Bilan Musculaire 3

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Bilan musculaire

Le bilan musculaire, également connu sous le nom d'évaluation musculaire, est une
évaluation clinique utilisée en médecine, en physiothérapie et en entraînement sportif
pour évaluer la force, la fonction et l'équilibre musculaire d'un individu.

Objectif du bilan musculaire :

Le principal objectif du bilan musculaire est d'évaluer l'état de santé musculaire d'une
personne, de détecter les déséquilibres musculaires, les faiblesses ou les
dysfonctionnements qui pourraient contribuer à des problèmes de mouvement, de
posture ou de douleur. Cela permet de concevoir un plan de traitement ou
d'entraînement personnalisé visant à améliorer les performances physiques et à
prévenir les blessures.

En médecine et en physiothérapie, les cotations sont des échelles utilisées pour


évaluer la force musculaire, la mobilité articulaire, la douleur et d'autres aspects lors
du bilan musculaire et des évaluations cliniques. Voici quelques-unes des cotations
couramment utilisées :

1. Cotation de la force musculaire :

- 0 : Absence totale de contraction musculaire.

- 1 : Contractions musculaires perceptibles, mais aucune mobilité articulaire active.

- 2 : Mouvement actif possible dans une certaine mesure, mais sans gravité (ex.
mouvement horizontal sans résistance).

- 3 : Mouvement actif contre la gravité, mais sans résistance ajoutée (ex. mouvement
vertical contre la gravité).

- 4 : Mouvement actif contre la gravité avec une certaine résistance ajoutée.

- 5 : Mouvement actif complet contre la gravité avec une résistance maximale.

2. Cotation de la mobilité articulaire :

- La mobilité articulaire est évaluée en fonction de l'amplitude des mouvements


possibles dans chaque articulation, comparée à la normale.

3. Cotation de la douleur :

- Les patients sont souvent invités à évaluer leur niveau de douleur sur une échelle
de 0 à 10, où 0 signifie aucune douleur et 10 indique la douleur la plus intense.
Ces cotations permettent aux professionnels de la santé de quantifier les résultats
des évaluations cliniques, de suivre l'évolution des patients au fil du temps et de
comparer les résultats à des normes établies pour déterminer le degré de sévérité
des problèmes musculaires ou articulaires.

Il est important de noter que les cotations peuvent varier légèrement en fonction des
établissements de santé et des professionnels, mais elles suivent généralement des
principes similaires d'évaluation quantitative des différentes composantes du bilan
musculaire et de l'état de santé musculaire d'une personne.

Interprétation des résultats :

Les résultats du bilan musculaire permettent d'identifier les muscles faibles ou


déficients, les asymétries musculaires et les éventuels problèmes neurologiques. Sur
la base de ces résultats, un professionnel de la santé ou un entraîneur peut élaborer
un programme de rééducation ou d'entraînement adapté aux besoins spécifiques du
patient.

Importance du bilan musculaire :

Le bilan musculaire est essentiel pour les athlètes cherchant à améliorer leurs
performances sportives, les individus en rééducation suite à une blessure, les
personnes présentant des problèmes de posture, ainsi que pour les personnes
âgées soucieuses de préserver leur mobilité et leur autonomie.

En résumé, le bilan musculaire est un outil essentiel pour évaluer la santé musculaire
globale d'un individu, identifier les déséquilibres musculaires et mettre en place des
programmes de rééducation ou d'entraînement adaptés pour améliorer la force, la
fonction et la qualité de vie de la personne évaluée.
Muscle grand glutéale:
• Origine:
• ¼ postérieur de la crête iliaque
• Surface glutéale, en arrière de la ligne glutéale
postérieure
• Crête sacrale latérale
• Bords latéraux du sacrum et du coccyx
• Terminaison:
• sur le tractus ilio-tibial( fibres superficielles)
• Sur la ligne âpre.
• Action:
• Extenseur et rotateur latéral de la cuisse
• Adducteur de la cuisse (faisceaux inférieurs)
• Abducteur de la cuisse ( faisceaux supérieurs)
• Redresse le bassin.
• Innervation: nerf glutéal inférieur (plexus sacré)

Toujours on travaille le membre homolatérale


• Condition:
• Lorsque nous n'effectuons pas de flexion du genou, les ischio-jambiers entrent en
jeu, c'est-à-dire qu'ils se contractent pour aider le grand fessier à réaliser l'extension
de la hanche. En maintenant le genou droit, l'action des ischio-jambiers est
accentuée, ce qui signifie qu'ils sont fortement sollicités pour contribuer à l'extension
de la hanche.

• Cependant, lorsqu'une flexion du genou est effectuée, l'efficacité de l'action des


ischio-jambiers diminue. Le principe sous-jacent est de raccourcir un agoniste (les
ischio-jambiers, dans ce cas) pour réduire leur efficacité dans le mouvement. Cette
stratégie permet de cibler davantage le groupe musculaire principal responsable de
l'extension de la hanche, le grand fessier, en le soumettant à un effort plus important,
ce qui favorise un travail musculaire équilibré et plus efficace.

• En résumé, en maintenant le genou droit lors de l'extension de la hanche, les


ischio-jambiers sont sollicités de manière plus importante pour soutenir le
mouvement. En fléchissant le genou, l'effort des ischio-jambiers est atténué,
permettant ainsi au grand fessier de prendre le relais en tant que principal agoniste
pour l'extension de la hanche, conformément au principe de raccourcissement de
l'agoniste pour optimiser le travail musculaire.

• Cotations 1:
-sujet en DV
-hanche en extension, genou fléchi
-main de kiné sur le grand fessier et l’autre pour assure la flexion passive du genou.
je demande a mon patient de faire l’extension de hanche et je sentis la contraction
de muscle sans mouvement.
• Cotations 2:
Le sujet est en décubitus latéral (DL), et le kinésithérapeute se tient debout derrière
lui. Le kiné place un pied au même niveau que le genou du patient et l'autre pied au
niveau de sa hanche en arrière. Une main est positionnée sur la condyle fémorale
interne, et l'autre main est placée au tiers inférieur de la jambe.

Lorsque le kinésithérapeute augmente l'amplitude de mouvement, les ischio-jambiers


ont du mal à assister le grand fessier de manière significative.

Ensuite, le kinésithérapeute réalise passivement une flexion de la hanche et du


genou chez le patient. Après cela, il demande au patient, alors qu'il est en flexion de
la hanche avec le genou fléchi, de faire l'extension de la hanche.

• Cotations 3:
En décubitus ventral, avec la hanche en extension et le genou fléchi, je place une
main sur le grand fessier et l'autre pour assurer une flexion passive du genou.
J'instruis ensuite le patient de lever sa cuisse sans fléchir son genou davantage ni
étendre son genou (je lui montre le mouvement passivement).

Si le patient parvient à effectuer le mouvement, nous lui attribuons la cotation 3 et


passons à tester les cotations 4 et 5 pour évaluer la force musculaire.

Si le patient ne peut pas réaliser le mouvement, nous procédons à tester les


cotations inférieures à 2 et 1 pour évaluer plus précisément la force musculaire et
détecter d'éventuels déficits.

• Cotations 4:
Dans la même position, avec le patient en décubitus ventral et la main du
kinésithérapeute maintenant une résistance sur la face postérieure de la cuisse du
patient, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser le mouvement. Le patient
doit tenter de lever sa cuisse tout en maintenant le genou fléchi, malgré la résistance
exercée par le kinésithérapeute.

• Cotations 5:
Tout à fait, la différence entre la cotation 4 et 5 réside dans la force de pression ou la
résistance appliquée par le kinésithérapeute. Dans la cotation 4, le kinésithérapeute
applique une résistance submaximale, c'est-à-dire une force qui n'est pas maximale
mais qui offre tout de même une résistance significative. Le patient doit alors vaincre
cette résistance avec une force musculaire importante.

En revanche, dans la cotation 5, le kinésithérapeute applique une résistance


maximale, exercant ainsi la force maximale que le muscle peut supporter. Dans cette
situation, le patient doit utiliser toute sa force musculaire pour tenter de vaincre cette
résistance.

+Le muscle ilio- psoas:


• Origine:
• Grand psoas:
• face latérale des corps vertébraux et disque
intervertébraux de T12 à L5.
• Processus costiformes des vertèbres
lombaires.
• Iliaque: fosse iliaque.
• Terminaison: un tendon commun sur
le sommet du petit trochanter.
• Action:
• Fléchisseur de la cuisse sur le bassin et
rotateur latéral de la cuisse.
• Fléchisseur de la colonne vertébrale sur le bassin.
• Innervation: plexus lombaire

• Cotations 2:
En décubitus latéral (DL), avec le kinésithérapeute derrière le patient, ce dernier
effectue une flexion de la hanche, mais il y a un frottement des membres inférieurs
(une forme de résistance). Pour aider le patient à mieux réaliser le mouvement, le
kinésithérapeute place ses mains en dessous de la condyle interne du genou et en
dessous de la malléole interne du tiers inférieur de la jambe pour présenter un plan
de glissement. Le kinésithérapeute montre d'abord le mouvement au patient de
manière passive, puis le patient tente de reproduire le mouvement de manière active.

• Cotations 3:
Le sujet est assis sur la table, maintenu bilatéralement avec les jambes pendantes.
Le kinésithérapeute se tient debout derrière le patient et place sa main au milieu du
dos du patient pour bloquer toute compensation effectuée par ce dernier lors de la
flexion de sa hanche.

• Cotations 4:
Dans la même position, avec le patient assis sur la table et le kinésithérapeute
debout derrière lui, le kinésithérapeute place une main au milieu du dos du patient
pour bloquer toute compensation et une autre main sur le tiers inférieur de la cuisse
du patient pour créer une résistance. Le patient tente alors de réaliser le mouvement
de flexion de la hanche tout en faisant face à cette résistance exercée par le
kinésithérapeute.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Muscle moyen glutéale:


• Origine: surface glutéale de l’ilium, en
arrière du petit glutéal.
• Terminaison: face latérale du grand
trochanter.
• Action:
• Abducteur de la cuisse.
• Rotateur médial de la cuisse (faisceaux antérieurs)
• Rotateur latéral de la cuisse (faisceaux
postérieurs)
• Innervation: nerf glutéal supérieur (plexus sacré).

• Cotations 1:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute place une main sur le moyen fessier
pour sentir la contraction musculaire lors de l'abduction de la hanche du patient.
L'autre main est placée soit sur la malléole externe si la rotule est saine, soit sur la
condyle externe pour orienter le patient.

Pendant l'exercice, le kinésithérapeute remarque une contraction musculaire sans


mouvement apparent. Cela indique une contraction isométrique, où les muscles
s'activent sans provoquer de mouvement de l'articulation.

• Cotations 2:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute place une main sous la cuisse du
patient et l'autre main sur la malléole externe (sous le talon) si la rotule est saine, ou
sur la condyle externe pour orienter le patient. Le kinésithérapeute demande ensuite
au patient de réaliser l'abduction de la hanche.

Une autre méthode consiste à pondérer le membre en berceau avec une légère
flexion et à utiliser l'autre main pour sentir la contraction du muscle.

Cotations 3:
En décubitus latéral (DL), il est essentiel d'obtenir un alignement entre le tragus
(l'oreille), l'acromion (épaule), le grand trochanter (hanche) et la condyle fémorale
externe (genou). Pour ce faire, il faut expliquer au patient de se positionner en DL
sans pencher à gauche ou à droite.

Pour la stabilisation, le patient peut saisir la table avec sa main pour maintenir sa
position.

Le kinésithérapeute place l'une de ses mains sur le bassin du patient pour détecter
toute flexion de la hanche, et l'autre main sur la malléole ou l'extrémité supérieure de
la jambe pour faciliter le mouvement.

Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de réaliser l'abduction pure de la


hanche.

Si le patient présente des problèmes qui l'empêchent de se mettre en DL, comme


une fracture au niveau du rachis cervical ou du bassin, le kinésithérapeute peut
utiliser une résistance équivalente à celle de la pesanteur pour faciliter l'exercice.
• Cotations 4:
Dans la même position que la position précédente, le kinésithérapeute applique une
résistance manuelle au niveau de la condyle externe du genou du patient. Ensuite, il
demande au patient de réaliser une abduction de la hanche tout en surveillant
attentivement les inclinaisons ou les compensations éventuelles du patient.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Muscle tenseur du fascia lata:


• Origine:
• Épine iliaque antéro-supérieure
• Crête iliaque.
• Terminaison: partie supérieure du tractus ilio-tibial
qui se termine sur la face latérale de la tubérosité
latérale du tibia.
• Action:
• Tenseur du tractus ilio-tibial
• Extenseur de la jambe
• Abducteur et rotateur médial de la cuisse.
• Innervation: Nerf glutéal supérieur (plexus sacré).

