Management Et Strategies-Diapo PDF 2024
Management Et Strategies-Diapo PDF 2024
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Conclusions
Bibliographie
Introduction à l’étude managériale
• Pour celui qui est déjà Manager, nous lui recommandons de s’ajourner car
c’est la pratique professionnelle « consciente » qui offre les
enseignements utiles.
COMPETENCES
1. Compétence générale
A la fin de la formation, les étudiants seront capables d’acquérir les notions de la
science de l’organisation managériale et de distinguer les différents modèles
d’organisations d’entreprise ainsi que leurs différentes formes.
2. Compétences spécifiques
Au terme du présent cours les étudiants seront capables:
• D’acquérir le sens du Management et la portée d’une bonne gestion dans
l’organisation d’une entreprise;
• D’identifier les différentes approches de management en vue de se situer dans
la lecture;
• De reconnaitre les différents outils d’une gestion efficace;
• De reconnaitre les différents modeles d’organisation, etc…….
D’intérpreter les comportements des différents groupes managériaux;
De reconnaitre les différents outils d’une gestion efficace.
3. SES FINALITES
b) Limitations
Le management est néanmoins une science évolutive qui s’inspire d’un ensemble
de connaissances et des données causales accumulées. Or, l’expérience présente
des limitations en ce sens qu’un fait observer à un certain moment n’est toujours
pas susceptible de produire les même effets dans un futur qui sera certainement
diffèrent.
I.4.2 Approche du comportement interprofessionnel
Avantages
Cette école apprend, à juste titre, que le management suppose une attention
accrue sur le comportement humain et que la motivation et le leadership sont
importants pour une gestion efficace.
I.4.3 L’étude du comportement des groupes
• C’est cela la base de son apport au management, mais ici aussi on ne devrait
pas confondre le management avec les sciences des comportements quels que
soient les rapports qui se tissent avec ce champ d’étude.
I.4.4 Approche des systèmes coopératifs
Cette approche tente d’établir une relation entre les systèmes sociaux et systèmes
techniques( les machines et les procédés) au sein de l’organisation. Elle part du
point de vue selon lequel les machines et les procèdes techniques, bref les
structures mécaniques ou les gens travaillent exercent une forte influence sur eux.
L’école étudie les aspects techniques d’adaptation du travail et des outils de travail
aux individus. Il s’agit d’harmoniser l’aspect humain et l’aspect technique pour une
meilleur rendement.
I.4.6 Approche systématique
Cette approche part du point de vue selon lequel le manager est avant tout
un preneur de décision. Elle se concentre sur les décisions, les gens qui les
prennent et sur les processus décisionnels.
Ceci rend l’approche très générale, car devant s’intéresser à tout ce qui
précède et suit la décision.
Ainsi, la prise de décision est un champ trop étroit pour que toute théorie du
management s’élabore autour d’elle.
I.4.9 Approche opérationnelle
• Quels sont alors ces facteurs de contingence dont il faut tenir compte
dans la pratique du management?
Comme le signale STEPHEN P. ROBBINS, ces facteurs sont nombreux et sans
exhaustif, on cite:
- La taille de l’organisation: une organisation de grande taille pose plus de
problème de coordination et nécessite ainsi des techniques plus sophistiquées
pour ce faire;
-L’ambiguité et la complexité de la technologie, c’est-à-dire le processus de
conversion des ressources (input) en produit ou services(output) utiles au client;
-Le niveau du poste du manager;
-Le pouvoir ou le degré d’influence, liées au poste de manager ;
-Le degré de l’incertitude prévalant dans l’environnement.
I.4.11 Ecole des relations humaines
Cette conviction est le résultat des expériences conduites d’abord dans Western
Electric Company à Hawthorne par ALTON MAYO ET J.F ROETHLISBERGER.
Leur étude démontra que l’organisation est un système social et que
l’environnement social peut influencer sur le comportement des ouvriers plus que
les règles et les règlements de la direction.
Mayo et Roethlisberger croyaient qu’on pouvait améliorer la productivité, non en
recourant aux principes de gestion scientifique, mais plutôt en adoptant des
méthodes du management qui stimulent la participation des travailleurs et
accordent une attention spéciale à l’environnement social dans le quel les
travailleurs remplissent leurs fonctions.
Quelques années plu tard, les chercheurs comme Argyris, Likert, Maslow et Mc
Gregor reprirent quelques idées prônés par les fondateurs du mouvement
humaniste.
Abraham Maslow est bien connu pour sa théorie de motivation, appelé
« théorie de la hiérarchie des besoins ». L’un des principes de base de
management est que le rendement d’une personne est fonction de sa compétence
et de sa motivation.
Selon Hellriegel et al.(1992), le terme motivation sert à designer l’ensemble des
forces qui agissent sur une personne ou en elle-même pour la pousser à se
conduire d’une manière vers un objectif.
Les motifs spécifiques auxquels obéissent les employés dans leur travail affectent
leur productivité.
MASLOW part du principe que les êtres humains ont des besoins complexes,
exceptionnellement forts et qui peuvent être classés dans un ordre hiérarchique,
allant des besoins fondamentaux de niveau bas de la base, aux besoins le plus
élevé.
Selon cette théorie, les besoins élémentaires doivent être d’abord satisfaits
avant que les besoins suivants ne deviennent opérationnels ou facteurs motivants
du comportement.
Il est évident que les travailleurs ne peuvent pas maintenir un rythme satisfaisant
s’ils sont traité comme des simple outil des production
Le développement exige non seulement la capacité de produire des biens et
des services pour répondre aux besoins fondamentaux de l’homme, mais ils
requiert aussi la capacité de choisir librement ce qu’on veut et de participer
pleinement dans la réalisation du modèle librement choisi de société.
Les travaux de MASLOW est une révolution par rapport à l’approche
classique. Selon cette dernière, la meilleure manière de motiver les
travailleurs était de leur donner de l’argent. Cette conception partait de l’idée
que l’homme agit de manière qu’il est susceptible de recevoir. Ainsi les
managers s’appuyaient sur les incitations monétaires (ex. prime de la
productivité, système de nuit) pour stimuler les agents.
