Rapport D'activité 1984-1985: CEA-ju - 2a&i
Rapport D'activité 1984-1985: CEA-ju - 2a&i
Rapport D'activité 1984-1985: CEA-ju - 2a&i
D E P A R T E M E N T DE R E C H E R C H E F O N D A M E N T A L E DE GRENOBLE
CEA-ju-- 2A&i
Rapport d'activité
1984-1985
* n° 21
COMMISSARIAT A
L'ENERGIE ATOMIQUE
CENTRE D'ETUDES
NUCLEAIRES
DE GRENOBLE
INSTITUT RICHIRCHI FONOAMINTALI
y
En couverture :
Dans les rectangles en noir et blanc, une micrographie à haute résolution d'une interface entre deux cristaux de silicium.
l'hnln couleur : Modèle moléculaire de la structure de l'alpha-amylase de pancreas de porc déterminée par diffraction des ruions \
COMMISSARIAT A l'I.NIRdll AiOMIQlT Note CI A-N-24KI
INSTITUT Dl RI CHI RCHl IONDAM1 NTALl! ISSN-0180-6688
>f 4-H
U
DRFG 95
1986 y
D'une part à partir du 1er janvier 1985 le DRF a été structuré en trois grands ensembles
recouvrant les trois grandes disciplines. Physique. Chimie. Biologie. A l'intérieur de ces
ensembles se trouvent des équipes dont les titres reflètent le programme scientifique. Le
souhait général est de ne pas voir cette structure figée et que les échanges pluridisciplinaires,
tradition du DRF. se poursuivent.
Enfin à partir du 1er janvier 1986. des éléments provenant du DRFC on! rejoint le DRF: le
Service des Basses Températures et le Groupe Physique Atomique/Dé ^eloppement de Sources
d'Ions.
A terme le DRF restera la seule Unité de l'IRF implantée à Grenoble avec un volume total de
près de 600 personne
Ces importantes évolutions ont quelquefois bousculé les vieilles habitudes mais se sont
déroulées de façon très satisfaisante.
Il est d'ailleurs bien clair que le DRF ne changera pas de structure tous les ans et que c 'est dans
ce cadre que nous allons travailler un certain temps.
La forme de ce rapport a également changé, de même que nous souhaitons une large autonomie
des ensembles, nous avons séparé les contributions des trois grands secteurs.
Le Service des Basses Températures et le groupe PADS/ n'y apparaissent pas cet te fois car ce
rapport porte sur le passé (avant le 1/1/86). Toutefois, les activités scientifiques de ces deux
ensembles sont rapidement décrites dans la présentation générale du DRF-G. objet de cette
plaquette. Bien évidemment, ils apparaîtront plus complètement dans la prochaine édition.
Dans cet te présentation générale, quelques éléments chiffrés sont donnés que je ne rappellerai
pas ici.
le voudrais simplement faire une liste d'un certain nombre des faits marquants de ces 2 ans.
Une con-.ention quadripartite IRF. CNRS, INSERM. USTMG a été signée précisant les buts
scientifiques et le mode de fonctionnement de la Fédération des Laboratoires de Biologie.
Citons aussi l'accroissement sensible de nos relations avec un département de l'IRF. le
Département de Biologie, qui s'est traduit par des réunions communes. En même temps, on
notait l'arrivée de nouvelles équipes ou l'accroissement des anciennes, toujours en Biologie ; le
secteur représente maintenant 40' f en volume de personnel du DRF-G.
Les liens avec d'autres organismes. CNRS. USTMG, ne se limitent pas aux Laboratoires de
Biologie. On trouve des équipes associées au CNRS en physique et en chimie.
Les projets non plus ne manquent pas: création d'une action commune sur les semiconducteurs
II-VI - mise en place du Laboratoire Grenoblois de Recherche sur les Ions, les Plasmas ci la
Physique Atomique (LAGRIPPA).
L'an dernier également, un ensemble de microscopic électronique a été mis en place, compre-
nant 3 instruments dont 2 très originaux.
D'une fat,on générale ces grandes opérations sont menées en collaboration avec d'autres
organismes et quelquefois avec un soutien régional. On a d'ailleurs noté lors de ces deux
dernières années un net accroissemert du soutien contractuel au DRF. Les fonds ont des
provenances diverses (MRT. DRFT. CEI.. Industrie...).
Une tradition également bien ancrée au DRF est de poursuivre des recherches à l'origine très
fondamentales vers des applications en s'associant le plus souvent à d'autres partenaires. Dans
certains domaines les demandes sont fortes et quelquefois nous ne pouvons les satisfaire. De
plus, nous ne souhaitons pas aller trop loin vers les applications pour lesquelles nous sommes
mal préparés. Notre mission reste celle de la recherche fondamentale, et si appliquer c'est bien,
faire progresser les connaissances ce n'est pas mal non plus.
La réunion du Conseil Scientifique de Physique s'est déroulée récemment. L'abondante
participation de ses membres montre l'intérêt que suscitent nos recherches dans ce domaine.
Enfin, c'est durant ces deux dernières années que Grenoble a été retenue comme site pour
l'ESRF. Cette décision est bien évidemment très importante pour le DRF-G. D'ores et déjà nos
scientifiques s'intéressent à l'utilisation de cet outil. Des expériences sont proposées (et parfois
acceptées) au LURE et à SRS (Daresbury).
Il est un peu tôt pour mesurer les conséquences de cette action, mais il est certain qu'elles
seront importantes.
\*ata/\ a " liKil •
Groupe
Laboratoire de
MAGNETISME ET DIFFUSION
PHYSIQUE NUCLEAIRE (PIM) PAR INTERACTIONS HYPERFINES
Hervé NIFENECKER (MDIH)
André BAUDRY
Groupe
Groupe
DYNAMIQUE DE SPIN ET
STRUCTURES (S) PROPRIETES ELECTRONIQUES
Alain BOURRET (DSPE)
Maxime NECHTSCHEIN
Groupe
Groupe
SPECTROSCOPY DE COMPLEXES
METALLURGY PHYSIQUE (MP) POLYMETALLIQUES ET DE
André CHAMBEROD METALLOPROTEINES (SCPM)
Bernard LAMOTTE
Groupe Groupe
Groupe Groupe
LABORATOIRE DE Laboratoire de
Laboratoire de
CRYOPHYSIQUE (LCP)
Emmanuel BONJOUR
André FOURCY Patrietf VIGNAIS
LABORATOIRE DE
CRYOTECHNOLOGIE (LCT)
Laboratoire de
Gérard CLAUDE! I ajifinloft > de
tterr»WGW/«#
GROUPE SERVICE GENERAL •^•jWWfWBF wf^JVp^^^Et
CRYOGENIE (GS6Q
Joseph LE CALVEZ
m Btkn<i CHAMBAZ
M*urtc*COLOMB
*pp^^^^?pppwr^^'
r
-.', • *, w>
•
DEPARTEMENT DE RECHERCHE
FONDAMENTALE DE GRENOBLE
DRFG
DIRECTION
1986
Documentation
• Physique Elisabeth ROUMY (Mme)
• Chimie Nancy TRILHE (Mme)
• Biologie Jeanine PQMIETTO (Mme)
D EPARTEMENT DE HE.
IIECHERCHE
D
F,
I ès I957, sous l'impulsion du
ONDAMENTALE DE URENOBLE G,
Professeur Louis Néel, les 0«0
activités de recherche fondamen-
tale du CENG débutent dans le
cadre d'une collaboration avec Le Département de recherche troniques à très haute tension et
l'Université de Grenoble. Avec fondamentale de Grenoble à très haute résolution, spectro-
des outils tels que le réacteur comprend : mètres, cytofluorimètres, chro-
Mélusine et les accélérateurs de • un service de physique (une matographies, u l t r a c e n t r i -
particules, ont donc démarré les dizaine d'équipes de recherche), fugeuses, analyseurs, etc.), les
activités de recherche fondamen- dont les principales orienta- réacteurs du CENG (Siloé,
tale en physique, chimie et biolo- tions sont la physique de la Mélusine), le réacteur à haut
gie à l'instigation de professeurs, matière condensée, le magné- flux de l'ILL, les installations
qui ont accepté d'être conseillers tisme, la physique des semi- de i'ISN, les spectromètres
scientifiques ou animateurs c o n d u c t e u r s , la physique RMN du Centre grenoblois de
d'équipes de chercheurs. Parmi moléculaire, la physique résonance magnétique et les
ces pionniers, se trouvent aux nucléaire. installations scientifiques du
côtés de Louis Néel, Messieurs CERN à Genève, du labora-
• Les laboratoires de chimie, toire LURE à Orsay (source de
Bertaut, Bouchez, Moussa et qui regroupent cinq équipes -
Soutif en physique; Messieurs rayonnement synchrotron) et
dont une associée au CNRS- les accélérateurs de particules
Gagnaire, Rassat et Traynard en effectuent des é t u d e s
chimie; Messieurs Hollard, SARA à Grenoble et G ANIL à
concernant essentiellement la Caen.
Ozenda et Rinaldi en biologie. En ,;
chimie de coordir. o n , la
1971, M. Dautreppe a initié la radiobiochimie, l'éleci.ochimie La présence au sein d'un même
constitution du Département de moléculaire, les macromolé- département d'activités de
Recherche Fondamentale de cules végétales. recherche en physique, chimie
Grenoble, regroupant les diffé- et biologie, favorise le dévelop-
• Les laboratoires de biologie,
rentes équipes de recherche p e m e n t de n o m b r e u s e s
avec neuf équipes de recherche,
constituées depuis 14 ans. recherches frontières entre ces
constituent une fédération de
Rattaché à l ' I n s t i t u t de disciplines, lui conférant ainsi
laboratoires associée à l'IN-
Recherche Fondamentale (IRF), un caractère très pluridiscipli-
S E R M , au CNRS et à
le DRFG est aujourd'hui dirigé naire. Par ailleurs, le DRFG a
l'USTMG. Ce pôle de biologie
par M.J. Winter. Le département des connexions très étroites
développe ses travaux en biolo-
comprend dix laboratoires de avec d'autres unités du CENG
gie moléculaire et cellulaire, en
physique, neuf laboratoires de (DMG, LETI) ou du CEA ou
biochimie, en hématologie,
biologie, cinq laboratoires de chi- avec d'autres organismes, tant
immunologie et en biologie
er
mie et depuis le 1 janvier 1986, le au plan national qu'interna-
végétale.
Service des Basses Températures 4
tional.
et le Groupe Physique Atomique • Le Service es Basses Tempé-
Enfin, bien que cela ne consti-
- Développement des sources ratures qui, avec quatre
tue pas sa vocation principale,
d'ions, provenant du DRFC. équipes, conduit des recherches
le DRFG transfère ses connais-
Le DRFG, qui regroupe la fondamentales en physique des
sances lorsque l'opportunité se
majeure partie des activités de solides à très basses tempéra-
présente et a, de ce fait,établi de
recherche fondamentale du tures et assure un support tech-
n o m b r e u x liens avec la
CENG, compte actuellement un nique en cryotechnologie et
recherche appliquée, soit au
effectif global de 576 personnes, pour la fourniture de fluides
sein du groupe CEA, soit avec
dont 370 chercheurs. cryogéniques.
des groupes industriels. Cela est
Près de la moitié des chercheurs • Le Groupe Physique Atomique le cas, par exemple, dans le
du DRFG appartient à d'autres et Développement des sources domaine de certaines biotech-
organismes; CNRS, INSERM, d'ion... nologies et des applications en
USTMG (Université scientifi- médecine, des économies
que, technologique et médicale Par leurs activités, les cher- d'énergie, de la protection de
de Grenoble), avec lesquels de cheurs du DRFG utilisent des l'environnement, de l'agroali-
nombreuses conventions ont moyens techniques propres au mentaire, des sciences des maté-
été établies. département (microscopes élec- riaux, de l'instrumentation, etc.
LE SERVICE DE PHYSIQUE (SPh)
Croupe Structures
I.a détermination de l'arrange-
ment ties atonies dans la matière
est le premier pas vers la compré-
hension des propriétés des maté-
riaux. Cet arrangement tics
atomes est étudié par le groupe
structures à l'aide de différentes
techniques: microscopic électro-
Mm, i lr.iini|iK- ,i 4(1(1 kV
nique, rasons \ et diffusion tics
neutr >ns. files permettent non
seulement tie savoir où les atomes alliages dans les applications
sont placés, mais également de industrielles.
distinguer entre les tiitlérents
!>pcs d'atomes. I n liaison avec la biologie, on
étudie également la structure tics
l e groupe s'intéresse à divers protéines et des membranes. Il
tvpes de matériaux tic grande tant noter que. dans ce domaine,
importance économique comme il est nécessaire tic développer ties
le silicium pour la microélectrom- techniques ties spécifiques
que. les matériaux pour la cata- comme la congélation pour pou-
Kse ou les céramiques, qui sont voir obscrv.T les molécules dans
Mu i<>m,i|i!ik' ,i h,nilc H'M'IuliHii il'iiin
susceptibles tic lemplacercertams leur état natif. l l l t i / l l . k t.- C I l l K - ( | c i | \ i ( I s l . H I X î l e - l i u III M
Laboratoire de Physique de la température. On a égale-
Nucléaire ment entrepris de prédire leurs
Les noyaux atomiques peuvent propriétés grâce à des calculs sur
dans certaines circonstances se ordinateur.
casser en deux ou plusieurs mor- Groupe Physique des Semi-
ceaux, c'est le phénomène de la conducteurs
fission nucléaire qui est utilisé Les matériaux semi-conducteurs
dans les réacteurs nucléaires font l'objet de nombreuses
pour produire de l'énergie. Pour recherches dans un grand nom-
déclencher cette cassure du bre de laboratoires en raison de
noyau, les chercheurs du labora- leur importance en électronique.
toire utilisent les neutrons four- Les recherches du groupe portent
nis par le réacteur de l'Institut sur l'élaboration et la transforma-
Laue-Langevin et étudient les tion des matériaux, par exemple
mécanismes qui la régissent, par l'implantation d'atomes
ainsi que les caractéristiques des chargés.
fragments qui en résultent.
Les propriétés électriques, opti-
On pense que la matière ques et magnétiques de ces maté-
nucléaire, qui constitue les riaux dépendent très fortement
noyaux des atomes, peut, comme des impuretés présentes acciden- C"r>.)s(;K a>ant permis d'oh-.er\er pour la
la matière normale, exister sous tellement, ou que l'on introduit
première lois la siruclure magnet k| lie
nucléaire Je l'hélium .' solide à une
plusieurs formes suivant les intentionnellement pour les température n n s i n c du millième de dei:re
conditions (si l'on augmente modifier. De nombreuses techni-
kekm.
assez la température, un liquide
ques expérimentales ont été utili-
se transforme en gaz). Afin d'étu-
sées par le groupe pour
dier la matière nucléaire dans Pour certains composés cristal-
déterminer la nature et les pro-
divers états, on effectue des colli- lins ou même des molécules.il a
sions entre noyaux en accélérant priétés de ces impuretés: réso-
été possible d'établir une carte de
à grande vitesse des ions très for- nance magnétique, photolumi-
l'aimantation entre les atomes.
tement chargés. Pour ses expé- nescence, canalisation de
particules chargées. Si les électrons de> atomes peu-
riences, le laboratoire utilise les vent donner naissance à un
grands accélérateurs d'ions Les futurs dispositifs électroni-
moment magnétique (un petit
lourds à Grenoble, Caen et ques feront de plus en plus appel
aimant), il en est de même des
Genève. à des matériaux nouveaux et
noyaux mais, pour eux, ce
notamment à ceux obtenus par la
moment est encore beaucoup
superposition de couches très
plus faible. Une expérience
Groupe Métallurgie Physique minces d'atomes différents. Le
récente faite à une température de
groupe va être doté d'un appareil-
Les matériaux que l'on utilise ne un milli-degré Kelvin i'e zéro
lage d'épitaxie par jet moléculaire
sont jamais parfaits: ils contien- habituel correspond à 273 degics
pour la préparation de tels dispo-
nent toujours des défauts d'ori- Kelvin) a permis de mettre en évi-
sitifs, et plus particulièrement de
gine ou induits par les conditions dence celui du noyau ue l'hélium.
ceux à base de cadmium, mercure
d'utilisation (les atomes sont et tellure.
déplacés par rapport à leur posi- Groupe Magnétique et Diffusion
tion idéale). On étudie la struc- Groupe Magnétique et Diffraction par Ink Tactions Hyperfines.
ture de ces défauts, leur mobilité, Neutronique On peut implanter dans les maté-
leurs interactions ainsi que leur Les recherches sur les propriétés riaux des atomes sondes qui don-
rôle sur les propriétés physiques nent des informations sur les
magnétiques des solides est l'un
des matériaux. Les expériences propriétés microscopiques de ces
des thèmes majeurs de la physi-
poitent sur des métaux purs ou matériaux. Cette technique est
que. Les neutrons fournis par les
des alliages tels que ceux utilisés utilisée par le groupe pour l'étude
dans les réacteurs nucléaires. réacteurs nucléaires servent de
sonde pour connaître la distribu- de diverse:» propriétés: le magni
Une autre classe de matériaux tion de l'aimantation au niveau tisme des solides cristallins ou
particulièrement étudiée dans le des atomes. Les études du amorphes, les mouvements des
groupe sont les amorphes, c'est- groupe portent sur deux séries atomes dans la matière, la carac-
à-dire des matériaux dans les- de composés (les terres rares et térisation de l'état chimique d'un
quels les atomes ne présentent pas les actinides) qui présentent des atome au sein d'une substance.
un arrangement bien régulier distributions très variées et inha- L'hydrogène est le seul gaz qui
comme dans les solides ordi- bituelles de l'aima.nation. On a puisse être absorbé en grande
naires. L'effort du groupe a porté déterminé pour de nombreux quantité dans de nombreux
principalement sur l'élaboration composés leur structure magné- solides. En dehors des implica-
de ces matériaux et l'étude expéri- tique en fonction de la tempéra- tions pratiques, on conçoit aisé-
mentale de leur structure et de ture et du champ magnétique m e n t q u e la p r é s e n c e
l'évolution de celle-ci en fonction appliqué. d'hydrogène dans un solide va
induire des modifications impor- la protéine, mais dans un envi- Groupe Résonance Magnétique en
tantes de ses propriétés structu- ronnement plus simple, ce qui Biologie et Médecine.
rales, électroniques, magnétiques permet de mieux cerner ses pro-
L'obtention d'images d'organes
et thermodynamiques. Ces modi- priétés caractéristiques.
ou de parties entières du corps
fications sont étudiées par leur Le groupe s'est intéressé aux par résonance magnétique
influence sur les atomes sondes ce sous-ensembles contenant un nucléaire commence à être bien
qui permet de savoir où les petit nombre d'atomes de fer et c o n n u e du p u b l i c . L e s
atomes d'hydrogène se placent de soufre que l'on retrouve dans recherches fait.'s par le groupe
dans le solide et comment ils s'y les protéines capables de faire ont un autre objectif. Il s'agit de
déplacent. réagir et d'incorporer l'azote suivre "en direct" et de ma lière
atmosphérique. Ces études sont non destructive les différentes
(jroupe Dynamique de Spin menées en étroite collaboration réactions du métabolisme telles
el Propriétés Electroniques avec les chimistes et les qu'elles se produisent dans des
(l-R CNRS n"216) biologistes. cellules animales ou végétales en
culture, dans des organes isolés
Certaines propriétés des maté- tels que le cœur, ou enfin in situ
riaux ne peuvent être décrites (îroupe Physico-Chimie dans un organe ou tissu de l'ani-
comme la superposition des pro- Moléculaire mal ou de l'homme, en préser-
priétés individuelles des atomes Les polymères (de longues vant complètement leur intégrité
constituant le matériau ;'t il faut chaînes plus ou moins repliées sur physique.
alors tenir compte de l'ensemble elles-mêmes et formées d'un
de ces atomes : on parlera alors de La mise en œuvre et l'exploita-
grand nombre de molécules) sont
phénomènes collectifs. Pour tion des techniques de spectro-
des matériaux qui jouent un
d'autres matériaux, les propriétés scopic par Résonance Magné-
grand rôle dans les applications
dépendent fortement de la direc- tique Nucléaire, dans ce
tion, par exemple l'électricité pas- industrielles. Des membranes
échangeuses d'ions et des poly- domaine, ne peut s'effectuer que-
sera bien en suivant une chaîne dans le cadre de collaborations
d'atomes mais mal entre deux mères cristaux liquides sont ainsi
obtenus par la fixation de étroites entre physico-chimistes,
chaînes. Les raisons de ces com- biologistes et médecins. Ces
portements ont été étudiées par le groupes spécifiques le long de ces
chaînes. Les relations existant techniques constituent dès
groupe d'un point de vue fonda-
entre la structure et les propriétés aujourd'hui un outil essentiel
mental et en particulier dans le
de ces matériaux sont étudiées. pour la compréhension du méta-
cas de polymères.
bolisme cellulaire, mais elles
Ces matériaux qui possèdent des donnent lieu aussi à des applica-
propriétés (magnétisme, conduc- tions importantes, notamment
tivity) peu ordinaires se sont révé- en pharmacologie et elles pour-
lés être des candidats potentiels raient devenir dans l'avenir un
pour des applications pratiques. moyen privilégié pour le dia-
C'est ainsi que les polymères gnostic des altérations du
conducteurs pourraient être utili- métabolisme.
sés comme électrodes de batterie
avec un appréciable gain de poids
par rapport aux batteries au
plomb.
1
MicrnsLopic ckxlnwmnii: d'un tzt t
Macromolécules végétales
La chimie des macromolécules
végétales fait l'objet à Grenoble
d'une action de recherche
concertée régionale à motiva- Siruclur' rivons X d'un pholoprodiii! de l ' A D N implique dans les ellels
cancel ii du rayonnement ultraviolet.
tion industrielle. Les travaux de
recherche fondamentale du
D R I G portent sur les polysac-
LES LABORATOIRES DE BIOLOGIE (LBIO)
Laboratoire d'Hématologie
(Unité INSIRM n ?17 alliée au intervenir les chlorelles. algues lin ce qui concerne les plantes
CNRS) vertes unicellulaires dont les cul- supérieures, les recherches inté-
Ce laboratoire consacre son acti- tures homogènes sont auto- ressent, d'une part l'activité des
vité à trois grands thèmes de trophes. c'est-à-dire capables acines dans la fourniture des
recherche : d'utiliser l'énergie lumineuse ons minéraux et des molécules
pour la synthèse de molécules intervenant sur la croissance,
• la biochimie de l'hémostase, organiques. Llles constituent un d'autre part ie fonctionnement
c'est-à-dire l'étude des protéines matériel favorable à des travaux des feuilles dont l'épidémie percé
et des mécanismes biochimiques de radiobiologie. de stomates et recouvert d'une
mis en jeu lors de ia coagulation cuticule régule les échanges avec
du sang dans des conditions nor- I.a physiologie des éléments l'extérieur: ga/ de la photosyn-
males et pathologiques: minéraux — a b s o r p t i o n , thèse, eau et substances xenobio-
• la génétique moléculaire du échanges, stockages — est égale- tiques. Ces dernières compren-
fibrinogène et de certaines pro- ment étudiée grâce à des nent des pi,H.unts de traitements,
téine^ membranaires de la pla- méthodes d'analyse fine: pesticides et herbicides, dont
quette sanguine: radioactivation neutroniqiie. l'enjeu é c o n o m i q u e est
• la différenciation cellulaire des microsonde électronique. indéniable.
cellules sanguines, en particulier
celle qui conduit à la formation
des plaquettes sanguines.
Deux autres thèmes: la cryobio-
logie et l'hémostase dans la
pathologie rénale sont abordés
par deux groupes du laboratoire.
I.e groupe de Service (icnéral nier. Sa mission première est res- f o u r n i t u r e des faisceaux de par-
Cryogénique tée de mettre à ia disposition des ticules, mais s'étend à toute
l e CiSCiC* assure la fourniture chercheurs du C P N ( i des fais- l'expérimentation nécessaire et
des lluides cryogéniques (argon, ceaux de particules (électrons, à une cooperation approfondie
a/ote, néon, hélium) aux labora- neutrons, ions) fournis par îles avec le laboratoire demandeur,
toires du C I N ( i mai-, aussi à accélérateurs. Ceux-ci. de type q u i est. dans certains cas. exté-
l'I I I pour l'hélium liquide. Il est Van de d r a a l . (trois en élec- rieur au C I A .
également responsable tie la tron*, deux en ions)sont adaptés
cryogénie d'irradiations effec- aux besoins clés utilisateurs avec
tuées dans les réacteurs et les en particulier la mise en service
accélérateurs du C ' l - \ ( i . l a mis- d'automatismes pour diminuer
sion principale de ce groupe la charge de surveillance c'. plu-
consiste donc à assurer l'exploi- sieurs voies cle faisceau par accé-
tation, la maintenance et la mise; Iéra!e u r po u r !a c ;!;! e :
en (cuvre de systèmes de produc- l'implantation des expériences..
tion et d'utilisation de lluides Par ailleurs, p r i n c i p a l e m e n t
cryogéniques et de réfrigération pour répondre à des besoins
à très basse température néces- exprimés d ' a b o r d par le I I I I .
saires aux expérimentations îles le I . A C C a récemment c o m -
laboratoires. plété son équipement avec l'ins-
l e Laboratoire des Accélérateurs tallation ' " A c a d i " destinée à la
Créé dès l'origine du ( I N ( i . en caractérisât i o n de couches
1957. par M. le Professeur Nécl. minces par faisceaux d'ions
le I A( C est maintenant ratta- (analyse d'impuretés, état cris- I l ' ' I I I .1 > t N i ' .l\.<i s'"ril"!IK-pl: lî'W- - I V '
> • MIIMIJIKIC p,n . .ili i i l , i i < u i . p.Mir ,i M.IK .
ché au SUT clans le cadre général tallin) et à îles irradiations. l e I.MN. IMH l i ' l - . M .
de la mission de support de la rôle de support de la recherche
recherche assumée par ce der- ne se limite plus ici à la seule
LE GROUPE DE PHYSIQUE ATOMIQUE
DEVELOPPEMENT DES SOURCES D'IONS
(PA/DSI)
Récemment intégrée au D R ! - - C i .
cette unité base son activité
autour île l'utilisation îles sour-
ces d'ions à résonance cyclotron
électronique qui sont une re-
tombée d'anciennes recherches
du C I A sur les machines à m i -
roirs, filière potentielle pour le
confinement magnétique des
plasmas. Ces sources d'ions très
originales peuvent générer des
faisceaux d'ions lourds m u l t i -
charges a* ce tics performances
bien supérieures à celles îles
sources conventionnelles. Ces
sources tirent en effet partie île
façon élégante de la très haute
énergie îles électrons dans le . i m . l i , p.
plasma a résonance cyclotron (.Wll .ur ..•- r.ni- \ JI..1U-. m u n i .t'.in.îK^' 'nique Ju I ils» e . i u e x i t , ! ; !
Au i.01.1986, l'effectif du DRFG s'élève à 577 personnes, dont 332 agents du CFA (permanents, stagiaires,
CFR)et 245 extérieurs. Parmi les extérieurs, 146 sont des chercheurs permanents du CNRS, de l'INSERM ou
de l'Université. On dénombre 85 thésards, ce qui démontre l'important effort du DRFG pour la formation
par la recherche. Enfin, une cinquantaine de personnes sont des collaborateurs étrangers.
EFFECTIF TOTAL:577
' « . « . . . • « f t . . . , , . , » - * . . . •
1985
•MttrrrUt OH * « O H « * a H * PONOAfttSNTAL*
ISSN 0180.6688
DEPARTEMENT DE R E C H E R C H E F O N D A M E N T A L E DE G R E N O B L E
2- + W
PHYSIQUE
Rapport d'activité
1984-1985
COMMISSARIAT A
L'ENERGIE A T O M I Q U E
CENTRE D'ETUDES
NUCLEAIRES
DE G R E N O B L E
INSTITUT OS R I C H I R C H E F O N O A M I M T A U E
SERVICE OE PHYSIQUE
Chef du Service : Jacques CHAPPERT
Adjoint : Jean-Paul OESCLAUX
Laboratoire de Groupe
PHYSIQUE NUCLEAIRE MAGNETISME ET DIFFRACTION
NEUTRONIQUE
oroupe Groupe
STRUCTURES MAGNETISME ET DIFFUSION PAR
INTERACTIONS HYPERFINES
Groupe Groupe
METALLURGIE PHYSIQUE DYNAMIQUE OE SPIN & PROPRIETES
ELECTRONIQUES
uroupe Groupe
PHYSIQUE OES SEMI-CONDUCTEURS PHYSICO-CHIMIE MOLECULAIRE
Groupa Groupe
SPECTROSCOPIE OE C O M P L . A E S POLY- RESONANCE MAGNETIQUE EN BIOLOGIE
METALLIQUES & DE METALLOPKOTEI NES 1 MEDECINE
P . SCHUSSLER 6. ROULT
R. HADE
A . PIERROT R. VACHER
P . REMY
J . SAMTOMAURO
Chercheurs
CNRS
USMG a t IMPS
J . L . ROUVIERE F . OAL'BO
B. MILLION A . HENRY
B e u r s l a r s MRT P . VENDANGE
Secretaires
Ne sont pas Indiqués : les CTE, XA et le» stagiaires de courte durée
r
DU DEPARTEMENT DE RECHERCHE FONDAMENTALE DE GTENOB E ACJ 3 1.1 2. 1335
L.P. REGNAULT
J. hOSSAT-MIGNOO
J. SCMMCIZER
S . GUILLOT 0. PERRIN
G . LAPERTOT M. SIEGFRIEOT»
J. OLIVIER L. TRABVT
M . RAVIER
J . R . REGNARD
G . TEISSERON
P. VULLIET
A . STUNAULT P . BLONOET
P.G. THEJWND
M. JERJINI h. LECAvaLIER
8. VIUERET
N. ERXCUNS A . NICHAS
A . WIEDCNMANN
T. CHATTOPAOHYAY
D . GREGSON
e. «RING
> * • * « • • • • • • • • • * • • BOTAM •*•*«*•*•••>«•••>* • • • • • • • • • • • • • • • « • • • « • • f l M i f g t n • • • • • • • • • • i
MEMBRES CU CONSEIL SCIENTIFIQUE
pages
DnHDDUCTIGN 1
PHXSIQUE NUCLEAIRE 3
AMKFHES METALLIQUES 61
SEMI-CONDUCTEURS 75
STRUCTURES 95
ACTINIDES 175
PHESICO-CHIMIE 199
Ce ruppurt, présente le bilan des recherches conduites en physique durant les années 1984 et
1985 au Département de Recherche Fcndanentale de Grenoble (DRF-G). Ce département appartient à
l'Institut de Recherche Fondamentale du Commissariat à l'Energie Atomique et est implanté au Centre
d'Etudes Nucléaires de Grenoble. L activité physique regroupe 153 permanents se répartissant en 47
techniciens, 8 secrétaires et 98 chercheurs. Ces derniers proviennent d'organismes divers puisque
59 dépendent du ŒA, 21 de l'Université de Grenoble et 18 'du CNRB. A ces chercheurs permanents, il
convient d'ajouter 25 étudiants préparant leur thèse grâce à des contrats divers (contrats de for-
mation par la recherche, hourses du MRT, de la CEE ou de leur propre gouvernement-pourcertains
étudiants étrangers) et un certain norrbre de collaborateurs étrangers et d'étudiants préparant leur
ŒA. L'ensemble de ces personnels représente fin 1985 environ 190 personnes.
Le secteur physique du DRF-G a connu, au cours des deux armes qui viennent de s'écouler, une
évolution significative tant en ce qui concerne sen organisation que Ze de\>eloppement de certains
thèmes de recherche. Au niveau de la structure, l'enserrble de la physique est regroupé depuis
janvier 1985 en un service qui comprend un laboratoire et neuf groupes (voir l'organigrams qui est
donné en début de volure). Cette nouvelle organisation répond à la volonté de rassembler des
équipes autour d'un thème scientifi/que damé et, sans pour autant les négliger, de moins mettre
l'accent sur les techniques expérimentales came cela était le cas dans l'organisation précédente.
iM autre point à souligner est l'augmentation du narbre de thèses en prépartn/jyi. (14 il y a deux
ans contre 25 à la fin 1985).
On trouvera dans les chapitres de ce rapport une présentation détaillée des thèmes de
recherche du Service de Physique ; dans cette introduction, nous nous contentons de résumer les
principales évolutions et les nouveaux sujets déveloopés durant les deux dernières années.
Le secteur matériaux et structures couvre un large éventail (métaux, alliages, semi- conduc-
teurs et isolants) qui a été étendu aux composés d'intérêt biologique en liaison avec les labora-
toires de biologie du département. Les moyens ont été renforcés par l'acquisition d'un microscope
élecvnyvque à haute résolution de 400kV et d'un cmjomicroscope et ce, en liaison avec d'autres
organismes. Ce pôle de microsaopie électronique joue un. rôle régional important en métallurgie,
micrKélectronique et catalyse. En métallurgie physique, les efforts continuent à porter sur les
matériaux amorphes. La sinulatian sur ordinateur de leur structure reste une activité soutenue
puisqu'un jeune aher&euT a été recruté à l'issue de sa thèse. Des expériences de trempe rapide
-our I 'crtention de -zero- ou itcsi-yristcxc: ont dëbutè "éament. ^ liarlsor. aaec l 'invLmuivian
-r*kue d^ I'dFFJ, certaines activités se 3&*t *zeeKtrées sur Z'uirlZisazicn du -rzgmrvrt ?^cr~o-
—m. "'est zirsi zuz des études îe structures utilisait I '\LAF7, lex erréri&rxs étant faites au
L"?F en z 'anescurj.
,
Dans le domine des serts-conducteurs, les études se vncentr*9 .i sur les "nté^raux "-'~ et
rotrrent sur les sucer-roseaux detents rxxr écitsxie var rets •nclécul.zires. ""ne installation rryj-
l'élabrrztdjyy. de aes -atériaux est vrrandée. "<?tte orientation, s'irsrrr.t dans le izrrv d'une z-v
tion •zancentée avec le "*IFF oui 'ETI la -rise en dLiae d'une éouine -~jzte.
Le -ragnetisre "este un &ène •majeur et s'oriente 'de vins en ^MS d'une rxmt ixrrs les trmsir
tions de rhuse et les excitations van. linéaires dans les svstènes ~e bisse dimensi/r. et les sws-
tè>es "•"ust^és et, d'autre rxrrt, \iers; les rrrypriétés •mgnétioues et électrrjniaues des •yyvoses de
termes mres et d'zctinides. "entionnens toutefois aue les airnnts VdFeP '-ont nxintenant l'drret
d'études en Tcllabcnii-lon avec le ""FF tant sur le ?lan de leur élaboy<air.on. zue sur jelzri ~e 'eurs
r
r^erriétés Tuirétioues. ^v^i toutes les tecrniaies d'études, 'z dd~ -*zcticn neuirvn-Lzue a re
•Hace privilégiée -dans le déairta'ent -oui doue sur ce r&ar. vr »<5ï« irrv^tznt zxyjr -étire z '-z dds-
rosition de différentes écuines l''ctilisation des neutrons en devers de l'ZLL et iu II?. '*e?*ron~
rjy>c égalèrent la. sœctroscoor^ de "ruons 'rise en oeuvre TctreV^'vnl au TP'J et orochr'j^erent
1
es/près *e a source à spallation de ruther^ard dans le Tare d'-jne isticr. stirulée des "arunczités
1
^,.(rodeerneh avec le soutien 'inonder ii TA, du 7.'. ?? et du "FT.
^n. vhvsioo-ehdarrie, l'étude des systèmes hétérogènes 'gel^s rr".'S~lzues, rct-^è^es acncucteij»$ et
ioncrères, cristaux liquides et -err/n-jnes échzngeuses d'ions) 'ait l'o'rret i'-jre action soutenue
tant TU nv.Jeau t^écrriaie Tu'esnervrerxtzl. Certaines de tes études derrxjcrent ~rxr"ois sur des -zrcl-l-
ecttiars teé^nologicues '"v-vrnres et pénérzteurs éleotrcxrvryzies'. '>: veuveau 'rÂie z nnru •*:
}
dévelouutpenz signifiaxtif durant ves deur dernières années. Ti 'jcaenre l'étude ' es rrrrr^Jétês
r
elecfcrvyrtiajes des sites actifs des 'jrotèires à fer, ^reb/rrière et sou'*^ à •7r*r. > d'znaLogxes
A
s.m€ étÙ7ues. Tl est .joniiit en •jocoémtrjyi avec des •jrimistes et ies rdjclogistes du dérrr^rvrt.
Votons enfin le rrxcide develoncevnt des aooLioatiors de la. ?•*'! en biologie et -édeoine et
?e, dans deux d£r>ectijy<s : d''xne mrt, la "vise à disvosiir'jan des labrrrrxtcnlnes de biologie et ie
"r&decine de l'outil .?•*.', d'autre vont des recrev&es de yaraetère -é&odcljyrÙTue. rouligrons -?«
les travaux sortent sur la snectroscxvie et non sur l 'vvaer~ e.J
*n ooœlusdon, si 1°:, étiées de rrvsioue ont connu m ^ercuveau -jertadn, le yohUru V '•lus
oréocouTXjnt "este -yilui de l'embauche de .jeunes &szr*3"eurs. "e -rancue de sang neu* ^ v > ^ le dév*>-
: r
loiToement de nouveaux nrodets et conduit à \m déséauïliJh*>. jmdétart de la. rijrrxrùdie des Tces. -
iî^tt^ situztion devait se iainteni,r, 'yttaines écuives 'xznrrzient la -adopté de l^un re^eiirs
mvtir en l'esoace de auelaues années.
L'évolution, déjà arrcrrée y ^ j ^ g rjius grande oonaentr'ztion des efforts sur nuel/met, axes
t
1
de reà^er&e, sera accentuée /rrs les vr^rriers •départe à la ^étroite en '???. Vous souhad-tone b'^n
sûr 7>j'une telle évolution se fasse en -ryncertation aoec te Sentice des basses Temèratures et
l'éauioe de deoelovryrent des saches et dnusiaue atonicise aid -^.icnlgnent le TF-1 au vr^dey
.janvier WW.
3
"HTSWE WSXEMX
THEMES
WOTS CLES
TECHNIQUES UTILISEES
• Emisions naclâslraa
• Consfuuy Hors Mono
• Ensaafclo* d'aoaulsltlon mltlparanotrlovas
• OfilBLfewa 3 gas - Ç&s&mr* §•»!-«•«»«*••-» - Oftsetaars i scintillation
4
C H E R C H E U R S T E C H N I C I E N S
Dans le domaine de la phvslque des ions lourds, notre orésence au 30 -tu Œ?M s'est net-^nent
réduite au bénéfice de SARA et du GANIL. Les dernières expériences auores du SC auxquelles nous
avons participé faisaient suite aux précéden+es mais avec un caractère olus exclusif. Le résultat
le plus Intéressant est probablement la mise en évidence de fortes corrélations à lonaue oortée
l
entre les particules légères produites dans la reaction > C a 94MeV/nucleon. "es correlations
semblent dues à la production de noyaux axcltés de courte durée de vie. ~)es résultats semblables
ont été observés à MSU. il semble possible d'en tirer une relation entre la taille de la boule de
feu en expansion et sa température.
En ce qui concerne la production de pions "sous le seuil", l'effort exoérîmental s'es* Pour-
suivi dans deux directions. D'une part, nous avons mesuré les sections efficaces totales et di'fé-
rentfe)les de production de pions dans des réactions induites oar proton de 190 e + M
200 eV e* oar
He de 293MeV. Auparavant, Il n'existait pratiquement aucune donnée dans ce domaine d'éneroie jlors
qu'elles sont sûrement Indispensables pour une compréhension des réactions olus comolexes +e\\e>s
que C r C •* it+X. D'autre part, nous avons mesuré pour la réaction Dré-citée les noyaux 'ésidue's
émis vers la direction avant -3V9 / S ' et en coïncidence avec le oion T* (l~) émis à 60°. L'ana-
I ab^
lyse des r é s u l t a t s —qui n'est t o u t e f o i s pas d é f i n i t l v e — montre qu'une f r a c t i o n non néqliqeable des
pions p o u r r a i t ê t r e associée à des c o l l i s i o n s périphériques étant donné aue des éléments 1e c^srqe
Z*5 e t Z=6 et de vitesse proche de c e l l e du p r o j e c t i l e sont observés en coincidence avec les
pions.
Nous avons, par a i l l e u r s étudié de façon t r è s systématique, oar des méthodes de comotace v nors
ligne à la f o l s les mécanismes de fusion p a r t i e l l e e t ceux de production de novaux plus lourds que
la c i b l e . Tout 5 f a i t remarquable e t d i f f i c i l e m e n t exp!'quahie à l'heure a c t u e l l e est i ^ oroductton
de 5lJXe dans les r é a c t i o n s i(jNe+ 5oSn ou même ^gCt^gSn, le xénon ayant une vitesse de recul
proche de la m o i t i é de c e l l e calculée pour le noyau comoosé. Il faut donc, si l'on en e r o t * ces
rés''tats qu'il e x i s t e un mécanisme permettant le t r a n s f e r t à la a u a s l - c l b l e de orès de la moitié
du moment Incident du p r o j e c t i l e sans que pour autant c e l l e - c i s o i t fortement excitée.
6
°our la fusion partielle, les résultais particulièrement comp.ets obtenus oour le svsteme
'+"4. i>2'»3 , ; 20, 24, 71.
r r V! et 44MeV/N montrent d'une façon soectacul aire la diSDarl + ion du oie de
auasi-fusion au-dessus de 3o'"eV N. Dn comportement semblable a été observé oar
/
d'autres éguioes
jtilisant des projectiles *r incidents sur des cibles diverses, légères ou lourdes, fissiles ou
non. Nous avons ?u montrer due le néon avait un comportement analoaue a I'araon avec une b"-usaue
décroissance de la section efficace de aussi-fusion entro 30 et 44VeV/*i. °ar contre, le C ne
semble pas obéir aux mêmes règles. Le phénomène de disparition de la section efficace de cjasï-
fusion peut être dû, soit *u mécanisme de réaction, soi* à l'existence d'une température limi+e
au-delà de laquelle les :;oyaux éclateraient en petites unités. Mos résultats montrent qu'aucune des
deux hypothèses n'est totalement satisfaisante puisaue I'énerqfe d'excitation limite déduite de
l'expérience dépend de la na+ure du projectile, de même oue I'énergie incidente par nucléon à la-
quelle se produit la transition. Il serait nécessaire d'ef finer la mé+hode aue nous utilisons pour
calculer les énergies d'excitation e* au! consiste à admettre oue la cible absorbe une fraction du
projectile à la vitesse de celui-ci.
Les expériences utilisant des systèmes ae détecteurs de fraaments et por+ant sur les réaction
Ar+ C et Art* AI semblent abouti- à des conclusions analogues aux expériences d'Identification
hors ligne. Le système Ar-*-' AI montre la disparition de la fusion par+ielle aux environs de
35MeV/N alors que le système Ar+ C (réaction clnématiaue inverse eauivalente à C+ Ar) ne
;
semble pas montrer un tei comportement. °our comprendre la nature de la trans tion observée aux
environs de 35rt*eV/N, Il faut déterminer guel est le processus aui remplace la 'usion partielle. En
particulier, toute amorce d'un éventuel processus d'explosion des noyaux devrait apparaître sous
forme d'une augmentation de la multiplicité du nombre de particules produises dans la réaction
au-delà de 35MeV/N. Pour répondre à cette auestion, nous avons réalisé une expérience de corréla-
u
tion qui est en cours de dépouillement sur les svstèmes *r+ Al et Ar+ ". Dès maintenant nous
savons toutefois que, malgré le nombre des détecteurs employés, elle n'étai» probablement pas suf-
+I
fisamment exclusive. Dans ce domaine, il semble aue l'efficacité de détec on doive se rapprocher
de l'unité. C'est dans cet esprit gue nous participons à la réalisation d'un TU 111 détecteur 4ir. °ar
ailleurs, nous développons éaalement une activité de mesure sur emulsion nucléaire. M ne irradiati-jn
de plaques avec des ions 0 a été faîte au GANIL et à Berkeley. L'analyse de multiplicité ne
montre, pour l'Instar.t, aucune anomalie aux environs d? 40MeV/N, peut-être parce aue 0 se compor-
terait comme C. °ar contre, après un oal1er, on observe une nouvelle aunmen-'ation de la multloli-
M
(.'*-'• vers 200MeV/N, ce g"i correspondrait 3 une énergie d'excitation d'environ 12 eV/nuc léon. Il
pourrait s'agir là de la première mise en évidence d'une véritable transition !lauide-aaz de la
matière nucléaire, les noyaux se réduisant alors à leurs composants nucléoniaues. L'allure de la
courbe de multiplicité mesurée présente des analogies frappantes avec celle calculée. Nous espérons
+
pouvoir prochainement procéder à une irradiation avec des nos aux d'araon. Lié à cette probléma Iaue
de l'3/ploslon des noyaux fortement excités est sans doute l'origine des noyaux de masse l.n*ermé-
dlalr; observés dans de nomr •-, ses reactions Induites oar ions lourds. Oar.s le cas de la réaction
S+A-; 3 30MeV/N, nous avon mx-'re gue les produits ûe charge comprise en*re 4 et 2*5 provenaient
r
essentielleme t Je réacl' if^î'res S T correspondaient donc davantage à une sorte de fission
asymétrique c : ' '. jne expie. KJH.
d'autre part pour determiner ta cadence des collisions nucléons-nucléons dans la matière nucléaire
» • kO -
chaude- Une premiere mesure sur le système Ar+Au s'expllaue bien d'après la seconde accroche.
Elle ne semble pas mettre en évidence de composante cohérente significative.
Remarquons pour conclure cette rubrique qu'on a pu mettre en évidence oour la oremière fois
et grâce au bombardement d'une cible de Te par des noyaux de CI le deuxième backbending dans
un noyau Impair.
Physique de la fission
Par suite du long arrêt du réacteur de l'ILL et de Lohengrin, notre activité dans ce domaine
Î été assez réduite. Le résultat le plus Important est la mesure de la distribution en charge,
239 0X7
masse et vitesse du Np obtenu par double capture neutronlque par le No. Cete mesure met a
profit le caractère unique de Lohengrin et ne serait possible nulle part ailleurs. Elle montre que
les structures palr-tmpair des distributions de charge et les structures fines des dlstrlbut'ons de
mai;e observées dans la fission des noyaux de charge paire sont bien dues à 'énergie d'aooariement
des protons et non à des effets de couches.
Les deux mesures dans lesquelles le laboratoire était engagé arrivent à leur terme. La mesure
de la diffusion élastique vers l'arrière des antiprotons par les noyaux permet d'obtenir une I imt+e
supérieure de la section efficace gui, à son tour, Dermet de confirmer I ' Imoossibi I ité de Tiise en
orbite de l'antiproton par le noyau. Cette Impossibilité conduit à éliminer certains t e s de VO
potentiel p-noyau.
Q
L'expérience de recherche d'hypernoyaux lourds a obtenu des résultats positifs. aooelons sue
la mesure de la durée de vie des hypernoyaux doit permettre d'améliorer notre connaissance du com-
portement des Lambdas dans la matière nucléaire. L'expérience semble avoir mis en évidence deux
processus : dans le premier, la fission d'un hypernoyau a lieu au moment de la désintégration du
Lambda. Dans le second, le Lambda s'attacherait à l'un des fragments au cours d'une fission oromc*<;
et ferait alors, au moment de la désintégration, exploser le fragment. Il est probable que le
succès de cette expérience difficile et élégante conduise à des développements après l'arrôf rJe
Lear. En particulier. Il serait très Intéressant de savoir si le Lambda s'attache préférentiel-
letnent à un des deux fragments selon sa masse.
Evaluation
L'activité d'évaluation s'est poursuivie avec la publication des données nucléaire sur les
chaînes de masse 101, 104 et 109.
Conclusion ft perspectives
Au cours des det'x années qui se sont écoulées depuis le dernier Conseil Scientifique, l'acti-
vité du laboratoire 'i'est concentrée sur la physique des ions lourds davantage que dans le passé.
Le laboratoire a pris une part honorable, souvent dans le cadre de collaborations, à la phase
d'exploration oes réactions eitre Ions lourds aux énergies Intermédiaires. Les expériences
s
évoluent désormais vers une complexité accrue demandant un t r a v a i l d'analyse de plus en plus c o n s i -
dérable et ce, au moment où les effectifs décroissent brutalement (deux éléments i^Dortan^s,
W . ^ougey e t 5uet, nous ont q u i t t é s sans être remplacés). °ar a i l l e u r s , la réforme du système des
theses ne permet plus d'engager les étudiants dans un t r a v a i l d'analyse comolexe des exoériences.
I l apparaft de plus en plus d i f f i c i l e , dans ces condl+lons, que nous puissions jouer un r ô l e
pilote dans le dépouillement d'exoériences mettant en jeu plusieurs d l î a l n e s de détecteurs. La
s p é c i a l i s a t i o n du laboratoire dans des techniaues relativement simples a mettre en oeuvre e t sour
lesquelles II possède un quasi monopole en rrance (comotage hors l i a n e , analyse d'émulsions) ne
saurait ê t r e une réponse s a t i s f a i s a n t e au problème du manaue d ' e f f e c t i f s .
t . IONS LOURDS
1 . 1 . 1 . MESURE DES CORRELATIONS ENTRE PARTICULES LEGERES ELISES AU COUPS DES REACTIONS
ENTRÉ IONS LOUROS
D
Le programme expérimental u t i l i s a n t les Ions lourds produits pr le synchrocyclotron -lu ^ * J
s ' e s t poursuivi par l'étude de la c o r r é l a t i o n entre- p a r t i c u l e s lécères émises dans les réactions
Induites par des Ions C à 84MeV/nucléon. La p a r t l c l o a t i o n du laboratoire à ces exoériences a
notablement diminué par rapport à la période précédente du f a i t de la mise en route du GAMIL.
L'expérience considérée consiste à mesurer les coTncIdences entre deux détecteurs le oar*\-
cules, l'un f i x e et l ' a u t r e mobile. Deux détecteurs f i x e s sont u t i l i s é s , l'un se *rouvant lans le
plan formé par le faisceau e t l'axe du détecteur mobile, l ' a u t r e dans le plan oerpendîcul ai -e
passant par le faisceau. SI les p a r t i c u l e s é t a i e n t émises de façon non cor.-élées, on s'attendra!*- 3
ce que le taux de coïncidence entre le détecteur mobile et le détecteur dans le plan s o i t le •nême
avec le détecteur hors p l a n . En f a i t (fig.H, on observe une grande différence dans les taux de
T
13 i
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14
o pp
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~ï» Figure 1 - Rapport R, en fonction de l'angle dans le
<D 9 '\
0£ S répare du laboratoire, pour le télescooe mobile
1
O 7 donnant les corrélations entre les particules de
1 8
10 20 30 40 50 SO
Angl« 6 M
9
1 . 1 . 2 . PRODUCTION OE PIONS
B. MILLION (MRT), C. GUET (CEA), E. MONNAND (CEA), M. MAUREL (CEA), C . RISTORI (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : J . JULIEN ( S a c l a y ) , L. 3IM80T ( O r s a y ) , A. PALMERI (Catane)
Pour completer les données déjà obtenues avec des p r o j e c t i l e s de C et de P, nous avons
3 -
mesuré les sections efficaces de production des pions chargés dans la r é a c t i o n ( H e , i t ) [ 5 . 2 0 J .
L'expérience a été faite à Orsay, en c o l l a b o r a t i o n avec des groupes d'Orsay, de Saclay e t de
o , 19 97
Catane, avec un faisceau d' He de 283MeV d'énergie totale Incidente, sur 6 cibles : C, 'A I
5 8 3 9
NI, Y, 1 2 0
Snet N a t
Pb (flg.2).
c
Igure 2 - Sépara-
tion angulaire de
la production de %*
dans la réaction
3 +
( He,rt ) pour les
1 2 l l
cibles C, *N,
2 0
N 9 , -°Ar et
Nat,
Pb.
10 V 150
0 — L U L,il l l l I l l i L^l i u 1 l I i I Jfl 4-A- I M l I I I I I• " • W • • • •
3
g( He - 283MeV, %*) J( He- 283MeV, n*)
3
3
A ( H*,TTi)
T
3 H * = 283M«V 12 c »
3.L 27 AI «.
'Ni O
2)-
1. . .
1 +
FI gure 3 - Section efficace t o t a l e de production de t
dans la réaction ( He,?!*) en fonction du nombre de
1 masse A de la cible»
/
te 2. _ rr
). _
J I i i • i i I i
40 SO 120 160 200
'lab [a*g]
Pour distinguer entre les différents modèles théoriques qui présentent un bon accord avec
l'expérience malgré des hypothèses très diverses, nous avons mesuré la oroductlon des fragmen+s du
1 2 1 2 12
projectile en coïncidence avec un pion dans les réactions C + C et C+Au à 8MeV/M. L'analyse des
résultats est en cours et semble dès à présent montrer que les pions sont produits à la 'ois dans
des réactions périphériques et centrales.
R. BERTHOLET (CEA), C. GUET (CEA), D. HEUER (CEA/CFR), M. MAUREL (CEA), H. NIFENECKER (CEA),
C. RISTORI (CEA) et F. SCHUSTER (CEA)
En collaboration avec : J.L. LAVILLE, C. LE BRUN, J.F. LECOLLEY, F. LEFEBRES, ». LOUVEL,
R. REGIM8ART, J.C. STECKMEYER et N. JA3BRI (Caen), F. GUILBAULT et C. LEBRUN (Nantes)
L'évolution de la probabilité de fusion plus ou moins complète entre Ions lourds dans la zone
d'énergie de 20 à 200MeV/nucléon e s t un paramètre Important pour la connaissance des mécanismes de
collision noyau-noyau. L'Importance de la fusion peut être déduite du moment linéaire transféré
lors de la collision, qui l u i , dans le cas d'un noyau composé suffisamment f i s s i l e , oeut être mesu-
ré à partir de l'angle 9 de corrélation entre les deux fragments de fission du résidu de la c i b l e .
Nous avons u t i l i s é cette technique en bombardant une cible de " ^ T h (très f i s s i l e ) et une
cible de ^ Au (peu f i s s i l e ) avec des Ions 0 de 31MeV/A délivrés par l'accélérateur SARA de
l'I.S.N. a Grenoble. Nous avons mesuré les coTnddences entre les deux fragments de fission du
II
résidu de la cible et le résidu du projectile d'une part, et les particules légers d'autre part
Q. 10 ?1.
43)
10' •
* 0 »"*Au_**. *f 7.} (2) Valeur de l'angle de corrélation théorique pour une fu-
_ -<3) ,:•.•,.„ !
1 sion totale suivie d'une fission.
1/ \ !
s, :-y \ / \ -
3
i (3) Valeur expérimentale la plus probable correspondant à un
i ; transfert de73t du moment llnéa're Initial (fusion oai—
0* t
i
tlelle).
J . v. . !
10 't«û -*0 Dey
L'écart entre la. courbe expérimentale e t les prévisions d'une cinématique à deux corps
la'ss» supooser qu'une oart Importante de nucléons du p r o j e c t i l e et/ou de la cible est émise en
début de ralentissement (prééqui I I b r e ) , avant la fission de la cible, soit par cascade lntra-
nucléalre soit sous forme de j e t s de Ferml (PEPS) ; cette masse manquante de matière nucléaire est
d'autant plus élevée que le résidu du projectile observé à l'avant est p e t i t , ce qui traduit proba-
blement la d i f f i c u l t é croissante de forcer un noyau composé à cette énergie.
Oe l'examen des spectres en énergie, Il ressort que la valeur la plus probable de l'angle de
corrélation est Indépendante de l'énergie des particules observées en coincidence (lourdes ou l é -
gères).
1 169
1.2.2. TRANSFERT DE MASSE ET DE CHARGE DANS LES REACTIONS **N* Tni ET ^ N + ^ S b A 3QMEV/N
Des mesure*, de coTneldence partlcule-y e t partlcule-X ont é t é réal tsées auprès Je l'accéléra-
ll 169 1 4 1 7
teur SARA dans le but d'étudier les deux réactions complémentaires *N+ Tm et N + S b à 30MeV/n
[41].
Ces lignes y et X ont été mesurées avec deux détecteurs Ge ; les fragments légers en coïnci-
dence ont été détectés par 6 scintlIlateurs plastique de 1mm d'épaisseur. Ce système de détection
AE a été complété pur une mesure de temps de vol (Plastlque-RF;. La charge e t la vitesse des éjec-
tiles ( K 2 < 7 ) ont é t é mesurées à deux anqles de diffusion 9 »B" e t 12* de part et d'autre de
LAB
I'angle d'effIeurement.
Les figures 6 e t 7 montrent les distributions en charge e t en messe des résidus de cible en
coïncidence avec les quasi-projectl les (qp). L'analyse des distributions en charges montre aue le
nombre de charges manquantes augmente considérablement quand la charge des qp diminue. Ces charges
manquantes peuvent provenir d'une evaporation de particules chargées par les résidus de la cible ou
du qp ainsi que de l'émission de particules de prééquiIIbre. Afin de tenter d'apprécier l'Impor-
tance de ces différentes contributions, nous avons supposé que la partie complémentaire du qp dé-
tecté é t a i t absorbée par la cible. Les distributions en charge des résidus lourds ont été calculées
avec le code ALICE Incluant l'émission de prééquilibre ; les distributions théoriques et expérimen-
tales ont été normalisées pour chaque qp sur le point correspondant à un transfert complet de
charges. La différence entre les courbes expérimentales et théoriques est probablement le résultat
d'un break up séquentiel du quasf-projectl l e . Les faibles seuils d'émission de particules chargées
des résidus de l'azote (généralement Inférieur à lOteV) pourraient être à l'origine de l'Importance
du break up séquentiel pour ce projectlle léger.
,»_dGV(±n. ( m b / S r ) ^Q*^
100'f
50- 50^
^
10b- /
Zn = 7 Z D =6
J L 2 ' i I I i J L
-4-3-2-1 0 1 2 3 4 5 -6-5-4-3-2-1 0 1 2
A - A-j-
»dC7dn.( m b / S r )
" i a u r e 6 - D i s t r i b u t i o n en
masse des élémen*s cibles
'O L
(3^), 7 +1 e t Z +2 en c o ï n -
T
-8 -7 -6 -5 -4 -3 - 2 - 1 0 1 -8 -7 -6 -5 -4 -3 - 2 - 1 0 1
A - AT
IdC/dn. (mb/Sr)
ZT
I • ZT • '
I* ZT-2
©LA8 = 8 °
|[dOVdn (mb/Sr) •
o
500P- , SOOf- eA = 8
L B 500 f-
r
!,l f
:f r t i blement
break
la conséauence
UD s é q u e n t i e l
du
du
10- projectI le.
rf *
,0
i
Zp»3 Zp-2 Zp-1
r^
-2-101234 -2-1012345" ' "2'•{ 0 1 2 3 * -
Z-ZT
14
t . 3 . COLLISIONS CENTRALES
t . 3 . 1 . ETUDE PES MECANISMES DE REACTION ENTRE IONS LOURDS A PARTIR DES RESIDUS DE CIBLE
L'ensemble des expériences effectuées ! 37J est résumé dans le *ableau ci-dessous.
* rE-Vci
La f i g u r e 9 représente la part de moment I n ' * ! a l t r a n s f é r é en fonction du paramètre ! J
proportionnel à la vitesse du p r o j e c t i l e .
0e ces r é s u l t a t s on peut déduire une énergie moyenne d ' e x c i t a t i o n E* par nucléon par la r e l a -
tion
#
e + £ „ • / e + e, '
R R ln<!
c » M F-Vr i /T
"A ^LAB 1
r* î
•
A '
»::: 33====
========= ========== 1
1 2
C ! 30 ! 360 ' 0.81 ' 1t5 5,14 î 98 !
I 2
C 94 i 1008 0,437 105 9,09 3,10 !
2 0
Ne 50 80 0,754 105 6,34 3,75 !
2 0
Ne 49 980 0,59 90 6,75 3,68 !
1 + 0
Ar 24 960 0,91 115 4,59 3,°0 !
W
Ar 27 1080 0,70 ' 115 4,91 3,92 !
4 0
Ar 30 1200 0,68 '06 5 20 4,15 !
4 0
Ar 60 2400 0,304 ! 96 7
,55 4,12 !
Table î
<X : raooort de la vitesse des novaux de l u a s i - ' u s i o n à la /itesse du
centre de masse v/v
^ : masse la o l u s o r o b a b l e des résidus d'évaoora+ïon les "oyaux de
r
quasi-fusion
£ * : énergie d ' e x c i t a t i o n calculée comme indfdué dans le *exte
2 0
t V(crrVns)
'en
L
MO
• *t>Ar(27 MeVZnW
^Ar^AMevrQ^Sn
-d 51 so -- « *3 -oc T? •;? -K^
"sb eh t èo is T6O HO t» ~ ssr
j-Vfem/nsl
^0Ar(4AMeV/nW2<Sn
ï nci den*.
50 60 20 A
A 5 6 t / 7 8 9 t / 10
/2
[E-VA] [Mev/nf
f
:*jre ? - Variation de ' ' ^ e r - î l e d'e* *c 3îr
;
>
"uc!e^" des "OVÎUX de d'jas -''.jsfon en '^'•c^'^r. le
T ,
''ene'-'îie "ic ien*» ser "ucléons ocur d'"*ren*s
:
3 r o e r * ? ;<»s :"Ç'den*s s u r j n e c ' V e de """*•"*•
I 1 3 4 T~6 7 9 9 !Ô ;viev/u)^
r
0'au* » oart, au cours de I ' a n a l / s e des - é s u l * a * s , nous avons '"is en évidence l a '-JI—n'ion j»
•ttSXi
10. .
•aisceau l e "*»»* •
nil
nJ
• .1 • • 1 i .i«w
so -*r
3r J 3 7 3
= . ?E " 0LE''' (~£*>, ~. T-Jf " (~£A>, •?. M£'JE ' " A / C ! , •'. "'«UDEL (CEA), •*. ;I::T"V:3 "rj;
J T 3
Z. I S 0 P I (CE*), " . SC-'oSLE (CE*)
a c
En collaboration avec : ; . ? . CN0O° e t C.^. 'ilELîE'i (Coce-iracue)
Nous îvons -«sure les sections e " ! c a c e s ioutj Iecen* j i ' *érert*iel les, *?-''?E'f, le rro^'jc'io"
Ses oartîcules fédères e * -Jes 3uas"-oroj*ctï !es "ians >î ' é a c * i o n inverse "'' *r***-C » is»-*»'.'-'iijr léor,
J i
à f ' a ï ï e -i'urt 'aisceau i e * ' r ?£.' ivre oar ' ' î c c é i é r 3 * e u r lA'ML » Caen. Les l u a s ï - i r o i e c + i l e s son*
!
•mesurés à l'ai.îe 3'un 'élesccoe à 5ase ie lé*ecteurs î î ' î c > -jm »* les Dar-Mcules ér:ères » ' ' a i l e
,-
i'un *elescooe 5î ! iciui"—!"!a, '.es sections e " i c a c e s ie i r o ^ c ^ i o r * '-jrr l ~ ) , in*4c"4es e"*"e T* e*
90* son* reorésentées ' i a u r e ' 2 .
c
inure '2 - ^eC-ior
e'^'eace ?e cro^'Ctfon
I r—, r—p
les auasf-nro 'ec*? l e s .
•*-ir f T ""iÇOv*'; i * A ~
(cercles)
: ,
-* )j r ('7<;,' "e/) * C
'cartes i
2 IOO
v
o "'^Ar C'î52' 'eV) * C
( t r i amies)
La l'Tne en DO i r>+- ï i 14s
(/)
I est le r é s u l t a t <i'un
</>
en co^e l ' é v a o o r a t i o n . Ce
o 'és Jlta: + T
es co^oaré à
ce
u
10 la ^ff'érence ces
sections e''icaces à
J , L__L_
8 10 .12 U 16 18 2 4 ^ v Q v / n IJ c I e o n e*
M
213 eV'nucléon 'Tourbe
en t r a i t s <ii i o n ^ i n u s )
'9
a
our l'élément Z=14, de masse moyenne 29,5 uma, l'énergie la olus probable mesurée es*
37VeV/nucléon ; la même é n e r g i e e s t o b s e r v é e pour t o u s les é l é m e n t s de Z ) 1 0 .
1
Nous avons a i n s i é t é amenés à e n v i s a g e r que dans l e cas de ' ^ C t * A r , i I J a 'usîon oar^ieile
d'une particule et de la cible avec l'Argon Incident. En e f f e t , dans ce cas, le "* Ca exci'é
(*E=I60MeV) formé r e c u l e avec une é n e r g i e c i n é t i a u e de 36,'5MeV/nucléon ; la d i s t r i b u t i o n de masse
c e n t r é e a u t o u r de Z=1 4 e s t b i e n r e p r o d u i t e par un code d'évaporatïon.
Figure 13 -
r a t i o n pondéré en i / s i n "5.
»MJ»i.«r«.."
c) C i s t r i b u t i o n e x p é r i m e n t a l e obtenue pour l'éléren*
',0 ! C
' Z»5 ; Il semble que l e novau cpmoosé ""*Ca p u i s s e
évaporer des é l é m e n t s pouvant aller j'jsau'à 2=5.
:ïo
e v e n t u e l a l i g n e m e n t du noyau a v a n t é m i s s i o n de \"ï.
20
i.3.3. ETUDE OE LA MULTIPLICITÉ DANS LES COLLISIONS, .=E IONS LOUPOS PE 'OMev/A A
1 400r*teV/A
r
E. ^ONNANO ( C E * ) , . SCHUSSLE9 CCcA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : a. JAKC8SS0N, G. JOMSSON, L . <»RLSSON, =. WE'J, *. SOOE^S^OM (Lund),
QD
J.P. "NOORP, o . OONANGELO, " • SNE EN (Cooenhanue)
Cette technique est donc D a r f a i t e m e n t adaptée aux trois objectifs orincioaux que I O U S tous
s é l e c t i o n des o a r a n è t r e s d'tmpac*).
l e s c o l I i s ions c e n t r a l e s .
n
Les é n u l s l o n s utilisées set des e m u l s i o n s sensibles aux e l e c t r o n s , assemblées e saouets de
25 Plaques (lOcmxiOcm' DI icées horizontalement dans le faisceau. Oeux irradiations on* été
effectuées :
Sl
• au 9EVALAC de B e r k e l e y , dans un f a i s c e a u de *Kr de 1,4GeV/A,
l o
• ?u GANIL, dans un f a i s c e a u de 0 de 90MeV/A.
Les premiers résultats dont .-nu .'Isposons s o n t l e s mesures de mul + l p l i c i t é 'sans sélection
r o n s de 200MeV/A, g u i p o u r r a i t ê t r e un i n d i c a t e u r de la t r a n s i t i o n de phase L i q u i d e - G a z .
fragmentation.
21
Multiplicité 1 I
moyenne
15 _ 1 6
-
0-Br/Ag
X
taure 14 - V u i t i n l Ici
10 _ X X
moveire ca1 r u | ee sur tous
• X X
X les ?vénemen*3 observés
X
*• (env ~on r
? 00 événements oar
X» •
• • fenêtre d'énergie)
—• • • GANIL
• x BERKELEY
I I
100 2 0 0
E(MeV/A)
-i—r 1—r T T
10-14 G»V/A
3-1-0 G»v/A
4 - 3 G«V/A
2 - 4 G«V/A
05 - .2 G*V/ A
Tljori»
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Multiplicité
T 3 2 8 3 2 I 9 7
1 . 3 . 4 . °RO0UC IQN DE FRAGMENTS OANS LES REACTIONS S+ Ag ET S+ A U A 3(W»V/A
r
i nure 16 -
10 15 20 25
Les sections efficaces obtenues îvec les deux c i b l e s pour les fragments de basse énergie son+
portées sur la figure 17 en fonction de 2 . L ' i n t é g r a t i o n des sections efficaces sur le domaine
+
angulaire expérimental a été effectuée au-dessus de 30° a f i n d'éliminer la cont~!bu Ion des f r a a -
ments de grande énergie orovenant des c o l l i s i o n s périphériaues. Lorsque la charge 1 auqmente la
section e f f i c a c e diminue rapidement ; la remontée de la section e f f i c a c e à p a r t i r de 2~"3 observée
avec la c i b l e d'or est probablement due à la c o n t r i b u t i o n des fragments de f i s s i o n aorès f u s i o n .
23
-10 20 30
Z
1 9 7
1 . 4 . ETUDE EXPERIMENTALE DU RAYONNEMENT GAMMA DE HAUTE ENERGIE EMIS DANS LA REACTION * * ° A r Au A
30MaV/N
3 f
M. MAIJREL (CEA), E. MONNAND (CEA), H. "JirtNECKE" (CEA), J . A . °INS~ON CCNPS) e t ' . SC^JSSL' C"*)
En c o l l a b o r a t i o n avec : D. 3ARMEOU0 ( G r e n o b l e )
seur) dans leauel est localisé la premiere interaction Y-Matière et un Nal (!5X20CT) dans leauel
+
les Y oerdant l e u r é n e r g i e . Etire ces deux d é t e c t e u r s sont disposés deux s e i n t i I I a e u r s plastique
+ o i
Deux systèmes de d é t e c t i o n identlaues ont été u l I tsés, auprès de I ' a c c é l é r a t e u r *ï , pour
u n
étudier le rayonnement Y i s s u de la r é a c t i o n Ar* Au à 30MeV/n : l ' u n d ' e n t r e eux a é*é p l a c é e
position fixe (90°) pendant t o u t e la durée de l ' e x p é r i e n c e a l o r s eue l ' a u t r e a é t é p l a c é s u c c e s s i -
e 0
vement à 5 a n g l e s de d é f e c t i o n ( 4 0 , 6 0 ° , 9 0 ° , 120° e!" 1 5 7 " ) . Les s p e c t r e s v masures ( M a . ! ) et la
k
distribution angulaire (Mg.19) sont compatibles avec une é m i s s i o n issue d'une source h e r T i i a u e de
7**eV de t e m p é r a t u r e e t se d é p l a ç a n t à la m o i t i é de la vitesse du f a i s c e a u , toutefois, l'anal/se
définitive de l'expérience ne p o u r r a être réalisée qu'après l'étalonnage en e f f i c a c i t é de notre
système de d é t e c t i o n auprès de l ' a c c é l é r a t e u r l i n é a i r e de S a c l a y .
24
"i 1 1 1 1 r
NE 102 NEKH
300 8«F{
N a I
200
W-
too 1 2 34 5 ' i c u r e IF! - Snec + r e v - n e s u r e a 1 -^•7 ''r
{<•
— lab
X «T2345
c c r - i n e de l ' e f f i c a c i t é de d é t e c t i o n ) .
120 DEG
Ar. Au 30M«VA
M»V
10 /
20
M»V
•rf—i—i—i—|—i—r 1 — I — T 1 1 I | I
DISTRIBUTION ANGULAIRE
"îdure 1° - Coco a r a i son en^re la dl s * r i ' - i j + i o r
E j > 20 M»V e x c e r i-nenta l e et les distributions h
* é o r i Tues
4000 _ •¥!~0.!4SiO,020~Vc'2- obtenues oour trois vitesses de s o u r c e s dif'é-
C
r»n*es. Les r é s u l t a t s exnérimentaux correspondent
p-0.13 a une v i t e s s e de source v o l s i " e de l a m o i t i é de la
v i t e s s e du f a i s c e a u (1*0, M ) .
3000,
Thtori»
(Sourct isotrop»]
2000.
_i i _ l i i i i i i_
10 50 100 150
9LAB
1.5. MISE EN EVIDENCE OU PHENOMENE DE BACX8EN0ING DANS UN NOYAU DOUBLEMENT IMPAIR : ""Tu»
128-,e '35.
Très récemment, une n o u v e l l e e t u d e de 153T„« , p r o d u i t T
oar la r e a c t i o n T
C l , Su auroes
v
du c y c l o t r o n de G r e n o b l e , a Dermis de o e u o l e r la bande r»st -te ce novau l.l. Jusqu'au soin i=2°
(fiq.20). L'analvse de la courbe reorésentant le moment angulaire al i c n é , F, en 'onc+Fon de la
r
îcur» 20 - h
5c *?fTir5 l e n i v e a u ^ ? 153-
<
oeuDie rar r e * c * ion
123- ^35- /- 1
ai
.1 ,10")
E(9-)-X
">»
|t
f r e q u e n c e de r o t a t i o n , <_o, met en é v i d e n c e un c a i n de momen* a n g u l a i r e *.!- i,5h à oar*ir de la fré-
-i—I 1—r
i/ft
15
[ABCApBoL
Ficure 21 - Comparaison du T O -
•nen* angulaire aligné en fonc-
10 * î o n de l a f r e q u e n c e de r o t a t i o n
1S8
Tm oour le noyau l.l. • Tn, le
[8 *IB novau i m o a i r en n e * " o n M -
£r et
-1 1 1 L_
+
Ce t r a v a i l est la première étape d'un proqramme avint oour bu l'étude des é t a t s ce *rès
hauts soins dans les noyaux l.l. de Tm. Une mesure de tm, réalisée aurpès du '"aider de
S t r a s b o u r g e s t en c o u r s de d é o o u i I l e m e n t .
1.6. THEORIE
H. NIFENECKER (CEA)
En collaboration avec : UP. S0ND0RF (Copenhague)
c
où F e s t la f o r c e e x e r c é e sur l a charge Z de masse m. E x p r i m a n t comme un g r a d i e n t ie potentiel,
on v o l t que
,2
I ~ 72 k'.v/Ax)^
rad ' irr
Rour un même g r a d i e n t de champ, les p a r t i c u l e s légères ( é l e c t r o n s ou p o s i t r o n s ) é m e t t e n t <jn r a v o n -
nenient beaucoup plus Intense que les hadrons. t o u t e f o i s , à la différence des é l e c t r o n s , ceux-ci
sont soumis à l'Interaction forte au c o u r s de laquelle ils subissent des a c c é l é r a t i o n s beaucoup
p l u s Importantes (d'un facteur 100 e n v i r o n ) que c e l l e s reçues du champ C o u l o m b i e n . 9e ce f a i t , bien
gue f a i b l e s , les Intensités du rayonnement é l e c t r o m a g n é t i q u e a t t e n d u e s au c o u r s de r é a c + l o n s en+re
Ions lourds deviennent significatives. L'énergie maximum des spectres V qu'on peut s'attendre à
o b s e r v e r e s t de l ' o r d r e de h / A t où A t e s t la durée pendant laquelle a lieu l'accélération. Selon la
v i o l e n c e de la r é a c t i o n on o b t i e n t des é n e r g i e s maximales v a r i a n t e n t r e 40 e t 400MeV e n v i r o n .
