Teep-Cges 022022
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Programme TEEP
Transition Énergétique dans les Établissements Publics
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Programme TEEP – Projet de CGES
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Résumé exécutif
Dans le cadre du Programme de la Transition Énergétique dans les Établissements Publics”
(Programme TEEP), l’État tunisien, avec l’appui de la coopération allemande, a mis en place deux
nouveaux programmes visant l’implication des établissements publics dans la stratégie nationale de
transition énergétique.
gétique. Le premier programme (Programme PV) est consacré à la promotion de
l’autoproduction d’électricité par l’énergie solaire photovoltaïque au niveau de ces institutions alors
que le deuxième programme (Programme EE) a été mis en place pour encourager les établissements
publics à investir dans les projets d’efficacité énergétique.
Tout projet financé par la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) fait l’objet d’un audit
environnemental et social (diligence raisonnable environnementale et sociale) pour évaluer
éval les
impacts et risques environnementaux et sociaux anticipés du projet et les minimiser ou mitiger. Les
exigences de la Banque du développement de la KfW pour une EES sont les normes
environnementales et sociales de la Banque mondiale (BM). Le programme
programme considéré par la présente
étude est celui de la Transition Énergétique dans les Établissements Publics” (Programme TEEP) qui
vise l’implication des établissements publics dans la stratégie nationale de la transition énergétique.
Devant la situation du déficit du bilan énergétique qui ne cesse de s’accroitre et ses répercussions
négatives sur la croissance
oissance économique et les finances publiques, il a été nécessaire d’adopter une
nouvelle approche pour faire face aux défis auxquels sera confronté le système énergétique tunisien
et ce à travers le renforcement de la politique de la promotion de l’efficacité
l’efficacité énergétique et de
développement des énergies renouvelables. En 2016 la stratégie nationale de transition énergétique a
été adoptée. Elle vise de réduire d’une part la demande énergétique de 30 %, par rapport à son
rythme de croissance de 2010, et d’autre
d’autre part d’augmenter le taux des énergies renouvelables dans le
mix de production électrique à 30 %.
L’adhésion active des établissements publics dans la concrétisation de cette stratégie reflète
l’engagement de l’État dans la promotion de l’efficacité énergétique
énergétique et le développement des
énergies renouvelables ce qui contribuera à la prise de conscience des autres secteurs pour initier des
actions similaires.
L’objectif global de ce CGES est d’élaborer un ensemble d’outils pour assurer une gestion diligente des
aspects environnementaux, sociaux et de la santé et sécurité du travail particulière à chaque sous-
sous
projet du Programme TEEP, y compris ceux qui ne sont pas encore identifiés.
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ii) Composante 2 – le programme efficacité énergétique (EE) a été mis en place pour encourager les
établissements
issements publics à investir dans les projets d’efficacité énergétique. Cette composante est
financée par un prêt de 15 M€ € de la KfW. Un cofinancement par le gouvernement de la Tunisie d’une
hauteur pas encore précisée est prévu.
La zone du Programme consisteiste au Grand Tunis (les quatre gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous
et Manouba) et neuf gouvernorats qui sont considérés des régions défavorisées tunisiennes : Mahdia,
Tataouine, Sidi Bouzid, Beja, Kairouan, Le Kef, Siliana, Jendouba et Kasserine. Le Grand Tunis, Béja et
Jendouba sont ciblés pour les projets pilotes PV. Le Programme EE vise tous les 13 gouvernorats.
Les Bénéficiaires directs du Programme sont les établissements publics participants au Programme à
la suite d’un processus transparent de sélection qui sera défini dans le Manuel opérationnel du
Programme. Les utilisateurs des bâtiments y compris les salariés, élèves, étudiants, patients et clients
seront aussi les bénéficiaires.
Le Programme se déroulera sur la période 2021 – 2025 selon l’évolution de la situation sanitaire.
• Dans le programme PV :
- Installation des panneaux solaires et leur raccordement au réseau électrique ;
- Remplacement/installation des transformateurs et onduleurs ;
- Remplacement des chaudières avec de la nouvelle technologie.
• Dans le programme EE :
- Rénovation de l'éclairage fluorescent par l’éclairage LED.
- Isolation des réseaux climatiques (chauffage et climatisation);
- Gestion technique des équipements climatiques (régulation et commande).
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Les impacts négatifs les plus importants sont liés à la génération des déchets dangereux pendant
p la
phase de construction et les risques d’exposition des travailleurs et de la population aux matières
dangereuses. Les risques d’hygiène et de sécurité au travail comprennent les risques corporels
associés à l’utilisation du matériel lourd et des grues,
grues, de chutes, d’électrocution, d’exposition aux
champs magnétiques, d’exposition à la poussière, au bruit, et aux substances dangereuses.
Pour prévenir et contrôler ces risques, un ensemble de mesures de sécurité doit être mis en place et
rigoureusement respecté. Intégrant les directives EHS de la SFI, les Directives de la KfW en matière de
durabilité, les bonnes pratiques internationales et la législation tunisienne, un Code de bonne
pratiques environnementales et sociales (CBPES) pour le Programme a été été développé. Le CBPES décrit
les exigences que doivent respecter tous les entrepreneurs et l’ingénieur superviseur de la
construction pendant la construction. Il a été conçu pour être applicable à la gamme des travaux de
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6. Modalité de mise en œuvre du CGES : Ce chapitre comprend un guide pour la mise mis en œuvre de
toute activité de la gestion environnementale et sociale y compris l’évaluation E&S rapide et fait
référence aux fiches à préparer dont des modèles sont présentés en annexe au CGES.
7. Participation du public et mécanisme de règlement des griefs : Ce chapitre concerne les moyens
par lesquels les informations sur la gestion des risques E&S seront disséminées au public et le
mécanisme de règlement des griefs.
Pour s’assurer de la bonne coopération des parties prenantes, les bénéficiaires, les utilisateurs des
bâtiments publics,
ublics, les populations riveraines des sous-projets,
sous projets, les personnes affectées, et les
administrations, autorités et organismes publics concernés seront impliqués dans le processus
décisionnel lors des phases d’études, de réalisation et d’exploitation des sous-projets
so projets selon leurs
échelles. À ce but, les données sur le Programme global ainsi que ses principaux impacts
environnementaux et sociaux attendus et les mesures préconisées pour les éviter ou les réduire à des
niveaux acceptables seront présentés lors desdes consultations adaptées pour le contexte sanitaire.
L’ANME prendra en considération les préoccupations et les plaintes de la population intéressée par le
Programme avec l’implémentation du mécanisme de règlement des griefs conçu pour le Programme.
Finalement,
ement, l’ANME mettra à disposition les informations environnementales et sociales (PGES,
rapports pertinents, mécanisme de règlement des griefs), publiées en ligne et disponibles dans des
lieux facilement accessibles.
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Programme TEEP – Projet de CGES
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1 Introduction
Depuis plus de trois décennies, la Tunisie s'est engagée dans une politique de promotion de l’efficacité
énergétique qui a contribué fortement au découplage de la consommation d’énergie de la croissance
économique enregistré à partir de 2001. Cette politique a permis également
également de réduire de manière
significative la demande énergétique et de créer un tissu industriel et de service dans le domaine de
l’efficacité énergétique.
Devant la situation du déficit du bilan énergétique qui ne cesse de s’accroitre, notamment durant la
dernière
rnière décennie, et ses répercussions négatives sur la croissance économique et les finances
publiques, il a été nécessaire d’adopter une nouvelle approche pour faire face aux défis auxquels sera
confronté le système énergétique tunisien et ce à travers le renforcement de la politique de la
promotion de l’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables (ENR).
Cette approche s'est concrétisée par l’adoption, en 2016, d’une stratégie de transition énergétique
qui prévoit de mettre en place
ce les conditions d'une mutation progressive et équilibrée du modèle
énergétique actuel, fondée sur le développement d'un bouquet d'énergies diversifiées et la meilleure
exploitation des gisements d’efficacité énergétique disponibles. Cette stratégie vise
vi à l’horizon de
2030 de réduire d’une part la demande énergétique de 30 %, par rapport à son rythme de croissance
de 2010, et d’autre part d’augmenter le taux des énergies renouvelables dans le mix de production
électrique à 30 %.
La mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique est une responsabilité collective
qui nécessite
te l’implication de l'ensemble des acteurs et des agents économiques de tous les secteurs,
y compris le secteur public compte tenu l’étendue de ses bâtiments et équipements, de l’importance
de sa consommation énergétique et de son rôle exemplaire pour les autres intervenants.
L’adhésion active des établissements publics dans la concrétisation de cette stratégie reflète
également l’engagement de l’État dans la promotion de l’efficacité énergétique et le développement
des énergies renouvelables ce qui contribuera
contribuera à la prise de conscience des autres secteurs pour initier
des actions similaires.
C’est dans ce contexte que l’État tunisien, avec l’appui de la coopération allemande, a mis en place
deux nouveaux programmes visant l’implication des établissements publics
publics dans la stratégie nationale
de transition énergétique. L’ensemble des deux programmes est dénommé le Programme de la
Transition Énergétique dans les Établissements Publics” (Programme TEEP).
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Les investissements prévus dans le cadre du Programme EE seront aussi assurés à travers un
financement KfW à la hauteur de 15 M€ sous forme de prêt
êt bonifié et d’un don de 1.5 M€
M pour
couvrir les mesures d’accompagnement et d’assistance technique. Le cofinancement par l’État
Tunisien à ce programme s’élève à environ 2.79 M€.
M
Les activités qui seront mises en œuvre dans le cadre du Programme pourraient avoir des effets
positifs et négatifs surr le milieu environnemental et social. En vue de la gestion des potentiels impacts
environnementaux et sociaux, l’indentification préalable des potentiels impacts négatifs est exigée
ainsi que l’application de mesures d’atténuation adéquatement ciblées. Les Les sous-projets
sous et leurs
emplacements dans le cadre du Programme n'ayant pas encore été identifiés, la diligence raisonnable
environnementale et sociale du Programme est préservée par une approche-cadre.
approche cadre.
• Dispose d’un outil de référence dans l’exécution des activités prévues par rapport aux
directives environnementales définies par les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale
en cohérence avec les standards tunisiens en la matière1 ; et
• Définit les actions palliatives pour la prise en compte et l’implémentation des mesures
d’atténuation par rapport aux impacts environnementaux et sociaux négatifs et aux risques
qui pourrait être rencontrés pendant la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre du
Programme.
Le CGES est également conçu comme étant un mécanisme de tri pour les impacts environnementaux
et sociaux des activités du sous-projet. À ce titre, les sous-projets
projets ayant des risques élevés seront
identifiés et exclus du Programme.
Programme. Ce CGES sert de guide à l’élaboration d’évaluations d’impacts
rapides, de plans de gestion environnementale et sociale (PGES) et de code de bonnes pratiques
environnementales et sociales (CBPES) spécifiques aux activités concernées dont les sites
d’intervention
rvention et les caractéristiques environnementales et sociales restent encore inconnus. Il fournit
des documents de référence pour identifier les risques environnementaux, sociaux, sanitaires et
sécuritaires attendus et les supprimer ou les réduire aux niveaux
niv acceptables.
1
C’est à noter que la politique ou la législation la plus contraignante sera toujours adoptée.
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La démarche méthodologique utilisée dans le cadre de cette étude est une démarche
démarche participative
intégrant tous les acteurs concernés par la mise en œuvre du Programme. Les principaux acteurs ou
groupes d’acteurs intégrés dans la démarche sont identifiés dans la section 5.8. De façon spécifique, la
démarche utilisée pour l’élaboration
l’élaboration du CGES du Programme comprend cinq principales étapes :
1) Une analyse bibliographique pour analyser les normes pertinentes au Programme y compris
les textes législatifs, réglementaires et des Conventions internationales et les directives
environnementales es et sociales de la Banque mondiale ;
2) La recherche et l’analyse documentaire qui a permis de collecter les informations disponibles
portant sur la description du Programme, la description des cadres physique et socio- socio
économique en Tunisie, et le cadre juridique
juridique et institutionnelle relative à l’évaluation
environnementale et sociale en Tunisie. Par ailleurs, la recherche documentaire a permis de
collecter les documents sur le secteur énergétique en Tunisie et la situation
environnementale et sociale actuelle
actuell du pays ;
3) Des visites de sites de sous-projets
sous et la consultation publique ;
4) L’analyse pour l’identification des impacts environnementaux, sociaux, sanitaires et
sécuritaires potentiels du Programme et la présentation des mesures de mitigation dans un
plan de gestion environnementale et sociale ; et
5) L’élaboration et proposition du CGES du programme, y compris le concept pour la gestion et
l'élimination des déchets. Le CGES validé sera intégré dans le Manuel opérationnel du
Programme.
Il est à noter que, en raison de la situation sanitaire évoluant, des visites du terrain n’ont pas encore
été effectuées et l’identification de tout risque environnemental, social, sanitaire et sécuritaire
potentiel n’est pas complète.
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2 Description du Programme
1. La structure du Programme de promotion et ses procédures sont établies pour sélectionner des
sous-projets
projets éligibles et mettre en œuvre le Programme à travers l’agence d’exécution du
Programme, l’Agence nationale pour la maitrise de l’énergie (ANME) :
• Des manuels de procédures sont élaborés pour chacun des deux programmes,
programmes, adoptés par les
acteurs et mis en œuvre ;
• Des manuels de procédures d’intervention pour les Fonds de Transition Énergétique dans les
programmes sont développés, adoptés et mis en œuvre ;
• Les structures de gouvernance (comité de pilotage et unité de gestion
gestion du Programme) sont
créées et mises en place pour assurer la bonne gestion du Programme.
2. Dans le cas du Programme PV, une capacité totale d’au moins 30 MWc PV à être connecté au
réseau est réalisée par le programme sous forme d’installations d’autoproduction
d’autoproduction opérationnelles en
faveur des établissements publics.
3. Dans le cas du Programme EE, les économies estompées en termes de consommations seraient de
60 ktep à travers un choix judicieux des systèmes d’éclairage, d’équipements de chauffage et de
climatisation, la régulation et le monitoring, et accessoirement l’introduction de nouvelles
technologies telles que les systèmes de climatisation au gaz naturel et la tri génération.
5. Dans le cas du Programme PV, l’exploitation et la maintenance des installations PV est assurée
suivant les standards :
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Programme TEEP – Projet de CGES
• Le personnel responsable auprès des établissements bénéficiaires est formé pour assurer la
gestion et la durabilité technique des équipements.
6. Dans le cas du Programme EE, les Bénéficiaires
Bénéficiaires ont reçu une formation et des informations
nécessaires relative au fonctionnement, exploitation et maintenance des équipements à être fournis
par le Programme afin d’assurer leur bon fonctionnement et durabilité.
2.3 Secteurs
Composante 1 (PV)
Composante 2 (EE)
La zone du Programme consiste au Grand Tunis (les quatre gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous
et Manouba) et neuf gouvernorats qui sont considérés des régions défavorisées tunisiennes commecomm
listées dans l’Annexe O des Termes de Référence : Mahdia, Tataouine, Sidi Bouzid, Beja, Kairouan, Le
Kef, Siliana,, Jendouba et Kasserine. Le Grand Tunis, Béja et Jendouba sont ciblés pour les projets
pilotes PV. Le Programme EE vise tous les 13 gouvernorats.
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Programme TEEP – Projet de CGES
Les actions qui mobilisent les énergies renouvelables, comme les chauffe-eaux
chauffe eaux solaires, sont des
actions de substitution qui remplace l'énergie fossile par l’énergie du soleil. La puissance souscrite est
une action quii ne réduit pas la consommation en énergie mais réduit les frais fixes dans la facture
d'électricité.
Une action d'efficacité énergétique est une mesure qui permet de réduire la demande en énergie d'un
établissement (p. ex. isoler un bâtiment réduit la demande
demande pour le chauffage et la climatisation). Les
actions passives sont celles qui touchent l'enveloppe du bâtiment, comme l’isolation des murs, le
changement de vitrages etc. Les actions actives sont celles qui touchent les équipements, p. ex.
changer l'éclairage,
lairage, changer les climatiseurs etc.
• Rénovation de l'éclairage fluorescent par l’éclairage LED. Cette action est validée par l'ANME
et une base de données est sous construction avec plusieurs établissements publics ;
• Isolation des réseaux climatiques : cela s'agit d'isoler les réseaux de chauffage et de
climatisation. Cette action est en cours d'examen. Le défi actuel est d’identifier
d’identifie des
installations importantes avec un potentiel important ;
• Gestion technique des équipements climatiques : cela s'agit d'installer des équipements de
régulation et commande sur les grandes machines et appareils dans les réseaux de chauffage
et de climatisation.
isation. Cette action est en cours d'examen.
Les actions actives seront privilégiées pour trois raisons majeures :
1) Les actions actives sont plus rentables surtout dans le contexte tunisien ;
2) L’installation des actions passives sont très difficiles dans des bâtiments existants en cours
d'exploitation (hôpitaux, administration) ; et
3) Un manque de savoir-faire
faire chez les prestataires en particulier les entreprises.
Il est à noter que le Programme doit faire des études et lancer des marchés pour des entreprises
qualifiées
alifiées selon des procédures longues et complexes. Le Programme va s'orienter vers un nombre de
marchés réduit et avec des entreprises qui ont les qualifications et agrément reconnu par la
réglementation tunisienne. Les qualifications connues incluent l'électricité,
l'électricité, le chauffage et la
climatisation. Ces contraintes obligent le Programme à lancer des marchés avec un nombre de genres
d’actions réduit avec des volumes de réalisation importants.
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Programme TEEP – Projet de CGES
Pendant les trente dernières années, la Tunisie a mis en œuvre plusieurs actions visant la protection
de l’environnement dans unee perspective de développement durable : i) Introduction de l’Étude l’
d’impact environnemental (EIE) dans la législation nationale en 1988 en tant qu’instrument
légalement obligatoire pour tout nouveau projet susceptible de porter atteinte à l’environnement ; ii)
Établissement d’un plan d’action national pour l’environnement (PANE 1990), axé sur l’utilisation
rationnelle des ressources naturelles et la prévention de la dégradation de l’environnement et
comprenant un ensemble de mesures couvrant plusieurs secteurs,secteurs, notamment les secteurs de
l’énergie, de l’industrie, la gestion des eaux usées et des déchets urbains et dangereux, et la gestion
des ressources naturelles. La politique environnementale adoptée a porté sur la promotion d’un mode
de développement permettant
mettant : i) l’intégration de l’équité sociale et l’amélioration du cadre de vie du
citoyen, fondé sur la solidarité nationale, l’éradication de la pauvreté et de l’exclusion sociale ; ii) la
promotion de l’économie compétitive et le partenariat public-privé
public vé ; et iii) la préservation et
valorisation des potentialités du pays, ses ressources naturelles et son environnement.
Concrètement, la Tunisie fût l’un des premiers pays dans la région du Moyen-Orient
Moyen Orient et de l’Afrique du
Nord à avoir préparé depuis le début
début des années 90, un plan d’action national pour l’environnement
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Programme TEEP – Projet de CGES
(PANE). Les priorités fondamentales de ce plan étaient focalisées sur une utilisation efficace des
ressources naturelles et sur l’empêchement de la détérioration de l’environnement. Les trois
composantes du PANE consistaient en : a) un ensemble de 10 mesures d’urgences dans les secteurs
de l’énergie, de l’industrie, de la gestion des eaux usées et des déchets urbains et dangereux ; (b) des
mesures institutionnelles et juridiques au niveau national
national et (c) des mesures au niveau sectoriel
comme la gestion des ressources naturelles.
Les plans d’action et les activités environnementales se sont multipliés depuis les années 90 et plus
particulièrement en milieu urbain dans les domaines de l’assainissement,
l’assainissement, des déchets et de la
dépollution et sont venus s’ajouter à ceux déjà initiés en milieu rural en matière de lutte contre la
désertification, le reboisement ou la mobilisation et la gestion des ressources en eau et en sol ; des
acquis importants et significatifs
gnificatifs sont à mettre en évidence.
Néanmoins, l’impact de certains programmes sur l’environnement et la qualité de vie des populations
n’est pas à la hauteur des investissements engagés et des objectifs attendus. Des problématiques
institutionnelles, de gouvernance et une approche sectorielle qui ne prend pas en compte toutes les
implications sociales et environnementales sont souvent à l’origine de telles défaillances. La majorité
des documents stratégiques des politiques environnementales et les recommandations
recommandations des multiples
études de bonne qualité sont considérablement sous-exploités
sous et sous-valorisés,
valorisés, sans concrétisation
visible en actions cohérentes sur le terrain.
Cet impact limité des plans et des programmes environnementaux est attribué forcément
forcémen au faible
niveau d’intégration de la politique environnementale d’une manière générale dans les politiques et
les programmes sectoriels dans les différents domaines de développement.
L’approche environnementale développée au cours des trente dernières années n’a pas, en effet,
favorisé les approches intégrées et les visons systémiques dans lesquelles les différentes composantes
sont interreliées et interconnectées. Les politiques dans les domaines environnementaux manquent
de vision globale claire et transversale
ansversale et de cohérence. Elles sont souvent fragmentaires, isolées des
processus de développement et surtout planifiées sans l’implication des acteurs concernés, avec une
faible prise en compte des spécificités régionales et locales. L’absence de mécanismes
mécani et d’outils de
planification intégrés à l’instar des évaluations environnementales stratégiques qui ne sont pas
réglementées en Tunisie, ne favorise pas l’évolution escomptée en matière d’intégration des
composantes du développement durable.
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Ainsi et sur la base d’une analyse et synthèse des principaux programmes de développement en
Tunisie dans l’ensemble des secteurs de développement socioéconomiques et des stratégies
sectorielles renforcés par les résultats
sultats d’un ensemble de concertations avec les principaux partenaires
concernés, la Stratégie méditerranéenne de développement durable (SMDD)
( a retenu neuf défis de la
durabilité en Tunisie en termes d’objectifs majeurs que la Tunisie devra surmonter dans l’avenir :
De ce fait, la SMDD
DD et bien qu’elle ne soit pas officiellement approuvée, inclue davantage des actions
concrètes avec des durées définies, et moins d’orientations. La plupart des objectifs chiffrés de la
SMDD
DD sont justifiés par rapport aux tendances actuelles et des accords régionaux et internationaux.
La SMDD
DD tient compte des résultats du rapport d’évaluation de la mise en œuvre de la SMDD et a
retenu des nouveaux indicateurs
cateurs comme le PIB par habitant, l’indicateur de développement humain,
l’empreinte écologique et l’empreinte eau. La SMDD
S DD a donné une place plus importante aux
approches participatives avec le renforcement des capacités, des compétences et des connaissances,
connaissan
de l’échange d’informations et l’éducation à l’environnement.
3.1.2 Politique dans le domaine de l’atténuation des gaz à effets de serre et de l’adaptation
aux changements climatiques
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renouvelables a permis d’atteindre une capacité cumulée pour la production d’électricité d’origine
renouvelable à 280 MW (245 MW éoliens et 35 MW PV) portant ainsi la part des énergies
renouvelables dans la production nationale à 4 % jusqu’en 2015, la création d’environ 3 850 emplois
directs dont 51 % sont générés par les programmes dans les domaines du solaire thermique et du
photovoltaïque.
L’objectif d’atténuation par l’efficacité énergétique, a été basé sur une approche ascendante en
agrégeant les réductions de CO2 attendues par différentes mesures, ce qui représenterait une
réduction des émissions d’environ 11,2 MtCO2 à l’horizon 2030 par rapport au scénario de ligne de
base. Ces réductions proviendraient
proviendraie à hauteur de 56 % de l’efficacité énergétique dans les bâtiments
incluant le secteur tertiaire, résidentiel et l’éclairage public, 32 % de l’industrie et 11 % du transport.
Pour ce qui est de l’adaptation aux changements climatiques, des mesures et des initiatives
sectorielles ont été planifiées et mises en œuvre de manière ponctuelle et inégale.
Dans le secteur des ressources en eau différentes mesures d’adaptation ont déjà été initiées, parmi
lesquelles des investissements pour une mobilisation plus importante
importante des eaux non conventionnelles
à travers particulièrement le dessalement de l’eau de mer. Ces investissements devront permettre de
sécuriser l’alimentation en eau potable jusqu’à l’horizon 2030 ainsi que la valorisation du potentiel
des eaux usées traitées, évalué à environ 300 Mm3, qui demeure un axe important pour la Tunisie et
qui nécessite un développement soutenu. Le transfert des eaux excédentaires de l’extrême Nord,
évaluées à 400 Mm3 /an, vers le centre de la Tunisie au niveau de Kairouan, ainsi que le
développement de la recharge des nappes constituent également des axes à promouvoir au cours de
la prochaine période.
L’étude eau 2050, initiée par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques
ydrauliques et de la pêche
(MARHP) constituerait dorénavant le cadre de réflexion et de planification d’une meilleure adaptation
de la ressource en eaux aux effets des changements climatiques.
Au niveau de l’agriculture, trois axes majeurs sont retenus jusqu’à présent en réponse aux
changements climatiques, l’économie d’eau en irrigation, le recours à l’agriculture de conservation et
la promotion du savoir-faire
faire ancestral, et la protection des écosystèmes agraires tunisiens. Dans le but
d’une valorisation économique de l’eau dans les périmètres irrigués,
irrigués, la Tunisie a entamé depuis 1995,
le Programme national de l’économie
économie d’eau. au. En 2015, l’irrigation localisée (goutte à goutte) est
appliquée à environ 46 % de la surface totale des périmètres irrigués, contre 30 % pour l’irrigation par
aspersion et 24 % pour l’irrigation gravitaire améliorée. Le développement et la promotion de
l’agriculture de conservation apparait aussi comme réponse d’adaptation particulièrement à l’échelle
locale au même niveau que la redynamisation de l’agriculture traditionnelle
traditionnelle à travers la réutilisation
des savoir-faire ancestraux ; des programmes de formations sont initiés dans ce sens.
Enfin la protection des écosystèmes agraires et pastoraux ainsi que la biodiversité apparaissent de
plus en plus comme des fondements à la pérennisation de l’activité agricole. À ce titre, les oasis,
écosystèmes fragiles, font depuis plusieurs années l’objet de multiples stratégies de conservation et
de développement en Tunisie dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques.
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Auu niveau du secteur du tourisme, considérablement vulnérable du fait de son positionnement sur le
littoral, les impératifs des changements climatiques semblent ne pas être pris suffisamment en
compte. En effet et malgré que le code de l’aménagement et de l’urbanisme
l’urbanisme prévoit un retrait en
arrière du domaine public maritime
aritime pour tout nouvel aménagement touristique, le respect de la
réglementation et surtout l’intégration des enjeux liés à l’élévation accélérée du niveau de la mer
reste limitée. De plus, les actions
ctions menées vis-à-vis
vis vis de l’érosion des côtes tendent à rester ponctuelles
et isolées, occasionnant parfois des problèmes environnementaux supplémentaires et contribuant à
accentuer l’érosion ou la déplacer vers d’autres zones.
La situation énergétique de la Tunisie est marquée par des ressources énergétiques limitées, une
baisse de la production énergétique et un fort accroissement de la demande. Ce décalage entre la
production énergétique et la demande nationale en hydrocarbures
hydrocarbures a fait apparaitre un déficit au
niveau du bilan d’énergie primaire qui a atteint 49% en 2018 contre 15 % en 2010. Sur la période
1990-2018,
2018, la consommation d'énergie primaire a plus que doublé, passant de 4,4 Mtep à 9,5 Mtep.
Concomitamment, la production n d'énergie primaire a chuté, passant de 5,4 Mtep en 1990 à 4,6 Mtep
en 2018. Cette détérioration du bilan énergétique s'est surtout accélérée depuis 2010 faisant passer
l’indépendance énergétique du pays de 93% en 2010 à 51% en 2018.
À la fin de 2018, le parc de production électrique a atteint une puissance installée de 5476 MW, dont
5005 MW appartenant à la Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG) et 471MW à un seul
producteur privé (Carthage Power Company). La production d'électricité est passée de 12091 GWh en
2005 à 18988 GWh en 2018, enregistrant un taux de croissance annuel moyen de 4%. Ce parc,
essentiellement constitué de centrales thermiques, est le plus grand consommateur de gaz naturel. Le
secteur de la production d'électricité représente
représente à lui seul environ 75 % de la consommation du pays.
Au vu de la baisse de production de gaz naturel (-36
( % durant la période 2010-2018),
2018), cette forte
dépendance à ce combustible pose désormais un sérieux problème quant à la sécurité de la
production électrique.
rique. Lorsque 97 % de l'électricité est produite à partir du gaz naturel, la part des
énergies renouvelables n’a pas dépassé les 3%.
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Le Plan Solaire Tunisien (PST) est le programme national devant permettre d’atteindre les objectifs de
la stratégie de développement des énergies renouvelables. Il vise à porter la part des énergies
renouvelables
nouvelables dans la production totale d’électricité de 3% actuellement à 30 % en 2030. Pour
atteindre ces objectifs, la Tunisie a mis en place un nouveau cadre réglementaire à travers la
promulgation, en 2015, de la loi 2015-12
2015 relative à la production de l’électricité à partir des énergies
renouvelables à travers trois régimes réglementaires, à savoir : i) le régime d’autoconsommation ; ii)
le régime des autorisations via des appels à projets, et iii) le régime des concessions par appels
d’offres.
A l’horizon 2030, l’objectif du PST est d’installer des moyens de productions d’électricité renouvelable
(ENR) pour fournir une puissance installée additionnelle de 3815 MW. La répartition entre les
différentes technologies se fera comme suit : i) 1510 MW pour l’énergie
l’énergie solaire PV, ii) 1755 MW pour
l’éolien, iii) 450 MW pour le solaire CSP, et iv)) 100 MW à travers les centrales valorisant les ressources
de biomasse.
La protection
ection de l’environnement en Tunisie est assurée par un arsenal juridique assez important qui
reflète d’une part, une volonté politique soucieuse des problèmes épineux liés à la gestion des
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Programme TEEP – Projet de CGES
De même, une pléiade de textes a renforcé le cadre législatif et règlementaire lié à la protection de
l’environnement
ironnement et la lutte contre la pollution, citons notamment la loi n° 95-73
95 73 du 24 juillet 1995,
relative au domaine public maritime, la loi n° 95-70
95 70 du 17 juillet 1995, relative à la conservation des
eaux et du sol, la loi n°96-29du
29du 3 avril 1996 instituant
instituant un plan national d’intervention urgente pour
lutter contre les événements de pollution marine, la loi n° 96-41
96 41 du 10 juin 1996, relative aux déchets
et au contrôle de leur gestion et de leur élimination et ses textes d’application, et la loi n°2007-34
n°2007 du
4 juin sur la qualité de l’air.
Ces textes sont largement influencés par les dispositions des conventions internationales ratifiées par
la Tunisie.
La transition d’une gestion purement environnementale à des approches plus profondes axées sur le
développement
ment durable comme choix stratégique pour retracer les politiques publiques sectorielles et
territoriales à travers une participation élargie des différents acteurs publics et privés est
actuellement le cadre propice pour orienter l’œuvre de la codification
codification environnementale que le
ministère a opté pour l’entamer au cours des trois prochaines années.
De manière concrète, la Tunisie dispose d’un arsenal de textes législatifs et réglementaires qui traite
de la gestion des impacts environnementaux et sociaux et de la majorité des aspects liés à la
protection de l’environnement, la lutte contre la pollution et l’amélioration du cadre de vie, y compris
les instruments préventifs et incitatifs (aides financières et incitation fiscales) ainsi que les mesures
coercitives
ives à l’encontre des personnes physiques et morales commettant des infractions de pollution
ou de dégradation de l’environnement. Cependant, la mise en œuvre sur le terrain de tous ces
dispositifs reste encore limitée. La politique environnementale est confrontée
confrontée à plusieurs défis, en
particulier une croissance économique continue qui engendre une production accrue des déchets et
d’eaux usées et une augmentation des émissions qui met en danger les ressources en eau et les sols.
La loi n°2015-12
12 du 11 mai 2015 et ses décrets d’application
La Loi n°2015-12
12 du 11 mai 2015 définit le régime juridique relatif à la réalisation des projets de
production et le transport d’électricité à partir de sources
sources d’énergies renouvelables, soit pour
l’autoconsommation ou pour répondre aux besoins de la consommation locale ou en vue de
l’exportation.
La loi n° 2015-12
12 est le texte principal en matière d’énergie renouvelable en Tunisie. Promulguée le 11
Mai 2015, cette
ette loi a instauré un régime juridique régissant la réalisation des projets de production
d'électricité à partir des ENR. Elle décrit le plan national pour la production d’électricité à partir des
énergies renouvelables qui détermine le cadre de développement
développement des projets. Trois buts de
production sont fixés : l’autoconsommation ; la vente totale et exclusive de l’électricité à la STEG pour
répondre aux besoins de la consommation nationale ou l’exportation. Cette loi décrit également le
rôle de la commission n technique de production privée d’électricité à partir des ENR, les obligations de
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Programme TEEP – Projet de CGES
Décret n°2016-1123 : Ce décret apporte des clarifications au cadre règlementaire et fixe les conditions
et les modalités de réalisation des futurs projets de production et de vente d'électricité à partir des
énergies
ergies renouvelables. Il apporte aussi des clarifications sur les modalités de fonctionnement de la
CTER, et de l’examen des problématique relatives aux projets ENR.
Arrêté du 9 février 2017 : Cet arrêté porte approbation d’un certain nombre de documents,
notamment :
• Les cahiers des charges. Le cahier des charges relatif aux exigences techniques pour le
raccordement et l’évacuation de l’électricité se divise en deux documents, l’un portant sur le
réseau BT2, et le second sur le réseau MT/HT : i)) Cahier des exigences techniques de
raccordement et d’évacuation de l’énergie produite à partir des installations d’énergies
renouvelables sur le réseau MT/HT. Ce document présente les conditions que doivent remplir les
installations électriques d’énergie renouvelable pour être raccordées au réseau MT/HT ; ii) Cahier
des exigences techniques de raccordement et d’évacuation de l’énergie produite à partir des
installations d’énergies renouvelables sur le réseau BT. Ce document présente les conditions que
doivent
vent remplir les installations électriques d’énergie renouvelable pour être connectées au
réseau BT.
