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Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de licence

Fondamentale économie et gestion

THEME:

L’impact du covid-19 sur l’e-commerce au Maroc

Réalisé par : Encadré par :


-El otmani madiha -Mr. Azougagh Ahmed

-El otmani salima

Année Universitaire : 2020/2021


Avant-propos :

Ce mémoire est l’aboutissement de notre troisième année de


licence fondamentale en Sciences Economiques et
Gestion, effectuée à la faculté des sciences
juridiques, économiques et sociales – Fès . Il est le fruit de
plusieurs mois de recherche et d’étude sur un sujet qui a
fortement suscité notre curiosité et notre intérêt :
L’impact du covid-19 sur l’e-commerce au Maroc
« Remerciement »
En premier lieu, je souhaite remercier vivement
toutes les personnes qui ont contribué à la
réalisation de ce mémoire ainsi que celles qui
m'ont encouragé tout au long de mon cursus
universitaire au sein de l'université sidi
Mohamed benabdellah.

Je tiens à exprimer mes sincères remerciements


et témoigner de ma grande reconnaissance à
Mr. Azougagh Ahmed qui a accepté d'encadrer
ce travail.

J'exprime aussi ma gratitude et tout mon


respect à mes parents, qui m'ont toujours
encouragé dans la poursuite de mes études, pour
leur aide et leur soutien moral qui m'a été très
précieux.

Enfin, mes remerciements vont également à


toute l'équipe enseignante de la faculté et à tous
ceux qui ont contribué à leur façon à ce travail.
Sommaire :

Introduction générale.................................................................................................

Chapitre1 : L’évolution de commerce électronique au Maroc…………………………

 Section1 : Etude générale du concept de e-commerce……………………….......

 Section2 : commerce électronique entre les acteurs

économiques………………………….......................................................................

 Section 3 : L’achat, la vente, et les biens vendus sur internet…………………….……...

Chapitre2 : Covid19 et le commerce électronique………………………..

 Section1 : L’impact du covid 19 sur l’économie au Maroc……………….

 Section2 : Les effets du covid 19 sur le commerce électronique au

Maroc…………………………………………………………………………………………...

Chapitre3 : Etude de cas « Microchoix »

 Section1 : Qui est ce le site Microchoix…………………………………………………………

Section2 : Etupes d’achat sur le site de Microchoix……………………………


Introduction générale :
Début de 2005, la stratégie nationale E-Maroc a été lancée avec comme principal objectif
de suivre le changement mondial et s’adapter { la révolution digitale. En effet, le Maroc
visait à rattraper le retard technologique et économique en réduisant la fracture
numérique et ainsi mieux se positionner dans les domaines des NTICS (nouvelles
technologies de l'information et de la communication) au niveau international. D’autres
stratégies nationales ont aussi été lancées au fil des années en vue d’assurer la continuité
de la dynamique créée par cette première.

Le commerce électronique maintenant est un des moteurs de l'économie nationale. C'est


une force positive qui peut modifier l'implication des gens dans la société, que ce soit en
tant que citoyens, consommateurs, travailleurs ou entrepreneurs. Ainsi que, le secteur
privé- se caractérisant dans les grandes et moyennes firmes - est fortement sollicité pour
jouer le rôle de locomotive dans le développement de ce nouveau genre de négoce Selon
les experts dans ce domaine ; la stratégie qui s'inscrit dans le cadre du plan "Maroc
Numérique 2013", vise entre autres à réduire la fracture numérique et renforcer le
positionnement du Royaume à l'échelle internationale

La confiance numérique représente un enjeu fondamental pour la promotion des activités


du commerce électronique, remarque que la stratégie nationale élaborée par le Maroc pour
le développement du e-commerce, mobilise tous les efforts pour le développement de la
Société de l'Information et de l'Economie du Savoir

Aujourd’hui, plus d’un Marocain sur deux est connecté à Internet. Et cette généralisation de
l’accès { Internet a largement contribué { l’essor de l’E-commerce au Maroc. Les politiques
publiques ont joué un rôle très important dans l’évolution et le développement de
l’économie numérique du Royaume.

Tous les chiffres le confirment, l’E-commerce marocain poursuit son progrès d’année en
année. Il a encore de beaux jours devant lui. En effet, si le nombre de sites e-commerce au

1
Maroc évolue chaque jour, il en est de même pour celui des personnes connectées

Boutiques en ligne, ventes en ligne, services en ligne… sont de plus en plus sollicités par les

Marocains. De même, de plus en plus d’entreprises et de particuliers créent annuellement


des plateformes sur la toile pour attirer plus de consommateurs, à un tel point que
produits, services et offres se diversifient.

Les utilisations primaires du commerce électronique sont réalisées dans le domaine de


l'artisanat et du tourisme où certaines entreprises ont commencé à publier leur produits,
tarifs et formulaires de commandes sur Internet (catalogues électroniques) ainsi que le
secteur des assurances et des banques, lesquels étaient motivés par la nécessité d'avoir une

vitrine institutionnelle ouverte sur l'international, l'obligation d'avoir des informations


pratiques et la possibilité de les échanger.

Dans les années { venir, nous nous souviendrons de 2020 comme de l’année où tout a
changé.

Jamais une telle croissance, aussi soudaine, ne s'est produite comme celle qu’ont enregistré
les secteurs du numérique et du commerce électronique, véritable boom né de la crise de la

COVID-19.

Dans un contexte de ralentissement économique, la crise de la COVID-19 a entraîné une


explosion du commerce électronique et une accélération de la transformation numérique.

Alors que le confinement devenait la nouvelle normalité, les entreprises et les


consommateurs se tournés de plus en plus vers le numérique, vendant et achetant
davantage de biens et de services en ligne. La part du commerce électronique dans le
commerce de détail mondial est ainsi passée de 14 % en 2019 à environ 17 % en 2020

2
De ce fait, nous nous posons la question de savoir dans quelles mesures le commerce
électronique marocain est-il impacté par la Covid-19 ?

Pour répondre à cette principale interrogation, il nous semble nécessaire de nous poser des
questions subsidiaires telles que

1) Comment le commerce électronique s’est-il développé au Maroc au fil du temps ?

2) Quels sont les obstacles entravant l’e-commerce au Maroc ? S’agit-il de freins


infrastructurels ou une difficulté à changer les habitudes et le comportement du
consommateur marocain?

3) Quels facteurs sont intervenus dans son développement et le commerce électronique


s’est-il détérioré à cause du Covid-19 ou inverse ?

Chapitre1: L’évolution de commerce électronique au


Maroc

Section1: Etude générale du concept de e-commerce

A-définition

Le commerce électronique au Maroc L’avenir du e-commerce au Maroc est prometteur.


Suivant ce développement malgré les obstacles qui l'empêchent tel que la confiance des
consommateurs. Cette dernière représente un enjeu fondamental pour la promotion des
activités de commerce électronique. Le développement du commerce électronique ne se
fera que si l'on arrive gagner la confiance du consommateur, en assurant la sécurité des
réseaux et des échanges électroniques, la protection des données personnelles et de la vie
privée et la lutte contre la cybercriminalité.

3
Le commerce électronique désigne le fait de vendre un bien ou un service par voie
électronique, via un réseau internet. Entreprise et particuliers peuvent lance leur activité e-
commerce, tout dépendre ensuite du type de transaction selon les modèles de commerce
électronique. Le e-commerce (autre appellation du commerce électronique) est un
processus d’achat et de vente, par l’intermédiaire d’un ordinateur ou d’un Smartphone.
Cette stratégie multicanale est largement plébiscitée, d’autant qu’avec les nouvelles
technologies, le commerce mobile prend de plus en plus d’ampleur.

Pour les entreprises ou les particuliers, si l’achat des produits ou des prestations de
services se font { distance, le paiement s’effectue lui aussi en ligne, par transaction
électronique.

On appelle «Commerce électronique» (ou e-Commerce) (ou vente en ligne ou à distance)


l'utilisation d'un média électronique pour la réalisation de transactions commerciales. La
plupart du temps il s'agit de la vente de produits à travers le réseau internet, mais le terme
de e-Commerce englobe aussi les mécanismes d'achat par internet (pour le B-To-B).Le
client effectuant des achats sur internet est appelé cyberconsommateur. Le e-Commerce ne
se limite pas à la seule vente en ligne, mais englobe également :

 La réalisation de devis en ligne


 Le conseil aux utilisateurs
 La mise à disposition d'un catalogue électronique
 Un plan d'accès aux points de vente
 La gestion en temps réel de la disponibilité des produits (stocks)
 Le paiement en ligne
 Le suivi de la livraison
 Le service après-vente

4
 vision globale sur le commerce électronique

La mesure du commerce électronique est difficile pour un certain nombre de raisons, y


compris la définition de ce qui constitue le commerce électronique, la vitesse de sa
croissance et de l'évolution et le fait que, dans de nombreux cas, les entreprises effectuent à
la fois le commerce électronique et commerce traditionnel simultanément. Quantifier la
valeur associée à des activités de commerce électronique peut être difficile puisque
plusieurs de ses principales qualités - la commodité, la variété et la facilité d'accès à
l'information - sont difficiles à mesurer. Cela conduit à une situation où il semble peu
probable que les offices statistiques officielles seront en mesure de fournir des statistiques
précises sur le commerce électronique et la perspicacité quantitative sur la nature de cette
activité devront compter sur les fournisseurs privés de données qui souffrent d'un certain
nombre de lacunes, pas dont la moindre est une définition transparente de ce qu'on entend
par le commerce électronique.

istoire :

L'histoire du commerce électronique débute en 1979, lorsque son créateur, Michael


Aldrich, réussit à connecter une télévision de particulier à un ordinateur de traitement de
transactions de commandes en temps réel à travers une ligne téléphonique. Même si le
début du commerce électronique remonte aux années quatre-vingt, la première vente en

5
ligne n'a été enregistrée en tant que telle une dizaine d'années plus tard seulement, en
1994, par Pizza Hut avec une pizza pepperoni qu'elle offrait sur son site Web. L'année
suivante, en 1995, naissent deux des plateformes les plus importantes de vente en ligne :
eBay, fondée par Pierre Omidyar et Amazon. À cette époque, l'achat en ligne n'est toujours
pas très accessible et les consommateurs se montrent encore réticents à réaliser des
paiements de peur de se faire escroquer. Paypal a été fondé à la même époque, en 1998.
Les années passent et petit à petit, les esprits s'ouvrent à l'idée d'acheter sur Internet, si
bien qu'en 2005, JC Penney devient la première chaîne à atteindre le milliard de dollars de
chiffre d'affaires à travers ses ventes en ligne .Comme tout le monde n'a pas les moyens ou
ne dispose pas des connaissances nécessaires pour créer une plateforme en ligne,
Prestashop est née en 2007, puis Magento l'année suivante, deux des solutions Open
Source les plus populaires consacrées au commerce électronique. Avec tous ces outils et
grâce aux nouvelles technologiques, les ventes en ligne augmentent de manière
exponentielle, tout comme les ventes au détail des États-Unis qui dépassent le billion de
dollars en 2012. Dès lors, le commerce électronique augmente progressivement année
après année et même s'il est vrai que peu de changements ont pu être observés en termes
de nouveautés sur ces plateformes, les entreprises décident de plus en plus d'emprunter
cette voie pour atteindre un plus grand public et obtenir des profits plus élevés. En 2018,
les entreprises les plus appréciées pour leurs plates-formes de vente en ligne sont Amazon,
eBay, Walmart et Alibaba.

Chaque année, des études sur le comportement de l'utilisateur sont menées. Selon l'étude
de 2019 de l'IAB, 70 % de la population espagnole achète déjà sur Internet, les
principaux moyens utilisés étant l'ordinateur et le mobile. Il semblerait que, par rapport à
l'année précédente, ce dernier soit le moyen préféré des utilisateurs au détriment du
premier. Les principaux produits achetés sur Internet sont pour 71 % du divertissement et
de la culture ; 69 % de voyages et séjours ; 62 % de technologie et 60 % de mode, ce qui se
traduit par une moyenne d'achat de trois fois par mois avec un ticket de 64 euros.

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Le concept de e-commerce est né au moment des premières transactions effectuées par des
moyens électroniques. En France, les origines du commerce électronique remontent aux
années 80 au moment des premières transactions par minitel. Dans les années 90, les
ordinateurs se commercialisent et internet fait son apparition dans les foyers français. Les
transactions entres entreprises et particuliers commence à augmenter. Au dernier
semestre 1996, le nombre de foyers équipés d'une connexion internet ne dépassait pas la
barre des 95000. En 1997, le commerce électronique semble se démocratiser et les
entreprises historiques du secteur informatique telles qu'IBM et Microsoft se lance dans
l'aventure virtuelle.