• Cotations 2:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute place une main sous la cuisse du
patient et l'autre main sous son talon pour créer un plan de glissement (ou en
berceau). Ensuite, il demande au patient de réaliser une abduction de la hanche tout
en fléchissant cette dernière.

• Cotations 3:
En décubitus latéral (DL), il est important d'obtenir un alignement entre le tragus
(oreille), l'acromion (épaule) et le grand trochanter (hanche) pour assurer une bonne
position du corps.

Pour faciliter la flexion de la hanche, les deux condyles des membres inférieurs
doivent être alignés l'un sur l'autre. Cela permet de créer une flexion de hanche
symétrique et équilibrée.

Le kinésithérapeute doit expliquer au patient de se mettre en DL en veillant à ne pas


pencher à gauche ou à droite, afin de maintenir une position stable et appropriée
pour l'exercice.

Le patient peut stabiliser sa position en attrapant la table avec sa main.

Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser l'abduction de la hanche.


Cette action consiste à écarter la cuisse du corps tout en gardant la jambe en contact
avec la table.
• Cotations 4:
Dans la même position que la position précédente, le kinésithérapeute applique une
résistance manuelle au niveau de la condyle externe du genou du patient. Ensuite, il
demande au patient de réaliser une abduction de la hanche tout en surveillant
attentivement toutes les inclinaisons ou compensations éventuelles du patient.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Les adducteurs de la hanche:


3 muscles adducteurs
• le long adducteur
• le court adducteur
• le grand adducteur
• le muscle pectiné
• le muscle gracile.

• Cotations 2:
En décubitus dorsal (DD), avec le membre controlatéral reposé sur une chaise, le
kinésithérapeute utilise un plan de glissement en plaçant une main sous la cuisse du
patient et l'autre sous son talon. Ensuite, il demande au patient de réaliser l'adduction
de la hanche.

• Cotations 3
- En décubitus latéral (DL), pour travailler le membre homolatéral (côté droit dans cet
exemple), le kinésithérapeute demande au patient de se mettre en DL du côté droit.

Ensuite, le kinésithérapeute prend le membre controlatéral (côté gauche) en berceau


avec une abduction de 30 degrés, car le mouvement d'adduction que le patient va
réaliser ne dépassera pas les 30 degrés.

Enfin, le kinésithérapeute demande au patient de faire l'adduction de la hanche du


membre travaillé (côté droit).

• Cotations 4:
Dans la même position que la position précédente, le kinésithérapeute applique une
résistance manuelle au niveau de la condyle fémorale interne du membre à tester
(côté concerné). Ensuite, il demande au patient de réaliser une adduction de la
hanche.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.
Les rotateurs de la hanche:
les rotateurs interne :
• les rotateurs interne :
• le moyen fessier
• le petit fessier
• le tenseur du facia lata.
- les rotateur externe :
les muscles pelvi-trochantériens:
1/Muscle pyriforme.
2/Muscle obturateur interne.
3/Muscles jumeaux supérieur et
inférieur.
4/Muscle obturateur externe.
5/Muscle carré fémoral.

• Cotations 3:
En position assise sur la table, le patient est maintenu bilatéralement avec les
jambes pendantes. Le kinésithérapeute place une main sur la cuisse du patient et
l'autre main sur la malléole interne (si le test concerne les rotateurs externes) ou sur
la malléole externe (si le test concerne les rotateurs internes) pour orienter le patient.

Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser le mouvement spécifique


en fonction du test à effectuer. Si le test concerne les rotateurs externes, le patient
effectuera une rotation externe de la hanche, tandis que s'il concerne les rotateurs
internes, le patient réalisera une rotation interne de la hanche.

• Cotations 4:
Dans la même position que la position précédente, le kinésithérapeute applique une
résistance manuelle au niveau de la malléole externe ou interne du membre à tester,
en fonction du mouvement spécifique à évaluer. Ensuite, il demande au patient de
réaliser la rotation de la hanche dans la direction correspondante.

Si le test concerne les rotateurs externes, le kinésithérapeute appliquera une


résistance manuelle au niveau de la malléole interne du membre à tester, et le
patient tentera de réaliser une rotation externe de la hanche.

En revanche, si le test concerne les rotateurs internes, le kinésithérapeute appliquera


une résistance manuelle au niveau de la malléole externe du membre à tester, et le
patient tentera de réaliser une rotation interne de la hanche.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

les muscles ischio-jambiers :


• Origine:
• en haut sur la tubérosité ischiatiqu
• Terminaison en bas sur les os de la jambe.
• Action:
• flexion de genou
• rotation interne de genou
• rotation externe de genou
• Innervation: le nerf ischiatique (ou grand sciatique).
• Nb :
En effet, lorsqu'on teste les ischio-jambiers, on les
évalue généralement en tant que fléchisseurs du
genou. Cela signifie que l'action principale que l'on
cherche à évaluer est la capacité du muscle à fléchir le
genou, c'est-à-dire à plier l'articulation du genou.

• Cotations 1:
En décubitus ventral (DV), le kinésithérapeute place une main au niveau de la loge
postérieure de la cuisse du patient. Ensuite, il demande au patient de fléchir son
genou.

Si le patient n'arrive pas à réaliser la flexion du genou, mais que le kinésithérapeute


sent une contraction de muscle (c'est-à-dire que les muscles responsables de la
flexion du genou se contractent), alors le patient reçoit la cotation 1.

• Cotations 2:
En décubitus latéral (DL), avec le patient allongé sur le côté, le kinésithérapeute se
positionne derrière le patient. La hanche du patient est légèrement fléchie pour éviter
d'étirer le droit antérieur (un muscle situé à l'avant de la cuisse).

Pour faciliter la flexion complète du genou, le kinésithérapeute présente un plan de


glissement en plaçant une main sous la condyle interne du genou et l'autre sous la
malléole interne. En ajustant la position de ses mains, le kinésithérapeute permet
une flexion complète du genou tout en évitant toute restriction ou frottement qui
pourrait entraver le mouvement.

• Cotations 3:
En décubitus ventral (DV), le patient commence son mouvement de flexion du genou
jusqu'à ce qu'il atteigne un angle de 90 degrés. Ensuite, le kinésithérapeute exerce
une légère résistance au niveau du tiers inférieur de la jambe à sa face postérieur
pour créer une résistance équivalente à celle de la pesanteur.

Si le patient est capable de compléter la flexion du genou dans toute l'amplitude


malgré la résistance exercée par le kinésithérapeute, cela signifie que les muscles
fléchisseurs du genou sont suffisamment forts et coordonnés. Dans ce cas, le patient
reçoit la cotation 3.
• Cotations 4:
Dans la même position que la position précédente (en décubitus ventral), le
kinésithérapeute applique une résistance manuelle au niveau du tiers inférieur de la
jambe du patient à sa face postérieur. Ensuite, il demande au patient de réaliser le
mouvement spécifique, qui dans ce cas est la flexion du genou.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le muscle sartorius :
• Origine:
• épine iliaque antéro-supérieure.
• Terminaison
• extrémité supéro-médiale du tibia.
• Action:
• abduction de la hanche
• la flexion et la rotation externe de hanche,
• l'antéversion du bassin
• flexion et à la rotation interne du genou.
• Innervation: nerf musculaire latéral, rameau terminal du nerf
fémoral.

- Le sartorius est un muscle bi-articulaire, ce qui signifie qu'il traverse deux


articulations : l'articulation de la hanche et l'articulation du genou.

- Il est souvent décrit comme un muscle rubané, car il a une forme allongée et étroite
qui ressemble à un ruban.

- Le sartorius est considéré comme un muscle de coordination, car il joue un rôle


important dans le contrôle des mouvements du membre inférieur, en particulier lors
de la flexion et de la rotation interne du genou.

- Lorsque le sartorius se contracte, il participe à la flexion du genou et à la rotation


interne de cette articulation.

• Cotations 2:
En décubitus dorsal (DD), le patient place le talon de son pied sur la cheville de
l'autre membre, le genou est fléchi, et la hanche est en flexion et en abduction.

Le kinésithérapeute demande ensuite au patient d'essayer de ramener son pied vers


sa rotule tout en glissant son talon le long de la crête tibiale de l'autre membre.

• Cotations 3:
En position assise sur la table, le patient est maintenu bilatéralement avec les
jambes pendantes. Le kinésithérapeute se tient face au patient et lui demande de
réaliser le mouvement suivant :
1. Le patient place son talon sur la cheville de l'autre pied, en gardant le genou en
rotation interne.

2. En maintenant cette position, le patient essaie de ramener son talon le long de la


crête iliaque (la crête osseuse à l'extérieur de la hanche) tout en gardant le genou en
rotation interne.

• Cotations 4:
En position assise sur la table, le patient est maintenu bilatéralement avec les
jambes pendantes. Le kinésithérapeute se positionne également en position assise,
face au patient. Pour tester la résistance et l'efficacité des muscles fléchisseurs de la
hanche, le kinésithérapeute utilise les deux mains de la manière suivante :

1. Une main est placée sur l'extrémité inférieure de la cuisse du patient, du côté
antéro-externe.
2. L'autre main est placée dans l'espace postéro-interne, entre la malléole (partie
saillante à l'arrière de la cheville) et le talon du patient.

En maintenant cette position, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser le


mouvement spécifique, qui dans ce cas est la flexion de la hanche. Pendant que le
patient effectue la flexion de la hanche, le kinésithérapeute exerce une résistance en
poussant légèrement contre le mouvement.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le quadriceps:
Le muscle dont vous parlez est le quadriceps femoris, également simplement appelé
quadriceps. Voici quelques points importants à retenir sur ce muscle :

- Le quadriceps est un groupe musculaire situé à l'avant de la cuisse, composé de


quatre muscles : le muscle droit
fémoral, le vaste latéral, le vaste
médial et le vaste intermédiaire.

- Il joue un rôle essentiel dans la


marche et est le principal
responsable de l'extension du genou.
Lorsque le quadriceps se contracte, il
permet d'étendre la jambe vers
l'avant, facilitant ainsi le mouvement
pendant la marche et autres activités
liées aux membres inférieurs.

- La faiblesse du quadriceps est souvent observée dans certaines pathologies du


genou, telles que l'arthrose du genou, les blessures traumatiques du genou ou les
fractures au niveau du genou. Ces conditions peuvent entraîner une diminution de la
force et de la fonction du quadriceps, ce qui peut limiter la mobilité et l'efficacité du
mouvement du genou.
• Exemple :
le dérobement de genou : c’est le premier signe décris par le patient qui va
m’indiquer la faiblesse de quadriceps

- Cependant, il est important de noter que certaines conditions spécifiques, comme


une fracture non consolidée au niveau du genou, peuvent constituer une contre-
indication à la réalisation d'exercices de renforcement du quadriceps. Dans ces cas,
il est préférable de suivre les recommandations médicales pour permettre la guérison
de la fracture avant de commencer tout programme de rééducation ou de
renforcement.

• Cotations 1:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute utilise différentes techniques pour
évaluer la fonction et la force de muscle quedriceps.
Voici comment les tests peuvent être réalisés :

1. Test de contraction du muscle fléchisseur du genou : Le kinésithérapeute place


une main sur la face antérieure de la cuisse du patient et lui demande de contracter
activement le quadriceps.

2. Test de glissement de la rotule : Le kinésithérapeute place une main sur la rotule


du patient tout en lui demandant de faire l’extension de genou. En sentant le
glissement de la rotule pendant le mouvement.

3. Test de résistance sous le creux poplité : Le kinésithérapeute place une main


fermée sous le creux poplité du genou du patient. Ensuite, il demande au patient de
pousser contre sa main.

• Cotations 2:
En décubitus latéral (DL), le kinésithérapeute se positionne derrière le patient, avec
une main sous la condyle interne du genou du patient et l'autre sous la malléole
interne (partie saillante à l'intérieur de la cheville) au tiers inférieur de la jambe.

