Chapitre 1 - Module Circuits Électriques

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Module : Circuits électriques Filières : MIP/PC

Chapitre 1 : Notions fondamentales sur les circuits électriques en


régime permanent

1. Définitions et notions fondamentales


1.1 Circuit électrique
Un réseau électrique (ou circuit électrique) est un ensemble d’éléments présentant des propriétés
électriques. Un circuit électrique est constitué d’un ensemble de dispositifs appelés dipôles, reliés
entre eux par des conducteurs que l’on considérera parfaits (conductivité infini) et formant ainsi une
structure fermée. Les lois de l’électricité permettent de trouver la façon dont les courants et les
potentiels électriques se répartissent au sein de ce circuit.
1.2 Régime quasi-stationnaire
Lorsque les grandeurs électriques (tensions et intensités électriques) ne varient pas dans le
temps, on parle de régime continu. Ces grandeurs seront alors notées avec des majuscules : I
pour le courant et U pour la tension. Il ne faut pas confondre le régime continu avec le régime
permanent que l'on utilise pour décrire le fonctionnement de circuits soumis à des
tensions/courants alternatifs. Enfin, le régime transitoire décrit la réponse d'un circuit soumis
à une brusque variation de courant/tension. En régime transitoire (variable) : les grandeurs
électriques dépendent du temps i(t), u(t).

Un circuit est en régime « quasi-stationnaire » (ARQS) lorsque les tensions aux bornes des dipôles
et l’intensité du courant varient « lentement ». En réalité, la tension est une onde de tension associée
à une onde de courant. Cette onde se propage dans les câbles électriques à une célérité proche de
celle de la lumière dans le milieu. Les grandeurs électriques qui se propagent, dépendent donc non
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seulement du temps mais aussi de la distance parcourue depuis la source du signal. Dans le ARQS,
on négligera toujours le phénomène de propagation. Cela revient à dure que la longueur d’onde λ
du signal est très grande devant la longueur L du câble utilisé : λ L . En appelant f la fréquence

du signal, il faut alors vérifier la condition λ c L , soit f c avec c est la célérité de


f L

propagation.
Les lois des régimes permanents (lois de Kirchhoff, Tension, courant, …) restent par conséquent
valables dans le régime quasi-stationnaire.
Exemple :
Pour une longueur de 1 m, on obtient : f 300kHz

1.3 Tension et courant


1.3.1 Charge et Intensité de courant
 La charge électrique (notée q) est une grandeur physique caractéristique des objets physiques,
exprimée en coulombs, de symbole C.
 On nomme courant électrique un mouvement d’ensemble de porteurs de charge.
Conventionnellement, le sens du courant est celui du déplacement des charges positives (et
donc opposé au sens des électrons).

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 L’intensité I du courant à travers une surface S orientée est la charge nette traversant S par
unité de temps dans le sens positif défini par l’orientation de la surface S.

Si on note Δq est la quantité de charge qui traverse la surface S pendant un temps Δt, alors l’intensité
du courant est égale :
I = Δq/Δt
I est l’intensité du courant électrique s’exprime en ampères, de symbole A ou (C.s-1). avec ∆q en
coulomb et ∆t en s.
1.3.2 Conservation de la charge : la loi des nœuds
Dans un régime permanent, on considère une surface fermée entourant une portion d’un

conducteur et porte une charge Q(t) à l’instant t. Pendant un intervalle de temps dt, la charge entrant
à la surface égale à la charge sortant de la même surface c’est-à-dire dqe=dqs (il n’y a pas
d’accumulation de charges dans ). La charge contenue dans entourant le conducteur ne

varie pas au cours du temps. Du fait que dqe=dqs, on a : Ie=Is c’est l’intensité de courant entrant à la
surface égale à la charge sortant de la même surface. On dit que l’intensité de courant est conservative
dans le conducteur. En conséquence, l’intensité I du courant a la même valeur en tout point d’une
branche du circuit.

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Dans la figure suivant, un nœud N réunit trois conducteur de charges dq1, dq2 et dq3. Du fait qu’il
n’y a pas d’accumulation de charges au nœud N, la charge dq1 entrant égale les charges sortant dq2
et dq3 pendant l’intervalle dt (dq1=dq2+dq3). Cela implique que I1=I2+I3.