La numérisation de l’économie a modifié en profondeur les processus traditionnels de


production des entreprises ainsi que les marchés de consommation. De nouveaux modèles
apparaissent comme en témoigne la domination du commerce électronique. C’est au cours
des années 90 qu’internet commence { envahir petit { petit notre quotidien pour ne plus
être réservé seulement ce que son usage ne reste plus limité aux professionnels et le e-
commerce commence alors à se mettre en place.

-Voici quelques dates { retenir qui ont marqués l’histoire du e-commerce :1

-1979: Michael Aldrich invente la transaction en ligne.

-1981:Citibank lance les premiers services bancaires.

-1981:Première transaction B2B au Royaume-Uni.

-1991:The National Science Fondation autorise le web commercial

-1992:Charles M. Stack fonde la première librairie en ligne (Book StacksUnlimited) et crée


le site com.

-1994:Phil Brandenberger effectue la première transaction en ligne entièrement sécurisée


par un logiciel de cryptage (un Album de l’artiste Sting couté 12,48 $).

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-1994:Pizza Hut lance le premier système de commande et de paiement en ligne.

-1995:Amazon, Ebay et Dell ouvrent leur site.

-1997:Naissance du commerce mobile (les Finlandais inventent l’m-commerce. En


envoyant un SMS, ils achètent leurs canettes depuis un distributeur de Coca-Cola connecté)

-1998:Lancement de PayPal, grâce à la fusion entre Cofinity et X.COM.

-2001:Naissance d’ITunes Store.

-2003:Google lance Google AdWords.

-2006:Apparition de Google Checkout.

-2008:Lancement de Groupon.

-2008:Apparition de Magneto pour faciliter la création des boutiques en ligne:

C- Les types de commerce électronique:

8
2L’histoire de e-commerce: un marché en constante évolution. w.ww.twenga-solution.com

Selon la définition de l'OCDE, le commerce électronique ou e-commerce en anglais, est "la


vente ou l'achat de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une

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administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d'un réseau
électronique". On distingue :-l'échange électronique entre entreprises, souvent appelé B2B
(acronyme anglais de Business to Business) ;-le commerce électronique à destination des
particuliers, ou B2C (Business to Consumer). Il s'agit de sites web marchands, type télé-
achat ;-le commerce électronique entre particuliers, ou C2C (Consumer to Consumer). Il
s'agit de sites web permettant la vente entre particuliers (immobilier, bourses, annonces,
échanges...) ;-l'échange électronique entre les entreprises privées et le gouvernement,
souvent appelé B2G (Business to Government) ou B2A (Business to Administration).Parmi
les principaux biens et services vendus par internetaux particuliers (B2C) :

-les biens culturels, comme les: livres, CD et DVD

-le matériel informatique, hi-fi, video, photo...

-le secteur du tourisme et des loisirs : séjours, voyages, locations, billets de train, d'avion...

-les biens de consommation courante (vêtements, meubles, électroménager, jouets).On


trouve des systèmes de vente spécialement adaptés ainternet : développement de
photographies numériques, téléchargement de musique, vente aux enchères entre
particuliers, location de DVD par internet.

Enfin, de nombreuses entreprises proposent des services sur internet, payants ou non tels
que : banque en ligne, assurance en ligne, presse en ligne.

1- Le commerce électronique entre particuliers:

Le commerce électronique entre particuliers, ouC2C (Consumer to Consumer). Il s'agit de


sites web permettant la vente entre particuliers (immobilier, bourses, annonces,
échanges...)

Le modèle « consumer to consumer » correspond au transactions entre consommateurs.


Par exemple, les sites vinted ou leBoncoin permettent aux particuliers de mettre en vente

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leurs articles pour vider leurs placards pour que d’autres particuliers les achètent en
France et dans certains pays européens.

Attention toutefois, le droit français limites les transactions par an pour ce type de
commerce car au-del{ d’un certaine montant récolté, le particulier est considéré comme
professionnel.

2- Le commerce électronique des entreprises aux particuliers:

Parmi les principaux biens et services vendus par internet aux particuliers on peut citer:

 les biens culturels: livres, CD et DVD, etc.;


 les appareils technologiques: PC, électronique, hi-fi, etc.;
 le tourismeet les voyages: billets de train, d'avion, locations, etc.;
 les produits de grande consommation avec les supermarchésen ligne;
 les produits d'imprimerie: cartes de visites, plaquettes, supports commerciaux;
 les produits d'habitats, vêtements, puériculture, etc.
 Ainsi que des systèmes de vente spécialement adaptés au monde internet
 développement de photographies numériques;
 téléchargement de musique;
 location de DVD par internet;
 la VOD ou vidéo à la demande

3- Le commerce électronique entre entreprises:

Il existe également des produits vendus en ligne exclusivement aux professionnels comme:

 le vin;
 des traceurs, des copieuses de plan, des scanners, etc., pour bureaux d'études;
 du matériel BTP (mètres, lasers, etc.);
 véhicule utilitaire (fourgons, camions, véhicules frigorifiques, etc.).

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D-Les enjeux et limites de e-commerce:

1-Enjeux de commerce électronique :

 Conserver la confiance du consommateur: Dans le cadre d’une relation { long


terme et d’après le schéma selon lequel fidéliser un client revient moins cher que
d’en acquérir un nouveau. Le CRM est une solution qui laisse envisager bien des
possibilités { ce sujet. Mais aujourd’hui ce sont plutôt les «tiers de confiance» qui
tendent { se développer et ainsi { garantir une qualité de service { l’utilisateur, mais
également une assurance de paiement au vendeur. Enfin, la confiance du
consommateur passe aussi par la notoriété et l’image de marque du marchand, qui
doit travailler son positionnement pour cela.

 suivre l’évolution de technologie: Ce qui pose un problème de compatibilité


certain avec «l’exception culturelle française», { savoir cette soif de toujours tout
réaliser par soi-même. Les entreprises françaises ont en effet tendance à sedoter
d’une force de développement extrêmement importante (Expedia compte par
exemple près de 200 développeurs), alors qu’elle pourrait réduire ses coûts de
développement en constituant une cellule d’intelligence économique.
 la gestion de la concurrence: Qui impose une stratégie d’entreprise établie et un
positionnement bien déterminé. PriceMinister, œuvrant dans un segment très
concurrencé, se Positionne ainsi sur un marché de masse, en basant sa stratégie sur
trois points clés, énoncés par Pierre KOSCIUSKO-MORIZET comme étant: 1/ des
prix les plus bas possibles, 2/un large choix de produits, et 3/ un service de
garantie. Animalform au contraire, se positionne sur un marché de nichehaut de
gamme, en misant sur la qualité intrinsèque de ses produits, et sur une proximité
client plus marquée. Il est également important de noter la place des techniques de
webmarketing (référencement entres autres) dans cette course à la distinction…

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2-Limites de commerce électronique :

 Le manque de proximité entre vendeurs et acheteurs: Démontrant le manque


cruel de politique de CRM : hotlines surtaxées, retour des colis souvent mal assuré, le
manque de contact humain est un poids très lourd pour l’utilisateur en proie { un
problème avec sa commande. C’est ainsi que nous revenons sur le problème de la
confiance, très dure { établir lorsque le contact physique n’existe plus, et qui justifie
donc les prestations de services des tiers de confiance : clients mystères, notations
des vendeurs, critiques des produits, assurances, etc. ;
 peut-on vendre sur Internet? Bonne question, quand on sait qu’une dame de 70
ans s’est spécialisée dans la vente enligne de jeux de tarots Marseillais, ou encore
qu’un ranchaméricain vend de la viande fraîche en ligne ! En réalité tout dépend du
positionnement choisi, et de la logistique mise en place derrière, qui nécessitera plus
ou moins d’investissements selon la nature du produit et de la clientèle...
 l’émergence des particuliers dans le secteur d activité Constitue-t-elle une
menace pour les professionnels ? Ou en d’autres termes, l’essor du C2C risque-t-il de
nuire au B2C ?Pierre KOSCIUSKO-MORIZET reconnaît en effet que la vente
d’occasion qui représente les 2/3 du marché sur PriceMinister, est majoritairement
assurée par des particuliers, tandis que la vente de neuf, { hauteur d’1/3 du marché,
est assurée par les professionnels. Mais c’est sans compter sur le processus de
transformation des entreprises qui s’amorce, et ainsi sur les énormes possibilités
offertes par le B2B, aujourd’hui encore peu développé...

E- Les avantages et les inconvénients du E-commerce:

1- les avantages du E-commerce:

Dans un premier temps, nous allons donc analyser les avantages que le e-commerce
procure { l’entreprise ainsi qu’{ ses clients.

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 Pour l’entreprise

Un récent sondage apparu dans le magazine « Challenge » indique que 44 % des PME
recherchent d’abord { améliorer leur image avec une présentation moderne de leur société.
Viennent ensuite, l’arrivée de nouveaux prospects (26 %), l’amélioration du service clients
(20 %) et le gain de temps (10 %). Il semble que la véritable révolution actuelle du
commerce électronique ne soit pas dans l’expansion du CA mais davantage dans son
influence sur l’organisation des autres circuits de distribution. En fait, le commerce
électronique offre aux nouveaux vendeurs sur Internet de nombreux avantages:

-Il ouvre un nouveau canal de distribution, un circuit complémentaire pour certains produit
set services de l’entreprise.

-Il offre une zone de chalandise transfrontalière ou pour le moins très élargie pour un coûte
de présence relativement faible. Le marché potentiel de l’entreprise peut facilement se
démultiplier par 10, 100 ou 1000 tout en réduisant au maximum les coûts.

-Il repousse à la fois les limites de la concurrence et active une nouvelle réflexion
stratégique.

-Il permet de couvrir des niches de marché dont l’atteinte serait jugée trop onéreuse par les
moyens classiques de commercialisation.

-Il apporte une plus forte convivialité par rapport à la VPC et à la commande à distance
traditionnelle grâce aux multimédias qui regroupent le son, l’image, la couleur, le texte et
l’animation.

-Il favorise l’interactivité en développant une relation personnelle avec le consommateur


ou le client, facilitant la vente « one to one » (personnalisée) et le sur-mesure

-Il permet d’envisager des politiques de fidélisation du client { travers une offre des
services et à forte valeur ajoutée.

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-Il facilite les transactions en évitant { l’acheteur de se déplacer (donc de lui faire gagner du
temps) tout en lui offrant un service identique et confortable.

-Il donne la possibilité de réduire les prix publics des produits en éliminant la marge laissée
habituellement aux intermédiaires, comme certains coûts de structure.

-L’enregistrement des données via Internet sont quasiment automatiques et demande peu
D’effort.

-Il recueil une masse précieuse d’informations sur les habitudes, les besoins de l’internaute.
Ainsi, plus l’utilisateur visite le site, plus on apprend { le connaître par des séries de clics,
c'est-à-dire les informations qu’il demande avec la souris de son ordinateur. En
décortiquant les séances de clic (ou clicstream), il devient alors possible d’établir des
profils de consommateurs permettant d’adapter progressivement le e- marketing du site
afin d’en retirer le maximum de profits.

 Pour les clients

-Le e-commerce est un extraordinaire outil de présélection;-La recherche du meilleur prix;

-Pas de pression de la part des vendeurs ;

-Un marché aux puces { l’échelle mondiale ;

-Un gain de temps et une offre actualisée (on trouve les derniers modèles).

2- les inconvénients du E-commerce:

 Pour l’entreprise

Il est clair que les freins au développement de l’e-commerce sont encore nombreux en
France, notamment { cause d’un taux de pénétration encore relativement faible et d’une
résistance psychologique.

15
-L’incertitude et le manque de confiance autour de la sécurisation des moyens de paiement,
malgré le fait que dorénavant les méthodes de cryptage de données assurent une
confidentialité quasi parfaite lors de la transaction. La résistance des intermédiaires
(grossistes, distributeurs) qui craignent une destruction d’emplois assortie d’une perte de
chiffre d’affaires.

 Pour les clients

-Le pistage informatique à partir des cookies, c'est-à-dire ces petits fichiers qui identifient
l’ordinateur appelant de façon unique afin pouvoir retracer toutes les habitudes d’appel et
de consommation.

-L’insécurité des paiements et la peur de tomber sur un cybermarchand mal honnête quine
livre pas.

-Le manque de relations humaines et le sentiment d’isolement devant sa machine (cas des
internautes peu expérimentés).

-Le manque de contact avec le produit.

-Les coûts de téléphone.

-Les détails et tarifs de livraison.

-Les difficultés de recours en cas d’ennuis.

Section2 : Commerce électronique entre les acteurs


économiques

A- Le commerces électroniques inter-entreprises :

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Les produits des technologies de l’information (routeurs, ordinateurs et logiciel) et les
services de voyage sont deux secteurs inter-entreprises majeurs qui commercent sur
l’internet. Donc le commerce électronique du type « business to business » désigne l’achat
auprès de fournisseurs de biens, ainsi que la vente de biens et la fourniture.