L’influence qu’exerce l’argent dans le processus du travail est certes considérable. Mis il
sied de ne pas exagérer son importance. La théorie de la hiérarchie des besoins de
Maslow montre que les individus peuvent être mobilisés par une série des besoins allant
des besoins physiologiques, de sécurité aux besoins d’appartenance, d’estime et
d’accomplissement personnel.
Une autre contribution importante à la théorie de motivation provient de Frederick
Herzberg, selon lui, il y a 2 facteurs motivants:
les facteurs exogènes ou hygiéniques et les facteurs endogènes ou des motivateurs.
-Les facteurs exogènes sont constitués par les conditions extérieurs qui créent de
l’insatisfaction au travail. Selon cette théorie, la présence des facteurs hygiéniques ne
motivent personne, mais leur absence crée l’insatisfaction.
Les facteurs endogènes sont ceux qui accroissent la satisfaction et sont les seuls motivants
véritables.
Ils découlent de cette théorie un enseignement important pour le management. endogènes
que Maslow appelle les besoins de niveau le plus élevé. Les facteurs qui provoquent
l’insatisfaction doivent recevoir une attention particulière avant de procéder à une
intervention au niveau des facteurs le plus élevé.
Une figure importante de l’école des relations humaines est Douglas Mc Gregor dont la
contribution continue à exercé une influence marquante dans le management des
ressources humaines .
Mc Gregor constata que les hommes se diffèrent dans leur nature et fit une distinction entre
ce qu’il appelle la théorie X et la théorie Y( voir le tableau).
La théorie X suppose un management autocratique en ce qui concerne les
ressources humaines.
Selon cette théorie, les individus sont naturellement paresseux; ils détestent le
travail et le changement; ils ont peu d’ambitions et évitent d’assumer la moindre
responsabilité. C’est pourquoi, le manager pour obtenir un haut niveau de qualité
dans le travail doit exercer une contrainte, renforcer la discipline et proférer des
menaces.
• La personne typique déteste le travail et • Travailler est une chose aussi naturelle que
évitera de le faire si cela lui est possible. jouer ou se reposer.
• La plupart des personnes doivent être • Les individus sont pleins de ressources
contraintes et menacées d’une punition potentielles. Placé dans des conditions
pour obtenir qu’elles se mettent au travail. appropriés, ils apprennent à accepter et
rechercher la responsabilité…
1.5 Les grands pionniers du management
Fréderic Taylor
Né en 1856 et mort en 1915, il avait observé une perte de temps dans tout
les domaines, pertes d’argent, des matières. Il fallait recourir aux méthodes
scientifiques. On le considère comme fondateur du mouvement de
l’organisation scientifique du travail.
-Rationalisation de travail;
Pour Fayol, en effet, que le manager soit administrateur, qu’il travaille au sein d’une
entreprise industrielle, au sein du gouvernement , ces principes leurs sont d’un
grand secours pour bien gérer.
Déjà au début du 20e siècle, il se fait distinguer par sa théorie monétaire, cette théorie était
subséquente à l’étude de notion de temps et à la nécessité de payer un salaire propositionnel
au rendement de l’employé. l’objectif de Taylor était de prouver qu’un travailleur motivé par
l’argent et proportionnellement, travaille d’avantage jusqu’à ce qu’il atteint le plafond de ses
capacités intellectuelles et physiques.
I.6.2 ROUSSEL L. ACKOFF
• a) la notion du système
les théories modernes encadrent le phénomène organisationnel dans
une vision systémique, le reliant étroitement à la complexité de
l’activité décisionnelle qui caractérise la réalisation du processus de
gestion.
Cependant sa compréhension, exige toutefois, certaines
ponctualisations et précisions, et avant toute chose la définition du
« système »
Définition du système
Selon Seymour Tilles, chaque système est composé d’un
ensemble de phénomènes réciproquement connexes, de fois sur base des
rapport de complémentarité.
Selon Arthur D. all., le lien de réciproque connexion ne
comprend pas seulement les phénomènes considérés, mais il s’étend aussi
aux attributions inhérentes à ces phénomènes.
Ces deux définitions ne sont pas incompatibles, elles se complètent dans le
sens qu’un système est composé de deux ou plusieurs phénomènes en
relation entre eux les uns avec les autres.
-Le système est un ensemble des éléments interdépendants qui opèrent
dans un tout afin de poursuivre les objectifs communs.
La théorie des systèmes permet de faire ressortir toutes les constituantes
d’un problème , les interrelations entre les différentes parties d’un problème
et d’examiner chaque élément.
En bref, le système est :
• Un ensemble unitaire car chaque partie contribue à la raison d’être système, mais
aucune partie ne peut réaliser d’elle-même cette relation. Les parties ou les
éléments du système sont interdépendants;
il s’agit ici d’établir si le concept système peut être adapté au concept de l’entreprise et vice-
versa. Dans une optique globale, l’entreprise se présente comme un système où plus
précisément à son intérieur, interagissent, dans un rapport réciproque et interdépendant,
différentes ressources humaines et matérielles.
Selon les différentes fonctions qu’on retrouve au sein d’un système d’entreprise, il en résulte
aussi que le système sera structuré en divers sous systèmes selon les différents centres de
responsabilité ou de décision. Chaque sous-système est corrélé aux autres, doté d’une
capacité d’autorégulation et jouit d’un certain grade d’autonomie dans la prédisposition des
plans et dans le choix des politiques plus adéquates.
c) Les éléments d’un système
les éléments de base d’un système sont constitués de:
- Objectifs ou finalités( ce qu’on compte faire ou accomplir);
- Inputs ou intrants( ressources humaines, financières, physiques,
technologique, etc.
- Withinputs ou activité( processus de transformation des inputs en
outputs désirés);
- Output extrant( biens ou services issus de la combinaison des inputs
et activités);
- Feedback ou rétroaction(réactions de l’environnement face aux
résultats.
