Systeme de Remuneration SOFAC
Systeme de Remuneration SOFAC
Systeme de Remuneration SOFAC
Remerciements……………………………………………………..………………………4
Introduction générale …………………………………………….………………………5
Partie 1 : système de rémunération variable…………………….…………….…… 6
Introduction ………………………………………………………………………………...7
Chapitre 1 : La politique Rémunération, Définition et Contexte…..8
C
● Définition………………………………………………………..………………..… 8
● Le contenu de la rémunération ………………………………….………………8
1. La rémunération
A
extrinsèque…………………………….………………… 9
a. Directe………………………………..………………………………………9
b. Indirecte……………………………………..…………….………………… 9
F
2. La rémunération
intrinsèque…………………………….………………… 9
……………………………...………………11
C
a. Définition et cadre théorique ………………………………………….…14
C
Synthèse………………………………………………………………………………… 24
● Evolution de l’encours…………………………………………………...………29
● Evolution du segment du crédit automobile………………………………… 30
● Fiche technique de Sofac crédit ……………………………………….………31
● Objet social………………………………………………….……………….…… 32
S
…………………………………………………………….………………..……33
C
1. Pour les commerciaux.
………………………………………………….35
A 2. Pour le recouvrement.
…………………………………………………..36
Synthèse …………………………………………………………………………………37
F
Conclusion générale……………………..………………………………………….….38
Bibliographie…………………………………………………………………………..…39
Annexes …………………………………………………………………………………..40
O
S
C
d’Agadir et à Mr Marwane DOUYEB, directeur financier au sien de
SOFAC, qui ont bien voulu m’encadrer et me suivre tout au long de ce
A
travail, et pour les judicieux conseils qu’ils m’ont prodigué. Qu'ils
Trouvent, ici, l’expression de toute ma gratitude.
L’efficacité est un enjeu majeur pour les entreprises tant pour assurer leur
C
C’est la dynamisation du dispositif de vente qui produit l’Efficacité de
l’entreprise. Cette dynamisation passe par plusieurs leviers : gestion multi canal
de la relation clients, outils de vente, allocation des ressources, pilotage de
A
l’activité, management des hommes, pour ne citer que les principaux. Leur
combinaison et leur mise en cohérence font la différence. L’assemblage efficace
de ces leviers est propre à chaque entreprise et dépend de sa culture, de sa
F
stratégie et surtout de sa capacité à appréhender les transformations.
O
Introduction
L’un des postes d’investissement les plus importants des entreprises est aussi
l’un des moins bien connus : la question de la rémunération est bien souvent
circonscrite à une question – nécessaire et importante – mais réductrice :
C
également parce que le chiffre d’affaires additionnel dégagé par “l’effet
rémunération variable” est fortement générateur de marge.
A
F
O
S
C
indirectement par le paiement de primes ou de cotisations à des régimes de sécurité de revenu
ou par le paiement, en tout ou en partie, de différents services offerts aux employés .
La rémunération globale comprend aussi des éléments non pécuniaires, tel que le contenu du
A
travail et el contexte du travail dont la valeur peut varier selon la perception de l’employé.
F
O
c. Directe :
En première analyse la rémunération directe est composée en deux parties une partie fixe et
une partie variable.
● Partie fixe : salaire de base et primes.
- C’est l’élément essentiel de la rémunération.
- Il sert de référence pour le calcul des autres prestations.
- Il est fixé d’avance, dans sa nature et dans son mode de calcul (contrat de travail).
- Il peut être majoré de diverses primes : Les primes pour les heures supplémentaires,
primes d’ancienneté, primes de panier, prime de transport, prime de responsabilité.
● Avantages sociaux : afin d’offrir aux employés et leur famille une sécurité
financière et une meilleure qualité de vie.
Exemple : assurance vie, régime de retraite, régimes gouvernementaux…
● Le paiement des heures non travaillés : la rémunération pécuniaire s’applique
généralement à un certain nombre d’heures .Or, il arrive souvent que le nombre d’heures pris
C
en considération ne représente pas que des heures travaillés.
