Deontologie Pharmaceutique Et Ethique Professionnelle Ucg
Deontologie Pharmaceutique Et Ethique Professionnelle Ucg
Deontologie Pharmaceutique Et Ethique Professionnelle Ucg
00 INTRODUCTION
Objet du cours
1° - Instruire l’étudiant sur les règles précisant les obligations et les responsabilités des
pharmaciens vis-à-vis de leur profession, des malades, du personnel
de la santé et de la population en général. L’ensemble de ces règles est contenu dans le «
CODE DE DEONTOLOGIE PHARMACEUTIQUE ».
Objet du cours
Objet du cours(2)
2- Définition de la déontologie
Du grec = déon = ce qu'il faut faire Logos = discours. C’est donc l’ascienne des devoirs. Ce
terme «DEONTOLOGIE» a été créé par BENTHAM sous l'intitulé « Déontology of science
of morality ». C'est-à-dire « Déontologie ou science de la moralité ».
2- Définition de la déontologie(2)
Terme spécialement utilisé pour les médecins, les dentistes, les sages-femmes et les
pharmaciens.
D’autres professions ayant des codes de déontologie: vétérinaires, avocats, architectes, des
experts comptables, etc...
Diffèrent :
Par les types de sanctions dont chacune des réglementations est assortie
La déontologie => des sanctions disciplinaires prononcées par des juridictions disciplinaires
(composée des membres de la corporation)
-l’avertissement
-la réprimande
-le blâme
Concerne des individus admis, par application de la législation en vigueur, à exercer une
profession réglementée.
Comprend l'ensemble des préceptes qui régissent la conduite d'un praticien envers ses
malades, ses confrères, les collectivités publiques
Ensemble des règles /préceptes qui régissent la conduite d'un praticien de l'art
pharmaceutique envers ses clients, ses frères, les autres membres des professions
sanitaires ainsi que les collectivités publiques
Ces règles et préceptes trouvent leur origine dans une morale professionnelle consacrée par
l'usage
3
Pour avoir une valeur juridique=> obligatoires et contraignantes et doivent se référer aux
règles de droit.
syndicats des pharmaciens ont pour objet l'étude et la défense des intérêts économiques,
industriels et commerciaux de ses membres.
SERMENT DE GALIEN.
Avant d'être admis dans la confrérie des Pharmaciens, je me fais le devoir de jurer
solennellement, librement, sur honneur et en présence de mes Maîtres de la Faculté
D'HONORER ceux qui m'ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur témoigner ma
reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
En aucun cas, je consentirai à utiliser mes connaissances et mon état pour corrompre les
mœurs et favoriser des actes criminels.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses • Que je sois
couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque ».
4
Selon Larousse le serment : est une affirmation solennelle d'une personne en vue
d'attester la vérité d'un fait, la sincérité d'une promesse, l'engagement de bien remplir les
devoirs de son état ou de sa fonction.
le Serment de Galien est un engagement solennel fait par le Pharmacien vis-à-vis du malade
de bien remplir sa fonction, c'est-à dire la recherche de la guérison à travers un médicament
dont il garantit l'efficacité et l'innocuité
- Les formateurs
- Tout le peuple de Dieu parce que le Pharmacien est appelé à œuvrer sous tous les cieux
Profondeur: le Pharmacien est mis devant ses responsabilités d'homme des sciences dont
la mission est la recherche du bien du malade et rien que le bien du malade quelle que soit
la situation.
Cet engagement est pris vis-à-vis du malade, au-delà duquel il aura des comptes à rendre à
sa conscience, donc à Dieu
Il signifie: « Mon Dieu, j'accepte de vous servir pleinement et fidèlement à travers les
malades par le biais du médicament en posant des actes dont la seule finalité est la
recherche de la guérison ».
Caducée du Pharmacien :
Pour les pharmaciens, ce caducée est constitué d'un bâton entouré d'un serpent
Ces 1ères règles déontologiques: puisées presque in extenso dans le Code Inter- national
de Déontologie Pharmaceutique
A. DISPOSITIONS GENERALES
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Art. 4 : Le Pharmacien est au service du public. Il doit faire preuve du même dévouement
envers tous les malades. (c.à.d. Il ne doit faire aucune distinction ni de race, ni de tribu, ni de
religion, ni de sexe..., doit secourir toute personne en danger de mort)
Art. 6 : Le Pharmacien ne doit favoriser, ni par ses conseils, ni par ses actes, des pratiques
contraires aux bonnes mœurs
Art. 7 : Le secret professionnel s'impose à tous les Pharmaciens sauf dérogation établie par
la loi.
