DAO # - Amenagement Station Nautique A Lagdo (Minmap)
DAO # - Amenagement Station Nautique A Lagdo (Minmap)
DAO # - Amenagement Station Nautique A Lagdo (Minmap)
JUILLET 2013
Page 1
SOMMAIRE
Page 2
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
Pièce n°1 :
AVIS D’APPEL D’OFFRES
Page 3
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT
N°______/AONO/PR/MINMAP/CCPM-AI/2013
RELATIF A L’AMENAGEMENT D’UNE STATION NAUTIQUE A
LAGDO
1- Objet :
Le Ministre Délégué à la Présidence chargé des Marchés Publics, Autorité Contractante, lance
pour le compte du Ministre d’Etat, Ministre du Tourisme et des Loisirs, Maitre d’Ouvrage, un Appel
d’Offres National Ouvert pour l’aménagement d’une Station Nautique à Lagdo sur financement du
Budget d’Investissement Public de l’exercice 2013 réparti en six (06) lots comme suit :
Lot N°1 : Aménagement des voies d’accès ;
Lot N°2 : Construction des structures d’accueil ;
Lot N°3 : Aménagement de la Plage ;
Lot N°4 : Construction des structures de restauration ;
Lot N°5 : Construction des jetées ;
Lot N°6 : Acquisition des équipements de sports nautiques.
Yaoundé, le…………..……….
L’AUTORITE CONTRACTANTE
Page 7
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
A. Généralités
1.1. Le Ministre des Marchés Publics, tel qu’il est défini dans le Règlement Particulier de l’Appel d’Offres
(RPAO), ci-après dénommé “Autorité Contractante”, lance un Appel d’Offres pour l’aménagement d’une
Station Nautique à Lagdo. Le nom, le numéro d’identification et le nombre de lots faisant l’objet de
l’Appel d’Offres figurent dans le RPAO.
Page
10
Il y est fait ci-après référence sous le terme “les Travaux”.
1.2. Le Soumissionnaire retenu, ou attributaire, doit achever les Travaux dans le délai indiqué dans le RPAO,
et qui court sauf stipulation contraire du CCAP, à compter de la date de notification de l’ordre de
service de commencer les travaux.
1.3. Dans le présent Dossier d’Appel d’Offres, les termes “Maître d’Ouvrage” et “Maître d’Ouvrage Délégué”
sont interchangeables et le terme “jour” désigne un jour calendaire.
Article 2 : FINANCEMENT
La source de financement des travaux objet du présent appel d’offres est précisée dans le RPAO.
3.1. Le Ministre des Marchés, Autorité Contractante exige des soumissionnaires et des entrepreneurs, le
respect des règles d’éthique professionnelle les plus strictes durant la passation et l’exécution de ce
marché. En vertu de ce principe, l’Autorité Contractante :
a. Définit, aux fins de cette clause, les expressions ci-dessous de la façon suivante :
i. Est coupable de “corruption” quiconque offre, donne, sollicite ou accepte un quelconque avantage en
vue d’influencer l’action d’un agent public au cours de l’attribution ou de l’exécution d’un marché ;
ii. Se livre à des “manœuvres frauduleuses” quiconque déforme ou dénature des faits afin d’influencer
l’attribution ou l’exécution d’un marché ;
iii. “Pratiques collusoires” désignent toute forme d’entente entre deux ou plusieurs soumissionnaires
(que le Maître d’Ouvrage en ait connaissance ou non) visant à maintenir artificiellement les prix des
offres à des niveaux ne correspondant pas à ceux qui résulteraient du jeu de la concurrence ;
iv. “Pratiques coercitives” désignent toute forme d’atteinte aux personnes ou à leurs biens ou de
menaces à leur encontre afin d’influencer leur action au cours de l’attribution ou de l’exécution d’un
marché.
b. Rejettera une proposition d’attribution s’il détermine que l’attributaire proposé est, directement ou par
l’intermédiaire d’un agent, coupable de corruption ou s’est livré à des manœuvres frauduleuses, des
pratiques collusoires ou coercitives pour l’attribution de ce marché.
3.2. Le Ministre Délégué chargé des Marchés Publics peut à titre conservatoire, prendre une décision
d’interdiction de soumissionner pendant une période n’excédant pas deux (2) ans, à l’encontre de tout
soumissionnaire reconnu coupable de trafic d’influence, de conflits d’intérêts, de délit d’initiés, de
fraude, de corruption ou de production de documents non authentiques dans la soumission, sans
préjudice des poursuites pénales qui pourraient être engagées contre lui.
4.1. Les matériaux, les matériels de l’Entrepreneur, les fournitures, équipements et services devant être
fournis dans le cadre du Marché doivent provenir de pays répondant aux critères de provenance définis
dans le RPAO, et toutes les dépenses effectuées au titre du Marché sont limitées auxdits matériaux,
matériels, fournitures, équipements et services.
4.2. Aux fins de l’article 4.1 ci-dessus, le terme “provenir” désigne le lieu où les biens sont extraits, cultivés,
produits ou fabriqués et d’où proviennent les services.
Page
11
5.1. Les soumissionnaires doivent, comme partie intégrante de leur offre soumettre un pouvoir habilitant le
signataire de la soumission à engager le Soumissionnaire ;
Les informations relatives aux points suivants sont exigées le cas échéant :
5.2 Les soumissionnaires doivent également présenter des propositions suffisamment détaillées pour
démontrer qu’elles sont conformes aux spécifications techniques et aux délais d’exécution visés dans
le RPAO.
5.3 Les soumissionnaires demandant à bénéficier d’une marge de préférence, doivent fournir tous les
renseignements nécessaires pour prouver qu’ils satisfont aux critères d’éligibilité décrits à l’article 31
du RGAO.
6.1. Il est conseillé au soumissionnaire de visiter et d’inspecter les sites des travaux et leurs environs et
d’obtenir par lui-même, et sous sa propre responsabilité, tous les renseignements qui peuvent être
nécessaires pour la préparation de l’offre et l’exécution des travaux. Les coûts liés à la visite des sites
sont à la charge du Soumissionnaire.
6.2. Le Maître d’Ouvrage autorisera le Soumissionnaire et ses employés ou agents à pénétrer dans ses
locaux et sur ses terrains aux fins de ladite visite, mais seulement à la condition expresse que le
Soumissionnaire, ses employés et agents dégagent le Maître d’Ouvrage, ses employés et agents, de
toute responsabilité pouvant en résulter et les indemnisent si nécessaire, et qu’ils demeurent
responsables des accidents mortels ou corporels, des pertes ou dommages matériels, coûts et frais
encourus du fait de cette visite.
Page
12
ARTICLE 7 : CONTENU DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES
7.1. Le Dossier d’Appel d’Offres décrit les travaux faisant l’objet du marché, fixe les procédures de
consultation des entrepreneurs et précise les conditions du marché. Outre le(s) additif(s) publié(s)
conformément à l’article 10 du RGAO, il comprend les principaux documents énumérés ci-après :
8.1. Tout soumissionnaire désirant obtenir des éclaircissements sur le Dossier d’Appel d’Offres peut en faire
la demande au Maître d’Ouvrage par écrit. Le Maître d’Ouvrage répondra par écrit à toute demande
d’éclaircissement reçue au moins quatorze (14) jours avant la date limite de dépôt des offres.
Une copie de la réponse du Maître d’Ouvrage, indiquant la question posée mais ne mentionnant pas son
auteur, est adressée à tous les soumissionnaires ayant acheté le Dossier d’Appel d’Offres.
8.2. Entre la publication de l’Avis d’Appel d’Offres et l’ouverture des plis, tout soumissionnaire qui s’estime
lésé dans la procédure de passation des marchés publics peut introduire une requête auprès de
l’Autorité Contractante.
8.3. Le recours doit être adressé au Maître d’Ouvrage ou au Maître d’Ouvrage Délégué avec copies à
l’organisme chargé de la régulation des marchés publics et au Président de la Commission.
Il doit parvenir au Maître d’Ouvrage ou au Maître d’Ouvrage Délégué au plus tard quatorze (14) jours
avant la date d’ouverture des offres.
8.4. Le Maître d’Ouvrage ou le Maître d’Ouvrage Délégué dispose de cinq (05) jours pour réagir.
La copie de la réaction est transmise à l’organisme chargé de la régulation des marchés Publics.
ARTICLE 9 : MODIFICATION DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES
9.1. Le Ministre des Marchés Publics, Autorité Contractante peut, à tout moment avant la date limite de dépôt
des offres et pour tout motif, que ce soit à son initiative ou en réponse à une demande
Page
13
d’éclaircissements formulée par un soumissionnaire, modifier le Dossier d’Appel d’Offres en publiant
un additif.
9.2. Tout additif ainsi publié fera partie intégrante du Dossier d’Appel d’Offres conformément à l’Article 7.1 du
RGAO et doit être communiqué par écrit ou signifié à tous les soumissionnaires qui ont acheté le
Dossier d’Appel d’Offres. Ces derniers accuseront réception de chacun des additifs au Maître
d’Ouvrage par écrit.
9.3. Afin de donner aux soumissionnaires suffisamment de temps pour tenir compte de l’additif dans la
préparation de leurs offres, le Maître d’Ouvrage pourra reporter, autant que nécessaire, la date limite
de dépôt des offres, conformément aux dispositions de l’Article 22 du RGAO.
Le candidat supportera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de son offre, et le
Maître d’Ouvrage ne sera en aucun cas responsable de ces frais, ni tenu de les régler, quel que soit le
déroulement ou l’issue de la procédure d’appel d’offres.
L’offre ainsi que toute correspondance et tout document, échangé entre le Soumissionnaire et le
Maître d’Ouvrage seront rédigés en français ou en anglais. Les documents complémentaires et les imprimés
fournis par le soumissionnaire peuvent être rédigés dans une autre langue à condition d’être accompagnés
d’une traduction précise en français ou en anglais ; auquel cas et aux fins d’interprétation de l’offre, la
traduction fera foi.
13.5. Tous les prix unitaires devront être justifiés par des sous-détails établis conformément au cadre
proposé à la pièce N°8.
14.1. En cas d’Appel d’Offres Internationaux, les monnaies de l’offre devront suivre les dispositions soit de
l’Option A ou de l’Option B ci-dessous ; l’option applicable étant celle retenue dans le RPAO.
Page
14
14.2. Option A : le montant de la soumission est libellé entièrement en monnaie nationale.
Le montant de la soumission, les prix unitaires du bordereau des prix et les prix du détail quantitatif et
estimatif sont libellés entièrement en en francs CFA de la manière suivante :
a. Les prix seront entièrement libellés dans la monnaie nationale. Le soumissionnaire qui compte
engager des dépenses dans d’autres monnaies pour la réalisation des Travaux, indiquera en annexe
à la soumission le ou les pourcentages du montant de l’offre nécessaires pour couvrir les besoins en
monnaies étrangères, sans excéder un maximum de trois monnaies de pays membres de l’institution
de financement du marché.
b. Les taux de change utilisés par le Soumissionnaire pour convertir son offre en monnaie nationale
seront spécifiés par le soumissionnaire en annexe à la soumission. Ils seront appliqués pour tout
paiement au titre du Marché, pour qu’aucun risque de change ne soit supporté par le
Soumissionnaire retenu.
14.3. Option B : Le montant de la soumission est directement libellé en monnaie nationale et étrangère aux
taux fixés dans le RPAO.
Le soumissionnaire libellera les prix unitaires du bordereau des prix et les prix du Détail
quantitatif et estimatif de la manière suivante :
a. Les prix des intrants nécessaires aux Travaux que le Soumissionnaire compte se procurer dans le
pays du Maître d’Ouvrage seront libellés dans la monnaie du pays du Maître d’Ouvrage spécifiée aux
RPAO et dénommée “monnaie nationale”.
b. Les prix des intrants nécessaires aux Travaux que le soumissionnaire compte se procurer en dehors
du pays du Maître d’Ouvrage seront libellés dans la monnaie du pays du soumissionnaire ou de celle
d’un pays membre éligible largement utilisée dans le commerce international.
14.4. Le Maître d’Ouvrage peut demander aux soumissionnaires d’expliquer leurs besoins en monnaie
nationale et étrangère et de justifier que les montants inclus dans les prix unitaires et totaux, et
indiqués en annexe à la soumission, sont raisonnables; à cette fin, un état détaillé de ses besoins en
monnaies étrangères sera fourni par le soumissionnaire.
14.5. Durant l’exécution des travaux, la plupart des monnaies étrangères restant à payer sur le montant du
marché peut être révisée d’un commun accord par le Maître d’Ouvrage et l’entrepreneur de façon à
tenir compte de toute modification survenue dans les besoins en devises au titre du marché. 15.6.
Pour les Appels d’Offres Nationaux, la monnaie utilisée est le franc CFA.
15.1. Les offres doivent demeurer valables pendant la période spécifiée dans le Règlement Particulier de
l'Appel d'Offres à compter de la date de remise des offres fixée par le Maître d'Ouvrage, en application
de l'article 21 du RGAO. Une offre valable pour une période plus courte sera rejetée par le Maître
d'Ouvrage ou le Maître d’Ouvrage Délégué comme non conforme.
15.2. Dans des circonstances exceptionnelles, le Maître d'Ouvrage peut solliciter le consentement du
soumissionnaire à une prolongation du délai de validité. La demande et les réponses qui lui seront
faites le seront par écrit (ou par télécopie). La validité de la caution de soumission prévue à l'article 17
du RGAO sera de même prolongée pour une durée correspondante. Un Soumissionnaire peut refuser
de prolonger la validité de son offre sans perdre sa caution de soumission. Un soumissionnaire qui
consent à une prolongation ne se verra pas demander de modifier son offre, ni ne sera autorisé à le
faire.
Page
15
15.3. Lorsque le marché ne comporte pas d’article de révision de prix et que la période de validité des offres
est prorogée de plus de soixante (60) jours, les montants payables au soumissionnaire retenu, seront
actualisés par application de la formule y relative figurant à la demande de prorogation que le Maître
d’Ouvrage adressera au(x) soumissionnaire (s). La période d’actualisation ira de la date de
dépassement des soixante (60) jours à la date de notification du marché ou de l’ordre de service de
démarrage des travaux au soumissionnaire retenu, tel que prévu par le CCAP. L’effet de l’actualisation
n’est pas pris en considération aux fins de l’évaluation.
16.2. La caution de soumission sera conforme au modèle présenté dans le Dossier d’Appel d’Offres ;
d’autres modèles peuvent être autorisés, sous réserve de l’approbation préalable de l’Autorité
Contractante. La Caution de soumission demeurera valide pendant trente (30) jours au-delà de la date
limite originale de validité des offres, ou de toute nouvelle date limite de validité demandée par
l’Autorité Contractante et acceptée par le soumissionnaire, conformément aux dispositions de l’Article
16.2 du RGAO.
