Projet 002

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SYSTEME DE REGULATION DES

TRANSPORTS TERRESTRES AU GABON

Sommaire
1. Fiche d’identité synthétique du projet
2. Objectifs :
3. Organisation du Ministère des Transports
Les Organismes sous tutelle :
4. Rappelons les missions du Ministère des transports
5. Justification du Projet
Contexte
Enjeux
6. Problèmes à résoudre :
7. Système d’information hybride décentralisé et partagée
Définition
Cadre d’intervention
8. Synoptique Fonctionnel
Contenu du système d’information
La Présentation obligatoire d’une pièce d’identité au cours d’un contrôle
9. Bénéficiaires :
10. Méthode :
11. Résultats attendus :
Circuit de l’information
Modèle Conceptuel de Données
Autorisation de Circuler
Conditions requises pour son obtention
Gestion des attributions des Autorisations de Circulation Routière
Base de données centrale
Simulation interactive de Cas
12. Estimations du Retour sur investissement Moyen Annuel
Conclusion
13. Constituants du Système
14. Evolution du Système
15. Formation
16. Personne responsable du Système
17. Mesure transitoire
Mandat de l'opératrice responsable du système
18. Moyens :
19. Indicateurs :
20. Les Droits du Conducteur

Aztelco * 30, rue Le Brun - 75013 Paris * Tél +33 1 80 90 50 30 * [email protected]


SARL au capital de 100.000 € * RCS Paris 507 652 501 * SIRET 507 652 501 00036 * APE 7022Z * TVA FR 91 507 652 501
Sécurité Routière : 3 748 accidents de la route enregistrés en 2020, en hausse de
145 % par rapport à 2019.
En effet, La route tue ! La conduite en état d’ivresse est dangereuse ou encore le
téléphone au volant tue… Si nombreux sont les automobilistes qui sont déjà
tombés sur ce message de sensibilisation, il faut dire que très peu en font fi. Or,
chaque année, environ 1,35 million de personnes meurent sur les routes à travers
le monde.

Le Gabon, qui n’est pas à l’abri de ce phénomène, n’est pas épargné par les
accidents de la route et ses dommages. Dans le pays, environ 80% des accidents
de la route sont dus au comportement des automobilistes.

Selon la direction générale de la Sécurité Routière, trois facteurs expliquent la


survenance des accidents au Gabon. Le comportement des usagers, les
problèmes mécaniques des véhicules et l’état de la route.

D’après les données statistiques compilées par la Direction générale de la


sécurité routière (DGSR), entre 2015 et 2020, le Gabon a enregistré 10 254
accidents de la route faisant 2422 victimes parmi lesquelles 363 personnes ont
malheureusement perdu la vie.
L’année 2020 a été particulièrement accidentogène, avec 3748 accidents dont 77
morts et 1196 blessés enregistrés contre 1526 en 2019. Un chiffre très en hausse
par rapport à l’année précédente (2019).

En vue d’atteindre les objectifs escomptés par la nouvelle Décennie 2021-2030,


une mutualisation des efforts doit être faite entre tous les acteurs de la sécurité
routière, à travers une diminution du nombre d’accidents de la circulation. Car, la
vie est le bien le plus précieux de chaque humain.

Ce rapport constitue un point de départ vers le développement d'un Système


logiciel et matériel complet, qui permettra la régulation des transports terrestres
ainsi que le suivi et sa gestion par les organismes concernés. Ce système sera
représentatif de ces organismes dématérialisés et décentralisés sur l’ensemble
du territoire national afin de conformer les conducteurs. Ce Projet a une
influence totale sur le comportement des usagers de la route et permet de
responsabiliser les uns et les autres face à la réglementation en matière de
sécurité routière et du code de la route.

Dans tous les pays, des problèmes seront rencontrés avec le système de gestion,
dans les résultats obtenus jusqu’alors, dans la portée et la qualité des
interventions exécutées, et dans la capacité de gestion institutionnelle. Les
résultats seront le reflet des actions menées et de leur efficacité, et dépendront
de l’ampleur des systèmes critiques de soutien mis en place, tels que
l’engagement à financer, la portée de la législation, et le niveau de dissuasion en
place, y compris l’implication des institutions judiciaires et policières.
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MISE EN PLACE DU CENTRE NATIONAL D’ANALYSE ET
TRAITEMENT DE L’INFORMATION ROUTIERE AU GABON
(CNCTAIR)
Nouvelles technologies et sécurité routière
De nouvelles technologies voient régulièrement le jour dans le secteur automobile.
Certaines d’entre elles sont de véritables outils de Sécurité Routière.
La répression, bien qu’elle soit l’un des moyens les plus utilisés pour faire baisser
la mortalité routière n’est pas forcément le meilleur moyen d’améliorer la sécurité
routière.