Il existe l’environnement interne et externe, comme il existe aussi
l’environnement immédiat contrôlable, l’environnement influençable et
non contrôlable.
N.B
L’environnement d’un système est caractérisé par sa complexité et sa
turbulence, cela implique une adaptation constante aux circonstances
changeantes de l’environnement afin de maintenir l’équilibre du
système ou sa survie.
CHAPITRE II. ORGANISATION D’UNE ENTREPRISE
Dans la sphère publique d’une économie mixte, on retrouve les figures du sujet
économique et de l’organe managérial, c’est là où la vraie conciliation entre les
orientations publiques et l’autonomie ne réside pas dans la cristallisation d’un
équilibre particulier entre le public et le privé.
En principe, du sujet économique public dérivent, donc toutes les
orientations de fond pour l’activité managériale, tandis que, le sujet
économique de nos entreprises publiques s’expriment d’une manière
autonome sur la base des directives générales de la loi cadre et des
objectifs déterminés par les différents plans internes aux entreprises plutôt
que sur base des orientations de fond provenant du gouvernement, sujet
économique.
II.2 Aspects historiques de l’organisation
a) la dimension extensive: elle affronte nombreux problèmes destinés à la recherche de la voie la plus économique pour
l’utilisation des ressources ( ressources productives, humaines et financières).
- programmation;
- contrôle.
a) La régulation et la réglementation: elle intervient sur l’emploi et la collaboration des simples individus. C’est
l’aspect humain qui prévaut dans toutes les dimensions de l’entreprise. Par contre, concrètement, cette phase
s’explique comme étant une phase de l’action continuelle d’adaptation des normes aux exigences de l’équipe
productive.
b) La programmation: à travers cette phase, le sujet économique fixe les objectifs auxquels il devra conformer
son opéra, non que la modalités et les opérations qui doivent caractériser la future gestion.
• On peut noter les limites d’une organisation formelle où l’entreprise est vue comme unité économique dotée de
sa vie propre. En d’autres termes, dans cette organisation, on ne considère pas les répercussions de
l’environnement. Pour ce, chaque unité productive est une institution non seulement technique mais aussi
sociale. C’est grâce à cet aspect qui est à la base de la naissance de l’organisation informelle. Les points
cardinaux de cette organisation sont constitués par la nature humaine, les relations et la communication.
Cependant, cette organisation est orpheline des éléments tels que les activités de programmation et de contrôle.
• Plusieurs instruments existent pour représenter la structure d’une organisation formelle d’une entreprise. Il s’agit:
- organigramme;
- fonctionnarigramme;
- mansionnarigramme;
- diagramme de flux.
a) Organigramme
• Sont des moyens d’expression fréquemment utilisés. Sont des graphiques qui reproduisent en termes
synthétiques les relations et les voies de communication occupées par chaque organe et les relations au
sein d’une entreprise.
l’organigramme peut:
- être élaboré au terme d’un processus d’analyse conduite sous toute la structure de l’entreprise.
Enfin, l’instrument organigramme donne les informations aux dirigeants de la vie de l’entreprise de
l’entreprise et aux observateurs externes en relation des positions occupés par chaque travailleurs, sur les
différents directions, services et les bureaux.
b) fonctionnarigramme
Ces responsabilités et ces charges sont reprises dans une table à double entrée dont les
colonnes visualisent les unités qui composent la fonction observée et les lignes les
mansions correspondantes.
Schéma de l’organigramme
Schéma de fonctionnarigramme
c) mansionnarigramme
• Ces instruments, dans leur application, peuvent couvrir toute l’entreprise comme
ils peuvent couvrir seulement certaines directions et certains secteurs.
Schéma de diagramme de flux administratif
Chap. 3. LES FONCTIONS TECHNICO-ECONOMIQUE ET L’INSTRUMENT ENTREPRISE
Font aussi partie de cette fonction, les activités destinées à l’obtention des
biens à consistance non matérielle.
b) Fonctions d’adaptation des biens aux exigences de la demande ou
d’ajustement
• Elle est une fonction destinée à dépasser les diversités qui se vérifient entre les
conditions dans lesquelles sont obtenues les productions et les conditions dans
lesquelles se présente le besoin direct ou instrumental des biens.
• Cette fonction a l’objectif de résoudre les classes des problèmes qui se présentent
afin d’annuler et d’atténuer les désharmonies dans le temps, dans l’espace et dans
la quantité et qualité.
c) Fonction productrice des services dans une gamme indéfinie de la
demande
• Il s’agit ici d’« Une entreprise », tournée à une réalisation économique des
présentes fonctions pour ses propres activités, une entreprise dotée d’une bonne
organisation et dirigée avec une droite logique et avec certaines essentielles
facultés managériales qu’aucun régime ne pourra les lui nier.
L’entreprise est un instrument de port »e sociale et universelle vue la taille de ses
Définition du système
Selon Seymour tilles, chaque système est composé d’un ensemble de phénomènes
réciproquement connexes, de fois sur base de rapports de complémentarité.
Selon Arthur D. Hall, le lien de réciproque connexion ne comprend pas seulement les
phénomènes considérés, mais il s’ étend aussi aux attributions inhérentes à ces
phénomènes.
Ces deux définitions ne sont pas compatibles, elles se complètent dans le sens
qu’un système est composé de deux ou plusieurs phénomènes en relation entre
eux les uns avec les autres.
En bref:
. Un système est formé de plusieurs éléments et de leurs attributions
respectives, liés réciproquement par les liens d’étroite interdépendance;
. Chaque système a une finalité;
. Chaque système est dotée d’une stabilité tendancielle, due non
seulement aux caractères statiques des simples composantes;
. Les éléments qui composent le système ont une capacité
d’autorégulation, laquelle advient pour raison d’adaptation;
4.2 Système entreprise
• Selon les différentes fonctions qu’on retrouve au sein d’un système d’entreprise, il
en résulte aussi que le système sera structuré en divers sous-système selon les
différents centre de responsabilités ou décision que le sujet économique répute
opportun de créer.
