Ok Bitumage de 1100 ML de Voies de La Commune

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1

REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE


Union-Discipline-Travail
-----------------
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE
-------------
REGION DES LAGUNES
-------------

…………………

DOSSIER D’APPEL D’OFFRES


Émis le : …/…/…
Pour

BITUMAGE DE 1100 ML DE VOIES DE LA COMMUNE


**************************************

TRAVAUX DE BITUMAGE DES VOIES AU QUARTIER


GENIE 2000 NORD (750 ML + ASSAINISSEMENT)

Appel d’Offres N° T … /2024


Financement : Budget 2024-2025-2026 de la Mairie de Cocody
Ligne 9101-2220

……………………
Préface
Ce dossier type d’appel d’offres pour la passation des marchés de travaux reflète les dispositions
du Code des Marchés publics de Côte d’Ivoire (Ordonnance No 2019-679 du 24 juillet 2019),
adopté en vue de la transposition en Côte d’Ivoire de la Directive N°04/2005/CM/UEMOA du 09
décembre 2005 portant procédure de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et
des délégations de service public dans l’UEMOA et la Directive N°05/2005/CM/UEMOA portant
contrôle et régulation des marchés publics et des délégations de service public dans l’UEMOA en
date du même jour.
Le présent dossier type est adapté du Dossier Standard Régional d’Acquisition pour la passation
des marchés publics de travaux préparé par l’UEMOA, qui s’inspire des documents types d’appel
d’offres de la Banque mondiale en la matière pour les pays de système de droit civil et emprunte
également aux modèles de la Banque africaine de développement (BAD) et des principes de bonne
gouvernance économique dont s’inspirent les directives communautaires de la commande publique
de l’UEMOA.
Afin de simplifier la préparation des Dossiers d'Appel d'offres pour un marché spécifique, le dossier
type d’appel d’offres regroupe les articles types à ne pas modifier et qui sont inclus dans la Section I,
Instructions aux candidats, et dans la Section V, Cahier des Clauses Administratives Générales. Les
renseignements et articles spécifiques à chaque marché doivent être précisés dans la Section II,
Données Particulières de l'Appel d'Offres (DPAO); la Section IV, Cahier des clauses techniques et
plans; Section VI, Cahier des Clauses Administratives Particulières. Des documents modèles sont
présentés dans la Section III, Formulaires de soumission, et dans la Section VII, Formulaires de
marché.
Les instructions générales ci-après doivent être respectées lors de l'utilisation du présent dossier type.
Les notes de la Section VII, Formulaires de marché, doivent être conservées dans le Dossier d’Appel
d’Offres final puisqu'elles sont utiles aux candidats.
a) Les détails spécifiques, tels que le nom de l’« Autorité contractante »1et l'adresse à laquelle
doivent être envoyées les offres doivent figurer dans l'Avis d'Appel d'Offres, les Données
Particulières de l'Appel d'offres, et le Cahier des Clauses Administratives Particulières.
b) Les modifications éventuelles aux Instructions aux candidats et au Cahier des Clauses
Administratives Générales doivent être incluses respectivement dans les Données particulières
de l'Appel d'offres et dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières.
c) Le Cahier des Clauses Administratives Particulières comprend, à titre d'exemple, des
dispositions que l’autorité contractante doit rédiger pour chaque marché spécifique.
d) Les modèles présentés dans la Section VII doivent être complétés par le Candidat ou
l'Attributaire; les notes de bas de page de ces formulaires doivent être conservées dans le
dossier final car elles contiennent des instructions à l'intention du Candidat ou de
l'Attributaire.
e) Le dossier type prévoit la possibilité pour le Candidat de présenter dans son offre des variantes
dans le cadre des dispositions permises dans les Instructions aux candidats. Il est toutefois
recommandé que le Maître d’ouvrage limite les variantes à des aspects bien spécifiques des travaux

1
ou des ouvrages. En tout état de cause, les modalités de mise en œuvre des variantes doivent être
conformes à l’article 71.3 de l’Ordonnance portant Code des marchés publics.

Sommaire
L’utilisation de ce dossier d’appel d’offres standard pour la passation des marchés de travaux est
possible, que l’appel d’offres ait été précédé d’une procédure de présélection ou non. En effet,
deux options sont offertes dans la Section II – RPAO IC 5.1 pour établir les critères de
qualification des candidats.
Une brève description de ce document figure ci-après.

Dossier d’appel d’offres standard pour la passation des marchés de


travaux

PREMIÈRE PARTIE –PROCÉDURES D’APPEL D’OFFRES


Section 0. Avis d’Appel d’Offres (AAO)
Section I. Instructions aux Candidats (IC)
Cette Section fournit aux candidats les informations utiles pour préparer leurs
soumissions. Elle comporte aussi des renseignements sur la soumission, l’ouverture
des plis et l’évaluation des offres, et sur l’attribution des marchés. Les dispositions
figurant dans cette Section I ne doivent pas être modifiées.
Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO)
Cette Section énonce les dispositions propres à chaque passation de marché, qui
complètent les informations ou conditions figurant à la Section I, Instructions aux
Candidats.
Section III. Critères d’évaluation et de qualification
Cette Section contient tous les facteurs, méthodes et critères que l’Autorité
contractante utilisera pour s’assurer qu’un candidat possède les qualifications
requises. Le Candidat fournira tous les renseignements demandés dans les
formulaires joints à la Section IV, Formulaires de soumission.
Section IV. Formulaires de soumission
Cette Section contient les modèles des formulaires que les candidats devront utiliser
pour préparer leur offre : (i) le formulaire d’offre et ses annexes, (ii) le bordereau
des prix et de détail quantitatif et estimatif, (iii) les formulaires de proposition
techniques, (iv) les formulaires de qualification, et (v) le modèle de garantie d’offre
et les modèles d’avis d’appel d’offres, selon la méthode d’appel d’offres utilisée :
AO non précédé de présélection, AO après présélection, ou AO restreint,
respectivement.
Section V. Pays éligibles
Cette Section contient les principes régissant l’éligibilité des pays pouvant
participer aux appels d’offres lancés par la Côte d’Ivoire.
DEUXIÈME PARTIE – SPECIFICATIONS DES TRAVAUX
Section VI. Cahier des Clauses techniques et plans
Dans cette Section figurent les Spécifications techniques, et les plans décrivant les
travaux devant être réalisés.
TROISIÈME PARTIE – MARCHÉ
Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG)
Cette Section contient les dispositions générales applicables à tous les marchés. La
formulation des clauses de cette Section ne doit pas être modifiée.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP)
Cette Section énonce les clauses propres à chaque marché, et modifie ou complète
la Section V, Cahier des Clauses Administratives Générales.
Section IX. Formulaires du Marché
Cette Section contient le modèle de Lettre de notification d’attribution et le
modèle d’Acte d’Engagement qui, une fois rempli, incorpore toutes corrections ou
modifications à l’offre acceptée en rapport avec les modifications permises par les
Instructions aux candidats, le Cahier des Clauses Administrative Générales, et le
Cahier des Clauses Administratives Particulières.
Les formulaires de cautionnement définitif et de garantie de remboursement
d’avance, le cas échéant, seront remplis uniquement par le Soumissionnaire retenu
après l’attribution du marché.
Section 0. AVIS D’APPEL D’OFFRES
N° T … / 2024

TRAVAUX DE BITUMAGE DES VOIES AU QUARTIER GENIE 2000 NORD (750 ML +


ASSAINISSEMENT)

ARTICLE 1 : AUTORITE CONTRACTANTE


Le présent appel d’offres est lancé par la Mairie de Cocody.

ARTICLE 2 : OBJET
Le présent appel d’offres a pour objet : travaux de bitumage des voies au quartier Génie 2000
Nord (750 ml + assainissement)

ARTICLE 3 : NATURE DES PRIX DU MARCHE ET ALLOTISSEMENT


Le marché est passé sur prix unitaire.
Les travaux, objet du présent appel d’offres, sont constitués en Lot unique.

DELAI
LOT DESIGNATION D’EXECUTION
MAXIMUM

Unique TRAVAUX DE BITUMAGE DES VOIES AU QUARTIER TROIS (03) MOIS


GENIE 2000 NORD (750 ml + Assainissement)

ARTICLE 4 : FINANCEMENT
Le marché issu de cet appel d’offre sera financé par la Mairie de Cocody sur la ligne 9101/2220
de son budget 2024-2025-2026.

ARTICLE 5 : GARANTIE D’OFFRE


Les soumissionnaires devront joindre à leurs offres une garantie d’offre établie par une banque,
un organisme financier ou un tiers agréé par le ministre chargé des finances de la République de
Côte d’Ivoire ou délivré par une banque établie dans l’espace UEMOA, d’un montant de trois
millions six cent quarante-huit mille (3 648 000) Francs CFA.

ARTICLE 6 : CONDITIONS DE PARTICIPATION

Peuvent participer à la concurrence, toute personne physique ou morale établie ou non en Côte
d’Ivoire pour autant qu’elle satisfasse aux conditions et règlementations ivoiriennes.

ARTICLE 7 : RETRAIT DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES


Le dossier d’appel d’offres pourra être consulté gratuitement en ligne sur la plateforme dédiée ;
Système Intégré de Gestion des Opérations de Marchés Publics (SIGOMAP) ou téléchargé
contre le paiement d’une somme forfaitaire non remboursable de cinquante mille (50 000) FCFA.
La méthode de paiement sera par orange money.
ARTICLE 8 : REMISE DES OFFRES
Les offres doivent être déposées en ligne sur l’espace virtuel SIGOMAP dédié à cet effet au plus
tard le …/……/ 2024 à 9 heures 00 minute, Temps Universel, délai de rigueur.

NB : le dépôt physique des offres n’est pas autorisé.

ARTICLE 9 : OUVERTURE DES PLIS


L’ouverture des plis se fera en ligne sur l’espace virtuel SIGOMAP dédié à cet effet au plus tard
le …/……/ 2024 à 9 heures 30 minutes temps universel, en présence des candidats à l’adresse ci-
après : Espace SIGOMAP de la salle de réunions de la Direction des Services Technique de
la Mairie sise entre la Mosquée du Golf et l’Ambassade de la Russie.
ARTICLE 10 : PUBLICATION DES RESULTATS
Les résultats du présent appel d’offres seront publiés dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics
de la République de Côte d’Ivoire (journal des marchés publics) et affichés à l’adresse indiquée
à l’article 7.
ARTICLE 11 : DUREE DE VALIDITE DES OFFRES
Les soumissionnaires resteront engagés par leur offre pendant un délai de cent vingt (120) jours à
compter de la date limite de dépôt des offres.
ARTICLE 12 : DROIT D’ENREGISTREMENT
Le marché issu du présent appel d’offres sera soumis aux formalités de timbres d’enregistrement et
de redevance de régulation (0,5 % du montant hors taxes des marchés) à reverser à l’Autorité
Nationale de Régulation des Marchés Publics aux frais du titulaire.
ARTICLE 13 : LEGISLATION REGISSANT LE MARCHE
Le présent appel d’offres est soumis aux lois et règlements en vigueur en Côte d’Ivoire,
notamment à l’ordonnance n° 2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des marchés publics
et ses textes d’application.
Section I. Instructions aux Candidats

Table des articles

A. Généralités 10
1. Objet du marché........................................................................................................................10
2. Origine des fonds.......................................................................................................................10
3. Sanction des fautes commises dans la passation et l’exécution des marchés..............................10
4. Conditions à remplir pour participer à la procédure d’appel d’offres..........................................12
5 Qualification des candidats........................................................................................................13

B. Contenu du Dossier d’appel d’offres 13


6 Sections du Dossier d’Appel d’Offres..........................................................................................13
7 Éclaircissements apportés au Dossier d’Appel d’Offres, visite du site et réunion préparatoire....15
8 Modifications apportées au Dossier d’Appel d’Offres.................................................................16

C. Préparation des offres 16


9 Frais de soumission....................................................................................................................16
10Langue de l’offre........................................................................................................................16
11Documents constitutifs de l’offre...............................................................................................17
12Lettre de soumission de l’offre et bordereaux des prix...............................................................17
13Variantes...................................................................................................................................18
14Prix de l’offre et rabais...............................................................................................................18
15Monnaie de l’offre.....................................................................................................................19
16Documents attestant que le candidat est admis à concourir.......................................................19
17Documents constituant la proposition technique.......................................................................19
18Documents attestant des qualifications du candidat...................................................................19
19Période de validité des offres.....................................................................................................19
20Cautionnement provisoire..........................................................................................................20
21Forme et signature de l’offre......................................................................................................21

D. Remise des Offres et Ouverture des plis 21


22Cachetage et marquage des offres.............................................................................................21
23Date et heure limite de remise des offres...................................................................................22
24Offres hors délai.........................................................................................................................23
25Retrait, substitution et modification des offres...........................................................................23
26Ouverture des plis......................................................................................................................23
E. Évaluation et comparaison des offres 24
27Confidentialité...........................................................................................................................24
28Éclaircissements concernant les Offres.......................................................................................25
29Divergences, réserves ou omissions...........................................................................................25
30Conformité des offres................................................................................................................25
31Non-conformité, erreurs et omissions........................................................................................26
32Conversion en une seule monnaie..............................................................................................26
33Examen préliminaire des offres..................................................................................................26
34Évaluation des Offres.................................................................................................................27
35Marge de préférence..................................................................................................................28
36Sous-traitants............................................................................................................................28
37Comparaison des offres..............................................................................................................29
38Qualification du Soumissionnaire...............................................................................................29
39Droit de l’Autorité contractante d’accepter l’une quelconque des offres et de rejeter une ou toutes
les offres........................................................................................................................................29

F. Attribution du marché 29
40Critères d’attribution.................................................................................................................29
41Notification de l’attribution du Marché......................................................................................29
43Signature du marché..................................................................................................................30
44Notification de l’approbation du Marché....................................................................................30
45Cautionnement définitif.............................................................................................................30
46Recours......................................................................................................................................31
Section I. Instructions aux Candidats
A. Généralités

1. Objet du 1.1 A l’appui de l’avis d’appel d’offres indiqué dans les Données
marché Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO), l’Autorité contractante,
tel qu’indiqué dans les DPAO, publie le présent Dossier d’appel
d’offres en vue de la réalisation des travaux spécifiés à la Section
IV, Cahier des Clauses techniques et plans. Le nom, le numéro
d’identification et le nombre de lots faisant l’objet de l’Appel
d’Offres (AO) figurent dans les DPAO.

1.2 Tout au long du présent Dossier d’appel d’offres :

a) Le terme « par écrit » signifie communiqué sous forme écrite


avec accusé de réception ;
b) Si le contexte l’exige, le singulier désigne le pluriel, et vice
versa ;
c) Le terme « jour » désigne un jour calendaire ; sauf indication
contraire, les délais sont exprimés en jours francs, à savoir en
nombre de jours entiers, sans inclure dans le délai le jour de
son point de départ, ni le dernier jour ;
d) Le terme « Autorité contractante » désigne également le
Maître d’Ouvrage, le Maître d’Ouvrage délégué ou le Maître
d’œuvre, le cas échéant.

2. Origine des L’origine des fonds budgétisés pour le financement du Marché


fonds faisant l’objet du présent appel d’offres est indiqué dans les
DPAO.

3. Sanction des 3.1 La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, des
fautes commises dans soumissionnaires et des titulaires de ses marchés publics, qu’ils
la passation et respectent les règles d’éthique professionnelle les plus strictes
l’exécution des durant la passation et l’exécution de ces marchés. Conformément à
marchés l’arrêté portant modalités d’application des sanctions aux
violations de la réglementation des marchés publics, des
sanctions peuvent être prononcées par la Cellule Recours et
Sanctions de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés
Publics (ANRMP) à l'égard des candidats, soumissionnaires,
attributaires et titulaires de marchés en cas de constatation
d’infractions aux règles de passation des marchés publics
commises par les intéressés. Est passible de telles sanctions le
candidat, le soumissionnaire, l’attributaire ou titulaire qui :

a) commet des inexactitudes délibérées. Les inexactitudes


délibérées dans les attestations ou justifications contenues
dans une offre entraînent l’élimination du soumissionnaire
de l’appel d’offres en cours, de même que l’annulation de
la décision d’attribution si celle-ci avait été déjà prise;
b) s’est livré à des pratiques frauduleuses. Ceci disqualifie tout
candidat ou soumissionnaire ayant fait une présentation
erronée des faits afin d’influer sur la passation ou
l’exécution d’un marché ;

c) Procède à des pratiques de collusion entre soumissionnaires


afin d’établir les prix des offres à des niveaux artificiels et
non concurrentiels et de priver l’autorité contractante des
avantages d’une concurrence libre et ouverte ;

d) fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;


Sous-traitant au -delà du plafond fixé par la réglementation.

e) s’est livré à des actes de corruption. Ceci disqualifie tout


candidat qui se livre à toute tentative pour influer sur
l’évaluation des offres ou sur les décisions d’attribution, y
compris en proposant des présents, ou tout autre avantage ;

3.2 Les infractions commises sont constatées par l’Autorité Nationale


de Régulation des Marchés Publics (l’ANRMP) qui diligente toutes
enquêtes nécessaires et saisit toutes autorités compétentes. Sans
préjudice de sanctions pénales encourues et d'actions en réparation
du préjudice subi par l'autorité contractante, les sanctions suivantes
peuvent être prononcées, et, selon le cas, de façon cumulative :

(a) confiscation des garanties constituées par le contrevenant


dans le cadre des procédures de passation de marchés
auxquelles il a participé ;

(b) exclusion du droit à concourir pour l'obtention de marchés


publics, pour une durée déterminée en fonction de la gravité
de la faute commise. Cette sanction peut être étendue à toute
entreprise qui possède la majorité du capital de l’entreprise
contrevenante, ou dont l’entreprise contrevenante possède la
majorité du capital, en cas de collusion prouvée.

Lorsque les infractions commises sont établies après


l'attribution d'un marché, la sanction prononcée peut être
assortie de l’établissement d’une régie, suivie, s’il y a lieu, de
la résiliation du marché aux frais et risques du
titulaire sanctionné.

Le contrevenant dispose d'un recours devant les tribunaux à


compétence administrative à l'encontre des décisions de
l’ANRMP. Ce recours n'est pas suspensif. Le contrevenant
dispose également d’un recours devant la Chambre
Administrative de la Cour Suprême à l’encontre des
décisions de l’ANRMP. Ce recours n’est pas suspensif.

4. Conditions à 4.1 Si le présent appel d’offres a été précédé d’une pré-qualification,


remplir pour tel que renseigné dans les DPAO, seuls les candidats qui se sont
participer à vus notifier qu’ils étaient pré-qualifiés sont autorisés à
la procédure soumissionner ; dans le cas contraire, les candidats doivent remplir
d’appel les conditions de qualification en application de la Clause 5 ci-
d’offres après. Les candidats peuvent être des personnes physiques, des
personnes morales ou toute combinaison entre elles et ayant conclu un
accord de groupement solidaire ou conjoint. En cas de groupement
solidaire, toutes les parties membres sont solidairement responsables.
En cas de groupement conjoint, chaque membre est responsable du ou
des lots qui sont susceptibles de lui être attribués. Il doit être désigné
dans tout groupement solidaire ou conjoint un mandataire chargé de
représenter l’ensemble des membres du groupement vis-à-vis de
l’autorité contractante et d’assurer la coordination des prestations des
membres du groupement. Les candidats doivent fournir tout
document que l’Autorité contractante peut raisonnablement exiger,
établissant à la satisfaction de l’Autorité contractante qu’ils
continuent d’être admis à concourir.

4.2 Ne sont pas admises à concourir, les personnes physiques ou


morales :

a) qui sont en état de faillite personnelle, de cessation d’activités, ou


qui sont soumises à une procédure collective d’apurement du
passif telle que le redressement judiciaire, la liquidation des biens
ou toute autre procédure assimilée, sauf si elles justifient avoir été
autorisées en justice à poursuivre leurs activités;

b) qui auront été reconnues coupables d’infraction à la


réglementation des marchés publics ou qui auront été exclues des
procédures de passation des marchés par une décision de justice
devenue définitive en matière pénale, fiscale, ou sociale ou par
une décision de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés
Publics ;
c) qui sont sous sanction de résiliation avec faute. Pour ce qui
concerne les personnes morales, l’exclusion restera valable pour
toute nouvelle personne morale ayant les mêmes dirigeants
sociaux ou les mêmes actionnaires majoritaires que ceux de la
personne morale précédemment sanctionnée.
d) qui se trouvent en situation de conflit d’intérêt, notamment (i) les
entreprises dans lesquelles les représentants de l’autorité
contractante, de la Structure administrative chargée des marchés
publics, de la cellule de passation des marchés , les membres de
la Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres, le
maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre possèdent des
intérêts financiers ou personnels de nature à compromettre la
transparence des procédures de passation des marchés publics ; ou
(ii) les entreprises affiliées aux consultants ayant contribué à
préparer tout ou partie du Dossier d’Appel d’Offres.

Les dispositions ci-dessus sont également applicables aux membres de


groupement et aux sous-traitants.

4.3 a) Un candidat ne peut se trouver en situation de conflit d’intérêt.


Tout candidat se trouvant dans une situation de conflit d’intérêt sera
disqualifié. Un candidat (y compris tous les membres d’un
groupement d’entreprises et tous les sous-traitants du candidat) sera
considéré comme étant en situation de conflit d’intérêt s’il :

b) est associé ou a été associé dans le passé, à une entreprise (ou à


une filiale de cette entreprise) qui a fourni des services de
consultant pour la conception, la préparation des prescriptions
techniques et autres documents utilisés dans le cadre des
marchés passés au titre du présent appel d’offres ; ou
a) présente plus d’une offre dans le cadre du présent appel d’offres, à
l’exception des offres variantes autorisées selon la clause 13 des IC,
le cas échéant ; cependant, ceci ne fait pas obstacle à la participation
de sous-traitants dans plus d’une offre. Un candidat qui présente
plusieurs offres ou qui participe à plusieurs offres (à l’exception des
variantes présentées en vertu de la Clause 13 des IC) provoquera la
disqualification de toutes les offres auxquelles il aura participé ; où
b) S’il est affilié à une firme ou entité que l’Autorité contractante a
recruté, ou envisage de recruter, pour participer au contrôle de
travaux dans le cadre du marché.
5 Qualification Les candidats doivent remplir les conditions de qualification, en
des candidats termes de moyens matériels, humains et financiers, ou
d’expérience acquise dans la réalisation d’activités analogues à
celle faisant l’objet du marché, tel que renseigné dans les DPAO.

B. Contenu du Dossier d’appel d’offres


6 Sections du 6.1 Le Dossier d’Appel d’Offres comprend toutes les Sections dont la
Dossier d’Appel liste figure ci-après. Il doit être interprété à la lumière de tout
d’Offres additif éventuellement émis conformément à la clause 8 des IC.

PREMIÈRE PARTIE : Procédures d’appel d’offres

 Section 0. Avis d’appel d’offres


 Section I. Instructions aux Candidats (IC)
 Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres
(DPAO)
 Section III. Critères d’évaluation et de qualification
 Section IV. Formulaires de soumission
DEUXIÈME PARTIE : Spécification des travaux

 Section V. Cahier des Clauses techniques et plans


TROISIÈME PARTIE : Marché

 Section VI. Cahier des Clauses Administratives


Générales (CCAG)
 Section VII. Cahier des Clauses Administratives
Particulières (CCAP)
 Section VIII. Formulaires du marché

6.2 Le candidat doit avoir obtenu le Dossier d’appel d’offres, y


compris tout additif, de l’Autorité contractante ou d’un agent
autorisé par elle, conformément aux dispositions de l’Avis d’appel
d’offres.

6.3 Le Candidat doit examiner l’ensemble des instructions,


formulaires, conditions et spécifications figurant dans le Dossier
d’appel d’offres. Il lui appartient de fournir tous les renseignements
et documents demandés dans le Dossier d’appel d’offres. Toute
carence à cet égard peut entraîner le rejet de son offre.

7 Éclaircissements 7.1 Un candidat éventuel désirant des éclaircissements sur les


apportés au documents contactera l’Autorité contractante, par écrit, à l’adresse
Dossier d’Appel de l’Autorité contractante indiquée dans les DPAO ou soumettra
d’Offres, visite ses requêtes durant la réunion préparatoire éventuellement prévue
du site et selon les dispositions de la clause 7.4 des IC. L’Autorité
réunion contractante répondra par écrit, au plus tard dix (10) jours
préparatoire ouvrables avant la date limite de dépôt des offres, à toute demande
d’éclaircissements reçue au plus tard quatorze (14) jours ouvrables
avant la date limite de dépôt des offres. Il adressera une copie de sa
réponse (indiquant la question posée mais sans mention de
l’origine) à tous les candidats éventuels qui auront obtenu le
Dossier d’appel d’offres conformément aux dispositions de la
clause 6.2 des IC. Au cas où l’Autorité contractante jugerait
nécessaire de modifier le Dossier d’appel d’offres suite aux
éclaircissements demandés, il le fera conformément à la procédure
stipulée aux clauses8 et 23.2 des IC.

7.2 Il est conseillé au Candidat de visiter et d’inspecter le site des


travaux et ses environs et d’obtenir par lui-même, et sous sa propre
responsabilité, tous les renseignements qui peuvent être nécessaires
pour la préparation de l’offre et la signature d’un marché pour
l’exécution des Travaux. Les coûts liés à la visite du site sont à la
seule charge du Candidat.

7.3 Sauf cas de visite obligatoire, requise par elle-même, l’Autorité


contractante autorisera le Candidat et ses employés ou agents à
pénétrer dans ses locaux et sur ses terrains aux fins de ladite visite,
mais seulement à la condition expresse que le Candidat, ses
employés et agents dégagent l’Autorité contractante, ses employés
et agents, de toute responsabilité pouvant en résulter et les
indemnisent si nécessaire, et qu’ils demeurent responsables des
accidents mortels ou corporels, des pertes ou dommages matériels,
coûts et frais encourus du fait de cette visite.

7.4 Lorsque requis par les DPAO, le représentant que le Candidat aura
désigné est invité à assister à une réunion préparatoire qui se
tiendra aux lieux et date indiqués aux DPAO. L’objet de la réunion
est de clarifier tout point et répondre aux questions qui pourraient
être soulevées à ce stade.

7.5 Il est demandé au Candidat, autant que possible, de soumettre toute


question par écrit, de façon qu’elle parvienne à l’Autorité
contractante au moins une semaine avant la réunion préparatoire.

7.6 Le compte-rendu de la réunion, incluant le texte des questions


posées et des réponses données, y compris les réponses préparées
après la réunion, sera transmis sans délai à tous ceux qui ont
obtenu le dossier d’appel d’offres en conformité avec les
dispositions de la clause 6.3 des IC. Toute modification des
documents d’appel d’offres qui pourrait s’avérer nécessaire à
l’issue de la réunion préparatoire sera faite par l’Autorité
contractante en publiant un additif conformément aux dispositions
de la clause 8 des IC, et non par le biais du compte-rendu de la
réunion préparatoire.

7.7 Le fait qu’un candidat n’assiste pas à la réunion préparatoire à


l’établissement des offres, ne constituera pas un motif de
disqualification.

8 Modifications 8.1 L’Autorité contractante peut, au plus tard dix (10) jours ouvrables
apportées au avant la date limite de remise des offres, modifier le Dossier
Dossier d’Appel d’appel d’offres en publiant un additif.
d’Offres
8.2 Tout additif émis sera considéré comme faisant partie intégrante du
Dossier d’appel d’offres et sera communiqué par écrit à tous ceux
qui ont obtenu le Dossier d’appel d’offres de l’Autorité
contractante en conformité avec les dispositions de la clause 6.3
des IC.

8.3 Afin de laisser aux candidats éventuels un délai raisonnable pour


prendre en compte l’additif dans la préparation de leurs offres,
l’Autorité contractante peut, à sa discrétion, reporter la date limite
de remise des offres conformément à la clause 23.2 des IC.

C. Préparation des offres


9 Frais de 9.1 Le candidat supportera tous les frais afférents à la préparation et à
soumission la présentation de son offre, et l’Autorité contractante n’est en
aucun cas responsable de ces frais ni tenu de les régler, quels que
soient le déroulement et l’issue de la procédure d’appel d’offres.

10 Langue de L’offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents


l’offre concernant la soumission, échangés entre le Candidat et l’Autorité
contractante seront rédigés dans la langue française. Les
documents complémentaires et les imprimés fournis par le
Candidat dans le cadre de la soumission peuvent être rédigés dans
une autre langue à condition d’être accompagnés d’une traduction
des passages pertinents dans la langue française qui fera foi.
11 Documents 11.1 L’offre comprendra les documents suivants :
constitutifs de
l’offre a) La lettre de soumission de l’offre
b) le bordereau des prix unitaires et le détail quantitatif et
estimatif, remplis conformément aux dispositions des
clauses12 et 14 des IC ;
c) le cautionnement provisoire établi conformément aux
dispositions de la clause 20 des IC ;
d) des variantes, si leur présentation est autorisée,
conformément aux dispositions de la clause 13 des IC ;

e) la confirmation écrite habilitant le signataire de l’offre à


engager le Candidat, conformément aux dispositions de la
clause 21.2 des IC ;
f) les documents attestant, conformément aux dispositions de la
clause 16 des IC, que le Candidat est admis à concourir,
incluant le Formulaire de Renseignements sur le Candidat, et
le cas échéant, les Formulaires de Renseignements sur les
membres du groupement;
g) des pièces attestant, conformément aux dispositions de la
clause 18 des IC que le Candidat possède les qualifications
exigées pour exécuter le marché si son offre est retenue ;
h) la proposition technique, conformément aux dispositions de
la clause 17 des IC ;
i) des attestations justifiant de la régularité de la situation
fiscale et sociale du Candidat; cette disposition ne s’applique
qu’aux candidats ivoiriens ou ayant un établissement
d’activité en Côte d’Ivoire ; et
j) tout autre document stipulé dans les DPAO.
11.2 En sus des documents requis à la clause 11.1 des IC, l’offre
présentée par un groupement d’entreprises devra inclure une copie
de l’accord de groupement liant tous les membres du groupement
signée par tous les membres.

12 Lettre de 12.1 Le Candidat soumettra son offre en remplissant le formulaire


soumission de fourni à la Section III, Formulaires de soumission. Le formulaire
l’offre et de soumission de l’offre doit être utilisé tel quel et toute réserve ou
bordereaux des divergence majeure entraînera le rejet de l’offre. Toutes les
prix rubriques doivent être remplies de manière à fournir les
renseignements demandés.

12.2 Le Candidat présentera le bordereau des prix unitaires et le détail


quantitatif et estimatif à l’aide des formulaires figurant à la Section
III, Formulaires de soumission.

13 Variantes 13.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, les variantes ne seront
pas prises en compte.
13.2 Lorsque les travaux peuvent être exécutés dans des délais
d’exécution variables, les DPAO préciseront ces délais, et
indiqueront la méthode retenue pour l’évaluation du délai
d’achèvement proposé par le Candidat à l’intérieur des délais
spécifiés. Les offres proposant des délais au-delà de ceux spécifiés
seront considérées comme non conformes.

13.3 Excepté dans le cas mentionné à la clause13.4 ci-dessous, les


candidats souhaitant offrir des variantes techniques de moindre
coût doivent d’abord chiffrer la solution de base de l’Autorité
contractante telle que décrite dans le Dossier d’appel d’offres, et
fournir en outre tous les renseignements dont l’Autorité
contractante a besoin pour procéder à l’évaluation complète de la
variante proposée, y compris les plans, notes de calcul,
spécifications techniques, sous détails de prix et méthodes de
construction proposées, et tous autres détails utiles. Le cas
échéant, seules les variantes techniques du Candidat ayant offert
l’offre conforme à la solution de base évaluée la moins disante
seront examinées.

13.4 Quand les candidats sont autorisés, dans les DPAO, à soumettre
directement des variantes techniques pour certaines parties des
travaux, ces parties de travaux doivent être décrites dans les
Cahiers des clauses techniques.

14 Prix de l’offre 14.1 Les prix et rabais indiqués par le Candidat dans le formulaire de
et rabais soumission, le bordereau des prix unitaires et le détail quantitatif et
estimatif seront conformes aux stipulations ci-après.

14.2 Le Candidat remplira les prix unitaires et totaux de tous les postes
du Bordereau de prix et du Détail quantitatif et estimatif. Les
postes pour lesquels le Candidat n’a pas indiqué de prix unitaires
ne feront l’objet d’aucun paiement par le Maître d’Ouvrage après
exécution et seront supposés couverts par d’autres prix du Détail
quantitatif et estimatif.

14.3 Le prix à indiquer sur le formulaire d’offre, conformément aux


dispositions de la clause 14.1 des IC, sera le prix total de l’Offre y
compris tout rabais éventuel.

14.4 Le Candidat indiquera tout rabais inconditionnel ou conditionnel et


la méthode d’application dudit rabais sur le formulaire d’offre
conformément aux dispositions de la clause 14.1 des IC.

14.5 À moins qu’il n’en soit stipulé autrement dans les DPAO et le
CCAP, les prix indiqués par le Candidat seront révisés durant
l’exécution du marché, conformément aux dispositions de l’Article
11.4 du CCAG. Le montant d'un marché à prix fermes, c’est-à-dire
non révisables, est actualisable pour tenir compte des variations de
coûts entre la date limite initiale de validité des offres et la date du
début de l’exécution du marché, en appliquant au montant d'origine
de l'offre la formule d'actualisation stipulée par le CCAP.
Toutefois, une telle actualisation ne peut jouer que s’il s’est écoulé
plus de trois mois entre la date d’établissement du prix et celle du
début de l’exécution des travaux.

14.6 Si la clause 1.1 indique que l’appel d’offres est lancé pour un
groupe de marchés (lots), les Candidats désirant offrir une
réduction de prix en cas d’attribution de plus d’un marché
spécifieront les réductions applicables à chaque groupe de lots ou à
chaque marché du groupe de lots. Les réductions de prix ou rabais
accordés seront proposés conformément à la clause 14.4 des IC, à
la condition toutefois que les offres pour tous les lots soient
soumises et ouvertes en même temps.

15 Monnaie de 15.1 Les prix seront indiqués en FCFA, sauf stipulation contraire
l’offre figurant dans les DPAO

15.2 Le soumissionnaire retenu ou l’attributaire pourra être tenu de


soumettre une décomposition des prix forfaitaires ou, le cas
échéant un sous-détail des prix unitaires conformément à l’Article
4.2 du CCAG.

16 Documents 16.1 Pour établir qu’il est admis à concourir en application des
attestant que le dispositions de la clause 4 des IC, le Candidat devra remplir la
candidat est lettre de soumission de l’offre (Section III, Formulaires types de
admis à soumission de l’offre).
concourir

17 Documents Le Candidat devra fournir une Proposition technique incluant un


constituant la programme des travaux et les méthodes d’exécution prévues, la
proposition liste du matériel, du personnel, le calendrier d’exécution et tous
technique autres renseignements demandés à la Section III- Proposition
technique. La Proposition technique devra inclure tous les détails
nécessaires pour établir que l’offre du Candidat est conforme aux
exigences des spécifications et du calendrier d’exécution des
travaux.

18 Documents Pour établir qu’il possède les qualifications exigées à la clause 5


attestant des des IC pour exécuter le marché, le Candidat fournira les pièces
qualifications du justificatives demandées dans les formulaires figurant à la Section
candidat III, Formulaires de soumission.

19 Période de 19.1 Les offres demeureront valables pendant la période spécifiée dans
validité des les DPAO après la date limite de soumission fixée par l’Autorité
offres contractante. Une offre valable pour une période plus courte sera
considérée comme non conforme et rejetée par l’Autorité
contractante.

19.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la période de validité des


offres, l’Autorité contractante peut demander aux candidats de
proroger la durée de validité de leur offre. La demande et les
réponses seront formulées par écrit. Si un cautionnement provisoire
est exigé en application de la clause 20 des IC, sa validité sera
prolongée pour une durée correspondante. Un candidat peut refuser
de proroger la validité de son offre sans perdre sa garantie de
soumission. Un candidat qui consent à cette prorogation ne se verra
pas demander de modifier son offre, ni ne sera autorisé à le faire,
sous réserve des dispositions de la clause14.5 des IC.

20 Cautionnement 20.1 Sauf stipulation contraire dans les DPAO, le Candidat fournira un
provisoire cautionnement provisoire en garantie de l’engagement que
constitue son offre, qui fera partie intégrante de son offre, comme
spécifié dans les DPAO.

20.2 Le cautionnement provisoire devra :

a) au choix du soumissionnaire, être sous l’une des formes ci- après: (i)
une caution personnelle et solidaire, ou (ii) un dépôt d’espèce au
Trésor contre remise de lettre de consignation, ou (iii) un chèque de
banque;
b) provenir d’une banque, un établissement financier ou un tiers agréé à
cet effet par le ministre chargé des finances ;
c) dans le cas d’une caution personnelle et solidaire, être conforme au
formulaire de caution figurant à la Section III;
d) être payable immédiatement, sur demande écrite formulée par
l’Autorité contractante dans le cas où les conditions énumérées à la
clause 20.5 des IC sont évoquées ;
e) être soumise sous la forme d’un document original ; une copie ne sera
pas admise;
f) demeurer valide pendant trente jours (30) après l’expiration de la
durée de validité de l’offre, y compris si la durée de validité de l’offre
est prorogée selon les dispositions de la clause19.2 des IC.

20.3 Toute offre non accompagnée d’un cautionnement provisoire,


selon les dispositions de la clause 20.1 des IC, sera écartée par
l’Autorité contractante comme étant non conforme.

20.4 Les cautionnements provisoires des soumissionnaires non retenus


leur seront restitués le plus rapidement possible après que
l’Autorité contractante aura pris la décision d’attribution du marché
et au plus tard 30 jours après la date de publication de l’avis
d’attribution provisoire du marché.

20.5 Le cautionnement provisoire peut être saisi :

a) si le soumissionnaire retire son offre pendant le délai de


validité qu’il aura spécifié dans sa lettre de soumission de son
offre, sous réserve des dispositions de la clause 19.2 des IC ;
b) s’agissant du soumissionnaire retenu, si ce dernier :
i) manque à son obligation de signer le marché en
application de la clause 39 des IC ;
ii) manque à son obligation de fournir le cautionnement
définitif en application de la clause 40 des IC ;
20.6 Le cautionnement provisoire d’un groupement d’entreprises doit
désigner comme soumissionnaire le groupement qui a soumis
l’offre.

20.7 Le cautionnement provisoire du candidat retenu lui sera restitué


après la signature du marché, et contre remise du cautionnement
définitif requis.

21 Forme et 21.1 Le Candidat préparera un original des documents constitutifs de


signature de l’offre tels que décrits à la clause11 des IC, en indiquant clairement
l’offre la mention « ORIGINAL ». Une offre variante, lorsque permise en
application de la clause 13 des IC, portera clairement la mention «
VARIANTE ». Par ailleurs, le Candidat soumettra le nombre de
copies de l’offre indiqué dans les DPAO, en mentionnant
clairement sur ces exemplaires « COPIE ». En cas de différences
entre les copies et l’original, l’original fera foi.

21.2 L’original et toutes copies de l’offre seront dactylographiés ou


écrits à l’encre indélébile ; ils seront signés par une personne
dûment habilitée à signer au nom du candidat. Cette habilitation
consistera en une confirmation écrite, qui sera jointe au Formulaire
de renseignements sur le Candidat qui fait partie de la Section IV.
Le nom et le titre de chaque personne signataire de l’habilitation
devront être dactylographiés ou imprimés sous la signature. Une
même personne ne peut représenter plus d'un candidat pour un
même marché. Toutes les pages de l’offre, à l’exception des
publications non modifiées telles que le catalogue de fabricant
d’équipements ou de matériaux, seront paraphées par la personne
signataire de l’offre.

21.3 Tout ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable,
devra être signé ou paraphé par la personne signataire.

21.4 L’offre soumise en cas de groupement doit être signée au nom du


groupement par un représentant ou un mandataire du groupement.

D. Remise des Offres et Ouverture des plis

22 Cachetage et 22.1 Les offres doivent être soumises par courrier ou déposées sur
marquage des place. Le Candidat placera l’original de son offre et toutes les
offres copies, y compris les variantes éventuellement autorisées en
application de la clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et
cachetées, portant la mention « ORIGINAL », « VARIANTE » ou
« COPIE », selon le cas. Toutes ces enveloppes seront elles-mêmes
placées dans une même enveloppe extérieure cachetée.