Certaines sociétés et organismes l’ont bien compris, et se sont donc lancés dans la
création de nouvelles technologies permettant d’améliorer la sécurité des usagers de la
route. Des solutions innovantes et variées telles que le casque connecté pour cyclistes,
ou l’airbag intégré dans la ceinture de sécurité du constructeur ou encore la conception
des bases de données partagée en temps réel, etc... Chacune de ces technologies cible
un facteur accidentogène reconnu.
Ces solutions technologiques permettent de gérer des processus automatisés et à
distance ; Ce qui rend la corruption moins possible tout en accélérant la fiabilité des
processus métiers désormais gérés par des technologies et automates intégrés. A cet
effet, tous les usagers sont traités de la même manière.
Ces nouvelles mesures sont une façon de lutter contre la corruption de tous les acteurs
du transport routier. La corruption est une problématique qui a des conséquences graves
sur la sécurité routière au quotidien : conduire sans en connaître les règles du code de
la route ; commettre des infractions sans être sanctionné ; circuler avec des véhicules
qui ne respectent pas les normes etc.
Tous ces comportements non sanctionnés agissent directement sur la sécurité routière.
Le CNCTAIR permettra de verbaliser directement et apportera de la transparence au
système ; c'est un gendarme invisible.
Cette verbalisation même à distance s'appuie sur les informations fiables intégrées au
système, lui-même décentralisé à tous les niveaux sur l’ensemble du territoire national.
Le CNCTAIR permet de verbaliser à distance des conducteurs, grâce à des données
pré-enregistrées des différents organismes de régulation des transports. Ces données
Intégrées et partagées via un réseau privé sont accessibles via des ordinateurs, des
tablettes, des smartphones, des ordinateurs embarqués dans des véhicules de polices
de gendarmeries ou des brigades routières etc...

A partir de cette base de données partagée, les agents de police sont en mesure de
déterminer s’il y a eu une infraction ou non tout en identifiant celle-ci au sein du système
et de dresser un procès-verbal dématérialisé (numérique) en conséquence.

Le CNCTAIR est une base de données interconnectée à l’ensemble des


organismes de gestion responsables de la régulation des transports
terrestres/fluviaux et de tous ce qui en découlent. Elle permet une meilleure
gestion de la sécurité routière tout en minimisant le phénomène de corruption.
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1. Fiche d’identité synthétique
NOM DU PROJET : CNCTAIR
OBJET DU PROJET : Tendre vers zéro (0) accident de la route
ZONE D’INTERVENTION : Gabon
BENEFICIAIRES : Gabon
COUT TOTAL : 14.630.000.000 FCFA
FINANCEMENT RECHERCHE : Gouvernement Gabonais
GROUPE PORTEUR : Société AZTELCO
CONTACT : Aztelco * 30, rue Le Brun - 75013 Paris * Tél
+33 1 80 90 50 30 * [email protected]

2. Objectifs :
L'objectif principal de la mise en place de ce projet est de réduire les risques qu'un
accident de la route ne survienne en faisant évoluer les règles et les obligations
associées aux conducteurs, aux véhicules et aux aménagements des voies afin
de réduire les risques que des accidents de la route ne se produisent.

La mise en place de ce projet aura pour apport :

 Mettre à la disposition de toutes les forces de défenses un panel d’informations


relatives à la circulation routière pour effectuer par balisage des contrôles routiers
assermentés ;
 Optimiser la sécurité routière à l’échelle nationale ;
 Assurer la sécurité Publique des biens et des personnes ;
 Disposer des informations liées au trafic routier (accidents, infractions, etc.) ;
 Identifier le patrimoine roulant privé, commercial, société et Administratif du
Gabon ;
 Renforcer les organismes des contrôles techniques des véhicules en circulation
et identifier les véhicules en situation d’infraction ;
 Lutter contre la corruption liée á la sécurité routière ;
 Lutter contre la Pollution due au mauvais état des véhicules en situation
irrégulière ;
 Réduire les embouteillages occasionnés par la libre circulation des automobilistes
souvent en situation irrégulière ;
 Enregistrer des demandes d’immatriculation et des caractéristiques des véhicules
;
 GÉRER ET DÉLIVRER DES AUTORISATIONS DE CIRCULATION ;
 Contrôler des véhicules immatriculés en circulation
 Collecter des informations concernant les véhicules volés ou placés sous
surveillance ;

