Cour Biochimie 1
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2) Hormones stéroïdiennes :
• ont comme précurseur le cholestérol (27C) Sont insolubles dans l’eau
(nécessitent un transporteur dans la circulation), traversent la membrane
directement.
• Classées en fonction du nombre de carbone, Chaque hormone est synthétisée
par une glande endocrine particulière, la synthèse se fait toujours dans l’ordre :
27 C→21C (glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes, et progestérone) →19C
(androgènes) →18 C (œstrogènes)
3) Hormones protéiques :
Hormones peptidiques, polypeptidiques et des protéines de différente structure.
4- TRANSPORT et DEMI-VIE:
• les hormones protéiques ne nécessitent pas de transporteurs (molécules
hydrosolubles) avec une demi-vie courte (qlques mn), Agissent à très faible
concentration
• Les hormones stéroïdes et thyroïdiennes insolubles dans le plasma, devront
se fixer à une protéine de transport :→ spécifique (globulines)
→ Non spécifique (l’albumine)
• Pour pouvoir agir, l’hormone devra être libre pour pénétrer dans la cellule. Les
protéines porteuses libèrent l’hormone de façon à ce que dans la plasma :
𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜𝑟𝑚𝑜𝑛𝑒 𝑙𝑖é𝑒
= 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 Donc, la quantité d’hormone et
𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜𝑟𝑚𝑜𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒
la quantité de transporteur définira le niveau de réaction cellulaire puisqu’une
modulation de la concentration du transporteur modifiera le taux d’une
hormone libre.
5- REGULATION de la SECRETION HORMONALE :
Moyen d’ajustement continuel de la réponse de la cellule cible aux hormones par
rapport aux besoins cellulaires, il se fait au niveau:
- de l’axe de biosynthèse. - du stockage. - de la sécrétion. - supérieur du SNC.
6- RYTHME de SECRETION DES HORMONES :
La majorité mode circadien œstrogènes et progestérone rythmique.
7- DESTINEES des HORMONES :
• interaction avec la cellule cible.
• transformation par le foie.
• filtration par le rein et élimination dans les urines.
III/MECANISMES DE L’ACTION HORMONALE :
• Les hormones exercent leurs actions sur les cellules cibles qui sont dotées de
structures de nature protéique (récepteurs) localisées à leur surface ou à
l’intérieur permettant l’interaction de l’hormone avec la cellule qu’on appelle
récepteur.
• Les hormones agissent sur les cellules cibles en modifiant leur activité, c'est-à-
dire en accélérant ou en ralentissant leurs processus normaux.
• La réponse particulière suscitée par l’hormone est fonction du type de cellule
cible. En général, un stimulus hormonal produit au moins un des effets suivants :
→ Synthèse de protéines ou de molécules régulatrices (enzymes) dans la
cellule.
→ Activation ou désactivation d’enzymes.
→ déclenchement de l’activité sécrétrice.
→ Stimulation de la mitose et de la méiose.
• La communication entre hormone et la cellule cible dépend de la nature
chimique de l’hormone et de la situation du récepteur cellulaire.
Α) Les hormones hydrosolubles :
• se fixent sur un récepteur membranaire
• Quel que soit le mécanisme de transduction, le récepteur membranaire est
formé de 3 parties :
Domaine N terminal
(Liaison de l’hormone)
Un domaine transmembranaire
(Transfert de l’information)
• Le plus important des récepteurs, 1000 gènes codant pour les RCPG dans le
génome humain (1% du génome).
• impliqués dans de nombreuses fonctions cellulaires essentielles, cibles
pharmacologiques d’intérêt majeur (plus de 30% des médicaments exercent leur
action en modulant l’activité RCPG).
• C’est une Famille de récepteurs homogènes, Le fonctionnement de ces
récepteurs entraine l’activation des protéines G → activent des effecteurs
enzymes→ production des seconds messagers qui exercent des fonctions
différentes → réponse cellulaire.
• Ils interviennent dans les réponses cellulaires aux hormones et aux
neurotransmetteurs dans les processus hormonaux (parmi ces récepteurs : R
FSH, LH, TSH, prostaglandine, acétylcholine, sérotonine, et leucotriènes…)
processus de la vision, de l’olfaction, du gout, toucher (signaux externes)
Structure des RCPG:
- 7 domaines transmembranaires
• Ce domaine transmembranaire en
forme hélice α forme le cœur de la
structure et ses transconformations
jouent un rôle majeur dans la transduction du signal de l’extérieur vers
l’intérieur de la cellule.
• C’est essentiellement en modifiant les orientations relatives des segments TM
que les ligands provoquent des changements de conformation des boucles
intracellulaires qui peuvent ainsi interagir ensuite avec leurs partenaires sous
membranaires et cytoplasmiques.
• La protéine G appartient a la famille des GTPase, elle peut être :
→ Petite protéine G monomère non lié a la mb comme Ras, Ran…
→ Grande protéine G :
• La protéine G hétérotrimérique (3 chaines polypeptidiques différentes 𝛼, 𝛽, 𝛾)
se trouvent du coté interne de la mb plasmique liées a des chaines lipidiques
membranaires, activé par RCPG.
• 3 groupes de protéine G qui se diffèrent essentiellement dans la sous unité 𝛼 :
• Les hormones reconnues pour agir sur leurs cellules cibles par l’intermédiaire
du mécanisme du PIP2 comprennent : la thyréolibérine (TRH), l’hormone
antidiurétique (ADH), la gonadolibérine (Gn-RH), l’ocytocine et l’adrénaline.
