Mathématiques Appliquées L2 (Resumé)

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Mathématiques appliquées L2 : Résumé

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Mathématiques appliquées L2 : Résumé

CHAPITRE 1 : Matrices et applications linéaires

Soit la matrice A associée à l’application f dans 𝑅 3 → 𝑅 3

❖ Expression analytique à f

𝑅3 → 𝑅3
f: { ′ ′
(𝑥 ; 𝑦 , 𝑧′) → 𝐴(𝑥; 𝑦; 𝑧)

❖ Expression analytique réciproque 𝒇_𝟏 de f

𝑅3 → 𝑅3
𝑓 _1 : { ′ ′ ; avec 𝐴_1 l’inverse de A .
(𝑥 ; 𝑦 ; 𝑧′) → 𝐴_1 (𝑥; 𝑦; 𝑧)

❖ Inverse d’une matrice A noté 𝑨−𝟏

A est inversible si et seulement si

det A ≠ 0

A.𝐴_1 = 𝐴_1 . 𝐴 = 𝐼

Pour déterminer 𝐴_1 ; nous avons trois méthodes :


1
𝐴_1 = det 𝐴 .tr A

Pivot

AX= 𝑌 avec A la matrice, X (x ; y ; z) et Y (a ; b ; c) et on résout le système obtenu.

Par une expression sous forme de α𝐴3 + 𝛽𝐴2 + 𝜆𝐴 + 𝛾𝐼 = 0 où on tire 𝐴_1 dans A.𝐴_1 = 𝐼

❖ Déterminant de A
o Méthode des déterminants extrême
o Méthode de SARRUS
❖ Application linéaire

F est une application linéaire si et seulement si :

⃗ + 𝑣 ) = 𝑓(𝑢
° 𝑓(𝑢 ⃗ ) + 𝑓(𝑣 ) et 𝑓(𝛼𝑢
⃗ )= 𝛼𝑓(𝑢
⃗)

⃗ + 𝛽𝑣 ) = 𝛼𝑓(𝑢
°𝑓(𝛼𝑢 ⃗ ) + 𝛽𝑓(𝑣 )

f est un endomorphisme

°f est une application linéaire

° L’espace de départ est égale à l’espace d’arrivée.

f est un automorphisme

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°Kerf=0

°det A≠ 0 et f est un endomorphisme

❖ Noyau (ker) de f

⃗ 𝜖 𝑅/𝑓(𝑢
Ker f ={𝑢 ⃗)=0

Image (Im) de f

⃗ ) = 𝑣 } avec 𝑢
Im f={(𝑢; 𝑣)𝜖𝑅/𝑓(𝑢 ⃗ ∈de l’ensemble départ et𝑣 ∈ de l’ensemble arrivée.

❖ Calculs matriciels

𝐴2 =AA ; 𝐴3 =𝐴2 𝐴 ; 𝐴4 ≠ 𝐴3 𝐴

𝐴3 ≠ 𝐴𝐴2 ; 𝐴4 ≠ 𝐴2 𝐴2 ≠ 𝐴𝐴3

Soit 𝐴𝑛 = 𝐴𝑛−1 𝐴

*Image d’un vecteur par

f(u)=A

⃗⃗⃗⃗ }
⃗ ) = 𝑓(𝑣)
Image :{𝑓(𝑢

• Résolution d’un système

*Méthode matricielle

AX=B → 𝑋 = 𝐴−1 𝐵

*Pivot de Gauss

On élimine les variables un à un

*Algorithme de Gauss

On élimine les réels sauf ceux de la diagonale principale.

CHAPITRE 2 : Matrice diagonalisable (valeurs et vecteurs propres)

*Polynôme caractéristique

P(∝) = det (𝐴−∝ 𝐼); ∝ 𝜖𝑅

*Valeurs propres

On pose p(α)=0 et on trouve les valeurs de α.

*Vecteurs propres

On prend chaque valeur propre qu’on remplace dans (A-αI) et on pose égale à zéro et l’on
résout pour trouver ces vecteurs.

