Polycoipié de TP Chimie I - 2020-2021
Polycoipié de TP Chimie I - 2020-2021
Polycoipié de TP Chimie I - 2020-2021
Faculté de Technologie
Département de Technologie
Élaboré par :
K. IKKOUR et T. BELAID
Avant d’aborder les différentes techniques expérimentales mises en œuvre lors des travaux
pratiques de chimie, il est nécessaire d’apprendre les mesures de sécurité élémentaires à
respecter lors de toute manipulation.
La sécurité au laboratoire est un problème de tous les instants. Le chimiste (étudiant)
doit être conscient du danger éventuel de chacun de ses gestes, danger, pour lui, pour
l’ensemble du laboratoire et pour l’environnement.
1- Pour la sécurité de l’étudiant le port de la blouse est obligatoire en salle de TP. Les
étudiants n’ayant pas de blouse seront renvoyés par l’enseignant.
2- Les étudiants doivent se présenter obligatoirement à leurs séances de TP. Les absences
doivent être justifiées.
3- Pour assurer un bon déroulement des TPs, les étudiants doivent respecter
rigoureusement leurs affectations.
4- Les étudiants doivent imprimer le polycopié de TP de chimie et le ramener à chaque
séance de TP.
5- Les étudiants doivent remettre un compte rendu pour chaque TP. Une note de zéro
sera attribuée pour les étudiants qui ne remettront pas leurs TPs.
Les comptes rendus doivent être rédigés par binôme sur les feuils de réponses qui
seront disponibles sur le site, et seront rédigés selon le schéma suivant:
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TP préliminaire
5) Conclusion : Dans cette partie l’étudiant doit résumer en quelques lignes les
résultats les plus importants et faire une conclusion.
2
TP préliminaire
3
TP préliminaire
4
TP préliminaire
Spatule Pycnomètre
a- La burette : C’est un tube en verre cylindrique gradué, il se termine par un robinet et un tube
étroit, et fixé en son milieu sur un support par une pince de Mohr.
b- La pipette : C’est un tube avec ou sans réservoir, qui permet à l’aide d’une poire de prélever
des quantités bien précises de liquide. On distingue deux types de pipettes : graduées et
jaugées.
c- L’éprouvette : C’est un cylindre gradué qui permet de prélever des volumes bien précis, mais
sa précision est faible comparée à celle de la pipette.
d- La fiole jaugée : C’est un ballon ayant un col étroit avec un trait de jauge. Elle est utilisée
pour la préparation ou dilution des solutions.
e- L’entonnoir : Il est utilisé pour faciliter l’introduction des liquides dans les fioles, les
burettes….... Il existe aussi des entonnoirs pour solides avec un tube inferieur plus large.
5
TP préliminaire
f- Le bécher : C’est un récipient cylindrique gradué qui sert à conserver des solution ou des
échantillons….(NB : le bécher n’est pas utilisé pour prélever des volumes précis).
g- L’erlenmayer : Il a une forme conique et est utilisé généralement pour les dosages.
h- Le verre à montre : Il permet de peser des quantités de produits
i- La spatule : Elle sert à prélever des quantités de produits en poudre à partir des flacons.
j- La balance : Elle permet de peser des masses bien précises de produits. Il existe plusieurs
types de balances, dans notre cas on utilise les balances électroniques.
Remarque : Des démonstrations à l’eau du robinet sont recommandées afin de permettre une meilleur
compréhension et métrise de l’utilisation du matériel par l’étudiant.
https://www.youtube.com/watch?v=j37s9CtvIkI
https://www.youtube.com/watch?v=mDnet5DE5J0&t=54s
https://www.youtube.com/watch?v=qhOHca0bD14
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TP N 1: Calcul d'incertitudes - Détermination du rayon ionique
I- But du TP
Apprendre à calculer les incertitudes sur les différentes mesures et grandeurs utilisées
dans les manipulations en TP de chimie.
Détermination du rayon moyen d'un ion, qui n'est rien d'autre qu'un atome qui a perdu
ou gagné des électrons.
II-1- Incertitude sur une mesure directe : L’erreur peut être exprimée sous forme de:
1-Erreur absolue: c’est la valeur absolue de l’écart entre la valeur vraie 𝑋v et la
valeur mesurée 𝑋m. La valeur vraie 𝑋v étant inconnue, l’erreur absolue l’est
également.
2-Erreur relative : est une valeur inconnue qui est le rapport de l’erreur absolue à
la valeur mesurée.
