Fichier Vital
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OCTOBRE 2023
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE
Département d’Informatique de Gestion
« I.S.S »
Lubumbashi
BP: 2471
REMERCIEMENT
Ceci est le premier paragraphe de la partie « Remerciement ».
Je dois le présenter en faisant un retrait de paragraphe de 1,5cm, tel
que demandé… je dois également respecter l’interligne (1.0)
ii
SOMMAIRE
SOMMAIRE..............................................................................................................................................ii
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................iii
ANNEXE.................................................................................................................................................iv
1
INTRODUCTION GENERALE
1. GENERALITES
De nos jours, la plupart des entreprises ou organisations sont plongées dans une
situation particulière en ce qui concerne la gestion d’archives. Du fait que ces entreprises
enregistrent beaucoup des documents matériels ou numérisés, cela cause de difficulté pour
cette gestion d’archives. Ils ont besoin de conserver des archives pour des raisons utilitaire ou
encore, en vue d’une éventuelle consultation ultérieure. Or à cela s’ajoute le fait que, plus
l’entreprise prends de l’âge, la masse des documents croit sensiblement et celle-ci empêche
l’entreprise à réaliser une bonne gestion pour ces documents. Cette difficulté, cause parfois
des risques de dégradations ou pertes de certains documents ou fichiers. Une gestion
inappropriée des archives aura des conséquences pour ces entreprises car certains de ces
documents sont d’une grande valeur pour l’entreprise ou même d’une valeur de preuve.
L’intégration du système GED et SAE opter pour l’urbanisation sera une solution
optimal ou idéale pour ces entreprises qui se retrouvent dans ces difficultés de gestion
d’archives. Cette solution GED va permettre d’améliorer les systèmes d’archivages de ces
entreprises, dans le but d’avoir une bonne conservation des documents, une sécurisation
absolue des lieux de conservation, accès immédiat en ligne aux informations, assurer la
confidentialité et l’intégrité, faciliter le travail collaborative entre utilisateurs selon leur profil
et les autorisations d’accès.
Connaissant toutes ces difficultés et solutions, il s’avère idéal pour nous de réfléchir
enfin de proposer des solutions informatiques pour ces entreprises qui rencontre des
difficultés d’archivage et souhaiteraient intégrer le système GED aux seins de leurs
entreprises. Ainsi notre travail porte sur le « développement d’un système de
dématérialisation et d’archivage des dossiers » cas de la Commune Kampemba.
2
Le choix d’un tel sujet n’est pas le fait du hasard, ni instinctif. Il nous revient de
présenter les motivations qui nous ont poussés de porter notre choix sur ce sujet parmi tant
d’autres. Il est à noter que tout est parti d’une observation faite au sein de la Commune
Kampemba plus particulièrement au Secrétariat administratif. Nous avons observé la façon
dont les dossiers ou documents sont conservés dans les étagères, ceci cause beaucoup de
difficultés pour la gestion d’archive. Ces difficultés seront détaillées au moment opportun.
a) Intérêt personnel
Ce présent travail nous permet de présenter les connaissances reçus tout au long de
notre cursus académique, plus particulièrement en informatique de gestion.
b) Intérêt social
c) Intérêt scientifique
Ce travail servira de référence pour les chercheurs qui voudront aborder cette optique
dans le but d’approfondir leurs connaissances en termes de réalisation d’un travail ou projet
informatique sur le système de dématérialisation et d’archivage des dossiers.
3
3. ETAT DE LA QUESTION
L’état de la question est une question pour laquelle le chercheur tente d’exprimer le
plus exactement possible ce qu’il cherche à savoir, à étudier, à mieux comprendre 1. Il nous
revient de présenter de façon critique les études antérieures et celle menée à présent.
Autrement dit, nous voulons ici dégager l’originalité du présent travail par rapport à certains
travaux scientifique qui ont précédé celui-ci en précisant ce qui les différencie. C’est
notamment le cas de :
KONE Dilomama : dans son travail « conception d’un système de gestion globale de
l’information documentaire au sein de la caisse nationale de sécurité sociale du
Burkina Faso »2. L’auteur de ce travail, nous présente comme difficultés :
- L’inexistence de point de vue institutionnelle d’une structure chargée de la
gestion des archives, et de l’information administrative ;
- Les pertes et la difficile circulation, et repérage de l’information
administrative au niveau des différentes entités organiques ;
- Le coût élevé de la reproduction des documents (chaque bureau équipé d’un
ordinateur, dispose d’une imprimante et chaque direction dispose d’une
photocopieuse) suite aux multiples copie entraîne l’achat de grandes quantités
de fourniture de bureau ;
- La mauvaise gestion des documents essentiels de l’institution ;
- La documentation existante est obsolète et dispersée au sein de certaines
entités rendant difficiles la mise en place d’une structure documentaire capable
d’informer et de renseigner les agents et les usagers de l’institution.
