................................13
1.2.2. Direction de production.........................................................................................13
1.2.3. Localisation...........................................................................................................14
1.2.4. Forme juridique.....................................................................................................14
Deuxième partie...................................................................................................................17
Chapitre 2. Déroulement du stage.....................................................................................18
2.1. Accueil……………………………………………………………………………………........18
En pratique...........................................................................................................................18
En observation......................................................................................................................18
Outillages..............................................................................................................................19
TROISIEME PARTIE.......................................................................30
Chapitre 4. Observation et suggestion lors du stage.......................................................30
4.1. Observation...................................................................................................................30
4.2. Suggestion.....................................................................................................................30
4.3. Conclusion.....................................................................................................................31
Bibliographie.........................................................................................32
Annexe.............................................................................................................33
2
DEDICACE
3
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au bon
déroulement de mon stage :
Mr Ignace Nganga (directeur général du chemin de fer Congo océan CFCO en sigle) ;
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Introduction à la politique de l’école
L’Institut Polytechnique Chrétien en sigle (IPC) est l’un des établissements privés
d’enseignement supérieur que compte le Congo en particulier la ville de Pointe-Noire. Il se
situe au rondpoint Mahouata.
Et le règlement intérieur de l’établissement stipule que les étudiants sont appelés à passer
un stage d’imprégnation dans les entreprises en vue de l’obtention des compétences
pratiques et lier la théorie à la pratique.
Pendant la période des stages les étudiants confrontent les enseignements théoriques appris
à l’école à la pratique dans les ateliers.
Ayant passé notre stage au Chemin de Fer Congo Océan dans le département installations
et outillages dans l’atelier EGE (Entretient Générale Electrique)
Nous sommes intervenus sur les moteurs Asynchrones, Transbordeurs, Pont roulant,
Portique, Perceuse, des postes à souder ce qui nous a permis de rédiger ce rapport dont le
thème s’intitule :
La présentation du CFCO
Le déroulement du stage
Les critique et les suggestions
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Première partie :
Sur l’autre rive au Congo belge on agit vite, entre 1890 et 1898 une ligne de chemin de fer
est construite de Kinshasa (en face de Brazzaville) à Matadi, à l’embouchure de l’océan
Atlantique.
Les Français, eux, depuis 1886 n’en finissent plus d’étudier un chemin de fer entre
Brazzaville et Pointe-Noire. Les rapports d’experts se succèdent, chacun y va de son projet,
mais il n’y a même pas d’entente sur le tracé.
Il faut attendre le 6 février 1921, pour que Mme Augagneur donne le premier coup de pioche
d’un train qui partira de Brazzaville. Pour où ? On ne sait pas encore très bien.
Un an plus tard en 1924, les 40 premiers kilomètres depuis Pointe Noire sont réalisés par la
SCB. Depuis Brazzaville, la COLYAF est parvenue au 75e kilomètre.
Mais du côté de Pointe Noire les premières difficultés apparaissent car les travaux sont aux
portes d’un terrible obstacle naturel : le massif du Mayombe. Situé à 60km de l’océan, une
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montagne de…800 mètres de haut ! Oui mais une montagne, dans une forêt épaisse,
traversée par des torrents, des ravins, des fleuves, des étangs, des marais. Les géants se
dressent en rempart naturel, au sol un humus malsain, forme un tapis meurtrier qui peut
s’ouvrir et se refermer à tout moment. En sous-sol alternent, les schistes décomposés et les
marnes aux glissements imprévues, ou au contraire des filons de roches les plus dures. Et
puis le climat chaud humide est étouffant, enfin tout se conjugue pour faire échec à l’avancée
des travaux.
Fin 1924, Antonetti obtient d’Édouard Daladier alors ministre des colonies l’autorisation de
poursuivre les travaux, des crédits sont débloqués dans la loi de finances de 1925. La SCB
a 6 ans pour terminer les travaux.