SCHEMA
Dans cette vision intégrée, nous devons considérer l’entreprise comme
« un phénomène unitaire », par conséquent, à son sein, il n’y a pas des
simples composantes qui peuvent finir leur potentialité car l’activité de
chacune d’elles trouve sa justification logique dans un complexe causale et
évolue dans le respect des liens nécessaires de temps et de l’espace,
unitairement avec les autres.
4.3 STRUCTURE DU SYSTÈME DECISIONNEL
• Par conséquent, les facteurs hiérarchiques détermine les responsabilités, les devoirs
et les décisions, donc il est un élément de cohésion dans la prise des décisions.
A la lumière de ce qui précède, le système décisionnel, dans son entièreté, se
subdivise en:
- sous-système opératif: il comprend tout les choix voués à contrôler et à
régulariser le processus technico-productif.
- sous-système administratif: comprend tout les choix tendant à développer et
à modifier les programmes opératifs ou à les corriger pour une meilleure
adaptation à la situation actuelle de l’entreprise selon le contexte.
- sous-système politique: comprend tous les actes d’orientation et de gestion
et fixe les lignes ou les frontières dans lesquelles les deux autres sous-système
doivent se déplacer dans le système.
En général, existent des décisions d’ordre:
- stratégique: sont des décisions qui déterminent la capacité productive de
l’entreprise
- tactique: déterminent l’utilisation ou l’usage des décisions stratégiques;
- exécutif: ou instrumentale: investissent en particulier le processus productif.
En définitive, il est possible de subdiviser le système décisionnel entier
en quatre sous systèmes correspondant aux niveaux suivants:
1. globale et politique; ( politique)
2. stratégique;
3. tactique;
4. exécutif ou instrumentale ( opératif).
4.4 Processus des décisions
• Décentraliser signifie :
- déléguer les activités de prédisposition de la planification;
- déléguer les responsabilités de coordination et de suivi des
opérations des activités prévues dans chaque processus;
- transférer pour un temps limité quelque parcelle de pouvoir aux
collaborateurs le plus méritant ou organes inferieurs;
- transférer certaines matières et certaines compétence aux organes
périphérie.
Cette action a le mérite de réduire les différences entre les différents
centres délibératifs et opérationnels qui entrent dans la ligne de la
politique du personnel, représentant ainsi une politique de motivation
pour le personnel.
En conclusion, les décisions de décentralisation, à cause de leur nature et de
leur champs d’action, tendent à se localiser au niveau du sommet de la
pyramide de l’entreprise.
b) staff technique:
constitué des sujets spécialisés dans différents secteurs, ils ont les
devoirs de rédiger les rapports techniques sur la validité plus au moins
des dates proposées afin d’en constater la possibilité de réalisation et
de développement.
c) Staff de coordination:
Il s’intéresse au contrôle directionnel en général et à l’analyse de la
gestion en particulier, préparant ainsi « le budget » et les documents
relatif.
En conclusion, les organes de staff occupent un rôle important et
indispensable au sein de l’entreprise. Leur fonction sont plus ample et
décidément polyédrique et ont un caractère consultatif.
5.3 Les forces du travail et problèmes relatifs
• Observations préliminaires
il est important de souligner d’abord que l’organisation du travail ainsi que
l’organisation du personnel sont synonymes. En effet, la première peut
advenir seulement en intéressant le personnel dont l’organisation à son tour
peur se concrétiser qu’en s’occupant des problèmes de travail. Toutes fois
pour ne pas mettre la stabilité de l’organisation en danger, le travail doit être
favori par rapport ) l’homme dans le sens qu’il faut d’abord décider « la
fonction » et ensuite se pencher sur qui doit occuper telle fonction.
On attend par « l’organisation de travail »: la délimitation réciproque des
sphères d’influence ou de responsabilité entre les personnes qui composent
l’organisme managérial et précise leur individualisation, non que les voix à
travers lesquelles l’autorité se manifeste et la responsabilité se réalise.
Les voix par lesquelles l’autorité se manifeste au sein de l’entreprise
sont: (5)
- l’organe qui exerce l’autorité et celui vers lequel l’autorité est orientée
ou adressé;
- la communication entre deux organes doit se passer selon le canal
prévu;
- les personnes qui mettent en contact des différents organes doivent
être munies d’une compétence adéquate;
- la ligne de communication entre les différents organes ne doit pas
être interrompue;
- chaque communication effectué doit permettre de reconnaitre avec
assurance et tempestivité l’organe qui l’a émise.
Il existe plusieurs types d’organisations du personnel, dans lesquelles
ces critères trouvent large application. Les plus important sont: (8)
- organisation linéaire ( line organization);
- organisation fonctionnelle ( functional foremanship);
- organisation linéaire avec organes consultatifs (line and staff
organization);
- organisation par comité ( comitee organization);
- organisation par comité mixte ( joint management- labor comitéé);
- organisation à direction multiple ( multiple management);
- organisation par projet ( project management);
- organisation par matrice ( matrix management).
Toutes ces organisations sont d’une manières directe et indirecte
reconduites à deux principales organisations : linéaire et fonctionnelle.
6.1 Organisation linéaire ( mode Fayol )
• La formulation de ce model tire son origine de Mr. Fayol, lequel a
concentré ses efforts sur l’organisation des fonctions directives, c’est-à-dire
sur la haute hiérarchie de l’entreprise. L’organisation constitue la base de
sa pensée, par conséquent l’organisation linéaire est connue aussi étant
« l’organisation hiérarchique ». Raison pour laquelle toutes les
communications du système managérial doivent suivre un schéma vertical
en rapport avec les mansions octroyées par le manager ou par le sujet
économique à chaque organe de l’entreprise. Pour ce, chaque centre de
responsabilité est indépendant et répond vers la position à la quelle il est
directement lié et subordonné.
• Les caractéristiques principales de cette organisation sont les suivantes: (7).