1
Mwembu Dibwe Ken, Cours de méthode de recherche scientifique, Edition 2020
2
KONE Dilomama, Conception d’un système de gestion globale de l’information
documentaire au sein de la caisse nationale de sécurité sociale du Burkina Faso, Université
CHEIKH ANTA DIOP, Mémoire de fin d’études pour obtention de diplôme Supérieur en
Science de l’information et de la communication, 2003
4
3
MASOMA SELEMANI joseph, L’urbanisation du système d’archivages électronique,
Institut Supérieur de Statistique-Licence 2022
4
SEMEH KALLEL, Gestion et archivage de documents électroniques : Evidence, Fiabilité
et Authenticité, Mémoire présenté à la faculté des études supérieurs de l’Université Laval
pour obtention du grade des sciences, Juillet 1998
5
5
Ophélie JULIAN, La mise en place de la dématérialisation des dossiers de personnel des
établissements de France : de l’état de projet à leur communication, Université Toulouse
Jean Jaures, Mémoire présenté pour l’obtention du Master 1 Information et Communication,
Juin 2016
6
Sofiane OUCHAREF & Mohamed OUIKENE, Conception et réalisation d’une application
web pour la gestion des archives (plans), Université MOULOUD MAMMERI DE TIZI-
OUZOU(Algérie), Mémoire de fin d’études de Master professionnel, 2016
6
manuellement. Cela fait prendre beaucoup de temps et risque la perte des données.
Comme solution, ils proposent de concevoir et développer une application web
interactif permettant d’offrir une meilleur gestion des plans. Ainsi l’application devrait
assurer les points suivants :
- Offrir une interface conviviale et simple d’utilisation d’un plan ;
- Simplifier la recherche des plans ;
- La sauvegarde des informations (plans) dans la base de données ;
- La sécurisation des données avec mot de passe.
Quant à notre travail, d’une manière générale nous parlerons sur les mêmes problèmes
que rencontre le Secrétariat de la Commune Kampemba dans sa gestion des archives. Mais
pour notre part, nous allons se focaliser beaucoup plus au développement d’un système de
dématérialisation et d’archivage des dossiers. En plus nous allons mettre en place un ERP
(Entreprise Ressource Planning) c’est-à-dire l’intégration d’une solution logiciel.
L’intégration de l’outil, nous permettra de bien conserver différents types ou formats de
fichiers et même des dossiers, fournir un travail collaborative, une synchronisation des
fichiers, la diffusion, disponibilité de dossiers et documents à l’immédiat, assurer la
sécurisation des dossiers, assurer la gestion de risque, enfin assurer la confidentialité et
l’intégrité des dossiers.
4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
4.1. Problématique
L’archivage se fait pratiquement manuellement c’est-à-dire les dossiers sont classés dans des
étagères. Ce système rencontre de difficultés tels que :
7
https://arlap.hypotheses.org
7
Manque de sécurité des documents au format matériel car ceci est accessible à l’égard
de tout le monde ;
Perte de certains documents dans le classeur causé par un mauvais arrangement ;
Risque de détérioration des documents pouvant entrainer la disparition des traces ;
Encombrement total des documents dans les étagères et cela cause de difficultés pour
la recherche de certains documents ;
La gestion de risque des dossiers ou documents n’est pas bien assurer car en cas d’un
incendie tout risque de partir en feu ;
Mauvaise conservation des documents.
