Mis Au Point Par M

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La diagraphie de vitesse détermine la vitesse de l'onde P se propageant à

travers la
paroi du sondage, et la vitesse moyenne de l'onde P du point d'explosion
au compteur
de vibrations.
 La diagraphie PS mesure la vitesse de propagation des ondes P et S, et
est semblable
au sondage sismique (la méthode de réfraction d'ondes S). Les
caractéristiques
dynamiques du sol, telles que la constante de sol, le module de Young
dynamique par
couche et le coefficient de Poisson dynamique, peuvent être obtenues par
diagraphie
PS.
 La diagraphie électrique utilise le même principe que le sondage
électrique (résistance
spécifique), et donne la résistance spécifique apparente de la paroi de
sondage. Elle
peut être utilisée pour déterminer la nature des couches, en particulier
l'existence de
l'eau souterraine.
 La nature des couches peut aussi être déterminée par le potentiel
spontané, les
différences en potentiel entre la couche au niveau de la paroi du sondage
et un
potentiel de référence.
 Les données obtenues à partir de la diagraphie physique sont utilisées
pour évaluer la
stabilité des pentes.
III.5. RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE :
La connaissance de la nature géologique des terrains rencontrés est
naturellement
primordiale et il n’est pas possible de faire une étude de stabilité correcte
sans une étude
géologique approfondi au préalable. C’est le travail de base qui permet
ensuite une
implantation efficace des sondages et des essais géotechniques à réaliser.
III.5.1. Tranchées & Puits :
Leurs objectifs sont généralement multiples :
 Recherche d’un substratum imperméable sous une couverture peu
épaisse.
 Levé d’une coupe géologique détaillée
 Prélèvement d’échantillons pour identification et essais mécaniques.
Les techniques employées dépendent des conditions d’accès, des
disponibilités locales en
matériels ou en personnels, et des prix de revient qui sont très variables
selon les pays. Les
avantages de ce type de reconnaissance sont nombreux :
 Elles conviennent à tous les cas et peuvent être réalisées n’importe où.
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 Si la mécanisation est possible, la rapidité d’exécution est grande et le
prix de revient
est faible.
 La souplesse d’emploi est considérable.
 Le creusement de ces ouvrages et leurs tenues dans le temps fournit des
informations
précieuses pour les travaux ultérieurs.
Leurs inconvénients sont liés surtout :
 A la cohésion insuffisante du terrain qui peut imposer un soutènement
(augmentation
du délai d’exécution et du coût).
 A la présence à faible profondeur d’une nappe phréatique.
Malgré ces défauts, le domaine d’application reste vaste particulièrement
les cas ou les
couches superficielles se trouve impliquées, tels que :
 Etudes de fondations.
 Recherche de matériaux meubles.
 Etude des sites de barrages, etc.
prélèvement des échantillons se fait le plus souvent en continu afin de
disposer d’une
coupe sans lacune.
 Géotechnique : car le sondage est un moyen d’accès au sous sol pour le
prélèvement
d’échantillons intacts destinés au laboratoire et pour l’exécution d’essai in
situ,
hydrauliques ou mécaniques.
Selon les cas, la priorité peut être accordée à l’un ou l’autre des aspects
précédents, et le mode
de forage sera tantôt destructif ou non destructif avec prélèvement
d’échantillons (beaucoup
plus cher).
Par ailleurs les modes de forage, l’échantillonnage et les types d’essais
différents selon que
l’on se trouve en terrain meuble peu cohérent ou dans le rocher.
III.5.3 Pressiomètre :
Cet appareil, constitué d’une sonde cylindrique, expansible latéralement,
est introduit
dans un sondage et permet de mesurer les déformations de la paroi sous
l’effet d’une pression
variable. De la courbe effort-déformation on déduit, par calculs, les
caractéristiques du sol
étudié qui permettent d’établir le taux de travail du sol sous semelles, la
force portante des
puits et pieux et d’évaluer les tassements absolus et différentiels.
A partir des essais pressiométriques on peut également traiter les
problèmes de poussée et
butée contre les murs de soutènement, de résistance des plaques et
tirants d’ancrage, de
stabilité des talus et glissements de terrains.
La rapidité d’exécution et d’interprétation permet de fournir très vite des
résultats. Les
interventions peuvent avoir lieu en cours de travaux quand un problème
se pose ou
simplement pour vérifier le taux de travail du sol en fond de fouille.
Les essais pressiométriques ne sont pas toujours suffisants pour
reconnaître
complètement un site donné mais constituent un moyen complémentaire,
très efficace et
économique, aux sondages carottés.
 Principe
L’essai est réalisé dans un forage exécuté au préalable en petit diamètre
(environ 60
mm) et intéresse une hauteur de 0,50 m environ ; dans un même sondage
on effectue plusieurs
mesures à différentes profondeurs.
Pour obtenir de bons résultats, il faut s’assurer du non-remaniement de la
paroi du

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forage ; pour cela les méthodes de sondages utilisées doivent être
adaptées au terrain. Pour
consolider les parois il est même possible de faire des injections de
bentonite. Dans ce forage
on descend alors une sonde constituée par un cylindre métallique
enveloppé d’une gaine
élastique. Un réservoir d’eau placé en surface assure le remplissage entre
la paroi métallique
intérieure, fixe, et la gaine extérieure déformable. Le volume d’eau
constant est mis en
pression au moyen de gaz comprimé ; la gaine élastique de la sonde se
dilate et exerce un
champ cylindrique de contraintes sur la paroi. Un manomètre indique la
pression, et
l’abaissement de volume dans le réservoir mesure le volume de
déformation.
Dans le pressiomètre de M.L. Ménard la sonde comprend, de part et
d’autre de la cellule
principale, deux autres cellules (dites de garde) gonflées au gaz comprimé
à la même
pression, pour réduire l’influence des vides du forage et rendre le champ
de contrainte plus
uniforme.
Figure III.2. Schéma de l'essai pressiométrique et courbe d'interprétation
III.5.4. Pénétromètres :
Ces appareils sont constitués d’une tige métallique enfoncée dans le sol
par battage ou
vérin pour mesurer la résistance à l’enfoncement en fonction de la
profondeur. Il existe deux
sortes de pénétromètres :
III.5.4.1. Les pénétromètres statiques :
C’est un appareil plus précis et plus fidèle. Il mesure au cours de la
pénétration en profondeur
d’une barre terminée par un cône l’effort de pointe correspondant à la
résistance du sol au
poinçonnement et l’effort de frottement latéral. Ces deux caractéristiques
permettent de
déterminer la force portante du sol à différentes profondeurs et de choisir
le mode de
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fondation. Il existe de nombreux types de pénétromètres de conception
analogue, ne différant
que par quelques détails.
Le pénétromètre « Sol-Essais », mis au point par M. Parez, comporte une
pointe
contenant un vérin hydraulique dont le piston se termine par un cône qui
reçoit à la
pénétration l’effort de pointe. La pression de l’huile est lue en surface sur
un manomètre.
L’appareil est enfoncé dans le sol par un vérin de fonçage dont l’effort est
lu sur un
autre manomètre. La valeur du frottement latéral est obtenue par
différence entre l’effort total
de fonçage et l’effort de p

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