- absence des organes spécialisés et donc absence ou refus des rapports de
consultation;
- transmission immédiate des ordres et des informations;
- maintien de la discipline et institution des systèmes de contrôle bien
aligné ;
- définition exacte et rapide des pouvoirs et des responsabilités;
- nécessité des chefs avec compétences spécifiques dans les différents
secteurs;
- moins de possibilité pour la spécialisation;
- présence de l’homme clé dont l’absence peut créer des problèmes au
fonctionnement de l’entreprise.
Selon Fayol, dans l’application de cette organisation à une entreprise privée ou
publique, la fonction directive doit s’articuler de la manière suivante :
- contrôle de la préparation et de la réalisation du programme managérial ;
- contrôle de la correspondance qualitative de l’organisme social aux objectifs,
aux ressources et aux exigences de la combinaison;
- détermination d’une direction unique, stable et durable;
- concentration des actions et coordination des efforts vers un but unique,
celui de l’entreprise;
- formulation claire, précises et décisions soignées;
- insertion correcte et fonctionnelle du personnel dans l’entreprise;
- définition des attributions et identification directe des responsabilités;
- rétribution égale du personnel;
- contrôle du personnel de telle manière qu’il soit discipliné et efficient;
- contrôler des actes ou vérifier que les intérêts des privés soient subordonnés
à ceux de l’entreprise.
Selon le model, la fonction directive doit être contemplée à tous les niveaux de
la hiérarchie. Toutes fois, il convient de signaler que son application dans les
entreprises individuelles est plus que simple, pour enfin devenir plus complexe
au sein des entreprises plus consistantes et ç dimensions plus complexes. Son
inconvénient réside dans sa rigidité .
6.2 Organisation fonctionnelle ( model Taylor)
Voir syllabus
Fig. 6 Organisation fonctionnelle de travail dans établissement
Voir syllabus
6.3 Organisation « line and staff » ( Fayol)
• Ce modèle a été élaboré également par l’auteur français Fayol, lequel l’a
élaboré avec l’intention de parer aux inconvénients du système de
l’organisation hiérarchique et de celui fonctionnel.
Sa caractéristique principale consiste à adjoindre au dirigeant pour la
réalisation de ses mansions, d’un corps d’assistants et spécialistes, chargé de
formuler des suggestions, des propositions et des recommandations dans les
différents secteurs d’activités de l’entreprise.
Ce modèle a aussi ses avantages et ses inconvénients. Les inconvénients
naissent quand il faut établir les rapports entre « les organes de ligne et de
staff », car reconnaitre toute l’autorité au premier risque de compromettre le
fonctionnement du deuxième.
Fig. 7 Structure organisationnelle « line and staff »
voir syllabus
6.4 Organisation par comité
• Beaucoup d’études ont été menées pour savoir ce que font réellement les
managers et jusqu’à ce jour il n y’a pas des conclusions définitives. Certains
estiment que les managers passent l’essentiel de leur temps à des
réunions, à recevoir des gens, à participer à des activités protocolaires. Il
faut reconnaitre que les tâches de management sont complexes et varient
en fonction des objectifs de chaque organisation et des exigences de son
environnement.
• Nous allons parler dans cette section des rôles des managers avant
d’effleurer leurs fonctions.
7. 1 Les rôles des managers
Henry Mintzberg ( 1984- 1974) un grand spécialiste contemporain des
organisations, suggère dix rôles qu’un manager doit assumer pour mener à
bien ses fonctions ( l’étude de Mintzberg a porté principalement sur les hauts
cadres). Ces rôles sont articulés en trois catégories:
a) Les rôles relatifs aux relations interpersonnelles
• Cette compétence peut être mieux décrite comme une action qui est
consistante avec ce que vous dites et considérez comme désirable. Elle
consiste à communiquer ouvertement et directement vos intentions, idées
et sentiments et faire preuve d’esprit et d’honnêteté vis-à-vis des autres. La
personne qui possède la fiabilité:
- est authentique ( ce que vous voyez est ce que vous obtenez);
- prends des positions dures et à base de principes;
- confronte les actions non éthiques chez les autres.
Tactiques
- Passez le temps à explorer les valeurs et principes pour lesquels vous
ressentez des sentiments très forts.
- considérez les questions pour lesquelles vous êtes prêt à agir contre toute
opposition. Si une opportunité surgit pour agir à base de principe, saisissez-
la, mais soyez sûr de votre position.
c) Sens de responsabilité
Cette compétence concerne la responsabilisation personnelle pour sa propre
performance. Elle reflète une motivation fondamentale d’être fiable et de
fournir du travail de qualité. Vous travaillez d’une manière consciencieuse et
organisée, en faisant attention aux détails, en faisant le suivi des engagements
et promesses, et en bâtissant la confiance moyennant la fiabilité. La personne
qui possède la compétence du sens de responsabilité :
- fait le suivi des engagements;
- est diligente dans son travail;
- Prête attention aux détails.
Tactiques
- Maintenez un système détaillé pour toutes les factures mensuelles:
téléphone, loyer, carte de crédit…..
- Insérez des vérifications routinières dans votre calendrier pour vous assurez
du respect des dates butoirs…….
d) Clairvoyance
a) Le concept de stratégie
La stratégie est l’ensemble des choix à long termes que font des responsables
de l’entreprise ou de l’organisation, notamment en ce qui concerne les
objectifs, les domaines, les ressources et les plans d’action.
Le management stratégique est donc un processus de décision et
d’organisation au niveau supérieur qui permet d’arrêter les politiques et les
stratégies générales selon lesquelles les décisions et mesures seront prises.
Il y a souvent confusion entre stratégie et objectif si bien que les deux soient
interchangeable dans certaines conditions. Les objectifs sont des buts précis
que l’entreprise ou l’organisation s’est fixé tandis que la stratégie est le
moyen ou le plan d’action pour y parvenir.
Il importe de noter que le terme « stratégie » est emprunté de l’armée, il est
globalement considéré comme l’art de gagner la guerre. Pour assurer sa
victoire, il vaut mieux connaitre l’ennemi, ses atouts, le terrain et les moyens à
engager.