• Les contrats types. Plusieurs contrats ont été établis en fonction du régime auquel est soumise
l’installation de production d’électricité à partir des énergies
énergies renouvelables :
i)) Le contrat type MT/HT de vente pour les installations soumises à l’autorisation (PPA). Ce contrat
fixe les termes et conditions liés à la vente d’électricité que doivent remplir le producteur et la
STEG. Il établit notamment les conditions selon lesquelles la totalité de l’électricité, produite par
les installations soumises à autorisation, est vendue exclusivement à la STEG. Le tarif d’achat est
fixé par arrêté du Ministère en charge de l’énergie pour toute la durée du contrat, suites à la
procédure d’appel à projet. Le producteur sera en charge des frais de raccordement et de
renforcement du réseau.
ii)) Le contrat type de vente pour les installations d’autoproduction BT. Ce contrat permet à une
entité disposant d’une unité de production
production d’électricité à partir d’énergies renouvelables
raccordée au réseau BT à des fins d’autoconsommation de vendre l’excédent non consommé,
directement et exclusivement à la STEG.
iii)) Le contrat type de vente pour les installations d’autoproduction MT/HT.
MT/HT. Dans le cas d’un
raccordement au réseau MT/HT, l’entité disposant d’une unité de production d’électricité à partir
d’énergies renouvelables à des fins d’autoconsommation peut vendre et transporter l’excédent
d’électricité non-consommé
consommé au travers du réseau
réseau national. La vente de l’excédent (limité à 30% de
la production annuelle) se fait exclusivement auprès de la STEG. Dans le cas d’une installation
avec site déporté, l’auto producteur doit prendre en charge le coût de transport de l’électricité
produite te (totalité de l’énergie produite)
La loi 2009-7
7 (09/02/2009) complétant la loi 2004-72
2004 établit le cadre de la production d’électricité à
partir de sources d’énergies renouvelables pour la propre consommation d’établissements industriels,
ind
agricole ou tertiaire qui bénéficient du droit d’accès au réseau de la STEG pour le transport de
2
BT = basse tension, MT = moyenne tension, HT = haute tension
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Programme TEEP – Projet de CGES
l’électricité produite jusqu’à leurs points de consommation ainsi que du droit de vente de leurs
excédents exclusivement à la STEG.
Le décret 2009-2773
773 (28/09/2009) a fixé les conditions d’accès au réseau et de cession à la STEG des
excédents d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables dans la limite de 30 % de
la production.
Le Décret n° 96-1125
1125 du 20 juin 1996, fixant les conditions
nditions et les modalités d’octroi de la concession
de production d’électricité à des personnes privées.
La Loi 88-91
91 du 2 Août 1988 portant création de l'Agence Nationale de Protection de L’Environnement
(ANPE) et modifiée par la Loi No 92-115
92 du 30 novembre 1992. Cette loi a introduit, dans son article 5,
l'obligation de réaliser une étude d’impact sur l’environnement (EIE) et obtenir l’approbation de
l’ANPE avant l'implantation de toute unité industrielle, agricole ou commerciale dont l'activité
présente des risques de pollution ou de dégradation de l'environnement. Les conditions et les
modalités d’application des dispositions relatives à l’EIE, telles que définies par ladite loi, sont fixées
par le décret d’application de l’article 5 relatif à l'EIE, présenté ci-dessus.
Annexe 1 :
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Programme TEEP – Projet de CGES
- Catégorie A : projets de taille moyenne soumis à l’EIE avec un délai imparti à l’ANPE pour se
prononcer sur les projets de 21 jours ouvrables ;
- Catégorie B : Grands projets soumis à l’EIE. Dans ce cas, l’ANPE dispose d’un délai
réglementaire de 3 mois (en jours ouvrables) pour transmettre son avis.
Annexe 2 :
- Projets de petite taille ou dont l’impact est jugé faible. Ils doivent faire l’objet de cahiers de
charges, signé par le promoteur et validés par l’ANPE.
Le contenu des cahiers de charges est défini par
par l’arrêté du Ministre chargé de l’environnement
(Arrêté du 8 mars 2006) qui fixe les conditions d’approbation et les exigences environnementales à
respecter par le maître de l’ouvrage ou le pétitionnaire.
Pratiquement, les
es EIE constituent actuellement en Tunisie le cadre juridique des évaluations
environnementales et sociales. Elles s’appuient pour cela et comme déjà avancé sur Loi 88-91,
88 et son
décret 2005, elles constituent en quelque sorte l’étude de faisabilité environnementale
environnementale d’un projet
quelconque et ce à travers une conciliation entre le développement matérialisé par le projet et la
protection de l’environnement et les intérêts de la population. Autour d’un millier d’EIE sont traités
annuellement et en moyenne au seinsein de l’ANPE. En termes de performance des EIE, nous pouvons
avancer ce qui suit :
Les EIE sont limitées à l’évaluation environnementale et sociale de projets individuels suivant
la procédure du décret de mars 91 et celui de 2005, les effets cumulatifs de
d plusieurs projets
sont rarement pris en compte au niveau des EIE.
Les EIE sont souvent réalisées à un stade très avancé dans la vie du projet, quelquefois même
totalement après sa planification, sa conception et même son financement
Le législateur ne prévoit
voit pas au cours de l’élaboration d’une EIE de :
◦ Mécanisme de concertation entre les différents acteurs et partenaires impliqués dans
le projet
◦ Mécanisme d’implication de la population et de la société civile
◦ Mécanisme de diffusion des résultats de l’étude
l’étud
Le suivi des recommandations et des mesures proposées dans une EIE n’est pas assuré de
manière systématique par les départements concernés et particulièrement ceux de l’ANPE.
L’EIE ne traite pas les alternatives techniques et environnementales possibles dans la
conception d’un projet dans le but de choisir celle la plus profitable et la moins nuisible
L’aspect cumulatif qui somme les effets environnementaux des différents projets de même
nature ou localisés dans la même région n’est pratiquement jamais traité au niveau d’une
EIE, le projet, objet de l’EIE est examiné de manière isolée
Les EIE ne traitent pratiquement jamais les aspects environnementaux globaux,
réchauffement, élévation du niveau de la mer, désertification….
L’EIE apparaît comme un outil
outil qui a contribué à la prévention des nuisances susceptibles
d’être engendrées par un ensemble de projets pris séparément,
Toutefois sa contribution demeure limitée dans cette recherche de conciliation entre
développement et environnement et plus particulièrement
particulièrement au niveau de la mise en évidence
de la solution de développement la plus optimum dans un secteur donné
CGES 27 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Une évolution dans ce sens est aujourd'hui souhaitée en Tunisie et ceci afin de contribuer de
manière plus performante à la promotion du développement
développement vers un développement plus
durable.
- Le décret n°1655 de 1996 datant du 18 septembre 1996 fixant la composition et les modalités
de fonctionnement du comité interministériel pour l'aménagement du territoire et modifié
par le décret 1688 de 2003 datant de 11 aout 2003 pour intégrer les ministères de
l’enseignement supérieur, de la santé et du sport et pour création d’une commission
technique pour l’aménagement du territoire qui comporte des représentants permanents.
- Le décret n°2468 de 1997 datant du 22 décembre 1997 fixant
fixant les pièces constitutives des
schémas directeurs d'aménagement.
- Le décret n°2092 de 1998 datant du 28 Octobre 1998, Fixant la liste des grandes
agglomérations urbaines et des zones sensibles qui nécessitent l'élaboration de schémas
directeurs d'aménagement.
ment.
La CATU et dans son application s’appuie également sur d’autres textes importants tel que :
CGES 28 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Plusieurs textes législatifs et dispositions ont été promulgués et mises en place au cours des dernières
décennies en Tunisie dans le but de lutter et prévenir les principales formes de pollution. Nous
distinguons déjà à ce niveau quatre catégories
catégories de pollutions majeures, celles engendrées par les rejets
liquides, atmosphériques, solides ainsi que la pollution sonore.
CGES 29 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
La gestion des déchets dangereux est soumise à l’autorisation du ministre chargé de l’environnement
octroyée, après avis de la commission technique consultative et après approbation parp l’agence
nationale de protection de l’environnement de l’étude d’impact de l’unité de gestion sur
l’environnement. La liste et la classification des déchets dangereux sont définies par le décret n° 2000-
2000
2339.
i. Du stockage des déchets produits de manière provisoire sur les lieux de leur production dans
des conditions appropriées en attendant qu’une entreprise les prenne en charge avec
d’autres quantités de la même catégorie de déchets ;
ii. Confier directement les déchets à une entreprise spécialisée, autorisée par l’ANGeD et le
ministère de l’Environnement. Cette entreprise se charge de l’enlèvement
l’enlèvement des déchets, de
leur transport et de leur traitement directement ou par le biais d’une autre entreprise ;
iii. Exporter les déchets produits dans le cadre des procédures de la convention de Bâle et ce
moyennant la préparation d’un dossier d’export auprès du ministère de l’Environnement.
La pollution engendrée par le bruit
Quatre catégories de bruit sont inventoriées, le bruit de voisinage, le bruit émis par les véhicules à
moteur, le bruit émis par les activités industrielles et enfin le bruit en milieu
milieu du travail.
Pour ce qui est des dispositions relatives aux véhicules à moteur, telles que définies par le Code de la
Route ; elles portent notamment sur : i) l'interdiction de l’utilisation des générateurs de sons multiples
ou aigus ; ii) l'interdiction de l’échappement libre des gaz ; et iii) la fixation des niveaux max de bruit
pour chaque type de véhicule.
Par rapport au bruit engendré par les activités industrielles, la réglementation des lotissements
industriels stipule que : i) le niveau de bruit de jour, émis par une entreprise ne devra pas dépasser 50
décibels, mesurés au droit de la façade des habitations
habitations les plus proches de la zone d'activités ; et ii) de
nuit, des précautions supplémentaires devront être prises afin de ne pas provoquer de gêne aux
riverains.
Le bruit en milieu de travail, quant à lui est réglementé au niveau de l’arrêté des ministres
minis de la santé
publique et des affaires sociales, il fixe la liste des maladies professionnelles ainsi que le niveau
d’exposition sonore quotidienne à moins de 85 dB.
CGES 30 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
i. Le renforcement
enforcement du dispositif juridique et institutionnel en matière de protection de
l’environnement à travers particulièrement :
- La promulgation du code de l’environnement.
- La promulgation de la loi relative à la prévention des sites contaminés.
- L’amender du décret relatif à l’étude d’impacts.
- L’élaboration de la loi-cadre
loi sur la biodiversité.
- L’instauration des plans de préservation de la qualité de l’air dans les régions les plus
exposées à la pollution atmosphérique.
ii. Le renforcement du contrôle environnemental
- La concrétisation de l’autocontrôle
- Le développement des moyens et des mécanismes de contrôle environnemental.
iii. La protection des milieux environnementaux (eau, air, sol et sous-sol)
sous
- La promotion de l’utilisation des ressources en eau non conventionnelles et la réutilisation
des eaux usées traitées.
- L’amélioration des services d’assainissements.
- L’adoption de nouvelles
nouvelles technologies dans le domaine de l’assainissement notamment les
technologies économes en énergie.
- L’atténuation de la pollution de l’air générée par les activités industrielles et urbaines.
iv. La mise en place des politiques et programmes sectoriels de protection
protection de l’environnement
- La réduction de la pollution générée par les grandes activités industrielles.
- La promotion de la gouvernance des hots spots industriels ayant des problématiques
environnementales avérées.
- La mise en place d’un mécanisme de suivi continu de la situation environnementale des
régions les plus exposées à la pollution.
v. Le développement du système de gestion des déchets industriels et spéciaux et produits
chimiques dangereux
- La réhabilitation du centre de traitement des déchets industriels
industriels et spéciaux à Jradou.
- L’amélioration de la gestion des déchets d’activités de soins par le renforcement du
contrôle et de coordination avec les organismes concernés.
- Le renforcement des capacités des entreprises autorisées pour l’exercice des activités de
gestion des déchets dangereux.
vi. Le développement et la mise en œuvre d’un système de gouvernance environnemental,
efficace et pertinent
- Le développement des mécanismes de mise en œuvre et d’appui du système de
gouvernance environnemental, en vue de diffuser
diffuser les bonnes pratiques, de promouvoir
les achats publics des biens et des services respectueux de l’environnement, de renforcer
les capacités des institutions à assumer leurs missions dans l’harmonie et la
complémentarité ainsi que la promotion du rôle de la société civile.
- La promotion de la gouvernance environnementale locale.
- La promotion des approches de communication et d’éducation environnementale.
vii. L’intégration des dimensions économiques et financières en tant que facteurs de réussite de
la stratégie
gie de protection de l’environnement
- L’encouragement des initiatives en faveur du passage vers l’économie verte ; l’économie
bleue, l’économie circulaire.
- L’établissement des principes et processus du développement durable au niveau des
politiques générales et plans régionaux.
CGES 31 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
La préservation de la nature
La Tunisie dispose un arsenal juridique riche relatif à la préservation des composantes de la nature
(flore et faune sauvages, parcs nationaux et réserves naturelles, zones humides, littoral, forêt, etc.).
etc.
Cela comprend toutes les initiatives concernant la réhabilitation et la régénération naturelles,
l’entretien de plantes aromatiques et médicinales, la protection contre les incendies, etc.
CGES 32 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Est considéré patrimoine archéologique, historique ou traditionnel dans le cadre de ce code tout
vestige légué par les civilisations ou les générations antérieures, découvert ou recherché, en terre ou
en mer qu’ils soient meubles, s, immeubles, documents ou manuscrits en rapport avec les arts, les
sciences, les croyances, les traditions, la vie quotidienne les évènements publics ou autres datant des
époques préhistoriques ou historique et dont la valeur nationale ou universelle et prouvée.
p Le
patrimoine archéologique, historique ou traditionnel” fait partie du domaine public de l’État,
l’ à
l’exception de celui dont la propriété privée a été légalement établie.
La loi n° 94-28 du 21 février 1994, portant régime de réparation des préjudices résultant des accidents
du travail et des maladies professionnelles établit une liste des maladies d’origine professionnelle et
des travaux et substances susceptibles d’en être à l’origine (substances
(substances toxiques, hydrocarbures,
matières plastiques, poussières, agents infectieux, etc.). Elle oblige l’employeur de déclarer les
procédés du travail susceptibles de provoquer les maladies professionnelles et le médecin de travail
de déclarer la maladie professionnelle
essionnelle constatée en précisant la nature de l’agent nocif. Le chapitre VII
du Code
ode de travail précise les modalités de surveillance ainsi que la police sanitaire des chantiers.
Le Code de travail tunisien prévoit que pour des activités non industrielles et non agricoles « les
enfants âgés de 13 ans peuvent être occupé à des travaux légers non nuisibles à leur santé et à leur
développement », et aussi qu’aucun enfant « âgé de moins de 16 ans ne peut être occupé à des
travaux légers pendant plus de deux heures par jour ». Un ensemble de mesures « répressives »
devront dissuader les employeurs, spécialement
spécialement ceux du secteur informel, de recruter des jeunes qui
n'ont pas encore atteint l'âge légal de travailler.3
Le gouvernement tunisien s’est engagé à respecter ses engagements en ayant ratifié le Protocole de
Palerme de 2003, en reconnaissant que la Tunisie est pays un pays d’origine, de transit et de
destination de la traite de personnes, hommes, femmes et enfants sujets au travail forcé, à la
servitude domestique et à l’exploitation sexuelle.
Les établissements dangereux, insalubres ou incommodes, ont été définis dans le cadre du code du
travail, promulgué par la loi N° 66-27
66 27 du 30 avril 1966, ils sont souvent désignés par le terme
« établissements classés ».
3
Dans le cadre du Programme,, tout sous-projet
sous projet d’investissement qui ne traite pas de manière spécifique de la
non-utilisation
utilisation du travail des enfants ne sera pas approuvé. D’une manière systématique, tous les sous-projets
sous
feront l’objet d’un suivi approprié par
p rapport à ce sujet.
CGES 33 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Les manufactures, ateliers, usines, magasins, chantiers et d'une manière générale tous les
établissements qui présentent des causes de danger ou des inconvénients soit pour la sécurité, la
salubrité ou la commodité du voisinage soit pour la sécurité, la salubrité
salubrité ou la santé du personnel qui
qui y est occupé, soit pour la santé publique, soit encore pour l'agriculture sont soumis à la
surveillance de l'autorité administrative dans les conditions fixées par la loi.
Le décret n°2006-2687
2687 du 9 Octobre 2006 fixe les conditions, les modalités et les procédures
d’ouverture et d’exploitation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes. Ces
établissements sont classés en trois catégories conformément la nomenclature fixée par l’arrêté du
ministre de l’Industrie,, de l’énergie et des petites et moyennes entreprises du 15 Novembre 2005,
complété et modifié par les arrêtés du 23 Février 2010 et du 24 octobre 2012. Cette nomenclature
énumère les activités assujetties
jetties au classement, par rubrique et selon leur nature, et définit les seuils
de classement et les catégories.
La Loi n° 2016-53
53 du 11 juillet 2016, portant expropriation pour cause d’utilité publique : cette
cet loi fixe
les principes, les règles et les procédures administratives et judiciaires en matière d’expropriation des
immeubles pour réaliser des projets ou pour exécuter des programmes ayant un caractère d’utilité
publique. D’après son article 1er « l'expropriation
l'expropriation pour cause d'utilité publique est prononcée à titre
exceptionnel et moyennant une compensation équitable et avec les garanties prévues par la loi).
CGES 34 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Concrètement la gestion de l’environnement en Tunisie est conduite par les institutions suivantes :
Le ministère de l’Agriculture
Le ministère de l’Agriculture,, des ressources hydrauliques et de la pêche constitue le département en
charge de la gestion des
es ressources naturelles en Tunisie, eaux, sols, biodiversité et ressources
marines. Ce département de manière directe ou indirecte à travers le secteur public et
particulièrement privé assure l’exploitation de l’ensemble de ces ressources dans le cadre des de
activités de développement telles particulièrement l’agriculture et la pêche. Il veille ainsi et dans ce
cadre à garantir la préservation et la pérennité de ces ressources tout en assurant l’utilisation la plus
rationnelle possible.
A ce titre chaque secteur avec ses différentes déclinaisons nationales et régionales cherche à assurer
la conciliation entre préservation de la ressource et exploitation pour les besoins du développement.
La Direction générale des forêts
orêts a pour mission à ce titre de veiller à la protection et la gestion du
domaine forestier de l’État, y compris les parcs nationaux et les réserves naturelles, conformément au
code forestier refondu (Loi 88-20
20 du 13/04/1988) et ses décrets d’application.
Le ministère
inistère chargé de l’environnement
Ce ministère, dont le positionnement institutionnel
institutionnel est souvent variable en fonction des
gouvernements, est chargé de proposer la politique générale de l’État l’ dans les domaines de la
protection de l’environnement, de la sauvegarde de la nature, de la promotion de la qualité de la vie
et de la mise
ise en place des fondements du développement durable dans les politiques générales et
sectorielles de l’État et de veiller à son exécution en coopération avec les ministères et les structures
concernés. Il travaille dans ce cadre à promouvoir la législation
législation relative à la protection de
l’environnement. Les activités de gestion de déchets dangereux sont soumises à l’autorisation du
ministre chargé de l’environnement.
CGES 35 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
- De mettre sur pied une stratégie nationale de développement durable, définissant les
mesures propres à adapter ;
- De procéder à des études prospectives sur l’environnement et sa relation avec le
développement économique et social, en vue d’aider à l’orientation des politiques générales
et sectorielles ;
- De procéder à l’observation de la situation environnementale
environnementale générale, sur la base des
indicateurs environnementaux et de développement durable ;
- De procéder à l’animation et à la coordination des actions de l’Etat en matière de protection
de l’environnement et de sauvegarde de la nature, y compris les les actions de contrôle,
prévention, réduction/élimination des pollutions, dommages et tous dangers touchant
l’environnement et provenant des particuliers, des grandes collectivités, des équipements
collectifs ou des activités agricoles, commerciales, industrielles
industrielles ou autres ;
- D’œuvrer à la diffusion de la culture environnementale et de développement durable auprès
de toutes les franges de la société,
- De promouvoir les actions de formation, de conscientisation et d’éducation dans le domaine
de l’environnement nt et du développement durable ;
- D’assurer la coordination aux plans de l’élaboration et de l’exécution des programmes
nationaux de protection de l’environnement et de prévention des dangers, de suivi des
actions d’aménagement, de protection et de gestion des espaces, des écosystèmes et du
littoral, et en matière de contrôle de la gestion de ces systèmes et espaces et du domaine
public maritime ;
- De promouvoir toute action, recherche, étude et tout programme à caractère scientifique,
technique ou économique et dont le thème porte sur l’amélioration des techniques de
protection de l’environnement, de sauvegarde du cadre naturel, de lutte contre la pollution,
de prévention des dangers et de développement propre, et ce, en partenariat et coopération
avec les ministères
nistères et les organismes concernés.
L’Agence nationale de protection
rotection de l’environnement
l’ (ANPE)
L’ANPE se positionne ainsi comme une institution dont les missions sont globales et intégrées ; elle se
penche sur le passé à travers son corps de contrôleurs pour détecter les anomalies de fonctionnement
au niveau des entreprises et qui nuisent à l’environnement en vue d’établir avec elles des contrats
programmes de dépollution moyennant une assistance technique et financière. Elle assure la
prévention de la pollution
llution et la dégradation de l’environnement à travers l’évaluation des études
d’impact des projets sur l’environnement. Et enfin elle observe et suivi l’état de l’environnement à
travers son dispositif de suivi au sein de l ’observatoire tunisien de l’environnement
l’environnement pour le
développement durable.
L’ANPE est chargée notamment de : i) Veiller à l’application des textes réglementaires relatifs à la
protection de l’environnement y compris ceux relatifs à l’évaluation environnementale ; ii) Examiner
et statuer sur les rapports des EIE et les cahiers des charges et veiller au respect des
recommandations y afférentes ; iii) Contrôler les sources de pollutions et assurer le suivi de la qualité
du milieu (eau, air, sol) ; iv) Assurer le contrôle et le suivi des rejets polluants et les installations de
traitement desdits rejets.
CGES 36 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
des
es ouvrages et des décharges contrôlées ; iii) Assister techniquement les industriels dans les
domaines de la gestion des déchets ; iv) Gérer les systèmes publics de gestion des déchets
(emballages plastiques, huiles lubrifiantes et filtres à huiles usagés,
usagés, piles et batteries, etc.) ; v)
Promouvoir les systèmes et les programmes de collecte de recyclage et de valorisation des déchets.
Agence de protection
rotection et ménagement du littoral (APAL)
L’Agence de protection et d’aménagement
ménagement du littoral, créé en 1995 à la suite des recommandations
de la Conférence Med 21 sur la mise en œuvre de l'Agenda 21 pour la Méditerranée, a mis en place
progressivement une nouvelle politique du littoral qui s’est traduite en particulier, par une meilleure
prise en compte de la protection
tion des espaces littoraux dans les schémas d’aménagement.
i. La gestion des espaces littoraux et le suivi des opérations d'aménagement et de veiller à leur
conformité avec les règles et les normes fixées par les lois et règlements en vigueur relatifs à
l'aménagement de ces espaces, leur utilisation et leur occupation ;
ii. La régularisation et l'apurement des situations foncières existantes à la date de publication de
la présente loi,
iii. L'élaboration des études relatives
relatives à la protection du littoral et à la mise en valeur des zones
naturelles et entreprendre toutes les recherches, études et expertises à cette fin ;
iv. L'observation de l'évolution des écosystèmes littoraux à travers la mise en place et
l'exploitation de systèmes
èmes informatiques spécialisés ;
v. La protection du littoral contre les empiètements occasionnés notamment par les
constructions et implantations contraires aux lois et règlements en vigueur.
Institut national du patrimoine
atrimoine (INP)
L’INP est chargé de i) la recherche, la préservation et la restauration des sites archéologiques, des
monuments historiques et des ensembles urbains traditionnels ; ii) l’organisation de la recherche, la
fouille ; iii) l’inventaire et la prospection du patrimoine archéologique, historique
historique et civilisationnel à
travers les différentes périodes ; etc. Il dispose d’inspections régionales chargées des missions
suivantes : Constater et contrôler l'état du patrimoine archéologique, historique et traditionnel ;
Collecter et suivre les informations
mations sur les découvertes ayant trait à l'archéologie et aux propriétés à
caractère archéologique ; Suivre la mise en œuvre des décisions, des programmes et des travaux
ayant trait à l'archéologie.
Les principales institutions qui se préoccupent de la gestion de l’énergie en Tunisie sont le ministère
de l’Industrie et l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME).
CGES 37 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Le ministère de l’Industrie et de l’énergie et des petites et moyennes entreprises (PME) a pour mission
d'élaborer et de mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les domaines se rapportant à
l'industrie, aux services connexes à l'industrie, à l'énergie, aux mines, à la coopération industrielle et à
la sécurité industrielle, énergétique et minière. A cet effet, le ministère de l’Industrie et de l'énergie et
des PME :
i. Gérer les actions d’audit énergétique obligatoire et périodique, induire les projets
consommateurs d’énergie assujettis à la consultation préalable obligatoire et développer des
projets de démonstration dans le domaine de la maîtrise de l’énergie et en suivre
sui la
réalisation ;
ii. Proposer les incitations, les encouragements et les procédures susceptibles de développer le
domaine de la maîtrise de l’énergie et octroyer des attestations pour les équipements,
matériels et produits concourant à l’utilisation rationnelle
rationnelle de l’énergie ou relatifs aux énergies
renouvelables et ce, en vue de bénéficier aux avantages prévus par la législation et la
réglementation en vigueur ;
iii. Inciter à l’exploitation des techniques et des technologies énergétiquement performants ;
iv. Promouvoir
mouvoir en collaboration avec les organismes concernés, la formation dans le domaine de
la maîtrise de l’énergie et élaborer et exécuter les programmes nationaux de sensibilisation et
d’éducation dans ce domaine ;
v. Contribuer aux programmes de recherche scientifique
scientifique dans le domaine de la maîtrise de
l’énergie ;
CGES 38 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
vi. Réaliser des études prospectives et stratégiques et élaborer un inventaire des émissions de
gaz à effet de serre dues à la consommation de l’énergie.
La STEG-Énergies
Énergies Renouvelables
La STEG-Énergiess Renouvelables est une société anonyme, filiale de la STEG de droit privé, son capital
de 5 millions de dinars. La STEG--ER
ER a pour objectif premier de contribuer à l'impulsion et l’essor du
Plan Solaire Tunisien (PST). Sa création, en mai 2010, vient concrétiser
concrétiser la politique nationale relative à
la promotion des énergies renouvelables. La STEG-ER
STEG ER s’engage dans le développement du partenariat
public-privé
privé en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Les principales activités
de la STEG-ER sont :
Aujourd’hui, less programmes de protection sociale et de politiques du travail en Tunisie sont souvent
assez fragmentés et même parfois en divergence. Une meilleure harmonisation contribuera à
améliorer la croissance et l'inclusion. Ces politiques et ces programmes sont gérés
gérés par une myriade
d'organismes et de ministères, souvent en désaccord en termes de critères d'admissibilité et qui
manquent de couverture suffisante en raison des décalages en matière d'information sur les
bénéficiaires et les dépenses.
Le ministère des Affaires sociales a la mission générale de mettre en œuvre la politique sociale de
l'État. Celle-ci
ci vise à assurer un développement social équilibré entre les catégories et les générations
composant la société et à consolider
consolid le bien-être
être social à travers la consécration des valeurs de l'auto-
l'auto
responsabilisé dans les domaines du travail et des relations professionnelles, de la santé et la sécurité
au travail, de la sécurité sociale, de la promotion des catégories vulnérables et à besoins spécifiques,
de l'enseignement des adultes, de l'encadrement de la communauté et du logement social.
Ce ministère est chargé de tous les sujets qui ont une relation avec les jeunes (sport, culture, santé,
emploi, etc.). Il dispose du Projet carte
arte jeune comme produit d’appel pour la sensibilisation, la base
des données des jeunes inscrits dans les différentes
différentes régions, les centres d’orientation,
d’accompagnement et d’appel des jeunes, les établissements des jeunes existants ainsi que les cadres
de jeunesse et animateurs de la jeunesse dans les zones d’intervention.
Le système de la prévention des risques professionnels s'appuie sur des organismes et des structures
intra et extra entreprises.
CGES 39 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Le décret n°2005-1991
1991 du 11 Juillet 2005 relatif à l’Étude
l’ d’impact sur l’environnement
nvironnement (EIE) (Annexe
4.5) et fixant les catégories d’unités soumises à l’EIE et les catégories d’unités soumises aux cahiers
des charges, n’a pas prévu de dispositions spécifiques pour les projets de production d’électricité à
partir
tir des énergies renouvelables. Selon ce décret, uniquement les centrales électriques d’une
puissance de plus de 300 MW sont obligatoirement soumises à l’EIE qui devra être élaborée par des
bureaux d’études ou des experts spécialisés dans le domaine. Les EIE EIE de ces centrales sont
obligatoirement soumises à l’Agence nationale de protection de l’environnement
nvironnement (ANPE) qui dispose
d’un délai de trois mois ouvrables (3 mois) pour notifier sa décision d’opposition à la réalisation de ces
projets. Le décret n°2005-1991
1991 a spécifié qu’à l’expiration de ce délai de 3 mois, l’accord est considéré
tacite pour la réalisation de la centrale. En absence d’un référentiel juridique pour les EIE des projets
de production d’électricité par les énergies renouvelables, le ministère re des Affaires locales et de
l’environnement
nvironnement (MALE) a confirmé que seule une notice d’impact sur l’environnement est exigée
pour ces projets et que cette notice n’est pas obligatoirement approuvée par l’ANPE. Le MALE a
précisé également l’intention de réviser
réviser le décret actuel régissant les études d’impact
environnemental, ce qui pourrait entrainer la soumission des projets d’énergie renouvelables à
CGES 40 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
l’obligation de réalisation des EIE. De plus, l’EIE est généralement exigée par les bailleurs de fonds
étrangers
ers pour le financement des projets. En l’absence d’un cadre réglementaire adapté à ce jour, il
est par conséquent fortement conseillé pour les projets d’autoconsommation, en particulier pour les
projets éoliens ou les projets PV au sol de moyenne à grande taille, de réaliser une EIE selon les
standards internationaux. Le Ministère en charge de l’énergie n’exige aucune notice ou EIE pour les
projets solaires PV sous le régime de l’autoconsommation installés sur la toiture de l’établissement
auto-consommateur.
Toutefois et pour des projets d’envergure développé entre l’ANME et certains bailleurs de fonds, des
procédures spécifiques en matière de sauvegarde environnementale sont arrêtées conjointement. Le
cas du programme de financement des projets de la maîtrise
maîtrise de l'énergie dans le secteur industriel
développé avec la Banque mondiale
ondiale en 2009.
Ce Programme
rogramme s'est donné pour objectif d'intégrer l'évaluation environnementale dans le cycle de
chaque projet réalisé. Une procédure de tamisage environnementale a été arrêtée et une fiche
environnementale par projet a été élaboré. Un plan de gestion environnementale accompagnera ainsi
chaque projet ; il définit les problématiques à prendre en considération, les mesures d'atténuation
correspondantes à réaliser, les responsables
responsables en charge de l'exécution de ces mesures ainsi que
l'échéancier, la période de réalisation et le coût.
CGES 41 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Banque mondiale. Pour un projet dans le secteur public,, cela s’agit des normes environnementales et
sociales de la Banque mondiale, les Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires générales
et sectorielles (Directives EHS) de la Société financière internationale (SFI), et les normes
fondamentales du travail de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Tableau 2 présente celles qui sont pertinentes à ce stade du Programme et leurs objectifs.
CGES 42 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Norme Objectifs
ne touchent pas de façon disproportionnée
rtionnée les personnes
défavorisées ou vulnérables, et que celles-ci ci ne soient pas lésées
dans le partage des avantages et opportunités de développement
qu’offre le projet.
• Utiliser, chaque fois qu’il convient, les institutions, lois, procédures,
réglementations et systèmes nationaux en matière
environnementale et sociale pour l’évaluation, la préparation et la
mise en œuvre des projets.
• Promouvoir l’amélioration des performances environnementales et
sociales d’une manière qui prend en compte et renforce
re les
capacités de l’Emprunteur.
NES 2 : Promouvoir la sécurité et • Encourager le traitement équitable, la non-discrimination
discrimination et
la santé au travail l’égalité des chances pour les travailleurs du projet.
• Protéger les travailleurs du projet, notamment ceux qui sont
vulnérables tels que les femmes, les personnes handicapées, les
enfants (en âge de travailler, conformément à cette NES) et les
travailleurs migrants, ainsi que les travailleurs contractuels,
communautaires et les employés des fournisseurs principaux,
p le cas
échéant.
• Empêcher le recours à toute forme de travail forcé et au travail des
enfants.
• Soutenir les principes de liberté d’association et de conventions
collectives des travailleurs du projet en accord avec le droit
national.
• Fournir aux travailleurs du projet les moyens d’évoquer les
problèmes qui se posent sur leur lieu de travail.
NES 3 : Utilisation rationnelle des • Promouvoir l’utilisation durable des ressources, notamment
ressources et de prévention et l’énergie, l’eau et les matières premières.
gestion de la pollution • Éviter ou minimiser les effets néfastes du projet sur la santé
humaine et l’environnement en évitant ou en minimisant la
pollution provenant des activités du projet.