Selon la convention signée en juillet 1922, la SCB doit terminer le terrassement d’une voie
sur 172 km depuis le terminal maritime, de son côté l’administration de l’AEF s’engage à
fournir la main d’œuvre : 8000 hommes. Au départ Antonetti pensait recruter des
travailleurs sur une bande de territoire de 100 km le long de la future voie, mais très
rapidement les réserves humaines se sont épuisées. Il faut alors recruter plus loin selon le
principe du travail forcé. Il a fallu d’abord traquer « le mâle adulte » d’un bout à l’autre du
moyen Congo. Mais très vite les indigènes fuient ce chantier inhumain car tout le monde le
savait on mourrait déjà dans ce sinistre massif du Mayombe. La décision est alors prise en
février 1925 d’aller chercher les travailleurs plus loin en Oubangui-Chari, au Cameroun et
au Tchad. Le trajet jusqu’au Mayombe est long et pénible beaucoup périront en cours de
route et n’arriveront pas à destination. Une fois sur place les conditions de vie dans ce
milieu hostile sont terribles. Les travaux de terrassement sont faits à la pioche, les déblais
évacués à dos d’homme jusqu'à des pesants wagonnets Decauville. Dans les camps ou
les ouvriers s’entassent sans encadrement sanitaire des milliers de morts sont dénombrés
par épuisement, maladie, neurasthénie.
Pour la durée totale du chantier, on évalue à près de 17 000 ouvriers qui perdent ainsi la
vie, sur les 127 000 travailleurs recrutés.
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Des voix s’élèvent pour dénoncer cette ligne comme un « effroyable consommateur de vies
humaines », tel André Gide dans son livre Voyage au Congo. Les indigènes eux-mêmes se
font entendre et la résistance au recrutement devient vite une résistance armée. Des révoltes
éclatent en 1928 de la Haute-Sangha et au Cameroun vite réprimées par des unités
militaires. En cette même année, Albert Londres, dans son livre Terre d'ébène, dresse le
même réquisitoire qui déborde jusque dans l’hémicycle de la chambre des députés à Paris.
Mais il faudra attendre 1929 pour que la situation s’améliore, année où on comptera malgré
tout 1300 morts au lieu de 2 600 l’année précédente.
Fin 1930 la voie est posée sur 100 km au départ de Pointe Noire, du côté est de Brazzaville
la voie est pratiquement posée jusqu’au PK 172. Mais il reste à terminer la portion dans le
Mayombe, avec le percement du tunnel de Bamba, le tunnel le plus long d’Afrique 1694
mètres et à ce niveau les travaux n’avancent guère.
Pour résoudre le problème de main d’œuvre, le Ministre des colonies André Maginot, a
l’idée de faire venir des travailleurs chinois. Il trouve 600 coolies qu’il fit venir de Canton
(Chine) et Hong Kong jusqu’au Congo. Ils sont accueillis au départ dans des camps en dur,
et couchent dans des lits, on leur sert de la cuisine chinoise, tout semble parfait. Puis on les
installe dans le Mayombe au PK 104, la situation est bien différente et ils refusent d’emblée
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de travailler. Les meneurs sont rapidement renvoyés et un an plus tard 400 autres coolies
sont rapatriés, d’autres mourront sur le chantier.
Depuis 1930, les machines sont en place mais dans le tunnel de Bamba, les galeries
s’effondrent au fur et à mesure qu’on les creuse. Par endroit c’est le contraire le sol se relève
pour rejoindre la voûte. À travers les roches de brusques venues d’eau se déversent parfois
au rythme de 850 litres à la seconde.
Il faut, à plusieurs reprises, rallonger les crédits, 100 millions en 1932, 250 millions en 1933,
Antonetti répond à chaque fois à ces surcoûts. Après 3 ans d’effort enfin le 8 septembre
1933 les deux équipes de travaux du tunnel se rejoignent. Après cet ouvrage le relief s’aplanit
le chantier avance vite.