Exemple : vacances annuelles, heures de repas, période de conditionnement physique…
● Services aux employés : cafétéria à prix réduits, possibilité d’acheter les produits et
A
services de l’entreprise en bénéficiant d’un escompte, le remboursement des frais de scolarité,
les frais de congés ou de colloques, une voiture, repas…
2.2. La rémunération intrinsèque :
La rémunération est très subjective. C’est l’employé qui apprécie selon ses valeurs et ses
F
objectifs personnels les différents avantages qu’il peut retirer de son travail, outre la
rémunération pécuniaire. Ainsi, le contenu de la tâche, la reconnaissance et le soutien de son
milieu, et les possibilités de croissance et d’épanouissement sont des facteurs très importants
O
de la motivation au travail.
La possibilité de travailler dans un milieu harmonieux sous la direction de gestionnaires
compétents et équitables, un contexte de travail où les objectifs sont clairement définis et où
les outils nécessaires à la réalisation des objectifs sont adéquats constituent d’autres éléments
S
C
performance des équipes qui se récompense par une reconnaissance (voyages, centre de
vacances, prime d’équipe)
● Création d’un climat social : implication dans des négociations et réalisation des
transactions ainsi que dans la prise des décisions
A
● Gestion des carrières : mesure des capacités, analyse des potentiels.
● Prévention de discrimination : la rémunération doit être équitable au sein de
l’organisation et aucune discrimination ne devrait exister à l’égard des minorités visibles
F
(handicapés, étrangers), nouveaux recrutés, femmes... etc.
● Motivation du personnel : une structure de rémunération motivante doit viser à
établir un mécanisme de rétribution sous forme de promotions d’incitations et ou
O
d’intéressement pour récompenser les salariés qui œuvrent dans le sens des objectifs de
l’organisation.
● Respect de la législation: Toute structure de rémunération établie doit être gérée en
respectant la législation établie par l’Etat, les contrats signés avec les syndicats ou autres, etc.,
S
C
4.1. Flexibilité et individualisation :
Il faut faire un arbitrage entre la part de salaire fixe et la part aléatoire.
En ce qui concerne la rémunération aléatoire il faut répondre aux questions suivantes:
A● quel arbitrage entre rémunération aléatoire et salaire garanti ? (dépend de
l’organisation et de la culture interne de l’entreprise).
● quelles rémunérations aléatoires: collectives ou individuelles ? L’aléatoire collectif
est uniquement fonction de des résultats de l’entreprise (efforts collectifs) ; l’aléatoire
F
individuel se fait en fonction des performances individuelles.
● quelles modalités: rémunération immédiate ou différée ? En principe, l’aléatoire
collectif est mis à la disposition du salarié de manière différée alors que l’aléatoire
O
C
● Les modes et outils de production et de distribution.
● La position compétitive sur le marché.
● La culture et les valeurs.
● A L’actionnariat.
● L’organisation.
Il faut faire une analyse de l’environnement externe, interne. Ensuite, on détermine des
F
objectifs (quantitatifs et qualitatifs) de politique des salaires. Il est ensuite possible de choisir
les actions et de les mettre en œuvre. En dernier lieu, il convient de contrôler et de corriger
ces actions.
O
attendus :
Les dirigeants doivent préciser les buts qu'ils souhaitent atteindre avec la politique de
rémunération. À partir de là, il sera plus facile d'en choisir les composantes. Les questions
suivantes permettent de déterminer le type de rémunération à offrir:
● La participation des employés aux décisions quotidiennes est-elle un facteur
C
important?
● Y a-t-il des risques élevés que les employés soient attirés par l'offre d'un compétiteur?
● L'avenir de l'entreprise repose-t-il sur la recherche et le développement effectués par
A certains employés?
● La main-d'œuvre représente-t-elle un avantage concurrentiel?
● Manque-t-on de main-d'œuvre?
● L'entreprise doit-elle recruter des gens possédant une grande expertise?
F
Toutes ces questions démontrent bien que plusieurs facteurs influencent directement le choix
des éléments qui composeront la politique de rémunération. Lors de cette deuxième étape, il
s'agit donc d'inventorier toutes les possibilités de rémunération qui permettront à l'entreprise
O
d'atteindre les résultats souhaités en fonction des facteurs identifiés. Ensuite, il faut choisir les
formes de rémunération qui appuieront le développement de l'organisation.
