Feuillet 4 C
Feuillet 4 C
Gestion optimale
des engrais de ferme
Module 4 – Fertilisation
FEUILLET 4-C
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Comment déterminer la valeur fertilisante des engrais de ferme ? . . . . . . . . . . . . . . 2
Méthode de détermination de la valeur fertilisante des engrais de ferme . . . . . 3
Un exemple concret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Comment optimiser l’emploi des engrais de ferme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Appliquer la bonne dose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Intervenir au bon moment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Intervenir de la bonne façon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Pour en savoir plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Annexe 1. Procédures recommandées pour l’échantillonnage
des engrais de ferme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Annexe 2. Facteurs de conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Introduction
Tous les types d’engrais de ferme (fumiers, lisiers, purins)
ont prouvé leur efficacité à fertiliser les sols et les grandes
cultures. Ils constituent une source importante d’éléments
fertilisants (majeurs et mineurs) et peuvent contribuer à
amender le sol en matière organique(1). Leur usage fréquent
aide à réduire la dégradation des propriétés physiques
et biologiques du sol. Par conséquent, en raison de leurs
effets bénéfiques sur la productivité des sols, les engrais de
ferme permettent de hausser à moyen et à long termes le
potentiel de rendement de la majorité des types de sol ren-
contrés au Québec. Leur emploi peut également contribuer
à réduire les coûts associés à la fertilisation des cultures.
Comment déterminer
la valeur fertilisante
des engrais de ferme ?
Les éléments nutritifs présents dans les engrais de ferme existent sous deux
formes : minérale et organique. Une certaine proportion de la fraction
minérale est directement utilisable par les cultures. Les éléments nutritifs
associés à la fraction organique des engrais de ferme doivent par contre être
convertis en des formes minérales avant de pouvoir être assimilés par
les plantes. Ce processus - la minéralisation - est accompli par les micro-
organismes du sol. Son intensité et sa vitesse dépendent des caractéristiques
de l’engrais de ferme (ex.: rapport C / N, stade de décomposition, etc.) et de
plusieurs autres facteurs (caractéristiques du sol, mode d’épandage, condi-
tions climatiques, etc.).
Une certaine partie de l’azote associé aux engrais de ferme est mise en disponibilité
après la première saison de croissance et peut bénéficier aux cultures pratiquées
dans les années subséquentes. Cet effet est appelé l’arrière-effet. Plus un engrais
de ferme a une faible efficacité en première année, plus important sera son arrière-
effetau cours des années suivantes. Lorsqu’il y a des apports fréquents d’engrais de
ferme, les arrière-effets peuvent s’accumuler et contribuer de façon appréciable à
l’apport azoté.
MISE EN GARDE : Quoiqu’elle donne de bons résultats dans la plupart des situations,
la méthode présentée ci-après demeure basée sur des estimations. Chaque engrais
de ferme, chaque sol et chaque culture comportent ses particularités. La meilleure
façon d’évaluer précisément la valeur fertilisante de ses engrais de ferme est de bien
connaître leurs caractéristiques et de suivre ses cultures. La mise en place d’essais à
la ferme visant à valider les estimations réalisées s’avère également très utile à
cet effet.