Le 13 avril 1934 enfin la voie est posée, 511 km de voie unique métrique, écartement 1067
mm, 12 tunnels, 172 ponts et viaducs, des kilomètres de murs de soutènement en
maçonnerie de pierre. Le 10 juillet 1934, le gouverneur général Raphaël Antonetti,
inaugurait la ligne qui permettait de joindre d’une seule traite le Congo à l’océan. Le chantier
aura coûté au total 108 milliards de F CFA et la vie de 17000 hommes.
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Gabon, reliée à la gare de Mbinda par un téléphérique de 76 km. Elle se raccorde à la voie
du CFCO à Mont Bello.
Face à cette situation il est évident que la dégradation du réseau est telle que les
déraillements sont de plus en plus fréquents et que la vitesse des trains se ralentit.
Des investissements sont nécessaires, il faut en premier lieu revoir la traversée du Mayombe.
Plusieurs options sont étudiées pour revoir le tracé dans le Mayombe. En 1973 on retient
finalement le projet d’un nouveau tracé dit « variante sud » entre les gares de Billinga et
Dolisie.
En 1975, le groupement Astaldi – Holzman – Fougerolles (ASHFO) est retenu pour le lot
de génie civil. 91 kilomètres de voie nouvelle unique avec 12 ponts, 6 tunnels. Le coût du
chantier est de 33 milliards de FCFA, le financement est bouclé le 17 décembre 1975.
L’ASHFO stoppe les travaux. Les 3 otages sont libérés rapidement après versement de
rançon.
Après un accord entre l’ATC et ASHFO les travaux reprennent le 10 mars 1977, mais le coût
du chantier est réévalué. Les militaires assurent la sécurité des travailleurs. Mais rien ne se
passe comme prévu, les travaux prennent du retard. Des changements de tracé sont rendus
obligatoires pour des raisons techniques, des éboulements de talus se produisent, le nombre
d’ouvrages d’art est revu à la hausse, ce qui provoque des révisions de prix et des signatures
10
d’avenants avec pour conséquence une envolée des coûts des marchés. En 1980 le coût
global du réalignement est estimé à 75 milliards de FCFA. Heureusement les financiers
suivent.
Pendant tout ce temps les travaux continuent avec difficultés. Mais reste le dernier obstacle
: le tunnel sous le massif du Bamba d’une longueur de 4600 mètres. Son creusement
commence en décembre 1978 et il faudra 5 ans pour que les 2 équipes de percement du
tunnel se rejoignent le 5 juillet 1983. Cinq ans de travail à cause d’inondations,
d’éboulements, de soulèvement de terrain, de fissurations du béton. Mais tous ces travaux
difficiles se sont réalisés cette fois dans des conditions de sécurité optimum pour les
travailleurs.
Le nouveau tracé est inauguré le 15 août 1985. Le Congo se dote maintenant d’une ligne de
chemin de fer moderne, dans le Mayombe les trains peuvent atteindre la vitesse de 80 km/h.
Après cet accident et avec l'arrêt, en 1991, du transport de manganèse pour le compte de la
société Comilog, l'exploitation du tronçon Mont-Belo-Mbinda, long de 285 km, est confiée au
CFCO en 1993 par l'État Congolais. Le CFCO exploite donc maintenant 885 km de réseau.
Entre 1998 et 2000 une guerre civile éclate entre les partisans de Denis Sassou Nguesso
et ceux de Joachim Yhombi-Opango. Le CFCO subit près de deux ans d'interruption de
trafic et de lourdes pertes de matériels et d’équipements : six ponts détruits, le système de
télécommunication hors d’usage, le matériel roulant ainsi que plusieurs kilomètres de voie
endommagés.