D’une manière générale le CNCTAIR a pour objet de définir et d’harmoniser


les modalités de mise en circulation des moyens roulants sur le territoire
national tout en se conformant au code de la route. Tous cela dans le but

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de réduire le nombre d'accidents sur la route et, en conséquence,
baisser le chiffre de la mortalité routière au Gabon.

3. Organisation du Ministère des Transports


Le Ministère des Transports du Gabon comprend :

 Le Cabinet du Ministre et les Services rattachés


 Le Secrétariat Général (SG)
 L’Inspection Générale des Services (IGS)

Le Secrétariat Général (SG) comprend :


 Direction Générale de la Marine Marchande (DGMM)
 Direction Générale des Transports Terrestres (DGTT)
 Direction Générale de la Météorologie (DGM)
 Direction Générale de la Sécurité Routière (DGSR)
 Direction Centrale du Personnel (DCP)
 Direction Centrale des Systèmes d’Information (DCSI)
 Centre National des Examens du Permis de Conduire (CNEPC)
 Centre National d’Edition et de Délivrance des Documents de Transport
(CNEDDT)

Les Organismes sous tutelle :


 Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC)
 Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG)
 Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII)
 Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC)
 Haute Autorité de Sûreté et de Facilitation de l’Aéroport Léon MBA (HASFALM)
 Autorité de Régularisation des Transports Ferroviaires (ARTF)
 Société Gabonaise des Transports (SOGATRA)
 Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar
(ASECNA)
 Société d'Exploitation du Transgabonais (SETRAG)

4. Rappelons les missions du Ministère des transports


Les missions du Ministères des transports sont :

 Mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière des transports


 Légiférer dans le domaine des transports terrestres, maritimes et aériens
 Gérer les organismes sous tutelle
 Gérer les examens relatifs aux transports
 Délivrer les documents de transport (Permis provisoire, Permis définitif, Fiche
d’enregistrement, Permis militaire, Carte grise, etc.).
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 etc.

5. Justification du Projet
Contexte :

Avec la multiplication des accidents de la route, souvent dus à certaines causes


accidentogènes notamment :
 Le trafic en perpétuelle augmentation sur l’ensemble du territoire avec un
trafic poids lourds non négligeable,
 La configuration actuelle des voies qui génère des zones accidentogènes,
 Le Problème des traversées des villages qui n’améliore pas la sécurité des
villageois ;
 Les habitants des abords des voies qui sont gênés par le passage aux
allures de fusé les véhicules souvent en situation irrégulière ;
 Le trafic des documents ;
 L’absence de conformité des véhicules ;
 Le non-respect du code de la route ;
 La corruption aggravée sur les voies publiques ;
 Etc.
Ces accidents enregistrés ces derniers mois, interpellent l’ensemble des
partenaires sur la gravité des faits et des conséquences endeuillant souvent les
parents des victimes, et par ricochet, un préjudice à l’état. C’est en cela qu’il
convient de trouver des mécanismes parallèles ayant fait déjà leurs preuves dans
d’autres pays en matière de réduction du taux d’accidents et qui soient
compatibles à l’environnement du Gabon.
Ainsi, ce projet d’amélioration de la sécurité routière sur l’ensemble du territoire
national appuiera les efforts déployés par le gouvernement Gabonais pour
réaliser la transformation sociale et économique dans les zones rurales et
urbaines du pays. Ce qui donnera un coup de fouet à l’industrie touristique
mais aussi économique et favorisera des activités de contrôle correctives,
conformément au Programme d’appui et de développement du secteur routier.
En même temps, infliger des amandes à tous les conducteurs rebelles dans une
organisation structurée et coordonnée par l’usage des technologies de
l’information et de la communication en déployant des systèmes d’information
logiciels et matériels.
Ce système permettra entre autres de lutter contre le trafic des documents en plus
de l’indiscipline caractérisée des automobilistes parfois en état d’ivresse.
Les différentes méthodes jusque-là employées pour réduire les accidents de la route
ont montré leurs limites dans le temps. Il nous revient, experts et décideurs de
pouvoir explorer d’autres pistes déjà viabilisées dans d’autres pays.