16.3. Toute offre non accompagnée d’une Caution de Soumission acceptable sera rejetée par la Commission
de Passation des Marchés comme non conforme. La Caution de soumission d’un groupement
d’entreprises doit être établie au nom du mandataire soumettant l’offre et mentionner chacun des
membres du groupement.
16.4. Les cautions de soumission et les offres des soumissionnaires non retenus seront restituées dans un
délai de quinze (15) jours à compter de la date de publication des résultats.
16.5. La caution de soumission de l’attributaire du Marché sera libérée dès que ce dernier aura signé le
marché et fourni le Cautionnement définitif requis.
17.1. Lorsque les travaux peuvent être exécutés dans des délais d’exécution variables, le RPAO précisera
ces délais, et indiquera la méthode retenue pour l’évaluation du délai d’achèvement proposé par le
soumissionnaire à l’intérieur des délais spécifiés. Les offres proposant des délais au-delà de ceux
spécifiés seront considérées comme non conformes.
17.2. Excepté dans le cas mentionné à l’Article 18.3 ci-dessous, les soumissionnaires souhaitant offrir des
variantes techniques doivent d’abord chiffrer la solution de base du Maître d’Ouvrage telle que décrite
Page
16
dans le Dossier d’Appel d’Offres, et fournir en outre tous les renseignements dont le Maître d’Ouvrage
a besoin pour procéder à l’évaluation complète de la variante proposée, y compris les plans, notes de
calcul, spécifications techniques, sous-détails de prix et méthodes de construction proposées, et tous
autres détails utiles. Le Maître d’Ouvrage n’examinera que les variantes techniques, le cas échéant, du
soumissionnaire dont l’offre conforme à la solution de base a été évaluée la moins disante.
17.3. Quand les soumissionnaires sont autorisés, suivant le RPAO, à soumettre directement des variantes
techniques pour certaines parties des travaux, ces parties de travaux doivent être décrites dans les
Spécifications techniques. De telles variantes seront évaluées suivant leur mérite propre en accord
avec les dispositions de l’Article 31.2 (g) du RGAO.
18.1. A moins que le RPAO n’en dispose autrement, le Soumissionnaire peut être invité à assister à une
réunion préparatoire qui se tiendra au lieu et date indiqués dans le RPAO.
18.2. La réunion préparatoire aura pour objet de fournir des éclaircissements et de répondre à toute question
qui pourrait être soulevée à ce stade.
18.3. Il est demandé au soumissionnaire, autant que possible, de soumettre toute question par écrit ou télex,
de façon qu’elle parvienne au Maître d’Ouvrage au moins une semaine avant la réunion préparatoire. Il
se peut que le Maître d’Ouvrage ne puisse répondre au cours de la réunion aux questions reçues trop
tard. Dans ce cas, les questions et réponses seront transmises selon les modalités de l’Article 19.4 ci-
dessous.
18.4. Le procès-verbal de la réunion, incluant le texte des questions posées et des réponses données, y
compris les réponses préparées après la réunion, sera transmis sans délai à tous ceux qui ont acheté
le Dossier d’Appel d’Offres. Toute modification des documents d’appel d’offres énumérés à l’Article 8
du RGAO qui pourrait s’avérer nécessaire à l’issue de la réunion préparatoire sera faite par le Maître
d’Ouvrage en publiant un additif conformément aux dispositions de l’Article 10 du RGAO, et non par le
canal du procès-verbal de la réunion préparatoire.
18.5. Le fait qu’un soumissionnaire n’assiste pas à la réunion préparatoire à l’établissement des offres ne
sera pas un motif de disqualification.
19.1. Le Soumissionnaire préparera un original des documents constitutifs de l’offre décrits à l’Article 13 du
RGAO, en un volume portant clairement l’indication “ORIGINAL”. De plus, le Soumissionnaire soumettra
le nombre de copies requis dans les RPAO, portant l’indication “COPIE”. En cas de divergence entre
l’original et les copies, l’original fera foi.
19.2. L’original et toutes les copies de l’offre devront être dactylographiés ou écrits à l’encre indélébile (dans
le cas des copies, des photocopies sont également acceptables) et seront signés par la ou les
personnes dûment habilitées à signer au nom du Soumissionnaire, conformément à l’Article 6.1 (a) ou
6.2 (c) du RGAO, selon le cas. Toutes les pages de l’offre comprenant des surcharges ou des
changements seront paraphées par le ou les signataires de l’offre.
19.3. L’offre ne doit comporter aucune modification, suppression ni surcharge, à moins que de telles
corrections ne soient paraphées par le ou les signataires de la soumission.
20.1. Le soumissionnaire placera l’original et les copies des documents constitutifs de l’offre dans deux
Page
17
enveloppes séparées et scellées portant la mention «ORIGINAL» et «COPIE», selon le cas. Ces
enveloppes seront ensuite placées dans une enveloppe extérieure qui devra également être scellée,
mais qui ne devra donner aucune indication sur l’identité du soumissionnaire.
a. Seront adressées au Ministre des Marchés Publics à l’adresse indiquée dans le Règlement
Particulier de l'Appel d'Offres ;
b. Porteront le nom du projet ainsi que l’objet et le numéro de l’Avis d’Appel d’Offres indiqués dans le
RPAO, et la mention “A N'OUVRIR QU'EN SEANCE DE DEPOUILLEMENT”.
20.3. Les enveloppes intérieures porteront également le nom et l’adresse du Soumissionnaire de façon à
permettre au Ministre des Marchés Publics de renvoyer l’offre scellée si elle a été déclarée hors délai
conformément aux dispositions de l'article 23 du RGAO ou pour satisfaire les dispositions de l’article
24 du RGAO.
20.4. Si l’enveloppe extérieure n’est pas scellée et marquée comme indiqué aux articles 21.1 et 21.2
susvisés, le Ministre des Marchés Publics ne sera nullement responsable si l’offre est égarée ou
ouverte prématurément.
21.1. Les offres doivent être reçues par l’Autorité Contractante à l’adresse spécifiée à l'article 21.2 du RPAO
au plus tard à la date et à l’heure spécifiées dans le Règlement Particulier de l'Appel d'Offres.
21.2. Le Ministre des Marchés Publics peut, à son gré, reporter la date limite fixée pour le dépôt des offres en
publiant un additif conformément aux dispositions de l'article 9 du RGAO. Dans ce cas, tous les droits
et obligations du Ministre des Marchés Publics et des soumissionnaires précédemment régis par la
date limite initiale seront régis par la nouvelle date limite
Toute offre parvenue au Ministre des Marchés Publics après les dates et heure limites fixées pour le
dépôt des offres conformément à l’Article 22 du RGAO sera déclarée hors délai et, par conséquent, rejetée.
23.1. Un soumissionnaire peut modifier, remplacer ou retirer son offre après l’avoir déposée, à condition que
la notification écrite de la modification ou du retrait, soit reçue par le Ministre des Marchés Publics
avant l’achèvement du délai prescrit pour le dépôt des offres. Ladite notification doit être signée par un
représentant habilité en application de l’article 20.2 du RGAO. La modification ou l’offre de
remplacement correspondante doit être jointe à la notification écrite. Les enveloppes doivent porter
clairement selon le cas, la mention « RETRAIT » et « OFFRE DE REMPLACEMENT » ou «
MODIFICATION »
23.3. Les offres dont les soumissionnaires demandent le retrait en application de l’article 24.1 leur seront
envoyées sans avoir été ouvertes.
Page
18
23.4. Aucune offre ne peut être retirée dans l’intervalle compris entre la date limite de dépôt des offres et
l’expiration de la période de validité de l’offre spécifiée par le modèle de soumission. Le retrait de son
offre par un Soumissionnaire pendant cet intervalle peut entraîner la confiscation de la caution de
soumission conformément aux dispositions de l'article 16.6 du RGAO.
24.1. La Commission de Passation des Marchés compétente procédera à l’ouverture des plis en un temps et
en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister, à la date, à l’heure et à
l’adresse indiquée dans le RPAO. Les représentants des soumissionnaires qui sont présents signeront
un registre ou une feuille attestant leur présence.
24.2. Dans un premier temps, les enveloppes marquées « Retrait » seront ouvertes et leur contenu annoncé
à haute voix, tandis que l’enveloppe contenant l’offre correspondante sera renvoyée au
Soumissionnaire sans avoir été ouverte. Le retrait d’une offre ne sera autorisé que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander le retrait et si cette
notification est lue à haute voix. Ensuite, les enveloppes marquées « Offre de Remplacement » seront
ouvertes et annoncées à haute voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la précédente, qui
sera renvoyée au Soumissionnaire concerné sans avoir été ouverte. Le remplacement d’offre ne sera
autorisé que si la notification correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander
le remplacement et est lue à haute voix. Enfin, les enveloppes marquées « modification » seront
ouvertes et leur contenu lu à haute voix avec l’offre correspondante. La modification d’offre ne sera
autorisée que si la notification correspondante contient une habilitation valide du signataire à
demander la modification et est lue à haute voix. Seules les offres qui ont été ouvertes et annoncées à
haute voix lors de l’ouverture des plis seront ensuite évaluées.
24.3. Toutes les enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et le nom du soumissionnaire annoncé à
haute voix ainsi que la mention éventuelle d’une modification, le prix de l’offre, y compris tout rabais
[en cas d’ouverture des offres financières] et toute variante le cas échéant, l’existence d’une garantie
d’offre si elle est exigée, et tout autre détail que le Maître d’Ouvrage peut juger utile de mentionner.
Seuls les rabais et variantes de l’offre annoncés à haute voix lors de l’ouverture des plis seront soumis
à évaluation.
24.4. Les offres (et les modifications reçues conformément aux dispositions de l'article 24 du
RGAO) qui n’ont pas été ouvertes et lues à haute voix durant la séance d’ouverture des plis, quelle
qu’en soit la raison, ne seront pas soumises à évaluation.
24.5. Il est établi, séance tenante un procès verbal d’ouverture des plis qui mentionne la recevabilité des
offres, leur régularité administrative, leurs prix, leurs rabais, et leurs délais ainsi que la composition de
la sous- commission d’analyse. Une copie dudit procès verbal à laquelle est annexée la feuille de
présence est remise à tous les participants à la fin de la séance.
24.6. A la fin de chaque séance d’ouverture des plis, le président de la commission met immédiatement à la
disposition du point focal désigné par l’ARMP, une copie paraphée des offres des soumissionnaires.
24.7. En cas de recours, tel que prévu par le Code des Marchés Publics, il doit être adressé à l’autorité
chargée des marchés publics avec copies à l’organisme chargé de la régulation des marchés publics
et au Maître d’Ouvrage ou au Maître d’Ouvrage Délégué.
Il doit parvenir dans un délai maximum de trois (03) jours ouvrables après l’ouverture des plis, sous la
forme d’une lettre à laquelle est obligatoirement joint un feuillet de la fiche de recours dûment signée
par le requérant et, éventuellement, par le Président de la Commission de Passation des marchés.
Page
19
L’Observateur Indépendant annexe à son rapport, le feuillet qui lui a été remis, assorti des
commentaires ou des observations y afférents.
26.2. Sous réserve des dispositions de l’alinéa 1 susvisé, les soumissionnaires ne contacteront pas les
membres de la Commission des marchés et de la sous-commission pour des questions ayant trait à
leurs offres, entre l’ouverture des plis et l’attribution du marché.
27.1. La Sous-commission d’analyse procèdera à un examen détaillé des offres pour déterminer si elles sont
complètes, si les garanties exigées ont été fournies, si les documents ont été correctement signés, et
si les offres sont d’une façon générale en bon ordre.
27.2. La Sous-commission d’analyse déterminera si l’offre est conforme pour l’essentiel aux dispositions du
Dossier d’Appel d’Offres en se basant sur son contenu sans avoir recours à des éléments de preuve
extrinsèques.
27.3. Une offre conforme pour l’essentiel au Dossier d’Appel d’Offres est une offre qui respecte tous les
termes, conditions, et spécifications du Dossier d’Appel d’Offres, sans divergence ni réserve
importante. Une divergence ou réserve importante est celle qui :
27.4. Si une offre n’est pas conforme pour l’essentiel, elle sera écartée par la Commission des Marchés
Compétente et ne pourra être par la suite rendue conforme.
27.5. Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit d’accepter ou de rejeter toute modification, divergence ou
réserve. Les modifications, divergences, variantes et autres facteurs qui dépassent les exigences du
Dossier d’Appel d’Offres ne doivent pas être prises en compte lors de l’évaluation des offres.
Page
20
ARTICLE 28 : QUALIFICATION DU SOUMISSIONNAIRE
29.1. La Sous-commission d’analyse vérifiera les offres reconnues conformes pour l’essentiel au Dossier
d’Appel d’Offres pour en rectifier les erreurs de calcul éventuelles. La sous-commission d’analyse
corrigera les erreurs de la façon suivante :
i. S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix unitaire par les
quantités, le prix unitaire fera foi et le prix total sera corrigé, à moins que, de l’avis de la Sous-
commission d’analyse, la virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal placée,
auquel cas le prix total indiqué prévaudra et le prix unitaire sera corrigé ;
ii. Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est pas exact, les sous totaux feront
foi et le total sera corrigé ;
iii. S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en chiffres, le montant en lettres fera foi, à
moins que ce montant soit lié à une erreur arithmétique confirmée par le sous-détail dudit prix,
auquel cas le montant en chiffres prévaudra sous réserve des alinéas (a) et (b) ci-dessus.
29.2. Le montant figurant dans la Soumission sera corrigé par la Sous-commission d’analyse, conformément
à la procédure de correction d’erreurs susmentionnée et, avec la confirmation du Soumissionnaire,
ledit montant sera réputé l’engager.
29.3. Si le Soumissionnaire ayant présenté l’offre évaluée la moins-disante, n’accepte pas les corrections
apportées, son offre sera écartée et sa garantie pourra être saisie.
30.1. Pour faciliter l’évaluation et la comparaison des offres, la sous commission d’analyse convertira les prix
des offres exprimés dans les diverses monnaies dans lesquelles le montant de l’offre est payable en
francs CFA.
30.2. La conversion se fera en utilisant le cours vendeur fixé par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale
(BEAC), dans les conditions définies par le RPAO.
31.1. Seules les offres reconnues conformes, selon les dispositions de l’article 28 du RGAO, seront évaluées
et comparées par la Sous-commission d’analyse.
