Cahier de Prof - Consommation de La Matière Organiue 1
Cahier de Prof - Consommation de La Matière Organiue 1
Cahier de Prof - Consommation de La Matière Organiue 1
*Les plantes chlorophylliennes sont des êtres vivants autotrophes. Elles produisent leur
matière organique (Les glucides, les lipides, les protides) en utilisant l'eau, les sels
minéraux, le CO, atmosphérique et l'énergie lumineuse (phototrophes). C'est la
photosynthèse
Les êtres vivants hétérotrophes, doivent se nourrir de matière organique pour en extraire
leur énergie chimique (ATP), Cette énergie est utilisée par hydrolyse de l'ATP dans les
activités cellulaires
Problématiques :
Quels sont les phénomènes cellulaires permettant la libération de l’énergie chimique emmagasinée dans la
matière organique ?
Comment intervient l’énergie chimique dans les activités cellulaires qui nécessitent l’énergie ?
Chapitre 1 : Réactions responsables de la libération d’énergie emmagasinée dans la
matière organique
Introduction
Les végétaux utilisent le CO2 atmosphérique (autotrophes) et l’énergie lumineuse (phototrophes) pour produire leur
matière organique. Pour cela l'énergie lumineuse est transformée en énergie chimique pour la production d'ATP.
Tandis que les cellules des hétérotrophes, sans pouvoir d’utiliser l’énergie lumineuse doivent extraire leur énergie
(ATP) à partir des nutriments.
➢ Quels sont les réactions et les mécanismes permettant la libération de l’énergie emmagasinée
dans la matière organique chez les hétérotrophes ?
Document 1
Dans le but de rechercher les caractéristiques des deux types de métabolismes permettant la libération de
l’énergie emmagasinée dans la matière organique, on propose l’étude des données suivants :
On dispose durant 48 heures des cellules de levures dans un milieu de culture riche en dioxygène (O 2)
et pauvre en nutriments organiques .ce qui provoque l’épuisement des réserves cytoplasmiques. Le
milieu de culture contenant une suspension de cellules de levure, est mise dans un réacteur qui
permet de mesurer la concentration d’oxygène et celle du CO2. Le réacteur est relié via une interface
à un ordinateur qui affiche les résultats sous forme de graphique au temps t 1. On ajoute au milieu
(0,1ml) d’une solution de glucose (5%). la figures 2 donne les résultats obtenus dans un milieu aérobie
alors que la figure 3 représente les résultats obtenus chez des levures privées de dioxygène en
utilisant le même protocole expérimentale.
1. Décrivez l’évolution du dioxygène, dioxyde de carbone et de l’éthanol en fonction du temps, que
pouvez-vous déduire
Au niveau de la culture bien oxygénée de la figure 1, après injection d’un millilitre de solution
glucosée, la concentration de dioxygène diminue et la concentration de dioxyde de carbone augmente.
En présence de dioxygène dans le milieu, les levures absorbent le dioxygène et rejettent le dioxyde de
carbone. Ces échanges gazeux caractérisent le métabolisme de la respiration.
Au niveau de la culture non oxygénée de la figure 2, après injection d’un millilitre de solution
glucosée, la concentration en dioxygène diminue et devient nulle très rapidement. Au cours de ce bref
moment, la concentration de dioxyde de carbone augmente légèrement. Puis, à partir du moment où il n’y
a plus de dioxygène dans le milieu, la concentration de dioxyde de carbone et de l’éthanol augmente
rapidement. En absence de dioxygène, les levures rejettent du dioxyde de carbone. Ces échanges gazeux
caractérisent le métabolisme de la fermentation.
b-Etude expérimentale 2
Document 2
Les cellules utilisent le glucose comme métabolite énergétique pour extraire l’énergie nécessaire à
leurs activités. Elles peuvent le dégrader de 2 façons :
✓ La respiration cellulaire :
Est une dégradation complète du glucose, en présence du dioxygène, permettant une libération de
toute l’énergie contenue dans ce métabolite (car les déchets sont le CO2 et H2O, des déchets
minéraux sans énergie).