Erreur relative =
Incertitude relative =
II-2- Incertitude sur une grandeur calculée : on considère les cas importants suivants:
a) Incertitude absolue sur une somme ou une différence: lorsque la grandeur composée
n’est constituée que de sommes ou de différences: y = x1 ± x2 ± x3 alors
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TP N 1: Calcul d'incertitudes - Détermination du rayon ionique
1) y= x1*x2 alors ln y = ln x1 + ln x2 et
2) alors ln y = ln x1 - ln x2 et
On distingue deux types principaux d'erreurs dont toute mesure peut être affectée: les
erreurs systématiques et les erreurs accidentelles ou fortuites.
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TP N 1: Calcul d'incertitudes - Détermination du rayon ionique
- De l'eau distillée
- Du sel NaCl
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TP N 1: Calcul d'incertitudes - Détermination du rayon ionique
III-2- Manipulations
Expérience 1 :
1- Peser une masse m de chlorure de sodium NaCl (m = 1, 10 et 20 g), la dissoudre dans une
quantité d'eau dans une fiole jaugée de 100 ml.
Questions:
3- Déterminer la densité des trois solutions préparées. Que constatez-vous concernant les
valeurs obtenus?
Expérience 2:
On verse du sel dans un certain volume d’eau, quand tout est dissous, le volume d’eau
salée est plus grand que celui de départ. Les ions libérés par la dissolution du cristal de sel
(chlorure de sodium) occupent ainsi de la place, qui est mesurable par l’augmentation du
volume du liquide figure1 :
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TP N 1: Calcul d'incertitudes - Détermination du rayon ionique
Figure I
2-Mesurer précisément un certain volume V1=30ml d’eau douce dans une éprouvette de 50
ml.
3-Faire dissoudre complètement le sel dans l’éprouvette à fin d’obtenir des ions (Na+ et Cl-),
en veillant à éliminer toute les bulles d’air.
Questions
2- Calculer :
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TP N 1: Calcul d'incertitudes - Détermination du rayon ionique
d- En supposant que les ions Na+ et Cl- sont du même ordre de grandeur et de forme
sphérique, calculer le rayon de ces deux ions.
On donne :
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TP N 2: Préparation d’une solution standard et détermination de sa densité
I- But du TP
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TP N 2: Préparation d’une solution standard et détermination de sa densité
Sulfate de cuivre pentahydraté (CuSO4, 5 H2O) avec une pureté de 99% et de masse
molaire M=250g/mol.
Fioles de volume 100 mL et 50 mL
Balance
Entonnoir
Verre de montre
Spatule
Eprouvette graduée de 50 mL et 10 mL
Une pissette d’eau distillée
Peser avec précision, dans une coupelle, la masse m de sulfate de cuivre (CuSO4,
5H2O).
Introduire à l’aide d’un entonnoir le sulfate de cuivre dans une fiole jaugée de 50 mL
et rincer la coupelle et l’entonnoir avec de l’eau distillée.
Avec de l’eau distillée, remplir la fiole jaugée jusqu’au 2/3, la boucher et agiter
jusqu’à dissolution totale du sulfate de cuivre.
Compléter ensuite jusqu’au voisinage du trait de jauge avec de l’eau distillée. Ajuster
le niveau du trait de jauge avec une pipette en plastique.
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TP N 2: Préparation d’une solution standard et détermination de sa densité
Préparer 100ml d’une solution CH3COOH de concentration C= (0,1 - 0,2 - 0,3 - 0,4 et 0,5)
mol.L-1 à partir d’une solution commerciale concentrée de densité d = 1,02, contenant 30 %
de CH3COOH.
Après avoir calculé le volume d’acide acétique qu’il faut pour la préparation de 100ml
de solution de CH3COOH de concentration C et à l’aide d’une pipette ou d’une
éprouvette, prélever le volume de solution nécessaire pour la préparation de la
concentration demandée.
Verser ce volume dans une fiole jaugée contenant un peu d’eau distillée, puis
compléter avec de l’eau jusqu’au trait de jauge.
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TP N 2: Préparation d’une solution standard et détermination de sa densité
IV. Questions
Quelle relation générale existe-t-il entre les grandeurs C, n et V ? Quelles sont les
unités ?
Calculer la masse du sel (CuSO4, 5H2O) utilisé pour la préparation de la solution de
CuSO4
Quel est le rôle joué par l’eau ? Et par le sulfate de cuivre (CuSO4)?
Lequel des deux corps (eau ou sulfate de cuivre) est le plus abondant dans la solution
obtenue ?
Donner la réaction de dissolution du sulfate de cuivre CuSO4 dans l’eau.
Que doit-on faire si le trait de jauge est dépassé lors de la préparation d’une solution :
1- Prélever à la pipette le liquide excédentaire?