Partant des difficultés que nous avons énumérées ci-haut, nous nous interrogeons de la
manière suivante : « Quel mécanisme pouvons-nous adopter pour améliorer le système
d’archivage des dossiers du Secrétariat de la Commune Kampemba? »
4.2. Hypothèse
Notre étude devra aboutir à une solution répondant aux attentes des utilisateurs en
termes de gestion d’archives. Ainsi donc, comme réponse à notre problématique, nous
proposons d’intégrer d’une solution GED pour un système de dématérialisation et d’archivage
électronique. La dématérialisation va permettre à transformer le document matériel en
document électronique. L’intégration de l’outil serait une amélioration et une évolution du
système existant qui serait une solution optimal pour le Secrétariat de la Commune
Kampemba. La GED permettra de diminuer les risques de perte des documents. Elle assurera
également la conservation à longue terme, la confidentialité et l’intégrité des documents
c’est-à-dire rendre les dossiers accessible aux profils des utilisateurs et privilèges qui leurs
sont accordés. En fin, l’intégration de la solution logicielle va permettre aussi à ces
utilisateurs de travailler même en ligne ou connecter à l’internet tout en garantissant la
sécurisation de leurs dossiers. Cet outil aura comme bienfait :
8
Mwembu Dibwe Ken, Cours de méthode de recherche scientifique, Edition 2020, p.57
8
5. METHODE ET TECHNIQUES
5.1. Méthode
Pour Jean-Louis Del Bayle, il définit la méthode comme une marche rationnelle de
l’esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité 9. En se référant à
cette définition, on considère une méthode comme l’ensemble des opérations intellectuelles
permettant d’analyser, de comprendre et d’expliquer la réalité étudié.
En ce qui concerne notre travail, nous utiliserons l’approche systémique car elle fait
référence à une méthode d’analyse, une façon de traiter un système complexe avec un point
de vue global sans se focaliser sur les détails. Elle vise à mieux comprendre la complexité
sans trop simplifier la réalité 10. D’où nous procèderons avec la démarche d’urbanisation et le
langage de modélisation BPMN (Business Process Model and Notation) afin d’améliorer le
système de dématérialisation et d’archivage des dossiers au sein de la Commune Kampemba
plus particulièrement du Secrétariat administratif.
5.2. Techniques
Pour le dictionnaire Larousse, une technique est définit comme l’ensemble des
procédés employés pour obtenir un résultat déterminé. Ainsi, notre travail sera basé sur les
techniques suivantes :
9
Jean-Louis Del Bayle, Introduction aux méthodes des sciences sociales, Paris-Monreale : Le
harmattan, 2000
10
https://www.qrpinternational.fr
9
Cette technique nous a permis de faire une collecte des différents documents en
rapport avec notre travail. Elle permet de répertorier et consulter des documents relatifs à un
travail dans le but d’y récolter des informations utiles au travail scientifique.
6. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail scientifique nécessite une délimitation en vue de ressortir les problèmes à
traiter.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Dans ce chapitre, nous allons définir les différents termes qui seront utilisés à la suite
de notre travail. Nous y présenterons en premiers lieu la démarche d’urbanisation qui est la
démarche choisie pour la réalisation de ce travail. Nous donnerons aussi les étapes pour cette
démarche et en deuxième lieu, nous parlerons de la Gestion de Processus Métier (BPM) et du
BPMN (Business Process Model and Notation) qui est une notation pour la représentation
graphique des processus métier dans un Workflow (flux de travail). Nous parlerons également
de la sécurité des systèmes d’information.
Pour ce chapitre, il sera question de démontrer ce que sera le système d’archivage des
dossiers du Secrétariat de la Commune Kampemba tout en s’appuyant sur la démarche
d’urbanisation et le langage BPMN.
Pour ce dernier chapitre, nous allons en premier lieu définir l’outil GED qu’on aura à
proposer comme solution, nous donnerons les avantages de l’outil et en fin, nous allons faire
une brève représentation du fonctionnement de cette solution GED.
11
I.1. INTRODUCTION
La recherche scientifique exige que tout travail scientifique élaboré puisse posséder
une base dans laquelle le rédacteur oriente ses lecteurs en expliquant les différents concepts
ainsi que les différentes théories qui se rapportent à ce travail. Ainsi chaque domaine dispose
d’une terminologie qui lui est propre et qui lui permet d’appréhender son objet d’étude selon
ses spécificités. Par ailleurs, la signification des termes peut variés d’un auteur à un autre.
C’est dans cette optique que nous allons définir ici les concepts de base et considérations tels
qu’ils seront utiles tout au long de ce travail.
réactif et flexible vis à vis des évolutions stratégiques de l'entreprise, tout en s'appuyant
sur les opportunités technologiques du marché12.
3) Système : ensemble d’éléments en interaction et format un tout13.
4) Système d’information : ensembles des moyens mis en œuvre pour stocker, traiter,
générer et restituer les informations nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise ou
de l’organisation14.
5) Système informatique : c’est l’ensemble des moyens et des méthodes se rapportant au
traitement automatisé des informations de l’organisation15.