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Ainsi nous estimons que les enjeux présentés par le projet de création du centre
national de contrôle, du traitement et d’analyse de l’information routière
(CNCTAIR) répondraient favorablement aux carences liées aux méthodes
actuelles.
Enjeux

 Fédérer un ensemble des jeunes compatriotes autour du Président de la


république chef de l’Etat ;
 Matérialiser la vision du président de la république selon laquelle, une offre de
10.000 emplois aux jeunes compatriotes, (c’est tout à fait possible), soit dix milles
(10.000) Jeunes en pleine croissance professionnelle sur l’ensemble du territoire
national.
 Faire du Gabon une plateforme numérique dans laquelle se développent des
écosystèmes divers afin de faciliter et accroitre la productivité organisationnelle
et administrative des contenus numériques.
 Redynamiser l’administration gabonaise par la dématérialisation des procédures
et la décentralisation de l’information en vus de créer du contenu numérique
exploitable par les usagers.
 Redonner confiance en l’Avenir avec le Président Ali Bongo Ondimba en
s’appuyant sur son projet de société (l’Avenir en confiance) consigné dans le «
Plan Stratégique Gabon Emergent »
 Création d’emplois sur l’ensemble du territoire National ;

6. Problèmes à résoudre :
La mise en place du CNCTAIR a une influence totale sur le comportement des usagers
de la route et permet de responsabiliser les uns et les autres face à la réglementation
en matière de sécurité routière et du code de la route, avec un fort impact sur l’économie
du pays.
Cette stratégie nationale de lutte contre l’insécurité routière permet de résorber les
différentes faiblesses observées jusque-là :
 Une faible sensibilisation à la sécurité routière
L’insécurité routière dans les pays en développement est bien souvent liée au non-
respect de règles simples de conduite, dû à un manque de sensibilisation à la sécurité
routière chez les usagers de la route.

 Un parc automobile vieillissant


Dans de nombreux pays émergents et en développement, l’état du parc automobile
constitue aussi un facteur de risque. Le concept de révision annuelle largement inconnu,
se verra être une exigence pour amorcer chaque nouvelle année. Ceci pour éviter la
circulation des véhicules dans un état de dégradation avancée (Cercueils dit ambulants).

 Des infrastructures routières inégales

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Dans les pays émergents, le développement des infrastructures routières ne suit pas la
croissance – rapide - du parc automobile. L’Etat n’a pas toujours les capacités
administratives et financières de développer et entretenir un réseau routier digne de ce
nom. Il convient d’arrimer ces automobilistes au réseau routier existant.

 Le comportement humain
Le facteur humain est la cause de plus de 90 % des accidents de la route. Les
principales causes d’accidents varient légèrement selon les années, mais elles sont
généralement classées comme suit :
1° — La vitesse excessive ou inadaptée.
2° — L’alcool et la consommation de stupéfiant.
3° — La fatigue et l'inattention.
4° — L’usage du téléphone.
5° — Le refus de priorité.
6° — Le non-respect des distances de sécurité.
Le non-port de la ceinture de sécurité aggravant de 20% les conséquences des
accidents.

 Une Corruption aggravée


Le phénomène de corruption policière accentuée, observée au Gabon peut favoriser le
non-respect des mesures de sécurité par les transporteurs et aider ainsi à expliquer les
taux de mortalité routière élevés dans ce pays.

 Etc…

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7. Système d’information hybride décentralisé et
partagée
Définition

Le système d'information (SI) est un ensemble de ressources et de dispositifs


permettant de collecter, stocker, traiter et diffuser les informations nécessaires au
fonctionnement d'une organisation, d’un processus, d’une Administration, d’un
Entreprise, etc…

Hybride (Multimédia) :
Un système hybride est un système dynamique faisant intervenir
explicitement et simultanément différents processus continus d’accessibilité et tous cela
de façon transparente (Tablette, smartphone, ordinateur, mobile encastré, etc).
Décentralisé ou Partagée : Système accessible n’importe où et n’importe quand sur
l’ensemble du territoire national.
Cadre d’intervention :

