Chapitre 6 - SES

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SES

Chapitre 6 : Justice sociale et inégalité

Société française : Idéal démocratique

Égalité de situation : Les inégalités doivent se réduire entre les classes sociales, entre les
pôles de l'extrême de la société.
Egalité des chances : Les individus doivent pouvoir accéder a toute les positions sociales,
quel que soit leur milieu social d’origine.
Egalité des droits : Les individus doivent jouir des mêmes droits et des mêmes traitements
au sein de la société.

Cet idéal démocratique est utopique , il ne s’agit pas d’avoir une égalité parfaite mais de
tendre vers l’égalité ⇒ réduire les inégalités le plus possible

3 principales inégalités :
-Sociales : Politiques , santé , logement
-Économique : Revenu , salaire , patrimoine
-Culturelles : Ecole, Pratiques culturelles, diplômes

I - Les inégalités sont multiformes et cumulatives


Multiformes : économique , sociale , culturelles

Cumulatives : Elles peuvent s’additionner et créer un système


Système / Cercle : Les inégalités vont se renforcer entre elles - processus d’accroissement
des inégalités au fur et à mesure du temps.

Système / cercle vicieux : une personne qui cumule toutes les inégalités , à toutes les
chances de les reproduires en ayant des enfants.

Système / cercle vicieux : une personne favorisée aura tendance à valoriser ses
possessions culturelles , économiques et à les transmettre.

Inégalités économiques ⇒ inégalités économiques / sociales / culturelles

Inégalités sociales ⇒ Inégalité sociale / économique / culturelle


Exemple : Inegalités revenu , inegalités face à l'école , inégalités face a la reussite scolaire
Reproduction sociale du modèle hérité entre les parents et leurs enfants : Les
catégories favorisées transmettent des ressources à leurs enfants et assurent leur réussite
sociale.
Les catégories populaires transmettent des manques à leurs enfants ce qui les conduit à
échouer plus souvent.

Inégalités économiques :

Inégalité de revenu salariale : Revenu perçu en contrepartie d’un travail

Inégalité de revenu du patrimoine : Revenu perçu en fonction des biens possédés ou des
avoirs financiers.

Patrimoine non financier ( ensemble des biens physiques possédés par les individus)
: Immobilier , terres , machines

Patrimoine financier ( ensemble des biens non physiques / virtuels ) : Actions ,


obligations possédées par l’individu.

Revenu disponible : Revenu salarial + Revenu du patrimoine financier ou non financier -


Impôts et taxes + Revenus de transfert

Revenus de transfert : L’action de l’Etat-providence qui verse des aides et allocations ,


prestations sociales ( services gratuit offerts par l’Etat : Hopital , pole emploi , éclairage
public , routes…) aux ménages pour lutter contre les inégalités.

Les indicateurs des inégalités économiques ( Instrument de mesure)

1.Les indicateurs de richesse : PIB par habitant ⇒ Somme des valeurs ajoutées produites
/ nombre d’habitants.
(NB : le PIB / habitant ne donne pas d’indications sur les inégalités entre les riches et les
pauvres.)Le PIB par habitant est un indicateur du niveau de vie.

Revenu moyen : Ensemble des revenus déclarés auprès des impots / nombre d’habitants.
En 2016 , en France , le salaire moyen est de 1965 euros bruts

Salaire médian : Salaire qui partage la population en deux parts égales.


Exemple en France , en 2019 , le salaire médian est de 1778 euros bruts par mois.

Les indicateurs de disparité de richesse :


Quantiles / fractiles : Indicateurs qui partagent la population en parts égales du
revenu total.

Quartiles : séparent la population en 4 parts de 25%


Quintiles : séparent la population en 5 parts de 20%
Déciles : séparent la population en 10 part de 10%
Centiles : séparent la population en 100 part de 1%

Rapport interdécile : D9/D1


D9 : 10% des ménages les plus riches
D1 : 10% des ménages les plus modestes
D5 : Médiane
Exemple : en 1990, en France, le rapport interdécile est de 2,7 et il est de 3,6 en 2016.