6) La gouvernance des systèmes d’information16 : Les professionnels définissent la
gouvernance des systèmes d’information comme un ensemble des moyens qui concourent
à un pilotage efficient et une mise en synergie (coopération) de toutes les composantes de
son SI afin d’en tirer le profit maximum. Dans son sens le plus large, la gouvernance peut
désigner une manière de diriger ; une manière d’administrer ou de piloter. Sa finalité est
d’assurer aux dirigeants d’entreprise ainsi qu’aux actionnaires que la fonction SI est
parfaitement gérée. L’association notoire ISACA (Information System Audit and Control
Association) qui prête beaucoup d’intérêts à la gouvernance des systèmes d’information
en définit cinq piliers :
L’alignement stratégique : pour une meilleure gouvernance, le système
d’information doit être aligné sur la stratégie générale de l’entreprise. En d’autres
termes, les objectifs du système d’information doivent être en adéquation claire
avec les grands objectifs stratégiques.
La création de la valeur : le SI doit créer de la valeur et doit apporter des
bénéfices à l’entreprise. La justification de son budget par la mise en évidence de
la valeur créée et l’optimisation des coûts. La valeur ajoutée demeure en quelque
sorte abstraite et difficile à mesurer
La gestion des risques : elle consiste à prendre d’abord conscience de l’ensemble
des menaces auxquelles est exposé le SI et essayer dans la mesure du possible de
les contrôler.
12
Bertin LOBO MINGA, Cours de Conception des systèmes d’information, 2020, p9
13
Idem
14
Idem
15
NKULU MASANGA & HILAIRE LUFULWABU, Cours des méthodes d’analyse
informatique I, 2020, p22
16
Bertin LOBO MINGA, Cours de Conception des systèmes d’information, 2020, p7
13
10) SAE (Système d’archivage électronique)20 : est un coffre-fort numérique dont l’objectif
premier est de garantir la sécurité des données sensibles. Il permet de conserver et
d’archiver les documents légaux de l’entreprise. Le SAE possède de multiples atouts.
Notamment :
Sécurité : Il offre une sécurité renforcée des données conservées.
17
Application Dictionnaire Français version 2.1.2
18
https://maxicours.com/Progiciel/
19
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ged
20
https://www.openbee.com/
14
21
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Processus/
22
Guillaume Rivière, Système d’information, ESTIA 2è année Dernière révision : Mars 2017,
p.67
15
23
EL QASMI Djaoud, Une Démarche d'urbanisme et d'évolution des systèmes d'information,
ISCAE Maroc, 2005, p.97
24
https://www.appvizer.fr/magazine/operations/business-process/cartographie-processus/
25
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Big_data
26
https://www.sap.com/france/products/technology-platform/datashere/what-is-a-data-
warehouse.html
27
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sécurité_des_systèmes_d’information/
16
28
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing/
17
La figure ci-haut illustre la classification par niveau des services IaaS, PaaS et SaaS.
Dans ce cadre, nous allons parler de la démarche d’urbanisation qu’on aura à utiliser
dans ce travail, nous parlerons également du BPM et BPMN qui nous permettrons à modéliser
ce présent travail.
18
29
Fatima-Zahra BELOUADHA. Urbanisation et BPM. Option SI. 3ème année GINF. EM, p.75
30
Fatima-Zahra BELOUADHA. Urbanisation et BPM. Option SI. 3ème année GINF. EM, p.76
19
Cette figure d’image est représenter par quatre niveaux de cartographie, c’est
notamment :
- Cartographie métier
- Cartographie fonctionnelle
- Cartographie applicative
- Cartographie technique
La première étape est de définir une cible métier en termes d’objets métier et de
processus. Le modèle métier va structurer tous les échanges, c’est la langue commune du SI.
Ceci est vrai au niveau informatique, mais c’est encore plus vrai pour les hommes. La
définition d’un modèle métier pour l’entreprise est l’occasion de se mettre d’accord sur le
sens des mots, ce qui est déjà un premier bénéfice, indépendamment de toute informatisation.