31.2. En évaluant les offres, la sous-commission déterminera pour chaque offre le montant évalué de l’offre
en rectifiant son montant comme suit :
a. En corrigeant toute erreur éventuelle conformément aux dispositions de l’article 29.2 du RGAO ;
b. En excluant les sommes provisionnelles et, le cas échéant, les provisions pour imprévus figurant
dans le Détail quantitatif et estimatif récapitulatif, mais en ajoutant le montant des travaux en régie,
lorsqu’ils sont chiffrés de façon compétitive comme spécifié dans le RPAO ;
c. En convertissant en une seule monnaie le montant résultant des rectifications (a) et (b) ci-dessus,
conformément aux dispositions de l’article 30.2 du RGAO
d. En ajustant de façon appropriée, sur des bases techniques ou financières, toute autre modification,
divergence ou réserve quantifiable;
e. En prenant en considération les différents délais d’exécution proposés par les soumissionnaires, s’ils
Page
21
sont autorisés par le RPAO ;
f. Le cas échéant, conformément aux dispositions de l’article 12.2 du RGAO et du RPAO, en
appliquant les rabais offerts par le Soumissionnaire pour l’attribution de plus d’un lot, si cet appel
d’offres est lancé simultanément pour plusieurs lots ;
g. Le cas échéant, conformément aux dispositions de l’article 18.3 du RPAO et aux Spécifications
techniques, les variantes techniques proposées, si elles sont permises, seront évaluées suivant leur
mérite propre et indépendamment du fait que le Soumissionnaire aura offert ou non un prix pour la
solution technique spécifiée par le Maître d’Ouvrage dans le RPAO.
31.3. L’effet estimé des formules de révision des prix figurant dans les CCAG et CCAP, appliquées durant la
période d’exécution du Marché, ne sera pas pris en considération lors de l’évaluation des offres.
31.4. Si l’offre évaluée la moins disante est jugée anormalement basse ou est fortement déséquilibrée par
rapport à l’estimation du Maître d’Ouvrage des travaux à exécuter dans le cadre du Marché, la sous-
commission d’analyse peut à partir du sous-détail de prix fourni par le soumissionnaire pour n’importe
quel élément, ou pour tous les éléments du Détail quantitatif et estimatif, vérifier si ces prix sont
compatibles avec les méthodes de construction et le calendrier proposé. Au cas où les justificatifs
présentés par le soumissionnaire ne lui semblent pas satisfaisants, le Maître d’Ouvrage peut rejeter
ladite offre.
ARTICLE 33 : ATTRIBUTION
33.1. Le Ministre des Marchés Publics, Autorité Contractante attribuera le Marché au Soumissionnaire dont
l’offre a été reconnue conforme pour l’essentiel au Dossier d’Appel d’offres et qui dispose des
capacités techniques et financières requises pour exécuter le Marché de façon satisfaisante et dont
l’offre a été évaluée la moins disante en incluant le cas échéant les rabais proposés.
33.2. Si, selon l’Article 13.2 du RGAO, l’appel d’offres porte sur plusieurs lots, l’offre la moins disante sera
déterminée en évaluant ce marché en liaison avec les autres lots à attribuer concurremment, en
prenant en compte les rabais offerts par les soumissionnaires en cas d’attribution de plus d’un lot, ainsi
que de leur plan de charges au moment de l’attribution.
L’Autorité Contractante se réserve le droit d’annuler une procédure d’Appel d’Offres après
autorisation de l’Autorité de Marché lorsque les offres ont été ouvertes ou de déclarer un Appel d’Offres
infructueux après avis de la commission des marchés compétente, sans qu’il y’ait lieu à réclamation.
Avant l’expiration du délai de validité des offres fixé par le RPAO, l’Autorité Contractante notifiera à
l’attributaire du Marché par télécopie confirmée par lettre recommandée ou par tous autres moyens que sa
soumission a été retenue. Cette lettre indiquera le montant que le Maître d’Ouvrage paiera à l’Entrepreneur
au titre de l’exécution des travaux et le délai d’exécution.
36.7. Le Ministre des Marchés Publics communique à tout soumissionnaire ou administration concernée, sur
requête à lui adressée dans un délai maximal de cinq (5) jours après la publication des résultats
d’attribution, le rapport de l’observateur indépendant ainsi que le procès-verbal de la séance
Page
22
d’attribution du marché y relatif auquel est annexé le rapport d’analyse des offres.
36.2. Le Ministre des Marchés Publics est tenu de communiquer les motifs de rejet des offres des
soumissionnaires concernés qui en font la demande.
36.3. Après la publication du résultat de l’attribution, les offres non retirées dans un délai maximal de quinze
(15) jours seront détruites, sans qu’il y ait lieu à réclamation, à l’exception de l’exemplaire destiné à
l’organisme chargé de la régulation des marchés publics.
36.4. En cas de recours, il doit être adressé à l’autorité chargée des marchés publics, avec copies à
l’organisme chargé de la régulation des marchés publics, au Maître d’Ouvrage ou au Maître d’Ouvrage
Délégué et au président de la commission. Il doit intervenir dans un délai maximum de cinq (05) jours
ouvrables après la publication des résultats.
37.1. Après publication des résultats, le projet de marché souscrit par l’attributaire est soumis à la
Commission de Passation des Marchés compétente, pour adoption.
37.2. L’Autorité Contractante signe le projet de marché adopté par la commission des marchés compétente
et souscrit par l’attributaire.
37.3. Le marché doit être notifié à son titulaire dans les cinq (05) jours qui suivent la date de sa signature.
38.1. Dans les vingt (20) jours suivant la notification du marché par le Maître d’Ouvrage, l’entrepreneur
fournira au Maître d’Ouvrage un cautionnement définitif, sous la forme stipulée dans le RPAO,
conformément au modèle fourni dans le Dossier d’Appel d’Offres.
38.2. Le cautionnement dont le taux est fixé à 5% du montant du marché, peut être remplacé par la garantie
d’une caution d’un établissement bancaire agréé conformément aux textes en vigueur, et émise au
profit du Maître d’Ouvrage ou par une caution personnelle et solidaire.
38.3. Les petites et moyennes entreprises (PME) à capitaux et dirigeants nationaux peuvent produire à la
place du cautionnement, soit une hypothèque légale, soit une caution d’un établissement bancaire ou
d’un organisme financier agréé de premier rang conformément aux textes en vigueur.
38.4. L’absence de production du cautionnement définitif dans les délais prescrits est susceptible de donner
lieu à la résiliation du marché dans les conditions prévues dans le CCAG.
Page
23
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
Page
24
JUILLET 2013
SOMMAIRE
ARTICLE 1 : Objet de l’appel d’offres
ARTICLE 2 : Consistance des travaux
ARTICLE 3 : Visite du site
ARTICLE 4 : Conditions générales de participation
ARTICLE 5 : Respect des conditions d’appel d’offres
ARTICLE 6 : Composition du Dossier d’Appel d’Offres
ARTICLE 7 : Additif au Dossier d’Appel d’Offres
ARTICLE 8 : Etablissement des Offres
ARTICLE 9 : Délai d’exécution
ARTICLE 10 : Présentation des offres
ARTICLE 11 : Dépôt des offres
ARTICLE 12 : Cautionnement et retenue de garantie
ARTICLE 13 : Monnaie de compte et monnaie de Paiement
ARTICLE 14 : Ouverture des plis
ARTICLE 15 : Vérification des offres
ARTICLE 16 : Evaluation des offres
ARTICLE 17 : Correction des erreurs
ARTICLE 18 : Attribution
ARTICLE 19 : Validité des offres
ARTICLE 20 : Régime fiscal et douanier
ARTICLE 21 : Edition et diffusion des documents
ARTICLE 22 : Droits de timbre et enregistrement
ARTICLE 23 : Validité du Marché.
Page
25
ARTICLE 1 : OBJET DE L’APPEL D’OFFRES
Le Ministre Délégué à la Présidence chargé des Marchés Publics, Autorité Contractante, lance
pour le compte du Ministre d’Etat, Ministre du Tourisme et des Loisirs, Maitre d’Ouvrage, un Appel
d’Offres National Ouvert pour l’aménagement d’une Station Nautique à Lagdo sur financement du
Budget d’Investissement Public de l’exercice 2013 réparti en six (06) lots comme suit :
Lot N°1 : Aménagement des voies d’accès ;
////////////////////////////////////////////////////////////////Lot N°2 : Construction des structures d’accueil ;
Lot N°3 : Aménagement de la Plage ;
Lot N°4 : Construction des structures de restauration ;
Lot N°5 : Construction des jetées ;
Lot N°6 : Acquisition des équipements de sports nautiques.
Un rapport de ladite visite du site à laquelle sera joint l’autorisation de visite du site signée de
l’autorité compétente, devra être joint au dossier technique.
4.1. Participation
La participation au présent Appel d’Offres est réservée aux entreprises de droit camerounais
ayant une expérience avérée dans les domaines des travaux publics.
Page
26
5.2. Les offres devront être remises au lieu, à la date et à l’heure indiqués dans l’Avis d’Appel
d’Offres. Toute offre remise à une heure ou à une date ultérieure sera refusée.
5.3. Après remise de ses offres, un soumissionnaire ne peut les retirer, les modifier ou les corriger
pour quelque raison que ce soit.
ARTICLE 6 : COMPOSITION DU DOSSIER D'APPEL D'OFFRES
Le présent dossier d'Appel d'Offres comprend les documents suivants :
Page
27
ARTICLE 10 : PRESENTATION DES OFFRES
Les plis contenant les soumissions comporteront une enveloppe extérieure anonyme portant la
mention :
Appel d’Offres National Ouvert N°______/AONO/PR/MINMAP/CCPM-AI/2013 pour
l’aménagement d’une Station Nautique à Lagdo.
Lot N° ________ : __________
« A n’ouvrir qu’en séance de dépouillement »
Ladite enveloppe extérieure contiendra 3 enveloppes intérieures.
- La première portera la mention « Enveloppe A : Dossier Administratif» et contiendra le
dossier administratif de l’entreprise constitué des pièces ci-après :
ENVELOPPE A : DOSSIER ADMINISTRATIF
PIECE N° DESIGNATION
*//*A.1 Acte authentique donnant pouvoir au signataire d’engager, avec toutes les
conséquences de droit, la société pour laquelle la soumission est présentée.
A.2 Une lettre d’intention à soumissionner datée, signée et timbrée faisant connaître
le nom, le prénom et la qualité du soumissionnaire
A.3 Une caution de soumission émise par une banque agréée par le Ministère des
Finances (MINFI) :
Lot 1 : 180 000 (cent quatre vingt mille) francs CFA ;
Lot 2 : 450 000 (quatre cent cinquante mille) francs CFA ;
Lot 3 : 560 000 (cinq cent soixante mille) francs CFA ;
Lot 4 : 450 000 (quatre cent cinquante mille) francs CFA ;
Lot 5 : 350 000 (trois cent cinquante mille) francs CFA ;
Lot 6 : 560 000 (cinq cent soixante mille) francs CFA.
A.4 Attestation de domiciliation bancaire délivrée par une banque agréée par le
MINFI.
A.5 Certificat d’imposition de l’exercice en cours datant de moins de trois (03) mois.
A.6 Attestation de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) certifiant que
le soumissionnaire a effectivement versé les sommes dont il est redevable.
A.7 Titre de patente en cours de validité (photocopie certifiée conforme par un
Inspecteur des Impôts du ressort).
A.8 Copie certifiée conforme de la carte de contribuable en cours de validité
A.9 Quittance d’achat du Dossier d’Appel d’Offres
A.10 Attestation de non exclusion des Marchés Publics délivrée par l’Agence de
Régulation des Marchés Publics (ARMP)
A.11 Attestation de non faillite datant de moins de trois (03) mois délivrée par le
Tribunal de Première Instance du lieu de résidence du soumissionnaire
A12
Page
28
Attestation et plan de localisation datant de moins de trois mois.
A13 Attestation de visite de site signée par le prestataire sur l’honneur.
PIECE N° DESIGNATION
B.1 Qualification du personnel ;
Moyens logistiques (matériels utilisés) ; NB le soumissionnaire
indiquera clairement comment il entend rendre le matériel disponible,
préciser s’il s’agit de la possession ou de la location, il produira ainsi
soient des factures d’achat ou de location.
Références de l’entreprise dans les travaux d’aménagement des sites
touristiques (liste de trois contrats signés et enregistrés minimum sur
les cinq dernières années assortis de PV de réception) ;
Méthodologie technique ;
Planning d’exécution des travaux ;
Présence d’un rapport de visite du site ;
Localisation géographique de l’entreprise ;
B.2 Délai d’exécution : 3 mois maximum
B.3 Cahier des Clauses Techniques Particulières complété, paraphé à chaque page et
signé à la dernière.
- La troisième enveloppe intérieure portera la mention « Enveloppe C : Offre Financière» et
contiendra l’offre financière de l’entreprise constituée des documents ci-après :
ENVELOPPE C : OFFRE FINANCIERE
PIECE N° DESIGNATION
C.1 La soumission suivant le modèle joint, signée, datée et timbrée au taux en
vigueur
C.2 Le bordereau des prix unitaires en chiffres et en toutes lettres dûment rempli.
C.3 Le cadre du détail quantitatif et estimatif, complété et paraphé
C.4 Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) complété,
paraphé à chaque page et signé à la dernière page.
NB :
Les pièces administratives devront êtres produites soit en originaux, soit en copies certifiées
conformes, et devront être datées de moins de trois (03) mois à la date de remise des offres
sous peine de rejet.
Les soumissions et leurs documents annexes devront être rédigés en français ou anglais et
les prix libellés en francs CFA toutes taxes hors droits de douane et toutes taxes, droits de
douane, TVA (19,25 %) et Impôts sur le revenu (1.1%) compris.
Sur demande de la Commission Centrale de Passation des Marchés des Autres Infrastructures,
le soumissionnaire devra fournir par écrit, dans les cinq (05) jours calendaires suivant cette demande
tous les renseignements nécessaires à l’examen de son offre ou concernant les omissions et erreurs
relevées dans celle-ci.
ARTICLE 16 : EVALUATION DES OFFRES
Après l’ouverture des offres par la Commission Centrale de Passation des Marchés des Autres
Infrastructures, les plis déclarés recevables seront confiés à une sous commission d’analyse pour
évaluation.
16.1-Evaluation proprement dite
Cette évaluation se fera de manière purement positive (oui) ou négative (non), avec une
élimination immédiate de l’offre qui aura enregistré un seul non aux critères éliminatoires et moins de
70% de oui aux critères essentiels.
Page
30
Présentation générale de l’offre (clarté, pagination, intercalaire,…) ;
Référence et expérience du soumissionnaire :
- Expérience générale (projets de même envergure et date d’exécution) ;
- Expérience dans les projets similaires (nombre, consistance, montant) ;
- Capacités financières (chiffre d’affaires, bilan, cautions).
Qualification du personnel :
- Formation de base (copie certifiée du diplôme) ;
- Expérience dans le domaine concerné (nombre d’années, nombre de projets de même
nature suivis, fonction occupée) ;
- Expérience dans le poste concerné (nombre d’années, nombre de projets suivis) ;
- Disponibilité (engagement, lien avec l’entreprise).