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TP N 2: Préparation d’une solution standard et détermination de sa densité
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TP N 3 : Détermination et prélèvement de quantités de matière
I- Notions théoriques :
Les chimistes ont convenu de dénombrer les atomes d’un élément chimique A
Z
X
contenus dans un échantillon de matière par « paquets » de NA atomes. Un tel « paquet »
s’appelle une mole d’atomes de cet élément chimique.
La masse molaire d’une espèce chimique atomique (ou masse molaire atomique) est
la masse d’une mole d’atomes de cette espèce chimique. Elle se note M et s’exprime en
gramme par mole (g.mol–1).
La masse d'un atome exprimée en u.m.a est donnée par la somme des masses de ces
divers constituants.
ma = Z mp + N mn + Z mé
La masse des électrons est très faible par rapport à celle des neutrons et des protons, nous
pourrons donc la négliger. mp ≈ mn ≈ 1,67 10-27 kg et ma ≈ 1,67 10-27 (Z + N) ≈ 1,67 10-27 A.
Avec A = Z + N = Nombre de Masse.
La masse de l'atome exprimée en u.m.a ou sa masse molaire exprimée en g mol-1 sont
pratiquement égales à son nombre de masse A. Cette approximation sera valable et pourra
donc être utilisée si on n'a pas besoin d'une précision extrême.
II-But et principe du TP :
II-1- But du TP :
II-2- Principe du TP :
Calculer une masse molaire moléculaire à partir des masses molaires atomiques.
Déterminer une quantité de matière connaissant la masse d’un solide ou le volume d’un
liquide.
Prélever une quantité de matière d’une espèce chimique donnée.
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TP N 3 : Détermination et prélèvement de quantités de matière
III-Matériels utilisé :
1. Partie I
Mesurer à l’aide d’une balance électronique la masse des échantillons des solides suivants :
morceau de craie, quantité du sucre, chlorure de sodium, fer, cuivre et aluminium.
tare
Questions :
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TP N 3 : Détermination et prélèvement de quantités de matière
Tableau.1
2. Partie II
A l’aide d’une balance électronique peser une masse de 20g d’un échantillon de chlorure de
sodium et de saccharose (sucre en poudre). Comparer les deux échantillons en utilisant deux
tubes à essaie ou deux éprouvettes graduées.
Questions
1. Partie I
A l’aide d’une balance électronique peser les échantillons liquides suivant : l’eau distillée,
l’éthanol, l’acétone et l’acide acétique, ensuite lire le volume indiqué sur chaque tube
d’échantillon.
Questions :
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TP N 3 : Détermination et prélèvement de quantités de matière
Tableau .2
Formule chimique
masse Molaire (g.mol-1)
Masse volumique (g.cm-1) 1 0,788 0,79 1,052
Masse volumique calculée
expérimentalement (g.cm-1)
Masse del’échantillon (g)
Quantité de matière (mol)
Nombre de molécules
4. Peut-on retrouver les mêmes masses des échantillons en utilisant les masses
volumiques données dans le tableau si dessus? Conclure.
5. Une même masse correspond elle à une même quantité de matière et au même
volume pour les échantillons d’eau et d’acétone ? justifier votre réponse en utilisant
comme masse d’échantillon de 10g. conclure.
2. Partie II
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TP N 3 : Détermination et prélèvement de quantités de matière
Questions :
1- Peut-on, sans aucun calcul préalable, préparer 0,10 mol d’eau ou d’éthanol? Pourquoi?
2- De quel matériel se sert-on pour prélever les quantités de liquides sans balance ?
3- Les quantités de matières des échantillons à l’état liquide sont identiques et valent 0,10
mol.
4- Prélever les liquides dans les béchers mis à votre disposition et verser chaque
prélèvement dans un tube à essais. Compléter et annoter les deux tubes à essais.
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TP N 4: Modèle atomique de Bohr- Identification des ions métalliques par la méthode de
la flamme
I-Introduction :
Un atome est constitué d’un noyau central de forme sphérique, ce dernier est
uniquement composé de protons et de neutrons. La cohésion du noyau est assurée par
l’interaction forte d’un nuage d’électrons qui gravitent autour du noyau. Le nuage
électronique est représenté en couches électroniques (K, L, M..) et en sous couches (s, p, d…).
Chaque couche représente un niveau d’énergie défini, de l’état fondamental.