Top 1% : les 1% des ménages les plus riches : permet de mesurer la concentration des
richesses.
Dans le monde, en 2005, les 1% des ménages les plus riches concentrent 22% des
richesses totales.

Indice de Gini / coefficient de Gini : Indicateur construit à partir de la courbe de Lorenz →


indice d’inégalité
Plus on se rapproche de 0, plus le pays est égalitaire.
Plus on se rapproche de 1, plus il est inégalitaire.
0.5 → pays en développement
+0.5 → pays sous développement
À partir de 0.3 → pays développés

Dans une société parfaite, il faudrait que


10% des richesses représentent 10% des
personnes et ainsi de suite.
La répartition du patrimoine est plus
inégalitaire que le revenu.

p319 du manuel

Droite d’équirépartition : société parfaitement égalitaire.


Cette courbe de Lorenz met en avant la concentration des revenus et du patrimoine par
certaines fractions de population. Les franges les plus aisées vont concentrer le maximum
de revenu et de patrimoine. Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus fortes que les
inégalités de revenu.
Doc 1, p 318 : rapport interdécile → 3,4 en 2017
En 2017, en France, d’après l’INSEE, les dix pourcents des ménages les plus riches avaient
un niveau de vie en moyenne 3,4 fois plus important que les dix pourcents des ménages les
plus pauvres.

Inégalités sociales :
inégalités face à l’école
Inégalités face à la santé
Inégalités de la représentativité politique
Inégalités d’accès au logement
Inégalités de genre
Inégalités liées au handicap…
Inégalités face à la mort : espérance de vie à 35 ans / espérance de vie à la naissance.
Inégalités face à l’emploi

Inégalités culturelles :
Inégalités de pratiques culturelles
Inégalités d’accès au diplôme

Les indicateurs des inégalités sociales (instruments de mesure)


- Taux de réussite scolaire selon le milieu social : les enfants de milieu favorisé ont 1.5
fois plus de chance d’obtenir un bac général que les autres.
- Espérance de vie en bonne santé et espérance de vie à la naissance : nombres
d’années qu’un individu peut espérer vivre selon son origine sociale. Espérance de
vie à 35 ans.
- Taux de scolarisation et taux l’alphabétisation de la population
- Taux de représentation des femmes dans les partis politiques / aux élections
- Différences de salaire hommes/femmes. Dans le secteur privé, une femme perçoit un
salaire en moyenne 20% inférieur à celui d’un homme, à compétences égales.
- Taux de chômage en fonction du milieu social : un individu qui n’a que le niveau du
brevet ou sans diplôme à 9 fois plus de chance d’être au chômage qu’un individu
ayant un diplôme de bac+5 ou plus.
- Tableau de mobilité sociale qui permet de comparer la classe sociale des parents et
des enfants.

II - La justice sociale
Justice sociale : Principe selon lequel il existerait des différences injustes qu’il faudrait
supprimer entre les citoyens. La justice sociale est un idéal qui prône la répartition équitable
des ressources matérielles et symboliques, dans un contexte d’égalité des droits : idéal
démocratique.

Égalité des droits, des chances, des situations sont fondamentales pour atteindre la justice
sociale en France.
Modèle de justice :
- Modèle commutatif : chaque individu est libre de faire ce qu’il veut, il faut respecter
ses droits et la propriété individuelle, mais l’État ne doit pas intervenir : modèle
américain de justice sociale libéral. Égalitarisme : respect de l’individu et de ses
droits individuels : droits de propriété, droit de circulation, droit à un avocat… Objectif
: permettre à chacun d’exercer ses droits. Idée que chacun n’a que ce qu’il mérite.
Dans ce modèle de type anglo-saxon, l’État est un État gendarme. Son intervention
est minimale. L’intervention de l’État serait néfaste pour l’égalité devant le droit F.
Von Hayek.
- Modèle distributif : l’État doit intervenir pour corriger les inégalités afin d’accroître la
solidarité entre les membres de la société →

4 grands modèles de justice :