Organisation et méthodologie de travail :
- Connaissance des lieux (compte rendu de la visite du site) ;
- Pertinence des observations éventuelles sur le DAO (CCTP) ;
- Organisation des travaux (étude d’exécution, installations, phasage des travaux, essais,
Plan d’Assurance Qualité (PAQ)) ;
- Modes d’exécution des prestations (descriptions techniques) ;
- Organisation et déploiement des équipes ;
- Provenance des matériaux ;
- Planning des travaux et délai d’exécution (consistance (sommaire ou détaillé),
ordonnancement des tâches, adéquation délai avec matériel et personnel) ;
- Sous-Traitance ;
- Protection de l’environnement (mesures visant à protéger l’environnement).
Matériel et Logistique :
- Etat (âge du matériel) ;
- Suffisance (quantité) ;
- Adéquation (approprié) ;
- Disponibilité (matériel en possession, à louer ou à acheter) ;
- Justificatifs ;
- Situation actuelle du matériel.
16. 1.2. Evaluation des Offres Financières
En évaluant les offres, il est déterminé pour chaque offre le « montant évalué » de l’offre en
rectifiant son montant proposé comme suit :
a) Le montant figurant dans la soumission est corrigé conformément à la procédure détaillée à
l’article 18 ci-après concernant la correction des erreurs ;
b) L’offre dans laquelle il existe des postes du détail estimatif pour lesquels le soumissionnaire n'a
pas indiqué de prix unitaire est purement rejetée ;
c) Les prix proposés pour les postes où il n'est pas prévu des quantités ne feront pas partie du
contrat.
ARTICLE 17 : CORRECTION DES ERREURS
17.1 La Sous-commission d’analyse vérifiera les offres reconnues conformes pour l’essentiel
au Dossier d’Appel d’Offres pour en rectifier les erreurs de calcul éventuelles. La sous-commission
d’analyse corrigera les erreurs de la façon suivante :
a) lorsqu’il y a une différence entre les montants en chiffres et en lettres, le montant en
lettres fera foi ;
b) Les prix en lettres du bordereau des prix priment sur les prix en chiffres dudit
bordereau, du Détail Quantitatif et estimatif et des sous détails des prix et serviront de
base au calcul du montant de l’offre ;
Page
31
c) En cas d’erreurs de quantités, de multiplication ou d’addition constatées dans le
Détail Quantitatif et estimatif, les corrections sont faites en prenant en compte les prix
en lettres du Bordereau et les quantités du Dossier d’Appel d’Offres ;
17.2 Le montant figurant dans la soumission sera corrigé par la sous-commission d’analyse,
conformément à la procédure de correction d’erreurs susmentionnée, avec la confirmation du
soumissionnaire, ledit montant sera réputé l’engager. S’il n’accepte pas la correction ainsi effectuée, son
offre sera rejetée.
ARTICLE 18 : ATTRIBUTION
La Commission Centrale de Passation des Marchés des Autres Infrastructures proposera au
Ministre des Marchés Publics, Autorité Contractante d’attribuer le Marché au soumissionnaire qui aura
présenté l’offre ayant la capacité juridique, une note technique supérieure à 70 points et l’offre financière
la MOINS DISANTE, à l’issue de l’évaluation.
La décision portant attribution du Marché sera publiée par voie de communiqué de presse ou
tout autre moyen de publication en usage dans l’Administration.
ARTICLE 19 : VALIDITE DES OFFRES
Le soumissionnaire restera lié par son offre durant quatre vingt (90) jours à compter de la date de
remise des offres.
Si à l’issue de cette période, le Marché ne lui a pas été notifié, le soumissionnaire pourra, soit
annuler son offre, soit demander une nouvelle négociation des prix unitaires.
ARTICLE 20 : REGIME FISCAL ET DOUANIER
Le présent Marché est soumis à tous les impôts et taxes en vigueur dans la République du
Cameroun à la date de la remise des offres.
ARTICLE 21 : EDITION ET DIFFUSION DES DOCUMENTS
Quinze (15) exemplaires du Marché seront édités et diffusés par l’Autorité Contractante.
ARTICLE 22 : DROITS DE TIMBRE ET ENREGISTREMENT
Sept (07) exemplaires originaux du Marché devront être enregistrés et timbrés par les soins et aux
frais du cocontractant conformément à la législation en vigueur.
ARTICLE 23 : VALIDITE DU MARCHÉ
Le Marché qui sera passé à la suite du présent Appel d'offres ne deviendra définitif qu'après sa
signature par le Ministre des Marchés Publics et entrera en vigueur dès sa notification au Cocontractant.
Page
32
MINISTERE DU TOURISME ET DES LOISIRS
JUILLET 2013
Page
33
SOMMAIRE
CHAPITRE A : GENERALITES
ARTICLE 1 : Objet du marché
ARTICLE 2 : Procédure de passation du marché
ARTICLE 3 : Textes généraux applicables au marché
ARTICLE 4 : Pièces constitutives du marché
ARTICLE 5 : Définition et attribution
ARTICLE 6 : Lieu, délai et mode de livraison
ARTICLE 7 : Transport et assurance
ARTICLE 8 : Réceptions et garantie
ARTICLE 9 : Domicile de l’Entrepreneur
ARTICLE 10 : Rôle et responsabilités de l’Entrepreneur
ARTICLE 11 : Brevet d’invention
Page
34
CHAPITRE A : GENERALITES
ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHÉ
Le présent Marché a pour objet l’aménagement d’une Station Nautique à Lagdo.
ARTICLE 2 : PROCEDURE DE PASSATION DU MARCHÉ
Le présent Marché est passé après Appel d’Offres National Ouvert.
ARTICLE 3 : TEXTES GENERAUX APPLICABLES AU MARCHE
Le présent Marché est soumis aux textes généraux ci-après :
- Le Décret N°2003/651/PM du 16 avril 2003 fixant les modalités ordonnance du 30/11/2012 du
régime fiscal et douanier des Marchés Publics ;
- Le Décret N° 2004 / 275 du 24 septembre 2004 portant Code des Marchés Publics et sa circulaire
N° 004/CAB/PM du 30 décembre 2005 relative à l’application dudit code ;
- Le Décret n°2012/074 du 08 mars 2012 portant création organisation et fonctionnement des
Commissions de Passation des Marchés Publics ;
- Le Décret n° 2012/075 du 08 mars 2012 portant organisation du Ministère des Marchés Publics ;
- Le Décret N°2012/076 du 08 Mars 2012 modifiant et complétant certaines dispositions du Décret
N°2001/048 du 23 février 2011 portant création, organisation et fonctionnement de l'Agence de Régulation
des Marchés Publics (ARMP) ;
- L’Arrêté N°023/CAB/PM du 02 février 2011 fixant les modalités d’application de la Demande de
Cotation ;
- La Circulaire n° 004/CAB/PM du 30 décembre 2005 relative à l’application du Code des marchés
publics ;
- La Circulaire n° 003/CAB/PM du 18 avril 2008 relative au respect des règles régissant la
passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics ;
- La Circulaire N°13/001/C/MINFI du 08 janvier 2013 portant instructions relatives à
l’exécution, au suivi et au contrôle de l’exécution du Budget de l’Etat, des Etablissements Publics
Administratifs, des Collectivités Territoriales Décentralisées et des autres Organismes subventionnés,
pour l’exercice 2013 ;
- le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux marchés des travaux et
services en vigueur.
Page
35
Pour l’application des dispositions du présent Marché et des textes généraux auxquels il se
réfère, il est précisé que :
- L’Autorité Contractante (AC), est le Ministre Délégué à la Présidence de la République
chargé des Marché Publics. A ce titre, il est signataire du marché et en assure le bon fonctionnement ;
- Les attributions du Chef de Service sont dévolues au Directeur des Affaires Générales du
Ministère du Tourisme et des Loisirs ;
- Les attributions de l’ingénieur sont exercées par le Délégué Régional des Travaux Publics
pour le Nord ;
- les attributions du Maître d’Œuvre seront exercées par un Cabinet d’Etudes de droit
camerounais recruté à l’issu de la procédure de Passation des Marchés.
ARTICLE 6 : LIEU, DELAI ET MODE DE LIVRAISON
6.1 LIEU ET DELAI DE LIVRAISON
Les livraisons devront avoir lieu sur le site des travaux à Lagdo (Département de la Benoué) en
présence de l’entrepreneur ou de son représentant, dans un délai de trois (03) mois après l’entrée en
vigueur du marché.
6.2 MODE DE LIVRAISON
L’aménagement d’une Station Nautique à Lagdo sera effectué dans le strict respect des
consignes stipulées dans le présent CCAP.
Page
37
ARTICLE 12 : MONTANT DU MARCHÉ
Le montant du présent Marché s’élève à_______________. Il est ferme et non révisable et est
établi toutes taxes comprises.
DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF
N° Désignation Qté PU HTVA PT HTVA
Le présent Marché est soumise à tous les impôts et taxes en vigueur dans la République du
Cameroun à la date de la remise des offres.
ARTICLE 14 : RETENUE DE GARANTIE
En application de l’article 68 du décret N° 2004/275 du 24 Septembre 2004 portant code des
Marchés Publics, il est prévu un cautionnement de 5% garantissant l’exécution intégrale de la présente
prestation.
Il est prévu une retenue de garantie de 10% au titre de l’exécution du présent Marché.
Par ailleurs et en cas de non-respect des délais de livraison L’entrepreneur sera tenu de
supporter les frais éventuellement engagés pour l’exécution du marché au mieux des intérêts du
Ministère du Tourisme et des Loisirs.
Les pénalités seront applicables d’office sans préavis et par la seule échéance du terme, sauf en
cas de force majeure ou de circonstances indépendantes de la volonté de l’entrepreneur dûment
constatées et appréciées par le Ministre Délégué en charge des Marchés Publics. L’entrepreneur devra
informer le Ministre des causes du non-respect des délais au plus tard vingt (20) jours avant l’échéance
du terme contractuel. Il n’est pas prévu de prime en cas d’avancement sur le délai contractuel.
Page
38
Les paiements seront effectués après la réception à 100% par bon d’engagement et seront virés
par la Direction Générale du Trésor au compte N°---------ouvert par L’entrepreneur auprès de la banque :
……. …………. (Établie au Cameroun).
Les paiements se feront en francs CFA.
ARTICLE 19 : NANTISSEMENT
En vue de l’application du régime de nantissement prévu par le décret N° 2004/275 du 24
septembre 2004 portant Code des Marchés Publics, il faut entendre par :
- Autorité Contractante : le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé des
Marchés Publics ;
- Autorité chargée de la liquidation du marché : le Ministre d’Etat, Ministre du Tourisme et des
Loisirs ;
- Service compétent pour fournir les informations : la Direction du Développement des Loisirs
du Ministère du Tourisme et des Loisirs ;
- Service compétent pour le paiement : la Paierie Générale du Trésor.
ARTICLE 24 : LITIGES
Tout litige survenant entre les parties contractantes fera l’objet d’une tentative de conciliation par
entente directe. A défaut de règlement amiable, le litige sera porté devant la juridiction camerounaise
compétente.
Page
39
ARTICLE 25 : VALIDITE ET ENTREE EN VIGUEUR DU MARCHÉ
Le Marché ne deviendra valide qu’après sa signature par le Ministre en charge des Marchés
Publics et sa notification à l’entrepreneur.
Page
40
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
Page
41
LOT 1 : AMENAGEMENT DES VOIES D’ACCES
SOMMAIRE
CHAPITRE I - GENERALITES
Article 5 - Généralités
Article 6 - Travaux préliminaires
Article 7 - Définition des travaux à réaliser
Article 8 - Documents d’exécution
Article 9 - Terrassements
Article 10 - Remblais provenant d’emprunt
Article 11 - Re profilage et compactage de la chaussée existante
Article 12 - Rechargement de la chaussée
Article 13 - Barrières de pluies: construction et gestion
B - TERRASSEMENT – CHAUSSEE
C - ASSAINISSEMENT – OUVRAGES
D – EQUIPEMENTS
E- INSTALLATION DE CHANTIER
Page
43
CHAPITRE I - GENERALITES
Article 3 - LABORATOIRE
L’Entrepreneur devra posséder un laboratoire de chantier. Ce laboratoire sera équipé de tous les
instruments, outils et matériels nécessaires à la réalisation des essais et études prévus au
présent CCTP. L’Entrepreneur affectera au fonctionnement du laboratoire un personnel suffisant
en nombre et en qualité pour assurer tous les essais et études prévus. L’équipement et le
personnel seront soumis à l’agrément de l’ingénieur de marché.
Dans le cas où 40% au plus du montant des travaux prévus dans le contrat de l’entreprise ne
nécessiteraient pas les essais géotechniques, l’entrepreneur pourra se passer d’un laboratoire
permanent sur le site, et pourra cependant faire exécuter les essais énumérés dans le CCTP par
un laboratoire privé de son choix, sur accord de l’ingénieur de marché.
Dans le cas où 20% des résultats de ces essais seraient hors spécification, l’Entrepreneur
apportera les corrections nécessaires et les frais de laboratoire pour ces travaux lui seront
imputés. Dans le cas contraire, l’Administration réglera ces frais.
Page
44
4.1. Matériaux pour remblais courants
Il s’agit des remblais réalisés dans les zones sans problème spécifique.
Les matériaux utilisés pour les remblais courants proviendront des lieux d’emprunts agréés par
l’ingénieur de marché.
Ils seront dépourvus de matières végétales ou organiques. Ils posséderont au minimum les
caractéristiques suivantes :
Dimension maximale des grains Dmax = 40mm
Indice de plasticité IP < 35
Pourcentage des fines f < 30
Indice portant CBR > 15
4.2Buses
Les buses métalliques employées devront répondre aux recommandations LCPC SETRA
de Septembre 1981.
Les tôles seront en acier au carbone, aptes aux déformations à froid et aux traitements
thermiques, conformes à la norme NFA-35-556 concernant les boulons HR destinés à l’exécution
des ouvrages d’art.
La protection contre la corrosion sera assurée par galvanisation et bitumage à chaud. La
couche moyenne de zinc déposée devra être au moins de 725 g/m2 double face, la masse en
tout
point devra dépasser 640 g/m2. Les boulons seront protégés par un revêtement de zinc dont les
caractéristiques seront au moins égales à celles de la classe 10-20 microns définie par la norme
NFA 27-016.
Avant pose, la buse recevra une couche de peinture bitumineuse sur les deux (2) faces
en cas de déficience d’un bitumage à chaud.
Sable :Le sable proviendra soit des rivières soit de broyage. L’équivalent de sable sera supérieur
à 80% et le pourcentage d’éléments très fins éliminés par décantation devra être inférieur à 4 %.
Agrégats : Ils proviendront de gîtes ou carrières retenus par l’Entrepreneur et agréés par
l’ingénieur du marché. Les agrégats devront être propres (% d’éléments éliminés par décantation
inférieur à 2 %) et de granulométrie adaptée à leur utilisation.
