Belmin 2020 - Rapport TAMCI V2 Light
Belmin 2020 - Rapport TAMCI V2 Light
Belmin 2020 - Rapport TAMCI V2 Light
Raphael Belmin
Cirad UR Hortsys
Dans le cadre du projet TAMCI, le CIRAD 1 est chargé de réaliser un diagnostic préalable des
systèmes de production maraichers dans la zone d’intervention. Ce diagnostic doit permettre de :
(i) Décrire les pratiques agricoles dominantes et le fonctionnement des exploitations maraichères ; (ii)
Comprendre les moteurs agronomiques et sociotechniques de l’utilisation des pesticides chimiques ;
(iii) Repérer des agriculteurs pilotes mobilisables et caractériser leurs pratiques afin d'apporter des pistes
concrètes pour la conception de nouveaux systèmes de culture ; (iv) Etablir une typologie des
exploitations ; (v) Guider la stratégie d'intervention du projet en identifiant les enjeux agronomiques les
plus aigus et en anticipant d’éventuels freins à l’adoption des innovations agroécologiques.
L'étude s'est focalisée sur les producteurs maraichers professionnels orientés vers l'agricultures de rente,
laissant de côté les producteurs et productrices orientés vers l'autoconsommation.
Cette étude a été coordonnée par Raphael Belmin (CIRAD) et a mobilisé Thibaud Martin (CIRAD),
Antoine Detroij (IECD2), Kouokan (PCOPMAYA3), ainsi que de Quevin Oula et Seydou Diabaté, deux
étudiants contractualisés par le projet TAMCI pour réaliser la phase d’enquêtes.
1
CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement
2
IECD : Institut Européen de Coopération et de Développement
3
PCOPMAYA : Plateforme de Commercialisation des Produits Maraîchers de Yamoussoukro
Méthode de diagnostic
Le diagnostic a été mené selon 5 étapes résumées dans le Tableau 1. La première étape consistait en
un pré-diagnostic, c'est à dire une mission collective d'immersion sur le terrain d’intervention du projet
TAMCI. Elle visait à se familiariser avec la zone et à préparer les enquêtes de diagnostic. L’équipe a
collecté un maximum d’informations brutes sur les pratiques agricoles et leurs moteurs, le
fonctionnement des exploitations maraichères et les itinéraires techniques.
Dans la foulée du pré-diagnostic, un questionnaire a été élaboré et testé en vue d’une étape de collecte
systématique des données sur les systèmes de production. Le questionnaire était structuré en quatre
parties (Figure 1) : (1) fonctionnement interne des exploitations agricole ; (2) pratiques agricoles ; (3)
environnement socioéconomique des exploitations et enfin (4) perception et pratiques d'usage des
pesticides et des alternatives aux pesticides. Cette structure est utilisée pour organiser les quatre
premières parties du rapport.
La troisième étape a consisté à réaliser des entretiens fermés auprès de 202 producteurs de 23 villages
(Figure 2) du district autonome de Yamoussoukro (région du Bélier) en s'appuyant sur le questionnaire
et la participation de deux enquêteurs. L'échantillonnage a été opéré à partir d'une liste des maraichers
mise à disposition la plateforme PCOPMAYA, en cherchant à couvrir un maximum de villages.
Après saisie et nettoyage de la base de données, les données ont fait l'objet d'une analyse descriptive
(représentations graphiques et pour observer les tendances générales sur chaque variable clé), et d'une
analyse multivariée visant à repérer différents types d'exploitations.
Figure 3 : Répartition du travail entre différents types d'acteurs dans les exploitations maraichères.
Itinéraires techniques
Les producteurs produisent leurs propres plants dans des pépinières situées à même le sol à proximité
des parcelles. Certains producteurs de tomate réutilisent les graines issues de leur récolte sur 2 à 3 cycles
consécutifs dans le but de réduire le cout des semences. Dans le cas de la tomate, les cultures sont
tutorées et menées sur buttes (buttage régulier pour favoriser la croissance racinaire). Pour la
fertilisation, les producteurs utilisent des engrais NPK sous forme de granules qu’ils incorporent au
moment du repiquage et du buttage. Les apports d’engrais sont fractionnés en 3 fois. On compte en
moyenne 2,74 applications d'engrais par cycle cultural. Les producteurs ne font quasiment jamais
d’amendements organiques malgré la forte disponibilité de biomasse sur le territoire (forêts, plantes
aquatiques, troupeaux de bovins, etc.). L’absence de raisonnement autour de la fertilité des sols résulte
en partie du caractère itinérant des systèmes de culture. L’irrigation est réalisée tous les 7 jours à l’aide
d’un tuyau d’arrosage. Le dispositif d’arrosage est connecté à un petit bassin construit en bord de
parcelle (parfois même à l’intérieur), lui-même approvisionné par une motopompe au niveau du cours
d’eau. Les manipulations du tuyau nécessitent l’intervention de 2 personnes.
