Questions

ECOULEMENT
 Régime permanant : le débit est constant dans le temps et en un temps donné, le tirant
d’eau est aussi constant.
 Ecoulement uniforme : si les caractéristiques géométriques du canal sont constantes
tout au long du tronçon considère.
 Ecoulement permanant uniforme : si la géométrie et la rugosité sont constantes, le
débit est indépendant du temps. Le tirant d’eau est indépendant du temps.
 Tirant d’eau normale : tirant d’eau en régime permanant uniforme.
 Débit dominant : le débit continu équivalent qui façonne le même lit mineur que la
succession des débits réellement observés

POINTS FONDAMENTAUX DU TRANSPORT SOLIDE

1- Préciser les origines des matériaux granuleux transportes par un fleuve ou une rivière

et leur destination finale ou intermédiaire.

L’origine des matériaux transportés par un fleuve ou une rivière sont soit provenant du fond

ou sur les berges, soit provenant du bassin versant. L’érosion des matériaux qui se passe au

niveau du fond ou sur les berges est appelé : érosion linéaire. L’érosion qui se passe au niveau

du bassin versant est appelé érosion aréolaire.

 La destination intermédiaire d’érosion linéaire se trouve dans l’intrados d’une courbe

ou dans un tronçon ayant une vitesse d’écoulement très faible. La destination finale se

termine en amont d’un barrage en période de crue.

 La destination intermédiaire d’érosion aréolaire se trouve dans le lit majeur d’une

rivière. et se termine dans la mer.

2- Décrire les expériences en canal vitres en laboratoire et leurs résultats.

Dans un canal vitre, on place une épaisseur de grain de sable identique sur le fond. On laisse

écouler l’eau dans le canal et on croitre progressivement sa vitesse.

 On observe que :

 Pour la vitesse relativement faible par rapport au diamètre des grains, les sables

se déplacent sur le fond ou par bon successifs : ce phénomène est appelé

charriage. Les grains de sables se déplacent à une vitesse inférieure à celle de

l’eau

 Pour les vitesses encore supérieures, les grains sur fond sont emportés par le

courants : ce phénomène est appelé transport en suspension. Les grains se

déplacent à une vitesse égale à celle de l’eau. C’est la turbulence de l’écoulement

qui permet aux grains de soulever dans le canal.

3- Définir les types d’érosion que vous connaissez (elles sont au nombre de 4 au moins)

Les types d’érosion sont :

 Erosion aréolaire

 Erosion linéaire

 Erosion interne

4- Définir les variables adimensionnelles caractérisant le transport solide, courbes et

différentes valeurs caractérisant les types de transport solide.

S’il y a affouillement quel type d’aménagement serait proposé ?

Il existe deux variables adimensionnelle qui caractérisent le transport solide :

𝑅ℎ ∗𝐼
Selon DEGOUTTE : Y=
1,6𝑑

 Si Y< 0,027 : grains au repos

  Si 0,027< Y< 0,047 : apparition de tout premier mouvement mais pas assez pour

générer un débit solide

 Si 0,047< Y< 0,25 : charriage

 Si Y> 0,25 : transport par suspension

𝑹𝒉𝑱
Selon RAMETTE : 𝑨 =
∆.𝑫

 Si : 0,027 < A < 0,062 : Il y a transport solide par charriage sur le fond par sans

suspension

 Si : 0,062<A<0,25 : il y a transport solide par dune sans suspension

 Si : 0,25<A< 2,5 : il y a transport solide par dune et suspension

 Si : A> 2,5 : il y a transport solide sur fond plat

S’il y a affouillement : Nous avons beaucoup de solution d’aménagement. Mais il faut bien

choisir l’aménagement adapter au dégradation pour ne pas risquer d’augmenter le

problème existant. On choisit le technique de végétation, cet aménagement a pour but de

protéger les berges mais aussi de diminuer le coefficient K. La diminution de K entraine

l’abaissement de la vitesse de l’écoulement. Par conséquent, quand la vitesse de l’eau est

faible n’y a pas de risque d’érosion.

