Texte de Tsiana
Texte de Tsiana
Texte de Tsiana
« C’est ça, les cours de vacances ? M’a-t-il demandé en brandissant un manuscrit de sa main gauche. Je ne
pouvais rien dire car je ne comprenais toujours pas de quoi il était question. Puis, il est revenu à la charge.
- Tu commences à recevoir des lettres de copains au point de les laisser trainer n’importe où !
Je n’ai même pas eu le temps de m’expliquer que les choses sont passées à la vitesse supérieure. Il me l’a
balancée en plein visage puis il est parti dans sa chambre. Je pensais qu’il avait fini, que tout s’arrêtait à ces quelques
blâmes. Alors, j’ai ramassé avec empressement cette lettre et j’ai commencé à la parcourir. Je n’ai eu que le temps
d’identifier l’auteur et pris partiellement connaissance du contenu, que j’ai entendu un nouveau claquement de la
porte. Matraque à la main, il est tombé sur moi comme un fauve affamé du désert. Jamais dans ma vie je n’avais été
autant battue. J’ai crié en vain, personne ne pouvait me venir en aide. Il n’y avait que le gardien dans le périmètre
immédiat. Il est juste venu observer et à fait demi-tour. Il ne pouvait aller au-delà et je comprenais son impuissance. Il
avait son gagne-pain à sauvegarder. Je saignais du nez et n’arrivais même plus à crier tellement les coups dont il
m’assommait étaient violents et secs. Après m’avoir copieusement battue, il a balancé sa matraque dans un coin du
salon et a continué de gueuler. Il parlait si vite que je ne pouvais rien retenir. Il est allé dans sa chambre se changer, et
en sortant il m’a dit : « sache que rien ne se passera dans ta vie de femme dont je n’aie été l’initiateur ! » […]
Au milieu de la nuit, j’ai senti une chaleur inhabituelle à mes côtés et cela ne réveillait aucun soupçon jusque-là.
J’étais tellement mal en moi que je n’arrivais même pas à ouvrir les yeux, encore moins à me retourner dans le lit.
Mais cela semblait si étrange que j’ai fourni des efforts supplémentaires pour y voir plus clair. Soudain, j’ai aperçu un
homme d’un physique assez imposant qui s’apprêtait à passer sa main droite sur mon sein. Je me suis retournée avec
panique et j’ai été très surprise. C’était mon père qui était allongé dans mon lit. […]
D’un ton ferme, il m’a sommé d’arrêter la lumière qui m’avait permis de savoir l’identité de ce visiteur étrange.
J’ai reçu d’autres menaces puis des ordres qu’il me fallait absolument exécuter. Impuissamment, j’ai exécuté.
Texte :
« C’est ça, les cours de vacances ? M’a-t-il demandé en brandissant un manuscrit de sa main gauche. Je ne
pouvais rien dire car je ne comprenais toujours pas de quoi il était question. Puis, il est revenu à la charge.
- Tu commences à recevoir des lettres de copains au point de les laisser trainer n’importe où !
Je n’ai même pas eu le temps de m’expliquer que les choses sont passées à la vitesse supérieure. Il me l’a
balancée en plein visage puis il est parti dans sa chambre. Je pensais qu’il avait fini, que tout s’arrêtait à ces quelques
blâmes. Alors, j’ai ramassé avec empressement cette lettre et j’ai commencé à la parcourir. Je n’ai eu que le temps
d’identifier l’auteur et pris partiellement connaissance du contenu, que j’ai entendu un nouveau claquement de la
porte. Matraque à la main, il est tombé sur moi comme un fauve affamé du désert. Jamais dans ma vie je n’avais été
autant battue. J’ai crié en vain, personne ne pouvait me venir en aide. Il n’y avait que le gardien dans le périmètre
immédiat. Il est juste venu observer et à fait demi-tour. Il ne pouvait aller au-delà et je comprenais son impuissance. Il
avait son gagne-pain à sauvegarder. Je saignais du nez et n’arrivais même plus à crier tellement les coups dont il
m’assommait étaient violents et secs. Après m’avoir copieusement battue, il a balancé sa matraque dans un coin du
salon et a continué de gueuler. Il parlait si vite que je ne pouvais rien retenir. Il est allé dans sa chambre se changer, et
en sortant il m’a dit : « sache que rien ne se passera dans ta vie de femme dont je n’aie été l’initiateur ! » […]
Au milieu de la nuit, j’ai senti une chaleur inhabituelle à mes côtés et cela ne réveillait aucun soupçon jusque-là.
J’étais tellement mal en moi que je n’arrivais même pas à ouvrir les yeux, encore moins à me retourner dans le lit.
Mais cela semblait si étrange que j’ai fourni des efforts supplémentaires pour y voir plus clair. Soudain, j’ai aperçu un
homme d’un physique assez imposant qui s’apprêtait à passer sa main droite sur mon sein. Je me suis retournée avec
panique et j’ai été très surprise. C’était mon père qui était allongé dans mon lit. […]
D’un ton ferme, il m’a sommé d’arrêter la lumière qui m’avait permis de savoir l’identité de ce visiteur étrange.
J’ai reçu d’autres menaces puis des ordres qu’il me fallait absolument exécuter. Impuissamment, j’ai exécuté.