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LYCEE TECHNIQUE MOHAMMEDIA SCIENCES DE L’INGENIEUR CLASSE :2STE

NOM DE L’ELEVE :

…………………………………………………………………………………………………

ADAPTE PAR : Mr ELMOUDEN ANNEE SCOLAIRE : 2024-2025


ATC

ACQUERIR
CAPTEUR- AMPLIFICATEUR-COMPARATEUR-CNA-CAN
CONVERTISSEUR U/F ET F/U- FILTRE

A. ELMOUDEN
Lycée technique Mohammedia ATC CONDITIONNNEMENTDE L’INFORMATION 2STE
AMPLIFICATEURS
1-Amplificateur opérationnel
11. Présentation
Un amplificateur opérationnel « AOP » est un circuit linéaire intégré. C’est un composant constitué
principalement de transistors et d’éléments électroniques de base (diodes, résistances,…).Son symbole est
celui de la figure 1a.
Figure 1

Un AOP est caractérisé par :


 Une entrée non inverseuse V+.
 Une entée inverseuse V-.
 Une sortie Vs.
Le fonctionnement de l’AOP nécessite souvent deux tensions d’alimentation symétriques +Vcc et –Vcc.
Ces deux tensions sont appliquées sur deux bornes du circuit (voir figure 1b).
12. Brochage
L’AOP se matérialise par un circuit intégré et se trouve dans un boîtier standard de 8 broches qui contient 1
seul AOP(voir figure 2a). On cite à titre d’exemple le TL081 et le TL071.
Il existe aussi des boîtiers standards qui contiennent :
 2 AOP(voir figure 2b) tels que le TL082 et le TL072.
 4 AOP(voir figure 2c) tels que le TL084 et le TL074.
Figure
2

13. Modèle équivalent d’un AOP


Un amplificateur opérationnel peut être modélisé conformément
au schéma de la figure 3 :
Red : Résistance d’entrée différentielle.
Rs : Résistance de sorite.
Ad : Amplification différentielle.

Dans le cas réel, Red et Ad sont généralement très grandes et


Rs très faible.
Pour le TL081 par exemple, le constructeur donne Ad=2.105, Red=106M et Rs=50.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/5


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AMPLIFICATEURS
De façon générale, on peut écrire : Vs=Ad.(V+-V-)=Ad.Vd où :
Ad présente l’amplification différentielle.
Vd est la tension différentielle (notée aussi ε ) : Vd=V+-V-.
L'examen de la caractéristique de transfert donnée à la figure 4a fait apparaître deux modes de
fonctionnements :
Régime linéaire d'amplification où Vs=Ad.Vd.
Régime non linéaire de saturation où Vs peut prendre deux valeurs : Vs=+Vsat si Vd > ……..…………….
Vs=-Vsat si Vd < ……………………..
+Vsat et –Vsat présentent respectivement la tension de saturation positive et négative de l’AOP.
Elles dépendent des tensions d’alimentation de l’AOP et on a toujours Vsat<Vcc.
Pour le TL081, on a Ad=2.105. Si on suppose que Vcc=15V et Vsat=13V, l’intervalle du régime linéaire est tel
que -……..V<Vd <………..

14. Amplificateur opérationnel parfait

Un amplificateur opérationnel parfait est caractérisé par :


Une amplification différentielle Ad infinie(Ad=∞).
Une résistance d’entrée différentielle Red infinie(Red=∞).
Une résistance de sorite Rs nulle(Rs=0).
Les conséquences pratiques de l'AOP parfait seront les suivantes :
Dans le régime linéaire spécifique à l’amplification, on a Ad=∞ => Vd=Vs/Ad=0 => V+=V-.
Dans les deux régimes, linéaire et non linéaire, on a Red=∞ => I+=I-=0.
La caractéristique de transfert Vs=f(Vd) est celle de la figure 4b

2. Modes de Fonctionnement de l’AOP

21. Fonctionnement en régime linéaire ou d’amplification

Ce mode de fonctionnement s’effectue avec un bouclage(contre réaction) de la sortie Vs sur l’entrée


inverseuse V-. Ce bouclage est réalisé soit par un composant(R, L, C, diode, transistor,…), soit par une liaison
directe. En considérant l’AOP parfait, les relations à tenir en compte sont V+=V- et I+=I-=0
22. Fonctionnement en régime non linéaire ou de commutation

Ce régime s’établit lorsque l’entrée non inverseuse V+ est reliée à la sortie Vs(réaction positive) ou tout
simplement quand l’AOP fonctionne en boucle ouverte(comparateur). En considérant l’AOP parfait, les
relations à tenir en compte sont I+=I-=0, Vs=+Vsat si V+>V- et Vs=-Vsat si V+<V-.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 2/5


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AMPLIFICATEURS

3. Applications linéaires de l’AOP


31. Montage suiveur (figure 6a)

On a : V+=Ve et V-=Vs. AOP parfait => V+=V- => Vs=Ve => Av=1. Le montage suiveur présente un cas particulier

d’amplification qui est égale à l’unité. Un tel montage sert pour l’adaptation d’impédances.

32. Montage convertisseur courant/tension (figure 6b)

En appliquant la loi d’Ohm, on a R.Ie=V--Vs.

AOP parfait=> V+=V-=0 => R.Ie=-Vs => Vs=-R.Ie => Vs=k.Ie avec k=-R présente le coefficient de conversion. La

tension de sortie Vs est bien une image du courant d’entrée Ie.

33. Montage convertisseur tension/courant (figure 6c)

AOP parfait => V+=V-=Ve et I+=I-=0.

En appliquant la loi d’Ohm, on a R.Is=Ve => Is=Ve/R=> Is=k.Ve avec k=1/R.

Le courant de sortie Is est d’une part indépendant de la charge RL, et d’autre part il est image de la tension

d’entrée Ve.

34. Montage amplificateur inverseur (figure 6d)

En appliquant le théorème de la superposition, on a V-=…………….…………………………….

AOP parfait => V+=V-=0 => (Ve.R2)+(Vs.R1)=0 => Vs= ………………….. => Av = ……….

Figure 6 :

Préparé par MR A.ELMOUDEN 3/5


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AMPLIFICATEURS
35. Montage amplificateur non inverseur (figure 7a)

En appliquant le pont diviseur de tension, on a V-=Vs.R1/(R1+R2).

AOP parfait=> V+=V-=Ve => Ve=Vs.R1/(R1+R2) => Vs=[1+(R2/R1)].Ve => Av=1+(R2/R1).

36. Montage soustracteur (figure 7b)


En appliquant le théorème de superposition, on a V-=[(Ve2.R2)+(Vs.R1)]/(R1+R2). En appliquant le pont diviseur de

tension, on a V+=Ve1.R2/(R1+R2).

AOP parfait=> V+= V- => ................................................. => Vs=(R2/R1).(Ve1-Ve2)

Si on suppose que R2=R1 on aura Vs=Ve1-Ve2

Le montage réalise ainsi la fonction mathématique soustraction.

37. Montage additionneur inverseur (figure 7c)

En appliquant le théorème de Millman, on a V-= ……………………………………………………………………………

AOP parfait=> V+=V-=0 => ....................................................... => Vs=-R0.[(Ve1/R1)+(Ve2/R2)+…+(Ven/Rn)]

Si on suppose que : R1=R2=…=Rn=R alors Vs=(-R0/R).[Ve1+Ve2+…+Ven]

Si de plus on suppose que R0=R on aura bien Vs=-(Ve1+Ve2+…+Ven)

Le montage réalise ainsi la fonction mathématique addition avec inversion de signe.

38. Montage additionneur non inverseur (figure 7d)

En appliquant le théorème de Millman, on a V+=…………………………..

En appliquant le pont diviseur de tension, on a V-=………………………………….

AOP parfait => V+=V => ………………………………………………………………………………………………..

Vs=[1+(R/R0)].[[(Ve1/R1)+(Ve2/R2)+…+(Ven/Rn)]/[(1/R1)+(1/R2)+…+(1/Rn)]]

Si on suppose que : R1=R2=…=Rn alors Vs=[[1+(R/R0)]/n].[Ve1+Ve2+…+Ven]

Si de plus on suppose que R0=R on aura bien Vs=(2/n).(Ve1+Ve2+…+Ven)

Le montage réalise ainsi la fonction mathématique addition sans inversion de signe.

Figure 7

Préparé par MR A.ELMOUDEN 4/5


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AMPLIFICATEURS
3.9 Amplificateur d’instrumentation :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……

4. Autres montages :
4.1 Montage integrateur :

Montage idéal Montage pratique


En pratique ce montage peut provoquer la saturation de l’ampli op ; on met en
vs(t) = −1/RC . ʃ ve(t).dt
général en parallèle avec la capacité C une résistance R’ telle que R’ > 10.R

4.2 Montage dérivateur :

Vs = -R.C. dVe/dt En pratique le montage tend à osciller en haute fréquence, pour y remédier on place

une résistance R’ en série avec la capacité C telle que R’ < R/10

Préparé par MR A.ELMOUDEN 5/5


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CAPTEURS
I- INTRODUCTION :
I-1 Définition :
Un capteur est un organe chargé de prélever une grandeur physique à mesurer et de la transformer en une grandeur
exploitable. Le capteur est un organe de saisie d'informations. C'est le premier maillon de toute une chaîne d’acquisition de
données dans un système automatisé,de tout système d'asservissement, régulation, de tout dispositif de contrôle, ...
Son rôle est de donner une image interprétable d’un phénomène physique de manière à pouvoir l’intégrer dans un
processus plus vaste.

Le mesurande m : grandeur physique objet de la mesure (température, pression, vitesse, …)


La réponse s : c’est le signal de sortie qui est généralement une grandeur électrique ;il peut être une
tension ; un courant, une charge ou bien une impédance.
Pour faciliter l’exploitation de la réponse, on s’efforce de réaliser des capteurs dont la relation s=f(m) est
linéaire. Dans ce cas s et m sont proportionnels.
ou k est une constante. On parle aussi de sensibilité
……………………………… du capteur. Plus k est grand, plus le capteur est

………………………..

I-2 Constituants d’un capteur :

Elément Signal de
Grandeur Signal Module
Corps mesure
physique Réaction de de sortie électronique
à mesurer d'épreuve électrique de
transduction transmissible
conditionnemen t

Alimentation
Boîtier

- .............................................. élément mécanique qui réagit sélectivement à la grandeur physique.


But : transformer la grandeur à mesurer en une autre grandeur physique intermédiaire dite mesurable.
- Elément de transduction ou ................................ élément sensible lié au corps d'épreuve. Il traduit les
réactions du corps d'épreuve en une .............................................. constituant le signal de sortie.
- Boîtier : élément mécanique de protection, de maintien et de fixation du capteur.
- Module électronique de conditionnement : il a, selon les cas, les fonctions suivantes :
- alimentation électrique du capteur ( si nécessaire )
- mise en forme et amplification du signal de sortie
- filtrage, amplification
- conversion du signal ( CAN, .. )
I-3 Types de capteurs :

Selon la nature du signal de sortie du capteur on peut classer ce dernier en deux grandes catégories :
- Analogique : La sortie est généralement électrique sous forme de tension ou de courant
La grandeur du signal peut prendre une infinité de valeurs dans un intervalle donné
L’information peut alors être : ...................... on mesure le niveau (tension ou intensité)
.……………….. : on mesure la période ou la fréquence

➢ Numérique : l’information est binaire,elle peut alors être :


❖ tout ou rien ( TOR ) : exemple de l’état d’un contact……………… ou………………..
 Ces capteurs génèrent une information électrique de type binaire ( ...… ou .........) qui caractérise le phénomène à
détecter

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/11


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CAPTEURS

Remarque : On distingue les capteurs TOR avec ou sans .....................physique vis-à-vis de l’objet à détecter.

❖ un signal numérique codé sur n variables binaires ( n Bits ).

Information en
Sortie du capteur
(Codée sur
4 bits)

0001 0011
Exemple de signal en sortie d’un capteur numérique dont le nombre binaire ( Codé
sur 4 bits ) est caractéristique de la grandeur physique à capter

I-4 Capteur passif- Capteur actif :

• Capteurs actifs
Certains capteurs transforment l’énergie propre de la mesurande en énergie électrique ce sont les capteurs actifs :

Grandeur
Mesurande Effet utilisé
de sortie
Température Thermoélectricité ...........
Pyroélectricité Charge
............................. Photo émission Courant
Effet photovoltaïque Tension
Force
Pression ................................
Charge
Accélération
Induction
Vitesse ..............
électromagnétique
Position (aimant) Effet .................. Tension

• Capteurs passifs
Il s’agit d’impédances (très souvent des résistances) dont l’un des paramètres déterminants est sensible au
mesurande (CTN , CTP,LDR, jauge de déformation...)

Mesurande Caractéristique Types de matériaux


électrique utilisés
sensible
Température Résistivité Métaux : platine, nickel,
cuivre.
Semi-conducteurs.
Très basse Constante Verres.
température diélectrique
Flux lumineux Résistivité Semi-conducteurs.
Déformation Résistivité Alliages de nickel, silicium
dopé.
Perméabilité Alliage ferromagnétique.
magnétique
Position Résistivité Matériaux magnétorésistants
(aimant) : bismuth, antimoniure
d’indium.
Humidité Résistivité Chlorure de lithium.
Constante Alumine ; polymères.
diélectrique

Préparé par MR A.ELMOUDEN 2/11


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CAPTEURS
I-5 Caractéristiques des capteurs :
1) Etendue de mesure

Domaine de mesure pour lequel les indications du capteur ne doivent pas être entachées d’une erreur supérieure à
l’erreur maximale tolérée. On appelle les valeurs limites du domaine, « portée minimale » et « portée maximale ».
2) Sensibilité
C’est le rapport de la variation du signal Signal de sortie
de sortie à la variation correspondante
de la grandeur à mesurer.
C'est à dire à la pente de la courbe de
 
sensibilité = tg
réponse du capteur pour une valeur
donnée
S=ds/dm Grandeur à mesurer
ds : variation de sortie (signal)
dm :variation del'entrée (mesurande)

3) Précision
C’est l’aptitude du capteur à donner des indications proches de la valeur vraie de la grandeur mesurée.
4) Fidélité
La fidélité est la qualité d'un capteur à fournir des indications identiques pour une même valeur de la grandeur à mesurer.
5) Rapidité

C’est l’aptitude du capteur à suivre dans le temps les variations de la grandeur à mesurer. Il faut donc tenir compte du temps
de réponse, de la bande passante et la fréquence de coupure du capteur.
6) Stabilité

La stabilité qualifie la capacité d'un capteur à conserver ses performances pendant une longue durée (problème de dérive du
zéro par exemple).
Remarque :
Un certain nombre de paramètres d’environnement peuvent modifier les caractéristiques d’un capteur et parasitent larelation
s=f(m) :
- la température ambiante
- le champ magnétique
- l’humidité
- la tension d’alimentation
Il est impératif que ces grandeurs interviennent le moins possible sur le capteur.

II - CAPTEURS ANALOGIQUES DE POSITION :


II-1 Les capteurs potentiométriques :
Les capteurs potentiométriques servent à détecter une position ou un déplacement Ils permettent de détecter un déplacement rectiligne
ou angulaire.
Dans le cas des capteurs linéaires le déplacement total L correspond à R max, on alimente cette résistance par la tension VAB puis on
mesure la position actuelle l du curseur qui donne à ses bornes une tension de sortie VCB :

R /Rmax = l/L
Curseur

VAB VCB = VAB * R/R max


VCB
VCB = VAB * ............

Dans le cas des capteurs angulaires La rotation de l’axe du potentiomètre est liée à la variation de la résistance comprise entre le curseur
et l'une de butées par rapport à sa résistance totale : on obtient alors un signal électrique (tension) proportionnel à la position de l'axe

Préparé par MR A.ELMOUDEN 3/11


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CAPTEURS

La résistance totale Rmax (R1 +R2) correspond

à une rotation du curseur de l’angle αmax ;


R2
Pour trouver un déplacement quelconque α on
E Tension de
R1 sortie
applique la proportionnalité : R1/Rmax = α/αmax Vs

Vs = ........................
potentiomètre rotatif

Le déplacement va de ¾ de tour à plusieurs tours ; un potentiomètre multi tours utilise une piste hélicoïdale la tension de sortie est dans
ce cas proportionnelle au nombre de tours.

Vs = E *............................... (N : nombre total de tours ; n : nombre de tours effectué par le curseur).

II-2 Les capteurs à effet Hall :

Un capteur à effet Hall est constitué d'une plaquette de semi-conducteur traversée par un courant. Cette plaquette, lorsque soumise à un

champ magnétique permanent placé perpendiculairement, génère à ses extrémités perpendiculaires, une différence de tension.

TIL 170
La tension mesurée entre ses bornes dépend du matériau de l’intensité du
courant et du champ donc de la position de l’aimant : VH = k . B . I
k dépend du matériau utilisé.
La mise en application du capteur nécessite un générateur de courant.

Montage d’utilisation :

Ce type de capteur peut être utilisé pour détecter un seuil de champ magnétique

l’information délivrée est donc binaire TOR. Le TIL 170, en est un exemple typique : ce

dernier, lorsque soumis à un champ magnétique supérieur à 25mTesla, commute sa sortie

Préparé par MR A.ELMOUDEN 4/11


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CAPTEURS

III CODEURS NUMERIQUES DE POSITION :


Ce sont des codeurs de position ou de déplacement par comptage d’événements. Ils sont constitués d’un élément

codé : une règle ou disque gradué de manière à obtenir des zones transparentes et d’autres opaques ;un émetteur de
lumière (diode électroluminescente) éclaire l’élément codé en mouvement ;un récepteur de lumière (photodiode)
transforme chaque éclairement ( pénétration du flux à travers la fente ) en une .......................... Mesurer un
déplacement revient donc à......................... les impulsions.
Dans la pratique on rencontre souvent les codeurs .................................... dans la mesure ou une rotation peut être à l’origine
une translation ; cependant en fonction des applications et des suggestions du cahier des charges on distingue deux
types de ces codeurs : codeur incrémental et codeur absolu

III – 1 Codeur incrémental :


La piste extérieure (voie A ou voie A et B)

est divisée en « n » intervalles d'angles

égaux alternativement opaques et

transparents, « n » s'appelant

............................ ou nombre de

périodes; c'est en effet le nombre

d'impulsions qui seront délivrées par le

codeur pour un tour complet de son

disque. Derrière la piste extérieure sont

installées deux photodiodes décalées qui

délivrent des signaux carrés A et B en

quadrature. Ce déphasage de ........... des

signaux A et B permet de déterminer

.............................

• Dans un sens le signal A est en


avance de 90° sur le signal B (=+90°)
• Dans l'autre sens le signal A est en
retard de 90° sur le signal B (=-90°)

La piste intérieure: (voie Z) comporte une seule fenêtre transparente. Celle-ci ne délivre donc qu'un seul signal par

tour. Ce signal Z appelé «top zéro» dure 90° et est synchrone des signaux A et B.

Ce «top zéro» détermine une position de référence et permet la réinitialisation à chaque tour.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 5/11


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CAPTEURS

III -2 Codeur absolu :

Le disque de ce type de codeur est divisé en « N » pistes. Chaque piste comporte une alternance de secteurs
réfléchissants et absorbants. Comme pour le codeur incrémental, un émetteur-récepteur par piste fournit les informations. Le
nombre de pistes fixe le nombre de positions discrètes pouvant être définies: 1 piste = 2 positions, 2 pistes = 4 positions, 3
pistes = 8 positions... N pistes = positions.
La première piste en partant du centre du disque est composée d'une moitié opaque et d'une moitié transparente,
la lecture de cette piste permet de déterminer dans quel demi-tour du disque on se situe. C’est la piste MSB «Most Significant
Bit » = bit de poids le plus fort. La piste suivante, en allant vers l'extérieur, est divisée en quatre quarts alternativement
opaques et transparents. La lecture de cette piste, combinée avec la lecture de la piste précédente, permet de déterminer
dans quel quart de tour du disque on se situe.
La piste suivante permet de déterminer dans quel huitième de tour on se situe etc.
La dernière piste, la plus extérieure, est la piste « Least Significant Bit » = bit de poids le plus faible. C'est elle
qui donne la précision finale du codeur appelée résolution.
• le codeur a une résolution de 2N points par tour.
• La lecture simultanée de toutes les pistes
(informations binaires) nous donne un code binaire
qui représente la position du disque du codeur dans le
tour.
• Le code binaire délivré par le codeur comporte
autant de bits qu'il y a de pistes sur le disque soit
N bits.
• Le câblage du codeur mobilisera donc N entrées du
système de traitement.