22.2 Les offres doivent être placées dans une grande enveloppe ou
enveloppe extérieure, contenant l'enveloppe de l'offre technique et
celle de l'offre financière. L'enveloppe ou le contenant extérieur
doit être fermé, de façon à ne pouvoir être ouvert qu'en séance.
22.3 Cette enveloppe ou contenant ne doit porter aucune autre
indication que celle de l'appel à la concurrence auquel l'offre se
rapporte, ainsi que la mention "Appel d’offres n° … Offre à
n'ouvrir qu'en séance d'ouverture". Toutefois, si un
soumissionnaire inscrit une mention autre que celle indiquée ci-
dessus, cela n’entraînera pas le rejet de son offre. Ledit
soumissionnaire sera responsable de toute manipulation que son
offre pourrait subir.

22.4 L'enveloppe extérieure anonyme contient d'une part, l'enveloppe de


l'offre technique, rassemblant l'ensemble des pièces précisées à la
clause 11.1 (alinéas b-f) et d'autre part, l'enveloppe de l'offre
financière qui contient la soumission et le (les) bordereaux(x) de
prix, l’acte d’engagement et tous les éléments chiffrés de l'offre. A
la différence de l'enveloppe extérieure, qui est anonyme, les deux
enveloppes intérieures portent le nom du candidat, ainsi que la
mention "offre technique" ou "offre financière" selon le cas. Le
Candidat devra placer l’original de son offre et chacune de ses
copies, y compris les variantes éventuellement autorisées en
application de la clause 13 des IC, dans des enveloppes séparées et
cachetées, portant la mention « Original » ou « Copie », selon le
cas.

22.5 Les offres ainsi conditionnées doivent :

(a) Être adressées à l’Autorité contractante conformément à la


clause 22.1 des IC ;
(b) Comporter l’identification de l’appel d’offres indiquée à la
clause 1.1 des IC, et toute autre identification indiquée dans
les DPAO ;
(c) Comporter la mention de ne pas les ouvrir avant la date et
l’heure fixées pour l’ouverture des plis en application de la
clause 26.1 des IC.
22.6 Si les enveloppes ne sont pas cachetées et marquées comme
stipulé, l’Autorité contractante ne sera nullement responsable si
l’offre est égarée ou ouverte prématurément.

23 Date et heure 23.1 Les offres doivent être reçues par l’Autorité contractante à
limite de remise l’adresse indiquée dans les DPAO et au plus tard à la date et à
des offres l’heure spécifiées dans lesdites DPAO.

23.2 L’Autorité contractante peut, s’il le juge bon, reporter la date limite
de remise des offres en modifiant le Dossier d’appel d’offres en
application de la clause 8 des IC, auquel cas, tous les droits et
obligations de l’Autorité contractante et des Candidats régis par la
date limite antérieure seront régis par la nouvelle date limite.

23.3 Si aux date et heure limites de réception des offres, il n'a pas été
reçu un minimum de trois plis, l’Autorité contractante restitue les
offres éventuellement reçues aux candidats et ouvre un nouveau
délai pour le dépôt des offres en conformité à la clause 8; ce délai
ne peut être inférieur à quinze jours. A l'issue de ce nouveau délai,
la Commission peut procéder à l’ouverture des plis quel que soit le
nombre de plis reçus.

24 Offres hors délai 24.1 L’Autorité contractante n’acceptera aucune offre arrivée après
l’expiration du délai de remise des offres, conformément à la
clause 23 des IC. Toute offre reçue par l’Autorité contractante
après la date et l’heure limites de dépôt des offres sera déclarée
hors délai, écartée et renvoyée au Candidat sans avoir été ouverte.

25 Retrait, 25.1 Un candidat peut retirer, remplacer, ou modifier son offre après
substitution et l’avoir déposée, avant l’heure limite de dépôt légal, par voie de
modification notification écrite, et ce, conformément à la clause 22 des IC,
des offres dûment signée par un représentant habilité, assortie d’une copie de
l’habilitation (pouvoir) en application de la clause 21.2 des IC
(sauf pour ce qui est des notifications de retrait pour lesquelles des
copies ne sont pas nécessaires). La modification ou l’offre de
remplacement correspondante doit être jointe à la notification
écrite. Toutes les notifications doivent être :

a) délivrées en application des clauses 21 et 22 des IC (sauf pour


ce qui est des notifications de retrait qui ne nécessitent pas de
copies). Par ailleurs, les enveloppes doivent porter clairement,
selon le cas, la mention « RETRAIT », « OFFRE DE
REMPLACEMENT » ou « MODIFICATION » ; et
b) reçues par l’Autorité contractante avant la date et l’heure limites
de remise des offres conformément à la clause 23 des IC.

25.2 Les offres dont les soumissionnaires demandent le retrait en


application de la clause 25.1 des IC leur seront renvoyées sans
avoir été ouvertes.

25.3 Aucune offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la


date et l’heure limites de dépôt des offres et la date d’expiration de
la validité spécifiée par le Candidat sur le formulaire d’offre, ou
d’expiration de toute période de prorogation.

26 Ouverture 26.1 La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres


des plis procédera à l’ouverture des plis en public à la date, à l’heure et à
l’adresse indiquées dans les DPAO en présence des représentants
des soumissionnaires et de toute personne qui souhaite être
présente. Il sera demandé aux représentants des candidats présents
de signer un registre attestant de leur présence.

26.2 Dans un premier temps, les enveloppes marquées « RETRAIT »


seront ouvertes et leur contenu annoncé à haute voix, tandis que
l’enveloppe contenant l’offre correspondante sera renvoyée au
Candidat sans avoir été ouverte. Le retrait d’une offre ne sera
autorisé que si la notification correspondante contient une
habilitation valide du signataire à demander le retrait et si cette
notification est lue à haute voix. Ensuite, les enveloppes marquées
« OFFRE DE REMPLACEMENT » seront ouvertes et annoncées à haute
voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la précédente,
qui sera renvoyée au Candidat concerné sans avoir été ouverte. Le
remplacement d’offre ne sera autorisé que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à
demander le remplacement et est lue à haute voix. Enfin, les
enveloppes marquées « MODIFICATION » seront ouvertes et leur
contenu lu à haute voix avec l’offre correspondante. La
modification d’offre ne sera autorisée que si la notification
correspondante contient une habilitation valide du signataire à
demander la modification et est lue à haute voix. Seules les offres
qui ont été ouvertes et annoncées à haute voix lors de l’ouverture
des plis seront ensuite considérées.

26.3 Toutes les autres enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et
le nom du candidat annoncé à haute voix, ainsi que la mention
éventuelle d’une modification, le prix de l’offre, y compris tout
rabais et toute variante le cas échéant, l’existence d’un
cautionnement provisoire s’il est exigé, et tout autre détail que la
Commission peut juger utile de mentionner. Seuls les rabais et
variantes de l’offre annoncés à haute voix lors de l’ouverture des
plis seront soumis à évaluation. Aucune offre ne sera écartée à
l’ouverture des plis, excepté les offres hors délai en application de
la clause 24.1 des IC. Toutes les pages du Formulaire d’offre, du
Bordereau de prix et du Détail quantitatif et estimatif seront visées
par les membres de la Commission d’ouverture présents à la
cérémonie d’ouverture.

26.4 Dès la fin des opérations d'ouverture des plis, la Commission


établira un procès-verbal de la séance d’ouverture des plis,
consignant les informations lues à haute voix. Un exemplaire du
procès-verbal sera distribué à tous les membres de la COJO.

E. Évaluation et comparaison des offres


27 Confidentialité 27.1 Aucune information relative à l’examen, à l’évaluation, à la
comparaison des offres, à la vérification de la qualification des
candidats et à la recommandation d’attribution du marché ne sera
fournie aux candidats ni à toute autre personne non concernée par
ladite procédure tant que l’attribution du marché n’aura pas été
rendue publique.

27.2 Toute tentative faite par un soumissionnaire pour influencer


l’Autorité contractante et/ou la commission d’évaluation des offres
durant l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la
vérification de la capacité des candidats ou la prise de décision
d’attribution peut entraîner le rejet de son offre.

27.3 Nonobstant les dispositions de la clause 27.2 des IC, entre le


moment où les plis seront ouverts et celui où le marché sera
attribué, si un soumissionnaire souhaite entrer en contact avec
l’Autorité contractante pour des motifs ayant trait à son offre, il
devra le faire uniquement par écrit.

28 Éclaircissements Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et


concernant les la vérification des qualifications des soumissionnaires, le
Offres rapporteur de la COJO a toute latitude pour demander à un
soumissionnaire des éclaircissements sur son offre. Aucun
éclaircissement apporté par un soumissionnaire autrement qu’en
réponse à une demande du rapporteur ne sera pris en compte. La
demande d’éclaircissement de l’Autorité contractante, et la réponse
apportée, seront formulées par écrit. Aucune modification de prix,
ni aucun changement substantiel de l’offre ne sera demandé, offert
ou autorisé, si ce n’est pour confirmer la correction des erreurs
arithmétiques découvertes par le rapporteur lors de l’évaluation des
offres en application de la clause 30 des IC.

29 Divergences, Aux fins de l’évaluation des offres, les définitions suivantes seront
réserves ou d’usage :
omissions
29.1 Une « divergence » est un écart par rapport aux stipulations du
Dossier d’Appel d’Offres ;

29.2 Une « réserve » constitue la formulation d’une conditionnalité


restrictive, ou la non acceptation de toutes les exigences du Dossier
d’Appel d’Offres ; et

29.3 Une « omission » constitue un manquement à fournir en tout ou en


partie, les renseignements et documents exigés par le Dossier
d’Appel d’Offres.

30 Conformité 30.1 L’Autorité contractante établira la conformité de l’offre sur la base


des offres de son seul contenu.

30.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre conforme à toutes
les stipulations, spécifications et conditions du Dossier d’appel
d’offres, sans divergence, réserve ou omission substantielles. Les
divergences ou omission substantielles sont celles qui:

a) Si elles étaient acceptées,


i) limiteraient de manière substantielle la portée, la qualité
ou les performances des travaux spécifiés dans le
marché ;
ii) limiteraient, d’une manière substantielle et non conforme
au Dossier d’appel d’offres, les droits du Maître
d’ouvrage ou les obligations du Candidat au titre du
marché ;
b) dont l’acceptation serait préjudiciable aux autres Candidats
ayant présenté des offres conformes.

30.3 Le Maître d’ouvrage examinera les aspects techniques de l’offre en


application de la clause 17 des IC, notamment pour s’assurer que
toutes les exigences de la Section IV (Cahier des Clauses
techniques et plans) ont été satisfaites sans divergence ou réserve
substantielle.

30.4 L’Autorité contractante écartera toute offre qui n’est pas conforme
pour l’essentiel au Dossier d’Appel d’Offres et le soumissionnaire ne
pourra pas, par la suite, la rendre conforme en apportant des
corrections à la divergence, réserve ou omission substantielle
constatée.

31 Non-conformité, 31.1 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante
erreurs et peut tolérer toute non-conformité ou omission qui ne constitue pas
omissions une divergence, réserve ou omission substantielle par rapport aux
conditions de l’appel d’offres.

31.2 Si une offre est conforme pour l’essentiel, l’Autorité contractante


peut demander au soumissionnaire de présenter, dans un délai
raisonnable, les informations ou la documentation nécessaire pour
remédier à la non-conformité ou aux omissions non essentielles
constatées dans l’offre en rapport avec la documentation
demandée. Pareille omission ne peut, en aucun cas, être liée à un
élément quelconque du prix de l’offre. Le soumissionnaire qui ne
ferait pas droit à cette demande peut voir son offre écartée.

31.3 Si une offre est conforme, l’Autorité contractante rectifiera les


erreurs arithmétiques sur la base suivante :

a) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total


obtenu en multipliant le prix unitaire par la quantité
correspondante, le prix unitaire fera foi et le prix total sera
corrigé, à moins que, de l’avis de la Commission (COJO), la
virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal
placée, auquel cas le prix total indiqué prévaudra et le prix
unitaire sera corrigé ;
b) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux
n’est pas exact, les sous totaux feront foi et le total sera
corrigé ; et
c) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en
chiffres, le montant en lettres fera foi, à moins que ce
montant ne soit entaché d’une erreur arithmétique, auquel cas
le montant en chiffres prévaudra sous réserve des alinéas a) et
b) ci-dessus.

31.4 Si le Soumissionnaire ayant présenté l’offre conforme évaluée la


moins-disante n’accepte pas les corrections apportées, son offre
sera écartée.

32 Conversion en Aux fins d’évaluation et de comparaison, le Maître d’Ouvrage


une seule convertira tous les prix des offres exprimés dans diverses monnaies
monnaie en une seule monnaie, en utilisant le cours vendeur fixé par la
source spécifiée dans les DPAO, en vigueur à la date qui y est
également spécifiée

33 Examen 33.1 La COJO examinera les offres pour s’assurer que tous les
préliminaire des documents et la documentation technique demandés à la clause 11
offres des IC ont bien été fournis et sont tous complets.

33.2 La COJO confirmera que les documents et renseignements ci-après


sont inclus dans l’offre. Au cas où l’un quelconque de ces
documents ou renseignements manquerait, l’offre sera rejetée :

a) le formulaire de soumission de l’offre, conformément à la


clause 12.1 des IC.
b) le Bordereau des prix et le Détail quantitatif, conformément à
la clause 12.2 des IC.
c) le pouvoir habilitant le signataire à engager le
Soumissionnaire, conformément à la clause 21.2 des IC;
d) Le cautionnement provisoire conformément à la clause 20
des IC ;
e) La preuve de l’inscription au registre de commerce et de
crédit mobilier ;
f) L’attestation de régularité fiscale (DGI) ; et
g) L’attestation de régularité sociale (CNPS).
Les documents indiqués en f) et g) ci-dessus concernent les
soumissionnaires ivoiriens.
Les soumissionnaires étrangers devront produire des documents
équivalents conformément aux lois et règlements de leur pays
d’origine.

34 Évaluation des 34.1 La COJO évaluera chacune des offres dont elle aura établi, à ce
Offres stade de l’évaluation, qu’elle était conforme. .

34.2 Pour évaluer une offre, la COJO n’utilisera que les critères et
méthodes définis dans la présente clause à l’exclusion de tous
autres critères et méthodes.

34.3 Pour évaluer une offre, la COJO prendra en compte les éléments
ci-après :

a) le prix de l’offre, en excluant les sommes provisionnelles et,


le cas échéant, les provisions pour imprévus figurant dans le
Détail quantitatif et estimatif récapitulatif, mais en ajoutant le
montant des travaux en régie, lorsqu’ils sont chiffrés de façon
compétitive;
b) les ajustements apportés au prix pour rectifier les erreurs
arithmétiques en application de la clause 30.3 des IC:
c) les ajustements du prix imputables aux rabais offerts en
application de la clause 14.4;
d) les ajustements calculés de façon appropriée, sur des bases
techniques ou financières, résultant de toute autre
modification, divergence ou réserve quantifiable;
e) les ajustements résultant de l’utilisation des facteurs
d’évaluation additionnels figurant à la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification.
34.4 L’effet estimé des formules de révision des prix ou d’actualisation,
figurant dans les CCAG et CCAP, appliquées durant la période
d’exécution du marché, ne sera pas pris en considération lors de
l’évaluation des offres.

34.5 Si cela est prévu dans les DPAO, le Dossier d’Appel d’Offres peut
autoriser les soumissionnaires à indiquer séparément leurs prix
pour chaque lot, et permettre à la COJO d’attribuer des marchés
par lots à plus d’un candidat. La méthode d’évaluation pour
déterminer la combinaison d’offres la moins-disante, compte tenu
de tous rabais offerts dans le Formulaire d’offre, sera précisée dans
la Section III, Critères d’évaluation et de qualification, le cas
échéant.

34.6 Si l’offre évaluée la moins-disante est fortement déséquilibrée par


rapport à l’estimation de l’Autorité contractante de l’échéancier de
paiement des travaux à exécuter, l’Autorité contractante peut
demander au Soumissionnaire de fournir le sous détail de prix pour
tout élément du Détail quantitatif et estimatif, aux fins de prouver
que ces prix sont compatibles avec les méthodes de construction et
le calendrier proposé. Après avoir examiné le sous détail de prix,
l’Autorité contractante peut demander que le montant du
cautionnement définitif soit porté, aux frais de l’attributaire du
marché, à un niveau suffisant pour protéger l’Autorité contractante
contre toute perte financière au cas où l’attributaire viendrait à
manquer à ses obligations au titre du marché.

35 Marge de Sauf stipulation contraire dans les DPAO, aucune marge de


préférence préférence ne sera accordée.

36 Sous-traitants 36.1 Sauf stipulation contraire des DPAO, le Maître de l’Ouvrage, le


maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre s’il existe, prévoit
de ne faire exécuter aucun élément des Ouvrages par des sous-
traitants que le titulaire aurait désignés.

36.2 Lorsque l’Appel d’Offres a été précédé d’une pré-qualification, le


Soumissionnaire inclura dans son Offre les mêmes sous-traitants
spécialisés que ceux qui figuraient dans sa Demande de Pré-
qualification tels qu’ils ont été approuvés par le Maître de
l’Ouvrage, le maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre.

36.3 Lorsque l’Appel d’Offres n’a pas été précédé d’une pré-
qualification, le Maître de l’Ouvrage, le maître d’ouvrage délégué
ou le maître d’œuvre pourra autoriser que certains travaux
spécialisés soient sous-traités, ainsi qu’indiqué à la Section III 1.2
Expérience. En un tel cas, l’expérience des sous-traitants
spécialisés sera prise en compte aux fins d’évaluation de la
qualification du Soumissionnaire conformément aux dispositions
de la Section III relative à la qualification des sous-traitants.

36.4 Les Soumissionnaires peuvent proposer une sous-traitance à


concurrence du pourcentage de la valeur du Marché ou du volume
des Travaux tel que prévu aux DPAO.

37 Comparaison La COJO comparera toutes les offres conformes pour l’essentiel


des offres afin de déterminer l’offre évaluée la moins-disante, en application
de la clause 32.3 des IC.

38 Qualification du 38.1 L’Autorité contractante s’assurera que le Soumissionnaire ayant


Soumissionnaire soumis l’offre évaluée la moins-disante et conforme pour
l’essentiel aux dispositions du dossier d’appel d’offres, satisfait
aux critères de qualification stipulés dans la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, et a démontré dans son offre qu’il
possède les qualifications requises pour exécuter le Marché de
façon satisfaisante.

38.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant
les qualifications du soumissionnaire et soumises par lui en
application de la clause 18.1 des IC, sur les éclaircissements
apportés en application de la clause 28 des IC, le cas échéant, et la
Proposition technique du candidat.

38.3 L’attribution du marché au soumissionnaire est subordonnée à la


vérification que le soumissionnaire satisfait aux critères de
qualification. Dans le cas contraire, l’offre sera rejetée et l’Autorité
contractante procédera à l’examen de la seconde offre évaluée la
moins-disant afin d’établir de la même manière si le
soumissionnaire est qualifié pour exécuter le marché

39 Droit de L’Autorité contractante se réserve le droit d’accepter ou d’écarter


l’Autorité toute offre conformément aux critères du dossier d’appel d’offres
contractante sans encourir de ce fait une responsabilité quelconque vis-à-vis des
d’accepter l’une soumissionnaires. Pour l’annulation de la procédure d’appel
quelconque des d’offres, l’accord préalable du ministre chargé des marchés publics
offres et de ou de son représentant est exigé.
rejeter une ou
toutes les offres

F. Attribution du marché
40 Critères La COJO attribuera le marché au soumissionnaire dont l’offre aura
d’attribution été évaluée la moins-disant et jugée substantiellement conforme au
Dossier d’appel d’offres, à condition que le soumissionnaire soit en
outre jugé qualifié pour exécuter le marché de façon satisfaisante.

41 Notification de Après l’attribution par la commission d’ouverture des plis et de


l’attribution du jugement des offres, l’autorité contractante notifie les attributions
Marché définitives après avis éventuel de la DMP ou du bailleur de fonds,
aux attributaires par lettre recommandée avec accusé de réception
ou tout autre moyen permettant de donner date certaine à cet envoi.

42 Information des 39.1 Après publication de la décision d’attribution, l’Autorité


candidats contractante informera, par écrit, les soumissionnaires qui en font
la demande écrite, des motifs qui l'ont conduit à ne pas attribuer ou
à annuler la procédure, dans un délai de cinq (5) jours ouvrables à
compter de la réception de la demande

39.2 Dès qu'elle a approuvé la proposition d'attribution, l’Autorité


contractante avise immédiatement les autres soumissionnaires du
rejet de leurs offres et publie un avis d’attribution dans le Bulletin
Officiel des Marchés Publics et par voie d’affichage dans ses
locaux, à l’adresse indiquée dans les DPAO. Cet avis contiendra au
minimum: (i) l’identification de l’appel d’offres et de chaque lot, le
cas échéant ; (ii) le nom du soumissionnaire dont l’offre a été
retenue, et (iii) le montant du marché attribué

43 Signature du 43.1 L’Autorité contractante enverra au soumissionnaire retenu l’Acte


marché d’Engagement et le projet de marché. Avant la signature du
marché, l’Autorité contractante doit fournir à l’Attributaire la
preuve que le financement du marché est disponible et a été
réservé.

43.2 L’Autorité contractante tiendra à la disposition des


soumissionnaires à l’adresse indiquée ci-dessus, le rapport
d'analyse de la Commission ayant guidé l’attribution
43.3 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de l’Acte
d’Engagement, le soumissionnaire retenu le signera, le datera et le
renverra à l’Autorité contractante

G. APPROBATION DU MARCHE

44 Notification de
l’approbation 44.1 Dans les meilleurs délais après son approbation par l’autorité
du Marché compétente, le marché est notifié par l'Autorité contractante au
titulaire du marché avant expiration du délai de validité des offres.
La notification consiste en une remise au titulaire contre récépissé
ou en un envoi par lettre recommandée avec accusé de réception ou
par tout moyen permettant de donner date certaine à cet envoi. La
date de notification est celle du récépissé ou de l'avis de réception.

41.2 Sauf dispositions contraires dans le marché, la date de notification


constitue le point de départ des délais contractuels d'exécution du
marché. Le marché ne produit d'effet à l'égard de l'attributaire qu'à
compter de la date de sa notification

45 Cautionnement 45.1 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification
définitif par l’Autorité contractante de l’approbation du marché, le
soumissionnaire retenu fournira un cautionnement définitif,
conformément au CCAG en utilisant le Formulaire de
cautionnement définitif figurant à la Section IX.

45.2 Le défaut de fourniture par le soumissionnaire retenu, du


cautionnement définitif susmentionné, constituera un motif
suffisant de résiliation du marché et de saisie du cautionnement
provisoire.
46 Recours 46.1 Tout soumissionnaire est habilité à saisir l’Autorité contractante
d’un recours gracieux ou hiérarchique par une notification écrite
indiquant les références de la procédure de passation du marché et
exposant les motifs de sa réclamation par lettre recommandée avec
demande d'avis de réception ou déposée contre récépissé. Ce
recours peut porter sur la décision d’attribuer ou de ne pas attribuer
le marché, les conditions de publication des avis, les règles
relatives à la participation des candidats et aux capacités et
garanties exigées, le mode de passation et la procédure de sélection
retenue, la conformité des documents d’appel d’offres à la
réglementation, les spécifications techniques retenues, et les
critères d’évaluation. Il doit invoquer une infraction caractérisée de
la réglementation des marchés publics. Il doit être exercé dans un
délai de dix (10) jours ouvrables à compter de la publication de
l’avis d’attribution du marché, de l’avis d’appel d’offres ou de la
communication du dossier d’appel d’offres, respectivement.

46.2 L’Autorité contractante est tenue de répondre à cette réclamation


dans un délai de cinq (5) jours ouvrables au-delà duquel le défaut
de réponse sera constitutif d’un rejet implicite du recours gracieux.

46.3 En l’absence de suite favorable de son recours gracieux le


requérant devra exercer un recours hiérarchique dans les cinq (5)
jours qui suivent le délai limite de réaction à son recours gracieux.
Le défaut de réponse sera constitutif d’un rejet implicite du recours
hiérarchique. Le requérant dispose alors de cinq (5) jours ouvrables
à compter de la réception de la réponse de l'autorité contractante ou
de l'expiration du délai de cinq (5) jours mentionné ci-dessus pour
présenter un recours à l’Autorité Nationale de Régulation des
Marchés Publics, qui rend sa décision dans les dix (10) jours
ouvrables à compter de la déclaration de recevabilité de la requête.

46.4 Les litiges relatifs aux marchés publics peuvent également être
soumis à un tribunal arbitral dans les conditions prévues par l’Acte
Uniforme de l’OHADA relative à l’arbitrage.
Section II : Données Particulières de l’Appel d’offres 30

SECTION II : DONNÉES PARTICULIÈRES DE L’APPEL D’OFFRES


Les données particulières qui suivent, complètent, précisent, ou amendent les clauses des Instructions
aux Candidats (IC). En cas de conflit, les clauses ci-dessous prévalent sur celles des IC.

A. Introduction

Référence de l’avis d’appel d’offres T …/2024


Nom de l’Autorité Contractante : Mairie de Cocody
Nom du Maître d’Ouvrage : Mairie de Cocody
Nom du Maître d’œuvre : DIRECTION REGIONALE DE L’EQUIPEMENT ET DE
L’ENTRETIEN ROUTIER D’ABIDJAN ET DES GRANDS PONTS
Boite postale : BP V 261 Abidjan 01
IC 1.1 Adresse e-mail : [email protected].
Tel : 20 21 19 08 / 20 21 67 20
Nombre et identification des lots faisant l’objet du présent appel d’offres :
Nombre de lot : Unique
Identification du lot : LOT UNIQUE: TRAVAUX DE BITUMAGE DES VOIES
AU QUARTIER GENIE 2000 NORD (750 ml + Assainissement)

IC 2.1 Source de financement du marché : budget de la Mairie de Cocody, gestion 2024,


ligne 9101/2220
IC 3 Tout candidat à un appel d’offres a l’obligation de vérifier préalablement l’authenticité
de toutes les pièces justificatives insérées dans son offre. Il vérifiera particulièrement
l’authenticité des diplômes et des pièces d’identités (Cartes Nationale d’Identité ou
toutes pièces équivalentes) de son personnel et l’exactitude des mentions contenues
dans les Curriculum Vitae (CV). Toute fausse pièce contenue dans une offre ou toute
fausse mention contenue dans un CV ou toute autre pièce, entraînera le rejet de
l’offre.
IC 4.1 L’appel d’offres a été précédé d’une pré-qualification : non
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 31

IC 4.2 La liste des entreprises sous sanction et/ou exclues de la passation des marchés peut
être consultée sur le site Internet de la DGMP (www.marchespublics.ci) ou dans le
Bulletin Officiel des Marchés Publics.
Sont exclus du présent appel d’offres, toutes personnes physiques ou morales
reconnues coupables de l’une des infractions suivantes :
-blanchiment de capitaux,
-infractions sous-jacentes au blanchiment de capitaux,
-financement du terrorisme,
-financement de la prolifération des armes de destruction massive.
Sont également exclues du présent appel d’offres, toutes personnes physiques ou
morales figurant sur une liste de sanction des Nations Unies ou nationale dans le cadre
des sanctions financières ciblées liées au financement du terrorisme et de la
Prolifération des Armes de destruction massive, conformément aux résolutions du
Conseil de Sécurité des Nations Unies 1267(1999),1373(2001) et 1540(2004).
IC 5 Critères de qualification (voir Section III. Critères d’évaluation et de
qualification)
B. Dossier d’appel d’offres
Afin d’obtenir des clarifications uniquement, l’adresse de la personne à contacter
IC 7.1
auprès de l’Autorité contractante est la suivante :
Attention de Mlle : WILSON Patricia, Mairie de la Commune de Cocody
Adresse complète : 08 BP 1060 Abidjan 08
Numéro de téléphone mobile : 01 43 34 61 30
Adresse Email : [email protected]
IC 7.4 Une réunion préparatoire avec l’ensemble des soumissionnaires est prévue : Oui
Lieu : Salle de réunions de la Direction des Services Techniques de la Mairie sise à
Cocody Riviéra Golf près de la Grande mosquée.
Une visite groupée du site des travaux est prévue : Oui
Date : …/…/2024
Heure : 10 heures 00 minute.
Le lieu de rencontre pour tous les candidats : Direction des Services Techniques de la
Mairie
C. Préparation des offres
Le candidat devra joindre à son offre les autres documents suivants :
IC 11.1 (j)
1- La lettre de soumission de l’offre dûment signée et cachetée, sinon rejet.
Elle doit comporter un timbre fiscal de mille (1000) francs CFA
2- Une attestation bancaire datée de moins de six (06) mois à la date d’ouverture des
plis, sinon rejet;
3- L’attestation de visite des lieux visée par le maître d’œuvre ou le maître d’ouvrage
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 32

obligatoire, sinon rejet;


4- Le planning d’exécution des travaux doit retracer toutes les grandes étapes des
travaux à réaliser et respecter le délai d’exécution inscrit dans le DAO, signé et
cacheté; sinon rejet
5- La liste des sous-traitants éventuelles et la nature de la sous-traitance avec les
pièces administratives les concernant
6- La copie de l’extrait de l’acte d’immatriculation au Registre de Commerce et
du Crédit Mobilier (RCCM) conforme au modèle de l’OHADA et en rapport avec
l’objet de l’appel d’offres, éliminatoire ;
7- L’attestation de non-faillite datant de moins de six (06) mois à la date limite de
dépôt des plis, pour les entreprises étrangères ; éliminatoire ;

8- L’accord de groupement en cas de groupement, sinon rejet ;

9 Ne sont admis à participer à la procédure de passation du marché public que les


candidats qui sont à jour de la redevance de régulation. Le quitus de non-redevance
délivré par l’ANRMP en est une preuve ; sinon rejet

En cas de non-production du quitus de non-redevance par un candidat, le marché


ne peut lui être attribué que s’il est établi par l’ANRMP qu’il était à jour, à la
date limite de réception des offres, de la redevance de régulation sur l’ensemble
des marchés qui lui ont été attribués.
10- La garantie d’offre établie par une banque, un organisme financier ou un tiers
agrée par le ministre chargé des Finances, couvrir le montant indiqué dans le DAO et
être signé de l’autorité compétente, éliminatoire.

11- Le pouvoir du soumissionnaire dûment signé et cacheté, l’absence de la


signature vaut rejet de l’offre ; sinon rejet

NB : Le pouvoir habilitant du soumissionnaire doit être rédigé sur papier avec


entête de l’entreprise, signé et cacheté. Les signatures et cachet ne doivent pas être
détachés du texte, En cas d’absence rejet de l’offre.

12- Le formulaire d’antécédent de marchés non exécutés dûment rempli


conformément au modèle du formulaire indiqué dans le DAO, signé et cacheté par le
candidat ou par chaque partenaire dans le cas d’un GE ; sinon rejet ;
13- Le formulaire de renseignement sur les candidats dûment rempli conformément
au modèle du formulaire indiqué dans le DAO, signé et cacheté
14- le formulaire de déclaration sur l’honneur dûment rempli conformément au
modèle du formulaire indiqué dans le DAO, signé et cacheté, sinon rejet.
15- Le bordereau de prix unitaires renseigné en chiffre et en lettre, signé et cacheté
sinon rejet

Pour les entreprises nationales uniquement :

Les pièces fiscale et sociale ne sont exigibles que pour les formalités d’approbation
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 33

du marché. L’attributaire du marché doit présenter une situation fiscale régulière


à la date de notification de l’attribution ne datant pas de plus de six (06) mois et
une situation sociale cotisante régulière ne datant pas de plus de trois (03) mois.
La non production des pièces fiscale et sociale (attestations CNPS et Impôt), dans
un délai de 15 jours à compter de la date de notification de l’attribution avec
copies à la Direction Generale des Marchés Publics (DGMP), entraine le retrait
du marché en vue d’une réattribution.

Pour les entreprises étrangères


L’entreprise qui n’a pas d’établissement en Côte d’Ivoire au moment de la soumission
devra fournir :
- la preuve de l’exécution des obligations équivalentes dans le pays d’origine ;
- une attestation de non faillite datant de moins d’un (01) an ;
- la copie de l’extrait d’acte d’inscription au Registre de Commerce et de Crédit
Mobilier (RCCM) en rapport avec l’objet de l’appel d’offres ou tout autre document
équivalent.
NB : l’absence ou la non-conformité de l’attestation de non faillite et du RCCM est
éliminatoire à l’analyse des offres.

IC 13.1 Les variantes techniques sont autorisées : Non


IC 13.2 Si le Maître d’ouvrage souhaite permettre des variantes au titre de la clause 13.2 des IS, il
devra l’indiquer explicitement dans les DPAO, comme indiqué ci-après et insérer :
« Des variantes portant sur le délai d’exécution sont permises. Le délai d’exécution des
travaux devra être compris entre _____ jours au minimum et _____ jours au maximum. [Si
des variantes aux délais d’exécution sont autorisées, la méthode d’évaluation de ces variantes
sera spécifiée à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification.]. Le délai d’exécution
proposé dans la fourchette ci-dessus par le Candidat retenu deviendra le délai d’exécution
contractuel. »
La disposition ci-dessus sera incluse, avec les délais appropriés, lorsque le Maître d’ouvrage
escompte des avantages nets d’un délai d’exécution fixé par le soumissionnaire dans un
créneau proposé par le Maître d’ouvrage ; elle peut être également retenue dans le cas de
lots groupés. Autrement, elle doit être supprimée. ]
IC 13.4 [Si le Maître d’Ouvrage souhaite permettre des variantes au titre de la clause 13.4 des IC, il
devra l’indiquer explicitement dans les DPAO, comme indiqué et insérer :

« Des variantes techniques sur la ou les parties des travaux spécifiées ci-dessous sont
permises dans le cadre des dispositions prévues dans les Cahier des Clauses techniques :
[insérer la ou les parties de travaux, ainsi que les références précises appropriées de la Section
VIII] De telles variantes seront évaluées par l’Autorité contractante au même titre que les
offres pour la
solution de base de l’Autorité contractante, en accord avec les dispositions de la clause 34.2
(f) des IC. [Si des variantes techniques sont autorisées, leur méthode d’évaluation sera
spécifiée à la Section III-Critères d’évaluation et de qualification.] «
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 34

La disposition ci-dessus sera incluse lorsque le Maître d’ouvrage souhaite faire jouer la mise
en concurrence sur une solution de base et des variantes techniques prédéterminées. Afin de
permettre l’évaluation et la comparaison des offres dans des conditions d’équité et de
transparence satisfaisantes, le Maître d’ouvrage doit alors définir dans la Section VI, les
parties d’ouvrage sur lesquelles il invite des offres variantes éventuelles, et le cas échéant, le
Maître d’ouvrage devra fournir à la Section IV, un bordereau des prix et un détail estimatif
spécifique pour la ou les variantes envisagées. Eventuellement, le Maître d’ouvrage devra
également prévoir une disposition correspondante dans la Section II du DAO, indiquant si ces
variantes seront évaluées comme des offres de base ou différemment, par exemple en
ajoutant au montant de l’offre pour la variante technique un certain montant indiqué à la
Section II (représentant le coût supplémentaire pour le Maître d’ouvrage actualisé sur la durée
de vie de l’ouvrage), pour les besoins de l’évaluation.]
IC 14.5 Les prix proposés par les Candidats seront fermes et non révisables.
IC 15.1 Les prix seront indiqués en FRANCS CFA TTC
IC 17.2 Les délais d’exécution des travaux sont de trois (03) mois.
N.B : Tout délai supérieur entraînera le rejet de l’offre.
IC 19.1 Le délai de validité de l’offre, à compter de la date limite de remise des offres, sera
de : cent vingt (120) jours

IC 20.1 [Si l’appel d’offres bénéficie d’une dispense de garantie d’offre ; dans un tel cas, indiquer ici:
«Un garantie d’offre n’est pas exigée » et indiquer « Sans objet » au droit de IC 20.2 ci-
dessous.]

IC 20.2 Les soumissionnaires devront joindre à leurs offres, une garantie d’offre établie par
une banque, un organisme financier et un tiers agrée par le Ministère de
l’Economie et des Finances de la République de Côte d’Ivoire.
Le montant de la garantie d’offre est fixé à trois millions six cent quarante-huit
mille (3 648 000) francs CFA pour le lot unique : travaux de bitumage des voies au
quartier Génie 2000 Nord (750 ml + Assainissement)
NB : Si un soumissionnaire produit une garantie d’offres émanant d’une banque
étrangère (banque hors espace UEMOA), celle-ci doit être accompagnée d’une
convention signée entre le garant et une banque établie en Côte d’Ivoire ou dans
l’espace UEMOA.
IC 21.1 Le nombre de copies demandé est de six (06)

- Un (1) exemplaire original obligatoire


- Nombre de photocopies : cinq (5)

D. Remise des offres et ouverture des plis

IC 22.5 (b) Les offres devront comporter les autres identifications suivantes :
Ecrire sur l’enveloppe extérieure :
APPEL D’OFFRES : N° T … /2024 RELATIF AUX TRAVAUX DE BITUMAGE
DES VOIES AU QUARTIER GENIE 2000 NORD (750 ML
+ASSAINISSEMENT)
MARCHE PUBLIC - OFFRE A N'OUVRIR QU'EN SÉANCE
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 35

DE DEPOUILLEMENT DES PLIS


IC 23.1 Les offres doivent être déposées en ligne sur l’espace virtuel SIGOMAP dédié à cet
effet au plus tard le …/……/ 2024 à 9 heures 00 minute, Temps Universel, délai de
rigueur.

NB : le dépôt physique des offres n’est pas autorisé.


IC 26.1 L’ouverture des plis se fera en ligne sur l’espace virtuel SIGOMAP dédié à cet effet, en
présence des candidats.
Date : …/ /2024
Heure : 09 heures 30 minutes Temps Universel au plus tard.
Localisation précise du bureau : Espace SIGOMAP de la salle de réunions de la
Direction des Services Techniques

La Commission d’Ouverture des plis et de Jugement des Offres (COJO) est


composée comme suit :
- Le Responsable des marchés de la Mairie de Cocody, ou son représentant,
Président
- Le Représentant du Maire de la Commune de Cocody ;
- Le Directeur des Services Financiers de la Mairie de Cocody ou son
représentant ;
- Le Directeur des Services Techniques de la Mairie de Cocody ou son
représentant ;
- Le Direction Régionale de l’Equipement et de l’Entretien routier d’Abidjan et
des Grands Ponts ou son Représentant, Maitre d’œuvre

N.B. : Les représentants des membres de la COJO doivent être dûment et nommément
mandatés par les structures qu’ils représentent, exceptés les membres siégeant ès-
qualités.
Le Président vérifie les mandats de représentation des membres de la COJO.

N.B. : Après la séance d’ouverture, une copie des offres des soumissionnaires,
identiques en tout point de vue à l’original, sera transmise à la DRMP-Abidjan-
Nord chargé du contrôle des marchés publics.

-Sur proposition du président de la Commission, un comité de trois (03) membres


doit être constitué au sein de la COJO pour l’évaluation des offres,
immédiatement après la séance d’ouverture de plis. Ce comité désignera en son
sein un responsable qui coordonnera ses travaux.
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 36

E. Évaluation et comparaison des offres

IC 31.3 Le marché sera passé selon la nature des prix suivante :


Marché à prix unitaire.
Le montant de l’offre figurant dans la soumission fera foi.
Toutefois, ce prix global et forfaitaire peut faire l’objet de correction en cas
d’erreurs arithmétique et de report manifeste conformément aux dispositions de
l’article 31 de l’ordonnance n°2019-679 du 24 juillet 2019 portant code des
marchés publics

IC 32 La seule monnaie utilisée pour les soumissions est le Franc CFA.


IC 35 Une marge de préférence de cotraitance ou sous-traitance de (insérer un taux
n’excédant pas 15%) sera accordée à un soumissionnaire qui envisage de sous-
traiter au moins trente (30) pour cent de la valeur globale de son marché à une
Petite et Moyenne Entreprise (PME) locale.