La rémunération variable est celle qui dépend de ce que le salarié produit réellement. Il s'agit
de la rémunération variable à l'output ou à la performance. Depuis longtemps, il y avait une
C
controverse concernant l'effet des incitations monétaires (les récompenses contingentes à la
performance) sur le comportement des salariés. Tandis que les études en économie et en
psychologie prouvent que les récompenses contingentes à la performance peuvent mener à
A
une réduction d'effort des salariés, en particulier dans le cas des activités qui sont
intrinsèquement motivées, les études en économie supposent généralement que de telles
incitations monétaires agissent en tant que stimulus positif sur la performance des travailleurs
[Gibbons, 1998 ; Holmström et Milgrom, 1994 ; Prendergast, 1999].
F
Les économistes font l'hypothèse que les salariés ne travaillent pas pour rien et que leur effort
cognitif est une ressource rare qu'ils cherchent à allouer stratégiquement. Pour Gibbons
O
[1997] et Lazear [2000], dans la vie réelle, l'effort est motivé par la perspective des gains
censés en résulter. Les incitations monétaires sont censées augmenter la performance en
soutenant l'effort de l'individu, par exemple en l'amenant à se fixer des buts plus élevés ou à
développer un intérêt accru pour la tâche [Bonner et Sprinkle, 2002]. Si les salariés ne sont
S
Afin de motiver les salariés, prendre en compte leurs résultats, l’employeur a la possibilité de
faire varier la rémunération. Dans ce cas, le salaire effectivement perçu par le salarié varie en
fonction de critères qui sont définis par l’employeur. Pour être valable, la clause des objectifs
doit fixer des objectifs raisonnables, dans le sens où ils doivent être réalistes et réalisables,
C
produits, les retours des clients et le taux d'accidents du travail peuvent également être pris en
compte (satisfaction du client, sens d’engagement, esprit d’équipe ...)
A
L'efficacité du régime de rémunération variable est aussi fonction de la qualité de sa gestion
et son contrôle. Les conditions de succès les plus souvent associées aux régimes de
rémunération variable sont la qualité de l'information, de la formation et de la participation du
personnel. Cela implique la sensibilisation aux objectifs des régimes et l'explication du mode
F
de calcul des salaires.
1.2. Les formes de la rémunération variable :
O
L’intéressement est une rémunération collective présentant un caractère aléatoire basé sur :
● Les résultats de l’entreprise. Dans ce cas, il est défini par rapport à des indicatifs
financiers ou comptables mesurant la rentabilité de l’entreprise tels que, par exemple, le
C
bénéfice fiscal ou comptable.
● La performance de l’entreprise. Dans ce cas, il est évalué en fonction de l’atteinte
d’objectifs, ou de l’amélioration de la productivité.
A
(Ces deux types d’intéressement peuvent être mixés).
F
Le choix des formules d’intéressement est large. Certains principes doivent être respectés :
● L’intéressement doit avoir une signification économique, refléter les progrès de
l’entreprise (productivité, résultats financiers) et avoir un caractère aléatoire, c'est-à-dire ne
O
Cet accord conduit à affecter une partie du bénéfice à la constitution d’une réserve spéciale de
participation destinée à être répartie entre les salariés à l’issue d’une période d’indisponibilité
où les sommes sont placées.
Pour qu’une réserve de participation puisse être constituée, il faut donc : non seulement que
cet exercice se traduise par un bénéfice mais encore que ce bénéfice soit supérieur à 5% des
capitaux propres.
3. L’épargne salariale.
C
Système d’épargne collectif ouvrant aux salariés de l’entreprise la faculté de participer avec
l’aide de celle-ci à la constitution d’un portefeuille de valeurs mobilières.
Il peut être alimenté par : le montant de l’intéressement des salariés, la participation des
salariés aux résultats, les versements volontaires des salariés (ne peuvent excéder le quart de
A
leur rémunération annuelle) et les versements complémentaires de l’entreprise appelés
abondement.