Notre société ayant une expertise avérée dans la conception et la réalisation des
systèmes d’information décentralisé (hybride) se propose de mettre en place dans le
cadre d’une collaboration participative avec les partenaires locaux du Gabon, une
solution informatique logicielle basée sur le développement d’une application
informatique dédiée à :

 La lutte contre les comportements belliqueux sur les voies publiques ;


 Etablir un système numérique de contravention directement reversée au trésor
public avec une compatibilité liée aux différents moyens de payement locaux ;
 Innover dans le développement d’une stratégie Nationale de lutter contre
l’insécurité routière ;
 Surveiller en temps réel les infractions à la réglementation en simulant un
système transversal entre les conducteurs et l’ensemble des brigades de
sécurité routière y compris la police et la gendarmerie ;

La mise en place de ce système accessible à l’échelle Nationale se fera par une


équipe projet représentée par chaque acteur intervenant dans le processus métier lié
à la lutte contre l’insécurité routière.
Cette base de données permettra en sus aux plus hautes autorités de la république
d’avoir un regard sur la fluctuation temporelle des accidents et leurs réelles causes.
Chaque processus métier sera identifié et dématérialisé afin d’être représentatif de
l’existant.

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8. Synoptique Fonctionnel

Base de données hybride

ID Matricule Marque Assurance CT Permis Associés


001112 AZ 125 kA TOYOTA HILUX 12/03/2020 25/02/2020 PC 15848965
001452 AZ 125 kB TOYOTA HIACE 12/03/2021 25/02/2028 PC 15848964
001245 AZ 125 kC TOYOTA COROL 12/03/2022 25/02/2027 PC 15848963
003698 AZ 125 kD TOYOTA CARIN 12/03/2023 25/02/2026 PC 15848962
002352 AZ 125 kE TOYOTA ALLO 12/03/2024 25/02/2025 PC 15848961
004569 AZ 125 kk TOYOTA JUST 12/03/2025 25/02/2024 PC 15848960

CONTENU DU SYSTEME D’INFORMATION

 Informations relatives aux véhicules


 Informations relatives aux éventuels propriétaires ;
 Informations relatives aux éventuels conducteurs du véhicule :
 Informations relatives á l’assureur ;
 Informations relatives á l’organisme de conformité CT ;
 Les contrôles et infractions encourues et les amandes acquittées.
 Etc.
Ce système est directement interconnecté aux bases de données déjà
existante notamment :
 Permis de conduire ;
 Cartes grises
 CT
 Assureurs

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La Présentation obligatoire d’une pièce d’identité au cours d’un contrôle
Le conducteur a l’obligation morale et professionnelle de présenter aux agents de
contrôle un document justifiant son identité afin de procéder à un croisement des
données dans le système.
Ce croisement devra permettre de ressortir l’ensemble des informations énumérées,
contenues dans le système d’information. (Voir ci-dessus).
La loi fait donc obligation à tous les conducteurs de véhicules de deux (02) roues et
quatre (04) roues de présenter leurs pièces d’identité au cours de contrôle. Le
système est directement relié au trésor public en cas d’infraction constatée.

9. Bénéficiaires :
Ce produit est adapté à l’environnement des pays subsahariens en l’occurrence le
Gabon, afin de dissuader mais aussi traquer les délinquants ou récidivistes de la
route.
Les bénéficiaires directs des produits du projet sont estimés à environ 2,350 millions
de personnes vivant dans les neuf (09) provinces du Gabon.
Cet organisme dématérialisé créé par décret est destiné aux autorités en charge de
la gestion du transport public et privé et de la sécurité des biens et des personnes.
Grace à l’usage des technologies de communication, ces informations sont partagées
à l’ensemble des brigades de contrôle routier afin d’assurer des missions de contrôle
et de règlementation et de verbalisation le cas échéant.