De services, d’aides { la décision, d’échange de données informatisées(EDI), ou


l’accès { des bases de données spécialisées.

En fait les échanges se sont largement développés depuis le début des années 1990,
leurs précurseurs ont été le secteur financier le transfert électronique de fonds, la
transmission d’ordres et d’information financière(REUTER).

Aujourd’hui les échanges intra-entreprises constituent l’essentiel du e-Commerce.


Selon forrester research ce commerce a présenté 85% du commerce électronique des
Etats-Unis en 1988, et devrait atteindre 92% en l’an 2003, aussi d’ici la fin de l’an 2003 il
représenterait 60% du total du e-commerce mondial.

CISCO, fournisseur dominant de routeurs de réseau avec plus des 2/3 du marché,
indique qu’il va enregistrer en 2000 un chiffre d’affaires de 23 milliard de dollars sur son
site Web (il s’agit de commandes passées sur son site Web, mais les paiements ont lieu
hors ligne).

Des constructeurs d’ordinateurs personnels comme Dell vendent chaque jour pour
plus d’un million de dollars de produits au moyen du commerce électronique CISCO
indique que son site Web lui économise 500 millions de dollars par an de coûts
d’assurances. Au total, forester estime que les ordinateurs et périphériques représentaient
environ 323 millions de dollars de commerce électrique en 1999 et prévoit que ce chiffre
atteindra 21 Milliards de dollars d’ici l’an 2004.

Comme le matériel, le logiciel est l’un des principaux produits vendus aux
entreprises sur le réseau, étant un produit numérique, les logiciels peuvent être non
seulement vendus mais aussi livrés sur le réseau.

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L’autre grande catégorie de commerce électronique inter-entreprises est celle des
services de voyage, en particulier les réservations sur les compagnies aériennes, un
document récent de la commission européenne sur le commerce électronique crédite les
services de voyage de plus de la moitié de tout le commerce électronique.

Les estimations de Jupiter communication, les recettes des services de voyage en


ligne (avion, hôtel, location de voiture, croisières vacance ainsi que la publicité sur les sites
en rapport avec le voyage) se sont élevées à 276 millions de dollars en 2001 et ont
représenté environ 1/3 du commerce électronique total. Les prévisions sont de 4.5
milliards de dollars en l’an 2004.

D’après des estimations plus récentes de Forester Research, le marché des ventes de
tickets en ligne serait de l’ordre de 10 milliards de dollars d’ici 2002. Comme dans le cas
des logiciels, ces transactions sont de plus en plus numériques : Des billets imprimés, sur
papier. Ce sont pour le moment des activités dominantes dans le commerce électronique
inter entreprise mais tout un éventail de services aux entreprises tel que des services de
traitement de paye des services de fourniture de données comme les renseignements sur la
solvabilité ou les informations financières et même des services juridiques ou médicaux à
apparaître sous la forme du commerce électronique.

Bien que les entités privées fournissent rarement des estimations du commerce
électronique qui fassent une distinction entre le commerce interentreprises et le commerce
grand public, la plupart des observateurs s’accordent { penser que c’est dans le commerce
électronique interentreprises que se fera le plus d’argent. Etant donné qu’une proportion
d’environ deux tiers de la production brute totale dans le commerce traditionnelle est
interentreprises, il n’y a pas de raison de penser a priori que ce sera très différent pour les
transactions du commerce électronique, puisqu’une seule entreprise commerçant dans
l’inter entreprise pourrait réaliser un chiffre d’affaires qui dépasse l’ensemble du
commerce de détail aux Etats Unis.

18
 Tableau A : Quelques chiffres du commerce interentreprises aux Etats Unis(en
milliards de dollars).

Société 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Yankee
groupe
- 138 - - - 541

Forrester
Research
43 109 251 499 843 1331

Cisco 8 - - - - -

B- Le commerce électronique grand public :

19
Le commerce électronique entre entreprises et consommateurs et aussi appelé commerce
électronique de détail ou grand public pour revenir a la relation traditionnelle entreprise
consommateur désigne une entreprise ou un particulier qui acheté un produit pour son
usage personnel. Dans ce cas l’entreprise qui tient le rôle de consommateur, n’a qu’une
relation commerciale simple avec l’entreprise qui vend le produit, sans qu’il n’ait échange
de données commerciales.

Via l’Internet, ce commerce va se présenter comme le commerce traditionnel que nous


connaissons tous, c’est { dire une rencontre entre une offre et une demande { une grande
différence c’est que ce commerce va être en grande partie dématérialisé. Grâce { Internet,
on peut désormais explorer l’offre { une échelle mondiale avec le grand avantage de
possibilité de choix des meilleurs prix. Ce choix dépend d’une comparaison entre les
différentes offres de la consultation des fiches descriptives des derniers produits apparus,
et de la valeur ajoutée des services complémentaires dont peut bénéficier l’acheteur
(service après vente, livraison a domicile...).

Un autre grand avantage reste la possibilité d’accéder { l’information ou a un site de vente


en linge a tout moment et de puis n’importe ou. Ce qui offre au consommateur le confort, la
vitesse et la souplesse et lui permet d’éliminer les intermédiaires, et les déplacements, donc
de gagner du temps. Mais ce commerce rencontre aussi des difficultés. D’abord le coût
élevé de la facture pratiquée par les opérateurs et les fournisseurs d’accès surtout en
Europe, l’hésitation des utilisateurs { acheter des produits sans pouvoir les tester et enfin
les problèmes de sécurité des transactions et de protection de l’espace privé.

Le chiffre d’affaires du commerce électronique grand public en Amérique du nord ne


représente que 1% du commerce de détail, mais il croit de 200% chaque année. En Europe
le décollage est bien plus lent.

 Tableau B: Le commerce électronique entreprise client dans les douze

20
Principaux Etats membre de l’union Européen(en millions de dollars).

Années 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Entreprise/client

Recette du commerce 150 420 1230 3010 6250 10720

électronique

Taux de croissance - +24% +200% +150% +110% 80%

Seule en 1998 quelque 520 millions de dollars en chiffre d’affaires, alors que le total des
recettes, du commerce électronique en détail, des douces principaux Etats de l’union
européenne n’a été que de 1226.6 millions de dollars, soit a peine le double, en cette même
période d ‘autre entreprises américaines ont dépassé largement ce chiffre, le cas
notamment de Jupiter communication de Forester Research ou du Boston consulting
groupe. Selon ce dernier les produits les plus vendus en Amérique du nord serait d’abord
les ordinateurs et les autres produits informatiques avec 4.7 milliard de dollars, suivis de
prés par les services financiers, le tourisme, les voyages et les ventes de billets d’avion avec
un chiffre d’affaires de 1.5 milliards. Suivi des livres.

Il fait-tout de même précisé qu’aucun ne produit ou service échappe à ce commerce,


automobile, livres, compacts, fleurs, épicerie, biens de consommation courante. Les
entreprises virtuelles bénéficient aujourd’hui du grand avantage de l’élimination des
problèmes de distance, de stocks, ou d’heures d’ouvertures.

Le commerce électronique n’a donc rien d’un simple commerce traditionnel. Il vient
remettre en cause tous les modèles économiques, et changer l’organisation et la stratégie
des entreprises, d’un marché ou la consommation et la production se faisaient de masse, et
les produits étaient ciblés vers des clients types on est passé a un marché très individualisé

21
ou le client tire a lui des produits selon ses propres critères. Après avoir fait une large
observation sur la définition du commerce électronique ainsi que les différents acteurs de
ce commerce. Il convient de passer aux avantages de ce commerce sur les économies.

Section3 : L’achat, la vente, et les biens vendus sur Internet

A-L’achat par Internet

1- Les formes de commerce par Internet

Nous décrivons ici quatre types de sites Internet à caractère commercial :

 Le site vitrine Internet

Plusieurs sites sont conçus pour donner une visibilité accrue à l'entreprise. Ce sont
des outils essentiellement de promotion et d'information qui apporte beaucoup à
l'entreprise et à la clientèle. Leur mission de relations publiques véhicule des
informations dans plusieurs sens. Une vitrine sur Internet sert à mettre en valeur les
qualités de la compagnie ou de l'organisation, son ingéniosité, ce qui la différencie
des autres, son expertise, ses produits, et ses réalisations. En plus d'être un outil
efficace pour répondre aux demandes d'information de la clientèle et d'être un
étendard pour la compagnie, le site vitrine permet de réaliser des économies
appréciables. Il simplifie les interrelations entre l'entreprise et les clients et il en
réduit les coûts d'une façon importante. Les clients potentiels ont accès à
l'information en tout temps à partir de leur résidence. Le site vitrine sur Internet est
un agent de relation publique performant, en poste 24 heures par jours, 7 jours par
semaine et pour un coût minime.

Lorsque cette vitrine possède une section de foire aux questions bien conçue, celle-
ci permet de sauver jusqu'à 90% en temps et énergies à répondre aux questions de

22
la clientèle. Le temps et les dépenses imputées aux relations avec la clientèle en sont
d'autant réduits. Une économie fort appréciable et la clientèle à accès à une réponse
immédiate.

 Le catalogue e-commerce :

Toute compagnie a la possibilité de mettre en œuvre un catalogue de e-commerce


sur son site pour offrir une multitude de produits et de services à ses visiteurs. Nous
pouvons prendre pour exemple des méga sites tels que «E-Bay»2 ou «Amazon.com»3
qui offrent des milliers de produits, des organismes gouvernementaux qui offrent des
documents à la consultation publique sous forme de documents.pdf téléchargeables
gratuitement. Le commerce en ligne est un outil de vente exceptionnel qui, couplé à une
vitrine ou à un catalogue, maximise le rendement du site et ouvrir de nouvelles avenues de
commerce pour l'entreprise.

 Le panier virtuel :

Le client dispose d'un panier virtuel tel qu'on le retrouve dans les supermarchés. Il navigue
à son aise sur le site et d'un simple clic de souris, il choisit les articles qui l’intéressent et les
ajoutes à son panier. L'accès au panier se retrouve sur chaque page. Lorsqu'il le désire, le
client peut voir les articles contenus dans son panier et constater le montant total de ses
emplettes. Il lui est possible à tout moment d'ajouter ou d'enlever des articles à sa guise. Il
est libre de magasiner à son rythme selon son budget. Cette méthode de vente en ligne est
très conviviale. C'est une des méthodes qui laisse le plus de latitude au client et elle est des
plus simples. Il peut comparer les articles, leurs caractéristiques et leurs prix. Il peut
échanger ajouter ou enlever des articles de son panier comme il veut. Lorsque ses achats
sont terminés, il est invité à en régler le montant par un système de transaction sécurisé.

 La boutique en ligne :

23
La boutique en ligne est une section d'un site où sont regroupés les articles qui sont mis en
vente. Elle est constituée d'une ou de plusieurs pages selon les besoins. Le visiteur qui
connaît déjà le site peut y accéder facilement au moyen d'un lien à partir de la page
d'entrée. On retrouve généralement ce lien sur toutes les pages du site.

2 EBay est un site Web de ventes aux enchères créé en 1995 par Pierre Omidyar, qui est devenu une référence mondiale dans sa
catégorie et un phénomène de société. EBay compte aujourd'hui plus de 200 millions de membres inscrits.

3 Amazon.com (NASDAQ:AMZN) est une entreprise de commerce électronique américaine basée à Seattle.

Sa spécialité la plus connue est la vente de livres. Elle a notamment été appelée plus grande librairie du monde. Elle se diversifie dans
d'autres produits, et notamment dans la vente de tous types de produits culturels: disques CD, films, appareils photos numériques, etc.

De cette façon, le visiteur peut accéder rapidement à la boutique et avoir accès facilement
au catalogue et à la catégorie d'articles qui l'intéresse et souvent même, à l'article convoité
en quelques clics.

Il est facile pour le client de choisir le ou les articles désirés, de connaître le montant total
de ses achats et de procéder à la transaction simplement en appuyant sur un bouton de
commande. Il se retrouve alors sur une section sécurisée pour compléter sa transaction. On
retrouve une association de plusieurs de ces technologies sur bon nombre de sites. Un
panier virtuel complète très bien un catalogue ou une boutique.

B- Les principales étapes de l’achat par Internet :

24
1- la visite du site marchand :

Après avoir trouvé son nom sur un moteur de recherche ou un comparateur de prix ou,
plus simplement, après avoir saisi son adresse dans votre navigateur, vous arrivez sur la
page d'accueil du marchand. En général, les produits sont classés en plusieurs catégories
(Informatique, électroménager, mobilier, etc.). Chaque site propose aussi le plus souvent un
moteur de recherche: saisissez la référence du produit et validez pour le trouver plus
rapidement.