F
o L’actionnariat :
Le développement de l’actionnariat salarié présente un intérêt financier (augmentation des
fonds propres de l’entreprise) et managérial ; le fait d’être actionnaire de leur entreprise peut
O
personnel salarié (ou à certains d’entre eux) la faculté de souscrire ou d’acheter des actions de
la société à un certain prix, fié au jour où l’option est consentie. Les bénéficiaires disposent,
pour lever leur option, d’un délai pendant lequel le prix d’option ne varie pas en principe.
Ainsi, en cas de hausse de la valeur de l’action, une plus-value peut être acquise.
Les stocks options représentent un risque nul pour le salarié et des gains potentiels
extrêmement importants. Les plans d’options permettent de fidéliser les salariés, en leur
imposant un délai avant la levée d’option. Ils sont également un facteur de reconnaissance.
1.3. L’enjeu de la rémunération variable : générer un chiffre d’affaires additionnel rentable pour l’entreprise.
C
vendus, des priorités, du temps passé, …
A
F
O
S
Si l’on admet que la rémunération variable est un facteur de motivation (car elle répond à une
de leurs attentes fondamentales) et qu’elle permet de vendre plus, on constate alors que le
chiffre d’affaires additionnel généré est porteur d’une marge supplémentaire pour l’entreprise.
L’entreprise dégage une marge dès lors que l’ensemble de ses coûts fixes et variables a été
plus que “payé” par le chiffre d’affaires. Par ailleurs, il est bien évident que même s’il n’y
avait pas de système d’incitation, les commerciaux produiraient néanmoins une certaine
quantité de richesse. Le fait de les intéresser par une rémunération variable les fait simplement
produire plus, ce qui permet d’optimiser les coûts et les capacités de production. Or, c’est bien
cette production supplémentaire amputée des coûts variables qui génère davantage de marge
C
objectifs. vitesses)
● Favorise les vendeurs les plus productifs : ● Une tendance à l’individualisme (travailler
A
Les salaires
performances
sont
alors
en fonction
les résultats sont
conditionnés par l’effort fourni.
des seulement pour ses propres intérêts ;
négliger la dimension de l’équipe et des
participants à un projet ou à un processus
● Permet parfois d’atteindre les salaires les de travail) (ne plus rien faire sans
F
plus élevés de l’entreprise. contrepartie monétaire).
● Permet de valoriser des contributions ● Une démotivation fréquente (dé
précises et alignées sur la stratégie et sur sécurisation des collaborateurs, pour qui
O
C
Voici, à titre d’illustration, dans le tableau ci-après, les différents systèmes de rémunération
variable pratiqués, leurs caractéristiques et leur efficacité en termes de stimulation et de
motivation.
A
2.1 Commissions à taux progressif par tranche de chiffre d’affaires.
Procédé très stimulant car la rémunération présente un pourcentage du chiffre d’affaires, le
taux des commissions s’accroît en fonction des ventes, ce qui nécessite des produits ou
F
services où la marge progresse en fonction du volume.
Outre le salaire fixe prévu dans leur contrat de travail, les salariés percevront une prime
mensuelle correspondant à un pourcentage du chiffre d’affaires personnellement réalisé le
O
mois précédent.
Ce pourcentage sera appliqué par tranches de chiffre d’affaires réalisé suivant les modalités
suivantes :
✔ Première tranche : pour la partie du chiffre d’affaires comprise entre 0 et <> dhs : pas
S
de pourcentage ;
✔ Deuxième tranche : pour la partie du chiffre d’affaires comprise entre <> et <> dhs :
X%…
Exemple :
Chiffre d’affaires en dhs Pourcentage
0 à 10 000 2%
+ 20 000 4%
Il s’agit de rémunérations variables fondées non plus sur le seul critère chiffre d’affaires, mais
sur des performances, c'est-à-dire, le résultat atteint par rapport à des objectifs définis à
l’avance. Les objectifs peuvent être divers :
o Augmentation du nombre de ventes,
C
o Augmentation du nombre de clients, diminution des impayés…
Repose sur l’attribution d’une prime cible (un montant plafonné) à objectifs atteints. Les
montants sont indexées sur des objectifs établis au préalable à échéance mensuelle, ou
A
trimestrielle, tels que les ventes mais aussi la pénétration d’un nouveau marché de
distribution, la fidélisation de la clientèle ou encore un taux de nouveaux clients.
