Math C 2016 PT
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Epreuve de Mathématiques C
Durée 4 h
Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, d’une part il
le signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en
indiquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
AVERTISSEMENT
Il est interdit aux candidats de signer leur composition ou d’y mettre un signe quelconque pouvant indiquer sa provenance.
Tournez la page S.V.P.
(b) Soit ∆ = R⋆+ × R. On considère l’application h qui, à tout (u, v) de ∆, associe :
( 2 )
u + v2
h(u, v) = , v . Justifier, en explicitant sa réciproque, que h est une
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bijection de ∆ sur D. Montrer que h et h−1 sont de classe C 1 sur leurs domaines
de définition respectifs.
(c) Montrer que la fonction φ, de classe C 2 sur D, est solution de (E) sur D si et
seulement si la fonction ψ, définie, pour tout (u, v) de ∆, par : ψ(u, v) = (φ ◦ h) (u, v),
est solution sur ∆ de (E ′ ) :
∂2ψ
− 16 ψ = 0
∂u2
Partie II
Soient λ et µ deux réels, µ ̸= 0, tels que : λ2 − µ < 0. Pour tout entier naturel n, on
pose :
∫ +∞
dx
In = 2 n+1
−∞ (x + 2 λ x + µ)
1. Montrer qu’il existe deux réels α et β, que (l’on exprimera en
) fonction de λ et µ, tels
que, pour tout réel x : x2 + 2 λ x + µ = α 1 + β 2 (x + λ)2 .
2. Pour tout entier naturel n, étudier la convergence de In . Que vaut I0 ?
3. On se place, dans ce qui suit, dans le cas λ = 0, µ = 1.
(2 n − 1) In−1
(a) Montrer que, pour tout entier naturel non nul n : In = .
2n
(On pourra intégrer par parties.)
(b) Pour tout entier naturel n, exprimer In en fonction de l’entier n (on donnera
la réponse à l’aide de factorielles).
Partie III
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1. Soit x un réel tel que : |x| ≤ . Exprimer, en fonction de x, les deux solutions Y1 et
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Y2 de l’équation :
Y2 − Y + x = 0
+∞
∑
f (x) = Sn x n , ∀ x ∈ DS
n=0
n−1
∑
Sn = Sk Sn−k (⋆)
k=1
( ) ( )
1 2n − 2 2n − 2
7. Montrer que, pour tout entier n ≥ 2 : Sn = , où est le
n n−1 n−1
coefficient binomial ≪ n − 1 parmi 2 n − 2 ≫.
8. Etudier la convergence de la série de terme général Sn .
9. On appelle ≪ mot de Dyck ≫ une chaı̂ne de 2 n caractères, n ∈ N⋆ , formée de n
lettres A et n lettres B, telle que, lorsque l’on dénombre les lettres de gauche à
droite, en s’arrêtant à une lettre du mot, le nombre de A soit toujours supérieur ou
égal au nombre de B. Ainsi, le seul mot de Dyck de longueur 2 est : AB. Les mots
de Dyck de longueur 4 sont : AABB et ABAB. ABAABB et AAABBB sont des
mots de Dyck, alors que BA ou AABBBA n’en sont pas.
Pour tout entier n ≥ 1, on désigne par Cn le nombre de mots de Dyck de 2 n lettres.
(a) Calculer C1 , C2 , C3 , C4 .
n
∑
(b) On pose : C0 = 1. Montrer que, pour tout entier n ≥ 1 : Cn = Ck−1 Cn−k .
k=1
(c) Montrer que, pour tout entier naturel n, Cn = Sn+1 , et conclure.
La première partie présente une méthode originale montrant que toute solution d’une
équation différentielle linéaire du second ordre, à coefficients constants, est nécessairement
d’une forme donnée, sans recourir aux démonstrations classiques habituellement basées sur
du calcul matriciel.
– 16 1127 – D’après documents fournis
La troisième partie développe des résultats liés aux nombres de Catalan d’ordre n, Sn+1
ou Cn (n ∈ N), qui sont couramment utilisés en modélisation numérique (éléments finis).
Le domaine géométrique auquel on s’intéresse est discrétisé et peut être approché par une
surface polygonale par morceaux. Pour obtenir une bonne approximation géométrique, on
divise chaque polygone en triangles. Le nombre de configurations possibles pour trianguler
un polygone convexe à n + 2 sommets est donné par le nombre de Catalan d’ordre n.
IN CHOISY