Nous avons développe un modèle d ' o m i s s i o n de rayonnement gamma de ' r e l n a g e au c o u r s des réac-
tions entre Ions lourds. Ce modèle distingue une composante cohérente de ce rtyonnemnnt et une
composante Incohérente. La composante c o h é r e n t e c o r r e s p o n d à l a d é c é l é r a t i o n dans l a v o i e d'entrée
27
au! comporte une composante p a r a l l è l e au faisceau incident commune à tous les nucléons» Cette com-
posante devrait avoir un caractère essentiellement quadrupolaîre caractérisée oar des minima de
section efficace à 0*. 90*, 180*0.M. Son I n t e n s i t é dépend fortement du caractère olus ou nolns
collectif de l ' i n t e r a c t i o n novau-noyau» Très f o r t e dans l'hypothèse i r r é a l i s t e où les novaux se
comporteraient comme des s o l i d e s , e l l e devient t r è s f a i b l e si les noyaux se comoortent comme des
gaz r a r é f i é s .
' V.
Q calcul avec deux sources thermiques de emoérature
T=6MeV et T=18MeV respectivement.
H. NIFENECKER (CE*)
A basse énergie, les réactions entre Ions lourds sont essentiellement b i n a i r e s . 4 haute énei—
g l e , on distingue des fragments spectateurs (quasi p r o j e c t i l e et j u a s l - c l b l e ) et une zone de nu-
c sons p a r t i c i p a n t s . Cans la zone des énergies l ^ ç m é d l a i r e s , I l est r.a+urei de t r a i t e r l'Inter-
D
action de la zone de p a r t i c i p a n t s (boule de feu) avec les spectateurs. e u à peu, la boule de feu
se l i e r a aux spectateurs et jouera alors le r ô l e d'une boule de c o l l e .
29
Nous avons développé un modèle Quantitatif dans lequel l'Interaction entre les par-McIoants
et les spectateurs est caractérisée oar :
. la variation de l'énergie de surface,
. la variation de l'énergie coulombîenne
. une force de friction.
Dans sa version actuel le, la zone participante est suoposée constituée de deux calottes sohé-
riques. On suppose également que les forces exercées par le quasl-projec*î le at la quasi-cible sur
la boule de colle sont égales et opposées, ce qui conduit à un mouvemnt uniforme de celle-ci tant
que l'un des spectateurs n'est pas libéré. La force de friction est la force de oroximl+é calculée
par Savlateckl pondérée par un facteur Inférieur à un, supposé rendre comote de l'échanoenen* de
certains nucléons transférés de la boule de colle vers les spectateurs.
Le modèle a été appliqué au calcul des sections efficaces de quasi-'usion (table 2). il es*
en cours d'aopl icatlon au calcul du ralentissement et de réchauffement des quasi-DroiecH les e+
auasl-clbles. On y a inclus récemment les effets de moment anqulaire.
M. NIFENECKER (CEA)
Les températures atteintes au cours des réactions entre Ions lourds son* *elles aue la rela-
A o
tion classique E* = — T qui relie l'énergie d'excitation à la *emoérature n'est jlus valable.
9
Cette expression correspond, en effet, à un déveloooement limité au deuxième ordre de l'énertqie en
fonction de la température pour un gaz de fermi. Nous avons recherché des expressions analytiques
r
de la fonction E*(T) qui soient valables aussi bien à basse (réqlme de ermi) qu'à hau+e +enoéra-
ture (réqlme de Boltzmann). Nous avons tout d'abord résolu l'équation Intrinsèque donnant le so*en-
tiel chimique p> :
3
h n 2
/2 /? d£
• o= _£-u
n m 3 / 2
qm
ou g»2, m est la masse des nucléons, p la densité de la matière nucléaire. On a trouvé une très
bonne approximation de la variation u(T) :
1
U » UQ I
M1- (
(—r)' ! pour TT<< — uç
<£> 5 r
y » x— x » —
y • 0,50 X e 2
' + — x cth ——
33aSSt3t»3SSS33SSSZS13ISXSX3SS=2=
(1) a 5 '
(1440)* '
W
Ar+ *V, l 2
20 970 ± 50 !
(1254) 437 720 !42T-'?66 323'
12
"•°Ar -Sn + 30 750 ± 90 468 480 ' '17. '2"' 34**
(970) '
1 2
0 1 2
"sn 30 635 ± 50 515 5'6 • •«'- a» j T a
3 6
(821)
12
C+ 12U
Sn 49 300 ± 50 542 316 ato_ ci t
35*3
(388)
2 < 2
W "Sn 20 86 3± 70 335 600 '332- 95* 34'6
(1116)
2 ( 2
W "Sn 30 568 ± 60 360 400 !??27— *23 76* ~
(734)
û i 2
" Ar + "sn 24 708 ± 60 161 366 <C15- 52" 4060
' (9'6)
(595)
««ssSBSMVisssisaxssssxiaxsaiixsxiaastssssiasxixax-îxxssxaxxxxxxisxsxsassasaïaïa-ïxaa-ï-îsss-îsszzsssssisss^sïssisf:::
TARLE 2
•Les valeurs entre parenthèses sont normalisées à la sec+ion effrîcace calculée à Ï?M»V/>! pour ie
* un înu ^
u
système A r + Sn en utilisant le modèle du moment angulaire de !a 'usion cr'tlaue.
R r - R
(1) Calculée à partir de : a »a ( ) 2
3.
(2) Calculée à part;,- de : a « a (-; ) 2
(2) R ?.
MAX
et inversement
y-T *-'
x » 0.92 / v - ï e - e '
toujours olas *aîble aue celles données par les aooroxi "étions. 'aooroxi•«at;on de ^ol *z«ann
« .*
c +
iqure 23 - Variation de l'énergie d'exci*a îcn
c
oar nucléon novennç d'un i&z de er"ni en 'onc+'on
' 3
de sa t«fmeérature.
A
/
y »* ' calcul exac+
X^
2 aooroxi met ion de Landau d ' o r d r e 2
la
/ /
T
.}—& 3 gaz de 9 o l zmann avec e * T r
r ' * /
J3.
/ t / / 0—0 * gaz de 3 o l zmann avec ç*+ e n"T
i»22"*eV oour la matière nucléaire infi-
;
/ ' / nie.
•o
/•-"Y •o is JO
.
T
1.7. REALISATIONS
1 . 7 . 1 . MULTIDETECTEUR DE PARTICULES
J . CRANCON (CEA), D. HEUER (CEA/CFR), E. MONNAND (CEA), H. NIFENECKER (CEA), C. RISTORI (CEA)
En collaboration avec : J. ALARJA, A. QAUCHY, A. GIORNI, C. ^RANO (Grenoble), R. SILLEREY,
B. CHAMBON, B. CHEYNIS, D. DRAIN, C. PASTOR (Lyon)
Les réactions entre Ions lourds peuvent être classl fiées en "première approximation" *n terme
de collisions périphériques et collisions centrales et ces deux procesus mon+rent bien la nécessité
de réaliser un multldétecteur de particules selon deux ensembles physiquement comolémentalres et
géométriquement compatibles. Pour les collisions périphériques, un mur avant Dermettant l'étude des
résidus du projectile de vitesse proche de celui-ci et très entraînés vers l'avant. I l devra iden-
t i f i e r des particules de Z*1 à Z voisin de celui du projectile dans une gamme d'énergie corresoon-
dant à une absorption de lOOMeV/nucléon. Pour les collisions centrales pour lesquelles on s'attend
a des réactions très violentes caractérisées par une grande m u l t i p l i c i t é t o t a l e et un grand éta-
lement angulaire des é j e c t l l e s , un ensemble de détecteurs permettant une détection dans un domaine
d'angle solide aussi proche que possible que *Tt. Un t e l détecteur 4it permettrait de déterminer
approximativement le degré de violence de la collision et on s'attend à ce que la majorité des
particules q u ' i l aura à I d e n t i f i e r soient des particules légères de Z<3 et d'éner gle comprise
entre 5 el 50MeV/N. A l'Intérieur de ce détecteur ainsi formé pourront être disposés des détecteurs
plus spéclf'ques capables d ' I d e n t i f i e r les gros fragments de la cible ou les résidus massifs des
collisions centrales. Ces gros fragments ayant une multiplicité f a i b l e , un p e t i t nombre d" détec-
teurs sera alors suffisant.
1 . 7 . 1 . 1 . MODULES DE BASE
Après de multiples essais entrepris sur différents sclntl I lateur, CaF2# plastique NE110,
Nal(Tl), 8aF2, AE-E plastique NE102A-NE115, C s l ( T | ) , nous sommes en mesure de réaliser un module de
base de détection en Csl(Ti) avec lequel les Identifications en masse et en charge seront obtenues
en mesurant chacune des deux composantes lente^-apfde de sa décroissance lumineuse. Un t e l détec-
3
teur nous permettra d ' I d e n t i f i e r des particules chargées : p, d, t , He, d, LI ave des seuils en
énergie très bas. Pour le mur avant, ce Csl(TI) de '-Omm d'épaisseur pourra être associé à une c e l -
lule de 80mm d'épaisseur contenant du sclntl I lateur liquide NE213 permettant la détection et
l'Identification des neutrons. Selon les expériences, Il sera prévu de coupler optiquement un scln-
3
t l l l a t e u r mince de NE102A au Csl(Tl) afin de détecter en charqe, en plus des n, p, d, t , H e , a,
des Ions plus lourds.
32
Pour le détecteur 4U, le seln+t I lateur Csl(TI) sera unique et d'éoalsseur modulée de 20mm à
l'avant, à 6mm à l ' a r r i è r e .
Pour la détection 4Tt, t r è s prochainement, I I sera demandé à tous les Intéressés par ce p r o j e t
de c h o i s i r parmi l'une des t r o i s geometries proposées. La première dont la f i g u r a t i o n a u r a i t la
forme d'un parallélépipède fermé à une seule exirémlté de dimensions 500x300x200mm environ, le
grand côté étant p a r a l l è l e au faisceau ; la seconde a u r a i t la c o n f i g u r a t i o n t r è s simple d'un cube
de 300mm de côté ; quant à la troisième de 350mm de diamètre e n v i r o n , e l l e a u r a i t la configuration
d'un polyèdre formé de 18 faces carrées de 150mmx150mm et de 8 t r i a n g l e s équl latéraux de 150mm de
c ô t é . Quelle que s o i t la géométrie adoptée, l'ensemble de détection 4n sera r é a l i s é à l ' a i d e c'e
cent à cent t r e n t e modules de base de 73mmx73mm de côté et d'épaisseurs d i f f é r e n t e s . °our les t r o i s
configurations :
1* Vers l ' a v a n t , dans le plan v e r t i c a l l ' a n g l e d'échappement sera de ±10" et dans le plan horizon-
t a l de ±20*, rendant ces geometries complémentaires de c e l l e du mur avant.
Ouant au mur avant, placé à 150 centimètres de la c i b l e , I l couvrira une plage a n g u l a i r e t*e
±20* dans le plan horizontal et de ±10* dans le plan v e r t i c a l et sera constitué de 48 c e l l u l e s
hexagonales Indépendantes- Ce mu111détecteur de p a r t i c u l e s qui est un p r o j e t de la région Rhône-
Alpes a f i n d ' é t u d i e r les mécanismes de réactions entre Ions lourds aux énergies SARA est élaboré en
commun par des équipes de l'IPN-Lyon, I ' ISN-Grenoble en ce qui concerne l'étude et la r é a l i s a t i o n
du mur avant, du DRF-SPh-PhN/CENG en ce qui concerne l'étude e t la r é a l i s a t i o n de la détection in.
P. PERRIN (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : CL. MORAND (Grenoble)
0 2.50m
Mognollo
Figure 26 - Plan en
coupe de la chambre
^gnol la.
T T T T V t T - T T T » T '
Son équipement I n t é r i e u r comprend : 2 bras légers + 1 bras *rc, 1 bras lourd (charge 200kg)
télécommandés, 10 c i b l e s é 40mm, une seconde entrée de faisceau à 9*15*, la p o s s i b i l i t é d'Installer
le "mur avant" du mu I t I-détecteur ou 3 extensions de 1m.
Les expériences d'Ions lourds produisent un t r è s grand nombre d'événements de plus en plus
complexes à analyser. I l est donc devenu u t i l e de développer un programme performant d'aide au
dépouillement. Ce programme ne d o i t pas seulement ê t r e capable de l i r e une bande de données et de
la t r a d u i r e en représentation mono ou bl-dlmenslonnel l e , mais d o i t aussi aider le physicien dans
l ' é l a b o r a t i o n du r é s u l t a t physique.
34
Le programme que nous avons développé durant les deux dernières années répond donc aux carac-
t é r i s t i q u e s suivantes :
• traitement simultané de toute l'Information contenue sur une bande. En une seule lecture de
bande, l'utilisateur peut a l o r s c o n s t r u i r e tous les spectres monos ou bldlms q u ' i l veut en Impo-
sant des conditions spécifiques à chaque spectre. I l est Important de remarquer que les spectres
sont construits en respectant la précision expérimentale.
• stockage d'un maximum d'Informations dans un minimum de place grâce * l ' u t a t l o n d'une T e t r l c e
virtuelle de 32 768 * 2**31 mots de 2 o c t e t s ; c e t t e matrice s?~ contractée dans un tableau
l i n é a i r e complètement u t i l i s é (seules les cases effectivement ,_•! es dans la matrice virtuelle
sort présentes dans le tableau l i n é a i r e ! .
• recherc! s rapide et aisée d'une Information physique t e l l e qu'un spectre en énergie ou une ma-
t r i c e de c o r r é l a t i o n ; pour cela, les r é s u l t a t s sont classés dans une base de données et sont
accessibles sur des c r i t è r e s physiques dépendants des c a r a c t é r i s t i q u e s de l'expérience.
2. FISSION
2 3 7
2 . 1 . ETUDE OE Np(2n,f)
7.
E=92 MeV 1 E =108 MeV
8
l \
5
- f \t l •
l \
1
Figure 27 - D i s t r i b u t i o n s en masse des f r a q -
90 100 A-Jf" 90 100 II
. I . / i ments légers observées dans la f i s s i o n du
7. I
; I • 739 « »
10 Np pour d i f f é r e n t e s valeurs de I'énergie
E=100MeV ~ E=113MeV j | ' cinétique des fragments.
!
t
yv% I
b
\ f\- -
0
90 100 90 100 110
A— A—
36
50 55 ZH —
J. BLACHCT (CEA), J . CRANCON (CEAi, M. HAOOAD (thèse d ' é t a t ) , Ch. HAMELIN (INPG)
On u t i l i s e une technique radlochlmlque associant les moyens d ' I r r a d i a t i o n du LMA par pneuma-
t i q u e et la spectrométrle y non d i s t i n c t i v e .
2 3 2
2 . 2 . 1 . MESURE DE LA DISTRIBUTION EN MASSE FINALE DE U(n ,f)
th'
233,
!
La f i g u r e 29 donne les r é s u l t a t s obtenus comparés à ceux de la f i s s i o n thermique de J et
235,
232,,
235,,
233
150
POST. MASSES
2 2 9
Ces r é s u l t a t s , pour le Th, sont bien supérieurs S ceux obtenus pour les uran!u..is et
s ' I n t e r p r è t e n t bien dans le modèle de br'sur.js de paire développé par M. Mlfenecker.
2 2 9
2.3. MESURE DE L'EFFET PAIR-IMPAIR OU Th EN FONCTION DE L'ENERGIE D'EXCITATION PAR LA
REACTION <d,pf>
mlgues montrent clairement une décroissance de l ' e ' * e t pair—Impair avec la f l s s l b l l l t é des noyaux
mais la c o r r é l a t i o n entre l ' e f f e t pâli—Impair sur les charges e t sur la d i s t r i b u t i o n de l'énergie
clnéttgue est encore mol é t a b l i e .
â
Cette expérience a été r é a l i s é e en c o l l a b o r a t i o n avec le groupe 3e J . Wlihelmy à Los lamos,
sur le Th dont l ' e f f e t pâli—Impair a basse énergie est f-res lr portant ( 4 0 Î ) . Une première t e n t a -
t i v e effectuée à Los Alamos en 1984 u t i l i s a i t un télescope pour les protons, un détecteur °PAC
permettant d ' a v o i r un signal rapide pour les fragment» et une double chambre d ' i o n i s a t i o n pour
l'analyse en charge nucléaire des fragments. Le taux de comptage élevé de la chambre d ' i o n i s a t i o n
(particules légères émises dans la réaction (d,of) et alphas de la source) en déaradait la r é s o l u -
t i o n ; néanmoins, l'analyse des données malgré la f a i b l e s t a t l s t i a u e obtenue (30.000 événemen+s au
total, en coïncidence avec les fragments légers) a confirmé une décroissance rapide de l'effet
pâli—impair en charge nucléaire avec l ' é n e r g i e d ' e x c i t a t i o n . Ceoendant, les hautes énergies c i n é -
tiques seulement ont pu ê t r e analysées. En 1985, une deuxième t e n t a t i v e a été r é a l i s é e en u+iltsanr
un détecteur annulaire pour les protons s i t u é entre f40 et T^î* du faisceau o^r raooor* * la c i b l e
et à une distance de 10mm de la c i b l e . La chambre d ' i o n i s a t i o n a été doublée pour aucmenfer éga-
lement l ' a n g l e s o l i d e de détec- ion des fragments. Dans c e t t e nouvelle géométrie, le taux de c o i n c i -
dences é t a i t de ~1 coup par seconde sur le aroupe léger des fragments de ' i s s i o n ave-: un faisceau
T r
de deutons de 30mA (deutons de 14MeV). La c i b l e de h (2mn de diamètre) e + a t "non*ee sur un
support mince de Tanlale de 180mg an . Ainsi, 300 000 événements en coincidence on+ pu ê t r e
r e c u e i l l i s e t leur analyse est en cours.
r
l g u r e 50 - Schéma du d t s o o s i * ï ' de -™*-
H
sures aux angles arrières (éc elie ion
resoectée). La distance c î ! 2 i e - * ' est de
0,35m, la distance c i b l e - ^ : de 3m.
Hi
u
La f i g u r e 30 reorésente schématIauement le d i s p o s i t i f u t i l i s é . Chacue détecteur i est cons-
t i t u é d'un bloc de s c l n t l l lateur de 3x?5x4cn dans leauel l ' a n t l o r c t o n s ' î n n l M l e - Le domaine angu-
l a i r e couvert va de 143* à 163*. Un a n t i p r o t o n d i f f u s é vers l ' a r r i è r e est i d e n t i f i é Mr ta c o n d i -
t i o n S j . ^ - A ^ . H I (ou S^.S2«Aj.HI iorsaue la c i b l e est un s c l n t i U a t e u r , ce 3ui sermet une ^«sure de
u
l ' é n e r g i e déposé dans la c i b l e ) , par l'amplitude du signal dans Hi et oar le teirns de vol >,-> i.
°ar a i l l e u r s , des "raauettes" de s c t n t l l l a t e u r " I , de 3Cx40xlcm, sont Intercalées ° n t r 3 les comc-
t e u r s . La m u l t i p l i c i t é des H chargés émis l o r s de l ' a n n i h i l a t i o n donne, compte *enu de la géomé-
t r i e , une orobabil I t é de 0,92 e t 0,61 d'avoir 1 ou 2 raauettes adjacentes touchées resoectiverrent.
Ceci permet, moyennant une perte d ' e f f i c a c i t é aue l'on peut c o r r i g e r , un c r i t è r e de s é l e c t i o n DIUS
sévère des a n t i p r o t o n s .
v
La réponse d'un détecteur HI à l ' a n n i h i l a t i o n des antiprotons a été -nesurée à 301 eV'C
(flg.3l) en plaçant c e l u i - c i sur le faisceau incident et en îmoosant ia condl+lon d'une * r i o i e
I 1 t ! ! | I I ! I | I II I | I I I I | r ! I I | I I I •p-rr-
200
</>
a.
S'oo
<j
1
• • • • ! • • • • I • i • • I • • • i I i
coïncidence avec les 2 raauettes adjacentes. °ar a i l l e u r s , l ' e f f i c a c i t é de détection a été déterml-
6 2 p a r c o m c , 8 r a , s o n a v e c l
"** * ^ l a b * * * r é s u l t a t obtenu avec le spectrometry SPESII. °our éliminer
la c o n t r i b u t i o n du b r u i t de fond créé par l ' a n n i h i l a t i o n en dehors des détecteurs braguettes, sup-
p o r t , e t c ) , c o n t r i b u t i o n plus Importante à basse énergie, plusieurs estimations de la section e f f i -
cace ont été effectuées en Imposant pue l'énergie déposée 4E H soft supérieure à une certaine
v 8 l e u r E l s o e c t r o
mln' * " w s y * à 0* permettant de corriger la perte d'efficacité correspondante.
40
» » - 1 -> .
"Jous a v o n s tente de d e t e r m i n e r la s e c t i o n e f f i c a c e de d i f f u s ! n o * C a 190MeV en Imoosant
des c o n d i t i o n s sur ies oaramètres mesurés oour réduire la contamlna- i o n due a'ix 3ions et orotons
d'anrWM l a t l o n .
-I—i—rr
S000L <> m
TEMPS DE VOL
St—Hi
» 4E H > SOMvV
S AOOO ni
zUJ
<*
2
UJ
Z 6
-U1
» ' P.IP"»)
^ Meure 32 - So^ctre de *emos de voi Si •*
^> 1
3000L
Q r ~ oour d i f f é r e n t e s c o n d i t i o n s sur 1 ' é n e r g i e déoo-
UJ \c
CE
CD 0 0
2
O 0
z 2000 _
1000 L
t(ns)
J
La f l o u r e 32 i i o n t r e sur l e s p e c t r e en •emos de ._>l n - » l , due la TBJeure a a r t i e des Dions e s *
éliminée par la condition A£u<>50MeV. Le o i e à 22,6ns aul corresoond aux srotons d'énergie Çp
comprise e n t r e 115 e t MOMeV e s t éliminé oresj'je totalement oar ia coTncidence avec une au -noins
des r a q u e t t e s a d j a c e n t e s aux détecteurs.
D
our un nombre d ' a n t l o r o t o n s incidents * i s l à 3,6.10r e t une c i b l e s c i n t i i l a t e u r o î a s t i d u e de
4
2,'g/cffr, l e nombre d'événements r e s t a n t , ob -«>nus de la iwme manière a u ' à 6*2 e t lorsoue ies c o n d i -
dC/dP (ub)
at H > i>jMe¥ 29 7
,'5 - 2,0
&E H > 50MeV 9 2,2 • 1,1
AE H >1OOMeV 1 0,3 t 0,3
AE H >150MeV 0
41
c
lqure 33 - Schéma du d i s p o s i t i f expérimen-
tal (échelle non respectée) montrant la
technique de m e s u r e . Seule, la fission "re-
t a r d é e " provoauée par la d é c r o i s s a n c e du A ,
et se produisant hors de la cible, oeut
envoyer des f r a g m e n t s dans la p a r t i e qauche
(zone " I n t e r d i t e " ) des détecteurs.
+ + n h + n n
v e l o p p e e pour ! * e u d e des isomères de f i s s i o n a c c u r e durée de v ' e ? *pres !'a n' i !a Io le 0"?!j
résiduel a une vitesse non nulle et peut quitter la cible si celle-ci est suffisamment mince
(<10CUg/cnr ) a v a n t de se d é s e x c i t e r . C o n t r a i r e m e n t au cas de la fission prompte, des fraamenf s de
f i s s i o n r e t a r d é e peuvent a t t e i n d r e les d é t e c t e u r s de p a r t e t d ' a u t r e du p l a n de la c i b l e . La dis-
tribution des fragments dans la région "Interdite" est une mesure de la distance parcourue oar
42
=
Les p r o b a b i l i t é s de f i s s i o n prompte pour l'annihilation des a n t i p r o t o n s dans <J, 9 1 , b e t Au
o o u r , a
(fig.34) ont é t é déterminées lors de c e t t e expérience p r é l i m i n a i r e . Ces valeurs mesurées
T ^
•u
PROBABI
p
• Bi
• PO H g u r e 34 - P r o b a b i l i t é r e l a t i v e s de f i s s i o n I n d u i r e oar a n n i -
-
hilation d ' a n t i p r o t o n s au r e p o s dans d i f f é r e n t s novaux.
f* u
§0.01 -
m
jii_
7/
3Ô 35
2
Z /A
I ' o r d r e de SOOMeV/C.
1
Une p r e m i è r e p r i s e de données a eu l i e u en j u i n I9S5 a v e c un f a i s c e a u p r i m a i r e de î , 3 5 . 1 0 " o
à 200MeV/C. Pour l e s événements en c o f n c l d e n c e e n t r e »-ÎS deux compteurs à a v a l a n c h e ' J ° A O , l'Iden-
tification des f r a g m e n t s de f i s s i o n par la c o m b l n a ' s o n temps de v o l - a m p l i t u d e e s t sans ambiguïté.
r
La d i s t r i b u t i o n de c e s événements s e l o n la d i s t a n c e a u p l a n de la c b l e e s t r e p r é s e n t é e f i a u r e 3*5.
Seuls, 53 événements subsistant lorsgu'on 'mpose la p r é s e n c e d ' a u rnolns un des f r a a m e n t s dans \a
région "Interdite", ainsi gu'une amplitude caractéristique d ' u n fragment de f i s s i o n pour les s i -
gnaux de chague PPAC. Une t e l l e statlstlaue e s t c o m p a t i b l e avec notre estimation d'un *ypernovau
formé pour 1Crp e t n o t r e e f f i c a c i t é de d é t e c t i o n de ~ ' 0 dans c e t t e g é o m é t r i e .
«<• ! 1 ! ! 1 1 ! !
; CIBLE •* r
n 8 ' lure ?« - r-'s*rî*u*îcn des
p* U
»venemen*s en coT*nci denc^
200M«V/C
^^J
3
£ K)
Z
Ui
Z
r seion la d i s t a n c e au î l a n de
j FISSION la c i b l e , sans a u t r e cord:-
Ui -
Z PROMPTE
:
*"on ( t * - a * "f*»c»> e * e ^
2 REGION 'iNTEBOITE'
S» — î~cosan* jne i r c | î * ' j d e cs^ac-
o
Ui " * e r ? s t l ^ f j e d'un fr»-cnent de
K
(D fission (trait .jras). Seule
1
, J
o 10
r la ïïst<-îbu*tor des *ra-:r»?n*s
z
dans la r é g i o n Interdire es*
-
•"eoresentee dans ce der-ier
1
n i—i r-M nn i—' h r cas.
1_ i
80 70
i
60
i
50
i i
40
i
30 20 10
i
0
i
DISTANCE ( mm )
4. LE RESEAU ENS0F
J- 3LACH0T (CE*)
La p a r * i c i pat i c n au réseau ENSDF s'est poursuivie. Les -esses '"A, '09 on* é*é Duh l i é e s
1 2 , 1 3 1 . La m s s e 117 e s * t e r m i n é e , e t sera envovée oour l a phase, - e v u e , ^1 se en ' o r - i e e * impres-
slon avant la f i n de l ' a n n é e . L ' e n s e m b l e des codes oeme+*ant, soit ^«5 «-«sts de s h v s i c u e , soi* de
c o n f o r m i t é à la s t r u c t u r e du fichier, de D r é s e * t t î o n ,
a e*c, sont r» ^ t e n a n t ooéraMonnels sur le
P»IVE du ORF-G.
Le r é s e a u a c h o i s i G r e n o b l e oour o r g a n i s e r la r é u n i o n b l a n n u e l l e . E l l e r e c r o u p e r a u n - -junrw-
t a l n e de p h y s i c i e n s de d i v e r s pays (USA, UK, PFA, IJRSS, . . . ) en ? l n 19»<5.
u
r
Oéveloppement de; fichiers vers l'extérieur : sous l'égide de l'OCCE, le fichier JE Joint
European F i l e ) a été créé. Sept cent dix Isotopes sur 1020 due comprend le fichier on* été oris
dans l e f i c h i e r CE*, dont nous avons la responsabilité.
Niveaux 4+ dans Xe
assnsas S 3 3 S 3 n » S = 3 S
116XE 917.8 4+
124XE 878.9 3 (4 + )
126XE 941.9 3 4+
126XE 1488.4 3 4+
128XE 1033.148 20 4+
130XE 1204.61 4+
130XE 1808.18 4+
134XE 1731.16 3 4+
134XE 2272.01 4 4+
I34XE 2352.96 3 4+ y
Î34XE 2588.45 3 4+
I34XE 2867.37 3 4+
136XE 1694.4 1 4+
PUBLICATIONS
i S. FRULLANI, J . MOUGEY
S i n g l e a s p e c t s of I n t e r m e d i a t e energy Ion r e a c t i o n s
Rapport ISSN 0390-6477 Istltuto S u p e r l o r e dl S a n t t a ; L a b o r a t o r l o d l F l s t c a , Roma, ISS R 83/5
A p a r a î t r e dans Advances In Nuclear P h y s i c s , v o l . 14
1 C. GUET, M. PRAKASH
Knock o u t f o r s u b t h r e s h o l d p l o n production
N u c l e a r P h y s i c s A428, 119c (1984)
8 C. SCHMITT, A. GUESSOUS, J.P. BOCQUET, H.G. aERC, R. BRISSOT, 0. ENGELHARDT, H.P. PAUST,
F. G0NNENWEIN, M. MUTTERER, H. NIFENECKER, J . PANNICKE, Ch. RISTORI, J . P . THEOBALD
Fission yields at different fission-product kinetic energies for thermal neutron Induced
2 3 9
f i s s i o n of Pu
N u c l e a r P h y s i c s A430, 21 (1984)
11 J.L. LAVILLE, C. LE BRUN, J.F LECOLLEY, F. LEFEBVRES, M. LOUVEL, R. REGIMBART, J.C. STECKMEYFR,
N. JABBRI, R. BERTHOLET, C. GUET, D. HEUER, M. MAUREL, H. NIFENECKER, Ch. RISTORI,
F. SCHLUSSLER, F. GUIBAULT, C. LEBRUN
2 3 2 l
Fission fragments In coincidence with qua s I-project 1 le In the reactions of 0 on > and
1 9 7
A u at 31MeV/nucleon
Physics Letters, 138B, n'1,2,3, 35 (1984)
46
14 J . BLACHOT
N u c l e a r data sheets f o r A=109*
Nuclear Oata Sheets 4 1 , 111 (1984)
18 R.A. MEYER, E. MONNANO, j.A. PINSTON, F. SCHUSSLER, I. RAGNARSSON, B. PPEIFFER, ". LAWING,
G. LHERSONNEAU, T . SEO, K. SISTEMICH
D e f o r m a t i o n In odd-moss n u c l e i near A env.100 : one and t h r e e - a u a s i p a r t i e l e n l l s s o n states In
99 y
Y
39 60
N - ' « a a r P h y s i c s A439, 510 (1985)
19 H. NIFENECKER, J . P . BONDORF
Nuclear electromagnetic Bremsstrahlung : a new t o o l for s t u d y l n a heavy Ion reactions
P r e p r i n t s o f t h e NIELS BOHR INSTITUTE - NBI-85-01
N u c l e a r P h y s i c s A442, 478 (1985)
22 L. BIMBOT, V. BELLINI, M. 30L0RE, S. CHARLOT, C. GUET, J.M. HISLEUR, J.C. JOURDAIN, J. JULIEN,
P. KRISTIANSSON, G. LANZANO, 8. MILLION, 0. OSKARSSON, A. PALMER I, G.S. PAPPALARDO, J. °0IT0U,
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Inclusive (p,n ) reactions at 201 and 180MeV
Nuclear Physics A440, 636 (1985)
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24 J . BLACHOT
Nuclear data s h e e t s f o r A=101*
N u c l e a r Data Sheets 4 5 , 701 (1985)
o v
25 P. KRISTIANSSON, L . CARLEN, K.A. GUSTAFSSON, B. JAK0BSS0N, A. OSKARSSCN, ^ . 0E, J . ° . P-ONDOOF,
O.B. NIELSEN, G. L0VH0IDEN, T . F . THORSTEINSSON, 0 . MEUEP, H. NIFENECKEP
A
i T
L
Large-angle
a r g e - a n g l e light
l i g h t particle
p a r t i c l e correlations
corre In C Induced r e a c t i o n s a t 85 A M v e
u 4 T
29 e . PFEIFFEP, E. MONNAND, J . A . PINSTON, U. STOHLKER, J . «UNZELL, ' . GA8ELVANN, * . . L . ' R
P. MOLLER, J . KRUMJNDE
Rotatlonsbanden In " S r . " H .
Réunion a n n u e l l e des S o c i é t é s de P h y s i q u e a I lemende e t h o l l a n d a i s e , Innsbruck C F A ) , 1984
29 J . A . PINSTON, 0 . BARNEOUD
Anomalous s i g n a t u r e s p l i t t i n g In t h e ( I 13/2) (H 11/2>n D band o f t h e Odd-Odd n u c l e i
u
International symposium on In-beam n u c l e a r s p e c + r o s c o o y , Debrecen ( o n g r i e ) , 1984
31 C . GUET, M . PRAKASH
Knock out for subthreshold plon production
p
Approche théorlaue des mécanismes de réactions entre Ions lourds, ar!s (France), 1984
c
32 0. HEUER, R. 8ERTH0LET, C. GUET, M . MAUREL, H. NIFENECKEP, Ch. P'STOR', . SCHUSSLEP
Fragmentation des systèmes nucléaires chauds
Colloque GANIL, Glens (France (1984)
33 J . BLACHOT
Standarts f o r the f i s s i o n yields measurements
Advisory group meeting on n u c l e a r standard, Bureau Central des Mesures Nucléaires, Geel
(Belgique), 1984
37 0 . GARRETA, P. BIRIEN, G. BR'JGE, A. CHAUMEAUX, D.M. DRAKE, S. JANOUIN, D. LEGRAND, " . C . LEMCE
8. MAYER, J. PAIN, J.C. PENG, M. BERRADA, J.P. BOCOUET, E. MONNAND, J. MOIJGEY, P. PERPIN,
E. ASLANIDES, 0. 8ING, J . L ICHTENSTADT, A . I . YAVIN
E l a s t i c and I n e l a s t i c s c a t t e r i n g of a n t l o r o t o n s from nuclei
T
Third Leer workshop on physics In the accl era with tow-eneray cooled antiprotons, lcnes
(France), 1985
0
41 M. ASGHAr;, }.P. BOCOUET, R. BRISSOT, M. DJE9ARA, M . WAIJREL, H. NIPENECKE , C. RISTORI
Ouasl-partlcle excitations In Vow energy fission
International c o n f e r e n c e on n u c l e o r data f o r b a s i c and a p p l i e d s c i e n c e , Santa Pe (USA), (985
THESES
48 B . DE CONCOURT
1 2
E t u d e des r é a c t i o n s de f u s i o n d ' I o n s l o u r d s e t du noyau de ' * S n à 30MeV/N
Thèse de 3ème c y c l e (1984)
49 M. OJEBARA
229 232
Distributions en charge des fragments de fusion de (Tb +n), (U +n)
Thèse de 3ème cycle (1985)
50 F . CAITUCOLI
Mécanisme de f i s s i o n nucléaire : contribution à l'étude des d i f f é r e n t s modes de f r a g m e n t a t i o n
du noyau
Thèse de D o c t e u r - è s - S c l e n c e s (1985)
5t
THEMES
MOTS CLES
T E C H N I Q U E S U T I L I S E E S
• HaalvMvfta" afsctrfqua
• Tralnaoa «Scantqua
• Frottaaant Intarlaur at aodula alasHqua
• Variations dlwanslonnaMas
• Annihilation da positons
• Mesuras da ras 1st»vita «* fratfmmnf Intarlaur an ligna dsrrlara un aeeSfarataur d'Slac-
trons ; tris bassas taaoaraturas
*• Expar !an$9S d# traaa#
52
CHERCHEURS TECHNICIENS
Ces deux dernières années ont été caractérisées oar l'exploitation des o o s s l b l l î t é s d'aooa-
r e l l l a g e s à h .-IL. tes performances r é a l i s é s au l a b o r a t o i r e , q u ' i l s'agisse du d i s p o s i t i f de détection
du temos de vte des oosttons ou de la mesure de frottement I n t é r i e u r à très basse temoératijre en
ligne âerr\ère un accélérateur, ou encore du traînage mécanique en tension e t en t o r s i o n . Sur 1?
olan des matériaux, l'étude des défauts dans les métaux ours s ' e s t ooursulvte avec un <~"or+ vers
les basses températures dans la mesure où c e l l e s - c ! oermettent de lever certaines Indé+er^înattons-
Quant à l ' a c t i v i t é concernant la m o b i l i t é atomique et l ' o r d r e dans les a l l i a c é s concentrés, e l l e se
dêveloooe avec ^uccès, avec notamment l'analyse de la d'namlque de ohenomenes cri+tques-
N.E. OERRADJI (3ème c y c l e ) , J . HILLAIRET (CEA), J . LAUZIER (INPG), ° . «OSER (CEA), " . "CU^ENE C3ème
cycle), J. VERDONE (USMG)
En c o l l a b o r a t i o n avec : C. CORBEL (INSTN), M. OOYAMA (Tokyo), P. "AUTOJARV I ( H e l s i n k i ) , =>. L'JCASSCN
O r s a y ) , J . FANT0ZZ1 (Lyon), A. V€IOINGER (Konstanz)
Ont également p a r t i c i p é : L. CONTAROO (OEA), P. WUNAULT (DEA)
Nous avions Indiqué, dans le précédent rapport, que les techniques oasécs sur la mesure du
temps de vie des positons permettaient de suivre l'évolution de défauts lacunaires submi crosco-
piques au cours de traitements thermiques de divers échantillons Irradiés aux électrons ou aux
neutrons- Ces techniques donnent les concentrations et les t a i l l e s des amas lacunaires dans les
gammes de concentration de 10 à 10 amas oar atome et de t a i l l e 1 à 10 lacunes.
Dans le fer fortement écroul par une réduction de section de 99t et I r r a d i é aux é l e c t r o n s ,
les agglomérats de lacunes paraissent avoir la même t a i l l e due dans le fer bien r e c u i t , mal are la
!
grande denslie de d i s l o c a t i o n s , mais leur concentration e s t olus f a i b l e 6\ ( f [ g . 1 b ) .
Dans les alliages faiblement a l l i é s , nous avons étudié systématiquement l ' a c t i o n de traces
d'impuretés métalliques sur le processus d'agglomération lacunaire. Cer*alns atomes (Sb, *u) em-
pêchent totalement la formation d'amas lacunaires à t r o i s dimensions, alors que d'autres (Co, * l )
la favorisent ( f l g . 1 ) . Les expériences de muons au SIN e t de r é s i s t i v l + é à Orsay on+ permis de
préciser dans ces mêmes a l l i a g e s les mécanismes d'agglomération h,7_l.
Nous appliquons actuellement la technique de mesure de temps de vie des positons aux a l l i a g e s
concentrés. On a ainsi montré que dans l ' a l l i a g e AuCu-j des amas lacunaires tridimensionnels se
forment au cours du r e c u i t . L'ordre à longue distance ne s ' é t a b l i t dans l ' a l l i a g e initialement
désordonné que lorsque ces amas s'évaporent, vers 410K | 8 , 9 j . Ces anas lacunaires t r a n s i t o i r e s ont
aussi été mis en évidence dans le nickel et dans NljAl alors que dans Zd, Cd, F A [, AU3CU, NIAI, on e
passe directement de la lacune Isolée à l'amas relaxé [9_|. Un montage est en cours pour é t u d i e r ,
dans les aciers nucléaires, les phénomènes de gonflement de dimension submicroscopique au cours de
ou après I r r a d i a t i o n à haute dose (quelques 10 électrons/cm ) et haute température (500*C).
Dans les amorphes mèiolllques fortement Irradiés, qu'il s'agisse d'alliages métal-métal
(CuZr) ou metaI-metaUoTde 'FOQQBQQ, F e i ^ ' i ^ g P ^ R g , f-dggS^g), nous avons révélé l'existence de
défauts analogues à des "paires proches" métastables jusque vers 300K I 1 5 I .
54
Les expériences conduites à t r è s basse température ont oermls également de mettre en évidence
des e f f e t s de r e l a x a t i o n anélastlque dûs au mouvement de; déc-nrhements géométriques que orésentent
les lignes de d i s l o c a t i o n . Ces e f f e t s paraissent particulièrement marqués dans des métaux hexago-
h
naux comme Mg ou Cd. I l s font l ' o b j e t d'une analyse r é a l i s é e conjointement avec des c <?rcheurs de
I ' (NSA de Lyon (Pr FANTOZZI) | 3 J . L ' I r r a d i a t i o n entraîne, dans le magnésium, l ' a p p a r i t i o n de D'CS
de r e l a x a t i o n tris nets. Nous avons montré q u ' i l s sont dûs au mouvement r e l a t i f des défauts ponc-
tuels et des d i s l o c a t i o n s , en réponse à ut\9 c o n t r a i n t e mécanique et à l'épinglage des dislocations
par les a u t o l n t e r s t l t î e l s [ 1 1 - 1 2 ] .
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et 12 correspondent aux positons piégés dans les espaces vides tridimensionnels. On déduit de T le 2
volume de la cavité. Par exemple, T =400ps correspond à des vides de S lacunes agglomérées et
2
l =50î correspond à une concentration relative de 1 0 " environ. On volt que Au etSb (flg.c et d)
2
s
empêchent toute formation d'amas lacunaires tridimensionnels. Dans le fer écroul ffla.b), on oeut
12 2
suivre la formation des cavités par t malgré une densité de dislocation de 1 0 c m ~ .
2
56
T(K) • T(K)
aux alentours de I5<.
Dans le prolongement des études réalisées dans des s o l u t i o n s solides blnal-es (CuZn, AuNI),
une action a été engagée dans des aciers inoxydables de type austénitique, dont on connaît l'Impor-
tance en technologie nucléaire. Son o b j e c t i f est la détermination de la m o b i l i t é des défauts é l é -
p
mentaires et de leurs Interactions mutuelles ou avec des Impuretés. o u r cela, les clnétlcues de
mise en ordre sont analysées s o i t dans le cas d'une sursaturation figée de lacunes créées oar
trempe s o i t dans le cas d'une sursaturation dynamlgue de défauts en régime permanent d ' I r r a d i a t i o n .
Alors que des tentatives de trempe effectuées dans d'autres laboratoires é t a l e n t restées I n f r u c -
tueuses, nous avons réussi à produire dans deux a l l i a g e s , NICr e t FeNICr, des conditions de tremne
e x p l o i t a b l e s pour la détermination des t r o i s enthalpies : de formation, migration et autodiffusion
des lacunes ( f l g . î ) .
•57
1.01
r
RSBOKUK
F e N i C r
\ état d'ordre
39 45 î6 d'éauilibre
1.00
O-SP'.-
acunes \
d'équilibre
trempe depuis les température, les plus élevées est dû aux lacunes en sursaturation. Son analyse
fournit les caractéristiques de formation et de migration des lacunes.
anelastique ont mis er évidence un e f f e t associé qui se manifeste Dar une f o r t e deviation negative
de l ' I n t e n s i t é de relaxation par rapport à son é v o l u t i o n normale en fonction de la température. Il
s'avère donc que l'établissement d'un fort degré d'ordre local, comme d ' a i l l e u r s l'existence
d'ordre à longue distance, rend d i f f i c i l e sinon Impossible l'établissement d'un ordre diree-Monnel
E n f i n , un domaine peu explore j u s q u ' à present- est t'etude de l ' o r d r e directionnel au+oî niJuit.
Un paramètre c a r a c t é r i s t i q u e e s t l ' i n t e n s i t é de r e l a x a t i o n dont i l vient d ' ê t r e auestFon. Les d 1-
férentes théories de la r e l a x a t i o n d i r e c t i o n n e l l e prédisent une l o i de Curle-Welss- Une valeur ror
n u l l e de la température c r i t i q u e d'ordre autolnduît s i g n i f i e q u ' i l e x i s t e un e f f e t coopératif et
que l ' é n e r g i e l i b r e dépend de l ' é t a t d'ordre qui préexiste dans l ' a l l i a g e . Nous avons pu observer
une s i t u a t i o n de c i type dans une s o l u t i o n solide AuygNIjn,. C'est un cas de flqure tout-à-fa!t
o r i g i n a l . Vous avons e n t r e p r i s l'approfondissement de c e t t e t r a n s i t i o n " f e r r o é l a s t loue" en l i a i s o n
avec l'ENSMA de P o i t i e r s .
3 . DIVERSIFICATION
F. VANONI (CEA)
r K
Notre a c t i v i t é de recherche sur tes austénltes, %n p a r t i c u l i e r les a l l i a g e s t e r n a i r e s e i i C r ,
est en r e l a t i o n é t r o i t e avec tes problèmes oosés par te gonflement sous I r r a d i a t i o n .
CONCLUSION
L'activité sur les défauts e t la m o b i l i t é atomique dans les métaux e t allîaqes res^e donc
Importante et Intéressante, comme en témoignent tes nombreuses c o l l a b o r a t i o n s Internationales s i -
gnalées. Cet I n t é r ê t est lié à l'expérience et à la notoriété acquises par nos équloes dans ce
domaine, a l ' o r i g i n a l i t é de nos approches expérimentales, à la r é a l i s a t i o n d'appareillages e x p é r i -
mentaux d é l i c a t s mais très performants e t à l ' e f f i c a c i t é des moyens d ' I r r a d i a t i o n et des I n s t a l l a -
tions cryogéniques associées dont nous disposons au CEN-G. L ' o r i e n t a t i o n prise d'é+udler les
+,
a l l i a g e s concentres, -ompte tenu des r é s u l t a * s acquis dans les métaux purs, s'avère êfre ex -ê-
mement riche et prometteuse.
5Q
PPBUCATtONS
COMMUNICATIONS
12 J. LAUZIER, J. HILLAIRET
Anelastlc phenomena associated with the long-range d i f f u s i o n of self I n t e r s t l t l a l s and t h e i r
I n t e r a c t i o n w i t h dislocations In electron I r r a d i a t e d magnesium
I n t . Conf. on Internal f r i c t i o n and u'. rrasonlc attenuation In s o l i d s , Urbana (USA) 19f>5
60
13 J . HILLAIRET
La dynamique de l'ordre local dans les a l l i a g e s métalliques c r i s t a l l i n s ou amorphes
Séminaire sur l ' o r d r e et le désordre dans les matériaux, Fcole de m é t a l l u r g i e Physique, Assois
(France) 1984
14 J . HILLAIPET
D i r e c t i o n a l and short range ordering In concentrated a l l o y s , c r i s t a l l i n e or amorphous
V I I I I n t . Conf. on Internai f r i c t i o n and u l t r a s o n i c attenuation In s o l i d s , Urbana (USA) 1985
THESES
15 M. MOUMENE
Etude des défauts dans les métaux purs, dans le,, a l l i a g e s métalliques c r i s t a l l i n s ou amorphes
e t dans les semiconducteurs au moyen de la teclmique d ' a n n i h i l a t i o n des positons
Thèse de 3ème cycle (1984)
ISSN 0180JKM
CHIMIE
Rapport cFactMté
1964-1965
'" ••f.fP
rafVDAMBMTAf*
«2
i
CHERCHEURS T E C H N I C I E N S
Les éludes sûr ies amorphes sets ! ! !ques t»r>de"t 5 s'affiner et à gagner en precision, ''tous
avons ^our noir» part concentré notre effort sur le système cuivre-titane, essayant d'utiliser dif-
férentes technique-., de diffraction et la simulation sur ordinateur pour en analyser finement la
structure. L'introduction d'hydrogène ou de deuterium apporte des informations intéressantes- Dans
!e domaine de la relaxation structurale, nous nous sommes attachés à caractériser les effets réver-
sibles et irréversibles qui y sont liés. Nous avons aussi cherché à préciser les paramètres qui
contrôlent la migration des petits atomes au sein d'une matrice amorphe. Enfin, l'étude des sur-
faces, reliée à l'influence du mode de préparation, paraît un thème Intéressant à développer. Dans
ce chapitre, on ne considérera pas les études des propriétés magnétiques des amorphes qui sont
décrites par ailleurs.
1. ELABORATION
Le programme prévu d'élaboration d'amorphes par les deux méthodes d<- trempe sur rouleau et
pulvérisation cathodique, que nous possédons an laboratoire, suit son cours. Les performances des
montages s'amélloren au fur et à mesure des difficultés rencontrées ru cours de la fabrication des
différents échantillons. Oe nombreux alliages sont actuellement disponibles, métal-metaIloTde comme
PeB, NIB, PdSI, FeNIB ou métal-métal comme CuTI, NiZn, CuT!7n, NINb.
Il faut signaler une utilisation nouvelle de la technique de trempe sur rouleau visant à
l'obtention d'à'liages microcristallisés ou de faible granulométrle. L'alliage FeNdB, dont les
1
performances comme aimant permanent son - prometteuses, est l'un des matériaux pour lesquels on
cherche à utiliser cette technique, qui évite un certain nombre d'opérations d'usinage.
La trempe sur rouleau a aussi permis, récemment, l'obtention d'une nouvelle classe de maté-
riaux, intermédiaires entre les amorphes et les cristaux, que sont les quasi-cristaux. Nous aboi—
dons ce sujet en liaison avec d'autres laboratoires grenoblois, en particulier ceux de l'ENSEEG
1-
(Professeur Guyo ).
2. STRUCTURE
La d i f f r a c t i o n des neutrons est M«»n «jeotée 5 ce type d'étude car les longueurs de d i f f u s i o n
du t i t a n e et de l'hydrogène sont négatives alors que celles du cuivre et du deuterium sont p o s i -
t i v e s . °n ueut donc s'attendre à des modiflcat ions Importantes des fonctions de c o r r é l a t i o n avec la
composition de l ' a l l i a g e d'une part et la s u b s t i t u t i o n hydrogène-deutérium d ' a u t r e p a r t .
La " g ' j r e ! montre les r é s u l t a r s obtenus dans le cas de l ' a l l i a g e (^QTIçn !t,18j. Les
courbes expérimentales montrent clairement l'apparition de c o - r é l a t l o n s TtH ( p o s i t i v e s avec H et
négatives avec 0) à environ 1,3Â traduisant le f a i t que l'hydrogène occupe préférentiellement les
s i t e s tétraédrIques T t ^ . Ceci est confirmé par l'absence de c o r r é l a t i o n Cu-TH (négatives) ou Cu-D
( p o s i t i v e s ) à environ 1,5Â.
2 |
I l 1 i !
i ;; il
(a)
1 , «-> . _ - i
01—-» —r
i .l!|
(b) figure ' - Fonctions de corrélation de paires
"j ' I \ ^ r*
Ohr^ rJ' \ A 1 d'alliages amorphes Cu TI (H,0) : (a)
i
v V y
0,5 0,5 x
i
y =0,33, !b) x*0,15, ( c ) x=0, (d) x„=0,20. Les
o
fi n (c)
i I ' A flèches Indiquent les distances : TiH (premiers
J
*^0' v o i s i n s ) , Curi et TIH (deuxièmes v o i s i n s ) .
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-, S
0 2 4 6 9 10 12
r(»)
Par ailleurs, nous avons réalisé des expériences simultanées de diffusion de neutrons à
petits angles (en utilisant la substitution hydrogène-deutérium) à l'iLL, *t de diffusion anomale
de rayons X à petits angles sur les deux seuils du cuivre et du titane au LUPE à Orsay, en collabo-
ration avec A. NAUDON [I9J. Elles ont permis cie mettre en évidence la formation à température
ambiante de petits amas riches en titane et hydrogène de composition proche de TlhU, dans le cas
d'alliages CugyTIjj contenant 40* d'hydrogène.
Enfin, une expérience de diffusion quasi élastique et Inélastique de neutrons nous a permis
d'obtenir des Informations sur la mobilité de l'hydrogène dans cas alliages CuTl |2j.
2.2. SURFACES
!l apparaît de plus en plus évident que la surface des amorphes joue un r ô l e extrêmement
Important dans les propriétés de ces matériaux, notamment au cours de l ' é v o l u t i o n en fonction du
temps et de la température. Une p a r t i e de notre a c t i v i t é s ' o r i e n t e donc dans ce domaine, et les
premiers r é s u l t a t s obter.us confirment l ' I n t é r ê t de ces études de surface.
63
ou* d'abc, d, ~ , collaboration avec ?. Mangin, oous avons étudié sur 017 5 , M u . l a d i f f u s i o n
de neutrons à p e t i t s ang.es par des a, Mages a n o d e s P ^ S I » présentant d i f f é ' e n t s é t a t s de sur-
face : bruts de t r * , p e . p o i l s mécaniquement, ou attaqués chimiquement. La f i g u r e 2 nont-e le signa,
obtenu. On constate que . • é c h a n t i l l o n attaqué c h l . l c u e . e n t d i f f u s e 20 f o i s p l u s , e t , 'échant.. Ion
PC, 4 fois p , „ , s pue MéchantM.on b r u t . Ceci Prouve que la d i f f u s i o n 5 p e t i t s angles est tr-s
sensible a l ' é t a t de surface, d'autant p , u s que ,o m a j o r i t é des a l l i a g e s amorphes orésenfe un rao-
port surface/volume important.
120 T ~> 1
(c) •
1 100 •
c
o
.0
>. ao
H-
'
35
z
" 60 •
V,2 ure
1 - Diffusion de neutrons a p e t i t s angles
z
d'alliages amorohes P d S i (a) bruts de trempe,
t— • 8 0 2 0
1 •
(0)
0 ' H l l l t l U l l l »
3 4
qUo-*!-*)
Nous avons par a . Meurs coincé une étude des phénomène* de surface dans „ s „ Mages
CusoTJso obtenus solt par trempe sur rou.eau, s o l t par p u l v é r i s a t i o n cathodique. Les u s u r e s de
calor.-netr.o e n t r e n t dans ,es a l l i a g e s pulvérisés, mieux ^ r p h l s é s , l'existence de deux oies
exotiques, dont , . p r e f e r est „ é à une cr, s t „ , , sation en surface. Une t e M e
de surface e x i s t e d ' a i l l e u r s d ' o r l g i n e dans certains aMIages trempés sur rouleau, e t on peut S U p-
pr mer par polissage c e t t e p a r t i e c r i s t a , I I s é e . * a r a i l l e u r s , ,es phases c r i s t a l l i n e s transitoires
qu p a r a i s s e n t au cours d'un réchauffement, d i f f é r e n t , suivant que ,-échant,, ,on a été trempé ou
pu.varise. avec de plus une certaine t e x t u r e . La phase f i n a l e à 850K reste cependant , a ^ dans
les deux cas, a savoir la phase CuTI tétragonale.
C S r 5 S U l t 8 + S m 0 f t + r e n + M n t é r â t C S S d 6 S U r f a C 9
ten. " TM'" ' ^ ^ ' " <»* « * • » * • P-r -
* ™ aussi bien ,es toutes premières couches de l ' a l l I a g e , dans i.sque.les on peut penser qu'une
cer alne reorganisation atomique se produit par rapport a o reste de , -échant,,,on amorphe, gue „
sur ace au sens ™ t a , lurglque dont l'épaisseur peut u s i n e r ,e micron. ^ phénols sont p r o -
bablement correles mais ceci reste encore a é t u d i e r en d é t a i l .
66
3 . SIMULATION
Nous a v i o n s , dans un premier stade, utilisé des méthodes de s i m u l a t i o n sur des assemblages
contenant un seul type d'atomes. L ' a n a l y s e d>i modèle ortenu a permis une d e s c r i p t i o n géométrique en
montré que certaines propriétés physiques (effet Mossbauer I 5j, constantes elastiaues 21')
(a)
(c)
10 12
rtf)
Enfin, la découverte récente des quast-crIstaux constitue un domaine d'étude nouveau pour la
simulation. De même que nous essayons d'élaborer ces nouveaux matériaux, nous avons amorcé une
étude en simulation.
A. CHAMBEROD <C£A>, W. CHAMBRON (CEA), N.E. OERRAOJI (CEA/"5è»n» cycle), J. HILLAIPCT (CEA)
En collaboration avec : J.R. COST (Los Alamos), J.T. SÎ*I>"-~Y (Arizona State University),
R. FROMAGEAU (Vltry)
Nous avions montré dans les travaux antérieurs que la relaxation structurale observée dans
les amorphes au cours de traitements thermiques recouvrait oans la plupart des svs+emes étudiés des
phénomènes réversibles e t des phénomènes Irréversibles. Oepuis, nous avons ehere.ié à préciser les
mouvements d'atomes mis en jeu dans ces processus, en comparant les cinétiques d'évolution de d i f -
férentes propriétés physiques sensibles à l'ordre local.
68
099
095
1 003," 0.989-
'in
IQ999-
1.002- Q988r
,0.996T
503K
1C3V.
300 400 500 300 400 500 300 400 500
T(K)
Figure 4 - Variation de la résistance é l e c t r i q u e mesurée à 4K, d ' é c h a n t i l l o n s de N^i+Zryg préparés
par (rampe sur rouleau, écrasement d'une goutte, ou p u l v é r i s a t i o n cathodique. Ils sont d'abord
recuit*, à des températures croissantes (courbes a) ; ensuite la séquence de chauffage est Interrom-
pue pour permettre un cycle a l l e r - r e t o u r de températures décroissantes (1) puis croissantes (2) ou
une nouvelle montée progress've en température après trempe depuis ?03K (3)
69
Sur !s bsse de r»su!tsts ottenus sa ncv-en de assures Sa resist;-,-:ta cscbi--ees avsc -3»s * » * -
riences de tremoe, nous sommes parvenus « I conclusion cue la r é v e r s i b i l i t é que nous observons
3ans jne vingtaine d'alliages reflète l'ordre à courte distance de *yoe chimique entre élénents
métslliques '0,11 . Deux effets non réversibles distincts r.-it en out*"e été mis en évidence dans
"•n-^Zr-ri tr-emoé sur rouleau ; l'un correspond à la disparition progressive des lnhc-noqénéi*és élas-
tiques et des contraintes internes présentes après ! * h vp*«-trempe, l'autre à l'établissement d*jn
état topo logiquement plus ordonné impliquant une diffusion d'atomes '12,29 j -
D'autre part, des mesures fines de variations dImenslonnel les ont permis d'associer un e f f e t
réversible de variation de longueur aux variations réversibles de l'ordre à courte distance, dans
un alliage CcFeNISi8. La contraction voluni que qui résulte de la mise en ordre chimique constitue
une frac+ion importante de l ' e f f e t global décrit habituellement en terme c'élimlnation de volume
l i b r e . Ce résultat amène à reconsidérer les idées exprimées à ce sujet.
Des expériences de traînage mécanique effectuées dans un alliage MIT! ont abouti à la pre-
mière mise en évidence d'une relaxation réversible de la defortrat'on, lors de cycles alternés
d'apolIcation et de r e t r a i t d'jne contrainte mécanique ! 2 3 , 2 4 j . Nous l'Interprétons comme une mise
en ordre directionnel, ce qui vient renforcer le schéma proposé pour l'ordre local réversible. Il
serait intéressant de v é r i f i e r que de nombreux autres alliages métal-métal donnent lieu au même
type de comportement thermomécanlque, comme i l est logique de le supposer.
Mous avons aussi examiné l'incidence du mode d'amorphtsation sur l'état- structural i n i t i a l du
matériau, ainsi que sur son évo'ution ultérieure. Trois alliages de même composition, Nî-^Zryg,
nais préoarés différemment -Trempe sur rouleau, écrasement d'une goutte liquide, et pulvérisation
cathodiq.ie- ont été soumis aux même* séries de r e c i l t s e t de mesures de r é s i s t i v i t é . I l apparaît
aue M ou'vérisatlon cathodique produit des états Initiaux topo logiquement plus désordonnées aue la
tremoe decuis le liquide. °ar contre, des échantillons préstab111 ses structuralement Je la même
manière au moyen de recuits préalables présentent des effets réversibles Identiques en amplitude et
«n cinétique !"l3J ( f i g . 4 ) .
Poursuivant l'étude de la mobilité atomique dans différents états structuraux, nous avons pu
chiffrer la diminution de la fréquence de sajt atomique qui Intervient au cours de la relaxation
structurale. A l'Inverse, une accélération de mobilité atomique est observée sous flux de p a r t i -
cules rapides | 14,25].
D a r
Quant à l'hydrogène. Il a pu être mis en solution dans f^oN'itO^m^S *°^ chargement
cath'jd!qt,e (jusqu'à 2% a t . ) soit par séjour dans de l'hydrogène sous pression (jusqu'à 0,O5< af.).
Mous avons observé que l'énergie d'anlsotrople magnétique Induite par la réorientation de l'hydro-
gène en solution ne dépend pas de l ' é t a t structural de l ' a l l i a g e , et que sa mobilité en dépend
également très peu, contrairement à la mobilité de; autres constituants. On mat donc bien on é v i -
dence la situation I n t e r s t i t i e l l e des atomes d'hydrogène, lesquelles se localisent dans des sites
très peu modifiés au cours de la relaxation structurale [16,26] (flg.6).
70
C,, (at.%) «
D'autres renseignements sur les sites occupés par l'hydrogène en milieu amorphe, en particu-
lier sur leur distribution en énergie, ont été déduits de l'étude des caractéristiques de dissolu-
tion et du migration de l'hydrogène dans divers alliages r^dSI, sur la base de mesures de réslstl-
vlté électrique et de gravimétrie sous haute pression, réalisées par le Centre d'Etudes de Chimie
Métallurgique de Vltry, dans le cadre d'une coopération entre nos laboratoires.
CONCLUSION
Le champ de rechercha sur les amorphes métalliques est toujours aussi riche, et la progres-
sion dans notre connaissance de ces matériaux est constante. Nous avons pour notre part concentré
notre effort sur l'étude détaillée de quelques systèmes, en particulier le cuivre-titane dans le-
quel l'Introduction d'hydrogène ou de deuterium apporte des précisions Intéressantes sur la
71
*ester les modelas. Dans le domaiie de la relaxation structurale, nous nous sor ^s amoloves à
thodes d ' é l a b o r a t i o n e s t l'un des s u j e t s due nous cnercherons à dévelooper. Quant aux phénomènes e t
actuel.
PUBLICATIONS
— — — —
1 3 . R0OMAC0, ° . MANGIN, A . CHAMBEROO
Neutron d i f f r a c t i o n study of hydrogenated and d e - i t e r a t e d CuTi amorphous a l l o y s
2 2 5 9
J . Phys. I- : Metal Phys. 1% "985)
n E. SALANZAT
r
>-dering phenomena during t h e s t r u c t u r a l r e l a x p r i o n of s p u t t e r e d N12*»^ 76
J . de ° h y s . L e t t r e s 45, L639-646 (1984;
COHUNICATIONS
?4 J . HILLAIRET
Directional and s h o r t -ange o r d e r i n g In concentrated ? l l o y s , c r y s t a l l i n e and amorohous
I n t e r n a l f r i c t i o n and U l t r a s o n i c A t t e n u a t i o n In S o l i d s , Ed. de Physique, à oeraftre (I985)
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N l a s a u n c + o n
Hydrogen mobility In amorphous P«l»o ' »0^1't^6 ^ ' °* hydrogen concentration
Rapidly Ouenched Metals V, Wiirzburg (RFA), 1984
THESES
27 F. LANÇON
Une modification de la structure des verres métalliques : analyse microscopique, confrontation
avec I 'expérience
Thèse d'Etat (1984)
28 N.E. DERRADJI
Aspects cinétiques de l'évolution stuctjrale d'alliages métalliques amorphes Mîji^Zry^ et
N, TI
3b 65
Thèse de 3ème c y c l e (1985)
S
SEKI-COMMCTEURS
THEMES
SHIclum
a Amorphlsatlon nt c r i s t a l l i s a t i o n
a Localisation das Impuretés Implantes*
a Propriétés dee dffauts associas à l'oxygène et au carbon*
a Propriétés des Joints os grain
a Etudes des surfeoas a t das Interfaces Slltelur-MStat
Saml- jwductours composes I I VI
a Accepteurs, donneurs e t centras couplâmes dans CdTe
a Recomblnelson Donneur-Accepteur dsns CdS
SI tic!ta» amorphe hydrogène*
a ProprlCtas électroniques e t structurales
HOTS CLES
T E C I; N I Q U E S U T I L I S E E S
CHERCHEURS T E C H N I C I E N S
A. HENRY (PRT/PSC)
A. HERVE (CEA/PSC)
E. LIŒOK (CEA/PSC)
N. WttNEA (CEA/PSC)
R. PICARD (CEA/PSC)
C. "WNIER (CTR/PSC)
P. TtrOnPIW» (MRT/PSC)
K. SAWNAOAYAR (USm/PSC)
77
Les études sur le Silicium amorphe hydrogéné sont pratiquement achevées tandis que les t r a -
vaux sur l'Identification par RPE de certains défauts dans GaAs sont en cours»
La majorité des études a porté sur le matériau massif et ses défauts. Toutefois, une évolution
vers l'étude des matériaux très minces et des surfaces se dessine, traduite notamment par
l'étude des contraintes dans les couches Implantées ou la caractérisât Ion de films de CdTe dépo-
sés en Epltaxle par Jet Moléculaire (au LETI) ou encore les travaux sur l'Interface Sl-métal.
1 . CRISTALLISATION DU SILICIUM
A. BOURRET (CEA), R. OANIELOU (CEA), J. FONTENILLE (CEA), E. LIGEON (CEA), C. PRUNIER (CEA/CFR)
En collaboration avec : J.C. OBERLIN (Meylan)
Une thèse de Doc*eur Ingénieur [33] portant sur l'amorphlsatlon par Implantation et recrls-
t a l l l s a t l o n du silicium s'est achevée en J u i l l e t 1985. On a étudié les défaut d'Irradiation en
relation avec la tempérai :re d'Implantation en u t i l i s a n t la canalisation ainsi que la mlcroscople
électronique à haute resolution comme moyens d'Investigation. I l est montré que l'amorphlsatlon
d'une couche de silicium par Implantation de SI* ne peut être obtenue que si la température d'Im-
plantation reste Inférieure à l'ambiante et si les doses de sel f - I r r a d l a t l o n sont comprises entre
5 16 2
5x1 Cr et 1 0 Sl+Zcm .
78
tiotr* travail est orienté vers la mesure par canalisation du profil de contraintes existant
les couches Implantées (figure 1 ) . On espère que ces études permettront d'obtenir une meil-
leure compréhension des processus d'amorph Isat Ion et du site occupé par une Impureté Implantée. Des
mesures de variation de propriétés électriques des couches sous contrainte sont envisagées. Ce t r a -
v a i l , commencé dsns le cas de l'hydrogène Implanté dans le Niobium, est actuellement effectué dans
le s l l l r l u m . Nous projetons de le poursuivre dans le cas des semiconducteurs composés.
„ 3000
û_ D IMPLANTE DANS Si
O
+-t-
u
u c?
Q
o+
LU
£ 2000
CD
21
O
z
n Region
1000
non Implanbe'e
i6 + 2
Figure 1 - L'Implantation S 77K de 6 . I O 0 / c m , 5keV provoque un désordre Important (voisin de
l ' é t a t amorphe) sur une profondeur de l'ordre de 1000Â. L'Interface est composé de domaines de
silicium c r i s t a l l i n et de silicium amorphe chargés en deuterium à une concentration de 10t. Une
elongation vers la surface du paramètre de maille des domaines du silicium c r i s t a l l i n situés à
l'Interface est mesurée par canalisation. Une différence A4*«0,26* entre les directions c r l s t a l l o -
graphlques de l ' I n t e r f a c e ou de la profondeur correspond à une elongation du paramètre de mal l i e de
1/100.
79
Nous avons pu a i n s i dégager les caractéristiques propres aux donneurs thermiques et aux nou-
veaux donneurs et montrer qu'en f a i t , les nouveaux donneurs seraient directement associés aux pré-
c i p i t é s formés lors de r e c u i t s à 650*C | 1 8 | ( f i g u r e 2). Chaque p r é c i p i t é d'oxygène, sous forme de
+
SIO , formerait avec la matrice ae SI une Interface SI/SIO , créant des réglons n /n dans le S i l i -
+
cium. La conductlvlté observée t r a d u i r a i t le chevauchement des réglons n .
23P type
H P type
H
N type
lightly heavily
"compensated" "compensated"
Des etudes ae luminescence ont ete menées para i tel ement à c e i i e décrît>-; précédemment, t i l e s
ont permis de mettre en évidence une nouvelle f a m i l l e de défauts t r è s e f f i c a c e s en luminescence.
Ces expériences ont démontré sans îmblgulté que parallèlement aux donneurs thermiques, d'autres
défauts de basse symétrie mettant en Jeu le Carbone et l'Oxygène se forment après r e c u i t à 450°C
[ 9 j . Un phénomène de d i f f u s i o n accélérée par I r r a d i a t i o n électronique a é t é mis en évidence I 20J.
Ceci montre que le Carbone I n t e r s t i t i e l qui est t r è s mobile su-dessus de la température ambiante
est l'un des éléments fondamentaux dans la formation de ces défauts.
80
p
our les recuits à 600-650*0 (région des nouveaux donneurs), une série de centres donneurs
(E =28-20neV) a été observée dans des matériaux riches en Carbone. L'étude
0 spec i-roscop I que des
complexes multiexcltonlaues a permis de déterminer .a structure électronique du niveau fondamental
(centre donneur, symétrie T^ correction de c e ' I u l e centrale négative) (figure 3 ) . Cette famille de
niveaux jjourralt être un des constituants des nouveaux donneurs.
iaa
m
z
u
\-
z
r
_i
1 I I I | I II I | I I 1 I | II II | I II I | I I I I | I I I I | I I I I | I I I I | I I I I | I I I I | I I I I | I I I I | I I I I |I . ' I |!I I I | I I I I | I I I I |
1080 1012 1884 108S 1088 1090 1892 1094 1096 1098
ENERGY (meV)
Fleure 3 - Spectre de luminescence à T»2K d'un échantillon de silicium CZ recuit à 580'C pendant 56
heures. Les raies A, 8, C, 0 e t E correspondent à la recombinaison d'un exciton dans un complexe à
m»1,2,3,4 ou 5 excitons liés à un nouveau centre donneur X.
Des Images de eathodoluml nescence à basse température ont été réalisées pour la première fols
sur du Silicium (figure 4 ) . Une étude sur les Joints de grains dans les bl-crlstaux de Silicium a
démontré le rôle considérable de la structure du Joint sur les recombinaisons radlatlves. Un modèle
faisant appel à la ségrégation sélective d'impuretss (Bore, Carbone) sur le j o i n t a permis d ' e x p l i -
quer qualitativement le contraste du Joint ainsi que ses variations avec la température.
L ' o b j e c t i f de ces recherches est de connaître la structure électronique des matériaux massifs
e t d'observer ses changements lors de la c o n s t i t u t i o n des Interfaces- Le premier exemple choisi a
été d'observer et comparer par pl.otoémlsslcn d i r e c t e et Inverse les bandes de valence e t de conduc-
t i o n du s i l i c i u m p o l y c r i s t a l I In e t amorphe | 1 4 ] . Dans ce dernier cas, on a observé que la suppres-
sion de ' ' o r d r e à longue distance e n t r a î n a i t la d i s p a r i t i o n de structures dans la densité des états
vides de la bande de conduction ( f l e u r e 5 ) . Toutefois, un c e r t a i n désaccord e x i s t e entre les r é s u l -
t a t s des calculs de s t r u c t u r e de fcaide et la forme de la densité d ' é t a t s observer» expérimentalement
-
pour le p o l y c r i s t a l , qui est bien moins structurée que ce que l'on a t t e n d a i t . C e t e remarque nous a
induit à revoir nos techniques d'élaboration de s i l i c i u m c r i s t a l l i s é in s i t u . Certaines études
concernant la r e c r i s t a l l i s a t i o n dj s i l i c i u m amorphe déposé sous u l t r a - v i d e sur un substrat de Si
MOO) ont alors été entreprises en collaboration avec E. LIGEON, C. PRUNIER (DRFi et « . Oi'PUY,
J.C. VILLEGIER (LETI/CRM) a f i n de mieux cerner les phénomènes de r e c r i s t a l I I s a t l o n et les para-
mètres qui la bloquent (croissance colonnalre de l'amorphe). ° a r a l I element à ces études, t a n t dans
la cadre de la thèse de M. AZIZAN (CNRS) que dans celui des travaux d'analyse de R. 9APTI ST, nous
avons approfondi notre connaissance de l ' é l a b o r a t i o n des S i l l c l u r e s ou d'Interfaces s i Hclun/métal
! 1,13,15]. En p a r t i c u l i e r , les métaux r é f r a c t a l r e s Nb, Mo et actuellement W ont été d&oosés (de la
f r a c t i o n de monocouche à plusieurs monocouches) a f i n de connaître la nature de l ' I n t e r f a c e (réac-
tif, d i f f u s é , abrupt, . . . ) . Ces métaux r é f r a c t a l r e s et leurs s i l l c l u r e s présentent de l ' I n t é r ê t en
microélectronique, du f a i t de leur f a i b l e r é s l s t l v l t é et de leur r e l a t i v e I n s e n s i b i l i t é aux t r a i -
tements thermiques. Il peuvent donc s e r v i r de contact et être Intégrés dans une f i l i è r e technclo-
qlque si l'on s a i t maîtriser les problèmes d'oxydation d i f f u s i o n , s>tc.
Dans le même ordre d'Idée, nous avons étudié les s i l l c l u r e s de nickel N l l ? l , NISI e t M T S12
avec pour o b j e c t i f s 1) de déterminer !a structure électronique tant en dessous du niveau de rerml
qu'au-dessus et de la comparer aux calculs e x i s t a n t s 2) de v é r i f i e r s'il y a v a i t dans certaines
conditions une croissance épltaxlale, ce qui à l'avenir pourrait conduire 3 la fabrication
d'hétérostructures t e l l e s que celles récemment développées au CNEt-Msvlan (Sl-CoSU-Sf ) •
82
-12 -10 - 8 - 6 - 4 - 2 0 2 4 6
ENERGY(eV relative to E ) p
OBJECTIFS
Les études prochaines porteront essentiellement sur les slllclures de métaux réfractalres
restants (TI.Ta) puis seront orientés vers les terres rares, celles-ci présentant le grand avantage
d'un meilleur contact ohmlque à la jonction métal-semiconducteur.