➢ L’utilitarisme : une société juste est une société qui maximise la somme des utilités
(ou satisfactions) individuelles (Bentham. J). Une société juste est une société dans
laquelle on vise la satisfaction du plus grand nombre. Une action doit être bonne
pour tous pour être mise en place : Universalisme.
➢ Le Libertarisme : une société juste est une société qui respecte les libertés
individuelles et les droits de propriété. F. Von Hayek → il explique que l’intervention
de l’État crée des effets pervers et que le marché doit s’exprimer librement et sans
entraves.
➢ L’égalitarisme libéral (équité) : une société juste est une société qui respecte les
libertés fondamentales, l’égalité des chances et dont les inégalités profitent aux plus
défavorisés. J.Rawls
➢ L’égalitarisme strict : Une société juste est une société dans laquelle les individus
sont parfaitement égaux (société utopique d’inspiration)

Entre 1920 et 1940, il y a consolidation en France du système :


- 1930 : lois sur les assurances sociales (assurances obligatoire maladie, vieillesse)
- 1932 : allocation familiale
- Après 1945 : sécurité sociale

Mode beveridgien : (1942)


- Universalité : tous les citoyens sont protégés contre les risques sociaux
- Unicité : gestion unifiée du système
- Uniformité : les aides sont versées en fonction des besoins et non en fonction des
revenus.

Ce modèle entre en vigueur en 1948. Il s’étend au pays scandinave et sert de modèle aux
pays méditerranéens.

Plusieurs instruments pour favoriser la justice sociale :


● Mesures de lutte contre la discrimination négative (égalité des droits) : discrimination
négative → traitement défavorable d’un individu qui va à l’encontre de l’égalité, en
raison d’un critère réel ou supposé, jugé stigmatisant. Quelques exemples :
Racisme, homophobie, discrimination des personnes handicapées, antisémitisme
Mesures : Lois sur les discriminations, tribunal de Halde qui juge les affaires de
discrimination, amendes pour les entreprises, obligations administratives : en
politique, les partis doivent proposer autant d’hommes que de femmes.
● Mesures de discrimination positive (égalité des chances) : désignent un traitement
préférentiel volontairement accordé aux membres d’une minorité, afin de compenser
les désavantages associés à cette appartenance.
Exemples de mesures :
Femmes → obliger les partis à posséder 50% de femmes dans les villes de +3500
habitants.
Handicapés : mise en place des quotas : environ 6% de personnes handicapées
dans les entreprises.
Élèves défavorisés : mise en dispositif de ZEP, REP afin de leur permettre de mieux
réussir. ZEP : meilleur encadrement des élèves, classe à effectif réduit. Zone
d’éducation prioritaire.
En classe prépa : 30% élèves boursiers en 2019
Anonymisation des CV dans les procédures de parcours sup / Accès et Sésame
Quotas ethniques aux USA afin d’éviter les discriminations à la couleur de peau ou
l’origine : affirmative action.

1) La redistribution horizontale : protection sociale :
Système qui protège les individus en emploi contre les principaux risques sociaux. 5
grands risques sociaux : accident du travail, maladie, chômage, retraite, maternité.
La redistribution horizontale forme un système d’assurance. Ce système est
contributif : il est obligatoire d’avoir cotisé au préalable pour être assuré contre les
risques sociaux. Chaque mois, une partie du salaire est versée au système de
protection sociale et en contrepartie, l’individu est assuré contre les risques sociaux
(prestations sociales). Différence entre le salaire brut et le salaire net.
Exemple d’assurances (prestations sociales) :
Accident du travail : arrêt maladie avec paiement du salaire. CPAM
Maternité : congé maternité (16 semaines)
Retraite : pension de retraite
Chômage : allocation chômage
Logique assurance : seuls les individus qui ont cotisé peuvent en bénéficier
2) La redistribution verticale : Égalité des situations. Objectif : diminuer les inégalités
entre les plus favorisés et les plus modestes.
● Financement des services collectifs : donner l’accès aux services à tous, quel
que soit le revenu. Ex : Transport public, École, Routes, Hôpitaux…
Services collectifs : non excluables et non rivaux : on ne peut pas exclure un
individu de la consommation. Non rivaux : quand un agent éco utilise le
service, cela ne réduit pas la capacité des autres agents éco d’en profiter.
● Financement des revenus d’assistance : Éviter l’extrême pauvreté et
l’exclusion sociale. L'idée est qu’il faut que les individus aient un minimum de
ressources pour vivre.
RSA : Allocation pour les individus qui sont chômeurs de longue durée ou qui
n’ont jamais travaillé : 565,34 euros (au-delà de 25 ans).
L’objectif est de permettre aux individus de consommer pour assurer leur
survie.
Le financement des revenus d’assistance est perçu sans contrepartie : il n’est
pas nécessaire d’avoir cotisé pour en bénéficier.
- Minimum vieillesse : revenu versé aux personnes de plus de 65 ans
qui n’ont jamais travaillé ou ont un niveau de retraite insuffisant.
- CMU : couverture maladie universelle / AME : assistance médicale
gratuite pour les personnes modestes : médicaments gratuits,
consultations gratuites… prise en charge d’affections graves ou de
maladies de longue durée.
- APL : allocations pour le logement des personnes modestes.
- HLM : habitations à loyer modéré.
- Financement de la carte de transport pour les personnes pauvres /
aide alimentaire.