31
Bertin LOBO MINGA, Cours de Conception des systèmes d’information, 2020, p9
20
le niveau métier, qui est également le niveau stratégique. selon les écoles, il contient
différents types d’information, comme les modèles d’objet métiers, les processus, les
enjeux stratégiques, etc.
le niveau fonctionnel, qui contient la définition des fonctions de l’entreprise, sous
forme hiérarchique. les grandes fonctions sont représentées par des blocs, les fonctions
les plus détaillées qui implémentent chacune des macros fonctions sont représentées
par des sous blocs. la cartographie fonctionnelle peut être enrichie par des flux
d’échange
le niveau applicatif, qui contient les éléments logiciels qui vont remplir ces fonctions,
ainsi que les éléments d’infrastructure qui supportent les flux d’échange de données et
de contrôle.
le niveau technique, qui contient la cartographie des machines qui hébergent les
applications, les outils de stockage et les outils de communication.
I.3.2.1. Le BPM
années 90 avec leur gestion par systèmes informatiques. Un Workflow peut être défini selon
la Workflow Management Coalition (1999) comme « l’automatisation des procédures métiers,
en partie ou totalité, durant laquelle les documents, informations et tâches sont transférés d’un
participant à un autre selon un système de règles établies ».
L’approche BPM définie toujours le cycle de vie d’un processus métier comme une
boucle continue. L’essence d’une approche BPM est le principe de réingénierie. La
modélisation d’un processus incluant l’activité humaine est souvent imparfaite mais doit
pouvoir être évaluée et améliorée continuellement pour parvenir à la gestion optimale des
activités.
La mise en œuvre d’une ingénierie des processus métier (voir point précédent)
nécessita l’utilisation d’une technologie de soutient facilitant la modélisation, l’exécution et
l’optimisation des procédures. La spécification Business Process Model and Notation a
récemment émergé comme une norme internationale pour la modélisation des processus
métier. C'est l'un des développements les plus importants dans l’histoire du Business Process
Management et BPMN et il a le potentiel d'unifier les pratiques BPM de la même manière
qu’UML a unifié le génie logiciel.
L’objectif de BPMN est selon L’OMG (Object Management Group) : « de fournir une
notation qui est facilement compréhensible par tous les utilisateurs professionnels, des
analystes métier qui créent la version initiale du processus, aux développeurs techniques
chargés de l'application de la technologie qui va exécuter ces processus, et finalement, les
personnes qui permettront de gérer et de contrôler ces processus. Ainsi, BPMN crée un pont
standardisé pour l'écart entre la conception des processus d'affaires et l'implémentation des
processus. »
BPMN 1.2 était une notation graphique non exécutable. Des solutions plus ou moins
formelles se sont développées pour implémenter les modèles BPMN via des systèmes de
22
conversion vers d'autres langages exécutables. La plupart du temps les solutions consistaient à
passer par le langage Business Process Execution Language (BPEL).
En janvier 2011, l’OMG présenta BPMN 2.0 comme successeur à BPMN 1.2. BPMN
2.0 évolue vers un schéma d'échange standard en XML (Extensible Markup language ou
langage de balise extensible) permettant l'échange de modèles exécutables, en remplacement
de BPEL.
De manière générale BPMN 2.0 est un langage graphique standardisé et basé sur une
structure XML. Il permet de dessiner des diagrammes représentant le déroulement et
l’enchainement de tâches. À l’aide de différents éléments standards, une séquence d’activités
d’un processus peut être détaillée en vue de l’atteinte d’un objectif. BPMN est spécialement
indiqué pour la représentation d’activité humaine en interaction avec un dispositif
informatique quelconque, toutefois il peut aussi être utilisé pour représenter des activités
n’impliquant pas d’interaction homme-machine.
Bertin LOBO MINGA, Cours de Conception des systèmes d’information : uml et pbmn,
33
2022, p106
23
passerelles, les événements et les objets échangés. Le processus privé est modélisé
selon une perspective propre à une organisation, un département ou un intervenant. Il
représente la manière dont les activités ou les tâches sont effectuées en adoptant le
point de vue de celui qui les réalise. Ce type de diagramme nécessite que les tâches
soient modélisées de façon détaillée. Il est possible de préciser les acteurs qui réalisent
les tâches ou activités en ajoutant un bassin. Tandis qu’un processus public est un
type de modélisation qui permet de représenter les interactions qui relient un processus
privé à un ou plusieurs participants en définissant les flux de messages, leur séquence
et leur ordre. Le processus public est la représentation des interactions entre un
processus privé et un participant externe qui peut être : un individu, un département ou
un autre processus. Le processus public comprend uniquement les activités d'échange
d'information et de communication avec l'autre participant. Si le processus privé met
l'emphase de façon très détaillée sur les tâches effectuées dans une organisation, le
processus public présente très précisément les interactions entre le processus privé et
un participant externe.