11
télécommunication de dépannage. En 2001 pour relancer le trafic, le gouvernement investit
plus de 6 milliards de francs CFA, mais cette embellie sera de courte durée. En effet le
25/08/2002, une trentaine de personnes ont été blessées à la suite du « déraillement
d’origine criminelle » d’un train de marchandises près de la gare de Loulombo. Le
déraillement est dû à une attaque terroriste menée par des miliciens ninjas. Le trafic de la
ligne est interrompu.
En janvier 2004, le trafic passager sur le CFCO reprend progressivement sous escorte
armée, après plus d’un an d’interruption pour des raisons de sécurité. Un convoi composé
de huit voitures de 110 places chacune a quitté dimanche matin la gare ferroviaire de
Brazzaville pour Pointe-Noire, escorté par des gendarmes et des miliciens Ninjas du chef
rebelle le Pasteur Ntumi.
Après 2004
Entre 2005 et 2006 toutes les lignes du Chemin de Fer ont été rouvertes aux trafics
voyageurs et marchandises, tant sur l'ancien tracé du Mayombe que sur la ligne ExComilog.
La réouverture et la réhabilitation d'une douzaine de gares et la remise en état de 8
locomotives ont permis de remonter le trafic moyen. Mais faute d'investissements lourds le
parc des locomotives passe de 16 à 10 et le trafic chute de 60%.
Le Chemin de Fer Congo Océan (C.F.C.O), est hiérarchiquement organisé ; on note deux
niveaux hiérarchiques à savoir.
Un directeur général ;
Un directeur général adjoint ;
Un directeur technique ;
Un secrétaire général.
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1.2.3. Localisation :
Le siège de la direction générale du Chemin de Fer Congo Océan est situé à Pointe-Noire,
capitale économique de la République du Congo, plus précisément dans le premier
arrondissement Emery Patrice Lumumba.
Le CFCO, est une entreprise de l’Etat dont le capital social est de 8 milliards de FCFA. Ce
capital n’a jamais subi des modifications depuis la création de l’entreprise. Il est immatriculé
sous le numéro 01 19731 187 au registre de commerce.
1.3. Fonctionnement
DG : Directeur Général
DGA : Directeur Général Adjoint
SG : Secrétaire Général
DRH : Direction des Ressources Humaines
DCEGDP : Direction de la Cellule des Etudes Générales du Domaine et du
Patrimoine
DTSE : Direction de la Télécommunication, la Signalisation et L’Energie
DAJC : Direction des Affaires Juridiques et Contentieuses
DAT : Direction des Approvisionnements et Transits
DT : Direction du Transport
CG : Contrôle et Gestion
DPM : Direction de la Prospective et du Marketing
14
IGS : Inspection Général de Sécurité
MI : Mission Informatique
DAG : Direction Audit Général
DMT : Direction du Matériel et Traction
DC : Direction de la Communication
DFC : Direction des Finances et de Comptabilités
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DIO : Département Installations Outillages
AT.EGM : Atelier Entretien Général Mécanique
EGE : Entretien Général Electrique
AT. F : Atelier Frein
AT. M : Atelier Métrologie
AT. U : Atelier Usinage
BOT : Bureau d’Organisation Technique
Section. PVC : Section Pompe à Vide et Compresseur
Section. A : Section Appareillage
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DEUXIEME PARTIE :
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1Image d’un poste à souder SAFEX C2
Réf : site internet air liquide
Chapitre 2 : Déroulement du stage
2.1. Accueil
Le Chemin de Fer Congo Océan, est une grande entreprise possédant plusieurs
ateliers qui se situent au KM4 (Pointe-Noire) et effectuant chacun d’eux des tâches bien
déterminées. Ainsi, le 25 octobre 2022, nous avons été reçus dans le local de Ressource
humaine du CFCO et entretenu par Mr Louamba charl qui par la suite nous a conduit vers
la Division Formation où nous avons été reçus par Mr Grace Moupala chef de section
division au CFCO qui nous conduisit aux différents chefs d’atelier. Enfin, nous arrivâmes
dans l’atelier Entretien Général Electrique, où le chef Mr Aureil m’accueillit et me présenta
l’atelier et les différentes tâches qui lui est assigné et par la suite il me présenta mon casier.