Dans le cadre de la thèse de A. 3RENAC, un premier canon à électrons de faible énergie (20-
100eV) a été construit ; les électrodes sont Isolées par des billes de saphir ; la cathode à oxyde
de baryum (THOMSON) est équlpotentiel le et à chauffage Indirect (basse température de l'ordre de
900*C, ce qui augmente la résolution à l'émission). Le débit peut atteindre 100 à 200uA dans la
zone ou la charge d'espace Intervient peu, ce qui permet de bien définir le vecteur k des électrons
frappant l'échantillon dans l'expérience IPE. Pou optimiser les caractéristiques, les potentiels
des électrodes sont fournis par des alimentations programmables et pilotées par mlcroordlnateur.
83
Un deuxième canon, fondé sur les mêmes principes électroniques, mais de dimensions beau.oup
plus réduites *s't appel à la microraécanlgue pour sa construction (dimensions hors tout : «S15,
'_60mn) ( v o i r photo sur figure fi). Ces f a i b l e s dimensions permettent une optimisaton de la géométrie
à l'entrée du soectromètre vlv fournissant le spectre des photons IPE.
Enfin, une recherche sur les cathodes Intégrées à émission par e f f e t de champ s'est déve-
loppée en collaboration avec le LETI/CES (R. MEYER). Le nombre de pointes émettrlces est de 10.000
pat irnir . ue f o r t s courants ont été observés îîmA 3 30V) ; néanmoins, l ' u t ! I îsatlon Je ces cathodes
pour la photoémission Inverse est conditionnée par l'abaissement de la tension d'émission dont les
paramètres principaux sont la dimension des pointes et la nature du matériau é m l s s i f . Les r e -
cherches se poursuivent en ce gui concerne la s t a b i l i t é de l'émission et la durée de v i e .
6*
A f i n de mesurer le spectre des photons VUV (100 à 1000Â) simultanément sur toutes les lon-
gueurs d'onde, un système de mu 111 detect I on composé de deux galettes de microcanaux associées à une
anode r é s i s t i v e (Surface Science Laboratories, USA) dont les signaux sont t r a i t é s par microordina-
teur APPLE I I , a été mis en oeuvre, ce qui procure un gain du temps d ' a c q u i s i t i o n de l ' o r d r e d'uT
facteur 15 à 30 par rapport à une monodétection. Ce système, associé à notre spectromètre VUV, ncjs
a permis, outre son a p p l i c a t i o n d i r e c t e à la photoémtsslon Inverse, une a p p l i c a t i o n en physique
+ +
atomique. La déexcitation r a d i a t i v e des Ions multlchargés Cr obtenus après c o l l i s i o n de C sur -12
+
a pu ê t r e mesurée jusqu'à des énergies e t des courants t r è s f a i b l e s d'ions C (320eV, 2nA).
J . SITTEBIERRE (CEA/CFR), R. COX (CNRS), J.M. FRANCOU Oème c y c l e ) , J.L. PAUTRAT (CEA), R. PICARD
(CEA), K. SAMINADAYAR (USMG), H. ZELSMANN (USMG), J . DAVIES (CEA/CTE), U. KAUFMANN (CEA/CTE),
B.MONEMAR (CEA/CTE)
La détermination dé la nature et des rïîvôdux associés à l'ensemble des accepteurs dans CdTe a
été menée à son ferme | 2 | . En p a r t i c u l i e r , la symétrie des accepteurs L l et Na a été étudiée en
spectroscopic Zeeman [ 3 ] ainsi que la détermination des paramètres de bande de la bande de valence
[4] et l'étude en Infrarouge des spectres de phonons de ce c r i s t a l lî] (en collaboration avec
H. ZELSMANN). Une omparalson a pu être f a i t e sur le jompor foment des accepteurs ins CdTe et ZnTe
(précédemment étudié i 6 J ) , montrant que ces deux cristaux sont t r è s comparâtes alors que les
largeurs de bandes I n t e r d i t e s sont assez d i f f é r e n t e s ( f i g u r e 7 ) .
85
30Or-
Au CdTe
JS ZnTe
250-
i-
150f -
Agf* Figure 7 - Niveaux d'énergie des accep-
teurs repérés par rapport à la bande de
As
100- i valence» On a représenté le niveau fon-
EM Li Na p is | damental (1s) et les niveaux excités
i i N i
> ,c— .
9 1S-
g 50 | (2s,3s). La position de ces niveaux est
J. peu affectée par la largeur de la bande
interdite qui va de 1,6eV pour CdTe à
2,4eV pour ZnTe.
20 :2s
I 10f- 3S'
3S
A u
Ag Cu p As
EM Li Na
TET line»
-r- r »"
A, Gallium
C!j I ndiutn
Figure 8 : Spectres partiels de photo-
E^ Chlorine
luminescence obtenus sur CdTe à 1.8K.
Cette partie du spectre montre les raies
à deux électrons caractéristiques des
donneurs présents dans le matériau. Elle
permet d'Identifier les ionneurs asso-
ciés au Gallium, à I'Indium et au
Chlore.
wa v s I en g f h (Â)
Les centres donneurs et accepteurs et les centres profonds sont étudiés par deux techniques
de résonance paramagnétlque électronique (RPF) :
• la resonance paramagnétlque électronique classique,
• la détection optique de la RPE, appelée RfOO (résonance magnétique détectée optiquement).
4 . 2 . 1 . RPE CLASSIQUE
La RPE est u t i l i s é e pour é t u d i e r des monocristaux de GaAs fabriqués par une équpe du LETi qui
développe des procédés de production de Ga^s semi-Isolant pour l ' I n d u s t r i e microélectronique. Le
but p r i n c i p a l de notre étude est d'essayer d ' I d e n t i f i e r les défauts qui Introduisent un niveau au
m i l i e u de la bande I n t e r d i t e appelée "niveau EL2". Ce niveau compense les Impuretés acceptrices et
rend le c r i s t a l semi-Isolant.
87
Trois tvpes de spectre sont observés par RPE à 4-20K. Deux ne sont pas encore I d e n t i f i é s , le
troisième correspond à un défaut " a n t i - s i t e " , un atome d'atsenic sur s i t e g a l l i u m . La concentration
de centres a n t i - s i t e s augmente avec la c o n c e n t r a t o r d'accepteurs (Zn,C). D'autre p a r t , la concen-
t r a t i o n d ' a n t l - s l t e s e s t t r è s élevée dans les cristaux t i r é s de bains riches en arsenic. Ces r é s u l -
t a t s , corrélés à ceux des mesures électriques effectuées au LETI sur les mêmes é c h a n t i l l o n s , sug-
gèrent fortement que EL2 est un niveau du défaut a n t i - s i t e .
Les expériences de RMOO, effectuées sur des semiconducteurs excités par un faisceau iaser,
concernent deux classes principales de phénomènes r a d l a t i f s :
• la reccmblnalson é l e c t r o n - t r o u l n t e r - c e n t r e , notamment la recombinaison donneui—accepteur,
• la désexettation d ' é t a t s t r i p l e t s de défauts et d'Impuretés.
L ' a p p l i c a t i o n de la RWO à la recombinaison D-A permet d ' é t u d i e r d'une part les donneurs et
accepteurs en t a n t que centres (presque) Isolés e t , d'autre p a r t , les Interactions entre ces deux
types de centre.
Par exemple, on a i d e n t i f i é de c e t t e manière deux nouveaux accepteurs dans ZnTe, qui sont
Impliques dans des bandes d'émission donneur-accepteur [ 2 5 ] . A la dl fference des accepteurs usuels
( L i , Cu, P, e t c . ) , qui sont de symétrie cubique dans ce composé, ces deux accepteurs sont de basse
symétrie. L'un (que nous appelons A)+ 9 S t trigonal, l'autre (centre A)
m possède la symétrie
m i r o i r . Nous déduisons que ces centres sont constitués o'un accepteur double, p a r t i e l l e m e n t compen-
sé par un donneur proche v o i s i n (Cl ou Al dans A + f A^ respectivement). La position du donneur
détermine le type de symétrie.
Les études de RWO ont également perml* de mettre en évidence un nouveau type de recomblnal-
son r a d i a t i v e Inter-centre : une recombinaison donneur peu profond-donneur profond. Ce phénomène a
été I d e n t i f i é dans des échantillons de CdTe dopés avec Pb et Ge, Impuretés qui sont des donneurs
88
1 --
•- i o
\
exciton
\
.1 + \
A
+ AB
*.\
(T)
(meV) %
\
.01
\ + .l
>
001--
V
S i.oi
\
H 1 h
s e p a r a t l on d-a (nm)
figure 9 - Interaction d'échange entre un donneur neutre 0 et un accepteur neutre A dans CdS en
fonction de la distante entre ces deux centres. Echelle de gauche : dédoublement A(meV) du niveau
u
Cr,A en eh? p nul. Echelle de droite : dédoublement AB (Tesla) d'une raie dans le spectre 3M30
balayé en champ. Ces échelles sont logarithmiques. Lorsque la distance diminue, I'Interaction croît
exponentiellement, puis elle tend vers la limite constituée par l'Interaction d'échange dans un
exclton libre (0,2meV).
profonds. Des photons sont émis lorsque un électron transite par effet tunnel entre un niveau don-
neur peu profond et le niveau profond Pb ou Ge (les raies de RfCO correspondent au donneur oeu
profond neutre 0 et au donneur profond Ionisé Pb*, G e ) . +
L'énergie de cette émission 0-0 a été reliée à l'énergie d'Ionisation des donneurs Pb et Ge
en collaboration avec des collègues autrichiens et allemands [l9j.
Le; centres responsables d'une luminescence rouge bien connue de CdS "pur" ont été Identifiés
par RM30 [loJ. Ce sont des excitons triplets (spin S»1) piégés par des c mplexes CuD, où 0 est un
donneur peu profond. Huit spectres distincts de R W O , correspondant à différentes configurations
89
géométriques de ce complexe, ont été oOservés e t i n t e r p r é t é s . Dans tous les cas, l ' é t a t t r i p l e t est
constitué d'un é l e c t r c dans une o r b i t e de grand rayon e t d'un t . ou l o c a l i s é dans les o r b i t a l e s 3d
du c u ' v r e . On a montré comment les paramètres de I'HamlItonien de spin de cet é t a t S=1 sont l i é s à
ceux de ses deux constituants S - l / 2 , l ' é l e c t r o n et le t r o u piégés.
Les études du s i l i c i u m amorphe hydrogéné ont porié d'une part sur les propriétés élec-
troniques, d'autre part sur sa structure au niveau atomique.
A. HERVE (C£A>
En collaboration avec : A. CHENEVAS-PAULE ( L E T I ) j . F. 30ULITR0P (CorbevlI le)
Les études sur la structure électronique de ce matériau s ' I n s c r i v e n t dans l'axe de recherche
d é f i n i en 1980, c'est-àf-dlre comprendre l ' I n f l u e n c e du désordre atomique sur les propriétés des
porteurs : degré de l o c a l i s a t i o n , m o b i l i t é , mode de pléçeage, processus de recombl.nalson et durée
de v i e . . .
Nos derniers travaux ont porté sur l'étude par RPE des porteurs métastables créés par un
puise lumineux [ 2 7 j . Ces porteurs ont une durée de v i e pouvant a l l e r de quelques nanosecondes à
plusieurs heures à 150K. Contrairement aux autres méthodes u t i l i s é e s (photoluminescence ou photo-
conductlvlté stimulée par Infrarouge, courants thermostimules) qui étudient les porteurs quand i l s
se dépiègent ou se recombinent, la RPE photostlmulée étudie les porteurs quand I l s sont piégés et
permet de les I d e n t i f i e r grâce à leurs spectre de résonance.
Les expériences faltos onï consisté à suivre l ' é v o l u t i o n du signal métastable de résonance en
fonction de ia température ou sous l'action d'un rayonnement Infrarouge. Les r é s u l t a t s sont en
accords avec le modèle de recombinaison de paires distantes aux temps longs, pourvu aue le méca-
nisme s o i t dominé par la d i f f u s i o n des trous ; d ' a u t r e part, le mécanisme d'absorption I n d u i t e est
confirmé comme étant dû aux trous ; e n f i n . Il est montré que l ' é t a t de charge nC?atlf de la l i a i s o n
pendante dans a-SI-H est l o c a l i s é à environ 0,6eV de la bande de conduction.
S. LAMOTTE (CEA)
En collaboration avec : A. CHENEVAS-PAULE (LETI)
Grâce à cette méthode, Il a été possible de montrer, dans une série d'échantillons faits par
pulvérisation réactive que la raie dite "fine" est en fait composite. On distingue —par leurs dé-
placements chimiques différents— deux groupes de protons : ceux appartenant à des liaisons Si-H
dilués dans la matrice de si Ileum amorphe et ceux qui sont sous forme d'hydrogène moléculaire
(figure 10). Ces molécules apparaissent comme contenues sous haute pression dans des mlcrocavltés
Internes dans le St-a-H. Cette Identification directe de l'hydrogène moléculaire Hj par SMN '121 a
été l'objet de nombreuses discussions. Mais elle est maintenant admise | 30 J ; el le a été en parti-
culier confirmée depuis par d'autres méthodes : calorlmétrle de 0,3 à 1K, Infrarouge et RMN du
proton et du deuter I um à 1, 5K.
4.5ppm^|
P
i'1
5.1ppm^[ i
%
• • ' • ' ' \
Pour tester la généralité de nos conclusions, nous avons examiné des échantillons de SI-a-H
élaborés par d'autres méthodes (décomposition du Sllane en décharge). Ils montrent une concentra-
tion en Hj beaucoup plus faible [ 2 8 , 3 1 ] . Cependant, l'étude du recuit de ces échantillons entre 400
et 550*C montre la présence de quantités croissantes rt Hj occlus dans le matériau. La méthode
permet de suivre sa formation et son accumulation, sa concentration culminant vers 500'C.
91
PERSPECTIVES
Le orécédent raoport soulignait combien les études sur les semiconducteurs au DRF-G dépen-
daient des fabricants du matériau. Cette situation est souvent rendue très viable grâce à l ' i n s t a u -
ration des col labora+ions étroites av»c le LETI pour le GaAs, les bîcristaux de Silicium, le CdTe
massif ou epitaxique. Il y a également un cas de collaboration contractuelle satisfaisante (Air
Liquide).
L'activité des physiciens au QRF-G pour la préparation de leurs échantillons consiste donc
encore en la transformation par recuit. Implantation, I r r a d i a t i o n . . . d'un c r i s t a l élaboré a i l l e u r s .
Cette situation va cependant évoluer puisque la décision a été prise d ' I n s t a l l e r au ORF-G un
bâti d'EpItaxie par Jets Moléculaires. Les moyens de cette opération sont fournis par le DRF-G, le
CNRS e t le LETI ainsi que des partenaires extérieurs.
L'appareillage sera Installé au ORF-G, sans doute dès l'été 1986. I l sera mis en oeuvre par .
une équipe mixte CEA/OIRS de physiciens e t d'Ingénieurs.
Les matériaux produits seront- étudié- à l'aide des différents moyens d'Investigation exis-
tants mais c'est toute une physique des systèmes bldimenslonnels et des superrésesux qui va pro-
gressivement être mise en place.
PUBLICATIONS
3 E. MOLVA, LE SI OANG
Magnetooptlcal study 3f LI and Na acceptor bound e x c i t o n s In CdTe
Phys. Rev. B 32, 1156 (1985)
9 J . L . PAUTRAT
Pulsed admittance spectroscopy
J . A p p l . Phys. ^ 6 , 352 (1985)
12 8 . LAMOTTE
High resolution proton NMR in amorphous SI:H spectroscopic direct observation of molecular
Hydrogen and re Interprétât Ion of the narrow line
Phys. Rev. Lett. ?i> 576 (1984)
COMMUNICATIONS
21 P.J. DEAN, M.J. KANE, N.S. SKOLNICK, F. OE MAIGRET, LE SI DANG, A. MAHMANI, R. ROMESTAIN.
N. MAGNEA
Evidence for a double acceptor bound exclton on a I!.VI compound
Int. Conf. on Luminescence, Madison (USA), 1984
28 8. LAMDTTE
Direct spectroscopic observation of molecular hydrogen by high resolution proton NMR and a
re InterpretatIon of the proton NMR spectra for amorphous SI:H
MSS Europe Meeting, Strasbourg (France), 1984
29 8. LAMOTTE, A. CHENEVAS-PAULE
High resolution NMR studies of different hydrogen sites In amorphous hydrogenated silicon
k
3rd I n t . Conf. on t •• Structure of non-cryst. materials, Grenoble (France), 1985
30 8. LAMOTTE
States of Bonded Hydrogen In a-SI:H
1ttn i n t . Con-*, on Amorphous and Liquid Semiconductors, Rome ( I t a l i e ) , I985
94
THESES
32 A. LAZRAK
Etude par photoluminescence des centres associés à l'oxygène et au carbone dans le silicium
Thèse de 3ème cycle (1984)
33 C PRUNIER
Aitiorphisatton par Implantation et recrfstal I Isatlon du silicium
Thèse de Oocteui—Ingénieur (1985)
34 J.M. FRANCOU
Etude et Identification des donneurs dans CdTe
Nouvelle thèse (1985)
99
THEMES
• Etwda stractarala d» cosar das dislocations «t das Joints 4s grains « m las satarlar:;
• Précipitation das laparstâa : Intarfaca «t formation
• Straetvras ds potttas parti art as
• Strvctvro ds la profil ns nanti m i r a a* la «assis at ds ricapfnr ds l'acâtyldiof Ina
• Ordra local par EWFS : aaorphai aStall tosas, porphyrin» ds Tltaaa t* cl «stars far-sosf ra
• Strattaro ds l's-asytasa ds pnermm ds porc
• Stmctaro das usraalaaai ds typa nltmrô
MOTS CLES
• Datants
• Dislocations
• Joints ds grains
• Précipitas
• Si: I d a *
• Garaanfw»
• Rsenptaur ds I «Acatylchol U
•Ordra local
• a-analysa
• Caraalqaa ds typa nltmro
TECHNIQUES UTILISEES
CHERCHEURS TECHNICIENS
H. a KAJBADJI (CEA/stagUIr* S)
t. JORDAMW (CNRS4CH)
U LAU3IER «CEA/S)
f. MERDRIOMC (CEA/DRF)
M. H» wLY (CEA/S)
J.M. KNISSOX (CEA/S)
e. RENAUD (CCAATft S)
E. NOUMULT (CEA/S)
0. ROULT (CEA/S)
P. TERBCH (CNJRS«RCM)
i. THIBAUT-CESSEAUX (CNRS.S)
(U»*« Mwe (CEA/S)
97
Les études de structures sont -nenées à l ' a i d e de ' r o i s techniques : l a mtcroscoo'* ero-
tique, l a d e t r a c t i o n et d i f f u s i o n a» ravons X et i a d i f f r a c t i o n des neutrons- En plus de leur
u t i l i s a t i o n pour les études proores des éouloes du Service de °*>vslque, les aooarel! I ages 'ion* tous
disposons sont largement u t i l i s é s par d'autres laboratoires.
Dans l e domaine des ravons X, les études oortent sur l a s t r u c t u r e des protéines et les expé-
riences de l a b o r a t o i r e sont complétées oar des mesures au L'JRE a f i n d'améliorer ' a r é s o l u t i o n . Les
r é s u l t a t s sont exololtés sur une nouvelle console qraohlque 3-0 acquise deouls quelques mois, l e
o l u s . durant l'année écoulée, nous avons développé notre e f f o r t sour l ' a c q u i s i t i o n d'une meilleur
m a î t r i s e t a n t des techniques ohystques (EXAFS, X rasants) qu'au niveau des aooarell I aqes (détec-
teurs essentiellement) dans 1 * domaine des X durs. 'Jne o e t l t e équtoe en cours de c o n s t i t u t i o n se
s p é c i a l i s e dans la technique EXAFS et collabore déjà avec d'autres équloes du DRF-G. L ' o b j e c t i f
étant olen évidemment de se oréoarer à l a venue de I 'ES**'.
Sur le Germanium, plusieurs nouveaux j o i n t s de f o r t e énergie ont été étudiés oar mlcroscople
électronique haute r é s o l u t i o n , en p a r t i c u l i e r E»M, E«27 et (211)£*3. Les points acquis récemment
concernent essentiellement :
• l a p r o p o s i t i o n de nouveaux modèles atomiques précis pour E«11 »t (211)!\*3. Ces j o i n t s périodiques
possèdent la p a r t i c u l a r i t é d'avoir une " s u r s t r u c t u r e " due à des reconstructions dans le DI an du
96
j o i n t qui ont pour e f f e t de doubler les a é r t o d l c i t é s par raooort au réseau de coïncidence. Les
énergies calculées d'aorès ces modèles ont confirmé l e u r s t a b i l i t é .
• l'étude des défauts dans l ' a r r a n g e w n t 20 périodique du ol an du j o i n t , "es défauts présentent .jne
I«mense variété dont nous commençons seulement à e n t r e v o i r l a richesse.
• une rremlère synthèse des r é s u l t a t s expérimentaux acquis montre qu'un j o i n t peut se b â t i r à sai—
tir d'unités s t r u c t u r a l e s en nombre Imoor+ant «sis I tml+é. Oe p l u s , c ' e s t \ , présence de défauts
I Inéafres ou oonctuels dans les j o i n t s au! doit jouer un r ô l e Imoortant sur 'es propriétés é l e c -
t r i q u e s du j o i n t , e t non pas ! e j o i n t en t a n t que t e l . O'où 1 * Imoortance d'étudier l e s défauts
autant que l e j o i n t l u i men». E n f i n , l a notion de reconstruction des l i a i s o n s perturbées au j o i n t
joue un r ô l e orlmordlal dans les semiconducteurs tétracoordonnés. Le doublement de oêrïode qui en
r é s u l t e souvent a oermls de mettre en évidence our la orenlère f o l s «lue c e t t e reconstruction e x i s t e
reelle^ontm
On a obtenu par MEHR les imaqes du j o i n t symétrique r=o, dans l e SU tclum. 3es modèles de
positions des atomes de SI dans l e j o i n t ont été obtenus à par-Mr de modèles qéométrlques soumis à
un calcul de r e l a x a t i o n atomicue. La comparaison entre les mlcro"r«ohies et tes fmaoes simulées à
I 'ordinateur a conduit aux conclusions suivantes :
2* des différences de positions des atomes au coeur du j o i n t entre modèle et observation subsistent
cependant ( f l g . l ) .
% ' »
* *M*V
* ». .* m *
1 * # •
c l,
F'Jure ' - Joîn* «Je grains "!^> rfans l » S i l i - l u m : f»l •"It'—;<3f"ao ie, ' b l '"aoe si«ul<
3
-tqurg 2 - r é c î o l * e s sur
un j o l i * aorès recuit à
7
50*~ oenrlant 2 ^<>vr~s
c
Inure 3 - "esul t ^ * l'une
I n f « r ? c * Ion Joint-
d'slocatlon fa) disloca-
t i o n seule <b) une marche
et la dislocation asso-
ciée
too
«. 90U9PET (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : E. HINZE (Bonn), H.D. HOCHHEIMER ( S t u t t g a r t )
2 . HICWOCRISTAUX
«. 80URPET (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : A. LASALMONIE, S. NAKA (Paris)
assez facilement à JOOkeV alors due l e contraste a 200keV e s t beaucouo ol us f a i l l e . °ar contre, la
d i s t o r t i o n des plans atomiques due à la présence de I 'oxvaène au volslnaae du j o i n t est beaucouo
troo f a i b l e pour pouvoir êfrfi mesurée.
"CI j •st 0 ' ' j o n t été imp! a ri tés avec des ions soiJ'uin
d'énergie comprise entre 300 et 600keV puis recuits à des températures a l l a n t <-(e *>00 à '200K. Oans
ces conditions, des o r e c l o l t e s de sodium métal I Idue de s t r u c t u r e cubique centrée se forment lu sein
M
de la matrice g0 de s t r u c t u r e cubique à faces centrées- Le* Images de haute résolution et leurs
dlffractogrammes optloues ont permis de déterminer les r e l a t i o n s d ' o r i e n t a t i o n mutuelle entre le
p r é c i p i t é et la rstrlce* Une grande majorité de ceux-ci présentent I ' o r i e n t a t i o n oaral l èï e dans
M
lesquelles les axes de Na et ceux je a0 sont p a r a l l è l e s (f M."51. Le paramètre du sodium étan+ lé-
k
gèrement plus qrand due celui de ""qO, le o r é c l p l t é représente un centre de d i l a t a t i o n ; • ou*es les
102
constantes élastiques de Ha étant très nettement Inférieures à celles de MqO, le sodium est comort-
mé et 11 n'y a aucune d i s t o r t i o n aoparente dans l a matrice. °ar a i l l e u r s , aucun défaut n'est v i -
s i b l e dans le réseau du sodium et l ' I n t e r f a c e Na-^gO e s t p a r f a i t . A côté de c e t t e or Tentation, Il
en existe une autre qui est moins représentée : l'orientation de Baten dans laquelle
1
10ol //tool , Toio"! / / o i l l , et Tool]
_M
//foil! . Cette o r i e n t a t i o n n'avat* pas été déter-
-MgO -Na • gO "Na '^gO 'Ma
minée auparavant. Pour des températures de r e c u i t plus hautes, de nouvelles o r i e n t a t i o n s aooa-
raîssent ainsi aue des p r é c i p i t é s qui ne sont pas constitués de sodium our.
3. BIOPHYSIQUE
Cette protéine est organisée In vivo en c r i s t a l bldlmens lonnel de symétrie ?"> et de paramètre
de maille de 160Â. Des plaques c r i s t a l l i n e s de nOO-5000^ de diamètre couvrent la surface terminal»
des c e l l u l e s éolthél laies de la vessie des mammifères. Mous avons effectué une reconstruction f r • ••
''•mens lonnel I e de la s r r r t u , - " de cette protéine en c o l o r a t i o n négative à environ 30» de r é s o l u -
tion, Par la s u i t e , M ^ " *ù effectué une reconstruction de 'a s t r u c t u r e de cette même molécule
cunservée dans la gl >>; * *. Vihe, Une comparaison des deux reconstructions permet de s i t u e r l a p o s i -
t i o n de •.'. r'couche \'• j :v • . at démontre ,ue la protéine es* transmembranalre. Oes d é - a l l s s t r u c -
lr
turaux e-) 3 proté'ne se,IT v i s i b l e s sur une hauteur t o t a l e de 120Â ; une oor+lon de >?- est située
sur l a f , ' . extracel I u l a l r e de la membrane e t les 504 restant sont enchâssés dans la membrane.
104
3 . 2 . LE RECEPTEUR 0'ACETYLCHOLINE
- . © ; - ' . •-:•.;•:
âSmM
F Igure 1 - Image de
mlcroscople électronique
de c r i s t a u x tubul al res du
récepteur d'acetyl chol(ne
conservé dans la qlace
F laure 8 - Carte t r l d t m e n -
-
s tonnelle de l a d i s t r i b u -
t i o n de densité du récep-
teur d'acetyl ebolIne
Des expériences EXAFS ont été effectuées au LURE et à Daresbury pour étudier divers compo-
sés : lonomères téléchél Iques neutralisés de fer et de cuivre (cf.chapitre Phys Ico-chlmle),
amorphes métalliques, porphyrlnes de t i t a n e e t c l u s t e r s 'er-soufr--.
4 . 1 . AMORPHES METALLJOUES
M. BELAKHOVSKY (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : M. MARET (Grenoble)
On a étudié par EXAFS et sur t r o i s s e u i l s d'absorption des échantillons amorphes obtenus oar
trempe sur rouleau 8-^57^33 et de 8 ^ 5 7 ^ 3 3 . L ' o r l q l n a l I t é de c e t t e étude a consisté dans l ' u t i l i -
sation des composés c r i s t a l l i s é s de référence (>Cu et Y3NI) pour l ' I n t e r p r é t a t i o n des r é s u l t a t s . Le
but de ce t r a v a i l é t a i t l a comparaison entre I'EXAFS et les mesures de neutrons par s u b s t i t u t i o n
Isotopique ; I "accord entre les deux méthodes est bon en ce au! concerne les distances ; au?nt à l a
coordlnance, la valeur déduite des mesures EXAFS est p i c , f a i b l e que c e l l s déduite des mesures aux
106
neutrons. La non-unicité de l'analyse EXAFS des composés amorphes devra ê t r e résolue par des expé-
riences de d i f f r a c t i o n .
L'étude des porphyrlnes de t i t a n e par EXAFS a été f a i t e à LURE ; les résultats montrent une
Influence marquée de la nature e t du nombre des I Igends axiaux (0, F, Cl) avec des Interférences
parfois destructives qui nécessitent une analyse par ta méthode des différences.
Le spectre EXAFS de plusieurs composés moléculaires Fe-S et Mo-Fe-S a été mesuré à Daresburv-
L'analyse des résultats est en cours.
Divers programmes Informatiques de traitement du signal EXAFS ont été Implanté sur l'ordina-
teur du DRF-^3. L'amélioration de ces programmes et des modèles physiques q u ' i l s Incluent doit cons-
t i t u e r une grande partie du travail de thèse de G. Renaud.
L'année 1985 a été marquée par l'acquisition d'une console graphique PS300 (Evans et
Sutherland) par le DRF-G. L'Implantation du programme FR000 permet désormais la construction d'un
modèle et !a determination des coordonnée» atomiques en vue de I'af finement cristal I ographl que.
107
G. POULT (CEA)
En collaboration avec : M . I . BARATOU, M. 8ROSA9D, P. GOURSAT, J.C. LABBE, P. OUINTAP (Limoges),
J . GUYADE9, Y. LAURENT, P. L'HARIOON, R. MARCHAND (Rennes)
Rappelons que ces céramiques possèdent des propriétés spéciales : résistance à la corrosion à
haute température, point de fusion élevé, grande dureté, propriétés électriques particulières qui
en font d^s matériaux a appl (cations Industrielles. La connaissance de leur structure e t l'évolu-
tion de celle-ci avec la température, la pression e t les Irradiations est Importante à connaître.
» « 20 ? »
La dtf'ractton neutron (que a montre qu'a p a r t i r d'une fluence de 3.10 n/cm , l'échantillon
devient amorphe. Pour des fluences Inférieures, une partie de l'échantillon devient amorphe alors
que ' e reste conserve sa structure c r i s t a l l i n e . Des etudes par spectroscopic Infra-rouge confirment
ces "-ésultats (diminution de l ' I n t e n s i t é de toutes les bandes). Cette diminution est accompagnée
d'une variation relative très Importante pour les bandes dues à SIO alors que celles dues à SIN ne
changent pas ( f l g . 9 ) . Il semblerait donc que la Maison SIO soit l a plus
Uv-SiN)
*(SiN)
1
il ?
c
120 ilO'Vcm
f r a g i l e alors que celle de SIN est stable (Sl3Nt» ne subit pratiquement aucun dommage pour les inêmes
fluences). *-
Les essais de recristal I Isation montrent que pour des Irradiations modérées (1,2.10^ n/cm ),
l a recristal I Isatlon est possible. Ce++9 propriété pourrait avoir des applications Industrielles
108
6 . 2 . EVOLUTION STRUCTURALE D'UNE PHASE SJALON SOUS HAUTE PRESSION ET A HAUTE TEWERATURE
N
Tes études précédentes sur ' J ^ N ^ et sur Sl2 2^ avalent montré une f o r t e dépendance entre la
v a r i a t i o n du volume de la m a i l l e et l e groupe d'espace. Les phases s l a l o n présentent l'avantage de
présenter l e même groupe d'espace P63/m que S^Nu- Les résul r a t s montrent que comme pour ce dernier
composé, les variations de la m a i l l e c r i s t a l l i n e du f a i t du groupe d'espace ne peuvent ê t r e dues
qu'aux v a r i a t i o n s des dimensions de l a l i a i s o n . Pour '.a composition u t i l i s é (SI3137AI21 jOoj^N^a?),
l a présence de 1 letsons oxygène ne semble pas modifier les r é s u l t a t s obtenus sur $ 1 3 ^ . Les travaux
vont ê t r e poursuivis sur des composés plus riches en oxygène.
Ces études ont été f a i t e s sur des composés que I 'on o b t i e n t quand un ajout est u t i l Isé pour
l e f r l t t a g e des céramiques. SI cet ajout est un oxyde de lanthanlde, on o b t i e n t des composés du
type wol l a s t o n I t e , mél H I t e , auspldlne, e t c . Les tétraèdres StO^, SIN^ et SION3 sont déjà connus
mais nous avons mis en évidence des tétraèdres SIO2N2 ( f l g . I C a ) dans des composés du type mél 11 I t e
et des tétraèdres du type SIOjN ( f l g . l O b ) dans des wol I a s t o n l t e s .
9 Ni/j.
la) et;
J. LAUGIER (CEA), M. PAILLY CCcA), J.M. POISSON 'CEA), E. ROUDAULT (CEA), J . TWIBAULT-OESSEAUX
(CNRS)
Les o o s s l b l l t t é s d'études des couches minces en rayons X ont été étendues par l a mise au
p o i n t d'un montage de d i f f r a c t i o n an Incidence rasonte. Ce sssntage s permis de déterminer !» fonc-
t i o n de d i s t r i b u t i o n r a d i a l e d'un dépôt mince de carbure de chrome sur Inox sans ê t r e gêné par l e
spectre du substrat ( f l g . 1 1 e t 12).
2 200
BOO
800
600 .
400
2D0
Pour la détermination des fonctions d'Interférence d ' a l l i a g e s amorphes, nous avons mis en
oeuvre l a méthode polychromatlgue d i t e EDXO (Energy Dispersive X-ray D i f f r a c t i o n ) plus rapide oue
la méthode monochromatique mais oui néanmoins donne des r é s u l t a t s de moins bonne Q u a l i t é .
? 2 X t 1 ~t 1 1 1 " ^
R
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Ht/va
THEMES
MOTS CLES
e Mignet I see
• Verras da Spin
• Phases da Lavas
• Implantation
• Hydrogène
• Hydrures Métalliques
• Conducteurs Ioniques
• Localisation
TECHNIQUES UTILISEES
* Aieantatlon
• SpeetrosNTtrle MBestauer
* Corrélations angulaires game» gaewa
• Canallsetlon
118
C H E R C H E U R S T E C H N I C I E N S
L'hydrogène absorbé par les métaux ou a l l i a g e s peut modifier considérablement leurs pro-
p r i é t é s . Ce problème est abordé Ici t a n t d'un point de vue macroscopique (propriétés msgnétlaues)
qu'à l ' é c h e l l e atomique par mesjre des champs hyperffns, l o c a l i s a t i o n de l'hydrogène. Ces dernières
f
études o n t surtout aopel à aes méthodes " n u c l é a i r e s " ( c a n a l i s a t i o n , c o r r é l a t i o n s angulaires gamtna-
gamma, spectrométrle Mossbauer).
Est également abordée la d i f f u s i o n locale de l'hydrogène. A cause de ses nombreux ootnts avec
ce dernier problème, la d i f f u s i o n dans les superconducteurs Ioniques a été j o i n t e à ce c h a p i t r e .
1 . HYORURES METALLIQUES
Les mesures d'aimantation de HfjFeH^ (0<x<5), effectuées sur l'appareillage SOUID du DRF-G,
ont montré que :
La température d ' o r d r e ferromagnétique a i n s i que le moment par atome de fer passent par un
maximum prononcé pour x«3.
Par spectrométrle Mossbauer du Fe, on observe bien pour x=1,5 l ' a p p a r i t i o n de moments Iocs-
Uses. En dessous de la température "de g e l " T , N les champs hyperflns présentent une d i s t r i b u t i o n
assez large c a r a c t é r i s t i q u e des systèmes magnétiques désordonnés I i j .
Hf FeH,0 4.2K
100.CO Figure 1 -
Spectre *<5ssbauer
5 7
du Fe d 5ns
H f F e : . On
99.80 _ 2 v
électrique
-6.00 -3.00 0.00 3.00 6.00
V i t e s s e (nnn/s)
^ — i — I — ! — t — I — i — r -
I r
i
0.50J- •
0 -5 -
Figure 2 - Relaxation de l ' a l i a n t a -
e
t l o n dans ^^ ^*75 aorès coupure
i du champ extérieur de IkGauss à la
température de 20K
0.35
0. JO
36 37 38 33 -0
LOG(TE/TAUOI
Les phases de Laves Terre Rare-Fer absorbent facilement l'hydrogène. Dans le cas de
T b F h u n
*2 2i2» * étude o r é l l m l n a f r e par e f f e t Mô'ssbauer a pu montrer qu'à 13ÎK, la fréquence de saut
d'»s hydrogènes d'un s i t e à un s i t e v o i s i n est du même ordre aue les fréquences hyperflnes du ' ' V e .
121
En d'autres termes, à c e t t e température, le temps moyen de résidence d'un hydrogène est d'une d i -
zaine de nanoseconde. A basse tenperature, les fers sont d i s t r i b u é s sur 4 s i t e s Inéquivalents du
point de vue des paramètres h y p e r f i n s . A haute température, les mouvements rapides des hydrogènes
se traduisent par un e f f e t de "moyenne" ramenant à deux le nombre de s i t e s non équivalents I 5J.
A X (ns-'J
0.1
• \
Figure 3 Constante de relaxarlon des soins du
1 8 1
T a vs 1/T dans HfH La pente de la branche
0101 y,-r
de d r o i t e pour laquelle X est proportionnel à la
fréquence de saut des h>d.-ogènes correspond S une
énergie d ' a c t l v a t l o n E»O,45±0,05eV
cuxn
15 2.5 1
IO0-V )
qu'il n'y a pas d ' e f f e t d'Impureté décelable et que par conséquent le noyau Ta peut ê t r e c o n s ' -
déré comme une bonne sonde pour la mesure de la d i f f u s i o n à l ' é c h e l l e microscopique de 1'hydrooane
dans des a l l i a g e s amorphes et c r i s t a l l i n s de hafnium et zirconium ( 2 i .
I l s é t é d'abord montré que ce système pouvait, sous basse pression (700Torrs) à T=250"C,
absorber une quantité Importante d'hydrogène et former en p a r t i c u l i e r l'hydrure Z ^ N I H g . Pour c e t t e
3
composition, l'augmentation du volume de la m a i l l e correspond à une augmentation de 1,7Â par atome
3
d'hydrogène, ce qui est t r è s Inférieur à la valeur de î f l observée en général.
Sous pression élevée d'hydrogène (40bar«), on ot-serve une démlxlon de l ' a l l i a g e selon la
réaction :
122
Zr N1 + hydrogène
2 » ZrH + ZrNIH , avec x»l ,9 e t y=3.
En accord avec les r é s u l t a t s d'expériences publiés par van tssen e t 9uschow (1979), ceci
indique que la réaction sous pression élevée est suffisamment brutale pour produire dans l'échan-
t i l l o n des temperatures assez élevées pour permettre une d i f f u s i o n des atomes de zirconium.
~ * ~ 181
Des experiences p r é l i m i n a i r e s de c o r r e l a t i o n s angulaires Y-V sur Ta montrent que le g r a -
d i e n t de champ e l e c t r l o u e sur le s i t e Zr est fortement Influencé par la présence d'hydroaene. Oe
p l u s , on observe entre -50'C et 150*C une r e l a x a t i o n des spins nucléaires due aux mouvements de
l'hydrogène autour de la s o d é . L'énergie d ' a c t l v a t l o n de ces mouvements est de l ' o r d r e de 0,3eV.
Ces expériences sur Z^Nt cristallisé et ses hydrures se poursuivent actuellement. Elles
seront s u i v i e s par l'étude des hydrures d ' a l l i a g e amorphe a f i n de comparer l e mécanisme de la d i f -
fusion de l'hydrogène dans les deux é t a t s . Les échantillons de départ d'à I liages c r i s t a l l i n s et
amorphes ont été préparés par le groupe M é t a l l u r g i e Physique.
L'Intérêt manifesté pour ces composés, aul sont des v>hit Ions pondes d> 'orr"u!» chimique
1
Na. + Zr2 (SI P,_ )0^2 (x<3), est dû a la c o n d u c t l v l t é Ionique exceptionnellement élevée (0,2?"'cm"
à 300*C) observée pour les compositions voisines de c e l l e du "NASICON" (x»2). T o u t e f o i s , leur étude
s ' e s t heurtée Jusqu'à présent au f a i t qu'on ne s a i t pas produire de monocristaux correspondant à la
région des compositions les plus Intéressantes. Les recherches se sont a l o r s portées sur des compo-
sés analogues du Neslcon, dont la composition est déficitaire en zirconium. Des études de
123
Afin de compléter les données des rayons X par des observations à i'échelle locale, nous
- -• ^ Ml
avons mesure le gradient de champ é l e c t r i q u e par c o r r e l a t i o n s angulaires Y - Y sur la soude * Ta
o s
placée en s u b s t i t u t i o n du zirconium, dans les deux composés N a ç Z ^ O ^ e t N a e ^ Z r S l ç ^ P ^ O ^ • ^
résultats sont qualitativement en accord avec les conclusions t i r é e s de l'analyse de la partie
d i f f u s i v e des spectres de rayons X. On observe une f o r t e asymétrie de l ' i n t e r a c t i o n quadrupolalre
sur les s i t e s du zirconium dans la phase basse temoérature, ce qui Indique que l'environnement de
ces atomes est sensiblement rtlstordu. 0e p l u s , on observe dans c e t t e phase un s i t e quadrupolalre
supplémentaire caractérisé par une fréquence d'Interaction élevée. Ce s i t e est a t t r i b u é à des
atomes Zr ayant un atome de sodium en p o s i t i o n I n t e r s t i t i e l l e v o i s i n e . Ce s i t e quadrupolalre dispa-
r a î t au cours de la t r a n s i t i o n , tous les s i t e s étant équivalents dans la phase hautes températures.
Ceci suggère l'existence d'un t r a n s f e r t des Ions I n t e r s t i t i e l s vers les s i t e s partiellement occupés
du sous-réseau des lony sodium [ 6 J .
envisageons des expériences sur des composés Naslcons amorphes (Naslglass) afin d'étudier
PUBLICATIONS
S o l i d S t a t . Commun. 5 6 , 91 (1985)
COMMUNICATIONS
THESE
7 F . BENYAICH
I m p l a n t a t i o n de l'hydrogène dans l e niobium. Etude par faisceaux d'Ions
Thèse de 3ème c y c l e , Grenoble (19841
1251
THEMES
HOTS CLES
* Magnétisée nucléaire
* Radicaux libres
* Systèmes de basse dimension
* Verres de spin
* Exposants critiques, fluctuations quant Iques
* Corrélations à courte portée
* Couches adsorbées
TECHNIQUES UTILISEES
CHERCHEURS T E C H N I C I E N S
R. GUILLEN (USWG/M)IH>
C. JEANOEY (CNRS/MDIH)
F. LANÇON (CEA/MP)
J. LAUGIER (CEA/S)
J.L. OOOOU (USM6/H)IH)
J.R. REGNARO (USMG/W5IH)
L.P. REGNAULT (CEA/MW)
G. RIUS (USMS/SCPM)
J. ROSSAT-MIGNOD CCEA/HWO
J. SCHttIZER (CEA/MM)
J. VILLAIN (CEA/MWO
P. VULLIET (U8MG/KXH)
A. WIEDEHMANN (Université da Hwfcourg/HWO
A. YAOUANC (CEA/MXH)
127
Nous avons reqrouoé sous ce t i t r e général d'une part les etudes des propriétés meanettaues
aui ne concernent ni les t e r r e s rares ni les actlnîdes en t a n t que t e l s et, d'autre p a r t , des
thèmes dans lesquels i'aspect maqnétiaue n ' I n t e r v i e n t que pour f o u r n i r des r é a l i s a t i o n s expérimen-
t a l e s de systèmes physiques p a r t i c u l i e r s . Dans la première catéoorle, on trouvera :
• la mise en évidence de la s t r u c t u r e meonétlque des spins nucléaires de I ' He s o l i d e ,
• la mesure de la densité de spin dans des radicaux l i b r e s ,
• des études de propriétés magnétiques oar spectroscopic de muons et spectroscopIe "ossbauer.
3
1. STRUCTURE MAGNETIQUE de I ' H e SOLIDE
J. SCHWEIZER (CEA)
Et) collaboration avec : A. BENOIT, J . BOSSY, J . FL0U0UET (Grenoble)
L' Ho s o l i d e représente le cas le plus typique ou le couplaae maanetlaue est correle au dé-
placement des atomes. La température d'ordre antlferromaqnétlque, Tn,=1mK, est entre 100 et 1000
f o l s supérieure à c e l l e qu'on a t t e n d r a i t d'un couplaae maqnétl.que nucléaire d ' o r l q i n e d l o o l a i r e ;
e l l e est la preuve d'une Interaction d'échange t r è s importante.
Les t r è s basses températures ont été obtenues par un refroidissement en deux temps :
• une descente à 10mK arâce à un étaae à d i l u t i o n He- He,
• une descente en dessous de ImK par désaimantation adlabatlaue des spins nucléaires d'une masse de
cuivre.
3
3* l ' a u c m e n t a t i o n de la surface d'échanoe e n t r e la c e l l u l e p o r t e - é c h a n t i l l o n et le c r i s t a l d' H , e
(a)
15
(1.0.0)
5V. ;
r<,\ .>
t *V
* >V
* > ^ _
t, 1 +
L' He présente donc une s t r u c t u r e rraqnétigue avec un vecteur d'onde ,«l' /? 0 rçl c'es -à-d<'"»
un empilement de plans (100) ferromegnêtlgues selon une séauence (+ + ). C'est la structure la
plus simple compatible avec les expériences de résonance magnétlgue n u c l é a i r e . D'un autre côté,
cette expérience élimine l'hypothèse d'une structure nématlque de spin qui avait été proposée
récemment.
129
Nous avons étudié par d i f f r a c t i o n de neutrons polarisés la densité de spin dans plusieurs
radicaux organiques stables ! 35-37]. Dans le cas des nltroxydes ( t a n o l , subérate de t a n o l ) , nous
avons trouvé expérimentalement que la densité de spin é t a i t localisée sur le groupe N-0, avec une
q u a s l - é q u l r é p a r t l t t o n entre les atomes d'azote et d'oxygène ( f l o - 2 a ) .
Figure 2 - (a) carte de densité de spin expérimentale mesurée sur le subérate de tanol
(b) c a r t e de densité de spin calculée par la méthode " u n r e s t r i c t e d Hartree-Fock" oour le
dlméthyl-nltroxvde
Nous avons effectué et comparé des calculs de densité basés d'une part sur des méthodes de
Hartree Fock et d ' a u t r e p a r t , sur des méthodes de "densité de spin l o c a l e " . Les premiers sont Inca-
pables de retrouver I ' é g u l r é o a r t l t l o n de la densité de SDln entre l ' a z o t e et |'oxyaène : I l s svan-
taaent t r è s nettement 1'oxygène ( f i a . 2 b ) . Les secondes retrouvent la densité de spin expérimentale
et même le léoer décalage vers l'azote trouvé dans le tanol et dû à la l i a i s o n hydroaène.
I l est à noter q u ' i l est t o o t à f a i t Inhabituel de voir tant de divergences entre les deux
types de c a l c u l . La comparaison entre deux densité* de spin ( s o + - o . ) est certainement un t e s t plus
c r l t l g u e que la comparaison entre deux densltéde charge (0«O++o_). Les raisons pour lesquelles les
deux types de calcul donnent des r é s u l t a t s aussi d i f f é r e n t s ne sont pas comprises pour le moinent.
130
3. ETUDE PAR SPECTROSCOPIE H+SR DES CORRELATIONS A COURTE PORTEE DE LA PHASE PARAMAGNETIQUE DES
COMPOSES INTERNETALLIQUES
Depuis quelques années, un e f f o r t Intense e s t fait pour étudier les correlations a courte
+
p o r t é e e n t r e moments magnétiques. Dans ce domaine, la spectroscopie u SR e s t une méthode t r è s bien
adaptée puisque l ' o r d r e de grandeur des temps de f l u c t u a t i o n des moments des t e r r e s r a r e s dans les
composés Intermétal I Iques e s t compris dans la f e n ê t r e en temps de la méthode.
qui est la seule qiil semble être l i é e aux c o r r e l a t i o n s qui nous I n t é r e s s e n t . La f l q u r e 3 montre la
A
10 DyAI 2
Figure 3 - Taux
Single crystal data
included de d é p o l a r i s a t i o n
des muons en
is O B || [111]
fonction de la
a 9 II [110]
eq{32) température dans
la phase Darama-
? •. qnétlaue de
\ * | t !l N{0||
fk
DvAI2. Les I I q n e s
continues sont le
1.0 -0.00
résultat de mo-
08
—0.08 dèles (dans I ' h y -
06
[3-1] —
0C
100
2Tc 200 h 3» T[K]
rend oas complètement compte des r é s u l t a t s et nous pensons que la d i f f e r e n c e est due au f a i t que
nous avons néql Igé les c o r r é l a t i o n s à courte portée qui semblent persister jusqu'à au moins 3T . C
Des expériences récentes f a i t e s à Vancouver où le faisceau est meilleur qu'au CEPN semblent c o n f i r -
mer notre analyse» Les mesures ont porte sur des échantillons c r i s t a l l i n et amorphe. Nous dévelop-
pons un modèle théorique basée sur l'approximation t r o i s pôles déjà u t i l i s é e pour décrire les r é -
s u l t a t s obtenus par d i f f r a c t i o n des neutrons avec l ' e s p o i r de pouvoir décrire les c o r r é l a t i o n s à
courte portée.
V. BOGE (CEA), L. FERREIRA (CEA/staqlatre), R. GUILLEN (USMG), C. JEANDEY (CNRS), J.L. OODOU (USMG)
P. VULLIET (USMG), A. YAOUANC (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : Y. BERTHIER, P. CALMAS DE REOTIER, 0. FRUCHART, R. FRUCHART, D. GIVOP0,
P. L'MERITIER, F. HARTMANN-BOUTRON, P. WOLFERS (Grenoble), J.M.D. COEY (Dublin)
Des études systématiques ont été entreprises par spectroscopic ^ossbauer. Ainsi, la mesure
des couplages hvperflns du Fe dans 12 composés d i f f é r e n t s (TR=Ce...Lu) a mis en évidence une
f o r t e a n i s o t r o p i c du tenseur h y p e r f l n . Psr a i l l e u r s , le couplage entre les électrons de conduction
et la t e r r e rare dépend fortement de la nature de c e l l e - c i pour les t e r r e s rares léoères a l o r s
qu'il n'en dépend pas pour les t e r r e s rares lourdes. Les atomes de fer occupent six s l f e s Inéqui-
v a l e n t s . Dans les composés de Nd e t Ho, l'angle entre l e moment sur l e fer et l'axe c du c r i s t a l
varie avec la température, cette v a r i a t i o n thermique dépendant du s i t e occupé aor le f e r .
B
Des mesures de spectroscopy Mossbauer du novau Dy dans des échantll Ions de D y F e i u
7 oolv-
155
c r i s t a l l i n a i n s i que du Gd dans ^ F e ^ B mono- et pol y c r l s t a l I In ont permis de préciser les
paramètres de champ c r i s t a l l i n et d'obtenir des renseignements sur les Interactions d'échange.
Dans le composé hydrogéné Dy2Fe^BH x (C<x<4,7), Il a été trouvé que le paramètre de champ
cristallin A , d é t e r m i n é pour les 3 l t e s de la t e r r e rare, diminue lorsgue la teneur en hydrogène
augmente. Ceci Indigue u,ùe l ' é n e r g i e magnéto-cristalline des composés hydrurés e s t plus f a i b l e gue
c e l l e du composé de base.
5 . AMORPHES METALLIQUES : Gd Y . „ A g . ^
x 5 0 - x 50
spin ; l e maximum T^ g- e \ a susceotlbl I I t e est à 12,8K. L'Intensité du champ hyoerfln mesuré sur
Gd d i m i n u e de I0T à 4,2K j u s q u ' à zéro ( T > 2 0 K ) . Aucune d i s c o n t i n u i t é n ' a p o a r a f t au v o l s l n a q e de
Dans l e compose amorphe Gd^gAg^Q, un ordre "asperomacnetlque" (T —120K) avait ete observe
par B. Boucher a l o r s que le compose c r i s t a l l i n c o r r e s p o n d a n t e s t a n t l f e r r o m a q n é t Ique ( T . . - 1 3 0 K ) :
100.0
100.0
99.8
99.;
99.6
99.4
- 3.00 - 4.00 0 JO 4.00 b.oo . a.oo - 4.00 O.OO 4.00 3.00
VELOCITY (W/S)
VELOCITY (m/S)
A K (
Figure i - S-iect-e- d'absorption «ossbauer sur le noyau de G^ de l'amorphe Gd2gY30 "5o ' 3 ° a '
et a â,î;-'. ' i ! ' . a la d i s t r i b u t i o n des couplages auadrupola 1res observée à 30K, dans le domaine
paramagnetlaue, se superpose à 4,2K, dans le domaine "ordonné" un champ hyperfln d'environ 10T
2 +
7. PROPRIETES MAGNETIQUES DE CPCOSES ACICULAIRES OU TYPE ( F e M, ) S I 0 ,
1 3
x 1-x
M. 80UJIDA (CEA/staglalre), R. GUILLEN (USMG), J.P. REGNARD (U'JMG), A. WIEDEMANN (Hambourg),
En collaboration avec : G. FILLI0N (Grenoble), S. HAFNFR (M-rburg), K. LANGER ( B e r l i n ) , J . M . D . COEY
(Dublin)
+ M +
Les s t l l e s t e s en chaîne ferreux du grouse ' i pyroxenes de composition Fe t ?!CS ( » y e c
3
x 1-x •>
M»Mg, Ca, Mn) c r i s t a l l i s e n t s o l t dans le système orthorhomblque (groupe d'espace Pbca), solt dans
l e système monoclInique (groupe d'espace C 2/c) selon la nature des cations diva lents ^ et la
2 +
composition en fer x. Dans le premier cas, les cations F e * et v r occupent deux s i t e s oetaédrloues
différents Ml e t M2 (octaèdre d'oxygène M2 le plus d i s t o r d u ) . Les octaèdres d'oxygène MI t «*2 e
partagent des côtes et forment des rubans de longueur I n f i n i e p a r a l l è l e s à l'axe c. Ces rubans sont
134
site 2c
i—•—•—n
F e
n
Fe ED. r
340 K
-6 -2 6 MUEITTIflV*)
rrrinuti
b /
Figure 5 -- Spectres d'absorotlon Mëssbauer sur le n'vau de F e du comos! Nd(CogqcFeng5)- à
340K (a) et à 85K (b )
M
constitues d'une chaîne zig-zag c e n t r a l e de s i t e s 1 entourée de o a r t e t d ' a u t r e d'une chafne li-
n é a i r e de s i t e s ^2 ( f i a . 6 a ) e t sont sépares par des chaînes de t é t r a è d r e s S!<\ oartaaeant des som-
M
•nets. La f I q u r e Ib r e p r é s e n t e les p r o j e c t i o n s des s i t e s 1 e t "2 sur l e clan ( a , b ) . L'arranaement
+
des cations notamment la d i f f é r e n c e importante e n t r e les distances F e ^ - F e Intra-ruban ( ~ 3 , 1 * ) et
Intei—ruban (~4,ç£) e s t à l ' o r i g i n e d'un t y p e p a r t i . : u | 1er de comportement meqnétl.'ue unidlmenslon-
F +
nel pour les Ions e ' 17> En o n t ' e , ces systèmes sont souvent considérés comme de bons q é o t h e r -
momètres avec comme p o i n t c l é la connalssjnce de la r é p a r t i t i o n des cations F ^ ' e t ^ dans les
s i t e s o c t a e d r l g u e s ^1 e t "2 des rubans.
Les mesures -de diffraction de neutrons ont ete effectuées au r e a c t e u r SILOFJ sur de très
falblas q u a n t i t é s de poudre (~100mg) des deux é c h a n t i l l o n s . Le même t y p e d ' o r d r e c o l l n é a l r e a n t | -
» » « r i
! !
ferromagnétique s ' é t a b l i t a T ^^ | composés synthétique (x=I ) e t n a t u r e l (x=0,S7) 1 < 5 . I l
e s
» » r i •* •*
est c a r a c t é r i s e par un vecteur k =1 010J e t par l'alignement des moments m(1 ) et m(2) des deux sites
suivant l ' a x e b. L ' a n a l y s e des I n t e n s i t é s a permis de déterminer l e s couplages e n t r e les 16 reseaux
de Bravais et les valeurs des moments m( I ) » 4 , 2 5 ± 0 , 1 5 u g et m(2)=3,25-0,15U . g L'arranaement des
moments est Illustre par la figure 1b. En accord avec les r é s u l t a t s des mesures maanétlaues, on
constate que les moments à l'Intérieur d'un ruban sont p a r a l l è l e s e n t r e eux e t allanés parallè-
lement à l ' a x e b. Les moments de rubans a d j a c e n t s o r i e n t é s a n t i p a r a I lèlemen* sont à I ' o r l q l n e de la
s t r u c t u r e g l o b a l e col I ne» I r e a n t l ferromagnétique.
M
Les spectres Mossbauer de FeSI03 e t PeQ87 3013^'^3 enrealstrés au-dessjs de T ^ S O nt compo-
ses de deux doublets q u a d r u o o l a l r e s . Le doublet possédant l e s plus grandes valeurs du d»olacement
+ v
Isomérlque ( D l ) e t du couplage auadrupola I r e (CO) e t a t t r i b u é au Fe présent dans l e s i t e ', le
2
second doublet étant attribue au F e * present dans le site le plus distordu ''7. Le s p e c t r e de
FeSIC>3 e n r e g i s t r e à 4,2K (flg.2) peut ê t r e a j u s t e avec deux s t r u c t u r e s magnétiques h y p e r f l n e s de
r +
e :
l e s champs h y p e r f l n s t r è s d i f f é r e n t s H. «69k0e e t H «318kOe sont a t t r i b u é s respectivement
nr nr
au Fe * dans Ml e t M2. Les valeurs de CO e t H mesurées pour Ml e t M2 sont r e l i é e s à la s t r u c t u r e
hf
+
différente des niveaux de champ c r i s t a l l i n ( I s s u s du t r i p l e t T5) du F e ' dans ces deux s i t e s . Le
spectre S 4,2K de ^«087^013SIO3 est plus complexe ( f l g . 7 ) : on observe un é l a r c l s s e m e n t des r a i e s
qui resuite d'une. Ilstrlbutlon de champs h y p e r f l n s due aux d i f f é r e n t e s confIquratlons de proches
2 + 2 5 7 +
voisins F e et w * e n t o u r a n t I M o n sonde Fe2 s i t u é en M I e t en W2 f l f l l .
136
i 1 1 j-.... ,
(tiD)
« *V '- ? * -
! r
11 1 1 Fe M
087 ?'013^"- 3 )
enregistrés à 4,2K. Les lignes c o n t i -
Absorptic
1 1 1
+
nues représentent les meilleurs ajustements ob enus.
S i
^0.37^0.13 ° 3 1
T
1 1 1
-8.34 -4.17 n 4.17 8.34
Velocity ( mm / s )
a u c r s
° l u s récemment, on a étudié les propriétés magnétiques du système CaFensMg^S^^e ' ' "
t a l l l s e dans le système monoct Inique de groupe d'espace C 2/C. Dans ce système, les chaînes li-
néaires de s i t e s M2 (de coordination 8 du fal + du rapprochement de deux atomes d'oxygène) sont
M r
complètement occupées par les Ions Ca et les chaînes zlg-zag de s i t e s 1 par environ 30< de e
+
et 201 de Mçf . La s u s c e p t i b i l i t é à haute température de ce composé s u i t une l o i de Cur I e-wel ss
avec 9p»21,3K. La température de Néel est T »23-1K. N La courbe w»f(H) présente une transition
c +
métamagnétlque pour rP=40k0e. L'étude par d i f f r a c t i o n de neutrons a montré que les moments du e ^
situes sur les s i t e s Ml sont alignes parai lelanent entre eux dans l e plan (a,c) et forment n anqle u
de 45* avec l ' a x e a ! 1 9 j . Les spectres Môssbauer enregistrés à 4,2K sont ajustés de façon s a t i s f a i -
sante par une d i s t r i b u t i o n é t r o i t e de champs hyperflns qui oeut gtre r e l i é e à un nombre r e s t r e i n t
2+
de configurations possibles de F f * e t Mg de p a r t et d ' a u t r e d'un Ion sonde fe . Des expé-
riences Môssbauer sous champ (4,5T et 7,5T) effectuées entre 4,2K et 300K ont permis d ' é t a b l i r un
modèle de champ c r i s t a l l i n compatible avec la dépendance en température des paramètres h y p e r f l n s .
L'ensemble des r é s u l t a t s obtenus pour ces systèmes contenant uniquement Fer*' indique un cou-
plage ferromagnétique f o r t des moments à l ' I n t é r i e u r d'un rwban et un couplage antlferromagnétique
plus f a i b l e entre les moments de rubans adjacents. La f a i b l e valeur obtenue de J * / J-0,2 soullqne le
caractère quasi unldlmenslonnel des Interactions magnétiques dans ces systèmes. £n ce oui concerne
les perspectives :
(1) d'une part des expériences d'EXAFS sont en p r o j e t pour tenter de connaître la proportion
+
d'Ions Fc et Mg * premier voisins d'un Ion fer dans les chaînes zlg-zag MI du système
c F M s ,
* ^8 3q2 2°6-
(2) d ' a u t r e p a r t , on développe actuellement l ' é t u d e des propriétés magnétiques du système
+
Na Fe ^S^Og où l'on s'attend à un couplage antl ferromagnétique des moment-, du ?e à l'intérieur
des chaînes zlg-zag MI .
IJ/
FlQure 9 -
IRL z. • A \ U
Sollton larqe dans une chaîne f e r r o : CsNlF^
+ — + - -K- - : + - + - + -
Dans les chaînes magnétlaues, les s o l l t o n s (flg.8) sont des oarols (oarols de Bloch) très
mobiles- Pour les é t u d i e r , nous avons choisi d'observer les f l u c t u a t i o n s oui leur sont associées.
Nos Invest F get Ions sont fondamentalement des études de dynamloue de s o i n .
A u j o u r d ' h u i , nos études sont concentrées sur t r o i s comoosés qu'on oeut considérer comme les
meilleurs "prototypes" de chaînes mapné-rlaues.
Cr.CoCh - e t son homologue CsCoBr?- est également composé de chaînes AF mais le s o l l t o n v est
"ponctuel", i l apparaît comme un simple défaut dans l'alternance des soins. Ces comoosés offrent
donc un exemple de s o l l t o n s " é t r o i t s " pour lesquels une description "quantlque" devlen* nécessaire.
Le composé CsNIFj est certainement le meilleur exemple pour des chaînes ferromagnétiques : le
modèle de s o l l t o n correspond à des parois " l a r g e s " .
En champ relativement f a i b l e (H£ 60kC*>, les spins dans la oaro\ tournent dans un plan per-
pendiculaire aux chaînes magnétiques. Cette s t r u c t u r e d é f i n i t les s o i i t o n s " t r a n s v e r s é s " . Ceux-ci
peuvent manifester deux types de mouvements : bail 1st 1 que ou d l f f u s l f .
Ces deux types de comportements ont été étudiés oar RMN e t par d i f f r a c t i o n de neutrons
(flg.9). En p a r t i c u l i e r , la diffusion des solltons est observée dans les chaînes mjqnétliues
138
i =[a*p(-2a<H/ )] T (sac)
n
contenant une f a i b l e concentration d'Impuretés ( c * , 1 à 1*).
En champs Intermédiaires (60 < H <l00kOe), la description est olus complexe. On s ' a t t e n d en
particulier à des e f f e t s d ' I - s t a b l I I t é des s o l l t o n s transverses. C'est un domaine gui r e s t e à
explorer plus précisément.
H(kOi)
Ce composé o f f r e donc un exemple de oarols magnêtlgues " é t r o i t e s " . La comparaison avec TMMC
est Intéressante à d i f f é r a n t s égards. D'une o a r t , les descriptions théoriques orévolent des d i f f é -
rences appréciables dans les modes de f l u c t u a t i o n s des s o l l t o n s . D'autre o a r t , la s e n s i b i l i t é des
parois é t r o i t e s S la structure microscopique des chaînes magnétiques - d i s c r é t i s a t i o n du réseau,
I m p u r e t é s . . . - p o u r r a i t ê t r e plus Importante.
Pour ce composé, nos études se réfèrent aux mêmes techniques expérimentales : mesures de RMN
et d i f f u s i o n de neutrons (DN). Récemment se sont ajoutées des mesures de résonance des soins é l e c -
troniques (RSE).
térisant l ' o r d r e meqnétlque e n t r e chaînes. Nous avons é t a b l i , en e f f e t , que pnnr 9 < T < ? i i e , „„
t i e r s des chaînes reste dans un état paramagnétlque. Cette p a r t i c u l a r i t é r é s u l t e d'une s i t u a t i o n
de f r u s t r a t i o n entre chaînes, provoquée par leur s t r u c t u r e t r l a n q u l a l r e et la nature a n t l ferroma-
gnétique du couplage qui les I l e . Le régime des s o l l t o n s peut donc être étudié dans une gamme de
basses temperatures jusqu'à présent Inexplorées.
140
• contrairement aux prédictions théoriques qui prévolent une divergence c a r a c t é r i s t i q u e , les modes
de s o l l t o n s observés présentent un amortissement Important. Nous avons é t a b l i qu'il doit être
a t t r i b u é aux c o l l i s i o n s entre s o l l t o n s .
Ces études commencées sur CSC0CI3 sont à compléter. E l l e s ouvrent des perspectives Intéres-
santes dans deux d i r e c t i o n s :
• étudier l ' e f f e t d'Impuretés sur l e comportement des s o l l t o n s é t r o i t s . Cette étude do 11 permettre
d'achever la comparaison précise avec l e cas des s o l l t o n s larges dans TMMC.
• étudier l ' e f f e t d'un champ magnétique extérieur. En e f f e t , pour ce type de composés, l'applica-
tion d'un champ extérieur permet de modifier la vitesse des s o l l t o n s . Expérimentalement, on
s'attend à observer une levée de dégénérescence c a r a c t é r i s t i q u e des "»?des de s o l l t o n s . Les études
sont en cours.
8 . 3 . EFFETS OE COLLISIONS
J.P. BOUCHER (CNRS), L.P. REGNAULT (ŒA), G. RIUS (USMG), J. ROSSAT-MfGNOO (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : .'.Y. HENRY (LETf), J . BOUlLLOT ( t L L ) , W.G. STfRltNG (?LL), H. 9ENNER,
H. SEÎTZ, J . WlESE (Darmstadt)
Le mode uniforme (q«0) des magnons peut ê t r e observé par RSE. Cette étude a été menée en
collaboration avec un groupe allemand (Darmstadt) disposant d'un équipement performant à haute
fréquence (35 et 70GHz). Un t r è s bon accord est obtenu avec l e modèle des c o l l i s i o n s . Pour c o n f i r -
mer ces r é s u l t a t s , nous envisageons d'étendre ces mesures à des composés contenant des Impuretés.
Un comportement d I f f u s f f d o i t en e f f e t modifier appréclablement le taux des c o l l i s i o n s .
Le problème des c o l l i s i o n s entre s o l l t o n s peut gfre abordé à l ' a i d e des composés TVMC et
CSC0CI3 en observant les modes de s o l l t o n s . °our TMMC, nous devons avoir recours à la d i f f u s i o n de
neutrons polarisés. Comme pour CSC0CI3, un amortissement Important est effectivement observé.
L'analyse des premiers r é s u l t a t s semble bien confirmer le modèle des c o l l i s i o n s .
141
W.A.C. ERKELENS (Lelden), J . LAUGtER (CEA), L.P. REGNAULT (CEA), J . ROSSAT-MfGNOO (CEA)
En collaboration avec : L . J . DE JONGH (Lelden)
Ce composé organique est un des prototypes d'un système antlferromagnétique quasi unldlmen-
slonnel qui présente une t r a n s i t i o n de phase du type spln-Pelerls | 31 j . Cette t r a n s i t i o n est I n -
d u i t e par une dlmérlsatlon des molécules porteuses d'un moment magnétloue dû à l ' é l e c t r o n déloca-
lisé (S»1/2), et conduit à un é t a t non magnétique ( s u s c e p t i b i l i t é n u l l e à basse température).
L'application d'un champ magnétique d o i t restaurer un é t a t magnétique avec des propriétés simi-
l a i r e s à celles observées dans TMMC à savoir l'existence de sol Itons. Le but de l ' é t u d e est donc
l'établissement par d i f f r a c t i o n des neutrons du diagramme de phase (M,T).
Une étude aux rayons X et aux neutrons a permis d'étudier la v a r i a t i o n thermique des para-
mètres de m a i l l e entre 300K et 10OmK ( f l g . 1 1 ) . Malheureusement, la dimension des cristaux est
Insuffisante pour permettre la mise en évidence du vecteur de dlmérlsatlon et l ' é t u d e du dlaqramme
de phase. Une extension vers l'étude de la t r a n s i t i o n de spln-Pelerls dans des systèmes de spin S=1
est actuellement en progrès.
MnF
Le composé Rt^MnCI^ comme son Isomorphe < 2 4 sont des composés antl ferromagnétiques ty-
piques qui présentent un caractère quasi bldlmenslonnel t r è s marqué et une f a i b l e anlsotrople de
type Islng qui a l i g n e les moments magnétiques parallèlement à l ' a x e tétragonale. A i n s i , l'applica-
t i o n d'un champ magnétique selon la d i r e c t i o n d'antlfef-omagnetl sme Induit un changement de compor-
tement du type Islng vers l e type Helsenberç pour un chsmo c r i t i q u e H C) o u i« finalement vers le
type planaire (XY5 en champ sieve. Le diagramme de phase obtenu oef experience de d! f r a c t i o n neu-
tronlque sous champ Jusau'â 35kOe est r e p o r t é sur la f i g u r e 12. Les r é s u l t a t s I 50J Indiquent une
3
b i f u r c a t i o n de la l i g n e fslng-paramagnétlque M-* ) en deux lignes f-XY ur XY-P au point m u l t l c r t -
+ , 1,
que T*»Î0,5K e H*«55,5kOe de manière analogue à ce que nous avions ootenu pour ^ M n F ^ . Le d i a -
gramme de phase t " t ainsi différent de celui V un composé tridimensionnel, soulignant ainsi le
caractère pathologique des systèmes bldlmenslonnels.
142
Hr -600
S 10 h vol
</)
z
2
en
z ( ^"* Figure 11 V a r i a t i o n des paramètres de ( r n l l l e
UJ
^Tj de TTF-Au-BOT en fonction de la température
LU
o O
>
8r
d
LU
O
500
20 40 60
Température [ K 1
143
Nous avons montré que les composés BaN^CXOi^ (M=Co,NI ; X=P,As) constituent les •meilleurs
prototypes du système 2d-XY découverts jusqu'à ce j o u r ' 2 5 , 2 9 - 2 9 ! . Dans le précédent rapoort, nous
avions reporté que pour le système non f r u s t r é BaN^ ( P O i , ^ , la t r a n s i t i o n observée possède bien les
caractéristiques de la t r a n s i t i o n de type Kosterl Itz-Thouless, caractérisée par la dissociation de
pairs vortex-antlvortex en vortex l i b r e s . Les r é s u l t a t s sont plus complexes pour les systèmes f r u s -
t r é s 8aNI (AsOij>2, 3aCo2<.P%'>2 ** BaCcçCAsCk^ [ 2 9 , 4 8 j . En e f f e t , dans ce dernier composé, qui est
2
L
x
* ?»(0.12,0.'2.q ) t ""
. ?,(o.« ao.q ) L I 1 L
2.5 J x o l
2 3 4 5 6
T»mp«rotur»(K) Figure 13 - Energies des e x c i t a t i o n s meane-
E tlques de f a i b l e s vecteurs d'onde en 'onc-
tion de la température dans BaCc^t A s O i ^ .
*- 2
c
LU
h—H^- M. L'Intensité du maximum est reportée en en-
cart en fonction de la température.
1.5U
4 5 6 7
Temperature (lO
l'existence d ' e x c i t a t i o n s de type vortex d'énerqle anormalement basse due au f a i t aue les Inté-
grales d'échange, déterminées S p a r t i r du spectre d'ondes de spin, o.it des signes différents
(Jj»38K, J2=1,5K e t J3=-10K). Nous avons également montré qu'au-dessus de T^»5,4K, I l existe un
pic central dont la largeur en énerqle c r o f t t r è s rapidement lorsque la temperature auqmente.
Une étude plus approfondie du composé BaNl2 (As0i >2 est en cours. La poursuite de ce programme
+
tr^s Intéressant est quelque peu dépendant de progrès théoriques dans ce domaine gui semblent
polnore, en p a r t i c u l i e r dans les systèmes 2d f r u s t r e s .
Par systèmes lamellaires, nous considérons des systèmes magnétiques ou les I n t e r a c t i o n s dans
un plan sont au moins un or^re de grandeur supérieures à c e l l e s entre plans, mais e l l s s ne sont pas
144
suffisamment f a i b l e s pour q u ' i l s soient considérés comme systèmes quasl-2d pour lesquels le rapport
-1
est de I 'ordre de 10 *.
1 0 . 1 . NI8r 2
10.2. F«\ 2
A. wlEDENMANN (Hambourg)
^n c o l l a b o r a t i o n avec : P. "-ETE! ( B e r l i n )
Dans ce composé Isolant, les Ions Fe forment des chaînes en zlg-zag dans lesquelles tes
I n t e r a c t i o n s antl ferromagnétiques entre prattlers et seconds voisins sont du même ordre de grandeur
(j,_16K, J2*-BK) et nettement supérieure au couplage Interchalnes ( J ' = 1 0 " J ) . M en r é s u l t e des
c o r r é l a t i o n s unldlmenslonnel les et un ordre hél Imagnetique à courte distance d é f i n i par un vecteur
d ' o r d r e kz-->1/3.
Tf«7K.
Des études de d i f f u s i o n I n é l a s t i q u e des neutrons sur les spectrometry temps de vol (TOF) ont
mis en évidence la nature dynamique de cet ordre hél Imagnetique à haute température (T>30K) et un
ralentissement brutal des f l u c t u a t i o n s en dessous de 20K.
