Ats A1 1 Cellule Eucaryote
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PARTIE A : L’UNITÉ ET LA DIVERSITÉ DU MONDE VIVANT Comment s’organise et fonctionne la cellule eucaryote ? Comment la
Objectif : montrer l’unité et la diversité du monde vivant, en s’appuyant sur un nombre limité de groupes spécialisation fonctionnelle s’articule-t-elle avec l’intégration dans un organisme ?
d’organismes et d’exemples.
L’unité du vivant s’observe aux niveaux moléculaire, cellulaire, et au cours des processus de construction des individus.
[Programme limité à deux types cellulaires comparés]
La diversité du vivant est envisagée en relation avec les niveaux d’organisation et les modes de vie des organismes. Des Quelques détours par d’autres types cellulaires contribueront à mieux construire les notions.
caractères sont utilisés pour identifier les organismes et établir des liens de parenté au sein de la diversité du vivant
La cellule est l’unité de base de la constitution de tous les organismes Important : ce chapitre est à mettre en lien permanent avec le TP A1
1. L’unité et la diversité du monde
vivants. Cette structure présente des particularités en relation avec des (Observation et organisation de quelques types cellulaires).
vivant à l’échelle cellulaire
spécialisations fonctionnelles. + Voir compléments 3 (tissus animaux) et 4 (tissus végétaux)
- Le modèle cellulaire Eucaryote est construit à partir de deux exemples de
cellules avec une spécialisation fonctionnelle :
- cellule acineuse pancréatique de Mammifère ; Encadré A La cellule eucaryote : des points de repère pour débuter
- cellule chlorophyllienne de parenchyme palissadique
La cellule, unité et diversité d’Angiosperme.
structurale et fonctionnelle du [TP A1] Trois parties principales dans une cellule eucaryote
vivant Mots-clés [Membrane plasmique, matrice extracellulaire, compartiments,
cytosquelette, chromosome, système endomembranaire, organites Une cellule eucaryote comprend fondamentalement :
bimembranaires, origine endosymbiotique des plastes et des mitochondries] un noyau : structure limitée par une enveloppe (= double membrane) qui contient
Les relations structure/fonction sont établies sans développer les voies l’information génétique de la cellule sous forme d’ADN.
métaboliques. un cytoplasme : comprend un liquide fondamental très riche en eau et solutés variés
(cytosol = hyaloplasme) et d’autres compartiments séparés du hyaloplasme par une ou
- Le modèle unitaire de la membrane se fonde sur les propriétés des molécules deux membranes regroupés en ensembles fonctionnels qu’on appelle organites.
2. L’unité et la diversité du monde constitutives. une membrane plasmique = membrane cellulaire = membrane cytoplasmique =
vivant à l’échelle moléculaire - Des membranes délimitant un ou des compartiments caractérisent le vivant. plasmalemme : structure qui délimite la cellule et assure les échanges entre la cellule et le
[TP A1] milieu extracellulaire.
2.2 Le modèle de la mosaïque fluide Mots-clés [Lipides et protéines constitutifs, amphiphilie des constituants, fluidité,
des membranes biologiques Membrane plasmique = plasmalemme
organisation asymétrique]
Noyau
La diversité fonctionnelle des membranes est construite tout au long du
Cytoplasme
programme et non développée isolément dans cette partie.
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Des cellules hautement compartimentées Vue globale d’une cellule végétale
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Encadré B Organisation des deux types cellulaires à comparer I. Deux cellules compartimentées soutenues par un cytosquelette
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α. Les mitochondries, organites respiratoires
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Phylogénies moléculaires (ARNr et autres) attestant l’origine eubactérienne ;
Présence de composés bactériens au niveau de l’enveloppe de certains
organites semi-autonomes (exemple de la cardiolipine dans la membrane interne
des mitochondries qui assure l’étanchéité aux protons et se retrouve chez les
Eubactéries).
Etc.
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FIGURE 5. Les ribosomes. D’après CAMPBELL & REECE (2004).
Pour information, les mots en « -ule » en cytologie désignent souvent des petites structures
cellulaires limitées par une membrane :
Les saccules sont des petits sacs membraneux, d’épaisseur généralement constante
Les tubules sont des petits tubes membraneux
Les vésicules sont des structures sphériques limitées par une membrane qui peuvent se
déplacer dans la cellule.
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b. Le réticulum endoplasmique lisse (REL), lieu de synthèse de lipides
Lien de l’appareil de Golgi avec le REG et les
• Structure (figure 6) : ensemble de tubules (tubes membraneux) dépourvus de vésicules d’exocytose
ribosomes (d’où l’aspect lisse).
• Fonction : lieu de synthèse de nombreux lipides, notamment la plupart des Des vésicules se forment par bourgeonnement à la fin
constituants de la membrane plasmique (ou encore les hormones stéroïdes pour du RER et fusionnent alors avec l’appareil de GOLGI.
les cellules animales concernées). Cela permet aux protéines de passer du RER à
l’appareil de GOLGI. On appelle ces vésicules des
Le REL stocke aussi une importante quantité de calcium Ca2+, intervenant donc dans les vésicules de transition dont l’ensemble forme le
processus faisant appel à cet ion. Quand cette fonction est dominante, on peut parler de réseau cis-golgien.
« calciosome ».
Dans les cellules musculaires, ce rôle est prépondérant ; on y appelle le REL réticulum Le passage d’un saccule d’un dictyosome à un autre se
sarcoplasmique. fait par des vésicules également.
FIGURE 7. Un dictyosome. D’après CAMPBELL & REECE (2004). FIGURE 9. Appareil de Golgi et flux vésiculaire. D’après CALLEN (2005).
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• En réalité, les protéines transitant par l’appareil de Golgi peuvent (figure 9) :
Soit migrer (par vésicules) vers la membrane plasmique, ce qui permet la
sécrétion de certaines protéines et l’intégration membranaire des autres.
Soit migrer (par vésicules) vers des lysosomes où elles seront digérées.
Au sein de la sécrétion, on peut distinguer deux processus (figure 9) :
La sécrétion constitutive est spontanée et régulière, compensée par une endocytose
constitutive (on rajoute de la membrane à un endroit, on en enlève à un autre, ce qui équilibre les
deux processus).
La sécrétion contrôlée répond à un stimulus extérieur (hormonal, nerveux…). C’est le cas par
exemple dans la CAP où les enzymes ne sont sécrétées qu’à la digestion.
d. Les péroxysomes
• Les péroxysomes sont des organites très petits (de la taille d’une vésicule, voire
plus petits) qui permettent de détoxifier la cellule en dégradant certaines
molécules (les acides gras très longs, l’alcool…). On y trouve des espèces
toxiques d’oxygène, notamment le peroxyde d’hydrogène H202. Les péroxysomes
interviennent également dans la photorespiration (chapitre 20).
Chez les ‘plantes’, on trouve dans certaines cellules des glyoxysomes qui sont des péroxysomes
particuliers. S’y déroule le cycle glyoxylique ou cycle du glycolate, une variante du cycle de
Krebs impliquée dans la production anabolique de glucose néoformé à partir d’acides gras ;
on rencontre cela notamment dans les graines à réserves lipidiques.
FIGURE 11. Lysosomes et digestion des endosomes. D’après BREUIL (2007).