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*Matrice diagonale D

C’est la matrice des valeurs propres ordonnées de façon croissante (du plus petit au plus
grand) posées diagonalement.
∝1 0 0
D=( 0 ∝2 0 )
0 0 ∝3

*Matrice de passage P

C’est la matrice des vecteurs propres posées verticalement

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
P=(𝑢 1↓ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢3↓ )
𝑢2↓ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

*Relation entre A ; P et D

A=PD𝑃 −1

*Matrice à la puissance n∈ 𝑵

𝐴𝑛 = 𝑃𝐷𝑃−1 Avec n pair (résultat positif) et n impair(négatif).

*Matrice de Jordan

⃗𝑛 =𝑢
A𝑢 ⃗ 𝑛−1 +∝ 𝑢
⃗𝑛

Dans la résolution du système obtenu, on pose que x=0 et on obtient une matrice Q.

La matrice de Jordan est notée J telle que J=𝑄 −1 𝐴𝑄.

Pour vérifier si son résultat est juste, on a A=QJ𝑄 −1

*Matrice séquentiellement stable

𝑡𝑟𝐴<0
{ (−1)𝑛 𝑑𝑒𝑡𝐴>𝑜

*Trace (tr) d’une matrice

Tr=∑𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑎𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙𝑒

Tr=∑des valeurs propres

*Déterminant d’une matrice


𝑑𝑒𝑡 = 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
*Forme quadratique d’une matrice
𝑄(𝑥, 𝑦, 𝑧) = (𝑥, 𝑦, 𝑧)𝐴(𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑄(𝑥, 𝑦) = (𝑥, 𝑦)𝐴(𝑥, 𝑦)
𝑄(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑥(𝑎𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑔𝑧) + 𝑦(𝑏𝑥 + 𝑒𝑦 + ℎ𝑧) + 𝑧(𝑐𝑥 + 𝑓𝑦 + 𝑖𝑧)
*Inversement ou déterminer la matrice associée à une forme quadratique

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𝑄𝑥 2 ′′ 𝑄𝑥𝑦 ′′ 𝑄𝑥𝑧 ′′
1
̅ = ( 𝑄𝑦𝑥 ′′ 𝑄𝑦2 ′′ 𝑄𝑦𝑧 ′′ )
𝐻
2
𝑄𝑧𝑥 ′′ 𝑄𝑧𝑦 ′′ 𝑄𝑧2 ′′

*Nature des formes quadratiques


On utilise det et Tr de A.
Tr= S et det=P
𝑠>0
• { 𝐿𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 , 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒.
𝑃>0
𝑠<0
• { 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 (𝑚𝑖𝑥𝑡𝑒)
𝑃>0
𝑠>0
• { 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑖 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓( 𝑠𝑒𝑚𝑖 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒)
𝑃=0
𝑠<0
• { 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑓 (𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒)
𝑃>0

CHAPITRE 3 : Fonctions à plusieurs variables


*Domaine de définition
Ici on trouve une représentation et non un intervalle.
*Courbes de niveau
C’est une représentation dont les ne se coupent jamais.
*Dérivées
Lorsqu’on veut dériver par rapport à une variable donnée, les autres deviennent des constantes.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
* Gradient (𝒈𝒓𝒂𝒅)
C’est l’ensemble des dérivées du 1er ordre

𝑔𝑟𝑎𝑑 f(x,y,z)=[𝑓𝑥 ′ ; 𝑓𝑦 ′ ; 𝑓𝑧 ′ ]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗

*Homogénéité d’une fonction

• Fonction Cobb DOUGLAS


𝑓(𝑡𝑥, 𝑡𝑦, 𝑡𝑧) = 𝑡 ∝ 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧); 𝑡 ∈ 𝑅 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∝ 𝑙𝑒 𝑑é𝑔𝑟é 𝑑′ ℎ𝑜𝑚𝑜𝑔é𝑛é𝑖𝑡é.

• Identité d’Euler
X𝑓𝑥 ′ + 𝑦𝑓𝑦 ′ + 𝑧𝑓𝑧 ′ = 𝑘𝑓(𝑥 ; 𝑦 ; 𝑧) ; 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑘 𝑙𝑒 𝑑é𝑔𝑟é 𝑑′ ℎ𝑜𝑚𝑜𝑔é𝑛é𝑖𝑡é

• Interprétation
*α= 1 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑′ é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
*𝛼 > 0 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑′ é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒

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*α< 0 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑′ é𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒

• Extremum d’une fonction

❖ CPO
On pose grad f =0 et on trouve les points critiques.

