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UVIVERSITE DE SEGOU
Faculté des Sciences Sociales
DER des Lettres, Langues et Arts Filière : Communication des organisations (CO) Niveau : L1S2 2022-2023 Enseignants :TD : Ahamadou Talibo SIDIBE, Dioro CISSE et Adama GOUANLE TD - L1 S2 2022-2023, Communication Corporate et Interculturelle Lieux : Amphi 500, Salles TD Bloc IUFP TD 1- Exposés Groupe 1 : Les Défis de la communication Interculturelle Groupe 2 : Approche interculturelle dans le travail auprès des migrants Groupe 3 : Les Fondements et les obstacles de la communication interculturelle Groupe 4 : Les Bases de la communication institutionnelle Groupe 5 : Les Enjeux de la communication corporate en entreprise TD 2 : Connaissances Générales Q1 - Comment améliorer la communication institutionnelle ? RQ1 - Pour que ce type de communication puisse toucher sa cible, de nombreux moyens peuvent être mis en œuvre : - Faire appel à des journalistes pour améliorer relation de presse et relations publiques. - Effectuer des salons événementiels pour améliorer la communication interne ou externe. Q2- Les bases de la communication institutionnelle RQ2- On parle souvent de communication institutionnelle, mais que recouvre-t-elle exactement ? Comment une stratégie de communication doit-elle être utilisée pour améliorer l’image publique de son entreprise ? Nous vous aidons à vous y retrouver dans ce secteur aux codes particuliers. a- Que veut-on dire lorsque l’on parle de communication institutionnelle ? La communication institutionnelle regroupe toutes les actions de communication qui promeuvent une structure. Elle a pour but d’affirmer les valeurs de l’institution en présentant une image cohérente et authentique auprès du public. Elle se distingue de la communication de marque, ou branding, car elle établit une relation stratégique entre l’institution et le public directement, au lieu de promouvoir un produit ou service offert par cette institution. b- Quelle est la différence entre communication institutionnelle, communication d’entreprise et communication corporate ? Ces trois expressions sont souvent utilisées de façon indistincte, pour désigner une stratégie de communication globale liée à tous types de structures. Cependant, on peut préciser que la communication d’entreprise est l’une des branches de la communication institutionnelle, qui englobe également la communication publique, c’est-à-dire émanant des associations, des pouvoirs publics ou des institutions non-gouvernementales. La communication corporate est l’équivalent anglophone de la communication d’entreprise. Elle désigne plus particulièrement les plans de communication entrant dans une stratégie financière, c’est-à-dire visant les actionnaires et les partenaires financiers de l’entreprise. c- Quel est le but de la communication institutionnelle ? La communication institutionnelle a pour but de positionner l’entreprise dans son secteur, selon une stratégie de communication fixée par les dirigeants. Seule l’image de l’entreprise est mise en avant auprès du public. Les professionnels de la communication sont donc là pour développer ou renforcer cette image, en faisant connaître l’organisation et ses valeurs. Il s’agit souvent d’une stratégie développée sur le long terme, faisant ses preuves au bout de plusieurs campagnes de communication globales. d- A qui doit d’adresser la communication institutionnelle ? La communication institutionnelle, ou communication corporate, a pour particularité de cibler tous les types de publics : - Le grand public, c’est à dire les particuliers auprès desquels on cherche à valoriser la réputation de l’entreprise. - Les clients et prospects de l’entreprise, qu’ils soient des particuliers (B to C) ou des entreprises (B to B). - Les pouvoirs publics, qui pourront œuvrer plus ou moins en faveur de l’organisation, et qui sont donc souvent des cibles stratégiques du plan de communication. - Les employés de l’institution : la communication interne fait également partie de la communication institutionnelle, car les employés d’une entreprise représentent un vecteur essentiel de la promotion de son image. - Les investisseurs, actionnaires et parties prenantes de l’organisation : la communication institutionnelle doit souvent consacrer une grande part de sa stratégie à rassurer les partenaires financiers sur la bonne santé de