En un nœud du circuit, la conservation des charges se traduit par la loi des nœuds.
Par exemple, au point A de la figure suivante on a : I1+I2=I3+I4

Loi des nœuds : énoncé


La somme des intensités Ii des courants algébriques entrant à un nœud du circuit est égale à la somme
des intensités Ij des courants algébriques sortant de ce nœud :
Ii Ij
entrant sor tan t

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1.3.3 Potentiel et différence de potentielle

Les charges électriques se déplacent sous l’action d’une force qE crée par le champ électrique E ,
qui fournit ou consomme de l’énergie. Cette force dérive d’une énergie potentielle définie à une
constante additive près.
Définition
Le potentiel électrique, noté V, est une grandeur scalaire définit en tout point M d’un circuit électrique
telle que l’énergie potentielle d’une charge électrique q au point M est : Eopt(M)=qV(M).
On appellera tension une différence de potentiel entre deux points d’un circuit électrique. Cette
tension est représentée dans un circuit électrique par une flèche dont l'extrémité désigne le potentiel
le plus élevé.
Remarque
Pour un fil électrique qui ne générant que des pertes infimes, la différence de potentiel aux bornes
d’un fil est nulle.
Exemple
Sur la figure suivante, le potentiel VA du point A (respectivement VB du point B) est représenté par
une flèche partant de la masse (de potentiel nul) et arrivant au point A (respectivement au point B).

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La différence de potentiel entre les points A et B, UAB = VA – VB est alors représentée par une
flèche d’origine B et d’extrémité A.

1.3.4 Addition des tensions : Loi des mailles


Soit A, B et C trois points d’un circuit électrique. Les différences de potentiel entre les points A et B,
B et C, A et C s’écrivent respectivement : UAB = VA – VB, UBC = VB – VC , UAC = VA – VC ,
d’où : UAC = UAB + UBC.
Par conséquent, les différences de potentiel sont additives dans un circuit
On considère une maille dans un circuit (figure suivante). En partant d’un point A quelconque et en
parcourant complètement la maille dans un sens donné, l’additivité des différences de potentiel s’écrit
: UAA = UAB + UBC + UCD + UDE + UEA = 0.

Loi des mailles : énoncé


Dans une maille (contour fermé contenant des dipôles), la somme algébrique des différences de
potentiel mesurées en parcourant complètement la maille dans un sens donné est nulle :
Ui 0
Maille

Remarque

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Pour appliquer la loi des mailles il est indispensable de définir un sens de parcours du circuit et de
suivre ce sens pour tous les tensions.

2. Dipôles électriques
2.1 Définition
Un dipôle est un système conducteur qui possède une borne d’entrée et une borne de sortie du courant.
Il est caractérisé par deux grandeurs algébriques: l’intensité du courant qui le traverse I et la tension
entre ses bornes UAB: UAB=VA-VB.

Dans un circuit électrique orienté, le courant est positif si les charges positives se déplacent dans le
sens positif. On représente les tensions par une flèche orientée des potentiels faibles vers les potentiels
élevés. Sur La figure, On VA>VB.
2.2 Caractéristique d’un dipôle
Les caractéristiques d’un dipôle sont des graphes correspondants dans les plans (U,I) et (I,U).
On peut citer deux sortes de caractéristiques :

– la caractéristique tension-courant U=f(I) (l’intensité I est en abscisses et la tension U en ordonnées).


– la caractéristique courant-tension I=f(U) (la tension U est en abscisses et l’intensité I en ordonnées).

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La connaissance des caractéristiques permet d’analyser des circuits électriques avec des méthodes
graphiques.

2.3 Puissance électrique d’un dipôle

2.3.1 Caractère générateur-caractère récepteur

- Un dipôle AB possède un caractère générateur si le courant réel circule dans le sens des
potentiels croissants (des potentiels faibles vers les potentiels élevés) à travers ce dipôle :
l’intensité traversant le dipôle et la tension à ses bornes ont le même signe.

Exemples : le réseau EDF 220 V, les générateurs électrochimiques (piles, accumulateurs).

- Un dipôle AB possède un caractère récepteur si le courant réel circule dans le sens des
potentiels décroissants (des potentiels élevés vers les potentiels faibles) à travers ce dipôle : :
l’intensité traversant le dipôle et la tension à ses bornes ont de sens opposés.

Exemples : les conducteurs ohmiques, les moteurs, …

2.3.3 Puissance électrique d’un dipôle

Lorsqu’un courant circule I dans un dipôle AB soumis à une tension U, des échanges d’énergie
électrique ont lieu entre ce dipôle et les charges.