Le code binaire délivré par un codeur rotatif absolu peut être soit du binaire naturel, soit du binaire réfléchi
(code GRAY).
Le code binaire naturel a l’avantage de pouvoir être directement utilisé par l'unité de traitement. Il présente
cependant l'inconvénient d'avoir plusieurs bits qui changent d'état entre deux positions. Ces changements d'états ne
pouvant rigoureusement pas être simultanés ils peuvent générer des erreurs si une lecture est effectuée à ce moment
là par l'unité de traitement.

Codeur absolu 4
pistes selon le
code GRAY

Codeur absolu 4
pistes naturel, soit
16 points (24):

Le code binaire réfléchi GRAY ne présente pas cet inconvénient car un seul bit à la fois change d'état. Mais
l’unité de traitement devra opérer un transcodage binaire réfléchi / binaire naturel avant toute utilisation.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 6/11


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CAPTEURS

III 4- Où installer le codeur ?


Plus le besoin de précision est grand, plus il faut que l’axe d’entraînement du codeur soit près du mobile de façon à
éviter les jeux et les imperfections mécaniques.
Plus il y a d’intermédiaires mécaniques (=liaisons) entre le codeur et la position réelle du mobile, plus il est nécessaire de
compenser la somme des jeux mécaniques pour obtenir une bonne fidélité.
L’emplacement optimum est un compromis entre les nécessités de robustesse, de place disponible et du besoin de
précision.
III 5- Choix du codeur :
4.1 Calcul du nombre de points :
Sans tenir compte des jeux et imprécisions mécaniques, le nombre de points est calculé à l’aide des formules :

a) Mouvement circulaire
Nombre de points = 360 *1/Ps * R
avec : Ps = précision souhaitée en degré, R = rapport
de réduction entre l’engrenage du mouvement entraînant le
codeur et le dernier engrenage entraînant le mobile

b) Mouvement de translation
Nombre de points = 1/Ps * R * P
Avec : Ps = précision souhaitée en mm, R =
rapport de réduction entre l’engrenage du
mouvement entraînant le codeur et le dernier
engrenage entraînant le mobile, et P = rapport
de conversion du mouvement de rotation en
mouvement de translation.
4.2 Calcul de la résolution :
Exemple de calcul avec un mouvement de translation :
On cherche une précision d’un centième,
mouvement sans réducteur R = 1, avec une vis à
bille de pas 20 mm
(donc P = 20), et de longueur 1m.
Nombre de points …………………………………………………..
Il faut donc...........................points par tour

o Avec un codeur incrémental :


Pour une exploitation simple,( par exemple :
automates) la résolution est égale au nombre de points (n). Pour obtenir 2000 points par tour, le choix se portera sur
un disque de 2000 pas
• Remarque : Certains systèmes de traitement permettent d’utiliser les fronts descendants et montants de la voie A
(exploitation double) La résolution est multipliée par 2 (2 x n). Dans ce cas, il suffira d’un disque de 1000 périodes.
o Avec un codeur absolu :
Il faut choisir un codeur absolu simple tour de plus de 2000 points de résolution en puissance de 2. Nous pouvons choisir
par exemple 211 = 2048 points.
Si l’on souhaite également connaître le nombre de tours effectués pour la distance de 1 m, il faut choisir un codeur
absolu multi-tours permettant de compter au minimum jusqu’à : l/p = …………………… =............... tours.
On choisira un codeur de résolution 2048 points par tour, 64 tours.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 7/11


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CAPTEURS
IV JAUGES DE CONTRAINTE :
Les jauges de contrainte sont à l’origine des capteurs mécaniques (force, pression, couple...) car elles permettent de
mesurer les efforts dans les matériaux.

Principe :
La résistance ohmique du fil conducteur est donné par la relation
suivante : R = ......................
ρ : résistivité du métal en  / m,
l : longueur du fil en m,
s : section du fils en m².
Si on tire sur ce fil, il va s'allonger (l augmente) et sa section va
se réduire, sa résistance va donc augmenter (l/s augmente).
L’effort est évalué par la
déformation du matériau ; à sa surface L'épaisseur du fil est d'environ 5µm, la plaque isolante de l'ordre
est collé un conducteur isolé de longueur l
du double.
de résistance R.
La piste décrit un certain nombre d’allers retours dans la direction
de l’effort à mesurer.

Souvent, les jauges de contrainte sont montées dans une structure en pont de résistances (voir exercice)

V- LES CAPTEURS DE TEMPÉRATURE :


La température est l’une des grandeurs physiques dont la mesure est la plus fréquente ; ce n’est pas une grandeurs
directement mesurable (comme la longueur) mais une grandeur repérable à l’aide d’un phénomène associé tel que la
variation de résistance d’un conducteur électrique, la dilatation
d’un fluide la variation d’une tension aux bornes d’un dipôle ... R(Kilo ohms)

10 000
V-1 Thermistance CTN :
C’est une résistance à coefficient de 1 000

température négatif, la valeur de la 100

résistance diminue suite à une Valeur nominale à


10 25°C
augmentation de T, la loi de la variation R=380K

est une exponentielle de type : RT = A


1
R=90K

B/T
e A et B sont donnés par le 0,10

constructeur. 0,010
-40 00 40 80 120 160 200 240

La valeur nominale de RT est donnée à la température T°=25°C T (°C)

ambiante de 25°C ou 298°k


La relation R(T) peut être donnée autrement : RT = Ro exp ß(1/T – 1/To) avec To = 298°k
La CTN nécessite un montage de polarisation, c’est un capteur passif dont l’étendue de mesure est faible
(Tmax=150°C).

V-2 Thermistance CTP :

C’est une résistance à coefficient de température positif, sa valeur dans un


intervalle donné évolue dans le même sens que la température suivant une loi
fortement non linéaire ; elle est pour cela utilisée pour détecter un seuil défini par
le fabricant, la CTP nécessite une alimentation externe, sa température ne doit
pas excéder 170°C, elle est en général utilisée pour protéger des composants
contre une augmentation dangereuse de température.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 8/11


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CAPTEURS
V-3 Thermistance PT100 :
Constitué d’un film en platine dont la résistance varie presque linéairement avec la température, elle est caractérisée
par une large plage de mesure pouvant aller de températures fortement négatives aux températures très élevées ;on
peut facilement connaître sa température,en effet : RPT100( 0°C) = 100  ; RPT100( 100°C) = 138.5 Ώ

V-4 Capteur à effet zener :


C’est un composant semi-conducteur ayant un comportement de la diode zener ; dans un intervalle de courant iz
convenable la tension zener se trouve proportionnelle à la température exprimée en degrés Kelvin :
Exemple de capteur LM 335 :
Vz = 10mV/°K , R doit être bien choisie pour assurer un courant iz compris entre 0.5mA et 4 mA (fig 6c) ; le rôle du
potentiomètre P est de régler la tension de décalage

V-5 Thermocouples :
Soit un circuit fermé constitué de deux conducteurs A et B dont les jonctions sont à des températures Tc et Tf ; ce
circuit constitue un couple thermoélectrique qui est le siège d’une f.e.m dite de seebeck.
Métal A Soudure
Vcf = Vc – Vf
Soudure froide Tf
Vcf = (Tc-Tf) chaude Tc
Vc V
 : coefficient de Seebeck f
Vcf

Métal B Métal B
on appelle soudure chaude la jonction de mesure
à la température Tc et soudure froide à la température Tf celle ajoutée pour pouvoir prélever
la tension sans perturber la mesure car les métaux sont de même nature à l’endroit de prise de l’information.
Pour faciliter la lecture de Tc on garde la soudure froide à une température constante (exemple : mélange eau+glace
Tf= 0°C) la tension de mesure est alors égale à : ..................
Pour les thermocouples industriels on dispose de tables de référence qui fournissent la tension en fonction d’une
température l’autre dite de référence est fixée à 0°C :

T(°C) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
+0 0 50 101 151 202 253 303 354 405 456
+10 507 558 609 660 711 762 814 865 916 968
+20 1019 1071 1122 1174 1226 1277 1329 1381 1433 1485

Exemple : on cherche la F.E.M fournie par un thermocouple pour le couple de température ( 3°C,25°C)
La F.E.M est égale à (1277µV – 151µV) soit 1126µV.

Le tableau suivant donne les caractéristiques simplifiées des thermocouples les plus courants :

Préparé par MR A.ELMOUDEN 9/11


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CAPTEURS

code Couple d’alliages Plage de températures Applications


Usage Usage
continu intermittent
K Nickel - chrome, Nickel - 0°C à -180°C à Bien adapté aux milieux
Aluminium 1100°C 1300°C oxydants
T Cuivre, cuivre - Nickel -158°C à -250°C à
300°C 400°C
J Fer, Cuivre - Nickel 20°C à -180°C à Pour milieu réducteur
700°C 750
E Nickel - chrome, Cuivre - 0°C à -40°C à Utilisation sous vide
Nickel 800°C 900°C
R Platine – 13% Rhodium, 0°C à 0°C à
Platine 1600°C 1700°C
Résistance à l’oxydation
S Platine – 10% Rhodium, 0°C à 1550°C
Platine

Courbes de transfert de quelques thermocouples :

Thermocouple S : Platine-Platine Rhodié (Pt-PtRh) Thermocouple K : Chromel-Alumel (NiCr-Ni)


20,000 60,000

50,000

15,000
40,000
fem (mV)

30,000
fem (mV)

10,000
20,000

10,000
5,000

0,000

0,000 -10,000
0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

1100

1200

1300
1400

1500

1600

1700

-70

130

230

330

430

530

630

730

830

930
30
-270

-170

1030

1130

1230

1330
Température (°C) Température (°C)

VI - CAPTEURS DE LUMIERE :
1. Photorésistance LDR
Pour certains matériaux, la
résistivité ρ dépend du flux
lumineux incident sur le
matériau : C’est l’effet
photorésistif. La LDR (Light
Dependent Resistor) est un
résistor qui possède une résistance qui varie en fonction de l’intensité lumineuse reçue : Elle est très élevée dans
l’obscurité (de 1 à 100 MΩ), puis elle diminue pour atteindre quelques centaines d’Ohms sous un éclairement intense
(103 lux par ex).
La figure 8a représente un exemple de caractéristique d’une photorésistance donnant sa résistance en fonction de
l’éclairement E.

2. Photodiode PD
C’est une diode à
jonction qui fonctionne
en polarisation inverse.
Son boîtier est
transparent à une de
ses extrémités et
comporte une lentille convergente pour la concentration des rayons lumineux. Ces rayons éclairent la jonction, créant
un courant inverse, appelé courant photoélectrique, qui est proportionnel à l’intensité lumineuse reçue.
La figure 9a représente un exemple de caractéristique d’une photodiode donnant le courant qui la traverse en fonction
du rayonnement.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 10/11


Lycée technique Mohammedia ATC AQCUISITION DE L’INFORMATION 2STE
CAPTEURS

VII- CAPTEUR DE VITESSE ANGULAIRE :


La mesure de la vitesse de rotation d’un moteur est basée en général sur la technique du tachymètre (champ
magnétique tournant) ou bien sur la technique de comptage du nombre de tours par unité de temps.

1. Un générateur à courant continu (génératrice) est couplé mécaniquement à l'arbre du moteur dont nous voulons
connaître la vitesse. Une tension continue, mesurée à la sortie du générateur, est directement proportionnelle à la
vitesse de rotation.

2. Une dynamo (machine synchrone) est couplée à un moteur permet de déduire sa vitesse en mesurant l’amplitude
ou la fréquence de la tension sinusoïdale qui apparaît aux bornes de son rotor (partie tournante)

3. L'arbre tournant entraîne une roue dentelée en matériel ferromagnétique :les dents de la roue influencent la
réluctance d'un capteur magnétique qui réagit aux absences et aux présences successives du métal. Il suffit de
mesurer la fréquence des variations d'inductance pour la traduire en tension proportionnelle.

4. Un détecteur optoélectronique utilise un disque transparent dont la périphérie est recouverte d'un fin réseau de
barres noires opaques. D'un côté du coupleur, on retrouve une diode émettrice, et de l'autre côté, un
photodarlington. Lorsque les barres fines coupent le faisceau, il en résulte un signal de fréquence que nous traduisons
en tension proportionnelle à l'aide d'un convertisseur fréquence - tension.

VIII – CHOIX D’ UN CAPTEUR :


Pour choisir correctement un capteur, il faudra définir tout d’abord :
- le type d’événement ou grandeur physique à détecter ;
- l’ordre de grandeur de l’événement ;
- l’environnement de mesure ;
En fonction de ces paramètres on pourra effectuer un ou plusieurs choix pour un type de détection.
D’autres éléments permettent de cibler précisément le capteur à utiliser :
- ses performances (précision, sensibilité, rapidité...) ;
- son encombrement ;
- sa fiabilité ;
- l’interface choisie pour transmettre le signal ;
- le prix...

Préparé par MR A.ELMOUDEN 11/11


Lycée technique Mohammedia ATC CONDITIONNNEMENTDE L’INFORMATION 2STE
TRIGGER DE SCHMITT
I - INTRODUCTION :
Les comparateurs simples déjà étudiés présentent l’inconvénient d’être sensibles au bruit ; en effet si un bruit se superpose au

signal d’entrée au voisinage du seuil de basculement la sortie oscille entre les niveaux haut et bas et cause par la suite une

instabilité dans le système ; les bascules de Schmitt ou comparateurs à deux seuils ou encore triggers empêchent

l’influence du bruit sur la sortie et assurent un basculement raide et franc de la sortie donc un signal bien adapté à

l’unité de traitement.

I – 1 Principe d’une bascule de Schmitt :

a) Symbole : b) Courbe de transfert ou hystérésis: vs(ve)

Bascule de
Schmitt

c) Exemple d’allures de Ve et Vs :

Ve + bruit

Ve évolue dans le temps d’une manière croissante ou décroissante alors que vs présente deux états stables haut et bas VSH et
VSL résultats de comparaison de Ve avec les seuils de basculement VLH et VHL.
Quand Ve croit : si Ve atteint VLH Vs bascule à .............
Quand Ve décroît : si Ve atteint VHL Vs bascule à ...............
VLH étant le seuil de basculement de la sortie de l’état bas à l’état haut lorsque Ve augmente ;
VHL étant le seuil de basculement de la sortie de l’état haut à l’état bas lorsque Ve diminue.
Remarques :
Si VHL ..... VLH on parle de trigger inverseur ;
Si VHL ....... VLH on parle de trigger non inverseur ;
VH étant l’écart entre les seuils VHL et VLH ; c’est la largeur de l’hystérésis ;

II BASCULES DE SCHMITT A AMPLI OP :


II – 1 Bascule non inverseuse : VS

montage : R2 caractéristique de transfert : +Vsat


R1

Ve
Ve
Vref Vs
VHL VLH

L’AOP est alimenté par deux sources de tension symétriques  Vcc ;


Vs bascule entre deux valeurs +Vsat et –Vast. -Vsat

Déterminer VLH et VHL en fonction de Vref, Vsat, R1 et R2 déduire VH

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/3


Lycée technique Mohammedia ATC CONDITIONNNEMENTDE L’INFORMATION 2STE
TRIGGER DE SCHMITT

VLH = ................................ ; VHL = .............................

VH = ............................... ;

Dans le cas où Vref = 0 :

VLH = - VHL =......................... les seuils deviennent symétriques .

La largeur d’hystérésis VH quand à elle ne dépend pas de Vref mais du rapport R1/R2.

II – 2 Bascule inverseuse :
Montage :

Caractéristique de transfert :

Ve
Vref R1 VS

R2
Déterminer VLH et VHL en fonction de Vref, Vsat, R1 et R2

Déduire VH

VLH = ................................ ; VHL = ...................................

VH = ............................... ;

Si Vref = 0 :

VHL = ................

VLH = ................

III BASCULES DE SCHMITT INTEGREES :

Les constructeurs offrent des portes triggerisées dans les deux familles logiques TTL et CMOS :
• Famille CMOS : Le circuit intégré CI 4093 B contient 4 NANDs triggerisées.

Les seuils de basculement sont fonction de l’alimentation :


VDD = 5V : VN = 2.2V VP = 2.9V

VDD = 10V : VN = 4.2V VP = 5.2V

VDD = 15V : VN = 6V VP = 7.3V

Préparé par MR A.ELMOUDEN 2/3


Lycée technique Mohammedia ATC CONDITIONNNEMENTDE L’INFORMATION 2STE
TRIGGER DE SCHMITT

• Famille TTL : Le CI 7414 est constitué de 6 inverseurs triggerisés alors que le CI 74132 contient 4 NANDs
triggerisées ; les seuils haut et bas typiques sont : VT- = 1.9V et VT+ = 2.8V

Remarques :
- Le triggers non inverseur est obtenu en ajoutant à sa sortie un inverseur

- Les bascules ou triggers de Schmitt assurent ,en plus de la fonction mise en forme d’autres fonctions telles

que multivibrateurs monostables et astables.

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Préparé par MR A.ELMOUDEN 3/3


Lycée technique Mohammedia ATC CONVERSION DE L’INFORMATION 2STE
CNA - CAN
I- INTRODUCTION
Lorsque les informations issues des capteurs sont des grandeurs analogiques ou que les actionneurs doivent être

commandés par des signaux analogiques, il est nécessaire de procéder à des conversions de données :

TRAITEMENT NUMERIQUE

La grandeur physique à convertir peut-être de nature quelconque : vitesse, température, force. Le capteur permet de convertir

cette grandeur en un signal analogique (par ex : dynamo tachymétrique pour le captage de la vitesse) Le convertisseur

analogique numérique (CAN) va convertir le signal analogique en une suite de mots numériques qui pourront être compris et

traités par le calculateur (micro processeur).

De même, le calculateur pourra générer en entrée du CNA des mots numériques qui seront convertis en un signal analogique

par le CNA (convertisseur Numérique Analogique)

SYMBOLISATION DE CONVERTISSEURS

II- CONVERSION NUMERIQUE ANALOGIQUE ou CNA :

Le principe général d’un CNA est de commuter sur un réseau de résistances ou de tensions de références et d’en faire la

somme

Etude d’un exemple :

Soit un convertisseur numérique analogique 4 bits (4 entrées binaires notées D C B A )

Le CNA reçoit dans ce cas 24 = 16 nombres binaires distincts.

Pour chacun de ces nombres, la tension de sortie Vs est différente.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/8


Lycée technique Mohammedia ATC CONVERSION DE L’INFORMATION 2STE
CNA - CAN

Vs Supposons que la sortie du CNA Vs vaut 15v quand le mot en


entrée est N= 11112 (ce qui correspond à 15 en décimal): C’est
la tension de sortie maximale.
On montrera que la sortie analogique est proportionnelle à la
valeur décimale du mot à l’entrée : Vs = q*N (q en volt)

Déterminer q
Compléter le tableau ci-contre et le graphe ci-dessous

Exemples d’application :
Ex 1 :
Calculer Vs pour N = 1001, N=0110, N=1111 (q = 0.5V)
Ex 2 :
Sachant que Vmax = 20V et le CNA de 8 bits, calculer la tension en sortie, pour N=10010001 puis N=00010110
Ex 3 :
Quelle est la plus grande tension de sortie d’un CNA si ce dernier fournit 1V pour N=00010111 ?

II-1 CARACTERISTIQUES DU CNA :


1. RESOLUTION :
Elle est donnée par la valeur du quantum « q ». La valeur de Vs augmente de q lorsque N augmente de 1.

La résolution est la plus petite variation en sortie ; elle correspond au LSB.

q = Vmax/(2n - 1)

n : nombre de bits du convertisseur

Vmax : C’est la plage de tension maximale du convertisseur

Par définition : Vs = q * N avec N est un nombre (sans dimension) ; Vs : tension (en volt) q : quantum (en volt)

ATTENTION : Ne pas confondre « N » qui est le nombre à convertir et « n » qui est le nombre de bits du

convertisseur !

2. TEMPS DE CONVERSION :
Temps nécessaire pour que la sortie prenne la valeur indiquée par le code d ‘entrée et se stabilise.

3. PRECISION :
Ecart maximal entre la valeur théorique attendue en sortie et la valeur réelle. En général, la précision vaut  ½ q.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 2/8


Lycée technique Mohammedia ATC CONVERSION DE L’INFORMATION 2STE
CNA - CAN
4. TENSION DE DECALAGE :
C’est la tension qui existe en sortie, lorsqu’on applique 00..0 en entrée. Idéalement, le CNA doit fournir 0V mais en
réalité on mesure une petite tension qui est due à l’erreur de décalage de l’ampli op en sortie.