Montage d’un moteur ventilateur dans le département affaire général avec procédure
d’essai.
En observation…
En pratique…
Initiation à l’outillage ;
Dans le transbordeur 40t, vérification du coffret de commande
Contrôle de la continuité entre enroulement, contrôle de la tension au niveau du
coffret de distribution ;
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Une vérification d’absence de tension (VAT) sur les moteurs asynchrones du
transbordeur 40t et ensuite contrôle des moteurs.
Problème qui se pose : il y a une continuité entre deux enroulements du moteur.
Solution, par tâtonnement, nous avons eu à effectuer un constat visuel, un
contrôle de tous les enroulements, enfin, nous nous sommes rendu compte que
le problème était causé par une vis qui était en contact avec deux enroulements,
après avoir remédier à cela, nous avons pratiqués des essais sur cet
équipement.
Outillages...
19
Chapitre 3. DEVELOPPEMENT DU THEME : Etude d’un poste à souder du type
SAFEX C2
Petit chien à bélière L'exemple le plus ancien de soudage est la jonction entre
l'anneau de suspension et le pendentif du Petit chien à bélière
conservé au musée du Louvre (Uruk, 3300-3100 av J-C)
Depuis longtemps l’homme utilisait des moyens archaïques pour la fusion des métaux.
Dans l’air de la découverte de l’électricité la soudure s’est avérée être un moyen plus facile
pour la fusion des métaux d’où la création des postes à souder.
Le poste à souder Manuel metal arc (MMA) est celui qui convient le mieux à un bricoleur
débutant ou occasionnel car il est facile à manier et à régler en termes de puissance. Il
permet de souder de l’acier, de la fonte ou de l’inox de 2 à 10 mm. En revanche, il ne peut
pas être utilisé pour souder de l’aluminium ou du cuivre.
20
Ce type de poste à souder est destiné à des travaux plus importants. Il est en effet équipé
d’un fil fourré qui se déroule en permanence grâce à une torche selon une vitesse
déterminée, et qui entre en fusion de manière régulée.
Le poste à souder Metal inert gas (MIG) Metal active gas (MAG) s’adresse à des bricoleurs
qui sont amenés à faire de la soudure régulièrement. Il est équipé d’une bobine de fil dit
plein ou massif en acier cuivré ou en inox qui permet de souder avec un apport de gaz
neutre ou inactif dont le rôle est de protéger la soudure de la corrosion.
La soudure MIG permet des soudures d’alliages légers type acier, inox ou cuivre. La
soudure MAG est destinée à des métaux plus lourds, type acier au carbone.
Le poste à souder TIG est celui qui permet de réaliser des travaux de soudure fins et de
forte qualité. Il donne la possibilité par exemple de souder des tôles en acier ou des tubes
en inox par exemple.
On ne peut pas parler de soudage sans évoquer ses procédés. C’est la norme NF EN 287-
2004 qui règlemente les procédés de soudure :
- Soudage MIG.
- Soudage TIG.
- Soudage Plasma.
- Soudage oxyacétylénique.
21
3.3. Lois et propriétés thermique de la chaleur
o La dilatation thermique,
o La conductivité thermique,
o La capacité calorifique.
La dilatation thermique
La conductivité thermique
La capacité thermique
Les lois
Au cours d'une transformation quelconque d'un système fermé, la variation de son énergie
est égale à la quantité d'énergie échangée avec le milieu extérieur, par transfert thermique
(chaleur) et transfert mécanique (travail). Afin de déterminer la variation de l’énergie, il est
nécessaire d’appliquer une équation : variation de l’énergie interne = quantité de
chaleur ajoutée travail réalisé par le système ou U = Q W
22
3.4. Description du poste à souder SAFEX C2
Le poste à souder de type SAFEX C2 est un organe mécanique fixe, il est doté d’un
transformateur abaisseur commun et d’un pont redresseur. Il est destiné à fournir une
énergie nécessaire à la fusion de différents types de métaux.