Art. 10 : Toute officine doit porter de façon apparente, le nom du ou des Pharmaciens
propriétaires ou, s'il s'agit d'une officine exploitée en société, le nom du ou des Pharmaciens
(Gérant Responsable) (Article Ier de la loi du 15/03/ 1933)
Art. 11 : Le Pharmacien-Assistant est le diplômé qui apporte son concours à son confrère
titulaire d'un établissement pharmaceutique.
Art. 16 : Tous les produits délivrés porteront une vignette reprenant le nom et l'adresse du
pharmacien.
A. DE LA PUBLICITE.
Art. 17 : Les Pharmaciens doivent s'interdire de solliciter la clientèle par des procédés et
moyens contraires à la dignité de leur profession, même lorsque ces procédés et moyens ne
sont pas expressément prohibés par la Législation en vigueur.
Art. 18 : Dans l'exercice de sa profession, le Pharmacien ne doit accompagner son nom que
de titres officiels (universitaire, hospitalier, scientifique).
Art. 19 : A l'exception de celles qu'imposent La Législation, les seules indications que les
Pharmaciens puissent faire figurer sous leur raison sociale, sur leurs en-têtes de lettres,
papiers d'affaires ou dans les annuaires sont :
• 1° celles qui facilitent leurs relations avec leurs clients ou fournisseurs, tels que : noms,
prénoms, adresses, numéros de téléphone, jours et heures d'ouverture, numéros de
comptes de chèques postaux
A. DE LA PUBLICITE.
Art. 20 : Toute publicité auprès du corps médical et pharmaceutique doit être véridique et
loyale.
B. DE LA CONCURRENCE DELOYALE.
Art. 21 : Le libre choix est un droit imprescriptible des malades. il est rigoureusement interdit
au Pharmacien d'y porter atteinte en octroyant, directement ou indirectement à certains
d'entre eux des avantages que la loi ne leur aurait pas explicitement, dévolus.
Art. 25 : Est réputé contraire à la moralité professionnelle, toute convention ou tout acte
ayant pour objet de spéculer sur la santé, ainsi que le partage avec des tiers, de la
rémunération des services du Pharmacien. Sont particulièrement interdits
1° tous versements et acceptations non explicitement autorisés, des sommes d'argent entre
les praticiens de la santé ;
3° toute remise illicite en argent ou en nature sur le prix d'un produit ou d'un service ;
• Art. 27 : Ne sont pas comprises dans les ententes et conventions prohibées entre
Pharmaciens et membres du corps médical, celles qui tendent aux versements de droits
d'auteur ou d'inventeur
Art. 28 : Les Pharmaciens peuvent recevoir les redevances qui leur seraient reconnues pour
leur contribution à l'étude ou à la mise au point de médicaments ou d'appareils, dès lors que
ceux-ci ont été prescrits ou conseillés par d'autres qu'eux-mêmes.
Art. 29 : Chaque fois qu'il est nécessaire, le Pharmacien doit inciter sespatients à consulter
un médecin.
Art. 30 : Les Pharmaciens ne peuvent modifier une prescription qu'avec l'accord exprès et
préalable de son auteur
Art. 31 : Ils doivent répondre avec circonspection aux demandes faites par les malades ou
par des préposés pour connaître la nature de la maladie traitée ou la valeur des moyens
curatifs prescrits ou appliqués.
commenter médicalement auprès des malades ou de leurs préposés les conclusions des
analyses prescrites.
Art. 33 ; Les Pharmaciens doivent s'efforcer de créer entre eux-mêmes et les autres
membres du corps médical des sentiments d'estime et de confiance. Ils doivent, dans leurs
rapports avec les membres des professions sanitaires, respecter l'indépendance de ceux-ci.
Art. 34 : La citation des travaux scientifiques dans une publication, de quelque nature que
ce soit, doit être scrupuleusement loyale
Art. 35 : Les Pharmaciens doivent éviter tout agissement tendant à nuire aux autres
membres du corps sanitaire, vis-à-vis de leur clientèle.