III - Le financement du système de protection


sociale :
Le système de protection sociale et de sécurité sociale sont financés par les cotisations
sociales et patronales mais aussi les impôts et taxes.
Le système de protection sociale (horizontal) est financé par les cotisations des salariés et
des employeurs (42% du salaire net). Elles permettent aux individus en emplois de charger
leurs droits à bénéficier des prestations sociales.
Le système de sécurité sociale (verticale) est lui financé par les impôts et taxes dont on peut
distinguer 3 instruments :
A) L’impôt progressif
L’impôt progressif désigne un instrument fiscal dont le taux d’imposition croît avec le niveau
de revenu. Augmentation du taux en fonction de l’assiette fiscale.
Exemple : L’impôt sur le revenu. Cet impôt est celui qui assure la redistribution verticale
notamment.
B) L’impôt proportionnel :
L’impôt proportionnel est un impôt dont le taux est fixe quel que soit le niveau de revenu.
Exemple : La TVA (taxe sur la valeur ajoutée). La taxe sur les produits pétroliers. La TVA est
la première recette fiscale de France mais est considérée comme profondément inégalitaire
car elle s’applique à tous de la même façon. Les personnes les plus modestes n’épargnent
pas donc leur taux d’imposition sur la TVA est plus important relativement à leur revenu que
le taux d’imposition des plus aisés qui peuvent épargner.
C) L’impôt forfaitaire :
L’impôt forfaitaire est un impôt dont le montant est fixe quel que soit le niveau de revenu.
exemple : taxe audiovisuelle = 138€ par an. Taxe sur les cartes grises : 450€. Ces taxes
sont le plus souvent
IV - Les limites des outils de la justice sociale :
- Mesures de lutte contre les discriminations négatives → les lois ne sont pas
forcément efficaces pour réduire les discriminations. Les entreprises peuvent payer
des amendes, et continuer à discriminer. Difficulté à prouver la discrimination :
preuves concrètes pour obtenir une condamnation. L’État et les mesures ne vont pas
corriger les comportements en profondeur : difficulté à transformer les mentalités des
individus qui sont discriminants.
- Mesures de discrimination positive → la mise en place de quotas remet en cause
l’idéal méritocratique : normalement, les élèves doivent réussir en fonction de leur
talent et non de leur origine sociale. Des groupes de pression dénoncent les lois de
discrimination positive comme anti démocratiques et injustes. La discrimination
positive en faveur des femmes est limitée par le phénomène du plafond de verre :
normalement, les femmes pourraient
redistribution : plusieurs limites → triple crise de l’État providence : P.Rosanvallon 71
Crise de financement / crise de légitimité / crise d’efficacité
● Crise de financement : le système de redistribution est déficitaire car la France
s’endette pour financer le système de redistribution.
Problème 1 : Augmentation des dépenses car le contexte de crise augmente le
nombre de chômeurs et diminue le nombre de cotisants.
Problème 2 : Vieillissement de la population (Papy Boom), cad qu’il y a moins de
cotisations et beaucoup plus de pensions de retraite (augmentation impôts et taxes
pour financer ces retraites)
Problème 3 : les salaires n’augmentent plus depuis les années 2000 ce qui ne
permet pas d’augmenter les cotisations versées.
● Crise de légitimité : Légitime = considéré comme juste et normal. Conforme à la
justice, à l’équité.
● Les chefs d’entreprises doivent payer plus d’impôts et taxes, ce qui ne leur permet
pas d’embaucher. Les impôts et taxes constituent un poids pour l’entreprise et font
augmenter les coûts de production donc augmenter les prix de vente. Cela conduit à
faire baisser la compétitivité des prix → risque de l’entreprise / risque de
délocalisation dans des pays qui pratiquent le dumping social.
Le coût du travail augmente fortement et favorise la fuite des cerveaux.
Problème dans la structure des prélèvements car les agents économiques les plus
riches sont aussi ceux qui créent le plus d’emploi donc taxer les plus riches
conduirait à augmenter le chômage.
● Crise d'efficacité : idée que la redistribution n’est pas toujours utile pour réduire les
inégalités. La plupart des impôts sont considérés comme injustes car ils s'appliquent
à tous, sans distinction de revenus.
Risque que les revenus distribués soient utilisés pour épargner, pas d’augmentation
de la consommation ni de la production.
Risque que les individus qui profitent le plus des services collectifs ne soient pas les
plus défavorisés : ce sont les plus favorisés qui font le plus d’étude et profitent donc
de l’école gratuite / université
Risque que la redistribution crée des effets pervers : simulation de l’assistanat :
situation négative dans laquelle les individus profitent des aides, sans chercher
d’emploi.
Création de trappes à inactivité et de trappes à chômage : tant que les aides sont
importantes ; les individus ne sont pas incités à travailler.
Le système de prélèvement impacte plus les classes moyennes que les classes
aisées qui ont recours à l’optimisation fiscale. Ce sont les classes moyennes qui
paient le plus pour financer le système de redistribution.