Ce terme se t aussi d’application dans le monde des organisations où celle-ci
doivent mener contre les concurrents.
Cinq idées du concept de stratégies sont à retenir:
1. Viser la victoire et n’engager le combat qu’après avoir mis dans son jeu des
atouts pour l’obtenir.
2. N’engager le combat que sur un terrain où on a des atouts.
Il faut disposer de beaucoup d’atout sur le terrain choisi. Ces atouts peuvent
être: l’expérience, un bon stock des matériels, un sol fertile…
3. Concentrer ses forces : Une fois défini les domaines ou le terrain où on a le
plus des avantages comparatifs ou d’atouts, il faut y mettre les paquets,
« concentrer assez des forces pour faire la percée et l’emporter »,
malheureusement, la plupart des managers font l’inverse.
4. Prendre des risques calculés
- Entrée sur un nouveau marché; entrée des compétences avec des prix bas;
-fourniture des services à un nouveau groupe des clients; augmentation des ventes des produits substitutifs;
- diversification dans les produits alliés; changements brusques dans les politiques
- élimination des barrières commerciales gouvernementales
2. La stratégie de la différenciation
C’est une stratégie de recul. Elle s’exprime par le besoin de réduire les
opérations de l’entreprise à travers la réduction des coûts et/ ou la
réduction ou même la cessation des investissements.
Les stratégies défensives les plus connues sont les désinvestissement, la
banqueroute et la liquidation de l’entreprise. Il s’agit d’apprendre et de
procéder à des adaptations nécessaires et de résoudre les conflits au
fur et à mesure que le processus avance.
8.3 La programmation
1. Le concept de programmation
La programmation relève en quelques sortes de la planification
tactique. Le manager décrit la manière selon laquelle les objectifs
stratégiques doivent être atteints. Il part de la ligne de directrice
générale définies par le sommet stratégique pour spécifier dans les
détails, les tâches à exécuter, les délais d’exécution, et les moyens des
programme d’actions sans lesquelles ces objectifs ne peuvent être
atteints.
2. Les outils de programmation
La programmation est une étape du processus global de planification.
Comme nous venons de le dire, à ce niveau le manager cherche à
préciser dans les détails ce qu’il faut concrètement faire pour atteindre
les objectifs définis dans le plan stratégique. 4 types de détails
préoccupent généralement le manager: les détails matériels, humains,
temporels et financiers.
a) Liste des tâches/ activités
Ils s’agit d’établir une liste exhaustives des tâches et activités requises
pour accomplir le projet en question. On peut envisager les activités ci-
après:
Sensibilisation des populations par la presse, la radio,…
utilisation de protection ;
éducation des filles;
création d’emplois ;
contrôle des frontières ;
interdiction des lieux de débauche.
b) Tableau des responsabilités linéaires
• Le tableau des responsabilités linéaires est un outil de gestion permettant
les responsabilités dans la gestion des programmes et projets. Le tableau
identifie en horizontal les responsabilités ou tâches/activités à exécuter et
en vertical, tous les services intervenant dans l’exécution de ses activités.
c) Le tableau de gantt
Le tableau de gantt( parfois appelle chronogramme), complète les deux
outils précédents. En plus des activités ou responsabilités du projet, il
détermine et indique le temps nécessaire pour la réalisation complète de
l’activité. Voici les étapes de son élaboration:
- définir de manière exhaustive toutes les activités à exécuter;
- ordonner les activités dans l’ordre logique de leur exécution;
- Déterminer le temps par activité;
- Reporter sur un calendrier toutes les opérations;
d) Le budget
• Ce modèle tire son origine dans la théorie économique. Selon ses tenants,
la prise de décision se traduit par des choix sciemment établis parce qu’ils
procurent un ou des bénéfices maximaux à l’organisation. Pour se placer
dans une perspective rationnelle, le décideur doit rassembler toutes les
files données relatives à la situation, définir le problème de façon
complète, procéder à une analyse exhaustive des alternatives des
solutions et de leurs conséquences.
• Ses limites
Ce modèle a des limitations sérieuses.
Lucien Sfez a parlé de la multi rationnelle décisionnelle pour suggérer
Les différentes motivations et divers intérêts que poursuit les décideurs
dans une situation décisionnelle.
2. Le modèle de la rationalité limitée
Ce modèle a été développé par l’économiste américain Herbert Simon vers les années
1950, Simon propose dans ses études le concept de rationalité limitée comme cadre de
référence de la décision managériale.
. Les facteurs temps et coût présentent des limitations quant à la quantité de l’information
qui peut être collectée dans une situation spécifique;
. Les perceptions et intérêts des décideurs peuvent les pousser à négliger ou ignorer
certaines informations.
Les individus sont donc enclins à se satisfaire de peu au lieu de viser le maximum.
3. Le modèle politique
d) La décision
Elle est une méthode structuré destinée à stimuler les créativité du groupe en
matière de la planification et de la prise de décision. Il s’agit d’une méthode
participative utilisée pour définir ou diagnostiquer les problèmes et identifier les
points fort d’une institution.
Avec cette méthode, les participants se font chacun leur propre opinion de
problème, élaborent des solutions en toutes autonomie. La TGN peut servir
utilement à définir les éléments essentiels d’un problème et à fixer les priorités à
examiner. La méthode comporte 4 étapes distinctes:
1. Susciter des idées
Tout commence par une réunion où les membres sont invités à se
prononcer sur la question donnée, après quoi le président ou le consultant
demande aux participants de prendre 10’ pour répondre à la question en inscrivant
les réponses sur une feuille de papier.
2. Enregistrer les idées
La deuxième étape consiste à enregistrer grâce à une
table, les idées générées par la première étape. Les idées sont inscrites
sur un tableau bien en vue de tous les participants. Chaque membre
est interrogé à tour de rôle pour donner ses idées.
3. Clarifier les idées
Chapitre 10. Ligne évolutive des modèles: portefeuille stratégique
basé sur le couple produit-marché au portefeuille technologique
10.1 Le rôle de la technologie sur les modèles de portefeuille
c) La stratégie de désinvestissement:
• Combien de tâches distinctes un poste donné doit-il contenir et quel doit être le degré
de spécialisation de chacune de ce tâches?
