Serie 4 Nombres Reels Mpsi

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NOMBRES RÉELS

E xer ci ce 1:

Soit A, B deux parties non vides de R. On définit l’ensemble

A + B = {x + y | (x, y) ∈ A × B}

Montrer que

1. Si A et B sont majorés, alors A + B est majoré et que sup(A + B) = sup(A) + sup(B).

2. Si A et B sont minorés, alors A + B est minoré et que inf(A + B) = inf(A) + inf(B).

E xer ci ce 2:

Étant donné A et B deux ensembles de réels strictement positifs, on définit


 
1 1
A.B = {xy | x ∈ A, y ∈ B}, = |x∈A
A x

1. Montrer que si A et B sont majorés, alors A.B est aussi majoré et que sup(A.B) =
sup(A) sup(B).
 
1 1
2. Montrer que si inf(A) > 0, alors l’ensemble est majoré et que sup = inf(A).
A A
 
1
3. Montrer que si inf(A) = 0, alors sup = +∞.
A

E xer ci ce 3:

Soit A et B des ensembles non vides de réels.

1. Montrer que si A et B sont bornés, alors

sup(A ∪ B) = max{sup(A), sup(B)} et inf(A ∪ B) = min{inf(A), inf(B)}

2. On suppose de plus ∀(a, b) ∈ A × B, a ⩽ b. Montrer que A admet une borne supérieure


et que B admet une borne inférieure et on a sup(A) ⩽ inf(B).

E xer ci ce 4:

Soient A et B deux parties non vides de ]0, +∞[. On suppose que A est majorée et que B
admet un minorant strictement
n apositif. o
Montrer que l’ensemble C = | (a, b) ∈ A × B admet une borne supérieure que l’on déter-
b
minera.

1/6
E xer ci ce 5:

Soit I un intervalle de R, f, g : I → R deux applications bornées.

1. Montrer que | sup(f ) − sup(g)| ⩽ sup |f − g|.


I I I

2. On suppose que f : R → R une application croissante et A une partie de R non vide


majorée. Montrer que f (A) = {f (x) | x ∈ A} est majorée et que sup f (A) ⩽ f (sup(A)).
L’inégalité peut-elle être stricte?

E xer ci ce 6:


Soit E = {x ∈ R∗+ | ∃(m, n) ∈ Z2 , x = m + n 2}.

1. Vérifier que E est stable par produit.

2. Montrer que E admet une borne inférieure et inf(E) = 0.

E xer ci ce 7:

Soit A une partie non vide bornée de R . On appelle diamètre de A le réel positif, δ(A) =
sup |x − y| Montrer que δ(A) = sup(A) − inf(A).
(x,y)∈A2

E xer ci ce 8:

Déterminer la borne supérieure et la borne inférieure de l’ensemble des nombres de la forme

(n + 1)2 (n + m)2
1. , où n ∈ N∗ ; 2. , où n, m ∈ N∗ .
2n 2nm

E xer ci ce 9:

Déterminer la borne supérieure et la borne inférieure des ensembles suivants:


nm o √
n − [ n] : n ∈ N∗ .
√
1. A = : m, n ∈ N∗ , m < 2n ; 2. B =
n

E xer ci ce 10:

Trouver
n o
1. sup x ∈ R : x2 + x + 1 > 0 ;

x 1/x
3. inf z = 2 + 2 :x>0 .
2. inf z = x + x−1 : x > 0 ;


E xer ci ce 11:

Déterminer la borne supérieure et la borne inférieure des ensembles suivants:

2/6
   
m 4n ∗ m ∗
1. A = + : m, n ∈ N ; 4. D = : m ∈ Z, n ∈ N ;
n m |m| + n
 
mn
 
∗ mn ∗
2. B = : m ∈ Z, n ∈ N ; 5. E = : m, n ∈ N .
4m2 + n2 1+m+n
 
m ∗
3. C = : m, n ∈ N ;
m+n

E xer ci ce 12:

Soit A une partie de R .

1. On définit la distance d’un réel x ∈ R de A par d(x, A) = inf |x − a|. Déterminer en


a∈A
fonction de x, d(x, A), dans la cas où A = [0, 3[, A =] − 1, 1[∪[3, 4].

2. On note EA = {d(x, A) | x ∈ R}. Déterminer dans les cas suivants, si EA admet une
borne supérieure, inférieure, un élément maximal, minimal?

A = 3Z, A = 3 N, A = pZ, p ∈ N∗ , A = ωZ où ω ∈ Q+∗

E xer ci ce 13:

Soient A et B deux parties non vides de R et f : A −→ R une application bornée. Montrer


que
   
sup inf f (x, y) ⩽ inf sup f (x, y)
x∈A y∈B y∈B x∈A

E xer ci ce 14:

On fixe (a, b) ∈ R2 avec a < b.

1. Montrer que sup(| −∞, b] ∩ Q) = b.

2. Montrer que si f, g : R −→ R sont deux fonctions croissantes qui coincident sur Q, alors
f = g.

E xer ci ce 15:

Soit I un intervalle ouvert. On veut démontrer qu’il n’existe pas de sous-ensemble ouverts
non vides A et B de R tels que {A, B} soit une partition de I. Pour cela on supposer que de
tels ensemble A et B existent. On considère pour cela a ∈ A et b ∈ B et l’ensemble

E = {t ∈ [0, 1] | a + t(b − a) ∈ A}

1. Montrer que E admet une borne supérieure, que l’on appellera T .

2. Montrer que a + T (b − a) ∈
/ A.

3. En déduire que a + T (b − a) ∈ B.

4. Montrer que ceci contredit le fait que T = sup(E).

3/6
5. Conclure.