On définit la puissance électrique reçue par ce dipôle par :


P U .I
Par convention ;

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- La puissance électrique reçue est positive dans le cas d’un dipôle récepteur (dipôle à un
caractère récepteur). On dit que le dipôle absorbe (reçoit) effectivement l’énergie électrique
du circuit.
- La puissance électrique est négative dans le cas d’un dipôle générateur (dipôle à un caractère
générateur). On dit que le dipôle fournit effectivement de l’énergie au circuit électrique.
La puissance électrique s’exprime en watt (W) si l’intensité est en ampère (A) et la tension en volt
(V) (1W=1A.1V)
2.4 Classifications des dipôles
2.4.1 Dipôles actifs et passifs
Dipôle passif
Un dipôle est dit passif lorsque l’énergie électrique qu’il reçoit est complètement dégradée en
énergie thermique. La puissance électrique reçue par le dipôle est positive : c’est donc un
récepteur,
La caractéristique tension-courant U=f(I) d’un dipôle passif passe par l’origine des axes. En
convention récepteur, La caractéristique appartient aux deux quadrants du plan :
(U>0 et I>0) et (U<0 et I<0).

Exemples: Conducteurs ohmiques


Dipôle actif
Un dipôle actif fournit de l’énergie au circuit dans lequel il est connecté. Les générateurs convertissent
de l’énergie en énergie électrique qu’ils fournissent au circuit. Par exemple, il y a conversion
d’énergie solaire en énergie électrique dans un système photovoltaïque. La puissance électrique
fournie par le générateur est positive.
La caractéristique tension-courant U=f(I) d’un dipôle actif ne passe pas par l’origine des axes.
2.4.2 Dipôle linéaire

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Si la caractéristique est une droite, on dit qu’elle est linéaire. On parle parfois de dipôle linéaire. La
caractéristique d’un dipôle linéaire est de forme: U=a.I+b ou I=p.U+q. (avec a,b, p et q sont des
constantes).
3.Conducteur Ohmique
3.1 Loi d’Ohm
Un conducteur ohmique est un dipôle passif, sa caractéristique est une droite passant par l’origine.
La tension entre les bornes du dipôle et l’intensité du courant (I) sont donnés par la loi d’Ohm :
U=RI

Avec U est en Volts (V), I en Ampères (A) R est sa résistance en Ohm (Ω)

Conductance
On définit la conductance (G) comme l’inverse de la résistance d’un conducteur ohmique : G = 1/R.
Elle est exprimée en Siemens (1S= Ω-1)
3.2 Effet de Joule
On appelle effet Joule la dissipation de l’énergie électrique reçue par énergie thermique dans un
dipôle. Un conducteur ohmique de résistance R et parcouru par un courant I dissipe sous forme de
chaleur la puissance :
P=RI2
3.3 Résistance d’un fil de section constante
La résistance d’un fil est proportionnelle à sa longueur ℓ et inversement proportionnelle à sa section
S.

où ρ est la résistivité en Ω·m du matériau ou γ est la conductivité du matériau en Ω −1 ·m−1, cette


grandeur dépend de la température. ℓ est en m et S en m2.
4. Sources de tension et courant

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4.1 Source de tension idéal


Une source de tension permet aux charges de « remonter» le potentiel grâce à l’existence d’un champ
électromoteur au sein de la source. Ce champ électromoteur produit une tension, dite force
électromotrice (f.é.m) que nous noterons E. La caractéristique d’une source de tension idéale s’écrit
en convention générateur : U = E ∀I où E est la force électromotrice (f.é.m) de la source de tension.

4.2 Source de tension réel


Pour tenir compte des pertes par effet Joule d’une source de tension, on modélise la source par une
source idéale en série avec une résistance 𝑟 dite résistance interne. La caractéristique s’écrit alors :
U=E-rI
Il ressort de cette caractéristique que la source de tension acquiert un comportement quasi-idéal à la
condition que 𝑟I ≪ E : le courant débité par la source doit rester faible. C’est ce que l’on obtient
lorsque que l’on branche un voltmètre aux bornes de la source : la résistance interne du voltmètre
étant très grande, le courant débitée est quasi-nul de sorte que le voltmètre indique la f.é.m de la
source. Par ailleurs, lorsque l’on court-circuite la source en reliant ses deux bornes (U = 0), on trouve
un courant de court-circuit :
Icc=E/r