B. Les lysosomes, compartiments propres à la cellule animale
• Les lysosomes (figure 10) sont des petits organites au pH acide (env. 5 – contre • Dans les cellules végétales, la fonction des lysosomes est assurée par la
env. 7 dans le cytosol) présents dans les cellules animales et contenant des vacuole.
enzymes hydrolytiques, c’est-à-dire des protéines capables de dégrader les Certains auteurs affirment toutefois que les cellules végétales possèdent des lysosomes, d’autres non… L’option retenue dans les
molécules biologiques. ouvrages universitaires qui font référence est plutôt en faveur de l’absence de lysosomes dans les cellules végétales.
a. Structure et fonction
• Les chloroplastes (figure 12) sont des organites semi-autonomes dans lesquels
se réalisent la photosynthèse et de nombreuses réactions anaboliques.
Voir chapitre 20 (métabolisme)
• Ils présentent fondamentalement :
Une double membrane ou enveloppe plastidiale,
Des compartiments allongés (où s’établit le gradient de protons) nommés
thylakoïdes et qui peuvent s’empiler en grana (singulier : granum). Les
thylakoïdes sont tapissés de sphères pédonculées ou ATP synthétases.
Une matrice nommée stroma contenant de l’ADN, des ribosomes (il y a donc
synthèse de quelques polypeptides, comme dans la mitochondrie) et des
FIGURE 10. Les lysosomes. D’après CAMPBELL & REECE (2004). inclusions (amidon, gouttelettes lipidiques).
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FIGURE 12. Les chloroplastes. D’après CAMPBELL
b. Origine endosymbiotique
& REECE (2004) et BREUIL (2007) • À partir d’arguments semblables à ceux évoqués pour les mitochondries et
d’autres arguments (encadré C), on sait que les plastes des Embryophytes (ou
Plantes terrestres) sont en fait des plastes acquis par l’ancêtre de la Lignée
verte par endosymbiose primaire d’une Cyanobactérie (encadré C).
• Il existe de nombreux types de plastes parmi les Eucaryotes (avec 2 membranes,
3 membranes, 4 membranes) acquis de manière convergente par plusieurs
lignées, souvent par endosymbioses secondaires (encadré D) : l’endosymbiose a
donc porté sur un Eucaryote déjà photosynthétique (dont le plaste était issu d’une
endosymbiose primaire).
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Les chloroplastes à 2 membranes de la Lignée verte résultent d’une endosymbiose primaire
d’une Cyanobactérie par une cellule eucaryote possédant déjà la compartimentation et des Encadré D Les plastes, une convergence chez les Eucaryotes
mitochondries. La membrane interne du plaste serait le témoin de la membrane bactérienne et la (Au-delà du programme : pour information)
membrane externe serait le témoin de la vésicule d’endocytose. L’étude des Glaucophytes ou
Glaucocystophytes, un petit groupe d’algues unicellulaires (14 espèces) situées en position basale
sur l’arbre de la Lignée verte, corrobore cette assertion (figure a). Les Glaucophytes possèdent en
effet des restes de peptidoglycanes cyanobactériens et une composition en partie bactérienne
de leur membrane interne. Notons que la Lignée verte ne présente pas de nouvelle
endosymbiose de plaste ni de perte ultérieure de ces organites. Les plastes ont néanmoins pu
évoluer de multiples façons dans certains groupes (principalement les Embryophytes), acquérant
d’autres rôles biologiques que leur fonction ancestrale de photosynthèse (proplastes, amyloplastes,
chromoplastes…).
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Contrairement aux mitochondries qui n’ont été acquises qu’une seule fois dans l’histoire évolutive c. Existence d’autres types fonctionnels de plastes dans des cellules autres
des Eucaryotes, les plastes ont été acquis par des événements multiples et nombreux
d’endosymbioses primaires ou secondaires (figure c), voire tertaires chez certains que la CPP
Dinoflagellés (figure a). Nous avons traité de la Lignée verte mais d’autres événements • Il existe d’autres types de plastes (proplastes, amyloplastes, chromoplastes…). Si
endosymbiotiques sont à l’origine des plastes des Euglènes ou Euglénobiontes, des Haptophytes, fondamentalement les plastes ont un rôle de photosynthèse (on parle de
des Dinophytes, des Ochrophytes… On peut citer le cas très intéressant de deux petits groupes, les chloroplaste, même si ce terme est réservé par certains auteurs aux plastes de la
Cryptophytes et les Chlorarachniophytes, dont les plastes à quatre membranes présentent un Lignée verte), divers groupes ont acquis des plastes qui se sont éloignés de leur
nucléomorphe, noyau vestigial de type eucaryote situé entre les paires interne et externe de fonction initiale. On peut citer les principaux plastes suivants :
membranes chloroplastiques qui atteste de la réalité de l’endosymbiose secondaire (figure b) ; Les chloroplastes : plastes différenciés (dont la structure rappelle les plastes
comprenant peu de gènes dont la fonctionnalité n’a pas été établie, le rôle de cette structure reste ancestraux tels qu’ils devaient être suite à l’endosymbiose primaire) et qui
mal compris. Il à noter que certains Animaux présentent des symbioses avec des ‘algues’ ont pour rôle principal la photosynthèse, même si on y trouve aussi des
unicellulaires ou leurs chloroplastes ; cela peut parfois suggérer une sorte d’endosymbiose en réserves d’amidon chez les Chlorobiontes (alors que ces réserves sont plutôt
cours, fournissant d’intéressants modèles pour comprendre ce processus évolutif. extraplastidiales dans les autres groupes) [présents chez les tous organismes
photosynthétiques].
Les amyloplastes : plastes dépourvus de chlorophylles où s’accumulent des
réserves d’amidon et qui sont surtout rencontrés dans les cellules-puits
(tissus hétérotrophes) [présents chez les Chlorobiontes uniquement].
Les chromoplastes : plastes contenant des pigments orangés ou jaunes
(souvent des caroténoïdes) qui peuvent être situés dans des globules
lipidiques intraplastidiaux, des tubules dérivant des thylakoïdes ou encore
des structures cristallisées. Ces plastes auraient essentiellement un rôle
d’attraction des Animaux (prédateurs pour les fruits, pollinisateurs pour les
fleurs…) [présents chez les Spermatophytes, surtout les Angiospermes].
Les oléoplastes : plastes stockant des lipides sous forme d’importants
globules lipidiques (oléosomes), surtout rencontrés dans les semences
[Spermatophytes].
Les protéoplastes (= protéinoplastes) : plastes stockant des protéines sous
forme généralement dissoute ou cristalline, surtout dans les semences
[Spermatophytes].
Les étioplastes : chloroplastes dégénérés, souvent dépourvus de
chlorophylles, qui se mettent en place suite à une période prolongée
d’obscurité [surtout cités chez les Angiospermes où ils ont été étudiés].
FIGURE b. Ultrastructures simplifiées de plastes. D’après SEGARRA et al. (2015). Les proplastes (à ne pas confondre avec protoplaste, cellule chlorophyllienne
sans paroi) : plastes indifférenciés, présentant peu ou pas de thylakoïdes, que
l’on rencontre dans les cellules indifférenciées (zygote, cellules
méristématiques…) [Présents chez les Embryophytes, notamment les Plantes
vasculaires].
FIGURE c. Une endosymbiose secondaire : cas des Ochrophytes. D’après SEGARRA et al. (2015).
FIGURE 13. Diversité fonctionnelle des plastes chez les Angiospermes. Wikipédia (septembre
2015). Le terme de leucoplaste (du gr. leucos, blanc) renvoie à tous les plastes non pigmentés.