Photo 3 : Un ouvrier agricole avec sa daba, ici utilisée pour le buttage des rangs de tomate. ©R. Belmin/CIRAD
Photo 4 : Ouvrier agricole en train de ramener la terre sur le rang (buttage des pieds de tomate). ©R. Belmin/CIRAD
Equipements et intrants
Les exploitations ne sont quasiment pas mécanisées. Les principaux équipements recensés sont destinés
au travail manuel du sol (grande et petite daba, binette), à l'application des pesticides (pulvérisateur) et
au pompage de l'eau d'irrigation (motopompe, tuyaux PVC, réservoirs) (Figure 7). Les semences sont
achetées sur le marché local (45% des producteurs), auprès de l'entreprise Semivoire (44%) ou encore
à d'autres producteurs (7%). Les produits phytosanitaires et les engrais sont achetés auprès de
fournisseurs locaux. Certains producteurs s’approvisionnent auprès de la coopérative PCOPMAYA ;
cette dernière a pour principale fonction de mettre en commun les moyens des producteurs pour acheter
des intrants à prix réduit. Les producteurs de tomate dépensent en moyenne 210000 CFA/hectare en
engrais divers (39 types d'engrais recensés) et 200000 CFA/hectare en pesticides.
Les principaux ravageurs visés par les traitements phytosanitaires sont, par ordre de fréquence de
citation, la "chenille" (il s'agit probablement de tuta absoluta), l'alternariose, le flétri bactérien, la
mineuse sud-américaine de la tomate (tuta absoluta), le mildiou, les acariens, les pucerons, la mouche
blanche (bemisia tabacci) et les thrips (Figure 10). Les producteurs ne sont pas préoccupés par les
adventices ; ils ont recours à un sarclage régulier pour limiter leur prévalence. Certains producteurs
interrogés ont affirmé que la pression des insectes ravageurs aurait augmenté depuis 2017. Cette
observation suggère qu’un ravageur invasif a pu atteindre la zone. Les producteurs ont généralement
recours à des employés - parfois des enfants - pour réaliser les traitements ; ces derniers appliquent les
pesticides sans aucune mesure de protection (masque, gants, blouse). Ils jettent les emballages vides en
bordure de leurs parcelles.
Tableau 3 : Pesticides recensés chez les producteurs enquêtés
Photo 6 : Tuta absoluta trouvée dans une parcelle de tomate. ©R. Belmin/CIRAD
Environnement socio-économique des exploitations
Groupements de producteurs
Seul 17% des producteurs appartiennent à un groupement. La fonction des groupements cités par les
producteurs est la vente groupée, l'acquisition d'intrants ou l'échange d'information (Figure 11). Seul
15% des producteurs interrogés connaissent la PCOPMAYA et 9% affirment y appartenir. Les
groupements cités spontanément par les producteurs sont :
- Groupement des producteurs maraichers d'Akpessekro
- Association des producteurs maraichers de Kami
- APCMB
- COPAYA (cooperative des maraichers de gogokro)
- N'zassa
- Eniansou
- Association beni de Zatta
Figure 14 : Prix de vente (FCFA/kg) minimum et maximum pour des tomates de premier, second et
troisième choix.
Impact du marché sur les pratiques des producteurs
Les exigences de qualité des acheteurs ont un impact sur les choix techniques des producteurs. La
Figure 15 montre que l'utilisation des pesticides est encouragée par les objectifs d'absence de tâche,
fermeté et aspect luisant : les producteurs effectuent des traitements systématiques afin d'éliminer les
insectes et autres bioagresseurs responsables des défauts visuels. Les objectifs de calibre encouragent
une fertilisation minérale et une irrigation abondante. Les choix de variétés sont quant à eux déterminés
par des objectifs de calibre, forme et dans une moindre mesure de fermeté.
Figure 15 : Lien entre les objectifs de qualité des producteurs et certaines techniques culturales
Nous avons interrogé les producteurs sur leur intérêt, leur connaissance et leur mise en pratique d'un
certain nombre de techniques alternatives aux pesticides (filets, associations culturales, plantes
répulsives, etc.) (Figure 21). On voit que la majorité des producteurs ont un intérêt pour plusieurs
techniques alternatives aux pesticides, mais que peu d'entre eux les connaissent vraiment ou les mettent
en pratique. Les associations et rotations culturales sont les deux alternatives à la fois les plus connues
(>25% des producteurs) et les plus pratiquées (>15%). Les producteurs affichent un intérêt
particulièrement fort pour les biopesticides fabriqués à la maison, et un intérêt moins fort pour les
biopesticides commerciaux. Ce résultat suggère que les solutions agroécologiques onéreuses auront la
préférence des producteurs.