l’entreprise. e- De quels outils disposent-on pour établir une stratégie de communication institutionnelle ? La communication institutionnelle peut utiliser de nombreux canaux de communication lorsqu’elle déploie sa stratégie : - Campagnes de communication publique sur des médias traditionnels (achat d’espace public, presse, télévision…), - Campagnes digitales qui peuvent comporter des fonctionnalités interactives (plateformes en ligne, applications, blog, réseaux sociaux, serious gaming…), - Evènements et actions de communication physiques (salons, journée portes ouvertes, galas, lancements, petits déjeuners…), - Supports de communication corporate détenus par l’organisation (newsletters, rapports d’activité, brochure institutionnelle, sites web…). f- Quels sont les différents types de communication institutionnelle ? Afin d’être au clair avec ces différentes notions, la communication institutionnelle est une branche globale qui regroupe différents types de communication pour les entreprises et les organisations : - Communication externe dédiée au grand public, qui englobe elle-même les campagnes marketing et les relations publiques, - Communication interne dédiée aux employés, - Communication financière dédiée aux actionnaires et parties prenantes, - Relations presse dédiées aux journalistes et autres leaders d’opinion - Communication de crise en cas de problème majeur, souvent en lien avec les relations presse.
Q3- Quelques obstacles à surmonter pour communiquer à l’international
RQ3- Avec les progrès des techniques de communication et la mondialisation, il est de plus en plus courant aujourd’hui pour un professionnel de se retrouver embarqué dans un projet impliquant des parties-prenantes de diverses nationalités. Qu’il s’agisse de fournisseurs, de clients ou de collaborateurs internes, il se retrouve alors confronté à des individus ayant des croyances, valeurs et comportements différents. Les codes diffèrent, et les opportunités de faux-pas et d’incompréhension sont d’autant plus importantes que les cultures qui communiquent sont éloignées. De nombreux chercheurs ont écrit et débattu sur les différents facteurs de différentiation culturelle. Religion, mode de raisonnement, distance hiérarchiques, aversion pour le risque, notion du temps et de l’espace, masculinité vs féminité… Sans rentrer dans ces débats théoriques, je souhaite ici simplement lister mon TOP 5 des obstacles que nous rencontrons dès lors que nous entrons en communication avec une personne de pays et de culture différente. a- La langue Il s’agit bien évidemment de l’obstacle premier en matière de communication pour deux personnes de culture différente. Ne pas maitriser parfaitement la langue de son interlocuteur provoque des risques d’incompréhension et d’erreur de transmission de message. Avec l’anglais qui s’est imposé comme la langue universelle des affaires, on se retrouve d’ailleurs parfois avec des conversations en anglais entre 2 personnes (aussi bien l’émetteur que le récepteur du message) dont ce n’est pas la langue maternelle, multipliant d’autant plus les difficultés. Notre conseil : en attendant d’être un jour bilingue (seule la pratique et les années vous permettront peut-être d’y arriver), assurez-vous régulièrement et par tous les moyens que votre message est bien compris par votre interlocuteur : en lui demandant de reformuler, en doublant vos conversations par un message écrit, en faisant appel à des traducteurs et interprètes professionnels pour vous assister… b- La communication non verbale Les gestes, les manières de se tenir, de serrer la main, de s’habiller, de regarder dans les yeux ou pas… tous ces comportements liés aux us et coutumes de chaque culture sont autant de sources possibles d’incompréhension et de mauvaise interprétation entre 2 interlocuteurs. Et si l’on se remémore que plus de 80% du message que nous délivrons relève de la communication non verbale, on comprend bien toute l’importance de ne pas préjuger du comportement de notre interlocuteur lors de nos échanges. Notre conseil : ne soyez pas surpris ou ne prenez pas personnellement les gestes ou actions de votre interlocuteur, car – même inconsciemment – vous jugez selon vos codes culturels et non les siens. Prenez le temps de le découvrir et comprendre ses motivations avant de vous faire une opinion. c- L’ethnocentrisme ou nationalisme (Tendance à privilégier le