Fumier
Bovin laitier égoutté 24,0 0,75 5,5 3,8 5,4
Bovin laitier non égoutté 17,0 0,85 5,2 3,3 4,7
Bovin (semi-liquide ou pâteux) 9,3 0,90 3,8 1,8 3,6
Bovin de boucherie (parquet) 30,0 0,75 6,6 4,0 6,6
Volaille sur litière 57,0 0,50 27,0 25,0 13,0
Chevaux sur litière 25,0 0,70 5,0 2,0 4,0
Mouton sur litière 55,0 0,60 14,0 8,0 12,0
Chèvre sur litière 35,0 0,70 14,0 7,0 17,0
Lapin 57,0 0,60 18,0 18,0 10,0
Compost de bovin (jeune) 23,0 0,70 6,7 6,3 8,1
Purin
Purin de bovin (purot) 1,0 1,0 0,5 0,2 1,5
Purin de bovin (pompage du muret) 2,3 1,0 1,8 0,6 2,8
Lisier
Lisier de bovin 5,7 1,0 2,7 1,4 3,1
(a)
Lisier de porc à l’engraissement 3,5 1,0 3,7 2,5 2,2
Lisier maternité(a) 3,6 1,0 3,2 2,9 1,6
Lisier de volaille dense 10,0 1,0 20,0 15,0 7,0
Lisier de volaille dilué 5,0 1,0 10,0 7,0 3,0
3. L’analyse totale comprend toutes les formes minérales et organiques d’un élément donné
(ex. : azote, phosphore, potassium, etc.). ,
Guide des Pratiques de conservation en grandes cultures 4-C page 5
Tableau 2. COEFFICIENTS MOYENS D’EFFICACITÉ (ÉQUIVALENT MINÉRAL 1re ANNÉE)
DES ÉLÉMENTS FERTILISANTS DES PRINCIPAUX ENGRAIS DE FERME
(% DU TOTAL)
Bovins
Fumier 55 45 65 80 à 100
Lisier et purin 60 50 80 80 à 100
Porcs
Lisier 70 60 80 80 à 100
Volaille
Fumier 75 65 65 80 à 100
Lisier 85 75 80 80 à 100
Une partie de l’azote contenue dans les engrais de ferme est sous forme
ammoniacale (N NH4). Cette fraction peut être partiellement ou totalement
perdue par volatilisation(4). Plus l’engrais de ferme demeure longtemps en
surface après l’épandage, plus il est sujet à des pertes ammoniacales par
volatilisation. La meilleure façon de minimiser les pertes consiste donc à
réaliser une incorporation le plus rapidement possible après l’épandage.
Pour tenir compte des pertes en azote liées au mode d’épandage et au délai d’incor-
poration :
• identifiez dans le tableau 3 l’indice de perte s’appliquant au mode d’épandage
employé pour l’engrais de ferme considéré ;
• divisez la valeur en azote obtenue à l’étape 2 par la valeur de cet indice.
Consultez également l’exemple de calcul présenté plus loin dans ce feuillet.
4. Les engrais minéraux à base d’ammoniac (ex. : urée) sont également sujets à des pertes par
volatilisation.
1 1 1 1
Aéroaspersion
Aspersion (rampe)
Incorporation simultanée 1 1 1 1
Incorporé < 24 heures 1,1 1,1 1,1 1,2
Incorporé < 48 heures 1,2 1,2 1,2 1,3
Incorporé < 1 semaine 1,3 1,3 1,3 1,4
Laissé en surface 1,3 1,3 1,3 1,4
Tout comme pour les engrais minéraux, l’azote minéral prove- De façon générale, les pertes en
nant des engrais de ferme demeure sujet à des pertes après les azote sont plus élevées :
épandages (avec ou sans incorporation), notamment par dénitri- • lorsque le délai entre l’épandage
fication, lessivage et ruissellement. Bien qu’ils ne soient pas les et l’établissement de la culture est
seuls facteurs à intervenir, le délai entre l’épandage et l’établis- long ;
sement de la culture ainsi que la texture du sol jouent un rôle • dans les sols sableux.
important dans l’ampleur de ce type de pertes.
Pour tenir compte des pertes en azote liées à la date d’épandage et en fonction du
type de sol :
• identifiez dans le tableau 4 l’indice de perte s’appliquant à la situation ;
• divisez la valeur en azote obtenue à l’étape 3 par la valeur de cet indice.
Consultez également l’exemple de calcul présenté plus loin dans ce feuillet.
