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République Démocratique du Congo

ENSEIGNEMENT SUPERIEURET UNIVERSITAIRE


« E.S.U »
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE DE BUTEMBO
I.S.C./BUTEMBO
CODE : 632
E-mail : [email protected]

POLITIQUE D’AMORTISSEMENT AU SEIN DE


L’EXPLOITATION AGRICOLE QUALITEX

Par

KASEREKA KASENZERU Stefano

Mémoire présenté et défendu en vue de


l’obtention du Diplôme de licence en
Sciences Commerciales et Financières.

Option : Comptabilité

Directeur : PALUKU VAGHENI Norbert


Professeur associé

Encadreur : KASEREKA MUVIRI


Bwenge
Chef de Travaux

ANNEE ACADEMIQUE 2021 – 2022


i

EPIGRAPHE
« Reconnais ce qui est devant ta face, et ce qui t’est caché te sera dévoilé.
Car il n’y a rien de caché qui ne sera manifesté ».
ii

DEDICACE

Aux amoureux de la science et de la lecture ;

A notre famille toute entière.


iii

REMERCIEMENTS
Les conditions de travail, la disponibilité de nos encadreurs et la
qualité des enseignements reçus durant nos deux dernières années de
formation en Licence sont autant d’éléments importants qui ont rendus
possibles la réalisation de la présente étude.

Ce document n'aurait pas vu le jour sans la disponibilité, l'assistance


technique et matérielle d'un certain nombre des personnes à qui nous tenons
à témoigner nos sincères gratitudes. Nos remerciements chaleureux vont
également à l'endroit du Chef de Travaux MBUSA MALYABWANA Innocent,
pour avoir accepté de nous mettre en contact avec le Directeur et l’Encadreur
pour la rédaction de ce mémoire.

Nous sommes reconnaissant au Professeur Associé PALUKU


VAGHENI Norbert, notre Directeur de mémoire qui, malgré ses multiples
occupations a bien voulu diriger ce mémoire et au Chef de Travaux KASEREKA
MUVIRI Bwenge. Vos observations pertinentes, vos conseils et
encouragements ont énormément contribué à la réalisation de ce travail.

Nous exprimons notre profonde gratitude à tout le personnel


enseignant et administratif de la Section Sciences Commerciales et
Financières de l’Institut Supérieur de Commerce de Butembo, qui a bien voulu
nous faire bénéficier de ses connaissances très enrichissantes à caractère
pluridisciplinaire. Qu'il trouve ici l'expression de nos sincères remerciements.

Enfin, nos remerciements vont à l’endroit du Directeur Général de la


coopérative paysanne de développement, COOPADE en sigle, pour les
soutiens de tous genres et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont
contribué d'une manière ou d'une autre à la réalisation de ce document, mais
aussi au bon cheminement de notre cursus académique.

Qu'elles trouvent ici nos sincères reconnaissances.

KASEREKA KASENZERU Stefano


iv

SIGLES ET ABREVIATIONS
A : Annuité
AO : Activités Ordinaires
AR : Amortissement réévalué
AU : Acte uniforme
AUDCIF : Acte uniforme relatif au Droit comptable et à
l’information Financière
AVC : Ancienne valeur comptable
CA : Complément d’amortissement
COOCENKI : Coopérative centrale du Nord-Kivu
COOPADE : Coopérative paysanne de Développement
CV : Complément de valeur
HAO : Hors Activités Ordinaires
IAS International Accounting Standards
IMMOB : Immobilisation
MAPAF : Manuel des Procédures Administratives et Financières
NVC : Nouvelle valeur Comptable
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit
des Affaires
SA : Supplément d’amortissement
SYSCOHAD : Système comptable de l’organisation pour
A l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
VBR : Valeur brute de réévaluation
Vo : Valeur d’acquisition
v

RESUME
Cette recherche s’oriente dans le domaine de la comptabilité et
gestion des exploitations agricoles, particulièrement la politique des
amortissements dans une exploitation agricole. Nous avons ciblé comme
champ de recherche l’exploitation agricole Qualitex qui se situe en
République Démocratique du Congo, province du nord - Kivu, précisément à
Mavono avec son prolongement à Kalunguta.
L’objectif poursuivi dans ce travail est de savoir la politique des
amortissements des immobilisations biologiques et non biologique mis à place
au sein de l’exploitation agricole Qualitex, et de son impact sur la situation
financière de l’exploitation.
Spécifiquement, ce présent travail cherche à :
- S’imprégner de la réalité de gestion des immobilisations biologiques et non
biologique au sein de l’exploitation agricole Qualitex.
Dans le processus d’atteinte de notre objectif, les méthodes
descriptive, analytique et comptable ont été utilisées pour l’analyse des
données. Ces méthodes ont été appuyées par les techniques documentaires
et d’entretien structuré pour la récolte des données.
A la fin de notre recherche, nous avons abouti aux résultats tels
que :
- L’exploitation agricole Qualitex n’est pas à mesure d’identifier ses
immobilisations cheptel mort et vif (animal et végétal) ;
- L’exploitation Qualitex ne valorise pas ses immobilisations, mais aussi la
pratique de dépréciation des immobilisations biens vivant et hors bien
vivant est quasi inexistante, ce qui influence négativement le processus de
remplacement des immobilisations à partir de la gestion financière des
dotations constatées à chaque exercice comptable.
Cependant, au vu des résultats obtenus qui fait voire l’inexistence
d’une politique des amortissements au sein de cette exploitation, nous avons
proposé une politique de gestion des immobilisations biens vivant et hors
biens vivant qui s’adapte aux normes du système comptable OHADA.
Afin, il est important que l’exploitation s’adapte au vent de l’agro
business qui est lucratif que le prestige ou l’embryonnaire. La mise à place
d’une comptabilité serait un bon début.
Mots clés :
vi

ABSTRACT

This research is oriented in the field of accounting and management


of farms, particularly the policy of depreciation in a farm. We have targeted as
a field of research the Qualitex farm which is located in the Democratic
Republic of Congo, North Kivu Province, precisely in Mavono with the
extension to Kalunguta.

The objective pursued in this work is to know the policy of


depreciation of biological and non-biological fixed assets set up within the
Qualitex farm and its impact on the financial situation of the farm.

Specifically, this present work seeks to: Immerse yourself in the


reality of the management of biological and non-biological fixed assets within
the Qualitex farm. In the process of achieving our objective, descriptive,
analytical and accounting methods were used for data analysis. These
methods were supported by documentary and structured interview
techniques for data collection.

At the end of our research, we ended up with results such as:

- The Qualitex farm is not able to identify its dead and live livestock assets
(animal and plant) ;
- The Qualitex operation does not value its fixed assets, but also the practice
of depreciation of living assets and non-living assets is almost non-existent,
which negatively influences the process of replacing fixed assets from the
financial management of allocations recorded at each fiscal year.
However, in view of the results obtained, which makes even the non-
existence of a depreciation policy within this operation; we have proposed a
policy for the management of living assets and non-living assets which adapts
to the standards of the Ohada accounting system. In order, it is important that
the farm adapts to the wind of agribusiness which is lucrative than prestige or
embryonic. Setting up an accounting system would be a good start.
Keywords: Fixed assets, farming, biological assets, depreciation and
revaluation.
1

INTRODUCTION GENERALE
1. ETAT DE LA QUESTION
Etant donné que le champ de recherche scientifique est illimité et
évolutif dans son contenu et dans sa forme, toutes questions qui se
poseraient pour y apporter solution, apparaissent comme une goutte d’eau
dans l’immensité d’eau de vérité scientifique.
La politique d’amortissement au sein d’une entreprise, est l’un des
champs de recherche qui attire plus des chercheurs du domaine comptable. Il
est important de nous rappeler que, les chercheurs peuvent focaliser leurs
études dans le même thème, mais différant par la détermination du champ
d’investigation et du but poursuivi.
Afin de matérialiser notre recherche, nous avons procédés à la
lecture des travaux antérieurs :

De ce fait, PALUKU KANYENZE Héritier (H, 2017-2018) qui a mené sa


recherche sur l’incidence de l’amortissement sur la gestion des
immobilisations au sein de l’entité commerciale, cas de la COOCENKI. D’une
façon générale, ce chercheur voulait savoir si la politique mise en place au
sein de la COOCENKI permet de renouveler ses immobilisations d’une part, et
d’autre part il voulait savoir si l’incidence de la pratique de l’amortissement
permet d’accroitre la trésorerie de la COOCENKI.
A l’issu de ses investigations, il a obtenu les résultats tels que :
- Parmi les cinq catégories des immobilisations rencontrées au sein de la
COOCENKI (immeubles, matériels roulants, machines à moteurs, matériels
et mobiliers de bureau), seulement quelques matériels et mobiliers et
immeuble, ont été renouvelé.
Ce qui a permis de confirmer sa réponse provisoire selon laquelle il
se pourrait que la politique d’amortissement au sein de la COOCENKI, ne
lui permette pas d’assurer le renouvellement de ses immobilisations.
- En approfondissant ses recherches, il a constaté un accroissement positif
de la trésorerie, qui découle de la dotation aux amortissements pour :
219.621 millions des francs congolais pour l’immeuble ; 109.078 millions
des francs congolais pour les matériels roulants ; 12.407 millions de franc
2

congolais pour les machines à moteur ; 16.867millions de franc congolais


pour les matériels, et 6613millions de franc congolais pour les mobiliers de
bureau, qui donne un total de 364.586 millions de franc congolais qui
alimentait la caisse de la COOCENKI , à terme de dotation aux
amortissement .
En guise de solution à l’égard de l’entité qu’il a étudiée, Il a proposé
des pistes des solutions pouvant permettre de renforcer la gestion de ses
ressources tant matérielles que financières.

Le second chercheur, Paluku Sarata, dans son article a focalisé sa


recherche sur la politique d’amortissement dans les entreprises de Butembo.

De manière générale, cet auteur voulait savoir si pourquoi les entreprises, et


en particulier celle de la ville de Butembo, sont souvent incapables de
remplacer leurs immobilisations, alors qu’elles constatent régulièrement les
amortissements. Au vu, d’un nombre important des entreprises en ville de
Butembo, il a mené son enquête dans dix(10) catégories d’entités en prenant
quatre entités dans chaque catégorie d’entreprise de la place, afin de
répondre à cette épineuse question.

Au bout de ses recherches, il a constaté que :

- Beaucoup des gestionnaires comprennent très mal ou ne comprennent pas


la notion d’amortissement et, par conséquent ne le pratique pas ;
- D’autres part, les gestionnaires pratiquent l’amortissement parce que le
système l’exige mais sans en connaitre la finalité et, par conséquent, ne
s’intéressent pas à l’indicateur appelé ‘’ autofinancement’’ ;

En fin, et de manière générale, les gestionnaires ne maitrisent pas le


principe de la prudence comptable.

Dans son analyse du problème ci-haut cité, il a proposé à travers son


article, des pistes de solution qui sont des politiques à mettre en œuvre pour
faciliter les entreprises à être capable de remplacer leurs investissements en
immobilisations dans l’objectif de maintenir leur potentiel de production et de
continuer à augmenter le rendement de leurs entreprises .
3

2. PROBLEMATIQUE
Il est plus important de penser à rendre son entreprise performante
sur le plan financier que de chercher des solutions pour réduire des charges
fiscales en allant loin des normes et prescrits comptables.
La gestion d’une entreprise agricole est de plus à plus complexe et de plus en
plus importante. De plus en plus complexe car l’environnement de
l’exploitation agricole est très changeant et les choix à faire sont de moins à
moins évidents. De plus en plus importante, car les enjeux financiers
prennent une ampleur jamais vue avec un niveau d’endettement très
important (LEVALLOIS, 2014).

Dans la démarche de rentre l’exploitation agricole compétitive, les entreprises


agricoles doivent être performantes. La performance se mesure par
l’efficacité et l’efficience (Claude ALAZARD, 2010). Peu importe la catégorie
des ressources et différentes compétences, l’entreprise doit piloter son
organisation d’une manière stratégique afin d’atteindre les résultats attendus.

La gestion des immobilisations étant notre champ de recherche,


nécessite une rigoureuse étude et analyse en vue de rendre un service utile à
l’entité jusqu'à la possibilité de leurs renouvellements. Les immobilisations
mobilisent des capitaux importants et génèrent des charges récurrentes. Si
leur gestion était optimisée tout au long de leur cycle de vie, les
immobilisations ne constitueraient pas un centre de Coûts. Elles
deviendraient, au contraire, une ressource dont la valorisation sert à la
performance globale de l’entreprise.(WWW.Cfcim.org).

Cette pratique de gestion ne doit pas être ignorée dans l’exploitation


agricole qui fait l’objet de notre recherche.

Selon le prescrit de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à


l’information financière, le système comptable OHADA a vocation à
s’appliquer aux entreprises agricole, comme à celles de tous les autres
secteurs, à l’exception des entités soumises aux règles de la comptabilités
publiques(article 2) et celle des banques, établissements financiers et
assurances(article 5), qui sont assujettis à des plans spécifiques .
4

Toute fois l’application aux activités agricoles implique un certain


nombre d’adaptation du dispositif général, sans dérogation aux principes du
système comptable Ohada, adaptation liées à la spécificité de ces activités
(VAGHENI, 2019).
Cette complexité des activités comptables doit mener le
gestionnaire à une prise au sérieux de cette machine économique, qui est
l’exploitation agricole, étant donné que l’économie de l’entreprise nous
apprend que les Fondateurs d’entreprise cherchent, en premier lieu, à
s’assurer de la possibilité de succès (de profit) de l’entreprise qu’ils vont
créer, va-t-elle oui ou non leur permettre de gagner de l’argent ?
Une fois convaincus de la rentabilité de l’entreprise à créer, ils
cherchent alors à évaluer le capital dont ils auront besoin pour concrétiser
leur ambition. Ce capital fixe qui nous intéresse particulièrement ici,
comprend des valeurs engagées ou acquises pour être conservées, pour en
faire usage, et non dans le but de les revendre ou de les transformer.
Ce sont des biens qui aident à bien gérer l’entreprise, qui facilitent
les opérations et déclenche la production au sein de l’entreprise. Les
exploitations agricoles en ont deux types : Le cheptel vif (les actifs
biologiques) et le cheptel mort(les machines, les biens d’équipements, les
portefeuilles agricoles) (KAMALA, 2019, p. 19). Ils sont tous connus
généralement sous le nom des valeurs immobilisées. Ils sont immobilisés
lorsqu’ils servent de façon durable l’entité ; tels les plantations fruitières, les
animaux reproducteurs ou de garde, des animaux de trait (VAGHENI, 2019, p.
78).
Notons cependant que, bien qu’elles sont appelées Valeurs
immobilisées, elles se déprécient à l’usage. On peut les entretenir, mais
l’entretien ne les soustrait pas aux atteintes irrévocables de la vétusté mais
vise à faire en sorte qu’elles vivent pendant le temps imparti. Les
immobilisations ne se déprécient pas seulement du fait de la vétusté. Il y a
aussi l’influence des progrès techniques, de la mode, du temps, de
vieillissement et d’autres causes.
La gestion rationnelle des immobilisations présente plusieurs
avantages. L’identification fiable précise des biens constituant l’actif
5

immobilisé, facilite les inventaires physiques et comptables périodiques et


permet un meilleur ajustement avec la réalité.