Art. 36 : Les Pharmaciens doivent veiller à ce que des consultations médicales ne soient
jamais données dans l'officine et par qui que ce soit
Art. 37 : Le Pharmacien doit traiter avec équité et bienveillance tous ceux, quels qu'ils
soient, qui collaborent avec lui. • Art. 38 : Ils doivent exiger d'eux une conduite en accord
avec les prescriptions du présent Code. • Art. 39 : Les Pharmaciens-adjoints doivent être
traités en confrères par les titulaires qu'ils assistent et par les autres Pharmaciens.
Art. 41 : Nul Pharmacien ne peut prétendre instruire un stagiaire s'il ne dispose pas du
temps nécessaire pour assurer lui-même son instruction, et s'il ne possède pas le matériel
utile.
Art. 42 : Le maître de stage doit pouvoir compter sur la fidélité, l'obéissance et le respect de
son élève, qui doit l'aider dans la mesure de ses connaissances.
DEVOIRS DE CONFRATERNITE
Art. 44 : Tout contrat passé entre Pharmaciens doit être sincère et juste. Les obligations qui
en découlent doivent être accomplies dans un large esprit de confraternité.
Art. 45 : Les Pharmaciens doivent s'interdire d'inciter les collaborateurs d'un confrère à
quitter celui-ci. Avant de prendre à leur service l'ancien collaborateur d'un confrère du proche
voisinage ou d'un concurrent direct, ils doivent en informer celui-ci. Toute contestation à ce
sujet doit être soumise à la décision de l'organisation professionnelle compétente
Art. 46 : Toute parole ou tout acte de nature à porter un préjudice matériel ou moral à un
confrère, au point de vue professionnel, est répréhensible, même s'il a lieu dans le privé.
Faire primer la confraternité et tenter de réconcilier tout cas de différend. • si pas possible en
aviser le Président de l'Organisation professionnelle compétente
I. - DISPOSITIONS GENERALES.
1. GENESE.
Il a fallu 19 ans pour arracher la loi portant création de L’ORDRE DES PHARMACIENS •
L'idée remonte à 1972.
6/08/1972: Création de l'APHARZA avec 48 pharmaciens +11 gradués (sans compter les 44
finalistes en pharmacie).
30/03/1991: Ord. Loi portant le n° 91/018 création ordre + code déontologie pharmaceutique
Sa mission(Art.1) :
LE CONGRES.
est constitué de tous les pharmaciens inscrits au tableau de l'Ordre. (Art. 5) Attributions :
fixer les orientations et prendre les décisions pour assurer la bonne marche de la profession
; élire les membres du CNOP
Se réunit tous les 4 ans en session ordinaire sur Convocation du Président du CNOP. • est
dirigé par un bureau élu séance tenante.
8 Pharmaciens Section A,
4 de la Section B,
4 de la Section C,
4 de la Section D,
Conditions éligibilité :
Être en règle des cotisations ;n'avoir pas encouru des sanctions disciplinaires 5ans qui
précèdent la date élective ;
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Justifier d'une bonne conduite les 5dernières années (fournir Attestation <3mois).
Les règles de fonctionnement du Conseil National sont fixées par un ROI. (Art. 13). (cfr. RI :
Art. 128 à 142)
un Président; un Vice-président;
un Secrétaire;
un Secrétaire-Adjoint
un Trésorier.
2. AU NIVEAU PROVINCIAL.
Attributions
Préparer et fixer les pts à inscrire à l'ordre du jr de l'Assemblée Provinciale. • Déterminer les
dates et lieux de la tenue de l'Assemblée Provinciale.
Statuer sur l'inscription au Tableau Provincial de l'Ordre des candidats membres de leur
Province.
Se prononcer dans les limites de ses compétences, sur les questions se rapportant au
secteur pharmaceutique
Composition CPOP
Le mandat des membres du Conseil Provincial est de 2 ans, renouvelable une fois. (Art. 23)
• Conditions éligibilité
3) n’avoir pas encouru des sanctions disciplinaires dans les 3 ans qui précèdent la date des
élections ;
4) justifier d'une bonne conduite sur les deux dernières années (fournir Attestation <3mois).
Fréquence réunions
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-Les règles de fonctionnement du Conseil Provincial de l'Ordre sont fixées par un ROI (Art.
26)
LE BUREAU DU CPOP
un Président ; • un Vice-président :
un Secrétaire • un Secrétaire-Adjoint ;
un Trésorier Attributions : Représenter l'Ordre en Province dans tous les actes de la vie
civile et en justice.