• Éviter ou minimiser les émissions de polluants atmosphériques à
courte et longue durée de vie liées au projet.
• Éviter ou minimiser la production de déchets dangereux et non
dangereux.
• Réduire et gérer les risques et effets liés à l’utilisation des
pesticides.
NES 4 : Santé et sécurité des • Anticiper ou éviter les effets néfastes sur la santé et la sécurité des
populations populations touchées par le projet tout au long de celui-ci,
celui que ce
soit en temps normal ou dans des circonstances exceptionnelles.
• Encourager la prise en compte de considérations de d qualité et de
sécurité, et des questions de changement climatique dans la
conception et la construction des infrastructures, y compris de
barrages.
• Éviter ou minimiser l’exposition de la communauté aux risques liés
à la circulation dans le cadre du projett et à la sécurité routière, aux
maladies et aux matières dangereuses.
• Mettre en place des mesures efficaces pour faire face aux
situations d’urgence.
• Veiller à ce que la protection du personnel et des biens permette
d’éviter ou de minimiser les risques pour ur les communautés
touchées par le projet.
• Réduire et gérer tous les risques et effets potentiels sur les services
CGES 43 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Norme Objectifs
écosystémiques qui pourraient être exacerbés par le changement
climatique.
NES 6 : Préservation de la • Protéger et préserver la biodiversité et les habitats.
biodiversité et la gestion durable • Appliquer l’approche de la hiérarchie d’atténuation et le principe
des ressources naturelles de précaution dans la conception et la mise en œuvre de projets
biologiques susceptibles d’avoir un impact sur la biodiversité.
• Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles
biologiques.
• Développer les moyens de subsistance des communautés locales,
notamment des peuples autochtones, et assurer urer un
développement économique solidaire par l’adoption de pratiques
qui intègrent les besoins de conservation et les priorités en matière
de développement.
NES 8 : Patrimoine culturel • Protéger le patrimoine culturel des effets néfastes des activités du
projet et en soutenir la préservation.
• Considérer le patrimoine culturel comme un aspect à part entière
du développement durable.
• Encourager l’organisation de consultations approfondies avec les
parties prenantes au sujet du patrimoine culturel.
• Promouvoir oir le partage équitable des avantages découlant de
l’utilisation du patrimoine culturel.
NES 10 : Mobilisation des parties • Établir une approche systématique de mobilisation des parties
prenantes et information prenantes qui permettra aux Emprunteurs de bien identifier ces
dernières et de nouer et maintenir avec elles, en particulier les
parties touchées par le projet, une relation constructive.
• Évaluer le niveau d’intérêt et d’adhésion des parties prenantes et
permettre que leurs opinions soient prises en compte dans la
conception du projet et sa performance environnementale et
sociale.
• Encourager la mobilisation effective de toutes les parties touchées
par le projet pendant toute sa durée de vie sur les questions qui
pourraient éventuellement avoir une incidence sur elles et fournir
les moyens d’y parvenir.
• S’assurer que les parties prenantes reçoivent en temps voulu et de
manière compréhensible, accessible et appropriée l’information
relative aux risques et effets environnementaux et sociaux du
projet.
• Doter les parties touchées par le projet de moyens permettant
aisément à toutes d’évoquer leurs préoccupations et de porter
plainte, et aux Emprunteurs d’y répondre et de les gérer.
Les Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires de la SFI (Directives EHS) sont des
documents de références techniques qui présentent des exemples de bonnes pratiques
internationales, de portéee générale ou concernant une branche d’activité particulière.4 Elles
4
https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/topics_ext_content/ifc_external_corporate_site/sustainability
https://www.ifc.org/wps/wcm/connect/topics_ext_content/ifc_external_corporate_site/sustainability-at-
ifc/policies-standards/ehs-guidelines
guidelines
CGES 44 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Tout plan de gestion de la santé et sécurité au travail (STT) doit conformer aux Directives EHS.
3.8 Écarts entre les procédures tunisiennes et les normes de la Banque mondiale
Il peut exister des écarts entre les NES de la Banque mondiale et la législation
gislation tunisienne. Dans ce
CGES, c’est la norme ou la législation la plus contraignante qui est adoptée.
• L’absence d’une alternative de tri au cas par cas pour les projets non énumérés dans les deux
annexes du décret n°2005 — 1991 du 11 juillet 2005 ;
• La faiblesse du système de surveillance et de suivi environnemental de l’application des
mesures d’atténuation préconisées ;
• L’absence de toute évaluation des impacts sociaux ;
• Gestion de santé et sécurité au travail (SST) ;
• Les dispositifs nationaux ne prévoyant pas des paiements d’indemnisations aux ayants-droit
ayan
avant même le début des travaux ;
• La consultation du public et des personnes affectées et leur participation au processus de
prise de décision n’est pas règlementée ;
• La faible diffusion des documents de l'évaluation environnementale (EIES complète
complè ou un
résumé non technique ou un résumé du PGES) pour garantir l'accès du public à l'information ;
• La non mise en place de mécanismes de gestion des plaintes ;
• La faiblesse du système de suivi environnemental et social post-projet
post projet afin d’en garantir sa
durabilité.
En particulier, la gestion des déchets dangereux en Tunisie n’est actuellement pas soumise au niveau
de la NES 3 de la Banque mondiale. Ceci aurait des répercussions dans le cadre de la gestion des
déchets dangereux. Pour combler cet écart, un plan de gestion des déchets a été élaboré (Annexe 9)
et doit être annexé à tout dossier d’appel d’offre pertinent au Programme.
Dans le cadre de l’ensemble des projets appuyés par la Banque mondiale et dans le contexte des
nouvelles normes de la Banque mondiale
mondiale en matière de l’évaluation environnementale et sociale des
CGES 45 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
projets des discussions sont en cours pour permettre de résorber ces divergences. En attendant, ce
sont les procédures NES de la Banque mondiale qui seront appliquées.
Actuellement, le gouvernement
rnement tunisien est en train de réviser le décret EIE avec le soutien de la
Banque mondiale afin de combler ces lacunes et d'encadrer le système national d'EIE dans les
dispositions de la nouvelle Constitution et Projet de Code de l'Environnement.
En outre,
e, pour rendre le Programme parfaitement conforme aux NES de la Banque mondiale, l’ANME
a aussi préparé, avec l’appui du Consultant,
Consultant les documents suivants :
Le groupe KfW qui propose de financer en grande partie ce Programme n’offre pas de financement
pour de nouveaux projets ou utilisations relevant des domaines
do suivants :
5
La destruction signifie (i) l'élimination ou la sévère diminution de l'intégrité d'un habitat
habitat causée par un
changement majeur et à long terme de l'utilisation du sol ou de l’eau ou (ii) la modification d'un habitat telle
que la capacité de cet habitat à remplir son rôle soit perdue.
CGES 46 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Des exigences supplémentaires spécifiques aux secteurs existent, par exemple pour des exploitations
agricoles de grande taille, des barrages, extraction du gaz naturel, mais elles ne s’appliquent pas au
Programme.
La liste d’exclusion de la Société Financière Internationale (SFI), qui comprend d'autres activités et
sous-secteurs
secteurs spécifiques qui sont considérés avoir un impact environnemental ou social significatif et
négatif, sera aussi appliquée au Programme7. Il n’est pas attendu que le Programme
ogramme inclue des
activités énumérées là-dessus.
6
Les investissements dans les réseaux de transport d’électricité
d’électricité alimentés essentiellement par le charbon seront
poursuivis uniquement dans des pays et régions qui ont une politique ou stratégie ambitieuse de protection du
climat (NDC) ou si les investissements ont pour but explicite de réduire la part de l’énergie au charbon dans le
réseau. Dans les pays en développement, les stations de chauffage et de cogénération alimentées au charbon
peuvent être co-financées
financées dans des cas particuliers suite à un examen rigoureux, s’il y a un apport significatif à la
durabilité, et pourvu que les risques environnementaux majeurs soient réduits et qu’il soit démontré qu’il
n’existe pas d’alternative plus favorable en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
7
http://www.ifc.org/exclusionlist
CGES 47 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Le processus d’examen préalable et l’identification des impacts des activités prévues par les sous-sous
projets seront réalisés en fonction des conditions de référence définies dans le présent document. Les
zones écologiquement sensibles, la valeur/sensibilité
valeur/sensibilité des ressources et des récepteurs pendant l’une
ou l’autre des phases du sous-projet
projet doivent être identifiées. Afin d’évaluer l’importance des risques
environnementaux et sociaux identifiés, il est nécessaire d’estimer à la fois l’impact potentiel (p. ex.,
e
les conséquences si le risque se produit) et la probabilité (p. ex., la probabilité que le risque se
produise) pour chaque risque identifié. L’évaluation comprend le type d’impact (impacts directs,
indirects et cumulatifs), la durée de l’impact (immédiat
(immédiat et long terme), l’évitement et la réversibilité.
Le fonctionnement des installations solaires crée de l’énergie propre qui n’utilise pas de ressources
fossiles ni génère des émissions nocives pour l’environnement. La fabrication et recyclage des
panneaux PV requièrent une quantité d’énergie importante et génèrent
génèrent des déchets à l’impact négatif
sur l’environnement (p. ex. rejet de chlore, gaz de produits chimiques, gaz à effet de serre). La
quantité de gaz à effet de serre émise dans la fabrication de panneaux PV est néanmoins beaucoup
plus faible que dans les
es sources d’énergie traditionnelles. Une analyse du cycle de vie permet
d’évaluer des impacts environnementaux. Le temps de retour énergétique d’un panneau PV est de 1-3
ans. Les cycles de vie des panneaux PV et du matériel d’éclairage sont illustrés dans l’Annexe 12 à ce
CGES.
CGES 48 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Au cours de la phase de construction, les impacts sociaux positifs importants sont l’augmentation de
l’activité économique, la création de nouveaux emplois (la main d’œuvre et les cadres locaux), la
création d’emplois verts et de l’achat d’équipement. Les activités du Programme contribuent à la
croissance de la productivité des ressources, la réduction de la consommation de ressources
matérielles, en plus de générer des investissements verts.
ver
- la réduction de l’utilisation
ation des ressources fossiles ;
- l’économie de chaleur et d’électricité et la réduction des couts d’électricité ;
- la réduction de l’effet de serre ;
- la réduction de la « pollution lumineuse » par la mise à niveau des systèmes d’éclairage ;
- le développement
loppement durable « vert ».
De plus, l’impact social positif comprend l’amélioration des conditions de travail pour les employés
dans les bâtiments du secteur de la santé publique, ainsi que l’amélioration des conditions de confort
pour les utilisateurs de soins de santé et les étudiants entre autres. Tous ces impacts positifs sont
évalués comme des impacts cumulatifs à long terme.
Phase de construction :
• Pollution accrue due aux déchets du démantèlement ou des travaux de construction (direct,
courte terme, inévitable) ;
• Risques associés à l’élimination inadéquate des débris, l’amiante et matériaux contenant
l’amiante, des huiles contenant des PCB, les métaux lourds ou des déversements accidentels
de produits et déchets dangereux (hydrocarbures, lubrifiants des camions et machines,
peintures, solvants, etc.) (direct, courte terme, évitable) ;
• La pollution des eaux et des sols générés par les différents types de déchets de
chantier (direct, courte terme, évitable)
évitab ;
• Augmentation du trafic pendant la phase de construction qui peut impacter la
communauté (indirect, courte terme, inévitable) ;
• Pollution atmosphérique (émission de poussières et de gaz de combustion) générée par la
circulation des engins, les travaux de dégagement des emprises et de manipulation/stockage
de matériaux de construction (direct, courte terme, inévitable) ;
• Les nuisances sonores et des vibrations produites par les engins lourds du chantier et autres
opérations/équipements bruyants (p. ex. compresseur, marteau piqueur, l’utilisation de
matériel lourd, déchargement des matériaux de construction etc.) (direct, courte terme,
inévitable) ;
• L’érosion du sol et l’ensablement des ouvrages hydrauliques, causés par les eaux de
ruissellement dans les zones d’emprunt ou de stockage de matériaux ou lors des travaux de
dégagement d’emprise et d’exécution des fouilles (directe, courte terme, évitable) ;
CGES 49 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
• Impacts sur les bâtiments avec de l’importance culturelle (indirecte, courte terme, évitable) ;
• Les impacts sur la santé et la sécurité des travailleurs, des riverains et des usagers des
installations (risques d’accidents de circulation, de chutes, d’électrocution, d’exposition aux
champs magnétiques, manipulation de produits chimiques, etc.) (cumulatif, courte terme,
évitable) ;
• Remise en état inadéquate des sites de construction à la fin des travaux (indirect, courte
terme, évitable).
Phase d’exploitation et de la maintenance :
L’évaluation
’évaluation environnementale et sociale préalable comprendra un examen des ressources culturelles
matérielles. Les régions concernées par le Programme renferment plusieurs monuments
archéologiques et historiques protégés et classés. Les informations relatives
relatives au patrimoine historique
et archéologiques inventorié sont disponibles sur le site de l'Institut National du Patrimoine8. D’après
les informations disponibles, il n’y a pas de présence de monuments archéologiques et historiques
classés sur les sites connus
nnus des sous-projets.
sous Pour des sites des sous-projets
projets inconnus, il faudra vérifier
la présence des monuments archéologiques et historiques classés lors de l’évaluation
environnementale et sociale.
8
http://www.inp.rnrt.tn/.
CGES 50 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Les procédures à suivre en cas de découverte fortuite de biens culturels sont décrites à l’Annexe 11 au
CGES et doivent être incluses dans les contrats de travaux, appliquées et respectées par toute
entreprise sous la supervision de l’ANME.
Les impacts ett les mesures d’atténuation sur la santé et la sécurité de la population liés à la
construction sont décrits en détails dans les Directives EHS générales de la SFI. L’évaluation
environnementale et sociale des sous-projets
sous se référera à ces directives.
• Intervention sur les lignes et éléments électriques sous tension : le contact des ouvriers avec
les lignes électriques pendant les activités de construction, d’entretien et d’exploitation les
exposent aux accidents de travail et aux risques d’électrocution.
• Le travail en hauteur : les ouvriers appelés à travailler en hauteur pendant la phase chantier
ou la phase exploitation des sous projets sont exposés aux risques de chutes. Les facteurs de
risque sont divers : problèmes d’intégrité des structures, insuffisance
insuffisance de formation,
insuffisance et/ou non-utilisation
utilisation d’équipements de protection contre les chutes, non-respect
non
des mesures de prévention et de sécurité, etc.
• Les champs électromagnétiques : les agents appelés à intervenir à proximité des lignes
électriques
es ou des transformateurs sont les plus exposés aux champs électromagnétiques. Il
est recommandé d’évaluer au préalable les niveaux d’exposition, doter les agents d’appareils
de mesure individuels et limiter le temps d’exposition (p. ex. rotation du temps de travail).
• L’exposition aux produits chimiques : comme mentionné dans les sections ci-dessusci relatives à
l’évaluation des impacts du sous-projet,
sous projet, les principaux risques d’exposition aux produits
chimiques en milieu de travail sont liés notamment à l’utilisation
l’utilisation de ou l’exposition à
l’amiante (dans les murs, toits et isolation des tuyaux), des métaux lourds (dans les lampes
fluorescentes et les batteries), les HCFC (p. ex. dans les systèmes de refroidissement) et les
PCB (dans les transformateurs etc.). Il est à noter que les huiles diélectriques contenant du
PCB, très nocives pour la santé et l’environnement, ne sont plus utilisées par la STEG mais il
est possible que d’anciens transformateurs soient toujours en utilisation9.
Pour prévenir et contrôler ces risques, un ensemble de mesures de sécurité doit être mis en place et
rigoureusement respecté. Il porte notamment sur l’adoption d’un plan d’hygiène et de sécurité,
incluant la réglementation et les normes à respecter, la formation des agents, les consignes
consign et les
équipements de sécurité pour le personnel et les précautions nécessaires à prendre, notamment le
respect des distances de travail minimales. Pour de plus amples détails, se référer aux Directives EHS
générales de la SFI.
9
La circulaire du ministère du commerce du 12 mai 1987 interdit l’importation en Tunisie de transformateurs et
tous autres appareillages ou produits à base de PCB.
PCB
CGES 51 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Lors des travaux de construction, l’afflux de la main d’œuvre peut constituer un facteur potentiel
d’impacts sur l’environnement et les communautés locales présentes dans les environs du chantier.
Bien qu’ils soient temporaires, ces impacts
impacts peuvent être importants dans le cas d’un grand afflux de
travailleurs étrangers (non locaux). Il est probable que la réalisation des installations PV se fera par
appel d’offres international. L’entreprise sélectionnée pour les travaux est généralement une u
entreprise étrangère. Cette dernière fait le plus souvent recours à des entreprises sous-traitantes
sous
tunisiennes.
CGES 52 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
CGES 53 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
CGES 54 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Étant donné que les impacts se produiront en raison de petits travaux civils, beaucoup d’impacts
d
négatifs potentiels sur l’environnement physique, biologique et et social pourrait être atténué au moyen
d’un ensemble de mesures générales qui sont généralement appliquées à la plupart des projets de
construction afin de réduire au minimum les impacts tels que le bruit, la poussière, les déchets etc. À
ce titre, les directives
rectives EHS de la SFI, les Directives de la KfW en matière de durabilité, les bonnes
pratiques internationales et la législation tunisienne ont été traduit en une spécification standard à
être utilisée dans la phase de construction, à savoir le Code de bonne
bonne pratiques environnementales et
sociales (CBPES) qui sera appliqué pour atténuer les impacts typiques attendus dans des sous-projets
sous
de faible risque environnemental et social. Les sous-projets
sous projets de moyen risque E&S nécessiteront un
PGES qui fera référencee au CBPES entre autres mesures de mitigation y compris des plans de gestion
spécifiques.
Le CBPES décrit les exigences que doivent respecter tous les entrepreneurs et l’ingénieur superviseur
de la construction pendant la construction. Il a été conçu pour être applicable à la gamme des travaux
de génie civil de petite et moyenne échelle. Le CBPES sera inclus en annexe dans les documents
d’appel d’offres et de contrat pendant la phase de conception détaillée. La portée du CBPES consiste
aux activités de la construction et de l’installation pour des petits ouvrages dont les répercussions
sont limitées, temporaires et réversibles et faciles à gérer avec de bonnes pratiques de construction.
Les mesures d’atténuation typiques ont été identifiées pour les aspects ci-dessous
dessous et sont décrites
dans le CBPES qui figure en Annexe
nnexe 5 au CGES.
CGES 55 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
L’ANME, avec l’appui de l’assistance technique (AT), suivra toute gestion et élimination des déchets
tout au long la durée de vie de chaque équipement. Des contrôles aléatoires seront effectués tout au
long de la phase de construction ainsi que la phase d’exploitation, y compris
compris après la remise des
équipements aux bénéficiaires finaux.
Le tableau ci-dessous
dessous liste des impacts environnementaux et sociaux typiques aux genres de sous-
sous
projet de l’efficience énergétique et des panneaux PV et les mesures d’atténuation à implémenter. Ce
tableau ne substitue pas le PGES ou le CBPES et les mesures d’atténuation listées ne sont pas
exhaustives.
CGES 56 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
CGES 57 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
CGES 58 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
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Programme TEEP – Projet de CGES
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Programme TEEP – Projet de CGES
La Tunisie passe actuellement par une période de transition politique qui impacte négativement le
contexte économique et social.. Le printemps arabe de 2011 a commencé dans le gouvernorat de Sidi
Bouzid,, un des gouvernorats concernés par le Programme, et en janvier 2019, de violentes
manifestations contre les mauvaises conditions socioéconomiques ont éclaté à nouveau dans le sud,
soulignant
oulignant l’instabilité persistante de la région. Après des années de crises politiques, économiques et
sanitaires, en juillet 2021, le chef de l'État Tunisien a limogé son Premier ministre et suspendu le
Parlement en invoquant l'article 80 de la Constitution.
Constitut
De nombreux indicateurs montrent que la Tunisie est en sérieuses difficultés politique et économique
avec de faibles capacités de résilience.
résilience. L’Indice des États fragiles du Fonds pour la paix classe la Tunisie
à 94 des 179 pays en 2021, ce qui représente
représente une baisse de cinq places par rapport à 2017, et une
baisse de 28 places par rapport à 2008, et reflète le niveau d’instabilité vécu par la Tunisie au cours de
cette dernière décennie.. Selon Freedom House, l’influence de la corruption endémique, les défis
économiques, les menaces à la sécurité et les questions non résolues liées à l’égalité des sexes et à la
justice transitionnelle demeurent des obstacles à la consolidation démocratique totale10.
Après la révolution du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011, 2011, la Tunisie a adopté une nouvelle
Constitution du 26 janvier 2014, qui a profondément changé le système politique et établi une
démocratie permettant la liberté politique et le changement politique. La nouvelle constitution a été
rédigée dans la ligne d’un développement économique, social et environnemental plus durable, en
l’équilibre régional, le droit à l’emploi et la protection de l’environnement. La lutte contre le
changement climatique est intégrée dans la nouvelle constitution qui dit, selon l’article
l’ar 44, que l’État
tunisien doit assurer un environnement sain et équilibré et contribuer à la sécurité climatique en
fournissant les moyens nécessaires.
Les émissions brutes de la Tunisie sont passées de 29 Mt d’éq. CO2 (équivalent CO2) en 1994 à 46,6 Mt
d’éq. CO2 en 2012, de 2,7 % par an en moyenne. Les émissions nettes, quant à elles, sont passées de
20,5 Mt CO2 à 32,6 Mt d’éq. CO2 au cours de la même période, enregistrant une augmentation
annuelle moyenne de 2,6 %. Les émissions nettes tunisiennes par habitant s’élevaient à 3 t d’éq. CO2
en 2012, ce qui est bien inférieur à la moyenne mondiale de 5 t d’éq. CO2 par habitant.
10
https://freedomhouse.org/country/tunisia/freedom
https://freedomhouse.org/country/tunisia/freedom-world/2020
CGES 61 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
diminue depuis les années 1990, passant de 0,8 t d’éq. CO2/1000 DT en 1994 à seulement 0,6 t d’éq.
CO2/1000 DT en 2012.
En 2017 la Tunisie se classe au 21ième rang du classement de la Banque mondiale sur la situation des
politiques publiques dans le domaine de l’énergie durable (elle gagne 44 places par rapport au
classement de l’année 2016 et rejoint donc le groupe des pays à haut rendement). La Tunisie figure
parmi les seuls pays africains
fricains et du Moyen Orient appartenant aux pays à haut rendement en matière
d’efficacité énergétique.
La Tunisie connaît une pénurie absolue d’eau. Selon la base de données Aquastat de la FAO, en 2012,
CGES 62 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
tale d’eau de la Tunisie par habitant était de 303,7 m3 et le rapport entre l’eau
la consommation totale
consommée et les ressources en eau renouvelables disponibles par habitant était de 0,7211.
La Tunisie comprend les zones humides (5 %), les terres cultivées (32 %), les forêts (près de 13 %), les
terres urbaines (0,5 %), ainsi que les terres inexploitées (50 %). Les régions du Programme sont
caractérisées par une occupation du sol prédominée par des parcours, des terres cultivées (céréales,
arboricultures, oliveraie, périmètres irrigués), des terres désertiques inexploitées (Tataouine) et
renferment des parcs nationaux (Parc national de Jebel Chitana-Cap
Chitana Négro – Beja, Parcs nationaux d'El
Feija et Oued Zen – Jenjouba, Parcs nationaux de Jebel Zaghdoud et Jebel Serj – Kairouan, Parc
national de Chambi – Kasserine, Parc national de Jebel Mghilla – Kasserine et Sidiidi Bouzid, Parc
national de Senghar-Jabess – Tataouine) et des zones humides (Sites Ramsar :
https://www.ramsar.org/fr/zone
org/fr/zone-humide/tunisie). 75 % des terres fertiles sont exposées au risque de
désertification.
5.3 Biodiversité
La Tunisie est dotée de plusieurs écosystèmes naturels dont on compte sept grands ensembles
majeurs d’écosystèmes, en l’occurrence : les écosystèmes
écosystèmes côtiers, les écosystèmes insulaires, les
écosystèmes montagneux, les écosystèmes steppiques, les écosystèmes désertiques, les écosystèmes
oasiens et les zones humides. À ces ensembles, s’ajoute l’ensemble des agrosystèmes.
Environ 6 % de la superficie totale des terres est couverte d’aires protégées. Il existe actuellement 44
sites désignés, qui regroupent 17 parcs nationaux et 27 réserves naturelles. Il existe 7 212 espèces,
dont 3 749 espèces végétales et animales terrestres et 3 463 espèces végétales,
végétales, animales marines et
aquatiques. Cette richesse spécifique a été enrichie par les anciennes civilisations, qui ont fait leurs
passages et qui ont favorisé des échanges et des introductions de plusieurs espèces végétales et
animales. Un exemple se trouve dansd les oasis qui ont toujours été caractériséess par la richesse de la
biodiversité. Dans le passé, le palmier a formé dans la plupart des cas la base de la structure de l’oasis
autour de laquelle une série d’autres espèces arboricoles, végétales et fourragères
fourragères forment un
mélange harmonieux, parfois anarchique d’espèces, de variétés et d’âges. Ces palmeraies contenaient
un matériel génétique très riche et diversifié avec une productivité élevée, avec plusieurs centaines de
variétés de palmiers dattiers cultivées.
cult
11
La consommation d’eau est définie comme la portion de l’eau utilisée qui n’est pas retournée à la source
d’eau d’origine après avoir été retirée. La consommation se produit lorsque de l’eau est perdue dans
l’atmosphère par évaporation ou incorporée dans un produit ou une plante (comme (comme une tomate) et n’est plus
disponible pour être réutilisée. D’autre part, l’utilisation de l’eau décrit la quantité totale d’eau prélevée de sa
source pour être utilisée. L’utilisation de l’eau peut être non-consommative.
non
CGES 63 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
De nouvelles pressions et menaces qui étaient peu ou pas significatives ou perceptibles auparavant,
ont pris de l’importance
mportance au cours des dernières années et dont l’ampleur s’amplifient en l’absence de
mesures énergiques appropriées et soutenues. C’est le cas notamment, des changements
climatiques, des pollutions qui affectent particulièrement les écosystèmes marins, côtiers et des
espèces exotiques et envahissantes qui affectent les écosystèmes marins, côtiers et insulaires, ainsi
que les agrosystèmes.
12
https://donnees.banquemondiale.org
CGES 64 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
La Tunisie compte sur l’éducation pour son développement, en consacrant environ 6 % de son PIB en
2015 au secteur. La scolarité obligatoire dure 9 ans, de l'âge 6 à l'âge 14. En 2016 le taux global de
scolarisation dans l’enseignement secondaire était de 92,87 % (99,32 % féminin et 86, 9% masculin).
Le taux de scolarisation dans l’enseignement
enseignement supérieur en 2019 était de 31,8 % (41,7 % féminin et
22,6 % masculin). Le taux d’analphabétisme au sein de la population âgée de 15 ans et plus était de 21
% en 2014 (27,8 % pour des femmes et 13,9 % pour des hommes). Parmi les personnes âgées de 15 à
24 ans le taux global était de 3,8 % avec peu de différence entre les genres.15
En 2015, la part du budget de l’État allouée à la santé était de 5,6 % (1,9 % du PIB). Dans l’ensemble,
les Tunisiens bénéficient d’une vaste offre de soins, mais certaines difficultés subsistent, telles que de
fortes inégalités régionales et une demande croissante de soins de santé en raison du vieillissement
de la population. Dans l’ensemble du pays, il y a 1,3 médecins et 2,8 lits d’hôpital par 1 000 habitants,
mais la présence de médecins dans les zones rurales reste rare, ce qui rend difficile l’accès aux
établissements de santé dans certaines régions.
L'industrie manufacturière et non manufacturière a représenté 24 % du PIB en 2019, elle emploie plus
de 50 % de la population active (données du 4ème trimestre 2019). Les secteurs industriels du pays
sont principalement orientés vers l'exportation. La croissance
croissance au cours de ces dernières années a été
inégale d'un sous-secteur
secteur à l'autre. L'industrie agroalimentaire a maintenu son rythme de croissance,
de même que les industries mécanique et électrique, la transformation du textile et du plastique,
tandis que les industries de l'énergie, des mines et de la chimie ont connu un déclin assez rapide.
Le tourisme joue un rôle majeur dans l’économie tunisienne puisque sa contribution représente
autour de 7 % du PIB. La Tunisie compte parmi les grandes destinations
destinations touristiques du sud de la
Méditerranée avec plus de 269 000 lits en 2019, il est essentiellement à tendance balnéaire avec plus
de 90 % des lits d’hôtels sur la bande littorale. Le secteur touristique est l’un des secteurs les plus
dynamiques de l’économie.
mie. Il a vécu toutefois une période de régression relativement importante
plusieurs années après la révolution, une situation qui s’est encore aggravée à la suite de la crise
sanitaire mondiale causée par la pandémie Covid-19.
Covid
13
Source: Tunisie en chiffres 2021, INS
14
Global Gender Gap Report, 2021, World Economic Forum
15
http://uis.unesco.org/fr/country/tn
CGES 65 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
La part du transport dans le PIB est autour de 7 %. Les équipements du transport ont vu leurs
capacités s’accroître considérablement. La Tunisie possède 9 aéroports, 7 ports commerciaux et un
terminal pétrolier, un réseau routier de 20 000 km, autoroutier de 370 km et ferroviaire de 2 256 km.
La part du transport collectif dans les déplacements ne cesse de baisser, particulièrement dans les
trois plus grandes villes (Tunis, Sousse et Sfax) où la part du transport individuel est d’environ 60 à
70%.
Le taux de pauvreté en Tunisie est illustré
il dans la figure ci-dessous.. Bien que le taux de pauvreté
mondiale diminue en Tunisie, des inégalités importantes existent entre les villes côtières et l’intérieur
du pays, qui n’a pas de secteurs économiques diversifiés mais dépend principalement de l’agriculture.
Les zones rurales sont également moins bien desservies par les services publics, notamment les
transports, les cliniques de santé, l’assainissement et l’eau potable. En 2015, le taux de pauvreté
mondiale en Tunisie était de 15,2 %, contre 32,432,4 % en 2000. Dans les régions concernées par le
Programme, le taux de pauvreté varie de 3,5 % à Tunis à 34,9 % à Kairouan. L’indice GINI pour le pays
était de 32,8 en 2015 selon la Banque mondiale.
16
Source: INS, 2016
CGES 66 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
négatifs sur certains indicateurs tels que le taux de chômage qui, en 2020, a atteint 16,7 %, l’inflation
qui s’est stabilisée à 4,9 % et le déficit de la balance commerciale à 14,1 % du PIB. Selon le Fonds
monétaire international (FMI), le déficit budgétaire s’est creusé en 2020, pour atteindre 11,5 % du
PIB.
5.6 Infrastructure
La Tunisie compte neuf aéroports internationaux dont les aéroports de Tunis, Tabarka (Jenjouba) et
Remada (Tataouine, militaire) dans les gouvernorats concernés par le Programme. L’infrastructure
maritime se compose de 7 ports commerciaux et un terminal pétrolier et le réseau ferroviaire
f compte
2 167 km et couvre toutes les régions de la Tunisie.
Le réseau routier tunisien s’étend sur environ 20 000 km de routes sur plus de 640 km d’autoroutes
s’étalant sur l’ensemble du territoire. Il relie les principaux centres urbains et sites
sites de développement
potentiels et permet une grande efficacité des services de transport.
Le taux national du raccordement au réseau de
d l’eau
eau potable de SONEDE est de 99,7 % mais il existe
des différences importantes entres les zones urbaines et rurales avec
avec des taux de 84,2 % et 48 %
respectivement. Il existe également des disparités importantes dans le taux de raccordement au
réseau d’assainissement de l’ONAS. Le taux national est de 82 %, lorsque le taux urbain est de 61 % et
le taux rural est de 15 %17.
Le secteur de la gestion des déchets accuse un retard considérable en Tunisie du aux raisons
suivantes :
• La limite de l’infrastructure actuelle de gestion des déchets et leur incapacité à faire face à la
production croissante de déchets ;
• Le manque d’infrastructures
astructures de tri des déchets rend presque impossible la récupération et le
recyclage de certains types de déchets et donc la réduction des volumes à immerger ;
• La difficulté de créer de nouveaux sites d’enfouissement contrôlés en raison des problèmes
fonciers
ciers et surtout l’opposition de la population ; et
• Les moyens limités dont disposent les autorités locales pour la collecte et le transport des
déchets vers des installations de stockage ou d’enfouissement souvent éloignées et limitées.
Vu que des déchets dangereux seront générés pendant les activités du Programme, il sera important
de sélectionner des entreprises adaptées et agréés.
5.7 Patrimoine
En raison de son emplacement, la Tunisie a été traversée et/ou occupée par plusieurs civilisations à
travers des millénaires. Le pays compte sept sites culturels et un site naturel sur la liste du patrimoine
mondial dont l’amphithéâtre d’El Jem, le site archéologique de Carthage et le souk de Tunis. Des
vestiges archéologiques historiques sont encore découverts dans tout le pays. Des centaines de sites
archéologiques ont été inventoriés par l’Institut national du patrimoine (INP) dans tous les
gouvernorats concernés. Les sites et monuments historiques inventoriés, protégés et classés sont
publiés sur le site web de l’INP (http://www.inp.rnrt.tn/
http://www.inp.rnrt.tn/).
). Étant donné que chaque ville du pays
possède sa propre liste de sites du patrimoine culturel, cette liste doit être prise en compte lors de la
préparation de la conception d’un site particulier.
part
17
Source: INS, 2016
CGES 67 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Les parties prenantes du Programme, leurs domaines d’intérêt et leurs niveaux d’influence sont listés
dans le tableau ci-dessous.