Ciment : Ils seront de la classe CPA 325 et proviendront d’une usine agréée.
Article 5 - GENERALITES
A- Sécurité
L’Entrepreneur est tenu de placer aux entrées du chantier et au voisinage des travaux des
panneaux indicateurs de travaux et de limitations de vitesse. Il reste responsable de tous les
accidents survenus sur le chantier et/ou occasionnés aux tiers, à son personnel et aux agents et
fonctionnaires de l’Administration du fait de la présence de son chantier. L’organisation, le
gardiennage et la police des chantiers sont à la charge et aux frais de l’Entrepreneur.
B- Maintien de la circulation
L’Entrepreneur est responsable du maintien de la circulation sur l’étendue complète de son
chantier durant toute la durée des travaux. Le maintien de la circulation est à la charge et aux
Page
45
frais de l’Entrepreneur et en cas de manquement de ce dernier, l’ingénieur du marché pourra
faire intervenir un tiers afin de corriger les manques. Tous les frais relatifs à ces interventions
seront alors imputés à l’Entrepreneur.
Lorsque cela s’avérera incontournable, l’avis des autorités administratives locales sera requis
pour toute coupure de trafic pour une durée déterminée.
L’Entrepreneur devra fournir un programme d’exécution des travaux et un planning des travaux
qui devra être tenu à jour et notamment réactualisé après la définition précise des travaux conformément
à l’article 7 ci-après et les documents d’exécution définis à l’article 8 suivant.
Après définition des travaux décrite à l’article 7 par l’ingénieur de marché, l’Entrepreneur établira en
cinq exemplaires les documents d’exécution suivants, conformément aux pièces constitutives du
marché, et les soumettra à l’ingénieur de marché dans un délai d’au moins dix (10) jours avant tout
commencement et exécution des travaux correspondants :
Page
46
- les fossés à réaliser ou à re profiler ;
- la position des exutoires des fossés ;
- la position des ouvrages d’art et d’assainissement ;
- la localisation de la couche d’apport etc…
Les métrés des terrassements seront calculés par l’Entrepreneur contradictoirement avec
l’ingénieur du marché en relevant les coordonnées rectangulaires, distances à l’axe en X et hauteur par
rapport à l’horizontale en Y, des points caractéristiques du terrain naturel au droit de chaque profil après
débroussaillement. Ces mesures pourront être réalisées à l’aide des moyens tels que décamètre, niveau
de maçon, règle ruban, clisimètre, etc. Après approbation de l’ingénieur du marché .
Article 9 - TERRASSEMENTS
L’objet de ces travaux consistera à réaliser, à partir de la chaussée existante, une mise en
forme uniforme de la plate-forme existante, des fossés triangulaires de 1,50 mètre sur une profondeur de
0,6 mètre conformément aux profils en travers types. Toutefois, la plate-forme existante ne sera pas
élargie si cela nécessite des terrassements importants. Les sections ne présentant pas de dégradations
ne seront pas remises en forme.
Autant que possible, les terrassements seront minimisés en fixant le profil longitudinal de façon
à réutiliser directement sur la plate-forme tous les bons matériaux provenant des terrassements et
acceptés par l’ingénieur de marché. Des matériaux refusés seront étalés proprement le long de l’emprise
ou mis en dépôt selon les spécifications de l’ingénieur de marché.
Une attention spéciale devra être apportée au dévers qui ne devra pas être inférieur à 3 % de
part et d’autre de la ligne de centre en section droite et qui pourra atteindre 6% dans les courbes.
La compacité exigée au niveau de la plate-forme est fixée à 95 % de la densité sèche Proctor
modifié. Pour arriver à ce résultat, l’Entrepreneur scarifiera la chaussée existante au besoin avant de
procéder à la mise en forme. Il effectuera au minimum deux passes d’un matériel de compactage
accepté au préalable par l’ingénieur de marché sur toute la surface de la plate-forme et il arrosera cette
dernière durant le compactage lorsque requis.
9.1.Remblais courants
Les matériaux de remblais courants répondant aux spécifications de l’article 4 seront mis en
œuvre à la teneur en eau optimale Proctor Modifié moins 1 point. L’Entrepreneur prendra les mesures
qui s’imposent pour humidifier ou aérer le matériau de façon à obtenir la teneur en eau requise.
Ils seront compactés par couches élémentaires de 20 cm d’épaisseur maximale.
Une planche d’essai sera réalisée par zone homogène en vue de déterminer l’atelier de compactage et
le nombre de passes nécessaires pour atteindre la compacité requise.
La compacité exigée pour ces remblais sera de 95% de la densité sèche Proctor Modifié.
Pour chaque couche mise en œuvre, on effectuera une mesure de densité in-situ tous les 250 m avec un
minimum d’une mesure par couche.
Les remblais mis en œuvre seront réceptionnés par couche, essentiellement par la mesure de la
densité sèche in-situ au densitomètre à membrane. Le taux de compacité exigé est de 95% de la densité
Proctor Modifié. Toutefois l’ingénieur de marché se réserve le droit de faire recours à tout autre moyen
pour s’assurer que les remblais ont été mis en œuvre selon les règles de l’art. Il pourra notamment avoir
recours à la mesure du CBR in-situ à l’aide du pénétromètre DCP ou ordonner la mesure des densités
in-situ en profondeur. Si 20% des résultats des essais de vérification ainsi réalisés sont hors
spécification, l’Entrepreneur sera tenu de reprendre le compactage et les frais des essais lui seront
entièrement imputés.
Page
47
Article 10 - REMBLAIS PROVENANT D’EMPRUNTS
Compte tenu du caractère exceptionnel des déblais les remblais seront exécutés par des
matériaux d'emprunts. Les matériaux requis pour les remblais ou pour compléter la plate-forme seront
puisés dans les résidus des carrières de latérite ou dans d’autres dépôts. Ils devront satisfaire les
exigences de l’article 4 du présent CCTP.
Les caractéristiques des matériaux de la couche de roulement ont été définies à l’article 4. Le
rechargement se fera sur une la largeur circulable, sur une épaisseur minimale de 10 cm mesurée après
compactage. La section transversale devra correspondre à celle spécifiée pour la plate-forme.
La mise en œuvre se fera à la teneur en eau optimale Proctor Modifié plus ou moins 2 points.
L’Entrepreneur prendra les mesures qui s’imposent pour humidifier ou aérer le matériau de façon à
obtenir la teneur en eau requise.
La compacité exigée pour la couche de roulement est fixée à 95% de la densité sèche Proctor Modifié.
Une planche d’essai sera réalisée en vue de déterminer l’atelier de compactage et le nombre de passes
nécessaires pour atteindre la compacité requise.
1- Fondation et montage
Dans les sites de terrains compressibles, et pour prévenir tout tassement ultérieur de l’ouvrage,
les buses seront montées après le curage éventuel de l’assise ordonné par l’Ingénieur du marché.
Nonobstant cette disposition, l’Entrepreneur aura à sa charge tous dégâts qui pourraient survenir
du fait de déformations des buses par tassement ou autres causes.
Dans les sites de terrains solides, l’Entrepreneur aura le choix entre le montage avant ou après
terrassements.
La pose des buses sera précédée des travaux de fondations nécessaires à bonne assise de
l’ouvrage. En particulier dans le cas de lits rocheux, l’Entrepreneur devra interposer entre la buse et la
roche, un matelas - généralement de roche meuble utilisée pour les couches de fondation - d’au moins
vingt centimètres (20 cm) d’épaisseur en tout point, bien protégé contre tout risque d’affouillements.
Le montage des buses sera effectué suivant les prescriptions du fabricant, notamment en ce qui
concerne les qualités des remblais de contact, les contre-flèches longitudinales, les flèches et contre-
flèches diamétrales.
Toutefois, l’ingénieur de marché devra prescrire les règles élémentaires pour l’exécution de la
pose des buses.
Article 14 - MAÇONNERIES
Les maçonneries prévues pour la construction des ouvrages seront réalisées dans l’esthétique et le type
de l’ouvrage intéressé (forme et dimensions des pierres, joints etc.) sous réserve du respect des règles
de l’art.
Page
48
Le mortier de liaison sera dosé à trois cent cinquante (350 kg de ciment par m3 de sable.
Les faces vues des maçonneries devront être régulières. Les dimensions minimales des cotes
ne devront pas être inférieures à quinze (15) cm.
Mortier
Le mortier M 450 sera dosé à quatre cent cinquante (450) kilogrammes de ciment par mètre cube de
sable sec.
Lorsque l’épaisseur de mortier M450 à mettre en œuvre excédera vingt (20) millimètres, on
utilisera un micro-béton dosé à quatre cents (400) kilogrammes de ciment dont la composition sera
préalablement soumise à l’agrément du Maître d'Œuvre délégué.
Bétons
Les bétons armés en élévation seront dosés à 350 kilogrammes de ciment par mètre cube et vibrés
pendant la mis en œuvre.
Les bétons A.350 pour béton armé d’ouvrage d’art ou dalot devront avoir une résistance
minimale à la compression de 270 bars à 28 jours.
Suivant le volume de béton à réaliser, l’ingénieur de marché pourra réaliser des essais de
contrôle de qualité par ses moyens propres ou, s’il le juge nécessaire, demander à un Laboratoire agréé
d’effectuer des prises d’échantillons et des essais de compression afin de vérifier la qualité du béton.
S’il arrive que les résistances minimales demandées ne soient pas atteintes, ces essais seront
réputés à la charge de l’Entrepreneur et l’ingénieur de marché décidera des mesures à prendre
concernant l’ouvrage incriminé.
La composition du béton C.150 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit le
double de celui du sable.
Page
49
CHAPITRE IV - DESCRIPTION ET MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
Le débroussaillement consiste à couper, sans déraciner, toute végétation comprenant les touffes
de plantes ligneuses, des arbustes et des plantes épineuses des terrains incultes poussant dans les
fossés et sur les abords immédiats de ceux-ci.
Ces travaux seront exécutés à la main par les populations riveraines de chaque village desservi
par la route rurale, regroupées au sein d’un Comité de Route. Dans le cas échéant de la non existence
d’un Comité de Route, les travaux seront exécutés par les structures communautaires existantes,
(GIC, Comités de développement Villageois). L’entrepreneur peu de faire exécuter les travaux de
débroussaillement par sous-traitance. La sous-traitance locale des travaux de débroussaillement
(débroussaillement) se fera à travers les Comités de Route existants chaque village traversé par le
projet. En cas d’inexistence des Comités de Route dans certains villages, l’entrepreneur est tenu de
sous-traiter les travaux manuels aux structures communautaires existantes (GIC, COMITE DE
DEVELOPPEMENT VILLAGEOIS etc…)
Les travaux de déforestation seront réalisés manuellement sur une largeur indiquée par
l’ingénieur de marché. La déforestation comprend le défrichement, l'abattage des arbustes et arbres de
diamètre supérieur à vingt (> 20 cm) centimètres et inférieur à cinquante (50) centimètres mesuré à 1m
du niveau moyen du sol, l'enlèvement des racines et souches. Les quantités de travaux à réaliser par
section seront métrées contradictoirement et le plus précisément possible. L'abattage des arbres
comprend le dessouchage, l'évacuation des troncs, branches et souches hors des limites de l'emprise,
en des lieux agréés par l’ingénieur de marché. Il comprend également la mise en dépôt des bois
récupérés en tronçons de longueurs définies par l’ingénieur de marché. Les tronçons de bois issus des
travaux de déforestage seront mis à disposition du Maître d’Oeuvre ou de son représentant et en aucun
cas ne pourront être récupérés ou vendus par l'Entrepreneur ou l’ingénieur de marché.
Page
51
I -Description des travaux
Cette tâche consiste en la remise en forme de la plate-forme de la chaussée existante avant
l’exécution de remblais ou de rechargement de chaussée.
Cette opération comprend également le désherbage total de la surface circulable et des abords
immédiats : accotements, développés de fossés et les crêtes. Les travaux consistent également au
nettoyage, débroussaillage, curage et remise dans leur forme et dimensions initiales des fossés en terre
et leurs exutoires. Cette tâche doit être exécutée manuellement dans le cadre des quantités de tâches
prescrites.
Ils comprennent l’enlèvement de tous les matériaux empêchant ou freinant le bon écoulement
des eaux dans le fossé dépôt de terre, de pierres, de blocs rocheux et de débris végétaux.
Tous rochers ou affleurements rocheux rencontrés lors de l'exécution de cette opération seront
par ailleurs rémunérés par la tâche du prix n°11: déroctage.
La mise en place d'une couche de roulement consiste, après la remise en forme de la plate-
forme, en la mise en œuvre d'une couche de matériaux sélectionnés d'une épaisseur minimale qui sera
de 10 cm après compactage sur la largeur de la plate-forme en respectant les dévers du profil en travers
adopté.
Page
52
II - Mode d’exécution des travaux
Les matériaux pour couche de roulement et de rechargement seront des graveleux latéritiques,
de la pouzzolane ou des scories volcaniques, provenant d’emprunts choisis par l’Entrepreneur et
approuvés par l’ingénieur de marché.
L'Entrepreneur supportera toutes les charges d'exploitation des lieux d'emprunt et carrières et
notamment l'indemnisation d'éventuelles expropriations, l'ouverture et l'aménagement des routes
d'accès, le débroussaillement et le déboisement, l'enlèvement des terres végétales ou des matériaux
indésirables et leur mise en dépôt hors des limites. Le drainage des zones d'emprunt ou des carrières
devra être fait de façon efficace.
Ces travaux consistent à rétablir la continuité du fil d'eau d'une traversée, (ruisseaux, sources,
exutoires de fossés latéraux...) par l'implantation d'une buse métallique sous chaussée. Cette buse devra
assurer un écoulement normal avec une pente minimale sans stagnation des eaux. L'implantation, le
diamètre et la longueur de la buse seront parfaitement définis lors de l'établissement du schéma
d'aménagement. La pose des buses sera exécutée aux emplacements notifiés par l’ingénieur de
marché.
Toutefois, l'entreprise pourra proposer de remplacer les buses par des ouvrages en maçonnerie de
moellons selon les techniques locales employées. Pour ce faire, elle se conformera aux plans types
joints en annexe.
En aucun cas, l'épaisseur de la tôle ne devra pas être inférieure à 2 mm. Elles seront posées
conformément aux règles du fabricant. L'ouvrage aura une pente minimale de 1 %. Il reposera sur une
forme en graveleux sélectionné profilée et compactée qui correspondra à la forme du radier. Cette forme
aura une largeur minimale de trois (3) fois le diamètre de la buse et une épaisseur minimale de 20 cm.
Elle aura la même pente que l'ouvrage. Une contre-flèche sera donnée éventuellement à la buse si des
tassements sont à craindre.
Avant pose, la buse devra recevoir une couche de peinture bitumineuse à froid sur les deux faces
intérieure et extérieure en cas de déficience d’un bitumage à chaud.