Pour commencer, le genou du patient est fléchi. Ensuite, le kinésithérapeute met la


hanche du patient en rectitude, alignée avec le tronc. Une fois que la hanche est
alignée, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser l'extension du genou.

• Cotations 3:
1. Méthode en décubitus dorsal (DD) avec les jambes pendantes :

Le patient est allongé sur le dos en décubitus dorsal, les jambes pendantes hors de
la table. Le kinésithérapeute place une main sur le tiers inférieur de la cuisse pour
stabiliser et demande ensuite au patient de faire l'extension du genou, en redressant
complètement la jambe. Dans cette position, le patient va faire travailler tous les
muscles du quadriceps car tous ces muscles sont impliqués dans l'extension du
genou.

2. Méthode en position assise avec les jambes pendantes :

Le patient est en position assise sur la table, les jambes pendantes hors de la table.
Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de réaliser le même mouvement
d'extension du genou en redressant complètement la jambe. Dans cette position, le
patient va faire travailler tous les muscles du quadriceps, à l'exception du muscle
droit fémoral. En position assise, le muscle droit fémoral est moins sollicité car il est
principalement impliqué dans la flexion de la hanche et pas autant dans l'extension
du genou.

• Cotations 4:
1. Méthode en décubitus dorsal (DD) avec les jambes pendantes :

- Le patient est allongé sur le dos en décubitus dorsal, les jambes pendantes hors de
la table.

- Le kinésithérapeute place une main sur le tiers inférieur de la cuisse du patient et


l'autre main sur le tiers inférieur de la jambe, de manière à exercer une résistance
lors du mouvement.

- Le patient est ensuite invité à effectuer l'extension du genou, en redressant


complètement la jambe tout en surmontant la résistance du kinésithérapeute.

- À la fin du mouvement, le patient doit maintenir l'extension du genou pendant


quelques secondes pour renforcer la contraction musculaire et améliorer la stabilité
du genou.

2. Méthode en position assise avec les jambes pendantes :

- Le patient est en position assise sur la table, les jambes pendantes hors de la table.

- Le kinésithérapeute place une main sur le tiers inférieur de la cuisse et l'autre main
sur le tiers inférieur de la jambe du patient, comme dans la première méthode.

- Le patient est invité à réaliser le même mouvement d'extension du genou, en


redressant complètement la jambe tout en surmontant la résistance exercée par le
kinésithérapeute.

- Le kinésithérapeute peut demander au patient de maintenir la position d'extension


pendant au moins quelques secondes pour renforcer la contraction musculaire et
améliorer la stabilité du genou.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.
Muscles de cheville :
le jambier antérieur :
• Origine:
• la face antéro-latérale du tibia depuis le tubercule de Gerdy, ainsi que
sur la face antérieure de la membrane interosseuse jusqu’au ⅓ inferieur
de la jambe.
• Terminaison
• os cunéiforme médial et base de premier métatarsien.
• Action:
• il assure la flexion du pied sur la jambe et lui imprime un mouvement
de torsion en dedans.
• Innervation: nerf fibulaire profond.

• Cotations 1:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute peut remarquer la
contraction des muscles autour du genou en différents endroits :

- Travers de doigts de tubercule du Gerdy.

- À côté de la crête tibiale

-Le premier tendon en partant de la malléole interne et se dirigeant vers la malléole


externe au niveau de la cheville.

• Cotations 2:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute demande au patient de réaliser la
flexion dorsale du pied avec l'inversion.

• Cotations 3:
En position assise sur la table avec les jambes pendantes et le kinésithérapeute en
position assise face au patient, le kinésithérapeute utilise la main externe pour saisir
la malléole externe du pied du patient, ce qui lui permet de créer une contre-prise.

Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser la flexion dorsale du pied


avec l'inversion. Cela signifie que le patient doit tirer le pied vers le haut, en
rapprochant le dessus du pied de la jambe, tout en tournant la plante du pied vers
l'intérieur, vers la ligne médiane du corps.

• Cotations 4:
En maintenant la même position que la cotation 3 (position assise sur la table avec
les jambes pendantes, kinésithérapeute en position assise face au patient), le
kinésithérapeute applique une résistance au niveau du bord interne du pied du
patient.

Pour exercer cette résistance, le kinésithérapeute place son pouce sur la partie
dorsale du pied, juste à côté du bord interne. La première commissure des doigts est
également positionnée le long du bord interne du pied. Les autres doigts du
kinésithérapeute sont dirigés vers le bord externe du pied dans la partie plantaire.

En demandant au patient de faire la flexion dorsale du pied avec l'inversion, le


kinésithérapeute exerce une résistance en abaissant le bord interne du pied vers le
bas. Le pouce, étant sur la face dorsale de pied, résiste à la flexion dorsale et lutte
contre l'inversion, tandis que les autres doigts soutiennent une éversion vers le bord
externe.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

• Nb :
le steppage est un symptôme qui se produit lorsque les muscles releveurs du pied
sont faibles ou paralysés, ce qui entraîne une difficulté à soulever le pied lors de la
marche. Les personnes atteintes de faiblesse importante au niveau des muscles
releveurs peuvent compenser en exagérant la flexion de la hanche et en effectuant
un mouvement rapide d'extension du genou pour compenser le manque de
soulèvement du pied pendant la marche. Cela peut entraîner une démarche
anormale et fatigante.

Le travail le plus difficile pour les personnes ayant une faiblesse importante au
niveau des releveurs du pied est le travail excentrique. Le travail excentrique
consiste à contrôler le mouvement du pied pendant qu'il est en train de s'abaisser. Le
travail excentrique est particulièrement exigeant car il nécessite un contrôle
musculaire précis pour résister à la gravité et ralentir le mouvement du pied lorsqu'il
descend.

le long extenseur des oreilles:


• Origine:
• sur le condyle latéral du tibia latéralement à l’insertion du muscle tibial
antérieur
• sur les ⅔ supérieurs de la face médiale de la fibula
• sur la partie latérale de la membrane interosseuse de la jambe.
• Terminaison
• extrémité des 4 derniers orteils sur les phalanges distales et moyennes.
• Action:
• fléchisseur dorsal du pied sur la jambe, fait de l'éversion (abduction et
rotation externe) du pied, ainsi que l'extension des quatre derniers orteils
dedans.
• Innervation: nerf fibulaire profond.

• Cotations 1:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute peut sentir la contraction du
muscle long extenseur des orteils chez le patient. Le muscle long extenseur
des orteils est un muscle situé à l'avant de la jambe, le long de la face antérieure du
tibia. Il passe par le bord externe du pied et se termine en s'attachant aux tendons
extenseurs des orteils.

Lorsque le patient effectue une contraction du muscle long extenseur des orteils, le
kinésithérapeute peut sentir cette contraction en palpant le long de la face antérieure
du tibia et en suivant le trajet du muscle jusqu'à son insertion sur les tendons
extenseurs des orteils.

• Cotations 2:
En décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute demande au patient de réaliser une
flexion dorsale du pied avec l'éversion (rotation vers l'extérieur) et l'extension
(redressement) des quatre derniers doigts du pied simultanément.

• Cotations 3:
En position assise sur la table, avec les jambes pendantes et le kinésithérapeute en
position assise face au patient, le kinésithérapeute utilise une contre-prise au niveau
de la malléole interne pour fixer la jambe du patient.

Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient d'exécuter une série de


mouvements :

En combinant les trois mouvements suivants :


flexion dorsale, extension et éversion. En utilisant la contre-prise pour fixer la jambe,
le kinésithérapeute peut évaluer la fonction et la coordination des muscles du pied et
de la cheville.

• Cotations 4:
En maintenant la même position du patient (assis sur la table avec les jambes
pendantes) et la même position du kinésithérapeute (assis face au patient) avec une
contre-prise au niveau de la malléole interne, le kinésithérapeute applique une
résistance avec la main du côté externe du pied.

Pour exercer cette résistance, le kinésithérapeute place le talon de sa main sur les
quatre derniers doigts du pied du patient, du côté externe du pied. Ensuite, le
kinésithérapeute exerce une résistance dans le sens de la flexion plantaire et de
l'inversion.

En demandant au patient de faire le mouvement de flexion plantaire avec l'inversion


contre la résistance du kinésithérapeute,

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

le muscle pédieux : (court extenseur des oreilles)


sans chosette
c’est un muscle intrinsèque du pied cad qu’il commence et se termine au niveau du
pied
au cours de l’extension des oreilles il y a étirement de peaux et des fléchisseur des
oreilles

jambier postérieur :
• Origine:
• il s'insère sur : les deux tiers supérieurs de la face postérieure du tibia.
les deux tiers supérieurs de la face postérieure de la fibula
• Terminaison
• il se termine sur tous les os du tarse sauf le talus, le 1er et le 5e
métatarsiens
• Action:
• l’inversion .
• la flexion plantaire.
• Innervation: nerf tibial.
il a un axe oblique de mouvement il est principale dans l’inversion et il fait
le mouvement combiné entre les deux action au même temps.
c’est un muscle de la loge postérieur du pied, son tendon passe derrière la
malléole interne

• Cotations 1:
sujet en DD
le kiné sentie la contraction de muscle au niveau d’ un tendon qui descend derrière
l’articulation de la cheville, contourne le bord postérieur de la malléole médiale
• Nb :
puisque le triceps surale est plus fort que le jambiers postérieur dans le mouvement
de la flexion plantaire donc on ne demande pas ce mouvement, on le test dans le
mouvement de l’inversion
nous utilisons la flexion plantaire passive pour inhibé le jambier antérieur de travailler

• Cotations 2:
En position DD, le kinésithérapeute peut effectivement mettre le pied du patient en
flexion plantaire passive, il peut demander au patient d'effectuer l'inversion du pied,
c'est-à-dire de tourner la plante du pied vers

• Cotations 3:
En position assise sur la table, avec les jambes pendantes et un maintien bilatéral, le
kinésithérapeute est assis en face du patient. Le kinésithérapeute utilise une contre-
préhension au niveau du tiers inférieur de la jambe du patient pour stabiliser la jambe
pendant le mouvement.

Le patient est déjà en flexion plantaire. Le kinésithérapeute demande ensuite au


patient de faire l'inversion du pied, c'est-à-dire de tourner la plante du pied vers
l'intérieur.
• Cotations 4:
En position assise sur la table, avec les jambes pendantes et un maintien bilatéral, le
kinésithérapeute est assis en face du patient. Le kinésithérapeute utilise une contre-
préhension au niveau du tiers inférieur de la jambe du patient pour stabiliser la jambe
pendant le mouvement.

Pour tester l'inversion du pied, le kinésithérapeute applique une résistance manuelle


en utilisant une prise spécifique : le pouce est placé sur la face dorsale du pied,
tandis que les autres doigts sont positionnés dans la face plantaire du pied et dirigés
vers le cinquième métatarsien.

En appliquant cette résistance, le kinésithérapeute résiste au mouvement d'inversion


que le patient est censé effectuer. Le patient doit essayer de tourner la plante du
pied vers l'intérieur (inversion) tout en luttant contre la résistance exercée par le
kinésithérapeute.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

long et le cours fibulaires :


 Le muscle long fibulaire :
• Origine:
• la fibula par 3 faisceaux séparés : le 1er sur la face latérale de la
tête de la fibula, les 2 autres sur la face latérale de la diaphyse
fibulaire à son ⅓ supérieur.
• Terminaison
• tubercule latéral de la base du 1er métatarse.
• Action:
• Ce sont des extenseurs (fléchisseurs plantaires) du pied.
• éversion
• Innervation: le nerf fibulaire superficiel.

 Le muscle cours fibulaire :


- Origine :
• face latérale de la diaphyse fibulaire dans sa moitié inférieure, sous
les insertions du muscle long fibulaire.
- Terminaison :
• tubercule latéral de la base du 5ème métatarse.
• Action:
• éversion
• Innervation: le nerf fibulaire superficiel.