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Puissance maximale délivrée


Du point de vue énergétique, la puissance délivrée par la source de tension vaut :

P UI EI rI 2
Ainsi, la puissance atteint une valeur maximale lorsque 𝑖 = E/2𝑟. Une source réelle de tension délivre
donc la puissance maximale :
E2
Pmax
4r
La puissance produite par la source en fonction du courant débité est illustrée par la figure suivante :

4.3 Source de courant idéale


Le rôle d’une source de courant est d’imposer un courant constant indépendamment de la tension qui
règne à ses bornes. Une source de courant idéale aura la caractéristique suivante :
I = I0 ∀ U où I0 désigne le courant électromoteur (c.é.m).

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4.4 Source de courant réel


Pour tenir compte des pertes par effet Joule d’une source de courant réelle, on la modélise par une
source idéale en parallèle avec une résistance interne r. La caractéristique s’écrit alors :
I = I0 − 𝑔 U avec 𝑔 = 1/𝑟 où 𝑔 est la conductance interne (𝑟 la résistance interne). On notera qu’une
source de courant se rapproche d’une source de courant idéale quand sa conductance interne 𝑔 → 0
(𝑟 → ∞).

Puissance maximale fournie


La puissance fournie par une source de courant réelle vaut :
U2
P UI UI 0 UI 0 gU 2
r
. Suivant le dipôle que charge la source de courant, la tension et donc la puissance délivrée varie. La
courbe ci-contre montre que lorsque U= I0/2𝑔 la puissance atteint une valeur maximale de :
I 02
Pmax
4g

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5 Associations des dipôles


5.1 Association série
L’association en série des dipôles s’appuie sur l’addition des tensions le long d’une branche
5.1.1 Association des sources de tension

n n
On a : U Ui Ei
i 1 i 1

L’association en série de n générateurs de tension idéaux de f.é.m. E1, E2, ··· ,En est équivalente à
un générateur de tension idéal qui délivre la force électromotrice E1 +E2 +··· +En
5.1.2 Association des résistances

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5.1.3 Association des sources de courant


L’association en série des sources de courant n’a aucun sens.
5.2. Association parallèle
5.2.1 Association des résistances (conductances)

5.2.2 Association des sources de tension


L’association en parallèle des sources de tension n’a aucun sens.
5.2.3 Association des sources de courant

n
Loi des nœuds : I Ii
i 1

L’association en parallèle de n générateurs de courant idéaux de c.é.m. I1, I2, ··· ,In connectés en
parallèle est équivalente à un générateur de courant idéal qui délivre le courant électromoteur I1 +
I2 +··· + In.
5.3 Association étoile-triangle (Théorème de Kennely)
Le théorème de Kennelly (ou transformation triangle-étoile) permet de simplifier l’étude de certains
réseaux électriques. Il permet de passer d’une configuration « triangle » à une configuration « étoile
». Le groupement de résistance en triangle en étoile les plus utilisés est illustré par la figure suivante.

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Le passage d’un groupe de trois résistances en triangle à un groupe de trois résistances en étoile
équivalent est illustré par la figure suivante :

5.3.1 Passage Triangle au étoile


On dessine l’étoile à l’intérieur du triangle à transformer comme illustre la figure. La résistance de
l’étoile est égale au produit des deux résistances du triangle qui l’entourent divisée par la somme des
trois résistances du triangle. Le passage de la structure triangle (ABC) à la structure étoile (OABC)
est donné par les relation suivantes :

R2R3
RA
R1 R2 R3
R1R3
Δ Y RB
R1 R2 R3
R1R2
RC
R1 R2 R3

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5.3.2 Passage étoile au triangle


Réciproquement, on dessine le triangle qui couvre l’étoile à transformer. La résistance du triangle est
égale à la somme des doubles produits des résistances de l’étoile divisé par la résistance de l’étoile
en face de celle du triangle que l’on cherche à calculer. Le passage de la structure triangle (OABC) à
la structure triangle (ABC) s’obtient par les relations suivantes :

RARB RB RC RC RA
R1
RA
RARB RB RC RC RA
Y Δ R2
RB
RARB RB RC RC RA
R1
RC
Remarque
Pour démonter ces relations, il suffit de calculer la somme des produits croisés des résistances du
triangle :
R1R2R3
RARB RB RC RC RA RAR1 RBR2 RC R3
R1 R2 R3

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