5. TYPE DE CONVERSION
Il existe deux types de conversion : unipolaire ou bipolaire.

Unipolaire : la grandeur en sortie (tension ou courant) est toujours du même signe

Bipolaire : la grandeur en sortie (tension ou courant) est positive ou négative

Exemple : Convertisseur CNA 12 bits , +/- 10V (bipolaire)

Résolution : ......................................................................

..........................................................................................

Déterminer les valeurs des points repérés dans la courbe.

II-2 EXEMPLE DE MONTAGES RESEAU R-2R :

1- Simplifier le schéma électrique en remplaçant chaque commutateur ai en série avec la source Vref par une source
de tension que l’on donnera son expression.
2- En utilisant le théorème de Thevenin aux points A, B, C et D vérifier que Vs = -R/RD .VD
(Pour chaque point on débranche le circuit à sa droite et on détermine Vth et Rth)

3- Déduire la relation suivante : Vs = -Vref/16 (20 a0 + 21 a1 + 2² a2 + 23 a3) = -Vref/16 * N10

Conclusion : D’une manière générale pour un CNA R-2R de n bits on écrit : Vs = -Vref/2n. N

Préparé par MR A.ELMOUDEN 3/8


Lycée technique Mohammedia ATC CONVERSION DE L’INFORMATION 2STE
CNA - CAN

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Lycée technique Mohammedia ATC CONVERSION DE L’INFORMATION 2STE
CNA - CAN

II-3 CNA INTEGRE : DAC 0800


Le DAC0800 de Motorola est un CNA 8 bits rapide à sorties différentielles en courant. (L’Aop final est à ajouter par
l’utilisateur). La tension différentielle en sortie peut atteindre 20V en chargeant avec deux résistances.
Brochage du DAC :

La structure interne indiquée à la figure, montre le bloc de décodage qui reçoit les8 bits à convertir (broches 5 à
12) et contrôle les commutateurs. Les broches 4 et 2 fournissent les courants complémentaires, image de la
conversion. La grandeur de référence, en tension ou en courant, est appliquée au niveau des broches 14 et 15. La
notice complète fournit le mode de câblage et de nombreuses applications.
Caractéristiques principales : Temps de conversion : 100 ns Interfaçage direct en TTL et
CMOS
Tension en sortie jusqu’à 20 V Alimentation de ±4,5V à ±18V
Sorties complémentaires en Basse consommation : 33 mW à
courant ±5V
Conversions unipolaires ou Erreur en pleine échelle : ±1
bipolaires LSB
Montage de base ( référence positive)

IO + IO = IFS for all logic states


For fixed reference, TTL operation, typical values are:
VREF = 10V
RREF = 5k
R15 ≈ RREF
CC = 0.01 μF
VLC = 0V (Ground)
IO = IREF. N /256

Exemple de montage unipolaire :

B1 B2 B3 B4 B5 B6 B7 B8 IO/ EO/
Full Scale
Half Scale
Half Scale-LSB
Zero Scale
ZeroScale +LSB

Préparé par MR A.ELMOUDEN 5/8


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CNA - CAN

CONVERSION ANALOGIQUE - NUMERIQUE : CAN


1- Définition :
Un convertisseur analogique / numérique (CAN) est un circuit hybride qui transforme une grandeur analogique d'entrée E
(souvent une tension) en une valeur numérique N exprimée sur n bits.
Exemple de CAN 4 bits :
Vref+ et Vref- représentent les tensions de références du convertisseur.
Elles permettent de fixer les amplitudes maximales et minimales de la grandeur d'entrée
à convertir.
L'opération de conversion se déroule en 2 étapes :
- LA QUANTIFICATION
- LE CODAGE
La quantification consiste à prélever à divers instants (t1, t2, t3 …) la valeur de
la tension Ve : c'est ce qu'on appelle aussi l'échantillonnage ou discrétisation de Ve (le signal continu Ve est réduit
en un nombre fini de valeurs)
Le codage consiste à faire correspondre à ces échantillons (les diverses
valeurs de Ve prélevées aux temps t1, t2 t3 …) un mot binaire, en
respectant une logique précise.

Caractéristique de transfert :

La courbe est constituée d'une série de paliers


horizontaux (signal Ve discrétisé). La ligne diagonale
représente la grandeur d'entrée réelle.
Ici, Vref- = 0. Et Vref+ = 23 *q

N= Int ( Ve ) Attention N entier (Int = partie entière)


q
N est un nombre (sans dimension)
Ve : tension à convertir (en volt)
q : quantum (en volt)
Note : certains constructeurs donnent l’expression de N avec arrondi (à l’entier supérieur ou inférieur)

2- Paramètres essentiels d'un convertisseur analogique - numérique :

2-1 / RESOLUTION : Elle est donnée par la valeur du quantum « q ». La résolution est la plus petite variation en

entrée qui correspond à un incrémentation du nombre en sortie.

On a : q = Vref/(2n )
Attention : n est le nombre de bits du convertisseur (à ne pas confondre avec N qui est le résultat de la conversion)

Vref : C’est la plage de tension maximale du convertisseur Vref = Vref+ – Vref-


2-2 / TEMPS DE CONVERSION : Temps que met le convertisseur pour présenter un nouveau mot (N) de sortie suite à

une évolution de un quantum du signal d'entrée (Ve)

2-3 / PRECISION : C'est l'écart entre la valeur réelle d'entrée et la valeur discrétisée, En générale elle vaut +-1/2 q .
2-4 /Types de conversion : - Unipolaire : la grandeur en entrée (tension ou courant) est toujours du même signe

- Bipolaire : la grandeur en entrée (tension ou courant) est positive ou négative.

On distingue 3 types de convertisseurs :


CAN à intégration : simple ou double rampe.
CAN à réaction (CAN à compteur incrémental, CAN à approximations successives …)
CAN parallèles ("Flash")

Préparé par MR A.ELMOUDEN 6/8


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CNA - CAN

3- Principe de fonctionnement D’UN CAN A APPROXIMATIONS SUCCESSIVES :


C’est une amélioration du CAN à compteur incrémental

dont le principe repose sur la comparaison de la tension à


Registre
convertir Ve avec une tension Vc image du nombre N

d’un compteur qui s’incrémente à chaque fois que Vc<Ve ;

le comptage s’arrête dés que Vc Ve le nombre restitué à

la sortie du compteur est stocké dans un registre. Compteur


CNA
Le temps de conversion tc dépend de la valeur de la

tension à convertir : plus la tension est grande plus il faut

compter plus longtemps.


LC
Le CAN à approximations successives vient pour

améliorer le temps de conversion qui représente un

paramètre déterminant pour le choix des CAN ; en effet le START (RAZ)

principe de ce type de CAN repose sur la

dichotomie ou division successive par 2.

Voici le schéma de principe : Registre

La tension d’entrée Ve est limitée par Vref

Au lancement de la conversion (START) la

logique de contrôle génère le nombre Nc =


Unité
Nmax/2 ; ce nombre est converti par le CNA en CNA Logique
de
une tension Vc = Vref/2 , Vc est comparée à Ve Contrôle

au moyen du comparateur
Vref
Si Ve <Vc alors la sortie passe à 1 ; l’unité de

contrôle retranche alors un poids associé au

nombre Nc et fournit le nombre image de

Vref/4.. ck START

Si Ve > Vc alors la sortie passe à 0 indiquant à l’unité de contrôle d’ajouter le poids juste inférieur et fournit alors le nombre
image de Vref/2+Vref/4 = 3Vref/4 puis le processus de comparaison se poursuit selon la méthode de dichotomie jusqu’à ce
que : Ve – Vc < q (quantum du CNA ; qui est aussi celui du CAN) ; chaque phase de comparaison se produit pendant une
période d’horloge ck ; à la fin l’unité de contrôle active la sortie EOC (End Of Conversion) qui valide à son tour le registre pour
stocker le nombre final ; la conversion se produit en n périodes d’horloge ; n étant le nombre de bits du CAN.
Exemple1 : Exemple2 :
q = 0.5V; n = 3
Ve= 1.4V ; N = .... Ve= 3.3V ; N = ....
Vref = ………

(3Vref/4) Nmax =………


(Vref/2)
Vmax =……….

(Vref/4) tc =……………

Erreur max = …..

Préparé par MR A.ELMOUDEN 7/8


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CNA - CAN
4- CAN INTEGRES:
Les fabricants assurent la conversion par des circuits monolithiques ayant en général pour constituants internes :
En entrée :
- tension analogique ou courant à convertir ;
- tension d’alimentation du convertisseur Vcc;
- tension de référence qui définit la plage de variation de la tension à convertir Vref ;(ou bien Vref+ et Vref-)
- ordre de conversion START ou Convert ;
- entrée de sélection du boîtier CS et ou entrées de sélection de l’entrée à convertir pour les CAN à entrées multiples ;
- demande de lecture du résultat RD;
- entrée d’horloge CK ;
- entrée de compensation de défaut (décalage)
En sortie :
- sorties numériques sous formes de lignes (bus) sur n bits qui représente le nombre N image de la tension à convertir ;
- fin de conversion EOC ou STATUS ;
- sortie disponible OE indique la présence du nombre N à la sortie.
EXEMPLE DE CIRCUITS : ADC 0801

Exemple de montage de conversion:

Lecture de données numériques à la sortie de CAN :

Préparé par MR A.ELMOUDEN 8/8


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CONVERTISSEURS : F-V & V-F
1. Convertisseur fréquence/tension :
Constitué en général de 3 blocs en cascade :
- Circuit de mise en forme : son rôle est de réaliser des impulsions susceptibles de déclencher le monostable, il
représente en général un comparateur ou dérivateur ;
- Circuit monostable de durée D prédéterminée ;
- Filtre passe bas qui fournit la valeur moyenne du signal carré à son entrée.

Le signal carré V3 garde la même


fréquence f que le signal d’entrée V1
La sortie du filtre moyeneur fournit la
valeur moyenne constante de V3 :
Vs = V3 moy
E
On obtient Vs avec la méthode graphique
(égalité de surfaces) ou par calcul de
l’intégrale :
Vs = …………………………..
…………………………..
2. Convertisseur tension/ fréquence :
Le fonctionnement d’un convertisseur tension fréquence est constitué d’un générateur de rampe et d’un
comparateur : le générateur de rampes délivre à partir d’une tension continue Ve un signale dents de scie dont
la pente est proportionnelle à la tension d’entrée Ve; le comparateur transforme ce signal en signal
rectangulaire dont la fréquence est
fonction de la tension d’entrée

2-1. Exemple de montage à base d’AOP ( Travail dirigé) :

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/2


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CONVERTISSEURS : F-V & V-F
a) Etude lorsque K est ouvert (de 0 à t0 )
On suppose qu’à t=0 Ve=E où E est une tension comprise entre 0 et 15 V et à t=t0 Ve= -E
*Donner l’expression de v(0) et de v(t0)
*Montrer que le courant ic est constant. Donner l’expression de ce courant en fonction de Ve, R1, R2et R3.
*En déduire l’expression et l’allure de Vs(t).
b) Etude lorsque K est fermé(de t0 à t1 )
*Déterminer la nouvelle valeur de ic en fonction de
Ve, R1, R2, R3 et R8.
*Quelle relation doit-il exister entre R8, R1, R2 et R3
pour que cette nouvelle valeur de ic soit l’opposée de
celle trouvée lorsque K est ouvert ?
*Tracer v(t) puis vs(t) lorsque cette condition est vérifiée.
c) Commande automatique de l’interrupteur K
La sortie vs du montage précédent commande l’entrée d’un comparateur à hystérésis dont la sortie est
branchée sur la base d’un transistor par l’intermédiaire d’une résistance R7.
a) Expliquer le fonctionnement de ce montage.
b) Tracer les tensions Vs,V1 et V2 en fonction du temps.
c) Exprimer V0 en fonction de R4,R5 et Vcc (=15 V)
d) Montrer que la période T satisfait à la relation : où K est une constante fonction de
R1,R2,R3,R4,R5 et Vcc.
e) Quel est le rôle de la diode D ?

Brochage : Montage Type :

Caractéristiques :
- Large plage d'utilisation en fréquence : de 1Hz à 100Khz ;
f=Vin.R2/(2.09*R6*R5*C5)
- Faible consommation : typiquement 15mW sous 5V ;
- Capable de fonctionner avec une seule alimentation de 5V ;
- Impulsion de sortie compatible avec tout type de logique
- Linéarité de la conversion garantie à au moins 0,01% de la pleine échelle.
- En outre, la sortie à collecteur ouvert est :
*capable de commander trois charges TTL ;
* capable de supporter un niveau haut de tension allant jusqu'à 40 v
* protégée en cas de court circuit.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 2/2


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FILTRES

1. Nombres complexes :
11. Définition

Un nombre complexe s’écrit sous la forme Z=a+jb avec (a,b) Є lR2


et j2=-1. a présente la partie réelle de Z  a=Re(Z).
b présente la partie imaginaire de Z  b=Img(Z).
 Remarque : Le nombre complexe Z*=a-jb s’appelle le conjugué de Z.
Exemple : Z=1+j et Z*=1-j.
12. Module et argument de Z
Le module de Z est tel que Z=Z=(a2+b2).
L’argument de Z est tel que Arg(Z)==Arctg(b/a).
Exemple : Z=1+j  Z=……………. et =……………
13. Représentation de Z dans le plan complexe

Un nombre complexe est représenté dans le plan complexe conformément à la figure 1a.
La figure 1b illustre un exemple de représentation de quelques nombres complexes remarquables.

14. Ecriture d’un nombre complexe

Un nombre complexe peut être écrit sous différentes formes, à savoir :


 Forme algébrique : Z=a+jb.
 Forme trigonométrique
 : Z=Z.(cos+jsin)  a=Z.cos et b=Z.sin.
 Forme polaire : Z=Z .
/4
Exemple : Z=1+j==2 .
15. Propriétés
1 2
Soient Z1=Z et Z =Z deux nombres complexes.
1 2 2

(1+2)
Z1Z2=(Z1Z2) .
 1-2)
Z1/Z2=(Z1/Z2)( .
* 1
Z1 =(Z1)- .
+1
-Z1=(Z1) .
n n n1
(Z1) =[(Z1) ] avec n Є ZZ.
/6 -/3
Exemple : Soient Z1=2 et Z2=2 deux nombres complexes.

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FILTRES
*
Z1Z2=………………., Z1/Z2=……………. Z 1 = …………………., -Z1=………………….., (Z1)3=……………………….
2. Fonction de transfert
21. Définition

Soit un système S représenté par la figure 2. La fonction de transfert T(j) du système est définie
par le rapport T(j)= Grandeur de sortie/Grandeur d'entrée
Exemple : T(j)= Vs/Ve , T(j)= Is/Ie ,etc.
Figure 2

22. Représentation des fonctions de transfert

La représentation graphique d’une fonction de transfert est obtenue par le diagramme de Bode.
Le diagramme de Bode est constitué par deux courbes en fonction de la pulsation  ou de la fréquence f :
 Celle du gain G en décibels(dB) : G=20.Log[T(j)].
 Celle de l'argument  en degré ou en radian : =Arg[T(j)].

23. Echelle logarithmique

3. Filtrage
31. Définitions

Un filtre est un circuit qui ne transmet qu'une bande de fréquences et élimine les autres non souhaitées.
Un filtre est dit passif s'il est constitué par des éléments RLC.
Un filtre est dit actif s'il est constitué par des éléments RLC et fait appel à des étages amplificateurs.
32. Caractéristiques d’un filtre

Un filtre passif ou actif est caractérisé par :


 Sa bande passante Bp à -3dB : C'est le domaine de fréquences dans lequel le gain G subit
une atténuation maximale de 3dB.
 Son atténuation : C'est la pente du diagramme asymptotique de Bode du gain G dans le domaine
des fréquences éliminées. Sa valeur dépend de la structure du filtre(ordre du filtre).
 Sa fréquence de coupure fc à -3dB : C'est la fréquence qui limite la bande passante.

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FILTRES
Elle est définie par Gc=Gmax-3dB ou T(jc)=Tmax/2 avec :
➢ Gmax=20.LogTmax où Gmax est le gain maximal et Tmax est le transfert maximal.
➢ c=2.fc où c est la pulsation de coupure et fc est la fréquence de coupure.
33 Classification des filtres
On classe les filtres en quatre catégories :

Passe-bas : Il ne laisse passer que les signaux de basses fréquences.

Passe-haut : Il ne laisse passer que les signaux de hautes fréquences.

Passe-bande : Il ne laisse passer qu’une gamme de fréquences.

Réjecteur de bande : Il ne bloque qu’une gamme de fréquences.

34. Impédances des composants usuels

Résistor de résistance R : ZR= …..

Condensateur de capacité C : ZC=…………

Bobine d'inductance L : ZL=……………..

35. Etude des filtres fondamentaux


351. Filtre passe-bas
er
La forme canonique de la fonction de transfert d'un filtre passe-bas du 1 ordre est :

T(j)=T0/[1+(j/0)]. Pour ce filtre, on a fc=f0 et Bp=[0,f0].


Le diagramme de Bode d’une telle fonction de transfert est celui de la figure 4a.

La figure 4b représente un exemple d’un filtre passe-bas passif et actif.

 Remarque : On pose G0=20Log T0 et on suppose que T0 > 0. Si T0 < 0   subit une
translation de .

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FILTRES
352. Filtre passe-haut

La forme canonique de la fonction de transfert d'un filtre passe-haut du 1er ordre est :

T(j)=T0.(j/0)/[1+(j/0)]. Pour ce filtre, on a fc=f0 et Bp=[f0,+].

Le diagramme de Bode d’une telle fonction de transfert est celui de la figure 5a.

La figure 5b représente un exemple d’un filtre passe-haut passif et actif.

Remarque :On pose G0=20Log T0 et on suppose que T0 > 0. Si T0 < 0   subit une translation de .

353. Filtre passe-bande


La forme canonique de la fonction de transfert d'un filtre passe-bande est :

T(j)=T0/[1+jQ[(/0)-(0/)]].

Q est appelé facteur de qualité du filtre défini par la bande passante ∆=0/Q(plus Q est grand, plus la

bande passante ∆ est étroite et plus le filtre est sélectif).

Pour ce filtre, on démontre que les fréquences de coupure haute et basse sont respectivement

fch=(f0/2Q).[(4Q2+1)+1] et fcb=(f0/2Q).[(4Q2+1)-1], ainsi la bade passante sera

Bp=fch-fcb=f0/Q.

Le diagramme de Bode d’une telle fonction de transfert est celui de la figure 6a.

La figure 6b représente un exemple d’un filtre passe-bande passif et actif.

 Remarque : On pose G0=20LogT0 et on suppose que T0 > 0. Si T0 < 0  subit une translation de .

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FILTRES

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ATC

TRAITER
GRAFCET – PLD – MICRO CONTROLEUR

A. ELMOUDEN
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GRAFCET

1. Introduction
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande des Etapes et Transitions) est un outil de
représentation graphique de tout système automatisé.
C'est un langage clair qui permet de décrire sans ambiguïté le fonctionnement séquentiel du
système. Il accompagne le système pendant toute sa durée de vie, et principalement lors de son
exploitation.
2. Eléments graphiques de base
Considérons le Grafcet de la figure 1.

21. Etape
Une étape représente une situation ayant un comportement stable : pendant une étape les organes
de commande et les capteurs ne changent pas d’état.
L’étape se représente par un carré qui porte un numéro d’ordre. Elle est soit active soit inactive. On
peut associer à chaque étape i une variable Xi image de son activité.
Exemple : Etape 2 active X2 = 1, Etape 2 inactive X2 = 0.

Remarque : L’étape initiale s’active au début du fonctionnement et se représente par un double


carré.

22. Transition

Une transition indique une possibilité d'évolution d’activité entre deux ou plusieurs étapes. Cette
évolution s'accomplit par le franchissement de la transition.
23. Liaisons orientées
Les liaisons orientées relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Le sens général
d’évolution est du haut vers le bas. Dans le cas contraire, des flèches doivent être employées.
24. Réceptivité
Une réceptivité associée à une transition se traduit par une ou plusieurs conditions logiques.

