Coup D'oeil Au Ciel de Minuit

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COUP D’ŒIL AU CIEL DE MINUIT

C’était un soir comme les autres


Avec des Etoiles et la pleine lune contre
Sans s’apercevoir que tout devenait sombre
Chacun rentrait prendre congé de la longue journée

Je m’assis à l’entrée de ville attendant ceux qui se disaient au revoir


Accueillant ceux qui quittaient le trottoir
Peu de temps après, à mon entrée dans la maison,
Pendant que tout le monde se disais tendre nuit
Je sorti pour voir la tendresse de celle-ci

Au premier pas dehors j’entendu des murmures, des charivaris,


Comme si au fond des murs se chantait une mélopée d’acrimonie
Pourtant de toutes parts, un R.A.S dans mon radar, je m’évanoui
Lénifié par ces mélodies

A mon réveil les yeux braqués en direction des cieux


Je vis les étoiles bien agitées
Sans pourtant voir ce qui se cramait au milieu d’elles
Soudain, la lune s’approchant me chuchoter
« Fermes les yeux pour mieux voir et bouches toi les oreilles pour entendre »

Ébloui par l’éclat de son regard défigurant


Je fis ce qu’elle me recommandant,
Tout d’un coup, du cœur je vis la tristesse dans leurs regard larmoyants
Triste, je demandai qu’avez-vous ?

Déférente, une d’elles, Bonté, m’approchant et dit


« À chaque fois que nous voulons briller,
Il y a quelqu’un pour nous l’interdire »
Comment se nomme-t-il, puis-je le rencontrer, crie-je !
Ego ! me chuchotant Bonté, mais saches qu’il n’entend que le son de sa voix

Car à chaque fois que mon éclat croissait, bien paroxystique,


Il disait : « dans ce monde ; soit tu t’imposes, soit tu te soumets
Et les hommes sont bien cruelle pour voir ton étincelle, pauvre Bonté ! »
Bien que celle-ci semblait médiocre,
Personne, ne pouvait se passer l’harmonie qu’elle ajoute au tableau du ciel.

Furieux, je voulais rendre son compte à Ego, mais aussi perspicace que tendre
Douceur, la sœur de Bonté m’arrêtant et me mis du baume au cœur.
Zélé par la compassion à l’égard de celle-ci, je ne voulais rien entendre
Et sans pour autant comprendre que j’en étais la cause
Je voulu chercher le fameux Ego, mais comment m’y prendre

Frustré de ce que je ne pourrais rien faire, Sagesse l’ainé de celles-ci


M’emmenant dans un endroit calme comme au désert, et aussi silencieux que la nuit
Tout seul elle me laissant face à celui dont j’avais hâte de rencontrer et c’est ici,
Qu’elle me dira j’espère bien que tu trouveras ce qu’il te faut. Et d’un coup elle partit.

Aussi satisfait de pouvoir enfin remettre le sourire au visage des étoiles


Je me hâtais de rencontrer Ego dans ses demeures, aussi arrogant qu’orgueilleux.
Mais en ma grande surprise je me trouvai face à un grand miroir.
Regardant à gauche, à droite et partout ailleurs je ne vu que moi.

Tourmenté je criai Ego, Ego où es-tu, et tous mes ombres répondirent.


Chacun à son tour me voici !
Mais vous êtes mes ombres, comment pouvez être Ego, étant moi
Celui de gauche prit la parole et dit : Je suis ton âme, à ta droite c’est ton corps et devant toi ton esprit.
C’est toi Ego et nous comme toi.
Dessus je leurs demandai ; « si je suis vraiment Ego, que faire pour aider les étoiles ? »
Esprit prit parole et dit : écoute-moi mon ami, laisse la douceur en toi s’exprimer et Douceur ira bien
Sois sage partout où tu iras cela fera du bien à Sagesse, Libère la bonté et laisse tout le monde être illuminé par son
éclat

Enfin Âme me dit, Heeeeee amigo, il n’y a pas que ces trois comme étoile.
Pense un peu à Humilité, Sincérité, Gentillesse, Patience
Ne vois-tu pas combien tes nuits seront bien lumineuses
Sans oublier tes journées penses à l’amour qui les illumine.

Les larmes aux yeux, je me rendis compte de combien des fois mon égocentrisme
A assombri des belles nuit et blessé nombreux par égoïsme
Déboussolé de ce que j’ai libéré la tristesse, l’angoisse
Juste en cachant la bonté, la douceur, et la sagesse
Triste, Humilité me remmenant dans leur maison

Arrivé à destination, je vis toutes les étoiles bien heureuses et joyeuses


Coupable, je voulais me retirer, mais pieuse
Une étoile nommée Pardon me suppliant de rester
Quand voulais exprimer mon chagrin une autre au nom de franchise
Qui partageait ma douleur, parlant à ma place

Tout joyeux, je me mis en route pour ma ville, mon lit bien sûr
Je m’endormie en paix de ce que cette nuit devint la plus étoilé
Me permettant de me rencontrer et éclairer mes jours.

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