• Nb :
la pesanteur a deux effet :
-les pieds sont en flexion plantaire
-les pieds sont en rotation externe de hanche
pour les gents alité a cause du coma par exemple, ce si peut donner la rétraction du
triceps sural en plus l’attitude en rotation externe nous donne un risque de rétraction
des rotateur externe de la hanche et un risque de l’escarre au niveau de la tète de
péroné, la malléole externe et dans le bord externe de pied
ce si peut être dus par exemple a une atinte cérébrale ou, maladie musculaire
comme la méopate, pour les gens âgé ou les gens en coma
-ces muscle sont importants au cours de la marcha car ils se contractent lors de
l’inversion forcé donc le réflexe des ses muscle empêche l’étirement exagéré de
ligament latérale donc il protège le ligament contre la déchirure et la cheville contre
l’entorse
-chaque fois qu’on prend en charge un patient nous ferons un renforcement et une
réduction proprioceptive

• Cotations 1:
En position DD, le kinésithérapeute peut sentir la les muscles péroniers (ou
fibulaires) en palpant l'arrière de la malléole externe.
La contraction de ces muscles peut être perçue à l'arrière de la malléole externe,
dans la région du mollet.

• Cotations 2:
En position DD, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser l'éversion du
pied, c'est-à-dire de tourner la plante du pied vers l'extérieur. Le patient est déjà en
flexion plantaire en raison de la pesanteur, et le kinésithérapeute observe
attentivement le mouvement pour détecter d'éventuelles compensations.

• Cotations 3:
Pour les deux muscles ensemble :

En position assise sur la table, avec les jambes pendantes et un maintien bilatéral, le
kinésithérapeute est assis en face du patient. Le kinésithérapeute demande au
patient de réaliser l'éversion du pied, c'est-à-dire de tourner la plante du pied vers
l'extérieur.

Pour le seul court fibulaire :

En position DL, le kinésithérapeute doit garder la cheville en position neutre, c'est-à-


dire à 90 degrés. Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de réaliser un
simple mouvement d'éversion sans mouvement de flexion dorsale ou plantaire. Cela
signifie que le patient doit uniquement tourner la plante du pied vers l'extérieur sans
lever le talon du sol ni fléchir ou étendre le pied.

• Cotations 4:
Pour les deux muscles ensemble :
En position assise sur la table, avec les jambes pendantes et un maintien bilatéral, le
kinésithérapeute est assis en face du patient. Le kinésithérapeute demande au
patient de réaliser l'éversion du pied (tourner la plante du pied vers l'extérieur) ainsi
que la flexion plantaire (relever la pointe du pied vers le haut). Pour résister à ces
mouvements, le kinésithérapeute place le pouce sur la face dorsale du pied du côté
du bord externe, tandis que les autres doigts sont positionnés sur la face plantaire
vers la voute plantaire. Le kinésithérapeute exerce une résistance en effectuant une
flexion dorsale et une inversion du pied.

Pour le seul court fibulaire :

En position DL, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser uniquement un


mouvement d'éversion (tourner la plante du pied vers l'extérieur). Pour résister à ce
mouvement, le kinésithérapeute applique une résistance manuelle sur le bord
externe du pied.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

le triceps sural :
le triceps sural est un muscle de force et
d’endurance
Le triceps sural est le groupe musculaire
situé à l'arrière du mollet, composé du
gastrocnémien et du soléaire. Il permet la
flexion plantaire du pied et joue un rôle
essentiel dans la marche et la course.
Avant de tester ce muscle, il est essentiel
que le patient soit pieds nus
• NB :
Test de phlébite :
Le test de phlébite, également appelé test de drapeau ou signe de Homans, consiste
à fléchir le genou et la hanche à 90 degrés tout en exerçant une compression ou une
constriction de la jambe. Si le triceps sural ne réagit pas à cette compression, on dit
qu'il est "suspect", ce qui indique la possibilité de l'existence d'une pathologie
veineuse, mais ce test n'est pas un signe diagnostique spécifique et ne peut pas
confirmer la présence d'une phlébite de manière définitive. Il peut simplement être un
indicateur que d'autres investigations sont nécessaires pour évaluer plus en
profondeur la possibilité d'une phlébite. Il est important de noter que le test de
phlébite est un examen clinique et que le diagnostic définitif de phlébite nécessite
généralement des tests d'imagerie tels qu'une échographie Doppler ou une
angiographie.

• Cotations 1:
en position de décubitus dorsal (DD) avec le pied en flexion plantaire due à la
pesanteur, lorsque vous demandez à votre patient de contracter son muscle en
effectuant une flexion plantaire active, vous pouvez sentir la contraction musculaire
par le tendon d'Achille. Le tendon d'Achille est le tendon commun des muscles du
triceps sural qui se trouve à l'arrière de la cheville.

• Cotations 2:
en position de décubitus ventral (DV) avec le pied en dehors de la table pour éviter la
flexion plantaire, le test de flexion plantaire que le kinésithérapeute demande à son
patient d'effectuer est un mouvement contre la pesanteur. Le muscle impliqué dans
ce mouvement est très puissant, ce qui signifie qu'il peut être testé en cotation 2
contre la pesanteur.

• Cotations 3:
Méthode 1 :

- Le sujet se positionne debout sur la pointe de pied en appui monopodal, avec la


possibilité de se reposer sur une table avec un ou deux doigts pour l'équilibre.

- Pour tester l'ensemble du triceps sural, le sujet se place en appui monopodal sur la
pointe du pied avec le genou tendu, tandis que l'autre membre est fléchi. Le
kinésithérapeute demande au sujet de descendre trois fois.

- Pour tester uniquement le soléaire, le sujet effectue la même action d'appui


monopodal sur la pointe du pied, mais avec le genou fléchi à 40 degrés.

Méthode 2 :

- Le sujet se positionne en appui monopodal debout sur la pointe de pied, avec la


possibilité de se reposer sur une table avec un ou deux doigts pour l'équilibre.

- Le kinésithérapeute peut résister au triceps sural en appliquant une charge sur les
deux épaules verticales du patient.

• Nb :
- même principe que l’autre méthode

• Cotations 4:
dans la même position que la cotation 3, c'est-à-dire en position debout en appui
monopodal sur la pointe de pied avec la possibilité de se reposer sur une table avec
un ou deux doigts pour l'équilibre, le kinésithérapeute pouvez demander à votre
patient de descendre 5 fois. Cette évaluation consiste à tester la force et la capacité
du triceps sural à effectuer la flexion plantaire du pied en appui monopodal.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le fléchisseur des oreilles (court et long):


 Le muscle long fléchisseur des orteils :
- Origine :
• lèvre inférieure de la partie médiale de la ligne du soléaire. ⅓ moyen de
la face postérieure du tibia en dedans de la crête verticale qui le sépare
de l’insertion du tibial postérieur.
- Terminaison :
• phalange distale des 4 derniers orteils après avoir traversé le tendon
correspondant du
muscle court fléchisseur des orteils.
• Action:
• : fléchisseur des orteils et, par enroulement, extenseur du pied sur
la jambe.
• Innervation: le nerf tibial.

 Le muscle court fléchisseur des orteils :


- Origine :
• tubérosité du calcanéus.
- Terminaison :
• phalange intermédiaire des 4 derniers orteils.
• Action:
• fléchisseur des orteils.
• Innervation: le nerf plantaire médial.
• Nb :
les fléchisseurs du pied sont généralement plus forts que les extenseurs car ils
jouent un rôle essentiel dans la marche et la stabilité lors de la propulsion du corps
vers l'avant. Les muscles fléchisseurs du pied sont responsables de la flexion
plantaire, c'est-à-dire le mouvement de relever la pointe du pied vers le haut, comme
lorsque nous marchons ou courons.

• Cotations 1:
vous pouvez palper les tendons fléchisseurs du pied en utilisant la pulpe de l'index.
Pour cela, vous pouvez chercher les tendons au niveau de la face plantaire du pied,
généralement autour de la première phalange des 2ème, 3ème, 4ème et 5ème
orteils. Les tendons fléchisseurs sont regroupés en deux groupes principaux : les
tendons de cours fléchisseurs et les tendons de longs fléchisseurs longs.

• Cotations 2 et 3:
en position de décubitus dorsal (DD),
Cotation 2 : Flexion partielle des orteils, mais incapable de résister à une pression
manuelle appliquée pour maintenir les orteils en position fléchie.

Cotation 3 : Flexion totale des orteils, mais incapable de résister à une pression
manuelle appliquée pour maintenir les orteils en position fléchie.
• Cotations 4:
Sujet est en position DD et le kinésithérapeute applique une résistance manuelle
contre la flexion de l'orteil. Le patient doit être capable de fléchir complètement les
orteils malgré cette résistance maximale exercée par le kinésithérapeute pour obtenir
la cotation 4.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

L’extenseur propre de gros oreille :


• Cotations 1:
en position de décubitus dorsal (DD),
Le tendon de l'extenseur propre du gros orteil peut être palpé à la face dorsale du
pied.

• Cotations 2 et 3:
Absolument ! Vous avez bien compris. Dans le test d'extension de l'hallux (gros
orteil), le sujet est en position décubitus dorsal (DD), allongé sur le dos, et le
kinésithérapeute demande au patient de réaliser une extension active du gros orteil.
En fonction de l'amplitude du mouvement du patient à effectuer une extension
complète, vous pouvez attribuer la cotation 2 ou 3 :

- Cotation 2 : Le patient est capable d'effectuer une extension partielle de l'hallux,


mais ne peut pas le porter à l'extension complète.

- Cotation 3 : Le patient est capable de réaliser une extension complète de l'hallux,

• Cotations 4:
en position décubitus dorsal (DD), le kinésithérapeute demande au patient de
réaliser une extension active du gros orteil. Pendant que le patient effectue cette
extension, le kinésithérapeute peut appliquer une résistance manuelle avec un doigt
sur la face dorsale du gros orteil pour tester la force et l'endurance des muscles
extenseurs de l'hallux.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Bilan musculaire de membre supérieur


Le trapèze supérieur :
c’est le muscle le plus superficiel du région de l’épaule.
- Origine :
• a ligne nuchale supérieure.
• protubérances occipitales externes, qui se situent sur l'os occipital à l'arrière du
crâne.
- Terminaison :
• la face postérieure de la clavicule.
• la partie externe de l'acromion.
• Action:
- si ce muscle prend une point fixe sur la
tète, il va :
• porter le moignon de l’épaule en haut vers
l’oreille.
- si ce muscle prend une point fixe sur
l’acromion, il va :
• extension de la tète.
• l’inclinaison homolatérale.
• rotation controlatérale.
• Innervation: il est innervé par une innervation mixte par les nerfs rachidien et les
nerfs cranial.

• Nb :
l’état psychologique comme la dépression peux provoquer la contracture de ce
muscle et aussi par la posture .
• Nb :
lorsqu’il fait la contraction bi latérale:
les deux inclinaisons des deux coté et les deux rotations vont étre null mais on va
avoir une extension avec une hyperlordose.

• Cotations 1 et 2:
sujet en décubitus dorsal.

le kinésithérapeute peut sentier la contraction de muscle par placer

1. Une main sous le moignon de l'épaule du côté à tester, pour éviter le frottement
avec la table et fournir un support.

2. L'autre main sur le trapèze supérieur, en position de palpation, pour sentir la


contraction musculaire pendant le mouvement.

En demandant au patient de ramener son moignon d'épaule vers le haut sans


tourner la tête, le kinésithérapeute peut sentir la contraction du muscle trapèze
supérieur et évaluer la force musculaire. Si le patient réussit à effectuer le
mouvement, il sera classé en cotation 2 pour une contraction active et normale. S'il y
a présence de contraction musculaire sans réalisation complète du mouvement, le
patient obtiendra la cotation 1 pour une contraction sans mouvement

• Cotations 3:
Dans cette évaluation du trapèze supérieur, le patient est assis sur une chaise avec
les jambes pendantes. Le kinésithérapeute peut se placer derrière ou devant le
patient. Pour tester le trapèze supérieur, le kinésithérapeute demande au patient de
ramener son épaule vers le haut tout en évitant les compensations telles que
l'inclinaison du tronc ou de la tête pendant le mouvement.

le kinésithérapeute peut également placer une main sur l'autre épaule du patient.
Cela permet de limiter les mouvements indésirables et de mieux isoler l'action du
trapèze supérieur lors de la contraction.

• Cotations 4:
Dans la même position que la cotation 3, vous appliquez une résistance sur le
moignon de l'épaule tout en demandant à votre patient de faire le mouvement
d'élévation de l'épaule. En exerçant une résistance contre ce mouvement, vous
pouvez évaluer la force du trapèze supérieur à générer une élévation de l'épaule
contre cette résistance.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

• Nb :
il est préférable de ne pas mettre le patient sur une table lors de l'évaluation du
trapèze supérieur pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le membre supérieur est un
membre suspendu, ce qui signifie qu'il est relié au moignon de l'épaule. Lorsque le
moignon de l'épaule bouge, le membre supérieur bouge également. Si le patient est
placé sur une table, le poids du membre supérieur sera en appui avec la table, ce qui
peut entraîner une surélévation du moignon de l'épaule et fausser les résultats de
l'évaluation.