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2. La vacuole, compartiment aux multiples fonctions Homéostasie cellulaire et tampon ionique : la vacuole stocke et libère de l’eau
• La vacuole (figure 14) est un compartiment volumineux généralement unique se et des solutés en fonction des conditions cellulaires.
trouvant dans la plupart des cellules végétales et limité par une membrane Stockage de pigments hydrophiles (anthocyanes, flavonoïdes…)
nommée tonoplaste. Stockage de métabolites variés : saccharose, acide malique…
Dans les cellules peu différenciées comme les cellules méristématiques, le vacuome se compose TABLEAU I. Compartimentation et structures de la cellule eucaryote.
de nombreuses petites vacuoles qui fusionneront lors de la différenciation. D’après PEYCRU et al. (2009)
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D. Le cytosquelette, armature protéique de la cellule Filaments intermédiaires : filaments de taille intermédiaire (8-12 nm) et de
composition variée (myosine, lamines, kératines…).
• Le cytosquelette (figure 15) est un réseau hyaloplasmique de protéines
fibreuses qui constitue l’armature des cellules animales mais aussi organise la Les filaments intermédiaires sont peu présents chez les ‘plantes’ à l’exception des lamines
forme des cellules végétales (même si, dans le cas des cellules végétales, c’est nucléaires.
la paroi qui a le principal rôle squelettique).
Microfilaments d’actine : actine globulaire (= actine G) polymérisée en
filaments (= actine filamenteuse ou actine F) souvent associés par deux. Ces
éléments supportent la tension.
Les microtubules possèdent deux extrémités : l’une ne comprend que des tubulines alpha
(extrémité –) et l’autre que des tubulines bêta (extrémité +). Les microtubules sont donc des
structures orientées et polarisées. L’extrémité – est au contact du COMT.
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2. Principales fonctions du cytosquelette
• Maintien de la forme des cellules.
• Maintien de la cohésion des tissus grâce à des liens étroits avec les jonctions
intercellulaires et la matrice extracellulaire (voir plus loin).
• Mobilité de la cellule (figure 17) : les structures impliquées dans la mise en
mouvement des cellules flagellées (comme le spermatozoïde), des cellules
amiboïdes ou des cellules musculaires sont des structures cytosquelettiques.
• Transport vésiculaire (figure 17) :
FIGURE 16. Le centrosome des cellules animales. D’après CAMPBELL et al. (2012).
Les organites et les vésicules qui se déplacent dans la cellule utilisent les
microtubules (voire les filaments d’actine) comme des « rails » sur lesquels ils
avancent.
Les transports s’effectuent grâce au glissement ATP-dépendant sur le
cytosquelette de protéines motrices (dynéine, kinésine…) attachées au
compartiment transporté.
Endocytose et exocytose impliquent également de manière étroite le
cytosquelette.
• Intervention dans les divisions cellulaires (mitose, méiose) (figure 18).
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FIGURE 18 (2/2). Cytosquelette et division cellulaire. D’après CAMPBELL & REECE (2004).
FIGURE 18 (1/2). Cytosquelette et division cellulaire. D’après CAMPBELL & REECE (2004).
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II. Une compartimentation dynamique qui autorise les échanges :
deux cellules traversées par des flux
• Les compartiments ou les cellules ne sont pas des entités closes et
hermétiques vis-à-vis de leur environnement. La compartimentation autorise donc
aussi les flux et les échanges.
Dans les années 1960, les expériences conduites sous la direction du biologiste d’origine roumaine
George PALADE (1912-2008) ont conduit à mettre en évidence dans les cellules acineuses
pancréatiques l’existence d’un flux sécrétoire parfois aussi appelé cycle sécrétoire. Plusieurs
manipulations ont été réalisées mais le principe général est exposé dans l’encart technique (figure FIGURE 19. Principe du pulse-chase dans les expériences de PALADE. D’après CALLEN (2005).
19) : on a soumis des coupes de pancréas à un « pulse » (soumission brève) de leucine tritiée
avant lavage puis on s’intéresse au devenir de cette leucine tritiée (c’est-à-dire sa localisation
au cours du temps dans les cellules) (« chase ») ; c’est la technique du pulse-chase. Pour
connaître ce devenir après différents temps, trois méthodes sont employées pour :
1. Méthode qualitative : on réalise des clichés par autoradiographie et on regarde où se localise
la radioactivité (figure 20).
2. Méthode quantitative : on évalue le nombre de grains d’argents sur l’autoradiographie de
manière à doser la radioactivité (figure 21).
3. Méthode quantitative : on sépare les constituants cellulaires (compartiments) par
ultracentrifugation et on dose la radioactivité de chaque type de compartiments par
compteur GEIGER (figure 21).
FIGURE 20. Localisation des grains d’argent en fonction du temps : déplacement des acides
aminés radioactifs dans la cellule. D’après CALLEN (2005).
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o Toujours au pôle basal : on trouve de nombreuses
mitochondries produisant de l’ATP nécessaire à la formation
de complexes AA-ARNt et nécessaire à la production de la
GTP employée dans la traduction.
Tri, adressage et modification des protéines par l’appareil de Golgi en partie
centrale de la cellule.
Stockage et exocytose des vésicules de sécrétion au pôle apical au niveau
= Golgi duquel les grains de zymogènes participeront à la formation du suc
pancréatique qui pourra s’écouler par la lumière.
= REG
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3. Un contrôle des flux de matière : le contrôle de l’activité sécrétoire dans la Stimuli hormonaux :
o la cholécystokinine-pancréozymine (CCK-PZ) est une
cellule acineuse pancréatique [flux d’information !] hormone peptidique produite par le duodénum (début de
• Dans la plupart des cellules eucaryotes, on trouve des processus d’endocytose et l’intestin grêle) qui déclenche l’activité sécrétoire des cellules
d’exocytose spontanés qui se compensent (exocytose constitutive, endocytose pancréatiques mais aussi des cellules hépatiques.
compensatoire) (figures 9 et 22-23), ce qui assure une surface stable de Stimuli nerveux :
membrane plasmique. o La bombésine ou GRP (Gastrin Releasing Peptid, peptide
• Les cellules à fonction sécrétrice importante sont en outre capables de sécréter stimulateur de la gastrine) est un neurotransmetteur
certaines substances en réponse à des stimuli internes ou externes ; c’est la peptidique par lequel le nerf vague agit sur les cellules
sécrétion contrôlée ou sécrétion déclenchée. Dans le cas de la CAP, cela permet gastriques (stimulant la sécrétion de gastrine qui agit ensuite
de produire du suc pancréatique lors du passage des aliments à digérer (et non sur les cellules intestinales) et sur les cellules pancréatiques.
en continu, ce qui serait un gaspillage d’énergie). o L’acétylcholine ACh est un neurotransmetteur courant dans
le système nerveux périphérique.
• L’activation d’une cellule induit une voie de transduction à IP3 (inositol
triphosphate) qui conduit à la libération de calcium du réticulum dans le cytosol.
IP3 et calcium sont des seconds messagers, c’est-à-dire des molécules qui
prennent le relai à l’intérieur de la cellule de l’information portée par l’hormone
ou le NT resté(e) à l’extérieur de la cellule (constituant en quelque sorte le
« premier messager », même si ce terme n’est pas employé).
• Ce calcium déclenche la sécrétion. Il peut en outre passer au travers des
jonctions gap existant entre les cellules acineuses, ce qui permet une coopération
et une inter-activation des cellules d’un même tissu entre elles.