Une marge de préférence artisanale de « ………insérer un taux n’excédant pas


5% » sera accordée à un soumissionnaire qui prévoit de sous-traiter au moins
trente pour cent (30%) de la valeur globale prévisionnelle du marché à un artisan
ou une entreprise artisanale.
Le taux de préférence artisanale est cumulatif avec le taux de préférence
communautaire s’il existe.
IC 36.1 La sous-traitance au profit des PME locales est autorisée.
Le nom du sous-traitant et les travaux qui lui seront confiés doivent être indiqués
dans l’offre du soumissionnaire. La valeur globale à sous-traiter à une ou
plusieurs PME ne doit pas excéder 40% de la valeur globale du marché.
IC 40 La COJO attribuera librement les différents lots aux soumissionnaires dont les
offres sont conformes et évaluées économiques selon la combinaison d’offres la
plus avantageuse dans les limites des seuils anormalement basse et élevé.

Par ailleurs, l’attribution du marché se fera selon les dispositions de l’article 74


du code des marchés publics relatives aux offres anormalement basses ou
anormalement élevées.
Méthode d’évaluation des seuils des offres financières (anormalement
basses ou élevées
* Soit E, l’Estimation Administrative du projet (confidentielle).
* Soit P, la moyenne des offres financières des soumissionnaires
techniquement qualifiés.
P=P1+P2+…+ Pi...+Pn, n, étant le nombre des offres financières et Pi la.
n
iième offre financière
* Soit M la moyenne pondérée calculée à partir de l’estimation
Section II. Données particulières de l’appel d’offres 37

administrative et de P.
M= (40%) x P + (60%) x E
M = 0,4 x P + 0,6 x E

* Soit SF1 le seuil des offres financières anormalement élevées


SF1 = (120%) x M ou SF1 = 1,2x M

Une proposition financière Pi est dite anormalement élevée si Pi >SF1 (si Pi


supérieur à SF1)
* Soit SF2 le seuil des offres financières anormalement basses
SF2 = (80%) x M ou SF2 = 0,8 x M

Une proposition financière Qj est dite anormalement basse si Qj<


SF2 (si Qj inférieur à SF2)

N.B. : Conformément aux dispositions de l’article 75.3 de l’ordonnance n°


2019-679 du 24 juillet 2019 portant Code des marchés publics, la décision
d’attribution prise par la commission est provisoire quelle que soit la dotation
budgétaire qui supporte le marché. Cette décision d’attribution devient définitive
à l’approbation du marché.

G. Approbation du marché

IC 45 Un cautionnement définitif est exigé dans un délai de 14 jours suivant la


réception de la notification d’approbation du marché au titulaire par l’autorité
contractante.

Le taux exigé est de trois pour cent (3%) du montant initial du marché
Section III : Critères d’évaluation et de qualification 38

SECTION III : CRITÈRES D’ÉVALUATION ET DE QUALIFICATION

La présente section contient tous les facteurs, méthodes et critères que l’Autorité contractante
utilisera pour s’assurer qu’un candidat possède les qualifications requises. Le Candidat fournira tous
les renseignements demandés dans les formulaires joints à la Section IV, Formulaires de soumission.

III-1 : Critères d’évaluation

1.1 Variantes de délai d’exécution : pas de variante de délai.


L’offre sera rejetée si le soumissionnaire propose un délai plus long que celui indiqué dans
les données particulières.

1.2 Variantes techniques.

Les variantes techniques sont autorisées : Non

La variante technique : Non

1.3 Sous-traitants spécialisés


Seule l’expérience spécifique de sous-traitants pour travaux spécialisés autorisés par le
Maître de l’Ouvrage sera prise en compte. L’expérience générale et les ressources
financières des sous-traitants spécialisés ne seront pas additionnées à celles du
Soumissionnaire pour justifier sa qualification.
Les sous-traitants spécialisés doivent être qualifiés pour les travaux pour lesquels ils sont
proposés et répondre aux critères suivants.

1.4 Appel d’offres pour lots multiples : sans objet


Les travaux comprennent plusieurs lots pouvant faire l’objet de marchés séparés attribués à
des soumissionnaires distincts. Conformément aux dispositions de l’Article 34 des IC,
l’Autorité contractante évaluera et comparera les offres sur la base de l’attribution d’une
combinaison de marchés à un ou plus d’un soumissionnaire, afin de minimiser le coût total
pour l’Autorité contractante, en tenant compte des rabais consentis dans leurs offres par les
soumissionnaires en cas d’attribution de plusieurs lots.

Si un soumissionnaire a présenté des offres conformes pour plus d’un lot, correspondant à la
combinaison évaluée la moins coûteuse pour l’Autorité contractante, l’évaluation tiendra
également compte de la capacité du soumissionnaire à satisfaire aux exigences spécifiées
dans l’article III-2 : Critères de Qualification.
Section III : Critères d’évaluation et de qualification 39

III-2 : Critères de Qualification

Critères de Qualification Spécifications de conformité Documentation

Groupement d’entreprises
Nu- Toutes Chaque Une Partie Spécifications de
Objet Critère Entité unique
méro Parties Partie au moins soumission
Combinées

1. Critères de provenance
Conforme à la Sous Clause 4.1 des IC. Doit satisfaire GE existant ou Doit Sans objet
Formulaires ELI –1.1
au critère prévu doit satisfaire
1.1 Admissibilité et 1.2, avec pièces
satisfaire au au critère
jointes
critère

Ne pas être frappé par une mesure d’interdiction, Doit satisfaire GE existant Doit Sans objet
Non admis à tel que décrit dans la clause 4.2 des IC. au critère doit satisfaire satisfaire au
1.2 au critère critère Formulaire d’offre
participer

Pas de conflit d’intérêts selon la clause 4.3 des IC Doit satisfaire GE existant Doit Sans objet
1.3 Conflit d’intérêts au critère doit satisfaire satisfaire au Formulaire d’offre
au critère critère

2. Antécédents de début d’exécution de marchés

Pas de défaut d’exécution incombant au G.E. existant Doit


Antécédents de non- Doit satisfaire
2.1 soumissionnaire d’un marché au cours cinq (05) doit satisfaire satisfaire au Sans objet Formulaire ANT -
exécution de marché au critère
dernières années depuis le 1er janvier 2019 critère critère

3. Situation Financière
3.1 Situation financière Bilan et autres états financiers Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Néant

3.2 Avoir un minimum de chiffres d’affaires annuel Doit satisfaire Doivent Sans objet Doit Formulaire FIN - 2.2
moyen des activités commerciales de deux cent au critère satisfaire au satisfaire au
Section III : Critères d’évaluation et de qualification 40

Critères de Qualification Spécifications de conformité Documentation

Groupement d’entreprises
Nu- Toutes Chaque Une Partie Spécifications de
Objet Critère Entité unique
méro Parties Partie au moins soumission
Combinées

Chiffre d’affaires critère


annuel moyen des cinquante-huit millions quatre cent mille
Activités (258 400 000) Francs CFA au cours des cinq
commerciales critère
(05) dernières années (2019-2023 ou 2020-2024)

Accès à des financements tels que des avoirs Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Formulaires FIN -
Capacité de liquides, lignes de crédit, autres que l’avance de 2.3 et FIN 2.4
3.3
financement démarrage éventuelle, au moins égal à (Sans
objet)

4. Expérience
4.1 Expérience générale Expérience de marchés de travaux à titre Sans objet Doit Formulaire EXP
travaux de routes d’entrepreneur au cours des cinq (5) dernières satisfaire au
années (2019-2023 ou 2020-2024) qui précèdent critère
la date limite de dépôt des offres. Le nombre Doivent
Doit satisfaire
minimum de projets requis est de deux (02). satisfaire au
au critère
critère
Section III : Critères d’évaluation et de qualification 41

Critères de Qualification Spécifications de conformité Documentation

Groupement d’entreprises
Nu- Toutes Chaque Une Partie Spécifications de
Objet Critère Entité unique
méro Parties Partie au moins soumission
Combinées

4.2 Expérience Expérience de marchés de travaux à titre Doit satisfaire Doivent Sans objet Doit Formulaire EXP 3.2
a) spécifique travaux d’entrepreneur au cours des cinq (5) dernières au critère satisfaire au satisfaire au a)
routes années qui précèdent la date limite de dépôt des critère critère
soumissions. Les cinq (05) dernières années
comprennent : (2019-2023 ou 2020-2024), qui
précèdent la date limite de dépôt des soumissions.
Le nombre de projet similaire exigé est de deux
(02) pour le lot avec un montant au moins égal à
deux cent quarante-trois millions deux cent
mille (243 200 000) francs CFA
On entend par projet similaire, les travaux de
routes.
NB : Les entreprises de moins de dix-huit (18)
mois ne disposant pas d’ABE, en lieu et place des
ABE pour justifier de leurs chiffres d’affaires, de
l’expérience générale et spécifique, doivent
fournir une déclaration fiscale d’existence. Elles
doivent également produire une attestation de
solde datant de moins de 30 jours à la date limite
de dépôt des plis ou une attestation de
disponibilité de ligne de crédit bancaire par
laquelle, la banque s’engage à préfinancer le
marché pour un montant de :
soixante-six millions huit cent quatre-vingt-
huit mille (66 880 000) francs CFA
Section III : Critères d’évaluation et de qualification 42

Critères de Qualification Spécifications de conformité Documentation

Groupement d’entreprises
Nu- Toutes Chaque Une Partie Spécifications de
Objet Critère Entité unique
méro Parties Partie au moins soumission
Combinées

L’attestation de disponibilité de ligne de crédit


bancaire doit être délivrée par une banque (le
montant disponible doit être indiqué sur
l’attestation de ligne de crédit bancaire,
l’attestation doit porter les références de l’appel
d’offres et ne doit pas contenir de réserves).

4.2 Avoir effectivement exécuté en tant Formulaire EXP-3.2


Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet
(b) qu’entrepreneur principal au moins : (sans objet) (b)

NB : le chiffre d’affaires est apprécié à partir des Attestations de Bonne Exécution (ABE) ou procès-verbaux de réception provisoire ou définitive de
projets réalisés en tant qu’entrepreneur principal, en groupement ou en tant que sous-traitant par le soumissionnaire.

Les Procès-verbaux de réception provisoire et définitive doivent comporter les montants des travaux exécutés ; à défaut, le soumissionnaire devra joindre
toutes autres pièces permettant d’apprécier le montant de ces travaux.

L’expérience générale et de l’expérience spécifique, sont appréciées à partir des ABE de projets réalisés en tant qu’entrepreneur principal, en
groupement ou en tant que sous-traitant par le soumissionnaire.

Chiffre d’Affaires Annuel Moyen des activités commerciales : Les entreprises de moins de cinq (05) ans devront fournir des attestations de bonne
exécution correspondant au nombre d’année de leur existence. La moyenne sera faite sur la période concernée

Les entreprises de moins de dix-huit (18) mois ne disposant pas d’ABE, doivent fournir en lieu et place du chiffre d’affaires, des expériences générale et
spécifique, une Déclaration Fiscale d’Existence (DFE) et une attestation de solde datant de moins de trente (30) jours à la date limite de dépôt des offres
ou une attestation bancaire de ligne de crédit par laquelle, la banque s’engage à financer le marché pour un montant au moins égal à
Soixante-six millions huit cent quatre-vingt mille (66 880 000) francs CFA ;
Section III : Critères d’évaluation et de qualification 43

L’Autorité contractante (AC) doit faire des vérifications sur les attestations de bonne exécution (ABE).
La production de toutes fausses pièces justificatives entraîne le rejet systématique de l’offre et une exclusion selon les dispositions en vigueur.
Section IV. Formulaires de Soumission 44

5. Personnel
Le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel pour les positions-clés suivantes :
Expérience Nombre
Personnel clé Formation Expérience spécifique
générale minimum
Avoir participé ç la
Ingénieur des réalisation d’au moins
Au moins trois (03)
techniques deux (2) projets de
Conducteur ans d’expérience
des TP en construction et de 01
des Travaux dans les travaux de
routes ou réhabilitation de route
voirie
équipements en tant que conducteur
des travaux

Diplôme de Avoir participé à la


Technicien réalisation d’au moins
Au moins trois (03) deux (2) projets de
Supérieur en
Chef de ans d’expérience
route ou construction et 01
Chantier dans les travaux de
équipement réhabilitation de route
route
ou travaux en tant que Chef de
publics Chantier

Le Candidat doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en
utilisant les formulaires PER 1 et PER 2 de la Section IV, Formulaires de soumission.

N. B. : Le CV devra être signé de l’employé. Sous peine de rejet du personnel proposé, le CV


devra être accompagné de la photocopie de la pièce d’identité ou de la copie de l’attestation
d’identité en cours de validité et de la copie du diplôme exigé certifiée conforme à
l’original datant de moins de six (06) mois. Ces documents doivent être rédigés dans la
langue française. Le profil du personnel d’encadrement demandé est un profil minimum. Tout
membre du personnel ayant une qualification supérieure sera accepté pour le poste proposé.
L’employé doit s’engager à travailler dans la société et pour le projet objet de l’appel d’offre.
Le nombre d’années d’expérience sera déterminé en faisant la différence entre la date
d’ouverture du dit appel d’offres et la date de début d’activité dans le domaine concerné.
Les périodes de stage ne sont pas prises en compte dans la détermination du nombre d’années
D’expériences.
Section IV. Formulaires de Soumission 45

6. Matériels

Le Candidat doit établir qu’il a les matériels suivants :

N° Matériel Nombre minimum


1 Véhicule de liaison 01
2 Camion benne 02
3 Camion-citerne 01
4 Finisher 01
5 Compacteur 01
6 Chargeuse 01
7 Niveleuse 01
8 Bulldozer D6 01

NB : Le matériel doit être justifié par un titre de propriété (carte grise pour les véhicules,
attestations d’assurance ou reçus d’achats pour les engins et reçus d’achats pour les autres). Un
contrat de location ferme du matériel délivré par une structure officiellement déclarée dans le
domaine de location (le contrat de location doit être rédigé sur l’entête du loueur avec les mentions
suivantes : nom, adresse, contact, numéro de registre de commerce et de compte contribuable) sera
exigé pour le matériel en location accompagné d’une copie de son RCCM et des justificatifs
de propriété au nom de cette structure (carte grise pour les véhicules, attestations d’assurance
pour les engins et reçus d’achats pour les autres).

Pour le gérant ou l’actionnaire de la société qui met à disposition son matériel, il doit fournir
une attestation de location à titre gratuit

La maison mère peut utiliser le matériel de la succursale ou vice- versa, sans contrat ou
attestation de location

La maison mère peut utiliser le matériel de la filiale ou vice- versa, à condition qu’elle produise
un contrat ou une attestation de location

Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT
de la Section IV, Formulaires de soumission
Section IV. Formulaires de Soumission 46

SECTION IV. FORMULAIRES DE SOUMISSION

LISTE DES FORMULAIRES

Formulaire de renseignements sur le candidat……………………….…………18

Formulaire de renseignements sur les membres de groupement………………19

Formulaire d’Antécédents de marchés non exécutés…………...……...……….20

Lettre de soumission de l’offre……………………………………………… 21-22

Modèle de garantie de soumission………………………………………….…23-24

Modele de l'Attestation de Bonne Exécution (ABE) …………………….....25-26

Formulaire de Détail Quantitatif et Estimatif ……………………………... 27-30

Formulaire Matériel ……………………………………………………………..34

Formulaire de Contrat de Locations de matériels..…………………..................35

Formulaire PER-1 …… ……………………………………………………….....36

Formulaire PER-2 …………………………… ……………………………….....37

Pouvoir habilitant du soumissionnaire …………….……………………………38

Attestation de disponibilité de crédit……………….……………………………39


Section IV. Formulaires de Soumission 47

Formulaire de renseignements sur le candidat

[Le candidat remplit le tableau ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le
tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]

Date : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AOO numéro : [insérer le nom de l’Avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du candidat : [insérer le nom légal du candidat]

2. En cas de groupement, noms de tous les membres : [insérer le nom légal de chaque membre du
groupement]

3.a) Pays où le Candidat est légalement 3.b) Numéro d’Identification des Entreprises :
enregistré:[insérer le nom du pays [insérer le numéro du registre de commerce]
d’enregistrement]
4. Année d’enregistrement du candidat: [insérer l’année d’enregistrement]

5. Adresse officielle du candidat dans le pays d’enregistrement : [insérer l’adresse légale du


Candidat dans le pays d’enregistrement]

6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du candidat :


Nom : [insérer le nom du représentant du candidat]
Adresse : [insérer l’adresse du représentant du candidat]
Téléphone/Fac-similé : [insérer le numéro de téléphone/fac-similé du représentant du candidat]
Fonction : [insérer la fonction au sein de l’entreprise ou en rapport avec elle]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du candidat]

Signature et Cachet
Section IV. Formulaires de Soumission 48

Formulaire de renseignements sur les membres de


groupement

[Chaque membre du groupement remplit le formulaire ci-dessous conformément aux instructions


entre crochets. Le tableau ne doit pas être modifié. Aucune substitution ne sera admise.]

Date : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AOO numéro : [insérer le numéro de l’Avis d’Appel d’Offres]

1. Nom du candidat : [insérer le nom du groupement]

2. Nom du membre du groupement : [insérer le nom légal du membre du groupement]

3.a) Pays où le membre du groupement est, 3.b) Numéro d’Identification de l’entreprise :


légalement enregistré: [insérer le nom du [insérer le numéro de l’acte d’inscription au
pays d’enregistrement du membre du registre de commerce]
groupement]
4. Année d’enregistrement du membre du groupement: [insérer l’année d’enregistrement du
membre du groupement]
5. Adresse officielle du membre du groupement dans le pays d’enregistrement: [insérer l’adresse
légale du membre du groupement dans le pays d’enregistrement]
6. Renseignement sur le représentant dûment habilité du membre du groupement (mandataire) :
Nom : [insérer le nom du représentant du membre du groupement]
Adresse : [insérer l’adresse du représentant du membre du groupement]
Téléphone : [insérer le numéro de téléphone du membre du groupement]
Fax : [insérer le numéro de fax du représentant du membre du groupement]
Adresse électronique:[insérer l’adresse électronique du représentant du membre du groupement]

Signature et Cachet
Section IV. Formulaires de Soumission 49

Formulaire ANT:

Antécédents de marchés non exécutés

[Le formulaire ci-dessous doit être rempli conformément au modèle ci-dessous, signé et cacheté
par le candidat et par chaque partenaire dans le cas d’un GE.
Nom légal du candidat : [insérer le nom complet]
Date : [insérer jour, mois, année]
ou
Nom légal de la Partie au GE : [insérer le nom complet]
No. AOI et titre : [numéro et titre de l’AOI]
Page [numéro de la page] de [nombre total de pages] pages

Marchés non exécutés selon les dispositions de la Section III, Critères d’évaluation et de
qualification
 Il n’y a pas eu de marchés non exécutés depuis le 1er janvier (insérer l’année) stipulée à la
Section III, Critères d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1.
 Marché(s) non exécuté(s) depuis le 1er janvier (insérer l’année) stipulée à la Section III, Critères
d’évaluation et de qualification, sous-critère 2.2.1 :
Fraction non Montant total
Année exécutée du Identification du contrat du contrat
contrat
[insérer [indiquer la Identification du marché : [indiquer le nom
l’année] fraction non complet/numéro du marché et les autres formes
exécutée, le d’identification]
taux et le
Nom du Maître de l’Ouvrage : [nom complet]
montant]
Adresse du Maître de l’Ouvrage : [rue, numéro,
ville, pays]
Motifs de non-exécution : [indiquer le (les)
motif(s) principal (aux)]

NB : cocher l’option qui vous concerne. Les signatures et cachets ne doivent pas être
détachés du texte.

Signature et cachet du candidat


ou de chaque partenaire du groupement
Section IV. Formulaires de Soumission 50

Lettre de Soumission de l’offre

[Le candidat remplit la lettre ci-dessous conformément aux instructions entre crochets. Le format
de la lettre ne doit pas être modifié. Toute réserve ou déviation majeure, par rapport à ce format,
pourra entraîner le rejet de l’offre]

Date : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AOO numéro : [insérer l‘identification de l’Appel d’Offres]

À : (insérer le nom de l’autorité contractante)

Nous, les soussignés, attestons que :

a) Nous avons examiné le Dossier d’Appel d’Offres, y compris l’additif/ les additifs numéros :
[insérer les numéros et date d’émission de chacun des additifs]; et n’avons aucune réserve à
leur égard ;
b) Nous nous engageons à exécuter conformément au Dossier d’Appel d’Offres et au délai
d’exécution spécifié dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières et le Cahier des
Clauses Techniques, les travaux ci-après : (préciser l’objet de l’appel d’offres)
c) Le prix total de notre offre, hors rabais offerts à la clause (d) ci-après est de :
- en chiffres hors T.V.A. :................................F CFA ; (insérer le montant)
- en chiffres T.V.A. au taux de 18 % :……...........................F CFA ; (insérer le montant)
- en chiffres T.T.C :................................F CFA ; (insérer le montant)
- en lettres :................................................, Toutes Taxes Comprises. (insérer le montant)

d) Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants :
[Indiquer en détail les rabais offerts, le cas échéant, s’ils s’appliquent]

[Indiquer aussi en détail la méthode qui sera utilisée pour appliquer les rabais offerts, le cas
échéant]

e) Notre offre demeurera valide pendant la période requise à la clause 19.1 des Données
Particulières de l’Appel d’Offres à compter de la date limite fixée pour la remise des offres à
la clause 23.1 des Données Particulières de l’Appel d’Offres ; cette offre continuera de nous
engager et pourra être acceptée à tout moment avant l’expiration de cette période ;
f) Si notre offre est acceptée, nous nous engageons à fournir un cautionnement définitif du
marché conformément à la Clause 45 des Données Particulières de l’Appel d’Offres et à la
clause 17 du Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP);
Section IV. Formulaires de Soumission 51

g) Notre candidature, ainsi que tous sous-traitants ou entrepreneur intervenant en rapport avec une
quelconque partie du marché, ne tombent pas sous les conditions d’exclusion de la clause 4.2
des Données Particulières de l’Appel d’Offres.
h) Nous ne nous trouvons pas dans une situation de conflit d’intérêt définie à la clause 4.3 des
Données Particulières de l’Appel d’Offres.
i) Nous nous engageons à ne pas octroyer ou promettre d'octroyer à toute personne intervenant à
quelque titre que ce soit dans la procédure de passation du marché un avantage indu,
pécuniaire ou autre, directement ou par des intermédiaires, en vue d'obtenir le marché.
j) Il est entendu que la présente offre, et votre acceptation écrite de ladite offre figurant dans la
notification d’attribution du marché que vous nous adresserez tiendra lieu de contrat entre
nous, jusqu’à ce qu’un marché formel soit établi et signé.

Nom [insérer le nom complet de la personne signataire de l’offre]


En tant que [indiquer la qualité du signataire]

Signature et cachet [insérer la signature et apposer le cachet du candidat ou du mandataire du


groupement]

Ayant pouvoir à signer l’offre pour et au nom de [insérer le nom complet du Candidat ou du
mandataire du groupement]

En date du ______________ [Insérer la date de signature]


Section IV. Formulaires de Soumission 52

Modèle de garantie d’offre ou de soumission

[La banque ou compagnie de garantie remplit ce modèle de garantie d’offre conformément aux
indications entre crochets]

[Insérer le nom de la banque ou compagnie de garantie, et l’adresse de l’agence émettrice]

Bénéficiaire : [insérer le nom du ministère, de la structure ou de l’institution bénéficiaire]

Date : [insérer date]

Numéro de la garantie d’offre : [insérer le numéro de garantie]

Nous avons été informés que [insérer le nom du candidat] (ci-après dénommé « le candidat ») a
répondu à votre appel d’offres numéro [insérer le numéro de l’avis d’appel d’offres] pour les
travaux de [insérer l’objet de l’appel d’offres] et vous a soumis son offre en date du [insérer date
du dépôt de l’offre] (ci-après dénommée « l’Offre »).
En vertu des dispositions du Dossier d’Appel d’Offres, l’Offre doit être accompagnée d’un
cautionnement provisoire.
A la demande du candidat, nous [insérer nom de la banque ou compagnie de garantie] nous
engageons par la présente, sans réserve et irrévocablement à nous porter caution et à vous payer à
première demande, toutes sommes d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer
le montant en chiffres et en lettres] F.CFA.
Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le candidat n'a
pas exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre ou a fait l'objet de
sanction pour faute commise dans le cadre de la procédure de passation du marché conformément
aux articles 155 et 156 du Code des Marchés publics, à savoir :
a) s’il n’accepte pas les modifications de son offre suite à la correction des erreurs de calcul; ou
b) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumission de
l’offre; ou
c) si, s’étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par l’Autorité Contractante pendant la période de
validité telle qu’indiquée dans la lettre de soumission de l’offre ou prorogée par l’Autorité
contractante avant l’expiration de cette période, il:
1. ne signe pas le marché ; ou
2. ne fournit pas le cautionnement définitif du marché, s’il est tenu de le faire ainsi
qu’il est prévu dans les Données Particulières de l’Appel d’Offres ; ou
Section IV. Formulaires de Soumission 53

d) s'il a fait l'objet d'une sanction des autorités compétentes ou de l'Autorité Nationale de
Régulation des Marchés Publics ou d'une juridiction compétente, conduisant à la saisie des
garanties qu'il a constituées dans le cadre de la passation du marché, conformément aux articles
155 et 156 du Code des marchés publics.
La présente garantie de soumission restera valide trente (30) jours après l’expiration du délai de
validité de l’offre.
Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus tard.
La présente garantie de soumission est établie conformément à l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés adopté le 15 décembre 2010 et entré en vigueur le 16 mai 2011 (JO
OHADA n° 22 du 15 février 2011) dont les articles 39 et 40 sont respectivement relatifs aux règles
de formation de garantie et contre garantie autonomes et à ses mentions obligatoires.

Nom du représentant de l’organisme qui délivre la garantie : [nom complet de la personne


signataire] Titre [capacité juridique de la personne signataire] Cachet [Cachet de l’organisme]

Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus]

N.B : La mention manuscrite n’est pas exigée pour les garanties de soumission
Section IV. Formulaires de Soumission 54

Modèle d’Attestation de Bonne Exécution (ABE)

Je soussigné (Nom, fonction, adresse, téléphone) …………………………….


Certifie que l’entreprise:…………………………………………………….…..
Représentée par:……………………………………………………………..……
A mené à bien, dans les délais prévus les travaux de :……………….………
Réalisé à :…………………….……………...……………….……………………
Le montant des prestations réalisées en propre par l’entreprise s’élevait à la somme de :
………………………et a fait l’objet d’un marché n°……/contrat n°………/convention
n°……../bon de commande n°…. .

Ces travaux qui ont été réalisés du ……………….au……………., ont été exécutées en
conformité avec les clauses des cahiers des charges.

Le délai contractuel était de ………………….mois

En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.

Fait à ……………….le…………

Signature et cachet
de l’autorité qui délivre l’ABE

N.B : Pour être recevable, la présente attestation de bonne exécution doit être :
- rédigée sur papier en-tête de la structure émettrice ;
- délivrée par une autorité publique ou privée ;
- accompagnée du contrat de sous-traitance approuvé par l’autorité contractante ;
- remplie conformément au présent
Section IV. Formulaires de Soumission 55

Modèle d’Attestation de Bonne Exécution (ABE)


En cas de sous-traitance
Je soussigné (Nom, fonction, adresse, téléphone de l’autorité qui délivre l’ABE)
……………., certifie que l’entreprise (Nom, adresse, téléphone de l’entreprise)…………
….représentée par (Nom, fonction du représentant de l’entreprise sous-traitante):………………a
mené à bien en tant que sous-traitant, dans les délais prévus, les travaux de (objet de l’appel
d’offres) :……………objets du marché numéro (numéro du marché)…………… dont le titulaire
est l’entreprise (Nom, adresse, téléphone de l’entreprise titulaire du marché)……………
représentée par (Nom, fonction du représentant de l’entreprise principale)
…………………………….
Le montant total du marché est de ………..F CFA TTC et a fait l’objet d’un marché n°
……… / contrat n°………./ convention n° …………./ bon de commande n° …….. . Le montant
des prestations exécutées par l’entreprise sous-traitante s’élevait à la somme de :……… F CFA
TTC, correspondant à (indiquer le pourcentage des travaux réalisés par le sous-traitant)
…………..pour cent du volume total des travaux réalisés.
Ces travaux qui ont été réalisés à (lieu de réalisation des travaux)… ….du …….au…, ont
été exécutés en conformité avec les clauses des cahiers des charges.
Le délai contractuel était de ………………….mois.
En foi de quoi, je délivre la présente attestation pour lui servir et valoir ce que de droit.

Fait à ……………….le…………

Signature et cachet de l’autorité publique Signature et cachet du Dirigeant


qui délivre l’ABE de l’entreprise titulaire du marché

B : Pour être recevable, la présente attestation de bonne exécution doit être :


- rédigée sur papier en-tête de la structure émettrice ;
- délivrée par une autorité publique ou privée ;
- accompagnée du contrat de sous-traitance approuvé par l’autorité contractante ;
- remplie conformément au présent
Section IV. Formulaires de Soumission 56

DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF (DQE)

TRAVAUX DE BITUMAGE DE 1100 ML DE VOIES DANS LA COMMUNE

LOT UNIQUE : TRAVAUX DE BITUMAGE DE VOIES AU QUARTIER GENIE 2000 NORD


(750 ML + ASSAINISSEMENT)

N° DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL


F CFA F CFA
Lot 0 INSTALLATION DE CHANTIER
Installation de chantier de l’entreprise ft 1,00
TOTAL LOT 0
Lot 1 DEGAGEMENT DES EMPRISES
Décapage de terre végétale, démolition, et évacuation de
gravats ft 1, 00
TOTAL LOT 1
Lot 2 TERRASSEMENTS GENERAUX
2.1 Déblai de terre en terrain meuble m3 2 852,00
2.2 Remblai prévenant d’emprunt m3 2 852,00
2.3 Réglage et compactage de la plateforme de terrassement m² 7 600,00
TOTAL LOT 2
Lot 3 CHAUSSEE
3.1 Fourniture et mise en œuvre concassé 031,5 (20 cm) réglage
et compactage m3 1 925,00
3.2 Exécution de l’imprégnation au CUT-BACK de couche de base
à 1,200 kg/ m3 m² 7 600,00
3.3 Couche d’accrochage à l’émulsion de bitume dosé à 0,450 kg/
m² m² 7.600,00
Fourniture de mise en œuvre de béton bitumineux (BB) pour
3.4 revêtement sur épaisseur de 5 cm après compactage m² 7.600,00
TOTAL LOT 3
Lot 4 ASSAINISSEMENT – DRAINAGE
4.1 Fourniture et pose de caniveau (80 x 80) ml 680,00
4.2 Fourniture et pose de bordures de type A2 ml 750,00
4.3 Fourniture et pose de dalettes de couverture ép.0.15 ajourées
sur caniveau ml 125,00
TOTAL LOT 4
Lot 5 SIGNALISATION ET MARQUAGE
5.1 Panneaux de signalisation verticale ens 1
5.2 Marquage au sol à la peinture au spéciale ens 1
TOTAL LOT 5
TOTAL H.T
TVA 18%
TOTAL TTC

Arrêter le présent devis à la somme de :


Section IV. Formulaires de Soumission 57

Formulaires de Bordereau des Prix Unitaires (BPU)

TRAVAUX DE BITUMAGE DE 1100 ML DE


VOIES DANS LA COMMUNE

BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES


LOT UNIQUE : TRAVAUX DE BITUMAGE DE VOIES AU QUARTIER GENIE 2000 NORD
(750 ML + ASSAINISSEMENT)

N° DÉSIGNATION UNITÉ QUANTITÉ PRIX UNITAIRE PRIX UNITAIRE


EN CHIFFRE EN LETTRE
Lot 0 INSTALLATION DE CHANTIER
Installation de chantier de l’entreprise ft 1,00
TOTAL LOT 0
Lot 1 DEGAGEMENT DES EMPRISES
Décapage de terre végétale, démolition, et évacuation de
gravats ft 1, 00
TOTAL LOT 1
Lot 2 TERRASSEMENTS GENERAUX
2.1 Déblai de terre en terrain meuble m3 2 852,00
2.2 Remblai prévenant d’emprunt m3 2 852,00
2.3 Réglage et compactage de la plateforme de terrassement m² 7 600,00
TOTAL LOT 2
Lot 3 CHAUSSEE
3.1 Fourniture et mise en œuvre concassé 031,5 (20 cm) réglage
et compactage m3 1 925,00
3.2 Exécution de l’imprégnation au CUT-BACK de couche de base
à 1,200 kg/ m3 m² 7 600,00
3.3 Couche d’accrochage à l’émulsion de bitume dosé à 0,450 kg/
m² m² 7.600,00
Fourniture de mise en œuvre de béton bitumineux (BB) pour
3.4 revêtement sur épaisseur de 5 cm après compactage m² 7.600,00
TOTAL LOT 3
Lot 4 ASSAINISSEMENT – DRAINAGE
4.1 Fourniture et pose de caniveau (80 x 80) ml 680,00
4.2 Fourniture et pose de bordures de type A2 ml 750,00
4.3 Fourniture et pose de dalettes de couverture ép.0.15 ajourées
sur caniveau ml 125,00
TOTAL LOT 4
Lot 5 SIGNALISATION ET MARQUAGE
5.1 Panneaux de signalisation verticale ens 1
5.2 Marquage au sol à la peinture au spéciale ens 1
TOTAL LOT 5
TOTAL H.T
TVA 18%
TOTAL TTC

Situation financière
Section IV. Formulaires de Soumission 58

Nom du candidat :…………………………Date…………………………..


Nom de la partie au GE………………………………………Numéro AAO :…………..
A compléter par le candidat et, dans le cas d’un GE, par chaque partie.

Données financières en équivalent Antécédents pour les…….(….) dernières années


FCFA (équivalent milliers de F CFA)
Année 1 Année 2 Année 3 Année… Année n
Information du bilan

Total actif (TA)


Total passif (TP)
Patrimoine net (PN)
Disponibilités (D)
Engagements (E)
Information des comptes de résultats

Recettes totales (RT)


Bénéfices avant impôts (BAI)

On trouvera ci-après les copies des états financiers certifies (y compris toutes les notes y afférents,
et comptes de résultats) pour les années spécifiées ci-dessus et qui satisfont aux conditions
suivantes :
a) Ils doivent refléter la situation financière du candidat ou de la partie au GE, et non pas celle
de la maison mère ou de filiales.
b) Les états financiers passés doivent être vérifiés par un expert-comptable agrée.
c) Les états financiers doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été
ajoutées.
d) Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et
vérifiées (les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés).

Formulaire FIN – 2.2


Section IV. Formulaires de Soumission 59

Chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction

Nom du candidat :…………………………Date…………………………..


Nom de la partie au GE………………………………………Numéro AAO :…………..

Données sur le chiffre d’affaires annuel (construction uniquement)

Année Montant et monnaie Equivalent FCFA

 Chiffre d’affaires
annuel moyen des
activités de
construction

Personnel affecté aux Travaux


Section IV. Formulaires de Soumission 60

Nombre d’année
Nom et prénoms Diplôme Poste proposé
d’expérience
Section IV. Formulaires de Soumission 61

Matériel affecté aux Travaux

Désignation Quantité Marque En propre/ En


location
1
.
.
.
N
Section IV. Formulaires de Soumission 62

Programme/Calendrier de Mobilisation du matériel


Section IV. Formulaires de Soumission 63

Matériel
Formulaire MAT

Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la
possibilité de mobiliser le matériel clé dont la liste figure dans les critères de qualification. Un
formulaire distinct sera préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la liste, ou pour du
matériel de remplacement proposé par le Candidat.

Pièce de matériel

Renseignement Nom du fabricant Modèle et puissance


sur le matériel

Capacité Année de fabrication


Position Localisation présente
courante
Détails sur les engagements courants

Provenance Indiquer la provenance du matériel


oo en possessionoo en locationoo en location-venteoo fabriqué
spécialement

Les renseignements suivants seront omis pour le matériel en possession du Candidat.

Propriétaire Nom du Propriétaire


Adresse du Propriétaire

Téléphone Nom et titre de la personne à


contacter
Télécopie Télex
Accords Détails de la location / location-vente / accord de fabrication
Section IV. Formulaires de Soumission 64

Contrat de Location de Matériels


Délivré par :

Je soussigné (nom, prénoms, fonctions loueur), Directeur de l'entreprise de location d'engins


(insérer nom de l’entreprise qui loue) Située à B.P. Téléphone Certifie que
l'Entreprise : (insérer le nom de l’entreprise locataire) Représentée par Monsieur/
Madame : (insérer les nom, prénoms et fonction du représentant de l’entreprise locataire) a
signé avec mon Entreprise, un contrat de location des matériels suivants (insérer les nom et
référence des matériels objet de la location) pour l'exécution des Travaux concernant l'appel
d'offre N°..........(insérer le numéro de l’appel d’offres) relatif à (insérer l’objet de l’appel
d’offres).

Ce contrat est ferme et irrévocable.

En foi de quoi, il est établi ce contrat pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du bénéficiaire Signature du représentant de l’entreprise qui loue
Cachet du bénéficiaire Cachet de l’entreprise qui loue

NB : Le contrat de location de matériels doit être rédigé sur papier entête de l’entreprise qui
loue pour être valable et il doit comporter les mentions suivantes : nom, adresse, contact,
registre de commerce et de compte contribuable. Les signatures et cachet ne doivent pas être
détachés du texte.

Joindre au présent contrat, les copies de la carte grise du véhicule de liaison et du camion-benne et
le reçu d’achat pour le reste du matériel.
Section IV. Formulaires de Soumission 65

Personnel

Formulaire PER -1

Personnel proposé

Le Candidat doit fournir les noms de personnels ayant les qualifications requises exigées. Les
renseignements concernant leur expérience devront être indiqués dans le Formulaire ci-dessous à
remplir pour chaque candidat.

1. Désignation du poste

Nom

. Désignation du poste

Nom

. Désignation du poste

Nom

n. Désignation du poste

Nom
Section IV. Formulaires de Soumission 66

Formulaire PER-2
Curriculum vitae du Personnel proposé

Nom du Candidat

Poste

Renseignement Nom Date de naissance


s personnels

Qualifications professionnelles
Employeur Nom de l’employeur
actuel
Adresse de l’employeur
Téléphone Contact (responsable / chargé du
personnel)
Télécopie E-mail
Emploi tenu Nombre d’années avec le présent
employeur

Résumer l’expérience professionnelle des 20 dernières années en ordre chronologique inverse.


Indiquer l’expérience technique pertinente pour le projet.

De À Société / Projet / Position / expérience technique et de gestionnaire


pertinente

Je m’engage à travailler au sein de la société________________ si elle est retenue pour l’appel


d’offres relatif à__________________________et durant la période d’exécution des travaux.
Date : …………………………….
Signature de l’intéressé (e)

NB: Pour être valide, Les CV devront être signés des employés après s’être engagés à travailler
dans la société et pour le projet objet de l’appel d’offre. Ils seront accompagnés des copies
certifiées conformes des diplômes datant de moins de six (06) mois comme exigé à la section III
et de la copie de la Carte Nationale d’Identité ou de l’attestation d’identité.
Section IV. Formulaires de Soumission 67

Pouvoirs Habilitant du Soumissionnaire


(Cas d’une procuration)
Je soussigné M/Mme …………… (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne qui
donne procuration) donne pouvoir à ………. (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne
qui déclare avoir procuration) pour signer tout document concernant ………. .(Insérer le nom et
l’adresse de l’entreprise) dans le cadre de l’appel d’offres ………….. (Insérer le numéro de
l’appel d’offres) relatif à ………. (Insérer l’objet de l’appel d’offres)

En foi de quoi je lui délivre la présente habilitation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à ………… le, (date en toutes lettres)


Signature de la personne qui donne procuration
Cachet de l’entreprise de la personne qui donne procuration

Pouvoirs Habilitant du Soumissionnaire


(Cas sans procuration)
Je soussigné M/Mme …………… (Insérer nom et prénoms et fonction de la personne qui
donne procuration) déclare avoir pouvoir pour signer tout document concernant ………. .(Insérer
le nom et l’adresse de l’entreprise) dans le cadre de l’appel d’offres ………….. (Insérer le
numéro de l’appel d’offres) relatif à ………. (Insérer l’objet de l’appel d’offres)

En foi de quoi, il est établi la présente habilitation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à ………… le, (date en toutes lettres)


Signature de la personne qui donne procuration
Cachet de l’entreprise de la personne qui donne procuration

NB : Le pouvoir habilitant du soumissionnaire doit être rédigé sur papier avec entête de
l’entreprise, signé et cacheté. Les signatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte, En cas
d’absence rejet de l’offre.
Section IV. Formulaires de Soumission 68
Section IV. Formulaires de Soumission 69

Attestation de ligne de crédit Bancaire

Nous soussignée, (indiqué le nom et le statut de la Banque), au capital social de (indiqué le capital
en chiffre et en lettre)FCFA, dont le siège est à (indiquer le siège social de la Banque et l’adresse
correspondante), immatriculé au registre de commerce et du crédit mobilier sous le numéro
(indiquer le numéro d’immatriculation au RCCM), représentée par Monsieur / Madame (indiquer
le nom et prénoms et la fonction du représentant de la Banque), attestons par la présente que la
société (indiquer le nom et l’adresse de l’entreprise), est titulaire du compte numéro (indiquer le
numéro de compte de l’entreprise) ouvert dans nos livres.