groupe ethnique auquel on appartient et à en faire le seul modèle de référence). S’il y a bien une tendance universellement partagée, c’est la capacité de chacun d’entre nous à pratiquer l’ethnocentrisme. Nous nous considérons chacun comme le centre du monde, et le simple fait d’imaginer qu’une autre personne puisse penser différemment est un effort en soi. Car communiquer avec d’autres cultures, c’est avant tout accepter que les cartes du jeu puissent être rebattues, et que nous ayons nous-même autant à nous adapter et à nous remettre en cause que nos interlocuteurs. Notre conseil : partez du principe qu’il n’y a pas de modèle culturel plus efficace qu’un autre, et que chaque interlocuteur (vous y compris) doit accepter de sortir de sa zone de confort pour créer une vraie relation d‘égal à égal. d- Les stéréotypes (caractéristiques que la société attribue à un groupe de personnes pour les classer instinctivement, par exemple selon leur âge, leur poids, leur métier, leur couleur de peau ou leur sexe). Les Allemands sont organisés, les Espagnols sont toujours en retard, les Français parlent trop pour ne rien dire…. Vous trouverez sur internet des centaines d’articles qui vous résumeront les principales caractéristiques auxquelles s’attendre lorsque l’on se retrouve à collaborer avec telle ou telle nationalité de professionnels. Certes, certaines de ces informations peuvent être pertinentes, mais penser que la communication interculturelle se résume à une liste de stéréotypes est une idée simpliste (et peu intéressante à mon humble avis). Nous enfermons ainsi « les autres » dans des catégories bien commodes, effaçant les différences individuelles de nos interlocuteurs. Notre conseil : gardez ces lignes directrices à l’esprit, mais ne les laissez pas vous aveugler. Prenez le temps de réellement découvrir vos interlocuteurs sans a priori, pour les voir tels qu’ils sont réellement et individuellement, en dehors du stéréotype qui colle à leur culture. e- La résistance au changement Quand nous commençons à travailler avec des interlocuteurs et professionnels étrangers, peu d’entre nous anticipent à quel point cette expérience peut nous changer profondément. Souvent, nous nous lançons dans l’aventure avec une envie « d’évangéliser les autres » et de faire triompher notre point de vue sans se remettre en question. Une fois le « choc culturel » passé, si on accepte de réellement dialoguer et échanger, on se rend compte de la richesse des divergences de point de vue et on en sort grandit. Notre conseil : gardez l’esprit ouvert, acceptez de remettre en cause vos manières de faire et de réfléchir, écoutez réellement ce que les autres ont à dire avant de partager votre opinion… vous apprendrez bien plus que vous ne le pensiez. Q4- Quel est l’objectif de la communication corporate ? RQ4- Le principal objectif de la communication corporate est de mettre en place une communication interne et externe avec des cibles ; une affirmation de l'identité de l'entreprise et en véhiculant ses valeurs Q5- Quel est l’objet de la communication corporate ? RQ5- C’est une communication dont l’objet est l’entreprise ou l’organisation elle-même. Elle vise à fournir une image forte de l’entreprise et à la positionner sur des valeurs susceptibles de lui fournir un avantage concurrentiel. « Expression de son identité, elle doit dire ce qu’elle est, ce qu’elle veut faire et ce qu’elle a fait » (Garbett, 1981). Q6- Quelles sont les quatre connotations que comporte l’image de l’organisation ? RQ6- Les quatre connotations que comporte l’image de l’organisation sont : - L’image institutionnelle. Celle-ci s’envisage à l’échelle du pays et du grand public. Elle évolue grâce à une communication fondée sur les valeurs représentées et véhiculées par l’organisation, notamment sur les plans social et économique ; - L’image professionnelle. Celle-ci est liée au métier de l’organisation et à l’esprit dans lequel elle l’exerce ; - L’image relationnelle. Celle-ci se développe à travers les contacts qu’elle entretient avec les diverses catégories d’interlocuteurs, que ce soit en amont ou en aval, en interne ou en externe ; - L’image affective. Celle-ci correspond à la qualité des liens qui attachent les publics à l’organisation, c’est le capital sympathie que cette dernière saura susciter et accumuler. Q7- Quelles sont les raisons pour lesquelles l’image de l’organisation