D’après la théorie des quanta, développé par Planck puis par Einstein, la lumière est
constituée d’un ensemble de particules de masse nulle appelées photons qui transporte un
quantum d’énergie égal à :
ΔE = h ν=hC/λ
Avec :
h : La constante de Planck (6,63 10-34Js)
E : L’énergie du photon en Joule
ν : La fréquence temporelle (s-1)
λ: La longueur d’onde (m)
C: La vitesse de la lumière (3 108 ms-1)
C’est après avoir étudié la lumière émise par certains corps chauffés que l’équipe de
recherche de N. Bohr, en 1913, a amélioré le modèle atomique de Rutherford en y
introduisant le modèle des couches électroniques. Le modèle de Bohr dit que les électrons
existent seulement à certains niveaux d'énergie permis. Lors de l’échauffement d’un atome,
celui-ci va absorber de l’énergie. Les électrons passent de l’état fondamental (état de plus
basse énergie) à un état excité, puis l’atome retombe à son état stable en restituant son énergie
sous forme de photon. Ce photon émis est défini par une longueur d’onde λ quantifiée, précise
et spécifique. Dans le domaine du visible, l’énergie se traduit par une lumière colorée
caractéristique d’une longueur d’onde. Cette dernière dépend de la différence entre les deux
niveaux d'énergie.
Chaque élément a son propre ensemble caractéristique de niveaux d'énergie. Chaque métal
donne un spectre d'émission de flamme caractéristique traduit par une couleur de flamme.
L’étude de ces spectres d’émissions permet l’identification des éléments métalliques.
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TP N 4: Modèle atomique de Bohr- Identification des ions métalliques par la méthode de
la flamme
II-Test de flamme :
II-1- Définition :
La couleur de la flamme n'est pas reliée à la couleur de la solution du sel métallique. Par
exemple, la solution de sulfate de cuivre est bleue et sa couleur de flamme est verte.
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TP N 4: Modèle atomique de Bohr- Identification des ions métalliques par la méthode de
la flamme
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TP N 4: Modèle atomique de Bohr- Identification des ions métalliques par la méthode de
la flamme
II-2- Relation entre la lumière émise par les corps chauffés et les niveaux d’énergie (n)
des électrons :
Pour expliquer les émissions de couleurs par les métaux et leurs sels, il faut réfléchir en se
situant au niveau de l’atome en étudiant deux étapes dans le comportement des atomes :
- L’absorption d’énergie
- La restitution d’énergie
Absorption d’énergie :
Avant l’expérience et donc avant d’être chauffés, les atomes se trouvent dans un état stable,
appelé « état fondamental ». Lors de l’expérience, la flamme apporte de l’énergie calorifique.
Celle-ci est absorbée par les électrons. Le niveau d’énergie des électrons augmente alors et
passe du niveau d’énergie fondamental (E n) stable à un niveau d’énergie plus élevé (E m). A ce
niveau d’énergie, les électrons sont instables. On dit qu’ils sont « excités ». C’est l’absorption
d’énergie.
Émission de l’énergie :
Après chauffage et après la vaporisation, les atomes s’élevant vers la pointe de la flamme se
retrouvent dans une région plus froide. Ils restituent alors, l’énergie qu’ils avaient absorbée
sous forme d’énergie lumineuse.
III-But du TP :
Ce TP a pour but de montrer que les électrons des atomes sont placés sur des niveaux
ayant une énergie bien déterminée et pas n'importe comment. Lors de l'excitation par la
chaleur, les électrons passent des niveaux stables à des niveaux instables (plus hauts en
énergie). En se désexcitant, ils retournent à leur niveau d'origine et émettent de la lumière
d'une longueur d'onde bien précise (couleur). Dans ce TP nous allons identifier des ions
métallique inconnus par la méthode de la flamme en se référent à des couleurs de flammes
produite par des solutions de sels métalliques connus.
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TP N 4: Modèle atomique de Bohr- Identification des ions métalliques par la méthode de
la flamme
V- Mode opératoire:
Préparer les solutions de sels métalliques en introduisant dans des tubes à essaie
l'équivalent de 2 cuillères à café de poudre puis rajouter de l'eau afin de dissoudre le sel.
Laver la spatule entre chaque poudre de manière à ne pas faire de mélanges. Plonger une tige
en bois entourée de coton dans chaque flacon. Au dessus de la flamme du bec ou briquet (la
partie bleue de la flamme du bec ou briquet), faire passer séparément les tiges en bois ou
baguette en verre imbibées des solutions de sels (Pour éviter de brûler le bois, agiter l'attelle
en bois à travers la flamme plutôt que de le tenir droit dans la flamme). Notez la couleur de la
flamme dans le tableau de données. Refaire chaque expérience au moins deux fois afin de
s’assurer des résultats.
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TP N 4: Modèle atomique de Bohr- Identification des ions métalliques par la méthode de
la flamme
VI-Questions :
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