• sur quelle base les postes doivent-ils être regroupés en unités de travail,
• quel doit être la taille de chaque unité, combien des subordonnés un supérieur doit-il
superviser?
• quelles sont les aptitudes et les connaissances requises à chaque poste?
• quel est l’étendu du pouvoir de décision à déléguer aux cadres responsables des
différentes unités ?
• quels types des relations doivent exister entre les opérationnels et les fonctionnels?
9. 2 Les principes de base de l’organisation
L’unité de commandement n’est pas contraire au maintien des relations non verticales
dans l’organisation. Ce principe veut que le chef hiérarchique soit informé à l’avance des
rapports de travail en dehors de la ligne normale d’autorité. Ce principe d’organisation repose
sur l’idée selon laquelle un agent ne peut recevoir les ordres que d’un seul supérieur. Ceci est
pour éviter des conflits et faciliter la coordination.
• La responsabilité et l’autorité
La responsabilité est l’obligation d’exécuter les tâches définies et de réaliser les objectifs liés
à l’exécution de ces tâches. L’autorité a le droit de prendre des décisions, mener des actions et
diriger et orienter le agents sur les questions relatives aux tâches et objectifs prescrits. La
responsabilité doit être accompagnée de l’autorité et de l’obligation de rendre compte aux
supérieurs hiérarchiques des résultats obtenus. On délègue l’autorité et non la
responsabilité.
• Le champ de supervision
Nous venons de voir que le travail doit être réparti en tâches spécifiques au
service enfin d’obtenir le maximum d’efficacité. Il faudra alors que les activités de
chaque service soient supervisées ou coordonnées par quelqu’un qu’on appelle
« manager ».
Toutes fois, il n y a pas une limite des subordonnées qu’un manager peut
efficacement coordonner si l’on tient compte du principe de l’unité de
commandement.
D’autre part, avec peu des subordonnés, les managers risquent d’être sous
utilisés, et par conséquent ils peuvent s’engager dans une supervision excessive et
ne laisser aucune liberté de mouvement des subordonnés.
Il n y a pas malheureusement un chiffre idéal, tout dépend de la nature du
travail, des activités, des tâches et des personnes concernées.
• L’organigramme
1. Avoir des plans ou programme avec des objectifs clairs, précis et mesurables
pour l’institution dans son ensemble et pour chacune de ses composantes.
2. Avoir des cadres organiques bien définis pour chaque service ou ministère. La
description des tâches doit montrer clairement qui doit faire quoi, où, quand et
avec qui.
3. Avoir des règles et des procédures écrites définissant les comportements et
les étapes à suivre pour répondre à des situations critiques ou pour résoudre
un problème.
4. Manifester la volonté de travailler ensemble en vue d’un objectif commun,
cette volonté doit être partagée à tout les acteurs d’organisation, notamment à
travers des mécanismes de coopération, collaboration et participation .
b) Les mécanismes verticaux de coordination
• La rivalité entre les individus ou les services peut les pousser à cacher les
informations qu’ils estiment pertinentes pour les autres;
• une spécialisation très poussée peut amener les individus à non seulement se
préoccuper de leurs propres services, et par conséquent à accorder peu
d’attention aux autres unités et à leurs besoins d’information, mais aussi à
percevoir les problèmes de manière limitée.
• Le comité doit avoir un mandat précis qui constitue sa raison d’être. Il peut s’agir
d’une mission d’information, de discussion, de décision, d’échange des points de
vue, de résolution des conflits etc… . Ce mandat doit être précisé d’avance ainsi
que les résultats attendus.
• Les membres du comité doivent être sélectionnés en fonction des connaissances
des problèmes; leurs compétences et responsabilité dans l’organisation face aux
problèmes posés.
• La latitude d’action dans le travail. Le comité doit avoir l’appui effectifs des
dirigeants et des cadres supérieurs pour mieux mener ses travaux.
• La taille du comité ne doit pas être trop exagérée. Un comité restreint mais
composé des gens qualifiés et engagés pour être plus efficace.
CHAPITRE 10 : La fonction de leadership
• 10 . 1 Le concept du leadership
Il n’y a pas une conception unique du leadership dans la littérature
du management. Ce terme peut signifier plusieurs choses selon les
auteurs.
Le leadership se réfère à l’influence interpersonnelle pour accomplir
les objectifs par la commission;
le leadership est un acte par lequel on fait agir les autres dans une
direction donnée;
le leadership est une force qui motive et coordonne l’organisation
dans la réalisation de ses objectifs.
A la lumière de ces différents conceptions du leadership, nous pouvons quant à nous avancer
que le leadership est un processus qui consiste à influencer les gens pour qu’ils puissent réaliser
efficacement les missions et objectifs organisationnels.
L a tâche d’un leader est de persuader, d’inspirer, de motiver, d’initier, de faciliter le consensus
et d’animer le processus de changement.
Pour être un leader, les gens (que vous voulez commander) doivent avoir confiance en vous, ils
doivent vous accepter par leur loyauté et support sans lesquels il vous sera difficile d’accomplir les
objectifs organisationnels.
L’efficacité du leadership dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels le style de
commandement, les traits de personnalité, le comportement et les attitudes du chef.
10 .2 Le comportement du leader
Sans nous engager ici dans les différents styles de leadership, nous voudrions
souligner les attitudes qui caractérisent un bon leadership.
Un leader efficace doit être:
Directif: capable de donner un sens de direction à l’organisation(vision), de
préciser ce qu’il attend de ses subordonnées, de les orienter dans leur travail et
de fixer les normes à remplir.
Supporteur: capable de s’intéresser au bien être de son personnel, de
s’intéresser à leur problème et besoins, de se montrer amical et approchable.
Participatif : capable de consulter les subordonnés, de les encourager à
donner une suggestion et de tenir compte de leurs avis dans la prise des
décisions.