(Indiquer le nom de l’entreprise) bénéficie d’une ligne de crédit à hauteur de (indiquer le montant
en chiffre et en lettre de la ligne de crédit) F CFA, pour financer le marché objet de l’appel
d’offres N° (indiquer le numéro et l’objet de l’appel d’offres).

En foi de quoi, nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abidjan le, (date en toutes lettres)


Signature du représentant de la banque
Cachet de la banque

NB : l’attestation de disponibilité de crédit doit être rédigée sur papier entête de la banque
pour être valable. Les signatures et cachet ne doivent pas être détachés du texte.
Section IV. Formulaires de Soumission 70

Formulaire de Déclaration sur l’honneur


[Cette fiche est établie dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le
financement du terrorisme en matière d’exécution des marchés publics.
Les Soumissionnaires, ainsi que chacun des membres d’un groupement produiront cet Acte].

Date de soumission : [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre]


AO No. : [insérer le numéro de l’Appel d’Offres]

À : [insérer le nom complet du Maître de l’Ouvrage]

[Indiquer les sources de financement à utiliser pour l’exécution du (des) marché(s)]


[source de financement] [montant du financement]

1.
2.
.
.
n.

Nous, le(s) soussigné(s) ……………, déclarons sur l’honneur que :


(a) Nous n’avons pas eu recours ou nous n’aurons pas à recourir à des financements provenant
d’activités illicites ou à des personnes physiques ou morales qu’on sait ou qu’on aurait dû
savoir impliquées dans des activités illicites , notamment le blanchiment de capitaux ou le
financement du terrorisme dans le cadre de l’exécution des prestations, objet de l’appel
d’offres [insérer l’objet de l’appel d’offres] ;
(b) Nous avons adopté toute mesure appropriée afin d’assurer qu’aucune personne agissant en
notre nom, ou pour notre compte, ne puisse se livrer à un quelconque acte de blanchiment de
capitaux, de financement du terrorisme ou d’acquisition de biens illicites.
(c) Nous ne sommes pas et n’avons pas été en relation d’affaires avec une personne physique ou
morale faisant l’objet de sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour terrorisme,
financement du terrorisme ou financement de la prolifération des armes de destruction
massive.

Nom du Soumissionnaire :* [insérer le nom complet du Soumissionnaire]

Nom de la personne signataire de l’offre : ** [insérer le titre/capacité complet de la personne


signataire de l’offre]

En tant que : [indiquer la capacité du signataire]

__________________________________________
Signature [insérer la signature]

Dûment habilité à signer l’offre pour et au nom de : [insérer le nom complet du


Soumissionnaire]
Section IV. Formulaires de Soumission 71

En date du ________________________________ jour de [Insérer la date de signature]

*Dans le cas d’une offre présentée par un groupement d’entreprises, indiquer le nom du
groupement ou de ses partenaires, en tant que Soumissionnaire.
**La personne signataire doit avoir un pouvoir donné par le Soumissionnaire, à joindre à l’offre.
Section IV. Formulaires de Soumission 72

Planning d’exécution des travaux

(Le soumissionnaire devra insérer le planning d’exécution des travaux)


Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 73

DEUXIEME PARTIE
SPÉCIFICATION DES TRAVAUX
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 74

Section VI. Cahier des Clauses techniques


Particulières (CCTP)
(L’Unité de gestion Administrative doit insérer le Cahier des Clauses Techniques des travaux à
réaliser et les plans, croquis ou autres schémas qui seront mis éventuellement à la disposition des
candidats)

A/ DISPOSITIONS GENERALES
Le présent Cahier des Clauses Techniques particulières a pour objet de définir les dispositions
particulières imposées pour le projet de TRAVAUX DE BITUMAGE DES VOIES AU
QUARTIER GENIE 2000 NORD (750 ML + ASSAINISSEMENT).

TRAVAUX DE BITUMAGE DES VOIES AU QUARTIER GENIE 2000 NORD (750 ML +


ASSAINISSEMENT ).
Lot unique : QUARTIER GENIE 2000 NORD (750 ML + ASSAINISSEMENT).

CHAPITRE I –DESCRIPTION ET CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux concernent le bitumage de nouveaux axes du routier communal. Les travaux s’effectueront sur
une distance de 350 ml de long sur 10 ml maximum de large. Ce linéaire de voie prend en compte, les
différentes voies aux croissements. Ils consisteront à déterminer toute la longueur, à évacuer les matériaux
de mauvaise tenue, à constituer la couche de base et à mettre en place un revêtement au béton bitumineux
(B/B d’épaisseur 05 cm après compotage).

ARTICLE 1.1 — TERRASSEMENTS

ARTICLE 1.2 - OUVRAGES D'ASSAINISSEMENT ET DE DRAINAGE

ARTICLE 1.3 – CHAUSSEE


Le corps de chaussée à reprendre en section courante sera constitué :

- d'une couche de base amélioré à 4% de ciment CPA telle que définie par le profil en travers type, d'une
épaisseur minimale après compactage de 0,18 m et d'une largeur conforme aux plans du marché.

CHAPITRE II - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


ARTICLE 2.1 - FOURNITURES DE MATERIAUX
2.1.1 — GENERALITES

La prospection, l’exploitation des emprunts et les essais de matériaux à utiliser sont à la charge entière de
l'Entrepreneur. Il en est de même de la fourniture de tous les matériaux destinés directement ou
indirectement à l'exécution des travaux du présent marché.

2.1.2 - ORIGINE, QUALITE ET MISE EN OEUVRE DES MATERIAUX


Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 75

Les matériaux devront être conformes aux prescriptions du présent Cahier des Clauses Techniques
Particulières (C.C.T.P.)

Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et mis en œuvre
conformément aux règles de l'art.

Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par le l’Ingénieur ou par
ses préposés à la diligence de l'Entrepreneur.

Malgré cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en cas de mauvaise
qualité ou de malfaçon, être rebutés par l’Ingénieur et ils sont alors remplacés par l'Entrepreneur et à ses
frais.

L'Entrepreneur devra fournir toutes informations ou toutes justifications sur la provenance des matériaux
proposés à l'aide de ses reçus, lettres de voiture ou tout autre document.
Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, il pourra être procédé, avec l'accord préalable de
l’Ingénieur, à la réception des matériaux soit au lieu de provenance, soit à l'usine.
Les matériaux qui, bien qu'acceptés au lieu de provenance, seraient reconnus défectueux sur le chantier,
seront refusés et remplacés aux frais de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur est tenu de se conformer aux décrets et règlements en vigueur pour tout ce qui concerne les
extractions des matériaux.
Il paye, sans recours contre le Maître d’Ouvrage, tous les dommages qu'ont pu occasionner la prise ou
l'extraction, le transport et le dépôt des matériaux.
L'Entrepreneur doit justifier, toutes les fois qu'il en est requis, de l'accomplissement des obligations
énoncées dans le présent article ainsi que du paiement des indemnités pour l'établissement de chantier et
chemins de service.
Si l'Entrepreneur demande à substituer aux carrières retenues d'autres carrières, l’Ingénieur ne pourra lui
accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux extraits est supérieure ou au moins égale à celle
des matériaux initialement prévus.
L'Entrepreneur ne pourra alors prétendre à aucune modification des prix correspondants du marché du fait
de l'augmentation des frais d'extraction et de transport des matériaux.
L'Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l'exécution de travaux privés, soit à
l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l'autorisation a été accordée, les matériaux
qu'il a fait extraire des carrières exploitées par lui en vertu du droit qui lui a été conféré par le Maître
d’Ouvrage.
2.1.3 - EMPRUNTS DE MATERIAUX MEUBLES ET GISEMENTS

L'Entrepreneur est tenu d'obtenir l’autorisation pour chacun des gisements de matériaux qu'il compte
exploiter.

La prospection, la reconnaissance et les études des matériaux d'emprunts seront effectuées par un
laboratoire agréé, aux frais de l'Entrepreneur et à la demande de celui-ci.

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l’Ingénieur, dans un délai maximal de trente (30) jours après
l'ordre de commencer les travaux, les gisements qu'il compte exploiter avec indication des spécifications
des matériaux rencontrés.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 76

L’Ingénieur aura quinze (15) jours pour se prononcer sur l'agrément de l'emprunt ou prescrire des études
complémentaires.
En cas d'agrément de l'emprunt, l’Ingénieur précisera à l'Entrepreneur les limites autorisées et les épaisseurs
de matériaux exploitables.
L'agrément des emprunts ne dégage en rien la responsabilité de l'Entrepreneur qui demeure entièrement
responsable de la conformité des matériaux aux spécifications, définies dans le présent C.C.T.P., après leur
mise en œuvre.
L'Entrepreneur et l’Ingénieur se rendront sur l'emplacement du chantier pour dresser contradictoirement le
procès-verbal de mise à disposition des terrains. Par ce procès-verbal, le Maître d'Ouvrage s'engage à
régler directement ou par l'intermédiaire de l'Entrepreneur les problèmes relatifs aux expropriations, aux
déplacements de canalisations de toutes sortes, de lignes électriques et téléphoniques, les frais
correspondants étant à la charge du Maître d’Ouvrage.
L'Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation du bornage géodésique et cadastral, des piquets et
bornes et de les rétablir à ses frais ou de les remplacer, en cas de besoin, soit à leur emplacement primitif,
soit à un autre point, si l'avancement des travaux l'exige.
Dans ce dernier cas, il sera procédé suivant les règles afférentes énoncées dans le Cahier des Clauses et
Conditions Particulières (C.C.C.P).
Après l'exploitation de chaque gisement, l'Entrepreneur est tenu d'aménager le ou les exutoires nécessaires
au drainage des eaux de ruissellement.
Enfin, en ce qui concerne tous les matériaux d'extraction, l’Ingénieur pourra retirer l'agrément d'un
gisement s'il estime, au vu des essais de contrôle, que le gisement ne donne plus de matériaux répondant
aux spécifications.
2.1.4 - MATERIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par le présent
C.C.T.P. ou à défaut les C.P.C. correspondants du Ministère Français de l'Equipement.

A défaut de spécifications pour certains matériaux par l'Entrepreneur, ce dernier devra soumettre à
l’Ingénieur dans une notice descriptive et justificative, les matériaux qu'il envisage d'utiliser, ainsi que les
conditions et essais de contrôle auxquels pourraient répondre ces matériaux.

2.1.5 - CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL


Par le fait même d'avoir fait acte de candidature, l'Entrepreneur reconnaît s'être assuré notamment :
- de la nature et de la situation géographique des travaux,
- des conditions générales d'exécution des travaux, en particulier de l'équipement nécessité par ceux-ci,
- de la présence éventuelle de constructions voisines pouvant avoir une incidence sur le mode de la position
exacte en plan et en profondeur ainsi que de la nature de tous les réseaux nécessitant soit un déplacement,
soit des précautions particulières liées aux travaux, notamment en matière de compactage et de déroctage,
- de la position exacte en plan et en profondeur ainsi que de la nature de tous les réseaux nécessitant soit un
déplacement, soit des précautions particulières liées aux travaux,
- des sujétions de déviation du projet routier et de l’écoulement des eaux.
- des conditions physiques propres à l'emplacement des travaux, de la nature du sol, de la nature en
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 77

Qualité et en quantité des matériaux rencontrés en surface ou dans le sous-sol,


- des conditions météorologiques ou climatiques, du niveau des rivières et des risques d'inondations, de
La présence et du niveau de la nappe phréatique, de la vitesse du vent, etc...
- des conditions locales, en règle générale, et, plus particulièrement, des conditions de fournitures et de
Stockage des matériaux,
- des moyens de communication, de transport, des possibilités de fourniture en eau, électricité et
carburant,
- de la disponibilité de la main d’œuvre,
- de toutes les contraintes et obligations résultant de la législation sociale, fiscale, douanière en Côte
d'Ivoire,
- de toutes les conditions et circonstances susceptibles d'avoir une influence sur l'exécution des travaux
Ou sur les prix,
- des techniques routières et modes d'exécution des travaux en vigueur en Côte d'Ivoire,
Toute carence, erreur ou omission de l'Entrepreneur dans l'obtention de ces renseignements ne pourra
qu'engager sa responsabilité totale et entière et demeurer à sa charge.
Tous les résultats des essais, épreuves et recherches effectués par le Maître d’Ouvrage, concernant la
prospection et l'étude des carrières et des gisements de matériaux naturels sélectionnés, ainsi que les
dossiers géotechniques relatifs aux ouvrages, ne sont donnés qu’à titre indicatif et ne sauraient engager la
responsabilité du Maître d’Ouvrage.

ARTICLE 2.2 - MATERIAUX POUR REMBLAIS

2.2.1 - DEFINITION DES MATERIAUX


Les matériaux proviendront de déblais, d'emprunts ou d'excavations divers (fossés, etc....).

2.2.3 - MATERIAUX PROVENANT D'EMPRUNTS


Lorsque le volume des remblais excède celui du déblai, l'Entrepreneur soumettra à l'agrément de
l’Ingénieur, au plus tard trente (30) jours après l'ordre de commencer les travaux, les sites d'emprunts qu'il
envisage d'exploiter.
L’Ingénieur disposera d'un délai de trois (03) jours pour se prononcer, à compter de la date de réception de
la demande d'agrément, présentée par l'Entrepreneur, accompagnée d'un dossier géotechnique complet.
L’Ingénieur autorisera ou refusera l'exploitation d'un emprunt au vu des résultats d'identification des
matériaux constituant l'emprunt concerné.
En cas d'agrément de l'emprunt, l’Ingénieur précisera notamment à l'Entrepreneur les limites autorisées et
les épaisseurs de matériaux susceptibles d'être exploitées.
Quoi qu'il en soit, l'Entrepreneur conserve après leur mise en place l'entière responsabilité de la conformité
des matériaux aux spécifications et prescriptions définies au présent C.C.T.P.

2.2.4 - MATERIAUX POUR COUCHE SUPERIEURE DES REMBLAIS


Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 78

Ces matériaux devront satisfaire aux conditions suivantes :


- sur les soixante (60) derniers centimètres des terrassements terminés : indice portant C.B.R. à 96
Heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche optimum, supérieur ou égal à 15;
- entre les cotes - 60 cm et - 100 cm des terrassements terminés: indice portant C.B.R. tel que défini
Ci-dessus, compris entre 5 et 10;

2.2.5 - MATERIAUX DE SUBSTITUTION DE FOND DE DEBLAIS


Ces matériaux devront satisfaire aux conditions suivantes :

- sur les soixante (60) derniers centimètres des terrassements terminés : indice portant C.B.R. à 96 heures
d'imbibition et à 95 % de la densité sèche optimum, supérieur ou égal à 15;

- entre les cotes - 60 cm et - 100 cm des terrassements terminés: indice portant C.B.R. tel que défini ci-
dessus, compris entre 5 et 10;

Lorsque les matériaux en place ne rempliront pas ces conditions, l'Entrepreneur procédera, avec l'accord
préalable de l’Ingénieur, à un déblai supplémentaire et à la mise en place de matériaux de substitution.

2.2.6 - TERRE VEGETALE - ENGAZONNEMENT


Sans objet

ARTICLE 2.3 - MATERIAUX POUR COUCHES DE FONDATION ET DE BASE


2.3.1 - DEFINITION DES MATERIAUX
Les matériaux pour couches de fondation et de base aussi bien pour la chaussée que les accotements seront
des graveleux naturels sélectionnés.

2.3.2 - SPECIFICATIONS EXIGEES DES MATERIAUX


Le pourcentage en poids de matières organiques ne devra en aucun cas excéder 0,5 %.

L'indice de plasticité devra être inférieur ou égal à 20.

Le pourcentage d'éléments passant au tamis de 0,08 mm devra être inférieur ou égal à 20.

Le C.B.R. après 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximale donnée par l'essai Proctor
modifié devra être supérieur ou égal à 30.

CHAPITRE III - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 3.1 - PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX


Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 79

3.1.1 - AU DEMARRAGE DU CHANTIER


Dans un délai de trente (30) jours à dater de l'ordre de commencer les travaux, l'Entrepreneur devra fournir
notamment :

- l'Organigramme de la direction locale du chantier et du personnel de maîtrise avec les noms, dates
d'arrivée et qualification des divers agents,

- le Programme détaillé (ou les Programmes détaillés) d'exécution de l'ensemble des travaux, du type
PERT, établi(s) sur la base du programme contractuel.

Il est (ou ils sont) constamment tenu(s) à jour. Pour faciliter son (leur) utilisation, il est (ou ils sont)
traduit(s) également en planning à barres.

Ce programme comprend, en particulier, toutes les indications détaillées relatives :

- aux installations et pistes de chantier,

- aux lignes téléphoniques et électriques qui devront être soit déplacées, soit rehaussées et aux dates
auxquelles ces travaux devront être effectués normalement pour respecter les délais,

- aux dispositions prises pour assurer le maintien du trafic routier,

- aux dérivations des cours d'eau,

- à l'ensemble des travaux de terrassements, avec notamment les mouvements de terre correspondants,

- à l'ensemble des travaux de chaussées, avec indication des carrières et gisements de matériaux naturels
sélectionnés,

- à l'ensemble des ouvrages de franchissement, d’assainissement et de drainage.

Il précise également :

- les dispositions, méthodes et mode d'exécution que l’Entrepreneur propose d'adopter pour la
réalisation des travaux,

- les cadences d'exécution,

- les ouvrages (ou parties d'ouvrages), pour lesquels il pourrait être prévu un travail à plusieurs postes et les
durées correspondantes,

- l'évolution des effectifs sur le chantier,


- le programme de mobilisation et de démobilisation du gros matériel de construction,
- le calendrier prévisionnel des paiements.
L'Entrepreneur doit en outre soumettre à l’Ingénieur, un Programme détaillé, prenant pour unité la semaine
(ou des Programmes détaillés) par ouvrage ou nature de travaux, comportant notamment les cinq points
énoncés ci-après :
- les tâches à accomplir,
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 80

- les cadences correspondantes,


- le principal matériel de construction à utiliser,
- les effectifs du personnel à employer,
- les approvisionnements dont il faudrait disposer.
Toute modification des installations ou du matériel de construction ou des programmes d'exécution des
travaux est soumise à l'appréciation de l’Ingénieur.
L’Ingénieur dispose d'un délai de trois (03) jours pour présenter ses observations sur les programmes qui lui
sont soumis par l'Entrepreneur.

3.1.2 - EN COURS D'EXECUTION DES TRAVAUX


L'Entrepreneur soumet, en cinq (5) exemplaires, à l’Ingénieur, en fonction du programme, au fur et à
mesure de l'avancement des travaux, et pour visa , les documents, dessins, notes de calculs des ouvrages,
etc..., établis par ses soins.
Les études établies par des Sous-traitants éventuels portent leur visa et sont présentées également à
l’Ingénieur par l'Entrepreneur et sous sa seule responsabilité.
L’Ingénieur dispose d'un délai de trois (03) jours pour viser chaque plan ou faire connaître les modifications
à y apporter.
Au-delà de ce délai, le plan sera considéré comme non approuvé.
Le visa du l’Ingénieur ne diminue en rien les responsabilités de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur remet alors à l’Ingénieur, dans les trois (03) jours, cinq (5) exemplaires des documents
d'exécution et deux (2) sur supports magnétiques.
L'Entrepreneur doit se conformer strictement aux dessins d'exécution.

3.1.3 - EN COURS ET A L'ACHEVEMENT DU CHANTIER


Sans objet

ARTICLE 3.2 - INSTALLATIONS PROPRES AU CHANTIER


Les installations de chantier comprennent notamment les bureaux de l'entreprise, les hangars, les magasins,
les ateliers, les logements et installations sanitaires nécessaires à la vie et au travail de l'ensemble du
personnel de l'entreprise ainsi que les bureaux et le laboratoire de l’Ingénieur. Le plan complet de ces
installations, avec l'indication des parcs de stationnement du matériel, de l'aire de stockage des matériaux,
devra être fourni au l’Ingénieur pour visa.
Ce n'est qu'après visa de l’Ingénieur que l'Entrepreneur pourra entreprendre les travaux d'installation.
L'Entrepreneur règlera directement aux Concessionnaires et Administrations intéressés les dépenses à sa
charge entière (redevances de toutes natures, frais relatifs à la construction, hors de l'emprise de la route, de
ses installations de chantier, des poteaux, canalisations, conduites, etc..., dont il aurait besoin).
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, au stationnement du matériel, au stockage des
matériaux, seront mis gratuitement par le Maître d’Ouvrage à la disposition de l'Entrepreneur, pour autant
qu'il existe sur les lieux des terrains libres, dont le Maître d’Ouvrage pourra disposer.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 81

En cas de déplacement des installations en cours de chantier, l'Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur le
projet détaillé de ses nouvelles installations de chantier, trois (3) mois avant la date prévue pour l'utilisation
effective du terrain.
ARTICLE 3.3 - EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER

3.3.1 - SUJETIONS D'EXPLOITATION DU RESEAU ROUTIER

L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever une
réclamation, des sujétions qui résulteront du maintien de la circulation qu'il doit assurer à ses frais en toutes
circonstances sur les voies existantes que coupent ou empruntent les voies neuves.
(i)

(ii) 3.3.2.1 - ORGANISATION DE LA CIRCULATION PROVISOIRE

L'Entrepreneur doit, à ses propres frais, exécuter et entretenir sur le chantier et aux abords du chantier une
signalisation routière, un éclairage, des feux, et éventuellement des panneaux réfléchissants, des barrières et
autres dispositifs destinés à diriger et régler la circulation publique.

ORGANISATION DE LA CIRCULATION A VOIE UNIQUE


Il est notamment indiqué à l'Entrepreneur que, s'il désire réaliser les travaux en fermant la voie par moitié, il
devra obtenir une autorisation préalable de l’Ingénieur qui portera une attention particulière à la largeur
disponible pour la circulation et à la longueur de voie unique.
L'Entrepreneur doit réaliser ses travaux de façon à occasionner le minimum d'obstacles, de gêne et de retard
à la circulation publique, et il est responsable de la mise en place d'une organisation adéquate de la
circulation publique empruntant ces tronçons à voie unique.
L'Entrepreneur doit réaliser à ses frais toutes les déviations nécessaires au maintien sans interruption de la
circulation publique. Il devra, notamment, les entretenir à ses frais et voire même les remettre, si nécessaire,
en état après chaque pluie et chaque crue.
En cas de carence de l'Entrepreneur, en particulier s'il n'assurait pas le maintien de la circulation ou en cas
de danger, l’Ingénieur se réserve le droit, sans mise en demeure préalable et aux frais de l'Entrepreneur, de
prendre toutes mesures utiles, sans que pour autant cette intervention ne dégage la responsabilité de
l'Entrepreneur.

3.3.3 - SUJETION RESULTANT DE LA PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS

PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS


L'Entrepreneur protégera les installations existantes de toute sorte contre tout dommage ou interruption de
service, pouvant résulter du fait de ses opérations de transport ou de celles d'un quelconque de ses sous-
traitants.
DISPOSITIONS PARTICULIERES RELATIVES A LA PROTECTION DES VOIES

L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour que ses engins chenillés ne dégradent pas les routes
existantes. Il devra les transporter sur remorques ou recouvrir de platelage les voies empruntées.
L'Entrepreneur aura à sa charge l'entretien courant des voies empruntées, sous réserve de l'approbation des
itinéraires par le Maître d’Ouvrage.
PRECAUTIONS A PRENDRE AU VOISINAGE DES CABLES ET CANALISATIONS
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 82

Au cas où le personnel ou les engins de l'Entreprise causeraient un dommage à ces canalisations ou câbles,
les travaux de réparation seront exécutés aux frais de l'Entrepreneur.

3.3.4 - SIGNALISATION DU CHANTIER


La signalisation à l'usage du public doit être conforme aux instructions réglementaires en la matière ; elle
est réalisée, sous le contrôle de l’Ingénieur, par l'Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge l'ensemble de la
signalisation et notamment la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de signalisation.
Avant la tombée de la nuit, les installations des chantiers et les voies circulées seront éclairées au moyen de
lanternes, d'une intensité lumineuse suffisante, pour assurer en toute sécurité la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la signalisation propre au chantier sont à la charge de l'Entrepreneur. Celui-ci
restera seul et entièrement responsable de tous les accidents ou dommages causés aux tiers, au cours de
l'exécution des travaux, par le fait de son matériel ou d'erreurs et d'omissions concernant la signalisation.
Les diverses installations de chantiers devront, si l’Ingénieur estime nécessaire, être matériellement
délimitées par des lignes de fil de fer placées sur des poteaux en bois ou métalliques ; les frais
correspondants étant à la charge exclusive de l'Entrepreneur, les prix unitaires du marché doivent tenir
compte de cette disposition.

3.3.5 - SUJETIONS RESULTANT DE L'EXECUTION SIMULTANEE D'AUTRES TRAVAUX


L'Entrepreneur ne pourra en aucun cas se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour
élever une réclamation, des sujétions qui lui seraient éventuellement occasionnées par les travaux que le
Maître d’Ouvrage ou toute autre entreprise pourrait faire exécuter sur le chantier.

ARTICLE 3.4 - MOUVEMENTS DES TERRES DES TERRASSEMENTS


3.4.1 - DEBLAIS EN TERRAIN MEUBLE

Les opérations de déblais concernent l’enlèvement de matériaux mis en place dont la qualité et la tenue ont
été altérées. Ces opérations seront faites dans les zones indiquées par l’Ingénieur. Tous les fonds de déblais
seront soigneusement compactés de façon à obtenir in situ une densité sèche au moins égale à 95 % de la
densité sèche maximale donnée par l'essai Proctor modifié.
Les cotes altimétriques des fonds de déblais ne devront pas différer de plus de deux centimètres (2 cm) de
celles du projet.
Dès que le fond du déblai sera amené à sa cote définitive, l'Entrepreneur devra procéder à l'exécution des
fossés afin de permettre un drainage correct des terrassements. Ces fossés devront être entretenus durant
toute la durée du chantier.
Il sera effectué un levé de profils en travers de la section déblayée.
Il appartient à l'Entrepreneur d'assurer à ses frais, en cours d'exécution, l'assainissement de la plateforme
afin d'éviter toute imbibition des matériaux. Il devra, à cet effet, ouvrir des saignées, fossés ou ouvrages
provisoires de toute nature, propres à assurer en toutes circonstances l'écoulement permanent des eaux.
ARTICLE 3.11 – COUCHE DE BASE EN GRAVELEUX NATURELS SELECTIONNES
La couche de base hors agglomérations sera en graveleux naturels sélectionnés répondant à des
spécifications identiques à celles de la couche de fondation décrites à l’article 3.10 du présent CCTP.
Toutefois les mesures ponctuelles au déflectographe ne devront pas être supérieures à 70/100 mm.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 83

ARTICLE 3.12 - COUCHE DE BASE EN GRAVELEUX NATURELS SELECTIONNES


TRAITES AU CIMENT
Après l'agrément écrit par l’Ingénieur, la couche de fondation de la chaussée et des accotements en
agglomération, l'Entrepreneur procédera à la mise en œuvre de la couche de base de la chaussée et des
accotements en agglomération sur les largeurs indiquées sur les plans et d'une épaisseur minimale après
compactage de 0,18 m.
La couche de base sera réalisée en graveleux naturels sélectionnés latéritiques ou quartzeux. Les matériaux
de la couche de base seront améliorés au ciment à raison de 4 % du poids sec du matériau (avec un
minimum de 88 kg de ciment par mètre cube) et ce sur une largeur de 8,00 m par chaussée.
Les matériaux naturels sélectionnés utilisés en couche de base seront des matériaux qui devront avant
amélioration au ciment répondre aux spécifications définies à l'article 2.3 du présent C.C.T.P. En particulier
:
- l'indice de plasticité (IP) avant traitement au ciment devra être inférieur à 20,
- le pourcentage avant traitement au ciment d'éléments passant au tamis de 80 microns devra être
inférieur ou égal à 20,
- le C.B.R. avant traitement au ciment à 96 heures d'imbibition et à 95 % de compacité de l'optimum
Proctor modifié ne devra pas être inférieur à 30.
L'incorporation du ciment se fera par malaxage homogène dans la masse in situ ou en centrale. Les écarts
de dosage ne devront en aucun cas et en tous points, différer de 0,5 % du dosage prescrit.
Avant compactage, le sol sera pulvérisé et on contrôlera que la pulvérisation atteint au moins 50 % (c'est à-
dire que le poids du sol passant au tamis de 20 mm après pulvérisation devra être au moins égal à 50 % du
poids total).
Au moment du compactage des matériaux stabilisés au ciment, la teneur en eau in situ devra être comprise
entre la teneur en eau optimum donnée par l'essai Proctor modifié et cette même valeur diminuée de 2 %.
On mesurera donc la teneur en eau avant incorporation du ciment et avant tout malaxage, puis on corrigera
celle-ci en arrosant ou en aérant de façon homogène.
On contrôlera l'homogénéité du malaxage en vérifiant notamment que la couleur du sol ciment soit
uniforme et que l'épaisseur malaxée est bien constante et en conformité avec l'épaisseur prescrite à obtenir.
Des contrôles de dosage seront effectués par l’Ingénieur. Au cas où un contrôle ferait apparaître dans la
masse une teneur en ciment variant de + 20 % du dosage prescrit, la section en cause serait reprise
entièrement aux frais et risques de l'Entrepreneur.
Après compactage, la densité sèche in situ ne devra pas être en tous points de la couche de fondation
inférieure à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié.
L 'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter tout "feuilletage" des matériaux.
L'indice C.B.R. après 72 heures de cure à l'air, 96 heures d'imbibition, et à 95 % de la densité sèche
maximale donnée par l'essai Proctor modifié, devra être au moins égal à 160.
Il est précisé que ces mesures s'entendent en laboratoire sur des éprouvettes confectionnées in situ avec du
matériau malaxé et prélevé sur la route à des endroits définis par l’Ingénieur.
L’Ingénieur procédera à des contrôles de l'épaisseur minimale prescrite de la couche de fondation. Les
contrôles pourront être réalisés aux emplacements des mesures de densité en place ou à des emplacements
différents désignés par l’Ingénieur.
L'épaisseur minimale de la couche de base devra en tous points de cette dernière être respectée.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 84

La tolérance altimétrique est de plus ou moins un centimètre ( + ou - 1 cm) par rapport à la cote projet.
Si cette épaisseur minimale et les tolérances altimétriques prescrites n'étaient pas respectées, l'Entrepreneur
serait tenu de reprendre à ses frais la section concernée. Il en est de même en cas de non-respect des
prescriptions en matière de dosage, de C.B.R., de compacité, de feuilletage ou de fissuration autres que de
retrait. Dans ces cas il devra procéder à une scarification de la couche de base, au rajout de ciment, au
malaxage et à son recompactage.
L'Entrepreneur déterminera à partir de planches d'essais, la teneur en eau qui lui permettra, compte tenu des
moyens de compactage qu'il devra mettre en œuvre et des caractéristiques des matériaux de la couche de
base, obtenir la densité in situ exigée.
L'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour s'assurer de la bonne liaison entre la couche de
fondation et la couche de base. En cas de malaxage in situ, il veillera à pénétrer la couche sous-jacente de
0,01 à 0,02 m.
Toutes dispositions conservatoires devront être prises, par l'Entrepreneur et à ses frais, pour tenir compte
des sujétions de cure des graveleux naturels sélectionnés, améliorés au ciment et du maintien de la
circulation.
L’Ingénieur procèdera également à des mesures ponctuelles au déflectographe. La déformation maximum
admise sera de 70/100 mm. Si la déformation de la couche ne respectait pas ce critère, l'Entrepreneur serait
tenu de reprendre à ses frais le tronçon incriminé, soit par apport d'une couche supplémentaire améliorée au
ciment à raison de 4 % du poids sec du matériau (avec un minimum de 88 kg de ciment par mètre cube),
soit par substitution des couches sous-jacentes.
ARTICLE 3.13 - IMPREGNATION DE LA COUCHE DE BASE DE LA CHAUSSEE, DES
ACCOTEMENTS ET TROTTOIRS

3.13.1 - COUCHE DE BASE DE LA CHAUSSEE


Lorsqu'un tronçon sera prêt à être imprégné, l'Entrepreneur sollicitera l'autorisation de l’Ingénieur pour
imprégner sur la couche de base, compactée, réglée, balayée et exempte de tout défaut de "feuilletage".
L’Entrepreneur procédera avant toute imprégnation à un arrosage soutenu, suivi d'une période de séchage,
afin de décongestionner les canaux capillaires favorisant la pénétration uniforme.

3.13.2 – COUCHE DE BASE DES ACCOTEMENTS ET TROTTOIRS


L'imprégnation des accotements et trottoirs, s'effectuera dans les mêmes conditions et suivant les mêmes
prescriptions que celles définies au paragraphe précédent 3.13.1 du présent C.C.T.P.

3.13.3 - AUTRES PRECISIONS


Le liant de la couche d'imprégnation et les huiles qui le composent devront pénétrer d'au moins 5 mm dans
la couche de base de la chaussée, des accotements et trottoirs en graveleux naturels sélectionnés.
La teneur en eau in situ mesurée sur les cinq derniers centimètres de la couche de base de la chaussée, des
accotements et des trottoirs ne devra pas excéder 3 %.
Dans les zones où le bitume sera en excès, il sera exécuté sur ordre de l’Ingénieur un sablage aux frais de
l'Entrepreneur, suivi, si nécessaire, d'un balayage énergique, par la suite, du sable excédentaire.
Le contrôle de l'épandage du liant sera effectué selon la méthode du dosage par plaques.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 85

Il importe que le liant soit pulvérisé de manière uniforme par une répandeuse à rampe sous pression équipée
d'une roue tachymétrique.

ARTICLE 3.14 - COUCHE D'ACCROCHAGE


Une couche d’accrochage sera réalisée sur la couche de base, plus de 48 heures après l’imprégnation, par
pulvérisation d’une émulsion cationique stabilisé à 65% de bitume résiduel, à raison de 0,300 kg par mètre
carré, selon l’ordre de l’Ingénieur.
La couche d’accrochage devra être exécutée au tout dernier moment, juste avant la mise en œuvre du
revêtement, la rupture de la couche de la couche d’accrochage devant avoir lieu à ce moment.
La couche de base imprégnée sera préalablement et énergiquement balayée de manière à éliminer tout
matériau roulant et toute poussière résiduelle. Le liant sera pulvérisé de manière uniforme par une
répandeuse à rampe, sous pression suffisante, équipée d’une roue tachymétrique.

ARTICLE 3.15 - REVETEMENT EN BETON BITUMEUX

Le béton bitumeux sera réalisé avec des sables naturels provenant de gisements agréés par l’Ingénieur et
répondant aux spécifications minimales suivantes :
- l'équivalent de sable sur la partie 0/2 mm du sable (ES) doit être supérieur ou égal à 40;
- le pourcentage d'éléments passant au tamis de 0,08 mm doit être compris entre 7 et 12 %.
Le liant utilisé sera un bitume de pénétration 60/70 à 25 °C, plus ou moins un degré centigrade (+ ou - ° C).
Le dosage en bitume voisin de 7 % sera défini avec précision en laboratoire en fonction :
- d'une part, du module de richesse qui devra être compris entre 3,50 et 4,00,
- et d'autre part, des performances du Sand - asphalte à obtenir et définies au paragraphe 3.15.3 du
présent article 3.15.
3.15.3 - ESSAI DE FORMULATION ET DE CONVENANCE SUR SAND ASPHALT
L’Entrepreneur devra procéder à l'étude de la composition du Sand asphalte à partir des sables définis à
l'article 2.4 du présent C.C.T.P.
Cette étude pourra être confiée à un Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) sur
proposition de l’Ingénieur. Les dépenses correspondantes seront à la charge exclusive de l'entreprise.
L'étude devra être menée pour quatre modules de richesse de 3,50 - 3,65 - 3,85 et 4,00.
Le Sand asphalte devra répondre aux spécifications et performances suivantes :
- Module de richesse (M) : 3,50 < ou = M < ou = 4,00
- Compacité DURIEZ (CD) : 85 % < ou = CD < ou = 95 %
- Résistance à la compression
DURIEZ (RCD) d'éprouvettes
conservées 7 jours à l'air à
18° C : RCD> ou = 50 bars
- rapport de la résistance à la
compression (RCD) après immersion RCD'
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 86

à la résistance avant immersion : ---------> ou = 0,70


RCD
- Compacité HUBBARD-FIELD (CH) :
..Avec des sables naturels : 88 % < ou = CH < ou = 96 %
..En cas d'incorporation de sables de concassage: 90 % < ou = CH < ou = 96 %
- Stabilité HUBBARD-FIELD (SH) : SH >ou = 700 kg
- Densité in situ (ds) après compactage du revêtement en Sand asphalte : ds> ou = 98 % de la densité
maximale donnée par l'essai HUBBARD-FIELD.
Si l'indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, le tronçon correspondant
fera l'objet d'une réfection sur le Prix correspondant de:
- 5 % pour les indices de compactage compris entre 98 % inclus et 97 % inclus,
- 10 % pour les indices de compactage compris entre 97 % exclu et 96 % inclus.
Si l'indice de compactage obtenu est inférieur à 96%, la couche correspondante sera enlevée et remplacée
aux frais de l'Entrepreneur.
Les réparations ou reprises des couches sous-jacentes qui auraient subi des dégâts du fait de l'enlèvement de
la couche de Sand-asphalte seront également aux frais de l'Entrepreneur.
Les résultats de composition du Sand asphalte devront être présentés l’Ingénieur au moins soixante (60)
jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. L’Ingénieur fixera alors la composition définitive
à adopter.
Les essais DURIEZ seront effectués suivant le processus d'essais du L.C.P.C. Français et les essais
HUBBARD-FIELD selon le processus d'essais A.A.S.H.O. (vitesse d'écrasement 1 mO/seconde).
L'Entrepreneur déterminera à partir de planches d'essais les moyens à mettre en œuvre, les pressions de
gonflage et le nombre de passes qui lui permettront d'obtenir les densités exigées.
ARTICLE 3.16 - FABRICATION ET MISE EN OEUVRE DES ENROBES

3.16.1 - PREPARATION ET EMPLOI DES GRANULATS

Dans les paragraphes 3.16.2, 3.16.3, 3.16.6, 3.16.7, 3.16.8, 3.16.11, 3.16.12, 3.16.13 du présent article, le
terme "enrobé" désigne le Sand asphalte.

3.16.6 - MALAXAGE
La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite de malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour le
régime de l'installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de
les maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit d'abord être procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à
un malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 87

La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire de l’Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :
Capacité du malaxeur en kg
Durée du malaxage en sec = -----------------------------------
Rendement du malaxeur en kg/sec

La température des enrobés à la sortie du malaxeur sera fixée dans les limites suivantes :

Bitume 60/70 : entre + 140 °C et + 155 °C

Bitume 40/50 : entre + 150 °C et + 160 °C

3.16.7 - CHARGEMENT ET TRANSPORT DE L'ENROBE

Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes les précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d'un autre dispositif agréé par l’Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de chargement
ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l'enrobé doit être disposée à la sortie du
malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L'Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du
poste d'enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés et
d'éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d'intempéries ou de
distances de transport plus importantes.