doit être bonne ? RQ7- L’image de l’organisation doit être bonne pour trois raisons : 1- Aux yeux d’un partenaire ou d’un consommateur, l’origine d’un service ou d’un produit est aussi importante que le service ou le produit lui-même ; 2- Les services, mais surtout les produits sont pour la plupart industrialisés et sont de plus en plus similaires. L’image de l’organisation ou du fabricant à travers sa signature est le seul critère de différenciation ; 3- Toutes les forces de l’organisation sont mobilisées autour de cet objectif qu’est le développement d’une bonne image. C’est la référence qui va fédérer le personnel et celle qui va séduire et fidéliser les clients et les partenaires. Q8- A qui confier la communication corporate ? RQ8- Elle est confiée au PDG ou manager, qui est le pôle fédérateur des communications interne et externe. C’est à lui d’incarner les valeurs de l’organisation, de donner un sens à l’action, de témoigner de la légitimité de l’organisation en tant qu’acteur social. Il lui revient de gérer le caractère public de sa fonction, tout en prouvant qu’il ne pratique pas un pouvoir personnel. Ses interventions seront ordonnées et régulées. En période de crise, il devra intervenir en dernier recours pour cautionner les informations déjà fournies, les compléter si nécessaire et en faire une synthèse convaincante. Le responsable de la communication est une sorte d’homme-orchestre. Consultant et homme de terrain, il bâtit une stratégie et en assume l’exécution au jour le jour. Il demeure proche du sommet hiérarchique. Q9- Quelles sont les qualités d’une bonne stratégie de communication ? RQ9- Une bonne stratégie de communication doit être : - Authentique : la réalité doit valider le message ; - Positive : Elle sélectionne certains aspects, les exalte, présente l’entreprise sous son meilleur jour ; - Durable et déclinable : elle trace un territoire de communication et l’impose aux diverses manifestations de l’organisation ; - Originale : elle permet de distinguer l’organisation de ses compétiteurs. Q10- Qu’est-ce que la communication interculturelle ? RQ10- La communication interculturelle est l’étude de la communication interpersonnelle entre les individus de cultures différentes. Celle-ci est plus précisément « un processus transactionnel, symbolique impliquant l’attribution d’une signification entre personnes de cultures différentes Q11- A quoi se réfère l’interculturalité ? RQ11- L'interculturalité se réfère à l'échange réciproque entre des normes et des visions culturelles qui interagissent ensemble, non pas dans une logique de compétition, mais plutôt dans le cadre d'une compréhension culturelle et d'un système de valeurs mutuelles Q12- Quelle est la définition de la culture selon l’UNESCO ? RQ12- Pour l’UNESCO « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. » Q13- Qu’est-ce que la diversité culturelle ? RQ13- La diversité culturelle est l'existence de différentes cultures au sein d'une organisation ou une société. Elle désigne le fait d’inclure différentes perspectives culturelles dans une organisation ou une société Q14- À quoi sert la communication interculturelle en entreprise ? RQ14- Mettre en place une communication interculturelle en entreprise grâce à un management interculturel, vous permettra d’avoir la bonne conduite et de garder l’avantage dans le cadre d’échanges impliquant l’interculturalité. C’est le cas lors d’une fusion par exemple, de l’acquisition d’une filiale internationale, d’un partenariat, ou dès lors que des échanges sont effectués en interne avec des entités d’autres pays. C’est pourquoi maitriser l’importance des enjeux de la communication interculturelle en entreprise est essentiel si vous êtes une société avec des responsabilités sur le plan international ou que vous êtes en charge de la communication au sein d’un groupe multinational ou que vous êtes simplement confrontés à l’interculturalité dans le cadre de votre poste, soit en tant que managers de collaborateurs d’une autre culture, soit que votre propre manager soit d’une autre culture Q15- Quels sont les 10 conseils pour réussir votre culture d’entreprise ? RQ15- La mise en place d’une culture d’entreprise ne doit rien au hasard. Comment développer une bonne culture d’entreprise ? Suivez nos 10 conseils. 