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B. Des flux d’énergie
1. Une production catabolique d’ATP dans les deux types de cellules
• Dans les deux types de cellules, il y a réalisation de la glycolyse dans le
hyaloplasme et de la respiration cellulaire dans les mitochondries. Cela permet
la production d’ATP qui assure la réalisation de la plupart des activités
cellulaires (figure 24).
Voir partie B : chapitre 20
• Il y a donc déplacement de l’ATP dans l’ensemble de la cellule. L’ATP, molécule à
demi-vie très courte (1 à quelques secondes), permet alors les travaux mécaniques
(déplacement de compartiments, contraction…), chimiques (synthèses de
composés, polymérisation…), osmotiques (déplacements de substances au travers
des membranes)…
FIGURE 24. Une vision simplifiée du catabolisme. 2. Un flux d’informations issues de stimuli extérieurs à la cellule
D’après CAMPBELL et al. (2012). Voir chapitre 20. • La cellule peut percevoir des stimuli en provenance d’autres parties de
l’organisme : messages hormonaux, paracrines, nerveux…
2. Une production photosynthétique de métabolites dans la CPP • Ces messages sont convertis en signal intracellulaire qui modifie l’activité de la
cellule (cf. plus haut dans le cas de la CAP).
• Dans la cellule végétale chlorophyllienne, l’énergie lumineuse est convertie en
énergie chimique (couplage photochimique), ce qui permet la production de Certaines cellules peuvent capter des stimuli extérieurs à l’organisme, ce qui permet une réponse
matière organique par photosynthèse (figure 25). La matière organique peut des cellules et des organismes à l’environnement extérieur. Citons par exemple :
ensuite servir au catabolisme ou à l’anabolisme aussi bien de la cellule elle-même Les récepteurs sensoriels (visuels, mécaniques…) chez les Animaux
que des cellules hétérotrophes de la plante vers lesquelles elle peut être exportée. De nombreuses cellules végétales où l’on trouve des molécules captant des paramètres du
Voir partie B : chapitre 20 milieu extérieur, par exemple le phytochrome qui capte les variations de luminosité.
De nombreuses cellules végétales chlorophylliennes sont capables de cyclose : il s’agit d’un Voir plus loin dans ce cours (partie IV) et surtout les parties du programme où ces aspects sont développés.
phénomène de rotation des organites (par utilisation du cytosquelette) qui facilite la
distribution de métabolites, l’exposition des plastes au soleil, etc.
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FIGURE 27. Les flux dans la cellule acineuse pancréatique.
D’après PEYCRU et al. (2013).
D. Bilan
• Les figures 27 et 28 proposent une vision synthétique des flux traversant les cellules
eucaryotes proposées à notre étude.
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III. Une compartimentation et des échanges permis par les
membranes biologiques
• Les membranes biologiques présentent une fonction duale :
Ce sont des frontières qui limitent les compartiments (ou les cellules) et
contrôlent leur composition.
Ce sont en outre des interfaces d’échanges de matière, d’énergie et
d’information.
• En 1972, des travaux expérimentaux conduisent SINGER & NICHOLSON à proposer un FIGURE 29. Cryofracture et cryodécapage. D’après CAMPBELL & REECE (2004).
nouveau modèle. Ils réalisent les manipulations suivantes (figure 29) :
Congélation de cellules dans l’azote liquide.
Découpage du bloc gelé avec une lame réfrigérée qui permet de réaliser une
incision de la cellule suivant le plan hydrophobe de la membrane plasmique, entre
les deux feuillets phospholipidiques. C’est la cryofracture.
Sous vide et à basse température : sublimation de la glace superficielle qui
pourrait gêner les observations. C’est le cryodécapage.
Réalisation d’une empreinte métallique en vaporisant obliquement un métal
lourd (par exemple : platine, argent) qui s’accumule contre les aspérités. Ce
métal n’est pas traversable par les électrons. C’est l’ombrage métallique
(figure 30).
Fixation de l’ensemble par une pulvérisation perpendiculaire de carbone qui
permettra de former une matrice continue.
Observation au MET.
Exceptionnellement, les clichés obtenus au MET ont une allure en trois dimensions, à cause de
l’ombrage métallique réalisé.
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b. Organisation et composition des membranes biologiques types (glycérophospholipides formés à partir du glycérol :
Revoir le complément 2 et sa fiche (savoir représenter les molécules !) phosphatidyléthanolamine, phosphatidylsérine, phosphatidyl-
choline … ; sphingolipides formés à partir de la sphingosine).
Ce sont des molécules amphiphiles : les queues hydrophobes
(qui fuient l’eau) s’opposent. Les têtes hydrophiles (qui ont une
forte affinité pour l’eau) sont en contact avec le milieu extérieur
ou le cytosol.
o Cholestérol dans les cellules animales ou phytostérols dans
les cellules végétales : molécules amphiphiles qui s’insèrent
entre les phospholipides.
Les stérols une influence sur la fluidité des membranes (plus il
présent, moins la membrane est fluide… mais paradoxalement
sa présence abaisse également le point de congélation des
membranes, ce qui en fait un élément antigel de certaines
membranes). [cholestérol = molécule à savoir représenter !]
Les lipides membranaires entretiennent des interactions hydrophobes entre eux et avec les
parties transmembranaires des protéines.
• Les membranes (figure 31, tableau III) comprennent les constituants suivants :
Des lipides FIGURE 32. Profil d’hydropathie d’une claudine. D’après DENŒUD et al. (2013).
o Des phospholipides : ils forment une double couche (on parle
de bicouche phospholipidique). Il en existe de nombreux
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• Les protéines membranaires ont principalement les fonctions suivantes (figure 34) :
Transporteurs qui permettent le passage de substances au travers de la
membrane.
Enzymes qui permettent la réalisation de réactions chimiques au niveau de la
membrane.
Récepteurs qui permettent la fixation d’une molécule informative (hormone,
neurotransmetteur…) et participent à la production d’un signal intracellulaire.
Protéines de jonctions intercellulaires, les jonctions intercellulaires étant des
complexes protéiques permettant de lier des cellules adjacentes entre elles
ou de lier une cellule à la matrice extracellulaire.
Protéines de fixation au cytosquelette : la forme des cellules animales est
notamment permise par un fin et dense réseau cytosquelettique en bordure
FIGURE 33. Proposition de structure d’une claudine. D’après DENŒUD et al. (2013). de cellule solidement arrimé à de nombreuses protéines membranaires.
Marqueurs qui permettent la reconnaissance entre cellules et sont souvent des
Des glucides dans la membrane plasmique : on appelle glycocalyx ou cell-coat
glycoprotéines.
l’ensemble des petites chaînes glucidiques (oligosaccharides) portées par
…
des protéines (cela forme des glycoprotéines) ou parfois des lipides (cela
forme des glycolipides) qui ont avant tout un rôle de reconnaissance
intercellulaire (et aussi de protection en retenant un peu d’eau près de la 2. La fluidité membranaire
cellule). Le glycocalyx se rencontre uniquement sur le feuillet externe de la
membrane plasmique (ou sur le feuillet interne des vésicules de sécrétion qui a. Mise en évidence de la fluidité membranaire
sont appelées à faire partie du plasmalemme). Exemple : marqueurs ABO à la • On peut montrer la fluidité membranaire par deux expériences aux principes
surface des hématies. simples :
la formation d’un hétérocaryon (cellule résultant de la fusion artificielle de
c. Principales fonctions des protéines membranaires deux cellules issues d’organismes différents) avec marquage
immunofluorescent des protéines de chaque cellule d’origine : on constate
rapidement un mélange des fluorescences, ce qui montre la mobilité des
protéines (figure 35).
l’extinction d’une zone d’une cellule préalablement marquée par fluorescence
(photoblishing = photoextinction) : la fluorescence regagne rapidement la
zone éteinte (figure 36).