2- Consultation de la fiche produit :

En cliquant sur le nom du produit, vous arrivez sur une fiche descriptive. Vous y trouverez
une photo, un descriptif, une fiche technique, la liste des accessoires compatibles, le
contenu de l'emballage, etc. Il faut être attentif à la mention de la disponibilité: elle vous
permet de connaître le délai dans lequel vous recevrez l'article que vous commandez.
Autant d'éléments qui vous aideront à vérifier que le produit correspond bien à vos
attentes. c) La commande de l’article choisit D'un clic sur le lien ou sur le bouton
Commander, l'article de votre choix est glissé dans votre panier, ou caddy. Ce dernier
contient les produits que vous envisagez d'acheter. Il est à tout moment possible d'accéder
à votre panier (en cliquant sur le bouton représentant un panier) et d'en modifier le
contenu en ajoutant ou supprimant un article. Vérifiez notamment que le marchand n'a pas
ajouté des services et des produits (assurances par exemple) dont vous n'avez pas
forcément besoin à votre commande.

3- Validation de la commande

Après l’affichage du panier il faut cliquer sur le bouton de validation de la commande. A


moins que vous ne soyez déjà enregistré sur le site, saisissez votre nom, vos adresses
électronique, de facturation et de livraison. Optez ensuite pour un mode de livraison et
vérifiez-en le coût. Puis sélectionnez le mode de paiement. Si vous payez par chèque,
attendez de recevoir le mail de confirmation du vendeur et envoyez votre chèque à

25
l'adresse indiquée par le site. Si vous voulez régler par carte bancaire, indiquez celle dont
vous disposez et validez. Vous êtes redirigé dans un espace sécurisé dans lequel vous
devrez saisir les informations de votre carte: le numéro à seize chiffres, la date de validité
et les trois derniers chiffres du numéro de contrôle, ou CW2 (ils figurent au dos de la carte,
sur la bande sur laquelle vous avez signé).

4- Le reçoit de la confirmation :

Avec un règlement par carte bancaire, la validation de la commande est généralement


quasi instantanée. Il peut toutefois arriver qu'à la demande de son assureur, le marchand
réclame des justificatifs de votre identité, susceptibles de retarder la livraison. Dans les
minutes qui suivent la validation, un courriel de confirmation récapitulant la commande
vous est adressé.

5- L’attente de la préparation de la commande :

Si le produit acheté n'est pas en stock, le site marchand le commande chez son fournisseur.
Sinon, il prépare immédiatement le colis pour l'expédition dans l'entrepôt où sont stockés
tous les produits.

6- Réception de la commande :

Mieux vaut être chez soi lors de la livraison. Sinon, avec la Poste, vous devrez aller le
lendemain au bureau dont vous dépendez pour récupérer votre commande et avec un
transporteur, vous serez obligé de fixer un rendez-vous. Pensez, avant de signer le bon de
livraison, à vérifier que l'article n'est pas endommagé de façon à vous ménager la
possibilité d'obtenir un remboursement.

C- Les règles de l’achat par Internet :

1- Consultation des sites spécialisés pour trouver rapidement un produit : Les


comparateurs de prix et guides shopping sont à la disposition de tout acheteur via Internet

26
pour rechercher rapidement et efficacement des produits commercialisés sur Internet. Si
l’acheteur ne sait pas encore quel modèle correspond le mieux { ses attentes, il doit se
servir de la fonction «comparaison de produit» pour afficher les caractéristiques
techniques dans un tableau comparatif, qui permet d'identifier les atouts ou inconvénients
auxquels l’acheteur n'aurait peut-être pas pensé. Une fois qu’il a trouvé les sites marchands
qui commercialisent le produit en question, il doit consulter les fiches d'information,
comme celles de LeGuide.com, pour trouver en un clic tous les détails sur les prestations du
vendeur : ses coordonnées, ses services, les modes de paiement, une description de son
site. il dispose ainsi de toutes les informations pour choisir un site marchand qui répond
entièrement à ses attentes!

2- Comparaison de toutes les prestations du marchand :

L’acheteur ne doit pas se limiter uniquement { la comparaison des prix de l'article lors de
ses recherches shopping. Le prix du produit seul peut être trompeur. Il doit comparer
plutôt les tarifs du produit avec frais de port pour estimer le coût total. Certains
comparateurs permettent { l’acheteur de comparer les prix «tout compris» pour acheter en
toute transparence. Toutefois, ce n'est pas seulement le prix qui compte. Il faut faire
également attention aux délais de livraison et aux services proposés. Le marchand indique-
t-il la disponibilité du produit et une estimation de la date de livraison? Quels sont les
services supplémentaires proposés, par exemple la possibilité de retirer l'article à un point
de retrait ou l'envoi comme cadeau à un tiers. Enfin, pour certains produits il peut être
assez intéressant de comparer aussi la durée de la garantie proposée par le marchand.

3- Renseignement au préalable sur la fiabilité des marchands :

Si l’acheteur a trouvé une offre qui l’intéresse, mais il ne connait pas le marchand il doit
penser à prendre quelques mesures de sécurité. Sa présence sur un comparateur de prix
est déjà un bon indicateur de son sérieux. Pour que l’acheteur s’informe sur un site
marchand, il peut consulter d'abord ses mentions légales: le marchand est obligé de
renseigner entre autres son numéro de RCS, le Siret et ses coordonnés.

27
4- Consultation des Conditions Générales de Vente (CGV) du marchand avant
de passer la commande :

Souvent oubliées mais à ne pas négliger: les Conditions Générales de Vente. Il faut les lire
attentivement afin d'éviter de mauvaises surprises car elles font partie du contrat qui lie
l’acheteur au marchand. L’acheteur y trouvera toutes les informations concernant son
achat. Il faut regarder notamment les délais de rétractation, la possibilité d'annulation et de
remboursement de la commande et le droit du pays appliqué. L’acheteur doit également
vérifier le traitement des données personnelles. Sachant que le marchand n'a pas le droit
d'utiliser les coordonnées de l’acheteur sauf pour l'exécution de la commande sans son
accord au préalable. Enfin, il faut vérifier si le vendeur est facilement joignable en cas de
besoin. Le marchand affiche-t-il son e-mail (et pas uniquement un formulaire de contact)?
A-t-il un numéro de téléphone et ce numéro est-il surtaxé ou non? Indique-t-il des horaires
auxquels il est joignable? Il faut vérifier aussi que l'adresse est bien une adresse physique
et pas une boîte postale. Si l’acheteur a un doute, il peut contacter le marchand pour tester
sa réactivité.

5- La sécurité du site marchand :

Le paiement en ligne représente souvent un frein pour les novices de l'achat en ligne. Le
règlement par carte bancaire en ligne est-il vraiment sûr? La réponse est oui, ce n'est pas
plus dangereux que le paiement dans un établissement physique, si l’acheteur prend
quelques précautions. Avant de communiquer le numéro de sa carte bancaire, il doit
vérifier que l'espace de paiement est bien sécurisé. On reconnaît un site sécurisé par un
cadenas ou une clé en bas à droite ou dans la barre d'adresse du navigateur et/ou un
«https://» qui débute l'adresse à la place du traditionnel http://. A noter, un marchand
responsable protège non seulement la saisie des informations bancaires mais aussi le
traitement des coordonnées personnelles qui représentent également des données
sensibles. En Sachant également qu'en cas d'utilisation frauduleuse de la carte paiement,
l’acheteur sera remboursé dans un délai d'un mois s’il a contesté le paiement par écrit

28
auprès de sa banque et s’il a pris les précautions nécessaires. Certains marchands confient
la gestion du paiement à un tiers (habituellement une banque) et lui renvoient vers un
espace sécurisé, géré par ce prestataire. Le marchand n'a donc à aucun moment accès aux
informations bancaires de l’acheteur mais il reçoit par la banque une confirmation du
paiement.

Si un marchand ne propose pas de paiement sécurisé par carte bancaire, il faut privilégier
un autre moyen de paiement.

6- Privilégiature des sites qui proposent plusieurs moyens de paiement :

Le paiement par carte bancaire est aujourd'hui le moyen de paiement préféré des
internautes français. Selon une étude de l'IFOP2 pour Visa, 85 % internautes français
règlent leurs achats sur Internet par carte. Toutefois, il y a des situations où d'autres
moyens de paiement peuvent être préférables. Si l’acheteur commande un article de grande
valeur auprès d'un marchand inconnu, la livraison contre remboursement lui permet de
payer seulement au moment de la livraison. Il ne faut pas utiliser la carte de crédit pour
payer tout ce qui représente un abonnement: si l’acheteur décide de résilier son contrat,
l'annulation du paiement est difficile à interrompre.

D-Les modes de paiement :

Les modes de paiements ou de règlement varient beaucoup selon les clients. Certains
préfèrent payer tous de suite en ligne, d'autres préfèrent régler hors ligne, surtout si les
transactions ne sont pas protégées. On distingue entre deux types de paiement5

 En ligne par:

- Cartes bancaires ou cartes de crédit : Le client envoi directement les références de sa


carte bancaire ou de crédit via Internet.

29
- Monnaie électronique: procédé qui consiste { transférer de l’argent électronique d’un
acheteur par l’intermédiaire de sa banque { un vendeur.

-Transaction via un tiers: le client et l’entreprise acceptent qu’une société financière en


ligne débite le compte du client et crédite le compte de l’entreprise.

 Hors ligne par :

- Téléphone : Le client appelle et donne les informations nécessaires au règlement

- Fax : Les informations requises sont faxées, - Courrier: le client envoie un chèque Les
transactions financières sur Internet sont exposées à deux risques principaux:

4 L’Institut Français d'Opinion Publique ou IFOP est une entreprise de marketing international dont la devise est «Global strength in
marketing intelligence» (puissance globale dans la stratégie marketing).Un de ses principaux fonds de commerce est la vente de
sondages d'opinion à des partis politiques et des entreprises. ; www.ifop.com

 L'emploi frauduleux de références de cartes bancaires ou de numéros de compte,...;


 Les données de la transaction peuvent être acheminées à travers plusieurs systèmes
avant de parvenir à destination. Au niveau de chacun d'eux, certains dispositifs
peuvent décoder des séquences de chiffres correspondant à des numéros de cartes
bancaires, d’où la nécessité de la cryptographie.

Chapitre II : Covid19 et le commerce électronique :


L’économie marocaine fait face { une année 2020 extrêmement difficile et complexe. La
crise provoquée par le choc de la Covid-19 est singulière, multicanale et fondamentalement
différente des crises précédentes. Elle altère le système productif par un double choc

30
d’offre et de demande, amplifié, de passage, par une crise de confiance. Alors que l’année
2020 touche à sa fin, il est crucial de dresser une première évaluation circonstanciée des
ramifications de cette crise, qui permettrait de mieux poser les défis et les enjeux de la
politique économique pour les années à venir, devant un bilan économique à priori lourd.
Ainsi, plusieurs approches ont été déployées pour fournir des ordres de grandeur
approximatifs de l’impact de la crise sur l’activité économique et les équilibres
macroéconomiques et sociaux. Nos analyses s’accordent sur l’ampleur de la crise et
révèlent une contraction sévère de l’activité économique de près de 7%, sous l’effet
principalement des mesures de confinement et la baisse drastique de la demande
étrangère. La distribution régionale du choc n’est pas uniforme et indique une plus forte
exposition des régions du pays où le secteur informel est important, le taux du secteur
public est faible et les activités touristiques et manufacturières sont prépondérantes.

Section1: L’IMPACT DU COVID-19 SUR L’ECONOMIE AU


Maroc

En tant qu'économie axée sur la consommation, le commerce et le tourisme, le Maroc

pourrait connaître des pertes importantes en 2020. Jusqu'à présent, les principaux secteurs

touchés sont le tourisme, l'automobile et le textile. Le transport et le transit des


marchandises s’opérant normalement, l’impact du Covid-19 sur le commerce semble pour
l’instant jugulé.

Des risques de baisse d’approvisionnement et de demande étrangère, notamment en


provenance de l’UE, pourraient, en revanche, survenir { l’avenir au niveau de certains
secteurs. Etant également fortement dépendante de l’économie européenne, l’activité
économique du Royaume sera inévitablement impactée par le repli de la croissance
européenne. Pour rappel, l’UE (union européenne) représente plus de 58% des

31
exportations marocaines, 59% du stock d’IDE (investissements directs étrangers), 70% des
recettes touristiques et 69% des transferts des Marocains Résidant { l’Etranger (MRE).

A. LES EFFETS DE LA COVID-19 SUR L’ÉCONOMIE MAROCAINE :

À l’instar des économies mondiales, l’économie marocaine subit les effets de la COVID-19
rapidement et de plein fouet. Le pays souffre de chocs économiques aussi bien intérieurs
qu’extérieurs et doit faire face { une combinaison de chocs brutaux et soudains portés {
l’offre et { la demande. Malgré les mesures politiques rapides et décisives prises par le
Maroc pour contenir la propagation de la COVID-19 et atténuer ses effets négatifs sur tous
les secteurs de l’économie, le pays devra faire face { une profonde récession, la première
depuis 1995. Le maintien de mesures politiques adéquates est essentiel, tant pour
raccourcir et atténuer la crise économique, sociale et sanitaire, que pour accélérer le
redressement.