Attributions
ne peut pas non plus être en même temps membre d'un syndicat phque. (Art. 76)
Toute démission à l'un des Conseils est à adresser au Président du Conseil de l'Ordre du
ressort ;
Tout membre qui n'achève pas son mandat, est remplacé par le membre suppléant de sa
section placé en ordre utile. Il devra achever le mandat de son prédécesseur.
3) des absences non justifiées à 4 séances du Conseil dont il fait partie. 4) par démission
volontaire
6) par décès
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Les PV des délibérations sont consignés dans un registre et signés conjointement par le
Président et le Secrétaire du Bureau du Conseil.
IMPORTANCE DE CE TABLEAU.
Revêt une importance capitale parce que l'inscription à ce Tableau constitue un préalable
légal incontournable à l'exercice de la profession en RDC
En effet, « Nul ne peut exercer la pharmacie en RDC s'il n'est inscrit au Tableau de l'Ordre
des Pharmaciens ». (Art. 3)
A l'autorité judiciaire provinciale. Le CNOP actualise chq année le tableau sur base des infos
des CPOP et le communique
Section C : Pharmaciens grossistes Section D : tous les Pharmaciens n'entrant pas dans
les sections A, B et C.
• une attestation de bonnes vie et mœurs délivrée par l'autorité du lieu de résidence durant
les trois dernières années ; Etrangers: -une attestation d'honorabilité délivrée par l'Ordre des
Pharmaciens du pays d'origine. En effet, les pharmaciens étrangers peuvent être inscrits au
Tableau de l'Ordre s'il y a réciprocité ou en vertu des conventions internationales ;
-une attestation de nationalité.
• 2° Examen du dossier par le Conseil Provincial qui doit statuer dans les trois mois de sa
réception.
Si après le délai de trois mois aucune décision n'est intervenue, on peut alors conclure à un
refus.
3° Introduction d'un recours éventuel (appel) dans les trois mois auprès du Conseil National
de l'Ordre (Art. 41 §4 et Art. 42)
- DISCIPLINE ET SANCTIONS.
1) les manquements aux règles professionnelles (Cfr règles à observer dans les relations
avec le public, avec les membres des professions médicales) ;
- DISCIPLINE ET SANCTIONS.
2) Les manquements aux devoirs de son état (Cfr devoirs généraux des pharmaciens) ;
ORGANES JURIDICTIONNELS.
II y a 3 niveaux de juridiction :
Ils siègent en Chambre de discipline au premier degré (au Ier niveau) en statuant sur les cas
qui leur sont soumis (Art. 44)
Leurs décisions sont prises à la majorité simple. En cas de partage de voix, celle du
Président est prépondérante.
ORGANES JURIDICTIONNELS(2)
1 des 7 pharmaciens au moins doit appartenir à la même section que le Pharmacien mis en
cause ; d'un magistrat du Parquet près la Cour d'Appel désigné par le Procureur Général
près de cette Cour. (Art. 52)
2. ORGANES JURIDICTIONNELS(3)
La Chambre d'Appel est saisie des Appels des décisions du Conseil Provincial, en matière
disciplinaire.
Elle ne peut valablement délibérer qu'en présence de 2/3 au moins de ses membres. Ses
décisions sont prises à la majorité simple des membres présents. En cas d'égalité des voix,
celle du Président est prépondérante. (Art. 53)
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2. ORGANES JURIDICTIONNELS(4)
exerce en dernier ressort la compétence disciplinaire concernant les décisions rendues par
la Chambre d'Appel. Il siège en Chambre d'Appel de dernier ressort
.Il statue également en dernier ressort sur les décisions concernant les demandes
d'inscription au Tableau de l'Ordre. (Art. 42 et 62)
2. ORGANES JURIDICTIONNELS(5)
-Siégeant en Chambre d'Appel de dernier ressort, le CNOP doit se prononcer dans un délai
de 2 mois à compter de la saisie (Art. 64)
PROCEDURE DISCIPLINAIRE
PROCEDURE DISCIPLINAIRE(2)
3° L'instruction de l'affaire pouvant nécessiter des enquêtes préalables sur les faits faisant
l'objet de la plainte (Art. 55)
4° La défense du pharmacien mis en cause. Cette défense peut être assurée soit par
l'accusé lui-même, soit par un confrère ou encore par un Avocat, tous deux choisis par
l'accusé (Art. 57)
3. PROCEDURE DISCIPLINAIRE(3)
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En cas d'un jugement (d'une décision) rendu par défaut, le pharmacien concerné dispose de
30 jrs pour faire opposition
PROCEDURE D'APPEL
Tout appel introduit dans les normes réglementaires, produit un effet suspensif de la peine
prononcée par les juridictions inférieures les étapes procédure d’appel:
L'interjection d'Appel doit se faire par lettre recommandée adressée au Secrétariat du CNOP
(Art. 45 §1),
4° Examen du dossier par la chambre d'Appel mise en place par le CNOP, ou par le CNOP
lui-même siégeant en chambre d'Appel de dernier ressort.