10. Méthode :
 Montage d’une équipe projet
 Identification d’un schéma fonctionnel (model existant)
 Identification de l’ensemble des processus métiers dans le traitement administratif
(12)
 Etude documentaire et collecte des données
 Mise en place d’un cahier des charges
 Validation
 Dématérialisation de l’ensemble des processus métiers
 Conception d’une base de données hybride
 Développement et production d’un système hybride par interfaçage différés
 Test
 Validation de cette version 1.0
 Correction
 Mise en exploitation de la version supérieure (1.0.x)

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11. Résultats attendus :
 Sensibilisation et conscientisation les conducteurs sur les dangers de la route
 Vérification en temps réel la situation de l’automobiliste et de son patrimoine ;
 Communication full duplex avec l’ensemble des brigades de contrôle ;
 Lutte contre le trafic des documents de transport ;
 Vérification de la qualité de l’information fourni par les éventuels conducteurs ;
 Veiller à la l’application des mesures d’encadrement des conducteurs ;
 Débusquer les faux documents ainsi que les véhicules volés ;
 Suivre et gérer des amandes pour non-conformité des documents de transport ;
 Coordination des différents acteurs en charge de la lutte contre l’insécurité
routière ;
 Faciliter les inspections et des contrôles par des brigades spécialisées tout en
réduisant les couts de déplacement et de logistique.

a. Circuit de l’information

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b. Modèle Conceptuel de Données
Véhicule Société Véhicule privé

c. Autorisation de Circuler
L’Autorisation de circuler est une vignette délivrée par le centre nationale de
contrôle de traitement et d’analyse de l’information routière (CNCTAIR) á chaque
moyen roulant et rendu obligatoire sur le territoire national.
Cette autorisation de circuler concerne les catégories de véhicules suivants :
- Les motocycles à partir de 125 cm3 de cylindrée ;
- Les Véhicules Légers ;
- Les véhicules lourds.
NB : Le CNCTAIR est le seul organisme à autoriser la mise en circulation d’un
véhicule grâce à la délivrance de cette vignète faisant foi.
Cette particularité vient du fait que cet organisme à lui seul regroupe l’ensemble
des informations relatives aux véhicules et aux usagers conducteurs au sein
d’une très grande base de données partagée.

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La vignète

d. Conditions requises pour son obtention


Fournir lors de l’enregistrement pour la première fois au CNCTAIR des documents
suivants :
 Documents relatifs au véhicule ;
 Documents relatifs aux éventuels conducteurs ;
 Documents relatifs á l’organisme de conformité (CT) ;
 Documents relatifs á l’organisme d’assurance ;
 Un montant forfaitaire représentants les frais annuels de Gestion de dossiers
(Cas échéant :12000 FCFA) ;
La mise à jour de ces informations se fera de façon automatique par interrogation des
bases de données parallèles.
e. Gestion des attributions des Autorisations de Circulation Routière

 Fourniture des documents utiles et conformes relatifs au véhicule et à l’usager.


 S’acquitter d’une taxe forfaitaire de 12000 frs CFA représentant les frais annuels
de gestion de dossier (NB : Cette taxe reste à l’appréciation des services
compétents).
 Avoir passer avec succès les tests de contre-expertise (control technique)
effectués sur les points suivants au vu du bilan de conformité fourni :
- Freins
- Direction
- Suspension
- Pneus
- Feux
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- Organes de nuisance
- Etc.

Ordinateurs industriels de control

f. Base de données centrale

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g. Simulation interactive de Cas

12. Estimations du Rendement Moyen Annuel


(Retour sur investissement)
 On estime le parc Automobile privé à 120.000 voitures ;
 On estime le parc Automobile industriel à 50.000 voitures ;
 On Estime Le Parc De Véhicules à usage commercial à 80.000 voitures ;
SOIT AU TOTAL UN PARC ROULANT DE 250 000 VÉHICULES.
Soit une somme forfaitaire moyenne annuelle de 18 euros, ce montant tient compte de
:
 Type de catégories voiture ;
 Tonnage ;
 Etc.

Calcul des frais de gestion : 18*250 000 = 4 580 153 euros


Soit 18 euros le Montant Minimal d’une contravention :
Le Montant Moyen Minimum Annuel des Contraventions (MAC) est :
18 * 250.000 = 4 580 153 euros
Gain Moyen Minimum Annuel (Année N+1) = 4 580 153 * 2 = 9 160 305 euros

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a- Dépenses liées à la gestion de l’information en termes de ressources et
procédures
 Soit 1 Centime d’euros le montant du SMS
 Chaque véhicule en infraction recevra 3 SMS la première semaine donc
3*0.09= 0.27 euros
Si au moins une voiture a reçu une contravention dans l’année on a :
0.27*250.000 = 68 702 euros
Ressources Matériels
 Nous disposons de 50 ordinateurs à raison de 916 euros l’un soit : 45 802
euros.
 76 336 euros dédiés pour les DIVERS.
Ressources humaines
 Soit 50 employés (ingénieurs et techniciens) informaticiens moyennant un
salaire moyen mensuel de 1 298 euros : salaires moyen mensuel : 64 885
euros.
 Charge salariales annuelle : 64 885 euros *12 =778 626 euros
b- Dépenses Totales liées au Fonctionnement du CNCTAIR