La COVID-19 a rapidement engendré la pire récession que l’économie mondiale ait connue
depuis 80 ans. Les mesures de confinement, associées aux autres restrictions pour lutter
contre cette crise de santé publique, ainsi que le ralentissement spontané de l’activité
économique dû à la baisse de la production et de la consommation, constituent une
combinaison sans précédent de chocs négatifs de l’offre et de la demande provoquant une
profonde récession. L’arrêt soudain de l’activité économique affecte gravement les
entreprises, les ménages, les institutions financières et les marchés. La Banque mondiale
prévoit une contraction de la croissance mondiale de 5,2 % en 2020, malgré un soutien
sans précédent des politiques fiscales et monétaires (Figure 1). La récession mondiale
pourrait être encore plus grave si la maîtrise de l’épidémie prenait plus de temps que
prévu, ou si les problèmes de liquidité actuels se transformaient en problèmes de
solvabilité (pour les ménages, les entreprises et/ou les États).

La crise économique met les budgets publics, les ménages et le secteur privé sous pression.
La baisse des revenus dans un contexte d’augmentation des dépenses pour contenir la
propagation de la maladie met le budget du gouvernement sous pression. Parallèlement,

32
les ménages perdent leur emploi en raison de la baisse de la demande extérieure, des
mesures de confinement ainsi que de la diminution des transferts de fonds depuis
l’étranger. Le marché du travail souffre également de la crise, car de nombreux emplois
sont informels ou temporaires. Le secteur marocain des services est fortement touché par
les restrictions de voyage, et le secteur du tourisme particulièrement, comme en
témoignent les milliers de pertes d’emplois de ce secteur. Les effets de l’épidémie ne font
qu’aggraver les insuffisances générales affichées par le secteur agricole en 2019. Pas moins
de 57 % des entreprises privées (72 % des très petites entreprises et 26 % des PME) ont
déclaré avoir cessé définitivement ou temporairement leurs activités (HCP, avril
2020).Malgré les difficultés, la COVID-19 représente une opportunité d’accélérer des
réformes économiques engagées depuis longtemps. Le suivi de l’épidémie et de ses effets
ultérieurs sur l’économie nécessite le renforcement de la résilience de l’économie
marocaine, notamment par l’élaboration de mesures d’adaptation. La reprise de l’économie
dépendra de la manière dont le système de santé pourra détecter les niveaux locaux de
transmission de la COVID-19 et riposter, ainsi que de la durée de l’épidémie. Néanmoins,
les ripostes politiques visant à soutenir les employeurs et les travailleurs pendant la crise
détermineront la rapidité avec laquelle le pays pourra se relever au lendemain de cette
crise.

1. Contexte et régional mondial :

33
L’épidémie de COVID-19 et la chute des prix du pétrole ont des répercussions
économiquesimportantes dans le monde entier et provoquent des chocs simultanés. Plus
de dix ans après la crise financière mondiale, le monde est confronté aux effets sanitaires et
économiques d’une nouvelle crise profonde provoquée par la COVID-19. Cette pandémie a,
avec une rapidité inquiétante, provoqué un choc économique mondial d’une ampleur
immense, entraînant de fortes récessions dans de nombreux pays.

L’économie mondiale connaîtra une grave récession cette année, avant de retrouver un peu
de vigueur en 2021. Dans les économies avancées, la croissance devrait se contracter de 7
% en 2020, car les mesures de distanciation sociale généralisées, le resserrement brutal
des conditions financières et l’effondrement de la demande extérieure entraînent un
ralentissement de l’activité (Figure 1). En supposant que la Chine, premier pays { avoir
souffert de la crise, maîtrise l’épidémie et reprenne son activité économique plus tard dans
l’année, son économie ralentira pour atteindre les 1 % en 2020, sa plus faible croissance,
depuis 40 ans. Du fait des retombées négatives de la faiblesse des grandes économies et des
perturbations liées aux flambées épidémiques sur leur territoire, le PIB des économies de
marché émergentes et en développement se contractera de 2,3 % en 2020 (Figure 2).
Compte tenu de la nature du choc, celles profondément intégrées dans les chaînes de valeur
mondiales, dépendantes fortement des financements extérieurs et du commerce
international, des exportations de matières premières et du tourisme, dont les capacités de
santé sont limitées et où d’importants foyers de COVID-19 existent, subiront les
répercussions de l’épidémie de manière disproportionnée. Celles exportatrices de matières
premières seront durement touchées par les retombées négatives de la croissance
nettement plus faible de la Chine et par l’effondrement de la demande mondiale de
matières premières, en particulier de pétrole. Cette année, l’économie mondiale devrait se
contracter de 5,2 %, une récession mondiale presque trois fois plus forte que celle de 2009,
et la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. En outre, les revenus par habitant de la
grande majorité des économies de marché émergentes et en développement diminueront,
faisant basculer plusieurs millions de personnes dans la pauvreté.

34
En raison de l’épidémie et de l’évolution du marché, le PIB de la région MENA risque de
sévèrement chuter. Dans le scénario de base, la croissance du PIB réel de la région MENA
devrait se contracter de plus de 4 % en 2020, soit une révision à la baisse de 6,8 points de
pourcentage par rapport aux prévisions pour 2020 antérieures { l’épidémie. En effet, la
consommation, les exportations et les activités de services telles que le tourisme
connaissent de graves perturbations, et la chute des prix du pétrole des pays qui en sont
exportateurs (Figure 2) provoque l’effondrement de leurs recettes d’exportation et fiscales.
D’une manière générale, les grandes économies régionales ont pris rapidement des
mesures de politiques fiscales et monétaires en riposte { l’épidémie, même si certains
exportateurs de pétrole, comme l’Arabie saoudite, ont annoncé d’importantes
augmentations d’impôts et des réductions des dépenses afin de limiter la hausse des
déficits budgétaires. La croissance régionale devrait reprendre en 2021, à mesure que les
effets de l’épidémie s’estompent et que les investissements s’améliorent. Cependant, les
perspectives sont fortement pessimistes avec l’existence de forts risques, notamment
d’épidémies régionales de la COVID-19 beaucoup plus répandues et plus durables, une
baisse plus importante de l’activité mondiale et une intensification des conflits régionaux.

35
Figure 4(a-b) : évolution de l’épidémie de Covid-19 au Maroc

Comme dans la plupart des pays du monde, au Maroc, l’épidémie a rapidement évolué et
d’une urgence sanitaire est devenue une crise économique. Les conséquences économique
simultanées de la crise se sont manifestées, entre autres, par la baisse de la production de
biens et de services, la réduction des exportations, la perturbation des chaînes de valeur
mondiales, ainsi que le déclin du tourisme en raison des restrictions de voyage et de la
fermeture des frontières. Cela s’est traduit par des difficultés inédites et considérables
alors que le pays tente d’atténuer les conséquences sanitaires et économiques de
l’épidémie. La forte baisse initiale de l’activité { la suite des fermetures et des restrictions à
la mobilité est similaire à ressort dans les résultats des enquêtes, des indicateurs de haute
fréquence (quotidienne) et de forte contraction de la production observée dès le premier
semestre de cette année. Ainsi, un degré d’incertitude inhabituellement élevé entoure les
perspectives économiques projetées et est intrinsèquement lié à des facteurs tels que la
découverte et la diffusion de traitements et/ou de vaccins efficaces contre la COVID-19,
ainsi que les actions futures des décideurs politiques et l’évolution de l’économie mondiale.

Grâce { des mesures politiques rapides et fermes, le Maroc a subi l’épidémie de COVID-
19de manière modérée, et ce, malgré l’importance de son secteur touristique, et le fait que
les perspectives de maîtrise de l’épidémie soient positives. Comme dans la plupart des

36
pays, la COVID-19 constitue un défi important pour le système de santé marocain, avec des
répercussions sociales et économiques de grande envergure (Figure 4). Au 23 juin 2020, le
Maroc affiche 10264 cas confirmés de COVID-19 et 214 décès, soit un taux de létalité de 2,6
% (Figure 4a). Comparé aux résultats des pays voisins du nord de la Méditerranée, ce
chiffre est remarquable, et ce, grâce aux mesures rapides et fortes prises par les pouvoirs
publics pour contenir la propagation de la COVID-19, notamment : 1) dès la confirmation
du premier cas, la mise en œuvre d’un plan de riposte basé sur une série d’actions
préventives, et 2) la fermeture des frontières sauf pour les marchandises et,
progressivement, la fermeture des écoles et des universités, des cafés, des restaurants et
des commerces non essentiels. Ainsi, grâce à ces mesures prises à temps, le nombre de
nouveaux cas de COVID-19 n’a cessé de décroître au cours des dernières semaines (Figure
4(a-b)). La flambée épidémique, associée aux mesures de confinement, a mis { l’arrêt la
population et l’économie du pays. L’épidémie a contraint la population { modifier
radicalement ses comportements, notamment en termes de mobilité (Figure 6). Plus
précisément, le trafic de transit en voiture et { pied a diminué d’environ 70 % par rapport {
la période antérieure à l’épidémie. L’important déclin de la mobilité entraîne une forte
baisse des activités de services telles que l’hôtellerie et la restauration, ainsi qu’un déclin
des activités commerciales. La consommation privée s’en trouve également affectée, car les
ménages limitent leurs dépenses, à la fois en raison du manque de possibilités de dépenser
(confinement), de la réduction des revenus, et également par mesure de précaution étant
donné l’incertitude que la récession fait peser sur les perspectives en matière d’emploi et
de revenus.

2. Effets sur l’activité économique

C’est dans un contexte de croissance économique faible et inférieure { son potentiel et


contraint par une faible productivité que l’épidémie a frappé l’économie.

En raison du choc causé par la COVID-19 et de ses répercussions, l’économie marocaine


connaîtra en 2020 sa pire récession depuis une génération (Figure 7). En effet, selon les

37
prévisions antérieures { l’épidémie, le PIB réel devait augmenter { un rythme raisonnable
de 3,6 % en 2020, mais avec les profondes répercussions de la COVID-19, l’économie
marocaine, comme la plupart des économies du monde, a plongé dans une récession
majeure. Du côté de l’offre, les chaînes de valeur nationales ont connu des problèmes de
trésorerie, une baisse de la demande et la faillite de certaines PME. La perturbation des
chaînes de valeur associée { l’effet des mesures de confinement sur la mobilité de la main-
d’œuvre, continuera d’affecter la productivité. Du côté de la demande, le ralentissement
entraîne la perte de certains emplois, notamment dans les services, et donc une perte de
revenus et une baisse de la consommation privée.

Au premier trimestre de 2020, les effets négatifs de l’épidémie sur l’activité économique
ont commencé à se produire avec le brusque ralentissement voire l’arrêt de la production
de biens et de services à usage local en raison des mesures de distanciation sociale (Figure
8). Le secteur textile a souffert du faible approvisionnement en matières premières,
généralement importées de Chine et, plus largement, d’Asie, ainsi que de la baisse de la
demande extérieure, en particulier de l’Espagne et de la France, soit 60 % des exportations
du secteur. Le secteur des services, dont le tourisme, les activités liées aux voyages et les
secteurs du commerce de détail sont parmi les plus touchés par les mesures de
confinement, outre la fermeture des entreprises qui en a découlé. Enfin, l’interdiction
générale de circulation des véhicules3 a eu un impact négatif sur le secteur routier et

38
ferroviaire. Du côté de la demande, elle est en baisse du fait de la chute de la consommation
privée et du ralentissement des investissements notamment dans les infrastructures et
l’immobilier, de l’incertitude des entreprises concernant la demande future et des
difficultés de trésorerie que connaissent la plupart d’entre elles (Figure 9).

Figure 7 : baisse des composantes de la demande % Figure 8 : forte révision à la baisse de la croissance

39
3. Effets sur les prix :

En 2020, l’inflation reste globalement inchangée, cependant certains biens de


consommation connaissent des variations dues au choc causé par la COVID-19 (par
exemple, l’alimentation est en hausse, mais les transports sont en baisse) (Figure 10). En
mai 2020, le taux d’inflation annuel du Maroc, a diminué de 0,2 % en glissement annuel soit
le plus bas depuis novembre dernier, en raison des effets négatifs de la crise de la COVID-
19. Les données indiquent une baisse des prix à la consommation dans les secteurs touchés
par la crise, notamment les transports (–7,3 %), la communication (–0,4 %) ainsi que les
activités récréatives et culturelles –1.1 %). Parallèlement, les prix des denrées alimentaires

40
sont restés stables qu’{ la même période en 2019, (Figure 10). Lors de l’épidémie,
l’évolution des prix au Maroc, caractérisée par une volatilité élevée, est semblable à celle
observée dans d’autres pays de la région MENA.