Diagramme de collaboration : un diagramme de collaboration est tout type de
diagramme qui permet de représenter les échanges et les interactions qui se nouent
entre deux ou plusieurs unités d'affaires représenté par des Bassins. Les Bassins sont
définis comme étant les participants de cette collaboration. Les messages échangés
entre les participants du diagramme de collaboration sont présentés à l'aide du
symbole flux de message. Ce symbole permet de connecter les bassins entre eux (ou
les objets que l'on retrouve à l'intérieur de ces bassins). Les bassins peuvent demeurer
vides, c'est-à-dire à l'état de « boîte noire » ou encore représenter des processus
publics. Dans le cas de processus publics, les activités ou les tâches qui relient les
participants entre eux sont considérées comme des points de contact. Les processus
qui sont représentés comme Processus publics peuvent avoir plus de sous processus,
d'activités ou de tâches que ce qui est représenté dans le processus public.
Diagramme de chorégraphie : une chorégraphie est la modélisation d'un
comportement attendu entre des participants qui interagissent les uns avec les autres et
qui veulent coordonner leurs activités ou leurs tâches à l’aide de messages. Dans ce
type de modélisation, la focalisation n'est pas sur l'Orchestration (processus public ou
privé), c'est-à-dire sur la manière dont est accompli le travail selon le point de vue des
participants, mais sur les échanges de messages entre les participants. Le message est
l'élément central de la chorégraphie. Alors qu'un processus public ou privé est
24
représenté à l'intérieur d'un bassin, une chorégraphie est représentée entre bassins (ou
les participants). Une Chorégraphie ressemble à un processus privé dans la mesure où
elle se présente sous la forme d’un réseau d'activités, d'événements et de passerelles.
Cependant, une Chorégraphie en diffère puisque les activités en interactions
représentent des échanges de messages impliquant deux ou plusieurs participants. Un
diagramme de chorégraphie consiste en une description du comportement normal en
fonction des procédures établies entre les intervenants au sein d'un processus. Ce
diagramme indique les interactions coordonnées entre deux ou plusieurs participants.
Une activité de chorégraphie n'est jamais positionnée dans un bassin ou un couloir, les
participants sont représentés d'une manière propre à ce modèle.
Diagramme de conversation : le diagramme de conversation est la description
informelle d'un diagramme de collaboration à haut niveau. Il représente des échanges
de messages (présentés sous la forme d'un regroupement de flux de messages),
logiquement reliés entre les participants et qui concernent un objet d'affaires d'intérêt,
par exemple, un ordre, un envoi, une livraison ou une facture. Il représente un
ensemble de flux de messages qui est regroupé ensemble. Une conversation peut
impliquer deux ou plusieurs participants. Les messages échangés sont reliés les uns
aux autres et présentent différents scénarios d'affaires possibles.
a) Les actions
25
b) Déroulement
c) Temporalité
26
Bizagi est une société privée, éditeur de solutions logicielles, fondée en 1989, dont le
siège social est situé au Royaume-Uni. L’entreprise possède également des bureaux aux États-
Unis, en Espagne et en Amérique latine.
b) Enterprise Architect35
Dans ce chapitre, nous avons définis différents concepts liés à notre domaine d’étude
et de quelques concepts informatique. En seconde partie, nous avons parlé des considérations
théoriques, d’où la présentation de la démarche d’urbanisation en détail c’est-à-dire définir le
concept, les étapes d’urbanisation,… en suite nous avons de la gouvernance et de la sécurité
des systèmes d’information, et en fin, du BPM et le langage BNMN.
II.1. INTRODUCTION
34
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bizagi/
35
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Enterprise_Architect/
28
Cette étape, nous permet aussi d’étudier les besoins des utilisateurs par une
modélisation à l’aide de la démarche d’urbanisation et du langage BPMN. Ce chapitre est
subdivisé en deux grands points dont la présentation du domaine d’étude et l’analyse de
l’existant.
La Commune KAMPEMBA fait limite avec toutes les autres Communes de la ville
de Lubumbashi, à l’exception de la Commune de KATUBA. Elle est entouré en allant du
Nord au Sud par la commune de Lubumbashi, KAMALONDO et KENYA dont elle est
29
séparée de Lubumbashi par le Boulevard M’SIRI et Lumumba prolongé à partir du tunnel par
les rails SNCC jusqu’à la barrière Camp VANGU ; de KAMALONDO et KENYA par la
voie ferrée Congo Zambie au Nord-Est. La rivière KAFUBU et le ruisseau KAMPEMBA la
séparent de la Commune ANNEXE au Sud et Sud-Est. La route de pèlerinage vers le
sanctuaire Lumumba la sépare du quartier KIMBEMBE de la Commune ANNEXE, et la voie
ferrée vers l’ancienne mine de l’Etoile et le tronçon rails rond-point sur la chaussée de
KASENGA à l’entrée de la Commune RUASHI constituent la limite naturelle avec celle-ci au
Nord-Est.