23
2 Représentation interne d’un poste à souder de type SAFEX C2
24
Le moteur ventilateur
Dans un poste à souder du type SAFEX C2, le rôle du moteur ventilateur est qu’il permet le
refroidissement du transformateur.
Le rhéostat ou potentiomètre
C’est une résistance variable qui permet de faire varier l’intensité de soudage (faire varier
l’intensité électrique).
Diode
Le transformateur
Il permet d’’abaisser la tension électrique sans modifier sa nature, ni sa fréquence.
La protection thermique
Elle permet la protection de l’équipement contre les surtensions et les courts circuits
d’origine interne ou externe.
3
25
INSTRUCTION DE SECURITE D'EMPLOI ET D’ENTRETIEN (SAFEX C2)
Il est caractérisé par :
26
4 Notice mode d’emploi d’un poste à souder SAFEX C2
5
Ou bien 6
27
5 Notice mode d’emploi SAFEX C2
6 Référence mode d’emploi CFCO
3.4.3 Fonctionnement d’un poste à souder du type SAFEX C2
La technique est simple : la pièce à souder est reliée à un pôle(négatif) du poste sur le
second(positif), c’est l’électrode qui transforme le courant. L’opérateur effleure le métal
avec l’électrode, qu’il tient à l’aide du porte électrode un arc électrique se forme, chauffe le
métal et fait fondre l’électrode et les deux pièces fusionnent ensemble.
Tout commence par la tension du secteur amenée par le câble d’alimentation vers le poste.
Cette tension est sinusoïdale de l’ordre de 230/380V sous une fréquence de 50 Hz.
Il faut noter que le soudage se fait en courant continu de l’ordre de 48V dans un poste à
souder du type SAFEX C2.
Dans l’atelier entretien général électrique, poste à souder, nous révisions notre organe du
type SAFEX C2. Ces révisions consistaient à vérifier le bon état du câble d’alimentation (il
faut rappeler que le SAFEX C2 fonctionne avec un réseau triphasé) et le bon état du
transformateur. Néanmoins, une anomalie est survenue, l’intensité de soudage
n’augmentait pas malgré l’utilisation du potentiomètre. Mais le problème s’empirait et les
28
résultats de soudure n’étaient pas de bonnes qualités. Nous nous sommes vu obliger
d’appliquer une maintenance corrective sur notre organe, poste à souder, en connaissant
que la maintenance corrective consiste après défaillance ou détérioration de permettre à
notre organe de réaliser, provisoirement sa fonction requise. Nous avons démonté
l’armature métallique qui lui sert de protection pour pouvoir voir ses composants, procéder
par tâtonnement afin de diagnostiquer pour déceler ou détecter les éléments défaillants qui
causa la panne.
Après expertise sur notre organe autrement dit par des observations que nous avons
constatées : un moteur ventilateur grippé par la poussière que nous avons remédié par le
nettoyage complet du moteur ventilateur et de l’appareil. En allant regardé l’organe de
commande qui n’est autre que le potentiomètre, nous avons remarqué qu’au niveau du
bobinage du potentiomètre, une des spires était sectionné ce qui empêchait que le flux
magnétique soit constant donc une mauvaise variation pour palier à cela, il était question
d’effectuer une soudure au fer à souder au niveau de la spire sectionné après cela l’organe
est passé par des essaies des heures sous la supervision du chef d’atelier, on a fait appel à
un opérateur qui a effectué des tests de soudages et a jugé bon la qualité de la soudure,
notre organe effectuait sa fonction requise comme il se devait.