Le trapèze moyen :
il est situer entre l’omoplate et la colonne vertébrale
c’est un muscle adducteur de
l’omoplate
C’est un muscle utile contre
l’attitude en cyphose car il lutte
contre l’enroulement des épaules

• Cotations 1:
le sujet est en décubitus ventral
(DV) avec le bras en abduction à 90
degrés et le coude fléchi. Le
kinésithérapeute palpe la contraction du muscle trapèze moyen entre le bord médial
de la scapula et la colonne vertébrale. Pendant le test, le kinésithérapeute demande
au patient de serrer les épaules.

• Cotations 2:
le sujet est en décubitus ventral (DV) avec le bras en abduction à 90 degrés et le
coude fléchi. Le kinésithérapeute demande au patient de surélever légèrement le
membre supérieur de la table (environ 1 à 2 centimètres) et de ramener l'omoplate
vers la colonne vertébrale.

• Cotations 3:
Le patient est en décubitus ventral avec le bras en abduction à 90 degrés et le coude
en extension. Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son omoplate
vers sa colonne vertébrale. Le kinésithérapeute doit également contrôler que le bras
du patient ne touche pas la table pendant le mouvement, ce qui permet de tester la
force du trapèze moyen.

• Cotations 4:
le kinésithérapeute applique une résistance au niveau du tiers inférieur de l'avant-
bras en utilisant une prise en bracelet si le coude est sain. Cela permet de tester la
force du trapèze moyen en résistant à l'addiction des omoplates. Si le coude n'est
pas sain, le kinésithérapeute peut appliquer une résistance en utilisant une prise en
bracelet au niveau du tiers inférieur du bras en effectuant une traction dans l'axe du
membre pour créer une abduction de l'omoplate. Cela permet de tester la force du
trapèze moyen.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

• Nb :
Si le trapèze moyen ne travaille pas efficacement, l'omoplate peut glisser
latéralement à cause de l'effet de pesanteur exercé par le poids du membre
supérieur. L'abduction de l'omoplate se fait grâce à l'articulation scapulo-thoracique,
qui permet à l'omoplate de se déplacer le long de la paroi thoracique. Le trapèze
moyen joue un rôle important dans la stabilisation et le contrôle de l'omoplate
pendant ces mouvements, assurant ainsi un bon fonctionnement de l'épaule et du
bras. Si le trapèze moyen est affaibli ou ne fonctionne pas correctement, cela peut
entraîner une mauvaise posture, des douleurs dans l'épaule et des difficultés dans
les mouvements du bras. C'est pourquoi il est important de tester et de renforcer le
trapèze moyen lors de l'évaluation et du traitement des problèmes d'épaule et de
cou.
Le trapèze inférieur:
- Origine :
• les processus épineux des vertèbres
cervicales et thoraciques,
• les ligaments inter-épineux de la
quatrième à la dixième vertèbre
thoracique (Th4 à Th10).
- Terminaison :
• aponévrose qui s'insère sur le bord
postérieur de l'épine de la scapula.
• le bord postérieur de tubercule du
trapèze.
• Action:
• il fait un mouvement combiné oblique:
abaissement et add de l’omoplate
• Innervation:
• Le nerf du trapèze

• Cotations 1:
Le patient en décubitus ventral (DV), le bras en abduction à 120 degrés et le coude
fléchi. Le kinésithérapeute effectue une palpation pour sentir la contraction du
muscle. Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient de maintenir le bras en
position d'abduction à 120 degrés vers le haut, sans bouger.

• Cotations 2:
Dans la cotation 2 du trapèze inférieur, le sujet est en décubitus ventral (DV) avec le
bras en abduction à 120 degrés et le coude fléchi. Le kinésithérapeute demande au
patient de surélever légèrement le membre supérieur de la table, en ramenant
l'omoplate vers la colonne vertébrale. Le mouvement doit être effectué sans faire
l'extension du coude ni toucher la table avec le bras. Cette cotation est donnée si le
patient réussit à surélever légèrement le bras tout en maintenant une bonne stabilité
de l'omoplate.

• Cotations 3:
le patient est toujours en décubitus ventral avec le bras en abduction à 120 degrés et
le coude tendu. Le kinésithérapeute soulève le membre supérieur du patient en
passif ou demande au patient de le faire lui-même, puis lui demande de maintenir
cette position. Pendant que le patient maintient la position, le kinésithérapeute
observe le mouvement de glissement de l'omoplate.

• Cotations 4:
Le kinésithérapeute applique une résistance au niveau du tiers inférieur de l'avant-
bras en utilisant une prise en bracelet si le coude du patient est sain. Si le coude est
affecté, le kinésithérapeute applique une résistance en bracelet au niveau du tiers
inférieur du bras en effectuant une traction dans l'axe du membre, ce qui provoque
une abduction de l'omoplate.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

les rhomboïdes :
le grand et le petit rhomboïdes
- Origine :
• Le grand rhomboïde: les processus épineux des
vertèbres thoraciques T2 à T5.
• Le petit rhomboïde: les processus épineux des
vertèbres cervicales C7 et T1.
- Terminaison :
la face médiale de la scapula entre l'épine scapulaire et
la base de l'acromion.
• Action:
• l’élévation de l’omoplate
• sonnette interne
• Innervation:
• le nerf des rhomboïdes, qui se situe sur les vertèbres
C4-C5.

• Cotations 2:
Le patient est en position assise avec les jambes pendantes et le coude fléchi. Le
kinésithérapeute se place derrière le patient avec une main sur le trajet du muscle
rhomboïde. Le kinésithérapeute demande au patient d'effectuer un mouvement de
rétro-pulsion et d'adduction de l'épaule en ramenant le bras collé au tronc et en
simulant le geste de gratter le dos.

• Cotations 3:
Le patient est en décubitus ventral (DV) au bord de la table, avec les bras fléchis au
niveau des coudes et collés au tronc. Le kinésithérapeute demande au patient
d'effectuer un mouvement de rétro-pulsion et d'adduction de l'épaule en simulant le
geste de gratter son dos.

• Cotations 4:
Le kinésithérapeute applique une résistance au niveau de l'épicondyle du bras (épi
trochlée) tout en demandant au patient d'effectuer le même mouvement de rétro-
pulsion et d'adduction de l'épaule, comme s'il grattait son dos.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.
Le grand dentelé :

- Origine :
• Face externe des 8 à 9 premières côtes.
• Bord médial de l'omoplate au niveau de la fosse
supraépineuse.
- Terminaison :
• Face antérieure de la scapula, sur sa partie costale
(bord médial) allant jusqu'à la partie angulaire inférieure
de la scapula.
- Action :
-Il permet d'avancer l'épaule en la déplaçant vers l'avant,
comme lors d'un coup de poing ou d'une poussée.
• Abduction de l'épaule.
• Stabilisation de la scapula.
- Innervation :
• Le grand dentelé est innervé par le nerf thoracique long (ou nerf thoraco-dorsal),
qui provient du plexus brachial et reçoit des fibres nerveuses des racines cervicales
C5, C6 et C7.

• Cotations 1:
Sujet assis sur un tabouret, le membre supérieur est soutenu en antépulsion. Une
contraction musculaire est décelable, mais il n'y a pas de mouvement d'avancée de
l'épaule.

• Cotations 2:
Sujet en position assise, le coude fléchi à 90 degrés et le bras en antépulsion de 40
degrés (car le bras doit être dans le même prolongement que l'omoplate, formant un
plan incliné qui n'est pas strictement frontal ni sagittal). Le kinésithérapeute se place
derrière le patient pour stabiliser l'autre épaule et vérifier si le patient fait l'inclinaison
du tronc pendant le mouvement. On demande ensuite au sujet de pousser vers
l'avant.

• Cotations 3:
Sujet en position couchée sur le dos, le bras en antépulsion avec le coude fléchi.
L'hémithorax homolatéral est maintenu. Le sujet est invité à effectuer le même
mouvement d'avancée de l'épaule, dont l'amplitude doit être complète.

• Cotations 4 et 5:
Mêmes positions et précautions que pour la cotation 2. Une résistance contraire au
mouvement est appliquée en plaçant une opposition sur le coude du sujet.

La cotation 4 indique une force musculaire inférieure à la normale, tandis que la


cotation 5 indique une force musculaire normale.
Les rotateurs de l’épaule :
• Externe :
- le petit rond.
- l’infra épineux.
- e deltoïde postérieur.
• Nb :
ils sont importants car tous mouvements au dessus de niveau
de tronc( de l’épaule), nous sommes besoin obligatoirement
d’une rotation externe.
• Interne:
- sous-scapulaire.
- e grand rond.
- grand dorsale.
- grand pectorale.
- le deltoïde antérieur.
• Innervation:
Les muscles adducteurs (AD)
et les rotateurs internes (RI) sont innervés par des branches du plexus brachial
issues des racines C5 à T1.

Les muscles rotateurs externes (RE) sont principalement innervés par le nerf axillaire
issu des racines C5-C6 du plexus brachial.

• Nb :
si un malade a une fracture de colonne vertébrale au niveau de c5 c6 c7 c8 d1 qui a
provoquer une laissions au niveau de la moelle épinière, les ADDs et les rotateurs
vont êtres innerver même par un seul nerf mais ils vont être faible
-si la moelle épinière est coupé au niveau c7 par exemple , le reste au dessous de la
rupture va être paralyser(le patient perte la sensibilité et la motricité) mais tous ce qui
est au dessus est sain
-pathologie pour le bébé :
lors de l’accouchement l’épaule de bébé reste en bas et la téte en haut : c’est
une paralysie au niveau de la racine c5 c6( les fibres vont subir une
déchirure)paralysie obstétricale de plexus brachiale
-pour manger :
nous sommes besoins d’une antépulsion+flexion du coude+rotation externe

• Cotations 2:
En décubitus ventral (DV), le moignon de l'épaule est situé en dehors de la table, et
le coude est tendu. Le kinésithérapeute demande au patient d'effectuer une rotation
interne ou externe de l'épaule. Pour différencier ces mouvements de la
pronosupination de l'avant-bras, le kinésithérapeute place sa main sur l'épicondyle
de l'humérus. En effectuant cette évaluation, le kinésithérapeute peut observer et
différencier les mouvements de rotation de l'épaule de ceux de la pronosupination de
l'avant-bras.
• Cotations 3:
En décubitus ventral (DV), le bras est en abduction à 90 degrés avec le coude fléchi.
Le kinésithérapeute effectue une contre-prise au niveau du tiers inférieur du bras
pour stabiliser le membre. Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient
d'effectuer des rotations internes ou externes de l'épaule.

• Cotations 4:
Le kinésithérapeute applique une résistance au niveau du tiers inférieur de l'avant-
bras du patient et lui demande de faire le mouvement.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le deltoïde :
- Origine :
1. Faisceau antérieur :
- Origine : Partie antérieure de la clavicule.
2. Faisceau moyen :
- Origine : Acromion de la scapula
(omoplate).
3. Faisceau postérieur :
- Origine : Épine de la scapula
(omoplate).
- Terminaison :
Tubérosité deltoïdienne de
l'humérus.
• Action:
- Le faisceau antérieur du deltoïde agit principalement comme un antépulseur.
- Le faisceau moyen du deltoïde est l'abducteur principal de l'épaule. Il permet de
soulever le bras sur le côté, dans un mouvement d'abduction.
- Le faisceau postérieur du deltoïde est responsable de la rétropulsion horizontale de
l'épaule.

le deltoïde antérieur :

• Cotations 2:
le sujet est en décubitus latéral (DL) avec le kinésithérapeute debout derrière le
patient. Le kinésithérapeute place une main sous le bras du patient, tandis que
l'autre main est sous l'avant du bras, près de la partie antérieure du deltoïde.

Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de faire une antépulsion à 90


degrés en soulevant le bras vers l'avant.
• Cotations 3:
le sujet est en position assise sur une chaise et le kinésithérapeute se place derrière
le patient. Le coude du patient est tendu, et le kinésithérapeute demande au patient
de faire une antépulsion à 90 degrés en soulevant le bras vers l'avant.