1. Définir les valeurs de votre entreprise • Créer une culture d’entreprise consiste en premier lieu à construire les valeurs de l’entreprise. Ces valeurs sont multiples. Il peut s’agir d’un engagement sur le plan environnemental, sociétal, du bien-être en entreprise… Que vous pourrez partager grâce à une solution intranet intégrant le mot du PDG ou le blog du CEO par exemple. • Les valeurs de l’entreprise permettent de vous positionner sur votre marché et de vous distinguer. • Marquer votre unicité avec des valeurs fortes a un impact majeur sur votre activité, cela s’intègre parfaitement à une stratégie de communication. • Au sein de votre entreprise, cela permet de définir une ligne claire et compréhensible pour vos employés afin de favoriser l’identification, et donc l’implication. • Vos salariés doivent être fiers de travailler pour votre marque pour booster leurs performances et tirer en permanence votre entreprise vers le haut. Nike, par exemple, a beaucoup communiqué lors des JO de 2012 sur le recyclage d’un milliard de bouteilles en plastique pour fabriquer ses chaussures. 2. Adapter votre culture en fonction de l’évolution de l’entreprise • Une culture d’entreprise ne peut être figée. Votre entreprise évolue en permanence, elle grandit et se fixe de nouveaux objectifs. Vos salariés sont plus nombreux. S’ils doivent s’adapter à votre culture, vous avez aussi le pouvoir d’adapter celle-ci au caractère de chacun pour former des équipes solides et soudées. • Développer une bonne culture d’entreprise, c’est être à même de se remettre en question pour répondre à de nouvelles problématiques et à une nouvelle organisation du travail. Chaque salarié peut apporter sa pierre à l’édifice pour développer une culture d’entreprise forte. Tout ne dépend pas uniquement de l’employeur ! Vous pouvez parfaitement donner la direction et laisser la parole à vos salariés pour les impliquer encore plus dans la vie de votre entreprise via des forums ou un système de sondage gérés dans votre intranet. Ajustez votre culture sans pour autant vous perdre et dérouter vos partenaires et clients qui pourraient ne plus vous reconnaître. Évitez l’impact négatif d’un manque de cohérence dans la définition de votre culture. 3. Définir une démarche compréhensible pour les employés Comment développer sa culture d’entreprise ? En veillant à être le plus clair possible en définissant un ensemble de règles. Chaque membre de l’équipe doit comprendre parfaitement la direction prise par l’entreprise et les objectifs fixés. Le manque de clarté a un véritable impact sur l’entreprise et ses performances : • Prenez le temps de définir clairement ce que vous attendez de vos salariés en termes d’attitude, d’échange, de performances, etc. • Soyez à l’écoute en permanence pour vous assurer que des questions ne restent pas en suspens. • Prenez en compte les préoccupations de chacun pour gagner en clarté et mettre en place un climat de confiance et de transparence indispensable à la réussite de votre entreprise. Une solution intranet permet par exemple de réaliser des sondages pour mieux connaître vos salariés. • Direction ressources humaines et managers doivent parler d’une même voix et rester accessibles pour éviter les clivages dus à un manque de communication. • Livre Blanc (white paper en anglais) est un contenu téléchargeable utilisé en marketing dans le but de convertir les visiteurs de son site internet en prospects. 4. Adapter vos bureaux à votre image • Vous souhaitez développer une culture d’entreprise forte ? Affichez-le dès l’entrée dans vos locaux : • Réalisez un aménagement sur mesure et peignez-les murs aux couleurs de votre logo. • Créez des espaces atypiques, misez sur le design, etc. • Culture d’entreprise et développement sont liés. Non seulement vos salariés seront ravis de travailler dans un espace qui leur ressemble, mais vos partenaires et clients découvriront votre originalité qui pourrait, selon votre secteur d’activité, être un plus. L’objectif est ici de créer une atmosphère unique dans votre lieu de travail pour valoriser votre propre culture. Naturellement, une cohérence s’impose entre votre activité et vos locaux. Par exemple, Inventionland est un incubateur d’idées dédié aux projets créatifs et innovants. Ses créateurs ont imaginé des bureaux insolites, les employés travaillent sur un pont de bateau sur l’eau. Cela marque les esprits. 