,
Guide des Pratiques de conservation en grandes cultures 4-C page 7
Tableau 4. INDICES DES PERTES D’AZOTE LIÉES À LA DATE D’ÉPANDAGE
ET EN FONCTION DU TYPE DE SOL
Printemps-été 1 1 1 1
(b)
Automne 1,4 1,3 1,3 1,2
Printemps-été 1 1 1
Automne 1,6 1,4 1,1
OBJECTIF VISÉ: Application d’une dose de 40 kg/ ha P2O 5 avec un lisier de porcs contenant 2,9 kg N /t,
1,8kg P2O 5 et 3,3 kg K 2O/ t épandu en postlevée avec une rampe et incorporé en moins de 24 heures sur un loam
limoneux pour fertiliser une culture de maïs-grain
- Pour apporter 40 kg P2O5 / ha, une dose de 29 tonnes / ha de lisier (40 / 1,4) sera requise ;
- considérant une densité apparente de 1,0 t / m3, cela représente 29 m3 / ha, soit 29 000 l / ha (2 582 gal Imp /acre) (voir les
facteurs de conversion présentés à l’annexe 2) ;
- la fertilisation totale équivaudra ainsi à 38 kg / ha d’azote (N), 40 kg /ha de phosphore (P2O5) et 87 kg / ha de potassium
(K2O).
,
Guide des Pratiques de conservation en grandes cultures 4-C page 9
Comment optimiser l’emploi
des engrais de ferme ? (5)
5. Prenez connaissance également des renseignements apparaissant dans le feuillet 4-A. Il expose les
principes de base d’une gestion optimale des éléments nutritifs.
6. Consultez le feuillet 4-B pour connaître la démarche à suivre pour déterminer les besoins de fertilisation
des cultures. Assurez-vous également de bien évaluer la valeur fertilisante des engrais de ferme (voir
antérieurement dans le présent feuillet).
7. Référez-vous au module 1 pour obtenir plus de précisions sur les impacts potentiels des épandages
d’engrais de ferme sur les eaux de surface et sur les eaux souterraines.
,
une zone concentrée
Sarcleurs pour les entre-rangs (légers et lourds) - Un sarclage après une application en postlevée de lisier
ou de purin (avec une rampe munie de pendillards) et de
fumier (avec un épandeur) permet de les incorporer, tout
en réprimant les mauvaises herbes.
- Certains systèmes permettent de réaliser l’incorporation
et le sarclage simultanément.
- Le sarclage améliore l’efficacité fertilisante des engrais
de ferme et réduit de façon appréciable les risques de
pertes par ruissellement.
Systèmes d’incorporation combinés à une citerne - Différents systèmes permettent d’incorporer le lisier ou le
à lisier ou à un boyau d’alimentation flexible purin dans le sol à une profondeur pouvant atteindre
jusqu’à 10 cm.
- Plusieurs systèmes conviennent très bien aux applica-
tions en postlevée.
- Dans certaines situations, il est aussi possible de les
utiliser en présemis ou en fin de saison sur des champs
récoltés.
- Certains sols rocailleux ou compactés peuvent ne pas
convenir à l’emploi de ces équipements.
a) Risques habituellement présents pendant la période concernée pour des doses d’épandage respectant les besoins
en fertilisation des cultures. Comme chaque saison comporte ses particularités climatiques et comme chaque champ
a ses propres caractéristiques, les risques réels peuvent cependant s’avérer plus faibles ou plus élevés dans certains
cas (+ : risque faible, +++++ : risque élevé).
b) Risques habituellement présents pendant la période concernée lorsque la charge de poids imposée au sol est rai-
sonnable. Comme chaque saison comporte ses particularités climatiques et comme chaque champ a ses propres
caractéristiques, les risques réels peuvent cependant s’avérer plus faibles ou plus élevés dans certains cas (+ : risque
faible, +++ : risque élevé).
,
Guide des Pratiques de conservation en grandes cultures 4-C page 13
Entreprises faisant face à des surplus d’engrais de ferme :
quelles sont les avenues à explorer ?
* Dans ces situations, l’exportation des engrais de ferme les plus riches en
l’élément nutritif en excès permet, lorsque cela est possible, de résoudre plus
rapidement les problèmes de surplus.