Soucieux des résultats: déterminé à obtenir des performances optimales dans
la réalisation des tâches, il fixe des objectifs et cherche à améliorer la prestation
fournie .
En plus, un bon leader doit exhiber les qualités suivantes:
• Etre respectable,
• être sensible aux besoins des autres,
• travailler efficacement avec d’autres personnes,
• avoir une forte motivation,
• capitaliser sur les points forts et minimiser les faiblesses,
• être disposé à apprendre,
• avoir une communication signifiante,
• savoir déléguer ses pouvoirs,
• focaliser l’attention sur le perfectionnement des agents,
• se concentrer sur les priorités,
• s’entourer des gens compétents,
• Viser l’excellence, la qualité et haute performance.
10. 3 La différence entre leader et un manager
• Tous les managers ne sont pas des leaders, comme tout les leaders ne sont pas de
bons managers ( voir tableau 14). Une abondante littérature existe sur la
distinction entre le leadership et le management. Un des éléments le plus
significatif dans cette littérature concerne la source principale des pouvoirs de
leaders et managers.
VOIR LE SYLLABUS
10.5 La fonction de contrôle
b) Le contrôle tactique
Le contrôle tactique porte sur l’évaluation de la mise en œuvre des plans tactiques au
niveau des directions, du suivi de leurs résultats périodiques et des actions correctives
nécessaires pour ramener la situation à la normale.
c) contrôle opérationnel
Les contrôle peut porter sur les opérations répétitives ou sur des projets précis.
Mais s’il s’agit d’une situation qui n’a pas été envisagé, on fait recours à un autre
type de contrôle; le contrôle par exception.
10.5.3 Le processus de contrôle
Le but du contrôle est d’assurer que les résultats de l’ensemble des activités d’une institution
concurrent à la réalisation de ses objectifs. Six phases existent dans tout processus de contrôle: la
détermination des domaines sur lesquels le contrôle va porter, la fixation des standards ou objectifs, la
mesure de performance, la comparaison entre la performance et le standard, la détermination et la
prise des mesures correctives et l’ajustement des standards et des mesures de performance. Nous
allons examiner en détail ces phases.
On ne peut pas dans toutes objectivité contrôler chaque aspect de la vie d’une institution. Il y a des
contraintes de temps et des ressources; ainsi les managers doivent déterminer à l’avance les points de
contrôle ou les domaines principaux sur lesquels lecontrôle va se focaliser.
b) Fixer les standards
Plusieurs entreprise ont déjà oublié pourquoi de leurs marques, l’attention y accordée
a changé le camp. Or l’activité de marque exige une attention particulière car elle fait appel aux
graphistes, aux designers, aux agences de publicité, etc…
La marque sert à créer une différence, seule différence pour l’entreprise de se démarquer des
concurrents, en mobilisant toutes ses ressources internes de valeur ajoutée.
C’est transformer la catégorie des produits. La marque s’inscrit dans une logique de différenciation de
l’offre. C’est-à-dire que l’entreprise a l’ambition de mieux coller aux attentes d’une certaine clientèle et
se focalise pour lui fournir d’une manière constante et répétée la combinaison idéale d’attributs
tangibles et intangibles fonctionnels d’un produit dans les conditions économiquement visible,
invisibles et viables pour elle même.
L’entreprise veut marquer son secteur d’emprunt, imprimer sa marque au produit.
Le premier travail de réflexion sur la marque consiste à définir ce que la marque
apporte ou injecte dans le produit ou le service, en quoi elle le transforme?
-
Chapitre XIII: La gestion de la marque
• La gestion de la marque est un terme utilisé pour
décrire les stratégies de marketing visant à
maintenir, améliorer et faire connaître la valeur et la
réputation d'une marque et de ses produits au fil du
temps.
• Une bonne stratégie de gestion de marque permet
d'établir et d'entretenir des relations plus étroites
avec ses clients.
XIII.1 Les stratégies efficaces pour la gestion de
la marque
• Au vu de nombre croissant de canaux et de
technologies numériques pour marquer la présence
d'une marque et atteindre les consommateurs actuels
avides de contenu, il est nécessaire que l'identité de
votre marque soit unique.
• Il faut donc l'adapter à son époque et de manière
cohérente sur tous les points de contact avec les
clients, en ligne et hors ligne.
Elle crée une fidélité, une réputation d'une
marque et de ses produits associés, ainsi elle
sera perçue de manière plus positive, et par
conséquent cela, va entrainer des revenus
plus élevés et une meilleure valorisation de la
marque.
Inévitablement, les marques les plus
emblématiques et les plus reconnaissables
d'aujourd'hui sont des experts en stratégie de
gestion de marque, qui savent comment et
quand quelles tactiques de marketing doivent
être utilisées.
A) Quelles sont ces stratégies?
• 1) Comprendre les bases de l’image de la marque:
Plusieurs éléments stratégiques de la marque qui doivent être
documentés, centralisés et communiqués à tous les acteurs impliqués
dans la gestion de la marque :
• l'énoncé de la mission;
• les éléments visuels (typographie, logo);
• L'esprit de la marque et sa "personnalité« ;
• Public cible.
2) La charte graphique : un moyen efficace de
s'assurer que tout le monde sait comment
utiliser les ressources numériques de la
marque, et de communiquer votre image de
marque de manière cohérente.
3) Créer une storytelling de marque
convaincante :
Les gens aiment apprendre de nouvelles
histoires. Tout le monde comprend un vrai
récit avec un début, un milieu et une fin. C'est
pourquoi la création d'une histoire de marque
authentique permettra de créer un lien
émotionnel avec votre public et de s'assurer
que votre marque peut se raconter.
4) Reconnaître le lien émotionnel :
L'image de marque repose sur toutes sortes d'éléments immatériels,
certains que vous pouvez contrôler, d'autres pas.
Lorsqu'un client type détermine ce qu'une marque signifie pour lui, elle
est constituée de souvenirs, d'interactions et de bien d'autres choses
qui se produisent à un niveau subconscient.