Cellule
humaine
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• Les phospholipides sont fondamentalement à l’état liquide (« fluide » veut dire
liquide ou gazeux), ce qui entraîne de nombreux déplacements de ces molécules
(comme dans tout liquide), principalement des mouvements latéraux mais aussi
des changements de feuillets (flip-flop) (figure 37).
• Le degré de saturation des queues hydrophobes (plus il y a de saturations, plus la
membrane est liquide) ou la présence de cholestérol agissent sur la fluidité
membranaire (plus il y a de cholestérol, moins la membrane est liquide, même s’il
empêche aussi du reste le gel des membranes à basse température) (figure 37).
• La stabilisation d’une zone membranaire (réduction de la fluidité, permettant aux
protéines de ne pas trop se déplacer) peut être obtenue par des radeaux lipidiques
ou lipid rafts (figure 38).
Radeau lipidique
Sphingolipides
Cholestérol
3. L’asymétrie membranaire
• Même si les mouvements de flip-flop existent entre feuillets membranaires, ceux-ci
sont plutôt rares. En effet, la composition des milieux de part et d’autre d’une
membrane est différente et les phospholipides, en fonction de leurs propriétés et
notamment de leur ionisation, ont une affinité plus ou moins grande pour tel ou
tel milieu. Il en résulte une composition phospholipidique différente entre les
FIGURE 37. Mobilité des phospholipides dans les membranes. deux feuillets : c’est l’asymétrie membranaire.
D’après CAMPBELL & REECE (2004).
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• Cette asymétrie touche aussi les protéines (par exemple pour la membrane • Les mouvements de solutés au travers d’une membrane qui se font avec
plasmique : association au cytosquelette côté intracellulaire, association à la apport d’énergie (contre leur gradient de concentration) portent le nom de
matrice côté extracellulaire… ionisation différente…) ou les glucides (présents transports actifs.
uniquement sur la membrane plasmique et uniquement sur le feuillet externe).
4. Les transports passifs de solutés
B. Des membranes qui autorisent des flux traversants de matière : les
échanges transmembranaires α. Notion de transport passif
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Les canaux sont des protéines dont l’organisation ménage spécifiquement un passage où peut
transiter un type de molécules (eau ou ions) ; les canaux ne sont pas modifiés pendant le
Encadré E Importance de la notion de potentiel électrochimique
passage de la substance. D’après SEGARRA et al. (2014)
Les perméases sont des protéines qui transportent spécifiquement certains substances
(petites molécules organiques) et changent de conformation lors du passage de la substance
(changement de conformation = transconformation). Il s’ensuit une vitesse maximale de
fonctionnement et donc un phénomène de saturation.
Il est à noter que l’osmose (mouvements d’eau) s’effectue à la fois par diffusion simple et par
diffusion facilitée (par des aquaporines) : les deux phénomènes se superposent et cohabitent
dans les cellules.
FIGURE 41. Allure cinétique de la diffusion simple et de la diffusion facilitée par canal d’une
substance X. Modifié d’après SEGARRA et al. (2014)
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Diffusion facilitée
par perméase
Diffusion simple
a. Définition
• On appelle osmose l’ensemble des mouvements d’eau au travers d’une
membrane (entre la cellule et l’extérieur de la cellule, ou entre les différents
compartiments d’une cellule). Ces mouvements sont toujours passifs.
Notons que les polymères hydrophiles font des liaisons avec l’eau mais ne sont pas
osmotiquement actifs et ne génèrent pas (ou presque pas) de flux d’eau.
• Aucune membrane d’être vivant n’est complètement imperméable aux solutés : dans
la réalité, l’osmose cohabite donc toujours avec des transports passifs (plus ou
moins importants) de solutés.
Rappel : au sein des membranes, l’eau se déplace à la fois par diffusion simple et par diffusion
facilitée (au sein de canaux particuliers qu’on nomme aquaporines).
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d. Conséquences biologiques de l’osmose en conditions hypo-, iso- et
hypertoniques
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soit les deux solutés se déplacent des sens opposés ; on parle alors d’antiport et la protéine
impliquée peut être nommée antiporteur (ou antiport).
Dans les deux cas, le principe est le même : le transport passif (spontané) d’un soluté permet le
transport actif (forcé) de l’autre.
Dans le cas du transport actif secondaire (toujours un cotransport), deux cas de figure sont
possibles :
soit les deux solutés (celui transporté de manière active contre son gradient de
concentration et celui transporté de manière passive dans le sens de son gradient) se
déplacent dans le même sens ; on parle alors de symport et la protéine impliquée peut être FIGURE 47. Modèle de fonctionnement simplifié de la pompe sodium/potassium, un
nommée symporteur (ou symport). transport actif primaire. D’après SEGARRA et al. (2014)
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FIGURE 48. Transport actif secondaire du glucose au niveau de l’entérocyte.
D’après SEGARRA et al. (2014)
On peut noter l’implication dans les phénomènes de flux vésiculaires, notamment de l’exocytose,
de protéines SNARE (Soluble N-ethylmaleimide-sensitive factor Activating protein REceptor). Elles
interviennent dans les phénomènes de fusions de vésicules avec une membrane par
reconnaissance des v-SNARE (SNARE de la vésicule) et des t-SNARE (t pour target ; SNARE de la
membrane cible).
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Lysosome
secondaire
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IV. Deux cellules intégrées structuralement et fonctionnellement Toujours pour information. Proportion des différents types cellulaires au sein des îlots :
Cellules α : 15-20 %
dans un organisme pluricellulaire Cellules β : 65-80 %
Cellules γ : 3-5 %
• La cellule acineuse pancréatique et la cellule du parenchyme foliaire Cellules δ : 3-10 %
palissadique appartiennent toutes deux à un organisme pluricellulaire dans lequel Cellules ε : < 1 %
elles s’intègrent structuralement et fonctionnellement.
Attention, il existe de très nombreux organismes eucaryotes unicellulaires : l’état eucaryote ne
suppose pas obligatoirement la pluricellularité qui aurait été acquise jusqu’à 25 fois au sein des
Eucaryotes (voir Encadré D) et parfois secondairement perdue (exemple : les « levures » au sein
des Eumycètes).
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FIGURE 53. Situation anatomique du pancréas. D’après PEYCRU et al. (2010a)
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Autotrophie : désigne la capacité, pour un organisme vivant, de produire de la matière
organique à partir de matière minérale. On peut distinguer l’autotrophie au carbone
Encadré F Les matrices en microscopie : un panorama
(incorporation de carbone inorganique, souvent issu du CO2, dans la matière vivante) ou
l’autotrophie à l’azote (incorporation d’azote minéral – nitrates, diazote atmosphérique… – à
la matière vivante).
Hétérotrophie : désigne l’incapacité, pour un organisme vivant, de produire de la matière
organique sans matière organique pré-existante issue d’un prélèvement dans
l’environnement.