C6H12O6 + 6O2 + 6H2O ---------→ 6CO2 + 12H2O
✓ La fermentation :
La fermentation débute dans le cytoplasme par la glycolyse en absence du dioxygène, certains êtres
vivants (par exemple les levures) sont capables d’oxyder le glucose d’une manière incomplète en
produisant de l’éthanol, c’est la fermentation alcoolique. Selon la réaction suivanteC6H12O6--------
-→ 2CH3-CH2OH + 2CO2
Ou bien l’acide lactique, c’est la fermentation lactique, Selon la réaction suivante
C6H12O6---------→ 2CH3-CH2-COOH
2- Observation des levures en aérobiose et anaérobiose.
Document 3
On souhaite voir comment évoluent les populations de levures et certains paramètres du
milieu en aérobie et anaérobiose.
Pour cela, des levures ont été placées dans un milieu de culture contentant le glucose en
présence ouen absence d’oxygène .le tableau ci-dessous représente les conditions et les
résultats de l’expérience
- Comment le glucose est-il transformé en énergie utilisable par la cellule au cours de la respiration
et au cours de la fermentation ?
- Pourquoi la respiration permet de produire plus d’énergie que la fermentation ?
- Quel est le rôle des mitochondries dans la respiration cellulaire ?
1- Données expérimentaux
Document 4
Après avoir isolé des mitochondries à
partir de cellules animales ; on les
dépose dans un milieu riche en
O2,auquel on a ajouté du glucose au
moment t1 et de l’acide pyruvique a
l’instant t2, avec un équipement
adéquat on mesure le taux de O2
dissout en fonction du temps. La fig
1ci-contre donne les résultats des
mesures effectuées :
1. Décrivez les résultats obtenues, que
pouvez-vous déduire
Pour pouvoir suivre les étapes de la décomposition de la molécule du glucose dans la cellule ; on a
cultivé des levures dans un milieu riche en O2 et contenant du glucose radioactif(=G) .Par la suite
on a prélevé des levures de ce même milieu aux instant T0 , T1 , T2 , T3 et T4 pour analyser leurs
contenus ,avec les techniques appropriées on a mis en évidence la présence de nouvelles matières
radioactives tel l’acide pyruvique(=P), les acides du cycle de Krebs1 (=K )et
du CO2 .
Le tableau ci-dessous montre l’emplacement de ces molécules lors des différentes étapes de
l’expérience :
2. Commentez le tableau.
3. Que peut-on déduire de l’expérience ?
1. - Après l’ajout du glucose la concentration en O2 n’a pas variée, mais dès qu’on ajoute de l’acide
pyruvique il y a une baisse de la concentration en O2
- On déduit que les mitochondries utilisent l’acide pyruvique comme métabolite énergétique et non
pas le glucose.
2. – à l’instant T0: le glucose est uniquement présent dans le milieu extérieur de la cellule.
– à l’instantT1 : le glucose entre dans le cytoplasme (cytosol) de la cellule.
– à l’instantT2 : le glucose se transforme en acide pyruvique qui commence à pénétrer les mitochondries.
– a l’instant T3:pénétration totale des mitochondries par l’acide pyruvique qui progressivement se
transforme en acides du cycle de Krebs.
– a l’instant T4 : transformation totale de l’acide pyruvique en acides du cycle de Krebs avec émission du
CO2.
Conclusion : la dégradation du glucose dans les cellules se fait en deux étapes :
1Er étape : transformation du glucose en acide pyruvique dans le cytosol. c’est la glycolyse
2Eme étape : pénétration du de l’acide pyruvique dans les mitochondries ou il est transformé en acides du
cycle de Krebs et en CO2 qui est expulser hors de la cellule, c’est l’oxydation respiratoire
2- glycolyse : étape commune entre respiration et fermentation
Document 5
1. Dans quel compartiment cellulaire se
déroule la glycolyse ?