Le fond de fouille ou le terrain d'assise sera nivelé, compacté, débarrassé de tout élément rocheux
pouvant déformer la buse, et aura en principe la même pente que l'ouvrage.
La consistance des prix unitaires fournis par l’Entrepreneur est définie au CCAP.
L'Entrepreneur proposera au Maître d'Œuvre, avant le début des travaux, le lieu de ses
installations de chantier et sollicitera par note verbale (rapport de chantier faisant foi) son autorisation
d'installation.
Le site doit être choisi en dehors des zones sensibles, afin de limiter le débroussaillement,
l'arrachage d'arbustes, l'abattage des arbres. Dans la zone d’installation de chantier, l’élagage et
l’abattage des arbres dont le diamètre mesuré à 1m du sol est supérieur à 20 cm sera réalisé après
accord préalable du Maître d'œuvre délégué.
Le site doit
prévoir un drainage adéquat des eaux sur l'ensemble de sa superficie. Les aires d'entretien et de lavage
des engins devront être bétonnées et prévoir un puisard de récupération des huiles et des graisses. Ces
aires d'entretien devraient avoir une pente vers un puisard réalisé pour l’occasion et vers l'intérieur de la
plate-forme afin d'éviter l'écoulement des produits polluant vers les sols non revêtus.
A la fin des travaux, l’entrepreneur réalisera tous les travaux nécessaires à la remise en état des
lieux. L'entrepreneur devra replier tout son matériel, engins et matériaux. Il devra démolir toute
installation fixe, telle que fondation, support en béton ou métallique, etc. démolir les aires bétonnées,
décontaminer le sol si tel a été le cas, soit d'une manière générale remettre le site dans son état le plus
proche possible de son état initial. Il ne pourra abandonner aucun équipement ni matériaux sur le site, ni
dans les environs. Pour la mise en dépôt de matériaux de démolition, l'Entrepreneur doit obtenir
l'approbation du site de l’ingénieur de marché. Les matériaux sont à recouvrir d'une couche de terre, et le
site recevoir un drainage adéquat afin d'éviter toute érosion.
Après le repli du matériel, un procès verbal établi sous la responsabilité de la mission de contrôle
constatera la remise en état du site. Il devra être dressé et joint au P.V. de la réception des travaux. Le
paiement du forfait de repli du matériel ne pourra être rémunéré qu'à la vue de ce P.V. constatant la
remise en état du site.
Lors des travaux l’entrepreneur doit veiller à l'application de la réglementation concernant les
barrières de pluies. Ce règlement prévoit l'interdiction de circuler pour les véhicules pesant en charge
plus de 3,5 tonnes, et des cars de transport en commun ayant plus de 12 personnes à bord.
La circulation est interdite durant les pluies et durant les quatre heures suivant la fin de la pluie.
Les barrières de pluie sont prévues d’être gérées par les populations riveraines dans le cadre des
opérations de prise en charge, suivant l’approche de la nouvelle stratégie d’entretien des routes rurales
objet dudit programme d’entretien routier.
Article 39 : SANCTIONS ET PENALITES
Il est rappelé à l’Entrepreneur que l’article 89 de la loi cadre N° 96/12 du 5 août 1996 prévoit une
amende de deux millions (2.000.000) à cinq millions (5.000.000) de francs CFA et une peine
Page
56
d'emprisonnement de six (6) mois à un (1) an ou de l'une de ces deux peines seulement, pour toute
personne ayant empêché l'accomplissement des contrôles et analyses prévus par la dite loi et/ou par
ses textes d'application.
L'article 83 de la loi cadre N° 96/12 du 5 août 1996 prévoit une amende de cinq cent mille
(500.000) à deux millions (2.000.000) de francs CFA et une peine d'emprisonnement de six (6) mois à un
(1) an ou de l'une de ces deux peines seulement, pour toute personne qui fait fonctionner une installation
ou utilise un objet mobilier en infraction aux dispositions de ladite loi. En cas de récidive, le montant
maximal des peines est doublé.
L’article 88 de la même loi cadre prévoit qu’une entreprise contrevenant ou ayant contrevenu à la
loi lors des travaux ou travaux d'entretien routier sera exclue pour la période d'un an du droit de
soumissionner.
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées par écrit (Ordre de Service) à l'entreprise par
la mission de contrôle sera également consignée dans le cahier de chantier. Celui ci pourra servir de
pièce contractuelle en cas de litiges dans l’application des éventuelles sanctions.
La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non respect des clauses reste à la
charge de l’entrepreneur.
TERRASSEMENTS
Après l’implantation, il sera procédé à l’exécution des fouilles en puits pour les semelles et
l’assise des fondations. Elles descendront jusqu’au bon sol et devront avoir des largeurs telles que
spécifiées par le plan des fondations afin de permettre une parfaite stabilité de la structure.
Les débris et terres provenant des travaux ci-dessus seront évacués hors de l’emprise du
chantier ou stockés à un endroit désigné par l’Ingénieur et susceptibles de servir de remblais.
Les terres provenant des fouilles exemptes des débris et de feuilles serviront de remblais aux
droits de fondations. Les remblais seront d’apport de bonne qualité.
Les terrassements généraux comprennent la mise en forme du terrain sur les zones
d'intervention définies sur les plans d’exécution. Ils concernent les travaux de terrassements à effectuer
pour :
- le déforestage sommaire de l’emprise du boukarou ;
- décapage de la terre végétale,
- plates-formes pour boukarou
- remblai des fouilles après exécution des ouvrages,
- nivellement des abords après exécution.
Les fondations
Béton de propreté
Les fondations seront réalisées en maçonneries d’agglos de 20x20x40 cm bourrés et
solidifiées par des poteaux et le chainage en Béton Armé.
o Béton de propreté
Il sera en béton dosé à 150 kg/m3 et coulé au fond des fouilles après dressage et nivellement de
forme. Son épaisseur est de 5 cm.
o Béton
Page
58
Les matériaux entrant dans la composition des bétons seront conformes aux prescriptions des
normes en vigueur. Il s’agit notamment des prestations suivantes :
-Mise en place du Béton de propreté ;
-Mise en place du ferraillage des poteaux de diam. 12 ;
-Bétonnage des poteaux de fondations.
Maçonneries
o Elévation
o Béton armé
Les éléments suivants seront exécutés en béton armé dosé à 350 kg/m3 : Semelles, poteaux,
chainage et dallettes de caniveau.
Les plans de ferraillage devront être préalablement établis par l’Entrepreneur et approuvés par
l’ingénieur.
4- CHARPENTE-COUVERTURE
o Généralités
Les bois qui seront utilisés dans le cadre de ce projet seront de première qualité, sains,
parfaitement secs, le degré d’humidité conforme aux exigences du climat, sans nœuds vicieux, ne
présentant aucune altération importante telles que épaufrures, gélivures, fissures internes ou roulures et
garantis contre toutes les maladies éventuelles.
Ces bois seront choisis en fonction de leur stabilité dimensionnelle, de leurs qualités mécaniques,
des possibilités d’approvisionnement.
L’entreprise sera responsable des maladies pouvant survenir à ses ouvrages après leur mise en œuvre
(moisissures, champignons etc..). Il sera également responsable de toutes les torsions, fentes,
éclatements, etc... dus à l’emploi de bois imparfaitement secs.
Les bois (bastings, chevrons, planches, tasseaux, etc.) seront sains et exempts d'échauffure, de
pourriture, de flache ou d'aubier. Les nœuds seront évités, seuls les nœuds dont le diamètre ne sera pas
supérieur à 10 % de la hauteur de la pièce seront tolérés.
La qualité du sciage sera contrôlée, la pente du fil sur une face sera inférieure à 12%.
Tous les bois subiront par trempage un traitement fongicide et insecticide. Le traitement sera
effectué conformément aux prescriptions du CTB.
Tous les bois seront traités avant leur assemblage. Il sera prévu un badigeonnage des parties
ayant fait l'objet de nouvelles coupes et laissant le bois apparent sans traitement.
L’entreprise devra avant application soumettre la marque, les références et le mode d'application à
l'approbation de l’ingénieur du marché.
o Charpente
Page
59
D'une manière générale les charpentes seront constituées par des fermes en bois dur du pays,
aux éléments de section variable assemblés par pointes ou boulons ordinaires. Ces fermes seront
solidement ancrées sur le béton à l’aide des fers d’attente des poteaux. Elles serviront de support aux
pannes des couvertures.
Les fermes seront liaisonnées à l'ossature par des platines scellées dans les chaînages, poteaux
et poutres. Les éléments de fermes seront assemblés par pointage et plaques de renforts
Les opérations de réglage et de calage seront effectuées avec le plus grand soin, les contrôles de
position seront réalisés par un personnel compétent.
La charpente sera en bois du pays choisi dans les essences IROKO, AZOBE ou similaire
présentant un degré d’humidité variant de 13 à 17 % (c’est-à-dire à l’état sec) et traités préalablement au
carbonyle, xylophène ou d’un produit similaire. Elle est composée de :
Fermes en bastings doublés et à croisillons en bois de 3 x15 prenant appui sur les poteaux
et ligoté à l’aide des fers en attente ;
Pannes et contreventements en bois de 8x8 et de 4x8 espacées de 0,90 m prenant appui sur
les fermes ;
Solives (solivages) en bois de 4/8 reposant par leurs extrémités sur les murs destinés à
recevoir le plafond en contreplaqué ;
Plafonds en contreplaqué de 60x120 et d’épaisseur 4 mm ;
Planches de rive de 3x30 rabotées et traitées.
Les assemblages des fermes, pannes et solives seront exécutés par clous de diamètres adaptés
et pénétreront dans chaque pièce 1,5 fois l’épaisseur de la pièce la plus mince. La résistance des clous
employés sera 4 à 5 kgs/cm2.
o Couverture
La toiture de forme conique sera en tôles bac laquées recouverte de la paille épousant la
couleur de la végétation ambiante.
Leur pose devra être conforme aux normes en vigueur et aux spécifications du fabricant. Les
fixations se feront sur les pannes avec des clous en alliage avec interposition de rondelles d’étanchéité
afin d’éviter les infiltrations d’eau de pluies.
Evacuation des eaux usées (EU) vannes (E.V) eaux des pluies (EP) et ventilation
L’évacuation des eaux usées sera assurée par des tuyaux PVC verticaux Ø80 en passant des
regards de visite avant d’arriver au puisard tandis que celle des EV se fera en PVC de Ø100. Les
raccordements collectifs seront réalisés à l’aide des tuyaux PVC de diamètres plus grands.
Ces tuyaux collectifs auront une pente appropriée minimum 3%. A tous les changements de
direction et au droit de tous les raccordements entre les canalisations, il sera placé un tampon de visite
ou regard. Des siphons des sols des salles d’eau sont à prévoir.
Page
60
LOT 3 : AMENAGEMENT DE LA PLAGE
TERRASSEMENTS
Page
61
Après l’implantation, il sera procédé à l’exécution de déblayage et délimitation de l’espace qui
devra faire parti de la plage. La profondeur de fouille pourra aller jusqu'à 2 m par endroit et va aller en se
réduisant progressivement jusqu'à bords des extrémités les semelles et l’assise des fondations du mur
de soutènement devront être bien dimensionnées. Elles descendront jusqu’au bon sol et devront avoir
des largeurs telles que spécifiées par le plan des fondations afin de permettre une parfaite stabilité de la
structure.
Les débris et terres provenant des travaux ci-dessus seront évacués hors de l’emprise du
chantier ou stockés à un endroit désigné par l’Ingénieur de marché et susceptibles de servir de remblais.
Les terres provenant des fouilles exemptes des débris et de feuilles serviront de remblais aux
droits de fondations. Les remblais seront d’apport de bonne qualité.
Les terrassements généraux comprennent la mise en forme du terrain sur les zones
d'intervention définies sur les plans d’exécution. Ils concernent les travaux de terrassements à effectuer
pour :
le déforestage sommaire de l’emprise de la structure ;
décapage de la terre végétale,
plates-formes pour la structure
remblai des fouilles après exécution de l’ouvrage,
nivellement des abords après exécution.
TRAVAUX PRELIMINAIRES
DOCUMENTS D’EXECUTION
Après définition des travaux décrite à par l’ingénieur du marché l’entrepreneur établira en
cinq exemplaires les documents d’exécution suivants, conformément aux pièces constitutives du
Page
62
marché, et les soumettra à l’ingénieur du marché dans un délai d’au moins dix (10) jours avant
tout commencement et exécution des travaux correspondants :
Les fondations
Béton de propreté
Les fondations seront réalisées en Béton Armé.
o Béton de propreté
Il sera en béton dosé à 150 kg/m3 et coulé au fond des fouilles après dressage et nivellement de
forme. Son épaisseur est de 5 cm.
- MAÇONNERIES
Les maçonneries prévues pour la constrution des ouvrages seront réalisées dans
l’esthétique et le type de l’ouvrage parfaitement horizontal sur la façade plage sous réserve du respect
des règles de l’art.
Page
63
Le mortier de liaison sera dosé à trois cent cinquante (350 kg)de ciment par m3 de sable.
Les faces vues des maçonneries devront être régulières. Les dimensions minimales des
cotes ne devront pas être inférieures à quinze (15) cm.
La finition des joints extérieurs se fera à l’aide d’un mortier M450.
Bétons
Les bétons A.350 pour béton armé d’ouvrage d’art devront avoir une résistance minimale
à la compression de 270 bars à 28 jours.
Suivant le volume de béton à réaliser, l’ingénieur du marché réalisera essais de contrôle
de qualité par ses moyens propres ou, s’il le juge
- TRAVAUX PRELIMINAIRES
Les travaux préliminaires :
comprennent l’implantation de repères simples numérotés (piquets en bois) à réceptionner par
l’ingénieur du marché.
o Béton
Les matériaux entrant dans la composition des bétons seront conformes aux prescriptions des
normes en vigueur. Il s’agit notamment des prestations suivantes :
-Mise en place du Béton de propreté ;
-Mise en place du ferraillage ;
-Bétonnage fondations.
Maçonneries
o Béton armé
Les éléments suivants seront exécutés en béton armé dosé à 350 kg/m3 : Semelles, ballettes de
la plate forme.
Les plans de ferraillage devront être préalablement établis par l’Entrepreneur et approuvés par
l’ingénieur.
ENSABLEMENT
Les ensablements sont destinés à la constitution de la plage qui sera destiné aux
publics. L’épaisseur sera d’au moins de 1.00m
Les grains de sable seront exam de matériaux non homogène et d’une épaisseur
minimale, sous ouvrage et en protection de berge, de 60 cm.
Lorsque le talus de remblai est instable, une couche filtrante en sable ou gravier sera
placée entre le talus et le mur sur une épaisseur de 15 à 20 cm. Si la base du talus est accessible en
basses eaux, un massif d’ancrage sera mis en place à la base du mur de soutènement.