5- Définir et préciser la force tractrice d’une rivière dont on connait les grandeurs

caractéristiques (mettre les unités)

 Définition : force tractrice est la force de l’eau qui provoque l’arrachement les

matériaux sur les parois et le fond du lit d’un canal naturel (rivière ou fleuve) ou

artificiel.

 F= 𝜏𝛼𝑑 2 avec 𝜏 = 𝜌𝑔𝑅𝐼

 Grandeurs caractéristiques :

 F (en kN)

 𝜏 (kN/m2)

 𝛼𝑑 2 (m2)
  𝜌𝑔(kN/m3)

 R(m)

 I(m/m)

6- Quelles sont vos remarques concernant les estimations données par les équations

disponibles ?

Les valeurs limites sont très approximatives car les conditions de détachement des grains sont

fluctuantes du fait de la turbulence de l’écoulement, ces valeurs sont plutôt vraies lorsque la

granulométrie est uniforme. Lorsque la granulométrie est étalée, il peut se produire un

phénomène baptisé pavage, par lequel des gros grains recouvrent le fond et retarde le

transport solide. Dans le cas des matériaux très fins et cohérents (ayant une cohésion c), les

procédés de mouvement des grains ne dépendent plus de leurs seules granulométries. La

cohésion intervient également ainsi que le degré de consolidation des matériaux et la

composition physico-chimique de l’eau.

7- Passage des expériences aux pratiques : définir le diamètre caractéristique, les forces

agissant sur un grain et le critère de mis en mouvement.

 Le diamètre caractéristique est le pourcentage en masse des grains passe à

travers un tamis de diamètre d.

 Il existe 03 forces qui agissent sur un grain au fond du lit d’une rivière :

 Le poids du grain P

 La réaction R d’autre grain en contact avec le grain étudié (R=0 quand le

grain en mouvement)

 La force F due à l’eau dirige quasiment verticale vers le haut

 Le critère de mis en mouvement d’un grain est en fonction de la valeur

𝑅ℎ ∗𝐼
adimensionnelle Y =
1,6𝑑

 Si Y< 0,027 : grains au repos

 Si 0,027< Y< 0,047 : apparition de tout premier mouvement mais pas assez

pour générer un débit solide

  Si 0,047< Y< 0,25 : charriage

 Si Y> 0,25 : transport par suspension

EROSION, AFFOUILLEMENT ET DEPOT

8- Que signifie d50 ?

 D50 signifie 50% en masse des grains passe à travers un tamis de diamètre D.

9- Parler d’érosion régressive et d’érosion progressive dans une rivière ou un fleuve.

 L’érosion régressive est une érosion linéaire qui se produit en amont des travaux qui

tendent à accroitre le transport solide. Il se développe de l’aval vers l’amont jusqu’on

rencontre un seuil stable. Ex : prélèvement, endiguement rapproche, diminution de sa

rugosité, calibrage du lit.

 L’érosion progressive est aussi une érosion linéaire qui se produit en aval d’un

aménagement qui diminue le transport solide. Ex : prélèvement ou barrage

10- Pour un fleuve ou une rivière, si on se positionne en un point d’un tronçon rectiligne

d’écoulement uniforme, décrire la démarche à faire pour pouvoir conclure s’il y a

d’érosion ou dépôt en cet endroit (définitions théoriques de ces deux notions et travaux

à faire sur terrain et en laboratoire pour pouvoir conclure)

Définitions théoriques :

 L’érosion est le prélèvement des matériaux du rivière (sur le fond, sur les berges) dans

les zones à plus forte vitesse.

 Les dépôts sont des matériaux déposés par l’eau dans les zones à faible vitesse.

