Les Déterminants de L'indépendance de L'auditeur: El Azhary Najah
Les Déterminants de L'indépendance de L'auditeur: El Azhary Najah
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European Scientific Journal December 2016 edition vol.12, No.34 ISSN: 1857 – 7881 (Print) e - ISSN 1857- 7431
El Azhary Najah
Laboratoire de Recherche: Finance, Banque et marchés financiers)
Université Mohamed V de Rabat, FSJES Salé/Maroc
Taouab Omar
Professeur Encadrant
Abstract
The financial failures and economic crisis that took place in many
nations of the world didn’t exclude Morocco from countries that must
reinforce governance mechanisms so as to be more performant. In fact, the
effort must focus not only on the creation of governing authorities inside
organizations, but also by preparing a good framework enabling them to
exercise their role in the best conditions of impartiality and independence.
It’s through this vision that this article attempts to present conspicuously the
measures that have to be taken into consideration for more realistic
independence of two governing authorities, namely, the internal audit and
legal audit.
Résumé
Les incidents financiers ayant eu lieu dans de nombreux pays du
monde n’ont pu exclure le Maroc des contrées dont le renforcement des
mécanismes de gouvernance constitue la clef de voute de performance. En
effet, le renforcement de ces mécanismes consiste non seulement en la
création des instances de gouvernance au sein des organisations, mais
encore, en la préparation d’un bon cadre de travail leur permettant d’exercer
leur rôle dans les meilleures conditions d’impartialité et d’indépendance.
C’est dans cette optique que cet article tâchera à présenter de manière
explicite les mesures à devoir adopter pour une indépendance plus réaliste de
deux principales instances de gouvernance, à savoir : l’audit interne et l‘audit
légal.
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Introduction
La série des crises financières qui se sont succédées au cours de la
dernière décennie, conjuguée au manque de transparence constaté dans la
communication des états financiers produits par les entreprises, et
notamment celles dont le résultat constitue un levier de croissance
économique, a battu en brèche le système existant, et a poussé les différentes
parties prenantes à repenser les modes de gestion de leurs organisations et à
créer des instances de gouvernance qui auront comme objectif ultime
l’instauration des bonnes pratiques de gouvernance, qui permettent d’assurer
leur pérennisation et les protègent des modes de gestion inefficients.
Par ailleurs, la répartition des responsabilités au sein des
organisations, notamment entre les apporteurs de capitaux, que sont les
actionnaires et les personnes amenées à diriger l’entreprise, à savoir les
directeurs, a favorisé la prolifération de certaines pratiques pathologiques et
frauduleuses au sein de celle-ci, et a accentué par conséquent les conflits
d’intérêts entre eux. C’est dans cette optique que le gouvernement
d’entreprise a apparu, afin de balayer ces comportements malsains et pour
garantir ainsi un fonctionnement optimal.
D’ailleurs, les instances de gouvernance formant le gouvernement
d’entreprise sont constituées principalement du conseil d’administration
(CA), du comité d’audit qui constitue l’émanation du CA, des auditeurs
internes et des auditeurs externes.
En effet, un système bien gouverné consiste non seulement en la
création de ces instances de gouvernance au sein des organisations, mais
encore, en l’instauration d’un bon cadre de travail leur permettant
d’accomplir leur mission dans les meilleures conditions de transparence et
d’objectivité. Lesquelles constituent indéniablement le gage de fiabilisation
et de réduction de l’asymétrie informationnelle, et un signal efficace d’une
bonne culture de transparence.
Ceci étant, l’objectivité et l’impartialité des auditeurs internes et
externes marocains, préconisées par les différents référentiels en la matière,
sont considérées comme étant la pierre angulaire de l’indépendance de ceux-
ci et l’instrument efficient d’un système bien gouverné.
A ce titre, il est communément admis qu’un rattachement des
auditeurs internes au plus haut niveau hiérarchique, qui est le directeur
général, constituera la solution optimale qui débouchera absolument sur
l’indépendance et l’objectivité de ces derniers.
Néanmoins, ce rattachement au plus haut niveau quoique favorise à
l’auditeur de se montrer transversalement en tête de l’organisation et de se
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Cette définition est reprise du cadre de référence d’audit interne de l’Institut Français des
auditeurs et contrôleurs internes (IFACI).
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L’institut des auditeurs internes (ou Institute of internal auditors en anglais (IIA)) est un
organisme dédié à l'établissement des standards professionnels d'audit interne. Il regroupe
des membres de 165 pays, et a pour missions principales d’adapter le cadre de référence des
pratiques professionnelles et l’organisation de l’IIA aux changements que connait cette
profession, via un comité de pilotage. Il est voué également à la défense et la promotion des
valeurs que les professionnels de l'audit interne apportent à leurs organisations….