2. Déterminez à partir du document les
étapes de la glycolyse
3. Quel est le bilan de la glycolyse pour
une molécule de glucose consommée
4. Justifiez la qualification de la
glycolyse” de dégradation anaérobie”
5. A partir des réponses précédentes,
proposer une définition et une équation
bilan de la glycolyse
1. L’oxydation de l'acide pyruvique s'effectue selon une série cyclique de réactions biochimiques :
La première étape : l’acide pyruvique subit une décarboxylation (enlèvement de CO2) et une déshydrogénation
(enlèvement de H+ ) et donne l’acétyl-CoA selon la réaction suivante :
CH3-CO-COOH + H-COA + NAD+ ----→CH3-CO-COA + NADH,H+ + CO2
La deuxième étape : les réactions du cycle de Krebs :
- L’acétylcoenzyme A ( C2) entre dans le cycle et se fixe sur l’oxaloacétate (C4) pour former du
citrate ( C6) , puis le groupement coenzyme A se libère.
- Le citrate subit une série de réactions : 2 décarboxylations et 2 déshydrogénations grâce à des
enzymes spécifiques, pour régénérer à la fin l’oxaloacetate (C4) de nouveau et le cycle de Krebs
va reprendre le tour.
- Les déshydrogénations permettent de réduire les transporteurs d’hydrogènes NAD+ et FAD+
selon les réactions :
- NAD+ + 2e + 2H+ ----→ NADH,H+
1. À partir de l’analyse des données de la figure 2, déterminez le rôle des particules submitochondriales mis en
évidence par cette expérience.
➢ pHi : pH à l’intérieur des particules submitochondriales (représente le pH dans l’espace intermembranaire).
➢ pHe : pH à l’extérieur des particules submitochondriales (représente le pH dans la matrice).
❖ La membrane interne des mitochondries est imperméable aux H+, ces derniers ne peuvent passer de l’espace
intermembranaire à la matrice qu’à travers des canaux situés dans les sphères pédonculées.
❖ le FCCP est substance qui rend la membrane interne des mitochondries perméable aux H+
Les résultats des expériences montre que la phosphorylation de l’ADP en ATP se fait au niveau des
sphères pédonculé. Cette réaction nécessite :
- La présence d’ADP et de Pi
- une différence de concentration des protons H+ de part et d’autre de la membrane interne mitochondriale
(gradient de H+), de tel sorte que la concentration soit plus élevé au niveau de l’espace intermembranaire
(Un pH extravésiculaire = PHe) par rapport a la matrice (pH de l’intérieur des vésicules=Phi)
- La présence des sphères pédonculées
Bilan :
Dans les conditions cellulaires, les sphères pédonculées de la membrane interne des mitochondries catalysent la
synthèse d’ATP dans la matrice. L’énergie nécessaire à cette synthèse vient d’un flux de protons.
Les protons, présents en concentration plus importante dans l’espace intermembranaire que dans la matrice
(gradient de H+) , gagnent la matrice en passant par les sphères pédonculées.
Les coenzymes réduits (NADH,H+ et FADH2) subissent une oxydation par les complexes de la chaine
respiratoire selon les réactions suivantes
- Les e- cédés par les R’H2 réoxydés sont transportés par les enzymes de la chaine respiratoire (à la suite
d’une succession de réactions d’oxydo-réduction) jusqu’à O2, ce dernier accepteur est réduit selon la
réaction suivante :
- Les protons H+ sont expulsés vers l’espace intermembranaire, auxquels s’ajoutent d’autres protons
transportés lors du transfert des électrons. Il se forme un gradient de protons transmembranaire
- Les protons rejoignent la matrice en activant les sphères pédonculées, ce qui est à l’origine d’une
synthèse d’ATP à partir d’ADP et de Pi selon la réaction suivante.
Remarque : Théoriquement le métabolisme de chaque molécule de glucose produit 38 ATP mais pratiquement
à part les cellules du foie et du cœur on atteint à peine les 36 molécules d’ATP pour plusieurs raisons dont la
principale c’est que lors de la glycolyse le NADH2 est remplacé dans le cytosol par du FADH2 car NADH2 ne peut
traverser la membrane mitochondriale ; ce qui fait que la glycolyse ne produit que 6 ATP au lieu de 8
4- Le devenir de l’acide pyruvique en milieu anaérobiose :
Document 12
En l’absence ou en l’insuffisance d’oxygène, le pyruvate résultant de la glycolyse ne pénètre pas dans la
mitochondrie, il se transforme dans l’hyaloplasme en acide lactique figure 1 (la fermentation lactique.) ou en
éthanol figure 2( la fermentation alcoolique).