Il est primordial de savoir que, l’objectif principal de la comptabilité


est de présenter les comptes annuels reflétant l’image fidèle du patrimoine,
de la situation financière, ainsi que le résultat de l’entité (Norbert, 2019, p.
35). Cet objectif sera atteint, en se conformant à un certain nombre des
postulats définis, sous forme des principes comptables. On peut citer, le
principe de la prudence comptable, le principe du cout historique et le
principe de la continuité d’exploitation.
L’amortissement, en tant que constatation comptable de la
dépréciation des biens immobilisés, le but fondamental et irrévocable de
l’amortissement est de pouvoir remplacer le bien concerné dès qu’il fini sa
durée de vie prévue (Bruno, 2015). A ce niveau, l’amortissement est, entre
autres, un élément de l’autofinancement de l’entité, au vu de sa capacité de
permettre l’entité de détenir une somme importante, pour le remplacement
des immobilisations biologique ou non biologique, en phase de remplacement.
En bref, cette perte progressive des valeurs suite à l’usage, doit être
évaluée et enregistrée. Elle est requise dans la perspective du
renouvellement, après expiration du délai prévu de l’immobilisation.
Au vu de ce qui précédent, les entreprises, pour notre cas les
exploitations agricoles, doivent avoir une politique d’amortissement, pouvant
leurs assurer sur l’efficacité et l’efficience, en vue de la sauvegarde de l’image
fidèle de son exploitation et de la capacité d’exigibilité des amortissements
dans ces dernières.
C’est dans ce cadre que nous orientons notre investigation sur la
politique des amortissements dans l’exploitation agricole Qualitex.

En continuant notre recherche portant sur le sujet ci-haut énoncé,


nous voulons répondre aux questions suivantes :
- Existe-t-il une politique d’amortissements au sein de l’exploitation agricole
Qualitex, qui lui permet de renouveler ses immobilisations ?
- Quel est l’impact de la politique d’amortissement au sein de cette
exploitation, sur le plan financier ?
6

Eu égard à ce qui précède, il nous revient de réserver quelques


réponses provisoires aux questions ci-haut posées avant la descente sur
terrain.
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Nous proposons les réponses anticipatives ci-après :
- Il se pourrait que la politique d’amortissement au sein de l’entité en étude
ne lui assure pas le renouvellement des immobilisations
- Il semblerait que la politique d’amortissement mise à place au sein de
l’exploitation n’influence pas la trésorerie de l’exploitation.

4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
L’objectif de notre travail est de savoir la politique des
amortissements des immobilisations biologiques et non biologique mis à place
au sein de l’exploitation agricole Qualitex lui permettant de renouveler ses
immobilisations et de son impact sur la situation financière de l’exploitation.

Spécifiquement, ce présent travail cherche à :


- S’imprégner de la réalité de gestion des immobilisations biologiques et non
biologiques au sein de l’exploitation agricole Qualitex jusqu’à leur
renouvellement ;
- S’intéresser à l’influence de pratique de la politique d’amortissement sur le
plan financier au sein de l’exploitation en étude.
5. CHOIX DU SUJET ET INTERET DU TRAVAIL
Les raisons de gestion justifient le choix de notre sujet et son thème
portant sur la politique des amortissements dans les exploitations agricole
qualitex.

Etant donné que la comptabilité est devenue, aujourd’hui, l’un des


outils précieux de gestion de toute entreprise, Son absence comme sa
mauvaise organisation en toute organisation ou entreprise, a des effets
néfastes sur la gestion.

L’adaptation de Système comptable OHADA aux entités agricoles


nous a motivé à choisir les exploitations Qualitex dans le souci de s’imprégner
de la politique de l’amortissement mise à place dans une exploitation
7

agricole. Ses immobilisations étant scindées à plusieurs catégories des biens


(biens hors actif biologiques et biens actifs biologiques) ; ces aspect nous a
poussé à explorer cette branche de la comptabilité financière.

Certaines raisons comptables justifient le choix de notre sujet et son


thème : le thème choisi présente un intérêt d’aider les exploitants des entités
agricoles d’intégrer la notion des amortissements au sein de leurs
exploitations selon le SYSCOHADA révisé, pour contrôler celles-ci de façon
efficace et efficiente.

Vu les difficultés auxquelles sont confrontées plusieurs gestionnaires


d’entités agricoles, nous voudrions savoir si le propriétaire de l’exploitation
Qualitex arrive à s’intéresser aux amortissements des immobilisations vivant
et hors vivant jusqu’à leur renouvellement.

6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Les contenus de notre travail et les résultats attendus au bout de
cette investigation qui vise à apprécier la politique d’amortissement au sein
de l’exploitation agricole Qualitex, nous amènent à recourir à une démarche
quantitative et qualitative, basée sur les approches descriptive, analytique et
comptable.

L’approche méthodologique sert à désigner l’ensemble de méthodes


et techniques utilisées, soit pour traiter les résultats des investigations, soit
pour traiter les informations requises (EKUNGOLA, 2006, p. 78). Ce qui nous
amène à développer successivement les méthodes et techniques utilisées
dans ce travail.

a) Les méthodes d’analyse des données


La méthode est un ensemble d’opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit les
démontre et les vérifie (M. GRAWITZ, 2001). Elle est une voie à suivre pour
atteindre une vérité.

Dans ce travail, les méthodes suivantes ont été utilisées :


8

- La méthode descriptive : cette méthode consiste à décrire les


éléments d’un système ou d’une activité au sein d’une entreprise suivant une
procédure préétablie. Dans le cas de notre travail, cette méthode nous a
permis de décrire les immobilisations détenues par l’exploitation Qualitex.
- La méthode analytique : Cette méthode nous a permis de faire
une analyse systématique sur les immobilisations au sein de l’exploitation
agricole Qualitex.
- La méthode comptable : cette méthode considère la comptabilité
comme technique et dépend d’un espace à un autre ou d’un pays à un autre
ou encore d’un système à un autre.

Dans ce travail, la méthode comptable nous a permis de suivre les


adaptations du SYSCOHADA révisé aux activités agricoles de l’exploitation
Qualitex, précisément la gestion des immobilisations des biens actifs non
vivant amortissables et des biens actifs vivant amortissables. Ce qui a
nécessité des compétences comptables sur les immobilisations agricoles,
l’évaluation et l’enregistrement des opérations affectant le secteur agricole
conformément à la science et à la technique comptable en vigueur en RDC.

b) Les techniques de collecte des données


Par définition, la technique est un moyen d’atteindre un but et se
situe au niveau des étapes pratiques. Son choix dépend de la nature du
problème à étudier et de l’objectif visé, lequel est lui-même lié à la méthode
(M. GRAWITZ, 2001, p. 352).
Ainsi, la réalisation de ce travail a usé des techniques ci-après :
- La technique documentaire : Elle consiste à mettre le chercheur
en présence des documents dont l'exploitation possède pour la lecture. Il
s’agit de consulter les documents dont les informations se présentent sous
forme des écrits (MUHINDO, 2016-2017) . Pour notre cas, cette technique a
été mise en œuvre par la lecture d’ouvrages divers, surtout du domaine
comptable, économique et financier, les Actes uniformes de l’OHADA, les
mémoires, les notes de cours. Cette technique a été complétée par la
technique d’interview structurée.
9

- La technique d’interview structurée : cette technique est


menée par les chercheurs qui maîtrisent les variables et donc l’information
qu’ils cherchent. Le chercheur doit donc être muni d’un guide d’entrevue, qui
est un questionnaire ayant les questions qu’il posera à l’enquêté (MASIVI,
2015). Pour nous, elle nous a permis de collecter d’autres données grâce à un
guide d’entrevue préétabli à l’avance par un échange de questions-réponses
avec le Gérant de cette exploitation.
7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour tout travail de recherche scientifique, le conseil est de limiter
cette recherche dans le temps, dans l’espace et même suivant le domaine.
Notre thème de recherche s’intéresse à l’exploitation QUALITEX (une entité
agricole qui s’occupe de l’élevage des bovins, des ovins et caprins ainsi que
de la culture des plantes) et s’étale sur une période allant de 2017 à 2022 soit
une période de 5 ans.

Dans la matière, la présente recherche insiste plus sur la politique


des amortissements dans une entité agricole et la gestion financière.
8. STRUCTURE DU TRAVAIL
Notre travail débute par une introduction générale et se termine par
une conclusion générale. Il comprend trois chapitres.

Le premier chapitre traite du cadre théorique, le deuxième


s’intéresse à la présentation du lieu d’investigation, proposition d’un cadre
organisationnel et comptabilisation des immobilisations dans une exploitation
agricole, pendant que le troisième est axé sur la proposition d’une politique
de gestion des immobilisations dans l’exploitation agricole Qualitex.
10

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE


Dans ce chapitre, nous donnons un aperçu général sur notre thème
de recherche en le situant dans la doctrine comptable et aux spécificités de la
comptabilité agricole. Il va porter sur la notion sur le concept gestion, les
exploitations agricoles, la notion sur les actifs biologiques, les immobilisations
dans une exploitation agricole, les amortissements dans une exploitation
agricole.
I.1. NOTIONS SUR LES CONCEPTS GESTION
Cette section prend à considération la définition de la gestion, son
importance pour une entreprise et les sortes de gestion, étant donné qu’avoir
une notion de base sur la gestion est primordial pour comprendre la suite de
notre travail.

I.1.1. Définition du concept gestion


D’une façon générale, chombart de lauwe et alii, (1963), définit la
gestion comme étant l’art des combinaisons rentables.
Dans une exploitation agricole, la gestion peut se définir comme
l’ensemble des activités liées à l’organisation et au fonctionnement de
l’exploitation agricole. Ces activités concernent (CHOGOU, 2021, p. 3) :
- La détermination des objectifs de l’exploitation ;
- La prise de décision concernant le choix des spéculations, les techniques et
technologies de production à utiliser, les quantités à produire, et les
périodes de vente ;
- L’exécution des décisions ci-dessus, à travers l’organisation et l’allocation
des ressources ;
- Le contrôle du fonctionnement de l’exploitation.
En effet, ce terme gestion est utilisé dans nombreux domaines
comme celui des exploitations agricoles, des entreprises, de l’administration,
de l’immobilier etc. Dans le cadre des immobilisations « la gestion des
immobilisations correspond à l’activité coordonnée d’une organisation pour
réaliser la valeur des actifs. Elle consiste à comparer le solde des Coûts, les
opportunités et les risques par rapport au rendement souhaité des actifs, afin
d’atteindre les objectifs fixés par l’organisation »(www.OBEA.fr).
11

I.1.2. Importance de la gestion


La gestion est la mise en œuvre et administration des moyens et
ressources requis en vue d’atteindre dans une entité des objectifs
préalablement fixés dans le cadre d’une politique déterminée.
En effet, la gestion surtout rationnelle est importante au sein de
l’entité car elle permet d’accroitre les activités. Elle permet aussi d’atteindre
les buts fixés par l’entreprise d’une manière efficace et efficiente.
Une gestion rationnelle passe par l’élaboration d’un manuel de
procédure de gestion constituée des objectifs, des personnes impliquées, des
outils et la procédure de gestion. (H, 2017-2018)
I.1.3. Sortes de gestion
Dans une entreprise, il y a plusieurs sortes de gestion à savoir : la
gestion de patrimoine, la gestion de stock, la gestion de ressources humaines,
la gestion financière, la gestion technique, etc.

1. La gestion du patrimoine
La gestion du patrimoine se définit comme une activité permettant
d’optimiser le patrimoine d’une personne (Thauvron, 2009).
Cette activité est par nature pluridisciplinaire car l’optimisation peut s’étendre
du point de vue juridique, fiscal, et/ ou financier. Plus précisément, la gestion
du patrimoine va avoir pour objet de faire fructifier un patrimoine, tout en le
protégeant des aléas de la vie personnelle ou professionnelle et en limitant
qu’on peut faire son imposition .
2. La gestion de stock
La gestion de stock s’occupe de la maitrise des problèmes de
l’approvisionnement du stock afin de contrôler et réglementer le flux d’entrée
et de sortie en tenant compte des demandes dans le temps et en minimisant
les coûts (Thauvron, 2009).
La gestion de stock se décompose en :
- Gestion matérielle des stocks : La manière dont les biens sont rangés en
magasin ;
- Gestion rationnelle des stocks : la détermination des dates de passation des
commandes et des quantités à commander.
12

3. La gestion des ressources humaines


La gestion des ressources humaines, anciennement appelé la
gestion du personnel, recouvre la prise en charge de dynamique des hommes
dans l’entreprise (PERETTI, 2007). Il s’agit ici, des pratiques mises en œuvre
pour administrer, mobiliser et développer les ressources humaines impliquées
dans l’activité d’une organisation.
Il sied de noter que les composantes de gestion des ressources humaines sont
en particulier :
- La gestion des rémunérations qui part de l’analyse et l’évolution des
postes, grilles de salaire, la politique de rémunération ;
- La gestion de l’emploi ou gestion prévisionnelle, programme de
recrutement, embauche, gestion des carrières et promotions, analyse des
postes, évaluations des personnes.

4. La gestion technique

Elle est aussi un moyen important de prise des décisions dans une
exploitation agricole. Cette gestion consiste à utiliser les résultats élaborés à
partir d’enregistrements techniques (contrôle laitier, contrôle de croissance
des animaux ou des plantes, gestion des parcelles,…) afin de permettre à
l’exploitation de mieux connaitre les résultats et l’évolution technique des ses
ateliers de production et de pouvoir prendre fréquemment des décisions sur
le plan technique en vue d’améliorer ses performances (Tsangamusa, 2019).

La gestion technique constitue un aspect très important de la gestion, car des


décisions techniques que prendra l’exploitant découleront une rentabilité plus
ou moins grande pour l’ensemble de l’exploitation.

5. La gestion des équipements

La gestion des équipements consiste à suivre et inspecter


régulièrement les machines ou équipement au sein de l’entreprise
(MUVUGHE, 2017). Cette gestion doit être axée sur l’entretien ou réparation
afin d’atteindre la durée de vie prévue pour le matériel ou l’immobilisation.