CGES 68 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
18
Promotion de la transition énergétique (TE) et contribution à l’atteinte des objectifs nationaux dans le domaine
19
Intérêt global sur la collectivité à travers l’amélioration des conditions de vie, la réduction de la subvention sur l’énergi
l’énergie,
e, la création de nouvelles ressources pour le développement, la
promotion de l’employabilité et la réduction des émissions de CO2
20
Depuis fin 2018 le Ministère en charge de l’Énergie a été fusionné avec le Ministère de l’Industrie et des PME (MIPME)
CGES 69 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
CGES 72 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
2. Évaluation E&S rapide Donner une description Assistance technique (AT), Démarrage du sous-projet
sous
i) Fournir des générale du sous-projet
sous points focaux ANME
informations générales soumis au financement.
sur le sous-projet ; Vérifier l’éligibilité du
ii) Détermination de sous-projet
projet au
l’éligibilité au financement.
financement KfW ; Classification catégorielle
iii) Évaluation du site et du sous-projet.
projet.
classification catégorielle ; Évaluation des risques E&S
iv) Évaluation des risques et détermination des
et détermination de instruments E&S requis.
l’instrument E&S requis. Décisions concernant
concer le
type de consultation du
public à appliquer.
3. Préparation d’un Plan Un PGES ou CBPES sera AT, points focaux ANME. Pendant les études de
de gestion préparé pour tout sous-sous Collaboration éventuelle conception
environnementale et projet dont l’impact avec le responsable de la
sociale (PGES) ou Code de environnemental est jugé branche régionale de
bonnes pratiques modéré. l’ANPE.
environnementales et Une évaluation Le PGES / CBPES final sera
21
sociales (CBPES) environnementale et validé par l’ANME et la
sociale rapide fait partie KfW
du PGES / CBPES.
Examen des mesures
d’atténuation proposées.
4. Consultation publique Collecte d’information du AT, UGP, organes Pendant les études de
public (par le biais de communaux (CLD, conception
consultations publiques) Commission communale)
sur les impacts selon les principes établis
environnementaux et dans le Manuel
sociaux des sous-projets.
sous opérationnel du
Programme
21
Pour les sous projets assujettis aux dispositions du décret relatif à l’EIE, l’avis de l’ANPE et le cahier de charges
signé par l’ANME seront également annexés au PGES / EIES final
CGES 73 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
CGES 74 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Les parties prenantes du Programme sont listées dans le Tableau 5 et les responsables E&S des
différentes phases seront
eront définies pendant la conception (Tableau
( 6).. Dès le démarrage du sous-projet,
sous
chaque intervenant clé désignera un point focal chargé des questions environnementales et sociales.
Ces cadres bénéficieront d'une session de formation aux politiques de la Banque mondiale et à
l'application du CGES, notamment pour tout ce qui a trait :
Cette étape consiste à trois activités pour lesquelles des modèles figurent
figurent en annexe au CGES.
Les trois premières activités sont enregistrées sur la Fiche environnementale et sociale de diagnostic
simplifié (FESDS, Annexe 1 au CGES).). La FESDS remplie, validée et signée par l’ANME, doit être classée
dans le dossier du sous-projet.
i) Fournir
urnir des informations générales sur le sous-projet
sous
La section C de la FESDS sera remplie lors d’une visite de site pour identifier les risques
environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires (ESSS) les plus importants sera effectuée par le
responsable E&S. Le sous-projet
projet sera classé dans l’une des trois catégories de la Banque mondiale (A, B
et C) comme décrites dans la section Erreur ! Source du renvoi introuvable... Les sous-projets
sous de la
23
catégorie A ne sont pas attendus . Si les risques du sous-projet
sous projet sont jugés bas ou négligeables,
néglige il est
classé dans la Catégorie C de la Banque mondiale et aucune autre analyse est requise. Dans ce cas, il
suffira d’inspecter les aspects environnementaux et sociaux du sous-projet
sous projet occasionnellement. La FESDS
complète le Cahier des charges remis à l’ANME pour les sous-projets
projets de la Catégorie C.
23
Si un sous-projet
projet agit de la Catégorie A, une
u consultation avec la KfW est exigée avant de procéder.
CGES 75 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
• Catégorie A : sous-projets
projets générant d'importants impacts négatifs environnementaux et sociaux. Ils
nécessitent une EIES approfondie et ne sont pas attendus dans le cadre du Programme.
• Catégorie B : sous-projets
projets générant des impacts négatifs sociaux et environnementaux faibles à
modérés. Ils sont admissibles au financement. Pour cette catégorie, une évaluation environnementale
et sociale (EIES
EIES / PGES / CBPES) est requise.
• Catégorie C : sous projets générant des impacts négatifs très faibles ou nuls (ex. formation, acquisition
de matériel). Aucune évaluation E&S subséquente n’est requise.
CGES 76 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
1. Étude d’impact environnemental et social (EIES) sii les risques sont élevés ou substantifs ou ne
peuvent pas être bien cernés et nécessitent une analyse préalable (p. ex. installation d’une
centrale de cogénération). Il n’est pas attendu que des EIES seront exigées dans le cadre du
Programme.
tion environnemental et social (PGES) si les risques sont moyens ou substantifs,
2. Plan de gestion
mais connus d’avance et peuvent être facilement évités ou atténués (p. ex. remplacement du
système de refroidissement). Dans la plupart des cas, il est attendu qu’un PGES en conformité
c
avec la politique de la Banque mondiale sera exigé. Le PGES décrit en détail :
a) Les mesures à prendre durant la mise en œuvre et l’exploitation d’un sous-projet
sous pour
éliminer ou compenser les impacts environnementaux et sociaux négatifs, ou pour les
ramener à des niveaux acceptables ; et
b) Les actions nécessaires pour mettre en œuvre ces mesure.
3. Code de bonnes pratiques environnementales et sociales (CBPES)24 suffira pour les sous-sous
projets présentant un faible niveau global de risque.
Pendant cette étape, en tenant compte de l’envergure des impacts attendus, des décisions concernant
le type de consultation du public seront prises. La figure ci-dessous
dessous illustre le processus du classement et
de l’identification de l’instrument E&S requis pour des sous-projets.
1) Fiche de projet.
STOP
Vérification d’éligibilité par Non
l’AT. Le sous-projet n’est
Est le sous-projet éligible pas éligible au
au financement ? financement.
Oui
Catégorie C Catégorie A
Évaluation E&S non- 2) Classement du sous-
Consultation avec la
exigée. Conserver la projet, évaluation de
KfW exigée avant de
fiche ER et inspecter le risque et
procéder
sous-projet détermination
visuellement à d’instrument E&S par
l’occasion l’AT.
Catégorie B
3) Préparation de 4) Informations et
l’EIES/ PGES / CBPES consultation publique
selon le cas par l’AT par l’AT
24
Adaptés des ECOP standardisés et les Directives EHS de la Banque mondiale. Pour plus d’infos :
https://www.ifc.org/ehsguidelines
CGES 77 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
- CBPES
- Plan de gestion du patrimoine culturel
- Plan de gestion des déchets
- Plan HSE (Health, Safety and Environment) et communautaire
- Mécanisme de règlement des griefs etc.
Des modèles PGES et CBPES avec des plans de gestion spécifiques se trouvent en annexe
nnexe au CGES.
La consultation publique sera organisée par l’UGP, assistée par le bureau d’études
d’études qui fera une
présentation du rapport provisoire du CGES et/ou PGES générique et animera le débat. Les L dates et les
lieux des consultations publiques doivent être choisis de manière à faciliter la participation des parties
prenantes, préalablement identifiées
dentifiées dans cee rapport accepté. Les participants auront accès aux
rapports (éventuellement publiés sur le site web de l’ANME) et disposer d’un document non technique
décrivant le projet, ses impacts potentiels environnementaux et sociaux et les mesures préconisées
pour les éviter et les atténuer.
Il est proposé d’effectuer une seule consultation par région concernée par le Programme avec, à la fois,
le ministère de la santé, le ministère de l’éducation, et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique et le ministère de la Fonction publique de chaque région concernée. Vu le
nombre de sous-projets
projets attendu, il est conseillé de présenter le CGES avec un PGES générique en
soulignant les genres de sous-projet
projet attendus dans le secteur
secteur concerné, et de s’assurer que les parties
prenantes comprennent que tous les risques et impacts environnementaux et sociaux présentés ne
seront pas rencontrés pendant tous les sous-projets,
sous projets, mais sont listés pour donner un aperçu global du
Programme.
Le déroulement, les résultats et les recommandations de la consultation publique feront l’objet d’un
compte rendu documenté (liste des participants, photos, etc.), préparé par le bureau d’études et validé
par la UGP. Le débat et les questions / réponses doivent
doivent y être clairement consignés ainsi que la façon
de les prendre en considération lors des étapes ultérieures du Programme et comment les participants
peuvent y accéder (p. ex. lien sur le site web ANME et les locaux des directions régionales). Les
participants
pants et le public doivent être informés du mécanisme de gestion des plaintes et comment ils
peuvent y accéder pour formuler et transmettre leurs doléances.
La version finale du CGES / PGES doit prendre en considération l’avis, les préoccupations et les
suggestions
uggestions des parties prenantes, inclure le compte rendu de la consultation publique et être validée
par l’ANME et la KfW.
25
Étant donné que la préparation d’unee EIES ne
n soit pas attendue dans le cadre du Programme, un modèle n’est
pas inclus dans ce CGES. En cas de besoin, se référer à :
http://documents.worldbank.org/curated/en/843201521089993123/Environmental
http://documents.worldbank.org/curated/en/843201521089993123/Environmental-and-social social-impact-
assessments
CGES 78 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Le CGES / PGES final sera validé par l’ANME et la KfW. Pour les sous projets assujettis aux dispositions
d du
décret relatif à l’EIE, l’avis de la DSE et le cahier de charges signé par l’ANME seront également annexés
au rapport. Pour les sous-projets
projets ayant des impacts E&S élevés ou moyen-élevés,
moyen qui ne sont pas
attendus dans le cadre du Programme, une copie du CGES / PGES doit être adressée à l’ANPE pour
information et validation. En cas de discordances dans le document, l’ANPE saisira l’ANME pour
vérification.
Le CGES / PGES final validé, sera publié sur le site web de l’ANME et rendu accessible au public. Le
rapport publié comprendra sur la page de garde la date de validation et de publication.
Étape 6 : Intégration des mesures environnementales et sociales dans DAO et contrats des sous-
sous
traitants
• L’entrepreneur,
’entrepreneur, en respectant le plan de gestion des déchets, a élaboré une procédure pour la l
conservation, le confinement et le transport à une installation agréée de traitement pour les
déchets dangereux ;
• Un mécanisme de règlement des griefs soit en place ;
• L’emploi soit transparent et non discriminatoire ; et
• Le recrutement de femmes soit encouragé.
Étape 7 : Règlement des griefs
Un mécanisme de règlement des griefs de la communauté et des travailleurs sera établi et mis en
fonction. Ce mécanisme fonctionnera tout au long la durée de la phase de construction du sous-projet.
so Il
sera géré par un gestionnaire des plaintes désigné par l’UGP avec l’appui du point focal E&S. Le
mécanisme de règlement des griefs est présenté dans le chapitre 7 et le mécanisme de griefs développé
pour le Programme se trouve en Annexe 7 au CGES.
Le suivi environnemental et social et la gestion des plaintes seront assurés par le point focal E&S. Cette
personne assurera un suivi périodique (mensuel) des mesures environnementales et sociales et la
conformité avec le PGES pendant les travaux. (Modèle en annexe au Mécanisme de règlement des
griefs.)
CGES 79 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Un registre des accidents de travail sera mis en place et utilisé. (Modèle en annexe au Mécanisme de
règlement des griefs.)
Le chef du projet,
jet, appuyé par le point focal E&S, est tenue d'enregistrer les griefs des citoyens relatifs
aux travaux, de les examiner et de transmettre sa réponse en indiquant les mesures prises pour pallier
les insuffisances soulevées. Le traitement des griefs se fera
fera dans le cadre du mécanisme formel qui sera
mis en place dès le démarrage du Programme.
Des contrôles aléatoires de la gestion des déchets sur le chantier seront effectués tout au long de la
phase de construction par le point focal E&S avec l’appui de l’AT.
l’
Les rapports semestriels de suivi seront préparés par la UGP sur la base des documents et rapports de
suivi trimestriels transmis par le point focal E&S. Ces rapports semestriels, qui seront transmis à la KfW,
comprendront :
- Un état d’avancement des différentes activités du projet et leur conformité aux mesures de
sauvegarde environnementale ;
- Une analyse et synthèse des rapports reçus des directions concernées ;
- Les résultats de traitements des plaintes ;
- Les conclusions de vérification sur terrain du respect des mesures environnementales
(anomalies constatées et recommandations) ;
- La documentation étayant ces conclusions.
Selon l’échelle du sous-projet, la DSE veillera la conformité du projet aux mesures
mesures de sauvegarde
environnementale et sociale lors de la planification, la réalisation, l’exploitation et la maintenance. Le
point focal E&S préparera et transmettra un rapport trimestriel de suivi documenté à la DSE, incluant
une appréciation du degré de respect
spect de l'entreprise de ses engagements, les anomalies et les difficultés
rencontrées, les accidents de travail et ceux subis par les tiers, leurs causes, les mesures correctives
mise en œuvre, les pièces étayant ces constats, tels que lettres, PV de réunion,
réunion, PV de réception des
travaux, journal de chantier, etc.
À la fin des travaux de construction, le suivi environnemental permettra de s’assurer que l’entreprise ait
mis en œuvre l’ensemble des es mesures environnementales et sociales conformément au contrat et aux
recommandations formulées par l’ANME.
Lors de la réception des travaux, le point focal E&S et le responsable des travaux préciseront dans le PV
de réception si la remise en état des lieux
lieux a été effectuée correctement par l’entreprise (nettoyage du
chantier, évacuation des déchets vers des sites autorisés, réparation des dégâts générés par les travaux,
etc.).
CGES 80 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
E&S ou les points focaux désignés par la UGP qui veilleront au respect des mesures
mesures de sauvegarde E&S
et de la conformité du projet aux politiques opérationnelles et aux directives HSE de la Banque mondiale
ainsi qu’aux dispositions de la législation et la réglementation nationales applicables. Les rapports de
suivi seront préparés chaque
aque semestre par la UGP.
Des contrôles aléatoires de la gestion des déchets sur le chantier seront effectués tout au long de la
phase d’exploitation et maintenance par le point focal E&S de l’ANME.
Un rapport de synthèse semestriel, vérifié et documenté, sera préparé par la UGP et transmis à la KfW.
CGES 81 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Suivi environnemental
- Le suivi des impacts environnementaux doit couvrir toutes les activités susceptibles d’avoir des
impacts environnementaux significatifs. Il doit se baser des indicateurs des émissions, des
effluents, etc. et mené par un personnel formé et selon des procédures
procédures normalisées.
- Les fréquences de mesures doivent aboutir à des résultats représentatifs de l’état du milieu
affecté et permettre l’adoption de mesures correctives nécessaires.
Émissions atmosphériques,, champs électromagnétiques et rejets liquides
- Les résultats
ts du suivi des aspects relatifs à l’hygiène et la sécurité doivent se référer aux valeurs
limites d’exposition professionnelle publiées à l’échelle internationale, comme les directives sur
les valeurs limites d’exposition, etc.
- La réglementation nationale
nationale définit les limites d’exposition de la population aux champs
électriques et magnétiques (limites publiées par l’ICNIRP).
Accidents mortels et non mortels
- Le suivi de l’hygiène et de la sécurité au travail doit être conçu et mené par des experts agréés. Un
registre des accidents de travail et autres événements dangereux doit être tenu au niveau des
installations.
- Les résultats de suivi des accidents doivent être analysés et évalués en se référant aux statistiques
publiés au niveau international (p. ex. celles de l’OIT, ou pays développés).
- De manière générale, les mesures de sécurité adoptées dans le cadre du projet doivent garantir la
sécurité des travailleurs et réduire au maximum le nombre d’accident (mortels et non mortels) de
travail.
- Lors de la conception
onception des programmes de suivi environnemental, l’évaluation environnementale
des sous projet doit se référer aux Directives EHS de l’SFI et de la réglementation nationale
relative à la santé et la sécurité au travail.
Règlement des griefs
Le suivi portera sur les griefs reçus (par type), les griefs traités, les délais de réponses, les mesures prises,
les griefs non traités et les causes.
CGES 82 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Les données sur le Programme global ainsi que ses principaux impacts environnementaux et sociaux
attendus et les mesures préconisées pour les éviter ou les réduire à des niveaux acceptables seront
présentés. L’ANME et les Consultants vont recueillir les avis et les suggestions des participants et
répondre aux questions et demandes d’éclaircissement. Les conclusions et les recommandations de la
consultation seront prises en considération dans la version finale du CGES. Le compte rendu
rend de la
consultation sera attaché à la version finale du CGES et comprendra une description sommaire du
déroulement de la consultation, les différents points discutés (question/réponses) et inclura la liste des
participants.
Le public, notamment les bénéficiaires, les utilisateurs des bâtiments publics, les populations riveraines
des sous-projets
projets et les personnes affectées, sera également informé par l’UGP du processus décisionnel
lors des phases d’études, de réalisation et d’exploitation
d’ des sous-projets
projets selon leurs échelles. L’UGP
fera participer les parties prenantes au processus de l'évaluation environnementale et sociale et de suivi
de la mise en œuvre des sous-projets,
projets, prendra en considération ses préoccupations et ses plaintes.
pl
L’ANME mettra à disposition les informations environnementales et sociales (PGES, rapports
pertinents), publiés en ligne et disponibles dans des lieux facilement accessibles).
Dans cette perspective, les méthodes d'engagement suivants pourront être envisagés :
• Éviter les rassemblements publics, notamment les audiences publiques, les ateliers et les
réunions communautaires ;
• Si des réunions plus restreintes sont autorisées/conseillées, mener des consultations en petits
groupes, comme des réunions de groupes de discussion, en respectant les les directives
d'éloignement physique entre toutes les personnes présentes. Si cela n'est pas autorisé ou
conseillé, faites tous les efforts raisonnables pour mener les réunions par le biais de canaux en
ligne, y compris Teams, Webex et Zoom;
• Diversifier less moyens de communication et s'appuyer davantage sur les médias sociaux et les
canaux en ligne. Lorsque cela est possible et approprié, créer des plateformes en ligne et des
groupes de discussion spécialisés adaptés à l'objectif, en fonction du type et de la catégorie des
parties prenantes ;
• Utiliser les canaux de communication traditionnels (télévision, journaux, radio, lignes
téléphoniques dédiées et courrier) lorsque les parties prenantes n'ont pas accès aux canaux en
ligne ou ne les utilisent pas fréquemment.
fréquemment. Les canaux traditionnels peuvent également être très
efficaces pour transmettre des informations pertinentes aux parties prenantes, et leur
permettre de faire part de leurs réactions et suggestions ;
• Lorsqu'un engagement direct avec les personnes affectées
affectées ou les bénéficiaires du projet est
CGES 83 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
nécessaire, identifier les canaux de communication directe avec chaque foyer affecté par une
combinaison spécifique de messages électroniques, de courrier, de plateformes en ligne, de
lignes téléphoniques dédiées avec des opérateurs bien informés ;
• Chacun des canaux d'engagement proposés doit préciser clairement comment les parties
prenantes peuvent fournir un retour d'information et des suggestions.
Un grief est considéré être toute plainte concernant la manière dont un sous-projet
sous projet est mis
mi en œuvre.
Cela peut prendre la forme d'une plainte spécifique concernant les impacts, dommages ou préjudices
causés par le projet, de préoccupations concernant l'accès au processus d'engagement des parties
prenantes ou sur la façon dont les commentaires ont été traités, et de préoccupations concernant les
activités du projet pendant la construction ou l'exploitation, ou des incidents ou impacts perçus.
Un grief est défini comme un problème, une préoccupation ou une réclamation (perçu ou réel) qu'un
individu
du ou un groupe communautaire souhaite qu'une entreprise, ou un entrepreneur, traite et
résolve, p. ex. :
• Une plainte spécifique concernant les impacts, dommages ou préjudices causés par le projet ;
• Des préoccupations concernant l'accès au processus d'engagement
d'engagement des parties prenantes du
projet et la manière dont les griefs ont été traités ;
• Des préoccupations concernant les activités du projet pendant la construction ou l'exploitation,
ou des incidents ou impacts perçus.
Il est à noter que les commentaires positifs et des suggestions peuvent également être transmis via le
mécanisme de règlement des griefs.
Le but du mécanisme de règlement des griefs est de décrire l'approche adoptée par le Programme pour
accepter, évaluer, résoudre et suivre les griefs, les commentaires et les suggestions des personnes
touchées par les activités du Programme y compris les :
CGES 84 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Un mécanisme de règlement des griefs formel et conforme aux exigences de la Banque mondiale et la
KfW a été préparé pour le Programme et se trouve en Annexe 7 au CGES. Il devrait être mis en place dès
la phase de conception / planification du Programme.
Le mécanisme de règlement des griefs sera géré par un interlocuteur unique (point focal désigné),
formé à la tâche
he et ayant une bonne connaissance du Programme et les modalités de l’ANME. Il est
pertinent de garder le même responsable comme interlocuteur unique pour tout ce qui concerne le
règlement des griefs compte tenu de son expérience antérieure. Le point focal
focal aura l’appui du point
focal E&S du Programme qui gérera la mise en œuvre du PGES ou des CBPES.
CGES 85 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Les parties prenantes, les personnes affectées et le public seront informés du mécanisme de règlement
des griefs et son fonctionnement,
nement, notamment lors de la consultation publique, sur chantier et dans les
locaux de l’ANME et des collectivités locales. Les informations sur le mécanisme de règlement des griefs,
les personnes à contacter, les coordonnées, les formulaires des griefs, etc.
etc. doivent être affichées sur les
sites des travaux et dans les locaux de l’ANME accessibles au public.
Les coordonnées des responsables et les informations sur la procédure, y compris le formulaire de grief,
seront distribuées aux travailleurs dans le cadre de la formation d'initiation et aux communautés locales
dans le cadre des activités d'engagement en cours.
c
Le responsable des griefs est chargé de tenir un registre des griefs. Le formulaire de grief sera rempli par
le plaignant ou, le cas échéant, par le point focal ou l’agent ayant reçu et enregistré la plainte. Le
registre
re des griefs doit se référer à ces formulaires (numéro de la plainte, date, etc.). Le formulaire de
grief et un exemple de format de registre sont inclus dans l’annexe au mécanisme de règlement des
griefs.
Une fois l’enquête terminée, et selon la gravité et le type de grief, une décision provisoire sera discutée
avec le plaignant afin de trouver une solution satisfaisante. Les annonces unilatérales constituent une
exception. Si un accord est conclu, il doit être précis et limité dans le temps et être communiqué par
écrit au plaignant dans le mois suivant la réception du grief. Le grief sera considéré comme « clos »
après vérification
ification de la mise en œuvre de la résolution. Même lorsqu’un accord n’est pas conclu ou que
le grief a été rejeté (par exemple parce qu’il ne relevait pas de la portée du projet), les mesures prises,
l’état du dossier (p. ex., en attente en raison d’une enquête, fermé) et les résultats obtenus seront
systématiquement documentés.
Un suivi trimestriel sera préparé par le gestionnaire des griefs pour pouvoir évaluer de manière
systématique l’évolution et le traitement des griefs.
griefs. Les résultats du suivi seront partagés avec les
différents services concernés par le Programme et inclus dans le rapport semestriel de suivi
environnemental et social. (Modèle dans l’annexe au Mécanisme de règlement des griefs.)
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Programme TEEP – Projet de CGES
8 Cadre organisationnel
Les parties prenantes impliquées dans l’implémentation du CGES (listées dans le tableau ci-dessous)
ci
devraient être inclus dans les consultations du Programme.
CGES 87 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Il est impératif de lier le Manuel opérationnel du Programme (MOP) au CGES. Le MOP devrait contenir
des sections sur les questions et les procédures environnementales et sociales. Ces sections devraient
fournir des liens vers : (i) l’examen préalable des sous-projets;
sous projets; (ii) les mesures d’atténuation d’impact
environnementall et social et/ou les listes de contrôle appropriées; (iii) les formulaires pratiques de
protection utilisés au niveau des sous-projets
sous projets sur le terrain; (iv) l’élaboration d’outils/directives
supplémentaires; (v) des détails sur la façon dont la surveillance
surveillance et l’évaluation des mesures de
protection seront entreprises; vi) la définition et le rôle de la vérification par un tiers, au besoin.
CGES 88 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Chacune des directions centrales impliquées dans les études, la construction et la maintenance du
Programme, dispose de responsables HSE, formés et habilités au contrôle du respect des consignes de d
sécurité. Un programme de renforcement des capacités de ses directions a été établi et axé
principalement sur les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale conformément aux besoins
identifiés. Il comprendra des sessions de formation focalisées sur l’application
l’application du CGES et les différentes
étapes du processus de l’évaluation environnementale des sous projets. Une assistance technique est
également prévue pour aider les différents points focaux E&S à assurer le suivi environnemental et la
préparation dess rapports réguliers y relatifs.
9.2 Formation
Étant donné que la plupart des mesures de mitigation E&S sont des bonnes pratiques d’ingénierie, la
formation doit consister à l’augmentation des connaissances sur : a) la politique de sauvegarde de la
Banque mondiale et l’implémentation des instruments E&S appropriés au Programme (PGES, CBPES) ; b)
la formation spécifique sur la supervision et la surveillance des entreprises travaux et des Consultants en
matière de la protection de l’environnement, y compris les formulaires
formulaires et le processus de rapportage ; c)
les connaissances générales sur de bonnes pratiques de construction pour atténuer les impacts
potentiels sur l’environnement, l’hygiène et la sécurité.
CGES 89 de 260
Programme TEEP – Projet de CGES
Tout personnel clé responsable pour des activités qui comprennent les aspects environnementaux et
sociaux sur le chantier et en gestion de sous-projet
sous doit participer à la formation.
rmation. La formation pour la
supervision des entrepreneurs doit avoir lieu au moins un mois avant le début de la construction. Les
participants clés seront : le personnel environnemental de l’ANME, les entreprises travaux et leurs sous-
sous
traitants clés, des représentants des agences locales, de la communauté locale et des agents
responsable de la gestion des entrepreneurs.
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Programme TEEP – Projet de CGES
10 Annexes
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Programme TEEP – Projet de CGES
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Programme TEEP – Projet de CGES
Nom du projet :
Emplacement du site du projet : Village, district, région, pays
Partenaire de la KfW : Organisation recevant un financement
Organisme chargé de l'exécution : Partenaire de construction sous contrat
Responsable du site du projet : Nom et coordonnées
Description du projet : Décrivez :
Objectif et besoin / but du - Type d'infrastructure à construire pour ce projet et son
projet : emplacement exact
Aspects du projet :
- Activités du projet à réaliser (construction, exploitation et
démantèlement).
- Type de machines utilisées
- Principaux risques et impacts environnementaux et sociaux
des activités attendues
- Type de dispositions E&S requises par la législation nationale
(par exemple EIES)
- Structure organisationnelle et responsabilités
esponsabilités
Si possible et pertinent, incluez un plan des lieux. Fournissez des
données quantitatives (volume, longueur, population cible, etc.) si
disponibles et pertinente un aperçu du calendrier envisagé, parties
prenantes impliquées dans le projet.
Pouvez-vous
vous confirmer que le projet est conforme aux critères des « projets à risque modéré et mineur » ?
☐Oui ☐ Non
Étape du projet : ☐ Préparation ☐ Construction ☐ Exploitation
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Programme TEEP – Projet de CGES
C - Catégorisation
atégorisation catégorielle du sous-projet
sous
27
La destruction signifie (i) l'élimination ou la sévère diminution de l'intégrité d'un habitat causée par un
changement majeur et à long terme de l'utilisation du sol ou de l’eau ou (ii) la modification d'un habitat telle que la
capacité de cet habitat à remplir son rôle soit perdue.
28
Ceci ne s’applique pas à la fourniture d’équipement médical, d’équipement de contrôle de qualité ou toute
autre application pour laquelle la source de radioactivité est insignifiante et/ou adéquatement protégée.
29
Les investissements
estissements dans les réseaux de transport d’électricité alimentés essentiellement par le charbon seront
poursuivi s uniquement dans des pays et régions qui ont une politique ou stratégie ambitieuse de protection du
climat (NDC) ou si les investissements ont ont pour but explicite de réduire la part de l’énergie au charbon dans le
réseau. Dans les pays en développement, les stations de chauffage et de cogénération alimentées au charbon
peuvent être co-financées
financées dans des cas particuliers suite à un examen rigoureux,
rigoureux, s’il y a un apport significatif à la
durabilité, et pourvu que les risques environnementaux majeurs soient réduits et qu’il soit démontré qu’il n’existe
pas d’alternative plus favorable en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
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Programme TEEP – Projet de CGES
• Si l’une des réponses aux questions 1 et 2 est oui, le sous projet est de la Catégorie A et une
EIES approfondie est exigée. Une consultation avec la KfW est exigée avant de procéder.
• Si l’une des réponses aux questions 3 à 17 est oui, le sous projet est de la Catégorie B et requiert
la préparation d’EIES / PGES / CBPES – l’instrument sera déterminé suite à une évaluation des
niveaux de risques E&S.
• Si la réponse à la question 8 et/ou 14 est oui, le sous-projet
sous est de la Catégorie B et en plus des
instruments requis mentionnés ci-dessus,
ci dessus, un plan de gestion des déchets est exigé.
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Programme TEEP – Projet de CGES
Décision
Signature
Signature
30
Nécessaire pour des sous-projets
projets de la catégorie A et certains de la catégorie B – le responsable E&S devrait
déterminer la nécessité pour la DES à valider la FESDS.
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Programme TEEP – Projet de CGES
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Programme TEEP – Projet de CGES
Instructions
Objectif
La liste de contrôle vise à appuyer l'agence d'exécution
d'exécution du projet (ANME) lors d'une visite de site à
identifier les risques environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires (ESSS) les plus importants
par rapport au site. Chaque site est bien entendu unique et certains des sujets mentionnés ne seront
ser
pas du tout pertinents, tandis que d'autres peuvent être très critiques. En tant que telle, la liste de
contrôle doit être utilisée de manière prudente et réaliste par le responsable ESSS auprès de l’ANME.
Dans le cas où des risques ESSS critiques sont identifiés lors de l'évaluation initiale du site,
l'entrepreneur devrait en informer immédiatement l'ANME ou les experts du Centre de compétence
de la KfW pour la durabilité environnementale et sociale (KCUS) pour un appui supplémentaire.
Les définitions suivantes s'appliquent :
• Zone du projet : définit une zone dans laquelle les aspects ESSS ci-dessous
ci dessous et les mesures de
gestion telles que définies dans le plan de gestion environnementale et sociale (PGES)
s'appliquent. Cela comprend le site (de construction)
constructi (voir ci-dessous)
dessous) et les zones
environnantes qui peuvent être touchées de manière provisoire ou définitive par les activités de
construction (par exemple, les communautés voisines, les habitats, les plans d'eau).
• Site : désigne l'endroit où les travaux de construction permanents doivent être exécutés et où
les équipements et les matériaux doivent être livrés. Le site fait partie de la zone du projet.
Instructions pour la visite du site
La visite du site doit être effectuée par le responsable ESSS de l'ANME. À son arrivée sur un site, le
visiteur devrait, le cas échéant, recevoir des consignes de sécurité pour se familiariser avec les
risques E&S potentiels.
La visite du site portera sur des questions relatives à la sécurité, à l'environnement, à la santé et à
l'emploi ainsi que sur les enjeux communautaires. Cela impliquera à la fois ce qui peut être observé
directement en se promenant sur le site, mais aussi ce qui est documenté, suivi et consigné, selon les
disponibilités.
Pour la documentation, les politiques et procédures qui sont déjà en place sur le site pour
déterminer les risques sont identifiés et contrôlés doivent être examinées, ainsi que tout permis,
autorisation, contrat, etc. disponibles.
Pour recueillir
lir des informations E&S pertinentes, la visite du site ne devrait pas se limiter au site lui-
lui
même, mais inclure également les environs du site. L'engagement à l'égard des personnes et des
communautés vivant sur ou à proximité du site et de la zone du projet
projet peut être une source
importante d'informations pour l'évaluation du site.
Instructions pour remplir la liste de contrôle E&S
La troisième colonne de la liste de contrôle fait référence au plan de gestion environnementale et
sociale (PGES, disponible en tant que chapitre 3 du paquet PGES).
PGES
Les questions de la liste de contrôle peuvent donc déclencher des éléments du modèle PGES qui
doivent être gérés en conséquence par l’entrepreneur.
• Pour toute question dont la réponse est « OUI », l'élément correspondant
correspondant du PGES est pertinent
et les mesures proposées doivent être prises en compte pour le projet.
• Pour chaque question dont la réponse est « NON », l'élément correspondant dans le PGES n'est
pas pertinent et peut donc être supprimé.
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Programme TEEP – Projet de CGES
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TEEP / decon-Alcor
Programme TEEP – Projet de CGES
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Le site est-il situé sur une zone ☐ Oui B.19 – Mesures de contrôle de La zone inclinée est un facteur qui peut Fournissez ici : ☐ Faible
inclinée ? l'érosion provoquer une érosion des sols.
☐ Non Des détails supplémentaires à l'appui ☐ Modéré
de l'évaluation
☐ Inconnue ☐ Substantif
Des éléments manquants
☐ Élevé
La preuve documentaire
D’éventuelles actions / atténuation à
envisager, etc.