Natures de l’activité Gains Dépenses


Réf.
01 SMS broadcasting 68 702 euros
02 Ressources matérielles 45 802 euros
03 Ressources humaines annuelle 778626 euros
04 Ressources diverses 76 366 euros
05 Frais de gestion (année N) 4 580 153 euros
06 Contraventions payer au trésor public. (Au 4 580 153 euros
moins une (01) verbalisation par véhicule au
cours de l’année)

07 Totaux 9 160 305 euros 969 496 euros

08 Gain minimal annuel (au moins une (01) 8 190 809 euros
verbalisation dans l’année)
09 Contraventions payer au trésor public. (Au moins 16 381 618 euros
Deux (02) verbalisations par véhicule au cours
de l’année)

c- Conclusion :

On peut estimer que Chaque année le CNCTAIR rapporte au minimum : 16 381 618 Euros

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13. Constituants du Système
Le système informatique se compose des éléments suivants :

 Les ordinateurs
 Les logiciels Disponibles dans le commerce
 Les Applications spécifiquement développées

14. Evolution du Système


En conséquence de ce qui précède, les recommandations suivantes sont proposées :

Personnel : Amélioration de la capacité du personnel du projet dans l'utilisation des


ordinateurs

Applications : Amélioration de la qualité des publications, surtout au niveau de la


présentation par l'utilisation de logiciels traitement de texte, tableurs etc…

Introduction d'un système de gestion et de comptabilité pour le suivi des transactions


issues des inspections et plaintes des consommateurs.

Introduction d'un système statistique informatisé pour le traitement des données des
enquêtes cadres et l'évaluation des captures réelles. Mise en place d'un registre
électronique de tous les prix règlementés existants sur le marché.

Analyses spécifiques : Développement de logiciels spécifiques pour un partage de


données, les statistiques interactives, etc.

Matériel : Après une période de mise en place, lorsque les diverses applications auront
été installées, que les opérateurs (utilisateurs) auront atteint un niveau
convenable, la demande d'utilisation ira en augmentant. Il sera alors temps
d'envisager le développement du système, en particulier par l'adjonction d'une
deuxième machine identique, redondante, permettant d'augmenter la capacité
de traitement et d'utilisation.

Adaptation : Il conviendra aussi à ce moment de réorganiser le travail avant l'introduction


de nouvelles applications métiers.

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15. Formation
Les objectifs décrits ci-dessus ne pourront être atteints que si des efforts particuliers
sont fait pour que le personnel du projet développe ses propres applications qui soient
adaptées au contexte et à l’environnement. Ce personnel sera accompagné par un
consultants extérieurs chevronné pour ce type de projet. Bien entendu, ceci ne pourra
être atteint qu'après une formation intensive et spécialisée du personnel.

16. Personne responsable du Système


Une personne parmi le personnel du projet, doit être identifiée pour être responsable du
système et en assurer la bonne marche.

Définition des responsabilités

 S'assurer que les utilisateurs du système respectent les consignes données


 Veiller à la sécurité du système ;
 Effectuer l'installation des nouveaux logiciels selon une structure arborescente
stricte dans l'organisation du disque dur, chaque logiciel étant confiné dans son
propre répertoire et les fichiers de données dans un sous répertoire.
 Gérer, en consultation avec le directeur du projet, les conflits d'utilisateurs, de
façon à optimiser le temps d'utilisation et satisfaire les priorités des demandes ;
 Veiller au maintien du matériel informatique en bon état de fonctionnement,
respecter les vérifications de routine dans le cadre du contrat d'entretien.
 Effectuer des sauvegardes systématiques du disque dur en utilisant un double
système père et fils ; et Suivre tous les cours de formation organisés dans le cadre
du projet.

17. Mesure transitoire


Pendant la première année d'utilisation de ce système, pour permettre la mise en
place rapide des diverses applications, et assister les utilisateurs dans leurs débuts,
Il est recommandé de faire appel à une personne ayant déjà l'expérience de
l'utilisation des principaux logiciels. Le mandat de cette personne est décrit ci-
dessous.