Il est question ici, d’une part, de présenter une démarche de gestion


efficace des équipements pour monter un système d’entretien préventif et
13

d’autre part de développer un guide de démarrage ou formulaires universels


adaptés à la machine ou équipement : fiche d’entretien, fiche technique,…

6. La gestion financière
La gestion financière est un instrument d’aide à la prise de décision,
qui a pour objet la collecte et l’analyse d’information dans un but de porter
une appréciation sur la performance et la pérennité de l’entreprise (Meylon,
2007)
L’ignorance de cet instrument de gestion dans une exploitation
agricole mènerait à une probable faillite, ce qui ne cadre pas avec l’objectif de
la gestion financière qui est d’assurer la pérennité de l’entreprise et de
réaliser une rentabilité aussi forte que possible des capitaux engagées par
l’exploitant ou l’associé.
I.2. APERÇU SUR LES EXPLOITATIONS AGRICOLES
Dans cette section, nous définissons d’abord l’exploitation agricole
et quelques concepts utilisés dans une exploitation agricole, ensuite leur
typologie et enfin nous identifierons les contraintes des exploitations
agricoles.
I.2.1. La définition de l’exploitation agricole
Selon CHOMBART DE LAUWE, l’exploitation agricole est unité
économique dans laquelle l’agriculteur pratique un système de production en
vue d’augmenter son profit (CHOGOU, 2021).
En d’autres mots, l’exploitation agricole est une entreprise, c'est-à-dire elle
est une cellule économique composée d’individus ayant souvent des liens
familiaux qui y organisent leur travail. Il s’agit tout simplement d’une unité de
production et de répartition (KAMALA, 2019).
L’exploitation agricole est définie comme une unité économique et de
production répondant simultanément aux trois conditions suivantes :
- Elle a une activité agricole : unité de production des produits agricoles ;
- Elle atteint ou dépasse une certaine dimension : superficie occupée,
nombre d'animaux élevés, production de la période ;
- Elle est soumise à une gestion courante indépendante : la conduite des
travaux à faire sur l'exploitation et des opérations n'ayant pas de lourde
répercussion sur le fonctionnement économique général de l'exploitation.
14

I.2.2. Quelques concepts courants dans une exploitation agricole


Les entités agricoles ont une terminologie qui les distinguent
presque des autres entités (commerciales ou industrielles,…), on parlera selon
la norme IAS 41 portant sur l’agriculture de :
1. L’activité agricole : Est la gestion par une entreprise de la
transformation biologique et de la récolte d’actifs biologique (animaux ou
végétaux vivant) pour la vente ou pour la transformation en production
agricole ou à un autre actif biologique.
2. Un actif biologique : c’est un animal vivant ou une plante vivante
3. La transformation biologique : elle comprend les processus de
croissance, d’appauvrissement, de production qui engendre des
changements qualitatifs ou quantitatifs dans l’actif biologique
4. La récolte est le détachement de produit d’un actif biologique ou l’arrêt
des processus vitaux d’un actif biologique (traite de bétail, abattage
d’arbres, etc.).
5. Le produit agricole : c’est le produit récolté des actifs biologiques de
l’entité, au moment de la récolte. (La quantité d’œuf obtenue pour
l’élevage des poules, lait, coton, rondins de bois, etc.).
6. Cheptel vif : représente les biens vivants (animaux et végétaux) dans
une entité agricole.
7. Cheptel mort : représente les hors - biens vivants dans une entité
agricole
8. Auto consommation : constitue un prélèvement sur la production
agricole pour les besoins personnels :
- de l’exploitant et de sa famille.
- de ses salariés
9. L’exploitant agricole : C’est un producteur, technicien spécialisé en
production végétale (céréales, fruits, légumes,…) ou en production
animale (production laitière, production de viande, bovins, porcins,
volailles, moutons,…)
15

I.2.3. La typologie d’exploitations agricoles

Nous nous référons dans cette section, à d’autres pays qui ont
développés depuis longtemps l’agriculture pour catégoriser les exploitations
agricoles.

Au Sénégal, deux types d’agriculture coexistent : l’agro-business et


l’agriculture familiale (GUÈYE, 2008). Dans le premier cas, l’agriculture à base
des capitaux une proportion minime dans le secteur agricole.

De ce fait, l’entreprise agricole se caractérise par l’importance des


investissements (machines, irrigation), la main d’œuvre principalement
salariée, la déconnexion avec la cellule familiale.

Par contre, dans le second cas, c’est l’agriculture paysanne où la


base de la main-d’œuvre est essentiellement familiale. Ce type d’agriculture
est centré sur l’exploitation agricole familiale, dont la politique
d’amortissement mis en place, fait l’objet de ce travail.

Par ailleurs, cinq types d’exploitations agricoles (GUÈYE, 2008, p. 11) sont
distingués :
1. L’exploitation manuelle : c’est celle qui ne dispose pas de matériel de
traction animale (c’est le cas de la présente investigation) ;
2. L’exploitation très sous-équipée : elle ne dispose que d’un seul matériel
de traction animale ;
3. L’exploitation sous équipée : c’est une exploitation disposant au moins
de 2 matériels de traction animale mais sans semoir ;
4. L’exploitation relativement assez bien équipée : c’est celle qui dispose
de 2 matériels de traction animale dont un semoir ;
5. L’exploitation relativement bien équipée : celle-ci dispose au moins
d’une chaîne complète de matériels (semoir, charrue, houe, corps
butteur).

Il convient de noter qu’en République Démocratique du Congo


comme en Afrique, plusieurs exploitations agricoles sont manuelles.
Dans le second cas, c’est l’agriculture paysanne dont la main d’œuvre est
essentiellement familiale.
16

I.2.4. Les contraintes liées aux exploitations agricoles

Dans ce point, nous présentons certains problèmes auxquels les


exploitations se heurtent dans leurs poursuites de l’objet social. Il peut s’agir
des contraintes techniques, les contraintes sociotechniques et les contraintes
économiques (Tsangamusa, 2019), qui sont liées aux exploitations agricoles :

a) Les contraintes techniques

Nous avons identifié les contraintes techniques suivantes :


1° Les potentialités du milieu : température, richesse du sol et la pluie
constituent le complexe climat-sol ;
2° Les facteurs biologiques :
- Lenteur dans le processus de production ;
- Limite de l’amélioration et des connaissances scientifiques ;
- Le caractère saisonnier des récoltes et des activités : l’utilisation de la
main-d’œuvre est irrégulière suite à l’absence des travaux durant
certaines périodes.
3° La vétusté des installations : matériels démodés.

b) Les contraintes sociotechniques

Dans cette catégorie, nous distinguons les contraintes socio


techniques les plus importantes :
- Insuffisance de formation professionnelle et d’encadrement technique
(absence des moyens) ;
- Moyenne d’âge élevé des chefs des exploitations agricoles ;
- L’évolution de la politique agricole très lente.

c) Les contraintes économiques


Les exploitations agricoles se heurtent à plusieurs difficultés du
genre économique qui impact même sa rentabilité à terme monétaire et
quantitative. Parmi les contraintes économiques, nous retenons :
- La difficulté du machinisme, qui nécessite assez de fonds et il se pose le
problème de pièces de rechange surtout dans le pays non industriel ;
- Le caractère très périssable de la production agricole.
17

I.3. NOTIONS SUR LES ACTIFS BIOLOGIQUES


Dans cette section, nous allons parler des différentes catégories
d’actifs biologiques qui existent dans une exploitation agricole.
I.3.1. Définition des actifs biologiques
Ils sont constitués des animaux vivants (vaches, moutons, etc.…) ou
une plante vivante (arbres d’une plantation forestière,…) (VAGHENI, 2019, p.
78). Les actifs biologiques comme d’autres actifs sont à classer en fonction de
leur destination économique :
1. Actifs biologiques en investissements
Ils sont immobilisés lorsqu’ils servent de façon durable l’entité. L’adjectif
durable fait référence aux éléments destinés à servir l’activité de l’entreprise
sur une durée, à, priori, supérieure à un an et ne se consommant pas donc
pas par le premier usage.
L’entité peut avoir comme actif biologique immobilisé :
 Les animaux reproducteurs ;
 Les animaux producteurs de façon durable (laine, lait…);
 Les animaux destines à être dressés et destinés au trait, à la course, au
transport ou à la garde ;
 Les animaux destinés à être présenté dans le zoo, les ménageries et les
cirques ;
 Les végétaux, etc.
Il est bon de savoir que, les animaux reproducteurs sont les
animaux sélectionnés comme souche dans toutes les races animales, quant
aux animaux producteurs fournissent le lait, la laine…, mais aussi les
animaux de trait et de course sont également des immobilisations, afin les
animaux d’exposition sont ceux qui sont présentés dans les cirques, les
ménageries et les parcs zoologiques.

Parmi ces immobilisations s’ajoutent, les investissements importants


engagés jusqu’à la première récolte dans les plantations nouvelles, de
vignobles, d’hévéas et des autres plantes à sève ou à fruit, qui mettent plus
d’un an, avant de commencer à produire. Les investissements en plantations
18

sont enregistrés parmi les actifs fixes à leur coût de revient (Tsangamusa,
2019).
- Actif biologique stock
Le stock est constitué de l’ensemble des marchandises, des
matières premières et fournitures liées, des produits intermédiaires, des
produits finis ainsi que des produits et services en cours qui sont la propriété
de l’entreprise à la date d’inventaire (Norbert, 2019, p. 211) .
Dans une entité agricole, il peut s’agir de touts les éléments
intervenant dans le cycle d’exploitation, exclusivement, vendus après
transformation ou non ; tels les pépinières, les animaux, l’engrais,… Les actifs
biologiques peuvent être vendus en l’état, transformés en production agricole
(par exemple la vache et le lait) ou en d’autres actifs biologiques (création
d’animaux ou de végétaux vivants supplémentaires).
- Les actifs biologiques consommables
Ils sont consommables quand ils doivent être récoltés comme
produit agricole ou vendus comme actifs biologiques (par exemple les
poissons des piscicultures, les récoltes telles que celles du maïs ou du blé).
- Les actifs biologiques reproducteurs
Ils sont des actifs biologiques qui ne sont pas appelés à être récoltés
comme production agricoles ou vendus. Il est important de savoir que, les
actifs biologiques producteurs ne constituent pas une production agricole,
mais plutôt des actifs auto-régénérant.
Ils doivent donner des produits pour une période plus au moins longue.
Par exemple, un cheptel producteur de lait, des vignes, des arbres fruitiers,
des arbres dont une partie est coupée en bois de chauffage alors l’arbre reste
sur pied.
19

- Actifs biologique mature


Ils sont matures lorsqu’ils ont atteint le stade récoltable (pour les actifs
biologiques consommables) ou qui peuvent supporter des récoltes régulières
(pour les actifs biologiques producteurs).
I.4. LES IMMOBILISATIONS DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE
Cette section porte sur l’approche définitionnelle des
immobilisations, la typologie des immobilisations et leurs spécificités dans
une exploitation agricole.

I.4.1. Définition des immobilisations

Généralement, le système comptable OHADA définit les


immobilisations comme les biens ou valeurs destinés à rester durablement
dans l’entité et dont la durée de vie est supérieure à une année (Norbert,
2019).
Certains biens de faible valeur ou dont la consommation est très rapide,
peuvent être considérés comme entièrement consommés dans l’exercice et
par conséquent, ne peuvent pas être défini comme immobilisations ; ils sont
directement pris en charges.

Le Système Comptable OHADA ne fixe pas un seuil d’immobilisation;


il appartient à chaque entreprise d’apprécier, en vertu du principe de
l’importance significative, le seuil de valeur de ses biens, lorsqu’il n’existe pas
de mesures fiscales dans ce sens. Les comptes d’actif immobilisé peuvent
être assortis de comptes d’amortissements ou de provisions pour
dépréciation.

Les immobilisations cédées, disparues ou détruites cessent de


figurer au bilan. Les immobilisations mises hors service ou au rebut sont à
amortir intégralement. Les immobilisations entièrement amorties demeurent
inscrites au bilan aussi longtemps qu’elles subsistent dans l’entreprise.

L’entreprise dresse à la clôture de l’exercice un inventaire détaillé


de ses Immobilisations qu’elle présente dans un support appelé fichier
d’immobilisations (TSHITSHI, 2019, p. 56), Ou registre des
immobilisations.
20

I.4.2. TYPOLOGIE DES IMMOBILISATIONS

I.4.2.1. Les immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires


identifiables sans substances physique, contrôlés par l’entité qui a le pouvoir
d’obtenir des avantages économique futurs et peut restreindre l’accès des
tiers à ces avantages (Norbert, 2019, p. 152).

Un actif est identifiable s’il est :

1. Séparable, c’est-à-dire qu’il peut être séparé de l’entité être vendu,


transféré, concède par licence, loué ou échangé soit dans le cadre d’un
contrat, avec un actif ou un passif liés ; ou

2. Résulte de droits contractuels ou d’autres droits légaux, que ces droits


soient ou non cessibles ou séparables de l’entité ou d’autres droits et
obligations(IAS38).

Ce sont les immobilisations immatérielles et tous les autres


éléments susceptibles de générer des avantages futurs ; elles ont la nature de
biens acquis ou créer par l’entité, non pour être vendus ou transformés mais
pour être utilisés de manière durable directement ou indirectement pour la
réalisation des opérations professionnelles ou non (Acte uniforme ohada
revise, 2017).

I.4.2.2. Les immobilisations financières

Les immobilisations financières sont constituées par des titres de


participation, des autres titres immobilisées, les prêts contractuels et les
créances non commerciales assimilées à des prêts.

A côté des autres éléments financiers, dans une exploitation


agricole, les portefeuilles agricoles (part sociale qu’à l’exploitant dans les
organismes communs tels que les coopératives) comme élément financier
s’ajoutent (KAMALA, 2019, p. 19).
21

I.4.2.3. Les immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont des éléments physiques,


tangibles, de l’actif que l’entreprise peut utiliser au-delà d’un exercice.