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Y a-t-il de la végétation dans la ☐ Oui B.17 – Défrichage de la Les méthodes de défrichage peuvent être ☐ Faible
zone du projet qui devra être végétation nocives pour l'environnement, la
défrichée / enlevée aux fins du ☐ Non biodiversité et l'habitat de la faune ☐ Modéré
B.20 – Réhabilitation du site
projet ? ☐ Inconnue peuvent être affectés ☐ Substantif
☐ Élevé
La zone du projet est-elle sujette ☐ Oui C.31 – Prévention des urgences Le projet doit tenir compte des impacts des ☐ Faible
aux impacts de catastrophes catastrophes naturelles et adopter des
naturelles telles que les ondes de ☐ Non mesures qui minimiseraient ces impacts. ☐ Modéré
tempête, les incendies, les ☐ Inconnue ☐ Substantif
inondations ou les tremblements
de terre ? ☐ Élevé
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
La zone du projet est-elle sujette à ☐ Oui C.31 – Prévention des urgences Le projet doit tenir compte des impacts du ☐ Faible
l'impact des changements changement climatique et adopter des
climatiques tels que l'élévation du ☐ Non mesures qui minimiseraient ces impacts. ☐ Modéré
niveau de la mer, la sécheresse, la ☐ Inconnue ☐ Substantif
chaleur ?
☐ Élevé
Le site est-il situé à proximité ☐ Oui B.10 – Protection des zones Les activités de construction peuvent ☐ Faible
immédiate (moins de 50 m) adjacentes perturber les communautés et les
d'habitations à usage résidentiel, ☐ Non récepteurs humains sensibles. Ces ☐ Modéré
D.47 – Interaction avec la
de bâtiments publics tels qu'un ☐ Inconnue perturbations devraient être réduites à la ☐ Substantif
communauté
centre médical, des infrastructures source. Si cela n'est pas possible, il faudra
scolaires / éducatives ou d'autres prendre des mesures pour minimiser ces ☐ Élevé
bâtiments sensibles susceptibles perturbations. Dans tous les cas, il faudra
d'être impactés par les activités de interagir avec les communautés pour
construction (bruit, poussière, trouver la meilleure solution.
odeur, circulation) ou modes
d'accès au site ?
Le site est-il situé à proximité (<100 ☐ Oui B.12 – Prévention de la Les travaux de construction peuvent ☐ Faible
m) de plans d'eau (par exemple, pollution provoquer la pollution des plans d'eau,
rivières, étangs, lacs) accessibles ☐ Non entraînant des impacts négatifs pour la ☐ Modéré
B.13 – Effluents
aux effluents générés par le projet ☐ Inconnue flore et la faune ainsi que pour les ☐ Substantif
(effluents tels que les eaux usées communautés. Les activités de
non traitées, les produits construction pouvant être source de ☐ Élevé
chimiques, etc.) ? pollution sont à éviter, minimiser et
atténuer.
Des ressources en eau souterraine ☐ Oui B.12 – Prévention de la Rivalité pour les ressources en eau entre le ☐ Faible
ou en eau potable sont-elles pollution projet et les communautés
présentes dans la zone du projet ? ☐ Non ☐ Modéré
B.13 – Effluents Contamination de l'eau par les effluents
☐ Inconnue pendant la construction et / ou ☐ Substantif
D.47 – Interaction avec la
l'exploitation.
communauté ☐ Élevé
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
La zone du projet est-elle ☐ Oui B.18 – Espaces de valeur Selon la nature de la protection et le type ☐ Faible
entièrement ou partiellement écologique de projet, les activités de construction
située à l'intérieur ou à proximité ☐ Non peuvent affecter directement les zones ☐ Modéré
immédiate d'une aire naturelle ☐ Inconnue protégées ou indirectement entraîner une ☐ Substantif
protégée nationale ou pression sur les ressources protégées (par
internationale reconnue ? exemple, temporairement en raison d'un ☐ Élevé
afflux accru de travailleurs ou permanente
en raison de l'augmentation du trafic à
long terme)
Le site est-il exposé sans aucune ☐ Oui C.40 – Fourniture d'installations Si le site est exposé à la chaleur et à des ☐ Faible
structure pour fournir de l'ombre H&S conditions météorologiques extrêmes, la
ou une protection contre le vent ? ☐ Non santé des travailleurs peut être menacée et ☐ Modéré
Le projet impactera-t-il ou ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Impacter ou restreindre l'accès aux sites ☐ Faible
restreindra-t-il l'accès aux sites communauté culturels peut compromettre l'acceptation
culturels ou religieux tels que les ☐ Non du projet. Il est nécessaire d'en tenir ☐ Modéré
D.51 - Découverte fortuite
tombes, les sites sacrés, les sites compte au stade de la conception /
☐ Inconnue ☐ Substantif
religieux, les sites historiques ou planification.
archéologiques ? ☐ Élevé
Existe-t-il des communautés locales ☐ Oui D.47 ––Interaction avec la Si le projet restreint l'accès aux ressources, ☐ Faible
connues dans la zone du projet qui communauté une alternative de moyens de subsistance
dépendent de terres ou de ☐ Non appropriée doit être fournie aux personnes ☐ Modéré
D.49 – Occupation des terres
ressources qui seront affectées de ☐ Inconnue affectées. ☐ Substantif
manière permanente ou
temporaire par les activités de ☐ Élevé
construction (par exemple, terres
agricoles, plans d'eau, forêts,
etc.) ?
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Y a-t-il des groupes socioculturels ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Les communautés autochtones (et d'autres ☐ Faible
présents dans la zone du projet qui communauté groupes considérés comme des « tribus »
peuvent être considérés comme ☐ Non et des « minorités ») peuvent présenter ☐ Modéré
des « tribus » (tribus ☐ Inconnue des vulnérabilités spécifiques. Le projet ☐ Substantif
montagnardes, tribus défavorisées, doit tenir compte des besoins spécifiques
peuples tribaux), « pour s'assurer que ces groupes ne soient ☐ Élevé
minorités » (minorités ethniques pas plus mal lotis en raison des activités du
ou nationales) ou « communautés projet.
autochtones » ?
Les routes d'accès traversent-elles ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Les restrictions d'accès aux terres peuvent ☐ Faible
des colonies communautaires ? communauté avoir des répercussions sur l'acceptation
☐ Non du projet et entraîner des risques pour la ☐ Modéré
D.50 – Gestion du trafic
☐ Inconnue sécurité en raison de l'augmentation du ☐ Substantif
trafic.
☐ Élevé
☐ Élevé
Y aura-t-il une perte d'abris et de ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Voir ci-dessus ☐ Faible
terrains résidentiels (permanente communauté
ou temporaire) en raison de ☐ Non ☐ Modéré
D.49 – Occupation des terres
l'acquisition de terrains ? ☐ Inconnue ☐ Substantif
☐ Élevé
Y aura-t-il une perte (permanente ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Voir ci-dessus ☐ Faible
ou temporaire) de sources de communauté
revenus (par exemple, des actifs ☐ Non ☐ Modéré
D.49 – Occupation des terres
tels que les cultures, les arbres) et
☐ Inconnue ☐ Substantif
de moyens de subsistance en
raison de l'acquisition de terres ? ☐ Élevé
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TEEP / decon-Alcor
Programme TEEP – Projet de CGES
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Les itinéraires ou les installations ☐ Oui D.50 – Gestion du trafic Le projet doit s'assurer que l'exposition de ☐ Faible
de transport utilisés par les la communauté au trafic lié au projet et
communautés locales sont-ils ☐ Non aux risques liés à la sécurité routière soit ☐ Modéré
affectés par les activités de ☐ Inconnue évitée et minimisée. ☐ Substantif
construction ?
☐ Élevé
☐ Inconnue ☐ Substantif
☐ Élevé
Le contexte social / de genre est-il ☐ Oui A.7 – Code de conduite Tenez compte des risques de harcèlement ☐ Faible
sujet à la violence sexiste et sexuel et d'agression des travailleuses et /
☐ Non D.48 – Dommages aux ☐ Modéré
inégalité des sexes ? ou des femmes de la communauté et
personnes et aux biens
☐ Inconnue fournir des solutions de protection ☐ Substantif
adéquates (installations, organisation du
travail, mécanisme de réclamation). ☐ Élevé
Assurez-vous qu'aucune discrimination
fondée sur le sexe ne se produise au sein
du projet.
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Des prélèvements d'eau sont-ils ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Prévoir des mesures pour empêcher les ☐ Faible
prévus à partir des plans d'eau de communauté rivalités pour les ressources en eau entre
surface ou souterrains dans la ☐ Non le projet et les communautés. ☐ Modéré
zone du projet ? ☐ Inconnue ☐ Substantif
☐ Élevé
Les ressources naturelles (par ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Prévoir des mesures pour empêcher les ☐ Faible
exemple bois, eau, sable, communauté rivalités pour les ressources en eau entre
carrières) dans la zone du projet ☐ Non le projet et les communautés ☐ Modéré
seront-elles utilisées pour des ☐ Inconnue ☐ Substantif
activités de construction en
quantité substantielle ? ☐ Élevé
Les routes d'accès ne sont-elles ☐ Oui La construction de routes pavées peut ☐ Faible
pas pavées (c'est-à-dire les B.14 – Émissions et constituer un risque d'émissions et de
chemins de terre) et / ou y aura-t- ☐ Non perturbations pour les populations ☐ Modéré
poussières
il des chemins de terre ☐ Inconnue ☐ Substantif
temporaires construites pour les D.50 – Gestion du trafic
activités de construction ? ☐ Élevé
Une des activités suivantes est-elle ☐ Oui B.11 – Zones d'emprunt, ☐ Faible
prévue dans la zone du projet ? stockage
☐ Non ☐ Modéré
• Terrassement, B.13 – Effluents
☐ Inconnue ☐ Substantif
• Excavations / enlèvement B.19 – Érosion et transport
de terre végétale, des sédiments ☐ Élevé
• Zones d'emprunt,
D.51 – Fossiles / découvertes
• Stockage, archéologiques for
fortuites
• Installations de stockage
(par exemple réservoirs,
silos).
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Les activités de construction ☐ Oui B.16 – Gestion des déchets Contamination de l'environnement par ☐ Faible
entraîneront-elles la production de une élimination inadéquate et / ou des
déchets nécessitant un traitement ☐ Non risques pour la santé publique, par ex. en ☐ Modéré
spécial ou des mesures ☐ Inconnue raison de la réutilisation des emballages. ☐ Substantif
d'élimination des déchets ?
☐ Élevé
Les travaux de construction ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Contamination de l'environnement et ☐ Faible
impliqueront-ils un stockage (par risque pour la santé humaine par une
☐ Non B.12 – Prévention de la ☐ Modéré
exemple réservoirs, stations- manipulation inadéquate des substances.
pollution
service), le transport et la ☐ Inconnue ☐ Substantif
manipulation de substances B.13 – Effluents
pouvant nuire à la santé humaine ☐ Élevé
B.16 – Gestion des déchets
ou à l'environnement (c'est-à-dire
des matières dangereuses, des C.24 – Signalement des
contaminants, des carburants, des accidents
huiles) ?
C.28 – EPI
C.31 – Prévention des
urgences
C.33 – Premiers secours
Les activités de construction ☐Oui B.13 – Effluents Contamination de l'environnement par ☐ Faible
entraîneront-elles la production de une élimination inadéquate.
flux d'eaux usées ? ☐ Non ☐ Modéré
☐ Inconnue ☐ Substantif
☐ Élevé
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Des éléments potentiellement ☐ Oui D.48 – Dommages aux Risque de sécurité (glissade, chute) pour le ☐ Faible
dangereux existent-ils sur le site personnes et aux biens public et les autres non-travailleurs
ou sont-ils prévus, tels que des ☐ Non accédant au site, comme les enfants. ☐ Modéré
fosses, des étangs, des fossés, des ☐ Inconnue ☐ Substantif
tranchées, des trous, des
échafaudages, etc. ? ☐ Élevé
Les travaux de construction sont- ☐Oui D.47 – Interaction avec la Risques d'accidents par intrusion du public ☐ Faible
ils situés dans une zone communauté sur le chantier. Assurez-vous que les zones
fréquentée par le public ? ☐ Non du site soient sécurisées, disposent de ☐ Modéré
C.24 – Signalement des
☐ Inconnue restriction d'accès, de signalétique et d’un ☐ Substantif
accidents
éclairage approprié.
C.33 – Premiers secours ☐ Élevé
Le projet engagera-t-il du ☐Oui D.48 – Dommages aux Risque d'abus du personnel de sécurité à ☐ Faible
personnel de sécurité pour être personnes et aux biens l'égard du public et des communautés si le
présent sur le site pendant les ☐ Non personnel de sécurité n'est pas ☐ Modéré
activités de construction ? ☐ Inconnue correctement formé. ☐ Substantif
☐ Élevé
☐ Élevé
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Le projet nécessite-t-il l'acquisition ☐ Oui D.47 – Interaction avec la L'acquisition de terres ou les restrictions ☐ Faible
de terres ? communauté d'utilisation des terres liées au projet sont
☐ Non susceptibles d'avoir un impact ☐ Modéré
S'il y a acquisition de terres, qu'est D.49 – Occupation des terres
☐ Inconnue préjudiciable important en raison de la ☐ Substantif
ce qui s'appliquera ?
perte de moyens de subsistance, ce qui
Perte (permanente ou peut avoir une incidence significative sur ☐ Élevé
temporaire) de l'acceptation du projet par les
structures et de terrains communautés.
résidentiels
Perte (permanente ou
temporaire) de sources
de revenus (par
exemple, des actifs tels
que les cultures, les
arbres) et de moyens de
subsistance
Le projet prévoit-il une donation ☐ Oui D.47 – Interaction avec la Le projet doit garantir que la donation de ☐ Faible
volontaire de terres ? communauté terres soit volontaire et en dehors de
☐ Non toute contrainte ☐ Modéré
D.49 – Occupation des terres
☐ Inconnue ☐ Substantif
☐ Élevé
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Le projet garantit-il que toutes les ☐Oui D.42 – Normes du travail Le temps de travail selon l'OIT est limité à ☐ Faible
personnes travaillant pour le projet, 8 heures par jour / 48 heures par semaine.
y compris les personnes directement ☐ Non Il est possible de faire des heures ☐ Modéré
employées ou contractées, ☐ Inconnue supplémentaires à condition de ne pas ☐ Substantif
travaillent selon les règles de l'OIT dépasser les 60h / semaine et que les
ou les normes nationales relatives heures supplémentaires soient ☐ Élevé
aux horaires de travail (les normes compensées.
les plus strictes étant applicables) ?
Le projet garantit-il que toutes les ☐Oui D.42 – Normes du travail L'âge minimum d'embauche est fixé à 15 ☐ Faible
personnes travaillant pour le projet, ans (13 ans pour les travaux légers) et
y compris les personnes directement ☐ Non pour les travaux dangereux il est fixé à 18 ☐ Modéré
employées ou sous contrat ainsi que ☐ Inconnue ans. ☐ Substantif
la main-d'œuvre communautaire,
Le projet ne devrait pas empêcher les ☐ Élevé
sont au-dessus de l'âge minimum à
jeunes travailleurs de suivre un
l'emploi ?
enseignement / fréquenter l'école.
Un système de contrôle de l'âge
(vérification d'identité) devrait être
envisagé.
Le projet garantit-il que toutes les ☐ Oui D.42 – Normes du travail L’employeur ne peut retenir le salaire, les ☐ Faible
personnes travaillant pour le projet, avantages sociaux, les biens ou les
y compris les personnes directement ☐ Non documents de ses employés pour les ☐ Modéré
employées ou sous contrat ainsi que ☐ Inconnue forcer à travailler. Les travailleurs ☐ Substantif
la main-d'œuvre communautaire, devraient avoir le droit de quitter leur lieu
travaillent de leur plein gré et sans de travail après avoir terminé leurs ☐ Élevé
aucune forme de coercition ? journées de travail.
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Le projet a-t-il l'intention d'employer ☐ Oui A.7 – Code de conduite Le travail communautaire ne doit être ☐ Faible
de la main-d'œuvre communautaire effectué que sur une base volontaire, avec
☐ Non D.42 – Normes du travail ☐ Modéré
? le consentement libre et éclairé des
☐ Inconnue D.43 – Recrutement local travailleurs, qui doivent avoir la possibilité ☐ Substantif
de révoquer librement le consentement à
D.44 - Transport ☐ Élevé
tout moment
D.47 – Interaction avec la
Le temps de travail doit tenir compte de
communauté
l'occupation de la communauté, en
D.48 – Dommages aux particulier du travail agricole ou d'autres
personnes et aux biens activités saisonnières liées aux moyens de
subsistance.
Des logements seront ils construits ☐ Oui C.33 – Premiers secours Le logement des travailleurs doit être géré ☐ Faible
sur le site pour les travailleurs par des politiques adéquates pour assurer
☐ Non C.40 – Accommodation ☐ Modéré
travailleur intérimaires ? la santé, la sécurité et le bien-être des
☐ Inconnue C.40 – Hygiène, travailleurs, y compris la prise en compte ☐ Substantif
hébergement et restauration des besoins sociaux et culturels.
☐ Élevé
C.41 – Toxicomanie
D.48 – Dommages aux
personnes et aux biens
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Est-ce que plus de 20 travailleurs ☐ Oui A.7 – Code de conduite La santé, la sécurité et le bien-être de la ☐ Faible
externes à la communauté d'accueil communauté et des travailleurs doivent
☐ Non C.40 – Hygiène, ☐ Modéré
du projet sont prévus en raison de la être protégés par le projet.
hébergement et restauration
demande de main-d'œuvre de la ☐ Inconnue ☐ Substantif
construction ? D.42 – Normes du travail
☐ Élevé
Ou D.43 – Recrutement local
Est-ce que plus de 50 travailleurs D.44 - Transport
seront mobilisés sur le projet en
D.47 – Interaction avec la
même temps ?
communauté
D.48 – Dommages aux
personnes et aux biens
Le projet comprend-il des travaux en ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Les risques liés au travail en hauteur ☐ Faible
hauteur (au-dessus de 1 m tels que doivent être minimisés par des EPI
☐ Non C.24 – Signalement des ☐ Modéré
la construction de toits, de pylônes, appropriés (harnais)
accidents
la coupe d'arbres, l'utilisation ☐ Inconnue ☐ Substantif
d'échafaudages, etc. ?) C.31 – Prévention des
urgences ☐ Élevé
Le projet comprend-il des risques ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Centres médicaux à proximité du site. ☐ Faible
d’électrocution et exposition aux
☐ Non C.24 – Signalement des Évaluer au préalable les niveaux ☐ Modéré
champs électromagnétiques
accidents d’exposition, doter les agents d’appareils
(intervention à proximité aux lignes ☐ Inconnue ☐ Substantif
de mesure individuels et limiter le temps
électriques ou aux transformateurs) C.31 – Prévention des
d’exposition (par ex. rotation du temps de ☐ Élevé
? urgences
travail).
C.33 – Premiers secours
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Le projet comprend-il des travaux ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Pour éviter tout risque d'effondrement du ☐ Faible
souterrains (tranchées, forage de sol et d'ensevelissement des travailleurs,
☐ Non C.24 – Signalement des ☐ Modéré
puits ou similaires) en dessous de 1 aucun travailleur ne devrait être autorisé à
accidents
m de profondeur ? ☐ Inconnue travailler seul. ☐ Substantif
C.31 – Prévention des
urgences ☐ Élevé
Sera-t-il recouru à de la machinerie ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Pour prévenir les risques d'accidents, ☐ Faible
lourde (p. Ex. Pelles, grues, camions, aucun travailleur ne devrait être autorisé à
☐ Non B.12 – Prévention de la ☐ Modéré
marteaux-piqueurs) pour les travailler seul et une formation adéquate
pollution
activités de construction ? ☐ Inconnue devrait être dispensée. ☐ Substantif
B.15 – Bruit et vibrations
☐ Élevé
C.24 – Signalement des
accidents
C.28 – EPI
C.33 – Premiers secours
C.31 – Prévention des
urgences
C.33 – Premiers secours
Le travail comprendra-t-il des ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Pour prévenir les risques d'accidents, ☐ Faible
activités dans des espaces confinés aucun travailleur ne devrait être autorisé à
☐ Non C.24 – Signalement des ☐ Modéré
tels que des puits, des fosses travailler seul et une formation adéquate
accidents
septiques, etc. ? ☐ Inconnue devrait être dispensée. ☐ Substantif
C.31 – Prévention des
urgences ☐ Élevé
Question Réponse Référence PGES Risques éventuels à considérer / conseils Observations Niveau de
risque
Les activités du projet impliqueront- ☐ Oui A.8 – Formation ESSS Pour prévenir les risques d'accidents, ☐ Faible
elles la manipulation de substances / aucun travailleur ne devrait être autorisé à
☐ Non B.16 – Gestion des déchets ☐ Modéré
contaminants dangereux (par ex. travailler seul et une formation adéquate
amiante, PCB dans des ☐ Inconnue C.24 – Signalement des devrait être dispensée. ☐ Substantif
transformateurs, métaux lourds accidents
dans des panneaux PV et lampes ☐ Élevé
C.31 – Prévention des
fluorescentes) ?
urgences
C.33 – Premiers secours
1. Introduction
L’ANME prévoit de construire <désignation
< de l'intervention par ex. école, système de distribution
d'eau, etc.> ("le projet"). Le projet sera construit sur un site en / à <Nom
<Nom du lieu / village / pays>.
pays Les
travaux de construction seront exécutés par l'entreprise de construction (prestataire)
(prestataire) <Nom
< de
l'entrepreneur> avec les sous-traitants
traitants suivants : <Nom
< des sous-traitants
traitants s'ils sont déjà connus>.
connus Les
activités de construction seront supervisées par le consultant chargé de la mise en œuvre <Nom < du
consultant si déjà connu>.
Le présentt plan de gestion environnementale et sociale (PGES) a pour fin de fournir un résumé
consolidé de tous les engagements environnementaux et sociaux (E&S) pertinents pour la phase de
construction du projet. Les mesures portent sur les aspects environnementaux
environnementaux (tels que les émissions
atmosphériques, la biodiversité et la contamination de l’environnement) et les aspects sociaux (comme
la protection des droits de la personne, la communication avec les parties prenantes locales, la sécurité
sur le lieu de travail et dans la population). Le présent PGES donne également un aperçu du système de
gestion E&S mis en œuvre pour assurer une exécution systématique et efficace de ces engagements, y
compris la répartition des rôles et responsabilités entre l’ANME / Consultant
Consultant chargé de la mise en
œuvre et le prestataire.
Le PGES peut être actualisé au niveau de la conception et de la construction au fur et à mesure que le
projet sera mis en œuvre, afin de refléter les résultats des discussions avec les parties prenantes et
d'inclure des détails sur toute autre évolution E&S.
2. Description du projet
Ajoutez ici une description du projet. Cette description doit être basée sur :
3.1. L’ANME
L'ANME / le Consultant chargé de la mise en œuvre a la responsabilité globale de la gestion environnementale et
sociale pendant la phase de construction du projet. Cela inclut les responsabilités suivantes
suivantes :
• Assurer la conformité avec toutes les législations nationales pertinentes, ainsi qu'avec les
contrôles environnementaux et les mesures d'atténuation prévus par ce PGES.
• S'assurer que la conception et la planification sont conformes aux exigences nationales et
alignées sur les meilleures pratiques internationales (voir le chapitre 6.1).
• Surveiller les performances des prestataires et des sous-traitants
traitants utilisés pour fournir la main-
main
d'œuvre, les fournitures et les services (voir les dispositions
dispositions relatives à la surveillance au
chapitre 6.2, tableau 1).
• Agir en tant que point de contact des parties prenantes et du public pour la consultation et la
rétroaction (engagement des parties prenantes).
• Former les travailleurs de la construction afin de les sensibiliser au domaine de l'E&S et à la
mise en œuvre générale de ce PGES.
Veuillez fournir des détails supplémentaires sur les responsabilités au sein de l'ANME. Qui est chargé de
la mise en œuvre de ce PGES ? Qui est responsable du suivi ? Qui est est chargé de la supervision de la
performance du prestataire en ce qui concerne la gestion E&S et la mise en œuvre du présent PGES ?
• Effectuer le suivi et des audits sur site pour vérifier la mise en œuvre du PGES (voir les
dispositions relatives au suivi au chapitre 6.2, tableau
tableau 1) et rendre compte des conclusions à
l'ANME.
• Communiquer immédiatement tous les problèmes et incidents environnementaux à l'ANME.
Teep-Cges_022022 117 of 269
TEEP / decon-Alcor
Programme TEEP – Projet
jet de CGES
3.4. Formation
L'ANME dispensera avant le début des travaux une formation d'initiation à tous ses employés et au
personnel du prestataire travaillant sur le projet. Cette formation d'initiation doit être dispensée à tous
les nouveaux travailleurs, même s'ils rejoignent le chantier plus tard au cours des activités de
construction. L’objectif de la formation est que les employés de l'ANME et le personnel du prestataire
(y compris des sous-traitants)
traitants) comprennent :
• Les mesures d'atténuation incluses dans ce PGES et la façon dont elles seront mises en œuvre
sur le site, y compris les responsabilités ;
• Les sensibilités de la zone (le cas échéant) dans laquelle le projet sera conçu et géré ;
• Les règles de santé et de sécurité au travail sur le chantier (par exemple, équipement de
protection individuelle, règles de conduite, premiers secours) ;
• Le mécanisme de règlement des griefs du projet et les droits fondamentaux
fondamenta des travailleurs et
travailleuses (voir ci-dessous
dessous 8 normes fondamentales du travail) ;
• Comment traiter les demandes / questions / griefs des parties prenantes publiques / locales ;
• Les règles d'interaction avec les personnes vivant à proximité du chantier
chantier (code de conduite) et
la manière de traiter les visiteurs non autorisés sur le site ;
• Comment gérer des incidents / situations d’urgence imprévus ;
• Les rôles et responsabilités au niveau de l'ANME, des prestataires, des sous-traitants
sous et des
travailleurs en ce qui concerne les questions environnementales et sociales ;
L'ANME tient des registres des sessions de formation. La formation sera au besoin répétée durant les
activités de construction.
Tous les commentaires et plaintes seront examinés par l'ANME et des mesures appropriées prises
lorsque cela est nécessaire. Les documents relatifs aux plaintes et actions entreprises seront gardés
disponibles sur le site.
Veuillez inclure une référence au mécanisme de règlement des griefs (modèle en Annexe 7 au CGES du
Programme). Dans le cadre de la préparation du présent PGES, l'ANME doit visiter la zone du projet et
(le cas échéant) mener des entretiens avec certaines des communautés voisines, pour enrichir la
description du projet (voir le chapitre 2).
o Un mécanisme de règlement des griefs (un mécanisme combiné pour les travailleurs et la
communauté)
o Des procédures de recrutement pour la la prochaine phase de construction.
o Des procédures de formation / matériel de formation comme indiqué ci-dessus
ci (H&S au
travail ; H&S communautaires ; sensibilités environnementales
o Évaluation des risques sur le lieu de travail / chantier et plan de H&S de construction
correspondant
6.2. La mise en œuvre du projet - PGES
Le Code de bonnes pratiques environnementales et sociales fournit des conseils sur les meilleures
pratiques générales à utiliser pendant les travaux de construction. Ces recommandations doivent
doi être
utilisées pour tout projet y compris ceux qui nécessitent un PGES.
Le tableau générique du modèle de PGES présente tous les engagements E&S qui doivent être honorés
par le prestataire - soutenu par l'ANME - durant les activités du projet.
7. Suivi du PGES
L’ANME s'est engagée à mettre en œuvre un plan de gestion environnementale et sociale (PGES).
L'ANME veillera à ce que le PGES soit respecté par le prestataire et tous les sous-traitants.
sous Pour surveiller
les engagements concernés, il convient d'utiliser le tableau de suivi du PGES joint (voir l'exemple ci-
ci
dessous). La feuille peut au besoin être modifiée mais devra inclure au minimum :
Le PGES fait l'objet d'un suivi mensuel. Cela signifie que la personne responsable de la mise en œuvre
du PGES chez le prestataire effectuera au moins une visite de site par mois sur le chantier avec les
engagements du PGES à sa disposition. Après chaque visite de site, l'état de conformité avec les
mesures du PGES doit être noté dans la feuille Excel, ainsi que les mesures correctives, s'il y en a.
a
Instructions
Ce document décrit les éléments clés d'un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) qui prend
en compte les impacts environnementaux et sociaux (E & S) typiques et les mesures d'atténuation
associées minimales à considérer dans le cadre d'activités
d'activités de projet à risque modéré de catégorie B.
L'Agence d'exécution du projet (ANME), conjointement avec le prestataire, utilisera ce document comme
guide et le modifiera en fonction des spécifications, des caractéristiques et des risques du projet identifiés
identifié
par l'outil d'évaluation du site. Ce modèle de PGES ne devrait donc pas être utilisé «tel quel » pour un
projet, mais sert de base à un PGES de construction spécifique au projet, correspondant aux risques E &
S pertinents et aux impacts attendus du projet.
proje
Les éléments ayant été identifiés comme non pertinents par l'évaluation du site n'auront pas à être pris en
considération plus avant. En revanche, les éléments du PGES en caractères gras et soulignés doivent
toujours être pris en considération, quels que soient les résultats de l'évaluation du site.
Pour la documentation du PGES, il est nécessaire que l'ANME fournisse un rapport narratif sur le PGES,
suivant le modèle donné dans l’Annexe
Annexe 3 du CGES - Modèle de rapport du PGES.. Une fois les
modifications spécifiques au site réalisées, le tableau PGES
P ci-dessous
dessous devra être inséré dans le rapport du
PGES de la section 6.2.. En outre, l'ANME doit surveiller la mise en œuvre du PGES en utilisant les
orientations et les modèles fournis à la section 7 du Modèle de rapport du PGES.
Ce document devra être complété par une liste d'annexes dont les modèles sont fournis en tant
qu'Annexes 5 à 11 du CGES. Il est fait référence à ces annexes dans les rubriques du PGES, il s'agit des :
Les autres annexes sont mentionnées dans les rubriques pertinentes du PGES ci-après.
ci après.
La « Liste de choses à faire et à éviter »31, l’appendice 1 de ce document, fournit des conseils sur les
meilleures pratiques générales
nérales à utiliser pendant les travaux (de construction). Ces recommandations font
partie du CBPES et doivent être utilisées quel que soit le contenu du PGES.
31
La liste de choses à faire et à éviter apparait dans l’Annexe 5 au CGES du Programme, Code de bonnes
b pratiques
environnementales et sociales.
Teep-Cges_022022 124 de 260
TEEP / decon-Alcor
Programme TEEP – Projet de CGES
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
32
La numérotation n'est pas continue car elle fait référence aux rubriques des documents type d'appel d'offres de la KfW
33
Rappel : les éléments du PGES en caractères gras et soulignés doivent toujours être pris en considération, quels que soient les résultats de l'évaluation du site.
34
Remarque : dans de nombreuses législations, un responsable ESHS est requis sur les sites employant 50 travailleurs ou plus
Teep-Cges_022022 125 de 260
TEEP / decon
decon-Alcor
Programme TEEP – Projet de CGES
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
B. Protection de l'environnement
B10. Protection Restreindre les activités d'excavation pendant les Pas d'excavation lors de pluies intenses Prestataire Vérifier les prévisions météorologiques et
des zones périodes de pluie intense. Utiliser des confinements /ANME inspecter les conditions du site avant l'excavation
adjacentes temporaires pour réduire le risque de déversement de
sédiments, de pétrole ou de produits chimiques dans les
eaux réceptrices.
Effectuer des travaux d'excavation dans des fossés L'eau ne pénètre pas dans les Prestataire Inspection aléatoire du site
coupés afin de prévenir l'entrée d'eau dans les excavations /ANME
excavations.
S'assurer que des moyens de protection sont en place Aucun impact identifié dans Prestataire Surveillance régulière des ressources naturelles
pour éviter ou minimiser les effets néfastes sur la l'environnement adjacent /ANME adjacentes
végétation, les sols, les eaux souterraines et de surface, la
biodiversité, le drainage naturel et la qualité de l'eau dans
la zone de construction. Méthodes de construction pour
minimiser autant que possible les impacts.
S'assurer que les abords et les limites du chantier soient Marquage des limites des chantiers et Prestataire Inspection du site avant le début des activités.
conformes aux plans convenus à l'avance. Toutes les utilisation de panneaux d'avertissement /ANME
activités de construction devraient être exécutées à
l'intérieur de limites.
Veiller à éviter les zones humides environnantes. Etude avant travaux pour s'assurer que le Prestataire Pendant la sélection du site
site ne se trouve pas dans une zone /ANME
humide
Veiller à rester à distances de cours d'eau permanents et Signalisation des limites des chantiers et Prestataire / Inspection du site avant le début des activités.
à l'extérieur des zones inondables ; services et bâtiments utilisation de panneaux d'avertissement ANME
urbains sensibles (centre de santé, école,
approvisionnement en eau pour les popula
populations) ; tout
logement.
Après la construction, former un terrain remodelé de Inspection visuelle et comparaison avec Prestataire / Surveillance régulière
façon qu'il soit intrinsèquement
uement stable, bien drainé et les zones adjacentes non perturbées ANME
adapté à l'utilisation à long terme souhaitée du sol et
permette la régénération naturelle de la végétation
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
B. Protection de l'environnement
Minimiser les impacts visuels Inspection visuelle et comparaison avec Prestataire / Examen des dossiers de règlement des griefs
les zones adjacentes non perturbées. ANME
B11. Sélection des Sélectionner pour le projet les zones d'emprunt ou les Zones désignées sélectionnées Prestataire / Une fois pendant la sélection du site
zones d'emprunt, zones à excaver, les emplacements de stockage des ANME
des sites de matériaux de remblai et les routes d'accès, le cas
stockage des échéant.
matériaux de
Localiser les zones de stockage dans les zones où les Zones désignées sélectionnées Prestataire / Une fois pendant la sélection du site
remblayage et de
la route d'accès arbres peuvent servir de tampons pour éviter la pollution ANME
par la poussière
Déposer le surplus de matériau dans des zones Zones désignées sélectionnées Prestataire / Une fois pendant la sélection du site
approuvées par les autorités locales ANME
Situer le site de décharge sur un terrain de faible valeur Zones désignées sélectionnées Prestataire / Une fois pendant la sélection du site
ANME
B12. Prévention Veiller à ce que tous les travaux effectués minimisent les Veiller à ce que les polluants potentiels Prestataire / Inspection régulière du site
de la pollution risques de pollution (par exemple, effluents liquides, ne soient pas stockés et manipulés à ANME
Examen des dossiers de griefs
émissions atmosphériques, gestion du bruit et des moins de 50 m de récepteurs sensibles
vibrations, entretien et sélection des véhicules et de (en particulier des cours d'eau).
l'équipement, stockage et manutention du carburant, du
pétrole et des produits chimiques), sur toute la durée du
projet.