Figure 21 : Pourcentage des producteurs affirmant un intérêt, une connaissance ou la pratique de
plusieurs techniques alternatives aux pesticides.
Photo 7 : Un producteur en train de préparer sa cuve d'épandage. On le voit mélanger sans gants plusieurs
matières actives dangereuses. ©R. Belmin/CIRAD
Photo 8 : Boites usagées de pesticides laissées à même le sol après utilisation. ©R. Belmin/CIRAD
Typologie des exploitations
Nous avons réalisé une Analyse en Composantes Principales (ACP) suivie d'une classification
ascendante hiérarchique à partir de 2 variables : le nombre de techniques agroécologiques mobilisées
(Cf Figure 21 page 20) et le nombre moyen d'applications de pesticides. Les sorties de l'ACP sont
annexées au rapport. Nous avons ainsi identifié 3 groupes d'agriculteurs dont les caractéristiques sont
résumées dans le Tableau 4.
Pour en savoir plus sur les caractéristiques de ces groupes, nous avons réalisé des tests statistiques pour
tester l'effet du Groupe sur plusieurs variables quantitatives (ANOVA) et qualitatives (Khi2). Les tests
indiquent une dépendance (p<0,05) entre les Groupes et les variables suivantes :
- Niveau d'éducation
- Groupement de producteurs
- Efforts pour réduire les pesticides
- Perception de l'impact des pesticides sur la santé des consommateurs
- Perception de l'impact des pesticides sur la santé des producteurs
Une option à considérer serait de créer des « ilots pilotes », c’est-à-dire des ilots de parcelles entièrement
agroécologiques. Cette stratégie présenterait des avantages agronomiques certains (pression biotique
régulée à l’échelle d’un petit territoire) ; elle permettrait aussi une émulation entre les producteurs du
même ilot. Ce scénario semble réaliste car certains ilots sont occupés par un nombre assez réduit
d’agriculteurs (moins d’une dizaine).
L'usage systématique des pesticides par les producteurs est encouragé par deux phénomènes. D'un côté,
les acheteurs demandent des fruits sans tâche, gros et fermes, ce qui encourage une gestion chimique
des bioagresseurs couplée à une fertilisation minérale abondante et à l'utilisation de variétés à haut
potentiel de rendement. De l'autre, le système de conseil est influencé par des compagnies
agrochimiques qui diffusent des connaissances sur la gestion chimique des bioagresseurs et les variétés.
Les connaissances des agriculteurs sont de ce fait limitées à la gestion chimique des bioagresseurs. Ces
éléments constituent de potentiels freins à la diffusion large des innovations agroécologiques. Pour
autant, l'espace du conseil ne semble pas saturé puisque les voisins de champ et la famille restent les
premières sources d'information agronomique des producteurs.
La grande majorité des producteurs interrogés se disent néanmoins intéressés par l'idée de réduire
l'utilisation des pesticides et d'adopter des techniques agroécologiques, en particulier lorsque celles-ci
sont peu couteuses à mettre en place.
Annexe 1 : Questionnaire
Questionnaire N°
Date
Enquêteur
2 Informations générales
Nom du répondant
Tel
Ville
Village
Point GPS
EXPLOITATION AGRICOLE
Genre Année de
Niveau d’éducation* Activité principale* Activités secondaires*
(M/F) naissance
Niveau Analphabète 1
d’éducation Lire et écrire 2
Primaire 3
Secondaire 4
BTS 5
Master et plus 6
Autres 7
Commentaires
4 Informations sur le ménage agricole
5 Sources de revenu
Famille
Travailleurs /mois
permanents
Journaliers /jour
Autres
7 Productions et revenus
Allocation de
Surface la
production*
**Code à remplir dans le tableau
Tomate
Allocation pour Autoconsommation 1
chaque Vente 2
Aubergine production Vente + auto-conso. 3
Fourrage 4
Autres 5
Gombo
Pourcentage
de la culture
Poivron principale
dans le
revenu total
Mais
Haricot vert Expérience
en
Chou maraichage
(années)
Piment
Observez-
vous des
abeilles sur Oui / Non
Surface totale vos
parcelles ?