Problématique européenne : Hétérogénéité des systèmes sociaux

Libéral / Social Corporatiste / Méditérranéen


anglo-saxon démocrate ou conservateur /
universaliste assurantiel

Inspiration Beveridgienne Modèle le plus Bismarckienne Modèle mixte


avec un rôle proche de celui avec une
minime de l’État de Beveridge décentralisation
(complément
avec les
assurances
privées et
l’épargne
retraite)

Objectif Lutter contre la Garantir l’accès Garantir le Poids très fort


grande à toute la niveau de vie → de la solidarité
pauvreté en population à un conservateur + familiale
proposant des niveau élevé de toutes les
prestations aux prestations, les caractéristiques
montants limités prestations sont du modèle
et soumises à les mêmes pour bismarckien
des conditions tous
de ressources

Pays USA ; Canada ; Suède ; Autriche ; Espagne ; Italie


australie ; norvège ; allemagne ; ; Grèce ; France
Nouvelle-Zélan danemark ; Belgique ;
de ; UK post finlande France
tatcher

Conclusion :
Les modèles de justice sociale théorique sont peu opérant dans les sociétés modernes et
semblent se regrouper en deux idéaux que sont la commutativité et la distributivité. le
système français qui est un système historiquement mixte. Le développement de la
flexi-sécurité va en faveur du développement d’un système social démocrate. Le
déremboursement d’un nombre de produits et d’actes médicaux semble plutôt s’approcher
d’un modèle méditarranéen dans lequel les familles prendraient en charge une partie des
coûts.

Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?

I - Ils peuvent contribuer en luttant pour l’égalité des droits et des chances
A : Les pouvoirs publics favorise la justice en luttant contre la discrimination négative avec
des politiques (1 AEI sur le racisme ; l’homophobie en les prenant comme exemple)
B : Les pouvoirs publics peuvent mettre en place des mesures de discrimination positives
(AEI sur le handicap avec les quotas dans les entreprises → 25 personnes minimum)
II - Les pouvoirs publics peuvent stimuler l’égalité des situations par le biais de la
redistribution verticale et horizontale
A : Verticale : les services collectifs et les minimas sociaux
B : redistribution horizontale

En quoi l’action des pouvoirs publics en matière de justice sociale se heurte-t-elle à des
limites ?