B13. Effluents Assurer le confinement et le stockage appropriés des Pas de rejet d'eaux usées non traitées Prestataire / Inspection régulière du site
eaux usées de construction, y compris
pris de l'eau sanitaire. ANME
Examen des dossiers de griefs
Aucun effluent non traité n'est rejeté.
B14. Emissions et Utiliser dans la mesure du possible des véhicules dans des Fiche technique Prestataire / Avant le début des travaux et chaque fois qu'un
poussières conditions techniques appropriées. Fournir, s'il y a lieu, ANME nouvel équipement / véhicule est utilisé sur le site
un équipement de contrôle des émissions (par exemple
Examen des dossiers de griefs
des filtres).
Inspection visuelle régulière
Utiliser des carburants à faible teneur en soufre, en Fiche technique Prestataire / Inspection régulière des documents
concordance avec les dispositions légales en vigueur ainsi ANME
que les disponibilités locales.
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
B. Protection de l'environnement
Veiller à ce que les véhicules soient à l'arrêt lorsqu'ils ne Moteurs éteints Prestataire / Inspection du site
sont pas utilisés. Sensibiliser les conducteurs ANME
Meilleure pratique pour assurer la minimisation des Arrosage effectué, aucune émission de Prestataire / Inspection régulière du site
émissions de poussières (par exemple, stockage adéquat, poussières n'est observée, aucun grief ANME
Examen des dossiers de griefs
arrosage, etc.) par temps sec et venteux et au cours du des travailleurs
transport.
Éviter les opérations et les mouvements de véhicules la Aucun travail effectué entre 22h et 7h Prestataire / Inspection de site aléatoire
nuit ANME
Aucun grief reçu Examen des dossiers de griefs
Examen des dossiers d'accidents / d’incidents
Examen des dossiers de formation
B15. Bruit et Définir des limites de vitesse du trafic. Sensibiliser les Panneaux de limitation de vitesse Prestataire / Inspection de site aléatoire
vibrations conducteurs. ANME
Dossiers de formation des conducteurs Examen des dossiers de griefs
dans le cadre de la formation d'initiation
Examen des dossiers d'accidents / d’incidents
Examen des dossiers de formation
Placer l'équipement fixe (comme les générateurs Les distances sont maintenues entre Prestataire / Une fois avant le début des travaux
électriques) aussi loin que possible des récepteurs à l'équipement et les récepteurs ANME
Surveiller les niveaux de bruit lors de l'utilisation
proximité (par exemple, aires de repos des travailleurs,
d'équipement
zones peuplées et zones écologiquement fragiles). Veiller
à ce que les niveaux de bruit ne dépassent pas 120 dB en Examen des dossiers de griefs
cas d'utilisation d'équipement ou de véhicu
véhicule.
B16. Gestion des Identifier les installations de gestion des déchets et les Gestion des déchets par des prestataires Prestataire / Inspecter les installations de gestion des déchets
déchets prestataires chargés de la gestion des déchets. agréés ANME
Preuve de l'accréditation des prestataires
Assurer l'élimination des déchets par des prestataires de Contrats de gestion des déchets
Examen des dossiers de transfert des déchets
gestion des déchets autorisés à traiter / éliminer /
Notes de transfert des déchets
recycler chaque type de déchets.
Plan de gestion des déchets (voir Annexe
9 du CGES)
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
B. Protection de l'environnement
Veiller à ce que tous les déchets produits soient Zones de collecte des déchets existantes Prestataire / Inspection de site aléatoire
correctement collectés, triés, stockés, transportés et ANME
Inventaires des déchets Examen des inventaires de déchets
traités.
Notes de transfert des déchets Examen des dossiers de transfert des déchets
Plan de gestion des déchets (voir Annexe
9 du CGES
Minimiser, dans la mesure du possible, la production de Des registres sont tenus sur la production Prestataire / Surveiller (par exemple mensuellement) la
déchets. de déchets ANME quantité de déchets produits
Plan de gestion des déchets (voir Annexe Examen des dossiers de formation
9 du CGES)
Formation effectuée et consignée
Documenter toutes les opérations liées aux déchets (type Le stockage, transport et traitement des Prestataire / Examen des dossiers de transfert des déchets
de déchets, quantités produites, etc.). déchets sont documentés ANME
Examen des inventaires de déchets
Notes de transfert des déchets
Inventaires de déchets
Stockage approprié et sûr des combustibles, des Stockage sûr des matériaux Prestataire / Inspection de site aléatoire
matériaux de construction, des déchets ordinaires, des ANME
Procédure d'intervention en cas de
déchets dangereux (par ex. l’amiante, les transformateurs
déversement
contaminés par des PCB, gaz ou fluide réfrigérant
contenant des HCFC), lampes fluorescentes concontenant du Plan de gestion des déchets (voir Annexe
mercure) et de tout matériau pouvant provoquer des 9 du CGES)
déversements (par exemple, les batteries des générateurs
d'énergie). Un équipement d'intervention en cas de
déversement et d'assainissement est en
place
B17. Défrichage Limiter le défrichage de la végétation aux zones situées à Déblayage minimal de la végétation Prestataire / Inspection du site avant le début des activités.
de la végétation l'intérieur des limites du site
te à ce qui est absolument ANME
Marquage des limites des chantiers
nécessaire
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
B. Protection de l'environnement
Décrire les méthodes de défrichement de la végétation. Pas d'utilisation de feux ou de produits Prestataire / Inspection du site avant le début des activités.
Veiller à ce qu'aucun produit chimique / pesticide ne soit chimiques sur place ANME
Inspection du site lors du dégagement du site
utilisé, que le brûlis de la végétation soit limité, etc. Ne
Marquage des limites des chantiers.
pas défricher la végétation plus de deux mois avant les
Utilisation de panneaux d'avertissement
opérations
Éviter de défricher les arbres adultes et les espèces Aucun arbre adulte arraché Prestataire / Inspection du site avant le début des activités.
menacées ANME
B18. Biodiversité Eviter, dans la mesure du possible, les zones de valeur Les zones de valeur écologique sont Prestataire / Évaluation du site préalable à la sélection du site.
écologique. évitées ANME
Évaluation de la valeur écologique, si nécessaire.
Éviter de perturber les habitats naturels. Aucun habitat perturbé Prestataire / Inspection des pratiques de construction.
ANME
B19. Mesures de Si la construction a lieu sur des surfaces / pentes Mesures préventives temporaires et Prestataire / Inspection de site aléatoire pour vérifier si les
contrôle de inclinées, veiller à ce que des mesures préventives de permanentes de lutte contre l'érosion en ANME mesures ont été appliquées
l'érosion contrôle de l'érosion soient appliquées (par exemple, plan place
de conservation des arbres et autres végétaux, utilisation
Plan d'aménagement paysager et de
de contoursrs naturels pour les routes et les réseaux de
biorestauration en place au besoin
drainage, canaux de drainage excavés).
S'assurer que la terre végétale est décapée et stockée Terre végétale stockée et réutilisée pour Prestataire / Surveiller si la terre végétale est correctement
correctement. Cette terre végétale sera utilisée pour la restauration. ANME décapée et stockée
restaurer la zone après la construction. La terre végétale
ne doit pas être mélangée au sous-sol
sol et doit donc être
stockée séparément
Mise en tas optimal Hauteur du tas / l'empilement limitée Prestataire / Inspection de site aléatoire
ANME
Assurer si possible après la construction la Revégétalisation terminée Prestataire / Inspection unique après la construction
B20.
revégétalisation et la restauration des zones déblayées à ANME
Réhabilitation du
l'aide d'espèces indigènes
site
S'assurer que les zones réhabilitées ne présentent pas de Réintégration terminée Prestataire / Inspection après la construction
risques pour la santé et la sécurité (tels que trous, ANME
Inspection après des pluies et neiges abondantes
étangs).
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
B. Protection de l'environnement
Réintégration du chantier de construction au mieux après Réintégration terminée Prestataire / Inspection unique après la construction
la fin des activités de construction ANME
Inspection après des pluies et neiges abondantes
Remettre en état les zones d'emprunt, les sites de Réhabilitation / remise en état terminée Prestataire / Inspection unique après la construction
stockage de matériaux de remblayage et les routes ANME
Inspection après des pluies et neiges abondantes
d'accès, le cas échéant.
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
S'assurer que les communautés locales sont priorisées Dossiers relatifs à l’approvisionnement Prestataire / Examiner les règles et les dossiers
pour la fourniture de biens et de services au projet et local et à l'emploi ANME d'approvisionnement et d'emploi
personnel du projet, le cas échéant
Examen du registre des griefs
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
Élément Mesures d'atténuation, de gestion et Moyens de vérification Responsabilité Procédure de contrôle / suivi
d'amélioration
Introduction
Le Code de bonnes pratiques environnementales et sociales fournit des conseils sur les meilleures
pratiques générales à utiliser pendant les travaux (de construction). Ces recommandations doivent
être utilisées pour tout projet y compris ceux qui nécessitent un PGES.
Ce CBPES est conceptualisé comme un modèle et un document évolutif qui doit être revu et peut
être complété par des mesures supplémentaires le cas échéant afin de répondre aux conditions
spécifiques
ifiques au site d'un projet donné, avant son application.
Exigences générales
• Dégagement des matières dangereuses et nocives (p. ex. l’amiante, des PCB) complété et
approuvé avant le début des travaux
t ;
• Les travaux seront exécutés avec des outils à main ou de petites machines tenues à la main,
aucune grande machine n'est utilisée (à l'exception des véhicules de transport / camions) ;
Mise en œuvre
•Action: Utiliser les outils ESS: liste de choses à faire et à éviter, exigences d'EPI
Annexes selon le guide CBPES: Code de conduite (Annexe 6 au CGES du
Programme); Formulaire de notification d'incident immédiate (annexe 8 au CGES
du Programme)
Etape 3 •Qui : prestataire(s)
prestataire
•Quand : Avant et pendant les travaux
Ces informations peuvent être transférées de la fiche Environnementale et Sociale de Diagnostic Simplifié
(FESDS) qui a été remplie pendant la phase de conception du projet (Annexe 1 au CGES).
Étape 2 : Implication des parties prenantes
Avant le début des travaux et pendant l'exécution, l'ANME et le (s) entrepreneur (s) :
• Utiliseront la « liste de contrôle de surveillance et d’inspection » pour contrôler leurs activités par
rapport aux exigences ces E&S ;
• Prendront des mesures correctives et préventives pour les problèmes non conformes ;
• Consigneront les activités de surveillance et d'inspection.
Nom du projet :
Emplacement du site du projet : Village, district, région, pays
Partenaire de la KfW : Organisation recevant un financement
Organisme chargé de l'exécution : Partenaire de construction sous contrat
Responsable du site du projet : Nom et coordonnées
Description du projet : Décrivez :
Objectif et besoin / but du - Type d'infrastructure à construire pour ce projet et son
projet : emplacement exact
Aspects du projet :
- Activités du projet à réaliser (construction, exploitation et
démantèlement).
- Type de machines utilisées
- Principaux risques et impacts environnementaux et sociaux
des activités attendues
- Type de dispositions E&S requises par la législation
nationale (par exemple EIES)
- Structure organisationnelle et responsabilités
Si possible et pertinent, incluez un plan des lieux. Fournissez des
de
données quantitatives (volume, longueur, population cible, etc.) si
disponibles et pertinente un aperçu du calendrier envisagé, parties
prenantes impliquées dans le projet.
Pouvez-vous
vous confirmer que le projet est conforme aux critères des « projets à risque
risque modéré et mineur
»?
☐Oui ☐ Non
Étape du projet : ☐ Préparation ☐ Construction ☐ Exploitation
Exigences minimales
Avant le début des travaux, l'ANME et le (s) prestataire (s) devront au minimum :
Si le projet / programme a déjà une approche d'engagement des parties prenantes conforme aux
exigences ci-dessous,
dessous, cet engagement peut être limité aux activités directement liées aux travaux.
Les consultations suivantes ont été menées au cours de la conception et de la préparation du projet :
Parties prenantes rencontrées Date Sujets
Qui ? Comité de développement du Quand ? Quoi ? Présentation des options de conception
village du projet. Discussions à propos de la
contribution du village
Représentants du district Présentation du projet
Ajoutez autant de lignes que
nécessaire
Les consultations suivantes seront menées au cours des travaux de construction et l'exploitation du projet :
Parties prenantes Fréquence prévue Sujets
Qui ? Comité de développement du Quand ? Une fois Quoi ? Informations d'état / de statut
village par mois
Ajoutez autant de lignes que
nécessaire
Les préoccupations et suggestions suivantes ont été identifiées lors de l'implication des parties prenantes et
seront prises en compte par le partenaire d'exécution et / ou ses prestataires, le cas échéant :
Préoccupations / suggestions Parties prenantes Réponses de la part du Projet
Quoi ? Qui ? Quelle sera la réponse du projet
Le projet doit tenir compte du fait Représentants du Le calendrier du projet sera adapté de
que la main-d'œuvre
d'œuvre pourrait ne pas manière qu'aucune construction ne soit
être disponible en raison de travaux Village prévue entre les mois de juin et août
agricoles
Le projet doit être enregistré auprès Représentants du Une réunion a été organisée auprès de
de l'autorité de protection de l'eau district l'autorité et un permis de rejet des eaux a été
octroyé
Ajoutez autant de lignes que
nécessaire
Étape 3 : Conseils sur les choses à faire et à ne pas faire / équipement de protection individuelle (EPI)
• Garder le lieu de travail propre et bien rangé. • Ne pas brûler aucun type de déchet.
Déchets
• Dans tous les lieux de travail, l’entrepreneur doit fournir des poubelles, • Ne pas jeter aucun déchet dans une zone non autorisée et
conteneurs pour la collecte des déchets. en particulier près des cours d'eau.
• Entreposer les déchets dangereux en recourant à un confinement secondaire et • Ne pas laisser aucun objet pointu ou dangereux (couteaux,
restreindre l'accès à la zone de stockage des déchets dangereux pour éviter de coupe-boîte, ciseaux, verre brisé, etc.) susceptible d’attirer
nuire au personnel de construction, à l'environnement et au public. l’attention des enfants vivant à proximité du chantier.
• Effectuer un tri sur site pour séparer les flux de déchets liquides, organiques, de
déchet de démolition, déchet dangereux et recyclables et identifier la voie
d'élimination pour chacun d'eux.
• Utiliser des conteneurs à déchetsets non endommagés et sans fuites.
• Réutiliser le sol excavé autant que possible pour le remblayage, l'aménagement
paysager et pour d'autres zones du projet où le matériel d'excavation est requis.
• Collaborer avec les autorités locales pour transporter et éléliminer les déchets
conformément aux exigences légales.
• Mettre en œuvre un processus d'emploi équitable et transparent. • Ne pas discriminer aucun travailleur ou candidat à un
Droit du travail et
de l'emploi • Fournir aux travailleurs des informations claires et compréhensibles concernant emploi sur la base de son sexe, état civil, nationalité,
les droits via des documents contractuels dans la langue locale. origine ethnique, âge, religion ou orientation sexuelle.
sexuel
• Ne pas recruter d'enfants (de moins de 18 ans) ni avoir
recours au travail forcé.
forcé
• Établir un code de conduite pour l'interaction travailleur
travailleur-communauté et le
Code de conduite
comportement sur place. Obliger les travailleurs à se conformer au code de
conduite.
• Établir et maintenir un mécanisme de règlement des griefs accessible aux
Griefs
travailleurs
35
Chaque activité nécessite un EPI . Toutefois, le type d'EPI à utiliser doit être décidé en fonction du type
d'activité et des risques associés.
Avant le début des travaux, l’ANME veillera à ce que le ou les prestataires aient :
• évalué les risques liés à leurs activités ;
• défini le type d'EPI à utiliser ;
• procuré des EPI aux travailleurs.
Pendant l'exécution des travaux, l'ANME et le ou les prestataires veilleront à ce que :
• les EPI soient utilisés, ;et
• tout EPI endommagé soit remplacé.
36
L'ANME et le (s) prestataire (s) peuvent utiliser les conseils ci-dessous pour choisir l'EPI approprié.
Travail avec des équipements électriques Lunettes de protection, écrans faciaux, casque de
sécurité, chaussures de sécurité à résistance électrique,
gants isolants (en caoutchouc) avec protecteurs en cuir,
manches isolantes et vêtements résistants aux
flammes.
35
Remarque importante : les EPI doivent être conformes à la déclaration de conformité du produit du Comité
européen (CE), conformément à la directive 89/686 / CEE du Conseil, en portant la marque CE (CE) avec
l'année au cours de laquelle la marque a été apposée.
36
Il convient de noter qu'il s'agit d'un guide générique non contraignant en ce qui concerne la sélection des
EPI. Le type d'EPI à utiliser pour chaque activité doit être sélectionné après l'évaluation des risques spécifiques
liés à l'activité.
Note d'orientation :
Cette note d'orientation est destinée à toute personne qui a l'intention d'entreprendre une inspection à l'aide des listes de contrôle suivantes.
s Le but de
cette note d'orientation est de garantir que tout le personnel effectuant des inspections le fasse de manière ccohérente.
ohérente. Ces listes de contrôle doivent être
lues conjointement avec le tableau CBPES (étape 3a de ce document) et l’état réel pendant l’inspection doit être vérifié par rapport aux mesures
d’atténuation définies dans la liste de choses à faire et à évite
éviter selon le tableau CBPES.
Pour tout article avec « Non », une non-conformité
conformité doit être attribuée et l'action corrective proposée et la date de clôture doivent être consignées en
consultation avec les parties liées au projet.
n.a. signifie « non applicable »
Les permis et autorisations sont-ils ils accordés avant le début des travaux ? ☐ ☐ ☐
Les activités sont-elles
elles délimitées par des frontières opérationnelles (autrement dit empiètent
empiètent-elles sur
☐ ☐ ☐
les zones en dehors de la zone d'activité) ?
Les zones déjà perturbées ont-elles elles été privilégiées lors de la sélection du site pour l'hébergement des
☐ ☐ ☐
travailleurs, le stockage, l'atelier et le chantier ?
Les terres cultivées ou les arbres fruitiers, les zones humides, sites funéraires ou tout environnement
☐ ☐ ☐
sensible ou site / zone sociale ont-ils ils été clairement marqués comme « zones d'accès interdit » ?
Y a-t-ilil du matériel de projet situé ou stationné à l'extérieur de la zone de travail ? ☐ ☐ ☐
Le terrain a-t-ilil été nettoyé et remis en état après la finalisation de l'activité ? ☐ ☐ ☐
Les routes communautaires sont-elles elles utilisées par le projet ? Si oui, des limitations de vitesse sont
sont-
☐ ☐ ☐
elles observées sur ces routes ?
Y a-t-ilil des récepteurs sensibles à proximité de la zone d'activité (par exemple écoles, hôpitaux,
résidents, bâtiments religieux, etc.) qui peuvent être perturbés par le bruit pendant les activités ? Si ☐ ☐ ☐
oui, les heures d'ouverture sont-elles
elles limitées compte tenu des récepteurs ?
Y a-t-il des activités bruyantes durant la nuit ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-il des machines qui ne sont pas nécessaires ? ☐ ☒ ☐
Y a-t-ilil une indication d'émissions d'échappement excessives, de fumée noire générée par
☐ ☐ ☐
l'équipement et les machines ?
Y a-t-il des éléments qui laissent croire à de la poussière et à des nuisances liées aux activités du projet
☐ ☐ ☐
à proximité des écoles, des hôpitaux, des résidents, des bâtiments religieux, des cultures, etc. ?
Y a-t-ilil des camions transportant des déblais ou des matériaux poussiéreux ? Si oui, sont-ils couverts ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-ilil des zones de stockage de matériaux de construction poussiéreux (ciment, sable, etc.) ? Si oui,
☐ ☐ ☐
sont-ils couverts ?
Y a-t-ilil des activités de ravitaillement en carburant à moins de 30 m des cours d'eau ou des tranchées
☐ ☐ ☐
ouvertes ?
Y a-t-ilil des matières dangereuses stockées près des cours d'eau ou des tranchées ouvertes ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-ilil des signes ou des indices de pollution dans les cours d'eau, les bassins de drainage, les étangs,
☐ ☐ ☐
etc. ?
Y a-t-ilil des activités et des mouvements de véhicules dans les cours d'eau ? Si oui, des mesures
☐ ☐ ☐
d'atténuation sont-elleselles prises pour prévenir les déversements ?
Y a-t-ilil une indication de saturation de la terre en eau causée par les activités ? Si oui, existe
existe-t-il un
☐ ☐ ☐
canal de dérivation pour permettre l'écoulement naturel ?
Les autorisations des autorités locales et des chefs locaux sont
sont-elles accordées pour les ressources en
☐ ☐ ☐
eau utilisées par les activités ?
Un mécanisme de règlement des griefs est-ilil en place pour la communauté et les employés ? ☐ ☐ ☐
Les griefs sont-ils consignés ? ☐ ☐ ☐
Les plaignants ont-ils obtenu des réponses dans un délai acceptable ? ☐ ☐ ☐
Tous les conducteurs ont-ils ils été formés à la sécurité routière et familiarisés avec la conduite le long des
☐ ☐ ☐
villages et des routes d'accès ?
Les itinéraires et les moments de la journée dangereux sont sont-ils évités pour réduire les risques
☐ ☐ ☐
d'accidents ?
Une signalisation routière locale est-elle en place ? ☐ ☐ ☐
Existe-t-ilil des limites de sites et des contrôles d'accès suffisants et adéquats à proximité des colonies
pour empêcher l'entrée non autorisée sur le site de construction ou d'activités, en particulier par les
☐ ☐ ☐
enfants (par exemple, clôture de laa section du chantier à proximité des colonies ou des communautés)
?
Y a-t-ilil suffisamment de passages (véhicule et piéton) pour garantir que les piétons ou autres ne
☐ ☐ ☐
pénètrent pas dans les points non autorisés ?
Le chantier a-t-ilil été sécurisé et des déviations sûres, des ponts temporaires, des contrôles de la
☐ ☐ ☐
circulation, des barricades, des panneaux et des feux d'avertissement ont ont-ils été fournis ?
Y a-t-il des tranchées ouvertes ? Si oui, y a-t-ilil de l'eau accumulée dans la tranchée ? ☐ ☐ ☐
Les tranchées ouvertes ont-elles elles été délimitées et clôturées ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-ilil des indications d'objets tranchants et dangereux et de déchets organiques dans et autour de la
☐ ☐ ☐
zone d'activité (en particulier dans les zones à proximité de colonies) ?
Y a-t-ilil eu des dommages sur les services publics tels que les lignes électriques souterraines et
aériennes, les conduites d'eau, les conduites de gaz, les oléoducs, etc. ? Si oui, les autorités et ☐ ☐ ☐
communautés concernées en ont-elles elles été informées ?
Des restrictions de vitesse ont-elles été mises en place et communiquées à tous les employé(e)s ? ☐ ☐ ☐
Tous les conducteurs ont-ils ils des permis de conduire valides ? ☐ ☐ ☐
Les véhicules ont-ils des feux marche arrière ? ☐ ☐ ☐
Les camions utilisent-ilsils un signaleur ou des gardiens en cas de marche arrière, de chargement et de
☐ ☐ ☐
déchargement ?
Y a-t-ilil des observations concernant la conduite imprudente des véhicules du projet ? ☐ ☐ ☐
Les conducteurs utilisent-ils ils un téléphone cellulaire en conduisant ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-ilil des dégâts sur les routes causés par les activités du projet ? Si oui, ont
ont-ils été réparés ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-ilil un nombre suffisant de barricades, de panneaux et d'avertisseurs lumineux ? ☐ ☐ ☐
Y a-t-il des signaleurs dans les angles morts et les zones à risque ? ☐ ☐ ☐
Les carburants, les huiles, les produits chimiques et autres matières dangereuses sont sont-ils stockés sur
☐ ☐ ☐
une base de rétention étanche et de taille appropriée ?
Le parc de stockage et les conteneurs ont-ils ils été clairement étiquetés avec le contenu, la manipulation,
☐ ☐ ☐
le stockage, l'expiration et les informations de santé et de sécurité ?
Des plateaux d'égouttement ont-ils ils été utilisés lors du ravitaillement et de l'entretien (par exemple,
☐ ☐ ☐
changement d'huile) de l'équipement ?
Est-il interdit de fumer ? Y a-t-ilil des signaux d'alarme ? ☐ ☐ ☐
La zone de stockage a-t-elle
elle été clôturée et sécurisée avec un portail verrouillé ? ☐ ☐ ☐
1. Introduction
Le Code de conduite de l’ANME vise à fournir des conseils à tous les employé(e)s (y compris ceux des
sous-traitants)
traitants) sur la manière dont l’ANME attend d’eux qu’ils se comportent sur le lieu de travail et
avec les parties prenantes du Programme (employés, clients, fournisseurs et membres du public).
pu
L'objet et la portée du Code de conduite exposeront les engagements, les valeurs et les principes
opérationnels fondamentaux de la direction de l’ANME. Le Code fait référence à d'autres plans de
gestion pertinents (par exemple, le Plan de gestion environnemental
environnemental et sociale (PGES)).
L’ANME s’engage à :
• Partager
artager ce Code avec ses employés au moment de leur intégration et de leur formation
(autrement dit, que le Code ne soit pas lu qu'une seule fois).
• Inclure une obligation pour tous les employés de signer un formulaire d'acceptation joint au
Code.
• Partager ce Code avec ces sous-traitants
sous traitants et exiger la signature du formulaire d’acceptation
joint au Code.
• Assurer que le Code est mis en œuvre, avec une formation appropriée requise pour les
employés et que le personnel a une bonne compréhension du PGES et qu'il est e formé de
manière appropriée pour mettre en œuvre les exigences du PGES.
• Communiquer sans délai les modifications / mises à jour du Code.
• S’assurer de la formation et de l'amélioration continue pour le personnel impliqué dans la
mise en place de ce code.
3. Violations et feed-back
back
Le non-respect
respect des engagements cités dans ce Code ne sera toléré par aucun employé, sous-traitant,
sous
fournisseur, associé ou représentant de l'ANME.
Tout le personnel, les volontaires, les consultants, les fournisseurs et les sous-traitants
sous sont
encouragés à :
Signaler les dépassements suspectés ou réels,
réels
Identifier et soulever d'éventuels problèmes avant qu'ils ne se concrétisent,
Demander conseil si nécessaire
Signaler toute circonstance contraire au Code.
Code
Pour chaque projet, l’ANME s’engage à désigner un responsable nommé le point focal pour le
traitement des signalements de toute violation ou dépassement du Code de conduite. Toute
personne impliquée dans la mise en place du projet et qui constate une violation doit informer par
écrit l’ANME du type et du degré de violation et par la suite l’ANME assure le traitement de cette
demande et prendra les mesures nécessaires pour la correction ou remaniement de cette
inconduite.
Les responsables qui ne traitent pas efficacement les réclamations d’inconduite du code, ou qui
omettent de signaler les incidents liés ou qui ne se conforment pas aux dispositions relatives, telles
que convenues dans les présents codes de de bonnes conduites peuvent faire l’objet de mesures
disciplinaires, qui seront déterminées et édictées par l’ANME. Ces mesures peuvent comprendre :
• L’avertissement informel ;
• L’avertissement formel ;
• La formation complémentaire ;
• La perte d’un maximum d’uned’u semaine de salaire ;
• La suspension de la relation de travail (sans solde), pour une période minimale d’un mois et
une période maximale de six mois ;
• Le licenciement ;
• La dénonciation à la police, le cas échéant.
Nous traiterons tous les employé(e)s et les membres de la communauté avec dignité, respect et
justice, en tenant compte de leurs différentes sensibilités culturelles.
Nous travaillerons avec les prestataires de sécurité publics et privés pour éviter des mesures de
sécurité qui causent ou contribuent à des violations des droits humains des travailleurs et des
communautés riveraines y compris la perte de biens ou de moyenss de subsistance.
L’ANME
ANME offrira un environnement de travail propre, sûr et sain, en prenant des mesures jugées
raisonnables pour maximiser la prévention des risques professionnels. Des mesures seront prises
pour améliorer continuellement les performances en matière de santé et de sécurité. La violence et
les comportements menaçants ne sont pas autorisés.
Tous les partenaires du Programme TEEP, les consultants, les agents, les sous
sous-traitants et les
fournisseurs devront adhérer aux exigences de l’ANME en matière de santé et de sécurité et les
respecter.
• Assumer nos rôles et responsabilités afin d’assurer un environnement de travail sain et sûr.
• Fournir du personnel (y compris les travailleurs indirects) une initiation et une formation à la
santé et à la sécurité qui comprend le contenu du Plan de gestion environnemental et social
(PGES), le Plan EHS du chantier et ou le Code de bonnes pratiques environnementales et
sociales (CBPES) du projet.
• Prendre des mesures de prévention de la propagation des maladies
maladies transmissibles.
• Respecter les consignes du Plan HSE Covid-19.
Covid
• Ne pas tolérer la toxicomanie dans des lieux de travail.
• Signaler les incidents et les accidents. Ceux-ci
Ceux ci seront enregistrés dans le registre d’incidents,
examinés et des mesures correctives seront prises.
6. Environnement et social
L’ANME entreprendra toute activité liée au travail de manière écologiquement rationnelle dans
l'intérêt de toutes les parties prenantes du Programme et de l'environnement dans lequel le
Programme opère et fournit des services. L’ANME se conformera à tous les plans de gestion
environnementale et sociale (PGES)
PGES) et/ou le Code de bonne pratique environnementale et sociale
(CBPES) dans toutes les activités réalisées. Tous les PGES / CBPES seront partagés par l’ANME avec
ses employés.
L'ANME s'engage à s'assurer que le Programme TEEP soit mis en œuvre de manière à limiter au
minimum tout impact négatif sur l'environnement local, les collectivités et ses travailleurs. Pour ce
faire, nous respecterons les normes environnementales,
environnementales, sociales, de santé et de sécurité (ESHS)
décrites dans le CGES / PGES du Programme TEEP et veillerons à ce que les normes appropriées
d’hygiène et de sécurité au travail (HST) soient respectées.
L’ANME s’engage à mettre en œuvre les principes de lutte contre la corruption et ce à travers la :
L’ANME s’engage à traiter avec confidentialité stricte les données personnelles des fournisseurs.
L’ANME s’engage à :
• Traiter les femmes, les enfants (personnes de moins de 18 ans) et les hommes avec respect,
indépendamment de leur race, couleur, langue, religion, opinion politique
politiqu ou autre, origine
nationale, ethnique ou sociale, niveau de richesse, handicap, citoyenneté ou tout autre
statut. Les actes de VBG et de VCE constituent une violation de cet engagement.
• Mettre en place des actions préventives des nuisances éventuelles résultant
résultant des décisions
et/ou des activités liés au projet sur les parties prenantes et sur la Société.
• Interdire les substances et les armes à feu illégales sur ces bureaux, lieux de travail et sites
de chantier ;
• Interdire le harcèlement et l'abus (physique
(physiqu ou verbal) ;
• L’interdiction des nuisances et perturbations dans ou à proximité des communautés.
• S'assurer que les interactions avec les membres de la communauté locale aient lieu dans le
respect et en absence de discrimination.
• Respecter la diversité desdes minorités ethniques ou culturelles et reconnaître leurs intérêts
uniques et importants relatifs aux terres, aux eaux et à l'environnement, ainsi qu'à leur
histoire et leurs traditions ; et
• Se conformer à des normes appropriées de tenue vestimentaire et d'hygiène
d'hygiène personnelle.
9. Communication
Nous communiquerons les uns avec les autres de manière juste, ouverte, respectueuse et
responsable.
Ce Code de conduite sera communiqué à tous les travailleurs sur place dans les langues concernées
respectives. Il sera également partagé avec les sous-traitants
sous traitants et les partenaires de l’ANME pour être
distribué dans leur organisations respectives en conséquence.
10. Contact
La personne à l’ANME chargée de la mise en œuvre du Code de conduite est
M. Karim NEFZI
Ingénieur en Chef│Chef
Chef de Service "Energie Solaire pour la Production de l'Electricité"
1 Av. du Japon, Cité Administrative, Montplaisir (BP : 213), 1073 Tunis, Tunisie
T: +216 71
1 906 900 Poste: 2191│F:
2191 +216 71 904 624│M:
M: +216 96 314 561│
561
E: [email protected]
Prénom Nom de famille Signature Date (JJMMAA) Lieu Société Supérieur immédiat
Teep-Cges_022022
TEEP/ decon-Alcor
Programme TEEP – Projet de CGES
1. Introduction
Dans le cadre de son processus de liaison avec la communauté, l’Agence national de la maitrise de
l’énergie (ANME) met en œuvre un mécanisme de règlement des griefs pour s'assurer que tous les
commentaires, suggestions et objections des parties prenantes soient saisis et pris en compte. Cela
permet à la communauté touchée et aux travailleurs d'exprimer leurs préoccupations
préoccupation et de formuler
leurs plaintes directement à l’ANME.