Page
64
LOT 4 : CONSTRUCTION DES STRUCTURES DE RESTAURATION
GROS ŒUVRE RESTAURANT
SPECIFICATIONS GENERALES
Le présent Cahier des Clauses techniques Particulières (CCTP) a pour objet de rappeler pour le présent lot, les
textes de référence et la Réglementation, la qualité et la présentation des matériels et matériaux entrant dans la
construction des ouvrages et leur mise en œuvre.
Les travaux comportent la mise en œuvre des prestations du commerce et d’ouvrages façonnés de la profession,
en fourniture et pose, y compris toutes sujétions pour obtenir des ouvrages «complets».
TEXTES DE REFERENCE - RAPPEL DE LA REGLEMENTATION
Textes législatifs, administratifs - règlements officiels
Seront applicables :
- lois, décrets, arrêtés, règlements généraux, particuliers et locaux concernant la
réalisation d’immeubles recevant du public.
En sécurité incendie, la réglementation appliquée sera :
- règlements de sécurité incendie, recueils n° 1011 (Imprimerie du Journal Officiel
R.F).
Documents techniques unifiés
a) DTU de base
Le Cocontractant est tenu au respect et à l’application des DTU suivants :
- D.T.U. N° 12 Terrassement pour le bâtiment
- D.T.U. N° 13.1 Fondations superficielles
- D.T.U. N° 13.2 Fondations profondes
- D.T.U. N° 20 Maçonnerie, béton armé, plâtrerie
- D.T.U. N° 20.11 Parois et murs en maçonnerie
- D.T.U. N° 26 Enduits, liants hydrauliques
- D.T.U. N° 52.1 Travaux de revêtements de sols scellés
Page
65
- D.T.U. N° 55 Travaux de revêtements muraux scellés et des prescriptions ayant
valeur de cahier des charges D.T.U.
b) D.T.U. en connaissance
Le Cocontractant pour la réalisation de ses ouvrages doit avoir la connaissance des D.T.U. et des autres corps
d’état. MISE EN ŒUVRE
Conception des ouvrages
Les ouvrages du présent lot sont conçus à partir des documents visés à l’article Textes de référence pour
répondre aux normes de solidité, la résistance au feu et d’isolation thermique, ainsi que l’aspect et le fini requis
également par les règles de l’art.
Les plans d’exécution élaborés par l’entreprise doivent comporter, en plus des dimensions, des cotes des
sections et épaisseurs, toutes indications concernant la nature des matériaux et tous détails particuliers tels que
réservations, position des trous, feuillures, type de joints, etc...
Ces plans et notes de calcul devront être approuvés par le Maître d’Œuvre et l’ingénieur du marché avant toute
exécution.
Transport - stockage - conservation
Pour tous les ouvrages de son lot, le Cocontractant doit :
- les transports à pied d’œuvre des matériels et des matériaux.
- les manutentions et le montage des matériaux, compris matériels de manutention et
de levage.
- les stockages avec aménagement des magasins des zones affectées, compris
démontage et enlèvement des aménagements des zones de stockage à
l’achèvement de ses travaux.
- la conservation des matériaux avec précautions et protections contre l’humidité, les
intempéries, contre l’incendie et le vol.
- les préservations des ouvrages des autres corps d’état ? indépendamment des
protections mises en œuvre par ces derniers.
Essais des Ouvrages
Il peut être prescrit lors des études, lors de la coordination ou lors de l’exécution, que certains ouvrages fassent
l’objet d’essais à la demande du Maître d’Œuvre, du Bureau de Contrôle et des Bureaux d’Etudes (structures,
acoustiques et sécurité incendie). Un procès-verbal est adressé chaque fois qu’il y aura essais, contrôles ou
analyses.
Tous les frais d’essais sont à la charge du Cocontractant.
Prescriptions particulières - Généralités
a- Consistance des ouvrages
Les ouvrages du présent lot comportent les fournitures et leur mise en œuvre, compris toutes sujétions.
b- Moyens du Cocontractant
Le Cocontractant doit tous les moyens nécessaires à l’approvisionnement de ses matériaux, à la réalisation de
ses ouvrages et notamment les échafaudages, les appareils et matériels de levage, les transports d’amenée à
pied d’Œuvre des matériaux, leurs manipulations ainsi que la production, le transport et la consommation des
énergies et d’eau nécessaires au présent lot. Il doit également l’installation des formes, aires, platelages, plates-
formes, rampes, chemins nécessaires à la réalisation de ses ouvrages.
c- Réservations, percements, scellements, raccord d’enduits
Le Cocontractant du lot Gros Œuvre aura à exécuter à partir de plans détaillés fournis par les autres corps d’état :
- la réservation dans ses ouvrages de tous les trous nécessaires aux autres corps
d’état.
- l’incorporation dans ses ouvrages de tous les systèmes de fixation (rails, douilles,
taquets, etc.) nécessaires aux autres Cocontractants qui fourniront les pièces à pied
d’Œuvre.
d- Nettoyages
Nettoyages courants au présent lot :
Page
66
- Le Cocontractant doit laisser le chantier propre et libre de tous gravois, déchets et
détritus pendant et après exécution de ses travaux, il en devra également
l’enlèvement et l’évacuation aux décharges, à ses frais. Le nettoyage est réalisé,
local par local, et au fur et à mesure de l’exécution. Le nettoyage d’ensemble sera
réalisé une fois par semaine avant le jour fixé pour la réunion de chantier.
Nettoyages de livraison :
- En dehors des nettoyages courants précités et de ceux prévus à la charge de
l’entreprise de peinture, Cocontractant devra procéder à un nettoyage de livraison
pour débarrasser les supports des projections, éclaboussures et salissures
provoquées par ses ouvrages, compris enlèvement et évacuation aux décharges
des gravois, déchets et détritus.
Nettoyages spéciaux :
- Le Maître d’Œuvre se réserve la faculté de faire exécuter en fonction de l’état du
chantier et au moment qu’il jugera opportun, un ou des nettoyages à fond, très
soigné. Ces nettoyages spéciaux seront obligatoirement confiés à une entreprise
dont la facture sera réglée :
- soit à une ou plusieurs entreprises reconnues responsables.
- soit au Maître d’Ouvrage dans le cas d’un nettoyage nécessité par ses besoins.
TERRASSEMENTS
Généralités
Les travaux seront exécutés conformément aux exigences du DTU 12, ainsi qu’aux indications du présent CCTP,
chapitre 1.23. L’entreprise titulaire du lot a pour tache la réalisation des plates-formes de construction ainsi que
l’aménagement des abords des bâtiments. Les travaux comprendront :
- implantation des bâtiments,
- fouilles en rigoles ou en puits pour les fondations,
- fouilles pour regards enterrés sous dallages, y compris pentes,
- remblai des fouilles après exécution des ouvrages,
- remblai des terre-pleins sous dallage, compactage et nivellement des plates-formes,
- nivellement des abords après exécution.
Le Cocontractant restera entièrement responsable de toutes perturbations ou tous mouvements de terrain. Aucun
supplément ne sera admis du fait de présence éventuelle d’eau provenant de nappes, suintement ou toutes
autres causes liées à la nature du terrain.
Implantations
Le Cocontractant réalisant le gros œuvre est tenu de contrôler et de réceptionner les implantations des bâtiments
réalisées dans le cadre du lot 1. Après réception ces implantations seront sous sa seule responsabilité.
Lorsqu’un tracé est éventuellement réalisé pour un autre corps d’état par le Cocontractant du lot Gros œuvre, le
titulaire du présent lot demande «l’assistance» et le «contrôle» de ce corps d’état. Il est stipulé que le trait de
niveau est tracé par l’entreprise du lot Gros-œuvre.
Fouilles
Fouilles en pleine masse
Exécutées à l’engin mécanique ou à la main, elles comprennent les traversées de terrains de toute nature. Au
voisinage d’un ouvrage à conserver, le Cocontractant est sensé avoir fait les reconnaissances nécessaires et
avoir pris toutes mesures conservatoires qui s’imposent.
Fouilles en trous ou en rigoles
L’Cocontractant est tenu de prendre toutes précautions indispensables à la tenue des parois. Il doit également
maintenir le fond de fouille hors d’eau afin d’éviter tout affouillement.
Page
67
Epuisements
Pour les travaux hors de la nappe phréatique, le Cocontractant doit prendre toutes dispositions pour éviter
l’érosion des talus par les eaux de ruissellement et la dégradation des pieds de parois risquant d’entraîner des
désordres (protection par polyane, création de caniveaux, pentes, puisards...)
Dans le cas où il se confirmerait que le terrassement est à réaliser dans la nappe phréatique, le Cocontractant
doit présenter au Maître d’Œuvre la solution la mieux adaptée pour terrasser et les dispositions à prendre
pendant et après le terrassement.
Ce plan doit faire apparaître clairement (en tête et en fond de fouille) tout écart en planimétrie et en altimétrie
avec le plan théorique.
CANALISATIONS INTERIEURES ENTERREES
Définition des Prestations
A l'intérieur des bâtiments, les principaux collecteurs des eaux usées et eaux vannes, ainsi que les tronçons
principaux d'adduction en eau potable seront enterrés sous le dallage.
Les regards ou boîtes de branchement du type «sec» sont disposés à tous les changements de direction. Ils
comprennent le regard en béton proprement dit, des réservations pour les arrivées et départs des tuyauteries
selon leur nombre, le façonnage des cunettes en béton maigre.
Ces regards ne sont pas visitables. Les réseaux doivent être conçus clairement, de manière à éviter les
engorgements des tuyauteries en respectant les pentes admissibles et en choisissant les chemins les plus courts
pour assurer la rapidité d'écoulement des effluents.
Suivant leurs positions, les regards sont fermés par des couvertures fixes en béton ou directement par le corps
du dallage. Leurs dimensions sont de 60 x 60 cm pour une profondeur moyenne de 60 cm.
La fourniture, le raccordement aux réseaux des canalisations, incombent au lot plomberie et la pose incombe au
présent lot. Le réglage définitif s’il y a lieu, est assuré par le lot revêtements scellés.
Essais
Les essais d’étanchéité et de fonctionnement doivent être réalisés avant que les canalisations ne soient rendues
inaccessibles. Ils sont à la charge du Cocontractant et doivent être exécutés suivant recommandations figurant
dans le DTU 60.1, article 4.312.3 (Essais à la pression d’eau).
Page
68
Canalisations en PVC pour assainissement
PVC non plastique pour assainissement, jusqu’à diam. 250 mm
Norme NFP 16.382 assemblage par collage ou bague d’étanchéité.
Drains
Dans la tranchés contiguë a un ouvrage enterré, mise en place de tuyaux perforés PVC de grandes longueurs
surmontées de matériaux drainant en cailloux 20/10 sur un mètre de hauteur enrobé d’un feutre filtrant
imputrescible au pourtour, raccordement au réseau EP avec pente minimum de 5 mm.
DENOMINATION Béton N°1 Béton N°2 Béton N°3 Béton N°4 Béton N°5
Page
69
B 150 B 200 B 250 B 300 B 350
Classe de Résistance
Le dosage des granulats doit être ajusté en fonction de la résistance à obtenir, de la plasticité et de l’ouvrabilité
du béton. Selon le rapport G/S (granulats sur sable), on obtient les résultats suivants :
a - Etudes préalables
L’étude préalable doit être faite par l’entreprise aidée par un laboratoire si nécessaire et porte sur les deux points
suivant :
- examens des constituants du béton : analyse granulométrique
- recherche d’une composition optimale du béton
Tous les matériaux pris en compte dans les études (ciment, éventuellement adjuvants) sont ceux qui doivent être
utilisés sur le chantier.
On détermine les dosages en granulats, ciment, eau, éventuellement adjuvant, qui conduit à un béton ayant :
- d’une part, les caractéristiques mécaniques demandées,
- d’autre part, une consistance convenant à une mise en œuvre correcte en égard à l’ouvrage
considéré et au matériel utilisé.
Les essais de résistance mécanique relatifs à cette étude préalable sont à la charge de l’entreprise. Ils sont
conduits suivant les prescriptions du CCBA 68 ou BAEL 91. Leur nombre est déterminé en accord avec le Maître
d’Œuvre, en principe 6 essais sur éprouvettes cylindriques pour 50 m3 de béton. Selon la qualité du béton et sa
régularité, un nombre supérieur peut être
TRAVAUX DE BETONNAGE
Page
70
Avant de placer le béton dans les coffrages, le Cocontractant devra s’assurer de la propreté de ceux-ci. Les
coffrages doivent être arrosés préalablement à la mise en œuvre du béton. Le béton sera déposé dans le
coffrage de façon à ce qu’il ne se produise aucune ségrégation, soit par rebondissement sur les armatures et les
coffrages, soit par amoncellement de béton en tas isolés. Le béton devra être déposé en couches horizontales
les plus minces possibles, dont l’épaisseur maximale n’excédera pas 30 cm. La hauteur de chute du béton dans
les coffrages ne pourra dépasser 1,50 m.
Après mise en place, le béton sera vibré dans la masse à l’aide d’aiguilles vibrantes de
3 500 pulsations à la minute au minimum. Les vibreurs devront être introduits verticalement dans le béton et
retirés lentement. Leur durée d’emploi sera adaptée de façon à éviter des remontées locales de mortier.
La vibration des bétons devra s’effectuer en profondeur afin d’assurer une bonne liaison entre deux couches
superposées de béton frais. Cependant, il faudra se limiter à la profondeur atteinte par le vibreur, lorsqu’il
s’enfonce sous son propre poids. Le Cocontractant devra disposer d’un nombre suffisant de vibreurs et prévoir au
moins deux vibreurs de rechange.
D’une manière générale, les arrêts de bétonnage doivent être évités. L’emploi de barbotine de ciment sur les
reprises de bétonnage est interdit.
Aucun arrêt de bétonnage n’est admis dans les cas suivants :
- dans la hauteur d’un poteau, entre deux planchers successifs,
- dans la hauteur des acrotères, garde-corps ou bandeaux
- dans la portée d’un ouvrage en porte à faux.
Dans les poutres, l’arrêt de bétonnage, éventuellement nécessaire, doit être généralement incliné à 30° et coffré
comme indiqué ci-avant, le plan de reprise étant perpendiculaire aux bielles de béton comprimé. Tout ouvrage
présentant un plan de reprise contraire à cette prescription sera refusé, démoli et reconstruit aux frais de
l’entreprise sur l’ordre du Maître d’Œuvre.
Les arêtes des ouvrages bétonnés doivent être, après décoffrage, protégées les chocs pendant toute la durée du
chantier. Les surfaces de béton destinées à rester apparentes doivent être protégées par une feuille de
polyéthylène contre les projections de mortier, de peinture, etc...
c - Cure du béton
Le Cocontractant veillera particulièrement à maintenir le béton fraîchement mis en place dans des conditions
d’humidité et de température favorables à l’hydratation du ciment et au durcissement du béton. Cette cure pourra
être assurée, soit par arrosage au jet d’eau très fin, soit par protection à l’aide de couvertures imbibées d’eau, soit
par feuille plastique, soit par l’application de produits de cure.