❖ CSO
On calcule Δ𝑓
2
Δ𝑓 = 𝑓𝑥2 ′′ 𝑓𝑦2 ′′ − [𝑓𝑥𝑦 ′′ ]

° Δ𝑓 < 0 𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑙 𝑜𝑢 𝑠𝑒𝑙𝑙𝑒


° Δ𝑓 > 0 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒𝑚𝑢𝑚 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙

✓ 𝑓𝑥2 ′′ > 0 𝑜𝑢 𝑓𝑦2 ′′ > 0 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚


✓ 𝑓𝑥2 ′′ < 0 𝑜𝑢 𝑓𝑦2 ′′ < 0 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚

• Extremum d’une fonction avec contrainte

*Méthode de Lagrangien
- det H> 0 𝑀𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚
- det H< 0 𝑀𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚

*Méthode de variation
Δ𝑓 = 𝑓(𝑥0 + ℎ; 𝑦0 + 𝑘) − 𝑓(𝑥𝑜 ; 𝑦𝑜 )
{
𝑔(𝑥0 + ℎ; 𝑦0 + 𝑘) = 𝑔̅ (𝑥𝑜 ; 𝑦𝑜 )

- Δ𝑓 > 0 𝑀𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚
- Δ𝑓 < 0 𝑀𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚
- Δ𝑓 = 0 𝑆𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡

CHAPITRE 4 : Système différentiel et récurrentiel

I.
❖ Système homogène

𝑋̇(𝑡) = 𝐴𝑋(𝑡) ↔ 𝑋 ′ (𝑡) = 𝐴𝑋(𝑡)


❖ Système non homogène

𝑋̇(𝑡) = 𝑋 ′ (𝑡) = 𝐴𝑋(𝑡) + 𝐵


❖ Point d’équilibre 𝑿𝒆

A l’équilibre, on a : X(t)= 𝑋𝑒 ↔ 𝑋 ′ (𝑡) = 0

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❖ Solution générale

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
X(t)=𝑆1 𝑒 ∝1 𝑡(𝑢 ∝2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∝3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 ) + 𝑆2 𝑒 𝑡(𝑢2 ) + 𝑆3 𝑒 𝑡(𝑢3 ) + 𝑋𝑒

Avec (𝑆1 ; 𝑆2 ; 𝑆3 ) ∈ 𝑅 3 ; ∝1 , ∝2 𝑒𝑡 ∝3 les valeurs propres de la matrice A associée au


système et 𝑢⃗⃗⃗⃗1 ; 𝑢
⃗⃗⃗⃗2 𝑒𝑡𝑢
⃗⃗⃗⃗3 les vecteurs propres.

On peut nous donner des conditions pouvant déterminer les réels 𝑆1 ; 𝑆2 ; 𝑒𝑡 𝑆3 .

II.
❖ Système homogène

𝑋𝑡+1 = 𝐴𝑋𝑡
❖ Système non homogène
𝑋𝑡+1 = 𝐴𝑋𝑡 + 𝐵

❖ Point d’équilibre

A l’équilibre on a : 𝑋𝑡+1 = 𝑋𝑡 = 𝑋𝑒

❖ Solution générale

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
X(t)=𝑆1 ∝1 𝑡 (𝑢 𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 ) + 𝑆2 ∝2 (𝑢2 ) + 𝑆3 ∝3 (𝑢3 ) + 𝑋𝑒

Avec (𝑆1 ; 𝑆2 ; 𝑆3 ) ∈ 𝑅 3

CHAPITRE 5 : Equation différentielle et récurentielle

I.
❖ Système homogène

𝑎𝑦 ′ (𝑡) + 𝑏𝑦(𝑡) = 0
❖ Résolution

- (Ec) : ar+b=0
𝑏
(Ec)↔ 𝑟 = − 𝑎

Y(t)=k𝑒 𝑟𝑡 ; 𝑘𝜖𝑅

Autre cas
𝑦′ 𝑏 𝑏
− = − ; 𝑙𝑛𝑦 = − 𝑡 + 𝑐
𝑦 𝑎 𝑎
𝑏
Y(t)=k𝑒 −𝑎 𝑡 ; 𝑘 ∈ 𝑅

On peut donner des conditions pour déterminer k.