Travaux à faire :

 La pente de la rivière : on mesure les côtes du niveau d’eau en amont et en aval

du point considéré d’une distance d, et on fait la différence entre les deux côtes et

on divise par la distance d.

 Calcul de la section et périmètre mouillée : On fait le lever topographique du profil

en travers de la rivière pour un tirant d’eau fixe.

  On en déduit le rayon hydraulique : section mouillée sur périmètre mouillée

 On prélève un échantillon des grains de matériaux sur le fond : identifier le diamètre

caractéristique des grains.

𝑅ℎ ∗𝐼
On calcul la valeur adimensionnelle : 𝑌 =
1,6𝑑

 Si Y< 0,047 : on conclure qu’il a y d’érosion dans cette zone

 Si Y> 0,047 : on conclure qu’il a y un dépôt dans cette zone

11- Quelles sont les conséquences de l’existence d’un barrage réservoir, de dérivation ou

seuil dans une rivière (réponds cas par cas).

Les conséquences de l’existence d’un barrage réservoir, de dérivation ou seuil dans une

rivière sont :

 Un barrage réservoir :

 Le barrage réservoir joue le rôle de décanteur. Le ralentissement de vitesse

de l’écoulement entraine le dépôt des matériaux dans la retenue.

 Réduction très forte du débit et la largeur du lit aval de la rivière.

 Barrage de dérivation

 Diminue la vitesse de l’eau de son amont et favorise le dépôt des matériaux

dans la rivière.

 Provoque le glissement des berges en amont du barrage en période de crue

pour le barrage de type effaçable.

 Seuil :

 Diminue la vitesse de l’eau de son amont et favorise le dépôt des matériaux

dans la rivière.

 L’énergie cinétique de l’eau provoqué par la chute érode le fond et les

berges en aval du seuil de la rivière.

 12- En prenant l’exemple pratique d’affouillement sous un pont, quel est le diamètre

caractéristique que vous prendriez pour conclure s’il y a affouillement ou pas en cas

de crue dont vous préciseriez aussi la période de retour. S’il y a affouillement, quel type

d’aménagement serait proposé ?

 On pendrait le diamètre caractéristique d50 de l’ensemble de grains sous le pont.

 On calcul la valeur adimensionnelle Y correspond :

 d50

 a la pente fixe de la rivière sous le pont.

 au rayon hydraulique pour la hauteur d’eau maximale que peut évacuer par la

rivière sous le pont.

 Si la valeur de Y< 0,047 : il n’y a pas de risque d’affouillement sous le pont

 Si la valeur de Y>0,047 : il y aura de risque d’affouillement sous le pont.

 A partir du calcul de débit correspond à la hauteur d’eau maximal sur terrain que

peut évacuer sous le pont.

 Et le débit de crue théorique calculer à partir des données pluviométriques ou

décimétriques disponible pour des différentes périodes de retour.

 La période de retour du débit de crue théorique correspond au débit calculer sur terrain

est la période de retour de crue qui passe sous le pont.

S’il y a affouillement, on propose l’aménagement :

 par enrochement sur le fond autour du pile de pont, le diamètre de matériaux est calcul

pour Y<0,047 .

 par gabions sur les berges près de culés à l’entrée et au sortis du pont.

13- Quels sont les différents types de transport solide et lesquels sont quantifiables ?

Les différents types de transport solide sont :

 Transport par suspension

 Transport par charriage

En général, la quantification de ces deux types de transport dépend du type matériaux qui

constitue le lit et les berges de la rivière.

 Pour le même débit, pente, géométrie :

 La rivière sablonneuse est très quantifiable en transport par suspension

 La rivière graveleuse est très quantifiables en transport par charriage

AMENAGEMENT FLUVIAUX

14- Comment on détermine l’espacement des deux digues et leurs hauteurs, qu’on se

propose de construire, pour traverser pour traverser une zone inondable qu’on

souhaite mettre hors d’eau et exploiter.