Exemple :
F
Objectifs Montant des primes
Le salarié perçoit un pourcentage sur la marge en fonction de son importance. Outre le salaire
fixe prévu dans son contrat de travail, le salarié percevra un intéressement sur la marge
dégagée par l’entreprise sur chacune des affaires apportée personnellement à la société.
La marge est la marge nette qui est la différence entre le prix de vente HT du produit et le coût
de revient qui inclut également les frais de structure et frais de fonctionnement de l’entreprise.
Elle est rapportée en pourcentage du CAHT.
Le salarié perçoit une prime sur un objectif ponctuel. A titre d’exemple les salariés percevront
une prime exceptionnelle individuelle de 550 dhs brut s’ils atteignent le score <> d’ici le X=
C
date.
A
2.5 Rémunération par objectifs collectifs et individuels.
Il s’agit de rémunérations variables dont une partie est déterminée par rapport à l’atteinte des
objectifs collectifs fixés par l’entreprise, et individuels, fixés par le manager.
F
Outre le salaire fixe prévu dans son contrat de travail, le salarié percevra chaque mois deux
primes sur des objectifs mensuels. L’une sur un objectif prévu au niveau de l’entreprise et
l’autre sur la réalisation d’un objectif personnel.
O
Exemple :
En dessous de <> % du CA 80
de <> % à <> % du CA 100
Au-delà de <> % du CA 200
C
Maîtrise de la marge Brute 70 % 1 200 dh
Synthèse :
F
La politique de rémunération est un levier essentiel de l’entreprise pour améliorer la
productivité des salariés. A la rémunération directe qui peut se décomposer en salaire de base
O
(partie fixe), salaire de performance ou bonus (partie variable) et diverses primes, peuvent
s’ajouter des périphériques d’ordre collectif comme l’intéressement, la participation
financière et le plan d’épargne. Un bon système de rémunération doit être, avant tout,
facilement compréhensible et concilier des impératifs aussi divers que l’équité sociale, la
S
C
La rémunération variable représente un accélérateur fort, Elle permet d’avoir un
système de contrôle moins lourd que dans le cas du fixe, la forme de
rémunération incitant, par elle-même, les représentants à travailler.
A
Dès lors, la question se pose pour le management de savoir comment optimiser
son système de rémunération variable. La réponse se situe dans la combinaison
F
de ces 6 éléments structurants :
o Le mécanisme de base de la rémunération variable : commissionnement
ou mesure d’un résultat/objectif ;
O
o La fréquence de versement.
Le point délicat consiste à placer le curseur au bon niveau pour chacun de ces
paramètres et à être vigilant quant à l’équilibre général du système : il se doit
d'être équitable pour les commerciaux (juste et cohérent par rapport à leur
activité) sans être trop complexe, faute de quoi il n’est plus opérationnel et ne
peut plus être piloté par les managers.
C
1. Le secteur du crédit à la consommation :
A
Le secteur du crédit à la consommation s’est développé au Maroc avec l'essor du marché de
l'automobile. La réglementation de la vente à crédit des véhicules par le Dahir du 17 Juillet
1936 était à l'origine de la création de sociétés de financement d'achat à crédit de véhicules.
La conclusion de
F
partenariats avec des opérateurs étrangers et l'entrée sur le marché de nouveaux
établissements ont permis de diversifier l'offre avec une large gamme de produits et de
formules de prêt. Les opérateurs du secteur sont les sociétés de crédit à la consommation et les
O
banques de réseau, qui se sont également positionnées depuis quelques années sur ce segment
particulièrement porteur. Du fait de la non publication des données spécifiques à ce secteur
d’activité par les banques, les seules statistiques disponibles sont celles publiées par
l’Association Professionnelle des Sociétés de Financement (APSF) qui regroupe les
S
Entre 1996 et 1998, les crédits distribués ont enregistré une forte progression de 93,1%,
passant de 4,4 milliards de dirhams en 1996 à 8,5 milliards de dirhams en 1998. Cette
évolution traduit notamment :
● l’agressivité commerciale des sociétés du secteur auprès des fonctionnaires, réputés
moins risqués que les employés du privé, et le succès du crédit personnel auprès de cette
clientèle ;
● le lancement de la voiture économique, qui a entraîné une forte demande en crédit
automobile.