Ce sont des éléments d’actif (Norbert, 2019, p. 153) :


- Qui sont détenus par une entité soit, pour être utilisés dans la production
des biens et/ ou des services, soit pour être loués à des faits de gestion
interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé sur plus d’un an.
- Qui ont été acquis ou produits dans le but d’être utilisés de manière
permanente ;
- Qui ne sont pas à la vente dans le cycle normal d’exploitation de l’entité.
I.4.3. SPECIFICITES DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES DANS
UNE EXPLOITATION AGRICOLE
Les immobilisations sont des valeurs acquises par l’exploitation et
destinées au fonctionnement durable d’une exploitation ; avec comme but de
ne pas être revendues mais plutôt de participer à la production et assurer le
bon fonctionnement des activités de l’exploitation agricole. Toute fois, sans
exclure les immobilisations incorporelles au sein d’une exploitation agricole,
comme dans toute autre entreprise ;

L’entité agricole subdivise ses immobilisations en (KAMALA, 2019, p. 20) :


1. immobilisations corporelles en actifs biologiques (biens vivants) :
Quand il s’agit des plantations et du cheptel vif animal hors animaux de
boucherie.
2. immobilisations corporelles hors actifs biologiques (hors biens
vivants)
Quand il s’agit des autres immobilisations ou cheptel mort.
22

I.4.3.1. LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES EN ACTIFS


BIOLOGIQUES (BIENS VIVANTS)

On peut encore les appelés cheptel vif. Ces immobilisations sont


destinées soit à produire, soit à se reproduire. C’est essentiellement les
immobilisations animales et végétales qui existent dans une exploitation
agricole.

Dans la comptabilité de l’exploitation agricole, conformément à


l’acte uniforme Ohada(AUDCIF), certains comptes sont destinés aux
immobilisations corporelles et au stock des biens vivant (animaux et
végétaux). Ce qui nous intéresse dans le cadre de notre travail, sont des
immobilisations corporelles biens vivants.

1. Le Compte 24.6 Actifs biologiques


Ce compte enregistre, le coût d'entrée dans le patrimoine de l'entité
des actifs biologiques immobilisés (animaux, végétaux), que ces biens soient
acquis auprès de tiers, apportés ou encore produit par l’exploitation.
Il n’enregistre pas les animaux d’élevage destinés à l’engraissement
considérés comme des produits en cours pour le stock. Il est à noter aussi que
les Animaux reproducteurs des petites espèces bien que adulte, ont une « durée
normale de vie productive » courte, parfois même très courte (par exemple quelques
mois pour la période de ponte des poules pondeuses). En raison de cette durée
normalement courte de leur vie productive, ces animaux sont, classés parmi les
stocks.

2. Compte 24.7. Agencement et aménagement du matériel


Ce compte regroupe l’ensemble des dépenses investies dans
l’aménagement des plantations durables qui nécessitent une grosse mise de
fonds initiale, dont les produits mettront plus d’un an avant de commencer à
produire les premières récoltes (KAMALA, 2019). C’est le cas du coût de la
création de plantation d’arbres fruitiers, mais aussi à sève ou écorce (hévéas,
quinquinas, chênes-lièges, érables à sucre, etc.).
Cet investissement ne vaut que jusqu’à la première récolte.
23

A la suite de celle-ci, les plantations seront dépréciées chaque année


pour la durée de leur vie utile. Une fiche rappelant le coût de chacune des
plantations, la durée utile de production espérée ainsi que la méthode de
dépréciation appliquée à son coût doit être élaboré.
I.4.3.2. IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS ACTIFS
BIOLOGIQUES (HORS BIENS VIVANTS)
Il s’agit des immobilisations autres que les biens vivants. Nous pouvons citer
1. Compte 22.1 Terrains agricoles et forestiers
Ce compte est subdivisé en :
22.11. Terrains d’exploitations agricoles ;
22.12. Terrains d’exploitations forestières ;
22.18. Autres terrains
Ce compte enregistre la valeur de terrain dont l’entreprise est propriétaire et
ceux qui sont mis à sa disposition par de tiers.
2. Compte 22.4travaux de mise en valeur des terrains et
d’aménagement des plantations à demeure.
Les travaux de mise en valeur des terrains, dont la valeur peut être
enregistrée par le compte 22.4 sont essentiellement des travaux de
défrichage, drainage, irrigation, nivellement, défonçage, plantation d’arbres et
d’arbustes, à l’exclusion de tout travail de construction et de fondation qui
feraient partie intégrante du coût des bâtiments.
Ces travaux ne peuvent être isolés d’un compte et donner lieu à un
amortissement que s’ils ont été effectués par l’entreprise ou sous ses ordres
et en aucun cas, pour les terrains acquis. Il faut noter que les travaux relatifs
à la construction et à la fondation font partie intégrante du coût des bâtiments
COMPTE 23.
On enregistre aussi dans ce compte réservé aux entreprises du
secteur agricole (c'est-à-dire non seulement l’agriculture et l’élevage mais
aussi la pisciculture, la valeur des travaux effectués pour la mise en valeur
des terres, des rivières et des étangs par des ouvrages durables ou à effets
durables sur la production (par exemple, les digues des barrages collinaires,
les fossés d’irrigation, les ouvrages de défense contre l’inondation, les travaux
d’assèchement, de défrichement, de reboisement, d’ensemencement, etc.).
24

Certains travaux peuvent être effectués sur ce terrain, les travaux


ainsi effectués pour une mise en valeur des terrains sont considérés comme
des immobilisations corporelles (22.4).

A la fin de l’année, si les travaux ne sont pas encore achevés, ces


charges sont transférées dans le compte 22.9 Aménagement de terrains en
cours.

3. Compte matériel et outillage agricole (24.2)

Le matériel est constitué par l’ensemble des équipements et


machines utilisés de façon durable pour (Acte uniforme ohada revise, 2017):
- L’extraction, la transformation, le façonnage, le conditionnement des
matières premières et fournitures ;
- Les prestations de services ;

L’outillage est constitué par l’ensemble des instruments (outils,


machines…) dont l’utilisation concoure avec un matériel spécialise. Ces
matériels et outillages sont utilisés par les entreprises du secteur agricole de
façon durable dans leurs activités (KAMALA, 2019, p. 37):
- de production (branches de l’agriculture, de l’élevage, de la sylviculture, de
la pisciculture, de la pêche etc.);
- d’extraction ;
- de fabrication (industrie alimentaire, par exemple);

Ce compte enregistre et classe :


Les équipements productifs de l’agriculture, de l’élevage ou
reboisement, de la chasse ou de la pèche sur le territoire national et à
l’étranger, autres que le matériel de transport.
I.5. LES AMORTISSEMENTS DANS UNE ENTREPRISE AGRICOLE
Dans cette section, nous allons parler de l’amortissement, son rôle du point
de vue comptable, juridique, et financier, Type d’amortissement.

I.6.1. Définitions de l’amortissement

Selon le syscohada, L’amortissement est l’amoindrissement de la


valeur d’une immobilisation qui se déprécie de façon certaine et irréversible
25

avec le temps, l’usage ou en raison du changement des techniques ou toute


autre cause.
En tant que constatation comptable de la dépréciation des biens
immobilisés, le but fondamental et irrévocable de l’amortissement est de
pouvoir remplacer le bien concerné dès qu’il finit sa durée de vue prévue
(Bruno, 2015).

Toute modification significative des conditions d’utilisation du bien


justifie la révision du plan d’amortissement en cours d’exécution.

Les actifs amortissables sont des actifs :


- dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés pendant plus d’un exercice ;
- qui ont une durée d’utilité limitée ;
- qui sont détenus par une entreprise en vue de leur utilisation pour la
production ou la fourniture de biens et services, pour la location à des tiers,
ou à des fins administratives (KAMALA, 2019, p. 54).
I.5.2. Les conceptions de l’amortissement
La doctrine comptable retient trois approches des conceptions de
l’amortissement pour en préciser la nature et le but (Bruno, 2015, p. 24) .
Nous pouvons citer :
1. La conception juridique : En droit commercial, la notion de
l’amortissement est liée à la dépréciation des immobilisations. Cette
notion de l’amortissement de la valeur d’éléments d’actif résultant de
l’usure, du temps, du changement de technique et de toute autre cause.
2. La conception économique : dans cette conception, l’amortissement
est une procédure permettant de repartir un cout d’investissement entre
les exercices durant lesquels l’immobilisation est effectivement utilisée
par l’entreprise.
Dans cette conception, l’accent est mis sur la charge d’exploitation qui doit
alourdir chacun des exercices qui ont bénéficié de l’usage de cette
immobilisation, et non sur la valeur de l’immobilisation au bilan.
3. La conception financière : dans cette conception, certains pensent que
l’amortissement aurait pour but de permettre à l’entreprise le maintien
de son patrimoine par le renouvellement des immobilisations.
26

Cette approche d’amortissement permettrait de dégager les ressources


nécessaires au remplacement d’immobilisations lorsqu’elles deviennent
inutilisables.

I.5.3. Rôle des amortissements


L’amortissement joue plusieurs rôles (Mbusa, 2018), repris ci-dessous :

10 Le rôle fiscal

L’amortissement consiste à constater des charges déductibles de la


base imposable (les dotations aux amortissements, enregistrées au débit du
compte 68, viennent en déduction du résultat d’exploitation).

La partie déductible de l’amortissement influence négativement le


résultat fiscal, lors de calcul du résultat fiscal, en faveur de l’entité.

20 Le rôle comptable

L’amortissement constitue une charge. Il permet de constater la


diminution ou la perte de valeur subie par un élément de l’actif immobilisé. Il
permet d’assurer la sincérité et la régularité des comptes visant à refléter
l’image fidèle définis dans le plan comptable général.

Ce qui permet alors de faire apparaitre à l’actifs du bilan la valeur


résiduelle d’un bien chaque fin d’exercice et à la date de cession du bien en
vue du calcul d’un plus ou moins-value réelle.

30 Le rôle financier

L’amortissement constitue une ressource, qui permet le


renouvellement ou qui rend possible ou encore contribue au renouvellement
des immobilisations usagées.

L’amortissement permet de conserver dans l’actif une valeur égale à


celle qui en a été soustraite pour mesure la dépréciation. Le cumul des
amortissements constitue une ressource interne de l’entité noyée dans l’actif
circulant.
27

I.6.4. LES METHODES D’AMORTISSEMENTS DANS UNE


EXPLOITATION AGRICOLE
Le choix de la méthode d’amortissement est à la discrétion de
l’entreprise.

Toutes fois, la méthode retenue doit permettre d’obtenir une


estimation de la dépréciation des immobilisations concernées. Un bon
gestionnaire dans la quête de l’image fidèle de l’entité, ne doit pas ignorer la
pratique des amortissements.

Dans une exploitation agricole, nous retenons la méthode linéaire et


la méthode dégressive (KAMALA, 2019).

La méthode choisie, doit être utilisée sur l’ensemble de la catégorie


des immobilisations de même nature, utilisées dans les conditions similaires.

1. méthodes d’amortissements linéaires ou constants


Il est calculé en pourcentage fixe du coût d’acquisition ou encore de
la valeur réévaluée de l’immobilisation. Ce pourcentage est calculé d’après le
nombre d’exercice correspondant à la durée de l’immobilisation. D’où, il faut
chercher le taux en divisant 100 par la durée probable d’utilisation de
l’immobilisation.
Si n est la durée de vie prévue et t1 le taux linéaire, t1= 100/n
Si vo est la valeur d’acquisition ou d’entrée du patrimoine et A l’annuité
d’amortissement, A = Vo × t1

2. La méthode d’amortissement dégressif ou décroissant


Dans l’application de cette méthode, l’amortissement est plus
important dans les premières années et insignifiant au fur et à mesure.
L’amortissement dégressif se caractérise par l’application d’un taux constant
à une valeur dégressive (Valeur nette comptable initiale).
Cette méthode d’amortissement ne peut être utilisée que dans le cas où les
immobilisations:
• Sont acquises neuves
• Ont une durée normale d’utilisation d’au moins 4 ans
28

a) Modalité de calcul
• Le taux dégressif (R)
Il est égal au taux constant multiplié par un coefficient dégressif (c) fixé par la
loi fiscale.
Selon l’administration fiscale congolaise, les coefficients suivants sont
d’application :
Exemple : Si la durée de vie est de 5 ans
Taux linéaire = 100/5 = 20 %
Taux dégressif sera = 20 % x 2,5 = 50 %
• L’annuité d’amortissement
Contrairement à l’amortissement constant, l’annuité est calculée en
appliquant le taux à la valeur nette comptable de début de la période (VNC
Initial) et non à la base amortissable. Pour la première annuité, la VNC est
égal à la base amortissable.

Dès que l’annuité devient inférieure ou égale au quotient de la


valeur résiduelle pour le nombre d’années restant à courir, on applique le
taux linéaire.
Les autres immobilisations susceptibles d’être amorties par le procédé
dégressif dans une exploitation agricole sont à titre d’exemple : Les
moissonneuses ; Les tracteurs ; Les véhicules utilisateurs de plus de 2 tonnes
de charge utile; Les matériels de bureau sauf les machines à écrire; Les
constructions légères.

Tableau n° 1 : Durée d’amortissement des quelques immobilisations

DUREE EN CATEGORIE DES BIENS A AMORTIR


ANNEE

10 à 15 les constructions légères

20 à 30 les autres constructions


29

8à9 les taureaux

10 à 11 la vache

Source : Tiré des notes de cours de comptabilité agricole, ISC-Butembo 2018-


2019.
Voici par ailleurs les taux d’amortissements des principaux types de matériels
(à titre indicatif) :
Tableau n° 2 : type des matériels à amortir dans une exploitation
agricole

N TYPE DES MATERIELS TAUX


MATERIEL DE CULTURE

1 Tracteurs, motoculteurs, chevillards, matériels de 15%


transport

2 Remorques, tonneau à eau 10%

3 Matériels de culture et façons culturales 15%

4 Matériels spécifiques d’un tracteur 15%

5 Matériels non spécifiques d’un tracteur 10%

6 Matériels d’épandage d’engrais 20%

7 Matériels de semis (planteuse et semoir à grain 15%

8 semoir de précision 20%

9 Matériels de défense des cultures 20%

MATERIELS DE RECOLTE :

0 Moissonneuse-batteuse 20%

1 Arracheuse de tubercule 20%

3 Arracheuse aligneuse 15%


30

3 Arracheuse ensacheuse 20%

1 Ramasseuse presse, faneuse et chargeur de 15%


fourrage

5 Ensileuse 20%

6 Faucheuse, râteau-faneur 10%

POUR LE MAÏS :

1 Corn picker et corn Sheller 20%

1 Moissonneuse-batteuse et hydro fourche 15%

1 Matériels d’intérieur et installations 10%

Source : Tiré dans les notes de cours de la comptabilité et gestion


d’exploitation agricole.

I.6. LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS


Les immobilisations inscrites au bilan de l’entreprise enregistrées au
coût historique, ne traduisent pas l’image fidèle suite à la réalité
conjoncturelle ou de l’inflation.