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GRAFCET

25. Action
Une action indique, dans un rectangle, comment agir sur la variable de sortie. Elle n’est effective que
lorsque l’étape associée est active.
3. Structures de base
31. Séquence linéaire
Une séquence linéaire ou unique est composée d'un ensemble d'étapes successives où chaque étape
est suivie d'une seule transition et chaque transition n'est validée que par une seule étape.
32. Séquences simultanées : Figure 2a
321. Divergence en ET
Le système se dirige vers L’étape 2 ET l’étape 12 si a est franchie. Quand a est franchie, les étapes 2
ET 12 sont actives X2=X12=X1.a
322. Convergence en ET
La transition d sera validée quand les étapes 3 ET 13 seront actives. Si la réceptivité associée à cette
transition est vraie alors celle-ci est franchie X14=X3.X13.d
33. Sélection de séquences : Figure 2b
331. Divergence en OU
Le système se dirige vers l’étape 2 si (a.b) est vraie OU vers l’étape 12 si (a.b) est vraie.
X2=X1.(a.b) OU X12=X1.(a.b)
332. Convergence en OU
Le système converge vers l’étape 14 si e est vraie OU si f est vraie X14=(X3.e)+(X13.f)

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GRAFCET

34. Saut d’étapes et reprise de séquence


341. Saut d’étapes : Figure 3a
Le saut d’étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions associées à ces
étapes deviennent inutiles.
342. Reprise de séquence : Figure 3b
La reprise de séquence permet de recommencer plusieurs fois la même séquence tant qu’une
condition n’est pas obtenue

4. Règles d’évolution
41. Règle 1 : Situation initiale
L'initialisation précise l'étape ou les étapes actives au début du fonctionnement. Les étapes
initiales sont activées inconditionnellement en début de cycle.
42. Règles 2 : Franchissement d’une transition
Une transition est soit validée soit non validée, elle est validée lorsque toutes les étapes
immédiatement précédentes sont actives, elle ne peut être franchie que :
- Si elle est validée.
- Et si la réceptivité associée à la transition est vraie.
43. Règles 3 : Evolution des étapes actives
Le franchissement d’une transition provoque simultanément :
L’activation de toutes les étapes immédiatement suivantes.
La désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
44. Règle 4 : Evolutions simultanées
Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies.
45. Règle 5 : Activation et désactivation simultanée d’une même étape
Si au cours d’une évolution, une même étape se trouve à la fois activée et désactivée, elle
reste active.

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GRAFCET
5. Règle de syntaxe
L’alternance étape/transition et transition/étape doit être respectée quelle que soit la
séquence parcourue
6. Réceptivités particulières
61. Réceptivité dépendante du temps : Figure 4a
Pour faire intervenir le temps dans une réceptivité, il suffit d'indiquer après le repère "t" son
origine et sa durée. L'origine sera l'instant du début de l'activation de l'étape déclenchant la
temporisation.
La notation t/1/5s signifie que la réceptivité sera vraie 5 secondes après l'activation de l'étape
repérée 1. La notation normalisée s'écrit 5s/X1.
62. Réceptivité toujours vraie : Figure 4b
Une telle réceptivité s'écrit "=1". Le franchissement de cette transition se fera dès que les
étapes immédiatement antérieures seront actives sans autre condition. Le passage de l’étape
1 à l’étape 2 est toujours vrai

7. Actions associées :
71. Action continue : Figure 5a
L'action est exécutée pendant le temps durant lequel l'étape reste active Action A=X1.
72. Action conditionnelle : Figure 5b
Une proposition logique, appelée condition d'assignation, qui peut être vraie ou fausse,
conditionne l’action continue Action A=X1.c
73. Action temporisée ou retardée : Figure 5c
L'action retardée est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie qu'après
une durée t spécifiée depuis l'activation de l’étape associée. L’action A sera exécutée 5s après
l’activation de l’étape 1.
74. Action limitée dans le temps : Figure 5d
L'action limitée dans le temps est une action continue dont la condition d'assignation n'est
vraie que pendant une durée t spécifiée depuis l'activation de l’étape à laquelle elle est
associée.
L’action A sera exécutée 5s depuis l’activation de l’étape 1.
75. Action maintenue ou mémorisée
Pour qu'une action reste maintenue lorsque l'étape qui l'a commandée vient d'être
désactivée, il faut utiliser une action mémorisée. L'effet maintenu est réalisé soit :
Par répétition de l'action ou ordre à toutes les étapes.

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GRAFCET
Par mise en mémoire à l'étape de début (S pour Set), et mise hors mémoire à la dernière
étape (R pour Reset).

8. Macro-étape
Une macro-étape M est la représentation unique d'un ensemble d'étapes et de transitions
nommé "Expansion d'étapes" :
La macro-étape se substitue à une étape du Grafcet.
L'expansion de la macro-étape comporte une étape d'entrée repérée E et
une étape de sortie repérée S.
Tout franchissement de la transition amont de la macro-étape active l'étape
E d'entrée de son Expansion.
L’étape de sortie participe à la validation des transitions en aval de la macro-
étape.
La transition suivant la macro-étape n’est validée que lorsque la dernière
étape de la macro-étape est active.
L’utilisation de la macro-étape dans un Grafcet permet non seulement de
simplifier la représentation mais aussi d’éviter les séquences linéaires trop
longues.
Une macro-étape peut elle-même comporter d’autres macro-étapes.
La figure 6a donne le symbole de la macro-étape alors que la figure 6b
montre un exemple d’une macro-étape représentée avec son expansion :
Le franchissement de la transition (1) active l’étape E2.
La transition (2) ne sera validée que lorsque l’étape S2 sera active.
Le franchissement de la transition (2) désactive l’étape S2

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GRAFCET
9. Partition de Grafcet :
Il est souvent nécessaire ou judicieux de diviser la partie commande et/ou la partie opérative:
□ Application complexe divisée en sous parties de moindre complexité;
□ Synchronisation et dialogue entre sites réparties géographiquement;

Cette architecture conduit, du point de vue fonctionnel, à partitionner le grafcet global en des grafcet
partiels

Le plus souvent on a besoin d’opter pour une hiérarchisation entre les différentes parties commandes ce
qui mène à attribuer des niveaux d’autorité à certaines parties commande sur d’autres :

La même opération est faite pour les grafcets ; certains de niveau supérieur vont donc exercer une
autorité - qui est traduite en une opération de forçage - sur d’autres grafcets de niveau inférieur :

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GRAFCET

Usage de Forçage:
Le forçage d’un grafcet est une technique utilisée pour :
modifier la situation (étapes actives) d’un grafcet à partir d’un autre grafcet de niveau supérieur;
les situations difficiles ou impossibles à atteindre directement par évolution.
Opérations de Forçage :
L’ordre de forçage est représenté dans un double rectangle ; on
distingue quatre situations de forçage :
1) Ordre d’initialisation : Les étapes initiales du grafcet partiel forcé
sont activées, toutes les autres sont désactivées.
2) Forçage à la situation vide : Les étapes du grafcet partiel forcé sont
toutes désactivées ; le redémarrage ne pourra être obtenu que par un
autre ordre de forçage.
3) Forçage à une situation donnée : Les étapes du grafcet partiel forcé dont
les repères sont indiqués entre accolades sont activées, toutes les autres sont
désactivées.
4) Forçage à la situation « courante » : Le grafcet partiel forcé garde la
situation
qu’il avait au moment ou l’ordre de forçage est émis. Une étoile entre
parenthèses symbolise la situation forcée.
Règles :
- Les grafcets forcés prennent immédiatement, et prioritairement sur toute évolution du grafcet, la ou
les situations imposées
- Hiérarchie de forçage : si un grafcet force un autre grafcet, la réciproque ne peut être vraie
- A tout instant, un grafcet ne peut être forcé que par un seul autre grafcet.
10. Grafcet synchronisé
Le Grafcet synchronisé est généralement composé de deux Grafcets :
Le premier ; Grafcet de coordination, gère la synchronisation des différentes fonctions du système
automatisé. Chaque fonction est décrite par un Grafcet, sous-programme du premier. Il faut donc une
synchronisation entre le 1er Grafcet et le ou les seconds.
C’est une étape du 1er Grafcet qui permettra de lancer un second Grafcet dédié à une fonction. Une
étape de fin signalera l’exécution complète de ce dernier et permettra de faire évoluer le 1er Grafcet
vers une autre étape.

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GRAFCET
La structure d’un Grafcet synchronisé est basée sur la notion de Tâche et apporte un échange
d’informations entre le Grafcet appelant et le Grafcet appelé ; On distingue deux modes de
synchronisation :
a) Synchronisation horizontale :

Une tâche est réalisée à la fois : T10 puis T20


puis T30

b) Synchronisation verticale :
Le Grafcet de tâche peut être sollicité par le Grafcet maître, appelé aussi Grafcet de conduite,
en plusieurs reprises.

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PROGRAMMATION DE PLD

1. Introduction
La programmation des PLDs nécessite :
Un logiciel de développement permettant de générer un fichier JEDEC à partir des données
rentrées par l’opérateur. Ce fichier étant un ensemble de données binaires indiquant au
programmateur les fusibles à "griller".
Un programmateur permettant de "griller" les fusibles du PLD en fonction des données du fichier
JEDEC. Il est en général associé à un logiciel de pilotage.

2. Etapes de programmation des PLDs


Lors de la programmation des PLDs, il est conseillé de suivre les démarches suivantes :
Etude du système et élaboration des relations liant les entrées/sorties.
Choix du composant en fonction des besoins du système : nombre d’entrées/sorties,
structure des sorties, …
Ecriture des modules de description : C’est le rôle du logiciel de développement. Il permet de
créer le fichier de fusibles à griller(table de fusibles). Ce fichier est normalisé au format JEDEC.
Les moyens de description sont multiples, à savoir : Les logigrammes, les équations logiques, les
tables de vérités, …
Les langages de description qui sont adaptés à la programmation des PLDs sont ABEL(langage de
description matériel HDL) et VHDL(langage de description matériel de haut niveau). L’écriture d’un
fichier ABEL ou VHDL ne nécessite qu’un éditeur de texte. Cependant les fabricants des circuits
mettent des outils (logiciels) à la disposition des développeurs(programmeurs). Parmi ces logiciels, on
trouve : Synario de LATTICE, Express d’ORCAD, ISP Design Expert et ISP Lever de LATTICE,…
Compilation : C’est le rôle du compilateur. Le document de description(fichier source) doit être
traduit en un document objet compatible avec la programmation des composants. C’est le fichier
JEDEC dans lequel un 0 ou un 1 signifie qu’un croisement ligne colonne de la matrice de
programmation doit participer ou non au terme ET.
Simulation : C’est le rôle du logiciel de simulation. Pendant cette phase, le programmeur procède
à un test et une mise au point du circuit. Le simulateur logique permet donc de vérifier la
programmation des circuits.
Programmation : C’est le rôle du programmateur. Il permet de vérifier la virginité du circuit, lire le
fichier au format JEDEC, programmer le circuit et vérifier la programmation

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PROGRAMMATION DE PLD
3. Langage de description ABEL
Un fichier ABEL est composé de cinq sections :
La section d’entête.
La section de déclarations.
La section de description.
La section de test.
La déclaration de fin de fichier.
31. Sections d’entête et de fin
Elles encadrent le document ABEL. L’entête commence par le mot MODULE suivi du nom qu’on veut
lui donner, en général le nom du fichier ABEL. La section de fin est annoncée par le mot END et doit
être suivie du même nom donné au module. La section d’entête peut comporter le mot TITLE suivi
d’un texte entre apostrophes(facultatif).
32. Section de déclarations
a. Déclaration d’un titre
Le texte placé entre apostrophes sera copié dans le fichier JEDEC.
title ‘ .............................. ‘
Exemple : title ‘ circuit : Pal 16L8
Application : NAND à 3 entrées
Date :
Fichier : NAND ‘
b. Commentaires
// Exemple: // Ceci est un commentaire
c. Déclaration des entrées :
Pin ;
Exemples: e1 pin;
d. Déclaration des sorties :
Pin istype ‘com // pour les sorties combinatoires
Pin istype ‘reg // pour les sorties séquentielles (registres)
e. Déclaration de vecteurs – (mots regroupant plusieurs variables)
Déclaration des variables:
Xi..Xj pin ;
Déclaration d’un vecteur :
X = [Xi..Xj] ; //déclaration d’un vecteur X avec Xi poids fort.
Exemple: D3..D0 pin ;
D = [D3..D0] ;
f. Nombres

Nom de BASE BASE Symbol.


Binary 2 ^b
Octal 8 ^o
Decimal 10 ^d (défaut)
Hexadecimal 16 ^h

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PROGRAMMATION DE PLD
g. Opérateurs.
Opérateurs Logiques.
Opérateurs Description
! NON
& ET
# OU
$ OU exclusif
NON OU
!$
exclusif

Opérateurs Arithmétiques.

Opérateur Exemple Description


Complément à 2
- -D1
(négation)
- C1-C2 Soustraction
+ A+B Addition
Opérateurs Relationnels
Opérateurs Description
== Egal
!= Différent
< Plus petit
<= Plus petit égal
> Plus grand
>= Plus grand égal
33- Description logique.

La description logique s’effectue après l’utilisation du mot de code equation.


1-Description avec les opérateurs d’affectation
Opérateurs d’affectation liés au combinatoire =
Exemple : !s = e1 & e2 & e3;
Opérateurs d’affectation liés au séquentiel : =
Exemple : Q.clk = H ; //Définit l’horloge des sorties séquentielles
Q := Q + 1; //comptage
2- Description avec Table de vérité.
Le mon de code est truth-table et la syntaxe est la suivante :
Description d’un fonctionnement combinatoire :
TRUTH_TABLE ( in_ids -> out_ids )
inputs -> outputs ;
Description d’un fonctionnement séquentiel :
TRUTH_TABLE ( in_ids :> reg_ids )
inputs :> reg_outs ;

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PROGRAMMATION DE PLD
3- Description d’un fonctionnement mixte :
TRUTH_TABLE ( in_ids :> reg_ids -> out_ids )
inputs :> reg_outs -> outputs ;
Exemple: Table de vérité d’un additionneur 2 bits :
TRUTH_TABLE ( [ A, B] -> [Somme, Carry_out] )
[ 0, 0 ] -> [.. , ..];
[ 0, 1 ] -> [.. , ..];
[ 1, 0 ] -> [.. , ..];
[ 1, 1 ] -> [.. , ..];

Qui peut s’écrire en utilisant des vecteurs :


TRUTH_TABLE (IN -> OUT )
0 -> .. ;
1 -> .. ;
2 -> .. ;
3 -> .. ;
4- Description When Then Else Quand … Faire … Sinon …
WHEN condition THEN equation ou affectation; ELSE equation ou affectation;
Exemple en combinatoire:
WHEN (A==B) THEN Dout = C ; ELSE Dout = 0;
Exemple en séquentiel:
WHEN UD==1 THEN Q := Q+1; ELSE Q := Q-1;
5- Description par machine d’état.
Exemple de machine d’état simple:
ETAT = [Q1,Q0] ;
ETAT0 = [0,0] ;
ETAT1 = [1,1] ;
State_diagramme ETAT
State ETAT0 : Goto ETAT1;//ou Goto 3
State ETAT1 : Goto ETAT0 ; // Goto 0
Exemple avec équations sur les sorties pendant les états:
ETAT = [Q1,Q0] ;
State_diagramme ETAT
State 0 : OUT1=1 ;
Goto 3;
State 3 : OUT2=1 ;
Goto 1;
Exemple d’utilisation des conditions de franchissement IF THEN ELSE:
ETAT = [Q1,Q0] ;
State_diagramme ETAT
State 0 : IF A then 3 else 1 ;
State 3 : IF A then 0 else 3 ;
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PROGRAMMATION DE PLD
34-Vecteurs de test
Test_vectors
([entrée1,entrée2,..] -> [sortie1,sortie2,..])
X=[.x.,.x.,.x.,.x.];
Exemple :
Test_vectors ([H,EN,RAZ]->[Unite,Diz])
@repeat 16 { [.c.,1,0]->[X,X];}
@repeat 8{ [.c.,0,0]->[X,X];}
@repeat 3{ [.c.,1,1]->[X,X];}
Où .c. → impulsion d’horloge ,.x. → valeur booléenne non définie et@repeat nb { text } → directive de
répétition avec nb : nombre de répétitions.
Point extension
Le point extension peut être utilisé pour préciser le comportement d’une macro-cellule.
La syntaxe est la suivante signal_name.ext

Point extension Description


Architecture indépendante ou Pin-to-Pin extensions
.ACLR Asynchronous register reset
.ASET Asynchronous register preset
.CLK Clock input to an edge-triggered flip-flop
.CLR Synchronous register reset
.COM Cominbational feedback from flip-flop data input
.FG Register feedback
.OE Output enable
.PIN Pin feedback
.SET Synchronous register preset
Extensions de macro-céllules spécifiques (architecture dépendante)
.D Data input to a D Flip flop
.J J input to a JK flip-flop
.K K input to a JK flip-flop
.S S input to a SR flip-flop
.R R input to a SR flip-flop
.T T input to a T flip-flop
.Q Register feedback
.PR Register preset
.RE Register reset
.AP Asynchronous register preset
.AR Asynchronous register reset
.SP Synchronous register preset
SR Synchronous register reset

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SYSTEME MICRO PROGRAMME
1- Introduction :
Le contrôle de processus industriel fait appel à un dispositif de gestion et de traitement des informations il est
souvent réalisé par un système électronique programmable ; ce système est appelé système micro
programmé ; il comporte deux éléments indissociables :
• Le programme qui représente le traitement ou la gestion du processus (soft) ;
• Le circuit électronique qui héberge le programme et permet son exécution.
2. Architecture d’un système programmé
La structure matérielle d’un système programmé est essentiellement organisée autour d’un microprocesseur.
Cependant, ce dernier ne peut fonctionner sans un environnement minimal.
Une telle structure est représentée à la figure 1.

21. Bus de données, d’adresses et de commandes


211. Notion de bus
Un bus est un ensemble de fils destiné à la communication entre les différents composants du système
minimal. On distingue 3 groupes de bus : bus de données, bus d’adresses et bus de commandes.
212. Bus de données : Data bus
C’est un bus bidirectionnel qui assure le transfert des informations entre le microprocesseur et son
environnement et inversement. Son nombre de lignes est égal à la capacité de traitement du µP :
8, 16, 32 ou 64 bits.
213. Bus d’adresses : Adress bus
C’est un bus unidirectionnel qui permet la sélection du destinataire des informations à traiter dans un espace
mémoire qui peut avoir 2n emplacements où n est le nombre de conducteurs du bus d’adresses.
214. Bus de commandes : Control bus
C’est un bus constitué par quelques conducteurs qui assurent la synchronisation des flux d’informations sur le
bus de données et d’adresse.
22. Microprocesseur : CPU
C’est l’unité centrale de traitement (UCT ou CPU). Il exécute séquentiellement le programme (ensemble
d’instructions) situé en mémoire ROM. L’exécution d’une instruction est cadencée par une horloge. . La CPU
est composée de plusieurs éléments, en voici la définition :
Horloge :
C’est un astable (piloté en général par quartz) qui rythme le fonctionnement du µP, ce dernier effectue les
opérations par cycles d’horloge

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SYSTEME MICRO PROGRAMME
Compteur de programme :
Appelé aussi compteur ordinal ; c’est un registre qui contient toujours l’adresse de la prochaine instruction
(ordre) à exécuter par le µP ; après exécution le compteur de programme s’incrémente automatiquement
Accumulateur :
C’est un registre qui intervient dans la plus part des opérations de la CPU ; il contient toujours le résultat de
l’opération ou de calcul effectué par l’unité de calcul
Unité arithmétique et logique :
L’ALU contient tous les circuits logiques nécessaires pour faire des opérations arithmétiques (+,-, *,/,…) ou
logiques (OU, ET, OU EXCLUSIF, NON ...) entre l’accumulateur et une opérande ; le résultat est stocké dans
l’accumulateur
Registre d’état :
Chaque bit de ce registre indique un état particulier des opérations effectuées (résultat nul, négatif,
dépassement, retenue,…) il représente en quelque sorte le tableau de bord du système , il est souvent utile de
le consulter.
Registres d’index :
Ces registres travaillent dans le mode d’adressage indirect, ils contiennent les adresses mémoire où se
trouvent des données que la CPU doit traiter.
23. Mémoires
Ce sont des composants numériques chargés de sauvegarder leur contenu après stockage et permettent
également de le restituer. Ce contenu est un ensemble de mots binaires de format (taille) prédéfinie.
Mot de 4 bits = quartet
Mot de 8 bits = octet …
L’octet est pris comme unité internationale de mesure de la capacité mémoire (Byte=octet).
Multiples de l’octet :
Kilo octets ; 1 KO = 210 o = 1024 octets
Méga octets ; 1 MO = 2 20 o = 1024 Ko
Giga octets ; 1 Go = 2 30 o = 1024 Mo
Cartographie d’une mémoire :
La mémoire se présente sous forme d’une liste (table) de cases mémoires de même format ; chaque case est
formée d’un mot de n bits et elle est repérée par une adresse.