C
Cette forte croissance s’est accompagnée d’une détérioration des risques du fait, notamment,
du surendettement des fonctionnaires qui constituaient l’essentiel du portefeuille et de
pratiques parfois non déontologiques de la part de certains revendeurs d’équipements
domestiques (crédits affectés fictifs).
Ab. Ralentissement de l'activité à partir de 1999
En 1999, les mesures prises par le gouvernement pour limiter le surendettement des
F
fonctionnaires, la baisse continue du taux effectif global (TEG) instauré par les autorités
monétaires ainsi que le contexte économique peu porteur ont incité les sociétés de crédit à la
consommation à ralentir leur activité afin d'assainir leur portefeuille et améliorer la gestion
O
des risques. Dès 1999, les crédits distribués ont enregistré une faible progression (+1,5%) à
8,6 milliards de dirhams. Le ralentissement de l'activité s'est poursuivi en 2000. La production
relative à cet exercice a atteint 8.358 millions de dirhams, en baisse de 3,5% par rapport à
1999.
S
En 2001, conséquence d'une demande en crédits plus importante que les années précédentes,
la production réalisée par les sociétés de crédits à la consommation a connu une progression
annuelle de 3,8%. L'exercice 2002 a confirmé la reprise de l'activité. La production a
progressé de 4,6% pour atteindre 9.080 millions de dirhams.
C
dans la production globale du secteur continue de croître, passant de 67,4% en 2000 à 74,5%
en 2002. Avec une production globale de 6,8 milliards de dirhams en 2002, ce segment a
enregistré une progression annuelle de 7,1%.
A
Les prêts affectés enregistrent, quant à eux, une baisse de 2,2% par rapport à l’exercice
précédent pour s’établir à 2,3 milliards de dirhams. Les efforts commerciaux sont déployés
essentiellement au niveau du crédit non affecté dans la mesure où il présente un risque moins
important que le segment affecté, principalement constitué de crédits auto.
F
O
S
C
production. L’encours des prêts non affectés représente, au 31 décembre 2002, 71,5% de
l’encours global, contre 28,5% pour le crédit affecté. Le taux de créances en souffrance du
portefeuille a atteint 17,5% à la fin de l'exercice 2002. L'analyse des créances en souffrance
révèle que le segment du non affecté présente un risque moindre que le crédit affecté. Le taux
A
de créances en souffrance inhérent au crédit non affecté s'élève à 11,5%, contre 32,4% pour le
crédit affecté.
Répartition par affectation des crédits distribués
F
1.3 Evolution du segment du crédit automobile :
nombreuses mutations au cours de ces dernières années. Ainsi, au début des années 50, le
marché du crédit à la consommation se limitait au crédit automobile. Avec l’évolution de la
demande des clients, le marché s’est élargi au crédit d’équipement des ménages pour
s’orienter, au début des années 90, vers le crédit personnel. Durant la période (1991/1994), le
S
segment du crédit automobile a subi une tendance baissière, conséquence d’une conjoncture
économique défavorable et d’une réglementation fiscale favorable à l’importation des
véhicules d’occasion. En 1995, la commercialisation de la voiture économique et les
changements intervenus en matière douanière ont favorisé la croissance du segment de
l'automobile. Durant la période 1995-1999, la production relative au crédit automobile a
connu un développement rapide pour représenter, en 1999, 26,1% de la production globale du
secteur du crédit à la consommation, contre 21,1% en 1997, conséquence de la bonne tenue
des ventes de voitures neuves ainsi que la multiplication des possibilités de financement.
A partir de l'exercice 2000, la tendance s'est inversée. La production réalisée dans le cadre du
"crédit auto" a entamé une phase baissière, qui s'est poursuivie en 2001.
C
automobile. Avec une croissance annuelle de 7,2%, la production de l'exercice 2002 relative
au crédit automobile a atteint 1.864 millions de dirhams.