4. Effets sur les marchés des changes :

Après le début de la pandémie de COVID-19, le taux de change réel s’est apprécié d’environ
0,86% au premier trimestre 2020. Au mois de mars, le BAM a élargi la bande de fluctuation
du dirham { ±5 % autour d’un panier de devises inchangé comprenant l’euro (60 %) et le
dollar américain (40 %) de ±2,5 % auparavant. Le dirham est resté stable dans la bande de
fluctuation de ±5 après l’élargissement de la bande en mars.

41
5. Effets sur les finances publiques :

Comme dans de nombreux pays, au Maroc l’épidémie entraînera des pressions fiscales
importantes et augmentera également la dette publique. Ces dernières années, malgré ses
progrès réalisés en matière de viabilité budgétaire, le Maroc n’a pas atteint son objectif de
déficit budgétaire (3 % du PIB). Il sera encore plus difficile à réaliser en raison du choc de
la COVID-19 et de ses conséquences, car la diminution des recettes fiscales, due à la baisse
de la croissance économique, et les dépenses supplémentaires liées à la COVID-19
réduiront la marge de manœuvre budgétaire. Les mesures politiques pour contenir et
atténuer les effets de l’épidémie impliquent des allocations sanitaires plus élevées et des
mesures ciblant les ménages et les entreprises. Celles-ci seront principalement financées
par le Fonds Covid-19. Nouvellement créé, ce compte de trésorerie spécial est financé par
un transfert du budget ainsi que par les dons des entreprises publiques et privées et des
particuliers (encouragés par des incitations fiscales). Le déficit budgétaire global se
creusera donc sensiblement en 2020, le ratio dette publique/PIB passant au-dessus des 70
%. Les risques budgétaires sont également en hausse, car les entreprises publiques
commerciales (qui détenaient 15,8 % du PIB en dette extérieure à la mi-2019, dont la
majorité était garantie par l’État) sont confrontées { d’importantes baisses de recettes et
pourraient nécessiter le soutien de l’État.

Les coûts d’emprunt demeurent pour l’instant favorables. Le Maroc bénéficie de meilleures
conditions de financement par rapport { d’autres pays comparables (Figure 11). Malgré
l’augmentation des offres depuis le début de l’épidémie, les conditions d’emprunt sur le
marché intérieur restent favorables, avec des taux d’intérêt plus bas et des émissions bien
souscrites (Figure 12). Les rendements des euro-obligations ont fortement augmenté en
mars, reflétant la confirmation des premiers cas de COVID-19 dans le pays avant de
décliner progressivement et de retrouver une certaine stabilité tandis que les coûts
d’emprunt des obligations { dix ans en monnaie locale sont restés stables tout au long de la
période.

42
Pour refléter les effets de la COVID-19 et son atténuation, une loi de finances rectificative, la
première en 30 ans, est en préparation. Le Maroc n’a pas adopté de loi de finances
rectificative depuis 1990. Le contexte d’augmentation des dépenses et de diminution des
recettes dues aux effets négatifs de la COVID-19, justifie une telle révision. La loi de
finances rectificative devra comprendre des agrégats macro-économiques révisés, de
nouvelles projections et allocations de recettes et de dépenses ainsi qu’un cadre
pluriannuel pour la reprise économique.

6-Effets sur le secteur externe :

Sur le plan extérieur, l’économie ouverte du Maroc est très sensible aux évolutions
extérieures, en particulier à celles de la zone euro. La balance des comptes courants est
dans une large mesure soutenue par les entrées nettes d’IDE, les recettes touristiques et les
transferts de fonds. Or, ces sources de financement sont aujourd’hui mises { rude épreuve
par les retombées de l’épidémie. Plus précisément, la perturbation des chaînes de valeur
internationales ainsi que la croissance économique plus faible des partenaires
commerciaux entraînent une baisse de la demande internationale d’intrants et de biens
intermédiaires marocains, et augmentent ainsi le déficit commercial. En outre, la réduction
drastique des envois de fonds de la diaspora marocaine dont dépendent de nombreuses

43
familles, constitue un autre effet secondaire économique de la COVID-19. En 2019, leur
montant total s’élevait à 6,7 milliards USD, soit 6 % du PIB. Enfin, au cours des quatre
premiers mois de 2020, le choc externe résultant de l’épidémie de COVID19 a entraîné une
forte baisse des exportations (Figure 13), des importations (Figure 14). Des envois de
fonds figure 15) et des investissements directs étrangers(IDE) nets (Figure16) et des
recettes touristiques (Figure18).

Le tourisme est l’un des secteurs les plus durement touchés par l’épidémie. Au niveau
mondial, en 2020, le nombre de touristes diminuera de 58 à 78 % en raison des restrictions
de voyage et des mesures de confinement (OMT, mai 2020). Or, au Maroc, le secteur du
tourisme est un facteur essentiel de création d’emplois puisqu’il fournit 750 000 emplois
directs et plus de 2,5 millions d’emplois indirects. En outre, le tourisme est essentiel dans
certaines zones géographiques où les possibilités de croissance alternatives sont limitées. .
Enfin, par un important effet multiplicateur, le secteur du tourisme contribue à la
croissance d’autres secteurs, notamment la construction, l’agriculture, l’agro-industrie, les
services, etc.

Outre l’épidémie, l’incertitude et les nouvelles restrictions ont des effets considérables sur
les destinations touristiques, entraînant une forte augmentation des pertes d’emplois et

44
mettant en danger de nombreuses PME. Au mois de mars seulement, le nombre de visiteurs
au Maroc a déjà chuté de 100 000. Le transport aérien a perdu environ 4,9 millions de
passagers au niveau mondial et environ 728 millions USD, ce qui a eu des répercussions sur

225 000 emplois (OMT, mai 2020). Selon les estimations préliminaires de la Confédération
nationale du tourisme (CNT), le Maroc connaîtra une baisse de 39 % du nombre de
touristes (Figure 17) et perdra plus de 13,85 milliards USD de recettes touristiques en
2020 (Figure 18) et 2022. Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics pour atténuer
les effets sur le secteur, l’ampleur de l’épidémie risque d’avoir un effet plus durable, du fait
de la prudence ou la crainte des touristes lors de leurs futurs voyages { l’étranger.

45
B-Principales mesures mises en place :

Le Maroc a été parmi les premiers pays { déclarer l’état d’urgence sanitaire et à imposer le
confinement à un stage avancé de la propagation de la pandémie. Cette décision rapide
s’explique par le fait que le Maroc a tiré des leçons des expériences de ses pays voisins et de
ses capacités limitées en termes d’infrastructures (seulement 670 lits d’hôpitaux au
moment de la déclaration du 1er cas).

Selon les données couplées par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF)
dépendant du Ministère des Finances avec celles élaborées par Goldman Sachs, le Maroc se
situe au 4ème rang mondial en termes de ressources mobilisées en pourcentage du PIB. Le
Maroc a mobilisé près de 2,7 % du PIB et n’est devancé que par trois pays au podium
mondial : la Suède (6 % du PIB), le Chili (4,7 % du PIB) et la Nouvelle-Zélande (4 % du PIB).
A noter que la zone euro se situe, selon ces données, à 1% du PIB.

46
1- Mesures financières :

Le Roi Mohammed VI a ordonné le 15 mars la création d’un fonds spécial pour la gestion de
la pandémie de Coronavirus. Le Fonds, doté d’une enveloppe initiale de MAD 10 Md à partir
du Budget général et alimenté par la suite par des dons privés et d’entreprises, vise {
tempérer les conséquences économiques et sociales résultant des mesures préventives (en
finançant les propositions du Comité de veille économique en particulier) et à réhabiliter et
mobiliser le système de santé pour faire face à la propagation de la pandémie (achat de
matériel, mise à niveau des infrastructures et traitements d'urgence).

Au 23 mars 2020, le Fonds comptait plus de MAD 23.5 Md de contributions apportées.

47
2- Mesures économiques, sociales et fiscales:

a) Mesures économiques

Sur le plan de la politique monétaire, la Banque centrale marocaine a décidé le 17 mars de


réduire son taux directeur de 25 points de base à 2% afin de soutenir l’activité économique.
Un Comité de Veille Economique (CVE) a également été créé. Celui-ci est présidé par le
Ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration et composé des
ministères en charge de l'Intérieur, des Affaires Etrangères, de l'Agriculture, et Pêche, de la
Santé, de l'Industrie, du Tourisme et du Travail, de la Banque Centrale, du GPBM
(Groupement Professionnel des Banques Marocaines), de la CGEM (Confédération Générale

48
des Entreprises du Maroc), de la FCCIS (Fédération des Chambres d'Industrie de Commerce
et de Services) et de la FCIA (Fédération des Chambres d'Artisanat).

Celui-ci a pris plusieurs décisions en matière économique, sociale et fiscale. Sur le plan
économique, le paiement des charges sociales (CNSS) a été suspendu pour les entreprises
du 1er mars à juin 2020. Les entreprises peuvent également bénéficier d'un moratoire pour
le remboursement des échéances des crédits bancaires et de leasing jusqu'au 30 juin 2020
sans paiement de frais ni de pénalités.

Les TPE (Très Petites Entreprises), PME (Petites et Moyennes Entreprises) et activités
professionnelles en difficulté peuvent demander le report des crédits bancaires jusqu'à fin
juin 2020 ainsi qu’une ligne supplémentaire de crédit de fonctionnement octroyée par les
banques et garantie par la Caisse centrale de garantie (CCG) a été aussi activée.

b) Mesures sociales :

Les salariés relevant des employeurs en difficulté, en arrêt d'activité, affiliés à la Caisse

Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), bénéficieront d'une indemnité forfaitaire mensuelle


de 2000 dirhams nets en plus du bénéfice des prestations relatives à l'assurance maladie
obligatoire et aux allocations familiales pendant la période allant du 15 mars au 30 juin
2020. Cette indemnité leurs sera versée par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie
du coronavirus.

Ces salariés pourront également bénéficier du report de remboursement des échéances des
crédits bancaires, à savoir le crédit à la consommation et le crédit acquéreur jusqu'au 30
juin 2020. Le Comité a, en outre, décidé d’activer un dispositif de paiement mobile pour
transférer les aides aux travailleurs opérant dans l’informel (au Maroc, le taux
d’équipement en téléphone mobile dépasse les 100 %).

c) Mesures fiscales :

49
Les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel de 2019 est inférieur à 20 M MAD de
dirhams, peuvent, si elles le souhaitent, bénéficier d'un report de dépôt des déclarations
fiscales jusqu'à fin juin avec une suspension des contrôles fiscaux et des avis à tiers-
détenteur (ATD) jusqu'au 30 juin 2020.

3. Mesures commerciales et douanières :

Au niveau des importations et compte tenu des tensions sur les réserves en devises en lien
avec la baisse des transferts MRE et des recettes touristiques, le Directeur Général des
Douanes a adressé une demande à l'Association des importateurs de véhicules AIVAM afin
de réduire au strict minimum les importations en négociant avec les fournisseurs le report
de celles-ci. Concernant les exportations, l’Administration des Douanes a publié deux
circulaires portant sur la restriction quantitative { l’exportation de masques chirurgicaux,
de préparations antiseptiques et de masques de protection.

SECTION 2 : les effets du covid-19 sur le commerce


électronique au Maroc :

Depuis mars 2020, les modes de vie du consommateur au Maroc ont été influencés par
l’impact de la pandémie Covid-19. En effet, le confinement sanitaire obligatoire a poussé les
shoppers à changer, à des degrés différents, leurs habitudes relatives { l’achat des produits
de première nécessité, des biens durables, des produits d’habillement, des services... De
leur côté, les entreprises, dans un souci de faciliter la vie à leurs clients, ont saisi
l’opportunité pour donner un coup d’accélérateur { leurs stratégies digitales. C’est ainsi
que bon nombre de marques ont créé des vitrines e-commerce, hébergées sur leurs sites
web ou en partenariat avec des marketplaces, telles que Jumia. Ainsi, en l’espace de
quelques mois, nous avons assisté { l’éclosion de nouvelles marques de produits et
services, habituellement disponibles dans le commerce physique, au niveau du paysage
digital marocain.

50
A. L’évolution du e-commerce au Maroc, depuis la crise

Avec la pandémie du coronavirus (covid-19), les marocains ont été amenés à changer
plusieurs aspects de leur mode de vie, y compris la façon dont ils font leurs achats.

Durant la période du confinement, amenés à limiter leur déplacement, plusieurs marocains


ont eu recours { l’e-commerce, ce qui a normalisé une pratique déjà en essor. Pour les
entreprises, cette tendance ouvre à de nouvelles opportunités, mais encore faut-il être
préparé à les saisir.