5. Améliorer le bien-être de vos équipes Comment avoir une culture d’entreprise forte sans songer au bien-être des salariés ? Tout est lié. Un employé qui se sent intégré dans l’entreprise et dans sa culture sera plus enclin à rester. Le turn-over est un véritable fléau pour les entreprises, cela impacte de manière très négative leur image et génère ensuite des problèmes de recrutement. Vous devez avoir une vision à long terme. • La notion de bien-être en entreprise est vaste. C’est un élément essentiel qui se décline à l’infini. Cela passe par une valorisation des salariés et de leur travail, mais aussi par la création d’espaces qui leur sont dédiés. • L’objectif : vous assurer que vos employés se sentent bien dans votre entreprise et qu’ils ne souffrent pas d’un stress capable de diminuer les performances. • Vous pouvez imaginer des espaces de partage pour les employés afin qu’ils puissent se retrouver de manière plus informelle. Suivez les traces de Google et proposez, comme c’est le cas dans ses locaux à Zurich, des lits de relaxation ou des igloos d’isolement pour faire la sieste. 6. Favoriser l’intégration et un recrutement de qualité • La culture d’entreprise se partage dès l’entrée dans l’entreprise avec un onboarding (pratique liée à l’accueil et à l’intégration d’un nouveau salarié) de qualité. Les salariés ont tout le loisir de quitter votre entreprise durant leur période d’essai, ne prenez pas le risque de laisser partir vos talents : • Intégrez les nouveaux venus de suite en les présentant à leurs collaborateurs et veillez à partager immédiatement vos valeurs et vos objectifs. • Offrez à votre service RH une plateforme intranet avec des outils d’apprentissage pour favoriser l’intégration des nouveaux venus. Partager la culture d’entreprise n’attend pas. C’est même au moment du recrutement que tout se joue. Défendez vos valeurs et assurez-vous que les candidats les partagent. Vos équipes doivent travailler de concert, il est nécessaire de créer une véritable synergie. Chez BlaBlaCar, par exemple, on recrute des utilisateurs satisfaits qui seront à même de s’intégrer plus facilement dans la mesure où ils partagent déjà les valeurs de l’entreprise. 7. Entretenir les relations humaines dans l’entreprise Comment se construit une culture d’entreprise ? En veillant à renforcer la cohésion d’équipe. Apprendre à travailler ensemble en tentant d’atteindre les mêmes objectifs est un gage de réussite. Créez toutes les opportunités possibles pour un meilleur partage. • Cela passe par la mise en place de petits déjeuners, afterworks, événements sportifs, team building, etc. • Songez également aux forums et autres outils de messagerie qui permettent de converser dans un cadre plus informel. L’objectif est ici de sortir les salariés du cadre formel de l’entreprise pour apprendre à se connaître, à partager les valeurs de l’entreprise et à créer une ambiance de travail plus familiale. Les salariés sont plus enclins à s’investir dans une ambiance conviviale que dans une atmosphère tendue avec des collègues qu’ils connaissent finalement peu. Par exemple, les escape games ont mis en place des solutions pour regrouper un nombre important de joueurs. Cela favorise la communication, la réflexion collective et la cohésion qui sont indispensables au quotidien dans l’entreprise 8. Utiliser une solution d’intranet pour améliorer l’expérience employé Pour construire une culture d’entreprise, il est nécessaire d’accompagner vos salariés avec des outils de qualité. De plus en plus d’entreprises misent sur l’intranet. Il offre des possibilités infinies. • C’est tout d’abord un moyen de communication interne efficace pour partager vos valeurs, la vie de votre entreprise et son quotidien à travers des actualités que chaque salarié peut consulter. • C’est aussi un outil de culture d’entreprise essentiel pour favoriser la communication des salariés. Messagerie instantanée, outils pour faire des réunions en vidéo, forums pour partager son savoir-faire, tout ceci contribue à améliorer la communication au sein de votre entreprise. Vous pouvez même créer un réseau social interne, voire externe pour partager votre culture et vos valeurs au-delà des frontières de votre entreprise. 