Une étude récente de d i f f u s i o n Inélastique sur l e spectromètre spln-écho (N10 de I ' ÎLL (NSE)
a permis de mesurer directement les fonctions de c o r r é l a t i o n s S(0,t) dans le domaine de t«mps
- 1 3 9
6.10 s < K l O " s avec une r é s o l u t i o n en énergie £E»0 1HeV. La c o n t r i b u t i o n maqnétlque t o t a l e S(0) à
(
Figure 14 Fonction de d i f f u s i o n
en fonction du temps de FaMgBO^
mesurée sur le spectromètre neutron
d'écho de soin
Time (s)
définit la retaxation 'Sente" qui apparaît dans les mesures TOF comme "élastique" ouiI sque
iéoasse le seuil x »/ÛE d é f i n i car la r é s o l u t i o n du spectromètre.
En NSE, nous trouvons des valeurs nulles pour y en dessous de 8K et des valeurs sensiblement
r
plus petites que T pour T>8K : Y=0.22HeV à T»8K et 0,4UeV à 10,5K. Cette d i f f é r e n c e entre v et a
oermls de déterminer sans amblgulTe le paramètre q qui peut ê t r e Identifié avec un oaramètre
d'ordre de type Edwards-Anderson (EA) dans l e sens quM. représente la fonc+lon d'autocorrélation
l2
dans la l i m i t e des temps longs q = 11m < Sn.(0>Sg(t) > (tQ=h/J=10~ s).
To Z n C r S 2 A
sulfur annealed
Figure 15 - V a r i a t i o n en fonc-
t i o n de la température du carré
de l'^tinlltude des comoosan*es
de Tour 1er associées aux trolç
k
v j e t e u r s d'onde k^, y^ et 3 de
"nCr S
2 u
S 10 15 ?n
Temperature (K)
Tn=12K, p a r t i e l l e m e n t en une phase mixte dans laguelle la s t r u c t u r e hél Imagnétlque (k^ ) coexiste
avec deux s t r u c t u r e s collnéalres d é f i n i e s par ko4 1/2 1/2 Ol avec m f/\ 110I et ka«M t / 2 0: avec J
. -, ^ ^ k2 < -
1 1 e n sff
La mise en évidence d'un t e l comportement a été effectue sur l e système MnCl2, ^2 - ec~
tuant une expérience de d i f f r a c t i o n de neutrons sur un monocristal sous crmmp magnétique S t r è s
basses températures dOOmK a 500mK) en u t i l i s a n t un cryostat à bobine supraconductrlct» équipé d'un
a n t i c r y o s t a t S d i l u t i o n | 2 7 J . Les r é s u l t a t s reportés sur la f i g u r e 16 mettent clairement en é v i -
dence le crossover sur l'exposant c r l t l g u e R dû à" l ' I n f l u e n c e <,«.s f l u c t u a t i o n s quantlques.
148
Figure 16 - V a r i a t i o n de l'exposant
c r i t i q u e ?• en fonction de la tempé-
rature de M n C ^ . ^ O déterminé à
p a r t i r de la v a r i a t i o n de ( H - H )
C
w A
"0 100 200 300 400 5 0
Temperature (mK)
Afin d ' c b t e n l r les paramétres nécessaires pour les théories a n a l y t i q u e s , nous avons calculé" â
l'ordinateur les énei qles de paroi (Ç ) w «t de croisement de parois (A; pour le Kr/qraph I t e , en
tnnr+\ n
0 ijm i > , m p i ttude d* modulation V du p o t e n t i e l àt substrat (mal connue). En p a r t i c u l i e r , on
t r o u v e que C^O seulement s i V ^ > 11K, et que C et A ont le même signe en ' o n c t i o n de y, rtq.lfl).
La largeur des parois est plus p e t i t e que c e l l e p r é d i t e car les theories analytiques, â cause de
l'anharmonlclte du p o t e n t i e l Kr-Kr [ 3 4 I .
-35C-
H o u r e 17 - Potentiel chimiaue vs. température,
S la t r a n s i t i o n commensurable
-iOC •
resuI t a t exoerImentaI
50 100
7"!KI
r
Figure 13 - "neroles de oarol ( ,.) »t de
croisement Je parois (A* ; A'A^'^/s) en
fonction de I ' a r c l lm-'e de modulation du poten
tiel du substrat
10 15 20 25 30
K
V>
150
DUPLICATIONS
2 A. YAOUANC
Contribution to the theory of positive muon diffusion In metals at low temperature
Hyperflne Interactions 17-19, 131 (1934)
3 A. YAOUANC
+
On t h e p o s s i b i l i t y o f studying crystal field l e v e l s and e x c i t a t i o n by u SR s p e c t r o s c o p y
Hyperfine I n t e r a c t i o n s 1 7 - 1 9 , 355 (1984)
6 M.E. SCHILLACI, R.H. HEFFNER, R.L. HUSTON, M. LEON, O.W. COCTE, A. YAOUANC, S.A. GOODS,
P.M. RICHARDS, O.E. MACLAUGHLIN, C. POCKEMA
"^iqnetlc f i e l d dependence of Impurity Induced muon d e p o l a r i z a t i o n In n o b l e m e t a l s
Hyperflne I n t e r a c t i o n s 1 7 - 1 9 , 351 (1984)
7 R.H. HEFFNER, O.W. COOKE, R.L. HUSTON, M. LEON, M.P. SCHILLACI, J.L. SMITH, A. YAOUANC,
S.A. 00DDS, L . C . GUPTA, D.E. MACLAUGHUN, C. BOCKEMA
E f f e c t s of s u p e r c o n d u c t i v i t y on r a r e - e a r t h Ion dynamics I n (Ho L u _ ) R h 3 1 x l + t >
10 J . CHAPPERT, A. YAOUANC
S t u d i e s on m e t a l ? by muon s p e c t r o s c o p y
Dans " M i c r o s c o p i c methods In n a t a l s " , é d i t é par U. Gonser, Springer Ver lag (sous presse)
15 C. JEANOEY, J - L . OODOU
Bulk m a g n e t i c p r o p e r t i e s of amorphous ^ y Y j g A g j Q alloy
S o l i d S t a t e Commun. 5 0 , 155 (1984)
19 A. WIEDENMANN, J . R . REGNARD
Neutron d i f f r a c t i o n s'-udy of t h e m a g n e t i c o r d e r i n g In p y r o x e n e s Fe Mq _ SI03
)( 1 x
20 J.P. BOUCHER, L.P. REGNAULT, J. ROSSAT-MI GN00, J.Y. HENRY, J. BOUILL0T, W.G. STIRLING,
E.A. SOARES, J . WIESE, J . P . RENARD
S o l l t o n s dans les c h a î n e s m a g n é t i q u e *
A travers la p h y s l g u e . Les E d i t i o n s de P h y s i q u e , p. 327 (1984)
29 L . P . REGNAULT, J . ROSSAT-MfGNOO
Phase t r a n s i t i o n In q u a s l - 2 d p l a n a r magnets
Dans " M a g n e t i c P r o p e r t i e s o f Layered T r a n s i t i o n M e t a l Compound ( L . J . de Jongh, R.O. W l l l e t eds)
c h a p i t r e 6, à paraître
33 J . V f L L A f N , M.B. GORDON
R a r e gas m o n o l a y e r s on c r y s t a l surfaces, fmpurlty effects
In "Dynamical processes and orderlnq on solid surfaces", Springer Series In Solid State
S c i e n c e s 5 9 , E d . A. Y o s h l n o r l and M. Tsukada, p. 144-153 (1985)
COMMUNfCATfONS
51 A. WIEDENMANN, F. MEZEI
Edwards-Anderson type spin r e l a x a t i o n In t h e f r u s t r a t e d quasi ID spin qals FeMaBo^
I n t e r n a t i o n a l conference on magnetism, San Francisco (USA), 1985
154
y
155
TERRES (MACS
THEMES
MOTS CLES
TECHNIQUES U T f L f SE £ S
CHERCHEURS T E C H N f c t E N S
fermions lourds, réseau Kondo et o r d r e magnétique, anisotropic Importante des Interactions, etc.
Ces différents comportements sont en fait les diverses facettes d'un même mécanisme lié à
thulium t e l s que TmSe e t TmS. Oe p l u s , de nouve' 'ss études ont débuté sur l e systame c é r l u m - é t a l n
et les s l l l c l u r e s t e r n a i r e s de cérlum.
L'obtention récente de monocristaux des phases de Chèvre! avec les terres rares a permis
d ' e n i r e p r e n d r e des expériences de d i f f r a c t i o n de neutrons, entre ajtres sur l e composé HoMctSg oour
Parmi les monopnlctures CeX(X»P,As,Sb,BI ) , le composé CeSb est sans ajcun doute c e l u i 3ul
présente des p r o p r i é t é s magnétiques les plus complexes dont l ' o r i g i n e e s t encore t r è s controversée.
CeSb H II[001]
(increasing lemp»i alur»)
120
110 F k.O
100 / //
FP' k .1/J tu,m,
90
i k.vn " ."••'•
60 2 k.1/2 u—
FP 3 k . V 9 ••«„••- Figure 1 - diagramme
70 4 k.J/5 "»,,"'
de phase de Ce"3b
60 (2 k. *n
AFF
a.TT"T
SO [ l h.
40 '1 k . 2 / 3 t t
20 * k
' i /
; ".I'V'H"»''.
AF S k.4/11
ks1/2 1"1. ^
.".,'T."..",.
10
0
10 15 20 25 30
TFMPERATURECK)
158
En e f f e t , Ce5b est célèbre pa* son diagramme ae phase comprenant au moins quinze phases d i s t i n c t e s
dont certaines, comme les phares AFP ou FP, correspondent à un empilement de plans ferromaqnétlques
et de plans non magnétiques. Afin d ' o b t e n i r des renseignements sur la nature de ces plans non ma-
gnétiques et en p a r t i c u l i e r sur leur polar IsabI I I t é , nous avons e f f e c t u é des expériences de d i f -
f r a c t i o n des neu+rons et d'aimantation en champ f o r t au SNCl. A H»100k0e, nous avons découvert une
nouvelle phaoe, nommée FP', qui correspond à une séquence WmM' avec M = 2,1 u_ M' » 1,7 H_,
p
m«0,4n„. Certe phase d i f f è r e des phases FP par le fait que les plans sont Isolés et non par
paires, q u ' i l s possèdent une aimantation I n d u i t e n»«0,4^ B et que les plans F v o i s i n s d'un plan P
ont une aimantation r é d u i t e M'»1 , 7 | i R (au l i e u da 2 , % ) i Cette réduction de 25Î Indique l'exis-
tence d'un couplage a n t l ferromagnétique entre plans F et P qui p o u r r a i t expliquer que dans les
phases FP (H<50k0e) l e moment I n d u i t de..; I os plans P s o i t si f a i b l e (m<0,1u.g). La combinaison de
mesures d'aimantation et de neutrons nous a permis de déterminer l e diagramme de phase en champ
f o r t ; c e l u i - c i e s t maintenant complet et est r e p o r t é sur la f i g u r e 1 .
Pour apporter des '-r. formation s sur l a nature des plans P et de leur couplage avec les plans
F, nous avons effectué une étude des e x c i t a t i o n s dans la phase FP2 (+ * o o) qui est la plus simple
de c e l l e s contenant des plans P. Les r é s u l t a t s de la f i g u r e 2 mettent clairement en évidence une
e x c i t a t i o n nouvelle d'énergie rW=3meV. Cette e x c i t a t i o n est t r è s peu dispersée et son énergie cor-
respond exactement à l ' é c a r t entre l e doublet fondamental Ty et l e quadruplet e x c i t é Tg mesuré dans
le domaine paramagnétlque. Ce r é s u l t a t est très Important car II démontre que les plans non magné-
+
tiques sont en f a i t des plans paramagnétlques avec l ' I o n Ce dans un é t a t fondamental " 7 , i l ors
+
que les plans F correspondent a un Ion Ce dans un é t a t | 5 / 2 > . Sien que c e t t e étude ne s o i t encore
que p r é l i m i n a i r e , nous avons également mis en évidence unç dispersion de c e t t e e x c i t a t i o n en bord
de zone 1 100j avec, contrairement aux pians F, un maximum d'énergie. Des mesures plus approfondies,
J
aw9C anal/se de p o l a r i s a t i o n des neutrons, sont prévijes pour é c l a l r c l r la natura du couplage e n r e
plans P et F.
159
i r~A—i—i—i 1—i—r
T=14K mi[00l]
Figure - - Comparaison
des spectres de d i f f u -
sion Inélastique dans
les phases AFP3 et FP2
de CeSb. Ces spec*res
mettent en évidence
les excitations dans
les plans P
J I I I T JA—J 1—L
2 4 6 ^ 3 2 4
Energy(meV)
P. BURLET (CNRS), J.M. EFFANTfN (CEA/CFP), l.P. REGNAULT (CEA), J. 90SSAT-«fGN0D (CEA)
En collaboration avec : H. BARTHOLIN (Toulon), J.C. ACHART et D. PAVOT (Bellevue)
L'étude de ces solutions solides est très Importante pour la compréhension des mécanismes
d'Interactions qui confèrent à CeSb son caractère p a r t i c u l i e r . En e f f e t , un modèle qui oora^t adap-
t é à CeSb est celui de l'hybridation p-f proposé pa;" Uasuya. Ce mécanisme serait très anlsotrope
car le caractère semlmétal I Ique de CeSb (peu de trous p en V et d'électrons en X) n'autorise qu'une
hybridation p-f de symétrie f g . Une manière de v é r i f i e r cette hypothèse consiste à ajouter des
électrons de conduction pour supprimer les trous dans la bande de valence ; ceci peut être réalisé
en substituant Sb par Te^~.
Dans le domaine par amag net Ique, "lous avons effectué une détermination de l'écart en énergie
entre l e doublet ^-j at le quadruplet Tg par des mesures de diffusion Inélastique des neutrons. Ces
1
mesures ont permis d'établir que nour toute* ironrantr^tlonç I * nlv«wm fnnrijjmantçl é+a * de t y « * ' •• r
L'écart A entre ce doublet et Tg c r o î t ef fectlveneot, comme le prévolt la théorie de Kasuya, dès
que l'on ajoute du Te (A«37K pour CeSb), mais II passe par un maximum A«98K pour x«0,5 pour redé-
c r o î t r e à A«32K pour CeTe. Ces résultats ont obligé à revoir l ' I n t e r p r é t a t i o n des mesures de sus-
c e p t i b i l i t é en Introduisant de fortes fluctuations de type Kondo pour les fortes substitutions,
CeTe s e r a i t alors Juste à la transition magnétlque»non magnétique avec un moment ordonné de seu-
lement 0,2i„.
Ces solutions «slides nécessitent encore des études plus approfondies pour une m e i l l e u r e
compréhension de I w r s p r o p r i é t é s nagnétlques et électroniques ; pour ce f a i r e , nous proj ettons des
expériences de d i f f u s i o n I n é l a s t i q u e des neutror.s, de chaleur s p é c i f i q u e et l ' é t u d e des e f f e t s de
pression qui sont gigantesques comme t ' o n t mis en Tvldence les mesures d'aimantation (pour x»0,05,
dT
N
» 2K/kbar).
150
C e S b T e / H
rooi:
0.98 0.02" "
• H/ Jf \ /
|Magn€tohon Q \f\ ^.
/ MAFI M-
MAP M-
« 100
01
c
en
m 50
r
10 15 20
Temperafure (K)
r
1.4. EFTFT D'WC PRESSION HYOROSTATlQUE l « L'ORCRE MAGHETtQUE DE CaSb [22,26]
Les mesures d'aimantation avalent mont-é 1'Influence considérable d'une pression hydrosta-
t i q u e sur les propriétés magnétiques de CeSb. =our é c l a l r c l r ce comportement, nous avons e n t r e p r i s
des expériences de d i f f r a c t i o n des neutrons j u s q u ' à 2'kbar ; l e diagramme de phase (P,T) obtenu est
reporté sur la f i g u r e 4 .
CeSb
f i W, 1 t_
1 k 1 3 f f
AC ) ' / ' li i
. (lAk,1/2 t i ^ * * * *
20
O
.û
(1 k / 3 ; 2 V S
Figure 4 - Diagramme de
11 AFPN I..^ tÇÇ^ phase magnéttque de CeSb
D * k.V» tf t f t £ t U
U)
en fonction de ta tempé-
m 10- r a t u r e et de la pression
o>
a.
10 20 30
Temperature(K)
Pour des pressions faibles (P<6kbar), la succession des phases *FP et la phase fA per-
s i s t e n t ; la t r a n s i t i o n à T^ r e s t e du crémier o r d r e et T N croît fortement avec la pression
dT
H
<r— » 0,65KAbar),
Ainsi, l ' e f f e t dominant de la pression est de supprimer les plans P qui semblent exister
uniquement pour une concentration en trous bien d é f i n i e ; en e f f e t , l e p r i n c i p a l e f f e t de la pres-
sion s e r a i t une modification de c e t t e concentration aar ]> augmentation de la largeur débande. Sous
pression, on peut s ' a t t e n d r e à ce que l e comportement de CeSb se rapproche de celui de Cefll. »ussl,
162
pour le f u t u r , nous envisageons d'une p a r t une détermination du diagramme de phase C-I,T) sous p r e s -
s i o n , et d ' a u t r e p a r t , une étude de l ' é v o l u t i o n du spectre d ' e x c i t a t i o n s magnétiques en fonction de
la pression.
J. ROSSAT-MfGNOO (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : J.M. LEGER et D. RAVOT (Bellevue)
Ce thème de recherche est dominé par la compréhension des propriétés électroniques et magné-
t i q u e s complexes du composé Ceflg. En e f f e t , dans l e précédent rapport, nous avions présenté le
diagramme de phase o r i g i n a l deCeBg. Pour la première f o l s , nous avons mis en évidence, par dif-
p
fraction des neutrons, un ordre antl ferroqLadrupolalre. our ce composé également, nous sommes
encore l o i n d ' a v o i r comprit son comportement t r è s p a r t i c u l i e r . Nous avons donc poursuivi son étude
par la mesure du spectre de phonon l'approfondissement de la connaissance de son diagramme de
phase (H,T) e t de l ' é v o l u t i o n de c e l u i - c i lorsque l ' o n d i l u e l e cérlum par du lanthane, et par des
mesures de rayons-X sous haute pression.
J.M. EFFANTÎN (CEA/CFR), W.A.C. ERKFLENS (Lelden), L.P. REGNAULT (CEA), J. »0SSAT-MfON00 (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec 0. vETTfEft ( f l L i , T. <AS(Jï/ et 3. K0N11 (5enda1>
60 r
CeB,
50
t[q00] / T[p q]
q
°. 9URLET (CNRS), J.M. EFFANTÎN (CEA'CFR), W.A.C. ERKFLENS (LeMen), J. SOSGAT-wfONOD (CEA )
En c o l l a b o r a t i o n avec : C. VETTlER ( ( L L ) , T. KA?UYA et S. KUNfT (Ser,da1l
Dans l e precedent r a p p o r t , nous avons p-ésenté l e diagramme de phase de Ceft qui 3 ou être
précisé grâce à des expériences de d i f f r a c t i o n des neutrons en chump f o r t . La phase p r i n c i p a l e
(phase f t ) c o r r e s p o n d à un o r d r e a n t l ferroquadrupolalre de vecteur d'onJe kg»!" 1/2 1/2 1/2] e t à
plus basse temperature apparaît un o r d r e magnétique correspondant à une s t r u c t u r e commensurable
* * r i * * i
double-k de vecteur d'onde k i " [ 1 /4 1/4 1/2 J et k2"l /4 1/4 l / 2 j . Nous avons effectué, sur lespec-
tromètre ï s x - s !M12 sur !a source f r o i d s ds i ' Î L L , une I n v e s t i g a t i o n o l j s approfondie de la ohase
f l grâce 3 un excellent rapport s l g n a l / b r u l t dû à la source f r o i d e . L ' o r d r e quadrupol a i r e ne peut
ê t r e observe qu'Indirectement oar d i f f r a c t i o n des neutrons grâce à l ' a p p l i c a t i o n d'un champ magné-
t i q u e qui I n d u i t une modulation a n t l ferromagnétique *e même vecteur d'onde que l ' o r d r e quadrupo-
l a l r e . Les r é s u l t a t s reportés sur la f i g u r e 6 confirment que te phase If n'apparaît que pour H>M C
fluctuations quantlqties Importantes (de *yoe Kondo) qui ont la p a r t i c u l a r i t é d'augmenter la dlmen-
slonallté d'une unité (Idéalement 3 » 1 / 2 ) .
1000
z
il 500
T= 2 75K
t, 6 s a
'0 20 40 60 80 TEMPERATURE (K)
MAGNETIC FIELD ( M>)
L'étude des solutions solides Ce. _ La 3g est également t r è s i ntéressante car, d'aorès les
mesures magnétiques, la dilution affecte beaucoup plus TQ que T . Nous avons effectué la déter-
N
mination du diagramme de phase de Cen^sLagosEg ' comme la température d'ordre est Inférieure à
1,6K, nous avons dû u t i l i s e r un cryostat à bobines supraconductrices (HM)-t00k0e> équipé d'un a n t i -
cryostat à - l l l u t l o n ^He-^He qui permet d ' a t t e i n d r e i'«60mK M . Le diagramme de phase obtenu, repor-
t é sur la f i g u r e ' ' , est semblable à celui deCef%, excepté que les transitions quadrupolaires et
magnétiques (T_=T =1,6K) sont pratiquement confondues en champ nul et que le champ critique
pour casser l'ordre magnétique est plus élevé (H =26><0e au lieu de22kOe).
c
J. ROSSATW-lJGNOD (CEA)
En collaboration avec : J.M. LÇGER (Bellevue), T. KASUYA at S. KUNfT (Sendal)
La variation de volume de CeBg a été mesurée au CNRS-Bel I evue a la température ambiante jus-
qu'à 200kbars par diffraction des rayons-X en u t i l i s a n t une ce! I u l e à enclumes de diamant. De ces
mesures, nous obtenons le module de compr ess I b 111 t é (Bg"166GPa) et sa dérivée par rapport à la
pression ( B ' Q " 3 , 1 5 ) , à la pression ambiante, qui ont des valeurs t o u t - â - f a l t semblables à celles de
Laf^. Ainsi, 8'jcune Indication de l ' e f f e t Kondo, Important dans Ceflg, n'est v i s i b l e sur la compres-
s i b i l i t y . Ce résultat n'est peut-être pas surprenant car les mesures de phonons ont montré que ce
composé est extrêmement peu compressible à cause des très fortes Interactions covalentes entre les
octaèdres \ .
165
40r
Ce l a B
O,75 0,25 6
AFQdD
Coubui-kim)
,-^, 6.00 t i i i | i i i i | i• I ' ' ' ' I ' ' ' ' I
O
O
S
5.00
\:
O
X
,1 * i I l t l' H > l l •
2.00
50 100 150 200 250 300
TEMPERATURE(K)
166
Dans un oranler tsmos, l e facteur de forme magnétique d'un c r i s t a l » CeloSn? qui présente
des proorlétés de valence Intermédiaire, a é t é mesuré à deux températures. Cn constate que dans ce
cas. I l n ' e x i s t e pratiquement pas de c o n t r i b u t i o n 5d.
Dans un second tenps, deux é c h a n t i l l o n s monocrl-stal I Ins CeSn^Q et CeSn™ ont V é étudiés à la
f o l s par mesures magnétiques e t d i f f r a c t i o n de neutrons polarisés ( f t g . 9 ) .
0.02 0.02
Ê E
o
*
0.01 0 01 -
000 000
0 00 0 20 0.40 0*0 0.0 0.00 0.20 0 40 0*0 0M
sinB/\ (A") sin$/\ (A"')
d
Le p r i n c i p a l r é s u l t a t est que la c o n t r i b u t i o n 5d observée dans CeSn™, «J* olus f a i b l e que
dans l ' é t u d e de Stassls e t a l . a complètement disparu dans CeSnjp. La c a r a c t é r i s â t Ion des é c h a n t i l -
lons par des études magnétiques et c r I s t a l l o g r a p h l q u e s permet de n.* t r e en évidence deux types de
défauts dus à des s u b s t i t u t i o n s d ' é t a l n par du cérlum.
Ces s u b s t i t u t i o n s créent des zones à fortes concentrations locales en cérlum avec des ions
C«r+. Lorsque ces s u b s t i t u t i o n s sont désordonnées, e l l e s conduisent à un comportement d'Impuretés
oeramaonétl nues.
CeSrç, et qui s'ordonne antfferromagné+fquament à 3K. Ces deux Impuretés sont en nombre plus Impor-
t a n t dans CeSn™ mais sont égalemer*' •• •sentes dans CeSn f,. 3
4 . CHALaGENUHES DC THULfUH
TmSe sst un composé à valence Intermédiaire qui présente un diagramme de ohase magnétique
c a r a c t é r i s é par une f o r t e c o r r é l a t i o n entre propriétés de V a n s p o r t et propriétés magnétiques ; au-
dessus de T-.»3,2K, I l est paramagnétlque <P) et métallique ; en dessous de T „ , Il s'ordonne
antlferromagnétlquement (AF) et devlem I s o l a n t . Cet o r d r e est d é t r u i t par un champ appl lq':é v o i s i n
de 5k0e vers une phase paramagrétlque polarisée (PP) et m é t a l l i q u e . Des mesures de 'acteur de forme
ont é t é réalisées dans les t r e s phases P, AF art PP.
1 00
b
O
2 00 E
s
o
<0 080 =.
s
50
a. 0 60 -
* ^
00
o *o -
0 50 -
0.20
0.00 000
0 00 0 20 0 40 0.60 0.80 1.00 0.00 020 0 40 060 0.80 l 00
sxnd/\ (A"') sin9/\ (A"')
4.2. T«S [ l 9 , 2 5 j
T
=>. 9um_£ o*>$). j . x . gouc^LE ( c v s i , L . ° . RENAULT <CE»>, j . so^EtiE^ <CE«>
v 0
En collaboration a»ec : . LASSA l u . » e t ~ . vcTTjro ( f | _ L ' , J . «-OUCUET O r e n o b l » ) , -. -r^Z ?^
(F9M/USA)
T
9e xécédentes expériences de d i ' f r a c t i o n de neutrons on* nontré due mS ( s t r u c t u r e NaCI>
T
présente en dessous de u«5,?< un o r d r e a n t l ferromagnétl que Incommensurable de vec-eur d'onde
k»i 1/2-n, 1/2+1, 1/2j (**O,0075 à T » i , 5 K ) et de p o l a r i s a t i o n transverse, m / ' 1 ' 2 j 1 k.
' . ' é t u d e par d i f f r a c t i o n de neutrons sous champ magnétique de la v a r l a i ' o n de I ' I n t e n s i t é des
r é f l e x i o n s associées aux d o u e vecteur k équivalents a perm s de déterminer que l ' o r d r e magnétique
est d é c r i t par quatre composantes d e Fourier qui se déduisent l ' u n e de l ' a u t r e par r o t a t i o n autour
d'un axe cubique. La s t r u c t u r e a'nsf c o n s t i t u é e a une symétrie tétragonate. Tous l e s moments sont
p a r a l l è l e s à l ' a x e quatre (or par exeuple) e t présentent une TOdulatlon qui se propage selon l e s
d i r e c t i o n s [ T10 j et I HOj perpendiculaires à oz. L ' a p p l i c a t i o n d'un champ maqnétlque '-O20'<0e casse
l e c o u p l a g e de c e t t e s t r u c t u r e 4 - k . Des mesur« ont également gte réalisées a f i n de determiner le
+
facteur de forme de l ' I o n Tm e t d'étuuler les t r a n s i t i o n s de champ c r i s t a l l i n dans ce composé.
°our le? composés avec l e rhodium, nous avons montré q u ' i l s présentent une s t r u c t u r e a n t l f e r -
romagné*lque slmpl •» correspondant à un empilement de plans (001) ferromagnétiques avec une séauence
+-+- (TbPh2Sl2, NdRIvjS^'' °ar contre, l e composé CePf^SI2 présen + 9 un ordre an + | ferromaanétlque
dans l e plan ( k » ! j / 2 1/2 OJ) Indiquant que les mécanismes d'hvbr i d a t l j n modifient les i n t e r a c t i o n s
magnétiques.
p
our les composés avec l e ruthénium, l ' o r d r e est beaucoup plus complexe» ; M est incommensu-
r a b l e dans 1 * plan (001 ) avec un vecteur d'onde k"1.0,232, 0, 0 ! pour TDPU2SI2 «t k « f o , l 3 , 0.13, 0 ;
pour NdRu2Sl2» Dans I es deux cas, l a modulation sinusoïdal e des 'foments J T devient j u tyoe
3
c a r r é à basse température. L'étude -les solutions sol Mes Ce(Ph. u )OSIT est ex+r'mm<ir\+ ln*éres-
santé car nous avons un moyen elegant de changer continûment l a c o i c v i t r a t l o n élec+ronlaue donc l a
p o s i t i o n du niveau 4f par rapport au niveau d e ^ e r m l . A n s l , nous Avons montré due l ' o n passe d'un
169
système t r è s magnétlaue CT »36K pour CePh-^S^' à un svsteme non maqnêtlaue pour une concentration
<=0,3. Cas études effectuées r.ur poudres ne sont qu'à leur début et vont connaître plus de dévelop-
pement.
Les slllclures ternaires RRhSI ont une s t r u c t u r e plus complexe, orthorhomblque du type
TINISI, avec quatre formules par maille. SI l'ordre magnétique est simple pour HoRhSI
< k * [ l / 2 0 1 / 2 J ) , I l n'en est pas de même pour TbRhSf qui présente un comportement magnétique t r è s
p
complexe. o u r T<T »29,5K, l ' o r d r e magnétique est Incommensurable de vecteur d'onde ki«i 0, 0,29,
N
1 -
0.48J et e n f i n , pour T<9(, la s t r u c t u r e devient de type antl ferromagnetlaue comme c e l l e de HoPhSI.
Ce comportement complexe est sans doute r e l lé à une s t r u c t u r e de bande p a r t l c u l l è r e .
5 . 3 . CeAljGaj
HoM^Sg [ l .16.27]
Le composé HoMoçSg est un des rares exemples avec ErRh^a^ de supraconducteurs réentrants. M
devient supraconducteur à Tcj«1 ,8K e t redevient normal à TC2=0,60K quand l'ordre ferromagnétique
s ' é t a b l i t ; par contre, pour Tc2<T<Tmj, la supraconductivité transforme l'ordr»» ferromagnétique en
un ordre à très longue période. Le but de l'étude de diffraction des neutrons est l a caractérlse-
tlon de cet ordre. Nous avons montré que pour T<Tm^^),65K, I l s ' é t a b l i t effectivement une structure
modulée de longue période (~500Â) de vecteur d'onde k«lk,k,0j perpendiculaire à la direction des
moments qui est p a r a l l è l e à l'axe rhombohèdr Ique I 111 J (maille pseudocubique). Cette ph? se modulée
peut ê t r e trenpée à T»0,IK où k"O,008 (\»570Â) ( f l g . 1 1 ) . °ar contre si le refroidissement est lent.
k .value in r. I.u.
^20|
Figure 12 - Variation de l'aimantation
CH»72kOe) et du p r o d u i t xT en fonction
de la direction du champ magnétique
•100 50 0 50 100
0ANGLE (degree)
EuMogS [ l ]8
Ce composé est également t r è s Intéressant car I I ne devient «upraconducteur qu'avec une pres-
sion de l ' o r d r e de 12kbar. Le but de l ' é t u d e est de comprendre pourquoi I I n ' e s t pas supraconduc-
teur à la pression ambiante (seul-métal ? ) , de déterminer l ' o r d r e magnétique e t de contrôler ce
qu'il advient sous pression quand II redevient supraconducteur. Des expériences de dl f f r a c t i o n sur
poudres ont montré un o r d r e magnétique pour T < T ^ , 3 0 K .
N Le diagramme de diffraction à T-0.10K
( f l g . 1 3 ) met «, évidence de nombreuses r a i e s magnétiques Indiquant que l ' o r d r e Magnétique est de
2 4 4 8 10 12 1* -16 18
type incommensurable, mais ma I heur eu sérient le vecteur d'onde n'a pas encore pu ê t r e établi de ma-
nière certaine. Nous ne sommes en f a i t qu'au début d'une étude qui va se poursuivre sur mono-
cristal.
CONCLUSION
L'étude des propriétés électroniques et magnétiques des composés de terres rares constituera
encore une a c t i v i t é Importante pour les prochaines années car de nombreux problèmes physiques
restent à résoudre, en particulier dans l e domaine des terres rares anormales e t des cariDOsés où
coexistent supraconductivité et magnétisme. Ainsi, l ' e f f o r t portera essentiellement sur :
• l'étude des effets de pression sur les propriétés magnétiques des monopnlctures de cérium ;
• l'étude des excitations magnétiques pour approfondir la nature des Interactions magnétiques dans
les hexeborures de terres rares ;
• l'étude de nouveaux systèmes comme ceux entre l e cé-lum et l ' é t a l n et entre le cérium et le
gal I turn ;
s
• l'étude du système fermions lourds C e f ^ S ^ et les solutions so'Ides Ce(Rh Ru )^ '2 •
• l'étude sur monocristaux de la coexistence de la supraconductivité et du magnétisme dans HoMogSg
et l'étude des effets de pression sur les propriétés magnétiques de EuMogSg.
PUBLICATIONS
T
22 B. CHEVALÎER, J. ETOURNEAU, P. HAGENMÛLLER, S. 0UE2EL, J. R0SSA -MlGN00
Magnetic order In ternary compounds RRf^S^ et RRU2SI2
J. Less Common. Metals JJ_1_., 161 (1985)
COMMUNfCATfONS
v
23 F. HCLTZBERG, Y. LASSA I L ' . C. VET?ER, J. FLOU0UET, R. KAHN, P. BURLET, L.P. REGNAULT,
J. ROSSAT-MfGNOO
Neutron experiments or, TmS
International conference on valence fluctuation, Cologne (RFA), 1984
T
24 M. BONNE , J.X. BOUCHERLE, J. FL0U0UET, F. HOLTZBERG, 0. JACCARD, J. SCHWE fZER, A. STUNAULT
Anomalous form factor In the Insulating state of TmSe
fnternatlonal Conference on neutron scattering, Santa Fe (USA), 1985
THESE
29 J.M. EFFANTIN
Etude par diffusion des neutrons des composés CeSb : effet de l'hybridation f-p et CeBg :
ordres magnétique ôt quddrupolalre dans un réseau Kondo
Thèse de Doctorat d'Etat (1985)
175
ACT1N10ES
T H E M E S
M 0 T ; C L E S
• Act In Ides
• Magnétisme
• Diffraction neutron loue
• Propriétés de transport
• Mesures sous pression
r
T E C H " !0 U r
, '.', T ! L
C H E R C H E U R S T f C H N I FNS
J . X . BOUCHERLE (CNRSM3N)
P. SURLET (CNRS/M3N)
J . M . COLLARD (EURATOM/VPN)
J . M . roiJRNIER (USMG/WN)
M. KUZNIET7 (CEA/CTE/W5N)
S. OUEZEL (CEA/M5N)
j . ROS:AT-MIGNOO (CEA/VON)
La découverte, au cours de ces dernières années, de composés d'uranium dits "à fermions
lourd'-.", comme p a r exemple U P e ^ ou U P t j , oui deviennent de p l u s supraconducteurs à hasse t e m p é -
rature, pose un c e r t a i n nombre de problèmes t h é o r l o u e s e t , de ce f a i t , enqendre une a c t l v l + é e x p é -
rimentale très Intense dans de nombreux laboratoires. SI les composés d'uranium peuvent èfr<i étu-
diés dans n ' I m o o r t e quel laboratoire, Il n'en va pas de même pour les composés de neptunium ou de
p l u t o n ' j m . Comme I I est fort p r o b a b l e oue ces p r o p r i é t é s exceptionnelles existent éaalement dans
des composés de t r a n s u r a n l e n s . Il semble é v i d e n t au'un laboratoire du CEA s o i t tout-à^falt bien
adapte à la mise er, o e u v r e d ' u n t e l prooramme.
Dans le domaine des a c t l n f d e s , plus peut-être que dans tout autre, l'élaboration des m a t é -
riaux Joue un r ô l e c a o l t a l . C ' e s t p o u r q u o i nous avons d é v e l o p p é une c o l l a b o r a t i o n + r è s fructueuse
avec l'Institut des T r a n s u r a n l e n s de K a r l s r u h e U.C. Splrlet et' J . Peblzant) et l'ETM q- e Zurich
( 0 . V o g t ) q u i o n t é l a b o r é de nombreux m o n o c r i s t a u x de composés d ' u r a n i u m , de p l u t o n i u m e t de n e p t u -
nium. SI cette collaboration est la c l e f de v o û t e de n o t r e prooramme, nous devons é q a l e m e . t men-
t i o n n e r n o t r e c o l l a b o r a t i o n Avec l e q r o u p e p o l o n a i s de Wroclaw UP TPS) e t l e qroupe de c h i m i s t e s du
LEFCA à Cadarache (M. P e a u w , J. Larrooue).
Les travaux effectués au c o u r s de ces deux dernières années s ' I n s c r i v e n t dans la ooursul+e
d'un prooramme qui porte essentiellement sur les monoonlctures et monochalaénures de structure
NaCI, les composés de structure tétraqonale et les composés I n t e r m é t a l I Iques du type phase de
Laves. C e t t e période a é t é marquée d ' u n e part par l e d é v e l o p p e r o n t des études de n e u t r o n s e t des
propriétés de T r a n s p o r t sur des m o n o c r i s t a u x de composés de n l j t o n l u m e t de neptunium e t , d'autre
part, par le démarraqe d u n e étude nouvelle sur les hydrures d'actïnldes. E n f i n , une c a r a c t é r i s -
t i q u e I m p o r t a n t e des ces é t u d e s e s t la J l v e r s l t é ues moyens e x p é r i m e n t a u x mis sn o e u v r e : suscepti-
bilité, aimantation, réslstlvlté, effet Hall, neutrons, effet ^fssbauer et, dans un a v e n i r très
proche, chaleur spécifique des composés de transuranlens en .jcl l a b o r a t Ion avec le Service des
Sasses T e m p é r a t u r e s .
1 . 1 . COMPCSES 0»URANIUM
[
ETUDE PAP QESISTIVITE OU CIAOPAMME DE °MASE 0E UP ET l)A S W
Dans le dernier rapport, nous avions montré, par mesures de d ! * ' r a c t l o n des neutrons et
p +
d'aimantation, la c o m p l e x i t é des dlaorammes de phase (H,T) de U e ilAs avec, en p a r t i c u l i e r , une
178
Nous avons mesuré les courbes f(T) sous champ fort au SNCI pour les deux composés et avons
observé à chaque transition maanetlque des sauts Importants de réslstlvlté, en oartlculler à
l'apparition des ohases ferrlmagnétlgues. De plus, la réslstlvlté de IIP (flq.1) varie très
150
"H II [001]
UP T = 4.2K
E o * *J 8 S * .
4 A
°. 100h
cs
H q u r e 1 - Peslsttvlte electrlaue de UP
o H/ sous champ
•5 50
,r o o oo o o *9
w H,
• i i I i i i i
50 100 150
Magnetic fidd(kO»)
A. PLAISE (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : P. TPX (Wroclaw), J. 0OPD0N (Amherst)
Dans le cadre des mesures de chaleur soéclffque sur les solutions solides à hase de '1°, nous
avons é+udlé, d'une part ThP comme référence pour la chaleur soéclfloue de réseau, d ' a u t r e oart le
composé UPQ5ASQ5« Les données therrtodvnam loues mesurées pour ThP ont permle q* réanalvser de ma-
n i è r e p l u s précise les mesures d é l î publiées sur UP. Le système UP As, permet d ' é t u d i e r le oas-
sage de la s t r u c t u r e magnétique de basse température AFI-2k de UP à la s t r u c t u r e AFIA-2V de UAs
oui prend place oour O.î'i^x^O,"'? d'après des mesures maanétIques et neutrontoues. Dans le composé
avec x » 0 , 5 , nous avons confirmé la présence d'une seule phase de type AF|A-2k à basse température
et les temoératures de t r a n s i t i o n . L'entroote maqnétloue associé à l ' o r d r e correspond sans doute à
179
+
un Ion II avec un quadruplet fondamental aussi bien dans UP aue dans U P Q J A S ^ (ftq.2). Les valeurs
des Y à haute temoerature sont très Inférieures aux valeurs respectives des v(0) oour les deux
composés.
15
F
lqure 1 - Variation de l'entroole maqné-
t i q u e de UP e t <;° „ As
0 â Q 5 2
ETUDE PAR DIFFUSION DE MEUTRONS OU OIAGPAMME DE PHASE DFS SYSTEMES UAs-USe e t UP-US 1 1 7 - 1 0 , 3 7 , 4 0 !
F
l q u r e 3 - Olaoramme de ohase du
système UAs Se
1-x x
1 . 2 . SYSTEME PuSb-P«iTe
D u T
ETUDE FAP "!Fr!7 .,'! ",' rjp PUTSCHS ™'J 11AGS.'WÇ 9E HASE ( ) 0E °'j$b ' *
T
En champ n u l , RuSb s'ordonne au-dessous de N «fl«.K aw&c une s t r u c t u r e Incommensurable cor-
, •* -* * r i
respondant a une onde sinusoïdale de type l o n q l t u d l n a l (m k ) , de vee+eur d'onde k * 0 0 k . La valeur
k
de k v a r i e continûment de kO,13? à T jusqu'à kO.O^O à T » 7 0 K où I n t e r v i e n t une t r a n s i t i o n vers
N IC
un état commensurable de type ferromaqnétlque. A T*4,2K, la valeur du moment est de 0,^*0,0^ fmil —
H
quant un état fondamental de tyoe >g. Un champ maqne-Mgue ' 001 ! (flq.4) supérieur à ^ O e suoorime
181
l a phase Incommensurable : oar contre oour M^jkOe une ohase commensurable de vecteur d'onde k»1/fl
e s t I n d u i t e . Le dlacramme de ahase obtenu est t o u t - à - f a l t semblable à c e l u i p r é d i t oar Selke et a l .
à l ' a i d e d'un Tcdèle ANMV.
r——i r 1 r-- i
Pu 5b H>[OOI]
'*"•~
ô yorr"
.
i
+
" Ferro
iw
/Inc.? : Inc.
»
Para "
0 1—L—i—i—• i 1
60 70 80 90
Temperature(K )
!
ETUDE DES EXCITATIONS MAGNÉTIQUES DANS °uSb 34,39'
J. ROSSAT-MIGNOD (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : G.H. LANDE" (Araonne), w.G. STIPLING (Grenoble), J. "E^IZANT e +
J . C SPIPLET (Karlsruhe), 0 . VOGT (Zurich)
200
100
200
«•
O
r
l l u r e "> - Scan en énercle pour dM'éren+s vec-
100
teurs de d l f ' u s i o n d» °uSh
Z 200
100
0 L_L J i-
Energy (THz)
1S2
p
A f i n d'entreorendre une étude des mécanismes d ' I n t e r a c t i o n s dans uSb e t de les comparer avec
ceux dans CeSe e t !JSb, oour lesauels des Interactions t r è s anlsotrcoes ont é t é mises en évidence,
nous avons effectué des expériences de d i f f u s i o n Inélastlaue des neutrons à l ' I L L . La r é a l I s a - i o n
d'une t e l l e exoérlence crésente une d i f f i c u l t é considérable car, d'une oar+ on d o i t u t i l i s e r l'Iso-
2 l 2 D
tcce * ° u au! est extrêmement rare ( l ' I s o t o o e usuel u éfanf t r è s absorbant) et d'au»-* par*,
3
le -ornent maanétlaue du R u * est t r è s f a i b l e (<jj»2/7, J=V2>. t ^ + e f o t s , tous ces obstacles on*
+
é t é vaincus grâce a la c o l l a b o r a t i o n avec G.H. LANDE" oui a DU c o l l e c t e r t o o le ^u disponible
aux USA e t grâce à ITtJAarlsruhe aul a r é a l i s é un c r i s t a l d'environ 1/3cm . Les r é s u l t a t s obtenus,
encore p a r t i e l s , sont reoortés sur la f i g u r e 5 e t sont oour le moment encore mal compris. En e f f e t ,
à basse temoérature, PuSb est ferromagnétique ; on s ' a t t e n d à ce que l ' é n e r g i e des e x c i t a t i o n s s o i t
m i n i m a l e en c e n t r e de zone, ce aul n ' e s t pas observé, le minimum étant er bord de zone (a= 001 ).
O'autre p a r t , pour un ferromagnétique, les énerates correspondant aux f l u c t u a t i o n s de J x et J v
f
PROPRIETES DE TRANSPORT 1 2 l
r r
A. 9LAISE ( V), J.V. 0URNIER (USMG), ° . G . THEROND (CEA/CFP)
En c o l l a b o r a t i o n avec : J . <?EBIZANT et J.C. SPI°LET (K>r tsruhe), 0. VOGT (Zurich)
Après l'étude de la réslstlvlté de °uSb aul présente un maximum vers 100* dont l'origine est
D
encore Inexpliquée, nous w o n s entrepris celle de u T e gui est un composé présentant à l'heure
actuelle des propriétés contradictoires. Le paramètre de maille condul* à penser à un état ° , u
+
oar contre la susceptibilité est pratiquement constante et extrêmement faible ontre i et TOO*, donc
D
de tyoe plutôt aul'. Les résultats des mesures effectuées sur un monocristal de °uTe son* reportés
sur la flqure 6. L'anal/se de ces résultats n'a pas encore été effectuée, ^a's Ils semblent révéler
-
un comportement métallique du *vpe <ondo. Oes mesures à plus basses températures (TrtiOmK ) seront
1500
r 3 r
l d i j r e "5 - ° é s l s t i v 1 * é élec*rlgue de u ' e
entreprises prochainement oour voir s'il existe ou non une décroissance de la réslstïvlté à basse
température. Des mesures d'effet Hall sont en cours sur ces composés.
D. 80NNISSEAU (CEA/CFR), P. BURLET (CNRS), M. KUZNIETZ (CEA/CTE), S. OUEZEL (CEA), '. ROSSAT-MIONOO
(CEA)
En collaboration avec : J . REBIZANT e t J.C. SPIRLET (Karlsruhe), 0. VOGT (Zurich)
L'étude de ce système n'en e s t qu'à son début, j u s q u ' à présent, seul le composé NpAs a été
obtenu sous forme monocristal U n e . Un programme est actuellement en cours à Karlsruhe cour obtenir
des c r i s t a u x de NpSe e t des solutions solides NpAs Se .
1-X X
Pour le moment, uniquement une étude de diffraction de neutron a été effectuée sur un mono-
cristal de NpAs L 46 j, Les résultats obtenus sont particulièrement Intéressants (flq.7) et
! *• I
ND A
PMS HIIC1103=6kOe
permettent de comprendre les propriétés assez Inattendues observées sur poudre. MpAs s'ordonne à
T «I73K avec une s t r u c t u r e Incommensurable de vecteur d'onde k ^ O . 0 , 1 / 4 - 6 1 ; à T =154K l ' o r d r e
•* r i ' IC
d e v i e n t commensurable avec k 4 0 , 0 , 1 / 4 ] (phase (4+,4-> et e n f i n à T «138K la s t r u c t u r e magnétique
C
NpAs [ 3 2 ]
M. B06E (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : G.M. KALVIUS, U. POTZEL et W. PPTZEL (Munich)
Une étude e s t en cours pour v o i r l ' I n f l u e n c e de la oressîon sur les paramétres hyoerflns de
NpAs. A T«4,2K e t pression ambiante, NpAs présente un spectre hypert In magnétloue de « *534Teslas
Indiquant un état 5f Men l o c a l i s é . Sous une pression de SOkbars, le spectre ( f t g . 8 ) révèle la pré-
sence de deux champs magnétiques hypen'Ins de plus f a i b l e s Intensités (B =50<5T, g *4"52T> dans
le r a p p o r t 1 / 1 - 1 / 2 . Mous supposons que ceci Indique une t r a n s i t i o n c r i s t a l lographtaue sous
pression de la sVructure cubique, à une s t r u c t u r e t é t r a g o n a l e . Les deux valeurs de moments ordonnés
portés par t e Np suggèrent une s t r u c t u r e magnétique modulée semblable à c e l l e de N P. Des mesures D
00»*
•too -100 0 100 200
velocity (mm/j)
185
UP et USb [51]
J . 90SSAT-MIGN0D (CEA)
En collaboration avec : J . M . LEGER (Bellevue), 0. VOGT (Zurich)
Oes etudes de d i f f r a c t i o n de rayons-X sous haute pression ont ete effectuées sur les composés
UP e t USb en u t i l i s a n t des enclumes diamant Dermettant d ' a t t e i n d r e une pression de 25Akbars. De la
dépendance du volume en fonction de la pression, nous avons déterminé les modu'es de compressIbl-
1 Ité à la pression ambiante qui valent respectivement 102 e t 72,7GPa. SI UP conserve !a s t r u c t u r e
cubique de type NaC I jusqu'à 25GPa, I l n'en est pas de même de USb qui subit une t r a n s i t i o n c r i s -
t a l lograph I que vers une phase cubique de type CsCI à environ 8GPa.
2 . COMPOSES JNTCWCTALLI00ES
Le programme d'étude du magnétisme dans les composés tntermétalIIques du type ohase de Laves
AnM2 s ' e s t poursuivi par une étude du compos»» UNI2 grâce à des expériences de neutrons polarisés
sur un monocristal de la phase hexagonale I 401 aul est ferromagnétique Talble. Les résultats
+
monlr.^nt que le moment meqnétfoue e s essentiel lement dû aux électrons 5f I t i n é r a n t s de l'uranium.
r
Le facteur de forme 5f présente un maximum autour de sln )/K"'),2^ Indiquant la orésence d'un très
grand moment o r b i t a l ( f ! q . 9 ) . Ce moment o r b i t a l couplé antloarallèlement au moment de spin e x n l l -
queratt la crésenca simultanée d'un très f a i b l e mome'it à saturation H,0flu_/moléc: le) e t d'une
t r è s grande anisotropic ( H ) ^ 25Tesl*s>. Ces résultats montrent l'Importarce c a p i t a l e de
a l'hybri-
dation pour l'apparition de l ' o r d r e magnétique dans les actinides et démontre la p o s s i b i l i t é de
l'existence d'un grand moment o r b i t a l dans un ferromaqnétlque I t i n é r a n t .
I I I I
i
OIS -
UNi 2 T=4.2K
- <>'° - A
i .--''H Figure 9 - F ac^tnjr
f o r i » de UN!., à T*A,1Y
de
0.09
0.1
• M •«.».* Mr H'r
03 04
x0.9 0.6
j .
0.7
SINO/A <*"'>
186
Nous avons cherché à approfondir nos connaissances sur NpA*2 en effectuant des mesures de
r é s l s t l v l t é et d ' e f f e t Hall sur monocristal- On observe une forte discontinuité de D à la t r a n s i -
tion Incommensurable-commensurable (ferro) et de dp/dT à T . Ces deux effets peuvent s'expliquer
N
par des distortions de la surface de FermI dans la phase Incommensurable. Les mesures d ' e f f e t Hall
montrent des pics de la r é s l s t l v l t é de Hall à chaque transition ( f l g . 1 0 ) . En outre, elles Indlqu* i t
une conduction par électron aussi bien dans la phase ferromagnétique que dans la phase Incommensu-
rable.
10
4a
c
lqure 10 - Réslstlvlté
de Hall de NpAs-,
Q?
T
Nous avons mesuré la chaleur spécifique des quatre composés : AnNZ (An»Th,U et Z«Çe, e) oui
présentent à la fols une structure de type PbFC I et une conductibilité métallique. Seul UNT» r é ~ D
sente un ordre maqnétlque : 11 devient ferromagnétique en dessous de Te«32K avec une aimantation à
saturation voisine de 0 , 6 M ^ . ijne étude de diffraction neutronlque sur poudre a été effectuée oour
+
étudier l'ordre nagnétlque* Nos assures ccn*!rmen les résults+s ma/jni+imj»»; nht«mis nrérédemmunt :
pour UNTe, la structure est ferromeqnétlque collnéalre avec les moments orientés le lonq de l'axe c
de valeur H «0,*55u . Les Y de basse tempérarure pour les composés d'uranium sont élevés : 77 e t
ord R
60mJ/mol.K pour UNTe et IJNSe respectivement. Une Interprétation basée sur des calculs de champ
c r i s t a l l i n et de champ moléculaire rend compte de manière cohérente des propriétés maqné+loues et
thermodynamiques.
187
3 . 3 . MpAsZ (7-S.Se,Te)
Après les mesures magnétiques | 7,24J, l'étude des comoosés quadrattaues de type MpAsZ s ' e s t
poursuivie par d'autres techr.toues. Les spectres Môssbauer n'ont pu être Interprétés complètement à
cause de la présence d'Impuretés. Néanmoins, sur NpAsTe, nous avons confirme la temperature d'ordre
ferromagnétique observée par mesure d'aimantation (25K), le moment ordonné étant de l ' o r d r e de
3 . 4 . PuSbTe [43]
2000
r
tqure 11 In-
verse de la sus-
ceotlblM té de
T er
OuSb 66 ® 0 ) >
fonction de la
température
A. BLAISE (CEA), G. AM0RETTI (CEA/CTE), M. B06E (CEA), 0 . BONNIÔSEAIJ (CEA/CFR), P. BURLET (CMPS),
J.M. COLLARO (EURATOM), J.M. FOURNIER (USMG), S. 0UEZEL (CEA), J. P0SSAT-w|ONO0 (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : M. BEAUVY e t J . LARRO0UE (Cadsrache), P. TROC (Wroclaw), o.O.A. MALL e t
M.J. MORTIMER (Harwell)
Les composés d'uranium ont été largement étudiés en maonétlsme el par d i f f r a c t i o n des neu-
trons. I Is orésetvtent un oriim ant Iferromaqnet I que avec une m a i l l e doublée selon l'axe c pour U0S
e t UOSe alors que pour UOTe la m a i l l e magnétique est égale à la mal Me chimique ; dans tous les cas
188
le couplage des deux sous-réseaux e s t antlferromagnétique. A f i n d ' o b t e n i r des données sur la déaé-
nérescence de l ' é t a t fondamental, nous avons e n t r e p r i s des mesures de chaleur spéclflgue ainsi oue
sur leur homologue avec le thorium oour avoir la c o n t r i b u t i o n du réseau. Leurs p r o p r i é t é s thermo-
dynamiques e t magnétiques ( U ^ et u ) s ' I n t e r p r è t e n t o a r t l c u 1 lèrement bien dans un modèle de
+
champ c r i s t a l l i n avec des charges ponctuelles pour des Ions t / * placés en symétrie C . Le calcul
ab I n i t i o a ete f a i t s o i t oour le polyèdre des premiers voisins (NN), sott oour une extension à
t o u t le réseau des llgands (LS) ( H g . 1 2 ) . UOS r e l è v e r a i t tiu premier modèle, UOSe e t uOTe du second
[ l , 3 0 j . NoOs
-
755 ztt •m is
îEnF€«*ruRC m i TEHPERAruflt (K>
r
ioure 12 - Chaleur soé-
cMIaue des oxysulfures
et des oxvsélen lures de
4,
^hor'um e d'uranium
-
Ta «s .00 200 300
Des mesures d ' e f f e t «ôssbauer (flg.13) effectuées entre 1 ,«K e t 6K mettent «n évidence un
éclatement hyperfln suggérant une temoérature d'ordre i y = 4 f W . D'autre nar+, le déplacement iso-
1
mer l a t e , mesuré à 4,2K confirme bien l ' é t a t de valence Np ** e t le caractère Isolant de ce composé.
La valeur du champ hyperfln correspond à un moment u.*),<?Up/N . Des mesures de d i f f r a c t i o n
D des
neutrons sur des ooudres («OOmq) n'ont pas permis de détecter de raies maané+loues ; des mesures
complémentaires sont nécessaires avec une plus grande auantlté d ' é c h a n t i l l o n .
Nous avons développé des calculs des e f f e t s de champ c r i s t a l l i n en symétrie tétragonale oour
un m u l t i p l e t j«9/7 (IJ •.Nn"**) <*r tenant égaleront compte d'un champ moléculaire ~t:\ Ces calculs
ont été appliqué avec succès à *IPAST
189
Nous avons effectué également un calcul général des facteurs de Stevens oc,S,y en couolaqe
2 3 1
Intermédiaire oour les Ions U e t No avec les conf lauratIons f , f , f* M .
s<
130.0
39. S
39.2 t
1 39-3
jV&
£ 39.3; -5
— - - »
39. 3
V » » «
3. COfOSES OU TYPE A n ^
A. BLAISE (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : G. AMOPETTI (Parme), P . TPOC (Wroclaw)
Poursuivant les études entreprises en d i f f r a c t i o n des neutrons sur ^P k et 'J Asu, nous avons
3
!
t i o n Schottky ont été Interorétées dans un modèle de charqe ponctuelle oour des Ions / * * dans la
190
svmetrle c r i s t a l l i n e S^. Ce modèle couolé à des Interactions de tvoe chamo mo I éci. 1 a 1 re exoltque de
manière s a t i s f a i s a n t e la valeur e* la dli ectlon des moments magnétiques dans la ohase ordonnée. Il
Dermet une confirmation expérimentale des valeurs calculées Dour les c o e f f i c i e n t s de cnamo c r i s t a l -
l i n quadruoolslres. E n f i n , le c o e f ' l c l e n t y oour U3P4. est en accord avec la valeur déduite d'exoé-
rlences Van Alohen.
5 . OXYDCS D'ACTimOES
Triple, k structure
CVJ
Ti 0.8I-
uo 2
•<
Decreasing temperature
CO.6- t J
H=0 H=80KOe//[00l]
504 - [110] o •
ç [210] o •
[120] * *
0 2-
j
z U
0 10 20 30
Temperature(K)
Figure U - Variation de I ' I n t e n s i t é des raies 1e s u r s t r u c t u r e de !J0 sous chaTO
2
Nous avons étudié des verres borosl I Icatés élaborés dans différentes conditions, contenant du
neotunlum dilué à plusieurs concentrations. Des soectres "ôssbeuer ont été étudiés en*re 4,2K e t
7 * . Deux états de valence du ND ont au être Identifies : No e t No confirment les données expé-
rimentales trouvées oar mesures optlaues. Les valeurs mesurés de déplacement Isomrlque suqoèrent
un caractère très Ionique du No dans ces verres. Nous avons montré eaalement que le raobort
+
Np /Np * varie avec les conditions d'élaboration. D'autre part, l'équilibre Nplll NoIV dépend du
creuset u t i l i s é . Nous remarquons également oue le verre à faible concentration de neotunlum (2,5Ï
Np^) est plus réduit que l'échantillon à plus forte concentration (5* NpOj) ( f l q . 1 5 ) .
"'I***^*. *&
39 9
2.5 %
2
3
c
laure I? - Spectres Môssbsuer de verres
boroslIIcatés de Np
Ï: '* H*. . * * !
z
I 39.9 •• » v** - *
V
V
39. a
5 %
7. HVPRURE5 O'ACTiMOES
confirmée. En contradiction avec les conclusions d'un récent calcul de bandes électroniques, on a
trouve la même valeur du moment maqnétlque ordonné (^ _, * 1,4? n u u _ / f . u . oour •'in 3 et
v
ord ' 3
192
-!• «1 .40( T t ) i A / f ,o> sour ^-UHT ) oour les deux s i t e s Ineaulvalents ocetioes tar les uraniums. Les
r d
5 -
r é s u l t a t s obtenus semblent Indlouer l ' e x i s t e n c e d'une forte a n l s o t r o o l e maqnétocrlstalIIne due à la
orésence d'un moment o r b i t a l non bloqué.
Bien qu'une f o r t e anomalie à T*130K a i t été mise en évidence oar des mesures de r é s l s * l v l t é
é l e c t r i q u e , aucune t r a n s i t i o n de ohase s t r u c t u r a l e n'a DU ê t r e détectée. Tous les comoosés examinés
deviennent ferromagnétiques à basse temoérature avec un moment maqnétlque ordonné éaal s
a » ( 0 , t t 0 , 3 ) u / f . u - , tandis que le moment à saturation est de l ' o r d r e de u =0,4u / f . u . . Ce r é s u l -
ord 3 S B
ta*, ainsi que l ' a l l u r e du facteur de forme magnétique (bien que mesuré avec oeu de o r é c l s l o n i ,
Indique un é t a t de valence °u et l'existence d'une f o r t e anlsotroole de l ' a i m a n t a t i o n .
Les comoosés cubiques du tyoe ohase de Laves ThZ^D^ ' 3 1 , 4 6 j sont o a r t l c u l lèrement Intéres-
sants oour l'étude de l ' o r d r e des anions qrâce à l'étendue des compositions existantes (^l). De
p'us. I l s pourraient être u t i l i s é s comme modèles pour les hydrures Isostructuraux °a^v '
Y
Cas mesures effectuées à T«7K n'ont ou déceler aucune mise en ordre dans le réseau d'hydro-
gène.
193
CONCLUSION
En plus de la poursuite des études en cours, les recherches s'orienteront vers une meilleure
compréhension des mécanismes d'Interactions (échange anlsotrope, Interactions quadrupolalres,
etc.), ce qui (mpllque le développement d'expériences de diffusion Inélastique des neutrons et
l'obtention de gros échantillons monocristallins en p a r t i c u l i e r pour les monopnlctures d'actlnldes
(U, Np, Pu).
Enfin, un domaine oui va connaître une expansion Importante est l'étude des comoosés Inter-
métal llques de neptunium et it- glutonlum car, comme leurs homologues d'uranium, I l s oeuvent présen-
ter un comportement de type fermions lourds et II n'est pas exclu que certains d'entre eux soient
également supraconducteurs.
PUBLICATIONS
2 0 . AMORETTI
Calculation of the Stevens factors a, 8 and y In the Intermediate couolinq scheme for U and *lp
Ions with f , f and f configurations
J. Physique i% 1 0 6 7
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3 3 . AMCRETTI, j . M . fOURMER
On the Interpretation of magnetic susceptibility data by means of a modified Curle-welss law
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15 J.M. FOURNIER
Pressure effects on the magnetic properties of actlnlde IntermetalIles
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16 P. BURLET, S. OUEZEL, J. R0SSAT-MIGNO0, R. H0RYN
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Magnetic o r o p e r t l e s of a c t l n l d e s o l i d s
A c t l n l d e s - Chemistry and physical p r o o e r t f e s (dans l a s é r i e S t r u c t u r e and bonding, vol.?9/>>0>,
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Propriétés macroscopiques des composés d'actlnldes
Actlnldes 85, Alx-en-Provence (France), 1985
48 P. BURLET
D i f f r a c t i o n neutronlque et actlnldes
Actlnldes 85, Alx-en-Provenoe (France), 1985
PKYSICO-CHJMIE
THEME S
MOTS CLES
TECHNIQUES U T I L I S E E S
• Dopage/dédcpage électrochlmlque
• Spectroscople Môssbauer
• microscopic électronique
• EXAFS, d i f f u s i o n des X e t des neutrons aux p e t i t s angles
• Mesures magnétiques
• Spectroscople I.R.
200
CHERCHEURS TECHNICIENS
P. EXCOFFON (USMG/SCPM)
J. GAILLARD (CEA/SCPM)
D. GALLAND (CEA/PCM)
F. GENOUD (USMG/OSPE)
J. GLOUX (USMG/SCPM)
P. GLOUX (USMG/SCPM)
M. GUGLIELMI (CEA/DSPE
S . L . KIM ( S t a g i a i r e PCM)
B. LAMOTTE (CEA/SCPM)
J. LAUGIE? (CEA/i)
H. LECAVELIER (CEA/MRT/DSPF.)
Y. '-«ArfECHAL (CNRS/FCM)
A. MICHAS ( S t a g i a i r e PCM)
N. NECHTSCHFJN (CNRS/DSPE)
M. P.'NERI (CEA/PCM)
G. RIUS (USMG/SCPM)
A. ROUSSEAU (CEA/DSPE)
Ch. SANTIER (CEA/DSPE)
P. TERECH (CNRS/PCM)
J . P . TF„ VERS (CNRS/OSPE)
B. VILLERET (CEA/DEA/DSP)
F. VOLINO (CNRS/FCM)
R. WADE (CEA/S)
H.R. ZELSMA.'JN (USMG/^CM)
201
Les études regroupées dans ce chapitre sont centrées autour de quatre grands thèmes. Le p r e -
mier concerne les polymères conducteurs et porte sur l a s t r u c t u r e , les processus de dopaqe e t les
propriétés de transport e t de stockage- L'aspect appl Iqué est présent dans ce premier thème en
raison de l ' u t i l i s a t i o n p o t e n t i e l l e de ces matériaux dans les générateurs él ectrochlmlques.
Le second thème rassemble les études de microstructure de systèmes hétérogènes qui ont été
f a i t e s sur les lonomères, les membranes échangeuses d'Ions, les polymères cristaux l i q u i d e s , les
gels et les zéol I t h e s . I l d o i t sa cohérence à l ' u t i l i s a t i o n de techniques Identiques e t à I a s i m i -
l i t u d e de !'approche s c i e n t i f i q u e e t ce, en dépit de la v a r i é t é des matériaux étudiés. Les mesures
expérimentales sont complétées par une approche théorique de I 'aggregation des Ions e t de l ' h y d r a -
tation.
1 . POLYMERES CONDUCTEURS
Les d i f f é r e n t s problèmes sont fortement Interdépendants et sont présentés dans un ordre qui
se r é f è r e à l ' o r i g i n e ces r é s u l t a t s expérimentaux obtenus ô p a r t i r des spins nucléaires et é l e c t r o -
nique», des propriétés de t r a n s p o r t et des propriétés de stockage. SI l a dernière p a r t i e présente
un caractère appliqué puisque les polymères conducteurs peuvent â+re u t i l i s é s comme matière active
de générateurs él ectrochlmlques, » l l e I n t e r a g l t néammolns fortement avec les autres.
202
Les techniques de RWN permettent une approche des polymères conducteurs sous d i f f é r e n t s as-
pects. La spectroscopic du carbone-13 (et éventuellement d'autres noyaux : N, H , . . . ) f o u r n i t des
Informations structurales difficiles à o b t e n i r par a i l l e u r s . L'observation des spins nucléaires
portés par les Ions permet de suivre l ' é v o l u t i o n de ceux-ci en fonction de l ' é t a t de charge du
matériau a i n s i que leurs mouvements au sein du polymère. E n f i n l a mesure du temps de r e l a x a t i o n
nucléaire des protons est une méthode d'étude de la dynamique des spins électroniques sur l a chaîne
polymérlque. Cette technique est a p r i o r i bien adaptée aux polymères conducteurs dont la s t r u c t u r e
ne peut ê t r e obtenue ni par les méthodes de d i f f r a c t i o n usuelles en physique des solides - c a r Ils
sont amorphes- ni par les techniques u t i l i s é e s dans l e domaine des polymères classlaues - c a r Us
sont Insolubles. I) s ' a g i t de déterminer les déplacements chimiques ( e t éventuellement paramagné-
t l q u e s ) des atomes de carbone a f i n de connaître les l i a i s o n s dans lesquelles Us sont enqaqés et
l e u r é t a t de charge. On u t i l i s e pour cela les méthodes spécifiques de l a RMN à haute r é s o l u t i o n en
phase s o l i d e . Pour améliorer l a r é s o l u t i o n des spec+res, nous avons mis en oeuvre une méthode de
p o l a r i s a t i o n s é l e c t i v e qui permet de distinguer les carbones selon q u ' i l s sont l i é s ou non à des
atomes d'hydrogène.
Nous avons e n t r e p r i s une étude par RMN des processus d'échanges Ioniques dans les polynères
conducteurs. Cette étude repose sur la différence de largeur de r a i e de RMN, selon que les Ions
sont Insérés dans l e polymère ira\e large) ou en s o l u t i o n dans I'él eet.-olyte (raie fine). Elle
+
permet de s u i v r e le mouvement des Ions L l au cours des processus rédox (cycle charge/décharge)
dans l e polyanll Ine u t i l Isé dans les b a t t e r i e s .
(ill)
(I)
/
F lgure 1 - Spectres RNM du 13,C de polyanll Ine déprotonée (a) e t de polyanll Ine s u l f a t e (b) obtenus
avec différentes conditions expérimentales durée de la polarisation t„ $+ durée de la
r e l a x a t i o n avant l e puise de découplage e t l ' o b s e r v a t i o n : t r
1> t =lms e t t * )
p r : tous les C sont observés
I" tp^ioons et t ^ ) . On favorise I es
r C fortement couplés aux protons
I I I ) tp»ims e t t «100Hs. On favorise les
r C faiblement couplés aux protons
i*
-
A pompage sur
l'échantillon
ï c
Igure 2 - Le slonal ~MI
des orotons mob 11 es dans
!
la oolyanll Ine croît brus-
f introduction d'une pression
l B
de D 0 auenent lorsaue I'on éta-
2
"S ".'
c
ai
100 150 200
temps en mn
Il semble due des mesures de T ^ et de 1]_ révèlent l'existence d'un mouvement lent oui
p o u r r a i t êfr9 l e processus de d i f f u s i o n .
204
Les polymères conducteurs possèdent des spins électroniques observables par 9PE. S'aolt-ll
d'accidents r a d l c a l a l r e s s t a b i l i s é s par l a conjuqalson des systèmes, de défauts d'alternance entre
simples et doubles l i a i s o n s , de radicaux cations (ou polarons) ? En général I'apparition de ces
spîns e s t peu contrôlable et leur o r i g i n e n'est probablement pas unlaue. Un r é s u l t a t Imoortant
obtenu en 1984 e s t justement d ' a v o i r p r é c i s e r des conditions expérimentales qui permettent de con-
trôler l e nombre de spins électron loues, l e procédé met en oeuvre des expériences couplées de 9PE
et d'électrochlmle.
Les expériences sont real Isées sur des polymères sous forme de films minces obtenus par é l e c -
t r o p o l y m é r i s a t i o n sur une g r i l l e de p l a t i n e . On peut ainsi f a i r e varier l e p o t e n t i e l redox par vole
él ectrochlmlque e t suivre simultanément l e signal RPE* Des mesures ont été effectuées sur plusieurs
polymères conducteurs (pol y p y r r o l e , N-méthyle-pyrrole, pol yanll I n e ) . Dans l ' é t a t neutre les spins
sont pratiquement absents. I l s apparaissent au fur et à mesure de l a charqe. Leur nombre passe par
un maximum pour environ 50< de l a charge maximum puis d é c r o î t . Ce comportement est en accord avec
une d e s c r i p t i o n en termes de création de polarons (spin 1/2), puis d'appartement des polarons en
blpolarons (soin 0 ) . Dans le cas du polypvrrol e i 6 j , les r é s u l t a t s ( f l q . 3 ) s ' I n t e r p r è t e n t bien dans
l e cadre de deux réactions redox é q u i l i b r é e s .
(E )
X
(1) D° -£=^o«t + e
(E > 2
(2) P'+-Z=Z.P+* + 9
+
Au cours de la réaction (1) des polarons P* sont formés à oartlr de l'espèce neutre ° à un poten-
tiel Ej . Dans l a réaction (2) l'arrachement d'un deuxième électron au p o t e n t i e l £ 2 transforme les
+ +
polarons en blpolarons ( P ) . Le nombre de spins e s t donné par la population de polarons à I ' é d u l -
I Ibre thermodynamique. Il apparaît que les énergies de formation des polarons et des blpolarons
sont du même ordre de qrandeur • E[ - E . Les courbes du nombre de spins en fonction du potentiel
2
redox ont une 1 argeur beaucoup plus grande que 2kT/e - 50 mV que donnerait un comportement purement
n e r n s t l e n , ce qui met en évidence d'Importantes Interactions entre les espèces chargées.
205
ir Courbes théorloues :
7* /' i
•ft (1) modèle sans i n t e r a c t i o n
S'r.2 (2) avec Interactions proportionnel I es à la
charge I n j e c t é e
O r -i—--X-
(3) en tenant compte de l ' e x i s t e n c e de spins
V vs Ag/Ag-jVOlfs)
résiduels dans la forme oxydée
1.2.2. MAGNETISEE
1 . 2 . Î . DYNAMIQUE DE SPIN
A condition d ' e t r e maintenus à l ' a b r i de l'oxygène les polymères conducteurs présentent une
r a i e de RPE très f i n e (0,2 à 0,5 G), ce qui témoigne d'un f o r t rétrécissement par le mouvement.
1 0
L'existence du mouvement rapide des spins électroniques (T 9 < 1O" s ) a été confirmée par l'ob-
;
servation d'un e f f e t Overhauser sur un é c h a n t i l l o n de polvpvrrole l ] . Ce mouvement a des caracté-
ristiques de basse dlmens lonal t t é , ainsi que l e montre l'augmentation du +aux de r e l a x a t i o n des
protons vers les basses fréagence-.,. Une étude q u a n t i t a t i v e de l a dynamique de spin d o l t permettre
de p r é c i s e r l e mouvement des spins él ectron1 dues.
1 . 3 . PROPRIETES 06 TRANSPORT
Les propriétés de transport différencient les polymères conducteurs des polymères "clas-
siques"» Les mécanismes microscopiques su! confèrent 3-j~ polymères l e u r î propriétés de co'tiwtlrr.
demeurent t r è s mal connus. Le f a i t que la p l u p a r t de ces polymères s o i e n t non-cristal I 1ns d'une
part, l e comportement de certaines propriétés comme l a v a r i a t i o n thermique de l a conduct 1 v i t e
d ' a u t r e part témoignent de s i m i l i t u d e s des mécanismes de t r a n s p o r t wrri les polymères conducteurs
et les matériaux désordonnés t e l s que les semiconducteurs amorphes. Néanmoins, des c a r a c t é r i s t i q u e s
propres t e l l e s que la s t r u c t u r e , la nature e t l e nombre des porteurs de charges font des mécanismes
de t r a n s p o r t dans les oolymères conducteurs un s u j e t spéclflaue.
206
La variation +herm[que de la conductlvlté a été mesurée sur une série d'échantillons de ooly-
oyrrole oxydé préparés dans des conditions ou selon des méthodes différentes, des ool ypyrrol es
substitués et des -chantlllons de polyar.Il Ine équilibrés dans des solutions de PH différents. Dans
tous les cas, la conductlvlté ( f t q . ^ l suit une loi du type O ~ O^ exp[ -(TQ/TM/mj où l e meilleur
accord est obtenu plutôt avec m » 4 pour le polypyrrole e t avec m = 3 pour le polyanll Ine. Ce type
r
de l o i est généralement attribué à un mécanisme de conduction p a sauts de portée variable entre
états localisés. Les valeurs m « 4 e t 3 Indiqueraient respectivement un mécanisme de Mott à 3 et à
2 dimensions. Ce modèle, qualitativement satisfaisant ne résiste pas à l'analyse quantitative car
Il conduit à des voleurs physiquement aberrantes des paramètres microscopiques du modèle I 2 , 3 J .