A
1. Fiche technique de SOFAC :
F
Dirigeants :
O
Informations financières :
● Exercice : 2009
● Capital actuel : 141 666 400,00
● Chiffre d'Affaire : 622 874 000,00
● CDG : 45,99 %
● POSTE DU MAROC : 39,29 %
● Divers actionnaires : 5,07 %
C
● SCR : 4,86 %
● RCAR : 4,79 %
A
2. Dates clés :
F
● 1947 : Création de la société sous le nom de SOVAC.
● 1956 : A l’indépendance, la société prend la dénomination de SOVAC MAROC.
O
3. Objet social :
SOFAC opère dans le secteur du crédit à la consommation. C’est une société de financement
vouée à la maîtrise des risques liés à la gestion des services financiers et des prestations
complémentaires des particuliers.
La société est agréée en qualité de société de financement conformément aux dispositions du
dahir portant Loi n° 1-93-147 du 15 Moharrem 1414 (6 Juillet 1993) relatif à l’exercice de
l’activité des établissements de crédit et de leur contrôle. Elle est habilitée à collecter auprès
C
rattachant directement ou indirectement à l’objet social dont les différents éléments viennent
d’être précisés ou simplement susceptibles d’en favoriser la réalisation ou le développement.
A
4. Organigramme : (voir annexe 2)
F
Chapitre 2 : Elaboration et explication du modèle de rémunération variable.
O
o Motivant ;
o Pas trop compliqué pour être piloté ;
o En forte adéquation avec la stratégie ;
o Non rigide, adaptable ;
o Non Contourné par les commerciaux ou par les salariés du recouvrement ;
o Pas assez sélectif.
On a choisi les quatre systèmes ci après, qui répondent a ces critères pour qu’on puisse à la fin
élaborer notre modèle en s’inspirant d’un d’entre eux.
Certes, elle permet de faire accepter des missions importantes pour la société, que le salarié
négligerait s’il était rémunéré exclusivement au pourcentage sur les ventes. Mais ce mode de
calcul n’est pas stimulant. C’est là une objection majeure surtout lorsque les résultats de la
vente dépendent principalement des efforts et des qualités personnelles des salariés (par
exemple si l’entreprise ne fait presque pas de publicité ou de promotion des ventes).
Plus de ça, cette rémunération peut être discriminatoire en favorisant les anciens salariés
(salaires importants) au détriment parfois des jeunes (salaires faibles) ambitieux et de grande
C
qualité qui pourraient avoir de gros gains avec d’autres systèmes de rémunération (à base d’un
pourcentage du CA, primes, bonus…)
In fine, l’adoption d’un tel système nécessite un contrôle strict de l’activité des salariés.
A
1.2 Rémunération à base des commissions à taux progressif par tranche de chiffre d’affaires.
Cette formule de rémunération est très stimulante, certes, elle favorise les bons salariés mais
S
elle peut être source des conflits entre personnels puisqu’elle ne limite pas les gains
anormalement élevés.
De manière générale, cette rémunération offre plus de souplesse à l’entreprise car le salarié
percevra des primes d’objectifs mensuels. Et dans ce cas il bénéficie d’une rémunération
calculée selon le respect de certains critères chiffrés. Autrement dit, il s’agit de fixer plusieurs
objectifs à atteindre et c’est par rapport au degré de réalisation de ces objectifs que le salarié
perçoit ou non une rémunération fixée ex ante (prime).
C
Il s’agit de rémunérations variables fondées non plus sur le seul critère chiffre d’affaires, mais
sur une performance. De ce fait le salarié aura une rémunération calculée selon le respect de
plusieurs critères (objectifs) chiffrés sur lesquels il a une influence déterminante. En effet, ces
A
objectifs sont d’une part, fixés en fonction de critères multiples tels que le potentiel du
secteur, l’ancienneté, l’historique de certains clients et d’autre part, selon le produit ou le
service à commercialiser.
F
Ce système implique l’attribution d’une « prime cible » à chaque palier d’objectifs atteints. Et
pour qu’il soit motivant et non discriminatoire, les paliers d’objectifs seront fixés à partir de
l’objectif moyen mensuel. De cette façon le salarié moyen qui trouve ces réalisations dans les
O
premiers paliers sera incité à travailler plus pour passer aux paliers supérieurs.