Mot 1 @000h

Mot 2

Mot 3

Mot N

n bits

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SYSTEME MICRO PROGRAMME
La capacité mémoire est fonction du nombre de bits d’@ des mots et de la taille de chaque mot :
C = 2 nb lignes d’@. mots
Adressage mémoire : l’adressage des zones mémoire se fait pratiquement en hexadécimal et
commence à partir de l’@ 0000h après, les adresses évoluent d’une manière continue sans
interruption ;
Remarque : Pour calculer la capacité d’une zone mémoire à partir d’une @ initiale à une @ finale on
utilise la relation suivante : C = @finale - @ initiale + 1 ( il ne faut pas oublier de passer au système
décimal)
EXERCICE :
Un système micro programmé est constitué de :
15 KO D’EEPROM et 32KO de RAM et 1KO réservé pour l’interface d’ES ; sachant que le décodeur a
adressé ces éléments dans l’ordre cité ; donner les @ de début et fin de chaque élément puis
déduire la taille de bus d’adresses du système.
Type de mémoires :
On distingue deux grandes classes de mémoires :
231. Mémoire du programme : mémoire morte
C’est une mémoire permanente et à lecture seule. Elle est destinée à stocker le programme.
Il existe différents types, à savoir : ROM, PROM, EPROM ou UV EPROM, EEPROM et Flash EPROM.
232. Mémoire de données : mémoire vive
C’est une mémoire volatile et à lecture/écriture. Elle est chargée de sauvegarder temporairement les données
du programme (variables d’entrées, variables intermédiaires, variables de sorties, etc…). Il s’agit de la RAM.
233. Mémoire en circuit intégré :
Le brochage du CI est formé respectivement de l’alimentation, le bus de
données, le bus d’@ , le bus de commandes (lecture/écriture, sélection de
boitier, validation de sortie..) ;
Exemple :EEPROM M27C256B
Donner la taille de bus de données ;
Donner la taille de bus d’adresses ;
Déduire la capacité de cette mémoire.

24. Interfaces ou ports d’entrées/sorties


L’interfaçage est un ensemble matériel permettant d’assurer la liaison entre le µP et les périphériques. On
distingue les interfaces parallèles et les interfaces séries.

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MICRO CONTROLEUR I : INTRODUCTION
1. Introduction
Le PIC (Programmable Interface Controler) 16F84 est un microcontrôleur produit par la société MicroChip. C’est
un composant qui regroupe dans un même boîtier tous les éléments vitaux d’un système programmé : CPU,
RAM, ROM, Interfaces d’entrées/sorties, etc.
2. Architecture du PIC 16F84
21. Organisation externe
Le µC 16F84 est un circuit intégré de 18 broches : voir figure1

La tension nominale de l’alimentation du µC 16F84 est +5 V : Vdd=+5 V et Vss=0 V.


Le Reset du µC 16F84 peut avoir plusieurs causes :
Une mise sous tension POR (Power On Reset) : voir figure 2a
Une mise à 0 de la broche MCLR (Reset manuelle) : voir figure 2b.
Un débordement du timer du chien de garde WDT : voir plus tard.

Le fonctionnement du µC 16F84 nécessite une horloge qui rythme l’exécution des instructions du programme. On
distingue trois modes d’horloge :
- Horloge interne à quartz (Figure 3a) : Avec l’oscillateur à quartz, on peut avoir des fréquences allant de 4
MHz jusqu’à 20 MHz selon le type du µC.

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MICRO CONTROLEUR I : INTRODUCTION
- Horloge interne à circuit RC (Figure 3b) : Avec un oscillateur à circuit RC, la fréquence de l’oscillation dépend
de la tension Vdd et des éléments Rext et Cext.
- Horloge externe

22. Organisation interne :


La structure interne simplifiée du μC 16F84 peut être donnée par la figure 4.

221. Horloge système


L’horloge système ou horloge instruction, est la base du temps interne qui cadence le fonctionnement du µC.
Quelque soit l'oscillateur utilisé, l'horloge système s’obtient en divisant la fréquence de l’oscillateur par 4.
Exemple : Avec un quartz de 4 MHz, on obtient une horloge instruction de 1 MHz, soit le temps pour exécuter
une instruction de 1 μs.
222. Mémoire Flash ROM
Cette mémoire de 1024 mots de 14 bits stocke le programme. Elle est permanente et reprogrammable à souhait.
Chaque position contient une instruction. Suite à un Reset ou lors d’une mise sous tension, le µC commence
l’exécution du programme à l’adresse 0. De plus, lorsqu’il y a une interruption, il va à l’adresse 4.
223. Registre de configuration
Pendant la phase de la programmation du µC, on programme aussi un registre de configuration logé dans la
mémoire EEPROM. Ce registre est un mot de 14 bits qui permet de :

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MICRO CONTROLEUR I : INTRODUCTION
Choisir le type de l'oscillateur pour l'horloge.
Valider ou non le timer du watchdog WDT.
Autoriser ou non une temporisation à la mise sous tension.
Interdire ou non la lecture des mémoires de programme et de données.

Registre de configuration :

Bits FOSC0 et FOSC1 : Sélection du type d'oscillateur pour l'horloge.


FOSC1FOSC0=11 Oscillateur à circuit RC jusqu'à 4 MHz.
FOSC1FOSC0=10 Oscillateur HS, quartz haute fréquence, jusqu'à 20 MHz.
FOSC1FOSC0=01 Oscillateur XT, quartz standard jusqu'à 4 MHz.
FOSC1FOSC0=00 Oscillateur LP, quartz basse fréquence, jusqu'à 200 KHz.
Bit WDTE : Validation du timer du watchdog WDT. WDTE=1 WDT validé et WDTE=0 WDT inhibé.
Bit PWRTE : Validation d'une temporisation à la mise sous tension.
Le µC possède un timer permettant de retarder de 72 ms le lancement du programme après la mise sous tension.
Ce délai maintient le µC à l’arrêt et permet ainsi à la tension d'alimentation de bien se stabiliser.
PWRTE=1 le µC démarre tout de suite et PWRTE=0 le µC attend 72 ms.
CP :Protection en lecture des mémoires de programme et de données.
CP=1 pas de protection et CP=0 protection activée.
Exemple : On désire configurer le registre pour répondre aux critères suivants :
oscillateur à quartz de 4 MHz, le timer du watchdog n’est pas autorisé, une attente de 72 ms est souhaitée et le
µC n’est pas protégé en lecture.
Configuration requise : soit 3FF1 en hexadécimal

224. Mémoire EEPROM de données


Cette mémoire est constituée de 64 octets que l'on peut lire et écrire depuis un programme. Ces octets sont
conservés même après une coupure de l’alimentation et sont très utiles pour conserver des paramètres semi
permanents : code d’accès, version du programme, message d’accueil, valeur invariable, etc.
225. Mémoire RAM
La mémoire RAM est constituée de deux parties : voir figure 5.
Une zone mémoire de 68 octets réservée à l’utilisateur pour
stocker ses variables. Elle est adressable de l’@ 0x0C à l’@ 0x4F ou de
l’@ 0x8C 0xCF. (à vérifier)
Un fichier de 16 registres de contrôle répartis en 2 banques :
Une banque 0 adressable de l’@ 0x00 à l’@ 0x0B.
Une banque 1 adressable de l’@ 0x80 à l’@ 0x8B.
L’accès à un registre s’effectue en se plaçant dans la banque où
il se trouve. Ceci est réalisé en positionnant le bit RP0 du registre
d’état STATUS :

Registre STATUS :

RP0=0 : banque 0 et RP0=1 : banque 1.

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MICRO CONTROLEUR I : INTRODUCTION
226. ALU et le registre W
Le registre W, qui n’a pas d’adresse, est un registre de travail de 8 bits.
L’ALU est une unité arithmétique et logique de 8 bits qui réalise les opérations entre W et n'importe quel autre
registre f ou constante k. Le résultat de l'opération peut être placé soit dans W soit dans f. L’ALU est associée au
registre d’état STATUS par les bits Z, C et DC :

Registre STATUS :

C : Ce bit flag passe à 1 lorsqu’il y a une retenue sur un octet.


DC : Ce bit flag passe à 1 lorsqu’il y a une retenue sur un quartet.
Z : Ce bit flag passe à 1 quand le résultat d’une opération est nul.
227. Port d’entrées/sorties PORTA
Le port A désigné par PORTA est un port bidirectionnel de 5 bits (RA0 à RA4). La configuration de direction pour
chaque bit du port est déterminée avec le registre TRISA :

Les broches RA0 à RA3 sont des entrées/sorties compatibles TTL alors que la broche RA4 peut être utilisée soit
comme entrée/sortie normale du port A, soit comme entrée horloge externe pour le Timer TMR0. Le choix se fait
à l'aide du bit TOCS du registre OPTION :
T0CS=0 RA4 est une entrée/sortie normale.
T0CS=1 RA4 est une entrée horloge externe pour le timerTMR0.
De plus, RA4 est une sortie à drain ouvert. Donc, il ne faut pas oublier de mettre une résistance externe vers Vdd.
Chaque broche du port A configurée en sortie peut fournir un courant de 20 mA au maximum, mais tout le port A
configuré en sortie ne peut pas débiter un courant total supérieur à 50 mA.
Chaque broche du port A configurée en entrée peut accepter un courant de 25 mA au maximum, mais tout le
port A configuré en entrée ne peut pas accepter un courant total supérieur à 80 mA.
228. Port d’entrées/sorties PORTB
Le port B désigné par PORTB est un port bidirectionnel de 8 bits (RB0 à RB7). La configuration de direction se fait à
l'aide du registre TRISB (identique à celle du PORTA : voir TRISA). Toutes les broches sont compatibles TTL.
Les entrées du port B peuvent être pourvues de résistances de rappel à Vdd. Cette option est validée par le bit
RBPU du registre OPTION :

Registre OPTION :
RBPU=0 les broches configurées en entrées sont connectées à des résistances de rappel à Vdd et les broches
configurées en sorties sont dépourvues automatiquement de ces résistances de rappel.
En entrée, la broche RB0 appelée aussi INT peut déclencher l’interruption externe INT et une quelconque des
broches RB4 à RB7 peut déclencher l'interruption RBI.
Chaque broche du port B configurée en sortie peut fournir un courant de 20 mA au maximum, mais tout le port B
configuré en sortie ne peut pas débiter un courant total supérieur à 100 mA.
Chaque broche du port B configurée en entrée peut accepter un courant de 25 mA au maximum, mais tout le
port B configuré en entrée ne peut pas accepter un courant total supérieur à 150 mA
Remarque : Au Reset du µC, les ports PORTA et PORTB sont configurés en entrée.

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MICRO CONTROLEUR II : PROGRAMMATION
1. Introduction
Les étapes nécessaires permettant de voir un programme s'exécuter sur un µC 16F84 sont :
Ecrire un programme en langage assembleur dans un fichier texte et le sauvegarder avec
l'extension asm.
Compiler ce programme avec l'assembleur MPASM fourni par MicroChip. Le résultat est un fichier
avec l'extension hex contenant une suite d'instruction compréhensible par le µC.
Transférer le fichier hex dans la mémoire programme du µC (Flash ROM) à l'aide d'un
programmateur adéquat. On peut utiliser les programmateurs de MicroChip ou tout autre
programmateur acheté ou réalisé par soit même.
Mettre le µC dans son montage final, mettre sous tension et vérifier le fonctionnement.
MicroChip propose gratuitement l'outil de développement MPLAB qui regroupe l'éditeur de texte, le
compilateur MPASM, un outil de simulation et le logiciel de programmation.
On utilisera MPLAB pour écrire, compiler et éventuellement simuler les programmes, ensuite on les
transférera à l’aide du programmateur JDM piloté par le logiciel ICPROG, les deux sont disponibles
gratuitement sur le Web.

2. Directives de MPASM
Les directives de l'assembleur sont des instructions qu'on ajoute dans le programme et qui seront
interprétées par l'assembleur MPASM. Ce ne sont pas des instructions destinées au µC.
21. Directives les plus utilisées
LIST : Permet de définir un certain nombre de paramètres comme le processeur utilisé (p), la base par
défaut pour les nombres (r) ainsi que d'autres paramètres.
Exemple : LIST p=16F84, r=dec.
#INCLUDE : Permet d'insérer un fichier source. Par exemple le fichier p16F84.inc contient la définition
d'un certain nombre de constantes comme les noms des registres ainsi que les noms de certains bits du
µC 16F84.
Exemple : #INCLUDE "p16f84.inc" ou #INCLUDE p16f84.inc .
CONFIG : Permet de définir les 14 fusibles de configuration qui seront copiés dans le registre de
configuration lors de l'implantation du programme dans le µC.
Exemple : CONFIG B'11111111111001' ou CONFIG H'3FF9'.
Remarque :
CONFIG _CP_OFF & _XT_OSC & _PWRTE_OFF & _WDT_OFF
EQU : Permet de définir une constante. Exemple : XX EQU 0x20.

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MICRO CONTROLEUR II : PROGRAMMATION
Chaque fois que le compilateur rencontrera la valeur XX, il la remplacera par la constante 0x20. Ça peut
être une constante s'il s'agit d'une instruction avec adressage immédiat, ou d'une adresse s'il s'agit
d'une instruction avec adressage direct.
#DEFINE : Définit un texte de substitution.
Exemple : #DEFINE monbit PORTA,1
Chaque fois que le compilateur rencontrera monbit, il le remplacera par PORTA,1.
ORG: Définit la position dans la mémoire programme à partir de laquelle seront inscrites les
instructions
Exemple : ORG 0 ; adresse du début du programme principal.
ORG 4 ; adresse du début du sous-programme d’interruption .
CBLOCK …ENDC ar
l’utilisateur.
Exemple : CBLOCK 0x0C ; zone mémoire RAM accessible par l’utilisateur débute à l’adresse 0x0C
Var1 : 1 ; zone de 1 octet
Var2 : 8 ; zone de 8 octets
ENDC
END: Indique la fin du programme.
22. Format des nombres
L'assembleur reconnaît les nombres en décimal, hexadécimal, binaire ou octal. Pour préciser la base il
faut utiliser les préfixes précisés dans le tableau de la figure 1. On peut à l'aide de la directive LIST
définir un format par défaut. Si par exemple on place l’instruction LIST r=dec au début du programme,
tous les nombres sans préfixe seront interprétés en décimal.

3. Structure d'un programme écrit en assembleur


Un programme écrit en assembleur doit respecter une certaine syntaxe et un certain nombre de règles
afin qu'il soit facile à lire et à débuguer :

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Lycée technique Mohammedia ATC : TRAIRTEMENT DE L’INFORMATION 2STE
MICRO CONTROLEUR II : PROGRAMMATION
Quelques lignes de commentaire précisant la fonction du programme.
Tout ce qui commence à la première colonne est considéré comme une étiquette (Label)
permettant de faire des sauts et des appels aux sous-programmes.
Tout ce qui suit un point virgule est considéré comme un commentaire non interprété par le
compilateur.
Un programme apparaît donc comme un texte écrit sur 3 colonnes :
La colonne de gauche contient les étiquettes.
La colonne du milieu contient les instructions.
La colonne de droite contient les commentaires.
Si le programme utilise des interruptions, mettre à l'adresse 0, adresse du branchement du µC lors
d’un Reset ou d’une mise sous tension, une instruction de branchement au début du programme
principal.
Exemple : ORG 0 GOTO début
Ecrire le sous-programme d'interruption à l'adresse 4 ou mettre à cette adresse un branchement
au même sous-programme.
Exemple :
ORG 4
Ecrire le sous-programme d'interruption ici.
RETFIE
Remarque Si le programme ne gère pas les interruptions, on peut se passer des étapes 5 et 6.
Ecrire les sous-programmes (s'il y en a). Chaque procédure commence par une étiquette qui
représente son nom, et se termine par l'instruction Return.
Ecrire le programme principal (commençant par l'étiquette début : si les étapes 4 et 5 sont
présentes).
Terminer avec la directive END.
Exemple : La figure 2 montre un extrait du programme écrit en assembleur.

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MICRO CONTROLEUR III : TIMER
1. Timer TMR0
C’est un compteur 8 bits ayant les caractéristiques suivantes :

4 du port PORTA (mode compteur).


Le choix de l'horloge se fait à l'aide du bit TOCS du registre OPTION et la sélection du front actif de
l’horloge externe s’effectue par le bit TOSE du même registre :

Registre Option :
TOCS=0 TMR0 utilise l’horloge
interne et TOCS=1 TMR0 utilise l’horloge externe (broche RA4).
TOSE=0 front montant et TOSE=1 front descendant.

0, PS1 et PS2 du registre OPTION (voir tableau de la


figure 1a). L'affectation ou non du prédiviseur se fait à l'aide du bit PSA du même registre.
Registre Option :

Remarque
u timer du chien de garde WDT.
Au débordement de TMR0 (FF 00), le drapeau T0IF du registre INTCON est placé à 1. Ceci peut
déclencher l'interruption T0IE si celle-ci est validée (voir plus tard).
Le contenu du timer TMR0 est accessible dans le fichier de registres aussi bien en lecture qu’en écriture.
La figure 1b explique le fonctionnement du registre TMR0.

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MICRO CONTROLEUR III : TIMER

Exemple : Supposons que le timer TMR0 utilise l’horloge interne à base d’un quartz de 4 MHz, Calculons
alors le temps de débordement du timer correspondant à une prédivision de 2 : En effet, le timer TMR0
est un compteur de 8 bits qui compte 256 périodes d’horloge. Puisque la période d’horloge est
multipliée par 2 alors le temps de débordement du timer est égal à 256*2*1 µs soit 512 µs.
Avec un prédiviseur de 256 on aura un temps de débordement égal à 256*256*1 µs soit 65536 µs. Si ce
temps est insuffisant on pourrait utiliser un compteur supplémentaire.
2. Watchdog Timer WDT
C’est un compteur 8 bits incrémenté en permanence (même si le µC est en mode sleep) par une
horloge RC intégrée indépendante de l'horloge système. Lorsqu’il déborde, (WDT Time Out), deux
situations sont possibles :
Si le µC est en fonctionnement normal, le WDT Time Out provoque un Reset. Ceci permet d’éviter
le blocage du µC en cas de plantage du programme comme par exemple une boucle sans fin, un
Reset répété,…
Si le µC est en mode sleep, le WDT Time Out provoque un Wake-Up, l'exécution du programme
continue normalement là où elle s'est arrêtée avant de rentrer en mode sleep. Cette situation est
souvent exploitée pour réaliser des temporisations.
L'horloge du WDT est ajustée pour que Le Time Out arrive toutes les 18 ms. Il est cependant possible
d'augmenter cette durée en faisant passer le signal Time Out dans un prédiviseur programmable
partagé avec le timer TMR0 (voir tableau de la figure 2a).
L'usage du WDT doit se faire avec précaution pour éviter la réinitialisation inattendue et répétée du
programme. Pour éviter un WDT time Out lors de l'exécution d'un programme, on a deux possibilités :
WDTE

l'instruct CLRWDT
instruction dans un sous programme d’interruption.
La figure 2b explique le fonctionnement du timer WDT.

Exemple : Le temps de débordement du timer WDT est estimé à 18 ms sans utiliser une prédivision.
Cependant on pourrait prolonger ce temps en utilisant le prédiviseur. Avec une prédivision de 128 le
débordement du timer WDT aura lieu tout les 128*18 ms soit 2304 ms.

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MICRO CONTROLEUR IV : INTERRUPTION

1. Interruption
Une interruption est un événement inattendu qui provoque l’arrêt du programme principal pour aller
exécuter une procédure d'interruption. A la fin de cette procédure, le µC reprend le programme à
l’endroit où il s’était arrêté.
Le µC 16F84 possède 4 sources d'interruption. A chaque interruption sont associés deux bits :
Un bit de validation : permet d'autoriser ou non l'interruption.
Un bit de signalisation ou drapeau (flag) : permet au µC de savoir de quelle interruption il s'agit.
Tous ces bits sont logés dans le registre INTCON à part le drapeau EEIF de l'interruption EEI qui se
trouve dans le registre EECON1.