Le deltoïde est un muscle qui travaille dans l'articulation de l'épaule (articulation


gléno-humérale). Pour assurer une évaluation précise du deltoïde antérieur, le
kinésithérapeute utilise une contre-prise en bec de canard,

• Cotations 4:
le sujet est toujours en position assise sur une chaise ou une table d'examen, avec le
kinésithérapeute derrière lui. Le coude du patient est tendu, et le kinésithérapeute
applique une résistance au niveau du tiers inférieur de la face antérieure du bras du
patient.

En demandant au patient de faire le mouvement d'antépulsion de l'épaule tout en


maintenant la résistance exercée par le kinésithérapeute,

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

le deltoïde moyen :

• Cotations 2:
le sujet est en décubitus dorsal (DD) sur une table d'examen avec le coude tendu. Le
kinésithérapeute place une main sous le tiers moyen du bras et l'autre main sous le
tiers moyen de l'avant-bras.

Le kinésithérapeute demande ensuite à son patient de faire l'abduction de l'épaule


en soulevant le bras vers le côté, loin du corps.

• Cotations 3:
le sujet est assis sur une chaise ou un tabouret, et le kinésithérapeute se place
derrière le patient. Le coude du patient est tendu à 90 degrés, formant un angle droit
avec le corps.

Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de faire l'abduction de l'épaule en


soulevant le bras vers le côté, jusqu'à atteindre un angle de 90 degrés par rapport au
corps.

• Cotations 4:
le sujet est toujours en position assise sur une chaise ou un tabouret, avec le
kinésithérapeute derrière le patient. Le coude du patient est toujours tendu.

e kinésithérapeute va appliquer une résistance au niveau de l'épicondyle latéral,


c'est-à-dire du côté externe du coude.
• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

le deltoïde postérieur:

• Cotations 2:
le sujet est assis sur une chaise ou un tabouret, avec le bras en abduction à 90
degrés avec le coude fléchi. Le kinésithérapeute se place derrière le patient et
positionne une main sous le bras et l'autre sous l'avant-bras.

Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de faire la rétro-pulsion horizontale,


c'est-à-dire de ramener le bras vers l'arrière dans le plan horizontal

• Cotations 3:
le sujet est en décubitus ventral (DV) avec le bras en abduction à 90 degrés et
l'avant-bras pendante vers le sol. Le kinésithérapeute effectue une contre-prise sur
l'omoplate.

Le kinésithérapeute demande ensuite au patient de réaliser la rétro-pulsion.

• Cotations 4:
le patient est en position DV avec le bras en abduction à 90 degrés et l'avant-bras
pendante. Le kinésithérapeute effectue une contre-prise sur l'omoplate et il applique
une résistance au niveau du tiers inférieur de la face postérieure du bras, près de
l'épaule.

Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient de réaliser la rétro-pulsion,

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le grand pectoral :

- Origine :
1. Faisceau supérieur:
- Origine : Face antérieure de la clavicule.
2. Faisceau médial:
- Origine : Face antérieure du sternum
et des six premiers cartilages costaux.
3. Faisceau inférieur:
- Origine : Face antérieure de
l'aponévrose du muscle grand droit de
l'abdomen, aponévrose du muscle
grand oblique et des trois derniers
cartilages costaux.
- Terminaison :
Crête tuberculeuse du humérus (lèvre médiale du sillon intertuberculaire).
• Action:
1. Faisceau claviculaire (supérieur) :
- Rôle : Le faisceau claviculaire est le principal responsable de l'adduction et de la
flexion du bras au niveau de l'épaule.
2. Faisceau moyen :
- Rôle : contribue également à l'adduction du bras.
3. Faisceau inférieur:
- Rôle : responsable de la rotation médiale du bras et a l’add.

• Nb :
- tous les faisceaux sont des rotateurs interne et ils participent a l’inspiration.
-si ce muscle est rétracté, il fait l’enroulement des épaules et l’attitude en cyphose.
-le grand pectoral et le grand dorsal se sont les muscles qu’on doit les renforcer pour
bouger notre tronc.

le faisceau sup :

• Cotations 1:
- Le kinésithérapeute effectue une palpation dans la région sous-claviculaire.
- Le patient est invité à effectuer une adduction du bras ou une rotation interne du
bras.

• Cotations 2:
- Sujet en position assise sur une table avec les jambes pendantes.
- Le bras est en abduction à 90 degrés, le coude en extension.
- Le kinésithérapeute place une main sous le bras et l'autre sous l'avant-bras.
- Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son bras vers l'épaule
opposée, en effectuant une adduction horizontale.

• Cotations 3:
- Sujet en décubitus dorsal (allongé sur le dos).
- Le bras est en abduction à 45 degrés.
- Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son membre supérieur vers
l'oreille opposée, en effectuant une adduction diagonale.

Il y a deux possibilités :
- Le mouvement est contre la pesanteur dès le début jusqu'à la verticale.
- Il y a deux possibilités :

1. Le patient travaille seul jusqu'à la verticale.

2. Le patient travaille seul jusqu'à la verticale, puis le kinésithérapeute applique une


petite résistance équivalente à celle de la pesanteur (au tiers inférieur du bras) si on
souhaite travailler tout le trajet.
• Cotations 4:
- Même position que pour la cotation 3.
- Le kinésithérapeute applique une résistance au niveau du tiers inférieur de la face
antérieure du bras, et demande au patient de faire le mouvement d'adduction
diagonale avec résistance.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

le faisceau moyen :

• Cotations 2:
- Sujet en position assise sur une table avec les jambes pendantes.
- Le bras est en abduction à 90 degrés, le coude en extension.
- Le kinésithérapeute place une main sous le bras et l'autre sous l'avant-bras.
- Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son bras vers l'épaule
opposée, en effectuant une adduction horizontale.

• Cotations 3:
- Le patient est en décubitus dorsal (DD) avec le bras en abduction à 90 degrés.
- Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son bras vers l'épaule
opposée (adduction horizontale).
- Le mouvement est effectué contre la pesanteur.

- Il y a deux possibilités :

1. Le patient peut effectuer le mouvement tout seul jusqu'à la verticale.

2. Le patient peut effectuer le mouvement jusqu'à la verticale, puis le


kinésithérapeute applique une légère résistance équivalente à la pesanteur (au
niveau du tiers inférieur du bras) pour tester la force du mouvement.

• Cotations 4:
- Le patient est dans la même position que la cotation 3 (DD avec le bras en
abduction à 90 degrés).
- Le kinésithérapeute applique une résistance au niveau du tiers inférieur de la face
antérieure du bras.
- Le patient est invité à effectuer le mouvement d'adduction horizontale du bras
contre la résistance appliquée par le kinésithérapeute.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

le faisceau inferieur :
• Cotations 2:
- Sujet en position assise sur une table avec les jambes pendantes.
- Le bras est en abduction à 90 degrés, le coude en extension.
- Le kinésithérapeute place une main sous le bras et l'autre sous l'avant-bras.
- Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son bras vers l'épaule
opposée, en effectuant une adduction horizontale.

• Cotations 3:
- Le sujet est en décubitus dorsal (couché sur le dos).
- Le bras est en abduction à environ 120-130 degrés.
- Le kinésithérapeute demande au patient de ramener son bras vers la hanche
opposée en effectuant une adduction diagonale.
- Pendant tout le mouvement, le bras est en contre-pesanteur, ce qui signifie que la
gravité exerce une résistance.

- Il y a deux possibilités :

1. Le patient peut effectuer le mouvement seul jusqu'à la position verticale.

2. Le patient a besoin d'une petite résistance équivalente à celle de la pesanteur


(au tiers inférieur du bras) pour effectuer le mouvement sur l'ensemble de la
trajectoire après qu'il arrive la position verticale tout seul.

• Cotations 4:
- Le sujet est en décubitus dorsal (couché sur le dos).
- Le bras est en abduction à environ 120-130 degrés.
- Le kinésithérapeute applique une résistance au niveau du tiers inférieur de la face
antérieure du bras.
- Le patient doit alors essayer de réaliser le mouvement d'adduction diagonale contre
cette résistance exercée par le kinésithérapeute.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le grand rond :

- Origine :
• fosse sous-épineuse de
l’omoplate.
- Terminaison :
• lèvre médiale de gouttière bicipitale.
• Action:
• rétropulsion.
• rotation interne du bras.
• l’adduction.
• Innervation:
Nerf supra-scapulaire

• Cotations 1:
- Le kinésithérapeute palpe la contraction du muscle au niveau du 2/3 inférieur du
bord axillaire.

• Cotations 2:
- Le sujet est en position assise.
- Le bras du patient est plié de 90 degrés, et sa main est placée derrière son sacrum.
- Le kinésithérapeute demande au patient de réaliser un mouvement de rétropulsion,
c'est-à-dire de reculer sa main vers l'arrière (rétropulsion associée à une rotation
interne du bras).
- Le kinésithérapeute surveille le mouvement en plaçant une main au niveau du
coude du patient et l'autre au niveau du poignet.

• Cotations 3:
- Le sujet est en décubitus ventral, avec un coussin sous son ventre.
- Le bras du patient est plié de 90 degrés, et sa main est placée derrière son sacrum.
- Le kinésithérapeute demande au patient de réaliser un mouvement de rétropulsion,
c'est-à-dire de reculer sa main vers l'arrière.
- Il est essentiel que le patient ne fasse pas l'extension de son coude pendant le
mouvement, et le kinésithérapeute surveille cela en plaçant une main au niveau du
coude du patient et l'autre au niveau du poignet.

• Cotations 4:
- Le sujet est en décubitus ventral, avec un coussin sous son ventre.
- Le bras du patient est plié de 90 degrés, et sa main est placée derrière son sacrum.
- Le kinésithérapeute applique une résistance près de la main du patient pendant
qu'il réalise le mouvement de rétropulsion associée à une rotation interne. Le patient
doit essayer de réaliser le mouvement malgré la résistance exercée par le
kinésithérapeute.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le grand dorsal :
c’est l’agoniste du grand rond
- Origine :
• apophyses épineuses des 10 dernières vertèbres
thoraciques, des vertèbres lombaires et faces
externes des 4 dernières côtes.
- Terminaison :
• fond de la gouttière bicipitale.
• Action:
• rétropulsion.
• rotation interne du bras.
• l’adduction.
• Innervation:
Nerf thoraco-dorsal

• Cotations 1:
- La palpation est réalisée en résistant à l'adduction de l'angle inférieur de l'omoplate
et en dirigeant latéralement.

• Cotations 2:
- Le sujet est en décubitus latéral (DL).
- Une main est sous le bras et l'autre sous l'avant-bras.
- Vous demandez au patient de faire la rétropulsion de l'épaule (rapprocher le bras
vers le dos).

• Cotations 3:
- Le sujet est en décubitus ventral (DV) avec un coussin sous le ventre du patient.
- Le bras est le long du corps.
- Vous demandez au patient de faire la rétropulsion de l'épaule et de ramener
légèrement son bras en dedans (adduction).

• Cotations 4:
- Même position que la cotation 3.
- Vous appliquez une résistance au niveau du bras (au niveau de l'épicondyle vers la
table et légèrement vers l'extérieur).
- Vous demandez à votre patient de faire le mouvement de rétropulsion malgré la
résistance exercée.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Le petit pectoral :

- Origine :
• 3ème, 4ème et 5ème côtes.
- Terminaison :
• apophyse coracoïde.
• Action:
• Abaisseur de l’épaule.
• Inspirateur (accessoirement).
• il fait un mouvement de l’omoplate en avant et vers le
bas(mouvement d’enroulement des épaules)
• il fait l’abaissement de moignon de l’épaule
• Innervation:
• Nerfs pectoral médial (C8-T1) et pectoral latéral

• Nb :
- ce n’est pas un muscle moteur de la gléno-huméral.
- s’il est rétracté, il donne l’attitude en cyphose.
• Cotations 2:
- Le sujet est en position assise sur une table ou sur une chaise avec un dossier.
- le kinésithérapeute demande au patient de ramener son moignon de l'épaule vers
le haut tout en observant toutes les compensations avec le tronc.

• Cotations 3:
- Le sujet est en décubitus dorsal (DD).
- le kinésithérapeute demandz au patient de réaliser le mouvement tout en observant
toutes les compensations avec le tronc.