1. La fermentation alcoolique :
- Réaction anaérobie - Production du CO2, - Produit un alcool, l’éthanol
La fermentation lactique :
- Réaction anaérobie - Pas de Production du CO2 - Production de l’acide lactique
2. L’équations équilibrées de la formation alcoolique et lactique
Fermentation lactique
Fermentation alcoolique
3. Le nombre de molécules d’ATP produite à partir d’une molécule de glucose lors de la fermentation : 2
ATP
Document 12
Des mesures calorimétriques variées ont permis de calculer l’énergie globale que l’on peut extraire d’une
mole de glucose à 37°C :
- l’oxydation complète d’une mole de glucose en présence d’O2 dans une chambre calorimétrique libère
2840 kJ ;
- l’oxydation d’une mole de glucose en absence d’O2 dans une chambre calorimétrique libère 140 kJ ;
- l’énergie contenue dans les déchets minéraux (CO2 et H2O) est 0 kJ ;
- l’énergie emmagasinée dans une mole de l’éthanol est 1360 kJ ;
- l’hydrolyse d’une mole d’ATP libère 30,5 kJ.
1. Calculez le rendement énergétique de la respiration et de la fermentation alcoolique. Le rendement
énergétique est le % que représente l’énergie produite sous forme d’ATP par rapport avec la quantité
globale de l’énergie emmagasinée dans le glucose ; on calcule le rendement énergétique en utilisant la
formule suivante :
Lorsqu’on stimule le muscle par une excitation électrique unique, l’enregistrement obtenu est appelé
secousse
musculaire (ou myogramme) composée des phases suivantes :
- La phase de latence : correspond à la durée entre le moment de l’excitation et le moment du début de la
réponse (qq ms, tps nécessaire à l’arrivée de l’influx nerveux)
- La phase de contraction : la phase au cours de laquelle la longueur du muscle décroit (raccourcissement
du muscle)
- La phase de relâchement : la phase au cours de laquelle le muscle reprend ses dimensions initiales (sa
durée est légèrement supérieure à celle de contraction)
2. Analyse des myogrammes
a. Effet de plusieurs excitations à intensité croissante sur la réponse musculaire
Document 2
On enregistre graphiquement les secousses
musculaires d'un gastrocnémien de
grenouille par ouverture et fermeture d'un
circuit électrique parcouru par un courant
d'intensité croissante (I<I><...<I14). Le
cylindre enregistreur est immobilisé pour
chaque excitation et
pendant la durée de la réponse musculaire
correspondante
Les résultats sont représentés par la figure
ci-contre.
1.Interprétez les résultats obtenus
* L'excitation (i1) ne donne pas de réponse. Cette excitation est donc inefficace, le seuil d'excitation
n'étant pas encore atteint.
* A partir de l'excitation (12) (Seuil d'excitabilité = rhéobase), on enregistre une réponse dont l'amplitude
augmente progressivement. Cette augmentation de l'amplitude est consécutive au recrutement d'un
nombre croissant d'unités musculaires. C'est la loi de recrutement.
* Quand l'intensité d'excitation atteint une valeur maximale (i12), l'amplitude de la réponse reste constante
même si l'intensité de l'excitation continue d'augmenter, car toutes les unités constituant le muscle se
contractent.
b. Réponse musculaire à deux excitations efficaces de même intensité
Document 3
La stimulation du muscle par deux chocs successifs à des intervalles de temps variables permet
l'enregistrement des myogrammes représentés par les figures ci-dessous
Décrire l'enregistrement et établir la relation entre l'intervalle de temps entre deux excitations
successives et l'aspect de la réponse musculaire.
Figure A : quand les 2 stimulations sont suffisamment éloignées on enregistre deux secousses musculaires isolées et
de même amplitude.
Figure B : quand les deux stimulations sont rapprochées et que la 2eme stimulation se produit pendant la phase de
relâchement du muscle, on observe une fusion incomplète (partielle) des deux secousses musculaires avec une
augmentation de l’amplitude de la 2eme secousse.
Figure C : quand les deux stimulations sont très rapprochées et que la 2eme stimulation se produit pendant la phase de
contraction du muscle, on observe une fusion complète (totale) des deux secousses qui apparaissent comme s’il n’y
a qu’une seule secousse d’une amplitude plus grande.