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Ainsi, ces normes sont le plus souvent complétées par des normes
de Mise en Œuvre pour les missions d'Assurance et celles de Conseil.
En se fixant comme but ultime la participation à la création de la
valeur ajoutée dans leurs organisations, les auditeurs internes tentent de faire
de leur activité la locomotive de développement de celles-ci. En effet, cette
activité assiste l’organisation dans l’atteinte de ses objectifs, à travers
notamment une approche systématique et méthodique d’évaluation
et d’amélioration des processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise.
Par ailleurs, l’audit interne aide les différentes structures à maintenir
un dispositif de contrôle interne approprié, en évaluant son efficacité et son
efficience, et en encourageant son amélioration continue, comme le stipulent
les normes internationales.
Dans cette optique, les entreprises passent le plus souvent par des
audits opérationnels, tournés vers l’efficacité de l’organisation et le respect
des procédures écrites mises en place, et des audits financiers, plus orientés
vers l’information financière, la fiabilité des procédures comptables de
contrôle interne et la protection des actifs matériels, humains et financiers.
Néanmoins, cette instance de gouvernance est souvent freinée quant à la
réalisation de sa mission, du fait de sa dépendance hiérarchique des
responsables audités, ou même lorsqu’elle est rattachée directement au plus
haut niveau hiérarchique. En effet, ce blocage est souvent aperçu quand les
audits programmés ne vont pas avec les objectifs personnels de ces
responsables, ou aboutissent éventuellement à la révélation de certaines
anomalies cachées par ces derniers.
En effet, la dépendance de l’audit interne aux structures auditées ou
au plus haut niveau hiérarchique semble avoir un évident impact sur
l’impartialité des auditeurs internes, et menacera indéniablement l’atteinte
des objectifs des organisations. Ce constat ne va assurément que désorienter
leur vision à long terme et compromettre la fiabilité et la pertinence de
l’information financière.
D’ailleurs, des études ont montré que la dépendance de l’audit interne
au comité d’audit lorsqu’il existe ou au conseil d’administration peut être un
palliatif à l’impartialité de l’auditeur, et permettra de ce fait à ce dernier de
porter des jugements professionnels objectifs.
Dans sa relation avec la fonction Audit Interne, le comité d’audit est
tenu de faire une analyse critique du contrôle interne et superviser les travaux
des auditeurs internes. Il peut bel et bien se positionner sur les questions
d’indépendance des auditeurs internes et résoudre toutes les problématiques
qui leur sont liées.
Par ailleurs, comme expliquaient Gendron et Bédard (2006),
l’efficacité du comité d’audit provient beaucoup plus des processus
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(De Angelo, l98lb). D’ailleurs, par une rupture de la relation, chaque partie
peut imposer des coûts réels à l‘autre.
Son impartialité est réduite également à cause du nombre de mandats
détenus et de la taille de la firme d’audit. En effet, l’ancienneté de l’auditeur
légal peut favoriser la création d’un terrain d’entente et une connivence entre
le mandataire et l’entité contrôlée, ce qui va impacter impérativement la
fiabilité de l’information financière.
L’existence d’incompatibilité et le mode de nomination des
mandataires sont des éléments non négligeables qui vont à l’encontre de
l’indépendance de l’auditeur. En effet, bien que la réalisation des activités
périphériques par les cabinets d’audit génère des économies d’échelle pour
les entreprises clientes, en leur favorisant une réduction des coûts des
prestations, et en leur offrant de meilleurs conseils de la part des
professionnels qui les connaissent déjà, ce cumul de fonctions risque
d’affecter le rapport de force dirigeant-auditeur, et remettra indéniablement
en cause l’impartialité de l’auditeur légal. D’autres facteurs constituent des
entraves à l’indépendance de l’auditeur, ils sont soit liés à l’auditeur tels
que : l’expérience, la compétence et le sens d’éthique, soit liés aux relations
auditeur-audité, notamment la situation financière de l’audité, le mode de
rémunération de l’auditeur, appels d’offres, concurrence…Ou encore des
facteurs liés aux mécanismes incitatifs externes, à savoir : le contrôle de
qualité externe, la mise en place des comités d’audit, sanctions
professionnelles…
Afin de pallier les insuffisances freinant l’indépendance de l’auditeur
légal marocain, un certain nombre de mesures s’avèrent être primordiales et
décisives pour une meilleure fiabilisation de l’information comptable.