3.16.8 - MISE EN OEUVRE DE L'ENROBE


L'Entrepreneur devra procéder avant toute exécution de revêtement à un balayage et à un nettoyage
préalable de la surface de la couche de base imprégnée, pour éviter tout défaut d'accrochage du revêtement
sur la couche de base.
L'enrobé devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
Nature de bitume Température de répandage en degrés Celsius

Nature de bitume Temps très chaud Temps frais

60/70 130°/ 140° 140°/ 150°


40/50 130°/ 140° 140°/ 160°
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 88

L'enrobé ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.
Toutefois, si l'enrobé, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales, arrive
au chantier de repandage alors que les conditions atmosphériques se sont modifiées entre temps, il doit être
répandu immédiatement, sauf opposition de l’Ingénieur.
L'enrobé sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique (finisseur) à marche avant
et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en respectant l'alignement, les profils et
l'épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d'un dispositif de vibration ou de damage et d'un dispositif
de chauffage pour maintenir l'enrobé à la température de répandage.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière que
possible.
L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de deux
chargements successifs ; il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans la répandeuse et
éliminer, le cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt, de façon qu'il n'en résulte aucune
irrégularité dans le profil en long du tapis.
L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après le répandage et avant
le commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes telles que trous, rainures, etc..., au
moyen d'un apport d'enrobés frais, soigneusement déposés à la pelle.
Toute autre intervention manuelle est interdite derrière la répandeuse.

3.16.9 - CONTROLE DE LA MISE EN OEUVRE DE L'ENROBE


La mise en œuvre doit satisfaire aux indications données aux conditions ci-dessous.

3.16.10 - CONTROLE GEOMETRIQUE DE LA MISE EN OEUVRE


Les contrôles géométriques de la mise en œuvre du revêtement doivent répondre aux prescriptions décrites
ci-dessous :
- les pentes transversales et longitudinales en tous points de la chaussée ne devront en aucun cas
différer de plus ou moins zéro virgule trois pour cent (+ ou - 0,3 %) des pentes
Correspondantes ;
- la tolérance altimétrique par rapport à la cote du projet sera en tout point de plus ou moins cinq
millimètres (5 mm) par rapport aux cotes théoriques.
Toutes les irrégularités supérieures doivent être soigneusement réparées par l'Entrepreneur à ses frais,
suivant un procédé soumis à l'approbation à l’Ingénieur.
Si les résultats de cette réparation ne sont pas conformes aux tolérances de surfaces indiquées,
l'Entrepreneur devra ôter et remplacer à ses frais la partie défectueuse.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 89

3.16.11 - JOINTS TRANSVERSAUX


Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur, de manière à exposer une surface
fraîche, contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l'épaisseur doit
être respecté grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.

3.16.12 - JOINTS LONGITUDINAUX

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l’Ingénieur :


- le mode de réalisation des joints longitudinaux,
- les largeurs des passes de répandage,
- la position des joints longitudinaux.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l'enrobé de la couche ancienne n'est pas encore
compacté ni complètement durci et refroidi.
Si le bord de l'enrobé du côté de l'accotement présente des irrégularités, il sera coupé verticalement suivant
une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.

3.16.13 - AUTRES JOINTS


Pour l'établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autres revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l'aide de l'enrobé, de façon
qu'il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.

3.16.14 - COMPACTAGE DE L'ENROBE


Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément à l’Ingénieur.

3.16.15 - MODE D'EXECUTION DU COMPACTAGE


Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une bande de
répandage posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon
surfaçage. Toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d'adhérer aux roues des engins
de compactage. On évitera que le compacteur s'éloigne de plus de 50 mètres du finisseur. Les engins
doivent effectuer des passes assez longues de façon à limiter le nombre des arrêts. Le renversement de
marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues. Les embrayages
des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un (1) mètre à chaque
passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite de manière
telle que toutes les parties du revêtement reçoivent un compactage sensiblement égal.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son
passage.

3.23.4 - SIGNALISATION DES CHANTIERS POUR TRAVAUX DE SIGNALISATION


Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 90

HORIZONTALE

En raison du trafic supporté par les routes en service, lors de l'exécution des travaux de signalisation
horizontale, l'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour réaliser la signalisation du
chantier suivant les prescriptions de l'Instruction Ministérielle du Ministère Français de l'Equipement du 30
Octobre 1973.
La circulation ne devra, en aucun cas, être interrompue. Si, par suite de l'état des lieux, il s'avérait
indispensable de ne maintenir qu'une voie de circulation, et, après accord de l’Ingénieur, l'Entrepreneur
assurera à ses frais et sous sa responsabilité le pilotage des véhicules au droit de ses chantiers.
D'une manière générale, la signalisation des chantiers sera assurée de jour et éventuellement de nuit, aux
frais de l'Entrepreneur. L’Entrepreneur sera tenu de prendre toutes mesures propres assurer la protection de
son personnel pendant l'exécution des travaux. Il demeurera seul responsable des incidents ou accidents des
tiers, pouvant se produire du fait des travaux.
La responsabilité du Maître d’Ouvrage et de l’Ingénieur ne saurait être engagée en aucun cas et en aucune
manière.

CHAPITRE IV – ESSAIS
Les cadences d'essais indiquées ci-après sont à titre indicatif, seule pourra être prise en considération, celle
proposée par l’Entreprise au Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics.

ARTICLE 4.1 - ESSAIS D'AGREMENT, DE CONTROLE DE CONFORMITE, D’AUTO –


CONTROLES
Les fournitures, les fabrications, les travaux, feront l'objet d'essais, parmi lesquels nous citerons
notamment :
- les essais préliminaires d'agrément ou de composition,
- les essais de contrôle de la conformité.
4.1.1 - ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT OU DE COMPOSITION

Les essais sont à la charge totale de l’Entrepreneur et exécutés par lui, sous son entière responsabilité ou par
un laboratoire agréé par l’Ingénieur.
Parmi les études préliminaires d'agrément, citons Principalement :
- les études de certains lieux d'extraction :
. Emprunts de terrassements,
. Emprunts de sables argileux naturels sélectionnés,
- les recherches de formule de composition :
. Des bétons,
. Des enrobés,
. Des matériaux drainants.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 91

Tous les éléments à soumettre à l'agrément de l’Ingénieur doivent être présentés par l’Entrepreneur en
temps utile pour ne pas, notamment, retarder la marche des travaux et au plus tard les soixante (60) jours à
compter de l’ordre de commencer les travaux.
L’Ingénieur disposera d'un délai de quinze (15) jours pour faire connaître sa décision, ce délai courant à
partir de la date à laquelle ont été fournis tous les renseignements propres à justifier les propositions de
l'Entrepreneur.
Il est précisé que l'agrément donné par l’Ingénieur ne dégage en rien la responsabilité de l'Entrepreneur,
notamment tant au point de vue de la capacité des productions ou gisements que de celui de la qualité des
matériaux, c'est-à-dire, de leur conformité aux spécifications définies au présent C.C.T.P.
Le nombre des essais d'agrément reste toujours soumis à l'appréciation du l’Ingénieur, compte tenu
notamment de l'importance et de l'hétérogénéité du gisement.
Sans que la liste ci-après soit exhaustive, il est donné ci-après à titre indicatif, quelques épreuves
spécifiques compris dans les essais préliminaires d'agrément.

4.1.2 - ESSAIS PRELIMINAIRES D'AGREMENT DES GRANULATS POUR BETONS

Sans objet.

4.1.3 - ESSAIS PRELIMINAIRES D’AGREMENT DES EMPRUNTS POUR


TERRASSEMENTS
- Identification des matériaux par couche
. Limite d’ATTERBERG,
. Granulométrie
. Pourcentage d’éléments fins passant au tamis de 80 microns,
. Proctor modifié (courbe complète),
. Indice portant C.B.R. (courbe complète six,
. Poids spécifique.
- Détermination de :
. L’épaisseur de la découverte,
. La puissance du gisement,
. Les contraintes, notamment en ce qui concerne les dégâts aux cultures, les déguerpissements.
4.1.4 - ESSAIS PRELIMINAIRES DE COMPOSITIONS

- Bétons
. Compression à 7, 28, 90 jours,
. Résistance à la traction à 7, 28, 90 jours,
. Maniabilité des bétons.
- Enrobés:
. Formule selon 4 modules de richesse :
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 92

Pour les sandasphalt : 3,50 - 3,65 - 3,85 - 4,00


. Surfacespécifique,
. Teneur en bitume,
. Granulométrie,
. essais DURIEZ ,
. CompacitéLCPC,
. Résistance à 7 jours dans l'air à 18° C.
. Rapport de la résistance à la compression après immersion à
La résistance avant immersion,
. essais MARSHALL (B.B. et G.B.) ou HUBBARD-FIELD (S.A.),
. stabilité MARSHALL ou HUBBARD-FIELD ,
. compacité MARSHALL ou HUBBARD-FIELD,
. fluage MARSHALL ou HUBBARD-FIELD,
. vides remplis par le bitume.

Matériaux drainants :
. Conditions de filtres.

ARTICLE 4.2 - ESSAIS DE CONTROLE DE CONFORMITE


ARTICLE 4.3 - ESSAIS D’AUTO - CONTROLE DES TERRASSEMENTS

ARTICLE 4.4 - COUCHES DE FONDATION (le cas échant), DE BASE (Chaussée et Accotements)
- 1 limite d'ATTERBERG tous les 200 mètres,
- 1 granulométrie tous les 200 mètres,
- 1 densité sèche tous les 200 mètres,
- 1 Proctor modifié par densité,
- 1 mesure d'épaisseur après compactage tous les 100 mètres,
- 1 C.B.R. tous les 500 mètres.

ARTICLE 4.5 - SAND ASPHALTPAR JOURNEE DE FABRICATION :


- 2 équivalents de sable,
- 2 granulométries,
- 2 pourcentages liant,
- 2 surfaces spécifiques,
- 2 modules de richesse,
- 1 stabilité HUBBARD-FIELD,
- 1 compacité HUBBARD-FIELD,
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 93

- 1 % vides occupé par le liant.


TOUS LES 10 JOURS DE FABRICATION :
- 1 stabilité DURIEZ,
- 1 compacité DURIEZ,
- 1 RC compression avant immersion,
- 1 RC après immersion.

PAR ARRIVAGE :
- 1 pénétration liante.

TOUS LES 50 METRES :


- 1 mesure d'épaisseur.

TOUS LES 200 METRES :


- 1 densité in situ.

ARTICLE 4.6 - ESSAI DE CONTROLES GEOMETRIQUES


Sans objet.
ARTICLE 4.7 – PRECISION
Tous les essais d'auto – contrôle seront effectués par l'Entrepreneur à sa charge et sous son entière
responsabilité. Leurs cadences exactes seront définies d’un commun accord entre l’Ingénieur et
l’Entrepreneur.
Tous les essais de conformité des résultats des essais d’auto - contrôle de l’Entreprise seront réalisés par le
laboratoire de chantier de l’Ingénieur aux frais du Maître d’Ouvrage et selon les cadences arrêtées.
Section VI : Cahier des Clauses techniques et plans 94

TROISIÈME PARTIE
MARCHE
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 95

Section VII. Cahier des Clauses Administratives


Générales

Table des Matières

A.Généralités 117
0. Champ d'application................................................................................................................117
1. Définitions...............................................................................................................................117
2. Interprétation..........................................................................................................................118
3. Sanction des fautes commises par les candidats, soumissionnaires, attributaires ou titulaires de
marchés publics...........................................................................................................................119
4. Intervenants au marché...........................................................................................................119
5. Documents contractuels...........................................................................................................122
6. Obligations générales...............................................................................................................124
7. Cautionnement définitif et garantie de restitution d’avance - Retenue de garantie - Responsabilité -
Assurances...................................................................................................................................127
8. Décompte de délais - Formes des notifications.........................................................................129
9. Propriété industrielle ou commerciale......................................................................................130
10.Protection de la main-d’œuvre et conditions de travail............................................................130

B. Prix et règlement131
11.Contenu et caractère des prix..................................................................................................131
12.Rémunération de l’Entrepreneur.............................................................................................135
13.Constatations et constats contradictoires................................................................................136
14.Modalités de règlement du marché.........................................................................................137
15.Règlement du prix des ouvrages ou travaux non prévus..........................................................143
16.Augmentation dans la masse des travaux................................................................................143
17.Pertes et avaries - Force majeure.............................................................................................144

C. Délais 145
18.Fixation et prolongation des délais..........................................................................................145
19.Pénalités, et retenues..............................................................................................................146

D. Réalisation des ouvrages 147


20.Provenance des fournitures, équipements, matériels, matériaux et produits...........................147
21.Lieux d’extraction ou emprunt des matériaux..........................................................................147
22.Qualité des matériaux et produits—Application des normes...................................................147
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 96

23.Vérification qualitative des matériaux et produits - Essais et épreuves....................................148


24.Vérification quantitative des matériaux et produits.................................................................149
25.Prise en charge, manutention et conservation par l’Entrepreneur des matériaux et produits fournis
par le Maître d’ouvrage dans le cadre du marché.........................................................................150
26.Implantation des ouvrages......................................................................................................151
27.Préparation des travaux..........................................................................................................151
28.Plans d’exécution - Notes de calculs - Etudes de détail.............................................................152
29.Modifications apportées aux dispositions techniques..............................................................153
30.Installation, organisation, sécurité et hygiène des chantiers....................................................153
31.Engins explosifs de guerre.......................................................................................................157
32.Matériaux, objets et vestiges trouvés sur les chantiers............................................................157
33.Dégradations causées aux voies publiques..............................................................................158
34.Dommages divers causés par la conduite des travaux ou les modalités de leur exécution........158
35.Enlèvement du matériel et des matériaux sans emploi............................................................159
36.Essais et contrôle des ouvrages...............................................................................................159
37.Vices de construction..............................................................................................................159
38.Documents fournis après exécution.........................................................................................159

E. Réception et Garanties 160


39.Réception provisoire...............................................................................................................160
40.Réception définitive................................................................................................................162
41.Mise à disposition de certains ouvrages ou parties d’ouvrages................................................162
42.Garanties contractuelles..........................................................................................................163
43.Garantie légale........................................................................................................................163

F. Résiliation du marché - Interruption des Travaux 164


44.Résiliation du marché..............................................................................................................164
45.Décès, incapacité, règlement judiciaire ou liquidation des biens de l’Entrepreneur..................165
46.Ajournement des travaux........................................................................................................165

G. Mesures coercitives - Règlement des différends et des litiges -


Entrée en vigueur – Critères d’origine 166
47.Mesures coercitives.................................................................................................................166
48.Règlement des différends........................................................................................................166
49.Droit applicable et changement dans la réglementation..........................................................167
50.Entrée en vigueur du Marché...................................................................................................167
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 97

A. Généralités

0. Champ Les présentes Clauses administratives générales s’appliquent à tous les


d’application marchés de travaux. Il ne peut y être dérogé qu’à la condition que les
articles, paragraphes et alinéas auxquels il est dérogé soient expressément
indiqués ou récapitulés dans le Cahier des Clauses administratives
particulières.

1. Définitions 1.1 Au sens du présent document :


“marché” désigne le contrat approuvé qui détermine l’ensemble des
droits et obligations souscrits par les parties au titre de la réalisation des
travaux. Les documents et pièces contractuelles sont énumérés à
l’Article 5.2 du CCAG.

« Documents contractuels » désigne les documents visés dans l’Acte


d’Engagement, y compris les avenants éventuels auxdits documents.

“Montant du marché” c’est le prix total des travaux à réaliser tels que
défini dans le marché approuvé y compris les avenants éventuels.

“Maître d’ouvrage” désigne la personne morale de


droit public ou de droit privé visée aux articles 36 à 38 du
code des marchés publics qui est l’initiatrice de la commande
publique et le propriétaire final de l’ouvrage ou de l’équipement
technique, objet du marché.

“Maître d’ouvrage délégué” la personne morale de droit public ou


de droit privé qui est le délégataire du maître d’ouvrage dans
l’exécution de ses missions conformément aux articles 36 à 38 du
code des marchés publics.

“Maître d’Œuvre” désigne la personne physique ou morale qui, pour sa


compétence architecturale, technique et économique, est chargée par le
Maître d’ouvrage, le Maître d’ouvrage délégué, de diriger et de contrôler
l’exécution des travaux et de proposer leur réception et leur règlement.

“L’Entrepreneur” ou « L’Entreprise » ou le « Titulaire » désigne la


personne morale dont le marché conclu avec l’Unité de Gestion
Administrative a été approuvé.

« Groupement d’Entreprises » désigne l’ensemble des entreprises qui ont


signé une soumission commune et qui ont été désignés comme Titulaire
du marché.

“Site” désigne l’ensemble des terrains sur lesquels seront réalisés les
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 98

travaux et les ouvrages ainsi que l’ensemble des terrains nécessaires aux
installations de chantier et comprenant les voies d’accès spéciales ainsi
que tous autres lieux spécifiquement désignés dans le marché.

“Cahier des Clauses Administratives Particulières” (CCAP) est le


document établi par le Maître d’ouvrage qui fixe les dispositions
juridiques, administratives et financières propres au présent marché et
indique, le cas échéant, les articles du CCAG auxquels il déroge.

“Ordre de service” signifie toute instruction écrite donnée par le Maître


d’ouvrage, ou le Maître d’ouvrage délégué à l’Entrepreneur concernant
l’exécution du marché.

“Sous-traitant” désigne la ou les personnes morales ou physiques


chargées par l’Entrepreneur avec l’accord du Maître d’ouvrage, du
Maître d’ouvrage délégué ou du Maître d’œuvre s’il existe de réaliser une
partie des travaux.

2. Interprétation 2.1 Interprétation


Les titres et sous-titres du présent Cahier sont exclusivement destinés à
en faciliter l’usage mais ne possèdent aucune valeur contractuelle.

Les mots désignant des personnes ou les parties peuvent englober


également des sociétés, entreprises et toute organisation ou groupement
ayant une personnalité juridique.

Les mots comportant le singulier seulement doivent également s’entendre


au pluriel et réciproquement selon le contexte.

2.2 Intégralité des conventions


Le marché représente la totalité des dispositions contractuelles sur
lesquelles se sont accordés l’Unité de Gestion Administrative et le
Titulaire relativement à son objet, et il remplace toutes communications,
et accords (écrits comme oraux) conclus entre les parties relativement à
son objet avant la date d’approbation du marché.

2.3 Avenants
Les avenants ne seront valables que s’ils sont approuvés par l’Autorité
compétente dans les conditions fixées par le Code des marchés publics.

2.4 Absence de renonciation


a) Toute renonciation aux droits, pouvoirs ou recours d’une partie en vertu
du marché devra être effectuée par écrit, être datée et signée par un
représentant autorisé de la partie accordant cette renonciation, et
préciser le droit faisant l’objet de cette renonciation et la portée de cette
renonciation.

2.4 Divisibilité
Si une quelconque disposition ou condition du marché est interdite ou
rendue invalide ou inapplicable, cette interdiction, invalidité ou
inapplicabilité ne saurait affecter la validité ou le caractère exécutoire des
autres clauses et conditions du marché.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 99

3. Sanction des fautes 3.1 La République de Côte d’Ivoire exige des candidats, soumissionnaires,
commises par les attributaires et des titulaires de ses marchés publics, qu’ils respectent les
candidats, règles d’éthique professionnelle les plus strictes durant la passation et
soumissionnaires, l’exécution de ces marchés. Des sanctions peuvent être prononcées par
attributaires ou l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics à l'égard des
titulaires de marchés
candidats, des soumissionnaires, des attributaires et titulaires de marchés
publics
en cas de constatation d’infractions aux règles de passation des marchés
publics commises par les intéressés. Est passible de telles sanctions, le
candidat ou titulaire qui :

a) s’est livré à des pratiques frauduleuses. Ceci qualifie tout


candidat ayant :

- fait une présentation erronée des faits afin d’influer sur la passation
ou l’exécution d’un marché ;
- procédé à des pratiques de collusion entre soumissionnaires afin
d’établir les prix des offres à des niveaux artificiels et non
concurrentiels et de priver l’Unité de Gestion Administrative des
avantages d’une concurrence libre et ouverte ;
- fait recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;
- sous-traité au-delà du plafond fixé par la réglementation.

b) s’est livré à des actes de corruption. Ceci qualifie un candidat, un


entrepreneur, un prestataire ou un fournisseur qui offre un présent,
gratification ou commission, pour inciter un agent public à faire ou à
s’abstenir de faire une action donnée dans le cadre du marché ou pour
le récompenser d’avoir agi, est un motif de résiliation dudit marché.

3.2 Les infractions commises sont constatées par l’Autorité Nationale de


Régulation des Marchés Publics qui diligente toutes enquêtes nécessaires
et saisit toutes autorités compétentes Sans préjudice de poursuites pénales
et d'actions en réparation du préjudice subi par l'Unité de Gestion
Administrative, les sanctions suivantes peuvent être prononcées, et, selon
le cas, de façon cumulative :

 établissement d’une régie, suivie, s’il y a lieu, de la résiliation du marché


aux frais et risques du titulaire ;

 confiscation des cautions versées, à titre d’indemnisation pour le


préjudice subi par l’Unité de Gestion Administrative ;

 exclusion des marchés publics, soit définitivement, soit pour une durée
déterminée, en fonction de la gravité de la faute commise par le
fournisseur coupable y compris, en cas de collusion prouvée, toute
entreprise qui possède la majorité du capital de l’entreprise concernée, ou
dont l’entreprise accusée possède la majorité du capital.

4. Intervenants au 4.1 Désignation des Intervenants


marché
4.1.1 Le CCAP identifie le Maître d’ouvrage et le cas échéant, le Maître
d’ouvrage délégué, l’Unité de Gestion Administrative et le Maître
d’Œuvre.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 100

4.1.2 La soumission de l’Entrepreneur comprend toutes indications


nécessaires ou utiles à l’identification de l’Entrepreneur et de son
ou ses représentants légaux.

4.2 Groupement d’Entreprises


4.2.1 Au sens du présent document, des Entreprises sont considérées
comme groupées si elles consentent mettre en commun des moyens
propres au travers d’un engagement écrit signé par leurs
représentants légaux dans le cadre d’une opération donnée.

4.2.2 Sauf disposition contraire figurant au CCAP, tous les membres du


groupement seront solidairement tenus envers l’Unité de Gestion
Administrative de respecter les clauses du marché, et ils devront
désigner dans l’Acte d’engagement, comme mandataire commun,
l’un d’entre eux pour représenter l’ensemble des Entreprises,
vis-à-vis du Maître d’ouvrage, ou du Maître d’Œuvre, pour
l’exécution du marché.

4.3 Cession, sous-traitance


4.3.1 L’Entrepreneur ne peut en aucun cas céder ou déléguer tout ou
partie du marché. Toutefois, l’Entrepreneur peut céder au
profit de ses banquiers tout ou partie des sommes dues ou à
devoir au titre du marché sous la forme d’un nantissement.

4.3.2 L’Entrepreneur ne peut sous-traiter l’intégralité de son marché. Il


peut, toutefois, sous-traiter l’exécution de certaines parties de son
marché à concurrence de quarante (40) pourcent de son montant au
plus, à condition d’avoir obtenu l’accord préalable du Maître
d’ouvrage. Dans tous les cas, l’Entrepreneur reste pleinement
responsable des actes, défaillances et négligences des
sous-traitants, de leurs représentants, employés ou ouvriers aussi
pleinement que s’il s’agissait de ses propres actes. 4.3.3 Le
sous-traitant agréé peut obtenir directement du Maître d’ouvrage le
règlement des travaux, fournitures ou services dont il a assuré
l’exécution si cette part atteint au moins 10%du montant total du
marché. Dans ce cas, l’Entrepreneur remet au Maître d’ouvrage ou
à l’Unité de Gestion Administrative avant tout commencement
d’exécution du contrat de sous-traitance, une déclaration
mentionnant:

a) la nature des prestations dont la sous-traitance est


prévue,

b) le nom, la raison ou la dénomination sociale et


l’adresse du sous-traitant proposé,

c) les conditions de paiements prévues par le projet de


contrat de sous-traitance et le montant prévisionnel
pour chaque sous-traitant.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 101

Les demandes de paiement des sous-traitants doivent


nécessairement être acheminées par le titulaire à l’autorité
contractante dans un délai maximum de dix (10) jours, sauf
refus motivé du titulaire avant le terme. Les acheminements
directs ne sont recevables qu’en cas de défaillance prouvée du
titulaire ou de refus non motivé.

Les règlements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base des


pièces justificatives revêtues de l’acceptation du titulaire du
marché. Dans le cas où ce dernier ne donnerait pas suite à la
demande de paiement du sous-traitant, celui-ci saisi l’Unité de
Gestion Administrative qui met aussitôt en demeure, sous huitaine
le titulaire d’apporter la preuve qu’il a opposé un refus motivé à
son sous-traitant faute de quoi, l’Unité de Gestion Administrative
règle les sommes restant dues aux sous-traitant.

4.4 Représentant de l’Entrepreneur


Dès l’entrée en vigueur du marché, l’Entrepreneur désigne une personne
physique qui le représente vis-à-vis de l’Unité de Gestion Administrative,
du Maître d’ouvrage ou du Maître d’ouvrage délégué pour tout ce qui
concerne l’exécution du marché; cette personne, chargée de la conduite
des travaux, doit disposer de pouvoirs suffisants pour prendre sans délai
les décisions nécessaires. A défaut d’une telle désignation,
l’Entrepreneur, ou son représentant légal, est réputé être personnellement
chargé de la conduite des travaux.

4.5 Domicile de l’Entrepreneur


4.5.1 L’Entrepreneur est tenu d’élire domicile à proximité du lieu des
travaux et de faire connaître l’adresse de ce domicile à l’Unité de
Gestion Administrative et au Maître d’ouvrage. Faute par lui
d’avoir satisfait à cette obligation dans un délai de quinze (15)
jours à dater de la notification du marché, toutes les notifications
qui se rapportent au marché seront valables lorsqu’elles ont été
faites à l’adresse du site principal des travaux.

4.5.2 Après la réception provisoire des travaux, l’Entrepreneur est relevé


de l’obligation indiquée à l’alinéa qui précède; toute notification lui
est alors valablement faite au domicile ou au siège social
mentionné dans l’Acte d’engagement.

4.6 Modification de l’entreprise


L’Entrepreneur est tenu de notifier immédiatement à l’Unité de Gestion
Administrative les modifications liées à son entreprise survenant au cours
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 102

de l’exécution du marché, qui se rapportent :

a) aux personnes ayant le pouvoir d’engager l’entreprise;

b) à la forme de l’entreprise;

c) à la raison sociale de l’entreprise ou à sa dénomination;

d) à l’adresse du siège de l’entreprise;

e) au capital social de l’entreprise;

f) et, généralement, toutes les modifications importantes relatives au


fonctionnement de l’entreprise.

5. Documents 5.1 Langue


contractuels
Le marché et toutes les correspondances y compris la documentation
relative au marché échangées par le Titulaire et l’Unité de Gestion
Administrative, seront rédigés en langue française.

5.2 Pièces constitutives du marché - Ordre de priorité


Les pièces contractuelles constituant le marché comprennent :

a) la Lettre de notification d’attribution et l’Acte d’engagement


dûment signés;

b) la soumission et ses annexes;

c) le Cahier des Clauses Administratives Particulières;

d) le Cahier des Clauses Techniques Particulières contenant la


description et les caractéristiques des ouvrages;

e) les documents tels que plans, notes de calculs, cahier des sondages,
dossier géotechnique lorsque ces pièces sont mentionnées dans le
CCAP;

f) le Bordereau des prix unitaires ou la série de prix qui en tient lieu


ainsi que, le cas échéant, l’état des prix forfaitaires si le marché en
prévoit;

g) le Détail quantitatif et estimatif, sous réserve de la même exception


que ci-dessus;

h) la décomposition des prix forfaitaires et les sous-détails de prix


unitaires, lorsque ces pièces sont mentionnées comme pièces
contractuelles dans le CCAP;

i) le Cahier des Clauses Administratives Générales; et

j) le Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux


prestations faisant l’objet du marché telles que stipulées dans le
Cahier des Clauses Techniques Particulières ainsi que tout autre
document du même type visé au CCAP.

En cas de différence entre les pièces constitutives du marché, ces pièces


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 103

prévalent dans l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.

5.3 Modification du marché


Après sa conclusion, le marché n’est susceptible d’être modifié que par la
conclusion d’avenants écrits soumis à la même procédure que celle du
marché. Par modification au sens du présent paragraphe, on entend un
changement qui ne découle pas de la mise en œuvre des termes du
marché ou de la réglementation en vigueur dont le changement est, le cas
échéant, pris en compte dans les conditions prévues à l’Article 51.2 du
CCAG.

5.4 Plans et documents fournis par le Maître d’ouvrage


5.4.1 Deux (2) exemplaires des plans préparés par le Maître d’ouvrage
ou le Maître d’Œuvre sont fournis à l’Entrepreneur gratuitement.
L’Entrepreneur est chargé de reproduire à ses propres frais tous
autres exemplaires dont il peut avoir besoin. Sauf dans les cas où
cela s’avère strictement nécessaire pour l’exécution du marché, les
plans, les spécifications et tous autres documents fournis par le
Maître d’ouvrage ou le Maître d’Œuvre ne devront pas, sans
l’accord de l’Unité de Gestion Administrative, être utilisés ou
communiqués à des tiers par l’Entrepreneur.

5.4.2 L’Entrepreneur fournira au Maître d’Œuvre trois (3) exemplaires


dont un (1) sur calque de tous les plans et autres documents dont la
réalisation est à sa charge au titre du marché ainsi qu’un (1)
exemplaire reproductible de tout document dont la reproduction
par photocopie ne peut pas être d’aussi bonne qualité que
l’original.

5.4.3 Un (1) exemplaire des plans, fourni à l’Entrepreneur ou réalisé par


lui dans les conditions prévues aux alinéas 4.1 et 4.2 du présent
Article sera conservé par l’Entrepreneur sur le chantier afin d’être
contrôlé et utilisé par le Maître d’Œuvre.

5.4.4 L’Entrepreneur est tenu d’avertir le Maître d’Œuvre par écrit, avec
copie à l’Unité de Gestion Administrative, chaque fois que le
planning ou l’exécution des travaux est susceptible d’être retardé
ou interrompu si le Maître d’Œuvre ou l’Unité de Gestion
Administrative ne délivre pas dans un délai raisonnable un plan
qu’il est tenu de transmettre à l’Entrepreneur. La notification de
l’Entrepreneur doit préciser les caractéristiques des plans requis et
les dates de remise de ces plans.

5.4.5 Dans le cas où des retards du Maître d’ouvrage ou du Maître


d’Œuvre dans la remise des plans ou la délivrance des instructions
portent préjudice à l’Entrepreneur, ce dernier aura droit à
réparation de ce préjudice sauf dans le cas où ces retards sont eux-
mêmes causés par une défaillance de l’Entrepreneur dans la remise
au Maître d’Œuvre d’informations, plans ou documents qu’il est
tenu de lui fournir.

5.5 Pièces à délivrer à l’Entrepreneur en cas de nantissement du marché.


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 104

5.5.1 En vue du nantissement du marché, l’Unité de Gestion


Administrative remet au titulaire, sur sa demande, une copie
certifiée conforme à l’original du marché, revêtue de la
mention hors texte « exemplaire unique délivré en vue de
nantissement ».

5.5.2 Le Maître d’ouvrage délivre également, sans frais, à


l’Entrepreneur, aux co-traitants et aux sous-traitants payés
directement les pièces qui leur sont nécessaires pour le
nantissement de leurs créances.

6. Obligations 6.1 Adéquation de l’offre


générales
6.1.1 L’Entrepreneur est réputé avoir remis une offre complète basée sur
des prix unitaires ainsi que des prix forfaitaires si le marché en
prévoit, qui sont, sauf dispositions contraires du marché, réputés
couvrir l’ensemble de ses obligations au titre du marché et des
sujétions nécessaires à la bonne et complète exécution des travaux
et à la réparation des vices de construction ou reprise des
malfaçons, plus amplement décrite à l’Article 11.1 du CCAG.

6.1.2 L’Entrepreneur est réputé avoir inspecté et examiné le site et ses


environs et avoir pris connaissance et analysé les données
disponibles s’y rapportant avant de remettre son offre, notamment
en ce qui concerne :

a) la topographie du site et la nature du chantier, y compris les


conditions du sous-sol;

b) les conditions hydrologiques et climatiques;

c) l’étendue et la nature des travaux et des matériaux


nécessaires à la réalisation des travaux et à la réparation des
vices de construction ou reprise des malfaçons;

d) les moyens d’accès au site et les installations matérielles


dont il peut avoir besoin.

En règle générale, il est considéré avoir obtenu toutes les


informations nécessaires relatives aux risques, aléas et à tout
élément susceptible d’affecter ou d’influer sur son offre.

6.2 Exécution conforme au marché


L’Entrepreneur doit entreprendre les études d’exécution, dans les limites
des dispositions du marché, l’exécution complète des travaux et doit
remédier aux désordres ou malfaçons, conformément aux dispositions du
marché. L’Entrepreneur doit diriger les travaux, fournir la main-
d’œuvre, les matériaux, le matériel, les équipements, ainsi que les
ouvrages provisoires requis pour l’exécution et l’achèvement des travaux
et la reprise des désordres et malfaçons.

6.3 Respect des lois et règlements


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 105

L’Entrepreneur doit se conformer en tous points aux dispositions de la


réglementation en vigueur ayant trait à l’exécution des travaux et à la
reprise des malfaçons.

6.4 Confidentialité
L’Entrepreneur est tenu à une obligation de confidentialité en ce qui
concerne le marché et les documents contractuels qui s’y rapportent.
Cette même obligation s’applique à toute information, de quelque nature
que ce soit, qui ne soit pas déjà rendue publique, dont lui-même, son
personnel et ses sous-traitants auraient pu prendre connaissance à
l’occasion de la réalisation du marché. Il ne pourra en aucun cas publier
ou révéler de telles informations sans avoir obtenu l’accord écrit et
préalable de l’Unité de Gestion Administrative, et seulement dans les
limites strictement nécessaires avec la bonne exécution du marché.

6.5 Procédés et méthodes de construction


L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’adéquation, de la
stabilité et de la sécurité de tous les procédés et méthodes de construction
employées pour la réalisation des ouvrages.

6.6 Convocation de l’Entrepreneur - Réunions de chantier


L’Entrepreneur ou son représentant se rend dans les bureaux du Maître
d’Œuvre ou sur les chantiers toutes les fois qu’il en est requis: il est
accompagné, s’il y a lieu, de ses sous-traitants. En cas d’Entrepreneurs
groupés, l’obligation qui précède s’applique au mandataire commun; il
peut être accompagné, s’il y a lieu, des autres entrepreneurs et
sous-traitants.

6.7 Ordres de service


6.7.1 Les ordres de service sont écrits; ils sont signés par le Maître
d’ouvrage, datés et numérotés. Ils sont adressés en deux (2)
exemplaires à l’Entrepreneur; celui-ci renvoie immédiatement au
Maître d’Œuvre l’un des deux exemplaires après l’avoir signé et y
avoir porté la date à laquelle il l’a reçu. Le premier ordre de
service est transmis à l’Entrepreneur le jour de l’entrée en vigueur
du marché.

6.7.2 Lorsque l’Entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de


service appellent des réserves de sa part, il doit, sous peine de
forclusion, les présenter par écrit au Maître d’ouvrage dans un délai
de quinze (15) jours calculé dans les conditions prévues à l’Article
8 du CCAG. A l’exception des cas prévus aux Articles 16.4 et
15.1 du CCAG, l’Entrepreneur se conforme strictement aux ordres
de service qui lui sont notifiés, qu’ils aient ou non fait l’objet de
réserves de sa part.

6.7.3 Les ordres de service relatifs à des travaux sous-traités sont


adressés à l’Entrepreneur, qui a, seul, qualité pour présenter des
réserves.

6.7.4 En cas d’Entrepreneurs groupés, les ordres de services sont


adressés au mandataire commun qui a, seul, qualité pour présenter
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 106

des réserves.

6.8 Estimation des engagements financiers du Maître d’ouvrage


L’Entrepreneur doit, dans le délai stipulé au CCAP, fournir au Maître
d’Œuvre une estimation trimestrielle détaillée des engagements
financiers du Maître d’ouvrage comportant tous les paiements auxquels
l’Entrepreneur aura droit au titre du marché. Il s’engage, en outre, à
fournir au Maître d’Œuvre, sur simple demande de celui-ci des
estimations révisées de ces engagements.

6.9 Personnel de l’Entrepreneur


L’Entrepreneur emploiera sur le site, en vue de l’exécution des travaux et
de la reprise des malfaçons :

6.9.1 uniquement des techniciens compétents et expérimentés dans leurs


spécialités respectives ainsi que les contremaîtres et chefs d’équipe
capables d’assurer la bonne surveillance des travaux,

6.9.2 une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée


permettant la bonne réalisation de toutes ses obligations dans le
cadre du marché et dans le strict respect des délais d’exécution.

6.10 Sécurité des personnes et des biens et protection de l’environnement


L’Entrepreneur doit, pendant le délai d’exécution des ouvrages et la
période de garantie :

6.10.1 assurer la sécurité des personnes autorisées à être présentes sur le


site et maintenir ce dernier et les ouvrages (tant que ceux-ci ne
sont pas réceptionnés ou occupés par le Maître d’ouvrage) en
bon état, de manière à éviter tous risques pour les personnes,

6.10.2 fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs


d’éclairage, protection, clôture, signaux d’alarme et gardiennage
aux moments et aux endroits nécessaires ou requis par le Maître
d’Œuvre, par toute autre autorité dûment constituée et par la
réglementation en vigueur, pour la protection des travaux ou
pour la sécurité et la commodité du public ou autres,

6.10.3 prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger


l’environnement tant sur le site qu’en dehors et pour éviter tous
dégâts ou dommages aux personnes ou propriétés publiques ou
autres qui résulteraient de la pollution, du bruit ou autres
inconvénients résultant des méthodes mises en œuvre pour la
réalisation des travaux.

6.11 Facilités et accès accordés aux autres entrepreneurs


6.11.1 L’Entrepreneur doit permettre l’accès au Site, pour l’exécution
des obligations qui leur incombent :

a) aux autres entrepreneurs employés par le Maître d’ouvrage


et à leur personnel,

b) au personnel du Maître d’ouvrage ou relevant d’une autre


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 107

autorité et désigné par le Maître d’ouvrage.

6.11.2 Dans le cas où, en application de l’alinéa 11.1 ci-dessus,


l’Entrepreneur est invité par ordre de service:

a) à mettre à la disposition des autres entrepreneurs, du


Maître d’Œuvre ou des tiers, des routes ou voies dont
l’entretien est à la charge de l’Entrepreneur,

b) à permettre à ces personnes d’utiliser les ouvrages


provisoires ou l’équipement de l’Entrepreneur sur le Site,

c) à leur fournir d’autres services.

De telles prestations seront assimilées à des ouvrages non prévus


qui seront régis par les dispositions figurant à l’Article 15
ci-après.

7. Cautionnement 7.1 Garanties de bonne exécution, et de restitution d’avance


définitif et garantie
de restitution 7.1.1 L’Entrepreneur est tenu de fournir au Maître d’ouvrage un
d’avance - Retenue cautionnement définitif, conforme au modèle inclus dans le Dossier
de garantie - d’Appel d’offres.
Responsabilité -
Assurances En cas de prélèvement sur la garantie, pour quelque motif que ce
soit, l’Entrepreneur doit aussitôt la reconstituer.

Le montant du cautionnement définitif sera égal à un pourcentage


du montant du marché indiqué dans le CCAP mais qui ne pourra
être inférieur à trois pour cent (3%) ni supérieur à cinq pour cent
(5%) du Montant du marché augmenté ou diminué, le cas échéant,
du montant des avenants. En cas d'avenant, la garantie doit être
complétée dans les mêmes conditions. La garantie entrera en
vigueur lors de l’entrée en vigueur du marché.

Le cautionnement définitif sera libéré dans un délai maximum de


trente (30) jours suivant la réception provisoire.

7.1.2 L’Entrepreneur fournira, en outre, au Maître d’ouvrage une


garantie de restitution d’avance de démarrage, conforme au modèle
inclus dans le Dossier d’Appel d’offres. Le montant de cette
garantie sera égal au montant de l’avance de démarrage et se
réduira automatiquement et à due concurrence, au fur et à mesure
de l’imputation de l’avance sur les acomptes. La garantie de
restitution d’avance sera caduque de plein droit le jour de
l’imputation de la dernière partie de l’avance sur un acompte
contractuel.