Document 4
À l'aide d'électrodes excitatrices on envoie au muscle, par l'intermédiaire du nerf, une série
d'excitations dont on peut faire varier la fréquence.
✓ Avec une fréquence de 12 excitations par seconde, on obtient l'enregistrement de le figure 1
✓ Avec une fréquence de 32 excitations par seconde, on obtient l'enregistrement de le figure 2
Suite à une contraction musculaire il y a un dégagement de chaleur qui se fait en deux temps :
• Une chaleur initiale : qui se dégage rapidement au cours de la secousse musculaire. Elle comporte
une chaleur de contraction et une chaleur de relâchement.
• Une chaleur retardée qui se dégage lentement après la secousse.
L’absence de dégagement de chaleur retardée en milieu anaérobie prouve que la respiration cellulaire en constitue
la source, alors que l’origine de la chaleur initiale est la fermentation lactique.
1 – annotez la figure
2-décrire la structure du muscle squelettique strié (figure 1)
1 – tendon 2- muscle 3- tissu conjonctif 4- faisceau musculaire 5- fibre musculaire 6- noyau
2-- Le muscle squelettique est un muscle relié au squelette par son tendon
- Le muscle squelettique est composé d'un ensemble de faisceaux musculaires séparés par un tissu
conjonctif
- chaque fibre musculaire contient des organites cylindriques, les myofibrilles qui contiennent à
leurs tours des myofilaments
2. Ultra structure de la fibre musculaire
Document 9
2- Figure 1 : Une fibre musculaire est une cellule géante qui possède plusieurs noyaux (cellule plurinucléée),
limités par une membrane (sarcolemme). Le cytoplasme est dénommé sarcoplasme
Figure 2 : - L’observation de la fibre musculaire montre que le sarcoplasme (cytoplasme de la fibre musculaire)
renferme :
+ Plusieurs éléments parallèles appelés myofibrilles présentant une alternance de bandes claires et sombres,
D'où le qualificatif de muscle strié donné à ce type de muscle
+ réticulum sarcoplasmique : organite spécialisé dans le stockage des ions Ca2+ appelé
+ glycogène : glucide constitué d’une longue chaine de plusieurs molécules de glucose
+ la myoglobine : une protéine qui fixe l’O2
+ Des mitochondries.
3. Ultra structure de la myofibrille
Document 10
Figure 2 : On fait des coupes
transversales à plusieurs niveaux
de la myofibrille ; A , B et C . On
obtient respectivement le résultat
1, 2 et 3
2. Annotez la figure 2
3. décrivez la structure du
sarcomère
4. réalisez un schéma interprétatif
d sarcomère
Figure 3 : la structure moléculaire
des myofibrilles
5.décrivez la composition
moléculaire des myofibrilles
1- on observe que chaque myofibrille est organisée en unités répétitives, sarcomères représentant l'unité
fonctionnelle du muscle strié squelettique.
- chaque sarcomère est comprise entre deux lignes sombres (lignes Z) qui divisent deux bandes
claires successives
2-
5- Les filaments d'actine sont formés par des molécules d'actines globulaires assemblées en hélice,
associées à deux autres protéines la tropomyosine et la troponine
- Le filament épais de myosine est constitué de plusieurs molécules de myosine. Chaque molécule
de myosine est constituée d'un bâtonnet queue) et deux têtes possédant une activité ATPase
IV. Mécanisme de la contraction musculaire
Un mouvement, par exemple une flexion du bras, est dû au raccourcissement qui résulte de la
contraction d'un muscle. Les interactions entre les myofilaments sont responsables de ce
raccourcissement et nécessitent l'intervention de l'ATP
Explications et conclusion :
Puisque les bandes sombres ne changent pas de taille Ceci prouve qu’il y a, au cours de la contraction, un
glissement des myofilaments d’actine par rapport aux myofilaments de myosine. Le sarcomère est donc l’unité
fonctionnelle de la fibre musculaire
Figure 1:
- Au repos, on constate que la concentration du calcium dans le sarcoplasme est très basse.