L’e-commerce n’est pas une pratique inédite au Maroc, c’est une tendance croissante
durant les trois dernières années. En effet, le Royaume occupait la 5eme place en Afrique
en termes d’E-commerce selon l’indice du commerce électronique B2C de la conférence des
Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Cette mouvance se
confirmait encore plus en 2019 alors que les sites marchands réalisaient près de 9,8
millions d’opérations de paiement en ligne via cartes bancaires marocaines et étrangères,
soit une progression de +18,2% par rapport à 2018. Cet engouement pour l’e-commerce
s’explique, entre autres, par la généralisation de l’accès { internet et de l’adoption de la
carte comme moyen de paiement.

Durant la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19, la tendance de l’e-commerce a pris


encore plus d’ampleur et l’achat en ligne s’est de plus en plus normalisé.

Pour plusieurs foyers marocains, c’était l{ une solution pour limiter les déplacements et
assurer la distanciation sociale en période de confinement. Cet engouement a été constaté
pratiquement dans l’ensemble des secteurs et il est prévu qu’il pourrait durer même après
la conjoncture actuelle, ce qui ouvre à des perspectives de croissance de l’e-commerce dans
le Royaume.

1. les paiements en ligne :

51
Si certains secteurs ont été brutalement secoués par la crise de la Covid-19, l’e-commerce a,
quant { lui, tiré son épingle du jeu durant l’année écoulée. A en croire le dernier rapport du

Centre Monétique Interbancaire (CMI), l’activité du e-commerce a battu des records au


cours de l’année 2020.

Cette croissance significative est portée principalement par un renforcement de la


confiance des clients { l’achat en ligne et une digitalisation généralisée des services publics
afin de garantir la continuité de certaines activités et de préserver la consommation des
particuliers.

S’ajoute { cela une connectivité plus large des Marocains, qui ont accès de plus en plus { des
services d’internet haut débit et des Smartphones à la portée de tous les budgets, facilitant
ainsi les achats en ligne qui représentent une alternative sûre et sécurisée pour des
consommateurs tracassés par la crise sanitaire.

Pour les commerçants et e-Marchands affiliés au CMI, ils ont enregistré 84,7 millions
d’opérations de paiement par cartes bancaires, marocaines et étrangères, pour un montant
global de 36,8 milliards de DH, en régression de 0,8% en nombre et de 19 ,2% en montant.

En termes de volume, ces paiements se répartissent sur la grande distribution (29,8%),


l’habillement (9,3%), les hôtels (6,6%), les restaurants (6,2%), les stations (5,9%), les
meubles et articles de l’électroménager (5,5%) et autres secteurs (36,7%).

Plus de 1.000 sites d’e-commerce sont actifs en 2019, dont près de 500 créés en 2019 et
300 qui ont démarré leur activité cette même année, selon une étude réalisée par le groupe
Sunergia sur le e-commerce au Maroc. 60% des internautes déclarent avoir déjà effectué
des achats de produits et/ou servies ou des paiements en ligne, et 37% des e-
consommateurs achètent des produits liés à la mode, comme des vêtements ou des
chaussures. 27% des cyberconsommateurs payent leurs réservations et frais d’hôtels, leurs
billets de train ou d’avion sur internet, précise Sunergia, notant que 24% achètent des
repas en livraison avec Jumia Food ou Glovo.

52
Le rapport a exploré également les principaux freins { l’achat en ligne, avec en tête le
manque d’intérêt pour ce type d’achat et/ou le manque d’expérience des internautes qui
n’achètent pas en ligne. A cela s’ajoutent des produits qui ne correspondent pas aux besoins
des consommateurs et l’inadéquation des modes de paiement proposés. Nul ne peut
négliger le coup d’accélérateur qu’a donné le confinement { cette activité. A titre d’exemple,
22% des répondants ont effectué leur premier achat en ligne durant le confinement.

Et avec la fermeture des commerces non-essentiels, les Marocains n’avaient plus d’autres
choix que de s’orienter vers les canaux digitaux pour acheter des produits de seconde
nécessité. 2020 a donc été une année de chiffres records pour l’e-commerce et de
démocratisation de ce mode d’achat parmi les citoyens, quelle que soit leur catégorie
socioprofessionnelle. L’e-commerce se veut aujourd’hui un véritable levier de performance
et de croissance, grâce à une montée majeure en compétence des professionnels du e-
commerce.

2. Les avantages de la vente en ligne :

En plus de simplifier le processus d’achat pour la clientèle, l’e-commerce apporte de


véritables gains { l’entreprise. En effet, les boutiques virtuelles permettent de s’affranchir
des limitations des points de vente traditionnels tels que les stocks, la saisonnalité et les
horaires. Globalement, c’est une forme dématérialisée de la distribution qui en allège
significativement le poids en termes de coûts, en limitant notamment le nombre
d’intermédiaires. C’est également une plateforme qui permet un contact plus rapproché
avec le consommateur, ce qui permet de mieux sonder ses attentes, aussi bien en termes
d’offre que de service après-vente. Pour tirer pleinement partie des avantages de l’e-
commerce, l’automatisation des opérations commerciales et l’organisation de la base de
données clients sont des étapes nécessaires.

53
B -L’impact du covid-19 sur le comportement des consommateurs
au Maroc :

Le comportement du consommateur marocain a été totalement chamboulé avec la crise


sanitaire. Avant, les Marocains réalisaient leurs achats en ligne, mais cette tendance s’est
accentuée de façon exponentielle avec la pandémie de la Covid-19.

Une étude en ligne réalisée auprès de 907 consommateurs au Maroc durant la période de
confinement, allant du 4 au 12 mai 2020 et qui a eu le mérite de livrer des données clés du
vécu du consommateur au Maroc et d’identifier l’impact de la pandémie sur le
comportement actuel et futur du consommateur.

 D’après cette étude :

69% des consommateurs interrogés ont connu une baisse considérable de leurs revenus
respectifs et que 62% parmi eux ont constaté que leurs dépenses pour les courses sont plus
élevées que d’habitude.

Le comportement du consommateur ne limite pas juste dans le côté de consommation mais


aussi dans le côté sociologie des consommateurs ou 66% parmi eux confirment que leur
moral est influencé négativement à cause de la crise sanitaire Covid-19, et sur le plan
familial, 50% de l’échantillon témoignent d’impact et de tension négatifs au quotidien sur la

vie de famille.

La crise épidémiologique coronavirus a causé une mutation des habitudes d’achat des
consommateurs certains parmi eux sont convaincus que la pandémie de coronavirus
modifie fondamentalement leurs habitudes d’achat ainsi dans le quotidien est le fait de se
Laver les mains beaucoup plus souvent que d’habitude dans un délai ne dépasse pas 15 min
au maximum cela induit par les mesures de confinement adoptées par le gouvernement
marocaine, donnera certainement une naissance à de nouveaux profils de consommateur.

54
C- La continuité du commerce électronique après le covid-19 au
Maroc :

La continuité de l’ e-commerce après l’arrêt de la crise sanitaire coronavirus en relation


avec les bonnes ou les mauvaises expériences des consommateurs pendant cette période
de crise.

Pour les grandes enseignes de la distribution comme pour les petits commerçants, le
commerce en ligne est devenu incontournable { la faveur du confinement ‘’La
consommation depuis la maison va rester à des niveaux importants’’ cela signifie que
durant l’état des urgences sanitaires l’achat en ligne reste l’un des habitudes quotidienne
des consommateurs même si dans la période de déconfinement.

Le processus de déconfinement sera amorcé dès que les conditions épidémiologiques au

55
Maroc donc l’ouverture des magasins physiques doivent respecter les normes et les
mesures sanitaires et de protection, en raison des difficultés liées aux déplacements et à la
peur de l’épidémie.

Le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a affirmé que le confinement ne signifie pas
l’arrêt de l’activité industrielle et économique. Le recours au commerce électronique est un
pas nécessaire pour éviter toutes les prévisions de contaminations lors d’un achat en ligne.

La crise sanitaire permis d’attirer de nouveaux adeptes au paiement en ligne et au e-


commerce «l’e-commerce et le paiement en ligne ont gagné du terrain pendant ces derniers
mois» a souligné Sofia Assad, consultante en transformation digitale et fondatrice de

Digicap. Ces derniers mois ont surtout été marqués par l’accélération de la digitalisation
des processus

Même dans la période de déconfinement les consommateurs ont le désir de continuer dans
le système du e-commerce et cela pour plusieurs raisons.

En définitive, il y a lieu d’affirmer que le Maroc s’est lancé réellement dans une culture du e-
commerce, au point qu’elle a pu changer non seulement la société marocaine mais
également les comportements des individus. Surtout durant la crise du covid-19 qui
aperturbé les habitudes de consommation des Marocains ce qui entraine une accélération
au niveau du commerce électronique.

Chapitre3 : Etude de cas « Microchoix.ma »

Section1 : Qui est ce le site Microchoix.ma

A- le nouveau site du commerce électronique au Maroc:

56
Microchoix.ma Un marocain résidant { L’étranger d’Oujda, Khalid Saadi, vient de lancer au
début du mois d’octobre un site marchand avec plus de 13.000 produits informatiques. Ce
projet se veut le prolongement de l’expérience française réussie de microchoix.com

Vous commandez votre marchandise en ligne, vous recevez votre marchandise par service
de messagerie expresse, après vérification et contrôle, vous payez. Tel est le modèle
économique qui est adopté par le nouveau site marchand des produits informatiques
www.microchoix.maqui est lancé en ligne { partir du mois d’octobre 2006.

L’initiateur du projet n’est autre que Khalid Saadi, un marocain résidant { l’étranger qui a
vécu 23 ans en France et qui vient de rentrer au bercail pour dupliquer le modèle
économique de son entreprise basée { l’hexagone En effet, Microchoix Maroc, qui a choisi
d’élire domicile { Oujda, n’est autre que le prolongement de l’expérience française de
Microchoix.com, dont l’objectif est d’offrir aux internautes marocains, aussi bien le grand
public que les entreprises, la possibilité de choisir à travers une galerie virtuel et de
commander des produits informatiques via internet.

« Le site marocain comptera plus de 13.000 références { l’instar du catalogue disponible


sur la version destinée au marché françaiswww.microchoix.com», révèle Khalid Saadi, co-
fondateur et manager de la société dont la filiale marocaine a été créée en 2004.Néanmoins,

57
le site marchand comportera deux niveaux. Le premier concerne les produits qui sont
immédiatement disponibles et dont la livraison peut se faire dans les 48 heures après la
commande en ligne. Le second niveau comporte les produits du catalogue disponible en
stock en France. Dans cas, la livraison se fera dans une période qui situe entre 15 et 20
jours.

Quid de la logistique de livraison ? Microchoix parie sur les atouts du réseau rôdé des
sociétés de la messagerie expresse au Maroc. « Nous sommes actuellement en pourparlers
avec des intervenants de ce secteur pour pouvoir nous accompagner dans notre projet de
site marchand», précise M. Saadi. Outre la procédure traditionnelle de commande et de
paiement après livraison, Microchoix mettra en place, en parallèle, un module de paiement
sécurisé par carte bleu en partenariat avec Maroc Télécommerce et le Centre Monétiques
interbancaire (CMI). A rappeler qu’actuellement, la société Microchoix Maroc emploie, dans
son siège social oriental plus de 30 personnes qui ont en charge la gestion d’une partie du
back-office du site français. Ce dernier, qui a été lancé en 1999, réalise une moyenne de 70
commandes par jour avec un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 24 millions d’euros.

Le catalogue de Microchoix Maroc est composé de quatre grande espaces: Informatique,


Audio & Vidéo, Image & Son, Electroménager, Téléphonie qui permet aux acheteurs de
bénéficier des produits qui font toute l'actualité du Multimédia

Et voici ci-dessous les catégories de produits vendus sur Microchoix Maroc:

Ordinateurs Bureau Périphériques Logiciels (Utilitaire, Multimédia, Livres...)


(Imprimante, Clé USB, Webcam...)
Accessoires
Audio (Radio, MP3, Haut parleur...)
Téléviseurs
Vidéo Composants (Disque Dur, Lecteurs,
Carte mère...) Appareil Photo

Stockage (CD vierge, DVD...) Récepteur Satellite

Réseau (Modem, Carte réseau...)

58
Consommable Portables

Caméras

Lave / Linge

• Site qui offre un grand choix pour les internautes marocains et les professionnels
d’articles informatiques via Internet

• Le site comporte deux niveaux:

-Le premier: Produit disponibles (Livraison en 48 H)

-Le deuxième: Produit stockés en France (Livraison entre 15 et 20 jours)

• Microchoix Maroc s’étant historiquement développé à partir de ses points de vente,


chaque enseigne répondait traditionnellement à ses propres appels.

• L’entreprise a souhaité améliorer l’accueil téléphonique de ses clients et éliminer les


appels non-aboutis.