Ouant au P.T.E., dans l e polypyrrole, Il varie I Inéalrement avec l a température comme dans un métal
et dans l a polyanll Ine, Il décroît lentement entre 300 e t 100K.
1
f i g u r e 4 - Logarithme de la conductlvlté en fonction de T"
— pour des échantillons de polyanll Ine équilibrés dans différents
pH
(t>) K C r 0
2 2 7
Oans l e ool ypyrrol e, nous avons montré que la conductlvlté est une propriété Intrinsèque de
la chaîne polymérliue, e l l e ne dépend ni de I a méthode de synthèse, ni de la nafure du contre-lcn,
p
... ar contre, les oolypyrroles substitués sont systématiquement moins conducteurs que les non
substitués ! 2J. C*t <*ffeï aue l'on retrouve dans tous les polymères conducteurs est encore fnex-
pl (que.
207
Le but est l'étude des polymères conducteurs et leur u t i l Isatlon dans des générateurs é l e c t r o c h l -
mlques. Les travaux sont menés en concertation avec des chimistes et électrochlmlstes des Labora-
toires de Chimie du DRF. Dans ce cadre, une ouverture vers les aopl Icatlons des matériaux étudiés
s ' e s t effectuée. Cette o r i e n t a t i o n a été I n i t i é e en 1982. En c o l l a b o r a t i o n avec la Compagnie Euro-
péenne des Accumulateurs, son but é t a i t l ' é t u d e de b a t t e r i e s de démarrage à base de polymères con-
ducteurs. A l'heure a c t u e l l e , l ' a c t i v i t é o r i e n t é e vers les applications se poursuit avec d'autres
partenaires, mais avec un o b j e c t i f moins pointu que l a b a t t e r i e de démarrage. Il s ' a g i t de démon-
t r e r l a f a i s a b i l i t é et d'évaluer les performances des b a t t e r i e s à polymères conducteurs. De nom-
breuses maqjettes ont été r é a l i s é e s . Le polymère qui donne les meilleurs r é s u l t a t s est l e p o l y a n l -
I f ne. Utilisé comme électrode positive, Il est associé à une électrode en Llthlum/Al uml nlum.
L * él ectrol y t e e s t une s o l u t i o n de LICIO^ dans du carbonate de propylene. Les caractéristiques (ca-
p a c i t é et rendement faradlques, tenue aux cyclages, densité de c o u r a n t . . . ) sont testées en fonction
notamment de diverses mises en oeuvre du polymère. La c a r a c t é r i s t i q u e la plus prometteuse est la
capacité massique. Des capacités de 100 à 150AhAg sont couramment obtenues sur des maquettes qui
peuvent subir plus de 200 cycles (flg.5).
Au niveau fondamental II est Important de comprendre quels sont les facteurs limitant le
nombre de charges que l ' o n peut stocker par u n i t é polymér(que. Ainsi l a meilleure capacité de la
polyanll Ine s e r a i t I lée à I 'existence de deux réactions rédox dont l'une s e r a i t de caractère é l e c -
tronique et l ' a u t r e correspondrait à un échange protonique. L'approfondissement de c< -anlsmes
par l ' u t i l i s a t i o n de méthodes physiques (RPE, RWI, c o n d u c t l v l t é . . . ) sera poursuivi ével op-
pement des études sur maquette a f a i t apparaître des problèmes nouveaux :
• H a été observé que l e degré hyqrométrlque et le pH d'équll Ibraqe ont une Influence très Imoor-
tante sur les propriétés de transport et de stockage du nolyanll ine. Ainsi la conductlvlté oeut
v a r i e r de 6 ordres de grandeur ; les résultats récents permettent de oroooser un modèle phénoméno-
+
logique qui rend compta de c e t t e v a r i a t i o n . °aral I element, une étude de l ' I n f l u e n c e de la eneur en
eau sur les performances des b a t t e r i e s est en cwr%.
208
3.5
2.5
1.5
8 10 12 14 IB
CHARGE (CoulomDs)
+
Figure 5 - Courbe charge/décharge dSne b a t t e r i e u t i l Isant de la p o l y a n l l t n e comme él»c rode
p o s i t i v e . L ' é l e c t r o d e p o s i t i v e est en L l / A I
et I ' e l e c t r o l y t e une s o l u t i o n de LICIO^ dans l e
carbonate de propylene- La densité de courant est de 0,5A/cm'2
Cette a c t i v i t é déjà ancienne a vue de nouveaux développements aux cours de ces deux dernières
années. Les travaux ont porté à l a f o l s sur la compréhension des Interactions Ioniques à p a r t i r des
r é s u l t a t s expérimentaux sur ces composés modèles e t sur des développements théoriques. L'Intérêt
I n d u s t r i e l s u s c i t e par les membranes lonomêres échanqeuses d'Ions fluorées nous a amené à porter un
effort Important sur l a compréhension de la s t r u c t u r e des solutions obtenues à p a r t i r de ces mem-
branes e t ce, en r e l a t i o n avec d i f f é r e n t s grouoes Industriels. A côté de la c a r s c t é r l s a t l o n de
membranes e x i s t a n t e s , nous avons été conduit à synthétiser de nouvelles membranes ayant des p r o -
priétés p a r t i c u l i è r e s .
Les caoutchoucs téléchél Iques à extrémités carboxvl Iques c o n s t i t u e n t des systèmes modèles de
par la meilleure d é f i n i t i o n du matériau de déoart. Sur des échantillons de f a i b l e masse moléculaire
(~4600) neutralisés avec des carboxvl ates de c u i v r e e t de fer nous avons ou d é f i n i r la nature des
complexes formés a i n s i que les concentrations r e l a t i v e s ( f l q . 6 ) . Ces r é s u l t a t s ont été acquis oar
+
Cut -Cut2MA
9 . 0REYFUS (CE*)
Il a été développé un nouveau modèle ! 10J permettant de rendre compte de la formation d'amas
(clusters) Ioniques dans les lonomères pour lesquels l ' e n t i t é de base est constituée oar l'associa-
t i o n de deux dfpôles ( m u l t i p l e t s ) . Ou f a i t des Interactions é l e c t r o s t a t i q u e s r é s i d u e l l e s , ces mul-
t i p l e t s tendent à s'associer pour former de I arqes amas Ioniques dans lesquels la concentration en
multiplets décroît du centre vers l ' e x t é r i e u r . Une association de ces m u l t i p l e t s en hvpercrlstal -
I Ites permet d'expliquer l'existence de I'augmentation d ' I n t e n s i t é observée à très p e t i t s angles,
l e pic présent étant quant à l u i associé à une distance l n t e r - c l u s t e r s . Les travaux théoriques plus
récents ont porté sur l a thermodynamique de l ' h y d r a t a t i o n de micelles Inverses formées lorsque les
210
•aux de -donf I «ment sont s u " l s a n t s oour chancer l a s t r u c t u r e les clus+ers en une s t r u c t u r e de -ni-
,fc>
c e t i e s Inverses. Jne couche double est formée dans l a vésicule, ! v d r a t a t l o n ne correscondan* oes
a une s i è c l e d l i j t l o n « s cations» 'Jne exoresslon oour l ' é n e r g i e ' i b r e de I s -"Icelle a «té calculée
oermettant l a d é f i n i t i o n des oroorïétês d'ê<ju!llbre de c e l l e - c i . Ce**e énerçie l i b r e déoend à l a
f o l s de ! ' é n e r g i e M t e r f a c i a t e e t de I'errtroofe -Je la *ia*'-ice. Les "-ésul *ats -wntren* jne - é o r q e r i -
s a t t o n constante de l a l a t r i e © durant 1 ' h y d r a t a t i o n . Les condi*tons 1e c i r c u l a t i o n , essentielles
oour l ' o b t e n t i o n d'une membrane avant une c o n d u c t i v i t y ionique, ont été examinées e t déoenden* le
l a concentration de cbarqes et de i'arranoenent o^yslque -Ses f i c e l l e s !fM."M.
P. ALDEBCPT (CNRS), =3. W P I J S (CEA>, 0. GALLAMD CCEA), Ç.L. < ! " (CEA/staglaire), A . "ICHAS
(CEA/s+aglalre)
v
En c o l l a b o r a t i o n avec : J.*U). C0E , j . KELLV ( D u b l i n ) , " . 91IPAND (Grenoble)
Les travaux ont aorte si'r les onénomènes de o r é e l o i t g t i o n s d'oxides métal! Mues dans ces
membranes, sur l a c a r a c t é r i s â t Ion des s t r u c t j r e s locales e x i s t a n t dans des membranes carboxvl Mues,
sur les conditions de mise en s o l u t i o n e. sur I 'étude d«s structures obtenues 5 oar*^r de ces mem-
branes o e r f l u o r é e s .
c
taure 9 - Cliches de «Icroscoofe elec+ronfaue obtenus à oar+fr de -nçcbranes Nafion éehsnaees avec
V
du ruthénium et olonoées dans une s o l u t i o n de soude 0 , 2
(a) orès de l a surface
(b) au cen+ns
2 . 4 . COLLABORATIONS INDUSTRIELLES
lous avons noue de nombreux contacts avec d f ' é r e n t s I n d u s t r i e l s du! ont iébouené sur des
travaux de carac*érlsation de membranes existantes ou sur la svnthèse de nouvelles membranes p r é -
sentant des oroorlétés o r i g i n a l e s - Certains de ses travaux ont conduit à des déoôts de brevets.
c
J . « . ALIONNEAU (CE*/ty°), = . ÇSNAiJLT (C£»/CF°1, "!. 1AL'_A"ip <C£« ), . VOL! NO (0MPS1
T ,, C D T
?n c o l l a b o r a t i o n avec : =>.3. 9L'!MS ÇI l ( L o w e l l ) , J . P . " ° P S I * , * . f . V*° 1<JS 'Lisbonne),
f . M . ^,190'm, « . « . GAlJtw/cp fO<T-5/LCw)
+ v
La caractérIsatlon des solvmeres orésentant jne ohase néma !due * *er-'ot'-ooe s ' e s * -on*fmjée
en se concentrant sur les oo!ves*ers de la s é r i e ••nT'-Çn, de l a 'or"»»
f
0-( 0 > N - N - / " T " > 0 - 0 ? W O . H ) - ç o - 0 ~ » ° F ~
7 n
w
«e e
r
où ' est le qrouoe iiâsooène (relativement r f ^ f d e ) e t >'esoaceijr ' l e * ' ! 5 ' e . t a oresence des irouoes
méthyfes sur les irouoeo onényls oermettçnt d'avoir des *eroératijres de * - a r s I * ! o n relativement
basses ~'T)*C sans s a c r l ' t e r la largeur de la stase nématI cue nul est •voliuemen* le — ^ " O . Les
orlnc'oaux résultats concernant les asoects les ol IJS lt<oortan+s de ce**e étude oot été les
sulvents.
212
Le comportement en phase némattaue de ces polymères est dominé oar les c o r r é l a t i o n s Intra-
molécul aires entre mésogènes via les espaceurs. Les composés modèles de l a forme rf^ se comportent
aual Itatlvement comme les polymères. 'Jne étude d é t a i l l é e par RW e t oar des mesures thermodyna-
miques a montré I 'existence de deux degrés d'al Ignement suivant l a p a r i t é de n| 1 1 j . Le f a i t que, à
la fols les chaleurs d ' I s o t r o p l s a t l o n et les paramètres d'ordre o s c i l l e n t de façon extrêmement
régul 1ère suggère que l a s é r i e ^ 9 - S n est une bonne candidats pour t e s t e r les théories récentes des
phases nématlaues de polymères l i n é a i r e s .
Une étude oar "MN de s o l u t i o n s nématlques de *Ç9-Sn avec le oara-azoxv anfsole oerdeutérté
(°Md14) - s o l u b l e en •outes oroportions- a été f a i t e par résonance du proton ( W ) et deuterium
(OW). Les paramètres d ' o r d r e du solvant e t du s o l u t é ont é t é mesurés de façon Indépendante par ces
deux techniques. On a trouvé en p a r t i c u l i e r que les solutions diluées (~51 en masse) de ^ 9 - S I O ont
tendance à 'ormer des solutions Idéales oour X-*», tout au moins près du oolnt de c l a r i f i c a t i o n
1 7
M j . Ce deqré "d'Idéal Ité* pour x-™ semble plus f a i b l e oour les oolvmères de type " ^ 9 - S . L ' e f f e t
oalr-lmoalr se retrouve donc aussi dans 'es s o l u t i o n s diluées, aucune des théories actuelles de
type champ moven ne oertrjt de rendre compte de ces r é s u l t a t s , probablement oarce que les c o r r é l a -
t i o n s à grande i l s t a n c * entre mfioqènes du oolvmère sont Ignorées. °our ce qui est fas solutions
diluées de ° * * dans l e oolvmère. Il semble que cette molécule c o n s t i t u e ,jne sonde oaremaqnétlque
nucléaire tout à f a i t convenable oour l'étude des polymères de type T 9 « Ç n .
213
3 . 4 . PERSPECTIVES
p M R M Q
L'étude de la conformation en solution néma*lque sera poursuivie oar des mesures , ^ et
de diffusion des neutrons aux petits angles (SANS). Les données de 9MN serviront à Quantifier la
conformation au niveau de I 'unité de r é p é t i t i o n . La comparaison avec les données SANS devrait abou-
t i r à des résultats assez précis sur les rayons de qlratlon et l'existence possible de défauts en
têf« d'épingle.
Contrairement aux cristaux liquides. Il semble que les phases nématlques des ool ymères ne
soient pas homogènes. Cette hétérogénéité est probablement I lée à l'existence de la polydlsperslté
dMonomères structuraux e t d'ol Igomères non mésogènes. La stab II fté de cette morohologle sere étu-
diée par OMR en u t i l i s a n t soit PAAd14 comme sonde, soit des polymères partiellement deutérés.
La phase sol Ide (amorphe) de ces polymères présente des analogies avec la ohase nématlque. La
possibilité de f a i r e varier la masse moléculaire, la polydlsperslté e t la proportion des différents
Isomères permet d'étudier à l a fols la cinétique de c r i s t a l l i s a t i o n , la morohologle et !a nature
des mouvements moléculaires. Les expériences débuteront sur des composés modèles du type FF9 qui
présentent les mêmes propriétés mais sont beaucoup plus simples.
^n ce qui concerne la cinétique, la diffusion des neutrons aux petits anqles (SANS) et la ppp
sont utilisées pour obtenir les données brutes. Les variations du temps d'Induction du phénomène
d'agrégation en fonction de l a températ're peuvent être décrites oar les lois classlaues 1e la
germination. La cinétique d'agrégation proprement dite (qui conduit à la gelation) est t r a i t é e oar
des modèles phénoménologiques utilisés en cinétique chimique hétéroqène et homogène. Le modèle
hétérogène démontre une croissance quasi-unidirectionnelle (lois de Avraml-MempeM. Le modèle de
cinétique homogène que nous proposons est un modèle à 2 étapes successives don* I 'accord avec les
données expérimentales est satisfaisant aue! I e que soit la position dans le diagramme de phase. Un
schéma da microsomalnes croissant en phase ûu non selon ia sursaturation du système permet de
rendre compte de tous les comportements cinétiques observés.
Pour la structure, la SANS mat clairement en évidence la présence d'objets très lonqs asso-
ciés avec le réseau du g e l . Des expériences de variation de contraste montrent que ces objets sont
essentiellement composés par des molécules de stéroTde. Oes mesures d'intensités absolues et
l'ajustement des courbes de diffusion à des modèl t.-, simples suqqèrent que ces objets sont cMraux,
probablement des doubles hélices symétriques de diamètre global d'environ 100 A et dont la compaci-
té linéaire est de Tt2 molécules par A de f i b r e . Les dimensions colloTda'es sont bien révélées oar
214
l a microscopie électronique. Nous avons mis au point un protocole oour l ' o b s e r v a t i o n du gel avec
son solvant u t i l i s a n t une réplique au carbone après une conqélailon-sublImatlon de l ' é c h a n t i l l o n .
Le réseau tridimensionnel apparaît clairement sur des clichés stéréos c o p i é e s . De longs '(laments
de diamètre moven 91 3 (en accord avec les r é s u l t a t s de d i f f u s i o n de neutrons) d é f i n i s s e n t une
structure poreuse dort la m a i l l e moyenne est de l ' o r d r e de 3000 3 . Ces filaments sont constitués au
moins de 2 nrotof 11 aments de diamètre 46 A comme l e montre une étude s t a t l s t l a c e sur plus de 2500
filaments. Conformément aux I n d i c a t i o n ; de la SANS une substructure h é l i c o ï d a l e de pas moyen 50 S
est bien v i s i b l e sur les c l i c h é s . La microscople électronique permet éoal ement de préciser l e mode
de r e t i c u l a t i o n de ce g e l . D'une p a r t les filaments peuvent échanger leurs protofilaments dans des
structure,, hélicoïdales, mais aussi fl peuvent former des "zones de contacts" où Ils restent p a r a l -
lèles et en contact pl> - ou moins é t r o i t sur des distances v a r i a b l e s .
L'étude du xérogel (gel évaporé de son solvant) déjà abordée par analyse thermique d i f f é r e n -
t i e l l e est poursuivie par d i f f r a c t i o n X et microscople électronique. Cette dernière technique a
fourni des clichés de tiges à structures hélicoïdales parfaitement définies ( f l g . 1 0 ) . Le mécanisme
de passage du gel au xérogel reste à comprendre. O thème est développé non seulement sur ce gel
stéroïde mais é l a r g i à un système gél I f i a n t du cyclohexane dont le s o l u t é est déjà connu pour don-
ner des phases c r i s t a l - I Iqulde dlscotlgues.
Figure 10
Microscope électro-
nique oar transmis-
s i o n d'un xérogel de
s t é r o I de
On a etudi* :-sr W le methane absorbe a faible •»u.' de rempl fssaqe (~( molecule par cavité)
dar.s 11 zéollt:.... ••'••jK. Ce t r a v a i l a permis d'obten; •'• enseignements assez d é t a i l l é s sur l a na-
ture eï '•:•• >•'.e de temps des mouvements des mol ' •• de méthane et 1e préciser les résul tats
+
obtenus ï/-t" ' 'i.tres techniques, essentiellement i ' " -oscool9 Infrarouoe et la d i f f u s i o n .-je
neutre;",
215
q u i t t é l e 0 R F - 6 , c e t axe de r e c h e r c h e e s t abandonné.
• une é t u d e , dans l'IR lointain, d'autres systèmes modèles de LH, que s o n t les (monocristaux
d'Imidazole et d'acide benzofque. La p r e c i s i o n d i s spectres obtenus pour ce d e r n i e r corps permet
d'espérer accéder d'Ici peu aux mouvements de t r a n s f e r t coopératifs des p r o t o n s à travers ces LH.
Il s ' a g i r a a l o r s sans d o u t e d ' u n e p r e m i è r e dans l ' é t u d e de l a dynamique des o r o t o n s dans l a L H .
Le travnll théorique a consisté à mettre a'.i n o ' n t ijne description s'mnl» et préc'ïe de 'a
structure électronique de l a L H . C e l l e - c i n ' e s t en «ffet obtenu», d'habitude, que par l e s méthodes
traditionnelles de l a c h i m i e q u a n t l q u e q u i o n t l e gros I n c o n v é n i e n t de d i f f i c i l e m e n t Incorporer les
c o r r é l a t i o n s e n t r e t e s mouvements des é l e c t r o n s s i t u é s dans chaque composante de l a L H . L ' I n t r o d u c -
t i o n dès l e début de ces c o r r é l a t i o n s p a r une méthode t r è s s e m b l a b l e aux méthodes du t y p e sépara-
t i o n a d l a b a t l q u e e n t r e d i f f é r e n t s mouvements s ' e s t avérée dans c e t t e o p t i q u e t r è s o r o m e t t e u s e . Oans
un p r e m i e r temps, c e t t e méthode de s é p a r a t i o n a d l a b a t l q u e a é t é é t e n d u e a u - d e l à de l'approximation
de ^ o r n - O p q e n h e l m e r , gui forme h a b i t u e l l e m e n t l a b » j e des f o n c t i o n s d'onde adlabatlques.
216
Les d i f f é r e n t e s composantes de c e t t e etude vont 9+rs poursuivies- "u point de vue théorique,
l a p r i s e en compte de la c o r r é l a t i o n des électrons l i é s par LH s ' e s t avérés très orci^etteuse et
permet d'envisager une description précise de l a s t r u c t u r e electronlaue de l a LH. Du point de vue
expérimental, l ' é t u d e du spectre IR l o i n t a i n de l ' a c i d e benzoTque sera poursuivie et devrait nous
donner de PI ecleux renseignements sur le transfert des protons à travers les LH de cet ac/de. Cette
étude sera étendue aux dlmères cycliques des acides carboxy! loues en qaz. Les problèmes de t r a n s -
f e r t s de protons à travers les LH seront auisf abordés en I " moyen, en p a r t l c u l 1er dans les mono-
c r i s t a u x d'acides succinlaues, aul permettent d ' é t u d i e r les v a r i a t i o n s du soectre sur une arande
plage de température (de 10K à 400K).
Les orotélnes à Fer e t Soufre Jouent un r ô l e fondamental dans l e monde vivant à deux niveaux
d i f f é r e n t s . S o i t , pour les plus simples (les f erredox I nés ) , comme r e l a i s de t r a n s f e r t d'électrons
dans des mécanismes énergétiques essentiels comme la photosynthèse ou l a r e s p i r a t i o n , s o i t comme
accepteurs (ou donneurs) finals d'électrons lors de la catalyse réductrice (01* oxydante) dans
d'autres processus Importants comme la f i x a t i o n de l ' a z o t e . Dans les deux cas, ce sont les p r o o r ' é -
tés oxydoréductrlces de leur s i t e a c t i f (à Fer et Soufre) nul déterminent leur f o n c t i o n . Il s'aq't
f
d ' é d i f i c e s de plusieurs atomes de e r l i é s par des atomes de s o u f r e . Il en e x i s t e une assez grante
v a r i é t é ; les "cubes" à 4Fer et 4Soufre ( f l g . l l b ) sont les plus courants e t les plus stables, ^als
o s*
® °cys
• Fe
[2Fe-2S] [4Fe-4S]
c
on trouve aussi des é d i f i c e s à '.' er et 2Soufre ( f l q . H a ) , et récemment, d'autres contenant 1Fer e t
c
3 ou ^Soufre ont été I d e n t i f i é s . n outre, selon les protéines, c e l l e s - c i peuvent contenir un ou
plusieurs de ces édifices» Les propriétés maqnétlques et électroniques associées a ces complexes
- + r +
resul ten-* , suivant la vue la plus simple, de coup! aqes maonéttqtjes entre des Ions F ^ et e dans
leurs -. .-"s de haut s p i n . L'état de soin du complexe dépend donc évidemment de I 'état d'oxvdo-
217
réduction dans lequel 11 est considéré, les divers états d'oxvdo-réductlon correspondant eux-mêmes
t e plus souvent a des valences mixtes. En o u t r e , pour un é t a t redox donne, selon les couol aqes,
plusieurs états de spin sont envisageables- M en r é s u l t e que ce sont les oroorlétés magnétiques
-essentiellement leurs spectres de RPE e t d ' e f f e t "ôssbauer- qui fournissent les movens o r l v t l é q l é s
de leur Identification, de l'étude de leurs s t r u c t u r e s électroniques et de 1 a détermlnstlrn de
leurs é t a t s p o s s i b l e s .
7 . 1 . ETUDES DE PROTEINES
Oeux études différentes ont été menées. L'une, en c o l l a b o r a t i o n avec des biochimistes du
DRF-G, e s t une étude d é t a i l l é e des propriétés magnétiques d'une ferrédoxlne ou les atomes de soufre
ont été substitués par des atomes de sélénium. La seconde, effectuée en c o l l a b o r a t i o n avec des
physiologistes du règne végétal au ORF-G, concerne le système plus complexe qu'est l a mitochon-
dria.
Les r é s u l t a t s obtenus Indiquent que les contraintes exercées par la chaîne ool voeotldlque
Jouent un r ô l e primordial dans la s t a b i l i s a t i o n des états de spin de h«u*e m u l t i p l i c i t é pour les
218
\
r
VV
-b: -3.0C iaOG
protéines sélénlées.
Ces études se poursuivent dans deux d i r e c t i o n s . D'une part, par la r e p r i s e des expériences
Mossbauer sous haut champ sur les protéines sélénlées, aMn de mieux déterminer les paramètres
hyperflns des t r o i s é t a t s de s p i n .
D'autre p a r t , nous avons amorcé une étude en RWJ du proton en s o l u t i o n des ferredoxlnes s é l é -
nlées e t soufrées a f i n de comparer l e s environnements Immédiats des s i t e s a c t i f s de ces protéines à
300K, c ' e s t - à - d i r e à l a température où e l l e s sont f o n c t i o n n e l l e s .
J . GAILLARD (CEA )
En c o l l a b o r a t i o n avec : R. 8ROU0UISSE, R. DOUCE (DRF-G/LSIO)
Ce t r a v a i l s ' e f f e c t u e dans l e cadre d'études sur les e f f e t s des carences métal 1 loues sur l a
croissance et l a r e s p i r a t i o n des c e l l u l e s véqétales Isolées. Les mtrochondrles sont les orqanltes
c e l l u l a i r e s concernées, car c ' e s t à leur niveau que se déroule l a r e s p i r a t i o n c e l l u l a i r e couplée
avec l a synthèse de molécul#s d'ATP. L ' o b j e c t i f f i x é est de mieux connaître les systèmes enzyma-
t l q u e s , pour l a plupart à s i t e s a c t i f s métalliques -dont en p a r t i c u l i e r plusieurs protéines à Fer
et Soufre- engagés dans ta fonction r e s p i r a t o i r e et entre lesquels :e déroul î n t des transferts
d ' é l e c t r o n s . Ces systèmes sont très peu connus pour les végétaux, tes travaux de ces dernières
années ayant surtout porté sur les mltochondrles animales, abondantes dans les tissus musculaires.
2J9
+ 3
8 . 1 . CREATION ET IDENTIFICATION PAR RPE DES ETATS PARAMAGNETIOUES [ F « I , S , J e t jVe^Si»] * DANS DES
MONOCRISTAUX DE COMPLEXES SYNTHETIQUES
En I r r a d i a n t par des rayons gamma des monocristaux de '.Fe^S^fSPhOt, JlNBiu»^ contenant l e grou-
pement lFa»SiJ , nous avons montré I 26,35-36\ q u ' i l est possible de créer les centres paramaoné-
+
tfaues !.Fsi Si jf f e t ] Fe^S^J gui correspondent respectivement au gain et à I a perte d'un é l e c t r o n
oar l e "cube" à Fer et Soufre. L ' e f f e t de l ' I r r a d i a t i o n est donc eaulvalent à c e l u i de la c r é a t i o n
de paires é l e c t r o n s - t r o u s dans un semiconducteur. Comme le groupement '.Fe^S^i au! constitue la
matrice monocristal! Ine est dlamagnétlaue aux basses températures, les centres paramagné+1gués sont
créés à faltv.e concentration et donc dilués dans c e t t e matrice. Les centres I d e n t i f i é s c o n s t i t u e n t
+
donc de bons modèles des états paramagnétlques dans les protéines gui leur correspondent, c'es -à-
d l r e [Fe^SiJ* pour l ' é t a t réduit des ferredoxlnes et ^Fe^SiJ pour l ' é t a t cxvdé de l a °roté\ne à
c
Haut P o t e n t i e l . Outre l ' o u v e r t u r e d'une nouvelle vole spectroscoplgue d'érude des complexes à e r
e t Soufre, M faut souligner gue l a méthode empl <3yée présente l ' I n t é r ê t de créer simultanément tes
deux espèces paramagnétlaues Intéressantes. Cependant, selon les conditions de refroidissement, il
e s t possible d ' o b t e n i r deux phases c r i s t a l l i n e s différentes à basse température, en r e l a t i o n avec
une t r a n s i t i o n de phase à 240K, Cet élément nous a obi Igé non seulement à ^ t e r m i n e r les tenseurs g
des centres dans les deux phases, mais surtout II eomol laue les études, car les cristaux sont s v s -
tématlguement d é t r u i t s l o r s du franchissement de la t r a n s i t i o n de phase.
2
8 . 2 . ETUOE PAR RPE EN MONOCRISTAL O'UN CUBE MIXTE ( C O F ^ j S j *
H(Gauss)
f Iqure 13 - Courbes
de variation angu-
laire, dans Vols
pi ans oerpendtcu-
I a i r e s , des raies de
ZPf. d'un cube mixte
2
fCcfe,S4j t 1
3 +-
A f i n de pouvoir comparer les censeurs mesures dans les expériences de RPF, à l a géométrie ^es
cubes a fer et ' o u f r e , une etude de la s t r u c t u r e par rayon-: X des c r i s t a u x de -%% (^Ph) [. NB u Ult \->
a été entreprise dans leur phase orthorhombfque bosse température. La transition de phase
monoclInlque-orthorhomb'que a été également examinée. L^s résultats montrant q u ' e l l e est iu premier
ordre et correspond à l a fols à un changement de svmétrle du cube e t à des déplacements des I Iqands
thiols.
221
r T r i
r s e
L'étude oar 3PE des c r i s t a u x de i_' ei Si (SPh)t J
t + t 1*611^2 o o u r s u l t sur les c r i s t a u x Irradies
comme sur ceux dopés au Cobalt. Cependant l a nature oartîcul 1ère de l a s t r u c t u r e de ces c r i s t a u x e t
l e u r f r a g i l i t é font q u ' i l e s t souhaitable de poursuivre ces travaux sur d'autres comooses de l a
f a m i l l e . Mne e x p l o r a t i o n des comooses à AFer et 43oufre comprenant d'autres I Igands et d'autres
contre Ions, ainsi oue de composés à 2Fer e t 2Sonfre, a été e f f e c t u é e .
°. AURIC (USMG)
En c o l l a b o r a t i o n avec : J . JOROANOV, N. DUP9E (DRF-6/LCH)
Outre de nombreux Intermédiaires de synthèse, les agglomérats de formule '. ( F e i ^ )CD^ ] ont
é t é étudiés oar e f f e t wôssbauer ; les Cp désignent Ici les Ions cycl opentadlényl e et n I es divers
degrés d'oxydation où ces composés peuvent ê t r e préparés s o i t : n*), n=+1 e t n=+2. Les r é s u l t a t s
obtenus ont été corrél es à ceux Issus d'autres techniques (rayons X, EXAFS, ' w e t »oç).
Deux r é s u l t a t s Importants ont été mis en évidence. Tout d'abord. Il apparaît nue l e s i t e où
l e fer e s t pentacoordonné dans ces complexes n'est pas a f f e c t é par une r é a c t i o n d'oxvdo-réduclon.
De plus, nous trouvons que l e composé dans l ' é t a t n=t paramagnétlgue correspondant 5 un é t a t S =1/2
n'a pratiquement pas de champ hyperfln sur l e fer à l,6K e t sous un champ e x t é r i e u r de 3Tesl as. Un
tel r é s u l t a t est c o n t r a i r e à ceux trouvés pour les cubes à 4Fer e t 4Soufre dans leurs états oarama-
+
gnétlques, excepté pour l e composé j ( F e ^ S ^ ) C Q J 4 aut présente le même e f f e t .
Ces travaux doivent se poursuivre sur des complexes à 4Fer et 6Soufre, e t également sur des
composés comme L (Fe^SglMoCCOIiJ e t [tFe^SgMorcO^j où l ' I n c l u s i o n du molybdène rapproche ces com-
plexes du < I t e a c t i f de l a NItrogenase.
PUBLICATIONS
3 J.P. TRAVERS, J . CHRO90CZEK, F. OEVREUX, F. GENOUO, M. NECHTSCHEIN, A.A. SYEO, E.M. GENIES,
C. TSINTAVIS
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Mol. Cryst. L I q . Cryst. JjM, 195 (1985)
7 A. MEAGHER, J.M.D. COEY, M. BELAKHOVSKY, M. PINERI, R. JEROME, G. VLAIC, C. WILLIAMS, N.V. DANG
Microstructure of iron I I I - dlcarboxyl ato polybutadlene
Accepté dans Polymer (1985)
10 9 . OREYFUS
Model for clustering of multiplets In lonomers
Macromolecules _18_, 284 (1985)
18 P. TERECH
K i n e t i c s of a g g r e g a t i o n In a s t e r o i d d e r l v a t l v e / c y c l ohexane g e l l f y l n g system
J. C o l l o i d . I n t e r f a c e S e l . JI07, 244 (1985)
22 Y. MARECHAL
La mécanique de I a I l a l s o n hydrogène : r é s u l t a t s de s p e c t r o s c o o l e IP
Can. J . Chem. 63., 1684 (1985)
24 Y. MARECHAL
A d l a b a t l e wavefunctlons beyond t h e Born-Oooenhelmer approximation : phase i l n k l n o between e l e c -
trons and n u c l e i
p 2 4 7
J . Cham. h y s . S\ "985)
CQMNWICATIQMS
29 M. NECHTSCHEIN
Magnetic resonance studies [n oolyecetylene, (CH) X
30 M. NECHTSCHEIN
Magnétisme e t conductIvite des polymères conducteurs
Réunion PCP "Polymères électroectlfs" Kéral I le (France), 1984
31 J.P. TRAVERS
Mécanismes de conduction dans les <natérl«ux non c r i s t a l l i n s
Réunion RCP "Polymères électroectlfs" Kéral I fe (France), 1994
32 M. NECHTSCHEIN
In s i t u ESP Study of Electrochemical doping In conducting polymers
Inf. Wlnterschcol on electronic properties of polymers", KIrchberg (Autriche), 1985
2nd Internat I oral conference on blolnorganlc chemistry, Aigarve (°ortuaal >, 1985
THESES
3$ J.M. ALLONNEAIJ
Etude oar "WN du ethane adsorbé dans ! a zéol Ithe Na* 9 f i l h l e *aux 1e r«îmol fssaoe
Thèse 4'Zta+, Grenoble (1985)
225
THEMES
MQTS CLES
• Soectroscoole
• «étabolIsme
• Séquences imoul s tonnelles
• Cellules
• Organes oerfusés
• Soectroscoole "MN
226
CHERCHEURS T FC HN I C I E » S
a
a r WN C, on a DU observer sur l e coeur de r a t perfusé, l a synthèse de ql ycoqène à p a r t i r
du 0-1 1 - CJGtueose. Cette synthèse a t t e stimulée par un prétraitement de I 'animal avec I ' Isoore-
1 4
nollne. Alors aue oour des coeurs d'animaux non t r a i t e s , I ' Incorporation de I - I - CjGlucose sous
forme de glycogène e s t Indétectable, on a ou s u i v r e par tranches de 5 ' Jusqu'à 25' un marquage
significatif de glycogène sur des coeurs de rats t r a i t é s . Au cours de t 'Ischémie, on a ou mesurer
l a quantité de l a c t a t e manqué C formé ( f l q . 1 ) I 1 1 .
(I) (2)
i.
!00 20 100 8Î4 20
p
°ar a i l l e u r s , l a ?**i du e s t u t i l i s é e pour l ' é t u d e des a l t é r a t i o n s du métabolisme ô,n*rn,e-
tlque provoquées par l'Ischémie cardlaaue i 2 - J J , ainsi que oour t 'étude de divers médicaments à
visée c a r d l © p r o t e c t r i c e .
228
Ces c e l l u l e s ont été examinées par RWN 31nP. Sous des conditions anaéroble, les principaux
composés phosphorylés I n t r a c e l l u l a i r e s sont l e s sucres phosphate, le phosphate Inorganloue ( ° I ) et
I'ATP. Cette technique a permis de mettre en évidence de façon o r i g i n a l e l a compartimentât Ion c e l -
lulaire. En e f f e t , deux pics ^e PI I n t r a c e l l u l a i r e sont observés et ont é ' é a t t r i b u é s à la mfto-
chondrte <pH 7,7) et au cytoplasme <pH 6,7) [ 4 j . Le comportement de ces c e l l u l e s en c o n d i t i o n anaé-
r o b l e et l ' e f f e t d'un découplant a été examiné ( f l g . 2 ) .
MDP
J U^^ W ^ ^
—r
e
I. 10 5 0 - 5 -10 -15 -20 p.p.m.
J . 8 . MAFTIN (CEA)
R. BLIGNf et R. OCUCE (0RF/IBIO)
Au moyen de la RWN P, nous avons examiné les conséquences sur les composés phosphorylés et
sur I * pH I n t r a c e l l u l a i r e d'une carenc» de saccharose dans l e mil leu de c u l t u r e i "Sj.
Par c&tte technique, nc.'s avons aussi examiné l ' e f f e t de I'E0TA q u i , formant un complexe très
+
stable avec Mgr , affec+e les transporteurs membranalres susceptibles d ' a v o i r besoin de ce c a t i o n .
Quand on ajoute des Quantités croissantes d'EDTA 5 des c e l l u l e s d'érable en suspension dans un
mil leu sans ohosohate, on observe une d i f f u s i o n de plus en olus Importante du phosphate vacuolalre
e M
vers l e milieu extérieur, Jusqu'à é g a l i s a t i o n des concentrations. l on rajou-ït alors * j n , les
transporteurs sont réactivés e t l e phosphate est réabsorbé par l a vacuole.
229
No.s venons par a i l l e u r s de démarrer une étude du metabolise des acides aminés oar l a RVN In
vivo de l'azote-15 à p a r t i r de c u l t u r e sur m i l i e u e n r i c h i K^NO^.
J.P. ALBRANO (CNRS), P. BLONOET (CEA/SRF), M. OECORPS (USMG), H. REUTENAUER (USMG), M. VON
KIENLIN (CEA/BOCI)
Les techniques e t méthodes u* I l I sees lors des études spectroscoplques de systèmes Isolés
restent très largement c e l l e s de la spectroscople t r a d i t i o n n e l l e . Au c o n t r a i r e , la spectroscople
local Isée qui d o i t permettre I 'analyse In s l * u d'une région d'un être v i v a n t , nécessite le dévelop-
pement d'une Instrumentation et d'une méthodologie spécifiques. Ces développements c o n s t i t u e n t une
p a r t Importante de l ' e f f o r t de recherche du groupe et recoupent tous nos axes de t r a v a i l en spec-
troscople local Isée.
Chaque étude nécessite l e développement d'une sonde spécifique (cerveau de rat, tumeurs g r e f -
fées chez la s o u r i s , muscle s q u e l e t t l q u e chez le rat ou chez l'homme, coeur 1? s i t u , e t c . ) .
Les sondes RMN qui ont été développées font l ' o b j e t d'un c o n t r a t de t r a n s f e r t de technolo-
gie.
Par a i l l e u r s , dans l e cadre de l'étude du r ô l e de l a séquence Imoul slonnel le sur !a local fsa-
t l o n s p a t i a l e , nous avons mis au ootnt une méthode oerme-ftartt, dans le t r l è d r e tournant, de f a i r e
s u b i r a l'aimantation nucléaire une r o t a t i o n autour d'un axe quelconque perpendiculaire au cframo
directeur J V .
'H
N-ACASP
HAT BRAIN
ppm
ni i i i 1
J.P. ALBRANO ( C N R S ) , P . BLONDET (CEA/CFFO, M . DECOWS (USMG), J.I.. LEV I EL (USMG), M . VON K 1 E N L I N
(CEA/BOCI)
A . L . 8ENABID, J.F. LEBAS e t C. REMY (USMG)
Une technique d ' I m p l a n t a t i o n chronique de bobines de surface a été mise au point cher
Cette technique permet de r é a l i s e r l a spectroscopte In vtvo du cerveau de r a t dans les cond'ttons
les plus proches de ta normalité (anesthesie non nécessaire) e t assure en outre un positionnement
rigoureux e t r e p r o d u c t i b l e . L ' I n t o x i c a t i o n cyanhydrlque algue ' 10J e t sa prévention par I'hydroxo-
cobal am; ne [22] ont été étudiées chez l e rat par spectroscopte RMN du P e t , plus récemment, après
suppression &i pic de l ' e a u , oar spectroscopte haute r e s o l u t i o n proton Les spectres proton
permettent d'observer phosphoryl chol Ine, phosphocrt;tlne e t c r e a t i n e , glutamate, N-acéthyl aspartate
et l a c t a t e . La concentration cérébrale de l a c t a t e (Indétectable par RMN à l ' é t a t normal) s'accroît
t r è s rapidement dans les minutes suivent l ' I n j e c t i o n de cyanure de potassium puis redevient nor-
male. Cette c i n é t i q u e est c o r r e l é e aux v a r i a t i o n s des concentrations du phosphate Inorganique e t de
» 31
p
la phosphocreattne a i n s i qu'aux / a r t a t t o n s du pH I n t r a c e l l u l a i r e (spectroscopte ).
RAT g n t i f t
\J V
1 1 1 k-
3 2 1 3 2 1
ppm l>nm
B. RAT GLIOMA
ATP
^-N/\
f
• • - ' r ' fi * • ' ' * • ' ' ' ' ' l l
* •• * *• - --- - ' ' .... J
20.0 10.0 0.0 -10.0 -Î0.0
r»«
Le modèle utilise « t celui de tumeurs Implantées sur des souris nues. La croissance de +rots
types de tumeurs humaines a été étudiée : un cystadénoearclnome de I'ovaire, qui se caractérise oar
un pic Important dans la zone des phosphomonoesters et dont le taux de P| c r o ft 9V e c i 'âoe tandis
aue celui de phosphocréatfne décroît et deux types de tumeurs cérébrales oui présentent un pic
caractéristique dans la zone des dlphosphodlesters mais dont le spectre évolue peu.
233
Par a i l l e u r s , des mesures des temos de r e l a x a t i o n T]_ et TT_ des métabol ites obosohorées ont
été réal fsées, dans l e cerveau de rat normal et dans des tumeurs cérébrales de r a t (I lonée C6)
Imolantees sur souris nue.
Les r é s u l t a t s obtenus présentent DI us leurs caractér Is tlaues remarquables CI) les trois
T T
ohosohores de I'ATP ont des T^ ni us courts aue ceux des autres metabolites e t des raooorts \^ 2
bien suoérteurs : (H) les valeurs T^ 1^ mesurées dans les tuteurs cérébrales sont 30 à 90* ol us
+
longues aue dans le t i s s u sain ; l a phosohocréatlne est ceoendant peu affectée oar l ' é t a t des ls-
sus e t les valeurs déterminées sont proches de c e l ' e s mesurées In v i t r o 3*5 ;. Les r é s u l t a t s obtenus
ont nécessité <i' Importants e f f o r t s methodoloalaues concernant en oartlcul 1er l a mise au oolnr de
séquences d'Impulsions éliminant la J-modul a t l o n des raies de t'ATP oar les COUD I aaes phosohore-
r l
ohosobore ! 4 2 \ .
3 . 3 . MUSCLE S0UELETT1QUE
Un orotocol e d'épreuve musculaire a été mis au oolnt permettant d'évaluer les altéra+Tons
!
fonctionnelles et métabolloues chez un certain nombre de sujets normaux et ar+érIooathIriues 49; .
En ce oui concerne les études chez l ' a n i m a l , e l l e s on+ oorté sur les a l t é r a t i o n s du métabo-
I Isme énerqéttaue, et en o a r t l c u l 1er du métabolIsme des nucleotides ourldues, observées l o r s d'une
!
éoreuve d ' e f f o r t lorsaue l 'artère n o u r r l c ' è r e e s t I laattjrée 33;.
Les mesures de temos de r e l a x a t i o n do oroton 1ans des tissus cérébraux h malns t, oraux
u jm ont
permis de mettre en évidence des corrélations e n t r e arade de mal I d n l t é des ni lomes et l a oen+e de
T
la r e l a t i o n teneur en eau- j relevée dans une même tumeur I 1 1 - 1 2 ' . L'Implantation en Juin loss d'un
lmageur au CHU de Grenoble nous a I n c i t é à ooursulvre ce type de t r a v a i l en vue de comparer les
T
r é s u l t a t s obtenus In v i t r o à ceux obtenus In vivo e t aussi 'le corrél er les mesures de * et ^ à
d'autres paramètres t e l s que teneur en protéines, teneur en I loldes.
234
PUBLICATIONS
4 M. SATRE e t J . MARTIN
P-Nuclear magnetic resonance analysis of t'ie Intracellular pH In the si fme mold d' . ostel-
ttum dlscoldeum
Blochem. Blophys. Res. Comm. 132, 140-146 (1985)
10 M. DECORPS, J.F. LEPAS, J.L. LEVIEL, S. CONFORT, C. REMY and A.L. 9ENARIC
Analysis of brain metabolism changes Induced by acute potassium ryantde Intoxication by ° W
In vivo using chronically Implanted surface coll
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13 M. DECORPS
In vivo local Ized soeetroscopy
In : Discussions In Neurosctences, FESN-Genève 2, 102-106 (1985)
14 M. OECORPS
In vivo NMR : Instrumentation and methods
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COMMUNICATIONS
T
21 M. OECORPS, S. CONFORT, J . J . CHAILL0U , M. LAVAL
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7th European experimental NMR conference, AI tavll I a-Mti tela ( I t a l i e ) , 1984
1
37 P. BLONDE" ", J . P . AL3RAN0, S. CONFORT, M. OECORPS
1
'•u high (-«so 'jti(->n « n e r t r r K f o o y with surface c o l l s , hard oui se sequences and s p a t i a l locali-
zation
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Etude par RMN P de tumeurs greffées sur souris nues ; mesure des temps de relaxation, suivi
de la croissance des tumeurs
1er congrès du GRAMM, Lyon 'France), 1985
51 M. SAT=c, j . 3 . VART|M
O,
iosohorus n u c l e a r i n q n e t l c resonance I n d l c t v o s t e t fum dtscol'ieur' noeboe
c a
îrd Joint iie»t<Tç of the 3locn«ntcal Societies of rance, "jer-nanv sn<* î«t*ier'»n<», ale
(Suisse), ?9«
THESE
52 S . CCH>FOPT
I n s t r u m e n t a t i o n e t ;net*>caol ogfe en * # ( I n vfvo
thèse de D o c t e u r - I n o é n l e u r (1994)
239
ETUDES 01VERSES
t H E MP S
MOTS CLES
TECHNIQUES U T I L I S E E S
CHERCHEURS TECHNICIANS
S. 00US50N (CEA/PhN)
A. HERVE (CEA/C)
°. PERETTO (CEA/S!
J. SlVA^IEi^E (CEA/NOIH)
241
P. PERETTO (CEA)
En c o l l a b o r a t i o n avec : J . J . ^IEZ (LETI)
La classe des réseaux d'automates à s e u i l englobe les systèmes hamlltonlens dans lesauels les
Interactions J e n t r e c e l l u l e s sont symétriques : J =J . Lorsque les Interactions sont aléa-
t o i r e s , l a dynamique du réseau s ' I d e n t i f i e à c e l l e d'un verre de spin, un problème dél Icat dont l a
compréhension avance précisément par l a c o n s t r u c t i o n de machines f i n a l i s é e s fonctionnant sur le
p r i n c i p e des réseaux d'automates. °arml les systèmes hamlltonlens une classe o a r t l c u l lèrement I n t é -
ressante v i e n t d ' a t t i r e r l'attention, ce sont les systèmes à mémoire. Oens ces réseaux, les Inter-
actions sont des combinaisons l i n é a i r e s des fonctions de c o r r é l a t i o n des configurations à mémori-
ser. Ces réseaux sont capables de r e c o n s t r u i r e automatiquement une des configurations à partir
d'une p a r t i e f a i b l e de c e l l e - c i ( f l g . 1 ) . Nous avons étudié l a dynamique e t les propriétés à I ' é q u i -
l i b r e de ces systèmes [ 1 J . Mais qui d i t mémoire d i t apprentissage. Les systèmes à apprentissage
sont capables de modifier lentement les Interactions entre c e l l u l e s en fonction de l ' a c t i v i t é de
ces c e l l u l e s . L'étude de ces dynamiques complexes est en cours.
Bien entendu, les réseaux d'automates à seuil ne sont pas l i m i t é s aux seuls systèmes h a m l l t o -
nlens. Nous avons étudié la s t a b i l i t é de l a dynamique de réseaux non hamlltonlens \ 25 J et montré
que, dans le cas général, l'asymétrie des I n t e r a c t i o n s ne perturbe pas gravement les propriétés de
mémorisation des réseaux.
Les résultats de l a théorie des réseaux d'automates à seuil peuvent aussi ê t r e appl loués à l a
conception d ' a r c h i t e c t u r e de calculs massivement p a r a l l è l e * Oéjà des c i r c u i t s ont été proposés
pour résoudre avec un gain de temps considérable des problèmes de complexité exponentielle comme
242
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2 . fr-CHERCHE FT ENSEIGNEMENT
J. SIVARDIERE (CEA)
Divers thèmes, situés à ml-chemtn entre l a recherche e t l'enseignement, ont été abordés.
A i n s i , diverses appl Icattons de l a t h é o r i e quantlque de Bchr-Sommerfel d-WIlson ont été étudiées :
• l e modèle atomique classique de Thomson a été q u a n t i f i é , 1 ' Inconsistance de ce modèle a pu
ê t r e mise en evidence
• l a théorie des perturbations de Van Vleck a été appl Iquée à divers types d'os II I ateurs I 4 J .
• l e modèle mécanique Imaginé par ALBEN pour simuler tes t r a n s i t i o n s de phases du second
ordre a été général Isé : des t r a n s i t i o n s du premier ordre e t un point t r l c r l t l q u e ont été
obtenus !.',6J ;
• I ' I n v a r i a n t de Laplace pour l e problème de Kepler a é*é e x p l o i t é pour é t u d i e r la orécesslon
des orbites planétaires sous I ' e f f e t de diverses perturbations I 7 j .
Les études menées en 84-8? ont eu pour but de déterminer plus précisément certaines p r o p r i é -
té' Physiques du centre E'[ (mode e t taux de création en fonction de l a ,iature de l ' I r r a d i a t i o n ,
r,
durée de vie) i 27J. Les expériences ont été effectuent sur d»s mnnoc stcijv naturels ' " • d i e ; arti-
f i c i e l l e m e n t ou sur des poudres p o l y c r l s t a l I Inès Irradiées naturellement (grès u r a n l f è r e s ) . Nous
avons montré q u ' i l é t a i t possible de d i s t i n g u e r sur un é c h a n t i l l o n I r r a d i é naturellement les e f f e t s
dus aux rayonnements Ionisants '6,y) des e f f e t s dus aux i . L ' I r r a d i a t i o n a, l i é e à la présence
d'uranium dans la roche, peut entraîner une amorphlsatlon en surface du c r l ' t a l . Cette amorphlsa-
t l o n est mise en évidence en étudiant I ' é v o l u t i o n de la forme du spectre de poudre pour des échan-
tillons fortement minéralisés et soumis à d i f f é r e n t s traitements chimiques e t thermiques (décapage
à l ' a c i d e de l a couche amorphlsée) p r i v i l é g i a n t ainsi la couche r.on amrophlsée du grain de quartz
aux dépens de c e l l e touchée par les i . Les modifications de s t r u c t u r e du quartz par un bombardement
+
a ont été aussi mises en évidence nrâce à l'analyse de monocristaux Implantés au moyen d'Ions He
ac.élérés.
244
4 . PHYSIQUE ATOMIQUE
D
Dans le c a d r e du Groupement d ' I n t é r ê t Scientifique AGR!P * auprès de l a s o u r c e d ' I o n s ECP,
Monsieur OOUSSON a é t é a s s o c i é à de nombreuses expériences réalisées par des é q u i p e s aopartenant
soit au CNPS s o i t à l'Université. Ces e x p é r i e n c e s , o u i o n t o o u r b u t l ' é t u d e du m é c a n l s r e d'échanqe
de c h a r g e l o r s de l a c o l l i s i o n d ' u n Ion f o r t e m e n t c h a r g é avec une c i b l e gazeuse n e u t r e , font apoel
à d'verses t e c h n i q u e s de s p e c t r o s c o p l e : X, IJV, de t r a n s l a t i o n e t d'électrons.
M s ' a g i t de la poursuite d'un programme ayant pour but d ' e x t r a i r e de l a comparaison entre
expérience e t t h é o r i e des Informations sur les corrections d'électrodynamtque auantlaue. SI pour
les systèmes a un é l e c t r o n , ces corrections ont été calculées avec une bonne p r é c i s i o n Dour de
nombreuses valeurs de l a charge du noyau. Il n'en est pas de même pour les systèmes à plusieurs
électrons- L'ampleur 1u t r a v a i l numérique est d ' a i l l e u r s t a l l e que personne ne s ' e s t encore v r a i -
ment attaqué au probl ème.
Notre approche est d ' o b t e n i r avec une p r é c i s i o n s u f f i s a n t e toutes les autres contributions
aux niveaux d'énergie a f i n de pouvoir déduire, des mesures précises sur les systèmes à p e t i t nombre
d ' é l e c t r o n s , les c o n t r i b u t i o n s à N-corps de I ' é l ectrodynamlque quantlque. °our ce f a i r e , nous avons
étudié l ' I n f l u e n c e d'un t r a i t e m e n t r e l a t l v l s t e de l ' I n t e r a c t i o n é l e c t r o n - é l e c t r o n : Influence du
choix de l a jauge sur les r é s u l t a t s numériques, modifications des e f f e t s à N-corps suivant l e choix
de l ' h a m l l t o n l e n u t i l i s é dans l e processus autocohérent ( I n c l u s i o n ou non de l ' I n t e r a c t i o n spln-
spln) [ 3 5 J . Nous avons montré q u ' i l é t a i t possible d ' o b t e n i r plus de 90f de l ' é n e r g i e de c o r r é l a -
t i o n par la râtnode mul t i c o n f Iguratlonnel l e r e l a t l v l s t e . Diverses approximations ont été Intro-
duites pour t e n i r compte de I'écrantage de l a charge du noyau par les autres électrons dans l ' é v a -
luation des c o n t r i b u t i o n s de l'électrodynamique quantlque à un é l e c t r o n . Les calculs en cours
devraient nous permettre d ' o b t e n i r une confrontation r é a l i s t e avec les r é s u l t a t s expérimentaux de
t r è s grande précision (quelques ppm) obtenus récemment sur des Ions lourds (jusqu'au krypton) à
deux é l e c t r o n s .
KIBLICATIONS
1 P. PERETTO
C o l l e c t i v e properties of neural networks : a s t a t i s t i c a l physics approach
B i o l . Cybernetics 50, 51 (1984)
2 °. PERETTO, J . J . NIEZ
Stochastic dynamics of neural networks
accepté ians Cybernetics
7 !. SIVARDIERE
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Quantization of the homson atom
Ann. J. Phys. ^ 2 , 35 (1984)
4 J . SIVARDIERE, E. 8EL0RIZKY
Old quantum mechanics and perturbation theory
^nn. J. Phys. 53, 653 (1985)
5 J. SIVARDIERE
A mechanical model for a f i r s t - o r d e r phase t r a n s i t i o n
Ann. J. Phys. 53, 363 (1985)
246
6 J . SIVARDIE9E
A mechanical model e x h i b i t i n g a t r l c r l t l c a l point
Accepte dans Ann. J . Phys.
I J . SIVARDIE9E
Precession of e l l i p t i c orbits
Ann. J . Phys. 52, 909 (1904)
S J . SIVARDIE9E
Symmetry of t h e so Inning e a r t h
Eur. J . Phys. J5_, 46 (1984)
U 2 7 n 9 5 4 )
J . Phys. 9 . A t . Mol. Phys. VJj
targets
J . Phys. B : A t . Mol. Phys. J8_, L23 (1985)
23 J.P. BRIANT», P. INDELICATO, M. TAVERNIER, 0 . GORCEIX, 0. LIESEN, H.F. BEYER, B. LIU, A. WARCZAK
J.P. UESCLAUX
Observation of hydrogen! Ike and hel luml Ike krypton spectra
Z. Phys. A 219. 1 (1984)
COMMUNICATIONS
25 P. PERETTO, J . J . NIEZ
Collective properties of neural networks
F r
dans "Disordered systems and biological organization", G. Welsbueh, E. Bfenenstock, . -»lman
eds, Session d'hiver des Houches (France), 1985
26 8 . CHATAGNON, A. HERVE
Une nouvelle méthode d'approche des minéralisations uranlfères : la résonance paramag net loue
électronique du centre E'i dans l e quartz
International meeting on concentration mechanisms of uranium In geoloqlcal environments, Nancy
(France), 1985
A
30 K. WOHRER, 0 . VEPNHET, A . Tf)UATI, J . P . POZET, A . CMETIOUI, . STE°"AN, D. " I T T , S. DOUSSON
Echange de charge en c o l l i s i o n s d'Ions aluminium nus e t hvdroqenoTdes de duel aues keVAjna :
distribution (n,l) des é t a t s finals
ICème colloque sur la phvslaue des collisions atomlaues et électroniques, 'ussols (France),
1984
35 J . P . DESCLAUX
Relatlvlsttc calculations f o r many e l e c t r o n s atoms
Workshop on r e l a t l v l s t l c atomic t h e o r y , Galthersburg (USA), 1985
249
CB^-*J-- 2kM.
1 ±H
CHIMIE
Rapport d'activité
1984-1985
COMMISSARIAT A
L'ENERGIE A T O M I Q U E
CENTRE D'ETUDES
NUCLEAIRES
DE GRENOBLE
TABLE DES MATIERES
Organigramme 1
L i s t e du pexs.-mnel ' il
Introduction 1
Chimie de Coordination 3
Macronolécules Végétales 57
Radlobtochimie 69
ORGANIGRAMME DES LABORATOIRES DE CHIMIE au 1/1/1986
LABORATOIRES DE CHIMIE
Responsable : D i d i e r GAGNAIRE
Adjoint : Jean-Claude MARCHON
Equipe Equipe
Equipe
MACROMOLECULEs VEGETALES
Equipe
Responsable : Didier GAGNAIRE
ELECTROCHIMIE MOLECULAIRE
Equipe
RADIOBIOCHIMIE
DOCUMENTATION OE CHIMIE
ET MAGNETIQUES
USMG e t
CEA CNRS Univ.de Savoie Divers
M, AUBERX N. GON
M.J. C03MUREAU*
P. DUBOURDEAUX
M.F. FORAY
J.F. JACQUOT
Techniciens G. LANDINI
F . ODIN
F. SARRAZIN
I . SERT*
N. TRILHE**
Z. TERMACHE
P. AUDEBERT
Contrat de M. BARBET
Formation par H. CANO-YELO
l e Recherche N. DUPRE
E. GOJON
J.F. OUDARD
J.C. SCHULHOF
A. 3ENZEKRI
Boursiers C.DECAîîJÎOZ 'L'OrSal.'
de thèse P. HANY
C. TSINTAVIS
A. CANESCHI c . Ft'cn.r
Stagiaires A. SHAW «. LAPvnwstf:
et Contrats J . F . MOCP.ET
divers
'L'Oréal)
* Secrétaire
4 CERMAV
** Docuiren ta 1 i s te
iii
INTRODUCTION
Ce fascicule présente le bilan des recherches effectuées en Chimie durant les années 1984 et
1985 an Département de Recherche Fondamentale de Grenoble (DRF-G). Ce Département appartient à
l'Institut de Recherche Fondamentale du Commissariat a l'Energie Atomique ; 11 eat Implanté au
Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble. Le secteur de la Chimie du DRF-G regroupe 41 personnels
permanents, qui se répartissent en 9 techniciens (dont 1 du CNRS), 2 secrétaires, 1 documentalis-
te, et 29 chercheurs. Ceux-ci relèvent d'organismes divers : 12 dépendent du CEA, 9 de 1'Univer-
sité de Crenoblc ou de l'Université de Savoie, et 5 du CRKS. A ces chercheurs permanents, 11 faut
ajouter 13 étudiants préparant leur thèse grice à des contrats divers (contrats de formation par
le recherche, contrats avec l'industrie, ou bourse de leur propre gouvernement pour certains
étudiants étrangers), et un certain nombre de collaborateurs étrangers et d'étudiants préparant
leur OEA. L'ensemble de ces personnels représente, à la fin de 1985, environ 60 personnes.
Depuis Janvier 1985, les Laboratoires de Chimie du DRF-G sont constitués en une fédération
de cinq équipes et d'un service général (voir l'organigramme présenté plus haut). L'une de cea
équipes est associée au CNRS et è l'Université Scientifique, Technologique et Médicale de
Grenoble, tandis que deux autres participent à l'Action de Recherche Intégrée "Interface Chlale-
Blologle" et une à une ATP du CNRS, en liaison avec des laboratoires extérieurs.
On trouvera dans les chapitres qui suivent une présentation détaillée des thèmes de recher-
che des Laboratoires de Chlale. Ceux-ci se regroupent en trois axes principaux : la chimie de
coordination, l'électrochlale moléculaire, et les études de polymères naturels.
Les recherches en Electrochlale Moléculaire sont axées principalement sur les polymères
conducteurs électroniques et les électrodes nodlflées psr greffage de groupes fonctionnels superfi-
ciels. Diverses applications sont recherchées dans le cadre de contrats Industriels, en collabora-
tion avec le Service de Physique du DRF-G.
L'étude de polymères naturel» est abordée dans les trois autres équipes. Les travaux rela-
tifs aux Macromolécule» Végétales concernent la lignine et les glucides, en particulier les
ollgo- ou polysaccharides. Las modifications chimiques photo- et radioinduites des
acides nucléiques sont étudiées dans le but d'analyser au niveau moléculaire ces
altérations (Lésions de l'ADN). Le groupe de Radloblochlaie analyse les modifications des bsses
hétérocyellqucs et les ruptures de chaînes produites sur les acides nucléiques tous l'action des
rayonnements Ionisants. Il étudie de nouvelles méthodes de synthèse pour secéder à des
oligonucleotides portant des bases modifiées. Cea substances constituent des outils de tout
premier plan pour les études de réparaeion cellulaire et pour le diagnostic médical.
- 2 -
La nature moléculaire des phénomènes étudiés constitue l'unité des études effectuées dans
l e s Laboratoires de Chimie. La même préoccupation inspire évidemment certaines recherches menées
en biologie ou en physique. Il en résulte que l e s frontières entre l e s trois disciplines sont
souvent d i f f i c i l e s à préciser au sein du DRF-G, e t que des collaborations ponctuelles OJ des
thèmes de recherche interdisciplinaires s'établissent facilement.
Ces Interactions entre disciplines sont favorisées par l'accès à des équipements communs,
gérés par les diverses équipes lu DRF-G. Pour leur parc, les Laboratoires de Chimie assurent la
gestion, avec leurs moyens propres et ceux du Centre Grenoblois de Résonance Magnétique (CCRM),
d'un parc de spectromècres de résonance magnétique nucléaire à haute résolution. L'objectif du
CCRM e s c , d'une parc, de permettre l'acquisition en commun d'appareils RMN hautement performants
par les laboratoires u t i l i s a t e u r s , eC d'autre parc, d'offrir une struccure de liaison, d'informa-
tion, de formation et de promotion scientifique des méthodes de RMN auprès des u t i l i s a t e u r s . Sur
les sept spectroaètres de RMN répartis sur l e s i t e de Grenoble, trois sont implantés au DRF-G
(Broker AH400, WM250 et CXP100), l e s deux premiers en Chimie. L-amélioration des techniques
(transformée de Fourier, RMN à chamo magnétique intense avec aimant supraconducteur, automatisa-
tion du traitement de donnas >ur ordinateur) et ! '.ipparitloti de nouvelles méthodes expérimenta-
les (RMN multi-impulsions, rotation iu'ugi df l'angle magique) ouvrent maintenant des perspec-
tives nouvelles et très prometteuses pour la speccroscople RMN de nouveaux noyaux, la spectre»-
copie de haute résolution en physique du solide, la biologie cellulaire e t la médecine. Plus
récemment encore, les applications biologiques et médicales de RMN (imagerie et spectroscopic RMN
in vivo) ont connu un important développement dans le cadre du DRF-G.
Par a i l l e u r s , c'est dans le même esprit qu'a été développé, au cours des dernières années,
l'accès aux mesures spectroscopiques et magnétiques, avec en particulier l'implantation aux
Laboratoires de Chimie d'un susceptomètre à SQUID de haute s e n s i b i l i t é (SHE 905). Cet appareil a
permis de donner une impulsion aux études de la structure électronique et magnétique des comple-
xes des métaux de transition, mais également aux recherches sur le magnétisme des composés des
terres rares ou des actinldes, ou des divers matériaux élaborés par le Service de Physique.
Outre ces moyens mi-lourds implantés à Grenoble, de grands équipements nationaux ou interna-
tionaux sont u t i l i s é s par les chimistes du DRF-G, souvent en collaboration avec des chercheurs du
Service de Physique, pour des études structurales : flux de neutrons polarisés de l'ILL pour la
détermination de structures magnétiques, ou rayonnement synchrotron du LURE ou de Daresbury pour
l'EXAFS.
Ce bref aperçu des thèmes et des projets des Laboratoires de Chimie serait incomplet si l'on
passait sous silence la question de l'évolution des e f f e c t i f s . La Chimie du DRF-G s'était dévelop-
pée principalement avec ies moyens en personnel du CNRS et de l'Université. Depuis plusieurs
années, le départ de certains de ces personnels n'a pas été compensé par les arrivées nécessai-
res. Le déséquilibre entre le nombre de techniciens, trop faible, et le nombre de chercheurs est
également inquiétant. Il est clair que l'absence de recrutement ne permet pas aux équipes
d'assurer un renouvellement normal de leurs e f f e c t i f s . On ne peut que souhaiter, en guise de
conclusion, qu'un afflux de sang neuf permette à la Chimie du DRF-G de conserver son dynamisme et
d'affermir son évolution vers la mise en commun des forces sur un nombre sélectionné d'axes
prioritaires.
- 3 -
THEMES
MOTS C' E S
TECHNIQUES SPECIFIQUES
CHERCHEURS
TECHNICIENS
DUBOUROEAUX P a t r i c k CEA
GON N a t h a l i e CNRS
- 5 -
Parmi l e s oxydo-réduct ises impliquées dans l ' a c t i v a t i o n de 1'oxygène, nous nous intéres-
sons à c e r t a i n e s hemoprocéine : (cytochrome P430, peroxydase, c a t a l a s e ) ec a c e r t a i n e s oxydases
à c u i v r e . L ' a c c i v a c i o n r à d u c t r i e de l'oxygène dans ces syscëmes passe p a r la f o r n a c i o n de
complexes ^uperoxo, peroxo ec oxo. N'ocre a c t i v i t é a c o n s i s t é , dans le cas des b é m o p r o t é i n e s ,
à i s o l e r des espèces à haut dearé d ' o x y d a t i o n s u s c e p t i b l e s de g é n é r e r des intermédiaires
réactifs (complexes o x o ) , ec d ' 3 u t r e p a r t à é t u d i e r l e s mécanismes de r é d u c t i o n de m é t a l l o -
p o r p h y r i n e s concenanc un l i z a n d a x i a l peroxo. Au plan s t r u c t u r a l , l ' a c t i v i t é e s c plus e x p l o -
r a t o i r e dans l e cas des oxydases à c u i v r e , la n a t u r e exacte de l'environnement des s i t e s
m é t a l l i q u e s é t a n t encore mal connue. Une grande p a r t i e des t r a v a u x c o n s i s t e donc à s y n t h é t i -
ser des l i g a n d s p l u r i d e n c é s avec d i v e r s types d'atomes donneurs, de manière à m a î t r i s e r le
comportement du c u i v r e , l u i imposer une géométrie a d é q u a t e , f a v o r i s e r le degré d'oxydation
• I , rapprocher deux atomes de c u i v r e , provoquer des i n t e r a c t i o n s e n t r e e u x , i n d u i r e une
r é a c t i v i t é , ecc.
j
La n i t n g é n a s e . s t !.i seule enzyme connue qui a c t i v e l a molécule d ' a z o t e : elle effectue
sa réduccion i s i x é l e c t r o n s en deux molécules d'ammoniac. Des données fras-mentaires sont
- 6 -
maintenant connues sur la nature des sices mécaniques impliqués : un acome de molybdène voi-
sin d'un agrégat fer-soufre. Nos travaux ont essentiellement v i s é à reproduire cecce situa-
tion avec des complexes synthétiques, dont nous avons cherché à analyser les structures
moléculaires ec e l e c t a ,iq/;-s.
Une série de ligands binucléancs comportant des groupes chioéthers et benzimidazoies est
obtenue par condensation de Phillips à partir de dérivés de bis-dithioacécals :
HC-M^CH
Le complexe CudD-Cu'II) obéit à une loi de Curie-W'eiss dans le domaine 6-J00 K, indi-
quant l'absence d'interaction magnétique encre les deux acomes métalliques. Cette observation
peut écre corrélée à la réduction biélectronique direcce en complexe Cu(I)-Cud), révélée
par volcamécrie cyclique.
- 7 -
Les complexes mononucléaires du cuivre avec des ligands cridencés 0N montrent au con- 2
\
1
v*
Cf'
4 \
La r é a c t i o n avec l e complexe du molybdène (V) >toOCl](chf) 2 a b o u t i t en f a i t à l ' a r r a c h e -
ment d'un acoa* de soufre de l'agrégat ec à la formation du composé ionique _Fe.SjCp<.j
[>loOCli.(chf)] . L'analyse s t r u c t u r a l e r é v è l e un cype nouveau r'agrégat f e r - s o u f r e : l e groupe
persulfure r e s t a n t esc l i é à c r o i s acotnes de f e r , ec l ' u n dt quaere atomes de fer e s c l i é à
quaere aeooes de soufre ( 6 ) . Une d i s c o r s i o n analogue du coeur cer-soufre e s c peuc-êcre pré-
sence dans l e s s i c e s P de l a n i t r o g é n a s e , responsables du t r a n s f e r t des é l e c t r o n s v e r s le
s i t e cacalycique.
* Mo (CO).'nor) » Fe.3*Cp.Mo<'CO' .
3
Fe^SîCp» l • Mo (C0).(CH.CN) j ' Fe.S*Cp.Mo(C0! ,
• M o (CO) ( - - j l l y l ) 3 r * Fe .3 Cp.Mo(CO) 3r
i 5 2
C C W
co
1 < /
/ >A*
- 9-
cuivres sont d i s t a n t s d'environ 2,6 A. Les colonnes s'assemblent suivant un réseau hexagonal
avec une d i s t a n c e i n t e r c o l o n n a i r e de 20 à 40 A (9) (en c o l l a b o r a t i o n avec A. SK0ULI0S et
D. GUILLON).
- 10 -
Une s é r i e de complexes du cuivre ( I I ) avec des ligands nitroxyde a écé préparée et les
c o r r é l a t i o n s entre s t r u c t u r e et propriétés magnétiques one é t é é t u d i é e s . Lorsque le n i t r o x y -
s
S =3
>1500cm-»
1 S=2
230ftrH
S=2
Ant ferromagnétique Ferromagnétique
3 . 3 . Agrégats fer-soufre
2.015
i.q»
-12-
^ ^ ^
. i"7\>
- 13 -
POBilCATIOHS
8 T. MALIMSKI, D. CHANG, J.M. LAIOUR, J.C. MARCHON, M. GROSS, A. GIRAUDEÀU et K.M. KADISH
"Electrochemistry oxo- and peroxo-titanium(IV) porphyrins. Mechanisms of the two-electron
reduction nf » At» coordinated peroxo llgand"
Inorg. Chem., 23, '47 (1984).
11 F. VOLINO, J.M. ALLONEAU, A.M. CIROUD-GODQUIN, R.fl. BLUMSTEIN, E.M. STICKLE et A. BLUMSTEIN
"NMR study of segregation by molecular mass in a polydisperse nematic polymer"
Mol. Cryst. Llq. Cryst. Lett, 102, 21 (1984).
COMMUNICATIONS
27 A. GRAND e t P. REY
Interactions magnétiques dans des complexes du culvre(II) avec des Xigands paramagn*tiques.
Atelier "Métal-Métal" de la Société Française de Chimie, Strasbourg, 14-15/5/84.
28 P. KRUS1C et A. GRAND
Radicaux acyl tetracarbonyles fer. Etude RPE et Interprétations théoriques.
Atelier "Métal-Métal" de la Société Française de Chimie, Strasbourg, 14-15/5/84.
29 T. MALINSKI, D. CHANG, K.M. KADISH, ,.. CCRAUDEAU, M. GROSS, J.M. LATOUR et J.C. MARCHON
2
Two-electron reduction and oxygen atom transfer reactions of n - peroxotitanium(IV) porphy
rins.
International Symposium on Activation of Dioxygen Species and Ho'ioger.eous Catalytic Oxida
tion, Galzignano, I t a l i e , 24-27/6/84.
- 16 -
34 I. MALINSKI, D. CHANG, K.M. KADISH, A. GIRAUDEAU, M. GROSS, J.M. LATOUR et J.C. MARCHON
Reductive oxygen-oxygen bond cleavage In peroxo-tltanium(IV) porphyrins.
XXIIIth International Conference on Coordination Chemistry, Boulder, USA, 29/7-3/8/84.
35 R.B. BLUMSTEIN, A. BLUMSTEIN, E.M. STICKLES, M.D. POLIKS, A.M. GIROUD-GODQUIN et P. VOLINO
WfR investigation of some factors influencing nematlc ordering in a linear Chermotropic
polyester, In bulk and In solution, in nematlc PAA.
"Polymeric Liquid Crystals" Congress, Washington, USA, 28/8-2/9/83.
38 M. MALINSKI, D. CHANG, K.M. KADISH, A. GIRAUDEAU, M. CROSS, J.M. LATOUR et J.C. MARCHON
2
Coupure de la liaison 0-0 par réduction des complexes n -peroxoticane(IV) porphyrine : Mise
en évidence d'intermédiaires monoélectroniques.
Congrès de la Société Française de Chimie, Nancy, 17-21/9/84.
42 N. DUPRE et J. JORDANOV
Preliminary evidence fo>- a new type of Fe-S-Ho cluster with a coordinatlvely unsaturated Ho
site.
Vth International Conference on the Chemistry and Uses of Molybdenum, Newcastle, Angleterre,
1-5/7/85.