Cependant, pour concrétiser le principe de l’image fidèle, le


SYSCOHADA a autorisé une dérogation au principe du cout historique pour
évaluer les éléments du bilan après leur date initiale d’entrée dans le
patrimoine, cette exception à ce principe, a été instituée Par le règlement de
la réévaluation (Mbusa, 2018, p. 415).

La réévaluation est une opération qui consiste à corriger la valeur


d’entrée de certains éléments d’actifs du patrimoine de l’agent économique
pour ajuster aux conditions économique du moment.

En SYSCOHADA, la réévaluation est régie par les articles 35, 62,


63,64 et 65 de l’acte uniforme portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises.
31

La réévaluation est désormais permanente. Le cadre réglementaire


étant fixé, le Ministère des finances met à jours les coefficients de
réévaluation à la date retenu.

La réévaluation peut être libre ou légale, selon que les autorités


compétentes décident de la mise en place de dispositifs de cette dernière

a. La réévaluation libre

La réévaluation est dite libre quand l’entreprise procède à la


réévaluation de son bilan dans les conditions fixées par les autorités
compétentes mais aussi dans le respect strict des dispositions générales
reprises à ces articles 62et 65

Ici, l’entreprise est libre de conserve et de réévaluer les valeurs historiques,


d’utiliser un référentiel de valeurs actuelles à déterminer sous sa
responsabilité.

b. La réévaluation légale

Pour ce mode de réévaluation, il sied de noter, la réévaluation est


faite à une date bien déterminée.

Aussi, selon le cas, cette réévaluation est obligatoire pour toutes


entreprises, ou pour certaines catégories seulement, et optionnellement pour
les autres, voire toutes dans les cas rares. En général, la promulgation d’une
loi portant la réévaluation légale s’accompagne d’une interdiction de la
réévaluation libre durant une certaine période.

Par ailleurs, pour calculer les différents éléments de réévaluation, il


faut procéder au calcul de la valeur brute réévaluée, les amortissements
réévalués et en fin déterminer la plus-value de réévaluation.

1. Détermination de la valeur brute réévaluée (VBR) : Qui a pour


objectif de calculer le complément de valeur (V).

D’où :

VBR = VO x CR
32

CV = VBRn – VO (lors de la 1 ere réévaluation ou bien CV = VBR n- VBR (n-1)


(réévaluation successives)

Ou : VBRn = Valeur brute Réévaluée de l’année n)

VBR (-1) = Valeur brute réévaluée de l’année écoulée.

VO = Valeur d’Origine ou Valeur d’Acquisition

CR = Coefficient de Réévaluation ;

CV = Complément de valeur.

2. Détermination de l’amortissement réévalué (AR)

Cette étape facilite la détermination de complément de l’amortissement.

Pour les amortissements réévalués, on procède de la manière suivante :

- AR = cumul des amortissements/ VO x CR ou bien


- AR = VBRn x taux d’amortissement x l’âge de bien ;
- CA = AR – cumul d’amortissement / VO (1ére année de réévaluations) ou
- CA = AR - (cumul amortissement sur VO+ cumul antérieur+ cumul SA
antérieur) ou bien encore
- CA = (ARn– ARn- 1) – dotation de l’exercice.

D’où :

AR = Amortissements réévalués,

CA = Complément d’amortissement,

SA = Supplément d’amortissement qui est égal à la différence entre la


dotation nouvelle et la dotation ancienne.

3. Détermination de la plus-value de réévaluation (PVR) :

Elle constitue la différence entre le complément de valeur et le


complément de l’amortissement

Ainsi : PVR = CV – CA ; ou bien

PVR = NVC – AVC


33

Ou AR = Amortissement réévalué

NVC = Nouvelle valeur Comptable

AVC = Ancienne valeur comptable

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, qui porte sur le cadre théorique, nous avons donné
un aperçu général sur notre thème de recherche en le situant dans la doctrine
comptable et aux spécificités de la comptabilité agricole.

Nous avons spéculé sur plusieurs point notamment : la notion sur le


concept gestion, les exploitations agricoles, la notion sur les actifs
biologiques, les immobilisations dans une exploitation agricole, les
amortissements dans une exploitation agricole.

Le but principal de cette vaste littérature est de situer nos lecteurs


dans notre thème de recherche selon plusieurs auteurs et travaux des
différents chercheurs ; étant donné qu’il est impossible de parler de
l’amortissement, sans parler de la gestion avec le détail possible, mais aussi
des immobilisations, pour notre cas les immobilisations biens vivant et hors
biens vivant dans une exploitation agricole, ont été longuement débattu.
34

CHAPITRE DEUXIEME : LA PRESENTATION DU CHAMP


D’ETUDE

Ce présent chapitre porte sur trois points essentiels qui sont la


présentation du lieu d’investigation, la proposition d’un cadre organisationnel
à l’exploitation agricole afin la comptabilisation des immobilisations dans une
exploitation agricole.
II.1. LA PRESENTATION DE L’EXPLOITATION AGRICOLE QUALITEX
a. L’aperçu historique

L’exploitation Qualitex est une propriété privée propre à la famille


TSONGO KASEREKA. Cette exploitation est longtemps restée sans
organisation (absence d’une structure de gestion), laquelle situation
semblerait etre corollaire aux objectifs que le propriétaire de la ferme se
serait fixé à la création de ladite exploitation.

Depuis un passé très récent, il s’est observé un accroissement des


investissements dans le domaine agro-pastoral expliquee d’une part, par une
culture identitaire devenue monnaie courante dans le milieu économique de
Butembo ; selon laquelle un commerçant sans exploitation agricole n’a pas un
cadre idéal pour sa retraite lors de sa vieillesse ; ce que nous avons qualifié
d’une agriculture de prestige et d’autre part, pour de raisons de coutume et
de l’auto consommation.

Jusqu’aujourd’hui, la ferme reste une propriété familiale de TSONGO


KASEREKA, ce dernier ayant pour idéal de voir son exploitation grandir et
atteindre une certaine croissance et cela dans l’objectif d’atteindre sa vision
d’autoconsommation.

Enfin de rentabiliser l’exploitation, TSONGO KASEREKA a acheté la


ferme appartenant à l’expatrié belge répondant au nom de Monsieur DING se
35

trouvant à KALUNGUTA, ce qui a comme conséquence l’initiation de la


boucherie MIROIR dans la Galerie TSONGO KASEREKA.

Cependant, le propriétaire de cette exploitation a jugé bon de faire


introduire la culture vivrière pour l’alimentation des ouvriers et exploitants
principalement la culture du café et cacao dans le cadre commercial.

b. La localisation
L’exploitation qualitex a plusieurs espace agricole situe sur des sites
separe,nous pouvons citer :
L’exploitation QUALITEX de MAVONO qui s’étend sur une vaste vallée
d’environ 70 hectares, bordée d’eucalyptus, située à 6Km de Butembo sur le
tronçon routier Butembo-Issale (route mutsanga), l’exploitation se trouve
géographiquement placée au nord-Est de la Ville de Butembo (accessibilité à
la ferme demeure facile grace aux deux routes qui le bordent).
Il y a aussi, l’exploitation QUALITEX de KALUNGUTA, qui est plus importante
parmi les autres exploitations en possesion de l’exploitant. Cette exploitation
se situe dans l’agglomeration de kalunguta, sur la route allant vers la ville de
BENI.

c. La structure organisationnelle de la ferme Qualitex

L’organigramme de la ferme Qualitex se présente ainsi :


Figure n°1 : Organigramme de l’exploitation Qualitex
PATRON

GERANT

VETERINAIRE ET AGRONOMIE

BERGERS
BERGE BERGE OUVRIER
RS RS OUVRIER
BERGERS MOUTON 1
VACHE VACHE 2
CHEVRE
JEUNE ADULTE

Source : Archives de l’exploitation Qualitex


36

A la tête de l’exploitation, nous avons le patron qui est chargé de


conduire la politique générale de l’exploitation, il coordonne les activités de
l’exploitation. Cette coordination se fait par le biais du Gérant.
Le Gérant travaille également avec le service vétérinaire et
Agronomique qui est chargé des affaires courantes. En bas de l’échelle nous
avons les bergers, ainsi que la sentinelle et les ouvriers.

Pour mieux réussir dans sa mission, l’exploitation Qualitex entretient


de relation avec des collaborateurs extérieurs (main d’œuvre occasionnel)
précisément dans la branche de la culture vivrière et pérenne ; surtout durant
la période du semis, de la récolte, de la mise en terre du penissetum ou
kikuyu gras.
Une modification de cet organigramme serait nécessaire dans le cas
où l’entrepreneur décide d’organiser et de mettre en place une comptabilité
adaptée au secteur agricole au sein de son exploitation. Dans le cadre
théorique les travaux qui s’intéressent à ces problèmes existent et nous
sommes l’un de chercheur dans la mise en place de la comptabilité dans une
exploitation agricole.
Il est à noter qu’actuellement, les exploitations ne doivent pas rester
dans la phase embryonnaire ou de prestige, au vue de l’agro business qui
attire beaucoup de monde pour l’entreprenariat. C’est pourquoi, la gestion
efficace est très importante et cela doit partir d’un cadre organisationnel
existant au sein des exploitations agricoles.
II.2 : MODELE D’UN CADRE ORGANISATIONNEL DANS UNE
EXPLOITATION AGRICOLE
Dans ce point, nous essayons de proposer un modèle d’un cadre
organisationnel d’une exploitation agricole pouvant lui permettre d’atteindre
un niveau d’efficacité des ses instruments de gestion, dans l’objectif de
rentabiliser l’exploitation. Ce point portera sur l’organisation d’une
exploitation agricole, la gestion des fonctions dans l’exploitation agricole afin
un organigramme.
37

II.2.1 : L'organisation d’une exploitation agricole

Pour réaliser son objet social et atteindre les objectifs de


développement, de production et de gestion, une exploitation agricole peut
s’orienter vers une structure d'organisation fonctionnelle, où chaque fonction
principale est contrôlée au niveau central.

Cette organisation présente plusieurs avantages qui permettent


d'une part de concentrer les compétences afin d'être plus efficace et c’est en
orientant et en regroupant les personnes dans une activité spécialisée et
d'autre part de faciliter le contrôle des activités de l’exploitation.

Cependant, tout schéma organisationnel porte des inconvénients et


des incohérences fonctionnelles qui peuvent apparaître selon la spécificité de
chaque entreprise. Après analyse des multiples possibilités qui peuvent s'offrir
à l’entreprise, elle peut opter pour une organisation la plus adéquate et
adaptée.

Car la performance de l'entreprise dépend de l'adéquation entre sa


stratégie et ses structures qui doivent faire preuve de souplesse face à
l'évolution de l’environnement et s’adapter actuellement au vent de
l’agrobusiness.

II.2.2. LA GESTION DES FONCTIONS DANS UNE EXPLOITATION


AGRICOLE

Le processus de gestion doit concerner tous les événements qui se


produisent depuis la définition des objectifs jusqu'à l'atteinte des résultats
escomptés à savoir :

1. La direction : d'une entreprise de petite envergure repose sur une


méthodologie simple, pour le gérant, c'est d'assurer la coordination des
tâches administratives, commerciales, techniques et le contrôle de la
production.
38

2. La production : Regroupe des tâches liées directement à l'élevage


des bétails et l’agriculture, (Tache d’entretien du cheptel, sanitaire et
hygiène, maintenance des équipements d'élevage), ainsi que les tâches
d'approvisionnement en matière première, équipements et produits
vétérinaires.
3. Le marketing : ce sont des tâches qui se rapportent à l'orientation et
au conseil commercial afin d'adapter le produit aux attentes du
consommateur suite à des études économiques.

4. Les finances et comptabilité : Ces fonctions comportent les


tâches financières, la facturation, écriture comptable, manipulation de
l'argent (trésorier), les assurances, le crédit, suivi des dossiers clients
et fournisseurs.

5. La ressource humaine : Comprend les tâches d'embauche,


formation, paiement des salaires et suivi d'assiduité du personnel.

II.2.3. Modèle d’un organigramme d’une exploitation agricole

L’exploitation agricole, devrait avoir un organigramme incluant les


fonctions ci-après, pour son bon fonctionnement en termes de gestion et
d’information :

Figure 2 : Modèle d’un organigramme dans une exploitation agricole

Directeur (gérant)

Secrétariat

Finances et
Ressource humaine Marketing
Production
comptabilité
VETERINAIRE ET
AGRONOMIE
39

ouvriers Eleveurs Eleveurs


1 2

Source : Nous-mêmes sur base des notions apprises

II.3. COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS DANS


L’EXPLOITATION AGRICOLE
Cette section portera sur le traitement comptable de certaines
immobilisations en actif biologiques (écritures comptables), pratique dans une
exploitation agricole, particulièrement ceux se rapportant aux immobilisations
corporelles biens vivants et hors biens vivants.

II.3.1. Immobilisations corporelles (biens vivants).

Ce sont les immobilisations animales et agricoles. Les


immobilisations (actifs biologiques) dans une exploitation agricole doivent
être comptabilisées comme toute immobilisation se trouvant dans une
entreprise autre que du secteur agricole. Elles peuvent être acquises par
voie :
- d’acquisition, de production, ou d’Echange.
- Et, elles doivent subir un Amortissement, une Réévaluation
- afin on peut décider de procéder à la Cession et recouvrement
On passe les écritures suivantes au courant de l’année :
A. Acquisition des immobilisations animales et végétales
Le coût d'acquisition d'une immobilisation corporelle est composé de : -
son prix d'achat, y compris les droits de douane et taxes non
récupérables, après déduction des remises, rabais commerciaux et
escomptes de règlement ; de tous les coûts directement attribuables
engagés pour mettre l'actif en place et en état de fonctionner selon
l'utilisation prévue par la direction ;
40

 Pour les animaux de productions laitières, de trait ou volaille de


ponte, achetés à l’extérieur de l’exploitation, on passe l’écriture
suivante :

2461 Cheptel, animaux de trait X


2462 Cheptel, animaux reproducteurs ; X
2463 Animaux de garde X
2464 Plantations agricoles X
2465 Autres X
481 A Fournisseurs X
571 Caisse X
52 Banque X
Acquisition immobilisées animale ou
végétale

B. production des immobilisations biologiques


Lorsque les immobilisations biologiques sont produits par l'entité, la
comptabilisation se fait donc chronologiquement en plusieurs phases :
a. Les dépenses sont comptabilisées en comptes de charges par nature
au fur et à mesure de leur réalisation.
b. Lorsque l'actif biologique n'a pas atteint le stade de "vie productive"
(mise en service ...) ; à la clôture de chaque exercice, ces charges sont
neutralisées à partir de la date à laquelle les six conditions d'activation
sont réunies, en créditant le compte 7222 Production
immobilisée - Actifs biologiques par le débit du compte 2496 Actifs
biologiques en cours.
c. Lorsque l'actif biologique atteint le stade de « vie productive » (mise
en service ... ), le coût total de production des actifs biologiques est
enregistré au débit des sous-comptes du compte 246 Actifs
biologiques, par le crédit des comptes 2496 Actifs biologiques en
cours pour la partie en cours à la clôture des exercices précédents, et
7222 Production
immobilisée - Actifs biologiques pour les coûts engagés durant
l’exercice en cours.
En fin d’année, il faut constater la production immobilisée par
l’écriture
41

2496 Immobilisations animales en cours ; X


2496 Immobilisations agricoles en cours. X
X
722 A Productions immobilisées
Production immobilisées en cours

Cette écriture est passée lorsqu’il existe dans l’exploitation des jeunes
animaux et plantes destinés à une utilisation future.