8 Assolement
Cultures itinérante
(Oui/Non)
Nombre de cycles
avant abandon de la
parcelle
Durée de la mise en
jachère
Rotation
9 Equipement
Oui Non
• En êtes-vous membre ?
Commentaire
11 Acheteurs des produits maraichers
Pourcentage de Choix
Type Relation avec
Oui/Non la production (1-4)
d’acheteurs l’acheteur*
vendue
Grossistes
Exportateurs
Coopératives
Détaillants
locaux
Consommateurs
ONG
Autres
Commentaires
12 Qualité exigée par les acheteurs (culture principale)
Culture principale :
Commentaires
14 Provenance de l’information agronomique
Oui Nature de Lieu d’échange de
Provenance de
/Non l’information l’information* Classement
l’information
partagée*
Voisins de champs
Compagnie
semencières
Compagnies de
pesticides
Magasins
distributeurs de
produits phyto
Anader
CNRA
ONGs
Banques
Grossistes
Acheteurs
Groupe
d’agriculteurs
Famille et amis
Médias (TV, presse)
Google
@ Réseaux sociaux
(Facebook,
WhatsApp)
Ecole ou université
agricoles
* Codes à remplir dans le tableau
Nature de Fertilisation 1 Lieu d’échange Formations 1
l’information Utilisation des pesticides 2 de l’information Visite collective au champ 2
partagée Protection intégrée des cultures 3 Promotions 3
Identification insectes & maladies 4 Magasin 4
Choix variétaux 5 Visite au champ 5
Gestion administrative 6 Internet 6
Autres 7
PRATIQUES AGRICOLES
Densité de
Surface
semi (ou Cout
Agricole Type de Date Rendement
espacement Variété unitaire Revenu
utilisée parcelle* de semi / ha
entre les par kg
(ha)
plans)
Calculs
16 Quantité et coût des intrants sur la culture principale
Calcul
• Utilisation de pesticides et raisonnement agronomique
• Autres intrants
Nombre
Coût par Quantité
d’utilisation Coût par Coût total
mois total utilisée
par mois litre
Carburant
Huile
Source d’eau
39
18 Itinéraire technique sur la culture principale
40
19 Facteurs limitants au rendement (pour la culture de référence)
Oui/Non Classement
Insectes
Maladies
Animaux (oiseaux etc.)
Manque d’eau d’irrigation
Problèmes de sol
Manque d’intrants (trop chers ou pas
accessibles)
Météo
Commentaires
41
PERCEPTION DES PESTICIDES & ALTERNATIVES
Commentaires
• Faite vous des efforts pour réduire la quantité des pesticides appliqués ?
Oui Non
o Si oui pourquoi ?
Oui/Non Classement
Santé des agriculteurs
Santé des consommateurs
Environnement
Economies sur les intrants
Autres
Oui Non
Commentaires
Oui Non
42
Oui Non
Oui Non
• Est-ce que vous portez une tenue de protection pendant les traitements (gants,
blouse) ?
Oui Non
• Est-ce que vous respectez les recommandations sur les doses de pesticides ?
Pourquoi ?
Oui Non
Oui Non
Commentaires
43
21 Traque aux innovations
* Les techniques alternatives peuvent être très diversifiées (ex : haies, variétés particulières,
biopesticides, date de semi…) et n’avoir qu’un rôle indirect dans le contrôle des bioagresseurs.
Volonté d’utilisation
Connaissance Utilisation
ou d’acquisition
OUI NON OUI NON OUI NON
Agriculture
biologique
Rotation
Biopesticides
fait maison
Biopesticides
commerciaux
Plantes
répulsives
Association
culturale
Filet
44
QUESTIONNAIRE SUBVENTION ET FILET
1. Bénéficiez-vous d'une subvention agricole ?
| | 1. Oui | | 2. Non
6. Accepteriez-vous d’utiliser les filets si les autorités publiques prennent en charge la formation?
| | 1. Oui | | 2. Non
8. Combien seriez-vous prêt à payer pour bénéficier de cette nouvelle technique de production?
| |__|__| | | | |__| | |
10. Si on devait tous soutenir les exploitants agricoles, par quel moyen préfériez-vous qu’on
contribue ?
11. De quel montant tout le monde devrait contribuer? (Vous pouvez cocher plusieurs cases, 2 au
maximum).
45
23 Apres l’interview
ü Remercier l’agriculteur
ü Demande-lui s’il est possible de revenir ou l’appeler pour des questions
complémentaires
ü Demande lui le contact de 3 autres producteurs (demande pour une diversité?)