Voir chapitre 20 sur le métabolisme
B. Deux cellules associées à une matrice extracellulaire
1. Notion de matrice extracellulaire
• Que ce soit la lame basale sur laquelle s’arrime les cellules épithéliales du
pancréas ou la paroi qui entourent les cellules végétales, les deux types cellulaires
sont au contact d’une matrice extracellulaire, c’est-à-dire d’un gel hydraté situé
autour des cellules de nombreux tissus et composé notamment de polymères
glucidiques et de protéines (tableau IV, encadré F).
TABLEAU IV. Compositions des matrices extracellulaires. D’après PEYCRU et al. (2013).
Très important : revoir le Complément 2 (Composition chimique des êtres vivants) : vous devez pouvoir présenter les
composés constituant les matrices extracellulaires et faire la relation entre leur structure et leur fonction.
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2. La lame basale, une matrice extracellulaire animale (MECA) De l’élastine (parfois absente), une protéine comprenant des acides aminés
• On appelle lame basale la matrice extracellulaire sur laquelle s’arrime un hydrophobes capables de s’associer entre eux au hasard (par interactions
épithélium. Cette lame basale fait partie de tissu conjonctif et est sécrétée par des hydrophobes – de faible énergie de liaison) en recomposant leur organisation.
fibroblastes. Il s’ensuit une grande élasticité de cette protéine qui forme des ponts avec ses
semblables et s’organise en réseau qui peut s’étirer (figure 57). Cette protéine
résiste donc aussi aux forces de tensions par son élasticité.
a. Constitution et organisation des matrices extracellulaires animales Des glycosaminoglycanes (GAG) et protéoglycanes qui sont des molécules
typiques très hydrophiles formant un gel très hydraté résistant aux forces de
compression.
Voir Complément 2
Des molécules d’adhérence aux cellules, notamment des fibronectines et des
intégrines et peuvent former des jonctions cellules-matrices de type
hémidesmosome.
FIGURE 55. Matrice extracellulaire animale. D’après CAMPBELL & REECE (2004).
• La lame basale, comme toute MECA typique (= dans les tissus conjonctifs au sens
strict), comprend :
Du collagène, un assemblage par liaisons covalentes (et non liaisons H comme
on le lisait jadis) de tropocollagène, protéine fibrillaire composée de trois FIGURE 57. Réseau d’élastine. D’après SEGARRA et al. (2014).
polypeptides enroulés chacun en hélice alpha et tous trois tressés en une
superhélice ; les polypeptides sont associés par des liaisons covalentes et des b. Des matrices extracellulaires animales produites par des fibroblastes
liaisons H. Le collagène résiste aux forces de tension et est quasi- • Les matrices extracellulaires animales des tissus conjonctifs au sens strict sont
inextensible. sécrétées par des fibroblastes ou fibrocytes, cellules spécialisées dans la
Pour bien comprendre et aller plus loin (figure 56) : synthèse et la sécrétion des constituants des matrices animales (figure 58).
o Le tropocollagène est fait de 3 chaînes polypeptidiques enroulées
chacunes en hélice alpha (et aussi de sucres : glucoses, galactoses ;
c’est donc une glycoprotéine rigoureusement). Il se forme des liaisons c. D’autres matrices animales
covalentes entre hydroxylysines et entre hydroxyprolines, ainsi que • Comme cela est vu dans le complément 3 (Histologie animale), les MECA peuvent
des liaisons H, tout cela maintenant l’ensemble associé. Le être sécrétées par des types cellulaires autres et donner du cartilage, du tissu
tropocollagène est donc une protéine de structure IV. osseux… Par exemple, dans le tissu osseux, il y a consolidation du tissu par
o Ce tropocollagène s’associe, par des liaisons covalentes intercahînes
incrustation de phosphate de calcium CaPO4.
(surtout entre hydroxylysines, mais aussi entre hydroxyprolines) et forme
alors des fibrilles de 10-30 nm de diamètre ;
o et ces fibrilles s’assemblent en fibres de 0,5 à 3 µm de diamètre.
Il existe de nombreux types de collagènes ; ceux-ci constituent les protéines (ou assemblages protéiques) les plus
abondants du règne animal.
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Hémicelluloses : il s’agit d’hétéropolyosides ramifiés qui permettent de faire
des ponts entre fibrilles de celluloses mais aussi avec d’autres constituants
pariétaux.
Voir Complément 2 pour les glucides pariétaux : à bien maîtriser !!!
De protéines HRGP (Hydroxyprolin Rich GlycoProteins) = extensines : ce sont
des protéines fibrillaires servant à associer les fibrilles de cellulose.
D’enzymes (expansines, hydrolases…) qui modifient la structure de la paroi et
facilitent ou entravent par exemple son extension.
FIGURE 59. Pour information : calcification osseuse. D’après SEGARRA et al. (2014).
a. Composition et organisation
• La paroi primaire végétale (figures 60-61) se compose de :
Cellulose : il s’agit d’un homopolymère de glucoses en β1-4 qui s’associe en
paquets de 80 celluloses environ (microfibrilles) grâce à des liaisons H
interchaînes. La cellulose, polymère longitudinal stable, est très résistante aux
forces de tension.
Pectines : il s’agit du principal agent gélifiant de la paroi, très hydrophile et
faisant de nombreuses liaisons avec l’eau ; on y trouve aussi les fameux ions FIGURE 61. Deux visions de l’organisation des constituants pariétaux.
Ca2+ pris dans des structures en boîtes à œufs. Le gel hydraté ainsi constitué est D’après BREUIL (2007) et Wikipédia.
particulièrement résistant aux forces de compression.
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b. Mise en place et synthèse
• Entre deux parois, on trouve une lamelle moyenne essentiellement pectique qui
se met en place lors de la cytodiérèse végétale : il y a mise en place d’une
plaque cellulaire ou phragmoplaste par accrétion et fusion de vésicules
golgiennes (figure 62).
FIGURE 62. Mise en place du phragmoplaste lors de cytodiérèse au sein des cellules
méristématiques. D’après BREUIL (2007).
c. Différenciation et diversification
• On peut distinguer deux types de paroi :
La paroi primaire : paroi des cellules méristématiques ou des jeunes cellules
peu différenciées, ne présentant qu’une seule couche de cellulose avec la
même orientation des microfibrilles et qui peut dès lors subir une élongation FIGURE 63. Mise en place des celluloses. D’après BREUIL (2007).
cellulaire (figure 65-66).
La paroi secondaire : paroi des cellules différenciées qui ne peut plus subir
Contrairement à ce qu’affirme la figure 63, nous verrons (dans le chapitre 20) que l’UDP-glucose
l’élongation cellulaire (figure 65). La paroi primaire peut ainsi subir des ajouts de n’est pas réellement formé dans le cytosol mais sert plutôt de navette à glucose au sein d’un
couches de cellulose successives où l’orientation des microfibrilles diffère complexe enzymatique regroupant la cellulose synthase membranaire et une saccharose
(figure 65), une rigidification par ajout de subérine ou de lignines (figure 67) ou synthase périphérique.
encore une ornementation en lien avec la fonction de la cellule (figure 68 :
exemple des ponctuations de vaisseaux).
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FIGURE 64. Importance de l’exocytose dans la mise en place des constituants pariétaux.
D’après BREUIL (2007).
FIGURE 65 (1/2). Paroi primaire et paroi secondaire. D’après PEYCRU et al. (2010a).
FIGURE 65 (2/2). Paroi primaire et paroi secondaire. D’après PEYCRU et al. (2010a).
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FIGURE 67. Imprégnation de la paroi lors de sa différenciation : exemple de la lignification.
D’après BREUIL (2007).