46 A.M. GIROUD
Phases organisées de complexes de métaux de transition.
1er Colloque France-Espagne de Chimie de Coordination, Toulouse, 10-12/7/85.
47 J.C. MARCHON
Réactions de transf-rt d'électrons des complexes métalloporphyrines-dloxygène.
Atelier OTAN "Selective recognition and activation of sma'. 1 molecules and Ions in bio-
inorganic chemistry", Nooidwijkerhout, Hollande, 15-19/7/85.
50 A.M. GIROUD
Phases organisées de complexes de aétaux de transition
2èses Journées Françaises sur les Cristaux Liquides, Le Xouquet, 1-4/10/85.
BREVET
53 A.M. GIROUD
Dlcarboxylates de phénylcyclohexyle et leur procédé de préparation.
,
Brevet déposé par le CEA (n° 85.14621 > le 2/10/85.
- 19 -
T H L M E S
MOTS CLES
TECHNIQUES SPECIFIQUES
• Photolyse é c l a i r , fluorimétrie
• Voltampérométrie cyclique
• Méthodes électrochimiques et spectroscopiques couplées (RPE, IR, UV-visible)
CHERCHEURS
AUDEBERT P i e r r e CEA-CFR
BIDAN Gérard CEA
CANO-YELO Heminia CEA-CFR
CAUQUIS Georges* USMG
COCHE L i l i a n e * Bourse-thèse
COSNIER Serge* CNRS
DERONZIER A l a i n * CNRS
DIVISIA-BLOHORN Bernadette U n i v . de Savoie
GENIES Eugène USM»Î
KYRIAKAKOU Georgette CEA-CTE
LIMOSIN Danièle CNRS-Ing.
MOUTET Jean-Claude* CNRS
OUPARO Jean-Francois WC«-U"K
TECHNICIENS
P a r t i e du p e r s o n n e l EOA a y a n t q u i t t é l e ORF-G au 30 j u i n 1 9 8 5 .
- 21 -
Pendant les deux vmé«s 1984 et 1985, l'activité *n électrochimie moléculaire s'est exercée
au sein do Laboratoire d'Electrochimie Organique et Analytique (EOA) que dirigeait le Professeur
G. CACQU1S dans le cadr: de l'UA CNRS 321 comprenant d'autres équipes At CEMG et de I'USING. En
Juin 1985, l'équipe ECA s'est scindée en deux, le personnel CfJRS et une > du personnel
universitaire (voir la page de présentation) se regroupant à i'USTNG. La f . UHF désormais
Equipe d'Electrochimie Moléculaire (EH) poursuit les thèmes qui lui étaien. ..res, la sépara-
tion géographique recouvrant la partition thémaclqoe.
L'électrochimie moléculaire pratiquée au BRF durant cette période traite de l'étude des
phénomènes de transferts électroniques er des réactions chimiques qu'ils provoquent. Ces trans-
ferts peuvent être produits par voie chimique, électrocb laïque ou 'lotochimlque dans le cas de
l'excitation lumineuse de certaines molécules organiques et de divers composés de coordination.
Seul, le groupe quittant le DRF a été impliqué da-u le thèse mélangeant la photochimie et
l'électrochimie. Celui-ci recouvre principalement la catalyse redox photo-induite et électrochimi-
que menée en solution ou à la surface d'électrode, et est brièvement présenté aux paragraphes
1.2, 1.3 et 2.1.
Le groupe formant l'actuelle Equipe d'Electrochimie Moléculaire tr-«aille depuis 1981 sur
les polysères organiques conducteurs électroniques de type poly(aromatique) pour lesquels il
élabore ou perfectionne des synthèses par voies chimiques et/ou électrocnimiques. La
compréhension des phénomènes de conduction électronique et des mécanismes d'oxydo-réduccion s'y
produisant, est abordée par les -fthodes électrochimiques seules ou couplées à d'ar'-res méthodes
physico-chimiques (RPE "in situ", spectrophotométrie OV, IR . . . ) . Un pôle théorique développe les
outils de modélisation et de reconnaissance des processus de transports de matière, en
particulier ceux Intervenant dans les mécanismes électrochisiiques. Une politique d'ouverture vers
l'Industrie, exploitant les propriétés de conductivicé électronique et de stockage de 1'énergie
d^s polymères conducteurs électroniques a été mise en oe ivre depuis 1981 en collaboration avec
les équipes Sph/DSPE du CEN-Grenoble et DEIN/LERA du CEH-S.clay. Ces actions soutenues par l'AFME
sont actuellement activement poursuivies.
2+
1.3. Catalyse rédox photoinduite par l'intermédiaire du complexe Rubpy) ou par un complexe
par transfert de charge
3+
L'espèce très oxydante Ru(bpy) est photogénérée et utilisée dans des cycle, rédox photo-
catalytique tant la réalisation de cellule photoélectrochlmlques (1,6-8).
2. ELECTROCES METALLIQUES MODIFIEES PAR DES FILMS DE POLYMERES CONTENANT DES GROITEMENTS ELECTRO-
ACTIFS VT/OU PHOTOSENSIBLES
La c*t.-lyse rédox telle qu'elle a écé définie au paragraphe 1 peut aussi être réalisée à
l'aide d'espèces fixées à la surface d'une électrode.
g
2.1 . tiiT8 polymères comportant des unités triphénylamlnes
Nous avons montré qu'il était possible de modifier des surfaces d'électrodes par électro-
polymérisation de triphénylamlnes substituées par des groupements vinyliques (2) ou hydroxyles
(9).
(*) B. DIVISIA-BLOHORN, "Solvent effects on the electrochemical properties or XrCl (bpy) ",
Inorg. Chlmlca Acta, sous presse.
- 23 -
G. BUMN (ŒA), S. COSKIER (OIRS), A. DEXONZIER (CNRS), D. LIMOSIM (CNRS), J.C. MOUTET (CNRS),
M. SALMON (CTE-ŒA, Mexique)
en collaboration avec M. GUGLIELMI (Sph/DSPE)
b) Se servir de ces fonctions comme de sondes "In situ", pour acquérir, des Informations sur
la structure et les processus rédox du polypyrrole.
"O: etectroposymerlsation
2ne" -2nrT
R
Ip méthode générale de synthèse de pyrroles portant une fonction a pour point de départ des
N-(hydroxyalkyl)pyrrolea dont noua avons perfectionné une voie synthèse (23). Ensuite, en
collaboration avec M. GUGLIELMI, nous avons systématiquement testé l'aptitude à l'électropolyrné-
risatlon de monomères pyrroles, selon la t a i l l e et la ramification de la chaîne allphatlque et en
fonction de l'encombrement (tosylate) ou la réactlvité (hydroxyle) du groupement R (*). Il est
apparu que les monomères du type 1 et _2_ sont les plus adéquats :
(CHj) 9 H C
a x CH a
i
R
2 A
H R
f
*) G. BIDAN et M. GUGLIELMI, "Electrochemical characteristics of some N-(hydroalkyl) ami
N-Ccosylalkyl) pyrroles ; electrochemical behaviour of the corresponding polymers", 5'/nrh»"
Met., accepté en 3eptetrbre 1985.
- 2 4 -
Par conséquent, nous avons synthétisé des monomères pyrroles du type ^ ou 2^ dans lesquels R
est le médiateur paraquat (17) un complexe du ruthenium photosensible ( 5 ) , un groupement rédox
ferrocene ( * ) , un complexant bipyridine-2,2' (*), un centre paramagr-étique nitroxyde (**) ou
chlral avec l ' e s t e r sulfonique du (•) 10 camphor (34). Les études en cours montrent que ces
:
composés électropolymérlsent aisément fournissant un film polymère dont 1 électroactivité est la
some de l'électroaccivicé du groupement R e t de c e l l e de la matrice polypyrrolique (voir, par
exemple, figure 1).
o M _(CH,)—M
(3) 2wr
^r_ CH,
F i g . l . Courbe de voltaamétrle
cyclique d'un film de poly (})
sur électrode de Pt, dans
CH CN 0,1 M EtNBF .
3 <*
Electropolynérlsation avec
W x 10 C, v - 5 mV s ,
-7 -2
(3) - 3,2 x 10 mole cm . Paraquat
L'effet bénéfique apporté au photocourant quand on accroît l'épaisseur du film, est rapide-
ment annulé par l e s limitations dues à la diffusion des électrons (11). Une épaisseur optimale
-8 -2 -
(10 mole cm ) a été déterminée. tf
a montré que le groupe NO*, sensible aux protons, est en f a i t une excellente sonde pour la
coapréhenslon des mécanismes protonlques des polypyrroles (**). De plus, des essais de
«polymérisation du pyrrole avec le monomère (Pyr) -NO' ont fourni un copolymère dans lequel la
dilution du groupe nltroxyde, tout en restant acceptable ( l / < 0 , permet d'atteindre des niveaux de
. -1 -1
conductlvité corrects, de l'ordre de ifl cm , c'est-à-dire <* ordres de grandeur supérieurs à
c e l l e de l'honopolymère.
Dans un premier temps, la mise au point d'un mode opératoire fiable pour la synthèse chimi-
que ou électrochlmlque, a été un passage obligé si l'on veut que les mesures physiques engagées
en collaboration avec les physiciens de l'équipe SPh/DSPE portent sur un matériau dont certains
paramètres soient connus et reproductibles. Pour cela, nous avons conçu une nouvelle synthèse
chimique utilisant le perchlorate ferrlque comme agent d'oxydo-condensation du pyrrole, du
thiophène ec de certains de leurs dérivés de substitution (33), permettant ainsi la première
synthèse du polythiophène par oxydation chimique (36).
Sur ces échantillons, des mesures de conductlvité en fonction de la température (21), des
13 19 ,
expériences de RPE, de relaxation nucléaire (28), et de RMN du solide C et F (33) ont '?cé
effectuées par l'équipe SPh/DSPE.
Le rôle des protons îur l 'électro?ctlvltédu polypyrrole a été mis en évidence (voir >
paragraphe suivant), Il reste encore sans exp'lcatlon claire. Nous avons mis au point une ntithode
-26 -
Parallèlement à ces études sur le polypyrrole "de base", nous avons synthétisé et caractéri-
sé électrochlmlquement des dérivés /3-aono et /J,/}'-dihalogénés du polypyrrole (19), cette position
du substituant halogène devant apporter une stéréorégularité propre à susciter l'apparition d'une
crlstalllnité dans ce matériau toujours amorphe.
Ces composés se sont révélés instables et de synthèse difficile ; certains, tels que le
3,4-dibromopyrrole, n'étalent pas connus. Leur électropolymérisation fournit des poly(halopyrro-
les) dont les pics de voltaaétrle cyclique sont bien définis, leurs potentiels redox se corrèlent
bien avec l'électronégatlvlté du substituant (22) (voir flg. 2) ; cependant Ils sont amorphes et
leur -onductivlté reste toujours inférieure à celle du polypyrrole.
Figure 2. Corrélation des potentiels des pics anodlques : ''•> des monomères, (O) des polymères
avec l'électronégatlvlté (échelle de Pauling) et les coefficients a pour les dihalopyrroles
E. GENIES (USTMG, J.-M. PERNAUT (boursier CEFI, CEA-AFME), C. XSINIAVIS (boursier MIR), M. S/
(CTE-CEA, Mexique), A. SYED (CTE-CEA, Inde)
en collaboration avec l'équipe SPh/DSPE.
Le but de cette recherche est de déterminer, grâce à l'emploi des méthodes électrochlmlques,
seules ou couplées a des mesures notamment optiques dans le v i s i b l e , quelles sont les principales
caractéristiques physlco-chlalques des polymères conducteurs électroniques, ainsi que les
mécanismes d'oxydo-réduction qu'ils mettent en jeu. Parmi les polymères abordés : le polypyrrole
et ses dérivés N-phényles substitués, les polyparaphénylènes substitués, et la pol/anlline,
seuls les résultats cccernant les études approfondies du polypyrrole et de la polyaniline sont
présentés.
L'une des caractéristiques fondamentales des polymères conducteurs électroniques est leur
capacité a exister sous une fo-me neutre seal-conductrice et sous une forme chargée ( i c i
positivement) conductrice. Cette création de charges (par oxydation ou dopage P) dans le
squelette polynérlque organique est réversible (d'où l e s applications au stockage électrochimique)
et est liée à des mouvements d'ions pour des raisons d'électroneutrallté du matériau
l }
+ X5C\O ~ -XS^'l^. ,sao\
Ces deux états rédox du pol>pyrrole ont des absorptions différentes, et le taux de dopage
est fonction du potentiel auquel est soumis le polymère (voir figure 3).
-le - .+
PP m ——— PP (E )
.+ -le ^ 2+
PP m —* PP (E )
2
.• 2+
et 2PP „ *• PP + PP (K)
Ces études, ainsi que des études cinétiques par double saut de potentiel et des expériences
de RPE in s i t u (30) ont montré que ce mécanisme de type Nernstien n'expliquait pas, à lui seul,
de façon satisfaisante, le comportement électrochimique du polypyrrole. En particulier, i l a été
nécessaire de faire intervenir un modèle plus sophistiqué tenant compte des interactions
électrostatiques entre les charges présentes dans \<t matériau. Il est probable que c'est ce
phénomène des interactions électrostatiques qui limite le eaux de dopage des polymères
conducteurs.
Nous avons trouvé un milieu utilisable pour la synthèse par voie chimique ou électrochimique
permettant d'obtenir un matériau stable, relativement bien défini et avec un rendement proche de
100 % (brevet n" 75). Ce milieu est constitué d'un eutectlque entre l'ammoniac et l'acide
fluorhydrlque. Parmi les polymères conducteurs pouvant être utilisés dans un générateur électro-
chimique, la polyanlllne ainsi synthétisée est probablement celui qui est le plus stable, et qui
présente la plus grande capacité électrique.
' (-O-OH
Trois brevets concernant la polyanlline ont été déposés, deux concernent des "batteries
organiques" (n°77 et 78)et l'un i'électrochroalsme.
E. GENIES (USTMG), C. TSINTAVIS (boursier MIR), A. SYED (CTE-CEA, Inde), A. MIGAZZI (stagiaire
CEA
en collaboration avec C. SANTIER (SPh/DSPE).
Polyanlline
(synthèse chimique
Carbonate de propylene (PC)
LiCIO
Alliage e
lithium-aluminium
en' milieu fluoré)
4-00
POTENTIEL
VOLTS
3.50
3.00-
250
2-00-1
CHARGE COULOMBS
1.50
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
Les valeurs concernant l'énergie massique et volunique totale, c'est-à-dire tenant compte de
l'ensemble des constituants de la batterie, seront fonction des recherches technologiques qui
seront mises en oeuvre avec nos partenaires industriels contractuels (S0RAPEC).
Les résultats obtenus laissent à penser que ce générateur peut fonctionner en grande partie
grâce à la migration des ions lithium entre la négative et la positive, à la charge comme à la
décharge. Ceci est un avantage considérable au niveau de la capacité massique, la teneur en
electrolyte LiClO du solvant pouvant être considérablement réduite. Dans cette hypothèse, le
4
principe de fonctionnement du générateur est représenté par les réactions suivantes :
+ •
PANi , H , 2X représente la forme oxydée de l'électrode positive.
• - •
PANi, H , 2X , Li représente la forme réduite de l'électrode positive,
X- représence les anions qui ne ressortent pas du polymère
+
H représente les protons qui sont piégés dans le polymère.
Des études fondamentales sont en cours, en collaboration avec l'équipe SPh/DSPE pour tester
l'hypothèse de l'Insertion du 1Lthium (voir chapitre rapport DRF, partie DSPE).
Il s'agit essentiellement <\e. l'étude, par des méthodes voltarcpérométriques, des ff^cantsmes
de transport de matière neutre et/ou chargés, en présence éventuellement de réactions chimiques
- 32 -
(*). Les méthodes élaborées s«.ot appliquées aux systèmes électrochimiques en solution ou déposés
à la surface d'une électrode (ex : Polymères conducteurs électroniques, voir le S 3 ) , sais aussi
à tout système mettant en jeu des transports de «at 1ère, comme les phénomènes de précipitation
dans les membranes Naflon étudiées en collaboration avec l'équipe SPh/PCM.
0 .5
(E-E°) /M E vs flg/flg+ (V)
-2 -1
Flg. 7. Voltanétrles à balayage linéaire de potentiel d û V s ) représentant le courant
f
d'oxydation (> 0) et de réduction (< 0) d'un composé classique en couche mince à gauche) et
d'un film de polypyrrole (* droite).
(*) E. VIEIL, "The special case of slov chemical reactions in elect jchemlcal mechanisms",
accepté à Electrochlmlca Acta.
- 33 -
courant de réduction, juste après cette inversion (*). Hais, normaleoent, cet effet capacitif qui
se superpose au phénomène purement électrochimique, devrait également êt*e observé pour les
potentiels négatifs, ce qui n'est pas le cas. I l a donc fallu supposer que la capacité varie avec
le potentiel, ou bien *vec tout autre grandeur qui en dépend, cocue l'état de charge Q du
F
matériau.
En deuxième l i e u , le trait marquant sur ces voltamétries, est la largeur inhabituelle des
pics dont l'interprétation jusqu'alors faisait appel à un nombre fractionnaire d'électrons
échangés par unité électroactive du polymère. En f a i t , nous avons pu montrer, lors d'une étude à
l'équillJre, et non plus en dynamique, menée en collaboration avec l'équipe DSPE du DRF (**) que
cette interprétation insatisfaisante doit être écartée au profit d'un plus classique double
transfert électronique en série faisant intervenir des espèces monochargées (radicaux ou
polarons) et bichargées (dications ou bipolarons) qui subissent des interactions répulsives avec
le matériau hôte (voir § 3 . 2 . 1 . ) .
est en théorie possible. Nous ne l'avons pas directement traitée, à cause du trop grand nombre de
paramètres en entrée du modèle, supérieur à la dizaine et non mesurables indépendamment. Par
contre, les outils théoriques et analytiques que nous avons développés auparavant, nous
permettent de tenter une approche originale en la matière, fondée sur la division en 3 strates du
problème, moyennant des hypothèses à vérifier par la suite. Ainsi, les deux premières strates,
circuit ^C et transport de matière, ont pu être déconvoluées Indépendamment l'une de l'autre et
ont fait apparaître une réponse voltamétrique caractéristique de deux transferts successifs de
charge, en présence de fortes interactions répulsives, non équivalentes d'ailleurs, pour le
polaron et le bipolaron.
Cecte approche nous a donc permis de "décortiquer", pour la première fois, le mécanisme
d'oxydo-réduction d'un polymère conducteur, tout au moins dans '.e cas de variation du potentiel
correspondant à de3 vitesses inférieures à quelques dizaines de millivolts par seconde. L'étude
se poursuit selon la même méthode pour le cas plus complexe des vitesses supérieures où semble
apparaître une limitation cinétique, sans doute due à l'un des transferts de charge.
POBLICATIOHS
1 H. CANO-YELO et A. DERDNZIER
2+
"Photocatalysis of the Pschorr reaction by Ru(bpy) in the phénarthrène series"
Perkin Trans. I I , 5, 1093 (1984).
2 J.C. MOUTET
"Electrochemical preparation of electrodes coated with poIy(4,4'-dibromo-4"-vlnyl triphenyl-
aaine) and electrocatalysis of carboxylate anions oxydation",
J. Electroanal. Che»., 161, 181 (1984)
6 H. CAN0-YE10 et A. DERONZIER
"Photo-oxidation of tris(2,2(-bipyridine)ruthen'um(II) complex by para substituted benzene
dlazonlum salts in acetonltrlle. A two-irradiated photo-electro-chemical c e l l application"
J. Chen. Soc. Faraday Trans 1, 80, 3011 (1984).
7 A. DERONZIER
"A photo-induced redox reaction by visible light via a charge transfer complex"
Tetrahedron Lett., 25, 2867 (1984),
8 H. CANO-YELO et A. DERONZIER
"Phrto-oxidation of some carbinols by the Ru(III) polypyridyl complex-aryl diazonium salt
system"
Tetrahedron Lett.. 25_, 5517 (1984).
19 P. AUDEBERT et G. BIDAN
''Synthesis and electrochemical behaviour ôf some polymers issued frcsi halogcr.atsd derivati
ves of pyrrole"
Mol. Cryst. Llq. Cryst., 118, 187 (1985).
medium"
Mol. Cryst. Liq. Cryst., 121, 241 (1985).
- 36 -
22 P. AUDEBERT et G. BIDAN
"Polyhalopyrroles : Electrochemical synthesis and soae characteristics"
J. Electroanal. Chem., 190, 129 (1985).
23 G. BIDAN
"N-(Hydroxyalkyl)pyrroles : Precursors for the synthesis of polypyrroles bearing active
centres"
Tetrahedron Lett., 26, 735 (1985).
26 E. GENIES et C. TSINTAVIS
"Redox mechanisms and electrochemical behaviour of polyanlllne deposits"
J. Electroanal. Chem., 195, 109 (1985).
34 N. SALMON et C. BIDAW
"Chiral polyjyrrole filas froa optically active pyrrole aonoaers"
J. Electrochea. Soc., 132, 1897 (1985).
35 C. 8IDAH
"Oxydation chlalque du pyrrole par le perch I o n te ferrique : synthèse d'un polyaère organi-
que conducteur, le polypyrrole"
Rapport CEA n*S321 (1985).
36 » . MnWILLIOD-THEVESIR e t C. BICAN
"One-step c h e a i c a l s y n t h e s i s and doping of p o l y ( 2 , 2 ' - d i t h i n p h e n e ) and r e l a t e d p o l y a e r s "
Mol. C r y s t . Liq. C r y s t - , 118, 227 ( 1 9 8 5 ) .
COWDWICATIOHS
37 P. AUDEBERT et C. SIDAJf
Synthesis and electrochealcal characteristics of soae polyaers issued froa halogenated
derivative» of pyrrole.
International Conference on the Physics and Chealstry of Lov-Dlaenstonal Synthetic Metals,
Abano T e r » , I t a l i e , 17-22/6/8A.
40 C. BIDAN
Fonctionnaiisatlnn d'un poivrière nrrçanlque conducteur : application à la catalyse r*dox et A
I 'éî«crrochrontsn<*
Journée Conducteurs Orzani^ues, CEN'-Saclay, IS/IO/S*».
- 38 -
43 A. DEE0H2IER
A photo-Induced redox reaction by r i s i b l e light via a charge transfer coaplex.
Gordon Conference on Radical Ions, Holfeboro, OSA, 18-22/6/84.
44 H. CAWO-YELO et A. DERORZIER
2+
Photooxydatlon de Ru(bpy) par des s e l s de diazonium aromatiques. Application à la réac-
tion de Pschorr.
Atelier "Photochimie e t Pnotophyslque des composés organaaétalliques et de coordination en
phase hoaogene ou organisée", Société Française de Chiale, Paris, 21-26/6/84.
45 E. VIEIL
Analysis of chemical reactions Incorporated into electrochemical mechanisms by voltamnetry.
llth Meeting on Organic Electrochemistry, Sandbjerg, UK, 3-6/6/84.
48 H. CAKO-YELO et A. DEROWZIER
2*
Photccatalysis of the Pschorr Reaction by Ru(bpy) in the phénanthrene series.
IUPAC Symposium on Photochemistry, Interlaken, Suisse, 22-27/7/84.
49 A. DEROWZIER
Un exemple d'une réaction redox photoinduite par la lumière visible par l'intermédiaire d'un
complexe par transfert de charge.
Congres de la Société Française de Chimie, Nancy, 17-21/9/84.
54 8. DIVTSIA et G. KiRIAKAKOU
Luminescent complexes of rhodlum(III) and irldium(III) with IT-acceptor ligands.
Sixth International Symposium on the Photochemistry and Photophysics of Coordination Com-
pounds, Londres, Angleterre, 16-20/7/84.
60 E.M. GENIES
Etude électrochimique de« polymères conducteurs électroniques.
Journées d'Electrochimie, Florence, Italie, 28-31/5/85.
63 G. BIDAN
Fonctlonnalisatlon de polymères conducteurs du type polypyrrole : Application à la prépara-
tion d'électrodes modifiées par des groupes nitroxyde ferrocene ou bipyridine-2,2'.
Journées d'Electrochimie, Florence, Italie, 28-31/5/85.
64 C. TSIN1AVIS et E. GENIES
Etude électrochimique du polyaniline.
Journées d'Electrochimie, Florence, Italie, 28-31/5/85.
66 G. BIDAM et D. LIMOSIN
Synthèse et propriétés électrochimiques d'un polypyrrole greffé par des groupes nitroxydes.
Journées d'Orsay "Films Organiques, Modification des Surfaces et Propriétés Induites, Orsay,
13-14/6/85.
67 E.M. GENIES
Spectroélectrochimie des électrodes modifiées.
Journées d'Orsay "Films Organiques, Modification des Surfaces et Propriétés Induites",
Orsay, 13-14/6/85.
71 E.M. GENIES
Electrochemistry of conducting polymers
Solid State Physics Conference, Reading, Angleterre, 18-20/12/8S.
BREVETS
74 E. GENIES et C. SAKTIER
Cellule électrochimique
aéposé le 14 novembre 1985, n* 85 16865.
75 E. GENIES
Polymères conducteurs électroniques azotés, leurs procédés de préparation, cellule d'affi-
chage électrochrome et générateur électrochlmique utilisant ces polymères,
déposé le 30 septembre 1985, n° 85 14451.
76 E. GENIES
f lymères conducteurs électroniques azotés à base de polyanlllnes et de soufre ou de polysul-
fures, leurs procédés de préparations et générateurs électrochimiques utilisant ces poly-
mères,
déposé le 13 décembre 1985, n° 85 18484.
1
" ÇffRS : Contra' ATP de 2 ans (15/10/.-.-. ; .0/87).
'"réparations électro-hf:ilques <'• •• f.. tes modifiées par des films de polymères. Appllca-
LIOI.S à la catalyse r ... : rochimiqu-i riv;. et à la phot catalyse",
(collaboration avec \o laborat tre ElPR de l'USMG).
- 43 -
THEMES
MOTS CLES
• ADN et constituants
• Radiations ionisantes, effets directs, effets indirects
• Photochimie, photosensibilisation
TECHNIQUES SPECIFIQUES
CHERCHEURS
TECHNICIENS
L'étude des modifications chimiques des acides nucléiques ec de leurs constituants sous
l'action des divers rayonnements (ionisant, ultraviolet et v i i l b i e ) et d'agents radlomlmétiques
constitue le thème central de recherches de l'équipe des "Lésions des acides nucléiques". L'objec-
t i f premier est la détermination des principaux mécanismes de dégradation photo- et radio-induite
de nucleosides et dinucléoside-oonophosphates, u t i l i s é s coaaoe substances modèles de l'ADN, sur la
base de l'identification des produits finals. L'étude des intermédiaires radlcaiaires ou excités
de ces réactions qui font appel à des techniques de radlolyse puisée, R.P.E. et photolyse é c l a i r ,
est effectuée en collaboration avec divers laboratoires français et étrangers. Un aspect complé-
mentaire de ces travaux est la mesure quantitative des modifications chimiques de l'ADN par des
méthodes indirectes qui nécessitent une bonne connaissance des propriétés chimiques de ces subs-
tances. Ces activités sous-tendent des études à caractère plus biochimique : réparation des
lésions de l'ADN cellulaire et signification biologique des défauts ainsi créés.
l . l . Effets indlreccs
mj
Les réactions radlcaiaires du fragment osldlque, qui sont Initiées par les radicaux hydro-
xyles, sont aussi globalement Importantes : oxydation du groupement hydroxyméthyle en position
*»', éplraérisation du carbone C(k'), isomérlsation furanno-pyrannlque et cycllsation intramolécu-
r
laire entre les carbones (C5 ) et C(8). Cette dernière réaction, qui a été mise en évidence dans
le nucleotide correspondant, constitue le prerter exemple de réaction d'un radical osldique
conduisant simultanément à une modification de la base attenante, et à une rupture de la liaison
phosphoester (travaux effectués dans le cadre d'un contrac Euratom).
06: »5CH,
\ /
N
'M
\ /
1
SU * 2* CM
3 ».»N »iaO
-46-
HO HO HO MO
tant no%>
I l n'en e s t pas de même pour l e fragment, thymlnyle, qui subit une dégradation accrue, la
fixation de l'atome d'hydrogène sur les radicaux pyrlmidlnlques radio-induits empêchant toute
réaction de restitution. Cette dualité, protection du fragment osldlque e t exaltation de. la
décomposition de la base, a été u t i l i s é e pour induire des lésions de la thymine dans un ADN et un
acide polythymidyilque, tout en empêchant la formation des cassures de chaînes. Ces polymères
ainsi modifiés constituent d'excellents substrats pour des N-glycosylases qui sont des enzymes de
réparation de l'ADN. Ce travail, qui est effectué en collaboration avec J. LAVAL, CNRS,
VilleJuif, bénéficie d'un soutien de l'ADRC.
i i i i
\
WHjW"4*"™,4» WJf"m>W
0 0
wv HO HO
Ces travaux sur des systèmes modèles de l'ADN ont rendu possibles des études a caractère
plus biologique. Dans le cadre d'un projet de recherche effectué en collaboration avec le Prof.
G. TEEBQR de l'Université Médicale de Sew-York, nous avons mis en évidence la formation d'hydroxy-
méthyl-5 uracile, un produit d'oxydation radlcalaire du méthyle de la thymine dans l'ADN de
cellules humaines après exposition au rayonnement gamma. La même approche analytique (digestion
enzymaclque, séparation par chromatographic liquide haute performance) a été utilisée pour caracté-
riser les glycols de thymine qui représentent une deuxième classe Importante de lésions radio-
induites.
2 . AGENTS RADIOWOEITqPES
H. POLVCTELLI (CEA), C. DECARROZ (Bourse L'Oréal), F. ODIN (CEA), J.F. HOUREX (Stagiaire CEA) et
J. CADET (CEA)
L'eau oxygénée, produit de catabollsme, peut réagir avec une molécule cible, telle que
l'ADN, selon des mécanismes Ionique et radlcalaire. Nous nous sommes plus particulièrement Inté-
ressés a l'étude du premier processus qui conduit de manière spécifique à la N-oxydatlon de
1'adenine et de la cytoslne. L'utilisation de fragments d'ADN blcaténaire et de séquence connue,
a permis d'étudier la réactlvlté de H202 et d'un peraclde qui engendre les mêmes lésions. L'eau
oxygénée peut oxyder l'ADN dans une conformation native, alors que la réaction du peraclde ne
s'effectue qu'avec les zones monobrins de l'ADN.
Les peroxydes lipidiques représentent une deuxième classe d'agents oxydants cellulaires,
capables de réagir avec l'ADN et ses constituants. Dans le cadre d'un projet de recherche en
collaboration avec la Société L'Oréal, nous avons entrepris l'étude des modifications de nucleo-
sides Induites par des peroxydes de plusieurs acides gras lnsacurés. L'action radlomloétique de
ces peroxydes sur la thymidine utilisée comme substrat est faible, sauf dans le cas où la forma-
tion de ces Intermédiaires pero.ydés a été obtenue par phocosenstbUisatton.
L. VOITURIEZ (CEA), F.E. HRUSKA (CTE-CEA), A. SHAW (Stagiaire CEA) et J. CADET (CEA)
L'Interaction te la lumière u l t r a v i o l e t t e (220 < < 280 nm) avec les bases pyrlmldlnlrçues ',»
l'ADN engendre principalement des dlmères cyclobutyles. La déformation locale Induite par cet:»
photolésion dans le biopolymère constitue probablement un signal de reconnaissance pour '.••*
enzymes Impliquées dans la réparation des dlmères. Au cours des deux dernières années, nous nous
- 48 -
t*.l. Psoralènes
près hydrolyses eniymatiques ou acide du blopolvaire. Les travaux en cours, qui bénéficient d'une
aide du CNRS sous forae d'une AIF dans le cadre de l'Interface Chimie-Biologie, portent sur
l'identification de ces photoadduits dans de l'ADN de levures, en vue d'en étudier leur
réparation. Par a i l l e u r s , la determination des propriétés photophysiques des monoaddults de type
furanne du 8-MOP et 3-CPs avec la thymidine, a montré que la aonofonctionnallté du 3-CPs ne peut
s'expliquer que par l'encombrement stérique du substituant carbéthoxy. Des addults du 8-MOP avec
l e fragment osidlque de la désoxy-2' adenosine, qui avaient été suggérés comme un s i t e possible
de photoréaction, ont été isolés et caractérisés. Ces différents travaux s'effectuent en
collaboration é t r o i t e avec l'équipe du Prof. P. VIGNY, Institut Curie, Paris.
4 . 2 . Photooxydations sensibilisées
La méthyl-1 naphto-l,*» quinone ou menadione constitue une deuxième classe d'agent de photo-
xydation. Les substrats de ces photoréactions sont essentiellement les constituante pyrimidlni-
ques qui sont oxydés consécutivement à une réaction de transfert d'électron entre la base et le
sensibilisateur dans un état excité t r i p l e t . La transformation du radical cation qui en résulte
M i r ~o«JH
0"^N-
? Î Î T^
s'effectue selon deux mécanisnes coapétitlfs : formation sépcifique du radical hydroxy-6 di-
hydro-5,6 thyninyle par réaction avec H 0 ou OH et déprotonation sur l'azote 1 de la thymine ou
sur le méthyle de la thymidine. Récemment, toujours en collaboration avec le laboratoire du Prof.
J. van LIER de Sherbrooke, Québec, nous avons montré que la déprotonation du radical cation
dérivé de la désoxy-2' cytidine, s'effectue sur le carbone 1' conduisant à la rupture de la
liaison N-glycosidique. Ces photoréactions sensibilisées par la menadione constituent d'excel-
lents systèmes modèles pour l'étude des radicaux cations pyrimidiniques, qui sont les produits
Initiaux de l'effet direct du rayonnement Ionisant.
PUBLICATIONS
8 J. CADET et N. BERGER
"RadiâtIon-Induced decomposition of the purine bases within DNA and related model compounds"
Int. J. Radiât. Biology, 47, 127 (1985).
13 M. BERGER et J. CADET
"Isolation and characterization of the radiation-induced degradation products of 2'-deoxy-
guanoslne in oxygen-free aqueous solutions"
Z. Naturforsch. Tell b, 40, 1514 (1985).
commcicATicws
28 H. BERGER et J. CADET
,
Heaatoornhyrin derivatives mediated phocooxldatlon of purine and pyriaidine 2 -deoxyrlbo-
nucleosldes.
9th International Congress on Photoolology, Philadelphie, CSA, 1-6/7/8V.
36 J. CADET
Lésions photochlmiques des acides nucléiques.
Symposium "Réparations de l'ADN", Société Frar.çjise de Photcbioiogle, Orsay, 3-5/10/34.
-54-
37 H. BERGER et J. CADET
Selective deuteratlon labelling of 2'-deoxyguanoaine at the carbon C-4" position.
Conference EUCHEM "Nucleosides, Nucleotides et Applications Biologiques", La Grande Motte,
9-12/10/8*.
41 H. BERGER ec J. CADET
Conversion of the radlatlon-induced 6-hydroxyl-5,6-dlhydrothymld-5-yl radicals Co dlamagne-
Cic compounds.
Conference Miller on che Radiation Chemistry, Windermere, Angleterre, 15-19/4/85.
42 J. &OET
Analyses structurale ec confomcionnelle de produits modifiés de nucleosides ec dinucléo-
slde -monophosphate*.
Journées "La RM, de la Physlcochlmle à la médecine, Saclay, 23-24/5/85.
48 J. CADET et M. BERCER
Ketone photosensitizer-aediated photooxidatlon of purine and pyrinidine 2'-deoxyrtbonucieo-
sides.
13th Annual Meeting of the American Society for Photobiology, New-Orleans (USA), 23-27/6/85.
58 L. VOITURIEZ et J. CADET
Caractérisation des photoadduits de la diméthoxy-5,7 coumarine avec la déoxy-2' adenosine.
Journées d'Etudes sur la "Photosensibilisation", Orsay, 10-12/10/85.
59 C. DECARROZ et J. CADET
Réaction des radicaux cations oyrimidiniques photoinduits par la menadione.
Journée- d'Etudes sur la "Photosensibilisation", Orsay, 10-12/10/85.
60 J. CADET
Réactions photosensibllisées dans les acides nucléiques.
Journées d'Etudes sur la "Photosensibilisation", Orsay, 10-12/10/85.
- 57 -
THEMES
MOTS CLES
• Alditols, cyclitols
• Conformation, isotopes stables, polysaccharides
• Lignine, bois
• RMN en s o l i d e , RMN haute résolution
TECHNIQUES SPECIFIQUES
CHERCHEURS
C H 0 A c ; = m
î )- - -^f ^ CHjOAc
AcOCfi, / \ J AcO
OAc
OAc \
OAc
1a contribution minoritaire 1 b contribution importante
(Selon l e s substituants, la présence éventuelle de liaisons hydrogène intra moléculaires en
solvant aprotlque modifie complètement le bilan énergétique et favorise l'existence de la
conformation où les substituants sont 1-3 parallèles).
Quand la longueur de la chaîne carbonée augmente, Il arrive q u ' i l n'y a i t aucune confor-
mation sans Interaction 1-3 parallèle et jusqu'à présent, quelques cas d'interaction de ce type
étalent connus entre des groupements hydroxyles ou acécyles. Les Interactions de type C,0 1-3
m
13
1.2 Synthèse, RUN C et deutfrlatlon spécifique de c y c l t r o l s et monosaccharides
oéthylatlon, ont été établies. Ces résultats nous permettent de sélectionner des dérivés dans
lesquels les deutérlatlons presque spécifiques peuvent être réalisées sur une ou deux positions
seuleaent.
Des exemples où des dérivés faciles à préparer en une ou deux étapes sont susceptibles de
deutérlatlon selective et être ulcérleurenent reconvertis en 3ucre i n i t i a l , sont donnés. Ce
procédé a été étendu à des éthers méthyllques d'Inositols, ou encore des anhydro glucides. Le
but recherché par ces études est le marquage ultérieur par du tritium.
- que la dissolution de ces composés s'effectue par interaction d'une molécule de LiCl avec
chaque proton labile du soluté,
- la faible sensibilité des signaux du groupe hydroxyle OH à l'augmentation de la tempéra-
ture.
De ces observations, on peut déduire que la dissolution des polymères naturels polyhydro-
xylés dans le solvant complexe N,N-diméthyl-acétamide-LiCl, s'effectue par gonflement du réseau
c r i s t a l l i n du polymère à l ' é t a t solide, diffusion des molécules de chlorure de lithium, fixation
d'une molécule de sel de lithium par fonction OH et NH, entraînant la rupture des liaisons
hydrogène intersioléculaires.
3
La faible s e n s i b i l i t é d'une seule fonction hydroxyle (OH ) aux variations de température,
peut être expliquée par la conservation de la liaison hydrogène intramoléculaire entre le groupe
3 5' 3 5'
OH et l'atome d'oxygène 0 de l'unité monomère voisine (OH 0 ) , liaison qui existe à
l'état solide. La dissolution s'effectue donc sans rupture des liaisons intramoléculaires.
L'existence d'une liaison intramoléculaire, entre deux unités voisines successives, impli-
que une conformation rigide du type "ruban" pour ces polymères en solution dans les solvants
aprotlques (12).
La technique de RMN à l'état solide par rotation à l'angle magique permet l'obtention de
spectres à haute résolution en résonance du C. D'une manière générale, le spectre de résonance
du C de la cellulose à l'état solide est beaucoup plus complexe qu'en solution. En particu-
l i e r , chaque type de cellulose d'-origine différente donne un spectre différent. Or peut identi-
fier dans tous ces spectres des multiplet» a raies fines et des massifs larges d'importance
relacive différente suivant les origines de la cellulose. La cellulose des fibres de coton
donne un spectre avec des signaux larges relativement importants.
Nous avons effectué une série de réactions hétérogènes gaz-solide et liquide-solide dans
des conditions douces, de manière à substituer principalement les zones accessibles des fibril-
les de coton. Les radicaux CH , CD , SifCH ) ont été u t i l i s é s comme groupes marqueurs. Les
3 3 33
réactions s'effectuent principalement -i la surface des inicrof tbriiles et •< 1 ' îrt^rieur -ries zones
amorphes.
- 62 -
13
La RMN du C à haute résolution à l ' é t a t solide et la diffraction électronique permettent
également de différencier l e s formes c r i s t a l l i n e s de la cellulose I et peuvent être u t i l i s é e s
dans l'étude de ces transformations c r i t a l l i n e s .
La cellulose naturelle de va Ion la a été soumise à l ' é t a t solide aux traitements chimiques
suivants :
- action de l'acide chlorhydrique gazeux dans le methanol anhydre, qui a pour effet de
riduire la longueur des chaînes de cellulose et la t a i l l e des microfibrilles.
- action de 1'ethylene diamine en milieu anhydre, qui fait passer la structure cristalline
de la cellulose I à la cellulose I I I .
- action de l'eau sous pression en autoclave à 160°C qui transforme la forme c r i s t a l l i n e
métastable de cellulose III en cellulose I.
Chaque étape a été suivie simultanément par les deux techniques d'analyses physiques citées
ci-dessus. Les résultats obtenus permettent d'émettre un certain nombre d'hypothèses concernant
l'interprétation des spectres de RMN du C de la cellulose à l ' é t a t solide, et fait l'objet
d'une étude encore en cours.
1
Les techniques de RMN du H homonucléaire à deux dimensions permettent d'envisager l'inter-
prétation de spectres de produits complexes, dont l'étude était inaccessible jusqu'à présent, à
l'aide de la RMN à une dimension.
- Divers échantillons de lignines, dont l'étude a été réalisée en liaison avec différents
laboratoires, le Centre Technique du Papier pour les lignines de liqueurs noires, le Swedish
Forest Products, Research Laboratoires, Stockholm pour les lignines Kraft.
13
3.3. Etude par RMN C :
13
D'une p a r t , nous avons continué à u t i l i s e r la RMN C comme technique de routine, pour
l'analyse s t r u c t u r a l e q u a l i t a t i v e , appliquée en p a r t i c u l i e r aux lignines présentes dans les sus-
pensions c e l l u l a i r e s de l'espèce "Rosa Glauca" e t à l a caractérisâtion des différentes lignines
en fonction de leur origine.
13
D'autre p a r t , nous avons u t i l i s é des séquences p a r t i c u l i è r e s de RMN C : des séquences
pour faire des analyses structurales q u a n t i t a t i v e s , du nombre de groupements hydroxyles et de la
proportion de liaisons du type alkyl-aryl ether :
- sur des lignines MWL de conifères et des lignines synthétisées "in v i t r o " , d'où une
appréciation de la v a l i d i t é du polymère modèle,
- sur des lignines Kraft en fonction des conditions de cuissons papecières,
- sur les différents échantillons de lignines de bois explosé, ce qui permet d'apprécier
l ' e f f i c a c i t é du procédé en fonction des conditions expérimentales.
Cette séquence a permis d'observer sans ambiguïté des signaux jusqu'alors rr.al eu non
observés, d'où la confirmation et la mise en évidence de structures caractéristiques
(syringaresinol et cinnamaldehydes). Cette méthode a été appliquée à tous les échantillons de
lignines précédemment c i t é s , et u t i l i s é e avec des paramètres permettant une analyse
quantitative.
- 64 -
ASPEN MWL
13
I > C TOTAL SPECTRUM
«inverse gate decoupled»
B>methylene group-CH2
W m e t h i n e group -CH
xJMj[_JJ^_ 4-«
QUAT.-Ç- = 1 - S < A + B*C>
w»«»»y> • • - ..- -.-^--ii^w A_x JL
1 !•»•»* » | l — * • < <
fc^>l > H»i'
13.
A>B>C> DEPT C NMR
13
Figure 1 : Lignine de bois aoulu de peuplier : Spectres C DEPT, A (groupes CH), B (groupes
CH ) , C(groupes CH ) . Le spectre total figure en haut, et l e spectre des carbones quaternaires
(en bas), est obtenu par différence.
En complément des techniques RMN, la f i l t r - 'on sur gel e t la spectrométrle de masse ont
permis l'identification des fractions de bas poids moléculaire de lignines de bols explosé (en
collaboration avec C. NICOTRA, SEA/SEAPC).
13
Des spectres RMN C d'échantillons en phase solide ont été enregistrés (CP/MAS) et une
étude plus orientée dans ce domaine va être développée.
Des différences significatives des temps de relaxation X de ces carbones (en particulier
dans la même unité glucldlque), fait de ce polymère un exemple significatif pour la Modélisation
du mouvement local en solution (6). Le schéma donne la structure, et Vta notations utilisées
pour la définition d'une conformation.
Les contraintes du mouvement sont données par la "mécanique moléculaire" qui définit les
domaines possibles pour les couples «f , V^ ou *p , ^ . La différence de mobilité pour chaque
MM N N
unité A ou B est illustrée par la figure ci-après par un choix de 4 jeux de paramètres
conduisant aux mêmes paramètres d'hélice locale (ceux obtenus dans le solide). Les axes locaux
sont Indiqués : tout mouvement d'un vecteur CH perpendiculaire à cet axe a une grande Influence
sur la valeur de X du carbone ; tout mouvement parallèle à l'axe est sans Influence.
Figure : 4 conformations possibles en Imposant les paramètres de l'hélice trouvée en solide (axe
de l'hélice indiqué par la flèche horizontale. Les axes locaux d'inertie ''groupe de 3 glucoses
A B A et B A B) sont également Indiqués).
Pour la totalité des conformations possibles, ia mobilité des vecteurs CK peut être
schématisée par leur dispersion relativement à ces axes locaux ; une corrélation très cohérente
avec les valeurs de T est alors obtenue. L'exemble choisi est générallsable à tout
polysaccharide alterné à jonctions l I , 1 3 , ou 1 t : 11 montre un aspect nouveau de l'usaae
conjoint de l'analyse conformatlonnelle »t d'une technique spectroscoplque.
- 66 -
PPM.ÎCATTOHS
1 A. MOLLARD et D. ROBERT
"Etude de la lignine présente dans les suspensions c e l l u l a i r e s de Rosa glauca"
Physiologie Végétale, 22(1), 3 (1984).
8 M. VINCENDON ec R. NARDIN
"Proton-silicon-29 cwq dimensional cheitical-shifc correlation SJ$ spectroscopy".
J. Magn. Reson., 61, 238 (1985).
12 M. YIHCEXDOW
"Proton !Mt study of chic in in solution"
Die Makroaol. Cheaie, 186, 1787 (1985).
ODrMCWICATIOHS
16 M. vntCERDON
Conformational a n a l y s i s of polysaccharides in a p r o t l c s o l v e n t s o l u t i o n s by proton SMR.
X l l t h International Carbohydrate Svmposiua, t'trecht, Hollande, 1-7/7/84.
23 D. ROBERT et M. BAUDET
13
Structural C HMt studies of lignins and lignin-like Materials fro* flash autohydrolysed
wood.
Gordon Conference "Matériaux Organiques tirés de la Bioaasse", Uolfeboro, OSA, 2-6/7/84.
24 J. SAIilT-GERMAIH et M. vTHŒMJOH
Réactions hétérogènes a la surface des fibres de coton étudiées par résonance magnétique
nucléaire du C i haute résolution à l'état solide.
International Workshop on Plant Polysaccharides, Nantes, 9-11/7/84.
26 D. GACHAIRE
La chlale du bols, avec les développements récents des prétraitements.
IX Slaposio Anual da Acadeaia de Ciencias do Estâto de Sao Paulo, Sao Paulo, Brésil,
8-10/10/84.
79 n. (UCNATRF.
RMN a hautt résolution dans les liquides. Exemples récents dans le domaine des glycldes et
de la ltgnln».
Journées ie Résonance Magnétique Nucléaire, Cadarache, 28-29/11/85,
-69-
THEMES
• Oligonucleotides et rayonnement
• Sondes de ONA
MOTS CLES
TECHNIQUES SPECIFIQUES
CHERCHEURS
A.M. DELORT (CFR-CEA), A.M. DUPLAA (CEA), A. GUY (CEA), A. KRASZEWSKI (CTE-CEA), D. MOLKO (rEA),
J.C. SCHULHOF (CFR-CEA) et R. TEOULE (CEA).
- Incidence de la nature des bases environnantes sur la rupture de la chaîne de DNA qui se
produit sous l'action des rayonnements lonisan.s.
- Synthèse de fragments de DNA portant une lésion de structure bien définie ou une
modification caractéristique induite par un gène de réparation (rr.éthylatior sur 1'adenine de la
déquence GTAC par la protéine du gène daci par exemple).
- Etuds de l'influence de la séquence des bases du DiJA entourant Le défaut sur les
f,j;cosylases chargées de ' >\n r^at.-.'.ion spécifique, à l'aide d'enzymes qui nous sont fournies
pa.- li».; biologistes du Centre ce ?.c_herches contre le Cancer de Villejuif <J. LAVAL).
Les principaux résultats originaux obtenus dans cette voie sont les suivants :
1. Les modifications induites sur la base cytosine par les rayonnements Ionisants or.e été
déterminées. Un bilan global satisfaisant a été obtenu (3).
A
2. En utilisant les méthodes d'électrophorèse utilisées pour le s^quen^a^e .n 'S'.\, '.a
rupture de chaîne du DNA a été quantitatlvée à la fois sur des oligonuclé :ldes de r/nth'-se et
- 72 -
sur des fragmenta de grande longueur extraits du génome du virus 0X174. Aux très faibles doses ae
rayonnement, lea ruptures alcali lablles se produisent surtout au voisinage de là base guanine.
Aux fortes doses, cet ordre n'est plus conservé, et on observe T > G > A > C (8).
^ DOM ( a u w |Q
<». Des oligonucleotides portant de 1'adenine méthylée en position 6 ont pu être préparés
avec un excellent degré de pureté. Le gène dam, qui joue un rôle Important dans la réparation du
mlsappariement, méthyle les séquences GATC, in s i t u , après la replication du DNA. Des
oligonucleotides portant la séquence GneATC ont été analysés par RMN à 500 MHz par l'équipe de
(3ISCHLBAUER à Saclay. La RMN s'effectue dans de l'eau légère renfermant seulement 15 % de D 0.
Une série de puises sont appliqués pour effacer le pic de l'eau et la conformation de la double
hélice e s t analysée par N0ESY-2D. La vitesse d'ouverture et de fermeture de la double hélice est
diminuée d'un facteur supérieur à 100. Il a été possible d'observer par RMN une structure
intermédiaire entre la forme double hélice B et la pelote statistique (6,11,13,14,16).
7"
100T. Me-6
u
100
ul* t* 1
200300400500600700800
+ 'i""l'
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900
d(GGM6ATCC)
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i
3
I I
2
T
1
9 S 7
- 74 -
a) Une nouvelle méthode d'assemblage sur support de silice des nucleotides protégés
nous permet de travailler successivement avec des phosphotriesters et des phosphoratnidites,
suivant la facilité d'accès des composés utilisés (7,9).
PUBLICAXIOWS
12 R. TEOULE
"Applications des sondes d'acides nucléiques au diagnostic médical".
Technique et Biologie, 4, 182 (1985).
COMMUNICATIONS
19 D. MOLKO et R. TEOULE
An hybrid phosphotriester-phosphoramidite solid phase synthesis of iligonucleotides for NMR
studies.
Symposium on the Chemistry of Heterocyclic Compounds and of Nucleic Acids Components,
Prague, Tchécoslovaquie, 2-8/9/84.
28 R. TEOULE
Structure des acides nucléiques et synthèse chimique des oligonucleotides.
I.N.S.T.N., Saclay, Colloque "Biotechnologle", 9-13/9/85
'«2SE
A.M. DELORT
Réparation enzymatique et propriétés conformationnelles de fragments d'ADN synthétiques
comportant le défaut uracile
Thèse d'Etat, Crenoble, 7/10/85.
D E P A R T E M E N T DE RECHERCHE F O N D A M E N T A L E DE GRENOBLE
BIOLOGIE
Rapport d'activité
1984-1985
COMMISSARIAT A
L'ENERGIE ATOMIQUE
CENTRE D'ETUDES
NUCLEAIRES
DE GRENOBLE
I N S T I T U T OS R I C H I R C H I F O N O A M I N T A L I
DEPARTEMENT DE R E C H E R C H E F O N D A M E N T A L E DE GRENOBLE
H +H.
BIOLOGIE
Rapport d'activité
1984-1985
COMMISSARIAT A
L'ENERGIE A T O M I Q U E
CENTRE D'ETUDES
NUCLEAIRES
DE G R E N O B L E
INSTITUT OS RECHERCHE F O N D A M E N T A L E
TABLE DES MATIERES
ORGANIGRAMME i
INTRODUCTION 1
LABORATOIRE D'IMMUNOCHIMIE 57
Laboratoire de Laboratoire de
BIOLOGIE VEGETALE (BV) BIXHIMIE MICRC IENNE (BM)
Laboratoire d e : ;
4)
PHYSIOLOGIE CELLULAIRE
Laboratoire de
VEGETALE TPCV) BIOCHIMIE (BCH)
Responsable : Pierre VIVAIS
Responsable : ?.o',znd ZCIŒ
2 ;
Laboratoire d e
Laboratoire
BIOPHYSIQUE MOLECULAIRE d'HEMATOLOGIE (HEM)
ET CELLULAIRE (BMC)
Responsable : Zêrari MASQUER!-
Responsable : <fcr? C3ABRZ
6 ;
Laboratoire d e
Laboratoire
BIOCHIMIE OES REGULATIONS
d'IMMUNOCHINIE (ICH)
CaLULAIRES ENDOCRINES (BRCE)
Responsable : Maurice CCLCMS
Responsable : Zdr.cnd :?.AMSAZ
Laboratoire de
BIOLOGIE MOLECULAIRE OU
CYCLE CELLULAIRE (BNCC) DOCUMENTATION OE BIOLOGIE
ii
INTRODUCTION
lu s y* time* biologique* étudié*, bien que 4e rattachant a de-6 cellulu a ' o'Up.inei
divzr*u [micr.oor.ganl*mu, plante*, animaux), iont pou* la plupart du *y*tetnu protéiquu
dz naturz mzmbnanairz ou interaai**ant avec du réceptzur* membnanainu. Le faut recherché
Ut la compMhznbion a Véchiltz moléculaire dz mécani*mu cztlulaiAU fondamentaux, tel*
quz la réaction iimunitaiftz, l'zndocyto*z, la viilon, la contraction muiculairz, l'action
des hormonu, Vhémo*ta*z, la diUitznciation celhtlaViz, le cycle czllulaitz dz l'ATV, la
photo*ynthliz, Va**imilation azotéz, la {onction du protéinu Fe/S.
1
La structure en Fidin.atA.on permet à chaque laboratoire d'apporté ' sa participation à du
ichangu d'idiu et a du collabo nation* spontaniu qui je sont révéliu particulièrement
4«actueuie4. Centaine* dz* recnerchu zntrcprÀiu ont débouché iut du application* potzn-
tielLu au plan indu*tu.zl. Czxtainu réalisation* dans te domaine de V instrumentation de
laboratoire sont déjà, e^zctivz*. Cependant, la nia ion de recherche représente l'zs*entizl
du document préiznté dan* lu page* qui suivent.
A
LABORATOIRE DE BIOLOGIE VEGETALE
THEMES
MOTS CLES
• Algues
• Radiobiologie
• Biotechnologie
• Arbres
• Absorption foliaire
• Microanalyse
TECHNIQUES SPECIALISEES
• Irradiations
• Mesures radioactives
• ii'croanalyse
• Cultures c e l l j l a i r e s
• Serres-phytotrons
• Programmes statistiques
3
L i s t e du personnel au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
4
L'activité générale du laboratoire a trait à la physiologie et au métabolisme
de l'organisme végétal, à la croissance et au développement, en réponse à l'environnement
immédiat : nutrition, température, cycles végétatifs et irradiation. Ce point de vue ne
préjuge en rien de l'échelle à laquelle sont abordées les recherches. En effet, certains
microorganismes chlorophylliens comne les chlorelles sont unicellulaires et relèvent de
la technique des cultures de cellule. Les échanges que pratiquent les plantes pourvues de
feuilles avec l'atmosphère passent par un épi derme et des ouvertures particulières, les
stomates, observables à l'échelle microscopique. A l'Inverse, l'expérimentation sur de jeunes
arbres exige l'examen de corrélations entre organes relativement éloignés et sur une durée
de plusieurs cycles annuels.
5
1. Biologie des algues :
A l'échelon du laboratoire, nous avons étudié, avec des cultures de ,:*t1t volume,
divers paramètres qui Interviennent dans la dynamique des populations de ces microalgues :
des courbes de croissance ont été tracées en fonction de la qualité de l'eau (eau d i s t i l l é e ,
eau de v i l l e , eau i n d u s t r i e l l e ) , de Ta composition en sels minéraux (7 milieux différents),
2
de l ' i n t e n s i t é lumineuse (1 à 50 W/m ), de la température (15 à 30°C) et des chocs thermiques.
2
Actuellement, une petite unité pilote d'environ 10 m de panneaux rigides à t r i p l e
paroi est opérationnelle avec les Chlortlles. Les essais vont se poursuivre avec une diatontée
(Phaeodactylum), une haptophycée (Monochrysis) et plusieurs autres chlorophycées. D'aui^e"
projets de recherche concernent d'une part les microalgues productrices de lioides (trigly-
r
cérides) comme Chlorococcum oleofadens, Characium polymorphum et Neochlori oleoabundans,
pour déterminer leurs conditions optimales de croissance et de synthèses lipidio'jes a l'éciielon
du laboratoire, et d'autre part la irise au point d'un nouveau type de bioréacteur* solaire
plan en système semi-ouvert.
L'étude a été soutenue à l'origine par une ATP CNRS. L'auteur a participé au stand
CEA "B1o-Expo 85" et a été invité à présenter ses travaux au séminaire de B1otf chnologie
de TINSTN-SACLAY et dans la rubrique "Magazine" de la revue "La Recherche". I l est membre
actif de TADEBI0, participe aux réunions scientifiques de TARBS à CADARACHE et prépare
une collaboration avec l'Université de MONTPELLIER et la Soc.été BALTEK.
6
Circulation en
ciicane de I «lu
de tnenwrëgulacion
(1ère série
d'alvéoles)
.amino» tnenrique
de 1* vanne 3 voici
MrltUK ttmt
Circulation en cmc»« de I* Susaension
cellulaire (2«ne série d'alvéoles)
Httmtr m (• *«—«!'•»
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20 1 25' CiaC'JÏT 3 î THE»HOa£aiL*T;3:.
ômoe i cnaleur
7
1.2. Etude de l'effet de faibles débits de dose de rayons gaaaa sur des cellules d'eucaryotes
(R. GILET et S. SANTIER) :
Depuis 25 ans, les Chlorelles, algues vertes unicellulaires, sont utilisées couine
cellules eucaryotes photos.r thétiques pour des études de radioblologie cellulaire au laboratoire
de 81ologie Végétale.
Par rapport aux cellules animales et aux champignons, les Chlorelles peuvent être
cultivées en autotrophic, c'est-à-dire sur un milieu dépourvu de matières organiques, mais
en présence de lumière leur fournissant de l'énergie pour la photosynthèse ; le facteur
lumière permet ainsi d'agir facilement et rapidement sur le cycle c e l l u l a i r e . Pour les besoins
de l'expérimentation, tous les types d c culture ont été réalisés : culture en milieu solide
et liquide, cultures en masse, cultures synchronisées, cultures continues. Les irradiations
ont été réalisées dans 1'Irradiateur piscine du Centre d'Etudes Nucléaires de Grencble.
1
Les irradiations à faibles débits de dose (0,05 à 0,25 Gy.rain* ) induisent une
radiorésistance vis-à-vis des irradiations à faible débit de dose et aiguës. Cette radio-
résistance n'est pas due à des imitations ni à une sélection de cellules plus radiorésistantes
au départ : elle serait due à la stimulation du processus de réparation. Cette hypothèse
est en cours de vérification, à l'aide d'inhibiteurs aussi spécifiques que possible du processus
de restauration. En complément, un protocole d'irradiation JUX ultraviolets est établi pour
savoir si une irradiation prédiable à faible débit aux rayons gamma modifie l ' e f f e t d'une
Irradiation par ultraviolets.
8
1.3. Méthodes statistiques de Modélisation des résultats expérlacntaux (B. LACHET) :
1.4. Etude de l'organisation du génoae du plaste (J. DALMON, H. AUDREN et Ph. HUBER) :
Initiée à partir des algues, cette étude, rattachée à TU.A. du Pr. R. MACHE,
a porté ses deux dernières années sur le plaste d'epinard. Le génome du plaste de la plupart
des plantes supérieures comporte deux régions répétées en sens inverse de l'ADN du plaste
d'epinard. Trois fragments ont été séquences e t , pour l'un d'eux, l'étude de la transcription
a été commencée.
Dans le fragment Sall-Pvul proche de la grande séquence unique 1,2 kb ont été
séquencées. Dans cette région est attendue la présence des gènes d'au moins trois protéines
ribosomales mais ceux-ci n'ont pas été observés dans la partie déjà séquencée. Dans le fragment
Bam Hl-J, les 1,1 kb proches du site Bam HI situé en 5' par rapport au gène de l'ARN ribo-
somal 16S ont été séquences. Aucun gène n'est présent dans cette séquence alors que le début
d'une phase de lecture ouverte avait été lu sur le fragment contigu. Par contre, une série
de trois séquences riche en thymine du type des "séquences de replication autonome" de la
levure est présente dans ce fragment. Les séquences mises en évidence chez l'écinard correspon-
draient à l'origine de replication de l'opéron rlbosomique.
Dans le fragment Bam Hl-F, les 0,8 kb contenant le gène de TARN ribosomal 5S
et les régions 5' et 3' flanquantes ont été séquences. La séquence a été comparée à celles
connues chez d'autres plantes. L'étude de la transcription du gène de l'ARN ribosomal 5S
a été commencée, d'une part par cartographie à la nuclease S autre part par analyse
des transcrits obtenus fn vitro avec l'ARN polymerase d'Escherlchla col i ,
9
2. Physiologie de la croissance et du développement des arbres (J. GAGNAIRE, A. BONICEL,
G. HAOOAD) :
10
Variations saisonnières de taux de glucides totaux (amidon, saccharose, glucose, fructose), exprimés
en pourcentage de matière sèche, dans la tige, les racines et la zone entourant la bouture initiale
du peuplier (P. tviahocavpa X P. deltoïdes, ulontt Haàimlja) (Intervalle de confiance à 0,95 pour
10 répétitions. Arbres plantés en mars 1981).
. Racines x x Tiges A-.-.-.-.-.-A Zone entourant la bouture initiale
% M.S. ,
3. Absorption foliaire (A. CHAMEL, F. BAILLON, M. FERRANDON et B. DARDELET) :
Cette recherche sur les mécanismes du transfert dans la plante aes substances
apportées par voie foliaire est poursuivie dans les trois directions suivantes :
12
Cette recherche présente un intérêt agronomique évident du f a i t que la pratique
des apports foliaires est très répandua : éléments nutritifs, phytohormones, pesticides.
Elle intéresse les firmes de produits phytosanitaires (contrats en cours) ainsi que l'INRA
Growth and Leaf Application of Chemicals" (éditeur P. NEUMANN), à paraître début 1986. Il
organiques).
Il est souvent sollicité pour présenter ses travaux (cf. publications) car cette équipe
Les éléments minéraux jouent un rôle essentiel sous forme d'ions dans les équilibres
sont détectables par la microsonde CAMEBAX, moyennant une préparation adéquate. Cette microsonde
associe une analyse X en dispersion de longueurs d'onde à une image de microscopie électronique.
Le plus gros travail de ces deux années concerne l'étude des mouvements stomatiques en liaison
avec les laboratoires français spécialisés (Pr. LOUGUET à CRETEIL, Ph. COUCHAT à CADARACHL").
Il est montré que l'ouvertire du stomate est en faible corrélation avec l'entrée d'ions
Inorganiques dans les cellu'es de garde, bien que la pression osmotique s'élève fortement.
La première phase de ferrieture du stomate est au contraire très liée à un efflux d'ions
potassium des cellules. Cela suggère que l'ouverture repose non seulement, sur leç échanges
minéraux, mais aussi sur une synthèse organique génératrice de pression osmotique.
dans les cellules de garde. Il s'agit en l'occurrence d'une condition externe qui favorise
13
A l'échelle du stomate et de la portion de feuille voisine, la question s'est
posée de savoir d'où venaient les ions affluents et où se dirigeaient les Ions effluents.
L'hypothèse d'une simple navette entre les cellules de garde et les cellules Immédiatement
voisines qui font partie du complexe stomatique ne résiste pas à un bilan quantitatif établi
grâce à la microsonde. Le complexe stomatique doit faire appel aux cellules stomatiques
qui l'entourent.
Vue en perspective avec coupe d'un stomate fermé de vicia faba (x 5200).
L'ouverture de l'ostiole par écartement des cellules de garde s'accompagne
de mouvements d'ions.
En se situant au niveau de la plante entière, une autre région active pour les
échanges ioniques est celle de Tinter-relation sol-plante. Cette dernière est facilitée
par une assodîtlon étroite entre un champignon et les petites racines qui forment des myco-
rhlzes. Une hypothèse tendant a rapprocher les "ectomycorhizes" et les "endomycorhizes"
a pu être étayée d'argument; nouveaux : dans le premier cas, le champignon symbiotique resce
hors des cellules-htftes ; dans le second, 11 les pénètre mais, dans les deux cas, l'interface
entre le protoplasme de la cellule et celui du champignon reste riche en calcium.
1-J
Les serres du laboratoire abritent un bassin de culture de macrophytes aquatiques.
Ces végétaux a forte croissance ont un grand pouvoir épurateur vis-à-vis des minéraux entrophi-
sants et des métaux lourds toxiques contenus dans les eaux usées. La biomasse végétale,
chargée en éléments toxiques (Cd, Ni) est transformée en méthane par fermentation. Une recherche
est relative à l'impact des métaux lourds sur le déroulement des réactions bactériennes
de fermentation. Cette étude "biomasse" a été soutenue financièrement par l'Agence Française
pour la Maîtrise de l'Energie.
15
CONCLUSION
Créé par le CEA pour promouvoir une interface entre la recherche nucléaire et
Durant les deux années objet de ce rapport, deux thèses d'Etat selon l'ancienne formule,
et deux selon la nouvelle, ont été soutenues. 23 publications ont été faites dans des revues
connues.
Citons les contrats déjà lancés du Ministère de l'Environnement, du CHRG, de l'Agence Française
pour la Maîtrise de l'Energie, de MONSANTO. D'autres contrats sont en discussion avec RHONE-
Il existe actuellement une forte demande pour tout ce qui concerne la productivité
***
16
LABORATOIRE OE BIOLOGIE VEGETALE
PUBLICATIONS
J . P . GARREC, R. PLEBIN
"Accumulation du fluor dans les vers de terre vivant dans les sols contaminés"
Environmental Pollution B (1984) ]_, 97-105.
17
D. LAFFRMY, A. VAVASSEUR, J.P. GARREC, P. LOUGUET
"Effects of high carbon dioxide p a r t i a l pressure on stoma ta1 movements and related ion fluxes
in Pelargonium x hortorum and Vicia faba. Electron probe studies"
Physiologie Végétale (1984) _'? ( 6 ) , 851-8S7.
J.P. GARREC
"Microanalyse X des elements diffusibles en biologie végétale"
Journal de PhysiqLe C2 (1984) 45, n° ?, -',91-494.
13
A. FOURCY, M. DUMONT, Y. PAUTHENET
"Influence de t r o i s métaux lourds sur la croissance et le développement des jacinthes d'eau"
Note technique TT/SEThI/8S/109 (1985), 26 pages.
COMMUNICATIONS
J.P. GARREC
"Microanalyse X des elements diffusibles en physiologie végétale" (poster).
B. LACHET
"Détection de variations saisonnières dans les corrélations croisées entre séries chronologiques"
(communication).
A. CHAMEL
"Recherches sur Vabsorpt.on f o l i a i r e effectuées à l'aide de cuticules isolées et d'une technique
originale de microanalyse" (communication).
Actes Proceedings vol. 1 , H7-123.
A. CHAMEL
"Facteurs Influençant la pénétration et 1a migration des produits herbicides foliaires"
(communication).
Comptes Rendus, p. 28-55.
19
JOURNEE "BIOTECHNOLOGIE RHONE-ALPES 1984"
Association pour le Développement de la Bio-Industrie (AOEBIO)
LYON (France), 24 octobre 1984
J.P. GARREC
"Mécanismes de la pénétration du fluor gazeux dans les f e u i l l e s à travers la cuticule e t les
stomates" (communication).
A. CHAMEL
"Foliar uotake and translocation of Glyphosate" (communication).
M. ARNOUX, A. CHAMEL
"Microlésions cuticulaires sur pêches. Interaction avec les maladies de conservation"
(communication).
A. CHAMEL
"Survey of different approaches to determine tht behaviour of chemicals directly applied to
aerial parts of plants" (communication sur invitation).
A. BONICEL et J. GAGNAIRE
"Les taillis à courtes rotations (Populus deltoïdes x Populus trichocarpa, clone R.spalje).
Variations saisonnières de i aptitude au recépage et de la répartition dps princiDaux sucres
(saccharose, glucose, fructose) et de l'amidon, dans les différentes parties du jeune arbre"
(poster).
A. CHAMEL
"Méthode d'étude de l'absorption foliaire. Pénétration cuticulaire. Problèmes de localisation"
(communication sur i n v i t a t i o n ) .
20
SOCIE.L' FRANÇAISE DE PHYSIOLOGIE VEGETALE
NANTES (France), 1er juin 1985)
A. CHAMEL
"Facteurs intervenant dans la pénétration foliaire des herbicides" (communication).
A. CHAMEL
"Méthodes d'études et paramètres intervenant dans la pénétration foliaire des xénobiotiques"
icommunication).
A. CHAMEL
"Absorption f o l i a i r e des herbicides. Etude de la pénétration cuticulaire à l'aide de cuticules
isolées" (communication).
A. CHAMEL
"L'absorption f o l i a i r e des éléments minéraux ; rappel sur la structure de la f e u i l l e , facteurs
agissant sur la pénétration par vole f o l i a i r e ; e f f i c a c i t é agronomique des apports f o l i a i r e s "
(communication).
21
THESES
Thèses d'Etat :
B. LACHET
"Approche statistique des relations entre variables écologiques et floristiques dans la vallée
du Haut-Rhôn* français"
Grenoble, le 12 octobre 1984.
A. VAVASStUR
"Microanalyse des elements minéraux de Tépiderue foliaire. Variations de leurs teneurs associées
aux mouvements stomatiques"
Grenoble, le 6 décembre 1984.
Nouvelle thèse :
A. BONICEL
"Les bases physiologiques de la culture du peuplier en t a i l l i s à courte rotation, Populus
trichocarpa x POOL "us deltoïdes, clone Raspalje. Les variations saisonnières de l'aptitude
au recépage et de la répartition des principaux sucres solubles (saccharose, glucose, fructose)
et de l'amidon"
Grenoble, le 10 mai 1985.
F. BAILLON
"Etude physiologique du Gui des Feuillus (Viscum album album L.) pour la recherche d'une méthode
de lutte chimique contre ce parasite : pér.atration et transport de deux herbicides phloème-
mobiles (2,4-08, Glyphosate)"
Grenoble, le 29 novembre 1985.
Thèse de 3e cycle :
A. RAMOS de ORTEGA
"Cultures intensives de Chlorelles Jans divers systèmes de cultivateurs plans sous rayonnement
solaire"
Grenoble, le 18 octobre 1984.
Thèse d'Université :
S. SANTIER-RIV1ERE
"Mise en év.dence s la radiorésistance induite par une irradiation gamma à débit de dose faible
chez Chlorella pyrenoidosa Chick, algue verte unicellulaire"
Grenoble, le 14 juin 1984.
BREVET
***
22
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE CELLULAIRE VEGETALE
THEMES
MOTS CLES
• Mitochondriei
• Membranes
• Cytosol
• Plastes
• Peroxysome
• Métabolisme
• Carences
TECHNIQUES SPECIALISEES
23
L i s t e du personnel au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
JOURNET E t i e n n e - P a s c a l CNRS
JOYARO Jacques CNRS
24
RAPPORT D'ACTIVITE P . C . » .
25
Au courz de ces recherches nous avons montré pour la première fois l'existence d'un transporteur
de Coenzyme A sur la membrane interne des mitochondries. Dans ces conditions les mouvements de Coenzyme
l'enzyme malïque. Par a i l l e u r s , les mitochondries végétales sont capables d'oxyder le NADH matriciel
far deux NADH oxydases. La première qui est inhibée par la roténone présente une f o r t e a f f i n i t é pour
Te NADH : Elle est analogue au complexe I de la chaîne r e s p i r a t o i r e . La seconde qui présente une
faible affinité pour l e NADH est insensible à la roténone. L'oxydation du NADH matriciel par cette
voie roténone-insensible est non phosphorylante. Là encore un transporteur spécifique de NAD', que
nous avons caractérisé sur la membrane interne des mitochondries, peut non-seulement contrôler
l'activité des principales déshydrogénases du cycle de Krebs, mais également enclencher cette voie
N-«-4Zido-2nitrocH«flyl-4-a(T»ooBulyryl].NAO'
(NAP. NAIS)
CONH,
< &
0
a
O
CH,-O-P-O-P-O-CH,
or
.0"
<^>
H* 'M
OHO OH OH
CO
NH
,^NO,
5 mm
+ 1 +
Fig. 1 - Effet du NAP4-NAD sur l'absorption de ( *C)NAD par les mitochondries de porane
de t e r r e .