 Quand les jeunes animaux deviennent adultes et quand les


plantations donnent leurs premières récoltes.

2461 Cheptel, animaux de trait X


2462 Cheptel, animaux reproducteurs ; X
2463 Animaux de garde X
2464 Plantations agricoles X
2465 Autres X
2496 A Actifs biologiques en cours X

Productions immobilisées

II.3.2. Comptabilisation des sorties d’actif d’immobilisations


corporelles

Sont considérés comme sorties d’actif, les éléments cédés, disparus,


détruits, mis hors services ou mis au rebut.
Une cession (vente) est considérée comme une activité ordinaire lorsqu’elle
est faite par une entreprise qui, du fait de la nature de son activité, renouvelle
de manière fréquente ses immobilisations (loueurs de biens, transporteur,
utilisateur des ordinateurs…). Une telle cession est enregistrée par
l’intermédiaire du compte 654 Valeurs comptables des cessions courantes
d’immobilisations pour la détermination de la valeur comptable et 754
42

Produits des cessions courantes d’immobilisations pour la constatation du


produit de la cession avec comme contrepartie le compte 414 Créances sur
cessions courantes d’immobilisations en cas de crédit.
Lorsque les cessions ne sont pas faites de manière fréquente et
récurrente, elles sont classées HAO et enregistrées dans le compte 81 Valeurs
comptables des cessions d’immobilisations pour la détermination de la valeur
nette comptable et 82 Produits des cessions d’immobilisations pour la
constatation du produit de la cession avec comme contrepartie le compte
485 Créances sur cessions courantes d’immobilisations en cas de crédit.
Le compte 81 est subdivisé comme suit :
811 Immobilisations incorporelles
812 Immobilisations corporelles
816 Immobilisations financières
Les écritures se présentent ainsi de la manière suivante :
1. Dotation complémentaire aux amortissements correspondant au
temps compris entre le début de l’exercice et la date de cession
(à passer en fin d’exercice).

68 Dotation aux amortissements X


28 A Amortissements sur…. X
Constations des dotations des
amortissements

Annulation de la valeur d’entrée de l’immobilisation (à passer en fin


d’exercice)

81 Valeurs comptables des cessions d’immob X


654 Valeurs comptables des cessions courantes X
d’immobilisations.
2… A Comptes d’actifs immobilisés X

2. Annulation du total des amortissements jusque là constatés et


relatifs à l’immobilisation cédée (à passer en fin d’exercice).

28 Amortissements sur immob biologique X

81 A Val comptables des cessions X


43

654 d’immob Val. comptables des cessions X


courantes d’immob

3. Enregistrement d’éventuels frais de cession.


Les frais engagés pour la cession des immobilisations sont enregistrés
directement dans les comptes 82 ou 754 et non dans les comptes des charges
par nature.
En cas de cession courante

414 Créances sur cessions courantes d’immob X


754 produits de cession X
A Comptes d’actifs immobilisés X
5…

En cas de cession extraordinaire

485 Créances sur cessions courantes d’immob X


82 produits de cessions X
A trésoreries X
5…

Le bien disparu doit cesser de figurer au bilan et être sorti du


patrimoine comme s’il s’agissait d’une cession. Dans ce cas on le considère
comme une cession HAO par les écritures :
- Pour la valeur des amortissements constatés

28 Amortissement X
A
81 X
Valeurs comptables de cessions

- Pour la valeur brute de l’immobilisation concernée

81 Valeurs comptables de cessions X


2… A Classe des immobilisations
44

II.3.3. Immobilisations corporelles (Hors bien vivants).

Dans une exploitation agricole, les travaux faits par l’entreprise pour
elle-même font l’objet d’abord des achats des matériaux de construction qu’il
faudra stocker et consommer au fur et à mesure que les travaux avancent
(kamala, 2019).

Nous allons donner toutes ces étapes jusqu’à l’achèvement des dits travaux.

Etape 1: Achat des matières et fournitures liées et autres


approvisionnements :
A. INVENTAIRE PERMANENT
A1. Achat Local

60 Achats X
445 Etat, Tva récupérables X X
40 A Fournisseurs et comptes rattachés
Achat local

B1. Achat à l’importation

60 Achats X
611 Transports sur achats X
6256 Assurances transports sur achats X
6321 Commissions et courtages sur achats X
6323 Rémunérations des transitaires X
445 Etat, Tva récupérables X X
40 A Fournisseurs et comptes rattachés
Achat à l’importation

4. Entrée en stocks

32 Matières et fournitures liées X


33 Autres approvisionnements X X
603 A Variations des stocks de biens
45

liés

B. Inventaire intermittent
 Achat local

60 Achats X
445 Etat, Tva récupérables X X
40 A Fournisseurs et comptes
rattachés

 Achat à l’importation

60 Achats X
611 Transports sur achats X
6256 Assurances transports sur achats X
6321 Commissions et courtages sur achats X
6323 Rémunérations des transitaires X
645 Impôts et taxes indirects X
445 Etat, Tva récupérables X X
40 A Fournisseurs et comptes rattachés X
4426 Etat droit de douane
Achat à l’importation

* Constatation du stock final

32 Matières et fournitures liées X


33 Autres approvisionnements X X
603 A Variations des stocks de biens
liés

* Annulation du stock initial

603 Variations des stocks de biens liés X


32 A Matières et fournitures liées X
33 Autres approvisionnements X

Etape 2 : Consommations des matières et fournitures liées et autres


approvisionnements uniquement en inventaire permanent :
* Sortie de stocks
46

603 Variations des stocks de biens liés X


32 A Matières et fournitures liées X
33 Autres approvisionnements X

Etape 3 : A la fin de l’année, constatation de l’achèvement des travaux au


courant de l’exercice comptable :

21 Immob incorporelles X
23 Bâtiment, installations techniques X
24 Matériel X
72 A Productions immobilisées X

Etape 3 bis : A la fin de l’année, constatation du non achèvement des


travaux à la clôture de l’exercice comptable :

219 Immob incorporelles en cours X


239 Bâtiment, installations en cours X
249 Matériel en cours X
72 A Productions immobilisées X

Etape 4 : Constatation de l’achèvement des travaux à la clôture de


l’exercice comptable suivant :

21 Immob incorporelles en cours X


23 Bâtiment, installations en cours X
24 Matériel en cours X
219 A Immob incorp en cours X
239 Bâtiments, installations en cours X
249 Matériel en cours X

CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous venons de donner un aperçu sur
l’exploitation agricole Qualitex, proposer à cette exploitation un cadre
organisationnel de son exploitation, afin la comptabilisation des
immobilisations dans une exploitation agricole.
47

Dans la première section, qui concerne la présentation de


l’exploitation Qualitex qui fait l’objet de ce travail, nous ne nous sommes pas
intéressés aux établissements Qualitex dans son aspect commercial, mais
plutôt l’aspect agricole, qui jusqu’ici demeure familiale. L’élevage,
l’agriculture sont pratique dans cette exploitation.
Quant à la proposition d’un cadre organisationnel, en analysant
l’organigramme de l’exploitation, et étant l’un de chercheur qui a mise à
place une comptabilité au sein de l’exploitation en étude, nous jugeons
important cette proposition pour une efficacité et l’efficience de l’exploitation
qui doit quitter cette zone embryonnaire et de prestige pour l’agrobusiness.
Afin, il a été question de parler de la comptabilisation des
immobilisations dans une exploitation agricole, nous avons donnés les
écritures comptables se rapportant aux immobilisations biens vivant et hors
biens vivants, leurs cessions dans une exploitation agricole.

CHAPITRE TROISIEME : POLITIQUE DE GESTION DES IMMOBILISATIONS


AU SEIN DE L’EXPLOITATION AGRICOLE QUALITEX

Dans ce présent chapitre, nous nous consacrons à la présentation de


données, à leurs analyses et à l’interprétation des résultats.

Nous avons comme préoccupation majeure de s’imprégner de la


politique d’amortissement en application au sein de l’exploitation agricole
48

Qualitex, une exploitation familiale qui s’intéresse à l’élevage et à


l’agriculture.

L’existence d’une politique d’amortissement au sein d’une entité


devrait aider le gestionnaire de l’exploitation agricole de gérer ses
immobilisations (cheptel vif et cheptel mort) d’une façon efficace et de
permettre leurs renouvellements à un temps imparti ou de créer une source
d’autofinancement de l’exploitation.

Ainsi dans ce chapitre, nous allons faire un aperçu sur la politique


d’amortissement au sein de l’exploitation agricole en étude, proposer une
politique d’amortissement au sein de l’exploitation agricole Qualitex, afin de
l’impact de la politique d’amortissement sur le plan financier au sein d’une
exploitation agricole.

Cette analyse des données et l’interprétation des résultats vont nous


permettre de confirmer, d’infirmer, ou de nuancer nos hypothèses de départ.
III.1. APERÇU SUR LA POLITIQUE DE GESTION DES
IMMOBILISATIONS AU SEIN DE L’EXPLOITATION AGRICOLE
QUALITEX
Dans ce point, nous essayons de savoir la manière dont
l’exploitation agricole Qualitex gère ses immobilisations biologiques et non
biologique en se basant sur les données qualitatives et quantitatives, nous
fournis par le gestionnaire de l’exploitation. Cet aperçu va porter sur
l’identification des immobilisations au sein de l’exploitation Qualitex, de la
dépréciation des immobilisations afin de l’origine de fonds de renouvellement
des immobilisations.

III.1.1. DIFFICULTES D’IDENTIFICATION DES IMMOBILISATIONS AU


SEIN DE L’EXPLOITATION AGRICOLE QUALITEX
L’exploitation agricole Qualitex se heurte aux difficultés d’identifier
ses immobilisations précisément les immobilisations animales et végétales.
Seuls les bergers savent combien des vaches, chèvres sont destinées à la
reproduction, reproducteurs en cours et même l’animale destinée à la
49

boucherie. Les immobilisations corporelles cheptel mort existent dans cette


exploitation agricole.

Le rapport d’inventaire de cheptel animal de l’exploitation qualitex


n’est pas exhaustif quant à ce qui concerne la distinction de l’immobilisation
animale, des animaux en stock.

Le gestionnaire ne sachant pas que les éléments vivants qui


peuvent être considérés comme immobilisations, nous a obligé de faire un tri,
en se basant sur les données nous fournis par le berger accompagné du
vétérinaire en posant des questions spécifiques par rapport à la matière
apprises pour bien identifier les immobilisations surtout animales et
végétales.

1. CHEPTEL VIF ANIMAL ET VEGETAL


Au sein de l’exploitation Qualitex, il est constitué de :
A. CHEPTEL VIF ANIMAL
Les reproducteurs
 Vaches : 20 tètes
 Taureaux : 5 têtes
 Chèvres : 70 têtes
 Les reproducteurs en cours
 Vaches : 5 têtes
 Taureaux : 2 têtes
 Chèvres : 30 têtes
B. CHEPTEL VIF VEGETAL
Le cheptel végétal regroupe :
 Les plantations de café
 Le cacaoyer
 Les plantations d’arbres

2. LE CHEPTEL MORT
 IMMEUBLE
- Bâtiment agricole mavono
- Bâtiment agricole kalunguta
- Doping tank mavono
50

- Doping tank kalunguta


 MATERIEL ROULANT
- Moto Yamaha
- Moto haoujue
- Vélo

Au sein de cette exploitation, nous trouvons qu’il y a deux catégories


des immobilisations corporelles :

1. Les immobilisations biens vivants constituées des animaux


reproducteurs et les plantations pérennes.
2. Les immobilisations hors biens vivant ou cheptel mort dont les
bâtiments agricole, les matériels roulants existent dans cette
exploitation.

En analysant bien les immobilisations dans cette exploitation


agricole, nous constatons que certains éléments ne sont pas pris en compte
comme biens destinés à durer longtemps dans l’exploitation, nous citons :

a. Les frais lies aux travaux ultérieurs des terres (améliorations du fond) : il
est constitué de travail du sol, des fumures, des apports organiques.
b. Les frais lies aux autres travaux d’amélioration de fond (frais de
drainage, irrigation, nivellement, etc.)
c. Les travaux de terrassement d’un terrain, lorsque ayant pour objet de
rendre le terrain propre pour recevoir une construction.

Les immobilisations cheptel mort (hors biens vivant) sont à grande


parties reçu comme donation du patron à l’exploitation, les autres
immobilisations sont acquises en se référant aux besoins de l’exploitation.

Quand au cheptel vif (biens vivant), l’exploitation avait fait recours à


l’acquisition au début des activités ou lors de la création. Aujourd’hui, il
s’observe en interne une production des reproducteurs sous forme de la
production immobilisée des actifs biologiques ou production destinée à
l’engraissement donc en stock.
51

Cependant, l’exploitation recours à l’acquisition d’une immobilisation


animale, pour un objectif précis, celui de l’amélioration de la race animale.

III.1.2. DIFFICULTES D’EVALUATION DES IMMOBILISATIONS DANS


L’EXPLOITATION AGRICOLE
Il s’observe une difficulté d’évaluation des immobilisations au sein
de l’exploitation agricole Qualitex. Plusieurs documents qui peuvent aider à
déterminer la valeur des biens sont inexistants. Comme Le registre des
immobilisations, le tableau d’amortissement, les états financiers, manuel de
procédure de gestion des immobilisations. Les immobilisations comme les
bâtiments agricoles, les dopings tank,… et les immobilisations biens vivant
produites par l’exploitation elle-même, connaissent un problème d’évaluation,
il en est de même que pour les travaux d’améliorations de fond, de drainage
qui doit être normalement évalués à leurs coûts de production.

L’absence d’un personnel compétent en matière comptable, serait à


la base de cette difficulté d’évaluation des immobilisations au sein de cette
exploitation.

III.1.3. DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS DANS


L’EXPLOITATION QUALITEX
Durant notre période d’étude, nous avons constaté qu’il n’y a pas
d’amortissement constitué pour les éléments immobilisés, affectés dans cette
exploitation.