II.2.3. MISSION
D.G.M (Direction General de Migration) : ce service est chargé de délivrer les visas
aux expatriés de venir en RDC ou pour s’y établir.
A son tour, l’AG1 transmet le document à l’agent chargé de classer les différents
documents (AG2) pour classement du document dans le dossier approprié. L’AG2 reçoit le
document et procède au placement du document dans le dossier approprié en suivant l’ordre
d’indication alphabétique (Exemple : le dossier J concerne l’organisation administrative, des
services publics et travail administratif, les remises et reprises). Signalons que les différents
dossiers sont représentés par une lettre alphabétique et ils sont classés dans les étagères. A
préciser aussi que le Secrétariat administratif reçoit différents types de documents.
Apres quelques mois ou quelques années plus tard, lorsqu’on constante qu’il y’a
manque de place dans les étagères, l’AG2 donne information au Secrétaire administrative de
la Commune. Celle-ci examine la situation et déclare le dossier comme archive. Apres, il
donne l’ordre à l’AG2 de déplacer les dossiers moins pertinent (ou encore les dossiers qui
date de très longtemps) au bureau des archives de l’Etat civil pour une conservation à long
terme.
33
Diagramme 1 : classification des processus par niveau (Entreprise Architect (E.A) 14.0)
Ce diagramme représente les trois grands types de processus d’entreprise, qui sont36 :
a) Les processus de management
Les processus de management retranscrivent la stratégie, les objectifs et permettent
de piloter la démarche tout en assurant son amélioration continue. Ce sont par exemple les
processus de planification des actions, de pilotage de l’amélioration ou de définition et suivi
des objectifs.
Les processus de support contribuent au bon déroulement des autres processus, en leur
fournissant les ressources nécessaires, aussi bien matérielles qu’immatérielles. Ces processus
regroupent la maintenance, la mise à disposition de matériel ou de ressources humaines, la
maîtrise de la documentation et de la communication, la métrologie, etc.
Orchestration privée
Voici comment se presente la vue fonctionnelle du système pour la gestion des archives:
La démarche d’urbanisation des SI est une démarche axée sur quatre niveaux de
cartographie, nous signalons l’absence de deux cartographies à savoir, la cartographie
applicative et technique. Cette absence est justifiée par le faite, le Secrétariat administratif de
la Commune Kampemba ne dispose pas d’aucune structure technologique ou applicative en
ce qui concerne la gestion des archives des dossiers. Cependant, deux cartographies sont
obligatoire dans une démarche d’urbanisation, il s’agit de la cartographie métier et
fonctionnelle que nous avons eu à représenter ci-haut de la deuxième partie de ce chapitre.
42
Les observations faites sur terrain, nous laissent croire et constater qu’en dépit des
points forts constatés, le système de gestion des archive rencontre quelques difficultés. Etant
donné que ce système fonctionne manuellement, ils restent à croire que ce système est exposé
aux différents dangers tels que le manque de confidentialité, la perte de documents, la
détérioration des documents, le risque d’incendies qui peuvent causer la perte des dossiers,
etc. La recherche de documents classés dans différents dossiers cause beaucoup de difficultés
aux agents.
- La mise en place de la solution GED, cette solution assurera une meilleure gestion des
données qui sera basé sur le système d’archivage. La solution GED va permettre de
stocker les fichiers, faciliter l’accès et la diffusion, sécuriser les informations, garantir
la conservation des données. Et en plus, l’outil GED va permettre aux agents de
travailler en ligne et hors ligne avec l’ordinateur, de faciliter la collaboration entre
eux ;
- Avoir des scanners, ces appareils vont permettre à dématérialiser tous les documents
aux formats matériels. Le scanner consistera à transformer les documents aux formats
matériels en documents électroniques qui seront chargés dans la GED ;
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- Disposer des appareils tels que les ordinateurs, les téléphones intelligents et tablettes.