L'absorption de l^CJNAD* est mesurée par f i l t r a t i o n a travers une couche d'huile
+ m a r ( u é l a +
de silicone. On ajoute du NAD ? » concentration de 10 uM et du NAP -NAD 4
l'espace matriciel. Au cours de ces recherches nous avons montré que les mitochondries végétales
peuvent par des transporteurs spécifiques, importer ou exporter très rapidement de Taspartate et
26
de l'oxaloacétate. Ainsi, par exemple, lorsque l'enzyme malique est inhibée par défaut de coenzyme
A soluble, les mitochondries végétales peuvent oxyder directement le malate qu'on leur fournit par
la malate déshydrogenase matricielle. Dans ce cas, l'oxaloacétate est expulsé à l'extérieur par son
transporteur. Ces découvertes montrent la rapidité avec laquelle, suivant les conditions physiologiques
imposées, la mitochondrie végétale peut importer ou exporter des équivalents réduits. Elles montrent
également que les mitochondries végétales peuvent être alimentées par plusieurs substrats oxydables
comme le pyruvate, le malate et l'oxaloacétate. Enfin, la chaine de transfert des électrons
non-phosphorylante qui implique la NAOH-oxydase insensible à la roténone et la quinol oxydase
insensible au cyanure permet l'oxydation du IMOH matriciel dans la mesure ou la concentration de
ce coenzyme est élevée. Un tel système confère une très grande souplesse au fonctionnement des
mitochondries végétales car la voie du cycle de Krebs peut continuer à être utilisée, pour fournir,
par exemple, des maillons carbonés au reste de la cellule tout en s'affranchissant des contraintes
énergétiqjes. Par la suite, nous chercherons à isoler les protéines solubles présentes dans l'espace
matriciel des mitochondries et caractéristiques du règne végétal couine l'enzyme maiique NAO-dependante
et le complexe glycine-décarboxylase+serine-hydroxyméthyltransferase qui est présent dans les tissus
foliaires où i l est impliqué dans les mécanismes de la photorespiration.
Depuis plusieurs années, le laboratoire étudie les propriétés de la double membrane limitante
ou enveloppe des chloroplastes et des plastes non chlorophylliens. Ce système membranaire complexe,
distinct des thylakoides (capteur solaire), contrôle le transport de nombreuses molécules (anions,
cations, protéines) entre le cytosol et le stroma des plastes ainsi que la biogénèse du chloroplaste.
Nous avons pu séparer la membrane externe de la membrane interne de l'enveloppe des chloroplastes
et montré que chaque membrane présente un équipement en protéines et en lipides polaires tout à f a i t
5pécif''que. Ainsi, la membrane interne qui est dépourvue de phosphatidylcholine (lipide majeur de
tous les systèmes membranaires extrachloroplastiques) présente une composition en lipide identique
à celle des thylakoides et des systèmes membranaires des cyanophycées (Tableau I ) . En revanche, la
ztetnbrane externe bien q»e renfermant des hpldes polaires que l'on rencontre chez les cyanophycées,
est riche ei phosphatidylcholine. Ce phospholiplde est localisé plus spécifiquement dans le feuillet
externe de la membrane externe. Cette découverte est importante car elle remet en question l'origine
de la membrane externe des chloroplastes. Par ailleurs nous avons montré que la membrane Interne
est un site d'assemblage des diverses parties constitutives des molécules de galactolipides (lipides
polaires majeurs des systèmes membranaires chloroplastiques) d'a-tocophérol et d2 plastoquinone
(transporteur d'électrons entre le photosystème II et le complexe b/f). Nous avons en particulier
27
Tablaau I - Coapojicjon en lipide* poiairaj da qwlquc» procaryocaa
i t d organitc» d« plantai »up«n«ur«». La aonoglycoayldiacyl-
glyctrol (NCluOC) esc pccxoc chat certains procaryotas. En
« c f e t , chez c«s procaryocai, La formation du MCDC s ' a f f a c t «
par «piacriiacion du glucosa du MGluDC tn galaccoaa pour Corner
diractuatnc L« MCDC. Dans cat conditions, la MCluDC a* s'aicutaiLa
pratiquement pa*. Las r é i u l t a t s tone expriaas en pourcentage
das ' i p i d e s p o l a i r t t totaux.
caractérisé une dizaine d'enzymes, sur la menmrane interne, directement impliquées dans la synthèse
des lipides polaires et des pre'nylquinones. Nous cherchons à l'heure actuelle â Isoler ces protéines
et à caractériser sur la memDrane externe 1e ou les polypeptides impliqués dans le transfert des
protéines chloroplastiques codées par le génome nucléaire et synthétisées dans le cytosol.
Par ailleurs, le laboratoire qui a fourni depuis plusieurs années un effort continu pour
com^'enore le fonctionnemen m vitro des principaux organltes de la cellule végétale, chloroplastes,
plastes non-chlorophy1Hens, mltochondries peroxysomes s'oriente de plus en plus vers l'étude de
leur fonctionneront i;i vivo. L'une des stratégies utilisées est de suivre l'Impact de carences diverses
(phosphate, saccharose e t c . . ) sur le métabo'Msme de la cellule végétale. Par exemple, une carence
du Cu nous a permis de montrer que la cytochrome oxydase est présente en large excès dans la membrane
interne. Une carence de phosphate nous a permis de montrer que la vitesse de respiratiun des cellules
n'est pas limitée par la quantité de Pi fournie aux m1tochondr1es par le cytosol. Enfin, une carence
de saccharose déclenche la cascade des réactions suivantes : 1) tout d'abord, le saccharose stocké
28
dans la vacuole est consommé, 2) lorsque 1'efflux du saccharose hors des vacuoles coirmence à limiter
la glycolyse dans le cytosol, la concentration des intermédiaires de la séquence glycolytique baisse
progressivemer.t et celle de Pi augmente symétriquement ce qui déclenche la dégradation de l'amidon
dans les plastes, 3) lorsque toutes les réserves sont épuisées, on assiste à une décroissance de
la vitesse de respiration découplée (Fig. 2). Cette décroissance n'est pas imputable à un manque
de substrat respiratoire pour les mitochondries mais à une diminution du nombre de mitochondries
(comme de; plastes). Dans ces conditions, les produits résultant de la dégradation des protéines,
des acides nucléiques et des lipides dans les vacuoles pourraient être métabolisé' dans le cytoplasme
et alimenter le reste des mitochondries en substrats respiratoires. Ces derniers résultats illustrent
donc clairement la grande flexibilité et la complexité du métabolisme des cellules végétales. En
40 60 80
r
ME 'hoirs:
TIME (hours)
29
particulier, le cytoplasme peut être utilisé co-jne source de carbone après une longue période de
carence de saccharose, sans que la survie des cellules i*e soit sensiblersent affectée. Par conséquent,
les cellules végétales, grâce à leur réserves carbonées et leur capacité à engager un mécanisme
autophagique, peuvent affronter une période relativement longue sans recevoir de carbone sous forme
organique. Pour terminer nous comptons étudier la régulation fine de la séquence glycolytique et
du cycle des pentoses dans les plastes et le cytorol et leur importance dans le métabolisme des
principales réserves carbonées (saccharose, amidon) ainsi que dans les biosynthèses (aciaes nucléiques,
protéines, lipides).
30
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE CELLULAIRE VEGETALE
PUBLICATIONS
31
SOLL, J., SCHULTZ, G., JOYARD, J., DOUCE, R. and BLOCK, M.A.
Localization and synthesis of prenylquinones in isolated outer
and inner envelope membranes from spinach chloroplasts
3tructure, Function and Metabolism of Plant Lipids (1984), pp.
263-272 (P.A. Siegenthaler and W. Eichenberger, eds.)
Elsevier/North-Holland, Amsterdam.
MIQUEL, M., BLOCK., M.A., JOYARD, J., DORNE, A.J., DUBACQ, J.P.,
KADER, J.C. and DOUCE, R.
Protein-mediated transfer of phosphatidylcholine from liposomes
to spinach chloroplast envelope
Structure, Function and Metabolism of Plant Lipids (1984), Volume
9, pp. 295-298 (P.A. Siegenthaler and W. Eichenberger, eds.)
El sevier/North-Hol 1 and, Amstf /-dam.
32
DOUCE, R., BLIGNY, R., and NEUBURGER, M.
Molecular architecture of plant mitochondrial membranes
Model Building in Plant Physiology/Biochemistry/Technology (1985),
(D. Newman et K. Wilson, eds)
CRC Press, Boca Raton Florida, U.S.A
OOUCE, R.
Mitochondria in higher plants : structure, function and biogenesis
(1985), 327 pages
Academic Press. New-York
NEUBURGER, M.
Preparation of plant mitochondria c r i t e r i a for the assessement of
mitochondrial integrity and purity, survival in vitro
Higher Plant Cell Respiration - Encyclopedia of Plant Physiology ( 1985),
New Series, Volume 18, pp. 7-24 (R. Douce and D.A. Day, eds)
Springer Verlag, Berlin
33
NEUBURGER, M., DAY, O.A., and DOUCE, R.
+
Transport of NAO i n Percoll p u r i f i e d potato tuber mitochondria
i n h i b i t i o n of NAO i n f l u x and e f f l u x by N-4-azido-2-nitrophenyl-
+
4-aminobutyryl-3'-NAD
Plant P h y s i o l . (1985) 78 : 405-410
COMMUNICATIONS
M
t h
2 4 SYMPOSIUM OF THE JAPANESE SOCIETY OF PLANT PHYSIOLOGISTE
1
KANAZAWA (.Japon) - 3-6 Avri 1984
BLIGNY, R. and AKAZAUA, T.
Biosynthesis and secretion of laccase by sycamore cells
r d
3 ANNUAL PLANT BIOCiMISTRY AND PHYSIOLOGIE SYMPOSIUM
COLUMBIA, Missouri (U.S.A) - 4-6 avril 1984
DOUCE, R., DAY, D.A. and NEUBURGER, M.
Influx and efflux of NAD* in plant mitochondria
t h
6 INTERNATIONAL SYMPOSIUM ON PLANT LIPIDS
NEUCHATEL (Suisse) - 16-20 Juillet 1984
SOLL, J., SCHULTZ, G., JOYARD, J., DOUCE, R., and BLOCK, M.A.
Prenylqui nones synthesis and localization within envelope membranes
from spinach chloroplasts
JOURNET, E.
Amyloplaste e t gravite' dans l a c e l l u l e végétale
35
REUNION IMNUmCTTOGMIlUE
PARIS-SUD (France) - 1er Mars 1985
JOYARO, J . , BILLECOCQ, A . , BLOCK, M.A., et DOUCE, R.
U t i l i s a t i o n d ' a n t i c o r p s monospecifiques pour l a c a r a c t e r i s a t i o n des
protéines d'épinerd
JOYARD, J., BLOCK, M.A., OORNE, A.J., COVES, J., PINEAU, B., et
DOUCE, R.
The chloroplast envelope membranes : A key structure in chloroplast
biogenesis
THESES
Thèses d'Etat
BLOCK, M.A.
"Séparation et caracterisation des membranes externe et interne de
l'enveloppe de chloroplaste d'épinard"
Thèse de Doctorat d'Etat, Université de Grenoble
USTM-Grenoble, 26 j u i n 1985
36
JOCflWET, E.P.
"Quelques observations sur le métabolisme carboné dans la cellule
végétale non-chlorophyllienne"
Thèse de Doctorat d'Etat, Université de Grenoble
USTM-Grenoble, 19 décembre 1985
in
LABORATOIRE OE BIOPHYSIQUE MOLECULAIRE ET CELLULAIRE
THEMES
MOTS CLES
• Phototransduction
• Transducine
• Nucleotide cyclique
• ATPases-ioniques
• Excitation-contraction
• Patch-clamp
TECHNIQUES S P E C I A L I S E E S
« Q i f ^ u s i o ^ <je !un\ièr6
• Filtration rapide
• Stop-flow
• Patch-clamp
• Photobleaching interférentiel
30
L i s t e du p e r s o n n e l au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
BENNETT N e l l y CNRS
8IGAY J o ë l l e CNRS-BOI
BOUSQUET J e a n - A l a i n CNRS
BRUCKERT Franz Bourse-thèse
CARVALHO ALVES Paulo CEA-CTE
CHABRE Marc CNRS
CHAPRON Yves CEA
CROUZY Serge CEA-CFR
DETERRE P h i l i p p e CNRS
DUPONT Yves CNRS
MEILHOC E l i a n e CEA-CFR
MICHEL-VILLAZ M i c h e l CEA
MOUTIN Marie-José Bourse-thèse
OSBORNE Howard B e v e r l e y CNRS
PAPAZAFIRI Panagiota Bourse-thèse
PFISTER Claude USM6
RONJAT Michel 8ourse-thèse
VUONG T . M i n h Boursier post-doctoral étranger
40
INTRODUCTION
Notre laboratoire a la particularité d'avoir été démarré par d'anciens physiciens reconvertis à la
Biologie et de regrouper des chercheurs d'origine variées. La thématique, centrée à l'origine sur
la "Biophysique des membranes" a évolué rapidement en se différenciant sur des thèmes plus précis
système membranaire du reticulum sareoplasmique qui contrôle la contraction des fibres musculaires
en modulant l'activité de pompes et canaux spécifiques des ions calcium et autres ions. Les
systèmes choisis se caractérisent par leur spécialisation fonctionnelle extr?me dans l'organisme :
à cette fonction unique et restreinte correspond alors une relative simplicité biochimique qui
permet d'effectuer des mesures biophysiques significatives sur l'organelle intacte ou sur des
préparations membranaires. Les systèmes choisis ont aussi une valeur de modèle pour des mécanismes
qui sont très généraux et se retrouvent dans beaucoup de types cellulaires. Ainsi, la cascade ae
réactions déclenchée pzr la lumière dans une cellule rttinienne constitue un modèle
remarquablement instructif des cascades de réactions déclenchées dans des cellules très diverses
par des hormones se liant à leurs récepteurs. L'étude détaillée des mécanismes de déclenchement
d'amplification et de régulation est considérablement plus facile dans un bâtonnet rétinien dont
la phototransduction est la fonction majoritaire sinon unique, que dans une cellule où chaque
réponse hormonale est noyée au milieu d'autres fonctions variées et complexes. Ceci nous conduit à
Pasteur.
L'étude de la membrane du Reticulum Sarcoplasmique est intéressante à plus d'un titre. 9'abord
parce-qu'il est relativement aisé d'en extraire en grandes quantités une préoaration de vésicules
fermées dans lesquelles la pompe à calcium constitue 70 à 90 X des protéines présentes. L'ATPase
l'énergie fournie par l'hydrolyse de 1 'ATP. Les sites catalytiques de calcium et d'ATP sont
accessibles de la face externe des vésicules, si bien qu'il est possible, in vit:o, de faire
membranaires bien distincts. C'est à ce titre, un système unique et un modèle de choix pour
musculaire. Ceci conduit \ des mesures plus physiologiques sur fibres intactes pelées et isolées.
Dans la m?me classe d'enzyme, se trouvent les AT^as» 'i i-* et également une AT?as« po.moe à oroton
caractérisée dans la membrane plasm; ^ue it levur%s. Ce nouveau matériel ouvre le champ de-,
méthodes génétiques.
41
Les f l u x i o n i q u e s s o n t a u s s i modulés p a r des canaux s p é c i f i q u e s . La méthode r é c e n t e d i t e de ''patch
p l u s vers 1- , aspects de m é t a b o l i s m e c e l l u l a i r e et de c o n t r ô l e g é n é t i q u e a u . n i v e a u du n o y a u .
r é g u l a t i o n de l a cascade de r é a c t i o n s q u i c o n d u i t de l a p h o t o e x c i t a t i o n de l a r h o d o p s i n e à la
électrique cellulaire.
pnoto»<r, i t é e s a <• a 1 / s e dans l a nembrane des bâtonnet-s 1 ' a ". t : / a t ; o n j ; - i « \'~ <*- -, •,':/*-.,.»-, •&
v
transducine 'a la carence d ' u n e oar milliseconde, Se t r a v a i l ef'eotué en o o l l a c o - a ' i - . - . îvec '. > -
42
d'un dispositif d'excitation par frange d'interférence laser ; ceci doit pemettre d'atteindre les
réaction. Ce projet est conduit par T. Ninh VU0NG, chercheur post-doctoral de STANFORD entièrement
payé pendant 3 ans par une fondation américaine et par T. BRUCKERT, boursier de l'Ecole
Polytecnnique.
Nous avons repris des mesures de diffraction de neutrons sur bâtonnets orientés, à l'ILL, avec un
l'injection des nucleotides, ainsi que sur celui de la prise des données : une modification de
sp-ctres qe <• secondes chacun sans temps mort. Nous avons ainsi établi que des changements
structuraux observés in situ lors de l'illumination sont aussi dus à l'activation de la cascade de
n
la transducine et n o comme il avait été prooosé antérieurement, au seul changement de
conformation probablement très «inime de la rbodopsine photoexcitée qui déclenche cette cascade
BEWWETT ot Y. DUPONT).
Deux techniques indépendantes ont été emplc/ées : la diffusion de lumière et la césure directe de
fixation de nucleotide marquée, jar des méthodes de filtration. Il est jontré que la fixation de
*
la rhodopsine pnotoexcitée R et celle dr. nucleotides sont antogonistes. Trois conformations de la
transducine sont décrites et il est suggéré qu'elles correspondent chacune à un niveau différent
difficilement accessiDle et a une forte affinité ' Kd = 0.1 jM pour GDP et 0.01 uM pour GPf'JHP.i.
*
V') - Dans l'état lié \ R , le site nucleotide a une affinité plus 'a'ble 'iais devien* très
accessible (Kd 20 uM pour 10P et G T P, 20 à 100 uH pour ÛPPNHP). La fixation de R sur T permet
donc la fixation ou l'échange raoide de nucleotides. Cette fixation modifie à son tour i'af'inité
s
de T pour 3 (<d « 0.2 u.1 pour 7 et 2 à 10 uN pour T coaparé à 1 nM pour f avec s i '
vide). 3°) - En présence de 3fP il se nroduit une étape suoplémentaire irréversible et rapide lui
#
t'-ar^-onfori. .tion entre l'état libre et l'état lié à R , et de la vitesse d'hydrolyse du GTP.
transducine.
43
Fig. 1 - Identification des niveaux de diffusions de luaiere
Wise au point de •éthodes de purification de sous-unités séparées T<<. et Tftg*de la transducine dans
leurs différents états de liaison aux nucleotides (GDP et GTP) et caractérisation de la dépendance
et fastidieuse est une base soiide qui a conditionné bien des études ultérieures. Nous sommes
x ' Jé t a t s
: u r i -1 e e d a n - 3 e s t r u c t u r e l lenent et fonctionnellement différents : T qui
otGQP
3 T -
r i i i î l c j i î . e ^ r st lié à R r- e . à l a membrane e t l'état T „.._, qui se d i s s o c i é 1e Tac
: r
:ej' i':" ./e :e " i ; ; r ; e ^ aner,-e '.3 ; " osnnqdies t é r a s e . I ' a s s o c i a t i o i des deux sous-unités
transducine ^. jt'E'RE, ;. PFI STrQ et <*. C-iABRE, en c o l l a b o r a t i o n avec J . 30CKAtK 1 et - i . :>U ÎLLJf»
r r
• " ' •""' " '•' . '" --—J ;.;'. -> : : - . » . •. :. é " a "• : "; r Î ans ses c e 11 j 1 e s i' j °. ; "i u s - i n : " é : J V : I , I ,
J
• P* S" : • • "•-.-' jt • ' . . , - - - t . ; - ; ' " . : je i " ç f . L S "lécanismes de cou G l i g e s ' é c e o t - " j ' s - T ' i i o r a u / -
'""•'".'> :-> . " , " , . - . " ' . ; " , ".,:.!;>»" ".on* j-rnc anaioque au mécanisme r e l i a n t i ' a c * ; / a t ion 1e ia
1 r
r " t .r." ^ ' l : e s t e r ise :•; s i ' - Ï l a r,"o *oac t i ; at i on de l a h o q o p s i n e dans l e s bâtonnets.
44
I d e n t i f i c a t i o n de la protéine "48K" avec "l'antigène S" responsable de l'uvéite autoiaaune
expériatntale.
présence d'ATP. H. KûHN vient de riémontrer que la "4810' s'attache soécifiquement à la rhodopsine
r é t i n i e n " . Cette protéine est connue depuis longtemps par les imunopathologistes de l ' o e i l comme
l'agent responsable d'une pathologie " l ' u v é i t e autoimmune expérimentale". En collaboration avec
l'équipe d'immunopathologie INSERM-CNRS de l ' H ô t e l Oieu à Paris (Dr. FAURE), nous =wons démontré
pathologie pour l'équioe parisienne. L ' i d e n t i f i c a t i o n est aussi bénéfique pour nos études
fondamentales, grace aux méthodes de préparation en masse développées pour les études
hormonale
Dans l e cadre de nos analyses des mécanismes de couplage de l a cascade phototransdurtrice, nous
avons été amené à u t i l i s e r les ions F , connus aepuis 25 ans coir.me activateurs des systèmes
ce très vieux oroolè a. Nous avons démontré que 1 ' a c t i v a t e u r é t a i t l ' i o n complexe " I F " qui se
D
trouve être un analogue s t r u c t u r a l de l ' i o n phosphate 0 A . Le fluoroaluminate est capable
onospnate, et donc la présence de GTP, activateur physiologique du système ' F i g . 2). Cette
nous permet maintenant de pousser plus l o i n l'analyse des mécanismes d ' a c t i v a t i o n et aussi 1»
d é s a c t h a t i o n gui sont encore très mal compris ( j . BIGAY, P. DETERRE, C. PFISTER, M. ChABREj.
45
Fig. 2 - analogie entre le complexe tétrafluoroaluainate et l'ion phosphate et
•odèle proposé pour l'interaction de ce coaplexe avec le nucleotide
activateur du systèae dans le site de l'er.jyae.
Etudes iaaunologiques des analogies entre la transHucine et les protéines de couplag- des systeae
horaonaux
A partir de nos sous-unités purifiées de transducine, divers anticorps ont été préoarés à
l'Institut ^asteur (A. MONNERON) et à Hontoelli-r ',.}. 9CC.KAE3T). Ces srticoros ont se-"/! '»
identifier dans liferents tissus les protéines 3 analogies de la f a r s c j:i-e. •.«? •,;-:--i-1 v : M.
£
de ces iive-ses crotéires oaraîssent iaimunoiogiquement îif érs-tes, M : ; les s-;!-..-; t v- ^ ".'.'*
ETUOE OU ROLE PES POLYAHMES OAKS LA DIFFERENCIATION INDUITE DES CELLULES DE FRIEND.
46
Dans un premier temps nous avons abordé cette recherche en utilisant co»«e i.anibiteur de la
différenciation la dexa»ethasone qui est une hormone glucocorticoids de synthèse. Au cours de ces
précédentes recherches nous avons dénontré que ta dexamethasone inhibe au «oins deux fonctions
indéoendantes; l'une est iipliquée dans la synthèse de novo de globine et l'autre est nécessaire à
l'irréversibilité de cette différenciation. Par ailleurs nous avions isolé des cellules mutantes
, r
qui sont résistantes à l'effet inhibiteur de la dex?methasone sur leur différenciation tOEX ).
spermine). En effet l'addition d'an inducteur (QMSO ou HMBA) dans le milieu de culture des
preiière enzyie de biasynthèse des p o l y a « i n e s . Il avait aussi été décrit que la présence de
cherchant à verifier ce résultat sur nos mutants DEX nous avons observé que :
Nous s o m e s donc amenés à exclure toute action de la dexamethasone sur la différenciation induite
Ces travaux nous ont amenés à nous intéresser de plus près au rôle des polyamines dans le
l'ornithine decarboxylase varie dans de fortes proportions. Dans toutes les conditions décrites
cette activité diminue très fortement et de manière permanente, entre 4h et 6h après l'addition de
l'inducteur. Les analyses de polyamines intracellulaires ont montré que cette baisse de l'activité
'tous avons utilisé deux inhibiteurs de o i o s / n f èse les Dolyamine; qui affectent cette voie
putrescine et en spermidine. Dans les sluoart ies cas, le ni/eau i» spermine "este inchangé. Le
carence la cellule en 5-adenosyl methionine décaboxylé, qui es* le grouoement donneur en amino-
polyamines sont donc diminués, tandis que celui de la outrescine est considérablement augmenté. Le
montré que :
;. e 0F"0 augmente lj -acidité et I'liDlitu^e le. " ; ; i " : -, i* i on , :e :/•",; / amines in tr ace i i J \ ai res
:
normalement associée; avec le nrooessus de 1; "'é^enc i ation , f i que nous l'avons créa 1 ab i e-en"
ooservé.
47
le *G8G cause une augmentation de putrescine intracellulaire et une paisse partielle des taux de
spermidine et spermine.
intracellulaires ont lieu de manière pré-.oce et avec une amplitude plus importante.
lieu.
principalement par analyse au FACS. Les cellules sont «arquées avec des anticorps spécifiques pour
Hl° et/ou p53 révélés par fluorescence et avec un colorant pour 1•AON. Nous avons déjà déterminé
la cinétique d'accumulation de l'Histone Hl° dans les différentes phases du cycle cellulaire et
concentration de calcium dans le cytoplasme. Deux processus de transport nous intéressent dans ce
phénomène, d'abord le mécanisme de pompage actif du calci'jm dans l'espace interne du reticulum
sarcoplasmique (le résultat de ce pompage étant une séquestration des ions calcium produisant la
rel-ixation de la fibre musculaire), ensuite le relâchement massif des ions calcium au moment de
l'excitation du muscle au niveau d: la plaque motrice (le relâchement des ions calcium lans le
Mécanisme de l'ATPasc-CA
L'ATPase-C3 effectue un travail osmotique (transport d'ions calcium) aux décens 1e l'énergie
fournie par l'hydrolyse de l'ATP. Les sites catalytiqucc de calcium et i'AT? sont accessibles le
f r
ia face externe des vésicules, si bien qu'il est possible, \" vitr?, de * \ ° »fforfuer à !a nnmae
à calcium un véritable travail de transport entre deux compartiments membranaires Bien distincts.
Le a mesures de c irét : ries "asiles e*'e:t'jées dans «v.r» laboratoire ainsi -ue ;-->• -, '•, i'. _/-'.'., •'•.
CHAMP^IL et j , ) , '<.* "'•*'•': -£ j^e-z TJ : ^ , J S col 1 aboyons , ont cernis 1e 'ester *~°s ^iio'e^t 1 -•* ,
•nodèles de transsort et de soudage énergétique. Ces travaux nous ont conduit *a o'ocoser ji r->'.e
de transport »t q> couplage Bioénergétique explicite, gui s'apparente d'assez près au modèle le
48
couplage cnemio-osiotique revendiqué depuis de nombreuses années par ?. tlTCBELL. Le moaèle que
nous avon, publié ("Is Ca-ATPase a water pu«o" par Y. QUPOKT (1983) FE3S Letters 151, 14) propose
que le transfert d'énergie libre entre 1 * ATP et l'ion transporté (ici le calcium}, trouve son
origine dans un transfert d'eau d'hydratation entre la liaison acyl-ahosphate et les l e s caiciu»
liés aux sites de haute affinité de l'ATPase. Cette idée est basée sur les travaux Je L. DE WE 13
!
(Biochemistry ^ 1980}. 19, 4252) et de OUPC'JT et POUGE0IS (FE3S Letters (1983), 156, 3 3 .
Le mooèle prooosé est assez précis pour être testé expérimentalement. i_e premier cyoe Je test
concerne la mesure de la distance entre le p-osphate covalent et les ions calcium, not^e noaèle
implique une distance très courte alors que les modèles conformationnels s'accomodent q'une
distance beaucoup plus grande. Nous tentons actuelleient de vérifier ce modèle en substituant au
calciu» et au magnesium, cations participant à la réaction de catalyse, des Lantanides ayant des
propriétés de fluorescence ou de résonance. Ceci devrait nous permettre d'étudier assez
directement les changements de propriétés physicochiiiques du site actif lors de la catalyse ainsi
que d'évaluer les distances entre les sites de transport et les sites de nucleotides.
•.es mesures de filtration rapides utilisent des vésicules de reticulum purifiées. Les o r n i è r e s
évaluations que nous avons entreprises nous permettent maintenant de mesurer les ef*ljx :e c a k i u n
avec uns -«solution en temps de quelques dizaines de mill isecondes. Ces résultats son-,
complètement nouveaux et originaux et nous avons maintenant accès à toute la i-éqularion et à la
pharmacologie des efflux de calcium modulés par le reticulum sarcoplasmique.
49
mécanique développée par une fibre unique. Un banc de mesures d'une telle tension (de l'ordre du
milligramme) a été lis au point ; il permet des changements de solution extracellulaire en 200
•sec.
Cette technique a été appliquée pour caractériser les myofilaments et le reticulum sarcoplasmique
(RS) d'un muscle synchrone exceptionnellement riche en membranes de reticulum, le remotor qui
commande les vibrations des antennes de homard, il a été démontré que la caféine induis le
relâchement de calcium du RS. L'accumulation de calcium par ce même RS a été mesurée dans diverses
conditions et l'efficacité de pompage de l'ATPase-Ca s'est révélée être comparable à celle issue
électronique ont confirmé l'importance du RS dans le remotor et ont établi qu'il était un muscle
strié (longueur du sarcomere : 7 u) contenant des granules originaux et pouvant Itre liés au stock
de calcium.
dans le transport du calcium. En particulier, une calmodulin» a été trouvée en quantité abondante.
Par ailleurs, la technique de la fibre pelée a été utilisée pour caractériser le comportement d'un
muscle lisse humain, le myomètre. Ce travail a fait l'objet d'une thèse de Médecine soutenue par
anormal du relâchement de calcium induit par le calcium) est en cours de mise au point et
Cette techniaue qui a snn origine dans les travaux de Sakmann et 'Jeher en RFA provoque
licenciée pour la commercialisation de cet appareil. Il est maintenant vendu par cette société en
En 1985 nous avons plusieurs série- d'expériences en cours utilisant les techniques de patch-clamp
r
sur des celljies entières ou sien sur des meT-r ânes a ti* i -le 1 les. -./.es concernent les o'o'et-,
vi i/ants :
50
- Etude des canaux sodium des *"ibules de muscles s q u e l e t t i q u e s en c o l l a b o r a t i o n avec Nicnelie
- Etude de l a c e l l u l e m u s c u l a i r e c a r d i a q u e i s c h e s i q u e e t p a t h o l o g i q u e en c o l l a b o r a t i o n avec j .
VERDETTI de l ' U n i v e r s i t é de G r e n o b l e .
s i g n a u x de P a t c h - C l a a p .
avec t r a i t e m e n t du s i g n a l en l i g n e v i a un m i c r o p r o c e s s e u r s p é c i a l i s é . Ce t r a v a i l a conquit à la
C r é a t i o n de l ' A t e l i e r de GRENOBLE
Avec j . *A.< iu _ET; e t '<. TOURNEUR de 1 ' jn i ; e r s i î é le . ' ' 3 \ 1 , ' . C^Ar-d a ^ Mn\ ;i l'atelle- :e
r 3 i
trai'enent et i'a alyse les signaux de î t c - - " l a » c . .a ; - é a- i D-I de t e " atel'.e' a '•'''• -••':.'-•• ;-
:
l'analyse îe la sltjation f-anjaise des conr a i ssances z-i"~> ce " o - a l ^ e . ,-, t - a ; a . 1 ::'.'.- -'. - >
semolé indispensable concernant le traitement les signaux e t leur araiise s toc"as'i : je. "e"
décembre i'33^. Jn l e T i o i r e -a -j"» o u r - l i é : le: ' ' C a r i e r o d? l ' ^ t ^ l l - : " îe l ; - " ' ' i ; ; l e ~ " 1 " ,
CHAPRON), en f i l t r a g e numérique i'.j. MAX) , des études t h é o r i q u e s sur les transitions loques en
3
orésence le ~ ru i t rof. 3AU7E ie M o n t r é a l ! ainsi que sur les m é f o d e s ie *.?•.-,-• : : 1 ," : :*'• '." ;;"•••.
j , ! 0
l'e':Ti^': .:r. '. "l ,R'ifï, e* î . 'Fomv,\
sur le", 1 ; " " ^ » i " i ' r ai 'emen^. -, suce ess 1 ' - , ;,j sisnal -a--,,-•• n-- , ?e a-il<">e :,'.,'• '•"."•' ;••
t r a n s i - i m-, !e ; ou- m t .
51
ETUDE DE L'ATPase RESPONSABLE OU TRANSPORT DES PROTONS PANS LA NEWBRANE PLASHIOUE DE LEVURE
Louvain-i_3-Neuve Belgique ; .
jOF'EAU 3e l ' u n i v e r s i t é 3e L o u v a i n - u a - N e u v e .
of S i o i o q i c a l >eniscry.
PU8LICATI0HS
= 3
'.". ' J C \ C . V C-A3 E, . . î'-V'E
' • i l Y: azzr.z i c : i . a t i : - :r t n n s d u c i - i- t - e cvcli: nucleotide cascade -jr vision"
".a tare i l î ô - i 211. •S55—•551-
r
:. ^ I 5 T £ 3 . C. CORE*. E. /AOGT, S . l î a S K A H l , - " h . DETERRE. S. ÇHA3RE
"Identité de La crc-téine dite "43 <" 3ui interagit avec la ^hodoqsi-'e illuainée dans les csâccnn
rétiniens et le "l'antigène 3 r é t i n i e n " inducteur de l ' u v é i t e autoi*»une expérirtentale"
CctiBte Rendus le l'Académie des Sciences .1994'' 299. I I I 261-255.
v "j- "-r
C-'i, ». C. — i t * - î
1
.-" •* " *. - * *- T •> *•'.*.'-**". î .*• > l ï * ^ i a ^ 2 H - ) r r e " $ " é t i r i e r >
'•'•
"f 1-joroaiusinates activate transducin SOP by ii»ic<ing the a phospnat» of -1TP in its tinaing
site"
F.E.8.5. Letters (1995) m . . 131-185.
1. CHA8RE
"Trigger and amplification nechanisis in visual ohototransduction"
Ann. Rev. 3iophys. Siophys. Che». (1985) _14, 331-360.
>». CHABRE
"Eniy«atic amplification lechaniss of visual transduction signal in retinal rods"
3
Sensory Transduction and Pnototransduction in Aneural Organisa (1985! 309-320, Plenum r e s s .
". CHA8RE
f
" ra* tne pnoton to the neuronal signal"
E.rophysics Sews (1985) ]6_ n° 5, 1-4.
1. BESWETT, Y. OUPONT
"The G-protein of retinal rod outer segments (transducin)
lecnanis* of interaction with rhodopsir. and nucleotides"
J. 9iol. Chea. (1985) 250, 4156-4168.
r
'. 3UPQNT. S. 3£'lS£i . 3. =0'JGE3:5. j. , . -ACAPESE
"" m f ornati jnai ;nar,-:es of --• Sarcool 3STÎC 3 « * ; . ; > 1 > " Câ-A"355* i"C>CeC C > - ,;. ;
phosphorylation"
r
"Structure and j"ction of Sarcoplasnti c R e t i c u l ; j « " 1935", Ed. " c ^ o s u r a , '. v.1
lc»ae«ic 3r»s5. 3: 22S-243.
54
COMMUNICATIONS
Ph. DETERRE
" P u r i f i c a t i o n of transducin subunits"
Gordon Conference " C y c l i c N u c l e o t i d e " , T i l t o n (USA) 11-15 j u i n 1984.
C. PFISTER
"The 48 K Drotein that interacts with illuminated rhodopsin invertebrate retinal rod identified
with the "retinal S antigen".
Communication à la Table Ronde Roussel Uclaf n° 51 "Mechanism of Vision", Paris (1984).
N. CHA8RE
"Does rhodopsin function like an hormone receptor ?"
"Molecular Biology of retinal protein" TEGERNSEE (Allemagne), septembre 1984.
Y. CHAPRON
"Signal processing, noise and Patch-Clamp"
Congrès Européen d'Electrophysiologie de Tours (septembre 1984),
N. BENNETT, Y. OUPONT
"The nucleotide binding site of the GTP-binding protein of rhe '•od-outer-segment"
p
E 3 3 meeting .juin 1 9 8 4 ; " i s c o u .
C. P F I S T E R
J
£ fc
" 1 "î e r t i i c 3 i > r 3 f *•"'? " '* 8 " c " e i " *[' ~ e *" i ~ ^ 1 l - a ^ i ^ ? " " "
r
55
I». BENNETT, Y. DUPONT
"The G-protein of retinal rod outer segments (transducin) : «echanis» of interaction nith
rhodopsin and nucleotides".
FASEB Sunmer Research Conference "The chemistry and biology of vision", Saxton River (USA) 11-15
août 1985.
56
LABORATOI RE 0'IMMUNOCHIMIE
THEMES
MOTS CLES
• Immunologie
• Complément
• Proteases
• Macrophages
TECHNIQUES S P E C I A L I S E E S
• Cultures cellulaires
• HPLC
• Dosages radioimmunologiques
• Clonage ft '•>•:$ nucléiques
57
L i ; t e du personntl au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
AUDE C a t h e r i n e 8ourse-thèse
CHESNE Serge USMG
COLOMB Maurice USMG
OROUET C h r i s t i a n USMG
GA6ERT Françoise USMG
JOURNET Agnès CEA-CFR
58
Laboratoire d'Immunochinie
potentiel de défense non spécifique sais disponible en permanence et i l constitue par là-même une
protéines différentes, est retrouvé dans sa t o t a l i t é au niveau du: sang, c'est à dire qu'à p a r t i r
défense de l'organisme contre divers antigènes agresseurs ; le système peut être mis en jeu au
niveau circulant, mais ce n'est qu'un aspect mineur de son a c t i v i t é , à la différence du système
ne nécessite le plus souvent que la mise en jeu d'une partie des protéines constituant le
système. I l intervient, l à , dans les réactions inflammatoires ainsi que dans certaines étapes
Ag Ab
Products
C 4 h •>*
59
Au plan c e l l u l a i r e , la c o n t r i b u t i o n de c e l l u l e s p a r t i c i p a n t aux réactions inflammatoires est
Le t r a v a i l effectué au cours des deux dernières années a concerné le début de la voie classique
production de fragments de C3, les nédiateurs les plus importants de l ' a c t i o n physiologique (ou
a) Structure Je la chaîne A
ou enzymatiques, ainsi que des fragments obtenus par autoprotéolyse de Clr a c t i v é . La chaîne A
compte 446 acides aminés, et deux s i t e s oligosaccharidiques, tous deux r e l i é s à des résidus
60
également un résidu fi -hydroxyàspartique, résultant d'une hydroxylation post-
translationnelle de l'acide aspartique. Ce résidu est localisé dans une séquence homologue de
celles trouvées dans d'autre protéines fixant le calcium et contenant un acide p -
hydroxyàspartique. Corne c'est le cas pour les facteurs IX et X de la coagulation, i l est très
vraisemblable que l'acide n*-hydroxyàspartique est impliqué dans la fixation du calcium par
Clr. La séquence complète de la chaîne A a notammment permis d'identifier précisément les site
de coupure délimitant les fragments d'autoprotéolyse, indiquant que Clr possède une spécificit
de type "trypsique" restreinte aux liaisons arginyles.
bl
- Structure en doaaines de Clr
ont été réceaaent proposées (VILLIERS, ARLAUD, COLOMB, 1985). Ce t r a v a i l résulte de l'utilisation
électronique, séquence p r o t é i q u e . . . ) qui ont permis d ' é t a b l i r que chacune des deux protéines
dépendantes.
associée à la chaîne B, port ise du site a c t i f . Les deux domaines sont r e l i é s par un polypeptide
lious avons également aontré que les deux monomères de Clr interagissent par leurs
hétérologues (ARLAUD, ODDOU, VILLIERS, COLOMB, 1984 ; ARLAUO, GAGNON, VILLIERS, COLOMB, 1985).
Une interprétation d é t a i l l é e de la structure du complexe ealciua-dépendant C l r , C l s , a également
c 2
été proposée. Dans ce complexe, Clr occupe la partie centrale, et Cls est localisé aux deux
extréaités. Ce aodèle, de la forte Cls-Clr-CJr-Cls, est eoapatible avec les images obtenues en
62
c) Etude de la structure du complexe Cl
-»
L ' u t i l i s a t i o n de diaaines a permis d'apporter une nouvelle preuve de l'existence
de deux unités dans le complexe CI (VÏLLIERS, ARLAUO, C0LOH8, 198<»). Sous l ' e f f e t de certaines
la chaîne carbonée de la diaaine et de la position "cis" des deux groupements aminés, permet
complexe.
(PERKINS, VILLIERS, ARLAUO, BOYD, 8UR10N, COLOMB, MEK, 198M- Dans le cas de Clq, cette
technique nous a perais de préciser certaines données, notaaaent la valeur moyenne de l'angle
formé par les "bras" de la molécule par rapport à son axe ( 4 5 ° ) . Dans le cas de C l , cette
technique a permis de préciser que, lors de l'assemblage du complexe, l'une des deux sous-unités
composent ont permis d'élaborer un modèle de ce complexe, présenté en Janvier 1984 à l'occasion
d'un congrès le la Royal Society à LONDRES, et d é t a i l l é dans deux articles (C0L0M8, ARLAUO,
VILLIERS, 1984). L'idée maîtresse de ce modèle est que le complexe Clr Cis ( q u i , i s o l é , possède
une structure l i n é a i r e ) acquiert, iors de son association avec Clq, une structure en forme de
"8", chaque boucle du 8 entourant deux bras opposés de Clq (voir f i g u r e ) , tint t e l l e structure
permet un rassemblement dans l'espace des quatre domaines catalytiques de Clr et de Cls, ce qui
rend possible 1'autoactivation de Clr, et l ' a c t i v a t i o n de Cls par Clr activé. Au plan s t r u c t u r a l ,
ce modèle est compatible avec les images de Cl obtenues au microscope électronique par le groupe
(PERKINS et a l . , 1984).
63
Au plan f o n c t i o n n e l , ce l o d è l e p e n e t également de proposer un sché«a de
sur Cl.
Modèle de Cl
e) F i x a t i o n et a c t i v a t i o n de Cl par un autant Heptose d ' E - c a l i
accumulation intracytoplasmique et fournit des molécules de Clr et Cls proenzymes. Pour analyser
été étudiée sur des c u l t u r e s de c e l l u l e s d'hépatome Hep G2. Ces p r o t é i n e s sont synthé'.isées sous
leur forme ass-jciée Clr Cls : le composant Clr n ' e s t cas j u t o a c t i v a b l e ; l e s deux protéines
s y n t h é t i s é e s peuvent s ' a s s o c i e r à Clq pour former le complexe Cl : ce dernier complexe n'a pas
b) Synthèse de Cl Inh
65
dernières ont été étudiées après accumulation intracellulaire, en présence de monensvne ou de
tunicaaycine. Une étude détaillée de la glycosylation de Cllnh a été entreprise, basée sur le
marquage biosynttiétique, a partir d'osés ou d'osamines t r i t i é s ; en parallèle une étude de Cllnh
serique a été abordée par analyse enzymatique (action de diverses endoglycosidases). Une
conclusion générale importante est que le degré de glycosylation ne stable pas jouer sur
l ' a c t i v i t é inhibitrice de la Molécule (PRAM01N1, RE60UL, COLOMB, 198S).
Ce travail qui a débuté fin 1984 n'est encore que dans sa preaière phase. Son
but est de connaître en détail l'acquisition des éléments de structure s i g n i f i c a t i f s de
l ' a c t i v i t é de Clr, Cls et Cllnh, au cours de la biosynthèse de ces molécules, l e clônace ies
gènes de ces protéines et leur transfection dans des c e l l u l e s eucaryotes devraient répondre aux
besoins quantitatifs en aatériel protéique d'analyse.
Au cours de ces deux années une lympbofdne a été isolée è partir de surnageants
de cultures mixtes de lymphocytes, il s'agit d'un polypeptide qui a été distingué de l'interferon y
par sa stabilité en milieu acide et gui a été purifié de cet interferon. L'activité de cette
lymphokine est évaluée d'après sa capacité de stimuler la synthèse de Cls par les monocytes
(DROUET, REBOUL, BENSA, COLOMB, 1985).
La formation de la C3 convertase est la deuxième grande étape d'activât ion de la voi* classique
du Cnflplsssnt, «prés Cl. Oeux protéines (,<* et C2 participent à la formation d'un complexe lui est
capable de cliver C3 par protéolyse et de fournir ainsi deux peptides, C3a et C3b très importants
66
îar.z l ' a c t i . i t é biologique du systéae du Coapléaent. Cl intervient dans la fortation de îa
convertase par une a c t i v i t é protéolytique sur CV et C2 ; ces deux protéines ont été purifiées au
convertases solubles
•agnésiua, et de C2 traité par l'iode) sont capables de proteolyses C3 purifié en ailieu soluble,
l'une asseablée a partir de CAb et C2a, l'autre a partir de "C^b-like" CA et C2a. L'existence de
obtenues par action de Cls sur les proconvertases. Ces résultats font envisager l'hypothèse d'une
proconvertase).
monoclonaux antihaptènes (préparés par J. ISCHOPP) afin de disposer d'un système pouvant f i x e r e t
67
2 . 3 . CA binding-protein
Les travaux les plis récents concernent de détail de la structure de cette protéine capable de
contrôler la C3 Convertase.
La structure de la C*bp fait l'objet de controverses concernant le noabre de ses sous-unités, sa
forne, la présence dans la structure d'une protéine 5 responsable d'une Fixation seaferanaire...
Des études d é t a i l l é e s , basées sur la réduction aénaqée de la aolécule. sa proteolyse enzyaatique
liaitée et la aicroscopie électronique après oebraee rotatoire, suggèrent que la CAbp est
constituée de 10 sous-unités associées en 5 paires ; ces dernières sont cohérentes grâce a une
seule liaison C-terainale et sont associées en un tronc central de forae conique. La structure de
la aolécule est arborescente, rappelant un peu Clq, a»ec 5 structures globulaires périphériques
iapiiquées dans l'interaction avec Ob natif. (VILLIER3 A.B., 1984 : ÏILLIERS H.8.. TKIELEW.S N..
VILLIERS C L - , COLWB H.G.. 1985).
(a) IM
68
Le travail réalisé sur la C3 convertase et son contrôle représente un irwestisseaent qui
par des protéines aeabranaires : Decay Accelerating Factor (DAF), Récepteur de C3b !CfU).
3. Collaborations
Caaoridge.
I n s t i t u t de Biotechnologie de Montréal
(Or. GAGRON).
I n s t i t u t de Biochiaie de Lausanne
(Or. TSCHOPP).
(Au cours de ces deux dernières années, trois chercheurs ont effectué des stages post doctoraux
en Angleterre).
à Paris.
Lyon)
t . Conclusion prospective
Le laboratoire vient de traverser une longue période ''prépara*; ve" lui j été i l l u s t r é e par un
noabr» important de thèses ou «éaoires conteiporains en \^%i». Ceci i»oliiue jne orientation
,
théaatiiu» vers de nouvelles perspectives, tou" en intégrant '. '•xoé "'.enr» et les données acauises
Cette orientation sera caractérisée par une certaine continuité oour les chè«es »olècu!ai<-es et
une nette évoiut'on vers " l ' i n t é g r a t i o n " cellulaire pour les autres thèmes. L» sér-ia mj !» o !»;«•»
ont été pour notre groupe un toyen d'obtention de protéines en assez grosse quantité, pour jne
étude très d é t a i l l é e de leurs structures et de leurs fonctions. Cette aoprncne deit »*re
poursuivi», aais la tendance a replacer au niveau c e l l u l a i r e les fonctions d» c»s lolécules, déjà
Presentation
au récepteur de l'Ag
(lymphocyte T)
Endocytose
\
Clq
C3 (fragments)
Blosynthése
•
î' an t i g e ne.
70
UrRATOIRE D'IMUMOCHIMIE
PUBLICATIONS
71
AHoroT D ruccuc <: AOI aim n. i and rni n»fl M c.
Antibody-independent interaction between the first component of
hu»an coaplemtnt, C I , and the outer membrane of Escherichia coli
031 « 4 .
Biochem. J. (1985) 232. 513-519.
commmcAnows
BENSA, J.C., REBOUL, A., DROUET, C., PRANOINI, M.H. et COLOMB, M.G.
Caractérisatiofi quantitative et qualitative de la sécrétion des comnosants iu facteur
Cl du Complément et du Cl inhibiteur par les monocyres humains in vitro.
III«me congrès international de l'inflammation, PARIS,
3-7 Septembre 1984.
72
ARLAUO. G . J . , OOOOU, P . , VILLIERS, C L . et COLOMB, M.G.
A n a l y s i s of the s t r u c t u r e of human C l r by c r o s s - l i n k i n g w i t h a
watersoluble carbodiiaide.
International workshop on C I , H a i n z , l e r - 2 novembre 1984.
73
PRANOINI. N . H . . REBOUL. » . and COLOMB, M»G
«éactivité de Cl Inh synthétisé r d., c . U U . d. U
p t 9'* H.p
Réunion d. printe.ps de la S.F.I.. ( " 8 5 ) Grenoole. 30-31 - a i .
ARLAUO, G . J .
Mécanismes de 1"activation de Cl.
Réunion de printe.ps de la S.F.I.. (1985) Grenoble, 30-31 . « .
THESES
74
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MOLECULAIRE OU CYCLE CELLULAIRE
THEMES
MOTS CLES
• Différenciation
• Transformation
• C'iromatine
• Histone
• Expression des gènes
• Cycle cellulaire
TECHNIQUES SPECIALISEES
• Cultures de cellules
• Génétique moléculaire
• Cytofluorimétrie en f i n *
• Tri cellulaire
75
L i s t e du personnel au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
ALIX D e n i s e CEA
BRUNEI Geneviève CEA-SE
CHABANAS Agnès CNRS ( 1 / 2 temps
GILLY C l a u d i n e CEA
GIRAROET J e a n - L u c CNRS
GORKA C l a u d e INSERM
LAURENCE J e a n - J a c q u e s INSERM
MURA C a s i l d a CEA-CTE
PRINCIPAUO E t i e n n e CEA-CFR
1
ALBE» " Jacques CEA
EYMERY Annie CEA
GAMBARD&LA Marie CEA
GOELTZ P i e r r e t t e CEA
JEUNET-BERGERET Evelyne CEA
PICCARRETA Françoise CEA
76
L'étude 3e l'expression des gènes a connu ces dernières années, un essor important grâce
notamment à l'apport des techniques récentes de la biologie moléculaire (clonage et séquençage des
gènes et étude de leur expression par hybridation avec les sondes ainsi p r o d u i t e s ) . Cela a conduit
à une connaissance très approfondie de la structure fine de certains gènes, de leur insertion et
leur mobilité éventuelle dans le génome ainsi que des altérations que peuvent p-oduire dans leur
expression telle ou telle modification, ponctuelle parfois, aussi bien de la partie codante que de
la partie non codante du génome. Bien qu'encore parcellaires, les résultats obtenus fournissent
néanisoirs les bases suffisantes pour aborder l'étude de systèmes plus complexes tels que
intervenant dans la physiologie cellulaire. Originellement orientée vers des études structurales
cellulaires) a vu son champ d'investigation s'élargir peu à peu pour se placer dans le courant de
Des études, déjà anciennes, nous avaient en effet conduits à nous intéresser au "ôie
structural de l'histone H l . Comme on le verra plus loin, cette histone a un rôle spécifique qui
provient d'une part de sa structure particulière par rapport aux histones constituant le coeur
fractions. L'une des fractions, H l ° , a particulièrement retenu notre attention, sans la mesure
notamment où elle intervient dans le mécanisme de différenciation terminale. Nous avons développé
cellules de friend) et trouvé que l'accumulation de Hl° dans de tels systèmes »st un pnénoiiène
précoce survenant à une pnase précise du cycle cellulaire. Qe a ; o n alus réoeo'e, -jj-, i r.~-,
f
f r
entrepris l'étude Je l ' expression de L'antigène T dans les cellules i b o c 1 as" 1 que s :e ';*
transformées par le ;irus S'J <*Q. Nous avons ou montrer que cette protéine "'est exprimée i^'à .-e
pnase précise du cycle cellulaire aans certains types de transformants 't/pe V t?rji-, ; u ' ' l " - . t
j :
r
exprimée tout au long qu cycle Cans les transformants le t/pe A. Co / e an r
qa-s 1° ~.- z-. '.". ' e
Ces résultats montrent l'importance que peut revêtir le cycle cellulaire lars .es -/"é-imè'e ~,
de di f f érenc i et i o" cellulaire uussi bien q e Ceux réglant la prolifération. C'est dans c e ' espri*:
u
qui allie la biologie cellulaire et la biologie moléculaire, et avec les moyens technologiques que
sont les nôtres (la cytof luorimétrie 1e flux est en ef'et d'un apoort considerable; que "nus
pouvons approfondi* q» telles études. Nous ne pouvons pas ervi-ag» " de ~e ci', e*-"1"e "•' '
1
il-
r ; 1
1 ' o c P o c ne a i e *: J l* de l'expression n n
les o s o -je " s au sours i. \ / , . - •>. . . . ; . ' • < . '. . ' ••' ••••••
'"es probable ".un» le montrent d'ailleurs il us leurs articles -é-e"'', pi',- , ,- "- s ••' , :.••
77
certains d'entre eux sont impliqués dans la physiologie du Cycle cellulaire ; l'étude systématique
flans des cellules normales et sur des cellules transformées est une première étape nécessaire, et
elle constituera sans conteste l'innovation la plus importante de notre activité dans les quelques
années à venir.
r31e structural de l'histone Hl. Cette histone en effet possède un rôle particulier dans la
chromatine ; sa structure d'abord la distingue des autres histones qui composent le coeur
protéique du nucléosome en étant groupées au sein d'un "octamère" associé à un fragment de DHA de
I<»5 paires de bases. Hl au contraire est associée à un fragment de DNA de longueur variable le
"linker", beaucoup plus accessible dans la chromatine aux enzymes nucleotidiques. L'histone Hl est
elle-même constituée d'une variété parfois importante de sous fractions dont le nombre varie selon
les espèces, les tissus et même au sein d'un tissu selon l'état physiologique des cellules. Hl est
solénoîde. Ces remarques préliminaires, qui peuvent être complétées par le fait que jusqu'à ce
jour il a été impossible d'obtenir des cristaux de nucléosomes entiers, montrent l'intérêt qu'il y
avait, et qu'il y a encore à développer des études structurales sur l'interaction de Hl avec le
Cette approche a été développée largement dans notre groupe en introduisant notamment des
méthodes physico-chimiques qui nous sont propres. Le marquage de spin est l'une d'elle : elle
consiste à marquer les acides aminés dans la protéine. Les lysines, nombreuses dans l'histone Hl
sont néanmoins localisées dans les parties *j- et C-terminaies de ia molécule, tan-lis que l'unique
tyrosine et la majeure nantie les "es i dus h/drox/lés sont situés dans la partie globulaire
centrale. Sous possédons des marqueurs peur chacun de ces groupements et l'étude de leur état
d'immobilisation oar résonance paranagrétique électronique (ffP£), -après avoir rôassocié l'histone
marquée à lu DNS our ou bien le la chromât'ne lépourvue ie Hl nous a permis de préciser le moae le
liaison de Hl avec ie DNA dans ie nuciosome. Nous avons ainsi montré que l'histone est liée au
linker par ces extrémités N- et C-terminaies, de façon probablement symétrique vzr "apport au DNA
du coeur, alors que ia partie globulaire, laissée libre dans ie cas d'une interaction avec le ONA
pur, trouve une stabilisation accrue par une interaction avec ie coeui- piutéiquë du ouciécccre ou
bien le ONA oui le constitue. Cette étude a été reproduite sur l'histone H5 qui possède, elle,
trois tyrosines dans la partie globulaire, et nous a permis de montrer l'importance ie l'intégrité
r
s t :j c t ' r a 1 e le la partie globuiai'e o o u r
ore interaction correcte i e la p r o t é i n » i j e c . »
nue 1éosome .
73
Cette approche, toute fructueuse qu'elle soit, est néanmoins entachée d'une difficulté
originelle qui tient au fait d'une nécessaire étape de reconstitution entre l'histone «arquée et
caractérisation des échantillons. Même si les tests les plus fins sont utilisés, il persiste
C'est pourquoi nous avons, parallèlement à cette étude, développé une étude du rôle de Hl
dans la chromatine native par les méthodes de la biochimie structurale. En utilisant une
conoinaison d'enzymes appropriée (Exonuclease ill et nuclease S ';, nous avons pu montrer que
l'histone Hl confère au ONA du linker une configuration particulière, en accord avec un modèle
plus compact du nucléosome. Le ONA s'enroulerait autour du coeur protéique, sous l'influence de
l'histone Hl, sur U N ? longueur pouvant aller jusqu'à la totalité de l'unité répétitive. Cette
Un tel modèle ne doit pas pour autant faire oublier le fait que le nucléosome, particule
élémentaire de chromatine, ne rend pas compte de toutes les propriétés de celle-ci. '.existence
d'un ordre structural supérieur en est une première manifestation, la seconde provenant du fait
due les nono-, d i - , trinucléosomes n'ont pas des propriétés strictement identiques. C'est en
recherchant l'origine de telles cifférences, que nous avons été amenés à étudier les orooriétés
des nucléosomes produits dans diverses conditions de digestion des noyaux par la DNAse
«icrococcale. Nous avons alors trouvé, dans le foie de rat, l'existence d'une sous fraction de Hl,
oui s'est avérée par la suite être l'histone H1°, en quantité minoritaire, mais conférant aux
L'histone h', constitue en fait, comme on le voit, une famille de protéines idans ie foie le
4
rat trois sont présentes ; H l - 1 , H l - 2 , Hl") auxquelles peuvent s'ajouter plusieurs autres telle 5
mesure où il existe entre les divers éléments qui le comoosent des différences mais aussi de =.
1
homologies de structure. C'est ainsi que H l et H5 ont jne grande homoiogie de structure dans leur
r
oartie glooulaire et ^-terminale, mais divergent dans leur partie C-terminale. $o est une o i t é i n e
de petite taille qui a une forte analogie avec la partie C-terminale de H P . lous avons entrepris
79
100 100
I»
50 50
exeaples sont nombreux qui le n o n t r e n t , nous n'en c i t e r o n s i c i que deux qui s e r v i r o n t par l a suite
0
3e nodèie d ' é t u d e . Dans l e s c e l l u l e s 3e f r i e n d , -!l a o p a r a î t 3e *acon t r è s précoce ao^ès la -sise
:
en présence 3es c e l l u l e s avec l ' i n d u c t e u r e t i l e x i s t e une c i ' é t i q u e .3en-.icue 3e la : u a n t ; t é ce
0 i r
-H dans les c e l l u l e s i n d u i t e s et le nombre 3e c e l l u l e s engagées "a se i ï f é e n c i e " 'cellules
:ei 1 ,13:-e .
a a
. j - j » -^ ? a « ' ^. - - a ; C l * } " 5 "_ " * " " " . C "* 0 C
a r a a
;ai t 3'>e ; v, : ce Put <" ; i ^ »nf» vu *" ->s prc-c^'-e'ec-, c . 1 V . " j ' t i "*
r a e
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n*. j n e n é * r o 3 ° '*? .".
'. \"\ i- simultanée 3e l ' ~ i s : o n e -J'i par ;it*ijf^ uoresce^ce '. " 3 . *" e •* '
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le la c u a r t i t é le O'il. ai • yf -, * , i c r \ ? ** ^ " v e de • , i i , 1 c ". per^e* 33 ne :,'•> 31 -»-**» ÎP
A a r
1 ' K : u'H'i 1 i* : ;n :» '. i '; . *"" \ n *> e** *•, ^ "*".•, r 3 '• P " 3>° " lu C / c . e ' * . . i . 3 i '
. . i r"i"
31
„n * " e t :e - s c i : e : - t < r ; ; j a ui »eie »t -un zt .' - . ; i t : » » . •_* i c - - » U i î " : j s ; e : t . » - : ; e s t
: -ne
Î C
ine étuae 3Lus : 3 « o I è t e -2* : e s r s c e s s u s a é t é e e c t u é e S J ^ Les :aiLuLes 316 sé'.ï«o*« zt
r
s;uris 33"s LesaueLLes H P e s t é q a i e s e n t i n a u i t e s j r L ' a c i î * s u t v i j u e . Y:-us a*3 -s " e t " ; ^ * e en
r _
tut 3 î " e î e r t • a o f f a n t .';nlactic :e V - en ; a s e at
t
a: -e
;
sjit imeaiateie'-t ,.a l i s e en a b s e n c e des c e i i j i e s a*ec L ' L * 3 J - : * 4 J * . - ' i c c t j - a t i : * * le - 1 se
5ue ->P n ' e s t sas seule '-esoonsaeLe i e i ' a r - ê t ae La s r j L P é ' - a t i . j c ; e L L u i a i - e , nais aa;t
r
3 3ôici««e"t en i n t e r a c t i o n avec V a u t r e s c o n s t i t u a n t s c e i l u i a i ' e s . un 30" t a n c i s a t z\.»<~ a.- t e l
r
jn î u t - e a s o e c : :e l ' é t u s e ïe « P :oncer->e son l » B ; i c a t : o n a a r s Le 3 - c e s i j S zt
J
a i r é r e n c i a t l o n . \ c u s savons l u ' e i l e a o p a r a î t en 3nase t e r i i n a l e le 3 i f f . r e n c i a c i a n . en 1 aosence
.a • a . j i j r - . e . .2 »<-•.-*»*
A - J ^
~'i"a_-^ * A -. o -«^^_^^ - -1 • " " * * ' j " " . " i e " e " * *"'
1 r
:/,?• ;éTje".;e e i l ' i ^ ê ! liD-j»>"t •" e s " ic>»
- : ;
' -.t.":"* i.i"*> ; .* . ' . ^ é i u e r - e » î "i ^v^;'-; "* 1
î"^"?" '*'>. - a
"""..'
12
3 : Etude f o n c t i o n n e l l e Je l a c n r o i a t i n e au c c u r s du c y c l e c e l l u l a i r e :
r
_ :".'iczi)f :3' yi vj ou m e n OÎ> .«s n u t a n t s i e r n o $ e r s i : .ss j e ce j i r j i je ; S : J I ; S ; le
: =
"at •:- -u'.tu-e _ij,rée 3*3 conduit à 1 ' écaolissèrent le ie,< V i : » ! le lignées le cellules
t~3":S" ?r"ésS
sciissive.
lout"» lue tous les royaux de c e l l u l e s de type S sont p o s i t i f s , alors jue 20 3 30 % des novaux des
r
cellules l e t y p e \ sont colorés, ce é s u i t at suggère Que l ' a c c u m u l a t i o n le l'antigène '. est
r
restreinte 3 une ohase o a r t i c u l i è e lu c c l e cellulaire dans les iijnées de t y c e '4, o' out jr.- oue
r , J !
ca nécnode de douoie d é t e c t i o n d é c i t e o l u s h a u t oour la d é t e c t i i n s i m u l t a n é e Je l et lu
r r
o-^d 4 I r j 30^ i i 3uée '3 :es ..ellj.es et '.'irjivse en c y t : " i j o r i ^ é t i e e "lu< 3 ~cr-."é lie
r
: ' 3..CUT1U ; a"'. >n d? : ' ,jn -. ; .;é e " n'es" cc;e"c»e lue !ar 3 .es : e 1 . .. : e ; en ; r . j e ; ;. ;, ;-.;.;
r r
; e 1 1 u i 31 ' e j a •:. l e s i ; cr = e 3 de ' / c e '. 1 .. ; ..
J
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'. e ; 1 i 1 e -> ', 30 ~> j n e ^ 1 f e 1 J "- é e l u :. .~ . e ^ . , . \ ' "e . \ 7 , • î . " '. 11 : t ' -' . ~ e " e ' . ' : de - . - "~ ^ " '. '
:
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, J r r j J 1
/o,i*>^e ' ! " 1 •> cs en r - ) c r i jn n Je : e 1 " : : ^ r ^ n j ap 0 \ A , .e" "e " é " " j 1 : ; : e ; : "e . ' c ' "c . • • ' - ~ " °
j
i y n r . r r o n i s j * 1 on , o e r n e ' ' 3 oir^lr ;« ^ e i i u i e s en or.js» « x s o n e n t î e : l e ;e ; " 0 i-, "> or .e , : ' - r , * ' . ' :•> ,
c
%. Le t r i c o u o l é vtt nét-hodes l e s -jius •'.de: es - d ' e x t r a c t i o n l e ; HH'JA or v n/t,r i 1jr i m - O c " r. i , - " - .
r t r r û J n j J
n o u ; 3 o " m ; s de i - ; r ' ç -jue ? e -i 1 s t '- ° \. j . ec e o"- "*. c ^ 1 de , i . ; ^ ^ de ";;•:•* '» ^ * 0 ' . " - ) . " * . -* >
J ,
• il o"» .e le , - ;-.-• ••. , : •- '/ v . •.-•• •> '. 1'. - ; ,-- . •' • •• - - M -" " ., •' : • .•-
84
(A
0)
9)
U
C type N
\<J*° 1
type A
Figure 3
cycle cellulaire. C'est ce mécanisme de régulation pour le moment inexploré qui fera l'objet du
thématique. L'analyse de l'expression de p53 au cours des phases du cycie cellulaire montre que
dans les cellules FR 3T3, p53 est exprimé à un niveau faible dans les 3 phases G i , S, G 2 . Dans les
cellules transformées par SV 40, p53 et grand T forment y complexe qui est trouvé à toutes les
phases du cycle cellulaire dans les cellules de type A mais uniquement en G2 dans les cellules de
type N. L'accumulation différentielle de p53 au cours des phases du cycle cellulaire paraît donc
être sous le contrôle de l'expression de l'antigène I. Si l'on attribue au complexe po3 x grand T
des propriétés physiologiques de transformation, plutôt qu'à chacun des éléments pris séparément,
il est intéressant de noter qu'un état de transformation déterminé (type H vs type A) dépend d'une
l'état d'expression des oncogenes dans ces ceililes et de le comparer à ce qu'il est dans ies
cellules normales.
Mouj avons donc introduit et oroduit au laboratoire les clones stes oncogenes suivants :
. <: M
u Sv ".ion? .4 i ri i 3 '/-'<; -as)
. o 3R . Q r
> ;-fps ;
U
- n AH Sut 9 (c-aib)
1
. p c fos 3 !c-fos)
, p HK HM 2• 3 (c-*ybn:jmain)
Ssmiie témoi r r ir
î'^o'-r^i'j- »{jj.; » JU -surs h r
-/cl» ;e:lu.ji-<>, -" j'i1 : s ° Î D 6 _ .
;
M
i.
m c r - g . ;o.ji m e i , lu; aussi crépir? 3» Vi.;or s;u jr; t i "31 ;/e . Ce"' ai n% i ' » < " « « T - é'é ;
-^;;» .
Tans les pl-jsmides pso54 et ospôs utilisés lans le système "- iboorooe '
86
les systèmes cellulaires étudiés consistent en :
L'approche expérimentale précédente basée sur la cytofluorimétrie de flux, nous a conduit aux
-ésuitats préliminaires concernant l'expression de c-ir.yc et de c-f os : dans ces divers types
cellulaires i'expressior de ces deux oncogenes a lieu, comme celle de !a S microglobulins, tout
phase S. Oans les deux cas la localisation du RNA reste nucléaire ce qui suggère un mécanisme de
r
éguiation au niveau post-transcriptionnel. Il aura fallu moins d'un an pour obtenir de tels
COHCIUSIOM ET PERSPECTIVES
La conception que l'on peut avoir de la régulation de l'expression des gènes dans les
cellules eucaryotes a été largement modifiée par les acquis récents de la génétique moléculaire.
Le génome eucaryote apparaît éminemment complexe tant >.ar son hétérogénéité que par la disposition
relative des éléments qui le composent et qui lui confèrent ainsi une certaine variabilité. Les
modes de régulation de l'expression des gènes tels qu'ils ont été décrits dans les systèmes
procaryotes ne s'appliquent que partiellement aux systèmes eucaryotes et peu à peu s'impose l'idée
Je domaines de régulation dans le génome eucaryote. L'hypotnèse directrice de notre trj/aii est
3ue de tels domaines peuvent être dé?'mis dans la chromatine par l'interaction de 2rot»ines ou de
sè">€ j-ijj», nais sur un ensemble de gènes et ainsi définir 1'apparition de 'onctions liées à un
r
étut de différenciation ou de transformation détermina, 'Jouo pouvons assigner un tel "';e j oiu-
; leur-, des systèmes orotéiques que nous étulions, H P en interaction ou non avec d'autre: orotéi-
1 n
nes, le complexe Antigène T - p53 ou encore les nroduits des certain ; i n r ? g è e : à I O C J I i'-oti" r.j-
•siéaire. Dans ces deux derniers cas il apparaît probable que de tels domaines de régulation
f
puissent affecter ou opérer sur l'expression de gènes ou de amilles de gènes en r-,nction des pha-
s du ; y cle cellulaire, tyos résultats antérieurs nous conduisent à rechercher l'existerr» de tels
~: Ï :~ * ~. e*" à déte Tiirer les oases T,oiéculai es d ? leur régulation, i_p ^r-;^ »A^P ; ~ s : s, è ~ -• - o u s
r r
''.,\". t ; 11 a t jrel . ement à étudier de teis processus dans les ;as "irmau* e*: o u " -, \ ,-j [ ; ,•-,.
n
Collaboration avec d'autres laboratoires
Pr Harvey EISEH
F. 8ÏRG
F. CUZIH
Pr Guy POIRIER
38
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MOLECULAIRE OU CYCLE CELLULAIRE
PUBLICATION
1984
O.C.F. CHAN, J. 8IARD-R0CHE, C. GORKA, J.L. GIRAROET, J.J. LAWRENCE and L.H. PIETTE.
The role of the central globular domain of histone H5 in chromatin structure.
J. Biomol. Struct. Dynamics (.1984) 2. n° 2, 319-332.
1985
r
J. ROCHE. J.L. SIRARDE . C. GORKA and J.i. LAWRENCE.
The involvement of histone -'P in -.nromatin structure.
Nucleic Acids Resesrcn '1985) L3_, m 3, 2843-2853.
1
A. CHABANAS, f. KHOnov, o. GOELTZ, P. F^0!JCGAf7C, R. GuEROET, 3. GOO, E. ElSt * ana .AWHLNCE.
Effects of butyric acid on cell cycle regulation and induction of histone H p in mouse sells anrj
tissue culture. Inducibiii té of H P in f,n» late -i -"i2 phase of tn» ceil c/c!e.
r
;. Mol. 8iol. 1985) 183, I M - 1 S 1 .
COMU NI CAT IOKS
90
«I.j. 3ÎAÇJET. :. 5CHMITT, j . _ . :_AWREUCE, . . 3R0CHIER ana J. THIVOLET
Cellules oasales de l'epiaerme humain normal : enrichissement et marqueurs immunologiques.
Vie Congrès National de R e c h e r c h e Dermatologique - Société de R e c h e r c h e Oermatologique
Mice ( France) (198M 23-23 novembre.
1985
et
Eleventh EM80 Symposium "Growth Factors, Receptors and Oncogenes"
Heidelberg (Allemagne) (1985) 15-20 Septembre.
Dr
'. -ECUC, 1. i°. "UPCIA, G.'j. jl?:t- mi ..;. LAWRENC.
: r
'"1;* ; / 1 :'[', -,<•;• *t.'\ :, - , t j d . e = c-f D Î ; / AC? i.,0pe,' DO i / m e r i s e luring
'hird Ejr-îDean Worxnop on ADPr i o a s y 1 a t i on o f Protein
: ;
'eadinq ':>K • :.98J; 15-18 Décembre.
THESE
Thèse d'Etat
,. ROCHE
1 r f r p
r r o p r ; k r é ~-, " * , ••: z, j r -31 ? *-, e . *•
3 T n . *; i ;) n n <* 1 1 P ^ 1 na r 1 n o
Docteur ^s S c i e n c e s ^turei'is^
'J.5.M. de G r e n o b l e '1935) 23 Janvier.
Vfc
LABORATOIRE DE BIOCHIMIE MICROBIENNE
THEMES
MOTS CLES
• Nitrogénase
• Hydrogénase
• Centres Fer-Soufre
• Bioréacteurs
• Bactéries photosynthétiques
TECHNIQUES SPECIALISEES
93
L i s t e du personnel au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
94
:. ursocucrroi»
Les faits marquants de notre activité en IS8<> et 1985 ont été les suivants :
- les recherches du Laboratoire ont conduit à la publication en 1984 et 1985 de quatorze mémoires
originaux publiés dans les journaux : Biochiaica et Biophysica Acta, Biochemical Journal,
Journal of 8iological Chemistry, Journal of General Microbiology, Biochemistry, Archives of
Microbiology, etc... et de trois revues faites sur invitation et publiées dans des séries
internationales ; plusieurs §eabres du Laboratoire ont présenté des rapports à plusieurs
symposiums internationaux
- le Laboratoire a été Laboratoire d'accueil pour le OEA de Bioénergétique et 3iologie
Microbiennes et Végétales et pour le OEA de Biologie Moléculaire et Cellulaire. Quatre
stagiaires de OEA ont été accueillis et plusieurs neabres du Laboratoire ont particioé \
l'enseignement théorique de ces OEA
- le Laboratoire a organisé le Congrès de Printemps de la Société de CHinie Biologique en Mars
I98i> sur le thèae : "Expression génique des protéines sécrétées ou intégrées aux aecbranes".
Les faits attestant du niveau international des recherches faites dans le Laboratoire sont :
- l'invitation de plusieurs membres du Laboratoire (Y. JOUASNEau, J. MEYER, ?.M. V Î G N A Î S , J.C.
WILLISON) à donner une conférence dans un Symposium ou un Colloque International ;
- la participation du responsable du Laboratoire à différents Comités Scientifiques
Internationaux (Symposium International sur les Hydrogénases, itète,5è«e et 5è*e Symposium
3l
International sur les Procaryotes iotosyn thetigues, 7è»e Symposium International sur la
fixation de l'Azoteet Nationaux (Colloques de la Société de Chinie Biologique, de la Société
Française de Microbiologie).
95
Les travaux de ces deux années écoulées ont porté sur :
- l'enzyaologie et la génétique de la nitroqenase de la bactérie photosynthétique
Rhodopseudoaonas capsulât* ;
- l'enzyaologie et la génétique de l'hydrogénase de fthodopseudoaonas capsulata ;
- la physicochiaie des centres Fer-Soufre des ferrédoxines de Clostridiua pasteurianua ;
- le déveloopeaent d'un bioréacteur à base de bactéries photosynthétiques.
2. WITR06EMSE
9f,
2.2. Etude biochimique de la régulation de l'activité nit.-ogénase de R. caps»lata par
lors d'un choc ammoniaque. Le mécanisme de cette régulation implique la modification covaiente de
la protéine a fer de la nitrogénase 'la nitrogénase es: un coaplexe protéique coaorenant une
protéine dimérique appelée protéine à fer et une protéiie tétraaérique appelée protéine à
molybdène, 'er*.
Alors que la protéine à fer active comprend 2 sous-ui ités identiques, la protéine à fer
inactive comprend 2 sous-unités différentes (Y. Jouanneau, C " . Pteyer et P.». Vignais, 9iochim.