46
Annexe 2 : Analyse statistique base de données
Figure 2 : Distribution des variables sur les axes factoriels et qualité des variables
47
Figure 4 : CHCP (Classification Hiérarchique sur Composantes Principales)
Identifie 3 groupes
Ø ACM variable explicatives qualitatives
48
Figure 6 : Distribution des valeurs propres sur les axes
49
Figure 8 : Plan factoriel des variables
50
Figure 9 : Ellipses de confiance (means=TRUE) dans le plan factoriel
La fonction dimdesc aide à décrire et interpréter les dimensions de l’ACM. Cette fonction est
très utile quand le nombre de variables est élevé. Elle permet de voir à quelles variables les
axes sont le plus liés : quelles variables et quelles modalités décrivent le mieux chaque axe
51
Ø Anova : variable explicatives quantitatives
Compare si différence significative entre les 3 groupes selon les variables quantitatives
explicatives
Pour faire une anova, les données doivent être normales et comparables. Pour ce faire il faut
faire le test de shapiro wilk et Bartlet.
Shapiro : Hypothèse nulle = H0 = les données sont normales è p-value>0,05
H1 = les données ne sont pas normales è p-value <0,05
Bartlett : H0 = les variables sont homoscédastiques è p-value>0,05
H1 = les données ne sont pas homoscédatique è p-value <0,05
• Age
p-value<0,05 è les données ne sont pas normales è on ne peut pas faire l’anova mais un
autre test non-paramétrique équivalent : kruskal wallis
H0 = les données n’ont pas de différences significatives è p-value > 0,05
H1 = les données ont une différence significatives è p-value < 0,05
p-value > 0,05 è les données n’ont pas de différences significatives. Il n’y a donc pas de
différence entre les groupes selon l’âge.
p-value <0,05 è les données ne sont pas normales è on ne peut pas faire l’anova mais un
autre test non-paramétrique équivalent : kruskal wallis
p-value > 0,05 è les données n’ont pas de différences significatives. Il n’y a donc pas de
différence entre les groupes selon les années de maraîchage.
• Contribution de la culture principale au revenu total (%)
52
p-value <0,05 è les données ne sont pas normales è on ne peut pas faire l’anova mais un
autre test non-paramétrique équivalent : kruskal wallis
p-value > 0,05 è les données n’ont pas de différences significatives. Il n’y a donc pas de
différence entre les groupes selon la contribution de la culture principale au revenu total.
• Nombre de produits utilisés (fertilisants)
p-value <0,05 è les données ne sont pas normales è on ne peut pas faire l’anova mais un
autre test non-paramétrique équivalent : kruskal wallis
p-value > 0,05 è les données n’ont pas de différences significatives. Il n’y a donc pas de
différence entre les groupes selon le nombre de produits utilisés (fertilisants).
• Cout engrais par Ha
p-value <0,05 è les données ne sont pas normales è on ne peut pas faire l’anova mais un
autre test non-paramétrique équivalent : kruskal wallis
p-value > 0,05 è les données n’ont pas de différences significatives. Il n’y a donc pas de
différence entre les groupes selon le coût d’engrais par ha.
• Coût total pesticides par HA
53
p-value <0,05 è les données ne sont pas normales è on ne peut pas faire l’anova mais un
autre test non-paramétrique équivalent : kruskal wallis
p-value > 0,05 è les données n’ont pas de différences significatives. Il n’y a donc pas de
différence entre les groupes selon le coût de pesticides par ha.
Ø Test de chi² : variable explicatives qualitative
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Niveau d'éducation
Le test du Chi-deux donne une p-value<0,05, ce qui signifie qu'on peut rejeter H0
d'indépendance des variables.
54
Figure 14 : Table des résidus avec les différences positives et négatives
• Activité principale
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Groupement de producteurs
Le test du Chi-deux donne une p-value<0,05, ce qui signifie qu'on peut rejeter H0
d'indépendance des variables.
55
Figure 19 : test chi²
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Culture principale
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Allocation
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Première source d'information agronomique
56
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Efficacité des insecticides
Le test du Chi² donne une p-value>0,05 ce qui signifie qu'on peut accepter H0 d’indépendance
des variables.
• Efforts pour réduire les pesticides
Le test du Chi-deux donne une p-value<0,05, ce qui signifie qu'on peut rejeter H0
d'indépendance des variables.
• Selon vous, les pesticides sont-ils nuisibles pour la santé des consommateurs ?
57
Le test du Chi-deux donne une p-value<0,05, ce qui signifie qu'on peut rejeter H0
d'indépendance des variables.
Le test du Chi-deux donne une p-value<0,05, ce qui signifie qu'on peut rejeter H0
d'indépendance des variables.
58