- Lisier de porc
épandu en post-
levée de l’orge
avec une rampe
d’épandage à
déflecteurs multiples
- Application de fumier
solide en postlevée
du maïs
laitiers, bovins de boucherie, porcs. Comité ad hoc sur l’agroenvironnement, GESTION DE PROJET MAPAQ
Bruno Gosselin, agronome,
Conseil des productions animales du Québec inc. 31 p. Direction régionale de Québec,
ministère de l’Agriculture, des
. ENVIROSOL. 1996. Évaluation de l’efficacité de la pratique d’épandage du Pêcheries et de l’Alimentation
du Québec, Québec
fumier de volaille en postlevée dans le maïs. Rapport final. Entente auxiliaire Mario Lapointe, agronome,
Canada-Québec pour un environnement durable en agriculture. Programme Direction de l’environnement
et du développement durable,
d’aide à l’innovation technologique. 36 p. + annexes. ministère de l’Agriculture, des
Pêcheries et de l’Alimentation
. LAVOIE, M. 1996. « Fertiliser quelles cultures et à quel moment ». Pages 142- du Québec, Québec
. ROBERT, L. 1998. «Optimisation des engrais de ferme». Pages 1-6 dans SECRÉTAIRE À L’ÉDITION
Jocelyne Drolet, Conseil
Cahier de conférences de la Journée d’information sur l’agriculture durable des productions végétales
du Québec inc., Québec
(1re édition), Trois-Rivières.
GESTION DU
. ROY, N., ET M. DESBIENS. 1990. Utilisation rationnelle des fumiers par la MATÉRIEL VISUEL
Chantal Turbis, agronome,
modification d’un épandeur à fumier conventionnel. Rapport réalisé dans Conseil des productions
végétales du Québec inc.,
le cadre du Programme d’aide à la promotion de la conservation des sols Québec
agricoles, Entente auxiliaire Canada-Québec sur la conservation des sols en
MONTAGE
milieu agricole. Société d’agriculture de Beauce. 23 p. + annexes. Marc Brazeau, infographiste
Compélec
. SEN TRAN, T., D. CÔTÉ ET A. N’DAYEGAMIYE. 1996. Effets des apports pro- COORDINATION DU PROJET
longés de fumier et de lisier sur l’évolution des teneurs du sol en éléments Jacynte Lareau, agronome,
M. Sc., Conseil des productions
nutritifs majeurs et mineurs. Agrosol 9(1) : 21-30. végétales du Québec inc.,
Québec
. SOLTNER, D. 1996. Les bases de la production végétale, Tome 1 : Le sol et son
amélioration, 21e édition. 464 p.
© CPVQ, 2000
,
Guide des Pratiques de conservation en grandes cultures 4-C page 15
Annexe 1.
Procédures recommandées
pour l’échantillonnage
des engrais de ferme
SITUATION PROCÉDURE
Matériel
• fourche à fumier, pelle à levier ou tarière tranchante ;
• gants de plastique ou de caoutchouc ;
• seau de 10 l ou équivalent ;
• contenant en plastique de 500 ml (propre et étanche).
Prélèvement des échantillons
• Identifier au moins 5 sites d’échantillonnage disposés en spirale en partant du
Fumier en structure tiers inférieur du tas et en allant vers le sommet.
égouttante ou sur le sol • À chacun des sites, dégager au moins 30 cm des matériaux de surface à l’aide
(incluant fumier d’une fourche, puis, à l’aide d’une tarière tranchante, effectuer 4 prises d’en -
d’animaux sur litière) viron 500 ml à une profondeur d’au moins 50 cm de plus et les mettre dans le
seau. Si une tarière tranchante n’est pas disponible, prélever à une profondeur
de 30 cm avec les gants de caoutchouc.
• Mélanger les 20 prélèvements (5 sites × 4 prises /site) sur une surface plane
(béton, contreplaqué ou équivalent) pour permettre un bon mélange.
Conservation et expédition des échantillons
À partir de ce mélange, remplir le contenant en plastique et transmettre immé-
diatement au laboratoire après l’avoir réfrigéré ou congelé. Si le délai de livraison
au laboratoire risque d’être long, congeler à -15 oC.
Matériel
• fourche à fumier, pelle à levier ou tarière tranchante;
• gants de plastique ou de caoutchouc ;
• seau de 10 l ou équivalent ;
• contenant en plastique de 500 ml (propre et étanche).