• Cotations 4:
- Même position que la cotation 3.
- Vous appliquez une résistance avec la paume de la main sur le processus
coracoïde de l'épaule.
- Vous demandez à votre patient de réaliser le mouvement malgré la résistance
exercée.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Les fléchisseurs de coude :

1. Biceps brachial:
- Origine :
• Tête courte - processus coracoïde de l'omoplate (scapula) ; Tête longue - tubercule
supraglénoïdal de l'omoplate.
- Terminaison :
• Tubérosité du radius (radius).
- Rôle :
• Flexion du coude, supination de l'avant-bras et
abduction de l'épaule.
- Innervation :
• Nerf musculocutané (C5-C6-C7).

2. Brachial antérieur (brachialis) :


- Origine :
• Face antérieure de l'humérus, juste en dessous du tubercule du deltoïde.
- Terminaison :
• Tubérosité ulnaire.
- Rôle :
• Principal fléchisseur du coude.
- Innervation :
• Nerf musculocutané (C5-C6-C7).

3. Long supinateur (brachioradialis) :


- Origine :
• Face antérieure de l'humérus, au milieu de la diaphyse (le tiers moyen).
- Terminaison :
• Styloïde radiale.
- Rôle :
• Flexion du coude (principalement dans un angle neutre d'avant-bras), supinateur.
- Innervation :
• Nerf radial (C5-C6-C7).

• Cotations 2:
- Le sujet est en position assise.
- Le bras est en abduction à 90 degrés et le coude est tendu.
- Pour tester le biceps brachial, la main est en supination.
- Pour tester le brachial antérieur, la main est en pronation.
- Pour tester le long supinateur, la main est en position neutre.
- Vous demandez à votre patient de fléchir le coude dans chaque position
correspondant au muscle testé.

• Cotations 3:
- Le sujet est en position assise.
- Vous demandez à votre patient de fléchir son coude dans les trois conditions
(supination pour le biceps, pronation pour le brachial antérieur et position neutre pour
le long supinateur).

• Cotations 4:
- Même position que la cotation 3.

- Vous appliquez une résistance au niveau du tiers inférieur de la face antérieure de


l'avant-bras.

- Vous demandez à votre patient de réaliser le mouvement malgré la résistance


exercée.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

• Nb :
Si le patient ne peut pas se mettre en position assise, vous pouvez l'installer en
décubitus dorsal (DD) avec l'épaule en rotation externe pour réaliser les tests
Triceps brachial:
- Origine :
• par 3 tondons :
◦ Longue portion du triceps, qui s’attache sur la
tubérosité sous-glénoïdienne de l’omoplate.
◦ Vastes interne et externe, qui s’attache sur la
face postérieure de l’humérus.
- Terminaison :
• par un tendon unique sur l’olécrane de l’ulna.
- Rôle :
• Extenseur de l’avant-bras sur le bras.
- Innervation :
• Nerf radial.

• Nb :
Le triceps est un muscle essentiel pour les mouvements d'extension puissante de
l'avant-bras au niveau du coude. Il est impliqué dans des actions telles que pousser,
soulever des objets lourds et effectuer des mouvements d'extension des membres
supérieurs. Lorsqu'il est affaibli, les activités nécessitant une force d'extension
peuvent être altérées, et cela peut affecter l'indépendance et la mobilité du patient.

En cas de lésion du nerf radial, qui innervé notamment le triceps, différentes causes
peuvent être responsables de cette atteinte nerveuse. Les fractures de la diaphyse
humérale, où le nerf radial passe dans la gouttière radiale, peuvent provoquer une
paralysie du nerf. De même, des fractures au niveau du rachis cervical, en particulier
au-dessus du niveau C7, peuvent entraîner une lésion nerveuse associée, y compris
au nerf radial.

Lorsque je traite un patient présentant une fracture cervicale, dorsale ou un


traumatisme du bassin, la position assise peut être contre-indiquée en raison du
risque d'aggraver la condition. Dans ces cas, je préfère tester le patient en décubitus
dorsal (DD).

Il est également important de noter que l'utilisation de diverses aides techniques,


telles que les cannes bipodes et tripodes, ainsi que les chaises roulantes manuelles,
peut être nécessaire pour faciliter la mobilité et l'indépendance des patients
présentant des affections ou des lésions qui affectent leur capacité à utiliser le
triceps de manière fonctionnelle. Choisir le bon type de chaise roulante dépendra de
la situation et des besoins spécifiques du patient.

• Cotations 1:
- La palpation se fait au niveau de la face postérieure du Bra (triceps) ou au niveau
du tendon de l'olécrane.

• Cotations 2:
- Sujet en décubitus dorsal (DD).
- L'épaule est en rotation externe.
- Le coude est fléchi.
- Main sous le Bra et l'autre sous l'avant Bra.
- Vous demandez au patient de faire l'extension du coude.

Autre position :
- Sujet en position assise, soit au bord de la table, sur une chaise ou une tabouret.
- Le kinésithérapeute est derrière le patient.
- Le Bra est en abduction de 90 degrés.
- Le coude est fléchi.
- Main sous le Bra et l'autre sous l'avant Bra.
- Vous demandez au patient de faire l'extension du coude.

• Cotations 3:
- Sujet en décubitus dorsal (DD).
- Le Bra (triceps) est en antépulsion de 90 degrés.
- Le coude est fléchi.
- Vous supportez la face dorsale du Bra avec une prise comme la lettre "U".
- Vous demandez au patient de faire l'extension du coude.

• Cotations 5:
- On peut tester en décubitus ventral (DV).
- Le Bra est en abduction avec le coude fléchi.
- contre prise sur le tiers inférieur de la face postérieur du bras.

• Cotations 4:
- Même position que la cotation 3.
- Vous appliquez une résistance au niveau du tiers inférieur de l'avant Bra.
- Vous demandez au patient de faire l'extension du coude malgré la résistance
exercée.

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Les pronateurs (le rond et le carré pronateur) :


Rond pronateur.
- Origine :
- Tous ces muscles s’étendent de l’épicondyle
médiale (épitrochlée).
- Terminaison :
- Face externe du radius.
- Rôle :
- pronateur et fléchisseur de l’avant-bras sur le bras.
Carré pronateur :
- Origine :
- Du ¼ inférieur des cubitus.
- Terminaison :
- Au ¼ inférieur du radius.
- Action:
- Pronateur.

• Cotations 1:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Le coude du patient est fléchi à environ 30-40 degrés en supination (paume vers le
haut).
- Le kinésithérapeute demande au patient d'effectuer une pronation du coude en
tournant la paume de la main vers le bas.
- Pendant que le patient effectue le mouvement de pronation, le kinésithérapeute
applique une résistance.
- Le kinésithérapeute palpe également la zone proche du tendon du biceps pour
vérifier si le muscle rond pronateur est activement impliqué dans le mouvement de
pronation.

• Nb :
1. Lorsque le coude est proche de l'extension complète, à ce stade, les deux
principaux muscles pronateurs, le rond pronateur et le carré pronateur, vont travailler
ensemble pour effectuer la pronation du bras. Cela est dû à l'alignement optimal des
muscles dans cette position, ce qui leur permet d'exercer leur force de manière plus
efficace.

2. Lorsque le coude est fléchi à son maximum, le rond pronateur ne peut pas
travailler de manière optimale car il n'est pas idéalement positionné pour produire
une force de pronation efficace. Dans cette position, le carré pronateur peut être le
principal muscle impliqué dans la pronation du bras.

3. Éviter l'extension complète lors du travail de pronation : Il est généralement


conseillé d'éviter de travailler la pronation avec le coude en extension complète car
cela peut entraîner une rotation interne de l'épaule plutôt qu'une pronation du bras.

• Cotations 2 et 3:
- sujet en position assise devant une table
- kiné face au patient
- coude fléchi a 30 40 degré
- main en supination
- main du kiné empaume l’olécrane pour assurer que le coude en légère flexion
- le kinésithérapeute demande une pronation
c’est le rond pronateur
- coude fléchi complètement
c’est le carré pronateur
je distingue la différence entre la cotation 2 et 3 celons l’amplitude:
- si il fait tous le mouvement : je donne la cotation 3.
- si il fait le mouvement jusqu'à la position intermédiaire de la main : je donne la
cotation 2.
ce si pour les deux cas que se soit pour le rond pronateur ou le carré pronateur en
cas de la flexion du coude.

• Cotations 4:
- même position que la cotation 3.
- main du kiné empaume l’olécrane pour assurer que le coude en légère flexion
par l’autre main:
- un pouce en arrière et les 4 doigts en avant et la résistance se fait sur les os ( les
saillies osseux:(la stiloïde radiale et cubitale).

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Les fléchisseurs du poignet :


cubitale antérieur, le grand et long palmaire) :

1. Muscle cubital antérieur (ou fléchisseur ulnaire du carpe) :


- Origine :
• Processus coronoïde de l'ulna (os de l'avant-bras) et partie
antérieure du radius (os de l'avant-bras).
- Terminaison :
• Base du 5e métacarpien (os de la main).
- Action:
• Flexion du poignet vers la partie médiale (ulnaire) de la main.
- Innervation :
• Nervi ulnaris, une branche du nerf ulnaire.

2. Muscle grand palmaire (ou fléchisseur radial du carpe) :


- Origine :
• Epicondyle médial de l'humérus (os du bras).
- Terminaison :
• Base du 2e métacarpien et du 3e métacarpien.
- Action :
• Flexion du poignet vers la partie latérale (radiale) de la
main.
- Innervation :
• Nervus medianus, une branche du nerf médian.

3. Muscle long palmaire (ou fléchisseur superficiel des


doigts) :
- Origine :
• Epicondyle médial de l'humérus (os du bras).
- Terminaison :
• Base du 2e métacarpien.
- Action:
• Flexion du poignet et fléchissement des articulations des doigts.
- Innervation :
• Nervus medianus, une branche du nerf médian.

Lorsqu’on teste les fléchisseurs du poignet, je demande que les doigts reste en
extension parce que les fléchisseurs des doigts, plus qu’ils sont des fléchisseurs des
doigts, ils aident a la flexion du poignet. Aussi les doigts sont fléchis, il y a étirement
des extenseurs du poignet.
il y a moins d’amplitude.

• Cotations 1:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Le kinésithérapeute demande au patient de réaliser une flexion du poignet.
- Le kinésithérapeute résiste en appliquant la force sur la paume de la main, évitant
ainsi de résister sur les doigts pour éviter la contraction des fléchisseurs.

• Cotations 2:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Un coussin est placé sous l'avant-bras.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Le kinésithérapeute demande au patient de réaliser une flexion palmaire du poignet
sans fléchir les doigts.

• Cotations 3:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Un coussin est placé sous l'avant-bras.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Pour le grand palmaire, le kinésithérapeute demande une flexion palmaire du
poignet et une inclinaison radiale.
- Pour le cubital antérieur, le kinésithérapeute demande une flexion palmaire du
poignet et une inclinaison cubitale.

• Cotations 4:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Un coussin est placé sous l'avant-bras.
- La main du patient est en supination.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Pour le grand palmaire, le kinésithérapeute demande une flexion palmaire du
poignet et une inclinaison radiale, puis résiste par un main sur le tiers inf de l’avant
Bra et l’autre est du coté de 2 éme métacarpien.
- Pour le cubital antérieur, le kinésithérapeute demande une flexion palmaire du
poignet et une inclinaison cubitale radiale, puis résiste à la force exercée par le
patient par un main sur le tiers inf de l’avant Bra et l’autre est du coté de 5 éme
métacarpien.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle exercée par le
kinésithérapeute, qui est maximale.

=Les extenseurs du poignet:


cubitale postérieur, 1er et 2éme radial :

1. Muscle cubital postérieur (ou fléchisseur ulnaire du carpe) :


- Origine :
• Face postérieure de l'ulna (os de l'avant-bras) et membrane
interosseuse (entre l'ulna et le radius).
- Terminaison :
• Base du 5e métacarpien (os de la main).
- Action :
• Flexion du poignet vers la partie médiale (ulnaire) de la main.
- Innervation :
• Nervi ulnaris, une branche du nerf ulnaire.

2. Muscle 1er radial (long extenseur radial du carpe) :


- Origine :
• Processus styloïde du radius (os de l'avant-bras).
- Terminaison :
• Base du 2e métacarpien (os de la main).
- Action :
• Flexion du poignet vers la partie latérale (radiale) de la main.
- Innervation :
• Nervus medianus, une branche du nerf médian.