Le gestionnaire de l’exploitation agricole Qualitex, ignore l’existence


d’une possibilité d’amortissement de ses éléments biologiques (animaux et
végétaux) et, avec tous les avantages que cette pratique peut apporter dans
l’exploitation agricole Qualitex.

Le gestionnaire de cette exploitation, se contente de l’augmentation


des valeurs à terme monétaire de leurs éléments biologiques destinés à
rester longtemps dans l’entité, sans tenir compte de l’utilité et de
renouvellement de ces éléments biologiques au sein de l’exploitation au cours
du temps (vaches reproducteurs etc.).
52

Quant aux immobilisations hors biens vivant, elles souffrent


mêmement de la perte des valeurs qui n’est pas prise en considération dans
le système de gestion des immobilisations de notre exploitation agricole en
étude.

Eu égard à ce qui précède, nous remarquons un grave problème de


gestion des immobilisations qui, sur le plan comptable ne permet pas une
détermination de l’image fidèle de l’entité, en violation de la convention de
prudence comptable, qui s’intéresse à l’appréciation raisonnable des faits. Et
sur le plan gestion, cette difficulté d’organisation du système d’information
financière et de prise de décision, ne lui permet pas le renouvellement de ses
immobilisations à temps réel, ce qui nous pousse à confirmer notre première
hypothèse selon laquelle : « Il se pourrait qu’il n’existe pas une politique
d’amortissement au sein de l’entité en étude qui lui assure le renouvellement
de ses immobilisations ».

III.1.4. DE L’ORIGINE DE FONDS DE RENOUVELLEMENT DES


IMMOBILISATIONS
Dans la procédure de renouvellement des immobilisations au sein de
l’exploitation agricole Qualitex, les fonds alloués au renouvellement de ses
immobilisations biens vivants et hors biens vivants viennent du patron de
l’exploitation qui décide de tout ce qui peut sortir du patrimoine de l’entité ou
du remplacement de certains biens maintenus durablement dans
l’exploitation agricole Qualitex, mais aussi de toute autre biens en stocks. Le
fonds de renouvellement des immobilisations serait prélevé des dotations aux
amortissements constatés au courant de la durée de vie du bien à amortir,
dans la condition où ces dotations soient rendues exigibles. Ce qui n’est pas le
cas, dans l’exploitation en étude dans laquelle la pratique de l’amortissement
est méconnu ou négligé par le gestionnaire de cette exploitation.

Certes, il n’est pas exclu une possibilité de renouvellement des


immobilisations par un fonds extérieurs, mais la bonne gestion a son efficacité
lorsqu’on ne recours pas à l’endettement pour un possible remplacement de
biens durables de l’entité au vue des intérêts à rembourser.
53

L’exploitation agricole Qualitex se trouve dans la situation du non


application ou non constatation des amortissements, ce qui engendre la
difficulté de rendre les amortissements exigibles et influent négativement sur
le niveau d’auto financement de l’entité. Cette façon de faire, laisse échapper
une quantité monétaire pouvant aider l’entité agricole à la réalisation de
l’objet de l’exploitation, de renouvellement ou de remplacement des
immobilisations. Ainsi nous confirmons notre deuxième hypothèse selon
laquelle : « Il semblerait que la politique d’amortissement mise à place au sein
de l’exploitation, n’influence pas la trésorerie de cette dernière ».
En définitive, nous constatons une très grande faiblesse dans la
comptabilité de l’exploitation agricole, qui se répercute sur la gestion de
l’exploitation, rendant l’information financière insuffisante, mais aussi mettant
l’exploitation agricole Qualitex dans la difficulté de remplacement de ses
immobilisations à partir d’un prélèvement de fonds constitué en interne de
l’exploitation . Il en existe plusieurs source d’autofinancement à l’intérieur de
l’entité(les amortissements, les réserves, les provisions) mais les
amortissements qui se rapportent à la gestion des immobilisations sont notre
cheval de batail qui sont quasi inexistant à son sein.
En guise de remède, il est important d’introduire la pratique des
amortissements dans l’exploitation en étude, en vertu de la convention de
prudence comptable afin de retrouver l’image fidèle du bilan de l’exploitation
agricole, Mais aussi permettre l’exploitation de rendre exigible les dotations
constatées pour un probable renouvellement de ses immobilisations.
C’est pourquoi, pour l’efficacité et l’efficience de l’exploitation, nous
lui proposons une politique d’amortissement pouvant permettre une bonne
gestion des immobilisations de l’exploitation jusqu’à leurs renouvellement
III.2. PROPOSITION D’UNE POLITIQUE DE GESTION DES
IMMOBILISATIONS A L’EXPLOITATION AGRICOLE QUALITEX
Dans cette section, nous proposons une politique de gestion des
immobilisations à l’exploitation Qualitex, pour sa performance, étant donné
que l’absence de la pratique d’amortissement vient du non maitrise de
gestion de ses immobilisations. Elle va porter sur la mise en place du registre
des immobilisations, la gestion courante des immobilisations, la pratique de
54

dépréciation des immobilisations, de l’inventaire des immobilisations, de la


réévaluation des immobilisations au sein de l’exploitation agricole Qualitex.

1. DU REGISTRE DES IMMOBILISATIONS

Ce document, doit contenir toutes les immobilisations de


l’exploitation agricole Qualitex, qu’elles soient biologiques ou non biologiques.
Elles seront enregistrées dans ce registre en suivant quelques procédures. Le
comptable de l’exploitation agricole Qualitex, doit :

a. Identifier les biens vivants ou hors biens vivants destinés à


rester longtemps dans l’exploitation.
Nous avons identifié précédemment, les immobilisations existante
au sein de l’exploitation Qualitex, cette identification s’est effectuée à terme
de quantité et non de valeurs suite aux difficultés de valorisation des biens
dans cette dernière. Etant donné que nous ne serons pas capable de traiter
toutes les immobilisations, nous jugeons mieux de prendre une
immobilisation, sur chaque catégorie des biens durable qui se trouvent dans
l’exploitation agricole Qualitex, pour mieux illustrer notre démarche de bonne
gestion des immobilisations. Nous prenons :
- La Vache reproductrice produite à 2015
- La Moto Yamaha, reçu par donation à 2020
- La Plantation caféière en phase de la première récolte : 2014
- Doping tank construit à 2011
b. Numérotation des immobilisations biens vivants et hors biens
vivants

Toute immobilisation corporelle doit avoir un numéro d’inscription au


registre des immobilisations de l’exploitation agricole, que nous considérons
comme code logistique.

En fait, toutes les immobilisations doivent être inscrites dans le


registre des immobilisations de l’entité étiquetée, avant leur mise en service.

Le numéro d’inventaire provenant du registre des immobilisations


ainsi que le code nécessaire à la lecture doivent figurer sur chaque étiquette.
55

Cette étiquette doit être apposée à un endroit immédiatement accessible afin


de faciliter la prise d’inventaire physique.

Pour les animaux, l’exploitation doit les enregistrer en se référant au


numéro des boucles mises sur leurs oreilles. Il serait plus aisé que ces boucles
soient distinguées des autres par leurs couleurs qui directement aideront à
déterminer la destination de l’animal, selon qu’ils sont reproducteurs,
marchandises animales (donc stock), immobilisations animales en cours,…

Pour être plus concret, considérons nos quatre immobilisations que


nous venons d’identifier pour une numérotation afin de faciliter leurs
localisations, et la distinction d’une immobilisation à l’autre au sein de
l’exploitation agricole Qualitex.

Tableau n°3 : MODELE DE NUMEROTATION DES IMMOBILISATIONS

Code ou numéro désignation


Année(1) Affectation(2) nature(3) N°
d’ordre
2015 019 VACH 0020.01 Vaches
reproductrices
2014 020 PL.CAFE 002.01 Plantation
café
2011 019 DP.TK 002.01 Doping tank
2020 PROD MT.YAM 002.01 MOTO
YAMAHA

Source : Nous même, comme proposition à l’exploitation agricole Qualitex.


En interprétant ce tableau, nous comprenons que :
(1) La première sous colonne de la colonne code ou numéro, signifie
l’année d’acquisition ou de production de l’immobilisation
(2) La deuxième colonne indique la localisation de l’immobilisation.
Le chiffre indique l’exploitation selon qu’il s’agit de Mavono(019) ou de
Kalunguta(020) et les lettres sont pour les fonctions de l’exploitation
(direction, production, comptabilité,…).
(3) La troisième présente le sigle donné suivant le nom des articles.
56

(4) Et la dernière montre le nombre de cette catégorie


d’immobilisation.
c. L’évaluation des immobilisations
Les actifs biologiques en biens vivants doivent être évalués en
référence aux dispositions de l’Acte uniforme relatif au Droit comptable et à
l’information financière, à leur coût d’acquisition pour les biens acquis, à leur
coût de production pour les biens produits et à leur valeur actuelle pour les
biens reçu à titre gratuit ou par échange.
Durant la période de croissance, l’accroissement de valeur est
constaté à hauteur du coût de production correspondant, soit par variation
des stocks comptes 603 et 73 (pour les actifs biologiques en biens vivants
stockés), soit par la production immobilisée « compte 722 pour les actifs
biologiques en biens vivants immobilisés ».
Pour ce qui est des actifs biologiques en cours de transformation,
une évaluation des coûts déjà engagés jusqu’à la clôture de l’exercice doivent
être pris en compte dans leur évaluation car leurs croissances et
décroissances ne sont pas sous la surveillance de l’exploitant en termes de
valeur.
Il est à noter que, le document de l’inventaire extracomptable
réalisé à la fin de chaque exercice comptable, peut donner la valeur des
immobilisations étant donné que celle-ci sont déjà reprise dans le registre des
immobilisations avec leurs valeurs.
Dans le cas d’espèce au sein de l’exploitation Qualitex d’après le
vétérinaire et l’agronome :
- la vache reproductrice a été évaluée à son coût de production
s’élevant à 1500000FC,
- la plantation caféière : 8000000 FC,
- les travaux constructions de doping tank : 7000000FC
- la moto Yamaha reçu à titre gratuit par l’exploitant estimée à
5000000FC.

Ces données chiffrées qui nous ont été fournies par le vétérinaire et
agronome, font émettre des doutes quant à la source d’information.
57

L’exploitation agricole Qualitex ne disposant pas d’instrument de gestion


comme la comptabilité analytique de gestion et même d’un comptable
qualifié ; évaluée ses immobilisations n’est pas chose facile. Mais nous allons
considérer ces informations afin de rendre pratique cette étude.
d. Enregistrement des immobilisations

Ces opérations d’enregistrement dans le registre des


immobilisations doivent s’effectuer, lors :
- De l’acquisition ou achat d’une immobilisation biens vivant ou hors biens
vivant.
- De la production des biens immobilisés par l’exploitation elle-même.
Elles entreront dans le registre à leurs coûts de production.
- Afin, lors de la réception des biens à titre gratuit.

Voici le modèle d’un registre des immobilisations dans lequel nous


allons enregistrer nos quatre catégories des immobilisations qui existent au
sein de l’exploitation agricole Qualitex.
56

TABLEAU N° 4 : PROPOSITION D’UN REGISTRE DES IMMOBILISATIONS A L’EXPLOITATION QUALITEX

REGISTRE DES IMMOBILITISATIONS


IMPUTA DUREE TAUX DOTATIO VALEUR
CODE DATE VALEUR FINANCE CUMUL
TION DE VIE LOCALISA D'AMORTI N NETTE
DESIGNATIONS LOGISTIQU D'ACQUIS D'ACQUIS MENT AMORTISSE ETAT
COMPTA PREVU TION SSEMENT ANNUELL COMPTA
E ITION ITION PAR MENT
BLE E/A EN % E BLE
CHEPTEL MORT
Bâtiments
011.
IM.DPTANK 7000000 15 QUALITEX 466900 3268300 3731700
2 312 DOPPING TANK .001 2011 SARL MAVONO 6,67 BON
QUALITEX
SARL
S/TOTAL QUALITEX 3 268 3 731
Bâtiments 7000000 SARL 300,00 700,00
Matériel QUALITEX
Roulant SARL
020.
2 451 PROD.MTY QUALITEX 2 000 3 000
MOTO/YAMAHA AM.001 2020 5000000 5 SARL MAVONO 20,00 1000000 000,00 000,00 bonne
Sous Total
Matériel QUALITEX 2 000 3 000
roulant 5000000 SARL 000,00 000,00
TOTAL 1200000 QUALITEX 5 268 6 731
CHEPTEL MORT 0 SARL 300,00 700,00
CHEPTEL VIF, ANIMAL ET VEGETAL
VACHE 015.019. QUALITEX KALUNGU 150 1 050 450
2 462 REPRODUCTRICE VACH.001 2015 1500000 10 SARL TA 10,00 000,00 000,00 000,00 bonne
PLANTATION 014.020. QUALITEX KALUNGU 17760 1 420 6 579 TRES
2 463 CAFE PL.CAFE.001 2014 8000000 45 SARL TA 2,22 0,00 800,00 200,00 BONNE
TOTAL CHPTEL QUALITEX 327 2 470 7 029
VIF 9500000 SARL 600,00 800,00 200,00
TOTAL 2150000 QUALITEX 7 739 13 760
GENERAL 0 SARL 100,00 900,00
Source : Nous même sur base des notions apprises.
57

Ce document doit contenir toutes les immobilisations de


l’exploitation agricoles Qualitex, à termes de valeurs et suivant la procédure
annoncée dans ce présent travail. Ce présent document peut être modifié en
y introduisant les nouvelles immobilisations ou soit en procédant à la
réévaluation des immobilisations existantes ainsi que lors de la cession des
immobilisations.
2. DE LA GESTION COURANTE DES IMMOBILISATIONS
L’exploitation agricole Qualitex peut se trouver dans un besoin en
immobilisations pour sa performance et son efficience. Pour satisfaire à ce
besoin, l’exploitation agricole Qualitex peut procéder à :
 L’acquisition des cheptels morts
L’exploitation Qualitex peut décider de renforcer ses immobilisations, selon le
besoin ressenti par l’exploitation. L’acquisition de cette immobilisation va
engendrer des charges liées à cette opération.
Pour trouver la valeur d’entrée des biens immobilisés, il faut déterminer le
coût d’acquisition ou coût d’achat qui englobe le prix d’achat et les autres
charges liées. D’où, l’exploitation Qualitex doit appliquer la formule suivante,
pour déterminer la valeur d’entrée de l’immobilisation au sein de
l’exploitation ;
Coût d’acquisition ou coût d’achat= prix d’achat définitif (prix d’achat
–remise – escompte) + Le frais accessoire d’achat
L’écriture à passer sera la suivante :
22/23/24 IMMOBILISATIONS X