I - Mesures des discriminations positives et négatives

les lois qui sous-entendent l’homophobie avec les preuves requises


les condamnations peuvent renforcer les idéologies plutôt que de les
les partisans du libertarisme condamnent → quotas ethniques supprimés au nom de la
compétition scolaire dans les universités
les mesures de discrimination positive sont assez peu respectés et préfère payer des
amendes
quota logement sociaux à M-L pas respecté

II - les trois clés de l’État providence


- on poursuit sur les trois clés

En quoi les différentes formes d’égalité permettent-elles de définir ce qui est


considéré comme juste selon les principales conceptions de la justice sociale ?
I - Les conceptions utilitaristes et ultra-libérales luttent en faveur de l’égalité des droits
SP1 : l’utilitarisme comme un mouvement de pensée basé sur le bonheur du plus grand
nombre → Bentham
- Type de société utilitariste → intervention de l’État possible si elle participe au
bonheur du plus grand nombre. Peu d’intervention dans le cadre d’une société
moyennisée
- Les sociétés utilitaristes n’existent pas ou correspondent aux situations des pays en
développement ou PMA (pays qui pratiquent le Dumping social ou fiscal) l’imposition
créerait une fuite des capitaux et des entreprises donc une baisse du bonheur
commun → aucune intervention
SP2 : l’ultralibéralisme comme une défense forcenée des droits dans les sociétés
contemporaines modernes
- F. Von Hayek défend ce modèle de société comme un moyen de stimuler la
croissance et l’emploi. L’État doit rester un État gendarme qui fait respecter la
propriété privée, les brevets, les droits de circulation. Ce modèle correspond au
modèle commutatif que l’on retrouve dans les pays anglo-saxons. faible taxation,
faible imposition et assistance
II - les conceptions interventionnistes de la justice sociale défendent l'égalité des chances et
des situations
SP1 : l’égalitarisme libéral de J.Rawls (1971)
- l’égalitarisme libéral suppose un état providence afin de défendre l’égalité des
chances, passant par la mise en avant d’une équité (traitement inégalitaire des
individus qui doit créer des conditions de l’égalité). Donner plus à ceux qui le moins
→ imposition et système de protection sociale / système d’assurance
- Le modèle d’égalitarisme libéral est un modèle viable mis en place dans les pays
développés et notamment en France autour du système mixte alliant assistance et
assurance. Les revenus d’assistance correspondent à une ambition sociale
promouvant la solidarité nationale face au risque de pauvreté.
SP2 : le modèle de l’égalitarisme strict comme un idéal luttant pour l’égalité des situations
- Le modèle égalitariste strict notamment développé et promu par K.Marx et Engels
pensait le communisme comme une forme d’égalité pure passant par la division des
ressources entre l’ensemble des membres de la population. Toutefois, la mise en
place concrète de cet idéal s’est révélée décevante en URSS car elle a participé au
freinage économique de l’Europe de l’Est en désincitant l'entreprenariat et la prise de
risque mais aussi en faisant porter sur l’État l’ensemble des corrections de la justice
sociale laissant libre court à la fraude et à la mise en place d’une “oligarchie”.

Note vidéos :
Bentham et John Stuart Mill → l'utilitarisme → maximiser le bien-être d’une société
Le libertarisme : la justice sociale passe avant tout par le respect des libertés individuelles
(égalité des droits)
L’égalitarisme libéral → associer des éléments du libéralisme et de l’utilitarisme (égalité des
chances)
l’égalitarisme strict → a mené au communisme (égalité des situations)

😁vs milliardaire qui


😕
un bonheur inégale en fonction des situations → sdf qui reçoit 100€
reçoit 100€

John Rawls → chaque membre dispose de l’égalité des droits (égalitarisme libéral)
les seuls inégalités acceptés sont celles envers les modestes
1988 : revenu minimum d’insertion
1989 : impôt de la solidarité sur la fortune

la notion de justice sociale est polysémique → elle varie en fonction des régions / la notion
n’est pas universelle
discrimination positive
discrimination négative

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