3. Muscle 2e radial (ou fléchisseur superficiel des doigts) :


- Origine :
• Epicondyle latéral de l'humérus (os du bras).
- Terminaison :
• Base du 2e métacarpien (os de la main).
- Action :
• Flexion du poignet et fléchissement des articulations des doigts.
- Innervation :
• Nervus medianus, une branche du nerf médian.

• Cotations 1:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Un coussin est placé sous l'avant-bras.
- La main du patient est en position intermédiaire : le pouce est dirigé vers le haut et
les doigts sont en semi-flexion pour éviter la participation des extenseurs des doigts.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Le kinésithérapeute demande l'extension du poignet sans fléchir les doigts.

• Cotations 3:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Un coussin est placé sous l'avant-bras.
- La main du patient est en pronation.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Pour le premier et le deuxième radial, le kinésithérapeute demande l'extension du
poignet, une inclinaison radiale et relâche les doigts.
- Pour le cubital postérieur, le kinésithérapeute demande l'extension du poignet, une
inclinaison cubitale et relâche les doigts.

• Cotations 4:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Un coussin est placé sous l'avant-bras.
- La main du patient est en pronation.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Pour le premier et le deuxième radial, le kinésithérapeute résiste à la force exercée
par le patient. La résistance est appliquée avec une main sur le tiers inférieur de
l'avant-bras et l'autre sur le côté du 2ème métacarpien, en effectuant une résistance
vers le bas et vers le 5ème métacarpien.
- Pour le cubital postérieur, le kinésithérapeute résiste à la force exercée par le
patient. La résistance est appliquée avec une main sur le tiers inférieur de l'avant-
bras et l'autre sur le côté du 5ème métacarpien, en effectuant une résistance vers le
bas et vers le pouce.

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle exercée par le
kinésithérapeute, qui est maximale.

Les extenseur commun des doigts + (l’extenseur de l’index et de 5éme doigts):

1. Extenseur commun des doigts :


- Origine :
• Face postérieure de l'ulna et de la partie interosseuse
entre l'ulna et le radius.
- Terminaison :
• Extenseur des doigts 2 à 5 : à la base de la 2e phalange
de chaque doigt.
- Action :
• Extension des articulations interphalangiennes proximales
(PIP) et métacarpophalangiennes (MCP) des doigts 2 à 5.
- Innervation :
• Nervus radial, une branche du nerf radial.

2. Extenseur de l'index:
- Origine :
• Face postérieure de l'ulna et du radius (os de l'avant-bras).
- Terminaison :
• Base de la 2e phalange de l'index.
- Action :
• Extension de l'articulation interphalangienne proximale (PIP) de
l'index.
- Innervation :
• Nervus radial, une branche du nerf radial.

3. Extenseur du 5e doigt:
- Origine :
• Face postérieure de l'ulna et du carpe (os de l'avant-bras).
- Terminaison :
• Base de la 2e phalange du 5e doigt.
- Action :
• Extension de l'articulation interphalangienne proximale (PIP)
du 5e doigt.
- Innervation :
• Nervus radial, une branche du nerf radial.

• Nb :
- Les muscles fléchisseurs des doigts sont généralement plus
puissants que les muscles extenseurs des doigts.
- Les muscles lombricaux ont une origine tendineuse plutôt qu'osseuse.
- Lors du test du muscle extenseur commun des doigts, la résistance est appliquée
sur la première phalange (p1) pour éviter l'intervention des muscles lombricaux et
interosseux situés au niveau de p2 et p3.
- En cas de paralysie du nerf radial, le patient perd la fonction des extenseurs
communs des doigts et du cubital postérieur.
- Les nerfs médian et ulnaire innervent respectivement les 2ème-3ème doigts et les
4ème-5ème doigts.

• Cotations 1:
- Le sujet est en position assise devant une table.
- Le kinésithérapeute est face au patient.
- Le kinésithérapeute effectue une palpation au niveau de la face dorsale de la main
sur les tendons.

• Cotations 2:
- La main du patient est en position intermédiaire.
- Le kinésithérapeute commence par fléchir les doigts du patient.
- Ensuite, le kinésithérapeute demande au patient de faire l'extension de la première
phalange (p1) des doigts.
- Le kinésithérapeute applique une contre-prise sur le tiers inférieur de l'avant-bras
du patient.

• Cotations 3:
- La main du patient est en pronation, soit au bord de la table soit sur un coussin.
- Le kinésithérapeute applique une contre-pression sur les métacarpiens du patient.
- Le kinésithérapeute demande au patient de faire l'extension de la première
phalange (p1) des doigts.

• Cotations 4:
- Même position que la cotation 3.
- Le kinésithérapeute utilise un seul doigt pour appliquer une pression sur la face
dorsale de la première phalange des 4 derniers doigts du patient.
- Le kinésithérapeute demande au patient de faire l'extension de la première
phalange (p1) des 4 derniers doigts.

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle exercée par le
kinésithérapeute, qui est maximale.

Les fléchisseurs communs des doigts

• Nb :
s’il y a une laissions nerveuse au niveau de tiers inferieur de l l’avant bras avant
l’articulation de poignet, on ne perd pas les muscles de l’avant bras qui sont innervés
par le nerf ulnaire par contre on perd les muscles de la main et leurs sensibilité.
-si la section est au milieu de la paume de la main, on ne perd rien sur le plan
moteur.

1. Fléchisseur commun profond des doigts:


- Origine :
• Face antérieure de l'ulna, du radius et de l'interosseux membrane entre les deux os
de l'avant-bras.
- Terminaison :
• Les tendons se séparent à la base des phalanges
distales des doigts 2 à 5.
- Action :
• Ce muscle permet la flexion des articulations
interphalangiennes proximales (PIP) des doigts 2 à 5.
- Innervation :
• Le nerf médian innerve le fléchisseur commun profond
des doigts.
• Cotations 1:
- Sujet en position assise devant une table.
- Kinésithérapeute face au patient.
- Palpation au niveau de la face palmaire de la première
phalange (p1).
- Demande de flexion du doigt et résistance appliquée sur la
troisième phalange (p3).

Remarques :
- Au niveau du tiers inférieur de p1, le muscle émet deux
tendons sur l'épiphyse latérale et l'épiphyse médiale.
- Sur la face palmaire de p1, on sent les deux tendons
superposés.
- Sur la base de p2, on sent le tendon du muscle fléchisseur profond des doigts.

Pourquoi teste-t-on les doigts ?


- Pour vérifier s'il y a un problème musculaire, nerveux, etc.
- Pour détecter une lésion éventuelle.
Le fléchisseur superficiel des doigts des 4 derniers doigts est innervé par le nerf
médian.

Le fléchisseur profond des 4 derniers doigts est innervé par :


- Le nerf médian pour la flexion de p3 pour l'index et le majeur.
- Le nerf ulnaire pour la flexion de p3 pour le 4ème et le 5ème doigt.

• Cotations 2 et 3:
- Le kinésithérapeute fixe les doigts 3, 4 et 5.
- Il bloque les doigts et la première phalange du doigt a tester.
- Il demande au patient de faire la flexion de p3 pour tester le fléchisseur profond des
doigts.
- Selon l'amplitude du mouvement, il donne la cotation 2 ou 3.

• Cotations 4:
- Même position que précédemment.
- Résistance exercée par le doigt du kinésithérapeute sur p3.
- Demande au patient de faire la flexion de p3.

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle (force maximale).

2. Fléchisseur commun superficiel des doigts:


- Origine :
• Face antérieure de l'ulna, du radius et de l'interosseux membrane entre les deux os
de l'avant-bras.
- Terminaison :
• Les tendons se séparent à la base des phalanges médianes des doigts 2 à 5.
- Action :
• Ce muscle permet la flexion des articulations
interphalangiennes proximales (PIP) et des
articulations métacarpophalangiennes (MCP) des
doigts 2 à 5.
- Innervation :
• Le nerf médian innerve le fléchisseur commun
superficiel des doigts.

• Cotations 2 et 3:
- Le kinésithérapeute fixe les doigts du patient (3, 4,
5ème doigts).
- Le kinésithérapeute bloque les doigts et la première phalange.
- Le kinésithérapeute demande au patient de faire la flexion de P2 sans la flexion de
P3, car le fléchisseur profond des doigts va participer à la flexion de P2 lorsque P3
est fléchi.
- Selon l'amplitude du mouvement, le kinésithérapeute donne la cotation 2 ou 3.

• Cotations 4:
- Même position que les cotations 2 et 3.
- Le kinésithérapeute applique une résistance avec son doigt sur P2.
- Le kinésithérapeute demande au patient de faire la flexion de P2 malgré la
résistance.

• Cotations 5:
- Même position que les cotations 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle du kinésithérapeute (force
maximale).

Le pouce:
- Dans le pouce, il y a des muscles qui agissent sur les
métacarpiens, la première phalange et la deuxième phalange.
- Dans les doigts, il y a des muscles qui agissent sur la deuxième et la première
phalange.
- Les lombricaux et les interosseux sont responsables de la flexion de la première
phalange et de l'extension dans les articulations interphalangiennes.

Les interosseux

Ecartement :

Interosseux palmaires :
- Origine :
• Face palmaire des métacarpiens.
- Terminaison :
• Base de la 1ère phalange de chaque doigt.
- Action :
• Ils sont responsables de l'abduction des doigts, c'est-à-dire écartement des doigts
les uns des autres.
- Innervation :
• Les interosseux palmaires de tous les doigts (2 à 5) sont innervés par le nerf
ulnaire.

• Cotations 2 et 3:
- Le sujet est assis devant une table avec l'avant-bras et la main posés sur un
coussin.
- Le kinésithérapeute fixe les 3 doigts.
- Il demande au patient de faire l'écartement.
- Selon l'amplitude du mouvement, le kinésithérapeute fait la différence entre la
cotation 2 et la cotation 3.

• Cotations 4:
- Même position que précédemment.
- Le kinésithérapeute applique une résistance avec son doigt à côté de la première
phalange (proximal) car le muscle interosseux agit sur la première phalange et le
mouvement se fait dans l'articulation métacarpophalangienne
- Il demande au patient de faire le mouvement d'écartement des doigts.

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

Rapprochement:

Interosseux dorsaux :
- Origine :
• Face dorsale des métacarpiens de chaque côté des doigts.
- Terminaison :
• Base de la 2e phalange de chaque doigt.
- Action :
• Ils sont responsables de l'adduction des doigts
vers le milieu de la main, c'est-à-dire rapprocher les
doigts les uns des autres.
- Innervation :
• Les interosseux dorsaux des doigts 2, 4 et 5 sont
innervés par le nerf ulnaire, tandis que l'interosseux
dorsal du doigt 3 est innervé par le nerf médian.

• Cotations 2 et 3:
- Le sujet est assis devant une table avec l'avant-
bras et la main posés sur un coussin.
- Le kinésithérapeute fixe les 3 doigts.
- le patient effectue le mouvement d'écartement passif des doigts et Le
kinésithérapeute demande ensuite au patient de faire le rapprochement actif.
- Selon l'amplitude du mouvement, le kinésithérapeute fait la différence entre la
cotation 2 et la cotation 3.

• Cotations 4:
- Même position que précédemment.
- Le kinésithérapeute applique une résistance avec son doigt à côté de la première
phalange (proximale) sur la partie interne car le muscle interosseux agit sur la
première phalange et le mouvement se fait dans l'articulation
métacarpophalangienne.
- Il demande au patient de faire le mouvement de rapprochement des doigts malgré
la résistance.

• Cotations 5:
- Même position que la cotation 3 et 4.
- La seule différence est la force de résistance manuelle, qui est maximale.

• Nb :
Le test rapide des interosseux consiste à donner un papier au patient et de lui
demander de le serrer fermement entre ses doigts tout en maintenant les doigts en
extension. Pendant ce test, le kinésithérapeute essaie de tirer doucement le papier
pour vérifier la force de préhension des doigts et la capacité des interosseux à
maintenir le papier serré.

Concernant le 3ème doigt, il peut s'écarter dans deux directions, soit vers l'index, soit
vers le 4ème doigt. Cela signifie qu'il a deux interosseux dorsaux qui agissent dans
ces deux directions, mais il n'a pas d'interosseux palmaire.

Le mouvement test pour les lombricaux consiste à demander au patient de fléchir les
articulations métacarpophalangiennes (celles entre la base des doigts et les
métacarpiens) tout en maintenant les doigts en extension, de sorte qu'il y ait un angle
de 90 degrés entre les doigts et la paume de la main.

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