7.2 Retenue de garantie


7.2.1 Une retenue de garantie sera prélevée, par ailleurs, sur tous les
montants à régler à l’Entrepreneur; elle sera égale à un pourcentage
indiqué dans le CCAP mais qui ne pourra être inférieur à trois pour
cent (3%) ni être supérieur à sept et demi pour cent (7,5%) du
Montant du marché.

7.2.2 La retenue de garantie peut être remplacée, au gré de


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 108

l’Entrepreneur, par une caution personnelle et solidaire à première


demande d'un montant égal à la totalité des sommes à retenir.

7.2.3 Le montant de la retenue de garantie est remboursé ou la caution


personnelle et solidaire est libérée à l’expiration du délai de
garantie dans un délai maximum de trente (30) jours suivant la
réception définitive. Toutefois, si des réserves ont été notifiées au
titulaire du marché ou aux établissements ayant accordé leur
garantie à première demande pendant le délai de garantie et si elles
n'ont pas été levées avant l'expiration de ce délai, la retenue ou la
garantie sont libérées un mois au plus tard après la date de leur
levée.

7.3 Responsabilité - Assurances


7.3.1 Nonobstant les obligations d’assurances imposées ci-après,
l’Entrepreneur est et demeure seul responsable et garantit le Maître
d’ouvrage et le Maître d’Œuvre contre toute réclamation émanant
de tiers, pour la réparation de préjudices de toute nature, ou de
lésions corporelles survenus à raison de la réalisation du présent
marché par l’Entrepreneur, ses sous-traitants et leurs employés.

L’Entrepreneur est tenu de souscrire au minimum les assurances


figurant aux paragraphes 3.2 à 3.5 du présent Article et pour les
montants minima spécifiés au CCAP.

7.3.2 Assurance des risques causés à des tiers

L’Entrepreneur souscrira une assurance de responsabilité civile


couvrant les dommages corporels et matériels pouvant être causés à
des tiers à raison de l’exécution des travaux ainsi que pendant le
délai de garantie. La police d’assurance doit spécifier que le
personnel du Maître d’ouvrage, du Maître d’Œuvre ainsi que celui
d’autres entreprises se trouvant sur le chantier sont considérés
comme des tiers au titre de cette assurance, qui doit être illimitée
pour les dommages corporels.

7.3.3 Assurance des accidents du travail

L’Entrepreneur souscrira, en conformité avec la réglementation


applicable, les assurances nécessaires à cet effet. Il veillera à ce
que ses sous-traitants agissent de même. Il garantit le Maître
d’ouvrage, le Maître d’Œuvre contre tous recours que son
personnel ou celui de ses sous-traitants pourrait exercer à cet égard.
Pour son personnel permanent expatrié, le cas échéant,
l’Entrepreneur se conformera en outre à la législation et la
réglementation applicable du pays d’origine.

7.3.4 Assurance couvrant les risques de chantier

L’Entrepreneur souscrira une assurance “Tous risques chantier” au


bénéfice conjoint de lui-même, de ses sous-traitants, du Maître
d’ouvrage et du Maître d’Œuvre. Cette assurance couvrira
l’ensemble des dommages matériels auxquels peuvent être soumis
les ouvrages objet du marché, y compris les dommages dus à un
vice ou à un défaut de conception, de plans, de matériaux de
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 109

construction ou de mise en œuvre dont l’Entrepreneur est


responsable au titre du marché et les dommages dus à des
événements naturels. Cette assurance couvrira également les
dommages causés aux biens et propriétés existantes du Maître
d’ouvrage.

7.3.5 Assurance de la responsabilité décennale

L’Entrepreneur souscrira une assurance couvrant intégralement sa


responsabilité décennale, susceptible d’être mise en jeu à
l’occasion de la réalisation du marché.

7.3.6 Souscription et production des polices

Les assurances figurant aux paragraphes 3.2 à 3.4 du présent


Article devront être présentées par l’Entrepreneur à l’Unité de
Gestion Administrative pour approbation puis souscrites par
l’Entrepreneur avant tout commencement des travaux.

L’Entrepreneur souscrira l’assurance responsabilité décennale


prévue au paragraphe 3.5 du présent article, préalablement au
commencement des travaux.

Toutes ces polices comporteront une disposition subordonnant leur


résiliation à un avis notifié au préalable par la compagnie
d’assurances au Maître d’ouvrage.

8. Décompte de délais - 8.1 Tout délai imparti dans le marché au Maître d’ouvrage, à l’Unité de
Formes des Gestion Administrative, au Maître d’Œuvre ou à l’Entrepreneur
notifications commence à courir le lendemain du jour où s’est produit le fait qui sert de
point de départ à ce délai.

8.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il


expire à la fin du dernier jour de la durée prévue.

Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à


quantième. S’il n’existe pas de quantième correspondant dans le mois où
se termine le délai, celui-ci expire à la fin du dernier jour de ce mois.

Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire,


férié ou chômé, le délai est prolongé jusqu’à la fin du premier jour
ouvrable qui suit.

8.3 Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par
l’Entrepreneur au Maître d’ouvrage, à l’Unité de Gestion Administrative
ou au Maître d’Œuvre, ou réciproquement, ou encore lorsque la remise
d’un document doit faire courir un délai, le document doit être remis au
destinataire contre récépissé ou lui être adressé par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception. La date du récépissé ou de l’avis de
réception constituera la date de remise de document.

9. Propriété 9.1 Le Maître d’ouvrage garantit l’Entrepreneur contre toute revendication


industrielle ou des tiers concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marque de
commerciale fabrique ou de commerce dont l’emploi lui est imposé par le marché. Il
appartient au Maître d’ouvrage d’obtenir dans ce cas, à ses frais, les
cessions, licences ou autorisations nécessaires.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 110

9.2 Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur


garantit le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre contre toute
revendication des tiers concernant les brevets, licences, dessins et
modèles, marques de fabrique ou de commerce et tous autres droits
protégés relatifs aux équipements de l’Entrepreneur ou de ses sous-
traitants, matériaux ou matériels utilisés pour ou en relation avec les
travaux ou incorporés à ceux-ci ainsi que de tous dommages intérêts,
coûts, charges et frais de toute nature y afférents. Il appartient à
l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à ses frais, toutes cessions, licences
ou autorisations nécessaires permettant notamment au Maître d’ouvrage
de procéder ou de faire procéder ultérieurement à toutes les réparations
nécessaires.

10. Protection de la 10.1 L’Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du marché, faire son
main-d’œuvre et affaire du recrutement du personnel et de la main-d’œuvre, ainsi que de
conditions de travail leur rémunération, hébergement, ravitaillement et transport dans le strict
respect de la réglementation en vigueur en se conformant, en particulier, à
la réglementation du travail (notamment en ce qui concerne les horaires
de travail et les jours de repos), à la réglementation sociale et à
l’ensemble de la réglementation applicable en matière d’hygiène et de
sécurité.

10.2 En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au


strict respect de la législation et de la réglementation qui le concerne.

10.3 Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements


concernant la main-d’œuvre, l’Entrepreneur est tenu de communiquer à
l’Unité de Gestion Administrative, sur sa demande, la liste nominative à
jour du personnel qu’il emploie avec leur qualification.

10.4 L’Unité de Gestion Administrative peut exiger à tout moment de


l’Entrepreneur la justification qu’il est en règle, en ce qui concerne
l’application à son personnel employé à l’exécution des travaux objet du
marché, à l’égard de la législation sociale, notamment en matière de
salaires, d’hygiène et de sécurité.

10.5 L’Entrepreneur peut, s’il le juge utile et après accord de l’Unité de


Gestion Administrative, demander et utiliser après les avoir obtenues les
dérogations à la réglementation en vigueur et aux conventions collectives
existantes. Aucune majoration du ou des prix, ni aucun paiement
supplémentaire n’est accordé à l’Entrepreneur du fait de ces dérogations.

10.6 L’Unité de Gestion Administrative peut exiger le départ du chantier de


toute personne employée par l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité
ou coupable de négligences, imprudences répétées ou défaut de probité et,
plus généralement, de toute personne employée par lui et dont l’action est
contraire à la bonne exécution des travaux.

10.7 L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des


fraudes ou malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans
l’exécution des travaux.

10.8 Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux,
ses sous-traitants sont liés par des obligations identiques.

B. Prix et règlement

11. Contenu et 11.1 Contenu des prix


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 111

caractère des prix

11.1.1 Les prix sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de
l’exécution des travaux, y compris les frais généraux et, comme
spécifié au paragraphe 5 du présent Article sauf dispositions
contraires du CCAP, tous les impôts, droits et taxes de toute nature
dus par l’Entrepreneur et/ou ses employés et sous-traitants en
raison de l’exécution des travaux, à l’exception des impôts et taxes
normalement exigibles en vertu des paiements du Maître d’ouvrage
à l’Entrepreneur et dont le présent marché est spécifiquement
exempté par une disposition du CCAP.

11.1.2 Sous réserves de dispositions contraires du CCAP, les prix sont


exprimés en FCFA.

11.1.3 A l’exception des seules sujétions qui sont spécifiquement


mentionnées dans le marché comme n’étant pas couvertes par les
prix, ceux-ci sont réputés assurer à l’Entrepreneur une marge pour
risques et bénéfices et tenir compte de toutes les sujétions
d’exécution des travaux qui sont normalement prévisibles par un
entrepreneur compétent dans les circonstances où s’exécutent ces
travaux et notamment des sujétions résultant :

a) de phénomènes naturels;

b) de l’utilisation du domaine public et du fonctionnement des


services publics;

c) de la présence de canalisations, conduites et câbles de toute


nature, ainsi que des travaux nécessaires au déplacement ou à
la transformation de ces installations;

d) de la réalisation simultanée d’autres ouvrages, due à la


présence d’autres entrepreneurs;

e) de l’application de la réglementation fiscale et douanière.

Sauf stipulation différente du CCAP, les prix sont réputés avoir été
établis en considérant qu’aucune prestation n’est à fournir par le
Maître d’ouvrage.

11.1.4 En cas de sous-traitance, les prix du marché sont notamment


réputés couvrir les frais de coordination et de contrôle, par
l’Entrepreneur, de ses sous-traitants ainsi que les conséquences de
leurs défaillances éventuelles.

11.2 Distinction des prix unitaires et des prix forfaitaires


11.2.1 Les prix sont soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires qui se
définissent respectivement comme suit :

a) est prix unitaire, tout prix qui n’est pas forfaitaire au sens
défini ci-dessous, notamment, tout prix qui s’applique à une
nature d’ouvrage ou à un élément d’ouvrage dont les
quantités ne sont indiquées dans le marché qu’à titre
prévisionnel.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 112

b) est prix forfaitaire, tout prix qui rémunère l’Entrepreneur


pour un ouvrage, une partie d’ouvrage ou un ensemble
déterminé de prestations défini par le marché et qui, ou bien
est mentionné explicitement dans le marché comme étant
forfaitaire, ou bien ne s’applique dans le marché qu’à un
ensemble de prestations qui n’est pas de nature à être répété.

11.3 Décomposition et sous détails des prix


11.3.1 Les prix sont détaillés au moyen de décomposition de prix
forfaitaires et de sous détails de prix unitaires.

11.3.2 La décomposition d’un prix forfaitaire est présentée sous la forme


d’un détail estimatif comprenant, pour chaque nature d’ouvrage ou
chaque élément d’ouvrage, la quantité à exécuter et le prix
correspondant et indiquant quels sont, pour ces prix en question, les
pourcentages mentionnés aux alinéas a) et b) du paragraphe 3.3 du
présent article.

11.3.3 Le sous-détail d’un prix unitaire donne le contenu du prix par


référence aux catégories suivantes :

a) les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de


salaires et indemnités du personnel, charges salariales,
dépenses de matériaux et de matières consommables,
dépenses de matériels;

b) les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes, d’autre


part, exprimés par des pourcentages des déboursés définis à
l’alinéa a);

c) la marge pour risques et bénéfices, exprimés par un


pourcentage de l’ensemble des deux postes précédents.

11.3.4 Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous-détail d’un prix


unitaire ne figure pas parmi les pièces contractuelles; si sa
production n’est pas prévue par le CCAP dans un certain délai, un
ordre de service peut ordonner cette production et, dans ce cas, le
délai accordé à l’Entrepreneur ne peut être inférieur à vingt et un
(21) jours.

L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire


ou du sous-détail d’un prix unitaire, quand cette pièce est à produire
dans un délai déterminé, fait obstacle au paiement du premier
acompte qui suit la date d’exigibilité de ladite pièce.

11.4 Révision des prix


11.4.1 Les prix sont réputés fermes sauf si le marché prévoit qu’ils sont
révisables.

11.4.2 La révision de prix ne peut intervenir que si elle est expressément


prévue au CCAP. Dans ce cas, le montant du marché est révisable
comme indiqué au CCAP. Dans tous les cas, les prix sont fermes
pendant la première année de l’exécution du marché.

En cas d’un retard dans l’exécution des travaux imputables à


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 113

l’Entrepreneur, les prestations réalisées après le délai contractuel


d’exécution seront payées sur la base des prix révisés au jour de
l’expiration du délai contractuel d’exécution (lui-même,
éventuellement prorogé de la durée des retards non imputables à
l’Entrepreneur).

11.4.3 Si les prix du marché sont fermes, le Montant du marché est


actualisable pour tenir compte des variations de coûts entre la date
limite de validité des offres et la date du début de l’exécution du
marché, en appliquant au montant d'origine de l'offre la formule
d'actualisation figurant au CCAP

11.5 Impôts, droits, taxes, redevances, cotisations


11.5.1 Le montant du marché comprend les impôts, droits, taxes,
redevances et cotisations de toute nature exigibles en dehors de la
Côte d’Ivoire, en relation avec l’exécution du marché, notamment à
raison de la fabrication, vente et transport des fournitures, matériels
et équipements de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants, que ces
fournitures, matériels ou équipements soient destinés à être
incorporés dans les travaux ou non, ainsi qu’à raison des services
rendus, quelle que soit la nature de ces derniers.

11.5.2 Sauf dispositions contraires du CCAP, le montant du marché


comprend également tous les impôts, droits, taxes, redevances et
cotisations de toute nature exigibles en Côte d’Ivoire. Ces derniers
ont été calculés en tenant compte des modalités d’assiette et de taux
en vigueur trente (30) jours avant la date limite fixée pour dépôt de
l’offre.

11.5.3 Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes


exigibles à l’importation, tant ce qui concerne l’importation
définitive que l’importation temporaire des fournitures, matériels et
équipements nécessaires à la réalisation des travaux. Ils
comprennent également tous les impôts, droits et taxes exigibles sur
le bénéfice ou le chiffre d’affaires de l’Entrepreneur et de ses
sous-traitants et, ce, quel que soit le mode de détermination du
bénéfice réalisé (imposition partiellement ou entièrement forfaitaire
ou autre). Ils comprennent également l’ensemble des impôts,
droits, taxes et cotisations exigibles sur le personnel de
l’Entrepreneur et celui de ses fournisseurs, prestataires ou
sous-traitants.

11.5.4 L’Entrepreneur, lorsque la réglementation le prévoit, réglera


directement l’ensemble des cotisations, impôts, droits et taxes dont
il est redevable aux organismes compétents et procurera à l’Unité
de Gestion Administrative, sur simple demande, justification des
paiements correspondants.

11.5.5 Lorsque la réglementation prévoit le paiement des impôts, droits,


taxes et cotisations par voie de retenue à la source opérée par
l’Entrepreneur, puis de reversement par ce dernier aux organismes
compétents, l’Entrepreneur opérera ces retenues et les reversera aux
organismes en question dans les délais prévus par la réglementation
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 114

en vigueur.

11.5.6 Lorsque la réglementation prévoit des retenues à la source à opérer


sur tout ou partie des règlements faits par le Maître d’ouvrage à
l’Entrepreneur, le montant de ces retenues sera déduit des sommes
dues à l’Entrepreneur et reversées par le Maître d’ouvrage pour le
compte de l’Entrepreneur à tout autre organisme compétent. Dans
ce cas le Maître d’ouvrage transmettra à l’Entrepreneur une
quittance justifiant du versement de ces sommes dans les quinze
(15) jours de leur règlement.

11.5.7 Dans le cas où le Maître d’ouvrage obtiendrait de l’administration


des douanes un régime d’exonération ou un régime suspensif qui
n’était pas prévu à l’origine en matière d’impôts, droits et taxes dus
à l’importation des fournitures, matériels et équipements en
admission définitive ou temporaire après l’entrée en vigueur du
marché, une diminution correspondante du prix interviendra et cette
diminution sera constatée dans un avenant. Dans le cas où, pour
obtenir un tel avantage, une caution ou garantie d’une quelconque
nature serait à fournir à l’administration fiscale et douanière, cette
caution ou garantie sera à la charge du Maître d’ouvrage. (A
discuter)

11.5.8 En cas de modifications de la réglementation fiscale, douanière ou


sociale, ou de son interprétation, en Côte d’Ivoire, par rapport à
celle applicable trente (30) jours avant la date limite fixée pour le
dépôt des offres ayant pour effet d’augmenter les coûts de
l’Entrepreneur, ce dernier aura droit à une augmentation
correspondante du montant du marché. A cet effet, dans les deux
(2) mois qui suivent la modification, l’Entrepreneur notifiera au
Maître d’Œuvre les conséquences de cette modification. Dans le
mois qui suit, le Maître d’Œuvre proposera à l’Unité de Gestion
Administrative la rédaction d’un avenant au marché. En cas de
désaccord entre l’Entrepreneur et l’Unité de Gestion Administrative
sur les termes de l’avenant persistant un (1) mois après la
notification de l’avenant par le Maître d’Œuvre au à l’Unité de
Gestion Administrative, la procédure de règlement des différends
figurant à l’Article 50 du CCAG sera applicable.

12. Rémunération de 12.1 Règlement du marché


l’Entrepreneur
Le règlement du marché se fait par le paiement des avances, des acomptes
mensuels et du solde, établis et payés dans les conditions prévues à l’Article
14 du CCAG.

12.2 Travaux à l’entreprise


12.2.1 Les travaux à l’entreprise correspondent à l’ensemble des travaux
exécutés par l’Entrepreneur au titre du marché, sous sa
responsabilité, à l’exception des travaux en régie définis au
paragraphe 12.3 ci-dessous. Ils sont rémunérés dans les conditions
prévues au marché, soit sur la base de prix forfaitaires ou de prix
unitaires, soit selon une formule mixte incluant prix forfaitaires et
prix unitaires.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 115

12.2.2 Dans le cas d’application d’un prix unitaire, la détermination de la


somme due s’obtient en multipliant ce prix par la quantité de
natures d’ouvrage exécutée ou par le nombre d’éléments d’ouvrage
mis en œuvre.

12.2.3 Dans le cas d’application d’un prix forfaitaire, le prix est dû dès
lors que l’ouvrage, la partie d’ouvrage ou l’ensemble de prestations
auquel il se rapporte a été exécuté; les différences éventuellement
constatées, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque élément
d’ouvrage, entre les quantités réellement exécutées et les quantités
indiquées dans la décomposition de ce prix, établie conformément
au paragraphe 11.3.2 du CCAG, même si celle-ci a valeur
contractuelle, ne peuvent conduire à une modification dudit prix; il
en est de même pour les erreurs que pourrait comporter cette
décomposition.

12.3 Avances sur approvisionnements


Chaque acompte reçu dans les conditions du paragraphe 1 du présent article
comprend, s’il y a lieu, une part correspondant aux approvisionnements
constitués en vue des travaux, à condition que le CCAP prévoie la
possibilité de telles avances et les modalités de leur règlement.

Le montant correspondant s’obtient en appliquant aux quantités à prendre


en compte les prix du Bordereau de prix inséré dans le marché relatifs aux
matériaux produits ou composants de construction à mettre en œuvre.

Les matériaux, produits ou composants de construction ayant fait l’objet


d’un acompte pour approvisionnement restent la propriété de
l’Entrepreneur. Ils ne peuvent toutefois être enlevés du chantier sans
l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage.

12.4 Avance forfaitaire de démarrage


L’Entrepreneur bénéficiera d’une avance forfaitaire de démarrage aussitôt
qu’il aura constitué la garantie visée au paragraphe 7.1.2 du CCAG. Le
montant de cette avance et les conditions d’imputation sur les acomptes
sont fixés au CCAP.

12.5 Révision des prix


Lorsque, dans les conditions précisées à l’Article 11.4 du CCAG, il est
prévu une révision des prix, le coefficient de révision s’applique:

a) aux travaux à l’entreprise exécutés pendant le mois;

b) aux indemnités, pénalités, retenues, afférentes au mois considéré;

c) à la variation, en plus ou en moins, à la fin du mois, par rapport au


mois précédent, des sommes décomptées pour approvisionnements et
avances à la fin de ce mois.

Ce coefficient est arrondi au millième supérieur.

12.6 Intérêts moratoires


En cas de retard dans les paiements exigibles conformément aux
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 116

dispositions de l’Article 14.2 du CCAG, l’Entrepreneur a droit à des


intérêts moratoires au taux prévu au CCAP. Si ces retards résultent d’une
cause pour laquelle le Maître d’ouvrage est habilité, au titre du marché, à
suspendre les paiements, les intérêts moratoires ne sont pas dus.

12.7 Rémunération des Entrepreneurs groupés


Dans le cas d’un marché passé avec des Entrepreneurs groupés, les travaux
exécutés font l’objet d’un paiement dans un compte unique dont les
caractéristiques sont transmises au Maître d’ouvrage par le mandataire
commun.

12.8 Rémunération des entrepreneurs sous-traitants payés directement


Les travaux exécutés par des sous-traitants ayant droit au paiement direct
sont payés dans les conditions stipulées par le marché, un avenant ou un
acte spécial.

13. Constatations et 13.1 Au sens du présent article, la constatation est une opération matérielle, le
constats constat est le document qui en résulte.
contradictoires
13.2 Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les
circonstances de leur exécution sont faites sur la demande, soit de
l’Entrepreneur, soit du Maître d’Œuvre.

Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit de


travaux réglés sur prix unitaire, portent sur les éléments nécessaires au
calcul des quantités à prendre en compte, tels que résultats de mesurages,
jaugeages, pesages, comptages, et sur les éléments caractéristiques
nécessaires à la détermination du prix unitaire à appliquer.

13.3 Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits


éventuels de l’une ou l’autre des parties ne préjugent pas l’existence de ces
droits.

13.4 Le Maître d’Œuvre fixe la date des constatations; lorsque la demande est
présentée par l’Entrepreneur, cette date ne peut être postérieure de plus de
huit (8) jours à celle de la demande. Les constatations donnent lieu à la
rédaction d’un constat dressé sur-le-champ par le Maître d’Œuvre
contradictoirement avec l’Entrepreneur.

Si l’Entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec


réserves, il doit, dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses
observations ou réserves au Maître d’Œuvre.

Si l’Entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent ou


représenté aux constatations, il est réputé accepter sans réserve le constat
qui en résulte.

13.5 L’Entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des
constatations contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire
l’objet de constatations ultérieures, notamment lorsque les ouvrages doivent
se trouver, par la suite, cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve
contraire fournie par lui et à ses frais, il n’est pas fondé à contester la
décision du Maître d’Œuvre relative à ces prestations.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 117

14. Modalités de 14.1 Décomptes mensuels


règlement du
marché 14.1.1 Avant la fin de chaque mois ou dans les conditions prévues au
CCAP, l’Entrepreneur remet au Maître d’œuvre un projet de
décompte établissant le montant total arrêté à la fin du mois
précédent des sommes auxquelles il peut prétendre, du fait de
l’exécution du marché depuis le début de ce mois.

Ce montant est établi à partir des prix de base, c’est-à-dire des prix
figurant dans le marché, y compris les rabais ou majorations qui
peuvent y être indiqués, mais sans révision des prix.

Si des réfactions ont été fixées en conformité des dispositions de


l’article 25.6 du CCAG, elles sont appliquées.

Le projet de décompte mensuel établi par l’Entrepreneur est accepté


ou rectifié par le Maître d’ouvrage; il devient alors le décompte
mensuel.

14.1.2 Le décompte mensuel comprend, en tant que de besoin, les


différentes parties suivantes:

a) travaux à l’entreprise;

b) approvisionnements;

c) avances;

d) indemnités, pénalités, et retenues autres que la retenue de


garantie;

e) remboursements des dépenses incombant au Maître


d’ouvrage Maître d’ouvrage dont l’Entrepreneur a fait
l’avance;

f) montant à déduire égal à l’excédent des dépenses faites pour


les prestations exécutées d’office à la place de l’Entrepreneur
défaillant sur les sommes qui auraient été réglées à cet
Entrepreneur s’il avait exécuté ces prestations;

g) intérêts moratoires.

14.1.3 Le montant des travaux à l’entreprise est établi de la façon


suivante:

Le décompte comporte le relevé des travaux exécutés, tels qu’ils


résultent des constats contradictoires ou, à défaut, des évaluations
du Maître d’ouvrage. Les prix forfaitaires peuvent être fractionnés
si l’ouvrage ou la partie d’ouvrage auquel le prix se rapporte n’est
pas terminé: il est alors compté une fraction du prix égale au
pourcentage d’exécution de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage;
pour déterminer ce pourcentage, il est fait usage, si le Maître
d’ouvrage l’exige, de la décomposition de prix définie à
l’article 11.3 du CCAG.

L’avancement des travaux déterminé selon l’un des deux modes de


règlement définis ci-dessus fait l’objet d’un constat contradictoire.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 118

14.1.4 Le montant des approvisionnements est établi en prenant en compte


ceux qui sont constitués et non encore utilisés.

14.1.5 Dans chacune des parties énumérées au paragraphe 1.2 du présent


article, le décompte distingue, s’il y a lieu, les éléments dont le prix
est ferme et ceux dont le prix est révisable, comme il est dit à
l’article 11.4 du CCAG, en répartissant éventuellement ces derniers
éléments entre les différents modes de révision prévus par le
marché.

Le décompte précise, le cas échéant, les éléments passibles de la


taxe sur le chiffre d’affaires due sur les paiements du Maître
d’ouvrage à l’Entrepreneur, distinguant éventuellement les taux de
taxe applicables.

14.1.6 Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Entrepreneur d’établir le


projet de décompte suivant un modèle ou des modalités
recommandés par les autorités compétentes ou par les organismes
de financement.

14.1.7 L’Entrepreneur joint au projet de décompte les pièces suivantes, s’il


ne les a pas déjà fournies :

a) les calculs des quantités prises en compte, effectués à partir


des éléments contenus dans les constats contradictoires;

b) le calcul, avec justifications à l’appui, des coefficients de


révision des prix; et

c) le cas échéant, les pièces justifiant les débours, effectués au


titre de l’article 27.4 du CCAG, dont il demande le
remboursement.

14.1.8 Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont pas un
caractère définitif et ne lient pas les parties contractantes.

14.2 Acomptes mensuels


14.2.1 Le montant de l’acompte mensuel à régler à l’Entrepreneur est
déterminé, à partir du décompte mensuel, par le Maître d’ouvrage
qui dresse à cet effet un état faisant ressortir :

a) le montant de l’acompte établi à partir des prix de base ; Il


distingue, comme les décomptes mensuels, les différents
éléments passibles des diverses modalités de révision des prix
et, le cas échéant, des divers taux de la taxe sur le chiffre
d’affaires applicable aux règlements effectués par le Maître
d’ouvrage à l’Entrepreneur;

b) l’effet de la révision des prix, conformément aux dispositions


des articles 11.4 et 12.6 du CCAG;

c) lorsque applicable, le montant de la taxe sur le chiffre


d’affaires applicable aux règlements effectués par le Maître
d’ouvrage à l’Entrepreneur; et

d) le montant total de l’acompte à régler, ce montant étant la


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 119

somme des montants spécifiés aux alinéas a), b) et c)


ci-dessus, diminuée de la retenue de garantie prévue au
marché.

14.2.2 Le Maître d’Œuvre notifie à l’Entrepreneur, par ordre de service,


l’état d’acompte accompagné du décompte ayant servi de base à ce
dernier si le projet établi par l’Entrepreneur a été modifié.

14.2.3 Le paiement de l’acompte doit être fait au compte bancaire


désignés au CCAP, et intervenir quatre -vingt dix (90) jours au plus
tard après la date à laquelle le projet de décompte est remis par
l’Entrepreneur au Maître d’Œuvre. Lorsque, pour une raison non
imputable à l’Entrepreneur, le paiement n’est pas effectué dans ce
délai, le Maître d’Œuvre en informe l’Entrepreneur.

14.2.4 Les montants figurant dans les états d’acomptes mensuels n’ont pas
un caractère définitif et ne lient pas les parties contractantes, sauf
en ce qui concerne l’effet de la révision des prix mentionné à
l’alinéa 2.1 (b) du présent Article lorsque l’Entrepreneur n’a pas
fait de réserves à ce sujet à la réception de l’ordre de service
mentionné à l’alinéa 2.2 du présent article.

14.3 Décompte final


14.3.1 Après l’achèvement des travaux, l’Entrepreneur, concurremment
avec le projet de décompte afférent au dernier mois de leur
exécution ou à la place de ce projet, dresse le projet de décompte
final établissant le montant total des sommes auxquelles il peut
prétendre du fait de l’exécution du marché dans son ensemble, les
évaluations étant faites en tenant compte des prestations réellement
exécutées. Ce projet de décompte est établi à partir des prix de
base comme les projets de décompte mensuels et comporte les
mêmes parties que ceux-ci, à l’exception des approvisionnements et
des avances; il est accompagné des éléments et pièces mentionnés
au paragraphe 1.7 du présent Article s’ils n’ont pas été
précédemment fournis.

14.3.2 Le projet de décompte final est remis au Maître d’Œuvre dans le


délai de quarante-cinq (45) jours à compter de la date de
notification de la décision de réception provisoire des travaux telle
qu’elle est prévue à l’article 41.3 du CCAG. Toutefois, s’il est fait
application des dispositions de l’article 41.5 du CCAG, la date du
procès-verbal constatant l’exécution des prestations
complémentaires est substituée à la date de notification de la
décision de réception des travaux comme point de départ des délais
ci-dessus.

En cas de retard dans la présentation du projet de décompte final,


après mise en demeure restée sans effet, le décompte peut être
établi d’office par le Maître d’Œuvre aux frais de l’Entrepreneur.
Ce décompte est notifié à l’Entrepreneur avec le décompte général
prévu à l’article 14.4 ci-dessous.

14.3.3 L’Entrepreneur est lié par les indications figurant au projet de


décompte final, sauf sur les points sur lesquels il aurait émis
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 120

antérieurement des réserves, ainsi que sur le montant définitif des


intérêts moratoires.

14.3.4 Le projet de décompte final émis par l’Entrepreneur est accepté ou


rectifié par le Maître d’Œuvre; il devient alors le décompte final.

14.4 Décompte général et définitif, solde


14.4.1 Le Maître d’Œuvre établit le décompte général qui comprend:

a) Le décompte final défini au paragraphe 3.4 du présent


Article;

b) L’état du solde établi, à partir du décompte final et du dernier


décompte mensuel, dans les mêmes conditions que celles qui
sont définies au paragraphe 2.1 du présent Article pour les
acomptes mensuels; et

c) La récapitulation des acomptes mensuels et du solde.

Le montant du décompte général est égal au résultat de cette


dernière récapitulation.

14.4.2 Le décompte général, signé par le Maître d’ouvrage, doit être


notifié à l’Entrepreneur par ordre de service avant la plus tardive
des deux dates ci-après :

a) quarante-cinq (45) jours après la date de remise du projet de


décompte final;

b) trente (30) jours après la publication des derniers index de référence


permettant la révision du solde.

14.4.3 Le paiement du solde doit intervenir dans un délai de quatre-vingt-


dix (90) jours à compter de la notification du décompte général.

14.4.4 L’Entrepreneur doit, dans un délai de quinze (15) jours compté à


partir de la notification du décompte général, le renvoyer au Maître
d’Œuvre, revêtu de sa signature, avec ou sans réserves, ou faire
connaître les raisons pour lesquelles il refuse de le signer. Aucune
réserve ultérieure ne sera acceptée après que l’Entrepreneur aura
renvoyé le décompte.

Si la signature du décompte général est donnée sans réserve, cette


acceptation lie définitivement les parties, sauf en ce qui concerne le
montant des intérêts moratoires; ce décompte devient ainsi le
décompte général et définitif du marché.

Si la signature du décompte général est refusée ou donnée avec


réserves, les motifs de ce refus ou de ces réserves doivent être
exposés par l’Entrepreneur dans un mémoire de réclamation qui
précise le montant des sommes dont il revendique le paiement et
qui fournit les justifications nécessaires en reprenant, sous peine de
forclusion, les réclamations déjà formulées antérieurement qui
n’ont pas fait l’objet d’un règlement définitif; ce mémoire doit être
remis au Maître d’Œuvre dans le délai indiqué au premier alinéa du
présent paragraphe. Le règlement du différend intervient alors
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 121

suivant les modalités indiquées à l’article 50 du CCAG.

Si les réserves sont partielles, l’Entrepreneur est lié par son


acceptation implicite des éléments du décompte sur lesquels ces
réserves ne portent pas.

14.4.5 Dans le cas où l’Entrepreneur n’a pas renvoyé au Maître d’Œuvre


le décompte général signé dans le délai de quinze (15) jours fixé au
paragraphe 4.4 du présent article, ou encore, dans le cas où, l’ayant
renvoyé dans ce délai, il n’a pas motivé son refus ou n’a pas exposé
en détail les motifs de ses réserves en précisant le montant de ses
réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui; il
devient le décompte général et définitif du marché.

14.5 Règlement en cas de sous-traitants payés directement

14.5.1 Lorsqu’un sous-traitant bénéficie d’un paiement direct,


l’Entrepreneur joint au projet de décompte une attestation
indiquant la somme à prélever, sur celles qui lui sont dues, pour
la partie de la prestation exécutée, et que le Maître d’ouvrage
devra faire régler à ce sous-traitant.

Les paiements du sous-traitant intéressé sont effectués dans la


limite du montant des états d’acomptes et de solde ainsi que des
attestations prévues à l’alinéa précédent.

Le montant total des paiements effectués au profit d’un sous-


traitant ramené aux conditions du mois d’établissement des prix
du marché ne peut excéder le montant à sous-traiter qui est
stipulé dans le marché.

14.5.2 L’Entrepreneur est seul habilité à présenter les projets de


décomptes et à accepter le décompte général; sont seules
recevables les réclamations formulées ou transmises par ses
soins.

14.5.3 Les paiements à faire au sous-traitant sont effectués sur la base


des pièces justificatives et de l’acceptation de l’Entrepreneur
donnée sous la forme d’une attestation, transmises par celui-ci
conformément aux stipulations de l’article 14.5.1.

Dès réception de ces pièces, le Maître d’ouvrage avise


directement le sous-traitant de la date de réception du projet de
décompte et de l’attestation envoyés par l’Entrepreneur, et lui
indique les sommes dont le paiement à son profit a été accepté
par l’Entrepreneur.

Le paiement des sommes dues au sous-traitant doit intervenir


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 122

dans les délais prévus aux Articles 14.2.3 et 14.4.3.

Un avis de paiement est adressé à l’Entrepreneur et au sous-


traitant.

L’Entrepreneur dispose d’un délai de quinze (15) jours, comptés


à partir de la réception des pièces justificatives servant de base
au paiement direct, pour les accepter ou pour signifier au sous-
traitant son refus motivé d’acceptation. Passé ce délai,
l’Entrepreneur est réputé avoir accepté celles des pièces
justificatives ou des parties des pièces justificatives qu’il n’a pas
expressément acceptées ou refusées.

Dans le cas où l’Entrepreneur n’a, dans le délai de quinze (15)


jours suivant la réception du projet de décompte du sous-traitant,
ni opposé un refus motivé, ni transmis celui-ci au Maître
d’ouvrage, le sous-traitant envoie directement au Maître
d’ouvrage une copie du projet de décompte. Il y joint une copie
de l’avis de réception de l’envoi du projet de décompte à
l’Entrepreneur.

Le Maître d’ouvrage met aussitôt en demeure l’Entrepreneur, par


lettre recommandée avec demande d’avis de réception postal, de
lui faire la preuve dans un délai de quinze (15) jours à compter
de la réception de cette lettre qu’il a opposé un refus motivé à
son sous-traitant dans le délai prévu au cinquième alinéa ci-
dessus. Dès réception de l’avis, le Maître d’ouvrage informe le
sous-traitant de la date de cette mise en demeure.

A l’expiration de ce délai, et au cas où l’Entrepreneur ne serait


pas en mesure d’apporter cette preuve, le Maître d’ouvrage
dispose du délai prévu à l’article 14.2.3 pour mandater les
sommes à régler au sous-traitant, à concurrence des sommes
restant dues à l’Entrepreneur au titre des projets de décompte
qu’il a présentés.

14.6 Réclamation ou action directe d’un sous-traitant


Si un sous-traitant de l’Entrepreneur met en demeure le Maître
d’ouvrage de lui régler directement certaines sommes qu’il estime lui
être dues par l’Entrepreneur au titre du contrat de sous-traitance, l’Unité
de Gestion Administrative peut retenir les sommes réclamées sur celles
qui restent à payer à l’Entrepreneur, à condition que le sous-traitant ait
été un sous-traitant agréé et que son droit à paiement direct ait été
reconnu préalablement dans le cadre du marché ou qu’il résulte de la
réglementation en vigueur. Les sommes ainsi retenues ne portent pas
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 123

intérêt.

Si le droit du sous-traitant est définitivement établi, l’Unité de Gestion


Administrative paie le sous-traitant et les sommes dues à l’Entrepreneur
sont réduites en conséquence.

15. Règlement du Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la réalisation est
prix des ouvrages décidée par le Maître d’ouvrage et pour lesquels le marché ne prévoit pas de
ou travaux non prix. Ces travaux pourront être demandés à l’Entrepreneur, par un ordre de
prévus service, qui sera tenu de les réaliser à condition que le marché ait été
modifié par un avenant conclu dans les conditions prévues au Code des
marchés publics.

15.1 Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au paragraphe
1 ci-dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires.

Sauf indication contraire, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix
du marché et sur la base des conditions économiques en vigueur le mois
d’établissement de ces prix.

S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous-détails de


prix unitaires, leurs éléments, notamment les prix contenus dans les
décompositions, sont utilisés pour l’établissement des prix nouveaux.

16. Augmentation 16.1 Pour l’application du présent article et de l’article 17 du CCAG, la “masse”
dans la masse des des travaux s’entend du montant des travaux à l’entreprise, évalués à partir
travaux des prix de base définis au paragraphe 11.1.1 du CCAG, en tenant compte
éventuellement des prix nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en
application de l’article 15 du CCAG.

La “masse initiale” des travaux est la masse des travaux résultant des
prévisions du marché, c’est-à-dire du marché initial.

16.2 Sous réserve de l’application des dispositions du paragraphe 4 du présent


article, l’Entrepreneur est tenu de mener à son terme la réalisation des
ouvrages faisant l’objet du marché, quelle que soit l’importance de
l’augmentation de la masse des travaux qui peut résulter de sujétions
techniques ou d’insuffisance des quantités prévues dans le marché.

17. Pertes et avaries - 17.1 Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries
Force majeure ou dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de
moyens ou ses fausses manœuvres.

17.2 L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les dispositions
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 124

nécessaires pour que les approvisionnements et le matériel et les


installations de chantier ainsi que les ouvrages en construction ne puissent
être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les crues, la houle et les
autres phénomènes naturels qui sont normalement prévisibles dans les
circonstances où sont exécutés les travaux.

17.3 On entend par force majeure, pour l’exécution du présent marché, tout acte
ou événement imprévisible, irrésistible, hors du contrôle des parties et qui
rend l’exécution du marché pratiquement impossible, tel que catastrophes
naturelles, incendies, explosions, guerre, insurrection, mobilisation, grèves
générales, tremblements de terre, mais non les actes ou événements qui
rendraient seulement l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus
onéreuse pour son débiteur.

Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et autres


phénomènes naturels qui sont réputés constituer un événement de force
majeure au titre du présent marché.

En cas de survenance d’un événement de force majeure, l’Entrepreneur a


droit à une augmentation raisonnable des délais d’exécution, étant précisé
toutefois qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être accordée à
l’Entrepreneur pour perte totale ou partielle de son matériel flottant, les
frais d’assurance de ce matériel étant réputés compris dans les prix du
marché.