Le CNOP doit statuer, par une décision motivée, dans les 2mois d'Appel.
Une fois prononcée, la décision disciplinaire est notifiée au requérant, et le cas échéant au
CPOP: par le Bureau du CPOP pour une décision prise au 1er degré (Art. 44 §1) ou par le
Bureau du CNOP pour une décision prise au 2e degré par une chambre d'Appel (Art. 46 §1)
ou en dernier ressort par le CNOP lui-même
Dans les 8 jours qui suivent la décision (Art. 44 §3) ; par lettre recommandée avec accusé de
réception ou bien par le canal d'une personne attitrée (huissier) avec accusé de réception
La décision disciplinaire sera aussi affichée aux valves publiques du siège du Conseil et des
Ets médico-pharques de la place.
La décision disciplinaire peut aussi être diffusée dans les organes de presse locale
Il a le droit:
1° de comparaître dans un délai de 8 jrs avant le prononcé de l’action disciplinaire (Art. 58)
2° de se faire assister d'un confrère ou d'un Avocat de son choix (Art.57) ; • 3° de faire
opposition contre une décision rendue par défaut
Pas de sanction fondée sur des motifs discriminatoires d'ordre religieux, tribal, racial
syndical, etc. (Art. 68).
Des SANCTIONS
Peines mineures
1° Avertissement ;
2° Réprimande ;
3° Blâme;
Peines majeures
2° Interdiction définitive d'exercer la pharmacie (infligée rien que par le CNOP) B. Pénales =>
par la justice (cours/tribunaux)
SANCTIONS PENALES
Pour réprimer les infractions en rapport avec la législation pharmaceutique et/ou le Code
pénal.
SANCTIONS PENALES
Servitude pénale de 1 à 6 mois et une amende de 1.000 à 5.000 FC, ou une de ces peines
seulement
En cas de récidive endéans 2ans, les peines peuvent être portées au double.
L’employeur doit payer ces amendes/frais pour son personnel sauf s’il prouve son incapacité
à empêcher l'infraction. (Décret du 19 mars 1952 sur l'Art de Guérir, Art. 19 et 21).
4° Notification de la décision.
7° Au terme de ces 5ans d'attente, le CNOP instruit le CPOP dont relève-le requérant gracié
pour sa réinscription.
3° de ses propres publications Ne peut posséder en propriété d'autres immeubles que ceux
nécessaires à son fonctionnement. (Art. 74)
par dérogation à l'art 40, sont autorisés à se faire inscrire au Tableau de l'Ordre en RDC:
06 août 1972, à l'auditoire M2 de la Fac. Médecine (la pharmacie n'est alors qu'un simple
Département de la Faculté de Médecine) importante et historique réunion donna
naissance à l’APHARZA c'est-à-dire Association des Pharmaciens Zaïrois
En 1991 : Création de l'Ordre des Pharmaciens par l'ord-loi N° 91-018 du 30 mars 1991
et séance solennelle de prestation du serment de Galien au Palais du Peuple
2)Une dimension morale qui englobe l'honnêteté, l'humilité, le respect des autres, le
dévouement, la serviabilité, le désintéressement, etc.
Pour faire de l'Ordre des Pharmaciens un organe efficace devant contribuer à l'édification
de l'« HOMME PHARMACIEN » les pharmaciens doivent lui accorder son importance en
appliquant ses décisions et directives.
Ex : • Aucune autorisation d'ouv. d'un Ets phque ne sera accordée de façon complaisante
;
Aucun phcien n'acceptera de jouer un rôle figuratif dans le fonctionnement d'un Ets
phque.
Il exigera de jouir de tous les droits que lui reconnaissent la loi, l'ordre des pharmaciens
et le syndicat des pharmaciens ;
Aucun phcien ne sera absent à une conférence scientifique, un symposium, bref, à toute
manifestation scientifique qui contribuerait à sa formation continue ;
Aucun phcien ne sera non plus absent à une réunion à caractère professionnel traitant
de la vie de la communauté des pharmaciens.