Lesquelles seront examinées tant sur le plan théorique qu’à travers une étude
sur le terrain, selon une méthodologie hypothético-déductive.
En effet, il existe une littérature abondante sur les facteurs déterminants de
l’indépendance de l’auditeur légal. Nous tenons à nous focaliser sur trois
solutions parmi d’autres, ayant trait à augmenter l’impartialité et l’objectivité
du commissaire aux comptes dans l’exercice de sa fonction. Ces solutions
toucheront bien évidemment les facteurs d’indépendance relatifs au cabinet
d’audit, nous citons entre autres, l’interdiction aux commissaires aux
comptes de réaliser des missions de conseil ou des activités périphériques
pour les sociétés qu’ils auditent, la réglementation de la concurrence entre les
cabinets, la réduction de la durée du mandat et la rotation des associés sur le
dossier.
Pour mieux cerner ces facteurs d’indépendance, nous tenons de prime
abord à présenter une revue de littérature, qui sera déclinée en hypothèses de
recherche.
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échantillon et ont conclu qu’il n’y a pas un véritable lien entre les honoraires
de conseil et l’indépendance en apparence des auditeurs (mesurée par le :
Earning Response Coefficient).
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Méthodologie
Techniques d’échantillonnage
Les auditeurs internes
Après avoir consulté l’Association Marocaine des Auditeurs Internes
(AMACI), nous n’avons pas pu statuer sur l’effectif des auditeurs internes à
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date d’aujourd’hui. Nous avons procédé à cet effet à la mise en place d’un
sondage aléatoire et à l’administration d’un questionnaire sur un échantillon
aléatoire de 90 individus.
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Auditeurs internes
La lecture des réponses des différents répondants nous a permis de
dégager, comme l’illustre le graphique ci-dessus, que 62.5% des entités
Audit Interne sont rattachées hiératiquement à la Direction Générale, tandis
que 37,5% sont rattachées au comité d’audit.
Graphique N°1 : Le rattachement hiérarchique de la fonction Audit Interne :
Q1: A quel niveau hiérarchique la fonction audit
interne est rattachée ?
Direction
Générale
38%
Comité
d'audit/Conseil
62% d'administration
Comité
31% d'audit/Conseil
d'administration
Direction Générale
69%
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63%
50% 50%
44%
31% 31% 31%
25%25% 25%
19%
6%
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38%
Très satisfaisant
Satisfaisant
56%
Perfectible
13%
19%
Elevé
Moyen
Faible
69%
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Non
50% 50%
Oui
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Elevé
Moyen
90% Faible
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La durée du mandat
La présentation graphique ci-dessous démontre que 50% des cabinets
interrogés ont affirmé que pour une même société, ils ont réalisé 2 mandats ;
42% ont confirmé la réalisation de 3 mandats pour une seule société ; Et 8%
ont pu réaliser 5 mandats(Q15).
Graphique 9 : Le nombre de mandats obtenus pour une même société :
Q 15. Combien de mandats votre cabinet a-t-il obtenu
au niveau de cette société ?
8%
50% 2 mandats
42% 3 mandats
5 mandats
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Conclusion
En guise de conclusion, le regain de l’indépendance de l’auditeur
interne et l’instauration d’un bon climat de transparence et de gouvernance
au sein des organisations marocaines passent absolument par le rattachement
de celui-ci au comité d’audit et par son indépendance complète de sa
hiérarchie. En d’autres termes, il est à affirmer que le conseil
d’administration pouvait être mieux informé sur l’état du gouvernement
d’entreprise si le service Audit Interne était rattaché au comité d’audit
lorsqu’il existe, ou directement au conseil d’administration.
S’agissant des auditeurs légaux ou commissaires aux comptes, il est
indéniable de signaler que le renforcement de leur indépendance nécessite
impérativement de leur interdire de réaliser des missions de conseil aux
sociétés qu’ils auditent, et qu’un examen par roulement périodique des
comptes des sociétés soit effectué afin de faire face aux effets néfastes de la
concurrence entre les cabinets d’audit. Par ailleurs, le renouvellement annuel
du mandat du commissaire aux comptes, ou encore, le changement du
responsable du contrôle des comptes tous les cinq ans, s’avèrent être des
gages d’indépendance de la fonction et des signaux efficients de la bonne
gouvernance.
Ces mesures proposées participeront à la réduction de l’asymétrie
informationnelle au niveau des états financiers, et s’inscrivent bien
évidement en cohérence avec les pratiques de bonne gouvernance et de
transparence que le gouvernement marocain tente de généraliser sur
l’ensemble des organisations formant son tissu économique.
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comptable et instituant un ordre des experts comptables au Maroc.
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