L’Entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après


l’apparition d’un cas de force majeure, et dans un délai maximum de sept
(7) jours, adresser au Maître d’ouvrage une notification par lettre
recommandée établissant les éléments constitutifs de la force majeure et ses
conséquences probables sur la réalisation du marché.

Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles
pour assurer, dans les plus brefs délais, la reprise normale de l’exécution
des obligations affectées par le cas de force majeure.

Si, par la suite de cas de force majeure, l’Entrepreneur ne pouvait exécuter


les prestations telles que prévues au marché pendant une période de trente
(30) jours, il devra examiner dans les plus brefs délais avec le Maître
d’ouvrage les incidences contractuelles desdits événements sur l’exécution
du marché et en particulier sur le prix, les délais et les obligations
respectives de chacune des parties.

Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de
soixante (60) jours au moins, chaque partie aura le droit de résilier le
marché par une notification écrite à l’autre partie.

C. Délais

18. Fixation et 18.1 Délais d’exécution


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 125

prolongation des
délais
18.1.1 Le délai d’exécution des travaux fixé par le marché s’applique à
l’achèvement de tous les travaux prévus incombant à
l’Entrepreneur, y compris, sauf dispositions contraires du marché,
le repliement des installations de chantier et la remise en état des
terrains et des lieux. Ce délai tient compte notamment de toutes les
sujétions résultant, le cas échéant, des travaux réalisés par des
sous-traitants et/ou par toutes autres entreprises sur le site.

Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, ce délai


commence à courir à compter de la date de notification de l’ordre
de service de commencer les prestations.

18.1.2 Les dispositions du paragraphe 1.1 du présent article s’appliquent


aux délais, distincts du délai d’exécution de l’ensemble des travaux,
qui peuvent être fixés par le marché pour l’exécution de certaines
tranches de travaux, ou de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou
ensembles des prestations.

18.2 Prolongation des délais d’exécution


18.2.1 Lorsqu’un changement de la masse de travaux ou une modification
de l’importance de certaines natures d’ouvrages, une substitution à
des ouvrages initialement prévus d’ouvrages différents, une
rencontre de difficultés imprévues au cours du chantier, un
ajournement de travaux décidé par l’Unité de Gestion
Administrative ou encore un retard dans l’exécution d’opérations
préliminaires qui sont à la charge du Maître d’ouvrage ou de
travaux préalables qui font l’objet d’un autre marché, justifie soit
une prolongation du délai d’exécution, soit le report du début des
travaux, l’importance de la prolongation ou du report est débattue
par le Maître d’Œuvre avec l’Entrepreneur, puis elle est soumise à
l’approbation de l’Unité de Gestion Administrative, et la décision
prise par celui-ci est notifiée à l’Entrepreneur par ordre de service.

18.2.2 Dans le cas d’intempéries dépassant le seuil fixé au CCAP,


entraînant un arrêt de travail sur les chantiers, les délais d’exécution
des travaux sont prolongés. Cette prolongation est notifiée à
l’Entrepreneur par un ordre de service qui en précise la durée,
laquelle est égale au nombre de journées réellement constaté au
cours desquelles le travail a été arrêté du fait des intempéries,
conformément auxdites dispositions, en défalquant, s’il y a lieu, le
nombre de journées d’intempéries prévisibles indiqué au CCAP.

18.2.3 En dehors des cas prévus aux paragraphes 2.1 et 2.2 du présent
article, l’Entrepreneur ne pourra avoir droit à une prolongation des
délais d’exécution que dans les cas suivants :

a) mise en œuvre des dispositions de l’article 19 du CCAG,

b) non-respect par le Maître d’ouvrage de ses propres


obligations; ou

c) conclusion d’un avenant.


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 126

18.2.4 Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à


l’Entrepreneur par ordre de service aura dépassé une durée fixée
dans le CCAP, ce dernier aura la faculté, dans les quinze (15) jours
qui suivent la notification de l’ordre de service entraînant un
dépassement de cette durée, de demander la résiliation du marché.

19. Pénalités, et 19.1 En cas de retard dans l’exécution des travaux, il est appliqué une pénalité
retenues journalière, fixée par le CCAP, égale à un certain nombre de millièmes du
montant de l’ensemble du marché. Ce montant est celui qui résulte des
prévisions du marché, c’est-à-dire du marché initial éventuellement modifié
ou complété par les avenants intervenus; il est évalué à partir des prix de
base définis au paragraphe 14.1.1 du CCAG.

19.2 Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par
le Maître d’Œuvre et le Maître d’ouvrage peut, sans préjudice de toute autre
méthode de recouvrement, déduire le montant de ces pénalités de toutes les
sommes dont il est redevable à l’Entrepreneur. Le paiement de ces pénalités
par l’Entrepreneur, qui représentent une évaluation forfaitaire des
dommages-intérêts dus au Maître d’ouvrage au titre du retard dans
l’exécution des travaux, ne libère en rien l’Entrepreneur de l’ensemble des
autres obligations et responsabilités qu’il a souscrites au titre du marché.

19.3 Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus
de la notification de l’Ordre de service d’arrêt des travaux ordonné par le
Maître d’ouvrage, de la notification de la décision de résiliation ou jusqu’au
jour d’arrêt de l’exploitation de l’entreprise de l’Entrepreneur si la
résiliation résulte d’un des cas prévus à l’article 47 du CCAG.

19.4 Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux
pénalités éventuellement prévues par le CCAP pour le cas de retard dans la
réalisation de certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles de
prestations faisant l’objet de délais particuliers ou de dates limites fixés dans
le marché.

19.5 Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés, ne
sont pas déduits pour le calcul des pénalités.

19.6 Le montant des pénalités est plafonné au niveau fixé par le CCAP. Lorsque
le plafond des pénalités est atteint, le Maître d’ouvrage est en droit de
résilier le marché sans mise en demeure préalable.

D. Réalisation des ouvrages

20. Provenance des L’Entrepreneur a le libre choix de la provenance des matériaux ou


fournitures, composants de construction ainsi que du mode de transport de ces divers
équipements, éléments, leur assurance et les services bancaires qui s’y rapportent, sous
matériels, réserve de pouvoir justifier que ceux-ci satisfont aux conditions fixées par le
matériaux et
produits marché.

21. Lieux d’extraction 21.1 Lorsque le marché fixe les lieux d’extraction ou d’emprunt des matériaux et
ou emprunt des qu’au cours des travaux les gisements se révèlent insuffisants en qualité ou
matériaux en quantité, l’Entrepreneur doit en aviser à temps le Maître d’Œuvre; ce
dernier désigne alors, sur proposition éventuelle de l’Entrepreneur, de
nouveaux lieux d’extraction ou d’emprunt. La substitution peut donner lieu
à l’application d’un nouveau prix établi suivant les modalités prévues à
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 127

l’Article 15 du CCAG.

21.2 Si le marché prévoit que des lieux d’extraction ou d’emprunt sont mis à la
disposition de l’Entrepreneur par le Maître d’ouvrage, les indemnités
d’occupation et, le cas échéant, les redevances de toute nature sont à la
charge du Maître d’ouvrage; l’Entrepreneur ne peut alors, sans autorisation
écrite du Maître d’Œuvre, utiliser pour des travaux qui ne font pas partie du
marché les matériaux qu’il a extraits dans ces lieux d’extraction ou
d’emprunt.

21.3 Sauf dans le cas prévu au paragraphe 2 du présent Article, l’Entrepreneur


est tenu d’obtenir, en tant que de besoin, les autorisations administratives
nécessaires pour les extractions et emprunts de matériaux. Les indemnités
d’occupation ou les redevances de toute nature éventuellement dues pour
ces extractions ou emprunts sont à la charge de l’Entrepreneur. Toutefois,
le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre apporteront leur concours à
l’Entrepreneur si celui-ci le leur demande pour lui faciliter l’obtention de
toutes autorisations administratives dont il aurait besoin pour les extractions
et emprunts de matériaux.

21.4 L’Entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d’exploitation des
lieux d’extraction ou d’emprunt et, le cas échéant, les frais d’ouverture.

Il supporte également, sans recours contre le Maître d’ouvrage, la charge


des dommages entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement
des chemins de desserte et, d’une façon générale, par les travaux
d’aménagement nécessaires à l’exploitation des lieux d’extraction ou
d’emprunt, et la remise en état. Il garantit le Maître d’ouvrage au cas où la
réparation de tels dommages serait mise à la charge de celui-ci.

22. Qualité des 22.1 Les matériaux et composants de construction doivent être conformes aux
matériaux et stipulations du marché, aux prescriptions de normes homologuées au plan
produits— international et conformes à la réglementation en vigueur. Les normes
Application des applicables sont celles qui sont en vigueur le premier jour du mois du dépôt
normes des offres. Les dérogations éventuelles aux normes, si elles ne résultent pas
expressément de documents techniques du marché, sont indiquées ou
récapitulées comme telles au CCAP.

22.2 L’entrepreneur ne peut utiliser des matériaux, produits ou composants de


construction d’une qualité différente de celle qui est fixée par le marché que
si le Maître d’Œuvre l’y autorise par écrit. Les prix correspondants ne sont
modifiés que si l’autorisation accordée précise que la substitution donne lieu
à l’application de nouveaux prix et si l’augmentation ou réduction résultant
de ces nouveaux prix a été acceptée par les autorités compétentes. Ces prix
sont établis suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG, le Maître
d’Œuvre devant notifier par ordre de service les prix provisoires dans les
quinze (15) jours qui suivent l’autorisation donnée.

23. Vérification 23.1 Les matériaux produits et composants de construction sont soumis, pour
qualitative des leur vérification qualitative, à des essais et épreuves, conformément aux
matériaux et stipulations du marché, aux prescriptions des normes internationales
produits - Essais homologuées et conformes à la réglementation en vigueur; les dispositions
et épreuves de l’article 24 du CCAG relatives à la définition des normes applicables et
les dérogations éventuelles à ces normes sont à retenir pour le présent
article.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 128

A défaut d’indication, dans le marché ou dans les normes, des modes


opératoires à utiliser, ceux-ci font l’objet de propositions de l’Entrepreneur
soumises à l’acceptation du Maître d’Œuvre.

23.2 L’Entrepreneur entrepose les matériaux, produits et composants de


construction de manière à faciliter les vérifications prévues. Il prend toutes
mesures utiles pour que les matériaux, produits et composants puissent être
facilement distingués, selon qu’ils sont en attente de vérification ou acceptés
ou refusés; les matériaux, produits et composants refusés doivent être
enlevés rapidement du chantier, les dispositions de l’article 37 du CCAG
étant appliquées s’il y a lieu.

23.3 Les vérifications sont faites, suivant les indications du marché ou, à défaut,
suivant les décisions du Maître d’Œuvre, soit sur le chantier, soit dans les
usines, magasins ou carrières de l’Entrepreneur et des sous-traitants ou
fournisseurs. Elles sont exécutées par le Maître d’Œuvre ou, si le marché le
prévoit, par un laboratoire ou un organisme de contrôle.

Dans le cas où le Maître d’Œuvre ou son préposé effectue personnellement


les essais, l’Entrepreneur met à sa disposition le matériel nécessaire et il
doit également fournir l’assistance, la main-d’œuvre, l’électricité, les
carburants, les entrepôts et les appareils et instruments qui sont
normalement nécessaires pour examiner, mesurer et tester tous matériaux et
matériels. Toutefois, l’Entrepreneur n’a la charge d’aucune rémunération
du Maître d’Œuvre ou de son préposé.

Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de contrôle


sont faites à la diligence et à la charge de l’Entrepreneur. Ce dernier adresse
au Maître d’Œuvre, les certificats constatant les résultats des vérifications
faites. Au vu de ces certificats, le Maître d’Œuvre décide si les matériaux,
produits ou composants de construction peuvent ou non être utilisés.

Dans tous les cas, l’Entrepreneur, le fournisseur ou le sous-traitant


autorisera l’accès à ses locaux au Maître d’Œuvre ou à l’organisme de
contrôle afin qu’ils puissent opérer toutes vérifications en conformité avec
les dispositions du marché.

23.4 L’Entrepreneur doit convenir avec le Maître d’Œuvre des dates et lieux
d’exécution des contrôles et des essais des matériaux et matériel
conformément aux dispositions du marché. Le Maître d’Œuvre doit notifier
à l’Entrepreneur au moins vingt-quatre (24) heures à l’avance son intention
de procéder au contrôle ou d’assister aux essais; si le Maître d’Œuvre n’est
pas présent à la date convenue, l’Entrepreneur peut, sauf instruction
contraire du Maître d’Œuvre, procéder aux essais, qui seront considérés
comme ayant été faits en présence du Maître d’Œuvre.

L’Entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au Maître d’Œuvre des


copies dûment certifiées des résultats des essais. Si le Maître d’Œuvre n’a
pas assisté aux essais, les résultats de ces derniers sont présumés avoir été
approuvés par lui.

23.5 L’Entrepreneur est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons
nécessaires pour les vérifications.

L’Entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des


dispositifs permettant d’opérer le prélèvement des matériaux aux différents
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 129

stades de l’élaboration des produits fabriqués.

23.6 Si les résultats de vérifications prévues dans le marché ou par les normes
pour une fourniture de matériaux, produits ou composants de construction
ne permettent pas l’acceptation de cette fourniture, le Maître d’Œuvre peut
prescrire, en accord avec l’Entrepreneur, des vérifications supplémentaires
pour permettre d’accepter éventuellement tout ou partie de la fourniture,
avec ou sans réfaction sur les prix; les dépenses correspondant à ces
dernières vérifications sont à la charge de l’Entrepreneur.

23.7 Ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur :


a) les essais et épreuves que le Maître d’Œuvre exécute ou fait exécuter
et qui ne sont pas prévus dans le marché ou par les normes; ni

b) les vérifications éventuellement prescrites par le Maître d’Œuvre sur


des matériaux, produits ou composants de construction devant porter
un estampillage mentionné au marché ou ayant fait l’objet d’un
agrément administratif, qui n’auraient pour but que de s’assurer du
respect des qualités inhérentes à la marque ou exigées pour
l’agrément.

23.8 L’Entrepreneur ne supporte pas la charge des frais de déplacement et de


séjour que les vérifications entraînent pour l’Unité de Gestion
Administrative, le Maître d’Œuvre ou leurs préposés.

24. Vérification 24.1 La détermination des quantités de matériaux et produits est effectuée
quantitative des contradictoirement.
matériaux et
produits Pour les matériaux et produits faisant l’objet de lettres de voiture, les
indications de masse portées sur celles-ci sont présumées exactes; toutefois,
le Maître d’Œuvre a toujours le droit de faire procéder, pour chaque
livraison, à une vérification contradictoire sur bascule. Les frais de cette
vérification sont :

a) à la charge de l’Entrepreneur si la pesée révèle qu’il existe, au


préjudice du Maître d’ouvrage, un écart de masse supérieur à la
freinte normale de transport;

b) à la charge du Maître d’ouvrage dans le cas contraire.

24.2 S’il est établi que des transports de matériaux, produits ou composants de
construction sont effectués dans des véhicules routiers en surcharge, les
dépenses afférentes à ces transports ne sont pas prises en compte dans le
règlement du marché.

Lorsque ces dépenses ne font pas l’objet d’un règlement distinct, les prix
des ouvrages qui comprennent la rémunération de ces transports subissent
une réfaction fixée par ordre de service en se référant, s’il y a lieu, aux
sous-détails des prix unitaires et aux décompositions des prix forfaitaires.

25. Prise en charge, 25.1 Lorsque le marché prévoit la fourniture par le Maître d’ouvrage de certains
manutention et matériaux, produits ou composants de construction, l’Entrepreneur, avisé en
conservation par temps utile, les prend en charge à leur arrivée sur le Site.
l’Entrepreneur
des matériaux et 25.2 Si la prise en charge a lieu en présence d’un représentant du Maître
produits fournis d’ouvrage, elle fait l’objet d’un procès-verbal contradictoire portant sur les
par le Maître
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 130

d’ouvrage dans le quantités prises en charge.


cadre du marché
25.3 Si la prise en charge a lieu en l’absence du Maître d’ouvrage, les quantités
prises en charge par l’Entrepreneur sont réputées être celles pour lesquelles
il a donné décharge écrite au transporteur ou au fournisseur qui a effectué la
livraison.

Dans ce cas, l’Entrepreneur doit s’assurer, compte tenu des indications de la


lettre de voiture ou de l’avis de livraison porté à sa connaissance, qu’il n’y a
ni omission, ni erreur, ni avarie ou défectuosité normalement décelables.
S’il constate une omission, une erreur, une avarie ou une défectuosité, il
doit faire à l’objet du transporteur ou du fournisseur les réserves d’usage et
en informer aussitôt le Maître d’Œuvre.

25.4 Quel que soit le mode de transport et de livraison des matériaux, produits ou
composants, et même en cas de prise sur stock, l’Entrepreneur est tenu de
procéder aux opérations nécessaires de déchargement, de débarquement, de
manutention, de rechargement et de transport, jusque et y compris la mise
en dépôt ou à pied d’œuvre des matériaux, produits ou composants,
éventuellement dans les conditions et délais stipulés au CCAP.

L’Entrepreneur acquitte tous les frais de location, de surestaries ou de


dépassement de délais, toutes redevances pour dépassement de délais
tarifaires de déchargement et, d’une façon générale, toutes pénalités et tous
frais tels qu’ils résultent des règlements, des tarifs homologués ou des
contrats, mais il ne conserve définitivement la charge de ces frais et
pénalités que dans la mesure où le retard résulte de son fait.

25.5 Si le marché stipule que la conservation qualitative ou quantitative de


certains matériaux, produits ou composants, nécessite leur mise en magasin,
l’Entrepreneur est tenu de construire ou de se procurer les magasins
nécessaires, même en dehors du chantier, dans les conditions et dans les
limites territoriales éventuellement stipulées au CCAP.

Il supporte les frais de magasinage, de manutention, d’arrimage, de


conservation et de transport entre les magasins et le chantier.

25.6 Dans tous les cas, l’Entrepreneur a la garde des matériaux, produits et
composants à partir de leur prise en charge. Il assume la responsabilité
légale du dépositaire, compte tenu des conditions particulières de
conservation imposées éventuellement par le marché.

25.7 L’Entrepreneur ne peut être chargé de procéder en tout ou partie à la


réception des matériaux, produits ou composants fournis par le Maître
d’ouvrage que si le marché précise :

a) le contenu du mandat correspondant;

b) la nature, la provenance et les caractéristiques de ces matériaux,


produits ou composants;

c) les vérifications à effectuer; et

d) les moyens de contrôle à employer, ceux-ci devant être mis à la


disposition de l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 131

25.8 En l’absence de stipulations particulières du marché, la charge des frais


résultant des prestations prévues au présent article est réputée incluse dans
les prix.

26. Implantation des 26.1 Plan général d’implantation des ouvrages


ouvrages
Le plan général d’implantation des ouvrages est un plan orienté qui précise
la position des ouvrages, en planimétrie et en altimétrie, par rapport à des
repères fixes. Ce plan est notifié à l’Entrepreneur, par ordre de service,
dans les quinze (15) jours de l’entrée en vigueur du marché.

26.2 Responsabilité de l’Entrepreneur


L’Entrepreneur est responsable :

a) de l’implantation exacte des ouvrages par rapport aux repères, lignes


et niveaux de référence originaux fournis par le Maître d’Œuvre;

b) de l’exactitude du positionnement, du nivellement, du


dimensionnement et de l’alignement de toutes les parties des
ouvrages; et

c) de la fourniture de tous les instruments et accessoires et de la main-


d’œuvre nécessaires en rapport avec les tâches énumérées ci-dessus.

26.3 Si, à un moment quelconque lors de l’exécution des travaux, une erreur
apparaît dans le positionnement, dans le nivellement, dans le
dimensionnement ou dans l’alignement d’une partie quelconque des
ouvrages, l’Entrepreneur doit, si le Maître d’Œuvre le demande, rectifier
cette erreur à ses propres frais et à la satisfaction du Maître d’Œuvre, à
moins que cette erreur ne repose sur des données incorrectes fournies par
celui-ci, auquel cas le coût de la rectification incombe au Maître d’ouvrage.

26.4 La vérification de tout tracement ou de tout alignement ou nivellement par


le Maître d’Œuvre ne dégage en aucune façon l’Entrepreneur de sa
responsabilité quant à l’exactitude de ces opérations; l’Entrepreneur doit
protéger et conserver soigneusement tous les repères, jalon à voyant fixe,
piquets et autres marques utilisés lors de l’implantation des ouvrages.

27. Préparation des 27.1 Période de mobilisation


travaux
La période de mobilisation est la période qui court à compter de l’entrée en
vigueur du marché et pendant laquelle, avant l’exécution proprement dite
des travaux, le Maître d’ouvrage et l’Entrepreneur ont à prendre certaines
dispositions préparatoires et à établir certains documents nécessaires à la
réalisation des ouvrages, cette période dont la durée est fixée au CCAP, est
incluse dans le délai d’exécution.

27.2 Programme d’exécution


Dans le délai stipulé au CCAP, l’Entrepreneur soumettra à l’Unité de
Gestion Administrative, pour approbation, un programme d’exécution des
travaux qui soit compatible avec la bonne exécution du marché tenant
compte notamment, le cas échéant, de la présence de sous-traitants ou
d’autres entreprises sur le Site. L’Entrepreneur est tenu, en outre, sur
demande du Maître d’Œuvre, de lui donner par écrit, à titre d’information,
une description générale des dispositions et méthodes qu’il propose
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 132

d’adopter pour la réalisation des travaux.

Si à un moment quelconque, il apparaît au Maître d’Œuvre que


l’avancement des travaux ne correspond pas au programme d’exécution
approuvé, l’Entrepreneur fournira, sur demande du Maître d’Œuvre, un
programme révisé présentant les modifications nécessaires pour assurer
l’achèvement des travaux dans le délai d’exécution.

Le programme d’exécution des travaux précise notamment les matériels et


les méthodes qui seront utilisés et le calendrier d’exécution des travaux. Le
projet des installations de chantier et des ouvrages provisoires est annexé à
ce programme. Le programme correspondant distinguera les matériels et
équipements devant être importés de façon temporaire et exclusivement
destinés à la réalisation des travaux.

Le programme d’exécution des travaux est soumis au visa du Maître


d’Œuvre quinze (15) jours au moins avant l’expiration de la période de
mobilisation. Ce visa ne décharge en rien l’Entrepreneur de sa
responsabilité de réaliser les travaux dans des délais et selon un programme
compatible avec la bonne exécution du marché. En outre, sauf dispositions
contraires du marché, l’absence de visa ne saurait faire obstacle à
l’exécution des travaux.

27.3 Plan de sécurité et d’hygiène


Si le CCAP le prévoit, les mesures et dispositions énumérées au paragraphe
32.4 du CCAG font l’objet d’un plan de sécurité et d’hygiène. Les
dispositions des deuxième et troisième alinéas du paragraphe 2 du présent
Article sont alors applicables à ce plan.

28. Plans d’exécution 28.1 Documents fournis par l’Entrepreneur


- Notes de calculs
- Etudes de détail 28.1.1 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur établit
d’après les pièces contractuelles les documents nécessaires à la
réalisation des ouvrages, tels que les plans d’exécution, notes de
calculs, études de détail. A cet effet, l’Entrepreneur fait sur place
tous les relevés nécessaires et demeure responsable des
conséquences de toute erreur de mesure. Il doit, suivant le cas,
établir, vérifier ou compléter les calculs notamment en ce qui
concerne la stabilité et la résistance des travaux et ouvrages. S’il
reconnaît une erreur dans les documents de base fournis par le
Maître d’Œuvre; il doit le signaler immédiatement par écrit au
Maître d’Œuvre.

28.1.2 Les plans d’exécution sont cotés avec le plus grand soin et doivent
nettement distinguer les diverses natures d’ouvrages et les qualités
des matériaux à mettre en œuvre. Ils doivent définir complètement,
en conformité avec les Cahier des Clauses techniques figurant au
marché, les formes des ouvrages, la nature des parements, les
formes des pièces dans tous les éléments et assemblages, les
armatures et leur disposition.

28.1.3 Les plans, notes de calculs, études de détail et autres documents


établis par les soins ou à la diligence de l’Entrepreneur sont soumis
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 133

à l’approbation du Maître d’Œuvre, celui-ci pouvant demander


également la présentation des avant-métrés. Toutefois, si le marché
le prévoit, tout ou partie des documents énumérés ci-dessus ne sont
soumis qu’au visa du Maître d’Œuvre.

28.1.4 L’Entrepreneur ne peut commencer l’exécution d’un ouvrage


qu’après avoir reçu l’approbation ou le visa du Maître d’Œuvre sur
les documents nécessaires à cette exécution. Ces documents sont
fournis dans les conditions figurant au paragraphe 5.4.2 du CCAG,
sauf dispositions contraires des Cahier des Clauses techniques.

28.1.5 Si le marché prévoit que le Maître d’ouvrage ou le Maître d’Œuvre


fournissent à l’Entrepreneur des documents nécessaires à la
réalisation des ouvrages, la responsabilité de l’Entrepreneur n’est
pas engagée sur la teneur de ces documents. Toutefois,
l’Entrepreneur a l’obligation de vérifier, avant toute exécution, que
ces documents ne contiennent pas d’erreurs, omissions ou
contradictions qui sont normalement décelables par un homme de
l’art; s’il relève des erreurs, omissions ou contradictions, il doit les
signaler immédiatement au Maître d’Œuvre par écrit.

29. Modifications 29.1 L’Entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux
apportées aux dispositions techniques prévues par le marché. Sur injonction du Maître
dispositions d’Œuvre par ordre de service et dans le délai fixé par cet ordre, il est tenu de
techniques reconstruire à ses frais les ouvrages qui ne sont pas conformes aux
dispositions contractuelles. Toutefois, le Maître d’Œuvre peut accepter les
changements faits par l’Entrepreneur et les dispositions suivantes sont alors
appliquées pour le règlement des comptes :

a) si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont


supérieures à celles que prévoit le marché, les métrés restent fondés
sur les dimensions et caractéristiques prescrites par le marché et
l’Entrepreneur n’a droit à aucune augmentation de prix; et

b) si elles sont inférieures, les métrés sont fondés sur les dimensions
constatées des ouvrages, et les prix font l’objet d’une nouvelle
détermination suivant les modalités prévues à l’Article 15 du CCAG.

30. Installation, 30.1 Installation des chantiers de l’entreprise


organisation,
sécurité et hygiène 30.1.1 L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il
des chantiers peut avoir besoin pour l’installation de ses chantiers dans la mesure
où ceux que le Maître d’ouvrage a mis à sa disposition et compris
dans le Site ne sont pas suffisants.

30.1.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur supporte


toutes les charges relatives à l’établissement et à l’entretien des
installations de chantier, y compris les chemins de service et les
voies de desserte du chantier qui ne sont pas ouverts à la circulation
publique.

30.1.3 Si les chantiers ne sont d’un accès facile que par voie d’eau,
notamment lorsqu’il s’agit de travaux de dragage, d’endiguement
ou de pose de blocs, l’Entrepreneur doit, sauf dispositions
contraires du marché, mettre gratuitement une embarcation armée à
la disposition du Maître d’Œuvre et de ses agents, chaque fois que
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 134

celui-ci le lui demande.

30.1.4 L’Entrepreneur doit faire poser dans les chantiers et ateliers un


panneau indiquant le Maître d’ouvrage pour le compte duquel les
travaux sont exécutés, les noms, qualité et adresse du Maître
d’Œuvre, ainsi que les autres renseignements requis par la
législation du travail.

30.1.5 Tout équipement de l’Entrepreneur et ses sous-traitants, tous


ouvrages provisoires et matériaux fournis par l’Entrepreneur et ses
sous-traitants sont réputés, une fois qu’ils sont sur le Site, être
exclusivement destinés à l’exécution des travaux et l’Entrepreneur
ne doit pas les enlever en tout ou en partie, sauf dans le but de les
déplacer d’une partie du Site vers une autre, sans l’accord de
l’Unité de Gestion Administrative. Il est entendu que cet accord
n’est pas nécessaire pour les véhicules destinés à transporter le
personnel, la main-d’œuvre et l’équipement, les fournitures, le
matériel ou les matériaux de l’Entrepreneur vers ou en provenance
du Site.

30.2 Lieux de dépôt des déblais en excédent


L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut
avoir besoin comme lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des
emplacements que le Maître d’Œuvre met éventuellement à sa disposition
comme lieux de dépôt définitifs ou provisoires. Il doit soumettre le choix
de ces terrains à l’accord préalable du Maître d’Œuvre, qui peut refuser
l’autorisation ou la subordonner à des dispositions spéciales à prendre,
notamment pour l’aménagement des dépôts à y constituer, si des motifs
d’intérêt général, comme la sauvegarde de l’environnement, le justifient.

30.3 Autorisations administratives


Le Maître d’ouvrage fait son affaire de la délivrance à l’Entrepreneur de
toutes autorisations administratives, telles que les autorisations
d’occupation temporaire du domaine public ou privé, les permissions de
voirie, les permis de construire nécessaires à la réalisation des ouvrages
faisant l’objet du marché.

Le Maître d’ouvrage et le Maître d’Œuvre apporteront leur concours à


l’Entrepreneur, si celui-ci le leur demande, pour lui faciliter l’obtention des
autres autorisations administratives dont il aurait besoin, notamment pour
pouvoir importer puis réexporter en temps utile, le cas échéant selon un
régime douanier et fiscal suspensif, tout le matériel et l’équipement
exclusivement destinés à la réalisation des travaux et pour disposer des
emplacements nécessaires au dépôt des déblais.

30.4 Sécurité et hygiène des chantiers


30.4.1 L’Entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures
d’ordre et de sécurité propres à éviter des accidents, tant à l’égard
du personnel qu’à l’égard des tiers. Il est tenu d’observer tous les
règlements et consignes de l’autorité compétente. Il assure
notamment l’éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que
leur signalisation tant intérieure qu’extérieure. Il assure également,
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 135

en tant que de besoin, la clôture de ses chantiers.

Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les
travaux ne causent un danger aux tiers, notamment pour la
circulation publique si celle-ci n’a pas été déviée. Les points de
passage dangereux, le long et à la traversée des voies de
communication, doivent être protégés par des garde-corps
provisoires ou par tout autre dispositif approprié; ils doivent être
éclairés et, au besoin, gardés.

30.4.2 L’Entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer


l’hygiène des installations de chantier destinées au personnel,
notamment par l’établissement des réseaux de voirie,
d’alimentation en eau potable et d’assainissement, si l’importance
des chantiers le justifie.

30.4.3 Sauf dispositions contraires du marché, toutes les mesures d’ordre,


de sécurité et d’hygiène prescrites ci-dessus sont à la charge de
l’Entrepreneur.

30.4.4 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions


ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes,
le Maître d’Œuvre peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les
mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En
cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans
mise en demeure préalable. L’intervention des autorités
compétentes ou du Maître d’Œuvre ne dégage pas la responsabilité
de l’Entrepreneur.

30.5 Signalisation des chantiers à l’égard de la circulation publique


Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à
l’usage du public doit être conforme aux instructions réglementaires en la
matière. Elle est réalisée sous le contrôle des services compétents par
l’Entrepreneur, ce dernier ayant à sa charge la fourniture et la mise en place
des panneaux et des dispositifs de signalisation, sauf dispositions contraires
du marché et sans préjudice de l’application du paragraphe 4.4 du présent
article.

Si le marché prévoit une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la


charge, dans les mêmes conditions, de la signalisation aux extrémités des
sections où la circulation est interrompue et de la signalisation des
itinéraires déviés. La police de la circulation aux abords des chantiers ou
aux extrémités des sections où la circulation est interrompue et le long des
itinéraires déviés incombe aux services compétents.

L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins


huit (8) jours ouvrables à l’avance, de la date de commencement des
travaux en mentionnant, s’il y a lieu, le caractère mobile du chantier.
L’Entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services
compétents du repliement ou du déplacement du chantier.

30.6 Maintien des communications et de l’écoulement des eaux


30.6.1 L’Entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir
dans des conditions convenables les communications de toute
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 136

nature traversant le site des travaux, notamment celles qui


intéressent la circulation des personnes, ainsi que l’écoulement des
eaux, sous réserve des précisions données, le cas échéant, par le
CCAP sur les conditions dans lesquelles des restrictions peuvent
être apportées à ces communications et à l’écoulement des eaux.

30.6.2 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions


ci-dessus et sans préjudice des pouvoirs des autorités compétentes,
le Maître d’Œuvre peut prendre aux frais de l’Entrepreneur les
mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet. En
cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans
mise en demeure préalable.

30.7 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité de lieux


habités, fréquentés ou protégés

Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et


réglementaires en vigueur, lorsque les travaux sont exécutés à proximité de
lieux habités ou fréquentés, ou méritant une protection au titre de la
sauvegarde de l’environnement, l’Entrepreneur doit prendre à ses frais et
risques les dispositions nécessaires pour réduire, dans toute la mesure du
possible, les gênes imposées aux usagers et aux voisins, notamment celles
qui peuvent être causées par les difficultés d’accès, le bruit des engins, les
vibrations, les fumées, les poussières.

30.8 Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des câbles ou
ouvrages souterrains de télécommunications

Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur rencontre des


repères indiquant le parcours de câbles, de canalisations ou d’ouvrages
souterrains, il maintient ces repères à leur place ou les remet en place si
l’exécution des travaux a nécessité leur enlèvement momentané. Ces
opérations requièrent l’autorisation préalable du Maître d’Œuvre.

L’Entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la


remise en place, selon le cas, des câbles, des canalisations et ouvrages
spécifiés par le Maître d’ouvrage dans le marché et prend à sa charge les
frais y afférents. Lorsque la présence de câbles, de canalisations ou
installations n’a pas été mentionnée dans le marché, mais est signalée par
des repères ou des indices, l’Entrepreneur a un devoir général de diligence
et des obligations analogues à celles énoncées ci-avant en ce qui concerne
la conservation, le déplacement et la remise en place. Dans ce cas, le
Maître d’ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux, dans la
mesure où ces travaux sont nécessaires à l’exécution du marché.

30.9 Démolition de constructions


30.9.1 L’Entrepreneur ne peut démolir les constructions situées dans les
emprises des chantiers qu’après en avoir fait la demande au Maître
d’Œuvre quinze (15) jours à l’avance, le défaut de réponse dans ce
délai valant autorisation.

30.9.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur n’est tenu,


en ce qui concerne les matériaux et les produits provenant de
démolition ou de démontage, à aucune précaution particulière pour
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 137

leur dépôt, ni à aucune obligation de tri en vue de leur réemploi.

30.10 Emploi des explosifs


30.10.1 Sous réserve des restrictions ou des interdictions éventuellement
stipulées dans le marché, l’Entrepreneur doit prendre sous sa
responsabilité, toutes les précautions nécessaires pour que l’emploi
des explosifs ne présente aucun danger pour le personnel et pour les
tiers, et ne cause aucun dommage aux propriétés et ouvrages
voisins ainsi qu’aux ouvrages faisant l’objet du marché.

30.10.2 Pendant toute la durée des travaux, et notamment après le tir des
mines, l’Entrepreneur, sans être pour autant dégagé de la
responsabilité prévue au paragraphe 10.1 du présent Article, doit
visiter fréquemment les talus des déblais et les terrains supérieurs
afin de faire tomber les parties de rochers ou autres qui pourraient
avoir été ébranlées directement ou indirectement par le tir des
mines.

31. Engins explosifs 31.1 Si le marché indique que le site des travaux peut contenir des engins de
de guerre guerre non explosés, l’Entrepreneur applique les mesures spéciales de
prospection et de sécurité édictées par l’autorité compétente. En tout état de
cause, si un engin de guerre est découvert ou repéré, l’Entrepreneur doit :

a) suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation


au moyen de clôtures, panneaux de signalisation, balises, etc.;

b) informer immédiatement le Maître d’Œuvre et l’autorité chargée de


faire procéder à l’enlèvement des engins non explosés; et

c) ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par


ordre de service.

31.2 En cas d’explosion fortuite d’un engin de guerre, l’Entrepreneur doit en


informer immédiatement le Maître d’Œuvre ainsi que les autorités
administratives compétentes et prendre les mesures définies aux alinéas a) et
c) du paragraphe 1 du présent Article.

31.3 Les dépenses justifiées entraînées par les stipulations du présent article ne
sont pas à la charge de l’Entrepreneur.

32. Matériaux, objets 32.1 L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute nature
et vestiges trouvés trouvés sur les chantiers en cours de travaux, notamment dans les fouilles ou
sur les chantiers dans les démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître d’Œuvre
lui demande de les extraire ou de les conserver avec des soins particuliers.

32.2 Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir
un caractère artistique, archéologique ou historique, l’Entrepreneur doit le
signaler au Maître d’Œuvre et faire toute déclaration prévue par la
réglementation en vigueur. Sans préjudice des dispositions législatives ou
réglementaires en vigueur, l’Entrepreneur ne doit pas déplacer ces objets ou
vestiges sans autorisation de l’Unité de Gestion Administrative. Il doit
mettre en lieu sûr ceux qui auraient été détachés fortuitement du sol.

32.3 Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent


au jour des restes humains, l’Entrepreneur en informe immédiatement
l’autorité compétente sur le territoire de laquelle cette découverte a été faite
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 138

et en rend compte au Maître d’Œuvre.

32.4 Dans les cas prévus aux paragraphes 2 et 3 du présent Article,


l’Entrepreneur a droit à être indemnisé des dépenses justifiées entraînées par
ces découvertes.

33. Dégradations 33.1 L’Entrepreneur doit utiliser tous les moyens raisonnables pour éviter que les
causées aux voies routes ou les ponts communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires
publiques menant au Site ne soient endommagés ou détériorés par la circulation des
véhicules et engins de l’Entrepreneur ou de l’un quelconque de ses
sous-traitants; en particulier, il doit choisir des itinéraires et des véhicules
adaptés et limiter et répartir les chargements de manière à ce que toute
circulation exceptionnelle qui résultera du déplacement des équipements,
fournitures, matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants
vers ou en provenance du Site soit aussi limitée que possible et que ces
routes et ponts ne subissent aucun dommage ou détérioration inutile.

33.2 Sauf dispositions contraires du marché, l’Entrepreneur est responsable et


doit faire exécuter à ses frais tout renforcement des ponts ou modification
ou amélioration des routes communiquant avec ou se trouvant sur les
itinéraires menant au Site qui faciliterait le transport des équipements,
fournitures, matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants
et l’Entrepreneur doit indemniser le Maître d’ouvrage de toutes
réclamations relatives à des dégâts occasionnés à ces routes ou ponts par
ledit transport, y compris les réclamations directement adressées au Maître
d’ouvrage.

33.3 Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont faits en infraction
aux prescriptions du Code de la route ou des arrêtés ou décisions pris par les
autorités compétentes, intéressant la conservation des voies publiques,
l’Entrepreneur supporte seul la charge des contributions ou réparations.

34. Dommages divers 34.1 L’Entrepreneur a, à l’égard du Maître d’ouvrage, la responsabilité


causés par la pécuniaire des dommages aux personnes et aux biens causés par la conduite
conduite des des travaux ou les modalités de leur exécution, sauf s’il établit que cette
travaux ou les conduite ou ces modalités résultent nécessairement des dispositions du
modalités de leur marché ou de prescriptions d’ordre de service, ou sauf si le Maître
exécution
d’ouvrage, poursuivi par le tiers victime de tels dommages, a été condamné
sans avoir appelé l’Entrepreneur en garantie devant la juridiction saisie. Les
dispositions de cet article ne font pas obstacle à l’application des
dispositions de l’Article 35 du CCAG.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 139

35. Enlèvement du 35.1 Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur procède au
matériel et des dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à
matériaux sans sa disposition par le Maître d’ouvrage pour l’exécution des travaux. Il doit
emploi prendre toutes dispositions pour éviter d’encombrer inutilement le Site et,
en particulier, enlever tous équipements, fournitures, matériel et matériaux
qui ne sont plus nécessaires.

35.2 A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après ordre de


service resté sans effet et mise en demeure par l’Unité de Gestion
Administrative, les matériels, installations, matériaux, décombres et déchets
non enlevés peuvent, à l’expiration d’un délai de trente (30) jours après la
mise en demeure, être transportés d’office, suivant leur nature, soit en dépôt,
soit à la décharge publique, aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou être
vendus aux enchères publiques.