En ce qui concerne la prime, elle sera en fonction du profit généré par le salarié, autrement
dit, elle est égale au produit la borne maximale de chaque palier par l’indice de profitabilité et
par le pourcentage de la prime. Outre, cette formule de rémunération est très stimulante car
S
elle représente une réponse pertinente à une attente majeure : “être récompensé de manière
directe pour la réussite de ses actions”.
● La production.
Le choix de ces objectifs émane du fait qu’ils traduisent directement l’intégration de chaque
commercial dans son travail, et par conséquent, il peut piloter son effort et gérer son activité
puisqu’il sait parfaitement ce qu’il gagne à chaque acte de vente.
C
On trouve ainsi :
● Objectif moyen = 3 000 000 dhs
● L’indice de profitabilité = 0.056
A●
●
Pourcentage de la prime = 5%
La prime = Borne supérieure * 5% * 0.056
F
Paliers (dhs) Primes (dhs)
Et pour distinguer les commerciaux les plus performant et mieux les récompenser, on leurs
attribue une prime supplémentaire qui est celle du deuxième objectif (le taux moyen), fixée
par palier, et de la même façon que celle de la production.
Idem pour le recouvrement (prime par palier) avec des objectifs attachés au portefeuille confié
à chaque opérateur (Impayés + Frais+ Intérêts).
● Recouvrement amiable :
On aura trois paliers qui représentent le degré de réalisation de l’objectif fixé auparavant, et
bien sûr une prime sera affecter pour chaque palier, à noter que le montant de la prime ne peut
C
pas excéder 2500 dhs pour les salariés du centre d’appels, puisqu’ils ont un contrat ANAPEC
avec un salaire de 2500 dhs. Alors ;
A Paliers (% de réalisation)
] 80 ; 85 ]
Montant des primes (dhs)
1500
] 85 ; 90 ] 2000
F
] 90 ; 100 ] 2500
Le tableau de rémunération : voir annexe 5
O
● Précontentieux : idem.
Dans ce cas les paliers/primes seront :
Paliers (% de réalisation) Montant des primes (dhs)
] 80 ; 85 ] 1500
S
] 85 ; 90 ] 2000
] 90 ; 100 ] 2500
C
A
Conclusion générale
F
Le projet de modification du mode de rémunération n’est pas chose aisée. Il
O
Le sens qui doit être donné à toute évolution d’un système de rémunération
variable et la rigueur qui doit accompagner la conduite de ce type de
changement en font un des aspects de l’entreprise les plus délicats à réformer,
mais certainement un de ceux où l’entreprise a le plus à gagner.
C
A
Bibliographie / Webographie
F
O
o www.fr.capgemini.com/services/cc/
Consulté le 05/07/2010 ;
o www.vernimmen.net/
Consulté le 07/07/2010 ;
o www.hewittassociates.com/Intl/EU/fr-FR/Default.aspx
Consulté le 05/07/2010 ;
o www.wikipedia.org
Consulté le 21/07/2010 ;
C
A
F
O
Annexes
S
C
A
F
O
S
Août
Palie Palier Palier Palier Palier Palier
Production
r1 2 3 4 5 6
Ecar
Opérateurs 0à 100 à 250 à 500 à 1 à 1.5 1.5
Objecti Réalisatio t
100 250 500 1 MDH MDH à
C
f n
KDH KDH KDH MDH 2 MDH
Casablanca
XXX
XXX A
Rabat
XXX
XXX
F
Marrakech
XXX
O
S
Août
Taux moyen Palier 1 Palier 2 Palier 3
Opérateurs Ecart
Objectif Réalisation
Casablanca
C
XXX
XXX
Rabat
A
XXX
XXX
Marrakech
F
XXX
O
S
Août
Portefeuill recouvremen
Opérateurs Ecart ] 80% ; 85%] ] 85% ; 90%] ] 90% ; 100%]
e t
C
Phase I & II GE
XXX
XXX A
Phase I & II BNK
XXX
XXX
F
O
S
Août
Portefeuille
C
Opérateurs Réalisatio Ecart ] 80% ; 85%] ] 85% ; 90%] ] 90% ; 100%]
Objectif
n
Equipe commerciale (Phase III)
XXX
XXX
A
Agents de terrain (Phase III)
F
XXX
XXX
O
S