La cure s’échelonnera sur au moins quatre (4) jours pour les ciments normaux et trois (3) jours pour les ciments
à haute résistance initiale.
d - Correction des surfaces
Le décoffrage ne sera admis que 48 heures après sa mise en œuvre pour les parois verticales et sept (7) jours
pour les autres éléments, après s’être assuré de l’obtention de résistances suffisantes.
Toutes les reprises de bétonnage devront être effectuées dans les 24 heures après ce décoffrage.
Tous les parements seront conservés bruts de décoffrage. Les parements vus seront parfaitement réguliers et de
teinte uniforme et aucun nu de caillou ne devra être apparent. Toute correction à apporter à la surface sera à la
charge du Cocontractant.
e - Badigeonnage
Les parements non vus, des ouvrages terminés seront ragréés partout où des nids de cailloux seront visibles,
puis seront badigeonnés de trois (3) couches d’un des produits suivants :
- goudron désacidifié
- bitume à chaud
- émulsion non acide de bitume de PH supérieur à six (6)
f- Les armatures
Les armatures seront façonnées à froid aux dimensions strictement conformes aux plans d’exécution. Les
soudures ne seront acceptées que si elles sont indiquées sur les plans.
Page
71
Les armatures seront disposées dans les coffrages exactement aux emplacements prévus sur plans. Elles seront
arrimées ou fixées par ligatures. Des cales en béton et en nombre suffisant seront placées et permettront le
respect des bétons de recouvrement.
Les aciers de ligatures, d’écartement et de fixation des armatures sont inclus dans les prix unitaires d’armatures.
Il ne sera pas versé d’indemnité au Cocontractant pour tous les aciers ou autres matériaux utilisés dans
l’arrimage et la fixation ni pour les chutes et les recouvrements non-indiqués sur les plans.
COFFRAGES
Mise en œuvre des coffrages
Voir article 3.3 du DTU 23.1.
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister, sans déformation sensible, aux charges et
pressions auxquelles ils sont soumis, ainsi qu’aux chocs accidentels pendant l’exécution des travaux. Ils doivent
être suffisamment étanches, notamment aux arêtes, pour éviter toute perte de laitance.
L’étanchéité du coffrage doit être telle que ne puissent se produire que de rares suintements de laitance non
susceptibles d’affecter les qualités mécaniques, ni éventuellement les qualités d’étanchéité ou d’aspect de la
paroi.
Les coffrages peuvent être de différents types (suivant leur destination indiquée ci-après) :
- coffrage en bois brut de sciage pour les parements en béton destinés à être enduits
- coffrage en planches rabotées de 8 à 12 cm de largeur pour les parements de béton
destinés à rester apparents, ce coffrage étant à joints verticaux pour les poteaux, et
à joints horizontaux pour les poutres, chaînages, bandeaux, acrotères etc.
- coffrage en lattes de bois étroites pour les parements de béton à simple ou double
courbure, destinés à être enduits ou à rester apparents.
- Coffrage intégré du type COFFOR pour les parements en béton destinés à être
enduits, les parements de béton destinés à rester apparents, les parements de
béton à simple ou double courbure, destinés à être enduits ou à rester apparents
Préalablement au bétonnage, les coffrages doivent être débarrassés de tous matériaux étrangers (papier,
polystyrène expansé, bois fils d’attache, etc...)
L’emploi de coffrages métalliques ne sera admis que s’ils sont protégés du rayonnement solaire.
Lorsque le béton est demandé brut de décoffrage, toutes dispositions doivent être prises pour que les faces après
décoffrage présentent une surface parfaitement finie.
Produit de démoulage
Tous les moules et coffrages doivent recevoir sur leur parement au contact du béton, un produit destiné à éviter
toute adhérente du béton au coffrage. Ce produit ne doit pas tâcher ni être incompatible avec les revêtements
scellés, peints ou teintés, ni attaquer le béton. Ce produit doit faire l’objet d’essais aux frais de l’entreprise et
requérir l’avis du Maître d’Œuvre et de l’ingénieur du marché.
Décoffrage
Les coffrages doivent être arrosés préalablement au bétonnage. Leur surface doit être humide mais non mouillée.
Le décoffrage doit être entrepris lorsque le béton a acquis un durcissement suffisant pour supporter les
contraintes auxquelles il sera soumis immédiatement après, sans déformation excessive et dans des conditions
de sécurité suffisante.
Echafaudages et Etais
Les échafaudages et étais doivent être calculés pour résister sans déformation aux charges qui leur sont
transmises par les coffrages et leur contenant, ainsi qu’aux effets du vent. Ils doivent pouvoir être réglables à tout
moment pour conserver aux coffrages supportés leur altitude et leur rectitude.
Ils doivent être disposés de telle sorte qu’ils ne donnent sur les surfaces d’appui inférieur que des efforts
compatibles avec leur résistance, et qu’ils ne provoquent aucun tassement du sol ou déformation du plancher qui
entraîneraient, par voie de conséquence, la déformation des coffrages.
Le système de réglage doit permettre la dépose des étais sans provoquer d’efforts sur les ouvrages réalisés.
Page
72
Généralités
Les travaux seront exécutés conformément aux exigences des DTU 20, 20.11, 20.12, 23.1 0 23.6. Concernant
les aciers pour béton armé, se référer aux normes NFA 35.015 et A 35.016.
Caractéristiques des aciers de construction
La marque et le type des aciers seront soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre. Il ne pourra en être changé sans
l'accord de celui-ci et il ne sera fait usage que des aciers référencés ci-dessous :
- Treillis soudés Fe E 45
- Acier à haute adhérence Fe E 40
- Acier doux Fe E 24.
a - Caractéristiques des aciers doux (Adx)
- limite élastique conventionnelle 2400 kgf/cm2.
- limite de rupture comprise entre 4200 et 5000 kgf/cm2.
- allongement 25%
- les aciers devront satisfaire aux essais normalisés de pliage à froid.
b - Caractéristique des aciers à haute adhérence (HA)
- limite élastique à 0,2 % d'allongement résiduel : 4000 bars
- allongement de rupture 14%.
- essais de pliage faits à froid sur éprouvette brute sur mandrin d'un diamètre égal à 5
fois celui de la barre. Un angle de 180 devra être atteint sans qu'il ne se produise
de crique ou de déchirure.
N° DESIGNATION DESCRIPTION
Page
74
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
Le prix du présent Marché est ferme et non révisable puisqu’il tient compte de tous les frais, faux
frais et aléas jusqu’à son terme. Ce prix doit ressortir dans le bordereau des prix en toutes taxes
comprises (TTC).
Lot N°1 : Aménagement des voies d’accès
Nom du Soumissionnaire………..……………………………………………………………………….
Signature……………………………..………………………………………………………………………..
Date………………………………………..……………………………………………………………………
Page
79
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
Page
80
DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF GENERAL
Sous Total 6 :
Sous-total : 400
TOTAL HORS TAXE (HT)
TVA (=19,25% x HT)
IR (=1,1% x HT)
TOTAL TOUTES TAXES (=HT+TVA)
NET A PAYER (=HT-IR)
Page
84
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
Page
86
- M’engage en outre à maintenir mon offre dans le délai 90 jours à compter de la date limite de
remise des offres.
Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….
L’Administration se libérera des sommes dues par elle au titre du présent Marché en faisant donner
crédit au compte n° ……………………….. ouvert au nom de ………………………………
Auprès de la banque ……………………….. Agence de ………………………………
Avant signature du marché, la présente soumission acceptée par vous vaudra engagement entre nous.
Page
87
ANNEXE N°2 : MODELE DE CAUTION DE SOUMISSION
Si le soumissionnaire retire l’offre pendant la période de validité spécifiée par lui sur l’acte de
soumission ;
Ou
Nous nous engageons à payer au Maître d’Ouvrage un montant allant jusqu’au maximum de la somme
stipulée ci-dessus, dès réception de sa première demande écrite, sans que le Maître d’Ouvrage soit tenu
de justifier sa demande, étant entendu toutefois que dans sa demande le Maître d’Ouvrage notera que le
montant qu’il est dû parce que l’une ou l’autre des conditions ci-dessus, ou toutes les deux, sont
remplies, et qu’il spécifiera quelle(s) condition(s) a (ont) joué.
La présente caution entre en vigueur dès sa signature et dès la date limite fixée par le Maître d’ouvrage
pour la remise des offres. Elle demeurera valable jusqu’au trentième jour inclus suivant la fin du délai de
validité des offres. Toute demande de l’Autorité Contractante tendant à la faire jouer devra parvenir à la
banque, par lettre recommandée avec accusé de réception, avant la fin de cette période de validité.
La présente caution est soumise pour son interprétation et son exécution au droit camerounais. Les
tribunaux du Cameroun seront seuls compétents pour statuer sur tout ce qui concerne le présent
engagement et ses suites.
Page
88
ANNEXE N°3 : MODELE DE CAUTIONNEMENT DEFINITIF
Banque :
Référence de la caution : n°……………………………….
Adressée à (indiquer le Maître d’Ouvrage et son adresse) Cameroun, ci-dessous désigné « le Maître
d’Ouvrage »
Attendu qu’il est stipulé dans le Marché que L’entrepreneur remettra au Maître d’Ouvrage un
cautionnement définit, d’un montant égal à (indiquer le pourcentage compris entre 2 et 5%) du montant
de la tranche du marché correspondante, comme garantie de l’exécution de ses obligations de bonne fin
conformément aux conditions du marché,
Attendu que nous avons convenu de donner au Fournisseur ce cautionnement,
Nous convenons qu’aucun changement ou additif ou aucune autre modification au marché ne nous
libérera d’une obligation quelconque nous incombant en vertu du présent cautionnement définit et nous
dérogeons par la présente à la notification de toute modification, additif ou changement.
Le présent cautionnement définitif entre en vigueur dès sa signature et dès notification au Fournisseur,
par le Maître d’Ouvrage, de l’approbation du marché. Elle sera libérée dans un délai de ……………… à
compter de la date de réception provisoire des travaux.
Après cette date, la caution deviendra sans objet et devra nous être retournée sans demande expresse
de notre part.
Toute demande de paiement formulée par le Maître d’Ouvrage au titre de la présente garantie devra être
faite par lettre recommandée avec accusé de réception, parvenue à la banque pendant la période de
validité du présent engagement.
Le présent cautionnement définitif est soumis pour son interprétation et son exécution au droit
camerounais. Les tribunaux camerounais seront seuls compétents pour statuer sur tout ce qui concerne
le présent engagement et ses suites.
Page
89
ANNEXE N°4 : MODELE DE CAUTIONNEMENT BANCAIRE EN
REMPLACEMENT DE LA RETENUE DE GARANTIE
Banque :
Référence de la caution : n°……………………………….
Adressée à (indiquer le Maître d’Ouvrage et son adresse),
Ci-dessous désigné « le Maître d’Ouvrage »
Attendu que …………………………… (nom et adresse de l’entrepreneur),
Ci-dessous désigné « L’entrepreneur », s’est engagé, en exécution du marché, à réaliser les travaux de
(indiquer l’objet des travaux)
Attendu qu’il est stipulé dans le Marché que la retenue de garantie fixée à (pourcentage inférieur à 10%
à préciser) du montant du marché peut être remplacée par une caution solidaire,
Attendu que nous avons convenu de donner au Fournisseur cette caution,
Nous,……………………………………………….. (nom et adresse de la banque)
Représentée par ……………… (noms des signataires), et ci-dessous désignée « banque »,
Dès lors, nous affirmons par les présentes que nous nous portons garants et responsables à l’égard de
l’Autorité Contractante, au nom de l’entrepreneur, pour un montant maximum de ………………….. (en
chiffres et en lettres), correspondant à (pourcentage inférieur à 10% à préciser) du montant du marché.
Et nous nous engageons à payer au Maître d’Ouvrage, dans un délai maximum de huit (08) semaines,
sur simple demande écrite de celui-ci déclarant que L’entrepreneur n’a pas satisfait à ses engagements
contractuels ou qu’il se trouve débiteur de l’Autorité Contractante au titre du marché modifiée le cas
échéant par ses avenants, sans pouvoir différer le paiement ni soulever de contestation pour quelque
motif que ce soit, toute(s) somme(s) dans les limites du montant égal à (pourcentage inférieur à 10% à
préciser) du montant cumulé des travaux figurant dans le décompte définitif, sans que le Maître
d’Ouvrage ait à prouver ou à donner les raisons ni le motif de sa demande du montant de la somme
indiquée ci-dessus.
Nous convenons qu’aucun changement ou additif ou aucune autre modification au marché ne nous
libérera d’une obligation quelconque nous incombant en vertu de la présente garantie et nous dérogeons
par la présente à la notification de toute modification, additif ou changement.
La présente garantie entre en vigueur dès sa signature. Elle sera libérée dans un délai de trois (03) mois
à compter de la date de réception définitive des travaux, et sur mainlevée délivrée par le Maître
d’Ouvrage.
Toute demande de paiement formulée par le Maître d’Ouvrage au titre de la présente garantie devra être
faite par lettre recommandée avec accusé de réception et parvenir à la banque pendant la période de
validité du présent engagement.
La présente caution est soumise pour son interprétation et son exécution au droit camerounais. Les
tribunaux camerounais seront seuls compétents pour statuer sur tout ce qui concerne le présent
engagement et ses suites.
Signé et authentifié par la banque
à ………………….., le ………………….
(signature de la banque)
Page
90
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
Page
91
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
TITULAIRE DU MARCHÉ :
MONTANT DU MARCHÉ:
APPROUVEE LE ……………..……………
SIGNEE LE …………………..……………..
NOTIFIEE LE ……..………………………..
ENREGISTREE LE…………..…………….
Page
92
Entre
Page
93
Sommaire
Page
94
Page ------------------- et dernière du Marché N°----------------passé après Appel d’Offres National Ouvert
avec la société---------------------------------------------------------
MONTANT :
MONTANT TOTAL HTVA
TVA : 19.25 %
AIR : 1,1%
MONTANT TOTAL T.T.C.
NET A PERCEVOIR
Yaoundé le …………………………
Signé par le Ministre Délégué à la Présidence chargé des Marchés Publics
Yaoundé le …………………………
Enregistrement
Yaoundé le …………………………
Page
95
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
-------------------- -----------------
MINISTERE DU TOURISME ET MINISTRY OF TOURISM AND
DES LOISIRS LEISURE
------------------- -----------------
JUILLET 2013
2. Plans d’Aménagement
Page
97
PLAN DU BAR/RESTAURANT
Page
98
Page
99
Page
100
Page
101
Page
102