Séquence 4
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A– L’institutionnalisation du pouvoir
- L’État comme volonté d’institutionnaliser le pouvoir.
- L’institutionnalisation du pouvoir renvoie à une conception de l’obéissance des citoyens à une institution
et non à un homme.
- L’institutionnalisation renvoie à l’idée selon laquelle le pouvoir ne peut être exercé à titre de prérogative
personnelle et donc contre l’arbitraire.
- Distinction entre la fonction de chef et l’individu.
- L’institutionnalisation a pour objet de définir les prérogatives et obligations de tous ceux qui exercent du
pouvoir au nom de l’État.
- L’institutionnalisation par la Constitution, charte fondamentale qui renferme l’ensemble des règles qui
régissent l’organisation, la répartition, les compétences et le fonctionnement des pouvoirs publics
étatiques.
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Séquence 4 : L’État : Éléments constitutifs et évolutifs
B– La sécularisation de l’État
- Sur quelles bases organiser la vie politique ? Des bases religieuses ou pas ?
- La sécularisation comme principe de séparation du religieux et du politique dans la conduite de l’État.
- Principe de séparation entre le spirituel et le temporel.
- Principe d’organisation du pouvoir.
- Comme la condition d’émergence d’un espace politique autonome indépendant des commandements
divins et de l’autorité religieuse.
- Autonomisation du pouvoir politique après un long conflit avec les détenteurs du pouvoir spirituel
prétendant au pouvoir.
- Affaiblissement de la religion dans la conduite des affaires politiques.
- Primauté de la loi des hommes sur celle de Dieu.
- Le principe de la sécularisation ne s’est pas imposé partout.
- La relation souvent compliquée et conflictuelle entre les deux instances.
- La loi sur la laïcité comme principe républicain fondamental pour mieux gérer les interférences entre le
politique et le religieux.
- La laïcité constitue une garantie et non une entrave à la liberté de culte.
- Laïque ne veut pas dire sans religion ou anti-religion.
- L’espace public n’est pas totalement exempt de toute référence à la religion.
- Les usages de la religion à des fins politiques.
- Les contradictions liées à la laïcité et à la sécularisation dans les États.
- La difficulté de la séparation étanche entre la religion et la politique.
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A– L’État-nation
- La citoyenneté se déploie dans le cadre de l’État-nation.
- La nation se présente comme le trait constitutif de l’identité politique des citoyens d’une communauté
démocratique.
- Avec l’État-nation, volonté de créer du commun avec de l’hétérogène ; une communauté nationale à partir
des différences communautaristes ; faire société.
- La nation est à la fois la condition et l’expression de la démocratie.
- Le nationalisme comme l’effet pervers de l’affirmation identitaire rejetant la diversité.
- Le nationalisme est une théorie de la légitimité politique qui exige que les limites ethniques coïncident
avec les limites politiques.
- La conception française de la nation comprise comme un « libre choix ».
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B– La citoyenneté civile
- La citoyenneté civile renvoie aux droits dits civils : liberté de parole, d’expression, de pensée, de religion,
l’égalité devant la loi, l’ensemble des droits de l’homme.
- Elle indispensable à la prise de l’individu comme citoyen.
- La subjectivation de la liberté moderne s’ancre dans la citoyenneté civile.
- La citoyenneté renvoie sous cet angle à l’appartenance civique qui l’emporte sur toutes les autres
appartenances : ethniques, claniques, régionales, religieuses, etc.
- La citoyenneté civile encourage l’oubli de soi-même.
- La solidarité comme une dimension fondamentale qui complète la citoyenneté entendue comme un devoir
à accomplir qu’un droit à revendiquer.
C– La citoyenneté politique
La citoyenneté politique renvoie :
- Au droit de suffrage étendu aux couches populaires.
- Au passage progressif au suffrage universel.
- Au droit de participer à l’exercice du pouvoir politique.
- Dans les sociétés démocratiques, le rôle du citoyen est clairement défini par une gamme très large de
moyens d’action et d’expression offerts à chacun pour l’exercer sans peine et sans trop de risques.
- Le droit de voter.
- Le droit d’exprimer librement son opinion ; de se rassembler ; de pétitionner ; de se syndiquer ; de faire
grève ; de manifester, etc.
- L’expérimentation croissante d’un nombre important de dispositifs participatifs.
D– La citoyenneté sociale
- La citoyenneté sociale s’étend avec l’État-providence au domaine économique et social.
- La citoyenneté sociale requiert la garantie par l’État des conditions minimales d’existence : instruction,
santé, emploi, bien-être économique, sécurité.
- Une citoyenneté sociale qui a permis de s’émanciper de la « culture de sujétion » pour s’ancrer dans la
culture démocratique.
- Conquête de nouvelles dimensions de la citoyenneté sociale à la faveur d’impitoyables luttes sociales et
politiques progressistes.
- Cette conquête ne s’est pas faite sans affrontements, violences et souffrances.
- La citoyenneté sociale est aussi une citoyenneté au service de la communauté.
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