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4. Comparaison des matrices extracellulaires animales et végétales TABLEAU V. Comparaison des matrices extracellulaires. D’après PEYCRU et al. (2013).
C. Une cohésion des tissus assurée par des jonctions et/ou la matrice
FIGURE 69. Comparaison MECA-paroi végétale. D’après SEGARRA et al. (2014), modifié.
1. Dans les cellules animales : des jonctions cellule-cellule et cellule-matrice
Fibrilles : résistance aux forces de tension • On appelle jonction intercellulaire un complexe protéique permettant
Collagène dans les MEC animales / cellulose dans la paroi végétale (rigidité) d’accrocher deux cellules entre elles ou, par extension, d’accrocher une cellule
+ parfois élastine dans les MECA (élasticité) à la matrice. Ces complexes sont généralement attachés au cytosquelette du côté
Substances gélifiantes : résistance aux forces de compression (élasticité) cytosolique, ce qui assure la cohésion des tissus.
Protéoglycanes et glycosaminoglycanes dans les MEC animales / pectines dans la paroi
végétale a. Des jonctions cellule-cellule
Liants et éléments stabilisateurs • On peut citer comme jonctions cellule-cellule (figure 70, tableau VI) :
Fibronectine ou laminine (ancrage des cellules) dans les MEC animales Les jonctions serrées (tight junctions) ou jonctions étanches (figure 71) sont
hémicelluloses (et pectines) + extensines (protéines) dans la paroi végétale spécifiques des épithéliums : ce sont des complexes protéiques formés de
claudines et d’occludines qui ne laissent passer aucune substance, formant
une barrière à l’échange de solutés.
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FIGURE 70. Structures d’adhérences des cellules animales. D’après SEGARRA et al. (2014).
TABLEAU VI. Quelques constituants des jonctions. D’après PEYCRU et al. (2010a).
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Connexine
FIGURE 73. Jonctions et liens avec le cytosquelette. D’après SEGARRA et al. (2014), modifié.
Cellule représentée : entérocyte (mais il y a les mêmes jonctions dans la CAP !!!).
FIGURE 72. Jonctions gap. D’après BREUIL (2007) et PEYCRU et al. (2010a).
FIGURE 74. Ceintures d’adhérence. D’après BREUIL (2007).
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FIGURE 76. Hémidesmosomes. D’après BREUIL (2007).
Les laminines ou fibronectines ne sont pas précisées.
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Encadré G Allure de quelques complexes jonctionnels au MET
D’après SEGARRA et al. (2014)
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2. Dans les cellules végétales : pas de jonctions sauf les plasmodesmes et une c. L’endocrinie (communication hormonale), communication par une
cohésion assurée par le duo turgescence vacuolaire-paroi hormone transportée par le sang
• Au sein, des cellules végétales, la cohésion des tissus est assurée par les parois • Il s’agit de la communication par sécrétion endocrine d’un facteur transporté
qui sont en contact les unes avec les autres : on parle d’apoplasme pour par le sang agissant à distance (hormone).
désigner ce continuum des parois. Rappelons que la vacuole exerce une
pression de turgescence contre la paroi qui est à l’origine d’un hydrosquelette d. La communication nerveuse
des cellules et, par extension, des tissus. Certaines parois sont par ailleurs • Il s’agit d’une communication qui utilise comme support les neurones. Un
consolidées par des surcouches de cellulose, de la subérine, des lignines… message nerveux (sous forme d’une dépolarisation transitoire de la membrane)
• Au sein de la paroi, on trouve des plasmodesmes (figure 77) (dont la fonction se déplace le long de la membrane plasmique du neurone sur des distances plus
s’approche de celle des jonctions gap animales) qui sont des interruptions de la ou moins importantes, parfois très longues. L’information est transmise à une autre
paroi qui permettent la continuité des cytoplasmes entre cellules adjacentes cellule par neurotransmission : le neurone libère un neurotransmetteur qui
(mais aussi la continuité des plasmalemmes). Le continuum des cytoplasmes déclenche une réponse de la part de la cellule dite postsynaptique.
s’appelle symplasme. Seules les molécules de petite taille peuvent passer : le
conduit des plasmodesmes mesure 70-80 nm à sa largeur maximale mais est
largement occupé par des protéines et un fin conduit de REG (desmotubule)
hérité de la cytocinèse.
Lors des expériences de plasmolyse, on peut mettre en évidence la localisation des plasmodesmes puisque c’est à leur
niveau que se situeront les ponts cytoplasmiques entre cellules adjacentes (cf. TP A1).
b. La paracrinie, communication à courte distance par un facteur diffusif FIGURE 78. Communication intercellulaire animales.
• On appelle paracrinie la communication par émission d’un facteur diffusif avec D’après CAMPBELL & REECE (2004).
une faible portée d’action, affectant les cellules environnantes (phénomène
important dans le développement, les processus immunitaires…). Le codage 2. Les hormones végétales, agents de communication chez les Embryophytes
s’effectue en concentration et les cellules seront d’autant plus touchées par le • On appelle « hormone végétale » ou « facteur de croissance » toute substance
facteur diffusif qu’elles sont proches de la cellule émettrice. à fonction de communication intercellulaire chez les organismes végétaux. Son
Certains auteurs considèrent que la neurotransmission est une forme de paracrinie. transport s’effectue par voie symplasmique, par voie apoplasmique ou par les
sèves.
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Le terme d’hormone est parfois considéré comme abusif puisque, chez les Métazoaires, celui-ci fait référence à un transport
sanguin.
Références
• En anticipation sur d’autres chapitres, le tableau VII présente les principales
ALBERTS, B., A. JOHNSON, J. LEWIS, M. RAFF, K. ROBERTS & P. W ALTER (2004). Biologie moléculaire de la cellule.
hormones des Angiospermes. Quatrième édition. Traduction de la quatrième édition américaine (2002) par F. LE SUEUR-ALMOSNI.
Flammarion, Paris. Première édition américaine 1983 (1986 1e édition française).
TABLEAU VII. Principales hormones végétales. D’après MEYER et al. (2008). BERTHET, J. (2006). Dictionnaire de Biologie. De Boeck Université, Bruxelles (Belgique).
BREUIL, M. (2007). Biologie 1re année BCPST-véto. Tec & Doc, Lavoisier, Paris.
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Biologie. Tout le cours en fiches. Licence. CAPES. Prépas. Dunod, Paris, 2e édition (1e édition 2010).