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❖ Système non homogène

𝑎𝑦 ′ (𝑡) + 𝑏𝑦(𝑡) = 𝑓(𝑡)


❖ Equation homogène (𝑬𝑯 )

(𝐸𝐻 ): 𝑎𝑦 ′ (𝑡) + 𝑏𝑦(𝑡) = 0


❖ Equation caractéristique (𝑬𝒄 )
𝑏
(𝐸𝑐 ): 𝑎𝑟 + 𝑏 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 = −
𝑎
❖ Solution homogène 𝒀𝑯

𝑌𝐻 (𝑡) = 𝑘𝑒 𝑟𝑡 ; 𝑘𝜖𝑅
❖ Solution particulière 𝑺𝑷

Elle dépend de f(t). C’est-à-dire qu’elle prend la forme de f(t).

1ère forme de f(t)

f(t)= ax+b

2ème forme de f(t)

f(t)=a

3ème forme de f(t)

f(t)=(ax+b)𝑒 𝑎𝑥+𝑏 on pose que :

𝑌𝑃 (𝑡) = 𝑓(𝑡) et on détermine les inconnus a et b qu’on remplace dans f(t) .

❖ Solution générale (SG)

(SG) : Y(t)=(SH)+(SP)

Y(t)= 𝑌𝐻 (𝑡) + 𝑌𝑃 (𝑡) on peut déterminer k avec la condition donnée.

Méthode de variation des constantes (𝑌𝑝 )

(E) : 𝑌 ′ + 𝑌 = 𝑓(𝑡)

(EH) : 𝑌 ′ + 𝑌 = 0 ; (𝐸𝑐) = 𝑟 + 1 = 0

(𝑌𝐻 ) = 𝑘𝑒 𝑟𝑡 ; 𝑘𝜖𝑅

Pour trouver la solution particulière, on pose k comme une fonction k(t)

On remplace 𝑌𝑃 dans (E) puis on résous pour trouver k(t)afin de mettre dans 𝑌𝐻 .

II.
❖ Solution homogène

(E):𝑎𝑌𝑡+1 + 𝑏𝑌𝑡 = 0

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Résolution

(Ec) : - (Ec) : ar+b=0


𝑏
(Ec)↔ 𝑟 = − 𝑎

Y(t)=k𝑟 𝑡 ; 𝑘𝜖𝑅
𝑌𝑡+1 𝑏 𝑌𝑡+1
− 𝑌𝑡
= − 𝑎 ; 𝑌𝑡 = 𝑘( 𝑌
)𝑡 ; 𝑘 ∈ 𝑅

On peut donner une condition permettant de déterminer k.

❖ Solution non homogène

(𝐸𝐻 ) : 𝑎𝑌𝑡+1 + 𝑏𝑌𝑡 = 0


𝑏
(𝐸𝐶 ) : 𝑎𝑟 + 𝑏 = 0 → 𝑟 = − 𝑌𝑡 𝐻 = 𝑘(𝑟)𝑡 ; 𝑘𝜖𝑅
𝑎

❖ Solution particulière

A l’équilibre ; on pose

𝑌𝑡+1 = 𝑌𝑡 = 𝑌𝑒 (𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒)


↔ 𝑎𝑌𝑒 + 𝑏𝑌𝑒 = 𝑓(𝑡)
𝑓(𝑡)
𝑌𝑒 = (𝑆𝑝)
𝑎+𝑏
❖ 𝐒𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠é𝐧é𝐫𝐚𝐥𝐞 ∶ 𝑌𝑡 = 𝑌 𝐻 + 𝑌 𝑃

❖ Nature des systèmes

- Différentiel
> 0 𝑆𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 (𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒)
det A {
< 0 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 (𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒)

- Récurrentiel

𝑋𝑒 ≥ 1 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 (𝑆 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒)


|𝑑𝑒𝑡𝐴| {
𝑋𝑒 < 1 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 (𝑆 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒)

- Second ordre (𝑺𝑯 ): 𝒀𝑯


= 0
𝑡
Y(t)=(A+B)𝑒 𝑟0 𝑌𝑡 = (𝐴 + 𝐵)𝑟0𝑡 avec (A ; B)𝜖𝑅 2

∆> 0
𝑌(𝑡) = 𝐴𝑒1𝑟𝑡 + 𝐵𝑒2𝑟𝑡

∆< 0

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𝑌(t)=𝑒 ∝𝑡 [𝐴 cos 𝛽𝑡 + 𝐵 sin 𝛽𝑡]

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