Registre INTCON

GIE nterruptions sont


autorisées.
EEIE
T0IE : ce bit valide l’interruption générée par le débordement du timer TMR0. T0IE=1 interruption
validée.
INTE : ce bit valide l’interruption sur la broche RB0. INTE=1 interruption validée.
RBIE : ce bit valide l’interruption sur l’une des broches RB4 à RB7. RBIE=1 interruption validée.
T0IF : ce bit signale le débordement du timer TMR0. T0IF=1 débordement du timer TMR0.
INTF : ce bit signale qu’une interruption a été provoquée par la broche RB0. INTF=1 interruption
générée.
RBIF : ce bit signale qu’une interruption a été provoquée par l’une des broches RB4 à RB7. RBIF=1
interruption générée.
Registre EECON1 :

EEIF : ce bit signale le déclenchement d’une interruption de fin d’écriture en EEPROM. EEIF=1
interruption générée.
2. Déroulement d’une interruption
Lorsque l'événement déclencheur d'une interruption intervient, alors son drapeau est positionné à 1. Si
de plus l'interruption correspondante a été validée, elle est alors déclenchée : le µC arrête ce qu'il est
en train de faire et va exécuter la procédure d'interruption qui se trouve à l'adresse 4 en exécutant les
étapes suivantes :
L’adresse contenue dans le PC (Program Counter) est sauvegardée dans la pile, puis remplacée par
la valeur 4 qui correspond à l’adresse de la routine d'interruption.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/2


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MICRO CONTROLEUR IV : INTERRUPTION
Le bit GIE est positionné à 0 pour inhiber toutes les interruptions afin que le µC ne soit pas dérangé
pendant l'exécution de la procédure d'interruption.
A la fin de la procédure d'interruption (instruction RETFIE) :
Le bit GIE est repositionné à 1 en autorisant ainsi un autre événement.
Le contenu du PC est rechargé à partir de la pile ce qui permet au programme de reprendre là où il
s'est arrêté.
Remarques:
Le drapeau reste à 1 même après le traitement de l’interruption. Par conséquent, il faut toujours le
remettre à 0 à la fin de la routine d'interruption sinon l'interruption sera déclenchée de nouveau juste
après l'instruction RETFIE.
Seul le PC est empilé automatiquement. Si cela est nécessaire, les registres W et STATUS doivent être
sauvegardés temporairement en RAM utilisateur puis restaurés à la fin de la routine d’interruption pour
que le µC puisse reprendre le programme dans les mêmes conditions où il l'a laissé.

3. Sources d’interruption
31. Interruption INT : Entrée RB0 du PORTB
Cette interruption est provoquée par un changement d'état sur l'entrée RB0 du PORTB quand elle est
programmée en entrée. Elle est gérée par les bits :
INTE et INTF du registre INTCON.
INTEDG du registre OPTION : ce bit permet de choisir le front du déclenchement de l’interruption.
INTEDG=1 front montant et INTEDG=0 front descendant.

Registre OPTION

32. Interruption RBI : Entrées RB4 à RB7 du PORTB


Cette interruption est provoquée par un changement d'état sur l'une des entrées RB4 à RB7 du PORTB.
Le front n'a pas d'importance.
Les bits associés sont RBIE et RBIF du registre INTCON.
33. Interruption T0I : Débordement du Timer TMR0
Cette interruption est provoquée par le débordement du timer TMR0.
Les bits associés sont T0IE et T0IF du registre INTCON.
34. Interruption EEI : Fin d'écriture dans l'EEPROM
Cette interruption est déclenchée à la fin d'une écriture réussie dans l'EEPROM de données. Les bits
associés sont EEIE du registre INTCON et EEIF du registre EECON1.

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ATC

ASSERVISSEMENT
1-ETUDE FONCTIONNELLE DES SYSTEMES ASSERVIS
2-ETUDE TEMPORELLE DES SYSTEMES DE 1er ET 2ème ORDRE

A. ELMOUDEN
Lycée technique Mohammedia ATC 2STE
SYSTEMES ASSERVIS

1. Système commandé
Un système est dit commandé si la grandeur de sortie xs(t) est fonction de la grandeur d’entrée xe(t) :
xe(t) s’appelle signal de commande ou consigne susceptible de modifier l’état de la sortie xs(t).
xs(t) s’appelle signal de sortie représentant la grandeur physique qu’on souhaite contrôler, à savoir :
vitesse, position, température, débit, niveau, pression, etc.
Le système commandé peut être scindé en deux blocs :
Le processus physique exemples simples : moteur, vérin, résistance de chauffage, vanne, pompe, etc.
Le bloc de commande ou actionneur : c’est un organe de puissance qui traduit la consigne en un signal
capable de manipuler la grandeur physique de sortie.
Figure 1

Un système commandé, dit aussi système en boucle ouverte, présente un inconvénient majeur
d’être sensible aux perturbations qui affectent la grandeur de sortie.
Par exemple, dans le cas du chauffage d’une pièce, lorsqu’une personne entre dans la pièce,
l’ouverture de la porte provoque en général une diminution de la température ambiante de la pièce.
Pour immuniser un système commandé contre les perturbations, on a adopté la technique d’un
système asservi qui consiste à contrôler automatiquement et en permanence la grandeur de sortie
pour la maintenir égale à la valeur souhaitée (consigne).
2. Structure d’un système asservi
La structure générale d’un système asservi est représentée à la figure 2.
Un système asservi, appelé aussi système bouclé ou en boucle fermée, est constitué de :
Une chaîne d’action ou chaîne directe composée du processus et sa commande (actionneur).
Une chaîne de réaction ou chaîne de retour formée par un capteur qui mesure en permanence la
sortie Xs afin de fournir le signal de retour Xr image de Xs (feed-back). Le capteur doit être fidèle et
insensible aux perturbations.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 1/7


Lycée technique Mohammedia ATC 2STE
SYSTEMES ASSERVIS
Un comparateur qui élabore en permanence le signal d’erreur Xε ; Xε =(Xe-Xr).

Remarque:
On classe les systèmes asservis en deux familles :
Système régulé : C’est un système asservi particulier qui doit maintenir constante la sortie
conformément à la consigne constante indépendamment des perturbations Il s’agit d’une régulation.
Exemples : Régulation de température, vitesse, tension, etc.
Système asservi : C’est un système asservi pour lequel la sortie doit poursuivre le plus fidèlement
possible la consigne variable indépendamment des perturbations Il s’agit d’un asservissement.
Exemples : Asservissement de position, fréquence, phase, etc.
Le schéma de la figure 2 peut être mis sous la forme du schéma fonctionnel, dit aussi schéma blocs, de
la figure 3.
Figure 3

3. Fonctions de transfert
31. Fonction de transfert en boucle ouverte
En boucle ouverte le signal Xr n’est pas réinjecté au comparateur, par conséquent ou aura:
Les blocs des deux chaînes seront en cascade. (voir figure 4)
Le signal d’erreur Xε est égale au signal d’entrée ou consigne Xe Xε =Xe.
Figure 4

La fonction de transfert en boucle ouverte (FTBO) est définie par le rapport : T=Xr/Xe= ……………………….
32. Fonction de transfert en boucle fermée : Formule de Black
Considérons le schéma fonctionnel de la figure 3. Cherchons le rapport F=Xs/Xe. On a :

Préparé par MR A.ELMOUDEN 2/7


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(1) Xr =………………………………=……………………………………… et (2) Xs=………….............................................

La combinaison des équations (1) et (2) implique :………………………………………………………………………………….


La fonction de transfert en boucle fermée (FTBF) est : F= Xs/Xe= (A.H)/[1+(A.H.K)]
4. Qualités requises à un système asservi
Les performances demandées à un système asservi dépendent de la phase de fonctionnement :
- En régime permanent : La précision
Un système asservi est dit précis si la sortie atteint la valeur désirée de l’entrée ou consigne. Elle
est définie par l’erreur : Lim[xe(t)-xs(t)] lorsque t tend vers l’infini(t ).
- En régime transitoire : La rapidité et la stabilité.
Un système est dit rapide s’il rejoint rapidement son régime permanent. La rapidité est définie
par le temps de réponse à 5% (tr5 ).
Un système est dit stable si sa réponse n’est pas oscillatoire, que ça soit amortie ou non.
Un système asservi performant doit être à la fois stable, rapide (tr5 court) et précis (erreur statique
trop faible).
5. Correction d’un système asservi
En pratique, on démontre que les paramètres décrits ci-dessus sont étroitement liés et
contradictoires.
Par exemple l’amélioration de la précision peut introduire l’instabilité et la lenteur du système.
On déduit alors qu’un système asservi réel fait apparaître des défauts suivants : l’imprécision, la
lenteur et l’instabilité.
L’amélioration des performances d’un système asservi consiste à corriger ses défauts par insertion d’un
bloc supplémentaire placé juste après le comparateur : il s’agit d’un correcteur qui doit être choisi
convenablement pour obtenir des qualités satisfaisantes (voir figure 5).
Figure 5

6. Régulation de la vitesse d’un moteur à courant continu


61. Modélisation du moteur à courant continu
Considérons la figure 6 qui représente le schéma équivalent du moteur à courant continu M.
Figure 6

Préparé par MR A.ELMOUDEN 3/7


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On suppose que le moteur est à flux constant, les frottements sont négligés et on néglige
l’inductance L de l’induit.

On a E=U-RI=k =U-RI/k Pour faire varier la vitesse de la machine à courant continu à flux constant, on
doit agir sur la tension d’alimentation U.
62. Etude du système non régulé
621. Fonctionnement à vide
Le courant I0 circulant dans l’induit est tellement négligeable qu’on peut le considérer nul. Le moteur,
supposé alimenté sous la tension nominale Un, tourne à une vitesse 0 telle que :Ω0=Un/k=E0/k
622. Fonctionnement en charge
Le moteur, toujours alimenté sous la tension nominale Un, absorbe un courant Ic considérable et
tourne à une vitesse c telle que : Ωc=Ec/k=Un-RIc/k=E0-RIc/k
623. Variation de la vitesse de rotation
La présence de la charge mécanique affecte la vitesse de rotation . Cette influence se traduit par une
variation ∆Ωtelle que :∆Ω = Ω0-Ωc=(E0/k)-(E0-RIc/k)=RIc/k ➔ ∆Ω=RIc/k
63. Etude du système régulé
Le schéma du système régulé est représenté à la figure 7

631. Principe de la régulation


On suppose que suite à une valeur de la consigne Ue, le hacheur délivre une tension U 1 et le moteur
tourne à la vitesseΩ1. En présence d’une perturbation, par exemple, une variation du couple
résistant Cr, causée par une variation de la charge entraînée par le moteur, la vitesse Ω change (Ω
=Ω2) sans que la consigne soit modifiée.
Deux cas se présentent :
Si Ω augmente (Ω2 >Ω 1): Ur augmente ➔Uε diminue ➔le hacheur délivre une tension U2<U1 ➔Ω
diminue.
Si Ω diminue (Ω2 <Ω 1): Ur diminue ➔Uε augmente ➔le hacheur délivre une tension U2>U1 ➔Ω
augmente
632. Eléments constitutifs du système régulé
6321. Capteur de vitesse
L’acquisition de la vitesse est confiée à une dynamo tachymétrique. C’est une machine à courant
continu fonctionnant en génératrice à flux constant. Tournant à la vitesse Ω, elle produit une force
électromotrice proportionnelle à Ω Ur=k’Ω .
Remarque La mesure de la vitesse peut être réalisée à l’aide d’un codeur incrémental associé à un
convertisseur fréquence/tension (monostable et filtre passe-bas par exemple comme l’indique la
figure 8a).

Préparé par MR A.ELMOUDEN 4/7


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6322. Comparateur
Ce n’est autre qu’un montage soustracteur à base de l’amplificateur opérationnel (voir figure 8b).
6323. Correcteur

Le correcteur est de type proportionnel ou amplificateur d’amplification C.


La tension d’erreur est amplifiée grâce au montage amplificateur non inverseur à base de l’Aop (figure
8c) :
Uc=[1+(R5/R4)].Uε =C.Uε
6324. Hacheur

Le schéma de principe du hacheur est donné à la figure 8d et sa commande est conforme au


schéma de la figure 8e.
Le rapport cyclique α de la tension Uh est fonction de la tension Uc ➔ α = A’.Uc
La valeur moyenne de la tension U est proportionnelle au rapport cyclique ➔
U= α.Un
On déduit alors la loi de commande du hacheur : U=A’.Un.Uc ➔ U = A.Uc Avec
A=A’.Un

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633. Schéma fonctionnel du système régulé

634. Expression de la vitesse de rotation


(1) : Uε =Ue-Ur=Ue-k’Ω
(2) : U=A.C.Uε
(3) : Ω=U-RI/k
La combinaison des trois équations conduit à l’expression de la vitesse de rotation en fonction de la
consigne Ue et de l’entrée de perturbation du système R.I :
Ω= Ue.(AC/k)/[1+(ACk’/k)]-RIc.(1/k)/[1+(ACk’/k)]
Pour comparer les variations de vitesse du moteur avec et sans régulation, on se place dans les
mêmes conditions :
On fixe la valeur de la consigne Ue de telle sorte que le moteur tourne, à vide, à la vitesse Ω’0
égale à Ω0.
On charge le moteur avec la même charge mécanique qui force le moteur de tourner à la vitesse
Ω’c et ceci sans modifier la valeur de la consigne Ue.
6341. Fonctionnement à vide
A vide le courant absorbé I0 est supposé nul et le moteur tourne à la vitesse Ω‘0 telle que :
Ω’0= Ω0=Ue.(AC/k)/[1+(ACk’/k)]
6342. Fonctionnement en charge
En charge le courant absorbé est Ic et le moteur tourne à la vitesse Ωc’ telle que :
Ω’c=Ue.(AC/k)/[1+(ACk’/k)]-RIc.(1/k)/[1+(ACk’/k)]
6343. Variation de la vitesse de rotation
∆Ω’=Ω0’-Ωc’= RIc.(1/k)/[1+(ACk’/k)]
La régulation permet de réduire la variation de la vitesse de rotation et de masquer ainsi les
fluctuations de la charge mécanique d’où l’intérêt d’un système régulé ou asservi.

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64. Exemple numérique
On donne : Un=220 V, R=2Ω, Ic=10 A, k=2 V.rad-1.s, k’=0,05 V.rad-1.s, C=20, A’=0,2 V-1
A=0,2*220=44.
641. Sans régulation
0=Un/k=220/2=110 rad/s
c=Ec/k=Un-RIc/k=E0-RIc/k=220-20/2=100 rad/s
=RIc/k=20/2=10 rad/s
642. Avec régulation
On cherche d’abords la valeur de la consigne Ue permettant de faire tourner le moteur à vide à la
vitesse Ω’0=Ω 0.
Ω’0=Ω0=Ue.(AC/k)/[1+(ACk’/k)]=110 rad/s ➔ Ue=5,75 V.
Ω’c=Ue.(AC/k)/[1+(ACk’/k)]-RIc.(1/k)/[1+(ACk’/k)]=109,56 rad/s
∆Ω’=Ω0’-Ωc’= RIc.(1/k)/[1+(ACk’/k)]=0,44 rad/s
∆Ω’<<∆Ω

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1 Généralités sur les systèmes


11. Définition

Un système physique est un ensemble d'éléments liés entre eux dans le but de réaliser une tâche donnée. Ce
système peut être de nature électrique, mécanique, pneumatique, hydraulique, électromécanique, etc. Ce
processus soumis aux lois physiques est caractérisé par des grandeurs d’entrée et de sortie ;
L’étude dynamique du système nécessite une modélisation mathématique qui se réduit souvent à des
équations différentielles selon l’ordre auquel le système est porté.
12. Fonction de transfert
Soit un système ayant pour entrée E et une sortie S.
Sa fonction de transfert est telle que : T=S/E
13. Réponse indicielle
Un échelon e(t) est une fonction temporelle qui vérifie l’équation suivante :
t≤0 : e(t) = 0 ;
t>0 : e(t) = E0 (constante)
L’évolution de la sortie s(t) suite à l’échelon d’entrée e(t) s’appelle réponse indicielle du système.
2. Système du premier ordre
a. définition :
On appelle système du premier ordre, tout système régit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constant du premier ordre:
τ: constante de temps > 0
K: gain statique
b. Etude temporelle : réponse indicielle
e(t) = E0 pour t >0
L'équation différentielle est donc la suivante :

La solution est de la forme pour un système partant du repos:


Le temps de réponse à 5% est défini comme le temps mis pour
atteindre la valeur finale à ±5% près. Donc :

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. Application : système étudié MCC dont on néglige les frottements et l’inductance
Tension u Vitesse 
Moteur
CC

 Schéma simplifié :

e=k.

 mise en équation :
On a : U = …………………………………………………… :
……………………………………………………………………………………………………
Rappel : couples = Jd/dt (J = moment d'inertie,  = vitesse angulaire,).
Bilan :
RJ d
u = k +
k dt
On pose u(t)= E. (échelon unitaire)  équation différentielle :
RJ d E
+ =
k2 dt k .

 Equation normalisée 1°ordre :


d RJ E
+ =  =  =
dt  k2 et  k .

 résolution :
La solution de cette équation différentielle est de la forme :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Représentation temporelle de la réponse à un échelon :
12
exemple : (voir le graphe) u (V)
10 100

on donne :  = 100rad/s ,E=10v ,  = 0,44s 8


 (rad/s)
6 63
E 10
k= = 4
 100 k = 0,1V.rad−1.s
donc soit . 2

2 2
0
0,44
t (s) 0
J =  k = 0, 44  0,1 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2
20 soit J = 220.10 m .kg .
−6 2
et R

 Déduction de la précision, de la rapidité et de la stabilité :


Rapidité : Le temps de réponse à 5℅ est à peu prés égal à 3 τ soit Tr = 1,32 s
Stabilité : τ est positif donc le système est stable
Précision : L’erreur statique : ε = e(∞) – s(∞) ;
e(∞) = E0 et s(∞) = E0 ➔ ε=0

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3- Système du 2ème ordre :
a. définition
On appelle système du second ordre tout système régit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constants du second ordre.
Soit sous la forme canonique :
Avec ωn: Pulsation propre du système non amorti
K : gain statique
z (ou )  : facteur d'amortissement
b. Etude temporelle : réponse à un échelon
Soit e(t) = Eo pour t > 0
 1er cas : z > 1 (régime apériodique)
On pose :

Le comportement du système est non oscillant. Il

tend vers la valeur K sans jamais la dépasser. La

tangente à l'origine est nulle.

Plus le coefficient d’amortissement z est grand

plus le temps de réponse est important.

La réponse temporelle ne dépasse pas la valeur

finale.

La propriété de non dépassement est très

recherchée dans certains asservissements ou le

dépassement est interdit.