Cette partie relèvera qlqs élmts de l'éthique propre à chaque catégorie professionnelle de
l'exercice de la profession de pharmacien 1.Pharmacien d'officine
1.Pharmacien d'officine
C’est 1moment privilégié qui permet au pharmacien d'officine de dialoguer avec son
malade
2.Pharmacien d'officine(2)
Le respect de l'éthique amènera le phcien d'officine à ne dispenser dans son officine que
des produits de qualité avérée, non altérés et non périmés.(+vignette)
Dispenser sciemment et dans une intention frauduleuse un produit sous le nom d'un
autre produit constitue une injure à l'éthique professionnelle (exemple : Paracétamol
dispensé en lieu et place et sous le nom de Novalgine).
Pharmacien d'officine(3)
L'officine : lieu de rencontre du phcien avec son malade. Elle doit être propre, spacieuse,
répondant à tous les critères légaux en la matière
Il constitue le miroir de la profession phque. Ainsi, il devra inspirer confiance par son
accoutrement, ses paroles et ses actes
Sa divulgation entraîne une sanction pénale et/ou disciplinaire même si la victime n'a subit
aucun préjudice moral ou matériel.
Pharmacien grossiste
La distribution en gros des produits phques constitue une étape importante dans la
circulation du médicament.
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vendre des médicaments à des personnes non autorisées par la loi tels que les vendeurs
ambulants constitue une entorse à l'éthique professionnelle
Il doit être crédible en s'acquittant de ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs, des
organismes financiers et d'autres confrères
porte une lourde responsabilité sur le devenir du médicament préparé par lui et devant être
consommé par le malade.
Une erreur éventuelle commise à son niveau par ignorance, négligence oumauvaise foi, se
répercutera non pas sur une personne mais sur des milliersou millions de personnes.
Doit réaliser personnellement ou sous son contrôle direct les tâches qui lui sont dévolues
c.à.d. la pesée, le mélange, le conditionnement, etc.
Doit travailler dans des locaux appropriés (cfr l'arrêté ministériel n° 1250/CA/MIN/S/AJ 01 du
14 mars 2000,annexe 2)
Pharmacien inspecteur
Il prépare les décisions que doit prendre le Ministre dans le domaine phque spécialement
pour l'ouverture des Ets phques.
Par ailleurs le fonctionnement de certains Ets phques sous la supervision directe du phcien
inspecteur, principalement en province, est un système qui est contraire à l'éthique
professionnelle.
pour des raisons inavouées, privilégier des contacts avec le propriétaire non pharmacien
d'un Ets phque en marginalisant le pharmacien titulaire est un comportement qui est
contraire à l'éthique professionnell
Il doit savoir que tout comportement marginal se répercute sur toute La corporation.
L’ordre vit principalement des cotisations de ses membres. D’où aspect obligatoire.
Certains phciens tq fonctionnaire, enseignant... ne posent pas l'acte phque. Ils n'ont aucune
obligation de s'inscrire à l'un des tableaux de l'ordre et ne peuvent donc pas être directement
sanctionnés par celui-ci en cas de manquement constaté dans l'exercice de leur profession
ou en dehors de leur profession.
Les groupes évoqués ci-dessus sont régis par des statuts particuliers qui prévoient des
barèmes de sanctions propres à chaque institution
Pharmacien fonctionnaire
Ses actes ne sont guère des actes phques mais purement administratifs empreints d'un
caractère juridique
Sa position est comparable à celle du magistrat qui est juriste comme l’avocat mais ne peut
être membre du barreau
le pharmacien fonctionnaire peut se voir rattraper par l'Ordre suivant une procédure spéciale
car l’éthique concerne tout pharmacien. (Une sanction administrative est possible sur
requête de l’ordre)
Pharmacien enseignant
ne pose pas l'acte phque ne peut pas être sanctionné directement par l'Ordre pour les
mêmes raisons que les phciens fonctionnaires.
Elle s'étend à la personne qui porte le titre de pharmacien même si elle n'exerce pas la
pharmacie au sens professionnel du terme
Dans le domaine de l'éthique tous les phciens sont concernés même ceux qui ne posent pas
les actes phques.
Ainsi L'Ordre peut soit sanctionner directement le pharmacien inscrit dans un de ses
tableaux soit agir de manière indirecte pour l’enseignant et le fonctionnair