Détermination de l’espacement des deux digues et leurs hauteurs :

 On fixe un débit Q100 qui passe à travers ces deux digues et la pente longitudinale,

la couverture et la pente des berges.

 On pose une largeur et on calcule le tirant d’eau correspond à ce débit Q100 à

partir de l’équation de Manning Strickler.

 Après avoir calculer le tirant d’eau, on ajoute une revanche de 50cm. On obtient

alors la hauteur des deux digues.

 Espacement entre les deux digues est déterminé par la formule :

E= l + 2sinα*H

l
Mais dans le calibrage de la largeur du fond, il faut vérifier qu’il n’y a pas de transport solide et

dépôt des matériaux

 Quand la largeur est très courte, le tirant d’eau augmente. Par conséquent, la

vitesse de l’eau augmente, apparition de transport solides.

 Quand la largeur est très large, le tirant d’eau diminue. Par conséquent, la vitesse

de l’eau diminue, apparition de dépôt de matériaux solides.

15- Quel aménagement faut-li faire au niveau d’un coude ou courbe d’une rivière ou un

fleuve, et est pour basses eaux ou pour hautes eaux ?

 L’aménagement qu’il faut faire au niveau d’un coude ou courbe d’une rivière ou un

fleuve est le revêtement des berges à l’aide des matériaux résistant à l’érosion

comme l’enherbement, tapis vivant, enrochement ou blocs préfabriqués, metalas

Reno ou gabions, indirectement par épis.

 L’aménagement se fait pendant la période de basses eaux

16- Si on vous demande d’implanter une station de pompage par rapport à un coude, ou

la placeriez-vous ? justifier

 Si on veut implanter une station de pompage par rapport à un coude, on place la

station de pompage juste en amont de la partie extrados. En amont de la partie

extrados, il n’y a pas beaucoup de transport solide et pas de dépôt. Si on place

dans l’extrados, la pompe a risqué d’aspirer des matériaux provenant de l’érosion

de la berge. Si on place dans l’intrados, la profondeur est faible à cause du dépôt.

FORCE TRACTRICE D’UN FLEUVE

17- On prend comme exemple de fleuve de SAKENY au PK 73+350 de la RN34 dont la

pente est de 0,00175 et les tirants d’eau sont de 0,50m et 5m en période d’étiage et

de crue Q75

a) Calculer la force tractrice du fleuve pour les deux périodes (mettre l’unité)
 La force tractrice du fleuve en période d’étiage :

𝜏 =𝜌×𝑔×𝑅×𝐼

𝜏 = 10 × 0,5 × 0,00175

𝜏 = 0,00875 kN/m2

 La force tractrice du fleuve en période de crue

𝜏 = 10 × 5 × 0,00175

𝜏 = 0,0875 kN/m2

b) En prenant la variable adimensionnelle Y selon Mr Degoutte, calculer le

diamètre caractéristique qui n’est pas transporté ou érodé ou affouillé en

période d’étiage, puis vérifier si ce même diamètre est emporté lors de la crue

 On suppose que le fleuve de SAKENY est très large c’est-à-dire rayon hydraulique

est égal au tirant d’eau :

𝑅ℎ ∗ 𝐼
𝑌=
1,6𝑑

 En période d’étiage, Rh= y=0,5m, pente I= 0,00175

0,5∗0,00175
𝑌= = 0,026
1,6∗0,021

D’après le critère de mise en mouvement, Y= 0,026 < 0,027 : nous donne que le

diamètre caractéristique d=21mm n’est pas transporté ou érodé ou affouillé par

l’écoulement de l’eau.

 En période de crue, Rh= y=5m, pente I= 0,00175

5∗0,00175
𝑌= = 0,26
1,6∗0,021

D’après le critère de mise en mouvement, Y= 0,26 > 025 : affirme que les

matériaux de diamètre 21mm est transporté par suspension en période de crue

Q75.