 2ème cas : z = 1 (régime apériodique critique)

On pose :  =
D'où la fonction temporelle :
La réponse est non oscillante, pour un gain statique et une pulsation propre donnée, c'est le régime
apériodique le plus rapide.
 3ème cas : z < 1 (régime oscillatoire)

La solution de l’équation est la suivante :

Avec :

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c. Application au MCC (on néglige uniquement les frottements)


i
 Schéma simplifié :

uc R
L

e=k.

 mise en équation :

 Equation électrique : (1)

 Equation mécanique (moment d'inertie J):

On peut donc écrire :

et

Donc :

D’où : (2)

On rappelle que uc(t)=E (échelon) ;

L'équation est conforme à celle de la définition 1 s(t) +2m 1 s(t) + s(t) = f (t)
02 0
L’équation (2) peut être mise sous la forme canonique suivante :

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Avec

 Déduction des performances :


La MCC ainsi modélisée admet un amortissement :
z → 0 si R ou L → 0 et z→ + ∞ si J → 0
Stabilité : système stable puisque z et ωn sont positifs.
Rapidité :
• Lorsque z → + ∞ le temps de réponse tend vers + ∞ (systèmes très lents)
• z=1 : est une valeur particulière des régimes apériodiques, elle représente le régime apériodique critique qui est
le plus rapide des régimes apériodiques.
• z=0.7 : représente une valeur particulière des régimes oscillatoires amortis pour laquelle le temps de réponse
est minimal.
• Lorsque z→ 0 l e temps de réponse tend vers + ∞ (systèmes très oscillants et donc très lents)
Précision :
L’erreur statique de position (entrée échelon) est nulle quelque soit z.
En effet : ε(∞) = uC(∞) – k.ω(∞) = E0-K.k.E0 = 0
 Exemple : Le graphe ci-dessous illustre la réponse indicielle du moteur
Données : 20 u (V)  200
E = 10V 18
16
180
160
R = 2 14 140
120
12
L = 1H 10 100

J = 1.10- 8
6
80
60
m2.kg k = 4 40
20
2
0,1V.rad-1.s 0 t (s)
0
-0,5 0,15 0,8 1,45 2,1 2,75 3,4 4,05 4,7 5,35 6

Temps de réponse 5%
Le temps de réponse à 5% tr5% est le temps au tr5%
2
bout duquel la grandeur de sortie s(t) reste o
comprise entre 95% et 105% de sa valeur finale .
1
tr5% dépend de m et de ωo ; il n'existe pas de
relation simple comme dans le cas du 0,44
dépassement.
L'abaque ci-contre permet de trouver une 0,1 m
0,7 2
valeur approchée de tr5% (attention, il faut
0,1
t r5% min = 0,44
1
ω
10

0
multiplier la valeur trouvée en ordonnée par 2π/ωo pour avoir tr5%)
On constate sur le graphe que tr5% est minimal pour m = 0,7

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COMMUNIQUER
RESEAUX D’ENTREPRISE – RESEAUX DE TERRAIN

A. ELMOUDEN
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RESEAUX D’ENTREPRISE
1. Généralités sur les réseaux informatiques
11. Définition
Un réseau d’ordinateurs est un groupe de machines autonomes interconnectées et situés dans un certain
domaine géographique. Un tel réseau doit disposer :
De ressources à partager sous forme de données ou de machines (fichiers, imprimantes, etc.) ;
D’une voie de transmission des données (câbles électriques, ondes, fibres optiques, etc.) ;
D’un ensemble de règles gouvernant la façon de communiquer à l'intérieur du réseau. On appelle
"Protocoles" cet ensemble de règles.
Description d'un réseau

12. Types de réseaux


On distingue différents types de réseaux selon leur taille, leur vitesse de transfert des données ainsi que leur
LAN : réseau local
étendue géographique. On fait généralement trois catégories de réseaux :
Le réseau local (LAN : Local Area Network) :

C’est un groupe de machines et périphériques de communication interconnectés sur une zone géographique
limitée (locale) comme un bâtiment (entreprise, usine, centre de formation, etc.) ;
Le réseau métropolitain (MAN: Metropolitan Area Network) :
C’est un réseau qui utilise des lignes téléphoniques, physiques ou hertziennes, pour relier des réseaux locaux à

MAN :
réseau

métropolitain
l’échelle d’une ville (grandes entreprises, universités, etc.) ;
Le réseau étendu (WAN: Wide Area Network) :

C’est un réseau de réseaux (inter-réseau) à l’échelle d’un pays, voire la planète (très grandes entreprises,
multinationales, etc.). L'Internet est un exemple de réseau WAN.

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RESEAUX D’ENTREPRISE
13. Modèles de réseaux
131. Définitions
Dans un réseau local, on appelle :
Serveur : tout ordinateur qui peut mettre ses ressources physiques (disque dur, imprimante, ….) et logicielles
(applications, logiciels, …) à la disposition des autres ordinateurs du réseau.
Station de travail : tout ordinateur relié au réseau (client) et capable d'utiliser sans limitation ses ressources
locales et avec permission les ressources réseaux offertes par les serveurs.
Un modèle de réseau renseigne sur la relation entre les ordinateurs du réseau et l'organisation de la
communication au sein de ce réseau. On distingue 2 modèles dans l’architecture des réseaux :
-Modèle "Egal à Egal" ou "Poste à Poste" (Peer to Peer) ;
-Modèle Client/Serveur ;
132. Modèle poste à poste
Dans le modèle Poste à Poste, les ordinateurs opèrent en égaux c'est-à-
dire, tout ordinateur peut se comporter aussi bien comme un serveur pour
les autres ordinateurs que comme une station de travail :
Avantages :
- Un coût réduit (les coûts engendrés par un tel réseau sont le matériel, les
câbles et la maintenance) ;
- Une simplicité à toute épreuve.
Inconvénients :
- Ce système n'est pas du tout centralisé, ce qui le rend très difficile à
administrer ;
- La sécurité est très peu présente.
133. Modèle Client/Serveur
Dans un modèle Client/Serveur, les ordinateurs du réseau sont répartis en 2 catégories :
Un Serveur ou des Serveurs qui ont pour unique fonction de rendre des services aux autres ordinateurs du réseau
Des Clients ou "stations de travail" qui, pour une
tâche donnée émettent des requêtes de services
vers un serveur, qui répond à leurs requêtes.
Pour cela, un serveur doit être fonctionnellement
puissant et doit disposer :
De plus de mémoire vive ;
- De plus d’espace disque ;
- D’un processeur plus puissant et plus rapide, voire
plusieurs processeurs.
Ce modèle est conseillé pour un réseau
professionnel avec des données sensibles
nécessitant une meilleure sécurité et une gestion
centralisée des ressources.

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RESEAUX D’ENTREPRISE
14. Topologies des réseaux
Un réseau local est constitué d'ordinateurs reliés entre eux grâce à du matériel (câblage, cartes réseau, switch),
ainsi que d'autres équipements permettant d'assurer la bonne circulation des données. L'arrangement physique
de ces éléments s'appelle "Topologie".
141. Topologie en Bus
C'est l'organisation la plus simple d'un réseau. En effet tous les
ordinateurs sont reliés à une même ligne de transmission (Bus) par
l'intermédiaire de câble, généralement coaxial. La connexion poste-
câble constitue un noeud et un message est émis à partir de n'importe
quel poste et dans les deux sens.
142. Topologie en Anneau
Cette topologie équivaut fonctionnellement à un Bus dont le câble se referme sur lui même. Les ordinateurs du
réseau communiquent chacun à leur tour,
on a donc une boucle d'ordinateurs sur laquelle chacun va "avoir la
parole" successivement.
Cette topologie a l’inconvénient suivant :
Si le câble présente un défaut, le réseau ne fonctionne plus.
Cette topologie est beaucoup moins utilisée car elle est très chère.
En réalité, dans une topologie anneau, les ordinateurs ne sont pas
reliés en boucle, mais sont reliés à un répartiteur qui va gérer la
communication entre les ordinateurs qui lui sont reliés en impartissant à chacun d'entre eux un temps de parole.
143. Topologie en Etoile
Dans cette topologie, chaque machine est reliée par un câble différent
à un noeud central appelé "Hub" ou "Concentrateur". Le Hub contient
un certain nombre de ports sur lesquels sont branchées les machines
du réseau. Il propage les signaux arrivant sur chacun de ses ports vers
tous les autres ports. Ainsi les signaux émis par chaque ordinateur
atteignent tous les autres ordinateurs.
Cette topologie offre plus de tolérance de panne, car une coupure dans
un câble n’affecte que l’ordinateur qui est branché dessus et non pas le reste du réseau.
15. Protocole TCP/IP
151. Notion de protocole
Un protocole est une méthode standard de communication, c'est-à-dire, un ensemble de règles et de procédures
à respecter pour émettre et recevoir des données sur un réseau. Il en existe plusieurs selon ce que l'on attend de
la communication. Certains protocoles seront par exemple spécialisés dans l'échange de fichiers (le FTP), d'autres
pourront servir à gérer simplement l'état de la transmission et des erreurs (c'est le cas du protocole ICMP),…

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RESEAUX D’ENTREPRISE
Sur Internet, les protocoles utilisés font partie d'une suite de protocoles, c'est-à-dire un ensemble de protocoles
reliés entre eux. Cette suite de protocole s'appelle TCP/IP. Elle contient, entre autres, les protocoles suivants :
HTTP, FTP, TCP, IP, ICMP, UDP, ARP,…
152. Protocole TCP/IP
TCP/IP est une suite de protocoles. Le sigle TCP/IP signifie «Transmission Control Protocol/Internet Protocol». Il
provient des noms des deux protocoles majeurs de la suite de protocoles, c'est-à-dire les protocoles TCP et IP.
TCP/IP représente d'une certaine façon l'ensemble des règles de communication sur Internet et se base sur la
notion adressage IP, c'est-à-dire le fait de fournir une adresse IP à chaque machine du réseau afin de pouvoir
acheminer des paquets de données. La suite de protocoles TCP/IP est conçue pour répondre à un certain
nombre de critères parmi lesquels :
- Le fractionnement des messages en paquets ;
- L'utilisation d'un système d'adresses ;
- L'acheminement des données sur le réseau (routage) ;
- Le contrôle des erreurs de transmission de données.
153. Adresse IP
Sur Internet, les ordinateurs communiquent entre eux grâce au protocole IP (Internet Protocol), qui utilise des
adresses numériques, appelées adresses IP, composées de 4 nombres entiers (4 octets) entre 0 et 255 séparés
par des points ( Exemple : 194.153.205.26). Ces adresses servent aux ordinateurs du réseau pour communiquer
entre eux, ainsi chaque ordinateur d'un réseau possède une adresse IP unique sur ce réseau.
On distingue en fait deux parties dans l'adresse IP :
Une partie des nombres à gauche désigne le réseau est appelée ID de réseau (net ID);
Les nombres de droite désignent les ordinateurs de ce réseau est appelée ID d’hôte (host ID). Soit l'exemple ci-
contre :
Notons le réseau de gauche 194.28.12.0. Il contient les

Notons celui de droite 178.12.0.0. Il comprend les

Dans le cas ci-dessus, les réseaux sont notés 194.28.12 et


178.12.77, puis on numérote incrémentalement chacun des ordinateurs le constituant.
1531. Adresses particulières
Lorsque l'on annule la partie host Id, c'est-à-dire lorsque l'on remplace les bits réservés aux machines du réseau
par des zéros (par exemple 194.28.12.0), on obtient ce que l'on appelle l'adresse réseau. Cette adresse ne peut
être attribuée à aucun des ordinateurs du réseau.
Lorsque la partie net Id est annulée, c'est-à-dire lorsque les bits réservés au réseau sont remplacés par des zéros,
on obtient l'adresse machine. Cette adresse représente la machine spécifiée par le host ID qui se trouve sur le
réseau courant.

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RESEAUX D’ENTREPRISE
Lorsque tous les bits de la partie host Id sont à 1, l'adresse obtenue est appelée l'adresse de diffusion (en anglais
broadcast). Il s'agit d'une adresse spécifique, permettant d'envoyer un message à toutes les machines situées sur
le réseau spécifié par le net ID.
A l'inverse, lorsque tous les bits de la partie net Id sont à 1, l'adresse obtenue constitue l'adresse de diffusion
limitée (multicast).
Enfin, l'adresse 127.0.0.1 est appelée adresse de rebouclage (en anglais loopback), car elle désigne la machine
locale (en anglais localhost).
1532. Classes de réseaux
Les adresses IP sont réparties en classes, selon le nombre d'octets qui représentent le réseau.
Classe A
Dans une adresse IP de classe A, le premier octet représente le réseau. Le bit de poids fort est à zéro, ce qui
signifie qu'il y a 27 (00000000 à 01111111) possibilités de réseaux, soit 128 possibilités. Toutefois, le réseau 0
(bits valant 00000000) n'existe pas et le nombre 127 est réservé pour désigner votre machine.
Les réseaux disponibles en classe A sont donc les réseaux allant de 1.0.0.0 à 126.0.0.0 (les derniers octets sont
des zéros ce qui indique qu'il s'agit bien de réseaux et non d'ordinateurs !).
Les trois octets de droite représentent les ordinateurs du réseaux, le réseau peut donc contenir un nombre
d'ordinateur égal à : 224-2 = 16777214 ordinateurs.
Une adresse IP de classe A, en binaire, ressemble à ceci : 0 xxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx
Classe B
Dans une adresse IP de classe B, les deux premiers octets représentent le réseau.
Les deux premiers bits sont 1 et 0, ce qui signifie qu'il y a 214 (10 000000 00000000 à 10 111111 11111111)
possibilités de réseaux, soit 16384 réseaux possibles. Les réseaux disponibles en classe B sont donc les réseaux
allant de 128.0.0.0 à 191.255.0.0.
Les deux octets de droite représentent les ordinateurs du réseau. Le réseau peut donc contenir un nombre
d'ordinateurs égal à : 216-21 = 65534 ordinateurs.
Une adresse IP de classe B, en binaire, ressemble à ceci : 10 xxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx
Classe C
Dans une adresse IP de classe C, les trois premiers octets représentent le réseau. Les trois premiers bits sont 1,1
et 0, ce qui signifie qu'il y a 221 possibilités de réseaux, c'est-à-dire 2097152. Les réseaux disponibles en classe C
sont donc les réseaux allant de 192.0.0.0 à 223.255.255.0.
L'octet de droite représente les ordinateurs du réseau, le réseau peut donc contenir : 28-21 = 254 ordinateurs.
Une adresse IP de classe C, en binaire, ressemble à ceci : 110 xxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx
1534. Attribution des adresses IP
Le but de la division des adresses IP en trois classes A, B et C est de faciliter la recherche d'un ordinateur sur le
réseau. En effet avec cette notation il est possible de rechercher dans un premier temps le réseau que l'on désire
atteindre puis de chercher un ordinateur sur celui-ci. Ainsi, l'attribution des adresses IP se fait selon la taille du
réseau Les adresses de classe A sont réservées aux très grands réseaux, tandis que l'on attribuera les adresses de
classe C à des petits réseaux d'entreprise par exemple.

Classe Nombre de réseaux possibles Nombre d'ordinateurs maxi sur chacun


A 126 16777214
B 16384 65534
C 2097152 254

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1535. Adresses IP réservées
Il arrive fréquemment dans une entreprise ou une organisation qu'un seul ordinateur soit relié à Internet, c'est
par son intermédiaire que les autres ordinateurs du réseau accèdent à Internet (on parle généralement de Proxy
ou de passerelle). Dans ce cas de figure, seul l'ordinateur relié à Internet a besoin de réserver une adresse IP.
Toutefois, les autres ordinateurs ont tout de même besoin d'une adresse IP pour pouvoir communiquer
ensemble en interne. Ainsi, on a réservé une poignée d'adresses dans chaque classe pour permettre d'affecter
une adresse IP aux ordinateurs d'un réseau local relié à Internet sans risquer de créer des conflits d'adresses IP
sur le réseau des réseaux. Il s'agit des adresses suivantes :
Adresses IP privées de classe A : 10.0.0.1 à 10.255.255.254, permettant la création de vastes réseaux privés
comprenant des milliers d'ordinateurs.
Adresses IP privées de classe B : 172.16.0.1 à 172.31.255.254, permettant de créer des réseaux privés de
taille moyenne.
Adresses IP privées de classe C : 192.168.0.1 à 192.168.0.254, pour la mise en place de petits réseaux privés.
1536. Masque de sous-réseau
Masques de sous-réseau
Les masques de sous-réseau correspondant à chaque classe d'adresse :
Pour une adresse de Classe A : 255.0.0.0
Pour une adresse de Classe B : 255.255.0.0
Pour une adresse de Classe C : 255.255.255.0
Intérêt d’un masque de sous-réseau
Le premier intérêt d'un masque de sous-réseau est de permettre d'identifier simplement le réseau associé à une
adresse IP. En effet, pour connaître l'adresse du réseau associé à une adresse IP, il suffit d'appliquer le masque du
sous-réseau correspondant : réseau associé = masque ET adresse IP (ET : Fonction ET logique en binaire).
Exemple : Soit l’adresse IP 34.208.123.12 qui a pour masque 255.0.0.0. Un ET logique (bien entendu en binaire)
entre le masque et l’adresse IP donne le réseau associé qui est bien le 34.0.0.0.
Création de sous-réseaux
Reprenons l'exemple du réseau 34.0.0.0, et supposons que l'on désire que les deux premiers bits du deuxième
octet permettent de désigner le réseau. Le masque à appliquer sera alors :
11111111.11000000.00000000.00000000, c'est-à-dire 255.192.0.0.
En réalité il y a 4 cas de figures possibles pour le résultat du masquage d'une adresse IP d'un ordinateur du réseau
34.0.0.0 :
Soit les deux premiers bits du deuxième octet sont 00, auquel cas le résultat du masquage est 34.0.0.0
Soit les deux premiers bits du deuxième octet sont 01, auquel cas le résultat du masquage est 34.64.0.0
Soit les deux premiers bits du deuxième octet sont 10, auquel cas le résultat du masquage est 34.128.0.0
Soit les deux premiers bits du deuxième octet sont 11, auquel cas le résultat du masquage est 34.192.0.0
Ce masquage divise donc un réseau de classe A (pouvant admettre 16 777 214 ordinateurs) en 4 sous-réseaux

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- d'où le nom de masque de sous-réseau - pouvant admettre 222 ordinateurs, c'est-à-dire 4 194 304
ordinateurs. Il peut être intéressant de remarquer que dans les deux cas, le nombre total d'ordinateurs est le
même, soit 16 777 214 ordinateurs (4 x 4194304 - 2 = 16777214).
Le nombre de sous-réseaux dépend du nombre de bits attribués en plus au réseau (ici 2). Le nombre de sous-
réseaux est donc
Nombre de bits Nombre de sous-réseaux

1 2

2 4

3 8

4 16

5 32

6 64

7 128

8 (impossible pour une classe

C) 256

2. Matériel requis pour un réseau local


21. Carte réseau
La carte réseau constitue l’interface entre l’ordinateur et le câble du
réseau. La fonction d’une carte réseau est de préparer, d’envoyer et
de contrôler les données sur le réseau.
Pour préparer les données à envoyer, la carte réseau transforme les
données parallèles en données séries. Chaque carte dispose d’une adresse unique, appelée adresse MAC,
affectée par le constructeur de la carte, ce qui lui permet d’être identifiée de façon unique dans le monde
parmi toutes les autres cartes réseau.
Chaque carte est conçue pour s’adapter à un certain type de câble. Certaines cartes comprennent plusieurs
connecteurs d’interfaces. Les connecteurs les plus répandus sont les connecteurs RJ-45.
211. Différents types de cartes et débits selon les cartes
Les cartes standards actuelles sont les 10 Base T qui utilisent des câbles réseaux contenants des fils de cuivre
torsadés (appelés aussi : paires torsadées). Les câbles de cette catégorie permettent des débits allant jusqu'à
1000 Mbits/s maximum. Les connecteurs situés aux deux extrémités du câble sont de type RJ45.
La Fibre Optique : les cartes réseaux acceptant les câbles à base de fibres optiques possèdent des avantages
que n'ont pas les CR 10 Base T. En effet, elles permettent des distances plus éloignées entre deux postes
(maximum 10 Km, alors que pour les 10 Base T, le segment maximum d'un câble est de 100 mètres). Ce genre
de réseau est surtout utilisé pour relier des bâtiments entre eux, il ne convient pas pour les petites liaisons car
son coût est élevé.

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Le WIFI : réseau sans fils (WIreless FIdelity ). Comme son nom l'indique, les ordinateurs sont grâce à cette
technologie interconnectés sans liaison filaire. Les CR WIFI sont dotées d'une antenne capable de recevoir des
ondes radio-électriques (radio (hertziennes) et infrarouges).
22. Concentrateur Hub
Un hub est un boîtier de répartition, comme une prise multiple électrique. On l'utilise dans un réseau local
pour relier plusieurs machines en un même point, pour créer une structure en étoile. Cependant il n’est pas
intelligant car il ne peut gérer qu’une seule « conversation » à la fois, les données envoyées par un ordinateur
sont renvoyées à tous les ordinateurs du réseau, et toutes les cartes réseaux doivent tourner à la même
vitesse.
Un hub peut être branché avec un autre, on appelle cela "mise en cascade", on a donc une branche de l'étoile
sur une autre étoile hiérarchiquement inférieure, les hubs des hiérarchies supérieures sont appelés
"répartiteurs".
23. Switch
Le switch (commutateur) est un perfectionnement du hub. Contrairement au
hub, il peut gérer plusieurs
« conversations » à la fois et permet aux cartes réseau de tourner à des débits
différents. Le switch est un composant intelligent : il sait à quel port sont
connectés les ordinateurs et redirige les données au bon endroit. Les switchs
sont toujours utilisés mais ils ne peuvent pas se connecter intelligemment à
un réseau étendu (comme Internet). Les switchs les plus simples offrent généralement 4 ports Ethernet
24. Routeur
A l’origine, la fonction d’un routeur était uniquement de connecter deux réseaux différents entre eux, par
exemple le réseau local et le réseau Internet. Mais ce qu’on appelle aujourd’hui un routeur est en fait un
routeur combiné à un switch, et éventuellement aussi un point d’accès sans fil. La fonction de base d’un
routeur était d’interconnecter deux réseaux, par exemple à relier un LAN (réseau local) à un WAN (réseau
étendu comme Internet).
C’est un composant capable de gérer tous les ordinateurs du réseau. Il se chargera généralement de leur
attribuer une adresse IP.