35.3 Les mesures définies au paragraphe 2 du présent Article sont appliquées


sans préjudice des pénalités particulières qui peuvent avoir été stipulées
dans le marché à l’encontre de l’Entrepreneur.

36. Essais et contrôle Les essais et contrôles des ouvrages, lorsqu’ils sont définis dans le marché,
des ouvrages sont à la charge de l’Entrepreneur. Si le Maître d’Œuvre prescrit, pour les
ouvrages, d’autres essais ou contrôles, ils sont à la charge du Maître
d’ouvrage.

37. Vices de 37.1 Lorsque le Maître d’Œuvre présume qu’il existe un vice de construction
construction dans un ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du délai de garantie, prescrire
par ordre de service les mesures de nature à permettre de déceler ce vice.
Ces mesures peuvent comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou
totale de l’ouvrage. Le Maître d’Œuvre peut également exécuter ces
mesures lui-même ou les faire exécuter par un tiers, mais les opérations
doivent être faites en présence de l’Entrepreneur ou sans lui après avoir été
dûment convoqué.

37.2 Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au


rétablissement de l’intégralité de l’ouvrage ou à sa mise en conformité avec
les règles de l’art et les stipulations du marché, ainsi que les dépenses
résultant des opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice en
évidence, sont à la charge de l’Entrepreneur sans préjudice de l’indemnité à
laquelle le Maître d’ouvrage peut alors prétendre.

Si aucun vice de construction n’est constaté, l’Entrepreneur est remboursé


des dépenses définies à l’alinéa précédent, s’il les a supportées.

38. Documents Sauf dispositions différentes du marché et indépendamment des documents


fournis après qu’il est tenu de fournir avant ou pendant l’exécution des travaux en
exécution application de l’Article 30.1 du CCAG, l’Entrepreneur remet au Maître
d’Œuvre, en trois (3) exemplaires, dont un sur calque:

a) au plus tard lorsqu’il demande la réception : les notices de


fonctionnement et d’entretien des ouvrages établies conformément
aux prescriptions et recommandations des normes internationales en
vigueur et conforme à la réglementation applicable; et

b) dans les soixante (60) jours suivant la réception : les plans et autres
documents conformes à l’exécution, pliés au format normalisé A4.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 140

E. Réception et Garanties

39. Réception 39.1 La réception provisoire a pour but le contrôle et la conformité des travaux
provisoire avec l’ensemble des obligations du marché et, en particulier, avec les
Cahiers des Clauses techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut
être prononcée par tranche de travaux étant précisé que, dans ce cas, c’est la
réception de la dernière tranche qui tiendra lieu de réception provisoire de
travaux au sens du présent marché.

L’Entrepreneur avise à la fois l’Unité de Gestion Administrative et le


Maître d’Œuvre, par écrit, de la date à laquelle il estime que les travaux ont
été achevés ou le seront.

Le Maître d’Œuvre procède, l’Entrepreneur ayant été convoqué, aux


opérations préalables à la réception des ouvrages dans un délai qui, sauf
dispositions contraires du CCAP, est de vingt (20) jours à compter de la
date de réception de l’avis mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans
cet avis pour l’achèvement des travaux si cette dernière date est postérieure.

L’Unité de Gestion Administrative, avisé par le Maître d’Œuvre de la date


de ces opérations, peut y assister ou s’y faire représenter. Le procès-verbal
prévu au paragraphe 2 du présent article mentionne soit la présence de
l’Unité de Gestion Administrative ou de son représentant, soit, en son
absence, le fait que le Maître d’Œuvre l’avait dûment avisée.

En cas d’absence de l’Entrepreneur à ces opérations, il en est fait mention


audit procès-verbal et ce procès-verbal lui est alors notifié.

39.2 Les opérations préalables à la réception comportent :


a) la reconnaissance des ouvrages exécutés;

b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP;

c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations prévues au


marché;

d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons;

e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la


remise en état des terrains et des lieux, sauf stipulation différente du
CCAP, prévue au paragraphe 1.1 de l’Article 20 du CCAG; et

f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.

Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ par le


Maître d’Œuvre et signé par lui et par l’Entrepreneur; si ce dernier refuse de
le signer; il en est fait mention.

Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le


Maître d’Œuvre fait connaître à l’Entrepreneur s’il a ou non proposé à
l’Unité de Gestion Administrative de prononcer la réception provisoire des
ouvrages et, dans l’affirmative, la date d’achèvement des travaux qu’il a
proposé de retenir ainsi que les réserves dont il a éventuellement proposé
d’assortir la réception.

39.3 Au vu du procès-verbal des opérations préalables à la réception provisoire et


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 141

des propositions du Maître d’Œuvre, l’Unité de Gestion Administrative


décide si la réception provisoire est ou non prononcée ou si elle est
prononcée avec réserves. S’il prononce la réception, il fixe la date qu’il
retient pour l’achèvement des travaux. La décision ainsi prise est notifiée à
l’Entrepreneur dans les quarante cinq (45) jours suivant la date du
procès-verbal.

A défaut de décision de l’Unité de Gestion Administrative notifiée dans le


délai précisé ci-dessus, les propositions du Maître d’Œuvre sont considérées
comme acceptées.

La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet à la


date fixée pour l’achèvement des travaux.

39.4 S’il apparaît que certaines prestations prévues au marché et devant encore
donner lieu à règlement n’ont pas été exécutées, l’Unité de Gestion
Administrative peut décider de prononcer la réception provisoire, sous réserve
que l’Entrepreneur s’engage à exécuter ces prestations dans un délai qui
n’excède pas trois (3) mois. La constatation de l’exécution de ces prestations
doit donner lieu à un procès-verbal dressé dans les mêmes conditions que le
procès-verbal des opérations préalables à la réception.

39.5 Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves, l’Entrepreneur doit


remédier aux imperfections et malfaçons correspondantes dans le délai fixé
par l’Unité de Gestion Administrative ou, en l’absence d’un tel délai, trois
(3) mois avant la réception définitive.

Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit, l’Unité
de Gestion Administrative peut les faire exécuter aux frais et risques de
l’Entrepreneur.

39.6 Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne sont pas entièrement


conformes aux spécifications du marché, sans que les imperfections
constatées soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement
ou à l’utilisation des ouvrages, l’Unité de Gestion Administrative peut, eu
égard à la faible importance des imperfections et aux difficultés que
présenterait la mise en conformité, renoncer à ordonner la réfection des
ouvrages estimés défectueux et proposer à l’Entrepreneur une réfaction sur
les prix.

Si l’Entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont motivée


se trouvent couvertes de ce fait et la réception est prononcée sans réserve.

Dans le cas contraire, l’Entrepreneur demeure tenu de réparer ces


imperfections, la réception étant prononcée sous réserve de leur réparation.

39.7 Toute prise de possession des ouvrages par le Maître d’ouvrage doit être
précédée de leur réception. Toutefois, s’il y a urgence, la prise de
possession peut intervenir antérieurement à la réception, sous réserve de
l’établissement préalable d’un état des lieux contradictoire.

39.8 La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au


profit du Maître d’ouvrage et constitue le point de départ de l’obligation de
garantie contractuelle selon les dispositions de l’Article 44 du CCAG.

39.9 A l’issue de la réception provisoire, l’Entrepreneur doit débarrasser et retirer


tous ses équipements, fournitures, matériels et matériaux excédentaires ainsi
que tous détritus et ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 142

les ouvrages propres et en bon état de fonctionnement. Il est toutefois


entendu que l’Entrepreneur est autorisé à conserver sur le Site, jusqu’à la fin
du délai de garantie, tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux
et ouvrages provisoires dont il a besoin pour remplir ses obligations au
cours de la période de garantie.

40. Réception 40.1 Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la réception
définitive définitive sera prononcée un (1) an après la date du procès-verbal de
réception provisoire. Au sein de cette période, l’Entrepreneur est tenu à
l’obligation de garantie contractuelle plus amplement décrite à l’Article 44
du CCAG.

En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le Maître
d’Œuvre adressera à l’Entrepreneur les listes détaillées de malfaçons
relevées, à l’exception de celles résultant de l’usure normale, d’un abus
d’usage ou de dommages causés par des tiers.

L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter


remède dans les conditions du marché. Il retournera au Maître d’Œuvre les
listes de malfaçons complétées par le détail des travaux effectués.

L’Unité de Gestion Administrative délivrera alors, après avoir vérifié que


les travaux ont été correctement vérifiés et à l’issue de cette période de
deux (2) mois, le procès-verbal de réception définitive des travaux.

40.2 Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception
définitive ne sera prononcée qu’après la réalisation parfaite des travaux qui
s’y rapportent. Dans le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés
deux (2) mois après la fin de la période de garantie contractuelle, le Maître
d’ouvrage prononcera néanmoins la réception définitive à l’issue de cette
période tout en faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix
aux frais et risques de l’Entrepreneur. Dans ce cas, le cautionnement
définitif visé à l’Article 7.1.1 demeurera en vigueur jusqu’au
désintéressement complet du Maître d’ouvrage par l’Entrepreneur.

40.3 La réception définitive marquera la fin d’exécution du présent marché et


libérera les parties contractantes de leurs obligations.

41. Mise à disposition 41.1 Le présent article s’applique lorsque le marché, ou un ordre de service,
de certains prescrit à l’Entrepreneur de mettre, pendant une certaine période, certains
ouvrages ou ouvrages, ou certaines parties d’ouvrages, non encore achevées à la
parties d’ouvrages disposition du Maître d’ouvrage et sans que celui-ci en prenne possession,
afin notamment de lui permettre d’exécuter, ou de faire exécuter par
d’autres entrepreneurs, des travaux autres que ceux qui font l’objet du
marché.

41.2 Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état


des lieux est dressé contradictoirement entre le Maître d’Œuvre et
l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son


marché qui intéressent les ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à la
disposition du Maître d’ouvrage. Il peut faire des réserves s’il estime que
les caractéristiques des ouvrages ne permettent pas ces travaux ou que
lesdits travaux risquent de les détériorer. Ces réserves doivent être
motivées par écrit et adressées au Maître d’Œuvre.

Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 143

lieux contradictoire est dressé.

41.3 Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables,
l’Entrepreneur n’est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties
d’ouvrages pendant toute la durée où ils sont mis à la disposition du Maître
d’ouvrage.

42. Garanties 42.1 Délai de garantie


contractuelles
Le délai de garantie est, sauf stipulation contraire du marché égal à la durée
comprise entre la réception provisoire et la réception définitive. Pendant le
délai de garantie, indépendamment des obligations qui peuvent résulter
pour lui de l’application de l’Article 42 du CCAG, l’Entrepreneur est tenu à
une obligation dite “obligation de parfait achèvement” au titre de laquelle il
doit, à ses frais :

a) exécuter les travaux ou prestations éventuels de finition ou de reprise


prévus aux paragraphes 4 et 5 de l’Article 41 du CCAG;

b) remédier à tous les désordres signalés par le Maître d’ouvrage ou le


Maître d’Œuvre, de telle sorte que l’ouvrage soit conforme à l’état où
il était lors de la réception ou après correction des imperfections
constatées lors de celle-ci;

e) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs


jugés nécessaires par le Maître d’Œuvre et présentés par lui au cours
de la période de garantie; et

d) remettre au Maître d’Œuvre les plans des ouvrages conformes à


l’exécution dans les conditions précisées à l’Article 40 du CCAG.

Les dépenses correspondant aux travaux complémentaires prescrits par le


Maître d’ouvrage ou le Maître d’Œuvre ayant pour objet de remédier aux
déficiences énoncées aux alinéas b) et c) ci-dessus ne sont à la charge de
l’Entrepreneur que si la cause de ces déficiences lui est imputable.

L’obligation pour l’Entrepreneur de réaliser ces travaux de parfait


achèvement à ses frais ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour remédier
aux effets de l’usage ou de l’usure normale, étant précisé que la propreté et
l’entretien courant incombent au Maître d’ouvrage.

A l’expiration du délai de garantie, l’Entrepreneur est dégagé de ses


obligations contractuelles, à l’exception de celles qui sont mentionnées au
paragraphe 2 du présent Article et la garantie prévue à l’Article 7.2.2 du
CCAG sera échue de plein droit sauf dans le cas prévu à l’Article 42.2 du
CCAG.

42.2 Garanties particulières


Les stipulations qui précèdent ne font pas obstacle à ce que le CCAP
définisse, pour certains ouvrages ou certaines catégories de travaux, des
garanties particulières s’étendant au-delà du délai de garantie fixé au
paragraphe 1 du présent Article. L’existence de ces garanties particulières
n’a pas pour effet de retarder la libération des sûretés au-delà de la
réception définitive.

43. Garantie légale 43.1 En application de la réglementation en vigueur, l’Entrepreneur est


Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 144

responsable de plein droit pendant dix (10) ans envers le Maître d’ouvrage,
à compter de la réception provisoire, des dommages même résultant d’un
vice du sol qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui l’affectent
dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement
le rendant impropre à sa destination. Pour s’exonérer de sa responsabilité
au titre du présent article, l’Entrepreneur doit prouver que les dommages
proviennent d’une cause qui lui est étrangère.

F. Résiliation du marché - Interruption des Travaux

44. Résiliation du 44.1 Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet du marché avant
marché l’achèvement de ceux-ci, par une décision de résiliation du marché qui en
fixe la date d’effet.

Le règlement du marché est fait alors selon les modalités prévues aux
paragraphes 3 et 4 de l’article 14 du CCAG, sous réserve des autres
stipulations du présent article.

Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG,


l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y a lieu, du préjudice qu’il subit
du fait de cette décision. II doit, à cet effet, présenter une demande écrite,
dûment justifiée, dans le délai de quarante-cinq (45) jours compté à partir
de la notification du décompte général.

44.2 En cas de résiliation, il est procédé, l’Entrepreneur ou ses ayants droit,


curateur ou syndic, dûment convoqués, aux constatations relatives aux
ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, à l’inventaire des matériaux
approvisionnés, ainsi qu’à l’inventaire descriptif du matériel et des
installations de chantier. Il est dressé procès-verbal de ces opérations.

L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des


ouvrages et parties d’ouvrages exécutés, avec effet de la date d’effet de la
résiliation, tant pour le point de départ du délai de garantie défini à l’Article
44 du CCAG que pour le point de départ du délai prévu pour le règlement
final du marché au paragraphe 3.2 de l’Article 14 du CCAG. En outre, les
dispositions du paragraphe 8 de l’Article 41 du CCAG sont alors
applicables.

44.3 Dans les dix (10) jours suivant la date de ce procès-verbal, l’Unité de
Gestion Administrative fixe les mesures qui doivent être prises avant la
fermeture du chantier pour assurer la conservation et la sécurité des
ouvrages ou parties d’ouvrages exécutés. Ces mesures peuvent comporter
la démolition de certaines parties d’ouvrages.

A défaut d’exécution de ces mesures par L’Entrepreneur dans le délai


imparti par l’Unité de Gestion Administrative, le Maître d’Œuvre les fait
exécuter d’office.

Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 45 et 46 du CCAG, ces
mesures ne sont pas à la charge de L’Entrepreneur.

44.4 Le Maître d’ouvrage dispose du droit de racheter, en totalité ou en partie les


ouvrages provisoires utiles à l’exécution du marché, ainsi que les matériaux
approvisionnés, dans la limite où il en a besoin pour le chantier.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 145

Il dispose, en outre, pour la poursuite des travaux, du droit, soit de racheter,


soit de conserver à sa disposition le matériel spécialement construit pour
l’exécution du marché.

En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des


ouvrages provisoires et du matériel est égal à la partie non amortie de leur
valeur. Si le matériel est maintenu à disposition, son prix de location est
déterminé en fonction de la partie non amortie de sa valeur.

Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du marché ou, à


défaut, à ceux qui résultent de l’application de l’Article 15 du CCAG.

44.5 L’Entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le
Maître d’Œuvre.

45. Décès, incapacité, 45.1 En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de l’Entrepreneur,
règlement la résiliation du marché est prononcée, sauf si, , l’autorité judiciaire décide
judiciaire ou de la poursuite des activités de l’entreprise.
liquidation des
biens de 45.2 Dans les cas de résiliation prévus au présent Article, pour l’application des
l’Entrepreneur dispositions des paragraphes 3 et 4 de l’Article 46 du CCAG, l’Unité de
Gestion Administrative est substituée à l’Entrepreneur.

46. Ajournement des 46.1 L’ajournement des travaux peut être décidé par le Maître d’ouvrage. II est
travaux alors procédé, suivant les modalités indiquées à l’Article 13 du CCAG, à la
constatation des ouvrages et parties d’ouvrages exécutés et des matériaux
approvisionnés.

L’Entrepreneur qui conserve la garde du chantier a droit à être indemnisé


des frais que lui impose cette garde et du préjudice qu’il aura
éventuellement subi du fait de l’ajournement.

Une indemnité d’attente de reprise des travaux peut être fixée dans les
mêmes conditions que les prix nouveaux, suivant les modalités prévues à
l’Article 15 du CCAG.

46.2 Si le marché a une durée de douze(12) mois ou moins, le Maître d’ouvrage


peut ordonner l’ajournement de l’exécution du marché pour une durée de
plus de six (6) mois. Dans ce cas, l’Entrepreneur a droit d’obtenir la
résiliation de son marché sauf si, informé par écrit d’une durée
d’ajournement conduisant au dépassement de la durée de six (6) mois
indiquée ci-dessus, il n’a pas, dans un délai de quinze (15) jours, demandé la
résiliation. Il en est de même en cas d'ajournements successifs dont la durée
cumulée dépasse six (6) mois. Si le marché a une durée d'exécution
supérieure à douze (12) mois, le droit de l’Entrepreneur à résiliation n'est
ouvert qu'après ajournement pour une durée ou des durées cumulées
supérieures à six (6) mois et ne pouvant excéder douze (12) mois.

46.3 Au cas où un acompte mensuel n’aurait pas été payé, l’Entrepreneur, trente
(30) jours après la date limite fixée au paragraphe 2.3 de l’Article 14 du
CCAG pour le paiement de cet acompte, peut, par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception adressée à l’Unité de Gestion Administrative,
prévenir le Maître d’ouvrage de son intention de suspendre les travaux au
terme d’un délai de quinze (15) jours. Si dans ce délai, l’acompte n’a pas
été mandaté, l’Entrepreneur peut suspendre la poursuite des travaux et
obtenir la résiliation de son marché aux torts du Maître d’ouvrage par notice
effective dans un délai de quinze (15) jours suivant son envoi.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 146

G. Mesures coercitives - Règlement des différends et des litiges - Entrée en


vigueur – Critères d’origine

47. Mesures 47.1 A l’exception des cas prévus au paragraphe 2 de l’Article 16, lorsque
coercitives l’Entrepreneur ne se conforme pas aux dispositions du marché ou aux ordres
de service, l’Unité de Gestion Administrative le met en demeure d’y
satisfaire, dans un délai déterminé, par une décision qui lui est notifiée par
écrit. Ce délai de quinze (15) jours à compter de la date de notification de la
mise en demeure.

47.2 Si l’Entrepreneur n’a pas déféré à la mise en demeure, l’établissement d’une


régie totale ou partielle aux frais et risques de l’Entrepreneur, ou la
résiliation du marché aux torts, frais et risques de l’Entrepreneur peut être
décidé par le Maître d’ouvrage.

47.3 En cas d’établissement d’une régie, les excédents de dépenses qui résultent
de la régie sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont prélevés sur les
sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans
préjudice des droits à exercer contre lui en cas d’insuffisance.

47.4 En cas de résiliation aux frais et risques de l’Entrepreneur, il peut être passé
un marché avec un autre Entrepreneur pour l’achèvement des travaux. Par
exception aux dispositions du paragraphe 4.2 de l’Article 14, le décompte
général du marché résilié ne sera notifié à l’Entrepreneur qu’après
règlement définitif du nouveau marché passé pour l’achèvement des
travaux.

Dans le cas d’un nouveau marché aux frais et risques de l’Entrepreneur, ce


dernier est autorisé à en suivre l’exécution sans pouvoir entraver les ordres
du Maître d’Œuvre et de ses représentants. Les excédents de dépenses qui
résultent du nouveau marché sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont
prélevés sur les sommes qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses
garanties, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance.

47.5 Dans le cas d’un marché passé avec des Entrepreneurs groupés, si le
mandataire commun ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent
en tant que représentant et coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis
en demeure d’y satisfaire suivant les modalités définies au paragraphe 1 du
présent Article.

Si cette mise en demeure reste sans effet, l’Unité de Gestion Administrative


invite les entrepreneurs groupés à désigner un autre mandataire dans le
délai d’un (1) mois. Le nouveau mandataire, une fois agréé par le Maître
d’ouvrage, est alors substitué à l’ancien dans tous ses droits et obligations.

Faute de cette désignation, l’Unité de Gestion Administrative choisit une


personne physique ou morale pour coordonner l’action des divers
entrepreneurs groupés. Le mandataire défaillant reste solidaire des autres
entrepreneurs et supporte les dépenses d’intervention du nouveau
coordonnateur.

48. Règlement des 48.1 Intervention du Maître d’ouvrage


différends
a) Si un différend survient entre l’Unité de Gestion Administrative et
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 147

l’Entrepreneur, sous la forme de réserves faites à un ordre de service ou sous


toute autre forme, le fournisseur transmet à l’Unité de Gestion
Administrative, un mémoire exposant les motifs et indiquant les montants de
ses réclamations.

b) L’Unité de Gestion Administrative et l’Entrepreneur feront tout leur possible


pour régler à l’amiable, par voie de négociation directe et informelle, tout
différend entre eux ou en rapport avec le marché.

c) L’Unité de Gestion Administrative et l’Entrepreneur peuvent recourir à


l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics. Ils peuvent
également avoir recours à l’arbitrage pour le règlement de leur différend en
conformité avec l’article 46. 3 et 46.4 des IC.

48.2 Procédure contentieuse


48.2.1 Si les parties n’ont pas réussi à résoudre leur différend à
l’amiable, le litige sera soumis à la juridiction ivoirienne
compétente à l’initiative de l’Unité de Gestion Administrative ou
du Titulaire, sous réserve des dispositions du CCAP.

48.2.2 Nonobstant toute référence au titre du recours contentieux, les


parties continueront de réaliser leurs obligations contractuelles
respectives, à moins qu’elles n’en décident autrement d’un
commun accord, et l’Unité de Gestion Administrative paiera au
Titulaire toute somme qui lui sera due.

49. Droit applicable 49.1 Droit applicable


et changement
dans la En l’absence de disposition figurant au CCAP, le droit applicable pour
réglementation l’interprétation et l’exécution du présent marché est le droit de la
République de Côte d’Ivoire.

49.2 Changement dans la réglementation


A l’exception des changements de lois ou règlements ayant pour effet de
bouleverser l’économie des relations contractuelles et engendrant une
perte manifeste pour l’Entrepreneur et imprévisible à la date de remise de
l’offre, seuls les changements intervenus en Côte d’Ivoire pourront être
pris en compte pour modifier les conditions financières du marché.

50. Entrée en vigueur Le marché entre en vigueur dès la notification de l’approbation au titulaire ou à
du Marché une date ultérieure si le marché le prévoit. L’entrée en vigueur du marché marque
le début des obligations juridiques d’exécution et, sauf dispositions contraires du
marché, le début des délais de réalisation.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 148
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 149

SECTION VIII. CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES


PARTICULIÈRES

Les Clauses Administratives Particulières qui suivent complètent les Clauses Administratives
Générales. Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions ci-après
prévaudront sur celles des Clauses Administratives Générales. Le numéro de la Clause Générale à
laquelle se réfère une Clause Particulière est indiqué dans la colonne N°2 intitulée Article.

Article du
Conditions Disposition
CCAG
Désignation des 4.1.1 Nom de l’Autorité Contractante : Mairie de Cocody
intervenants Nom du Maître d’Ouvrage : Mairie de Cocody
Nom du Maître d’œuvre : DIRECTION REGIONALE
DE L’EQUIPEMENT ET DE L’ENTRETIEN ROUTIER
D’ABIDJAN ET DES GRANDS PONTS

4.2.2 selon le Code des marchés publics (Art 52 1 et 2) « Les


entreprises peuvent présenter leur candidature ou leur
offre sous forme de groupement solidaire ou de
groupement conjoint, sous réserve du respect des règles
relatives à la liberté de prix et à la concurrence.

Le groupement est solidaire lorsque chaque entreprise,


membre du groupement est engagée pour la totalité du
marché, que celui-ci soit ou non divisé en lots ou en
tranches.

Le groupement est conjoint lorsque le marché étant


divisé en plusieurs lots ou tranches, chaque entreprise,
membre du groupement s’engage à exécuter le ou les
lots, la ou les tranches qui sont susceptibles de lui être
attribué (s)»

Documents contractuels 5.2 (e) Plans, notes de calcul, cahiers de sondage et dossiers
géotechniques (supprimer la ou les mentions
inutiles)
5.2 (h) Décomposition des prix forfaitaires et sous détail
des prix unitaires : sans objet.
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 150

Article du
Conditions Disposition
CCAG
5.2 (j) Autres pièces contractuelles [Insérer, le cas
échéant]
Estimation des 6.8 Sans objet
engagements financiers
du Maître d’ouvrage

Cautionnement définitif 7.1.1 Le montant du cautionnement définitif sera de :


et garantie de Trois pourcent (3%) du montant initial du
restitution d’avance - marché
Retenue de garantie -
Responsabilité - 7.2.1 La retenue de garantie sera de :
Assurance
Trois pourcent (5%) du montant initial du
marché

La durée de garantie est de : douze (12) mois

Les polices d’assurances suivantes sont requises au


titre du présent marché : (choisir l’option ou les
options correspondante(s) et supprimer les mentions
inutiles)
- assurance des risques causés à des tiers :
7.3 - assurance des accidents de travail
- assurance “Tous risques chantier”:
- assurance couvrant la responsabilité décennale :
NB : a) le montant minimum garanti est de (cent
(100) pour cent du montant du marché) en
Francs CFA
b) Franchise est de cinq pourcent (5%) du
sinistre.
Nature du prix 11.1 Les impôts, droits et taxes comprennent
également la taxe de régulation exigible à
l’enregistrement du marché au taux de 0,5% du
montant HT du marché.

Nature des prix 11.2 Le marché est à prix Unitaires

Révision des prix 11.4.2 Les prix sont fermes et les dispositions de l’Article
11.4.2 du CCAG ne sont pas applicables
Actualisation des prix 11.4.3 SANS OBJET
Impôts, droits, taxes, 11.5.2 Les marchés sont soumis aux formalités de timbres
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 151

Article du
Conditions Disposition
CCAG
redevances, cotisations d’enregistrement et de redevances de régulation
(0,5% des montants HT des marchés) et autres
droits et taxes aux frais des titulaires Sans objet
Rémunération de 12.3 Chaque acompte pourra comprendre une part
l’Entrepreneur correspondant aux approvisionnements de matériaux
et composants de construction constitués sur le Site
des travaux en vue de leur mise en œuvre. De telles
avances seront déduites de l’acompte rémunérant les
travaux correspondants, lorsqu’ils auront été réalisés
et lesdits approvisionnements mis en œuvre. Le
solde total de ces avances sur approvisionnements
ne peut excéder quinze pourcent (15%) du montant
du marché.
Avance de démarrage 12.4 Le montant de l’avance de démarrage est de 00
pourcent (00 %) du montant du marché,
augmenté, le cas échéant, du montant des
avenants.
Le remboursement de l’avance visée ci-dessus se
fera comme suit: SANS OBJET
Intérêts moratoires 12.7 Les intérêts moratoires sont calculés sur la base du
taux d’intérêt légal en vigueur majoré d’un point
Domiciliation des 14.2.3 Les paiements à l’Entrepreneur seront effectués au
paiements compte bancaire suivant :
[Indiquer le compte bancaire du titulaire]
Force majeure 17.3 Seules des intempéries constituant un cas de force
majeure : sans objet
Délai d’exécution 18.1.1 Le délai d’exécution des travaux est fixé à : trois
(03) mois.
Ce délai commence à courir à compter de la date
indiquée dans l’ordre de service de démarrer les
travaux par le maître d’œuvre.
Prolongation des délais 18.2.2 Seuil des intempéries entraînant une prolongation
d’exécution des délais d’exécution des travaux : 20 jours
Nombre de journées d’intempéries prévisibles : 30
jours
Seuil de prolongation 18.2.4 Seuil de prolongation des délais d’exécution ouvrant
des délais d’exécution droit à résiliation du marché : sans objet
ouvrant droit à la
résiliation du marché
Pénalités, et retenues 19.1 La pénalité journalière pour retard dans l’exécution
est fixée à : 1/3000ième du montant non révisé dû,
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 152

Article du
Conditions Disposition
CCAG
augmenté de ses éventuels avenants.
19.6 Le montant maximum des pénalités est de : dix
pourcent (10%) du montant du marché et de ses
avenants éventuels.
Prise en charge, 25.4 [indiquer, le cas échéant, les conditions particulières dans
manutention et lesquelles l’Entrepreneur est tenu de procéder aux opérations
conservation par nécessaires de déchargement, de débarquement, de
manutention, de rechargement et de transport, jusque et y
l’Entrepreneur des
compris la mise en dépôt ou à pied d’œuvre des matériaux,
matériaux et produits produits ou composants]
fournis par le Maître SANS OBJET
d’ouvrage dans le cadre
du marché
Préparation des 27.1 Durée de la période de mobilisation : 15 jours
travaux
27.2 Délai de soumission du programme d’exécution : 15
jours
27.3 Plan de sécurité et d’hygiène : Les mesures et
dispositions énumérées à l’Article 30.4 du CCAG
Maintien des 30.6.1 Les mesures et dispositions énumérées à l’Article
communications et de 30.6 du CCAG
l’écoulement des eaux
Réception provisoire 39.1 Les modalités de réception par tranche de travaux
sont les suivantes : Le principe de réception
provisoire par tranche de travaux est admis et les
dispositions des réceptions provisoires restent aussi
valables pour les réceptions provisoires par tranche
de travaux.
Modification du délai du début des opérations
préalables à la réception des ouvrages : Non
applicable.
39.2 b) Epreuves comprises dans les opérations préalables à
la réception selon les dispositions des
Spécifications techniques.
Garanties particulières 42.2 Sans objet.
Règlement des 48.2 Les litiges sont réglés en premier à l’amiable
différends devant les autorités administratives. En cas de
non satisfaction, la partie la plus diligente pourra
saisir l’Autorité Nationale de Régulation des
Marchés Publics (ANRMP). Toutefois, les parties
peuvent saisir la juridiction compétente en
dernier recours.
les différends découlant du présent marché seront
Section VIII. Cahier des Clauses Administratives Particulières 153

Article du
Conditions Disposition
CCAG
tranchés définitivement selon le Règlement
d’arbitrage de la Cour d’Arbitrage de Côte d’Ivoire
(CACI)
Entrée en vigueur du 50 Le marché entre en vigueur dès son approbation par
marché l’autorité compétente et la notification du marché au
titulaire ou son délégué.
Section IX. Formulaires de marchés 154

SECTION IX. FORMULAIRES DE MARCHÉS

LISTE DES FORMULAIRES

1. Acte d’Engagement…………………………………………..………………………..64-65

2. Modèle de cautionnement définitif (garantie bancaire)……….................................66

3. Modèle de garantie de remboursement d’avance (garantie bancaire)…………….67


Section IX. Formulaires de marchés 155

1. ACTE D’ENGAGEMENT

[L’Attributaire remplit cet Acte d’Engagement conformément aux indications en italiques]

AUX TERMES DU PRÉSENT MARCHÉ, conclu le …../ ……/2022 (insérer la date)

ENTRE
(1) [insérer le nom légal complet de l’Autorité Contractante] ________ de [insérer
l’adresse complète de l’Autorité Contractante] ____________ (ci-après dénommé
l’« Autorité Contractante ») d’une part, et

(2) [insérer le nom légal complet du Titulaire] ___________ de [insérer l’adresse


complète du Titulaire] ______________ (ci-après dénommé le « Titulaire »), d’autre part :

ATTENDU QUE l’Autorité Contractante a lancé un appel d’offres pour les travaux de [insérer
une brève description des travaux] _____________ et a accepté l’offre du Titulaire pour
l’exécution de ces travaux, pour un montant de [insérer le montant du marché] F.CFA TTC (ci-
après dénommé le « montant du marché ») et dans le délai maximal de [insérer le délai maximal
d’exécution des travaux].

IL A ÉTÉ ARRÊTÉ ET CONVENU CE QUI SUIT :

1. Dans ce marché, les mots et expressions auront le même sens que celui qui leur est
respectivement donné dans les clauses du marché auxquelles il est fait référence.

2. Les documents ci-après sont réputés faire partie intégrante du marché et être lus et
interprétés à ce titre :

a) le présent Acte d’Engagement


b) la Notification d’attribution du marché adressée au Titulaire par l’Autorité
Contractante ;
c) l ‘offre et les Bordereaux des prix présentés par le Titulaire ;
d) le Cahier des Clauses Administratives Particulières. ;
e) le Cahier des Clauses Administratives Générales ;
f) le bordereau des quantités, calendrier d’exécution, et Cahier des Clauses Techniques ;
et
g) [Ajouter ici tout(s) document(s) supplémentaire (s} éventuels] ________________
Section IX. Formulaires de marchés 156

3. Le présent Acte d’Engagement prévaudra sur toute autre pièce constitutive du marché. En
cas de différence entre les pièces constitutives du marché, ces pièces prévaudront dans l’ordre où
elles sont énumérées ci-dessus.

4. En contrepartie des paiements que l’Autorité Contractante doit effectuer au bénéfice du


Titulaire, comme cela est indiqué ci-après, le Titulaire convient avec l’Autorité Contractante par
les présentes d’exécuter les travaux et de remédier aux défauts de ceux-ci conformément à tous
égards aux dispositions du marché.

5. L’Autorité Contractante convient par la présente de payer au Titulaire, en contrepartie des


travaux, le montant du marché, ou tout autre montant dû au titre du marché, et ce, aux échéances et
de la façon prescrite par le marché.
Section IX. Formulaires de marchés 157

EN FOI DE QUOI les parties au présent marché ont fait signer le présent document conformément
aux lois en vigueur en Côte d’Ivoire, les jours et année mentionnés ci-dessous.

Pour le titulaire: (tous ces champs sont Pour l’Autorité Contractante et en son nom :
obligatoires, ils doivent être renseignés par le (tous ces champs sont obligatoires, ils doivent
titulaire) être renseignés par l’autorité contractante)

Signé et authentifié par : Signé et authentifié par :

Fonction : Fonction :

Signature : Signature :

Nom : Nom :

Date : Date :

Pour L’AUTORITE APPROBATRICE/ ORGANE APPROBATEUR


Approuvé par Délibération du Conseil Municipal du N°……………du ………………….2022

Cachet
Section IX. Formulaires de marchés 158

2. MODÈLE DE CAUTIONNEMENT DÉFINITIF

[Sur demande de l’attributaire, la banque ou l’établissement financier (garant) remplit cette


garantie de bonne exécution type conformément aux indications en italique]

Date : [insérer la date]


Identification de l’AAO : [insérer l’objet et le numéro de l’appel d’offres]

[Insérer les nom et adresse de l’organisme d’émission]

Bénéficiaire : [insérer les nom et adresse de l’Autorité Contractante]

Numéro de la garantie de bonne exécution : [insérer le numéro de la garantie]

Nous avons été informés que [insérer le nom du Titulaire] (ci-après dénommé « le Titulaire ») a
conclu avec vous le marché numéro [insérer le numéro du marché] en date du [insérer la date
d’approbation] pour les travaux de [insérer l’objet du marché] (ci-après dénommée « le
marché »).

De plus, nous comprenons qu’un cautionnement définitif est exigé en vertu des conditions du
marché.

A la demande du Titulaire, nous [insérer le nom de l’organisme d’émission] nous engageons par la
présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande, tout montant que
vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres et en lettres] F.CFA. Votre
demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le Titulaire ne se
conforme pas aux conditions du marché, sans que vous ayez à prouver ou à donner les raisons ou
le motif de votre demande ou du montant indiqué dans votre demande.

La présente garantie expire au plus tard le……/…./20…... [Insérer la date de fin d’exécution des
travaux], 1 et toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus tard.

La présente garantie est établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant organisation
des sûretés adopté le 15 décembre 2010 et entré en vigueur le 16 mai 2011 (JO OHADA n° 22 du
15 février 2011) dont les articles 39 et 40 sont respectivement relatifs aux règles de formation de
garantie et contre garantie autonomes et à ses mentions obligatoires.
[Insérer le nom et la fonction de la personne habilitée à signer la garantie au nom de l’organisme
d’émission]
[Insérer la signature et le cachet de l’organisme]

1
La date est établie conformément à l’article 17.4 des Cahier des Clauses Administratives Générales (« CCAG »), en
tenant compte de toute obligation de garantie du Titulaire en vertu de l’article 27.2 du CCAG/CCAP. L’Autorité
Contractante doit prendre en compte le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du marché, il devra
demander au Garant de prolonger la durée de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant
la date d’expiration mentionnée dans la garantie. Lorsqu’il préparera la garantie, l’Autorité Contractante peut
envisager d’ajouter ce qui suit à la fin de l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite de l’Autorité
Contractante formulée avant l’expiration de la présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie
pour une période ne dépassant pas [six mois] [un an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
Section IX. Formulaires de marchés 159

2. MODÈLE DE GARANTIE DE REMBOURSEMENT D’AVANCE


(GARANTIE BANCAIRE)

[À la demande de l’attributaire, la banque remplit cette garantie type conformément aux


indications en italique]
Date : [insérer la date]
Identification de l’Appel d’Offres : [insérer le numéro et l’objet de l’appel d’offres]
[Insérer les nom et adresse de la banque d’émission]
Bénéficiaire : [insérer les nom et adresse de l’Autorité Contractante]
Numéro de la garantie de remboursement d’avance : [insérer le numéro de la garantie de
remboursement d’avance]
Nous avons été informés que [insérer le nom du Titulaire] (ci-après dénommé « le Titulaire ») a
conclu avec vous le marché numéro [insérer le numéro du marché] en date du [insérer la date]
pour les travaux de [insérer l’objet du marché] (ci-après dénommé « le marché »).
De plus, nous comprenons qu’une garantie de remboursement d’avance est exigée en vertu des
conditions du marché.
A la demande du Titulaire, nous [insérer le nom de la banque] nous engageons par la présente,
sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande, toutes sommes d’argent que
vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres et en lettres] F. CFA. Votre
demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le titulaire ne se
conforme pas aux conditions du marché parce qu’il a utilisé l’avance à d’autres fins que pour
l’exécution des travaux.
Toute demande et paiement au titre de la présente garantie est conditionnée à la réception par le
Titulaire de l’avance mentionnée plus haut dans son compte portant le numéro [insérer le numéro
du compte bancaire] à [insérer les nom et adresse de la banque].
La présente garantie expire au plus tard à la première des dates suivantes : sur réception d’une
copie de [Insérer le nom des documents établissant l’exécution des travaux] ou le…../…../20…..
[Insérer la date].1 Toute demande de paiement doit être reçue à cette date au plus tard.
IULa présente garantie est établie en conformité avec l’Acte Uniforme OHADA portant
organisation des sûretés adopté le 15 décembre 2010 et entré en vigueur le 16 mai 2011 (JO
OHADA n° 22 du 15 février 2011) dont les articles 39 et 40 sont respectivement relatifs aux règles
de formation de garantie et contre garantie autonomes et à ses mentions obligatoires.
[Insérer le nom et la fonction de la personne habilitée à signer la garantie au nom de la banque]
[Insérer la signature et le cachet de la banque]

1
Insérer la date de livraison prévue au calendrier initial de livraison. L’Autorité Contractante doit prendre en compte
le fait que, dans le cas d’une prorogation de la durée du marché, il devra demander au Garant de prolonger la durée
de la présente garantie. Une telle demande doit être faite par écrit avant la date d’expiration mentionnée dans la
garantie. Lorsqu’elle préparera la garantie, l’Autorité Contractante peut envisager d’ajouter ce qui suit à la fin de
l’avant-dernier paragraphe : « Sur demande écrite de l’Autorité Contractante formulée avant l’expiration de la
présente garantie, le Garant prolongera la durée de cette garantie pour une période ne dépassant pas [six mois] [un
an]. Une telle extension ne sera accordée qu’une fois. »
Section IX. Formulaires de marchés 160

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