- Immédiatement après l'excitation de la fibre musculaire, on constate une augmentation de la concentration
de calcium dans le sarcoplasme, suivie d'une augmentation de la tension de la myofibrille (Contraction)
Figure 2 et 3 :
- En présence d’ATP et d’ions Ca2+, on observe une augmentation de la tension de myofibrille (il y a une
contraction),
- après l’addition du salyrgan ou du chélateur, la tension de la myofibrille diminue rapidement (arrêt de contraction)
- Explications et conclusion :
+ On explique l’arrêt de contraction après l’addition du salyrgan par l’absence d’hydrolyse d’ATP
+ On explique l’arrêt de contraction après l’addition du chélateur par l’inhibition de l’action des ions Ca2+
On déduit que la contraction musculaire ne peut être réalisée qu’en présence de deux éléments essentiels, l’ATP et
le calcium (Ca2+)
Quel est le rôle des ions Ca2+ et d’ATP dans la contraction musculaire ?
3. Mécanisme moléculaire de la contraction musculaire
a- Rôle des ions Ca2+ dans la contraction musculaire
Document 13
Document 14
Document 15
Dans un muscle frais, la réserve en ATP est environ de 4 à 6 mmol/Kg, ce qui correspond à une
quantité d'énergie de 0.17 à 0.25 KJ.
On évalue les dépenses énergétiques de l'organisme au cours de quelques exercices musculaires. Les
résultats sont présentés par le tableau ci-dessous
Type d’exercice Quantité d’énergie dépensée en Kj/kg de muscle
Cours de 100m 4,4
Une minute de marche 0,31
1.En exploitant les données du tableau de la figure 1, montrer la nécessité d'un renouvellement de l'ATP lors
de la contraction musculaire
'une part on observe que les réserves des cellules musculaires en ATP sont très faibles, d'autre part le
muscle utilise une quantité importante d'énergie qui dépasse les réserves présentes dans les cellules ce qui
suggère un renouvellement rapide et permanant de l'ATP.
Document 16
Trois expériences A, B e C sont réalisées, sur des muscles de grenouille. A chaque expérience, le
muscle est soumis a des stimulations électriques intenses, a une fréquence élevée, ce qui provoque
sa contraction. La durée des excitations est la même d'une expérience a l'autre.
(phosphocréatine: Un compose phosphore riche en énergie et présent en abondance dans le muscle)
• A: muscle n'ayant subi aucun traitement.
1. En analysant les données de ce tableau, dégager les voies métaboliques de la régénération de l’ATP utilise
par le muscle en activité
Lors d’un effort, une cellule musculaire consomme de très nombreuses molécules d’ATP. Elle régénère ces
molécules grâce à trois voies métaboliques :
Au cours des premiers minutes d’effort, la régénération de l’ATP met en jeu principalement les voies anaérobies.
Document 17
L'étude du métabolisme des fibres musculaire
chez des sportifs montre que les individus
pratiquant des sports d'endurance comme le
marathon, le cyclisme ou le ski de fond
régénèrent l'ATP essentiellement par
respiration alors que ceux pratiquant des sports
avec des efforts brefs et intenses comme
l'haltérophilie ou des courses et nages sur
moins de 200 m régénèrent l'ATP
essentiellement par fermentation
1. Analysez les courbes, que pouvez-vous
déduire ?
➢ Pour les courtes distances, ce sont les voies métaboliques anaérobies qui fournissent très rapidement
beaucoup d’ATP, alors que la voie aérobie ne peut satisfaire les besoins en ATP pendant des efforts brefs et
intenses.
➢ Pour les longues distances, la régénération de l’ATP est assurée essentiellement par la voie métabolique
aérobie et dépend en conséquence de la capacité de l’organisme à fournir du dioxygène aux muscles durant
l’effort. La production d’ATP par la voie aérobie dépend aussi de la capacité des fibres musculaires à utiliser
ce dioxygène grâce à leurs mitochondries
Remarque :
Il existe deux types de fibres :
➢ Les fibres « lentes » (type I): elles sont de couleur rouge. Fines et développées, elles sont utilisées lors de
sports d’endurance. Elles sont riches en myoglobine et en mitochondries.
➢ Les fibres « rapides » (type II) : elles sont de couleur blanche. Sensibles à la fatigue, elles sont plus
volumineuses que les fibres lentes et utilisées lors des efforts de forte intensité et de courte durée.