E xer ci ce 16:

Soit A une partie bornée et infinie de R. Soit a, b deux réels tel que A ⊂ [a, b]. On définit
l’ensemble E = {x ∈ [a, b] | [a, x] ∩ A est infini}.

1. Montrer que E est non vide et possède une borne inférieure α.

2. Montrer que E est un intervalle.

3. On suppose que A = [0, 1 et [a, b] = [0, 1]. Montrer que E =]0, 1].
(−1)n
4. On suppose que A = { | n ∈ N∗ } et [a, b] = [−1, 1]. Montrer que E = [0, 1].
n

E xer ci ce 17:

a+b
Soit A une partie non vide de R vérifiant: ∀a, b ∈ A, ∈ A.
2
ka + (2n − k) b
1. Montrer par récurrence sur n ∈ N, ∀k ∈ {0, 1, 2, . . . , 2n } , ∈ A.
2n
2. En déduire que A est dense dans l’intervalle ] inf(A), sup(A)[.

3. Soit A une partie non vide de R∗+ vérifiant ∀a, b ∈ A, ab ∈ A. Montrer que A est dense
dans ] inf(A), sup(A)[.

E xer ci ce 18:

Soit n ⩾ 3 un entier. On considère toutes les suites finies possibles ( a1 , . . . , an ) de réels


strictement positifs. On se propose de déterminer la borne supérieure et la borne inférieure
de l’ensemble des nombres de la forme
n
X ak
ak + ak+1 + ak+2
k=1

où l’on pose an+1 = a1 et an+2 = a2 .


n
X ak
1. Montrer que 1 ⩽ ⩽ n − 2.
ak + ak+1 + ak+2
k=1

2. En posant ak = tk , t > 0, conclure.

E xer ci ce 19:

1. Démontrer que, pour tout nombre irrationnel α et pour tout entier strictement positif n, il
existe un entier strictement positif qn et un entier pn tels que

pn 1
α− < .
qn nqn

4/6
pn 1
2. Montrer aussi que l’on peut choisir {pn } et {qn } de telle sorte que l’on ait : α − < 2.
qn qn

E xer ci ce 20:

Soit α un nombre irrationnel. Prouver que A = {m + nα : m, n ∈ Z} est dense dans R ,


autrement dit, que tout intervalle ouvert non-vide contient un élément de A.

E xer ci ce 21:

s r q p

Soit n ∈ N , et x = n2 + 4n2 + 16n2 + 64n2 + 1. Montrer que E(x) = n.

E xer ci ce 22:

Soit x ∈ R et n ∈ N.
 
E(nx)
1. Montrer que E = E(x).
n
2. Posons p = E(nx) et écrivons p = nq + r avec 0 ⩽ r < n.
 
k
(a) Donner la valeur de E x + suivant les valeurs de k.
n
n−1
X  
k
(b) En déduire que E x+ = E(nx).
n
k=0

E xer ci ce 23:

√ √ √ √ √
Soit n ∈ N. Montrer que E( n + n + 1) = E( 4n + 1) = E( 4n + 2) = E( 4n + 3).

E xer ci ce 24:

1. Montrer que pour tout x ∈ R, [x] + [−x] = 1Z (x) − 1.


q−1 q−1  
X kp X kp
2. Soit p et q deux entiers naturels premiers entre eux. Calculer et . Pour
q q
k=1 k=1
la deuxième égalité, on pourra utiliser 1..

E xer ci ce 25:

 h n i
n+2−  
Démontrer que pour tout n ∈ N,  25  = 8n + 24 .
3 25

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E xer ci ce 26:

   
n+m n−m+1
Montrer que ∀n, m ∈ Z, E +E =n
2 2

E xer ci ce 27:

On se propose de déterminer inf sup | sin(nα)|. On pose f (x) = sup | sin(nα)|, α ∈]0, π].
α∈]0,π[ n∈Z n∈N

1. Justifier l’existence de f (α) et que f (α) = sup | sin(nα)|.


n∈N

2. Vérifier que inf f (α) = inf f (α).


α∈]0,π[ α∈]0,π/2]
π 
3. Calculer f .
3

3
4. Montrer que si α ∈]π/3, π/2], alors f (α) ⩾ .
2
5. Soit α ∈]0,
√ π/3]. Montrer que ∃n0 ∈ N tel que n0 α ∈]π/3, 2π/3], et en déduire que
3
f (α) ⩾ .
2

3
6. Conclure que inf sup | sin(nα)| = .
α∈]0,π[ n∈Z 2

E xer ci ce 28:

Sous-groupes de (R, +)
Soit G un sous-groupe de (R, +) c’est à dire 0 ∈ G et ∀x, y ∈ G, x − y ∈ G. On suppose que
G ̸= {0}.

1. Justifier que H = G ∩ R∗+ admet une borne inférieure α ⩾ 0.

2. On suppose que α = 0 et soit x < y deux réels.

(a) Justifier l’existence de h ∈ H tel que 0 < h < y − x.


(b) Montrer qu’il existe k ∈ Z tel que x < kh < y et en déduire que G est dense dans
R.

3. On suppose que α > 0.

(a) Montrer par l’absurde que α ∈ G, puis que αZ ⊂ G.


(b) Montrer que G ⊂ αZ.

On obtient le résultat suivant: Un sous-groupes additif de R est soit discret de la forme


aZ où a ∈ R+ , ou bien dense dans R .

4. Applications:
a
(a) Soient a, b ∈ R∗ , montrer que aZ + bZ est dense dans R si, et seulement si, ∈
/ Q.
b
(b) Montrer que l’ensemble A = {n + 2kπ | (n, k) ∈ Z} est dense dans R.
(c) En déduire l’ensemble {cos(n) | n ∈ Z} est dense dans [−1, 1]. (Utiliser la continu-
ité de x 7→ cos(x)).

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