Voici quelques défaillances, leurs causes et les remèdes que nous pouvons
apporter :
29
TROISIEME PARTIE :
Chapitre 4 : Observation et suggestion lors du stage
4.1. Observations :
Manque de sécurité proprement dite, un intrus peut se promener dans les ateliers
sans qu’on le reconnaisse, de même certains passagers et élèves en tenue
considèrent la cour du Département Matériel et Traction comme un raccourci ;
Les agents n’ont pas de badges d’identification, y compris les stagiaires ;
Certains agents non pas de EPI (équipement de protection individuel) ;
Les règles d’Hygiène de Sécurité et d’Environnement de travail ne sont pas
appliquées, les agents touchent les équipements et substances à main nue ;
Absence des toilettes et douches pour le personnel ;
Absence d’un comité de contrôle et de vérification des présences, les agents arrivent
à leur convenance à leurs postes ;
On note l’insuffisance du matériel et de l’outillage commun ;
On note un déficit et un vieillissement du personnel ;
Mauvaise formation du personnel (et stagiaire) ;
Les stagiaires ne sont pas encouragés même par une simple prime de transport.
4.2. Suggestions :
L’entreprise doit renforcer la sécurité, en augmentant le nombre des agents de
sécurité ;
L’entreprise doit surveiller à ce que chaque agent ait un badge d’identification ;
L’entreprise doit doter et surveiller ses agents sur le port des uniformes de travail ;
L’entreprise doit instaurer voire même appliquer les règles d’Hygiènes de Sécurité et
d’Environnement dans ses locaux ;
L’entreprise doit mette à la disposition du personnel des toilettes et douches de plus
un service de nettoyage de ses latrines ;
L’entreprise doit mettre en place un comité de contrôle et de vérification des
présences ;
L’entreprise doit renforcer le matériel et l’outillage commun ;
L’entreprise doit recruter les jeunes, car une bonne partie du personnel est vieux ;
L’entreprise doit assurer la formation de l’expertise nationale dans le domaine de la
maintenance lourde, afin d’éviter de faire continuellement appel aux experts
étrangers ;
L’entreprise doit penser aux stagiaires, en leur donnant au moins une prime de
transport. Ou pourquoi ne pas revoir la rémunération des stagiaires ;
L’entreprise doit songer à appliquer une formation continue sur son personnel pour
permettre à ses travailleur s d’être toujours à jour face à la technologie qui est en
perpétuelle évolution.
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4.3. Conclusion :
L’application des méthodes de maintenance sur les postes à souder ont une grande
importance dans toutes les branches de l’activité professionnelle. Au Chemin de Fer Congo
Océan (CFCO), notre stage nous a été très bénéfique dans l’exercice de notre futur métier
d’Ingénieur de Maintenance Industrielle.
Malgré le manque d’équipements, nous pensons avoir été méthodique sur l’usage des
recherches de document et récolter des renseignements auprès des professionnelles.
Nous avons éprouvé un sentiment de satisfaction, car nous sommes convaincus d’avoir
certains objectifs, et particulièrement une connaissance sur les postes à souder ainsi que
les méthodes de maintenance industrielle.
Nous savons clairement que la société Chemin de Fer Congo Océan qui est l’un des
entreprises les plus importantes qui participent au développement socio-économique de
notre pays dans le secteur du transport et un maillon fort dans la formation des étudiants
dans le domaine industriel.
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Bibliographie
https://fr.m.wikipedia.org page web historique du C.F.C.O.
Elmer Dufay NGOMA NZEBELE, Rapport de stage, Etude d’une pompe à vide compresseur du
type WLSA9F, 2015-2016.
Google Tous, pdf-systeme-d-poste-a-souder (les différents procédés de soudure et les types de poste à
souder).
Google Tous, RODARC et SAFEX. Gamme de redresseurs pour le soudage à l’électrode enrobée avec
options MIG_MAG et TIG. www.saf-fro.com 3551-001.pdf
32
ANNEXE
Image 1
Gare de Pointe-Noire
Image 2
Gare de Brazzaville
Figure 1
Appareil de mesure
33