Ces appareils seront utiles pour l’utilisation de la solution qu’on aura à mettre en
place. Cette solution sera accessible à distance via n’importe quel navigateur, ce qui
permet aux utilisateurs de travailler de n’importe où. Hormis le navigateur, les
utilisateurs se connecteront aussi via l’application.
Cette deuxième partie, nous a permis à faire une présentation de l’organisation. A cet
effet, nous avons présenté la Commune Kampemba. Nous avons eu à présenter et analyser
l’existant, qui n’est autre que le système pour la gestion des archives du Secrétariat
administratif. Cette analyse nous a permis à comprendre le fonctionnement de ce système
dans le but de ressortir les tâches ou activités de chaque utilisateur. En fin, nous avons critiqué
cet existant et avons chuté avec nos critiques en proposant des solutions en vue de permettre
la Commune Kampemba de résoudre toutes les difficultés tels observés dans sa gestion des
archives du Secrétariat administratif.
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III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, il est question de proposer la solution qui sera mise en place. La
solution que nous proposons est basée sur la démarche d’urbanisation, reposant sur une
application GED.
N° Participant Description
2 Administrateur système Il est chargé de gérer tous les utilisateurs et veiller au bon
fonctionnement du système GED.
Légende :
L’approche métier BPMN permet de représenter les processus sous 4 formes de diagrammes. Nous estimons utiles de modéliser nos
processus ainsi que les sous-processus sous les diagrammes de collaboration ainsi que celui d’orchestration de façon parallèle, successive ou
aléatoire.
1. Préparation fichier
Illustration pratique 2: Sous-processus « Choix de l’emplacement en vue d’enregistrer le fichier scanné" (Bizagi 4.0)
3. Gestion Utilisateur
5. Administration permissions
Illustration pratique 8: Gestion des permissions sur les dossiers (Bizagi 4.0)
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Diagramme de Chorégraphie
Cette partie nous permet d’illustrer les fonctions au sein de notre système cible en
fonctions des activités exécutés par chacun des participants.
IV.1. INTRODUCTION
La solution que nous proposons, en fonction des résultats de notre modélisation est
déployée sur le GED Box.
Box est un service de stockage en ligne, également appelé stockage Cloud. Il permet
aux particuliers, mais surtout aux entreprises de mettre leurs fichiers à l'abri, et offre des
fonctionnalités supplémentaires de gestion de ces fichiers et dossiers. Nous n’avons pas
l’intention d’étaler toute une panoplie de théorie sur le GED Box, néanmoins nous
présenterons quelques points en rapport avec nos configurations et manipulations y afférentes.
En plus de son espace de stockage Box propose aux entreprises une plateforme de
partage de contenu, sécurisée et évolutive, une synchronisation sur fichiers et dossiers, un
travail collaboratif, l’ajout de métadonnées, assignation de tâches, administration de
permissions, etc.
Afin d’aider les entreprises dans la gestion de leurs projets, de leurs documents, Box
permet une intégration dans la plupart des outils d’entreprises comme Microsoft 365, Adobe,
et bien d’autres. Cette intégration permet d’utiliser Box en relation directe avec ces autres
plateformes comme si toutes n’étaient en fait qu'une seule. Plus besoin d’ouvrir plusieurs
interfaces, ou plusieurs logiciels, tout est possible directement depuis l’interface d’intégration.
Box propose une interface qui se veut intuitive est simple d’utilisation sur tous vos
appareils. Avec Box Drive, tous les utilisateurs peuvent se connecter à leur compte Box
depuis une simple interface Cloud, c'est-à-dire un service en ligne qui s’ouvre dans n’importe
quel navigateur, sur n’importe quel ordinateur (Windows, Mac, Linux). Il est également
possible de relier cette interface à la gestion de fichiers de votre ordinateur, ainsi les fichiers
et dossiers apparaissent dans votre explorateur comme s’ils étaient locaux, il est alors très
simple de transférer les fichiers locaux pour les sauvegarder sur le Cloud de Box. Vous
pouvez télécharger Box pour vos appareils mobiles Android (smartphone et tablette) et iOS
(iPhone, iPad).
Vue les nombreux avantages que Box propose aux entreprises, c’est ainsi que nous
avons porté notre choix sur Box dans le but de résoudre toutes les difficultés que rencontre le
Secrétariat de la Commune Kampemba dans sa gestion des archives. Box serait une solution
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optimale pour leur système d’archivage, car tous les fichiers et dossiers du Secretariat
administratif seront sécurisés et bien conservés.
BIBLIOGRAPHIE
iv
ANNEXE