8iophys. Acta (1983) 7»9, 318-328). L'une des deux sous-unités porte un groupe aodificateur fixé
phosphate.
proriase, élastase), i l a été possible d'isoler des peptides portant le groupe aodificateur (par
électrophorèse sur couche aince de cellulose, par HPLC, par chromatographic d ' a f f i n i t é ) . La
comparaison de la composition en aaino acides des polypeptides ainsi isolés avec la séquence des
protéines a fer d'autres aicroorganisaes indique que le groupe aodificateur se fixe dans une
région très conservée de la protéine sur un aaino acide proche de la cysteine 97, l'un des points
Des travaux similaires ont été conduits par une équipe de Radison aux Etats-Unis sur la
groupe modificateur a l'AOP-ribose fixé sur une arginine occupant la position n" 100 dans la
protéine à fer (Pope et a l . . Proc. N a t l . Acad. Sci. USA (1985) 82, 3173-3177).
enrichissement au m e t r o n i d a z o l e .
HifA e t le autant SC3<» le .hénotype K t r C " ; un autre type de autant (RC5) p a r a i t ê t r e affecté
97
Le transfert mtereellulaire des gènes n_i_f a été réalisé par conjugaison grâce au plasaide
pTHlO autant thermosensible de RPi chez Escherichia coli qui porte des gènes de résistance a la
I'isoleaent de souches Hfr suite â son intégration dans le chroaosoae de la cellule hôte â une
Le plasaide pTHîP a été introduit dans P.. capsulata par conjugaison mais chez cette
bactérie, il n'est pas thermosensible. Cependant, ce plasaide peut transférer des gènes nrf (et
d'autres gènes) à une fréquence 100 à 1000 fois plus élevée que celle de PP1. Cette fréquence a
perais de réaliser par conjugaison une carte génétique circulaire des gènes nif sur le
chroaosoae. Tous les aarqueurs génétiques qui ont été testés sont transférés. Contraireaent à ce
qui a été décrit pour Klebsiella pneuaoniae où les gènes nif sont groupés dans une aêae région du
chroaosoae, chez R. capsulata les gènes nif sont dispersés sur le chroaosoae et répartis en au
ade-2
Carte génétique des gènes nif
0e plus, â partir d'une banque génoaique construite dans le vecteur piasuidique pRK290, il a
autant régulatoire de type Nifft issu de la iîae souche (310) de P. cap.-.ulata. La cartographie
aval de l'opéron nifHKO. La sonde utilisée oour des exoériences d'hybridation était Lin fragment
de ONA de K. pneumoniae contenant le gène nifA et les régions flanquantes des gènes ni fB et nifL.
Par hybridation, il a été montré que chez R. capsulata coaae chez K. pneumoniae, le gène n t f8 est
98
Un p l a s t i d e R-pri«e a é t é i s o l é qui coiplénente le phénotype Nif / ( i t r d'un mutant Mtr
(pour nitrogen r e g u l a t i o n ) . Le gène porté sur un f r a g i e n t EcoRI de 5 , 0 Kbases a été clone dans le
plasaide vecteur pRK290. Le plasaide hybride a été introduit dans une souche m i n i c e l l u l e s
200-i»00 paires de bases ont été s o u s - c l o n é s dans l e s vecteurs i p ! 8 et mp 19 dérivés du phage N13,
Par des études physiologiques puis biochiaiques «enées de 1978 à 1983, nous avons lontré que
Pour la recherche des gènes codant pour l'hydrogénase, nous avons c o n s t r u i t , dans E. c o l i
HB101, une banque génomique de R. capsulata, souche 810, à l ' a i d e du cosnide à grande garnie
d'iimunoélectrophorèse en rocket. Par conjugaison des mutants Hup avec l e s clones de la banque,
ont ainsi été i s o l é s : l e plasmide pAC57 qui restaure l ' a c t i v i t é hydrogénase dans l e s mutants
Hup" P.CC8, RCC10, RCC12 et ST410 e t le plasmiae pA&202 qui restaure c e l l e du mutant IR4. A o a r t i r
du plasmide p AC57 nous avons i s o l é 2 fragments EcoRI coup î éventant ries nutations Hup : un
fragment de 7 kb qui restaure l ' a c t i v i t é hydrogénase chez les mutants Hup RCC12 et ST410 et un
fragment de 1.45 kb qui complémente l e s souches RCC8 at RCC10. D'autre part, le nutant IR4 est
En conclusion, nous avons montré que chez R. capsulata, p l u s i e u r s gènes sont impliqués dans
transcription.
99
4. PROTEINES A FER-SOUFRt 0£ CLOSTRIDIUM. PASTEURHNU».
soufre inorganiq"e de ces agrégats par dj sélénium et déterminé les propriétés biochimiques de la
protéine séléniée. Au cours des deux dernières années, ce t r a v a i l s'est développé dans les
directions suivantes.
Nous avons démontré, par RPE (J. Gaillard, SPh-SCPN) et spectroscopic HBs-bauer (P. Auric,
SPh-HDlH), que les agrégat» |4Fe-4Se| de l a Fd séléniée réduite peuvent se trouver dans des
états de spin de haute M u l t i p l i c i t é (S • 3/2 et S • 7 / 2 ) , alors que dans la plupart des cas
connus à ce jour, les agrégats |*>Fe-4f • e)| sont dans un état S - 1/2 . Nous avons montra, en
séléniant plusieurs autres protéines |4Fe-4S|, et en étudiant leurs spectres de RPE, que la
présence d'états de soin S - 3/2 et S - 7/2 est due à une interaction spécifique, dont le d é t a i l
est encore inconnu, entre les agrégats |4Fe-4Se| et les chaines polypeptidiques de type Fd
clostridienne. Nous avons confirmé ces résultats par des mesures de dichroisme c i r c u l a i r e
•agnétique à basse température, réalisées par A.J. Thoeson et ses collaborateurs à Norwich (GB).
L'intérît dt ce t r a v a i l est rehaussé par l a découverte très récente, dans d'autres laboratoires,
de protéines |4Fe-4S! dont les sites actifs intrinsèques présentent des états de spin de haute
Multiplicité.
Noes avons achevé l'étude, par diffusion Raaan de résonance (DRR) à basse température, des
entre 150 et 400 c i , qui est la gante de fréquence des «odes d'élongation Fe-S(e). Des
•\i T? fl9 7fi
nous ont permis, dans les deux Fd, de distinguer les iodes du coeur inorganique de ceux des
liaisons Fe-Scy*. Au cours de cotte étude, nous avons «is au point une nouvelle méthode de mesure
cies taux de polarisation à basse température en utilisant le sulfate d'amioniun comme standard
inter- . Les données ainsi obtenues, ajoutées à la coeparaison des spectres de DRR des protéines
avec c, ix d'analogues synthétiques de leurs s i t e * a c t i f s , nous ont permis d'assigner toutas les
bandes observées aux modes normaux attendus dans le groupe de symétrie 0 , , , Ce résultat démontre
2d
que, dans les protéines, les sites a c t i f s subissent une défor»ation parallèlement à un axe de
îymmétrie d'ordre 4.
l i bactérie anaérobie C. pasteurianu» (Cp), qui sst l'un des organismes vivants les plus
p r i m i t i f s , contient une Fd à site actif binucléaire, apparentée aux Fd présentes dans les
100
aminés (structure primaire) de la Fd |2Fe—2S| de Cp. Nous avons eontré que cette protéine est
composée de deux sous-unités identiques, chacune contenant un agrégat |2Fe-2S( et comprenant 101
ou 102 acides aiinés. Nous avons élucidé la séquence des 98 premiers acides aminés, et
l'identification des 3 ou * acides C-terminaux sera réalisée au cours des prochaines seiaines. La
comparaison de cette séquence avec celles de Fd |2Fe-2S! d'organisies plus évolués pe-mettra de
préciser certaines relations phylogénétiques encore obscures.
La Fd |2Fe-2S| de Cp n'a pas de fonction ni d'activité enzymatique connues. Nous avons
préparé des anticorps contre cette protéine, ce qui permettra de détecter facilement sa présence
dans des extraits cellulaires, et de déterminer dans quelles conditions de croissance elle est
synthétisée. Ces données faciliteront ultérieurement la détermination de son rôle ohysiologique.
En parallèle aux recherches fondamentales décrites ci-dessus, nous nous efforçons de mener
une recherche de transfert en développant un bioréaeteur où des souches de 1. capsula.a (sauvages
ou qui auront été manipulées génétiquement, libres ou immobilisées) pourront être utilisées pour
la valorisation d'effluents d'industries agroalimentaires et/ou la dépollution de milieux
naturels.
Ce travail est fait en collaboration avec deux Laboratoires de l'Institut National
Polytechnique de Grenoble, celui du Professeur M. Renaud à l'Ecole Française de Papeterie et
celui du Professeur A. Cheruy au Laboratoire d'Automatique ainsi qu'avec l'aide du Laboratoire de
Monsieur G.P. Longchampt (DGI/SGC) au CEN-G.
Un bioréacteur constitué d'un enroulement en spirale d'une tubulure transparente, fori» >nt un
capteur (solaire) plan, dans lequel circule la culture bactérienne, est actuellement capable de
dégrader l'acide lactique en CO *• H avec une production, pendant plusieurs semaines, de 0,» 1
ri .h pour un volume de réacteur Je 10 1.
6. COLLABORATIONS
101
- CCN—G / Oépartement de Développement et de Technologie des Procédés, Section de Génie Chimique
de Grenoble (6.P. Longchampt)
- CEN-G / Laboratoire d'Etudes et d'Analyses Physicochiaiques (J.A. Silvent, J. Ulrich)
7. CONCLUSION ET PROSPECTIVE
102
ANNEE 1984
PUBLICATIONS
Réaoires originaux :
C0RRUN1CATIQNS
CONGRES OE PRINTEMPS OE LA SOCIETE OE CHIMIE BIOLOGIQUE
GRENOBLE (France), 12-1* Rars 198*
A. COLdEAU
"Utilisation des anticorps pour l'étude de l'implantation membranair» et de la synthèse de
l'hydrogénase chez la bactérie photosynthétique Rhodopseudomonas capsulata".
103
J.C. MILLISON
"Organisation des gènes nif chez la bactérie photosynthétique R. capsulata".
J. NEYER
"Spectroscopy properties of the |2Fe-2S| ferreduxin f r o i C. pasteurianu»".
104
ANNEE198S
PUBLICATIONS
Revues :
Miaoires originaux :
COMMUNICATIONS
105
COLLOQUE DE LA SOCIETE FRANÇAISE OE BIOPHYSIQUE
GIF-sur-YVETTE (France), 25-26 Avril 1985
J. MEYER
"Protéines fer soufre : structure et fonction".
INSTN
SACLAY (France), 11 Septembre 1985
P.M. VIGNAIS
"Les organistes photosynthétiques".
P. ALLIBERT
"Manipulations génétiques sur les bactéries photosynthétiques".
S. OELACHAPELLE
"Un pnotobioréacte-ir à bactéries photosynthétiques".
106
A. COLBEAU, A. GODFROY, P.M. VIGNAIS
"Cloning of DNA fragments carrying hydragenase genes in Rhodopseudoionas capsulata".
THESE
These d'Etat
J.H. NOULIS
"Substitution du soufre inorganique par du séléniua dans les protéines à fer-soufre"
Grenoble, le 7 Rars 1985
%i
LABORATOIRE DE BIOCHIMIE
THEMES
MOTS CLES
• ATPase
• ATP synthetase
• Mitochondries
• Transport d'ADP/ATP
• Endocytose
• Phagocytose
• Diatyoateli\<n i'Isr.T-i.dew
• Polynucléaires neutrophiles
• Ion superoxyde
• Cytochrome b
TECHNIQUES SPECIALISEES
109
L i s t e du personnel au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
EOF M i r e i l l e INSERM
ÛUPUIS A l a i n INSERM
110
Le travail du l a b o r a t o i r e de B i o c h i m i e est a c t u e l l e m e n t centré sur deux t h è m e s . Le p r e m i e r
synthétisé dans le reste de la c e l l u l e . La synthèse d'ATP est aussi étudiée de façon comparative
nécessité d'ouvrir plus largement le champ d ' i n v e s t i g a t i o n de notre équipe dans le domaine de la
neutrophiles.
1. A R C H I T E C T U R E ET F O W C T I O N H E H E N T D E S H*-ATPases H I T O C H O N O R I A L E ET BACTERIENNE
', o i o 1 e < e s ',' r- -n a s ; ^ io:écjiai"e ; r o c - e de 5 0 C . 0 C G d a 11 o n s. Ils sont forcés d ' 'J n secteur
cossède .e site c atal < ti d ue "espo sac.e le la syntnès» et de l'hydrolyse de l'ATP, li est compos
n
de ô t/ses de > : u s - i i tés a , 3 , Y, î et £ dans jr.e s toechioinétrie de 3 d , 3 3 , l y . 1 "5 et l e .
r
F sert de canai à o o " o n s . Fn bref en ce qui concerne l'oxydation p h o s p h o r y i a n t e des
o
n
p "i *: i n s e d e n 5 r s de la membrane m i t o c h o n d r i a l » . La force B r e t o n - m o t r i c e ainsi créée est utilisé
j D : r
ci- •- . - ~ . •• ' A* j , " " étise A n , - o • " -r ooJ i J ; y r r r » s e de i ' A T P . '_ e > s n t o n s éjectés au
111
secteur F des changements de conformation qui sont responsables de la synthèse d'ATP (Figure 1 ) .
La Figure 2 représente une image de face du secteur F de l'ATPase de E . coli prise avec le
les Professeurs Colliex et Curgy). Les six sous-unités majeures de F 3d et 38, peuvent être
identifiées aux masses a-f localisées à la périphérie d'une structure grossièrement circulaire.
ADP+R ATP
MEMBR/ FF
1 o
(ATP synthase ou ATPase) montrant
WïZ?
jm k
H 10nm H
F^ ATPase
11,'
1.1. Sites de fixation des nucleotides sur le secteur F de 1'ATPase de E. coli
Les deux nucleotides ATP et ADP sont associés au secteur F des ATPases d'origine
bactérienne et mitochondriale sous une forme non covalente, mais fermement liée. Nous avons
mesuré par une technique sensible de bioluminescence le contenu en nucleotides liés dans F
nucleotides liés : 3 ATP et 2 A D P . Les ADP liés peuvent être échangés contre de l'ADP introduit:
r
dan; le milieu '"éac ti onnel. Cet échange n'intéresse pas les ATP fixés. Par dialyse à l ' so,ui i i b e .
oeuvre ^n analogue phatoactivable de l'ADP (ie 2-azido A D P ) , ont permis de montrer que les 3
sites nucléotidiques qui fixent l'ATP de façon ferme sont présents au niveau des trois -sous-
unités a de F . Les 3 sites nucléotidiques gui fixent l'ADP de façon réversible sont localisés
dans les trois sous-unités 0 de F . Des titrations réalisées avec la sous-unité 8 isolée ont
1.2. Etude des interactions existant entre sites reconnaissant les adenine-nucleotides et sites
qui se fixe sur les sous-unités 3 soit isolées, soit intégrées dans le secteur F de l'ATPase
fluorescence de 1'aurovertine ; le niveau de fluorescence est stimulé par l'ADP et abaissé par
fluorescence est stimulée aussi bien par l'ADP que par l'ATP. Les sous-unités S intégrées dans
F contrairement aux sous-unités 0 isolées sont donc capables d'adopter une conformation
différente selon que le nucleotide lié est de l'ADP ou de l'ATP. Des études détaillées de
r j r r r r
31 o e s ~ i o fi é : r i e c ~ o 4 s i'j l e s > -3 r i r i o n s de : i u o r ? : s e n " e s: e l ' a ^ o j e ^ t i ^ e o t c e ^ : i s" ^ T •;"•'• ^-
r :
13ns les s o u s - u n i tés 3 i n t é g r é e s oans le s e c t e u r F i est abolie lorsque 1 ' i'. o /e'-. : -.» e s : -" .<°"
r n f : r n
,i;r -, es '. )u s-un i t é i 3 . le 3 e x c i 1 e :es o e m e : e n r qp r j - ion il i, e . ' .,". i i : s 3" i s 'e 1' 3 , ' o « e " ~ i - •
r D
somme iinie qç cor.f o r n â t ion les A 3ses d e mi t o c h o n q r i e s et le o a c t é r i e s .
c o « p l e x e F -F
o—1
Le s e c t e u r membranai^e F Je l'ATPase mi t o c h o n d r i - ' l e (complexe F -F ) possède jr si'
o 1
c 1
Fiotion de or*e î^inité pour l'antibiotique 31 i gomyci n».. i, 3 " i (3 : i or. qe '. ' s i : go m / '. i - *
n n D : :
-,'.''/ " oisijo i,-.',; b i e i'-,;ro./se je 1i ,/-- è, i'j' r, - ; > e i , q° 'v
1 0 p 3 " >: m m e : j ;; 3 " .1
11. i
F a u c o m p l e x e A T P a s e par la fixation d e 1 ' o l i g o m y c i n e soit p r o p a g é au s e c t e u r F v i a l'JSCP. Par
o 1
des t i t r a t i o n s m e t t a n t en o e u v r e de l'OSCP r a d i o m a r q u é e p a r v o i e c h i m i q u e , on a m o n t r é q u e le
caractérisée.
coeur de boeuf
32
Un analogue pnotoactivable et radioactif de l'AOP, le 2-azido(cx- P)ADP, a été synthétisé.
F du complexe ATPase. Les expériences de compétition entre l'ADP naturel et le 2-azido ACP
conduisent à conclure que le 2-a:ido ADP se fixe effectivement sur le site catalytique du secteur
32
F au niveau des sous-unités S. Ap-is photoirradiacion de F en présence de 2-azido(ct- P)ADP le
site nucléotidique de la sous-unité 3 a été photomarqué. Les fragments peptidiaues obtenus oar
purifié. Sa séquence et la nature des acides aminés responsables de la fixation du 2-azido ADP
1.5. E t u d e d e s s t r u c t u r e s p r i m a i r e s d e s i n h i b i t e u r s p r o t é i q u e s n a t u r e l s de 1 ' A T P a s e d e
r 1h j
- e L 11 i J e s à L ' a s c e c t s t r u c t i a L de . ' i - ; 3 1 " " ;, - -. 11, - e l ce 1 ' - " - ; > 1L '. ; : " ; ' : - L ! L. e ,-"
effectuées :
r
terminale est bloquée par un groupe 0 r m y 1e .
T r
b) /n >nti corps an i. \ - L n n • b i t e 'if O" l'A Pase le coeur je b;»uf P'éciré !ars ce Lin; i' :
f
', ' " ]';me".c , per 1 d ; : u e .. )!.',»";•, ,-" ""•• :•,'•':-',, irr.--"L
114
aminés et leurs séquences N-ter-ninaies. suis testés quant à leur réactif Lté vis-à-^is du sérum
d'innibiteur un enchaînement de 25 résidus qui possède encore une bonne réactivité antigenique.
supérieurs, nais aussi oans qes organismes uniceliulaires eucaryotes comme la levure. Fait
intéressant, les inhibiteurs naturels Je levure et de coeur de boeu' sont capables d'ir-iiber
c
l'hydrolyse qe i'AT? par isolé à par'ir qe coeur ou qe levure. Ces réactions croisées sont
d'autant plus étonnantes qu'il n'existe pas d'homologies strictes de séquences entre les deux
purifié par une nouvelle méthode, impliquant entre autres étapes, une étape de chromatographie
possède encore sa fonction biologique, ce qui permet d'envisager des études structurales et
terminé. L'inhibiteur de la levure Candida utilis présente 57% d'analogie de séquence avec un
autre inhibiteur de levure (Ûaccharomyces cerevisiae) et seulement j3% avec celui qe coeur de
boeuf. Certaines régions sont plus particulièrement conservées dans les 3 molécules ; ces régions
sont probablement impliquées dans une fonction commune d'inhibition de l'activité ATPasiq'.'e de
F .
t
1
HITOCHONDRIALE
3
L'JT w": t n e t Lse par 3<yqati;r - - : : o " ; ' /1 5 - - e : a - ; les -eil>les -
r-.r,
1
o 3 ~ t : ~ le l a 1 a " ^ : ce l i ' r . ' r l ' i î ^ .e " s .-: : * " s ^ s . ~.~ ^ - r ^ s ' ^. C - . 3
'*'
'-> y 1 r -joi 'oe Je poids mo '.e : u . i i ' , 1 , 1 j j . j y , , ~,r n
c 3 i s e e e" libère, ic* e r
. a o o r a, s
n r
particulier i 3 c " i on Je t r : 13 1 r : 3 1t e . "> ; o e ", : " : 1 > e •. ~ 3 " . - e j , i ; a1 •-, . - . ' a " - a c 11 ; o s '. i e e• -, ; r
n
ie'l/e carDo»/ié, le c a r b o » ^ a t " a c t y i a s : de . e*. ' . ' i c i le 3o"5*' ''.que ai si lue 1 ' 3 c * ^ s r. Ce îe^i^e
n ? ,
je 3 y n -, " è s e le ces i ilji'^."j ', *'. i . ê 3 " 3 1 : 0 3 c " ; * : 3 ~ ; * s3 c ; / 3 P i. e 3 , * 1 j O T 3 3 >7 r - ^ f Tl a r q u 4 3 3 3'
i";r» extern» du transporteur nuciéotidique et que l'acide bongkrék ique attaque le transporteur
oar sa Face interne. En '"autres ternes, les inhibiteur- son*: des sondes toocqraph:ques du
t" ansos' *»'ir I-JC léo 11 1 ique . .e f r / i i l '" . !->.' :e~~ i <"•">'• i---'a; , - ; " é s J' l'é".:» > ,
r
ll -
? J" •:na::ge»eic de sa fluorescence intrinsèque, .e carpoxy at~ac ty i.os ice plaque le :." logement •;
fluorescence ; au contriire l'acide bongkrékique I'aaplifie. Le signai de -luorescence a»pii•*ié
par l'acide bongkrëkique en présence d'AOP ou d'ATP est reversé par le carbo v a t r a c t y l o s i d e . Ces
résultats sont interprétés sur la base de l'existence de deux conformations du cransporteur qui
sont en équilibre. L'une de ces conformations est stabilisée par le c a r b o x y a t r a c t y i o s i d e ,
l'autre par l'acide bongkréKique. La transition entre ces deux conformations est facilitée car
i'AQP ou i'ATP. L 3 nécessité d'AOP ou d'ATP pour une transition entre :es deux conformations
indique que cette transition reflète ur événement moléculaire nécessaire au transport AOP/ATP.
Les paramètres des sites spécifiques de fixation d'AOP, d'ATP et d'analogues nucleotidiques
(densité de site, affinité) ont été analysées dans des mitochondries de coeur. Les courbes de
fixation indiquent des interactions négatives au niveau de sites localisés sur la face externe
du transporteur dans la membrane «itochondriale lorsque ces sites fixent les nucleotides
naturels AOP et ATP. Lorsque l'on utilise des analogues nucleotidiques, comme le B-8r AOP et le
naphthoyl AOP, les interactions disparaissent, et la tit-ation des sites nucleotidiques devient
totalement h o m o g è n e . Etant donné que les analogues nucleotidiques ne sont pas transportés,
l'interaction site-site mise en évidence avec les nucleotides naturels suggère que cette
interacii.'or, au niveau de la fixation des nucleotides est un des événements préalables à l'étape
de transport.
116
3. BIOCHIMIE ET GENETIQUE OE L'EUOOPTOSE CHEZ l'AHIBE DICTVQSTELIUW DISCOIOEUH
». 3CF ([USES»!, G. KLEIN iCHRS). ». SATRE (CNRS)
r
i ' e n C o c y t o s e e s t e n t v i v a n t s . L ' e m o c y t o s e étant > e ; n c - i o ? v i t a l e , les m u t a n t s s s - "
r ;
r
e c n e r c h é s sous une forme létale c o n d i t i o n n e l l e : leur c r o i s s a n c e est oc s si oie a 2 1 ° " , "sis
i ".passible à Zl^Z t-mus; aîu'-e n u - p e r m i s s i / e ; . .es mutants sent ensuite c an ac • ér i se c
r
b i o c h i m i q u e m e n t pour identifier les p r o t é i n e s m o d i f i é e s . La toxicité de d i v e r s e s d ogues
a n t i c a n c é r e u s e s vis-à-vis de 0 . d i s c o i d e u » a e t : e x a m i n é e . Certains c o m p o s é s comme le
D
m e t h o t r e x a t e , v n analogue du f o l a t e , s: sont a / é r é s ê t r » p e u actifs. a r c o n t r e , ia d a ^ n o m y r i r e ,
n r ;
j "e m c i é c, i e v la * i m i 1 i e s e . a ' •"• a c c 1 : - e s, a J ' e r; t i o n ; -• - : c i - - ; c e t ~ è : ^ i ; , -
( , •- 1 »
117
A. POUGEOIS, 6.J.-H. LAUQUIR
"Further investigations on the P. binding site of beef heart mitochondrial F -ATPase"
Biochemistry (1985) 24. 1020-1021.
122
inclinent à penser que ce cytochroie b ne fait pas partie intégrante de la chaîne respiratoire
génératrice d'ions sup-roxydes dans les phagocytes, a) CO qui réagit avec la plupart des
oxydases pour donner un complexe n'a pas d'effet sur l'explosion respiratoire des phagocytes. De
plus, le spectre du cytochroie b est peu Modifié par CO. b) La vitesse de réduction du
cytochrome b en anaérobiose est très lente, ce qui est compatible avec une fonction
d'oxydoréduction physiologique, c) la répartition de l'oxydase génératrice d'ions superoxydes
dans différentes fractions membranaires est différente de celle du cytochrome b ; l'oxydase est
localisée essentiellement dans la tembrane plastique tandis que le cytochrome t est localisé ù
la fois dans la membrane plastique et dans dés granules cytoplasaiques. Il est cependant
possible que le cytochroie b puisse être un effecteur dans la régulation de la production d'ions
superoxydes. D'autres expériences, réalisées avec des phagocytes perméabilités par le
désoxycholate, ont démontré de façon claire q..î le NADPH et non le NADH était le substrat
spécifique poui l'oxydase.
PERSPECTIVES
En ce qui concerne le thème ATPase, l'attention avait été portée jusqu'à présent, sur le
secteur catalytique F. de 1'ATPase mitochondriale. Nous nous intéressons à présent au secteur
membranaire F du complexe ATPase. Les questions posées en ce qui concerne l'ATPase
mitochondriale portent sur le nombre de sous-unités fonctionnelles du secteur f , la nature des
o
f
interactions entre les s e c t e u r s f , et f , ainsi lue c e l l e des i n t e r a c t i o n s e"-» f e j S C P. De
1 o o
p l u s , grSce aux mutants d'oxydation phospnor/iante 1 ' E s c h e r i c h i a c o l i don": nous lispoio^s, il
119
devrait être possible d'identifier des anomalies structurales de l'ATPase responsables d'un
dysfonctionnement de l'enzyme et de mieux cerner son aécanisae catalytique.
La topographie du transporteur AOP/ATP dans l'épaisseur de la membrane mitochondrial sera
explorée par une technique iaaunochiaique aettant en oeuvre des anticorps fabriqués chez le
lapin par injection de peptides de synthèse correspondant à des séquences déterminées de la
molécule de transporteur. Les paramètres cinétiques du transport AOP/ATP seront explorés en
cinétique rapide, afin de pouvoir dissocier l'étape de fixation des nucleotides de celle de leur
transport.
Les recherches qui concernent l'endocytose chez Dictyosteliua discoideua et la respiration
génératrice d'ions superoxydes dédanchée par la phagocytose dans les polynucléaires
neutrophils ont démarré réceaaent ; elles se développent de façon satisfaisante. Dans le cas de
Dictyosteliua, l'accent sera ais sur la caractérisation de récepteurs de surface capables de
reconnaître des particules étrangères. Dans le cas des polynucléaires neutrophiles, l'objectif
iaaediat est la compréhension des mécanismes qui président à l'initiation de l'explosion
respiratoire. En d'autres teraes, quels sont les événements moléculaires qui se déroulent entre
le contact d'une particule étrangère avec la membrane plasmique du phagocyte et l'apparition de
l'exploîion respiratoire ? Quelle est la modification moléculaire qui fait passer I'oxydase d'un
état doraant à un état activé ? Il est extrêmement probable qu'une protéine kinase de type c,
activée par des lipides, soit impliquée directement OJ indirectement dans l'activation de
I'oxydase génératrice d'ions superoxydes. La purification de la kinase c de neutrophiles et son
mode d'action représentent la première étape dans notre é ude de la régulation de l'activité
respiratoire des polynucléaires neutrophiles.
120
PUBLICATIONS
9
J.P. ISSARTEL, . V . VIGMIS
"Evidence for a nueleotide-binding site on the isolated S subunit fro» E. coli F,-ATPase.
Interaction 'oetaeen nucleotide and aurovertin 0 Binding sites"
Biochemistry (.1984) 23. 6591-6535.
P.V, VIGNAIS, A. OUPUIS, J.P. ISSARTEL, G, KLEIN, J. LUNAROI, «. S4TRE, J. >. CURGr
"The partial site reactivity of H -linked ATPases"
dans : "H -ATPase (ATP synthase: Structure, Fjnetion, ovogenesis. The F F Complex of Coupling
"etbrar.c;" (S. Papa, K. Alt*-.-.- , L. Ernster, L. Packer, ti.\, >
pp. 205-2 17, Adriatic? Editrice,
Sari (Italy). 1984.
121
R. POUKOIS. 6.J.-R. LAUQUII
"Further investigations on tht P. binding site of beef heart aitochondrial F -ATPase"
Biocheaistry (1985) 24. 1020-102*.
122
F. BOULAT, P. OALBON. P.V. VIGNAIS
"Photoaffinity labeling of eitochondrial adenosine triphosphatase by |(X- P|2-azido-A0P"
P'.ocheeistry (1985) 2 * . 7372-7380.
123
COMMUNICATIONS
0. NARGUE T
"Séquence d'un gène de levure S. cerevisiae supprimant la autation 0P1"
G. LAUOUIN
"Clonage et étude structurale d'un gene suppresseur de la nutation opt"
A. DUPUIS, P . v . VIGNAIS
"Study of t h e i n t e r a c t i o n s between the oligomycin s e n s i t i v i t y c o n f e r r i n g p r o t e i n (OSCP) and
• itochondrial F subunits by c r o s s - l i n k i n g and i a i e o n o - c h a r a c t e r i z a t i o n o f the c r o s s - l i n k e d
products"
124
I l l è i e CONGRES INTERNATIONAL OE L'INFLAMMATION
PARIS - 3-7 Septembre 1984
0 . NARGUET, G. LAUQUIN
"Caractérisaticn chez S. certvisiae d'un nouveau gène nucléaire, suppresseur physiologique de La
•utation opl"
M. SATRE
"Cheaieal lodification of F.-ATPase"
125
CONGRES OE PRINTEMPS 01 LA SOCIETE 01 CHIMIE BIOLOGIQUE
"Organisation Fonctionnelle des Systèaes Meabaranaires Convertisseurs d'Energie"
BESANCON - 10-12 Juillet 198S
THESES
These d'Etat
Marc 8LÛCK
"La protéine de transport AOP/ATP liée à la membrane mitochondriale. Sites de fixation des
inhibiteurs atracfyloside, acide bonglrrékique et des nucleotides. Stoéchiométrie des sites et
états conforaationneis"
Université Scientifique et Médicale de Grenoble, le 6 Février 1ÇJS4
Marie-José STASIA
"Caractérisation et propriétés respiratoires des phagolysosomes de polynorphonucléair«s
neutrophils de bovins"
Université Scientifique et Médicale de Grenoble, U.E.R. de Pharmacie
Le 27 Juin \98<.
126
LABORATOIRE D'HEMAT0L06IE
THEMES
MOTS CLtS
• Mégacaryocyte
• Plaquette
• Cellule endothéliale
• Fibrinoqène
• Flbronectine
• Adhésine cellulaire
TECHNIQUES SPECIALISEES
• Synthèse peptidique
• Analyse acides aminés
• Culture de mégacaryocyUs et de cellules endothéllaies
• Anticorps monoclonaux
• Clonage d'ADN
• Hybridation moléculaire
• Tranifaction
127
L i s t e du personnel au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
128
INTRODUCTION
Toute lésion da la paroi vasculaire engendra une réponse hémostatique qui fait intervenir las
plaquettes sanguines, la cellule endothelial» et le sous-endothélium. L'efficacité de cette répon-
se hiaostatique dépend des interactions adhesive* entre cellules et facteurs circulants ou compo-
sant la sotts-endothiliua. Cas réactions adhesive* interviennent dans l'adhésion, l'agrégation,
l'étaleaent et la aotilité cellulaire. Ces fonctions font intervenir plusieurs protéines dites
adhésives dent la fibrinogina, la fibronectine, le factaur von Hillabrand et la vitronectine sont
un example, et des réce "* pour ces pretéinaa au nivaau de la plaquette et da la cellule
endothelials.
Cas interactions adhésives ont de nombreuses déviations pathologiques qui peuvent engendrer
das diatheses hémorragiques, l'apparition da thromboses veineuses ou artérielles, ou la formation
da aicrothroabi qui peuvent altérer la aicrocirculation cérébrale ou périphérique. Par ailleurs,
cas réactions adhésives font intervenir les plaquettes et la cellule endotbéliale dans des phéno-
mènes autres qua la réponse héaostatique tais que l'athérogénese, le développement da aétastases
at la répense inflammatoire.
La compréhension des mécanismes moléculaires qui sont 1 l'origine de ces interactions adhé-
sives et des coopérations cellulaires au niveau de la paroi vasculaire est donc un cbjactif aajaur
si l'on vaut un jour contrôler ces réactions d'un point de vue thérapeutique ou diagnostique.
129
tion d'anticorps aonoclonaux développés par l'équipe de Biologie Cellulaire.
- I «quip* de Biologie Cellulaire étudie la différenciation du aégacaryocyte, précurseur de la
plaquttte et lieu de synthèse d'un grand noabre de facteurs héaostatiquts. Elle tet au point éga-
leeent des lignées cellulaires a caractère aégacaryocytaire qui pourront ttre utilisées par
l'équipe de Biologie Moléculaire.
- l'équipe de Biologie Moléculaire s'intéresse a l'expression génétique du fibrinogène et oe son
récepteur plaquettaire. En particulier, elle assure le clonage de ces facteurs. Elle aet en place
dts aéthodes de transfection dans le aégacaryocyte qui devraient lui peraettre d'analyser les
•écanisaes d'expression de facteurs plaquettaires dans la cellule aédullaire d'origine.
Cette réorganisation a entraîné des aodifications dans le laboratoire :
1 - La groupe "Interface Néphrologie-Héaostase" qui était aniaé par Mae L. TRARQUI et R. le Pr.
COROOMIER se trouvant isolé de par sa théaatique a accepté l'abandon progressif de ce thèse dans
l'Unité. Rae TRARQUI aniaera désormais un groupe de travail auteur de la cellule endothelial» pro-
fitant ainsi de l'expérience acquise sur cette cellule pour s'intégrer dans le thèae général de
l'Unité.
2 - Le groupe de Cryobiologie, aniaé par H. P. BOUTROR, continuera d'exister dans l'Unité. Ce
groupa a cependant accepté d'Être plus étroiteaent lié a l'équipe de Biologie Cellulaire en appor-
tant à cette équipe ses connaissances en eatiire de cryoconservation. La recherche fondaaentale de
M. BOuTRON sera coaae par le passé abritée et soutenue par le laboratoire d'Héaatologie, au sein
du'DRF. Elle concerne la cryoconservation par vitrification totale.
3 - Enfin les theaes de recherches qui concernaient l'Héaatopoîèse se liaitent désoraais a l'étude
de la différenciation du aégacaryocyte, cellule cible de l'héaostase.
Le laboratoire s'est ensuite donné les aoyens de cette recherche en diversifiant et en élar-
gissant ses aéthodologies. En particulier, l'Unité possède désarmais :
- un laboratoire de synthèse peptidique lui permettant d'obtenir des séquences actives selon ses
propres beoins.
- un laboratoire d'anticorps aonoclonaux qui fonctionnait déjà et qui a été organisé autour des
besoins de l'Unité,
- deux laboratoires de cultures cellulaires, l'un consacré à la cellule endothelial*, l'autre au
aégacaryocyte.
Ce rapport rassemble ici les principaux résultats obtenus par les équipes correspondant a
l'ancienne organisation du laboratoire, a savoir :
- Equipe Hémostase,
- Equipe Héaatopoîèse.
130
I - Equipa Héaostase
La this* da recherche de cette équipe concerne essentielleaent l'étude fonctionnelle du
fibrinogens et de la fibrine.
Nous avons sis au point des aéthodes peraettant un fractionneaent optiaua, par HPLC des fi-
brinogens» huaain et bovin. Chez le boeuf, nous séparons trois populations de fibrinogine A32 -
862 - Y2t A0t2- B g j - y y ' , A a - 8 0 2 " V V <!" représentent respectivement environ 58 X, 36 X
2
et 8 * du total. Chez l'hoaae, nous séparons facilitent les deux populations connues A a - 8 0 2 - 2
Ui
Y2 f t
*0i2~ " g " Y V ^
2
r
*P ésentent respectivesent environ 85 X et \U X du total, nais nous
r
apportons de plus la preaiire aise en évidence d'une population Aci2 - 8 0 2 - y 'y' qui représente
«oint de 1 * du total. L'étude coaparée des fonctions biologiques des fractions purifiées pourra
ttre entreprise prochainement.
131
1-3/ Préparation d'une gamme d'anticorps monoclonaux anti-fibrinogine
Le but est de préparer une série d'anticorps aonoclonaux qui serviront d'outils dans l'in-
vestigation des interactions du fibrinogen» avec d'autres aolécules ou avec les cellules impli-
quées dans l'hémostase.
Nous avons iaaunisé des souris avec du fibrinogine huaain purifié, et plus particulière-
ment avec la fraction *.<x - B g ~yy'-
2 2
L e $
techniques de clonage et de caracterisation ont été
aises au point et plusieurs anticorps ont été obtenus.
1-4/ Oysfibrinogines
Nous travaillons sur ces molécules anormales car elles peuvent s'avérer tris intéressantes
pour la compréhension des fonctions du fibrinogine.
Le fibrinogine "Grenoble" montre une vitesse tris ralentie de l'association des monomères de
fibrine. L'anomalie détectée par électrophorise bidiacnsionnelle est portée par les chaînes Y * AUX
1
deux chaînes habituelles y et y* se rajoutent deux autres chaînes y et y présentant une augmen-
tation de poids moléculaire d'environ 1 200 Oaltons, mais sans variation dans le point isoélec-
trique. Les ch.înes normales ( y * y ' ) et anormales ( y + Y p ) représentent respectivement 60 X et
r
:l - Irterface Néphrologie-Hémostase
Nos travaux de recherches in vitro ont pesais de «ettre en évidence le r81e des facteurs de
croissance dans l'hypercellularité gloaérulaire associée aux pathologies glomérulaires.
132
' • * * *
12 3 4 5 6 7
c
*:;: Q9.Q-,q?g>
8 9 10 11 12
1 2 3 4 5
-BI3
y-... 1 2
CD
1 2
133
La prolifération des cellules diploîdes noraales est sous le contrSle de facteurs exogènes.
En l'absence de son propre aitogènt, la cellule quitte le cycle cellulaire et devient réversible-
•tnt arrêtée en phase 61/GO. Une synthèse des effets biologiques tt du aécanisit des facteurs de
croissance conduit 1 distinguer trois faailles représentées par Its facteurs de croissance pla-
qutttaire (POGF), épideraique (E6F) et dérivés de l'insuline. Dans cette étude, nous avons analysé
l'action du PDGF et de l'EGF sur les cellules aésangiales in vitro. Pour cela l'activité aitogé-
nique et la présence de récepteurs de ces facteurs ont été étudiées. En effet, l'EGF et le PDGF
pourraient voir leur taux sanguin augaenter au cours des gloaérulenéphrites. L'EGF, présent dans
l'urine, pourrait coaae la creatinine diffuser dans le sang. Le POGF pourrait ître relargué par
les plaquettes puisqu'une activation du systiae de la coagulation accoapagne la plupart des patho-
logies rénales.
Ill - Héeatopoîèse
L'équipe Héeatopoîèse est actuellement engagée dans un prograsae de recherche qui coaprend
les deux études suivantes :
1 - Etude des «écanisees cellulaires de la différenciation mégacaryocytaire huaaine nornale et
leucéaique (leucéaie ayéloîde chronique).
2 - Expression des gènes de certains facteurs de l'héaostase au cours de la différenciation aéga-
caryocytaire dans différents systèaes cellulaires.
Avant d'aborder l'étude de la différenciation Neg, notre activité de recherche a porté sur
la caractérisation et l'isoleaent du coapartiaent de cellules souches ayéloîdes (CSN) huaaines
noraales et leucéaiques. Les résultats marquants de cette étude ont été les suivants :
111-1/ Recherche d'antigènes de surface des CSH permettant leur purification a partir de
moelle hueaine normale
La production d'anticorps «onoclonaux contre des lignées continues leucéaiques nyéloîdes hu-
aaines (HL60, «562, KG1) a été entreprise. Trois groupes d'anticorps aonodonaux (AN) aux réacti-
134
vités suivantes ont été identifiés :
- groupe 1 : des M reconnaissant tous les progéniteurs myéloîdes, aais aussi la lignée lymphoîàe.
- groupe 2 : des M reconnaissant les cellules souches granulo-monocytaires (6H) *t toutes les
cellules de la lignée 6H.
- groupe 3 : des M qui ne reconnaissent pas les progéniteurs SU et érythroîdes aais qui aarquent
soit la lignée 6H (CH3), érythrofde (CK7) et les cellules aonocytaires et lyaphocy-
taires aédullaires ( « 2 6 ) .
Finalement, en raison de la faible affinité des AH du groupe 1 pour les CSH, nous avons uti-
lisé des aéthodes d'iaaunosélection négative pour isoler ces CSH. La plupart des cellules diffé-
renciées de la noelle sont en effet reconnues par les AN CH3, CX7 et CK26. Apris incubation avec
ces trois M , les cellules négatives contenant les CSN sont, soit triées au FACS IV, soit récupé-
rées après "panning". Le tri des cellules négatives selon 3 paramétres (fluorescence, diffraction
de la lanière aux petits angles et à 90*) a parais 1'isolement d'une fraction contenant 50 X de
cellules blastiques et 9,6 X de CSN. La sélection par "panning" est «oins perforaante sur le plan
de l'enrichisseaent en CSN aais elle peraet de trailer un plus grand noabre de cellules. La combi-
naison de ces deux techniques est en cours d'étude (G. NOUCHIROUO et col., Exp. Heaatol, U, 566,
1985).
135
du Facteur IV plaquettaire a été détectée par un dosage radioiaaunologique. Le caryotype de la li-
gnée est identique a celui observé chez la naïade en phase d'acutisation. Toutes les cellules con-
tiennent le chroaosoae Philadelphie. Cette lignée présente dont un phinotype aixte Heg et érythro-
îde (article soutis pour publication a Blood).
CONCLUSION
Les aodifications apportées au laboratoire d'Héaatologie l'ont été dans un but précis : se
doter d'un outil de travail qui lui peraette une recherche coapétitive a ce niveau. Le laboratoire
posside désoraais les techniques et compétences utiles a une recherche moderne en ces domaines.
Ceci inclut :
1 - La production d'anticorps aonoclonaux.
2 - La synthèse d'analogues peptidiques.
3 - La production de sondes génétiques.
136
Laboratoire d'Hématologie
PubticxUioiu
P. BOUTRON
"Hore accurate determination of the quantity of ice crystallized at low cooling rates in the
glycerol and 1,2-propanediol aqueous solutions : comparison with equilibrium".
Cryobilogy (1984) 2U 183-191.
P. BOUTRON
"Transition froa cubic into hexagonal ice in cells and freezing dassge on rewarding".
Colloque Européen de Cryobioiogie, Lyon 1934. Innovation et technologie en î i a l o g i e et Médecine,
vol. 5, n» spécial 1, 169-176 (1984).
P. BAINES, A. LAJHAK0VICH
"Biocheeical fractionation of Conditioned Media Containing Factors which support in vitro
proliferation of high proliferation potential cc'.ony foriring cells",
Sioercd. £ Pharmacotherapy (1985) 3_9, 33.
137
H.H. CHEVALLET-PRANDINI, A. CHAPEL, N. SUSCILLOH
"The fibrinolytic action of flufenaaate and its influante on plasainogen binding to fibrin".
Throabosis Research (1985) 38, 481-489.
Commnicxtiionb
P. BOUTR0N
"Transition froa cubic into hexagonal ice in cells and freezing daaage on rewarding".
Colloque Européen de Biologic. LYON, Avril 1984.
138
I.A. NENTOI, R. 8ERTHIER, 6. ROUCHIROUO, 0. HOLLARO
"Five aonoclonal antibodits aarking acuta «ytloid ltuktaias".
Société Français» d'Héaatologit. Rfunion conjoint* dts Groupts d'Etudts "Prolifération tt
Différenciation Ctllulairt" t t "Héaoatast t t Throabost". BRUXELLES (Bt'jiqut) Octobrt 198V.
T
R. 8ERTHIER, 0. SEIGNEURIN, J . Rac 6REG0R, P. CHANPELOVIER, G. ROUCHIROUO, A. DUPERRAY, . NEWTON
"LARA 84 : unt nouvtllt lignét ltucésiqut huaain» continut a oritntation aégacaryocytai.'t".
IRSERN Rinicolloqut N° 7 dt 6énétiqut Roléculairt dt la reproduction, du dévtlopptatnt dt la
différtnciation t t dt sts anoaalits. St-RATHIEU-dt-TREVIERS, Rai 1985.
139
L. ÏRANQUI, S. SOYEZ, S. FILLION-NICOLLET and D. CORDONNIER
"Huaen Msangial cell response to grouth horaones".
•Vkshop or Cell/tissue culture in Renal Research. MASHIN6TON (USA), Septeabre 198S.
6. HAR6UERIE
1
"Mechanises of p l a t e l e t - p l a t e l e t cohesion *.
Colloque RhSne-Poulenc SanteMNSERft, Biologie et Pathologie des interactions plaquettes - paroi
vaaculaire et de l a throabogenese. A MEC Y, Septeabre 1985.
hiXfiJiA T/iœuaux
F. CHERAIS, L. TRMQUI, A. DUPERRAY
1
" E ' f j c t s of platelets factors on renal gloaerular cells in culture *.
Abstract. Congress of Nephrology - LOS AN6ELES (USA) Juin 1984.
140
LABORATOIRE DE BIOCHIMIE DES REGULATIONS CELLULAIRES ENDOCRINES
THEMES
L'éti'de des mécanismes d'expression cellulaire des effecteurs humoraux est abordée
avec :
• La caractérisation des systèmes de phosphorylation de protéines intracellulaires
(protéine-klnases), de leurs effecteurs d'activité et de leurs cibles intracellulaires
• L'examen de l'implication de ces systèmes, en particulier des voies de phosphoryla-
tions modulées par les polyamines et celles reliées au cycle des phosphofnositides
dans la régulation des fonctions différen-iées et/ou de prolifération (cellules
endocriniennes en particulier)
• La recherche de nouveaux effecteurs des fonctions cellulaires : facteurs de crois-
sance, promoteurs tumoraux, agents pharmacologlques, agissant par ces systèmes de
phosphorylation de protéines et développement de moyens de contrôle de leurs actions
• La définition des facteurs de régulation de la dynamique du cytosquelette micro-
tubulaire
MOTS CLES
• ProtéiAe-kinases
• Facteurs de croissance
• Cortex surrénal
• Polyamines
• Phospho'fnositides
• Microtubules
TECHNIQUES SPECIALISEES
• Culture de cellules
• Marquages radioactifs métaboliques
• Radioiircnunodosages
• Chromatographies
141
L i s t e du p e r s o n n e l au 31 décembre 1985
CHERCHEURS
AUBERT B r i g i t t e Bourse-thèse
BOURSARIT Jean-Jacques CNRS
BRAMI B r i g i t t e ôourse-thèse
COCHET Claude INSERM
CHAM8AZ Edmond USMG
CREDOZ D a n i è l e USMG
OEFAYE Geneviève CNRS
FEI6E Jean-Jacques INSERM
GUIOICELLI Claudette USMG
HADJIAN Arthur USMG
JOB O i d i e r INSERM
PABION Michel Bourse-thèse
PASCAL O l i v i e r USMG
PIROLlET Fabienne INSERM
SOUVIGNET Claude CHRU-G
VIL6RAIN I s a b e l l e CNRS
142
IITMOUCTIM
La stratégie suivie coaporte une approche coordonnée dans le cadre de l'Unité, avec :
- Un .aspect cognitif impliquant la purification et l'étude des systèaes biochimiques isolés
(protéine-kinases, lipide-kinases, protéines cellulaires cibles ...) pour en définir les pro-
priétés aoléculaires et fonctionnelles.
- L'étude des aspects fonctionnels de ces systèaes, réintégrés en reconstitution simplifiée in
vitro (ex : substrats, aeabranes artificielles ...) pour en définir les facteurs de régulation
(aassagers intracellulaires).
- La réintégration de ces notions dans la régulation des fonctions cellulaires (cultures).
- Un aspect de transfert, utilisant les aéthodologies développées et les notions acquises, dans le
domaine biomedical (collaborations CHU) et des aspects de valorisation (connexions industrie).
L'organisation du laboratoire est calquée sur cette approche avec des équipes se consacrant
chacune à des problématiques différenciées mais interconnectées au plan technique, et complémen-
taires au plan conceptuel, l'unicité se traduit par un ensemble de moyens techniques communs (ex :
cu'ture de cellules, méthodologie analytique, utilisation générale des outiU biochimiques
développés . . . ) .
L'évolution de ces deux dernières années fait apparaître comme axes actuels principaux :
- L'examen de mécanismes d'action nouveaux d'effecteurs des fonctions cellulaire (•« ; pol/asi^es,
acetylcholine et cortex surrénal)
- L'étude du système de transduction de signal impliquant les phosphoinositides et la protéine
kinase C, et relié aux problèmes de promotion cellulaire tumorale.
- La caractérisation de nouveaux facteurs de croissance cellulaire, des mécanismes et des
regulation-) i». leur activité,
- La définition des facteurs de régulation de l'acti/ité du cytosquelette microButulair».
143
1.SYSTEMES OE PHOSPWOWTLATIO» OC PtOTEIKS U T W A C E U U t A I M S ET EFFECTEUH5 (KSSA6EBS) DE m U L M H H
fluorosulfonyladinosine a parais d'identifier le site catalytique sur la sous unité <*, alors que B
est auto-phosphorylable . Rous avons réussi a séparer les deux sous unités pour des expériences de
recoabinaison qui aontrent que si l'activité kinase est portée par a, la présence de 8 est néces-
saire pour l'expression fonctionnelle optimale de l'enzyme.
La caséine kinase G purifiée est forte—nt stiaulée ût vitre par la» polyaaines (speraine
étant la plus active) et le aagnésiua. L'étude de sa répartition subcellulaire par des Méthodes
biochiaiques a Montré une localisation à 80 % soluble. La forae nucléaire s'associe a la ehromati-
ne, ce qui pourrait suggérer une fonction possible a ce niveau. Une quantité importante de CKG
purifiée {15 ag) a été utilisée en vue d'obtenir un antisérua utilisable pour définir la localisa-
tion de l'enzyae dans la cellule entière. Malgré l'utilisation de trois espèces (lapin, poulet,
chèvre) et de Modifications covalentes de la protéine, un échec a été, pour l'instant, enregistré
dans cet objectif. Ceci suggère une protéine très conservée, ce qui est corroboré par la présence
ubiquitaire de cette enzyae dans les tissus de diverses espèces animales examinées et la descrip-
tion par d'autres auteurs d'une enzyae similaire dans d'autres types cellulaires et dénommée
caséioe kinase II. Nous avons proposé néanmoins la nomenclature CK de type G car elle indique une
propriété fonctionnelle caractéristique (utilisation de GTP).
1.2,1. Les polyaiines stipulent de façon spectaculaire l'activité CKG purifiée, la speraine
étant la plus active, a des concentrations ailliaolaires, compatibles avec le contenu cellulaire.
Cet effet est au aoins en partie dû a une interaction directe avec l'enzyae, les polyanines actives
se liant sélectivement a la sous un>céa. Compte tenu du Fait que les polyaiines (et l'activité
ornithine decarboxylase qui réalise l'étape initial» de leur biosynthèse) s'élèvent dans les cellu-
les à prolifération stimulée, ou en réponse à de nombreux stimuli hormonaux, nous avons suggéré que
ces polyca..ons pourraient représenter des effecteurs potentiels de l'activité CKG intracellulaire.
144
1.2.2. U* inhibiteur endogène spécifique de la CKG a été ais en évidence dans le cortex
surrénal puis dans d'autres tissus bovins, isolé et identifié i un aélange de protéoglycanes de
type héparane sulfate. Oe fait, l'héparine reproduit cet effet et a été proposé coaae «util de
caractérisation de l'activité caséine kinase G. L'étude de l'interaction inhibiteur-CKG purifiée a
•ontré que le coapleie foraé est dissocié en présence de polyaaines a concentrations •*, qui
activent ainsi l'enzyae. Ces résultats ont conduit à proposer coaae hypothèse de travail une régu-
lation possible de l'activité CKG cellulaire par l'interaction eniye-polyaaines-inhibiteur
endogène, ce qui aaplifie l'effet activateur des polyaiines (cf l.l).
Dans cette hypothèse, les polyaaines sont proposées coaae un nouveau type: de aessager
intracellulaire (cf 1 - 2 » .
1.2.3. Oans les cellules corticosurrénaliennes en culture, l'activité spécifique CKG est
apparue élevée lorsque la prolifération cellulaire est stiaulée (présence de facteur de croissance
fibroblastique FGF) et part contre reste étale en prolifération bloquée. La concentration de
polyaaines s'élève igaleaent pendant la prolifération et est régulée par un double effet de l'ACTH
(cf 1.2.1».). Oans les aêaes conditions, une étude des glycosaainoglycanes intracellulaires, péri-
cellulaires et sécrétés a été entreprise. Les résultats déaontrent que l'ACTH entraine une stiaula-
tion de production d'héparane sulfate et de hyaluronate par les cellules, alors que FGF ne donne
pas de aodification décelable. Ces résultats aontrent que polyaaines et glycosaainoglycanes
apparaissent sous contrSle horaonal dans ce systèee, aais ne peuvent apporter de preuve quant à une
relation directe de ces effecteurs potentiels avec 1'activité CKG cellulaire. Il apparaît expéri-
aentaleaent difficile d'accéder a la aesure de l'état d'activation de CKG dans la cellule entière
par des aéthodes biochiaiques qui cassent la cellule, diluent et séparent éventuellement l'enzyae
de ses effecteurs. L'identification et .e Suivi dans la cellule des substrats spécifiques phospho-
rylés par la CKG est une alternative actuelleaent poursuivie, utilisant en particulier l'i«m no- u
1.2.4. La nature possible de aessagers intracellulaires des polyaaines a été examiné» vjr
le «odèle de la cellule corticosurrénalienne en culture (J.J.FEIGE, 1985). Nous avons mis en
évidence que ces cellules sont équipées d'un transporteur spécifique, accumulant sélectivement les
polyaaines à partir du ai lies extérieur de f&v^n éftergie-iiépenaante. réalisant des concentrations
de 5 a 700 fois celle du ailieu extracellulaire. Ce phénomène, en partie dépendant du sodium,
différent des transporteurs d'aaino acides, est activé de façon aiguë par des concentrations
physiologiques d'ACTH, En fait, d'autres effecteurs cellulaires (angiotensine, facteurs de crois-
sance, promoteurs tumoraux) stimulent également ce transporteur.
0e plus, l'ACTH ir.duit (après 5 à 8 heures) une synthèse accélérée d'orni*" in» iéc îrS-5</ la -,t,
«nzyme de synthèse amenant une élévation secondaire des polyamines intracellulaires. Ce pnéiomèn»
est inhibé si la cellule est préalablement chargée en polya«ines par action du transporteur. Ces
145
observations déaontrent que la concentration de palyaeûaes tnt-acellulaires tant dans ces cellules
sévi dépendance hpraonale par des eécanisees de contrôle soit rapide (transporteur) soit retardé
(induction de biosynthèse). Elles supportent l'hypothèse de la nature de ae^sagers de ces polyca-
tions dans l'action cellulaire pléiotypique d'effecteurs horaonaux coaae l'ACTH. Parai les cibles
intracellulaires de ces aessagers, la caséine-kinase G est un candidat plausible. Il reste »
exaainer quels sont les substrats de la CXG phosphorylés dans la cellule de façon «odulée par les
polyaaines.
En exaainant les activités protéine kinases de carcinoaes de cortex surrénal huaain, nous
aeons détecté une activité nistnne kinase (HK III) indépendante des nucleotides cycliques, indétec-
table dans le tissu noraai correspondant. Cette activité a été caractérisée aux plans aoléeulaire
et cinétique (I. VIlGRAIB). Cette histone kinase s'est révélée en fait identique à la protéine
kinase *., produit de protéolyse intracellulaire de la kinase C, dépendante du Ca et des pnospho-
lipides, décrite dans le cerveau de rat par le groupe de NISHIZUKA. Ce systèee de phosphorylation
de protéines intracellulaires a été proposé par cet auteur coaae un nouveau node de transduction de
1
signaux transaeabranaires aettant en jeu la génération de diacylgycérol et d inositol phosphates à
partir de polypaosphoîno» i t i des aeabranaires et pouvant intervenir dans le aécanisae d'action
d'effecteurs cellulaires variés. Un intérêt considérable a été réceaaent conféré à la protéine
kinase C par la déaonstration de son identité avec le récepteur de proaoteurs tueorau» tels les
esters de phorbol qui stiaulent son activité in vitro et dans la cellule entière (ex : IIISHIZUXA,
Rature, 1984. 308, 693-698).
Nous avons pu caractériser dans le tissu et les cellules corticosurrénaliennes normales en culture
la protéine kinase C qui présente des propriétés aoléculaires et cinétiques sinilaires à celles
c
décrites pour l'enzyae du systèee nerveux central. Elle peut être transformée en ortne *, lindéoen-
dante des pnospholipides) par deux types de proteases endogènes, e'iles-»?ies détendantes du calcium
(I. VIlGRAIR et Coll., 198<>). Oans les cellules corticosurrénaliennes en culture, l'ACTH «ntraine
une actiwation apparente de la kinase C dans la fraction soluble, résultant en fait d'un» îélocali-
sation de l'enzyae à partir de sa forae associée aux «eebranes cellulaires. Ces observations nous
ont aaené à concentrer un intérlt particulier sur l'étude des i«plications possibles de ce nouveau
systèae de phosphorylation dans la régulation des fonctions corticosurrénaliennes. Ce problème
réalise une convergence remarquable entre les équipes du laboratoire ; ces derniers Rois ont
apporté les observations suivantes :
- Les effecteurs stéroîdogéniques tels l'angiotensine II et/ou 1'acetylcholine, qui agissent sans
•ettre en jeu les nucleotides cycliques, déclenchent dans les cellules corticosurrénaliennes une
activation du métabolisme des polyphosphoinositides de façon très or«c:c* :" ïi.
- Un cytochrome P-<»50 mitochondrial, étape 1 imitante de la stéroîdogénèse (P-ôO ; est subst"at
de la protéine Kinase C isolée (ef 2.1).
146
- (.'activation de la protéine kinase C dans les cellules cortlcosvrrénaliennes par un ester de
phorbol et le calcium (en présence d'ionophore) reproduit l'effet stéroîdogéniqu* de l'angio-
tensine II et de l'acétylcholine (H. CUlTY et Coll., 1914).
Ce programme est étroitement lié également i l'étude dt cette protéine kinase dans les
cellules normales, transformées ou tuaorales. en liaison avec l'action de facteurs de croissance
et/ou de transformation cellulaire (cf 2.2).
2.1.2. Deux cytochromes P-450 mitochondria»» (enzymes clefs de la stéroïdogénèse) ont été
purifiés a partir du cortex surrénal bovin : P-V50 de coupure de la chaîne latérale du cholestérol
et P-4S0 de la 118 hydroxylase. P-*»50,, _ est apparu phosphory table par la protéine kinase A HP
cyclique dépendante. (G. OEFAYE et al., «olec. Cell. Endocr. 1982, 27, 157-164). L'étude de l'effet
de cette phosphorylation sur l'activité fonctionnelle 118 hydroxylase a conduit à la préparation du
système reeoistitué en vésicules de phospholipides (liposoaes), pour stabiliser le cytochrome. Le
cytochrome nécessite pour son fonctionnement deux orotéines de transfert d'équiva!"nts réduits :
adrénodoxine et adrénodoxine reductase, qui ont également été purifiées. L'affinité P-i»50-adreno-
doxine a été trouvée augmentée (Km t 0,2) après phosphorylation du cytochrome. Au cours de ces
études, il a été trouvé que 1'adrénodoxine est un excellent substrat phosphorylable (1 mole Pi
incorporée par mole de protéine) par la protéine kinase AHPc dépendante. L'effet de ces phosphory-
lations combinées sur l'activité de la U B Hydroxylase est actuellement examiné en système
reconstitué et intégré ou non dans des liposomes. Ces résultats conduisent a examiner l'état de
phosphorylation des éléments du système dans la cellule entière, avant et après stimulation
32
stéroïdogénique et marquage au P. Nous avons préparé des antiserum anti cytochrome P-450 qui
devraient faciliter ce type d'étude.
Par ailleurs, le cytochrome P-^SO de coupure de la chaîne latérale du cholestérol (P-450 ) s'est
sec
f'vélé une e«c»ll»nte cibie onoiphnry 1 able par ia prote'ine kinase C isolée du cortex sur-e'nai (cf
i.3). L'effet Je cette nodification sera examiné in vitro en système reconstitué dans des Lipo-
somes, puis dans la mitochoniirie entière fonctionnelle. La disponibilité d'anticorps spécifioues
147
aoti P-t50 doit pereettr* l'eiaaen de l'état de phosphorylation do cytochroa; dans la cellule
entière, en corrélation avec l'attUation de la protéine kinase C et l'activité stéroîùagénique en
réponse aux ajouts activant la protéine kinase C dans la cellules entière (angiotensite. esters de
pherbol: cf 1.3). La préparation de *-*50 aitochendrial purifié permettra d'aborder éventuel-
leaent l'exaoe» de l'effet de sa phosphorylation sur son interaction avec son substrat
(cholestérol) par une approche physico-chiaique. Rous avons en effet (depuis 1973) poursuivi le
développement et l'évaluation de la uéthorfologie d'étude des interactions stéroîde-protéîne par
•orfaon de spin du ligand et résonance paraaagnétiquc électronique (RPE). applicable à ce
problèee.
Ce travail a été initié par C. COCHET au décours d'un séjour aux USA (G.GlU. T.HUITER,
San Diego. 1583-I98t). en utilisant coane oodele la cellule A-431 très riche en récepteur pour le
facteur de croissance épideroal (EGF). Cette lignée tuoorsle lie spécifiqueoent EGF oui active
l'autophosphorylation de son récepteur sur des résidus tyrosine. Cependant, dans les cellules
entières, le r**epte«ir est également phosphorylé sur des résidus threonine et serine. C. COCHET a
aontré que la protéine kinase C (cf 1.3) endogène, activée par les esters de phorbol est responsa-
ble de ce type de phosphorylation. Oe plus, cette phosphorylation réduit l'activité tyrosine kinase
(dépendante de EGF) du récepteur. Ces résultats déaontrent un mécanisée possible de "transuodu-
1ation» de l'activité du récepteur EGF (et donc de la réponse cellulaire), sous l'effet d'autres
effecteurs cellulaires agissant sur une activité protéine kinase particulière (C.COCHET et Coll.,
198V). Cette étude est poursuivie en collaboration avec le laboratoire de San Oiego et sera étendue
au oodèle corticosurrénalien possédant également la protéine kinase C (cf 1.3) qui peut y
représenter un éléoent de transmodulation de récepteur a récepteur (ex : ACTH et angiotensine II).
Ce thèoe de recherche représente un concept d'intérêt très général en biologie cellulaire et
pharoacologie et est appelé a devenir rapidement tris compétitif.
3.1, L'acétylcholine a été détontrée agent stérofdogénique sur les cellules corticosurrénalien-
nes bovines en suspension, le récepteur correspondant s'est révélé de type auscariniquo (A.J.
HAOJlAN et Coll.). Cette observation pose la question du r31e possible du systène nerveux dans la
régulation des fonctions corticosurrénaliennes, par ailleurs discuté par les physiologistes dans le
cadre des hypertrophie; oapensatriees de ' i glande après surrénalectomie unilatérale. De plus, le
mécanisée de l'action stéroîdogénique cholinergique pose un problem* intéressant car il s'agit d'un
effet sans intervention (détectable) de l'AWP cyclique, ce qui rapproche l'acétylcholine de l'effet
angiotensin» sur les nSees cellules. Le mécanisme de l'action cholinergique a été examiné quant au
148
rôle possible des efcasswalieides (palyalwsp»«îa«sitid«s) après aarquage des cellules au P. et lu
aouveaent de calciua (nécessaire à l'action stéroîdogénique de I'acetylcholine). Ceci a aaené
l'eiaaen de l'iaplicatioa possible du systea* de phosphorylation (protéine kinase Z) dépendant des
phospholipid** et du calciua dans ce processus (cf 1.3).
Ceci sayjirc awe a—eel le unie d'actiuati— di la stéraîdanjaèse qui pourrait «ettre en jeu
une libération de diacylglycérols cellulaires, d'inositol triphosphate (aobilisateur je calciua).
ces deui effecteurs pouvant activer la protéine kinase C endogène (cf 1.3). Un substrat potentiel
de cette kinase est représenté par l'entyae de coupure de la chaîne Latérale <*u cholestérol
consi «e coaae liaitante dans la stéroîdogénèse (cf 2.1).
Catte hyaetfcise «ai représente m paint 4e c e m r a i H t tris i «partant saws U s activités actuelles
et a venir éa lafcarataire. sera eaaaiiné* très active—at. Parai les aayens d'étude, l'utilisation
d'effecteurs de la protéine kinase C, actifs sur la cellule entière (analogues pénétrants de
diacylglycérol) et l'obtention de aodèles cellulaires présentant des anoealies de la protéine
kinase C sont ais en oeuvre.
3.2. Cette probléaatique nous a aeenés à concentrer un grand intérêt dans la voie d'activatian
cellulaire iaeliauant le cycle des ehesphetaesitides et la cascade conduisant a 1'activation de la
aratéiae kinase C. Cette voie est originale car elle aet en jeu des aessagers intracellulaires de
aat—e lipidique et est actuelleaent étudiée très activeaent dans d'autres laboratoires car elle
apparait coaae un eécanisae de réponse cellulaire couplée aux aouveaents de calciua et très ubiqui-
taire (coesunications intercellulaires neuronales, iaaunologiques, proaotion tuaorale pharaaco-
iogique, trans-régulation de récepteurs cellulaires . . . ) . Cette convergence nous aaène à participer
à un prograaae de recherche interlaboratoire (biologie - chiaie) avec l'objectif de développer des
drogues susceptibles d'être des agents de contrôle de cette voie eétabolique et des activités
cellulaires correspondantes. Ce prograaae est soutenu par une firme pharmaceutique sous forme d'une
bourse pour un post-docteur étranger en 1986-1987.
3.3. le facteur de croissance dérivé des plaquettes sanguines (POGF), purifié en particulier par
une équipe suédoise (C.H.HElDIN, Uppsala) est un mitogène sur U s cellules «ésenchymateuses en
culture. Cependant, ses cibles et son r31e dans l'organisée restent 3 éclaircir. Le groupe suédois
a démontré chez l'animal entier yjg PQGF «st sélectivement retenu par des tissus stéroîdoçéniques
dont la glande surrénale. La venue au laboratoire d'un chercheur d'Uppsala (ft. HANHACHER) a permis
de aontrer que les cellules corticosurrénaliennes en culture ont un récepteur spécifique pour PDGF
qui déclenche dans ces cellules une phosphorylation (résidus tyrosines) dose-dépendante, d'une
entité membranaire (185 kOa) ayant les caractéristiques d'un récepteur du facteur de croissance.
Le rôle de POGF dans la régulation des fonctions corticosurrénaliennes, seul et/ou en combinaison
avec d'autes effecteurs connus, reste à définir et représente une ouverture passionnant» quant aux
fonctions in vivo de tels facteurs.
149
3.4. L'eipcrience ainsi engagée avec la recherche d* fact e r s 4c croissance actif» s«r le cor te»
snrrémml a été l'origine de la aise en évidence d'un facteur d'origine placentaire. Le placenta
h«Min représente une source quantitativement considérable dont la valorisation intéresse parti-
culièrement une fire* Rhône-Alpes. La purification et la ca^actérisation du Facteur de croissance
placentaire et de son type d'action cellulaire sont engagées avec la participation de cette
industrie .bourse GERP pour a* chercheur. 8. *(/SE°T, L9I5-19M).
Ce progranne a débuté en 1912 avec le retour d'un chercheur de l'équipe (D.JO0) après un
séjour de 2 ans dans le laboratoire de R.L.NMuOlIS (Seattle. USA) où la aéthodologie de base a été
acquise. Le progranne se poursuit depuis, en collaboration permanente avec R.L.MR60LIS. Les micro-
tubules sont des polynères d'unités de base (tubuline) qui. associes à des éléments de régulation
(dont des protéine-kinases) réalisent un cytosquelette dynamique dont les codifications sont
corrélées avec des événenents cell-laires majeurs : «itose. changement de forme, sécrétion.
A côté des microtubules labile» au froid (^°C), une population de tubules stables i basse
température a été caractérisée dans le cerveau par 0.J08 et Coll. Le programme en cours comporte :
- l'examen des propriétés des microtubules stables au Froid, en particulier la caractérisation des
éléments associés (protéines, enzymes de phosphorylation) qui leur confirent cette propriété qui
pourrait représenter une forme de microtubules cellulaires "au repos", ne nécessitant pas
d'énergie pour le maintien de leur structure.
- l'évaluation des éléments de régulation faisant intervenir les microtubules dans la réponse des
cellules à leurs effecteurs de prolifération ou de différenciation. Le cortex surrénal en
culture qui voit ses cellules se condenser et prendre une forme épithélioîde sous l'effet de
l'ACTH et des prostaglandin**, pourrait être pris comme modèle pour cette étude, à l'avenir.
1
5. LES THEHES CI-DESSUS PUT D O M E LIEU A UW TRAWSFEftT 0A»S LE DOUAIRE DE L EXPLOITAT10W
fj RECHERCHE WE01CM.E Blu-CLIMQUE, AVEC ;
5.1. L'étude de» systèmes caséine kinases A et G dans les tissus tumoraux humains.
L'activité spécifique caséine kinase 5 est examiné» dans les tuHeun du ;ei- et apparaît
plus élevée dans les tumeurs «alignes comparativement aux mastopathies bénignes. Cette étude est
poursuivie en collaboration avec les services CHU impliqués. Par ailleurs, dans les tumeurs
cortieosurrénaliennes (adrénocarcinomes), le mê»e type d'étude a amené la mise en évidence d'une
activité protéine kinase indétectable dans U tissu normal (I.VILGRAIN et Coll.) (cf chapitre 1.3).
5.2. La recherche et la mesure des récepteurs pour les stéroîdes (oestradiot, progestérone) est
maintenant régulièrement pratiquée dans le cadr» du CHU dans divers types de tumeurs humaines. Les
150
indications thérapeutiques découlant de l'horaonodépcndance ainsi caractérisée sont prises en
coapte par les cliniciens concernés.
S.3. La néthode de aesure des palyaaina» éam% la» eatraits cellulaires, aise en place dans les
prograaaes de recherche a été transférée dans le cadre CHU pour un prograaae de recherche clinique
avec le départeaent de cancérologie (exaaen de l'intérSt des polyaaines érythrocytaires dans le
suivi des chiaio et radiotherapies en carcinologie).
151
CONCLUSION - PROSPECTIVE
Les avancées du laboratoire ces deux dernières années, oans des domaines qui sont devenus
tris compétitifs au plan international, nous paraissent être plus particulièrement :
1/ Les évidences permettant de proposer les polyamines comme un nouveau type de messagers intra-
cellulaire» tranduisant l'action dans la cellule d'effecteurs nembranaires. Les effecteurs
trophiques apparaissent plus particulièrement concernés ; le système de phosphorylation
(caséine kinase G ) , modulé par les polyamines est proposé comme une cible intracellulaire
primaire de ces polycations. Reste à définir les étapes ultimes de cette cascade avec l'identi-
fication des protéines cibles phosphorylées et leur signification dans les fonctions
cellulaires.
152
C0UA80RATI0RS M E C D'AUTRES LABORATOIRES
Prograaae inter-laboratire :
. Or POUYSSEGUR (Nice), Or CHARON (Paris), Laboratoire GLAXO (Paris)
153
PUBLICATIONS
AIMEE 198»
154
ANNEE 1985
COHWUNICATIOWS
ANNEE 198»
J.J.FEIGE, E.N.CHANBAZ
:
"Nitogenic e f f e c t of huaan placental extracts on bov e adrenocortical c e l l s i n primary c u l t u r e "
155
A. REVOL, I. VILGRAIN, E.N. CHANBAZ
"Proteases clcium-dépendantes dans le cortex surrénal bovir'*
156
ANNEE 198S
MINICOLLOQUE INSERM n» 4 :
REGULATION HORMONALE OES GENES ET GENETIQUES MOLECULAIRES
DES DYSFONCTIONNEMENTS ENDOCRINIENS
BLIGNY SUR OUCHE, 24-26 Avril 1985.
E.M. CHAMBAZ
"Régulation des fonctions corticosurrénaliennes : implication de différentes protéine kinases"
157
THESES
JWtEE 198*.
These de 3iae Cycle
Hartine CULÎY
"Nétabolisae des phosphoînosîtides du cortex surrénal bovin. Iaplications dans le aécanisae
d'action des effecteurs stéroîdogéniques"
Grenoble, le 19 Octobre 1984.
AMEE 1985
Thèse d'Etat
Isabelle VILGRAIN
"Protéine kinase activée par le calciua et les phospholipides. Purification, propriétés
Moléculaires et eatalytiques. Implication dans la régulation des fonctions stéroîdogéniques du
cortex surrénal".
•Grenoble, le 6 Juin 1985.
158