• Microchoix Maroc recherchait une solution centralisée pouvant supporter jusqu’{ 30


agents travaillant simultanément, permettant une gestion du système et une interactivité
en temps réel ne nécessitant pas l’intervention d’un support technique.

1- histoire de « microchoix » :

Microchoix Maroc s’étant historiquement développé à partir de ses points de vente, chaque
enseigne répondait traditionnellement { ses propres appels. L’entreprise a souhaité
améliorer l’accueil téléphonique de ses clients et éliminer les appels non-aboutis.
Microchoix Maroc recherchait une solution centralisée pouvant supporter jusqu’{ 30
agents travaillant simultanément, permettant une gestion du système et une interactivité
en temps réel ne nécessitant pas l’intervention d’un support technique.

59
Microchoix s’organise en franchise et devient accessible aux entrepreneurs ou
investisseurs intéressés de s’associer { une marque de référence. En effet, le leader national
de la distribution de produits informatiques et électroniques grand public a annoncé, lors
d’une conférence de presse tenue, mardi 9 octobre 2012, à Casablanca, le lancement de sa
franchise. «Il s’agit d’une nouvelle étape dans le développement de Microchoix qui
concrétise nos ambitions sur un marché marocain en pleine croissance», a expliqué Khalid
Saadi, président-directeur général de Microchoix. Mais avant cela, il est revenu sur
l’histoire de l’entreprise. «Depuis la création de Microchoix en 2004 { Oujda, sa success
story s’explique par la conduite d’une stratégie basée sur le développement du e-commerce
et la mise en place progressive depuis 2006 d’un réseau de points de vente sur le territoire.
Cette combinaison gagnante permet { l’entreprise de maîtriser deux canaux totalement
complémentaires en contact avec le client final», a-t-il précisé. Ainsi, en lançant sa
franchise, Microchoix donne l’opportunité aux entrepreneurs ou investisseurs intéressés
de s’associer { une marque de référence dans le secteur, en mettant en œuvre fidèlement le
savoir-faire de l’entreprise. «Microchoix peut s’appuyer sur de solides atouts pour relever
le défi du déploiement de son réseau de franchise dans le Royaume. La maîtrise combinée
des deux canaux, e-commerce et réseau de magasins, ainsi que la ferme volonté de réussir
de son fondateur sont les garants du succès du futur réseau de franchise Microchoix»,
déclare Gilbert Mellinger, président-directeur général d’EPAC, chargé d’organiser la
franchise Microchoix. À ce titre, dans un premier temps, l’entreprise a pour objectif de
créer un réseau de près de 40 franchisés à horizon 2016, représentant un chiffre d’affaires
de près de 500 millions de dirhams. Toutes les grandes villes du Royaume auront alors leur
Microchoix. Outre l’ouverture de magasins dans des villes où elle n’est pas encore
implantée, comme Agadir ou Meknès, l’enseigne va poursuivre une stratégie active de
densification des implantations dans chaque ville. «Microchoix veut être un franchiseur
exemplaire. À cet égard, tous les leviers qui font le succès d’un réseau de franchise seront
mis en œuvre, dynamique produits, équipe d’animateurs, manuel opérationnel en ligne,
système de reporting et marketing bi-canaux, pour ne citer que les principaux. Microchoix
s’est, par ailleurs, assuré le soutien d’un expert de la franchise, Gilbert Mellinger, membre

60
du Collège des experts de la Fédération française de la franchise, pour l’accompagner dans
ce nouveau challenge», a précisé M. Saadi.

2- Les activités :

 Vente de produits informatiques


 Produits culturels
 Evolution : 5 univers différents.

3- Avantages des achats en ligne:

 Livraison à domicile
 Possibilité de consulter calmement et sans aucune préssion les différents tests,
comparatifs et spécifications détaillées publiés sur différents sites internet pour
faire un choix réfléchi et optimal
 Prix généralement moins cher (avec garantie inclue) que chez les autres magasins
du marché formel qui n'ont pas de boutique en ligne
 Support client à distance
 Un plus large choix combiné entre boutiques en ligne

-Techniques

 La gestion des utilisateurs et des flux d’appels est directement contrôlée par le
responsable du centre d’appel { partir de son poste de travail.

 L’interface Manager permet une visualisation des statistiques de production en


temps réel afin d’ajuster les priorités des agents.

-Financiers

 La mise en place d’une solution centralisant toutes les commandes enregistrées par
téléphone a permis une hausse de 40% du chiffre d’affaires.

Expérience utilisateur

61
 Les appels entrants sont automatiquement transférés au bon agent en fonction de
ses compétences et de sa disponibilité, améliorant ainsi la productivité.

 Toutes les conversations sont enregistrées afin de permettre une analyse et la constitution
d’un plan de progression personnalisé.

4- Les Inconvénients:

 Nécessité d'avoir accès à un ordinateur et internet


 Attendre quelques jours pour la livraison
 Certaines personnes aiment faire le tour des magasin en groupe et "toucher" la
marchandise, ce qui n'est actuellement pas possible avec le e-commerce
 Possibilités de crédit non disponibles pour les achats en ligne (certains e-commerce
à l'étranger le font)

Section2 : Etapes d’achat sur le site de Microchoix :

 Etape 1: Choix d’un PC Portable HP Pavillon

62
 Etape 2: Facture du produit :

63
 Etape 3: Etape de création de compte

 Etape 4: Adresse de facturation et adresse de livraison :

64
 Etape 5: Etape de confirmation :

65
 Etape 6: Etape du virement bancaire :

66
Conclusion générale :

De nos jours, la technologie continue à évoluer à une vitesse incroyable ! Les innovations
technologiques font de plus en plus preuve de leur efficacité et de leur commodité. Ces
innovations, notamment Internet, ne cessent de conquérir tous les domaines et d'y
apporter leurs effets magiques.

Dans le secteur économique, Internet est actuellement devenu un vecteur de vente majeur
qui permet d'estomper les frontières et d'accéder en quelques clics, à un marché planétaire
d'acheteurs directs. Ainsi le commerce en ligne se présente aujourd'hui comme un enjeu
stratégique qui permet aux entreprises à travers le monde de produire, d'acheter et de
commercialiser leurs produits et services dans les quatre coins du monde 24h/24 et à
moindre coût.

Le Maroc se félicite aujourd'hui d'avoir été parmi les premier pays en voie de
développement ayant ouvert leurs portes au commerce électronique ; mais de nombreux
indicateurs révèlent que cette nouvelle pratique reste loin de son potentiel réel, car elle est
encore peu utilisée tant par les entreprises que par les consommateurs marocains.

En effet, malgré les efforts déployés par l'Etat pour assurer l'infrastructure et asseoir
l'environnement légal nécessaires à l'évolution du e-commerce, ce dernier accuse toujours
un retard préoccupant. Les entreprises marocaines aussi bien que les consommateurs
manifestent encore une réticence pour l'adoption de ce nouveau mode de commerce.

A l'origine de ce retard, un ensemble d'handicaps liés soit au vide juridique qui reste à
combler, soit aux coûts élevés d'accès à Internet, ou encore au faible taux de bancarisation
qui empêche une grande partie de la population de disposer des cartes de crédit (moyen

67
nécessaire pour le paiement en ligne). A cela s'ajoute une hésitation des consommateurs
marocains (pour des raisons culturelles ou de sécurité) à renoncer à leurs habitudes
traditionnelles de consommations et à suivre la tendance évolutif du e-commerce.

Bien qu'il n'a pas encore atteint sa pleine maturité, le e-commerce marocain continue
malgré les obstacles précédents à gagner de plus en plus de terrain. Au vu des données
statistiques les plus récentes, notamment en termes de chiffre d'affaires, on remarque que
l'e-commerce connaît une hausse exponentielle particulièrement prometteuse pour les
années à venir.

Ainsi l'e-Commerce marocain semble être sur la bonne voie et sa maîtrise peut en faire un
vrai moteur de relance économique qui transformera radicalement le paysage économique
national. Bref, si l'e-commerce est encore à ses débuts au Maroc, les conditions de son
succès sont aussi nombreuses que certaines.

68
TABLEAU DE MATIERE :

Introduction générale .................................................................. 1

Chapitre 1 : L’évolution de commerce électronique au Maroc ........................ 3

 Section 1 : Etude générale du concept de e-commerce… ...................... 3

A- Définition ............................................................................................................. 3

B- Histoire ................................................................................................................. 5

C- Les types de commerce électronique… ............................................................. 8

1- Le commerce électronique entre particuliers… ................................... 10

2- Le commerce électronique des entreprises aux particuliers .................. 11

3- Le commerce électronique entre entreprises… ...................................11

D- Les enjeux et limites de e-commerce… .......................................................... 11

1- Enjeux de commerce électronique… ........................................................... 11

2- Limites de commerce électronique… ........................................................ 12

E- avantages et les inconvénients du E-commerce… ........................................ 13

1- Les avantages du E-commerce… .............................................................. 13

2- Les inconvénients du E-commerce… ........................................................ 15

 Section 2 : Commerce électronique entre les acteurs économiques


…………..…16

69
A- Le commerce électronique entre les acteurs économiques… ................. 16

B- Le commerce électronique grand public ..................................................... 19

 Section 3 : l’achat, la vente, et les biens vendus sur Internet ....................... 21

A- L’achat par internet ........................................................................................... 21

1- Les formes de commerce par internet ..................................................... 21

B- Les principales étapes de l’achat par internet ............................................. 24

1- La visite du site marchand…....................................................................... 24

2- Consultation de la fiche produit ............................................................. 25

3- Validation de la commande ............................................................................ 25

4- Le reçoit de la confirmation ...................................................................... 25

5- L’attente de la préparation de la commande… ......................................... 26

6- Réception de la commande… ................................................................... 26

C- Les règles de l’achat par internet .................................................................... 26

1- Consultation des sites spécialisés pour trouver rapidement un


produit .......................................................................................................................... 26

2- Comparaison de toutes les prestations du marchand… ........................... 27

3- Renseignement au préalable sur la fiabilité des marchands................ 27

4-Consultation des conditions générales de vente (CGV) du marchand avant de


passer la commande… ................................................................ 27

70
5- La sécurité du site marchand… .................................................................28

6- Privilégiature des sites qui proposent plusieurs moyens de


paiement ................................................................................................. 29

D- Les modes de paiement ................................................................................ 29

Chapitre 2 : Covid19 et le commerce électronique…...........................30

 Section 1 : L’impact du COVID19 sur l’économie au Maroc… ....................... 31

A- Les effets de la covid19 sur L’économie marocaine… ................................ 31

1- Contexte et régional mondial… .............................................................. 33

2- Effets sur l’activité économique…........................................................... 37

3- Effets sur les prix ....................................................................................... 40

4- Effets sur les marchés des changes… ....................................................... 41

5- Effets sur les finances publiques… .......................................................... 42

6- Effets sur le secteur externe… .................................................................. 43

B- Principales mesures mises en place… ................................................................. 46

1- Mesures financières… ............................................................................. 47

2- Mesures économiques, sociales et fiscales............................................. 48

a- Mesures économiques ..................................................................................... 48

b- Mesures sociales… ....................................................................................... 49

c- Mesures fiscales… ............................................................................ 49

71
3- Mesures commerciales et douanières… ............................................... 50

 Section 2 : Les effets du COVID-19 sur le commerce électronique


au Maroc .........................................................................50

A- L’évolution du e-commerce au Maroc, depuis la crise… .......................... 51

1- Les paiements en ligne… ......................................................................... 51

2- Les avantages de la vente en ligne… ........................................................ 53

B- L’impact du COVID-19 sur le comportement des consommateurs…......... 54

C- La continuité du commerce électronique après le COVID-19 au Maroc… .. 55

Chapitre 3 : Etude de cas « Microchoix.ma » .................................. 56

 Section 1 : Qui est-ce le siteMicrochoix.ma ......................................... 56

A- Le nouveau site du commerce électronique au Maroc… .................56

1- Histoire de « microchoix » ...............................................................59

2- Les activités… ............................................................................... 61

3- Avantages des achats en ligne..........................................................61

4- Les inconvénients… ...................................................................... 62

 Section 2 : Etapes d’achat sur le site de Microchoix .......................... 62

Conclusiongénérale ........................................................... 67

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Bibliographiques :

https://pegase.expert/performance-comm/post-covid-19-comment-se-lancer-dans-l-e-
commerce-au-maroc

http://www.ue.katowice.pl/uploads/media/18_A.Makhloufi_M.Belattaf_Le_commerce_electro
nique. .. pdf

https://www.lopinion.ma/Commerce-electronique-au-Maroc-Un-secteur-qui-evolue-non-sans-
hesitation_a7212.html

https://fnh.ma/article/actualite-economique/e-commerce-le-marche-brave-la-conjoncture

http://www.comfiction.com/E-Commerce.html

https://promotionaumaroc.com/category/catalogue/microchoix/

[email protected]

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