Ce mécanisme de règlement des griefs a été conçu pour être
• Adapté pour répondre aux risques et aux impacts sur les communautés affectées,
• Culturellement approprié,
• Clair et accessible à titre gratuit pour
pour tout individu ou groupe (y compris les vulnérables),
• Transparent et inclus dans des rapports réguliers, et
• Pour prévenir les représailles et ne pas entraver l’accès à d’autres recours.
1.1. Objet
Le but de ce mécanisme de règlement des griefs est de décrire l'approche adoptée par le projet pour
accepter, évaluer, résoudre et suivre les griefs, les commentaires et les suggestions des personnes
touchées par les activités du projet :
• Travailleurs de la construction et fournisseurs (entrepreneur et sous-traitants)
sous raitants)
• Membres de la communauté
Une réparation et une résolution opportunes des griefs sont essentiels pour assurer la mise en œuvre
réussie du projet. Toutes les plaintes seront traitées sans préjudice.
Le processus couvre toutes les composantes et activités
activités du projet, y compris les activités entreprises par
des sous-traitants
traitants pour le compte du projet.
Un grief est défini comme un problème, une préoccupation ou une réclamation (perçu ou réel) qu'un
individu ou un groupe communautaire souhaite qu'une entreprise, ou un entrepreneur, traite et résolve
par exemple :
• Une plainte spécifique concernant les impacts, dommages ou préjudices causés par le projet ;
• Des préoccupations concernant l'accès au processus d'engagement des parties prenantes du
projet
ojet et la manière dont les griefs ont été traités ;
• Des préoccupations concernant les activités du projet pendant la construction ou l'exploitation,
ou des incidents ou impacts perçus.
Des commentaires positifs et des suggestions peuvent également être transmis
transmis via le mécanisme de
règlement des griefs.
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2. Rôles et responsabilités
Dans le cadre de cette procédure, les rôles et responsabilités sont les suivants :
Rôle Responsabilités
Responsable des griefs Propriétaire du mécanisme de règlement des
griefs et responsable de la mise en œuvre, de
l'amélioration continue et de la surveillance de
celui-ci
Responsable E&S Chargé de la gestion des questions E & S et de la
mise en œuvre du PGES/CBPES.
Appuie le responsable des griefs dans la
résolution des griefs.
3. Procédure de grief
1. Recevoir un grief : Les parties prenantes doivent pouvoir utiliser les méthodes suivantes pour
soumettre un grief :
• Site internet ANME :
• Hotline : __________________________________
• Bureaux de l’ANME
Le grief est enregistré et classé dans le « registre des griefs » (voir le chapitre 4) par <la personne
responsable à nommer par l’ANME>.
l’ANME Le registre des griefs sera tenu au <ajouter
ajouter un lieu, par ex.
bureau de l’ANME, site du projet>.
Si le grief peut être résolue facilement et traitée immédiatement, le <nommer la personne
responsable / fonction > prend des mesures pour résoudre le problème directement et enregistre les
détails dans le registre des plaintes.
pl
2. Le grief fera l'objet d'un accusé de réception officiel dans le cadre d'une réunion personnelle, d'un
appel téléphonique ou d'un courrier, selon le cas, dans les 5 jours ouvrables suivant son dépôt. Si le
grief n'est pas bien compris ou si des informations
informations supplémentaires sont requises, des
éclaircissements doivent être demandés au plaignant au cours de cette étape.
3. Le responsable des plaintes délègue le grief par écrit au(x) département(s) / personnel(s) /
contractant(s) concerné(s) pour l'élaboration
l'élaboration d'une réponse appropriée. Le responsable des plaintes
évaluera l'objet du grief et identifiera la catégorie de risque. Si nécessaire, le grief peut être transmis
pour examen aux cadres supérieurs.
4. Une réponse est élaborée par l'équipe déléguée et le responsable
responsable des griefs avec la participation de
l'encadrement supérieur et, au besoin, d'autres personnes.
5. Les mesures requises sont mises en œuvre pour traiter le problème et leur exécution consignée
dans le registre des griefs.
6. La réponse est approuvée par le responsable des griefs. L'approbation peut être une signature sur le
registre des griefs ou dans une correspondance qui doit être déposée avec le grief pour signifier
l'accord.
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Le registre des griefs sera disponible au format d'un document Excel. Un modèle se trouve en Annexe B à
ce document.
La synthèse des résultats du traitement des griefs sera présentée dans les rapports trimestriels et
semestriels
mestriels en utilisant le modèle présenté en Annexe C à ce document.
5. Communication
Ce mécanisme de règlement des griefs sera communiqué
a) Aux travailleurs (dans le cadre de la formation d'initiation, voir PGES/CBPES) et
b) Aux communautés voisines du site du sous-projet
projet (dans le cadre des activités d'engagement en
cours, voir PGES/CBPES).
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En consultant les communautés locales au sujet de ce mécanisme de règlement des griefs, le Programme
s'assurera que les membres de la communauté considèrent que le processus
processus est culturellement
approprié, fiable et efficace.
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Annexe A –Formulaire
Formulaire de grief
Formulaire de grief
Numéro de référence (attribué par l’ANME) :
Veuillez indiquer vos coordonnées et griefs. Ces informations seront traitées de manière confidentielle.
Veuillez noter : Si vous souhaitez rester anonyme, veuillez indiquer votre commentaire / grief dans la case
ci-dessous
dessous sans donner aucune information de contact - vos observations seront tout de même prises en
compte.
Nom complet
_________________________________________________________________
____
Dépôt anonyme
Je souhaite conserver l'anonymat
Veuillez indiquer de
Par courrier (veuillez indiquer une adresse postale) :
quelle manière vous
____________________________________________________________
souhaitez être
contacté (courrier,
téléphone, e-mail)
Par téléphone (veuillez indiquer le numéro de téléphone) :
____________________________________________________________
Par e-mail
mail (veuillez indiquer une adresse e-mail)
e :
____________________________________________________________
Langue de Arabe
communication Français
préférée Autre, veuillez préciser : ______________________________
Que suggérez-vous
vous pour résoudre le problème ?
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Annexe C –Tableau
Tableau de synthèse des résultats de traitement des griefs
Période : du ……/……/……… au …../….../………
Nombre de griefs enregistrés :
Répartition par Griefs traités Griefs non Commentaires, explications, justification
catégorie traités
Catégorie Nombre Dans le Après délai
37
délai
37
20 jours ouvrables après la réception du grief
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1. Introduction
L’ANME s'est engagé à mettre en œuvre un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) ou
le Code de bonne pratique environnementale et sociale (CBPES) pour des sous-projets
sous projets du
Programme. L’ANME veillera à ce que le PGES / CBPES soit respecté par l'entrepreneur et tous les
sous-traitants.
traitants. Cela inclut l'engagement à signaler les incidents. Les rapports et enquêtes sur les
incidents permettent de tirer des enseignements et de prendre des mesures pour éviter que cela ne
se reproduise et réduire le nombre et la gravité des incidents futurs. Des rapports d'incidents
complets et des enquêtes permettent d'analyser les performances ESS (Environnement, Santé et
Sécurité) afin d'identifier les tendances et de mettre en évidence les domaines où les performances
sont élevées et où des améliorations sont nécessaires.
Tout incident majeur survenant sur le site de construction du projet ou causé par les activités de
construction doit être signalé par l'entrepreneur / sous-traitant
sous traitant à l’ANME dès que possible et au plus
tard 24 heures après l'incident.
Tout incident ou accident social, lié au travail, à la santé et à la sécurité, incident ou accident
environnemental ou de sécurité ayant ou pouvant raisonnablement avoir un impact négatif sur le
projet.
jet. Cela peut inclure des explosions, des incendies, des déversements ou des accidents de travail
entraînant des blessures graves ou multiples ou une pollution majeure. Toute blessure d'un employé
(d'un entrepreneur ou d'un sous-traitant
sous / fournisseur) causant
usant une perte de temps de travail
(blessure entraînant une perte de temps) est considérée comme un incident majeur. Les troubles
sociaux et la violence au sein de la communauté ou à proximité de celle-ci,
celle ci, ainsi que les grèves de la
main-d’œuvre sur le chantier
antier du projet, sont considérés comme des incidents majeurs.
A. Généralités
Les informations doivent être claires, sans ambiguïté et factuelles (c.-à-d. (c. libres
d'interprétation). Tout manquement dans les données doit être mis en évidence et corrigé dans
l'enquête.
B. Enquête
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Source : http://www.hse.gov.uk/riddor/reportable-incidents.htm
http://www.hse.gov.uk/riddor/reportable
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• Entretiens robustes mais sensibles avec témoins et individus ou tiers impliqués dans le but
de clarifier les faits, d’aider à la reconstitution de la chronologie des évènements
évènem et de faire
avancer l'enquête.
L'enquête doit suivre les faits, les témoins et les personnes ou les tiers impliqués et la chronologie,
et ne pas se limiter à l'incident ou l'accident comme un évènement isolé.
iso
Dans le cas où des publications sur l'événement sont disponibles (par exemple, articles de presse,
articles en ligne, spots radio et TV), celles-ci
celles doivent être jointes au rapport.
C. Analyse
L'analyse doit être suffisamment rigoureuse pour aller là où l'enquête le nécessite. L'identification
des causes profondes, sous-jacentes
centes et immédiates doit être suffisamment crédible et solide pour
résister à l'examen minutieux par des tiers.
D. Démarche à suivre
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• Pour chaque mesure corrective/préventive, une personne responsable avec le pouvoir et les
moyens suffisants pour la mettre en œuvre et un échéancier clair (plan d'action) doit être
nommée. De plus,
lus, une personne désignée doit avoir la responsabilité globale de surveiller ou
de rendre compte des progrès réalisés (avec des échéanciers).
• Fournir les détails des communications envers les parties prenantes, inclure un résumé
concis de l’enquête, y compris le plan d’action et les leçons
l tirées.
• Fournir les détails sur l’appui et l’assistance apportée aux personnes impactées directement
ou indirectement par l’accident.
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1. DETAILS DE L’INCIDENT
Entreprise Entreprise Entreprise Entreprise
2. DEROULEMENT DE L’INCIDENT
Description sommaire de l’Incident
5. INCIDENT ENVIRONNEMENTAL
Type (p. ex. Fuite de gasoil /
Quantité (Litres /kg) Raison Dégâts
gas / substance nocive)
6. TEMOINS DE L’INCIDENT
Nom Nom Nom Nom
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Oui, préciser
Oui, préciser
Oui, préciser
Informations du rapporteur :
Nom et position :
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1. Introduction
Ce plan de gestion des déchets décrit les mesures à implémenter dans le cadre d’activités du
Programme susceptibles de générer, lors de leur chantier, des déchets.
D’après l’Agence nationale de la gestion des déchets (ANGeD), trois alternatives se prése
présentent d’une
manière générale pour la gestion des déchets dangereux particuliers :
iv. Du stockage des déchets produits de manière provisoire sur les lieux de leur production dans
des conditions appropriées en attendant qu’une entreprise les prenne en charge avavec d’autres
quantités de la même catégorie de déchets ;
v. Confier directement les déchets à une entreprise spécialisée, autorisée par l’ANGeD et le
ministère de l’Environnement. Cette entreprise se charge de l’enlèvement des déchets, de leur
transport et de leur traitement directement ou par le biais d’une autre entreprise ;
vi. Exporter les déchets produits dans le cadre des procédures de la convention de Bâle et ce
moyennant la préparation d’un dossier d’export auprès du ministère de l’Environnement.
Afin dee conformer avec les exigences du bailleur de ce Programme, il est crucial de respecter les conseils
de ce document, ainsi que la règlementation tunisienne sur la gestion des déchets. L’ANME, avec l’appui
de l’assistance technique (AT), suivra toute gestion
gestion et élimination des déchets tout au long la durée de
vie de chaque équipement. Des contrôles aléatoires seront effectués tout au long de la phase de
construction ainsi que la phase d’exploitation, y compris après la remise des équipements aux
bénéficiaires finaux.
Avant le démarrage des travaux, chaque entrepreneur devra élaborer une procédure pour la
conservation, le confinement et le transport à une installation agréée de traitement pour chaque type
de déchet attendu sur le chantier. Cette procédure sera examinée et approuvée par l’ANME avec l’appui
de l’AT avant le démarrage des travaux. Dans sa proposition d’offre, l’entrepreneur proposera un budget
pour la gestion des déchets. Pour référence, des couts estimatifs et des installations de traitement
agréées sont listés dans ce plan de gestion. Ces couts, ainsi que les installations agréées, doivent être
vérifiés par l’entrepreneur avant de soumettre son offre.
1.1. Définitions
Déchets dangereux (DD) : déchets présentent une ou plusieurs des propriétés caractéristiques
suivantes : explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif, toxique, cancérogène, corrosif, infectieux,
toxique pour la reproduction, mutagène, écotoxique. Les déchets dangereux en Tunisie
Tuni et d’après la
réglementation sont fixés par décret selon leurs constituants et les caractéristiques des matières
polluantes qu'ils contiennent.
Déchets non dangereux (DND) : tous les déchets non définis comme dangereux. Parmi les déchets non
dangereux,, on distingue les inertes et les non inertes.
Déchets inertes : tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique
importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique,
n’est pas biodégradable
odégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d’une
manière susceptible d’entraîner des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine.
La gestion des déchets : toutes les opérations relatives à la collecte, au transport, au traitement, à la
valorisation et à l'élimination des déchets, y compris le contrôle
contrôle de ces opérations et le contrôle des
centres de stockage et d'élimination, des décharges et des unités de valorisation.
L’élimination des déchets : toutes les opérations visant l'élimination définitive des déchets, telles que
les opérations d'incinération,
n, d'enfouissement et de stockage dans des lieux réservés ou de dépôt dans
des décharges, conformément à des conditions assurant la prévention des risques pour la santé de
l'homme et sans faire usage de méthodes et de moyens pouvant causer un dommage à
l'environnement.
1 - les déchets dangereux : déchets présentant au moins une propriété qui rend le déchet dangereux (p.
ex. : huiles de transformateur contenant des PCB) ;
Les matériaux dangereux peuvent être présents dans des déchets qui semblent non dangereux.
L’amiante, par exemple, se retrouve fréquemment sous une forme liée à d’autres matériaux, par
exemple des ciments, bétons, colles/mortiers, peintures etc.
Le tableau ci-dessous
dessous présente différents déchets pouvant être générés lors de chantiers de bâtiment et
travaux publics (liste non exhaustive).
Le chef du chantier et le responsable E&S doivent inspecter les équipements à être perturbés, manipulés
ou démantelés pour des étiquettes (p. ex. « contient de l’amiante »). Certains matériaux et équipements
ne seront pas étiquetés et le chef ddu
u chantier et le responsable E&S doivent utiliser leurs connaissances
des types d’équipement susceptibles à contenir des matériaux dangereux (p. ex. transformateurs, tubes
fluorescents, batteries, amiante--ciment etc.).
3. Tri et conditionnement
Le tri consiste
siste en la séparation des déchets selon leurs différents types, leur nature et leur spécificité. Il
est suivi par le placement des déchets, tout au long de leur manutention, dans des conteneurs
appropriés. Il faut effectuer un tri sur le site du chantier pour séparer les flux de déchets liquides,
organiques, de déchet de démolition, déchet dangereux et recyclables et identifier la voie d'élimination
pour chacun d'eux.
Il est obligatoire d’identifier les combustibles, les matériaux de construction, les déc
déchets ordinaires, les
déchets dangereux (par ex. l’amiante, l’huile des transformateurs contenant des PCB, fluide frigorigène
contenant des HCFC, lampes fluorescentes) et de tout matériaux pouvant provoquer des déversements
(par ex. les batteries des générateurs
teurs d'énergie).
Les conditionnements devront posséder les caractéristiques propres à éviter toute dispersion de
matériel et permettre leur manutention sans risque. Les conteneurs à déchets seront non endommagés
et sans fuites. Tout conteneur sera étiqueté
étique clairement.
Quand les déchets dangereux doivent être emballé dans des sacs, les sacs seront étanches et étiquetés.
Les déchets dangereux liquides, p. ex. des solvants, peintures, seront tenus dans des conteneurs
adaptés, étanche, et sur une planche de contention en cas de déversement accidentel.
Le tri doit être régulièrement contrôlé par l’entrepreneur pour s’assurer du respect des procédures. Un
représentant de l’ANME effectuera des contrôles aléatoires tout au long les travaux.
4. Stockage
Les divers
rs déchets dangereux doivent être séparés, étiquetés et stockés sur palette selon leur
classement dans une zone de stockage des déchets. Les déchets ne seront pas mélangés.
Avant d’être collectés ou transportés aux installations d’élimination, les déchets dangereux seront
entreposés en recourant un confinement secondaire, sur et sécurisé, fermé et couvert. Chaque zone de
confinement doit être clairement balisée et son accès interdit sauf aux personnes autorisées. La taille et
la construction de la zone de confinement
onfinement devraient être proportionnelles aux activités qui seront
menées (c.-à-d.
d. la quantité de poussière qui devrait être produite). Des structures de confinement
devraient être construites dans la zone de confinement à chaque endroit où l’élimination est effectuée
et de manière à empêcher la poussière en suspension de s’étendre à l’extérieur de la zone d’élimination.
Par exemple, une structure de confinement peut être construite en feuilles de polyéthylène drapées sur
des éléments existants du bâtiment et/ou des cadres de soutien construits spécifiquement pour la zone
de confinement.
Le stockage doit être régulièrement contrôlé par l’entrepreneur pour s’assurer du respect des
procédures. Un représentant de l’ANME effectuera des contrôles aléatoires tout
tout au long les travaux.
5. Transport
Selon le type de déchet, l’évacuation des déchets sera effectuée par le détenteur ou un prestataire
spécialisé.
Le détenteur peut transporter les déchets non dangereux dans une benne adaptée et couverte. En cas
de transport en benne ou remorque, il est recommandé de prévoir un bâchage afin de prévenir la
dispersion de poussières.
Tout transport des déchets dangereux doit être muni d’un écriteau (étiquette, sigle) qui spécifie le
matériel transporté. Ce transport doit
doit être assuré par une entreprise de transport agréée avec toutes les
commodités de déclaration et de précautions nécessaires comme stipulé par la loi et arrêté en vigueur.
Les déchets dangereux doivent être pris en charge par un professionnel de la filièr
filière du déchet, celui-ci
doit être agrée et disposé d’une autorisation du Ministère en charge de l’environnement. L’accréditation
du prestataire sera vérifiée par le responsable du chantier avant de manipuler les déchets. L’opérateur
remplit le cadre qui lui est destiné sur le bordereau de suivi des déchets dangereux. Il reçoit l'original du
bordereau rempli par les autres intervenants (transporteur, exploitant de l'installation de stockage) pour
leur traçabilité.
• Loi 96-41
-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur
élimination et plus particulièrement sont chapitre V relatif aux dispositions spécifiques aux
déchets dangereux.
• Loi n° 97-37
-37 du 2 juin 1997, relative
relative au transport par route des matières dangereuses.
• Décret n°2001-143
-143 du 5 janvier 2001 fixant les règles
règles de sécurité applicables au chargement, au
déchargement et à la manutention des marchandises dangereuses dans les ports maritimes du
commerce.
• Arrêté des Ministres de l’Intérieur et du Transport du 18 mars 1999 fixant le modèle de fiche de
sécurité relative au transport de matières dangereuses par route et les consignes qu’elle doit
comporter.
• Arrêté du Ministre du Transport du 19 janvier 2000 fixant les les étiquettes de danger et les
marques distinctives relatives au transport de matières dangereuses par route.
• Arrêté des Ministres de l’Intérieur et du Transport du 19 mai 2000, fixant les matières
dangereuses dont le transport est soumis à l’obtention d’une
d’une feuille de route, le modèle de
cette feuille et les conditions de sa délivrance.
6. Dépôt
Toute installation d’élimination de déchets est soumise à la réglementation des installations classées
pour l’environnement. Les déchets dangereux ne peuvent pas être déposés dans des installations de
stockage recevant d’autres catégories de déchets. D’après la réglementation tunisienne, les modes de
gestion des catégories de déchets dangereux, dont la liste est fixée par décret, y compris le dépôt sont
soumis à l'approbation
approbation du ministre chargé de l'environnement. Ces catégories de déchets ne peuvent
être traitées en vue de leur élimination ou valorisation que dans les installations qui ont été autorisées
par les autorités compétentes conformément aux dispositions d dee loi. Il est ainsi interdit d'enfouir les
déchets dangereux et de les déposer dans des lieux autres que les décharges qui leur sont réservées et
les centres de stockage autorisé conformément aux dispositions de la présente loi.
Les déchets non dangereux peuvent être transportés à une déchetterie non spécialisée.
Une liste d’installations d’élimination de déchets se trouve à la fin de ce document. L’entrepreneur doit
s’assurer qu’elle est à jour avant de soumettre sa proposition.
• en émettant un bordereau de suivi qui assure leur traçabilité jusqu’au centre d’élimination, de
regroupement ou de prétraitement ;
• en obtenant et conservant un certificat de dépôt ou de recyclage ; et
• en tenant à jour un registre de suivi des d
déchets.
Il est interdit :
• d’abandonner des déchets. Est considéré comme un abandon tout acte tendant, sous le couvert
d’une cession à titre gratuit ou onéreux, à soustraire son auteur aux prescriptions de la
réglementation ;
• de brûler des déchets à l’air llibre ;
• de mélanger certains déchets (ainsi les huiles usagées, les PCB, les fluides frigorigènes, les piles,
les pneumatiques, les déchets d’emballages doivent être séparés des autres catégories de
déchets) ;
• d’enfouir des déchets non ultimes, etc…
La poursuite
suite pénale est possible pour les professionnels qui abandonnent, déposent ou font déposer des
déchets dans des conditions contraires à la législation en vigueur.
• En cas d’utilisation
sation de combinaison jetable : pour la retirer, l’humidifier sur toute la surface avec
le brumisateur puis l’ôter en la roulant délicatement du haut vers le bas (idem pour les sur-sur
chaussures). La protection respiratoire n’est retirée qu’après ;
• Certaines situations peuvent nécessiter le port du casque pour se protéger de toute chute
d'objet, et de chaussures de sécurité (le port des chaussures de sécurité est systématique pour
les intervenants du Pôle Travaux) ;
• Les interventions dans des zones mal éclairées nécessitent l'utilisation d'une lampe puissante ou
lampe frontale ;
• Les interventions dans des zones bruyantes nécessitent le port d’une protection auditive
(bouchons d’oreille ou casque anti
anti-bruit) ;
• Certaines interventions nécessitent le port d dee lunettes de protection (par exemple sondage
/prélèvement sur carrelages et faïences, pour se protéger des éclats) ;
• Particularités pour les interventions en zone confinées sur chantiers « amiante » : pour les
interventions en zone confinée, un masque complet
complet à ventilation assistée (V.A.) filtre P3 est
disponible. A défaut, l’intervenant peut utiliser l’équipement visiteur fourni par l’entreprise.
Une décontamination de ces EPI si des déchets dangereux ont été manipulés est indispensable avant de
les retirer.
Tout personnel devrait avoir connaissance du plan d’urgence pour le chantier. Les fournitures minimales
de premiers secours seront fournies sur le site (trousses de premiers secours convenablement stockées ;
respectivement un nombre suffisant de secour
secouristes)
istes) et le personnel sera informé de l'organisation des
premiers secours.
9. Formation et responsabilités
Le chef du chantier et le responsable E&S doivent mettre en œuvre l’organisation et assurer la
réalisation des travaux conformément aux instructions dans ce Plan de gestion des déchets et le Code
de bonnes pratiques environnementales et sociales. Tout travailleur doit alerter sa hiérarchie en cas de
situation anormal afin que chacun contribue à la sécurité du chantier.
Toutt personnel du chantier devrait être formé sur les risques des déchets dangereux, les obligations
règlementaires concernant la gestion des risques et les moyens de prévention de ces risques.
Les entreprises des travaux ou leurs représentants autorisés et les superviseurs devraient recevoir une
formation surr la gestion des déchets dangereux qui comprend :
• Inspection de l'équipement (p. ex. EPI, unité de décontamination, enceinte isolée, équipement
de suppression, etc.) ;
• Élimination de l'amiante ou matériaux contenant de l'amiante ;
• Élimination des appareils contaminés par des PCB ;
• Élimination des tubes fluorescents et lampes ;
• Gestion des panneaux PV cassés et d’autres déchets électroniques.
L’amiante est une matière dangereuse et son élimination doit s’effectuer après concertation avec les
autorités compétentes, particulièrement de l’ANGeD et de l’Agence Nationale de Protection de
l'Environnement (ANPE).
L’utilisation de l’amiante est interdite par la KfW. Aucun équipement ou matériel contenant de l’amiante
ne peut être utilisé dans le cadre du Programme.
L’amiante a été intégré dans la composition de nombreux matériaux et produits de construction depuis
la période d’après-guerre.
guerre. Pour autant, c’est un produit dangereux et reconnu comme cancérigène, sa
production et son utilisation sont interdites en France depuis 1997, mais il est encore présent dans de
nombreux bâtiments et leurs équipements en Tunisie, y compris des écoles, des lycées et des hôpitaux.
Les matériaux contenant de l'amiante peuvent donc être rencontrés n'importe où dans un bâtiment.
Plombiers,
s, tuyauteurs, chauffagistes, électriciens, couvreurs, installateurs de faux plafond, maçons,
carreleurs, ouvriers de peinture, artisans de plaques de plâtre, les ingénieurs de levage, etc. peuvent
tous respirer la poussière d'amiante lors d'opérations en apparence inoffensifs.
Le risque d’exposition à l’amiante et ses conséquences sur le plan de la santé sont encore d’actualité :
en effet, si de nombreuses maladies induites par cette exposition sont connues depuis longtemps
(fibrose pulmonaire, cancers broncho
roncho-pulmonaires
pulmonaires et mésothéliomes), plus récemment de nouveaux
sites de cancers (larynx et ovaires) sont venus s’y ajouter. Au vu de la dangerosité de l’amiante, il est
crucial de ne pas exposer la population et les professionnels. Il est exigé de réduire
réduir l’exposition des
personnes qui le manipulent en cas de travaux de rénovation ou de démolition.
Tous les travaux sur des matériaux contenant de l’amiante sont susceptibles d’émettre des poussières
contenant des fibres d’amiante lors de chocs ou vibrations,
vibrations, y compris durant le transport et la
manipulation des déchets générés par l’intervention. Exemples de travaux d’entretien et de rénovation
susceptibles d’entrainer des apports de déchets pouvant contenir de l’amiante :
• remplacement de chaudière ;
• remplacement
ement de transformateurs, onduleurs ;
• remplacement de matériaux en amiante-ciment
amiante ciment (tuyaux, ardoises, plaques de fibrociment etc. ) ;
• travaux de rénovation des sols, murs et menuiseries y compris pour le remplacement des fils et
luminaires des systèmes d’éc
d’éclairage ;
• agencement et transformation des pièces de vie.
Sur le chantier
D’une manière générale, si l’opérateur constate visuellement lors de sa visite la présence de matériaux
ou produits contenant de l’amiante dégradés présentant un risque d’exposition particulier, il doit
s’équiper de ses EPI, même sans action directe sur ce matériau ou produit (par ex. flocage ou calorifuge
dégradé).
Le cas échéant, si l’opérateur l’estime nécessaire, il ne devrait pas intervenir dans le local et il doit
informer le responsable
sponsable de l’ANME.
Pendant les travaux il faut éviter la dispersion des poussières en utilisant un pulvérisateur d’eau. Il faut
avoir un moyen d’aspiration des poussières déposées au sol en cas d’incident ou pour la
décontamination du personnel (aspirate
(aspirateur avec filtre très haute efficacité).
Aucun bris lors de chutes ou de travaux d’enlèvement, de stockage, d’emballage sur les lieux, de
matériaux contenant de l’amiante (amiante ciment, tôles) n’est souhaité, toléré ou autorisé.
Il faut éviter l’inhalation des poussières amiantées en portant des EPI adaptés.
La vacation en situation de risque d’exposition (période durant laquelle le travailleur porte de manière
ininterrompue un appareil de protection respiratoire) ne doit pas dépasser 2h30, y compris le temtemps
d’habillage et de déshabillage.
Conditionnement et transport
Une benne dédiée disposant d'un emballage agréé, type body benne ou une alvéole sécurisée sur un sol
lavable en intérieur, est requise pour le transport des déchets d’amiante.
Traitement
Les déchets d’amiante doivent être éliminés dans une décharge qui dispose d’un permis spécifique
l’autorisant
sant à accepter l’amiante. Il peut être possible d’éliminer les déchets d’amiante dans un site
d’enfouissement de déchets non dangereux, pourvu qu’ils soient enfouis dans une cellule séparée et
autonome. Les entreprises agréées pour le traitement de l’amiante
l’amiante sont listées à la fin de ce document.
Les ministères propriétaires des bâtiments sont, en principe, responsables de la gestion de l’amiante. Vu
les ressources limitées de l’État, dans le cadre du Programme TEEP, la responsabilité
responsabilité pour le
conditionnement et le transport de l’amiante tombe sur le fournisseur qui doit respecter les consignes
dans ce document ainsi que la loi tunisienne applicable. L’entrepreneur doit demander et conserver une
preuve de dépôt de l’installation
ion traitante.
La Tunisie a un plan d’élimination national des PCB à travers une gestion rationnelle et écologique des
équipements électriques et des déchets contenant ou contaminés par des polychlorobiphényles.
Ce plan a déjà permis d’identifier et de collecter à l’échelle nationale la presque totalité des
équipements contenant du PCB, particulièrement les transformateurs. Les quantités de PCB collectées
ont été acheminés à l’étranger et incinérées dans des conditions
conditions écologiquement acceptables.
Malgré, toutefois cet important effort entrepris à l’échelle nationale, il y a lieu de prendre les
précautions élaborées dans cette section.
Les PCB (polychlorobiphényles) et les PCT (polychloroterphényles), désignés par l’l’abréviation « PCB »,
sont des substances toxiques ayant des effets cancérigènes et non cancérigènes sur les humains, y
compris des effets sur le système immunitaire, le système reproducteur, le système nerveux et le
système endocrinien. Leur stabilité chimique
chimique et leur ininflammabilité ont conduit à utiliser ces produits
principalement comme fluides diélectriques (huile) principalement dans les transformateurs et les
condensateurs, mais également dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils Il ont été
largement utilisés comme lubrifiants dans les turbines et les pompes, dans la formation des huiles de
coupe pour le traitement du métal, les soudures, les adhésifs, les peintures et les papiers autocopiants
sans carbone.
Si l’appareill ne porte aucune mention spécifique et qu’il est susceptible d’en contenir au vu de l’âge et
du type d’appareil, il doit être considéré comme en contenant. Des analyses permettront de le
confirmer.
Sur le chantier
L’EPI et les vêtements recommandés pour la manipulation des PCB et de l’équipement contaminé par
les PCB comprennent :
!! Ne pas mélanger les PCB et les PCT avec d’autres substances ou d’autres déchets. !!
Stockage et conditionnement
NE PAS vider l’huile des appareils contaminés par les PCB sur site.
Le mélange de déchets contenant des PCB avec d’autres déchets préalablement avant leur remise à
l’entreprise agréée est interdit.
Le stockage des appareils contenant des PCB destinés à être éliminés doit être le plus réduit possible
dans le temps et doit se faire dans des conditions qui garantissent l’absence totale de pollution par
lessivage, accident.
La zone de stockage doit avoir un dispositif étanche de rétention des écoulements. Il est nécessaire
d’étiqueter correctement l’appareil destiné à l’élimination et le code nomenclature qui lui est associé.
Collecte et transport
Pour toute opération concernant les PCB (décontamination, élimination, régénération, maintenance) il
faut faire appel à l’ANGeD qui va embaucher une entreprise agréée. Le détenteur doit demander et
archiver tous les justificatifs de traitement et d’élimination.
Un bordereau de suivi des déchets dangereux (BSDD) doit être remis par le détenteur au pres
prestataire
(collecteur, transporteur, installation de traitement).
Les déchets contenant des PCB doivent être transportés par un transporteur possédant une déclaration
dans le respect de la réglementation et dans des véhicules équipés de dispositifs de rétention
rétent des
égouttures ou écoulements accidentels.
Traitement
Il n’existe pas d’installation d’élimination des PCB spécialisée et agrée en Tunisie. Tout matériel
contaminé de PCB doit être conditionné et exporté dans des conteneurs conformément aux normes et
réglementations
églementations internationales de transport et de transfert des déchets dangereux à une entreprise
agréée à l’étranger.
Les composants dangereux des appareils, y compris les PCB et le mercure, et l’huile de compresseur,
doivent être retirés avant d’être éliminés.
éliminés. Ces appareils doivent être transportés à une entreprise de
gestion agrée pour élimination. Tout matériel imprégné de PCB ne peut être destiné au ferraillage
qu’après avoir été décontaminé (concentration inférieure à 50 ppm). Il en va de même pour la
réutilisation d’un matériel usagé ayant contenu des PCB (par changement du fluide diélectrique par
exemple).
L’élimination doit se faire dans des installations autorisées, par traitement physico-chimique
physico (autoclave
de décontamination ou unité de déchloration)
déchloration) ou par incinération avec un dispositif de traitement des
fumées.
La responsabilité pour le traitement des PCB et matériaux contaminés par les PCB appartient à l’ANGeD
dans le cadre du Programme national de gestion d des PCB.
Les tubes fluorescents doivent être expédiés à un recycleur d’ampoules qui utilise des machines
spéciales pour extraire le mercure et décompose
décompose les capuchons en aluminium et le boîtier en verre. Le
mercure peut être réutilisé dans de nouvelles ampoules ou des produits comme des thermostats.
L’aluminium est recyclé comme de la ferraille et le verre est recyclé en matériaux comme le béton ou
o les
carreaux de céramique.
Les tubes fluorescents, lampes fluorescentes compactes, lampes à décharge à haute pression, lampes à
vapeur de sodium haute pression sont des déchets mercuriels.