9. Laisser la place à l’innovation • Instaurer une culture de l’innovation est un facteur pour construire une culture d’entreprise et booster ses performances. De nombreuses solutions permettent de favoriser l’innovation dans une entreprise pour lui permettre de se distinguer, mais aussi pour avoir toujours un temps d’avance. • On pense naturellement au concept du 80/20 de Google avec 80 % du temps dédié aux missions en cours et 20 % du temps consacré aux projets individuels pour créer de nouvelles solutions. • Favoriser une culture de l’innovation peut également passer par le flex office qui permet aux salariés de travailler dans les espaces de leur choix et de se regrouper pour réfléchir à de nouveaux projets. • Une solution intranet peut aussi favoriser l’innovation en créant des communautés. Les salariés d’un service (les développeurs par exemple) partagent leur expertise et leurs connaissances pour donner vie à de nouveaux projets. • Et pourquoi ne pas mettre en place un concours d’innovation ? Cela permet de stimuler la créativité et de favoriser la compétition entre les salariés pour améliorer les produits et services de l’entreprise. Le personnel de votre entreprise sera le jury pour créer un sentiment d’implication global dans les nouveaux projets. 10. Ne pas hésiter à regarder ce qui se fait chez la concurrence • Développer une culture d’entreprise, c’est prendre des décisions par rapport à l’avenir de votre entreprise en vous basant sur vos valeurs. S’il est question d’unicité, rien ne vous empêche de consulter ce qui fonctionne dans les autres entreprises, qu’elles soient concurrentes ou non. De grandes entreprises ont aujourd’hui parfaitement compris que construire une culture d’entreprise offre de nombreux avantages. Inspirez-vous de la réussite des autres et adaptez les solutions à votre structure. • Prenez le cas de Zappos, spécialiste du e-commerce, qui a développé une véritable culture de la communication avec ses clients. À l’heure où les conseillers téléphoniques sont chronométrés, Tony Hsieh qui était actionnaire de l’entreprise avait mis en place des concours pour récompenser les salariés qui restaient le plus longtemps au téléphone avec les clients. L’objectif était de miser sur la satisfaction client pour booster les ventes. Cette solution peut parfaitement s’adapter à un grand nombre d’entreprises. TD 4- test de connaissances - Répondre par Vrai ou Faux 1- Le principal objectif de la communication corporate est de mettre en place une communication interne et externe avec des cibles ; une affirmation de l'identité de l'entreprise et en véhiculant ses valeurs. V 2- La communication institutionnelle regroupe un ensemble d’actions orientées uniquement vers la promotion de l’image et des valeurs d’une entreprise ou d’une organisation auprès de ses différents publics, en interne comme à l’externe (collaborateurs, actionnaires, clients, partenaires, etc.). V 3- Comme la communication basée sur la marque, la communication institutionnelle, encore appelée communication corporate, s’intéresse à la promotion des produits et des services, c’est plutôt l’organisation en elle-même qui est promue (soutenue, exhortée). F 4- La communication corporate est l’alliée naturelle de la communication marketing, car si l’image de l’entreprise est bonne, les consommateurs auront plus tendance à se tourner vers elle. V 5- Chronologiquement, la communication institutionnelle ne doit pas toujours, dans une bonne stratégie, précéder la communication commerciale et la publicité. F 6- L’image de l’organisation (via la communication institutionnelle ou corporate), l’image de marque et l’image produit (via la communication marketing ou commerciale) doivent être confondues, mais si elles ne sont pas complémentaires. F 7- La communication d’entreprise est donc une discipline en évolution. F 8- En psychologie sociale, le groupe se définit comme « deux personnes ou plus qui entrent en interaction, qui ont des buts communs, qui entretiennent une relation relativement stable, qui présentent une certaine interdépendance et qui se perçoivent comme faisant partie d'un groupe ». V 9- La communication interculturelle, au confluent de plusieurs champs d'étude tels que la linguistique ou l’anthropologie, est née avant la première guerre mondiale en France. F 10- La culture englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. » V 11- Dès qu’une entreprise réunit des personnes de 2 ou plus cultures différentes pour travailler, elle peut se heurter à des barrières de langue ainsi que des problématiques plus insaisissables liées aux différences culturelles des employés. V