Régulation du RCPG :
• toutes les voies de signalisation ont leur rétrocontrole essentiel aux signaux de
son environnement pour contrôle la durée d’activation de manière à éviter les
effets néfastes d’une stimulation prolongée du récepteur.
• Ce rétrocontrôle se situe à différents niveaux :
→ les récepteurs peuvent être modifiés et rendus réfractaires ; ils peuvent être
enlevés de la membrane (endocytose ou coupure).
→ Les complexes de signalisation peuvent être désactivés par
déphosphorylation (phosphatase)
→ le GTP peut être hydrolysé par GAP.
• Mécanisme de désensibilisation :
→ L’événement le plus précoce : phosphorylation du RCPG dans l’extrémité
COOH terminal
→ Désensibilisation homologue :
Chaque protéine kinase phosphoryle le récepteur qui la activer (PKA pour le
récepteur de la voie AC et PKC pour le récepteur de la voie PLC)
→ Désensibilisation hétérogène ou croisée :
Inter conversion des 2 protéines kinases (PKA pour le récepteur de la voie PLC
et PKC pour le récepteur de la voie AC)
-
- les récepteurs phosphorylés sont le plus souvent internalisés.
• Un manque de rétrocontrôle rend la cellule incapable de répondre
conformément aux besoins de la cellule de l’organisme et le cancer est un
exemple provoqué par un défaut de rétrocontrôle.
2/RECEPTEURS à ACTIVITE ENZYME ou RECEPTEUR ENZYME:
• La caractéristique de ces enzymes est de prendre en charge le message apporté
par l’hormone, donc ces récepteurs vont assurer le mécanisme de transduction
par l’intermédiaire de l’activité enzymatique portée par le récepteur.
• Ces récepteurs sont classés en familles en fonction de l’activité enzymatique
qu’ils portent :
→ récepteurs à activité tyrosine kinase, famille la plus importante (RTKs)
→ récepteur à activité sérine/thréonine kinase (RSTKs)
→ récepteurs couplés à une activité kinase cytosolique
a) récepteurs à activité tyrosine kinase :
INTRODUCTION :
• dans cette famille on trouve les récepteurs de l’insuline des IgF1 et IgF2
(insuline like growth factor) et des hormones protéiques. On trouve aussi les
récepteurs des facteurs de croissance, parmi ces derniers on trouve EGF ou HER
(epidermal growth factor ou human epidermal growth factor receptor) le PDGF (
platelet denred growth factor) FGF ( fibroblast growth factor) NGF (nerve growth
factor) et HGF ( hépatocyte GF).Tous ces facteurs stimulent la prolifération
cellulaire.
• Les RTKS présentent 3 caractéristiques :
1. Structure :
→ un domaine extracellulaire qui fixe un ligand (hormone ou FG).
→ un domaine transmembranaire formé par l’hélice α.
→ un domaine cytosolique qui porte 2 régions :
Région régulatrice → l’autophosphorylation.
Région catalytique → porte l’activité tyrosine kinase.
2. le mécanisme de transduction est assuré grâce à l’activité tyrosine kinase.
3. les RTKS possèdent un niveau double d’activation avec une réponse
cytosolique métabolique et une réponse nucléaire mitotique.
• RTK activé→transconformation du domaine extracellulaire→dimérisation des
récepteurs→ interaction des domaines cytosoliques→ [autophosphorylation] →
stimulation de l’activité TK → phosphorylation de protéines cytosoliques à
motifs particuliers (SH2, SH3, PFB et PH).
• des molécules cytosoliques spécifiques qui seront les molécules signal vont
permettre l’organisation de la réponse cellulaire, leurs caractéristiques
structurales sont :
PH : association à des lipides membranaires
→ l’incorporation de protéines particulières
dans la membrane
SH : interaction avec les tyrosines
Les domaines : phosphorylées
• La réponse cellulaire induite par ces molécules cytosoliques est organisée par
l’intermédiaire de 3 voies :
→ voie de la MAPK (mitogen activated pr kinase)
→ voie de la PI3K (phosphatidyl inositol-3-kinase)
→ voie de la PLCγ (phospholipase C γ)
• Le type et le degré d’activation de chacune de ces voies, donc le résultat final
de la réponse cellulaire, dépend à la fois du ligand et du dimère concerné.
VOIE de la MAPK :
• régule les fonctions de croissance et de différenciation. Elle est organisée en 3
niveaux de phosphorylation qui agissent séquentiellement
MAPK phosphorylé
noyau
2 actions
- Les mutations de RAS sont retrouvées dans de nombreux cancers (90% cancer
pancréas et 40% cancer colon). Les mutations retrouvées siègent au niveau de la
région qui porte l’activité GTPasique, donc la RAS est incapable d’hydrolyser le GTP
en GDP, elle est activée
Voie de la PI3K :
𝜶 𝜶
𝜷 𝜷
PDB
Les molécules ciblant Les molécules ciblant de Les molécules ciblant des
l’interaction ligand EGFR, il façon sélective le effecteurs intracellulaires
s’agit des anticorps domaine TK de l’EGFR : de la voie RAS/MAPK
monoclonaux dirigés contre
Cancer pulmonaire et (Inhibiteurs de RAS/MAPK)
l’EGFR (efficacité cancer colo
pancréas
rectal métastatique et cancers
ORL)