Mandat de l'opératrice responsable du système :

Sous la supervision du Directeur du projet et en collaboration avec chaque acteur


identifié du projet, l'opératrice responsable du système devra :

 Saisir les données nécessaires au système de gestion ;


 Préparer les rapports et états selon les besoins ;
 Veiller au bon ordre de la documentation et de la bibliothèque des logiciels ;
 Effectuer la sauvegarde du disque dur chaque semaine (double système père et
fils);
 Préparer les rapports et documents au moyen du traitement de texte ;

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 Assister les secrétaires du projet en matière de traitement de texte et les autres
utilisateurs dans leurs applications respectives ; et effectuer toutes autre taches
jugées nécessaires par le Directeur du projet.

Sous la supervision du Directeur du projet, le consultant devra :

 Superviser l'installation de l'ordinateur et s'assurer de son bon fonctionnement ;


 Vérifier l'installation des logiciels ;
 Préparer et exécuter une formation de base en matière de traitement de texte ;
 Faire des propositions en matière de formation à plus long terme dans le domaine
de l'utilisation des ordinateurs ;
 Préparer un système de gestion des données administratives et financières du
projet ; et
 Préparer un système pour le traitement des enquêtes statistiques.

18. Moyens :
La société AZTELCO assurera la conduite de projet, et l’application des principes de
base qui s’appliquent. En pratique, un consultant Aztelco vous accompagnera dans les
différentes phases de la gestion de projet, de la définition des objectifs à la réalisation
des livrables, en passant par l’affectation des ressources et la gestion du planning.

Maitre d’ouvrage Maitre d’œuvre


Etat Gabonais AZTELCO
(Cout d’investissement) Gestion du projet
1. Préparation du projet ;
Cout du projet 2. Définition du projet ;
14.630 Milliards 3. Définition du plan d’exécution ;
4. Exécution et pilotage du projet ;
5. Mise en exploitation ;
6. Clôture.

19. Indicateurs :
Les indicateurs retenus permettent de mesurer partiellement les évolutions du
comportement des conducteurs contrevenants en matière de sécurité routière. Mais
l’évolution de ces indicateurs est également déterminée par l’activité des forces de
l’ordre ainsi que des brigades de contrôle.

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A cet effet, les infractions peuvent être constatées de manière automatisée par un
dispositif de contrôle de l’État dédié à la lutte contre l’insécurité routière.
 Couts économiques globaux des accidents
 Nb d’accidents par millions de veh/km et Nb de décès par millions de
vehxkm
 Texte portant validation de la stratégie
 Nb et qualités des de données accessibles
 Tarif passager moyen par personne et par trajet identifié
 Taux de disponibilité des données
 Nombre de dossiers d’infraction relevés au cours de l'année
 Taux de transformation des messages d’infraction émis par les dispositifs
de contrôle automatisé en avis de contravention
20. Les Droits du Consommateur
En outre l’application permettra aux consommateurs de faire valoir ses droits en
matière de :
- Le droit à la sécurité (protection du conducteur contre la dangerosité des produits
et des services) ;
- Le droit à l'information (éclairer le conducteur par les moyens de communication
courants ;

- Le droit au choix (être en mesure de choisir parmi une gamme de produits et


services, offerts à des prix compétitifs, avec l'assurance d’une qualité
satisfaisante) ;

- Le droit à la représentation (permet au conducteur d’être représenté aux niveaux


où se prennent les décisions, afin que ses intérêts soient pris en considération).

- Le droit à l'éducation (permettre au consommateur de bénéficier de programmes


d’éducation sur des thèmes ciblés) ;

- Le droit à la réparation des torts (recevoir un règlement équitable en cas de litiges,


impliquant réparation des dommages subis et au besoin une aide judiciaire gratuite
ou tout autre système adapté à des petits conflits).
En définitif, Les différentes méthodes jusque-là employées pour réduire les accidents de
la route ont montré leurs limites dans le temps.
Il nous revient, experts et décideurs de pouvoir explorer d’autres pistes déjà
viabilisées dans d’autres pays.
Ainsi nous estimons que les enjeux présentés par le projet de création du centre
national de contrôle, du traitement et d’analyse de l’information routière (CNCTAIR)
répondraient favorablement aux carences liées aux méthodes actuelles.

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