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Pour faire une fiche de révision : quelques pistes Plan du chapitre
Il est conseillé de maîtriser les grandes lignes du plan Objectifs : extraits du programme 1
Le plan ne doit pas être perçu comme un carcan figé, ou comme un modèle de plan de dissertation à ré- Introduction 1
utiliser en devoir, mais bien comme un outil d’apprentissage et de structuration des concepts
importants. Vous pouvez en recopier les grandes lignes ou annexer le plan du polycopié I. Deux cellules compartimentées soutenues par un cytosquelette 3
directement. A. Des compartiments partagés par les deux cellules 3
1. Des organites « bimembranaires » (limités par une enveloppe) 3
Il est conseillé de réaliser un lexique des principales définitions. a. Le noyau, lieu de stockage de l’information génétique (IG) 3
b. Les organites semi-autonomes et leur origine endosymbiotique 3
Il est conseillé de reproduire les schémas (et tableaux) majeurs : α. Les mitochondries, organites respiratoires 4
Liste indicative. i. Des organites responsables de la respiration cellulaire 4
° Cellule acineuse du pancréas exocrine ii. Origine endosymbiotique des mitochondries 4
° Cellule du parenchyme palissadique iii. Proposition d’un scénario 5
° Chacun des organites présentés avec leur organisation précise β. Les plastes, une particularité des cellules végétales 5
° L’endosymbiose à l’origine des organites semi-autonomes 2. Le cytosol ou hyaloplasme, milieu fondamental de la cellule contenant des ribosomes 5
° Les constituants du cytosquelette (notamment microtubules, 3. Les organites limités par une seule membrane 6
centrioles, axonème… actine…) a. Le réticulum endoplasmique rugueux (RER) = réticulum endoplasmique granuleux (REG),
° Le fonctionnement du réseau endomembranaire de la cellule lieu de repliement des protéines sécrétées ou membranaires 6
(production et export de protéines) b. Le réticulum endoplasmique lisse (REL), lieu de synthèse de lipides 7
° Le contrôle de l’activité de la CAP c. Les dictyosomes ou appareil de Golgi, lieu de modifications et de tri protéiques 7
° Le principe de l’expression de l’information génétique d. Les péroxysomes 8
° Les flux de matière / énergie / information dans les cellules B. Les lysosomes, compartiments propres à la cellule animale 8
° Le modèle de la mosaïque fluide (membranes) C. Des compartiments propres à la cellule végétale 8
° Les principaux types de protéines des membranes 1. Les chloroplastes, organites semi-autonomes et « bimembranaires » réalisant notamment la
° Les divers types de transports transmembranaires [y compris leur photosynthèse 8
cinétique !] [Maîtriser la loi de FICK / l’équation de NERNST] a. Structure et fonction 8
° L’endocytose / l’exocytose b. Origine endosymbiotique 9
° La localisation du pancréas et l’organisation du tissu pancréatique c. Existence d’autres types fonctionnels de plastes dans des cellules autres que la CPP 11
° L’organisation du tissu foliaire 2. La vacuole, compartiment aux multiples fonctions 12
° La composition des matrices extracellulaires (tableau) D. Le cytosquelette, armature protéique de la cellule 13
° L’organisation d’une MECA typique 1. Des constituants variés 13
° L’organisation de la paroi végétale 2. Principales fonctions du cytosquelette 14
[Les mécanismes de synthèse des composés pariétaux → chapitre 20]
° Les principaux types de jonctions intercellulaires II. Une compartimentation dynamique qui autorise les échanges : deux cellules traversées
° Les plasmodesmes par des flux 16
° Les différents types de communications intercellulaires animales A. Des flux de matière 16
1. Mise en évidence du flux sécrétoire dans la cellule acineuse pancréatique : les expériences
Vous devez en outre savoir / pouvoir [faire le lien avec le TP A1] de Palade (1960) 16
° Exploiter des électronographies des types cellulaires au programme 2. Importance de la polarité cellulaire dans le flux sécrétoire 17
° Exploiter des électronographies d’organites 3. Un contrôle des flux de matière : le contrôle de l’activité sécrétoire dans la cellule acineuse
° Exploiter des électronographies de cytosquelette (savoir pancréatique [flux d’information !] 18
reconnaître/diagnoser un centriole, un axonème…) 4. Généralisation : flux de matière dans les cellules 18
° Exploiter des électronographies ou autres micrographies de matrices B. Des flux d’énergie 19
extracellulaires 1. Une production catabolique d’ATP dans les deux types de cellules 19
° Exploiter des résultats issus d’expériences de marquage radioactif de 2. Une production photosynthétique de métabolites dans la CPP 19
type pulse-chase C. Des flux d’information 19
° Connaître les techniques d’étude des cellules présentées dans ce 1. Un flux génétique 19
chapitre et dans le TP A1 : microscopie, ultracentrifugation, 2. Un flux d’informations issues de stimuli extérieurs à la cellule 19
immunocytochimie… D. Bilan 20
° Maîtriser parfaitement les différents types de tissus animaux et
végétaux (voir Compléments 3 et 4)
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III. Une compartimentation et des échanges permis par les membranes biologiques 21 3. La paroi, matrice extracellulaire végétale 36
A. Les membranes, des mosaïques fluides qui délimitent cellules et compartiments 21 a. Composition et organisation 36
1. La structure en mosaïque des membranes 21 b. Mise en place et synthèse 37
a. Mise en évidence de la structure en mosaïque des membranes par cryofracture- c. Différenciation et diversification 37
cryodécapage 21 4. Comparaison des matrices extracellulaires animales et végétales 40
b. Organisation et composition des membranes biologiques 22 C. Une cohésion des tissus assurée par des jonctions et/ou la matrice 40
c. Principales fonctions des protéines membranaires 23 1. Dans les cellules animales : des jonctions cellule-cellule et cellule-matrice 40
2. La fluidité membranaire 23 a. Des jonctions cellule-cellule 40
a. Mise en évidence de la fluidité membranaire 23 b. Des jonctions cellule-matrice : les hémidesmosomes 43
b. Mécanismes et modulabilité de la fluidité membranaire 24 c. Existence de jonctions transitoires, notamment impliquées dans les communications
3. L’asymétrie membranaire 24 intercellulaires et le développement 43
B. Des membranes qui autorisent des flux traversants de matière : les échanges 2. Dans les cellules végétales : pas de jonctions sauf les plasmodesmes et une cohésion
transmembranaires 25 assurée par le duo turgescence vacuolaire-paroi 45
1. Définition 25 D. Des cellules au fonctionnement contrôlé et coordonné par des communications
2. Une perméabilité sélective des membranes 25 intercellulaires 45
3. Typologie des transports transmembranaires 25 1. Typologie des communications intercellulaires chez les Métazoaires 45
4. Les transports passifs de solutés 25 a. La juxtacrinie, communication entre cellules adjacentes 45
α. Notion de transport passif 25 b. La paracrinie, communication à courte distance par un facteur diffusif 45
β. Typologie des transports passifs 25 c. L’endocrinie (communication hormonale), communication par une hormone transportée par
γ. Cinétique des transports passifs 26 le sang 45
i. La diffusion simple et la diffusion facilitée par canal présentent une cinétique linéaire en d. La communication nerveuse 45
conditions physiologiques et obéissant à la loi de Fick 26 2. Les hormones végétales, agents de communication chez les Embryophytes 45
ii. La diffusion facilitée par perméase présente une cinétique saturable 27
5. Les déplacements transmembranaires d’eau : l’osmose 27 Références 46
a. Définition 27 Pour faire une fiche de révision : quelques pistes 47
b. Sens de déplacement de l’eau 27 Plan du chapitre 47
c. Un déplacement suivant des potentiels hydriques décroissants 27
d. Conséquences biologiques de l’osmose en conditions hypo-, iso- et hypertoniques 28
α. Définitions de ces conditions 28
β. Conséquences sur les cellules animales 28
γ. Conséquences sur les cellules végétales 28
6. Les transports actifs de solutés 29
a. Notion de transport actif et cinétique de saturation 29
b. Typologie des transports actifs 29
C. Des membranes qui permettent le déplacement de compartiments : le trafic vésiculaire
30
1. Des déplacements permis par des protéines motrices et le cytosquelette 30
2. L’exocytose, fusion d’une vésicule avec la membrane plasmique 30
3. L’endocytose, formation d’une vésicule par invagination de la membrane plasmique 31
4. La notion de bourgeonnement 31
D. Des membranes qui participent aux relations intercellulaires 31
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