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25. Câbles et connecteurs réseaux.


Les câbles réseaux servent à connecter tous les composants du réseau : ordinateurs, hubs, switchs, routeurs,
cartes réseau, ainsi que les points d’accès et certaines périphériques.
1. Paire torsadée
2. Fibre optique
3. Câble coaxiale
4. tableau récapitulatif des normes de câblage

Type de câble Connectique Dénomination usuelle Longueur maximale Distance entre 2 points

Paire torsadée RJ45 10 base T 100 m X

Coaxial épais AUI 10 base 5 500 m 2.5 m

Coaxial fin BNC 10 base 2 185 m 0.5 m

Fibre optique ST X de 2 à 10 KM de 2 à 10 KM

5. Connecteurs
Une carte réseau peut posséder plusieurs types de connecteurs, notamment :
- Un connecteur RJ45 (paire torsadée);
- Un connecteur BNC (câble coaxial).

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1. Introduction
Un réseau local industriel de terrain est utilisé dans une usine ou tout système de production pour connecter
diverses machines afin d’assurer la commande, la surveillance, la supervision, la conduite, la maintenance, le suivi
de produit, la gestion, en un mot, l’exploitation de l’installation de production.
2. Réseau de terrain Modbus
21. Définition
Un réseau de terrain Modbus permet d’interconnecter, sur la même ligne ou bus, des équipements
d’automatismes industriels en particulier les automates programmables industriels(API), les variateurs de vitesse
des moteurs électriques et les commandes numériques.
22. Topologie du réseau
Le réseau de terrain Modbus possède une configuration multipoints, principalement à base de la liaison série
asynchrone de la norme RS485. Sa topologie est donc en Bus et utilise la connectique RS485 comme support
physique de transmission.
23. Caractéristiques générales de la norme RS485

Pour relier les différents éléments communicants du Bus(EC1, EC2,…, ECn), la norme RS485 utilise une ligne
différentielle ligne A et ligne B en produisant deux signaux complémentaires sur les deux lignes. Cette technique
permet d’immuniser la ligne de transmission contre les parasites ou bruits industriels et d’augmenter la longueur
maximale de la ligne estimée à 1200m.
Le câble de la ligne doit être bouchonné en ses deux extrémités par une résistance de terminaison Rt(120 ). Elle
boucle la ligne sur son impédance caractéristique et minimise le bruit pour une meilleure transmission(figure 1a).
La figure 1b décrit l’équivalence entre les niveaux logiques et les limites de la tension différentielle UAB.
Remarque:
Les circuits logiques à l'origine de la transmission sont compatibles TTL/CMOS, il faut alors des circuits drivers ou
interfaces d'adaptation à la norme RS485, pour convertir une tension compatible TTL/CMOS en une tension
différentielle UAB et inversement. On cite à titre d’exemple le circuit SN75176.
Le nombre maximal des éléments communicants sur le bus est limité à 32.
La vitesse de transmission des informations en Bauds : 4800/9600/19200 baud
d’états électriques par seconde.
Le débit maximal de la ligne atteint 10 Mbits/seconde.
Le débit, exprimé en bits par seconde, est le nombre d’informations transmises chaque seconde sur le réseau.
Le mode de communication sur le bus est le half duplex : Il ne peut y avoir qu'un seul élément qui émet sur le
bus, le reste des éléments reçoit (il est à l’écoute).
24. Protocole Modbus
241. Notion de protocole Modbus
Un protocole est un ensemble de règles de communication et une description des mécanismes permettant la
gestion des paquets d’informations et leur transition du réseau à l’application.
Le protocole Modbus, créé par la société Modicon, est un protocole de dialogue basé sur une structure
hiérarchisée entre une station maître (master) et plusieurs stations esclaves (slaves) comme l’indique la figure

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2a. Dans cette configuration il est possible de connecter 31 esclaves dont chacun est repéré sur le bus par une
adresse(allant de 1 à 255) unique et indépendante de son emplacement physique.
La figure 2b donne la structure d’un réseau Modbus constitué d’un maître(PC de supervision) et 4 esclaves(API)
Figure 2

242. Principe du protocole Modbus


Le maître envoie une demande ou question à un esclave et attend sa réponse(figure 3a).
Le maître diffuse un message ou question à tous les esclaves présents sur le réseau, ceux-ci exécutent l’ordre du
message sans émettre une réponse(figure 3b).
Deux esclaves ne peuvent dialoguer ensemble.
Chaque demande du maître ou réponse d'esclave est un ensemble d'octets applé trame ou message.

Le protocole Modbus définit donc la structure des messages et leur mode d’échange du maître vers l’esclave.
. Format de la trame

L’échange maître/esclave s’effectue par l’envoi de trames


Modbus dont le format de base est celui de la figure 4.
L’adresse correspond à l’adresse de la station esclave
La requête ou code fonction détermine le type de commande.
Le champ de données contient l’ensemble des paramètres et informations liés à la requête
Le contrôle de redondance cyclique CRC16 permet à la station destinatrice de vérifier l’intégrité de chaque
trame. A chaque réception d’une trame, la station adressée envoie une trame de réponse, dont le format est
identique à celui de la trame émise par la station maître avec, selon le type de commande, un champ de données
plus ou moins important.
Remarque : Les trames de demande et de réponse ont une taille maximale de 256 octets.
244. Fonctions ou requêtes Modbus

Le protocole Modbus comporte des fonctions principales pour l’échange de données(objets) et des fonctions

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secondaires pour le contrôle des stations secondaires et des échanges. La liste des principales fonctions Modbus
est présentée dans le tableau de la figure 5.

Figure 5

Les échanges de données entre stations


maître/esclave sont représentés par quatre
types d’objets :
- Bits d’entrée(lecture).
- Bits de sortie(lecture/écriture).
- Mots d’entrée(lecture).
- Mots de sortie(lecture/écriture).
Chaque station esclave définie ainsi des zones
de bits et de mots(tables d’octets), auxquelles
sont associées des adresses Modbus.
Dans chaque trame de lecture(bits ou mots) la
zone de données contient l’adresse du premier
bit ou mot à lire et le nombre de bits ou mots à
lire.
Pour chaque trame d’écriture, la zone de données contient l’adresse du premier bit ou mot à écrire, le nombre
de bits ou mots à écrire, ainsi que les valeurs des bits ou mots à écrire
Dans le cas de fonctions secondaires, le contenu des trames de réponse permet d’obtenir différentes
informations de chaque station esclave : diagnostic(état de la station), nombre de messages traités, nombre de
messages reçus erronés (CRC16), nombre de messages reçus incorrects, nombre de messages reçus (total), etc ...
245. Principe d’échange Maître/Esclave ou Question/Réponse
Le maître s’adresse à l’esclave dont l’adresse est donnée dans le champ prévu à cet effet. Le code fonction
indique à l’esclave le type d’action à réaliser. Le champ de données est codé sur n octets. Selon le code fonction,
le champ de données contient diverses informations complémentaires permettant à l’esclave de décoder le
message.
Le maître calcule, selon un algorithme précis, la valeur du champ de contrôle d’erreur CRC16.
Lorsque l'esclave reçoit le message de demande, il le range en mémoire, calcule la valeur du CRC16 émis et la
compare à celle du CRC16 reçu :
- Si le message reçu est incorrect (inégalité des CRC16), l'esclave ne répond pas.
- Si le message reçu est correct mais que l'esclave ne peut le traiter (adresse erronée, donnée incorrecte...), il
renvoie une réponse d'exception ou réponse d’erreur.
L’esclave renvoie sa réponse, il place sa propre adresse dans le champ adresse afin que le maître puisse
l’identifier. Il utilise ensuite le champ fonction pour indiquer si la réponse contient une erreur. Pour une réponse
normale, l’esclave reprend le même code fonction que celui du message envoyé par le maître, sinon il renvoie un
code fonction différent pour indiquer que la réponse est une réponse d’erreur.
Le champ de données contient diverses informations dépendant du code fonction pour une réponse normale ou
le code d’exception, permettant de connaître le type d’erreur, pour une réponse d’exception.
Le champ de contrôle CRC16, contient une valeur calculée à partir du message, permet au maître de confirmer
que le message est valide.
Echange Question/Réponse relatif aux fonctions 3 et 4
Cet échange correspond à la lecture de N mots de sortie ou lecture de N mots d’entrée(voir figure 6). Le nombre
de mots à lire doit être inférieur à 125.

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Remarque:
Le mot représente ici 2 octets.
PF et pf désignent respectivement le poids fort et le poids faible.

Echange Question/Réponse relatif à la fonction 10


Cet échange correspond à l’écriture de N mots de sortie(voir figure 7).
Remarque: Si le numéro d'esclave est égal à 0, tous les esclaves exécutent l'écriture sans émettre de réponse.
246. Modes de transmission
Deux types de codage peuvent être utilisés pour communiquer sur un réseau Modbus. Tous les équipements
présents sur le réseau doivent être configurés selon le même type.
Type ASCII
Chaque octet composant une trame est codé avec 2 caractères ASCII(2 fois 8 bits).
Type RTU(Unité terminale distante)
Chaque octet composant une trame est codé sur 2 caractères hexadécimaux (2 fois 4 bits).
Remarque : Ces deux modes de transmission peuvent êtres utilisés dans le protocole Modbus, mais sont
incompatibles entre eux. Environ 95% des modules communicants sur Modbus utilisent le mode RTU.
Le format de la trame en mode RTU est donné à la figure 8a dans lequel le silence est équivalent à un délai d’au
moins égal à 3,5 fois le temps de transmission d’un mot ou caractère.
La figure 8b illustre une vue d’ensemble de 3 trames séparées par un délai intertrame.
Remarque : En mode RTU, la trame de message entière doit être transmise en tant que flux de caractères
continu, car des temps silencieux supérieurs à 1,5 fois délai de caractère entre 2 caractères seront interprétés par
l’équipement de réception comme une trame incomplète. Le récepteur éliminera cette trame.

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247. Support de transmission
Chaque octet composant un message est transmis en mode RTU, avec ou sans parité, au format de la figure

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3. Réseau de capteurs/actionneurs ASI


31. Définition
Le terme ASI signifie Actuator Sensor Interface (interface pour capteurs et actionneurs). C’est un réseau de
terrain utilisable pour interconnecter, sur le même câble, des capteurs, des interfaces de dialogue
Homme/Machine et des actionneurs. C’est un standard industriel qui permet de mettre en liaison les capteurs et
actionneurs, en général, avec un automate programmable industriel(API).
Les capteurs sont principalement TOR mais récemment il est possible d’utiliser des capteurs de type analogique.
32. Topologie du réseau ASI
Le principe du réseau de terrain ASI s’appui sur l’échange maître/esclave qui comprend un maître (PC, API,
Contrôleur …) chargé d'assurer la gestion des états des capteurs/actionneurs(esclaves) et de les transmettre à
l’automatisme. Sa topologie est libre(étoile, ligne ou bus, arbre et anneau) mais la plus répandue est en Bus.
33. Caractéristique du réseau ASI
Le nombre d’esclaves maximum sur le bus est limité à 31 esclaves pour un adressage standard et 62 esclaves
pour un adressage étendu.
La longueur maximale de bus ne peut excéder 100 mètres sans répéteur et 300 mètres avec répéteur.
le nombre maximum des entrées/sorties géré par le bus varie suivant la version du réseau ASI : pour la
version 1, avec un adressage standard des esclaves, on a 124 entrées et 124 sorties et pou la version 2, avec
un adressage étendu des esclaves, on a 248 entrées et 186 sorties.
Le temps maximal du cycle est de 5ms pour l’adressage standard et de 10ms pour l’adressage étendu.
34. Eléments constitutifs d’un réseau ASI
341. Câble ASI
Le câblage du bus de transmission s'effectue avec un câble spécifique ASI. C’est une liaison bifilaire qui transporte
à la fois les données de communication et l’alimentation de 30V pour des équipements connectés.
La section des fils peut être de 0,75 mm2, 1,5 mm2 ou 2,5 mm2, suivant le courant consommé par les
équipements. On distingue un câble plat ASI à détrompage de couleur jaune et un câble rond standard.
Remarque: Il existe aussi un câble noir qui sert à acheminer une alimentation auxiliaire 24V dans le cas
d’utilisation des composants grands consommateurs de courant.
342. Alimentation ASI
Le bloc d'alimentation ASI sert principalement à fournir une alimentation de 30V aux périphériques du système
via le câble ASI.
Remarque: Lors de l'extension d’un réseau ASI, on utilise un bloc d'alimentation ASI supplémentaire pour chaque
segment de câble ajouté. Mais dans le cas des composants grands consommateurs de puissance on utilise une
alimentation auxiliaire standard qui fournie 24V.
343. Puce ASIC
Le concept d’ASI repose non seulement sur le type de câble mais également un circuit intégré spécifique appelé
ASIC(Application Specific Integrated Circuit).
Ce circuit spécifique est intégré directement soit dans le capteur ou l’actionneur ou soit dans une interface bus
capteur/actionneur.
Il gère toutes les fonctions du capteur ou de l’actionneur et informe notamment le maître sur l’état de la
commutation (actionné ou non).
Chacun de ces circuits peut échanger via le câble, entre le maître et l’esclave, suivant le type de capteur,
d’actionneur (ou d’interface bus d’entrées/sorties), des données d’entrées et/ou des données de sorties sur 4
bits. 4 bits supplémentaires de paramètres permettent à l’ASIC de contrôler des fonctions spécifiques de
l’esclave.
Le bus ASI rend ainsi possible la communication avec 2 catégories principales de capteurs/actionneurs :

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- Capteurs ou actionneurs communicants. Directement connectés au bus, c’est dans le capteur ou l’actionneur
qu’est installé le circuit ASIC
- Capteurs ou actionneurs traditionnels non communicants. Ce sont des capteurs ou actionneurs classiques,
(exemples : capteur photoélectrique, inductif, capacitif… lampe, relais, électrovanne…) non dédiés
habituellement au bus ASI. On les connecte au bus par l’intermédiaire d’interfaces ASI(répartiteurs dits actifs
dans lesquels se trouve l’ASIC) pour leur permettre de dialoguer via le bus avec le maître(API par exemple).
344. Coupleur
Un coupleur est le maître chargé d’assurer l’interface entre le bus et l’organe de commande (PC, API,
passerelle…). Un coupleur ASI version 1 peut gérer au total 124 entrées et 124 sorties (soit au total 31
capteurs/actionneurs communicants ou jusqu’à 124 capteurs et 124 actionneurs traditionnels).
345. Répartiteur actif
C’est une interface qui permet de raccorder, à l’aide d’un connecteur, des capteurs/actionneurs traditionnels non
communicants. C’est un module esclave d’interface ASI qui comporte le circuit ASIC et qui fournit la
communication directe avec le maître. Ce module utilise une seule adresse et il peut être raccordé avec 8
capteurs/actionneurs au maximum tels que les capteurs simples TOR(capteur inductif, optique, capacitif, fin de
course, etc…) et les actionneurs (lampe de signalisation, relais, électrovanne, démarreurs moteurs, etc…).
346. Répartiteur passif
C’est une interface qui permet de raccorder, à l’aide d’un connecteur, des capteurs/actionneurs communicants.
C’est un module esclave d’interface ASI qui permet de raccorder des capteurs/actionneurs intelligents.
347. Interface bus/entrées-sorties
C’est une interface qui permet de raccorder par bornes à vis tous types de capteurs/actionneurs traditionnels
non communicants.
348. Module intelligent
C’est un capteur ou actionneur intelligent, dit aussi asifié, qui comporte lui-même un circuit ASIC, il est donc
raccordable directement sur le bus ASI et il communique directement avec le maître. Ce type de module
intelligent utilise une seule adresse.
349. Interface de dialogue Homme/Machine asifié
Elle constitue un outil de dialogue parfaitement adapté à un échange d’information entre opérateur et machine.
On cite en particulier à titre d’exemple : des boites à boutons, des claviers, des colonnes lumineuses, etc…
3410. Accessoires de raccordement et dérivation
Le raccordement au bus ASI peut se faire grâce à des tés de connexion prévus pour des raccordements sur câble
plat ASI ou des dérivations câble plat/câble rond.
35. Architecture d’un réseau ASI
La figure 9 montre un exemple d’un réseau ASI.
Figure 9

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36. Protocole du réseau ASI
361. Principe du protocole
Le principe de communication est basé sur un protocole à un seul maître. Le maître du bus interroge les esclaves
à tour de rôle, ceux-ci répondent en envoyant les données requises. Quand tous les esclaves ont été interrogés,
le cycle se répète et continue indéfiniment. Le temps de cycle dépend du nombre d'esclaves du bus.
362. Transaction ASI
Une transaction ASI(opération d’échange maître/esclave) comporte les éléments de la figure 11.
Si on suppose que la durée d’un bit est de 6µs, une transaction nécessite un temps global de 6*26µs soit 156µs.
Le temps nécessaire pour un cycle correspondant à 31 esclave est estimé à 31*156µs soit 4,836ms(environ 5ms).
Figure 11 :

363. Trames ASI


Le maître ASI utilise un télégramme ou trame pour communiquer avec les esclaves raccordés. On distingue deux
types de trames : trame du maître et trame de l’esclave.
Trame du maître
La trame correspondante aux requêtes du maître est constituée des informations de la figure 12.
Figure 12

ST : bit de début ST=0 : début.


CB : bit de contrôle
CB=0 : échange de paramètre, données et adresses. CB=1 : Commande (reset, suppression d’adresse…).
A4…A0 : 5 bits réservés aux adresses des esclaves.
Les esclaves peuvent avoir des adresses de 1 à 31 pour un adressage standard.
Les esclaves peuvent avoir des adresses de 1A à 31A et de 1B à 31B pour un adressage étendu. L’adresse 0 est
réservé à la fonction adressage automatique.
I4…I0 : 5 bits réservés aux informations.
PB : bit de contrôle de parité paire(détection d’erreur).
EB : bit de Fin EB=1 : Fin.
Trame de l’esclave
La trame correspondante aux réponses de l’esclave contient les informations de la figure 13.
Figure 13

ST : bit de début ST=0 : début.


I3…I0 : 4 bits réservés aux informations retournées au maître.
PB : bit de contrôle de parité paire.
EB : bit de Fin EB=1 : Fin.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 9/10


Lycée technique Mohammedia ATC : TRANSMISSION DE L’INFORMATION 2STE
RESEAUX DE TERRAIN

364. Description des requêtes maître/esclave


Lors d’une transaction maître/esclave on peut avoir différentes requêtes selon la demande du maître à l’esclave.
Les requêtes possibles du protocole ASI sont :
o Echange de données.
o Ecriture et lecture de paramètres.
o Attribution d'adresse.
o Suppression d'adresse.
o Réinitialisation d'esclave.
o Lecture de la configuration des entrées/sorties.
o Lecture de l'identificateur de l'esclave.
o Lecture de l'état de l'esclave.
o Lecture et remise à zéro des bits d'état.
La requête la plus fréquemment utilisée est la requête d’échange de données. Elle ne peut être utilisée qu'avec
les esclaves ayant une adresse non nulle. Cette requête est utilisée par le maître pour échanger des données
opérationnelles avec les esclaves :
Pour demander l'état des entrées d'un périphérique d'entrée tel qu'un capteur (dans ce cas, l'esclave répond
en donnant son état).
Pour modifier l'état des sorties d'un périphérique de sortie tel qu'un actionneur (dans ce cas, la requête
contient des données).
Pour un échange de donnés la requête du maître aura la forme de la figure 14.
Figure 14

Le bit I4 est positionné à 0 pour un échange de donnés.


D3…D0 : informations à échanger. Elles correspondent aux sorties de l’esclave.
La réponse de l’esclave suite à une requête d’échange de données aura la forme de la figure 15.
Figure 15

- D3…D0 : informations de l’esclave. Elles correspondent aux entrées de l’esclave.

Préparé par MR A.ELMOUDEN 10/10

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