Prélèvement des échantillons
• Identifier au moins 5 sites d’échantillonnage au hasard, mais répartis sur toute
Fumier d’élevage la surface en zigzag à l’intérieur du bâtiment.
sur litière accumulée • Par site, prélever 4 prises d’environ 500 ml à des profondeurs différentes et les
dans le bâtiment placer dans le seau.
• Mélanger les 20 prélèvements (5 sites × 4 prises /site) sur une surface plane
(béton, contreplaqué ou équivalent) pour permettre un bon mélange du
matériel et obtenir un échantillon homogène.
Conservation et expédition des échantillons
À partir de ce mélange, remplir le contenant en plastique et transmettre immé-
diatement au laboratoire après l’avoir réfrigéré ou congelé. Si le délai de livraison
au laboratoire risque d’être long, congeler à -15 oC.
Matériel
• fourche à fumier ou pelle tranchante ;
• petite pelle de jardinier ;
• gants de plastique ou de caoutchouc ;
• seau de 10 l ou équivalent ;
• contenant en plastique de 500 ml (propre et étanche).
Prélèvement des échantillons
• Du début à la fin de la reprise, prélever 4 prises d’environ 500 ml chacune
Fumier à par voyage dans au moins 5 voyages d’épandeur différents pour un total de
l’épandage 20 prises minimum.
• Au fur et à mesure, déposer les prises dans le seau et le conserver dans un
endroit frais.
• Une fois toutes les prises effectuées, les mélanger sur une surface plane
(béton, contreplaqué ou équivalent) de façon à obtenir un mélange homogène.
Conservation et expédition des échantillons
À partir de ce mélange, remplir le contenant en plastique et transmettre immédia-
tement au laboratoire après l’avoir réfrigéré ou congelé. Si le délai de livraison au
laboratoire risque d’être long, congeler à -15 oC.
Matériel
• échantillonneur à liquide ou à lisier avec couvercle ;
• gants de plastiques ou de caoutchouc ;
• contenant à mesurer les volumes (cylindre gradué, etc.) ;
• seau de 20 l ou équivalent ;
• contenant en plastique de 500 ml (propre et étanche).
Prélèvement des échantillons
Dans le cas d’une première analyse, il est recommandé de prendre des échantil-
lons représentant chacun le tiers de la fosse et de les faire analyser séparément,
afin de vérifier l’homogénéité du produit.
S’il y a des différences majeures, il est recommandé de prolonger la période de
brassage. Ajuster également la fertilisation en conséquence. Lorsqu’on constate
une bonne uniformité des résultats d’analyse de chaque tiers de fosse pendant au
moins 3 ans, on peut prendre par la suite un seul échantillon lors des vidanges
ultérieures.
Lisiers
S’il s’avère impossible d’obtenir une bonne homogénéité du produit, établir la
et purins
valeur fertilisante du lisier ou du purin pour chaque tiers de fosse et ajuster les
doses d’épandage en conséquence. Dans ce cas, chaque tiers de fosse devra
être échantillonné lors des vidanges ultérieures.
• Chaque échantillon doit être constitué de prélèvements réalisés dans au moins
5 citernes d’épandage.
• Faire les prélèvements dans la citerne d’épandage immédiatement après le
remplissage à partir de la valve de vidange ou à la sortie des coutres de la
rampe si une rampe est utilisée.
• Les prélèvements effectués dans chacune des citernes doivent avoir le même
volume (utiliser le contenant à mesurer à cette fin).
• Déposer chacun des prélèvements dans le seau et bien les mélanger ensemble
pour constituer un échantillon homogène.
Conservation et expédition des échantillons
À partir de ce mélange, remplir le contenant en plastique et le transmettre immé-
diatement au laboratoire après l’avoir réfrigéré ou congelé. Si le délai de livraison
au laboratoire risque d’être long, congeler à -15 oC.
,
Guide des Pratiques de conservation en grandes cultures 4-C page 17
Annexe 2.
Facteurs de conversion
1 po = 2,54 cm
1 ha = 10 000 m2
1 ha = 2,47 acres
1 km / h = 0,62 mi / h
1 m3 = 35,31 pi3
1 m3 = 28,2 minots
1 minot = 1 boisseau
1 lb = 0,453 kg