Du fait de sa volatilité élevée à température ambiante, le mercure métal contamine facilement les
ambiances de travail. Il est absorbé à plus de 80% par inhalation et exerce des effets toxiques et
cumulatifs sur le système nerveux en particulier. Lorsqu’il est rejeté dans l’environnement, le mercure
s’accumule dans les tissus des plantes et des animaux et, lorsqu’il est consommé par les humains, il nuit
au développement neurologique et cause d’autres problèmes associés au système nerveux.
Sur le chantier
Stockage
• Le stockage
ge sur doit être spécifié dans le contrat.
• Ne collez pas les lampes et n’utilisez pas de bandes protectrices en caoutchouc.
• Fermez et scellez solidement les boîtes et les contenants avec du ruban adhésif. Il est
recommandé d’utiliser du ruban de trois po pouces
uces en PVC (chlorure de polyvinyle – ruban isolant
en plastique).
En cas de bris accidentel
• Ouvrez les fenêtres et les portes pour aérer la zone et disperser toute vapeur toxique. Éteignez
rapidement les systèmes de chauffage ou de refroidissement à air pulsé et ne les mettez pas en
marche pendant au moins 4 heures.
• Évacuez toutes les personnes pour éviter l’exposition et la propagation de la contamination
lorsque le mercure s’accroche aux vêtements, aux chaussures, aux bras, aux jambes et à
d’autres parties
ies du corps. Cela réduit le risque de transférer des matières toxiques à d’autres
endroits.
• Utiliser des gants en latex jetables et une serviette en papier ou un carton jetable humide pour
recueillir et éliminer les fragments de verre et tracer le mercure.
mercure. Utilisez du ruban d’emballage
large ou du ruban adhésif pour ramasser les petits fragments de verre et la poudre.
• Placez les gants en latex jetables, la serviette en papier humide, le carton, l’emballage ou le
ruban adhésif et d’autres matériaux contaminés
contaminés dans un sac hermétique ou un bocal en verre.
Entreposez-lesles à l’extérieur, loin de la pluie et de l’eau, jusqu’à ce qu’ils puissent être éliminés
correctement.
• NE PAS utiliser d’aspirateur standard pour nettoyer les tubes fluorescents cassés. Seules des de
machines de nettoyage à vide spécialisées spécialement conçues pour traiter les déchets
dangereux doivent être utilisées.
Si un plus grand nombre d’ampoules se cassent, par exemple lorsqu’elles se trouvent dans un étui ou
une palette en attente d’élimination,
d’élimination, évacuez et ventilez rapidement la zone, en prenant soin de
maintenir les systèmes de chauffage ou de refroidissement à air pulsé éteints jusqu’à ce que 4 heures
après le nettoyage soit terminé. Communiquez avec les autorités locales ou les manutentio
manutentionnaires de
déchets accrédités pour un nettoyage approprié et l’élimination des tubes fluorescents ou d’autres
lampes.
Les tubes fluorescents et lampes cassés peuvent être recyclés avec ceux qui restent intacts.
Transport et traitement
Apporter les tubes fluorescents correctement emballées à une collecte de déchets dangereux ou une
entreprise agréée. Il est important d’exiger que le recycleur fournisse la documentation indiquant que
les lampes à déchets ont été correctement recyclées. Le fournisseur devrait
devrait obtenir un « certificat de
recyclage ». Un certificat de recyclage est la certification du recycleur, habituellement le poids total de la
matière reçue à une date donnée et la confirmation qu’elle a été traitée conformément à la
réglementation tunisienne.. Le fournisseur devrait conserver ces documents au dossier afin que, si des
questions sont soulevées au sujet de l’élimination des lampes à déchets, il soit possible de vérifier
qu’elles ont été recyclées conformément à la règle.
Des ballasts fabriqués jusqu’en 1979 peuvent contiennent des PCB et peuvent encore être utilisés dans
les écoles ou d’autres bâtiments publics en Tunisie. Les PCB étaient couramment utilisés dans le petit
condensateur à l’intérieur ballasts de lumière
lumière fluorescente. Ce petit condensateur peut contenir des
concentrations élevées de PCB (plus de 90 % de PCB purs ou 900 000 ppm).
Si l’étiquette indique «ne contient aucun PCB » ou « pas PCB » c’est un ballast sans PCB qui peut être
traité comme un déchet EEE. Si cette phrase ne se trouve pas sur l’étiquette, vous devez supposer que le
ballast est du type PCB et il doit être traité différemment. Un ballast type PCB qui fuit est du matériel
contaminé de PCB et il doit être conditionné et exporté dans des conconteneurs
teneurs conformément aux normes
et réglementations internationales de transport et de transfert des déchets dangereux à une entreprise
agréée à l’étranger.
Les ballasts type PCB (ou soupçonné de l’être) qui fuitent doivent être emballés dans les conteneurs
conteneur
étanches dans une zone de stockage délimitée (voir la section 10.2) pour prise en charge par l’ANGeD
dans le cadre du programme national de gestion des PCB au niveau de sa deuxième phase.
Les ballasts type PCB qui sont intacts peuvent être éliminés dans un site d’enfouissement de déchets
chimiques ou dangereux. Malgré la méthode d’élimination choisie, les ballasts seront emballés dans des
fûts de 208 litres pour le transport. Un fût peut contenir de 150 à 300 ballasts. Les ballasts type PCB
peuvent être exportés
xportés en Europe pour traitement dans des sites spécialisés dans le cadre de la
convention de Bâle.
Les ballasts électroniques ne sont pas réglementés comme des déchets dangereux et peuvent être
éliminés en toute sécurité dans les sites d’enfouissement et les incinérateurs municipaux.
La responsabilité pour le traitement est de l’entrepreneur qui doit assurer que les lampes / tubes soient
correctement transportés à une installation agréée. L’entrepreneur doit demander et conserver une
preuve de dépôt de l’installation traitante.
Un panneau photovoltaïque a une durée de vie de 25 à 30 ans. Entretemps, il peut se casser pour de
multiples raisons
ns : impact de projectiles, grêle, défaut de conception etc.
Les panneaux PV usés ou cassés sont des déchets électroniques. Ils contiennent du silicone et des
métaux lourds tels que le plomb, le cadmium, l’étain, le cuivre et l’antimoine qui peuvent être lessivés
dans les eaux souterraines des sites d’enfouissement.
Traitement
Si possible, les panneaux PV cassés doivent être recyclés ou reconditionnés pour réutilisation par des
entreprises agréées. Sinon, ils doivent être transportés à une entreprise de ggestion
estion des déchets
électroniques agréée qui figure dans la liste à la fin de ce document.
La responsabilité pour le traitement est de l’entrepreneur qui doit assurer que les lampes / tubes soient
correctement transportés à une installation agréée. L’entrepreneur doit demander et conserver une
preuve de dépôt de l’installation traitante.
À l’avenir, il est probable que les fabricants ou importateurs de panneaux solaires devront se conformer
à la directive européenne sur les DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) ou son
équivalent, qui exige que tout importateur ou fabricant de panneaux photovoltaïques les recueille et les
traite en fin de vie.
Les CFC et les HCFC sont des substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO) qui, si elles sont
rejetées dans l’environnement,
nnement, détruisent la couche d’ozone. De plus, les frigorigènes CFC et HCFC sont
aussi de puissants gaz à effet de serre. Leur rejet contribue au changement climatique mondial.
Transport et traitement
La valorisation par réemploi, régénération ou recyclage est interdite, seul le traitement par destruction
en incinérateurs de déchets spéciaux autorisés à traiter ces gaz
ga est possible.
Le transport des fluides frigorigènes est soumis au règlement du transport des marchandises
dangereuses si leur pression est supérieure à 3 bar à 50°C ou complètement gazeux à 20°C et à pression
standard de 101.3kPa. Ils appartiennent à la classe 2 : Gaz comprimés, liquéfiés ou dissouts sous
pression.
Interdictions
Seules les piles alcalines et salines ne sont pas considérées comme des déchets dangereux.
Les piles, accumulateurss et batteries qui ne peuvent pas être réutilisés seront transportés à une
entreprise agréée (voir liste à la fin de ce document).
39
Source ADEME 24/12/2021, https://www.ademe.fr/
Les coûts externes des déchets particuliers sont listés dans le tableau de résumé suivant. Ces couts sont
basés sur l’expérience locale et sont estimatifs. Ils doivent servir comme base de toute estimation de
cout de gestion des déchets. L’entrepreneur est obligé de vérifier ces coûts avant de soumettre sa
proposition de services.
Une listee actualisée d’installations agréées par le ministre de l’Environnement suit le tableau. Les
entrepreneurs doivent se référer à cette liste pour solliciter une installation agréée pour le traitement
de chaque type de déchet. Les installations sélectionnées dans le cadre du Programme TEEP seront
soumises à une évaluation technique par l’AT. Ces entreprises devraient être en mesure de fournir une
déclaration de méthode concernant leur processus d'élimination de déchets spécifiques.
Résumé des modalités de traitement des déchets particuliers à être respectées dans le cadre du Programme
2000, fixant la liste général concernant son d’amiante dans des big
des déchets respect pour bag en plastique
industriels et l’environnement étanche résistant.
spéciaux. • L’exploitant des • Assurer un stockage
• Loi n° 94 – 28 du 21 installations de provisoire sur les lieux
février 1994 relative traitement : le en attendant leur
aux maladies traitement et évacuation par une
professionnelles dont l’élimination correcte entreprise spécialisée
40
Ce coût s’agit uniquement du coût externe selon données qualitatives et quantitatives du déchet. En réalité dans la gestion des déchets dangereux,
dangere il faut considérer que
le « coût complet des déchets = coût de génération + coût interne + coût externe » selon ADEME 11-2021.
41
TVA = 19%
42
Actuellement la mise à jour n’est pas assurée régulièrement. L’ANGeD devra mettre en place une veille d’actualisation de l’ensemble des listes des entreprises
autorisées au transport, entreposage et traitement et élimination des déchets dangereux et industriels spéciaux (DD/DIS).
43
Les travaux effectifs de conditionnement, transport et traitement ont été lancés le 2 mai 2016 par le groupement tuniso-belge
belge SITA DECONTAMINATION/ SEGOR. 55
conteneurs ont ainsi été exportés en Belgique conformément aux normes et réglementations internationales de transport et de ttransfert
ransfert des déchets dangereux”
44
http://www.basel.int/Portals/4/Basel%20Convention/docs/pub/manuel%20de%20formation%20content.pdf & http://www.anged.nat.tn/
45
L'évaluation de ces coûts comprennent toutes
utes les opérations liées aux transformateurs PCBs à partir de la déclaration de détention et jusqu'à son élimination finale
1. Introduction
Le plan HSE Covid-1919 a pour objectif de définir de manière simple les exigences de communication,
de suivi, de limitation de l'exposition potentielle et des contingences pour le Programme.
L'objectif du plan est aussi de garantir qu'entre l’ANME, les consultants, et les entreprises de
construction, il existe une approche systématique pour
pour surveiller et atténuer le potentiel
d'exposition et d'impact de Covid-19
Covid 19 sur tous les projets. Cela inclut tout le personnel entrant sur les
sites du et de s'assurer qu'il existe des plans pour décrire les actions si un cas confirmé de virus est
identifié.
2. Veille règlementaire
Le responsable HSE doit assurer la veille règlementaire et l’information continue de tous les
employés et les sous-traitants,
traitants, selon les sources officielles locales (ministère de la santé publique) et
internationales (organisation
ation mondiale de la santé) ainsi que toute autre directive approuvée par le
Groupe KfW et par la Banque mondiale, applicable aux activités du projet.
Une formation aura lieu par le responsable HSE pour tous les employés et les sous-traitants
sous sur le
Covid 19, les différentes règles de conduite et les mesures qu'ils doivent suivre ou comment y faire
face en cas de contact positif.
utiliser un équipement dans le bureau doit s’assurer qu’il a été désinfecté conformément
aux instructions.
6. Transport personnel
Bus de transport :
• Les exigences de distanciation physique doivent être maintenues pendant le trajet, l’entrée
et la sortie des transports collectifs et individuels. Les transports individuels doivent être
privilégiés aux transports collectifs et le nombre de passagers dans les véhicules doit être
aussi réduit que possible (aucun passager autorisé).
• Le nombre de personnes par bus / transport est limité à 8 personnes en minibus et 16
personnes en autocars. Chaque bus ou autocars doit disposer d’un désinfectant avec des
quantités suffisantes pour tous les employés et au moins il faut que la moitié des fenêtres
des bus doivent rester ouvertes.
• Les sièges dans les bus doivent être en zigzag.
Transport individuel :
• Les véhicules légers doivent être limités au conducteur uniquement, que le véhicule léger
soit privé ou fourni par l'entreprise (c'est-à-dire
(c'est 1 personne par voiture).
• Il faut se limiter à une seule personne dans les chambres pour bien appliquer la distanciation
physiqueue ainsi que l’aération fréquente des logements qui doivent être nettoyés
régulièrement.
• Il est recommandé de désinfecter les poignées de porte, poignées de meubles, interrupteurs
d’appareils électroménagers (four, grille-pain,
grille pain, plaques), interrupteurs d’éclairage,
d’éc
télécommandes, poignées de fenêtres, thermostats etc.
Cantine du personnel :
• Dans la mesure du possible, il est demandé d’installer les lieux de repos et de pause en
extérieur.
• Il faut adopter une organisation physique conforme avec les mesures de distanciation
physique, que ce soit les chaises ou les tables devront être placés en respectant le 1,5 mètre.
• Il faut opter pour l’échelonnement des heures de pause afin de minimiser le nombre des
personnes rassemblés dans la salle.
• Tout équipement partagé
partag (réfrigérateurs, assiette, micro-ondes…)
ondes…) doit être désinfecté avant
et après chaque pause.
• Le gel hydro-alcoolique
alcoolique devra être mis à disposition pour assurer le lavage régulier des mains
avant l’entrée et après la sortie des cantines.
mais la santé publique a dit que je Contactez votre supérieur ont été en contact étroit depuis le
n'avais pas besoin d'être testé hiérarchique contact
Nettoyer à fond l'espace de travail
des employés et les environs
Rapport sur le Tracking, le cas
échéant
Introduction
Les biens culturels comprennent les monuments, structures, œuvres d'art, ou des sites importants, et
sont définis comme des sites et des structures ayant une importance archéologique, historique,
architecturale ou religieuse, et les sites naturels avec des valeurs culturelles. Ceci inclut les cimetières et
les tombes.
1. Introduction
Dans la portée connue du Programme, les principaux composants sont les panneaux
photovoltaïques et les ampoules et luminaires fluorescents et LED. Il est possible que d’autres
composants seront ajoutés au programme dans l’avenir, tels que les transformateurs
transformateu ou les gaz
réfrigérants. Le traitement des déchets dangereux est régi par l’État tunisien et les bonnes pratiques
internationales comme expliqué dans l’Annexe 9 (Plan de gestion des déchets) au CGES ou se trouve
des indications des traitements appropriés.
approprié
Cette annexe présente d’abord un aperçu du marché tunisien actuel et futur pour le traitement des
déchets solaires. Ensuite, elle présente une vision généralisée du cycle de vie des panneaux PV suivi
par une estimation de l’empreinte carbone, du temps de retour énergétique (Energy Payback Time,
EPBT) et le poids des différents déchets générés pendant la durée de vie des panneaux PV.
Finalement, quelques informations pertinentes à l’impact environnemental sont fournies sur les
ampoules et luminaires fluorescents
orescents (qui seront enlevés) et les LED (qui vont remplacer les
fluorescents). Les détails précis des composants n’étant pas connus à ce stade, des analyses du cycle
de vie n’ont pas été effectuées46.
La grande majorité des installations solaires installées aujourd’hui n’entreront pas dans la phase de
recyclage avant 2050.
50. Les flux de déchets produits aujourd’hui ne sont pas suffisant pour permettre
d’établir une industrie profitable et compétitive de recyclage de composants solaires. Une
augmentation significative du volume de déchets liés aux installations solaires est anticipée dès
2050, lorsque l’essentiel des capacités installées à la suite de l’appel d’offre de 2018 attendront leur
fin de vie et viendront s’ajouter aux volumes liés aux installations défectueuses ou endommagées.
Après 2050, les flux de déchets liés aux installations solaires pourraient excéder une capacité de
400MW. Cela constituera une véritable opportunité pour la récupération de matériaux précieux et
critiques, afin de les réinsérer dans le circuit de production.
production. Un autre point à prendre en
considération est le suivant - bien que des processus efficaces existent pour la gestion des modules
photovoltaïques en fin de cycle de vie, ces pratiques auront certainement gagné en efficacité et en
performance lorsque la masseasse des déchets solaires atteindra un niveau suffisant sur le marché
Tunisien.
46
L’Agence
Agence internationale de l'énergie a élaboré un Guide méthodologique pour l’évaluation du cycle de vie de
l’énergie photovoltaïque. https://iea-pvps.org/key-topics/task-12-methodology-guidelines
https://iea guidelines-on-life-cycle-
assessment-of-photovoltaic-electricity
electricity-3rd-edition/
En parallèle, les grandes tendances dans l’industrie solaire démontrent un processus engagé de
réduction de la part des matériaux critiques dans les principaux composants solaires.
solaires. Les matériaux
précieux recyclés sur un module en 2019 ont de fortes chances de contribuer à la production de
plusieurs modules dans les prochaines décennies.
Les onduleurs ont une durée de vie plus courte que les panneaux PV, et sont traditionnellement
certains constructeurs offrent une garantie sur 20, et même 25 ans47.
garantis sur 10 ans bien que certains
Vu les conditions climatiques en Tunisie, une durée de vie de 10 ans semble probable. Avec une
durée de vie plus courte et des caractéristiques produit différentes, les projections en matière de
flux de déchets pour les onduleurs sont différentes de celles observés pour les modules. Bien que le
tonnage de déchets soit inférieur à celui des modules en valeur absolue, le taux de croissance des
flux de déchets devrait être plus accentué.
Les procédures
édures et méthodes de recyclage et de « gestion de fin de vie » pour les onduleurs (et
d’autres composants d’une installation photovoltaïque) sont les mêmes que pour n’importe quel
composant électronique. Ils peuvent donc être traités et recyclés dans des infrastructures de
recyclage classiques, déjà existantes.
Également, ces analyses n’englobent pas les autres composants utilisés au niveau des applications
solaires photovoltaïques non raccordées au réseau électrique, tels que les batteries,
batteries, les régulateurs
de charge/décharge et les onduleurs/variateurs. Tenant compte de la faible capacité installée de ces
systèmes et des potentialités limitées de leur développement en Tunisie, en comparaison avec le
solaire PV raccordé au réseau, les quantités
quantités des déchets issues de ces applications restent minimes.
47
JRC (2019): Preparatory study for solar photovoltaic modules, inverters and systems – Draft Report Task 4:
Technical analysis including end-of--life
Conformémentt à cette loi, toute entreprise assurant les activités de collecte, de tri, de transport, de
stockage, de traitement, de valorisation et d'élimination des déchets est soumise au préalable à
l'autorisation du ministre chargé de l'environnement, après accomplissement
accomplissement des procédures
d'approbation de l'étude d'impact conformément aux règlements en vigueur et après avis de la
collectivité locale concernée. La loi n°96-41
n°96 41 stipule également que l'opération d'élimination des
déchets doit avoir lieu selon les conditions
conditions susceptibles de faciliter la récupération, la transformation
et la valorisation de la plus grande proportion de déchets dont notamment, les éléments non
dégradables et les matières pouvant être valorisées.
La quantité annuelle des DEEE générés en Tunisie est estimée à environ 100 000 tonnes. Une partie
de cette quantité est traitée par les sociétés privées autorisées par le Ministère chargé de
l’environnement, dont le nombre s’élève à 18 entreprises en décembre 2019.
Avec la taille limitée du marché tunisien actuel, l’export des déchets des modules PV vers d’autres
pays disposant des unités permettant leur recyclage est l’option
l’option la plus recommandée surtout avec
l’adhésion de la République Tunisienne à la convention de Bâle, du 22 mars 1989, sur le contrôle des
mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination. Cette recommandation
changera surement danss les années à venir quand les modules PV installés dans le cadre de ce
Programme verront la fin de leur durée de vie (d’ici 30 ans) pour les raisons susmentionnées.
Le décret n° 95-2680
2680 du 25 décembre 1995, portant publication de la convention de Bâle, stipule
st
dans son article 6 que l’État d’exportation informe par écrit, par l’intermédiaire de l’autorité
compétente de l’État d’exportation, l’autorité compétente des états concernés de tout mouvement
transfrontière de déchets dangereux ou d’autres déchets envisagés,, ou exige du producteur ou de
l’exportateur qu’il le fasse.
Selon le cahier de charges du premier appel d’offre (projets pilotes dans des écoles de Grand Tunis),
les restrictions techniques suivantes existent :
Le composant le plus significatif en termes de déchets/ recyclage dans le cadre du Programme TEEP
est le module solaire. Une estimation du poids des différents déchets généré sur la durée de vie des
systèmes solaires à être installés suit. Il a été décidé, au moins pour l’instant, d‘éviter les
installations MT dans le Programme TEEP afin de réduire l‘impact des transformateurs dans le bilan
des matériaux utilisés.
Une estimation du poids des composants dans un système standard TEEP (30kWp) est comme
suit48 :
Les modules solaires d‘un système standard du Programme TEEP (30kWp) seront du type c-Si c
(silicium cristallin) et le tableau ci-dessous
ci dessous liste le contenu total des composants par module et pour
tout le Programme TEEP. Un panneau moyen est de 300-450 300 Wp. Pourr atteindre la production de
48.000 MWh/an, il faudra 1 000 systèmes solaires de 30 MWp ou 80 000 panneaux PV.
48
Source: Mason, J. E., et al. "Energy payback and life-cycle
life-cycle CO2 emissions of the BOS in an optimized 3· 5 MW
PV installation." Progress in Photovoltaics: Research and Applications 14.2 (2006): 179-190;
190; Fiches techniques
techni
SMA, Yingli; et nos propres estimations.
1 - la production du panneau PV ;
3 - le recyclage.
49
Source: Kusch, Sigrid; Alsheyab, Mohammad A.T.: Waste electrical and electronic equipment (WEEE): A
closer look at photovoltaic panels. SGEM2017 Conference Proceedings (17th International Multidisciplinary
Scientific Geoconference SGEM 2017, 29 June - 5 July 2017), Vol. 17, Issue 41, 2017, pp. 317-324.
317
50
Image source : PV Cycle https://pvcycle.org/
Pendant cette étape, une quantité d’énergie provenant des ressources fossiles est utilisée et des
émissions comme les gaz à effet de serre, gaz de produits chimiques et le rejet du chlore sont
produites.
L‘empreinte carbone dépend du lieu de production des modules (dépendant si l‘électricité utilisé par
l‘industrie est « verte » ou non). Par rapport à l’Europe, au Japon et aux États-Unis,
Unis, le réseau
électrique en Chine est environ deux fois plus énergivore et environ 50 % moins économe en
energie.
En Chine, les émissions de CO2 produises par la fabrication des panneaux PV sont 750 kgCO2/kWp,
comparé à en Europe où c’est 460 kgCO
kg 2/kWp.
Sous l‘hypothèse que les modules pour le programme TEEP proviennent en majorité de la Chine, il
faudrait considérer la valeur de 750 kgCO2/kWp.
L’empreinte carbone pour la fabrication d’un système de 30kWp fabriqué en Chine est de 22,5 t/CO2
(30kWp * 750 kg/kWp). L’empreinte carbone pour la fabrication de tous les modules du Programme
TEEP entier (30MW) est de 22.500 t/CO2.
Les émissions de CO2 produites en Chine et en Europe pendant la fabrication des panneaux PV sont
dessous51.
illustrées dans la Figure 2 ci-dessous
Pendant la durée de vie des panneaux PV, une diminution de 20 % de la capacité électrique pourrait
se produire. Entre les 10 et 12 premières années, la diminution maximale de l’efficacité est de 10 %
et de 20 % lorsqu’on atteint 25 ans. Ces chiffres sont garantis par la majorité des fabricants.
51
Source: Fraunhofer ISE: Sustainable PV manufacturing in Europe:
https://www.ise.fraunhofer.de/en/publications/studies/sustainable-pv-manufacturing-in
https://www.ise.fraunhofer.de/en/publicatio in-europe.html
Pour qu'une énergie soit qualifiée de « renouvelable », elle se doit de produire beaucoup plus
d'énergie que celle dont elle a besoin au cours de son cycle de vie. Le temps de retour
énergétique (Energy Payback Time, EPBT) détermine le temps nécessaire pour qu'une filière
produise une quantité d'énergie primaire équivalente à celle qui a été nécessaire à sa fabrication.
fabri Le
temps de retour énergétique d’un panneau PV dépend de la technologie utilisée, le pays où est
situé l'installation PV et le type d'intégration utilisée (en toiture terrasse ou en façade).
façade) Le système
PV multi-cristallin
cristallin silicium a presque la même efficacité de conversion que le système monocristallin
silicium, mais consomme moins d’énergie pendant son cycle de vie. Par conséquent, le système
multi-Si
Si peut avoir un plus court EPBT et un taux d’émissions de GES inférieur à celui du système
mono-Si52 (voir la Figure 3 ci-dessous).
dessous).
Figure 3 : Temps de retour energetique pour les systèmes PV et CPV, différentes technologies
situées à Catane, Sicile, Italie53
La production d’électricité des systèmes photovoltaïques tunisiens peut être calculée en utilisant un
facteur moyen de 1,600 kWh/kWp. Cela signifie que la production d’energie de 30 MWp TEEP
entraînerait une production annuelle d’électricité de 48 000 MWh/an.
52
Baharwani et al. (2014): Life Cycle Analysis of Solar PV System: A Review. International Journal of
Environmental Research and Development. ISSN 2249-3131
2249 3131 Volume 4, Number 2 (2014), pp. 183-190
183
53
Source : Fraunhofer ISE - Photovoltaics report – mars 2019.
Dans le processus développé par l’association européenne PV Cycle, 95% du verre et 100% du métal
sont réutilisés dans de nouveaux panneaux solaires.
En Europe, les modules solaires sont considérés comme des déchets électroniques selon la directive
européenne WEEE (Waste Electrical and Electronic Equipment Directive). Les producteurs de
panneaux solaires photovoltaïques (PV) sont responsables du recyclage des modules qu'ils vendent
dans l’UE. Plusieurs usines spécialisées
spécialisées dans le recyclage des panneaux PV sont au stade pilote, mais
la plupart des modules est actuellement traité par les usines de recyclage de verre (qui ne permet
pas la récupération des composants à faible concentration (silicium, métaux rares).
Les coûts
ts de recyclage varient en fonction i) des économies d’échelle où de la capacité à traiter des
volumes importants ii) du dispositif de recyclage adopté iii) du contexte local liés à des facteurs tels
que le prix de revente des matériaux, les coûts de main-d’œuvre,
main d’œuvre, l’accessibilité des sites et iiii) de
54
Source : Fraunhofer ISE - Photovoltaics report – juillet 2021.
facteurs opérationnels tels que la complexité des processus de démantèlement et de séparation des
composants. Pour cette raison, l’estimation des coûts liés au recyclage d’équipements
photovoltaïques doit être faite sur la base d’une analyse de contexte spécifique.
Pour permettre une approche rentable du processus de collecte et de recyclage, la valeur des
matériaux récupérés doit être plus importante que les coûts liés à la collecte et au recyclage des
composants.
ants. Aujourd’hui, les processus de collecte et de recyclage en Europe n’ont pas encore
atteint les économies d’échelle nécessaires au développement d’une industrie de recyclage
rentable. Cependant une fois atteinte une certaine “masse critique” de déchets,
déchets, un focus sur la
récupération de composants à haute valeur ajoutée et le développement de processus de
traitement de déchets plus efficaces permettra de générer des profits intéressants pour les acteurs
privés55.
En Tunisie, les composants en vrac (cadre aluminium, verre) pourraient être récupérés par l‘industrie
locale (sidérurgie, producteur de verre etc.) mais avec les difficultés actuelles dans la filière de
traitement des déchets, la possibilité du recyclage des panneaux PV entiers n’est pas sure. À l’avenir,
il est probable que les fabricants ou importateurs de panneaux solaires devront se conformer à la
directive
ective européenne sur les DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) ou son
équivalent, qui exige que tout importateur ou fabricant de panneaux photovoltaïques les recueille et
les traite en fin de vie.
Il y a deux types de transformateur - sec ou à huile. Des transformateurs ont habituellement une
durée de vie élevéee et pourraient éventuellement être revendus après la mise hors services de
l‘installation photovoltaïque. L‘huile des transformateurs à huile est souvent toxique et doit être
traité comme déchet dangereux. Bien que les transformateurs à sec ne contiennent pas de liquides
dangereux, ils sont souvent plus difficiles à démonter, parce que les conducteurs (cuivre) de ces
transformateurs sont enrobés d'une résine synthétique. La durée de vie des transformateurs est de
30 ans.
Les transformateurs sont seulement applicables pour les installations MT qui ne sont pas prévues à
ce stade du Programme TEEP. D’un point de vue technique, les installations dites « MT » dans le
Programme sont également des systèmes PV à basse tension, raccordées aux transformateurs
existants : il n’y a donc pas de nouveaux transformateurs à installer.
Si d’anciens transformateurs doivent être remplacés plus tard dans le Programme, les anciens
seraient enlevés selon les guidelines décrites dans l’Annexe 9 du CGES et remplacés avec des
transformateurs
formateurs qui n’utilisent pas d’huile contenant des PCB.
4. Lampes fluorescentes
55
D’Adamo et al. (2017): Faisabilité économique du recyclage de déchets issus de modules photovoltaïques à
base de silicium cristallin; PV Tech (2018): gestion du cycle de vie et recyclage des installations PV
La teneur moyenne en mercure d’un tube fluorescent de 120 cm de longueur fabriqué aujourd’hui
est d’environ 12 mg. Les ampoules fabriquées au milieu des années 1980 et plus tôt contenaient 40
mg ou plus. Un seul tube fluorescent de 120 cm contient environ
environ 12 milligrammes de mercure, ce
qui peut contaminer jusqu’à 120 000 litres d’eau au-delà
au delà d’une norme de salubrité.
Il est prévu de remplacer 500 000 à 600 000 lampes fluorescentes avec leurs ballasts et luminaires.
Les lampes sont classées déchets dangereux
dangereux dû au mercure dans la poudre de phosphore et dans la
vapeur.
Les tubes fluorescents doivent être expédiés à un recycleur d’ampoules qui utilise
utilise des machines
spéciales pour extraire le mercure et décompose les capuchons en aluminium et le boîtier en verre.
Le mercure peut être réutilisé dans de nouvelles ampoules ou des produits comme des thermostats.
L’aluminium est recyclé comme de la ferraille
ferraille et le verre est recyclé en matériaux comme le béton
ou les carreaux de céramique.
5. Luminaires et ballasts
Les ballasts pour lampes fluorescentes fabriqués avant 1980 peuvent contenir des PCB. Lorsque la
fabrication des PCB a été interdite, l’équipement existant contenant des PCB a été autorisé à
demeurer en service. Comme les ballasts peuvent durer 30 ans ou plus,
plus, il y a encore des ballasts
contenant des PCB dans les bâtiments plus anciens.
Si les ballasts présentent des fuites et qu'ils contiennent (possiblement) des PCB, ils doivent être
emballés dans les conteneurs étanches dans une zone de stockage délimitée
délimitée et l’ANGeD alerté pour
venir les récupérer. La gestion de ces ballasts est la responsabilité de l’ANGeD.
Les métaux, comme le cuivre et l’acier, peuvent être récupérés des ballasts pour être utilisés dans la
fabrication d’autres produits.
Les ballasts type PCB qui sont intacts peuvent être éliminés dans un site d’enfouissement de déchets
chimiques ou dangereux. Malgré la méthode d’élimination choisie, les ballasts seront emballés dans
des fûts de 208 litres pour le transport. Un fût peut contenir de 150 à 300 ballasts. En Tunisie,
l'enfouissement des déchets dangereux
dangereux est interdit. Les ballasts type PCB peuvent être exportés en
Europe pour traitement dans des sites spécialisés dans le cadre de la convention de Bâle.
Les nouveaux ballasts électroniques ont une durée de vie de 20 ans. Ils ne sont pas réglementés
comme des déchets dangereux et peuvent être éliminés en toute sécurité dans les sites
d’enfouissement et les incinérateurs municipaux.
Il est prévu de remplacer les ballasts de 500 000 à 600 000 lampes fluorescentes. Un ballast typique
pèse 0,54 kg. Si on assume 20% des ballasts à être enlevés sont du type PCB, il y aura environ 65
tonnes de ballasts à enfouir ou incinérer en Europe pendant la phase de construction.
Panneaux PV
Il n’est pas attendu d’avoir beaucoup de panneaux PV brisés pendant les travaux. Les coûts pour le
recyclage des panneaux usés seront rencontrés d’ici 30 ans où le coût du recyclage sera réduit. Pour
référence, le coût courant en Tunisie pour recycler les panneaux PV d’un système solaire entier de
30 kWp de 1,6 tonnes (environ 80 panneaux) à 9 000 DT par tonne est 14 400 DT ou 4 464 EUR.
Éclairage
56
Taux d’échange 27/12/2021 1 DT = 0.31 EUR, oanda.com
oa
Il est prévu de remplacer 500 000 à 600 000 tubes fluorescents et leur luminaires et ballasts avec des
systèmes es d’éclairage LED (lampes, luminaires, ballasts).
Le coût total pour le traitement de 300 000 tubes fluorescents de 1.2m de longueur (0.3kg) et 300
000 de 0.6m de longueur (0.13kg) est estimé à 1 109 400 DT ou 345 023 EUR.
Le coût total hors taxe pour la gestion des déchets sera dans l’ordre de 1 886 800 DT ou 584 908 EUR.