48.1
A Fournisseur X
52 Banque X
57 Caisse X
Acquisition d’immobilisation
 production des immobilisations par l’exploitation elle-même
L’exploitation Qualitex peut arriver à produire des immobilisations
en interne. C’est d’ailleurs l’esprit de toute exploitation agricole surtout en
matière des immobilisations biens vivants comme : les vaches reproducteurs,
les plantations pérennes, … et les immobilisations hors biens vivants comme :
- La construction de doping tank ;
58

- Les frais liés aux travaux ultérieurs des terres (travail du sol, assolements,
fumures, apports organiques) ;
- Constructions des bâtiments agricoles.
Toutes ces immobilisations doivent être enregistrées à leurs coût de
production qui est constitué par l’assemble des charges qui ont concourues à
la réalisation de cette immobilisation.
Les frais engagés par l’entreprise doivent être enregistrés par nature
dans les comptes de charge. Les éléments extra comptables à inclure dans le
coût de production concernent tous les intrants notamment :
- Le coût d’acquisition des matériaux consommés pour la production ;
- Les autres coûts engagés sous forme de charges directes de production et
de charges indirectes rattachables ;
- Les frais financiers supportés sur les emprunts exclusivement affectés au
financement de la fabrication des biens pendant la période de Production .
Etant donné qu’elles sont produites à l’interne, leurs
comptabilisations se fait chronologiquement en suivant plusieurs phases,
selon que les opérations de création de l’immobilisation se déroulent :
a. Toutes les dépenses engagées sont comptabilisées en comptes
de charge par nature au fur et à mesure de leur réalisation.
Concernant les biens immobilisés vivants (animaux), par exemple, il
convient d’en déterminer d’avance la destination future.
Les jeunes animaux de renouvellement (futurs reproducteurs) vont
entraîner des dépenses pour leur élevage, qui seront enregistrées dans les
comptes des charges appropriés de la classe 6, tels que les aliments de bétail,
les produit de défense des animaux et produit vétérinaires, les honoraires du
vétérinaire, les salaires de l’animalier, taxes sur animaux d’exploitation, etc.
par le crédit de compte de tiers ou financier.
b. En fin d’année, il faut constater la production immobilisée par
l’écriture

2496 Immobilisations animales en cours ; X

X
72 A Productions immobilisées
59

Production immobilisées en cours

Cette opération interviendra lorsque l’actif biologique n’a pas atteint à la fin
de l’exercice, le stade de vie productive. Cette immobilisation en cours sera
enregistrée avec la valeur déjà engagée.

c. Quand le jeune reproducteur devient adulte


Le stade de la mise en service du reproducteur est la preuve de sa
maturité, mais aussi de sa capacité à permettre l’exploitation à atteindre
l’objectif formulé pour cette immobilisation biologique. L’immobilisation sera
enregistrée à son coût total de production.
2462 Cheptel, animaux reproducteurs ; X
2496 A Actifs biologiques en cours
Productions immobilisées X

 Transformation des immobilisations en stock pour le cas précis


de cheptel vif animal.
Les immobilisations animales peuvent atteindre le stade de mis au
rebut ou hors service au sein de l’exploitation Qualitex. Bien que, les animaux
viennent de servir l’exploitation agricole à terme de reproduction ou autre
service et qu’ils soient complètement amortis, ils ont une valeur marchande.
L’exploitation procédera à la reprise de ces éléments en déterminant leurs
nouvelles destinations au sein de l’exploitation. Cette opération sera illustrée
par une passation des écritures suivantes :
 récupération dans le stock des éléments de l’immobilisation mise au
rebut ou hors service
388 Stocks provenant d’immob. Mises au X
rebut
603 A Variations de stocks de biens X
Récupération dans les stocks des
éléments mis au rebut ou hors service.
 . Entrée en stocks des éléments récupérés sur l’immobilisation mise au
rebut ou hors service
313 Stocks, actifs biologiques X
388 A Stocks provenant d’immob. Mises au rebut X
Mise en stock de cheptel vif mise au rebut.
 La cession des immobilisations
60

Une cession (vente) est considérée comme une activité ordinaire


lorsqu’elle est faite par l’exploitation qui, du fait de la nature de son activité,
renouvelle de manière fréquente ses immobilisations. Une telle cession est
enregistrée par l’intermédiaire du compte 654 Valeurs comptables des
cessions courantes d’immobilisations pour la détermination de la valeur
comptable et 754 Produits des cessions courantes d’immobilisations pour la
constatation du produit de la cession avec comme contrepartie le compte 414
Créances sur cessions courantes d’immobilisations en cas de crédit.
 Ecriture comptable de cession ordinaire pour cheptel vif animal
et végétal
654 Valeurs comptables des cessions Amortissement, X
2812 Cheptel vif végétal Amortissement X
2813 cheptel vif animal Amortissement, X
2462 A Animaux reproducteurs X
2463 Immobilisation végétale X
Cession des actifs biologiques
Afin, il faut constater le produit de cession
414 Créances sur cessions courantes d’immobilisations X
754 A Produits des cessions courantes X
d’immobilisations
Il est à noter qu’il arrive un moment où, les cessions ne sont pas
faites de manière fréquente et récurrente, elles seront classées en HAO et
enregistrées dans le compte 81 Valeurs comptables des cessions
d’immobilisations pour la détermination de la valeur nette comptable et 82
Produits des cessions d’immobilisations pour la constatation du produit de la
cession avec comme contrepartie le compte 485 Créances sur cessions
courantes d’immobilisations en cas de crédit.
3. LA PRATIQUE DE DEPRECIATION DES IMMMOBILISATIONS.
Certaines conditions doivent être réunies avant de confirmer une
quelconque perte des valeurs des biens immobilisés au sein de l’exploitation.
Ces conditions ne s’écartant pas à celle fixée par le Syscohada, on peut citer :
Le progrès technologiques, le dommage de matériel, le temps et
toute autre cause.
Nous venons de le dire ci-haut, que la dépréciation de
l’immobilisation est due à plusieurs causes. Plusieurs méthodes sont utilisées
61

pour permettre une estimation de la dépréciation des immobilisations


destinées à cette pratique.
Nous proposons à l’exploitation agricole qualitex, les méthodes linéaires et
dégressives, pour la simple raison que l’exploitation agricole a deux
catégories d’immobilisations (biens vivant et hors biens vivant), Bien que
même, l’exploitation peut faire le choix de la méthode appliquée sans
contrainte aucune.
Les animaux reproducteurs, les plantations, les améliorations
foncières doivent être amortis par la méthode dégressive, parce que ils sont
plus utilises dans les premières années que vers la fin de temps leurs imparti.
Quant aux bâtiments agricoles, le paddocke, le doping tank, les
matérielles agricoles, et autres immobilisations qui existent dans l’exploitation
agricole Qualitex, peuvent être amorties par la voie linéaire.
Il sied de noter que la règle de prorata temporis doit être appliquée
au sein de cette dernière, lorsque les nouvelles immobilisations entre dans le
patrimoine au cours de l’exercice comptable. C’est comme les reproducteurs
en cours devenus adultes, les premières récoltes de la plantation de café ou
cacao, les améliorations foncières, les travaux de drainage et même les
acquisitions en immobilisations en cours de l’exercice.
1. LE TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Chaque immobilisations ou charge amortissable doit faire objet d’un
tableau de constatation de dépréciation des immobilisations, au sein de
l’exploitation Qualitex. Les plantations caféières, cacaoyères, les vaches
reproductrices et autres immobilisations doivent avoir des fiches
d’amortissement. Dans le cas d’espèce, procédons à l’amortissement de ces
quatre catégories d’immobilisations, la méthode linéaire va s’appliquer sur
tous ces biens durables :
 la plantation de café : 8000000fc
 La vache reproductrice : 1500000Fc
 Le Doping tank : 7000000F
 la moto Yamaha estimée à 5000000FC.
63

TAUX
DATE PERIODE AMORTISSEM CUMUL VALEUR
FINANCEM VALEUR D'AMO DOTATION
DESIGNATION D'ACQUI ANNUITE AMORTIE ENT AMORTISSEM NETTE
N ENT PAR D'ACQUISITION RTISSE ANNUELLE
SITION EN MOIS ANTERIEUR ENT COMPTABLE
° MENT
VACHE
REPRODUCTRIC EXPLOITA
1 E 2015 NT 1 500000,00 10% 150000,00 84 Mois 150000,00 1 050 000,00 1 200 000,00 300 000,00
PLANTATION EXPLOITA
2 CAFE 2014 NT 8 000000,00 2,22% 177600,00 96 Mois 177600,00 1 420 800,00 1 598 400,00 6 401 600,00
EXPLOITA
3 DOPING-TANK 2011 NT 7 000000,00 6,67% 466900,00 132Mois 280000,00 5 135 900,00 5 415 900,00 1 584 100,00
EXPLOITA 1 1
4 MOTO YAMAHA 2020 NT 5 000000,00 20% 000000,00 24 Mois 000000,00 2 000 000,00 3 000 000,00 2 000 000,00
1 1607600,0 11 214 10 285
TOTAL GENERAL
21 500000,00 794500,00 0 9 606 700,00 300,00 700,00
TABLEAU N° 5 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
SOURCE : nos calculs à partir des valeurs d’origine de nos quatre catégories des biens.

Ce tableau est un modèle que nous proposons à l’exploitation Qualitex, pour une constatation de perte
des valeurs de ses immobilisations. Nous constatons que chaque année les dotations de ces immobilisations,
s’élèvent à 1794500fc pour une valeur d’origine totale de 21500000fc. Ces dotations permettraient l’exploitation
agricole Qualitex, de renouveler ses immobilisations à temps record.
64

3 DE L’INVENTAIRE DES IMMOBILISATIONS


L’exploitation Qualitex doit procéder à l’inventaire de ses biens
immobilisés. Elle doit procéder au recensement de ses biens immobilisés
existant. Cette activité est importante pour le fait qu’elle permet l’exploitant à
s’assurer sur l’honnêteté de son gérant mais aussi se conformer au principe
de la prudence comptable pour éviter de transférer sur l’avenir des
incertitudes présentes, susceptibles de grever le patrimoine de l’exploitation.
C’est pourquoi, il est important que l’exploitant nomme une
commission constituée des experts comptables pouvant l’aider à mener cette
activité, afin d’avoir des informations importante pour une bonne prise des
décisions.
Cet inventaire doit suivre deux phases principales :
a. la phase de l’inventaire comptable qui doit partir des informations
comptables fournies à partir des documents comme le registre des
immobilisations, la balance des comptes, les fiches de stock,…
b. La phase de l’inventaire extra comptable qui consistera de tâter l’état
des immobilisations qui existent dans l’exploitation. Pour afin
déterminer la valeur de l’inventaire, de ces biens durables.
4. DE LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE
QUALITEX
Il arrive que dans l’économie, d’une façon générale, qu’on assiste à
un phénomène de la perte de valeurs de la monnaie locale face aux devises
qui est la dépréciation monétaire. Ce phénomène touche le patrimoine des
entreprises à terme de valeurs. Or, la convention du coût historique stipule
que les biens d’actifs du bilan doivent être maintenus à leurs coûts
d’acquisition ou de production. la bonne gestion comptable du patrimoine de
l’exploitation agricole Qualitex, sera efficace lorsque le bilan va refléter
l’image fidèle de l’exploitation à la fin de chaque exercice comptable. D’où la
pratique de la réévaluation est importante pour les immobilisations biens
vivants et hors biens vivant dans l’exploitation agricole Qualitex pour que ces
dernières ne perdent pas leurs valeurs.
65

Chaque année, à cause de ce phénomène d’inflation dans le pays, notre


gouvernement publie les coefficients de réévaluation. Ces indices
permettent un réajustement des valeurs des immobilisations.

TABLEAU N°6 : Le coefficient de réévaluation

N° ANNEE COEFFICIENT

1 2011 1,77
2 2012 1 ,72
3 2013 1,72
4 2014 1,72
5 2015 1,72
6 2016 1,55
7 2017 1
8 2018 1,015
9 2019 1
10 2020 1,06
11 2021 1
Source : Arrêté ministériel N°/CAB/MIN/FINANCES/2022/005 DU 22 FEVRIER
2017 et 2022.

Pour cette réévaluation, l’exploitation agricole Qualitex doit déterminer les


valeurs :

- la détermination de la valeur brute réévalue(VBR)

- la détermination de l’amortissement réévalué(AR)

- la détermination du complément de valeur (CV)


66

Tableau N°7 : Détermination de la Valeur Brute Réévaluée


DETERMINATION DE LA VALEUR BRUTE REEVALUEE ET DU COMPLEMENT DE VALEUR

N° DESIGNATION ANNEE VO CR VBRn VBRn-1 CV ANNEE


VO
VACHE REPRODUCTRICE
150000
Vache reproductrice 2015 0 1,72 2580000 0 1080000 2015
150000
Vache reproductrice 2015 0 1,55 2325000 2580000 -255000 2016
150000
Vache reproductrice 2015 0 1 1500000 2325000 -825000 2017
150000
1
Vache reproductrice 2015 0 1,015 1522500 1500000 22500 2018
150000
Vache reproductrice 2015 0 1 1500000 1522500 -22500 2019
150000
Vache reproductrice 2015 0 1,06 1590000 1500000 90000 2020
150000
Vache reproductrice 2015 0 1,37 2055000 1590000 465000 2021
PLANTATION CAFE
800000 1376000
Plantation café 2014 0 1,72 0 0 5760000 2014
800000 1376000 1376000
Plantation café 2014 0 1,72 0 0 0 2015
800000 1240000 1376000
Plantation café 2014 0 1,55 0 0 -1360000 2016
800000 1240000
Plantation café 2014 0 1 8000000 0 -4400000 2017
800000
Plantation café 2014 0 1,015 8120000 8000000 120000 2018
800000
Plantation café 2014 0 1 8000000 8120000 -120000 2019
800000
Plantation café 2014 0 1,06 8480000 8000000 480000 2020
800000 1096000
Plantation café 2014 0 1,37 0 8480000 2480000 2021
DOPING TANK
700000 1239000
Doping-TanK 2011 0 1,77 0 0 5390000 2011
700000 1204000 1239000
Doping-TanK 2011 0 1,72 0 0 -350000 2012
Doping-TanK 2011 700000 1,72 1204000 1204000 0 2013
67

0 0 0
700000 1204000 1204000
Doping-TanK 2011 0 1,72 0 0 0 2014
700000 1204000 1204000
Doping-TanK 2011 0 1,72 0 0 0 2015
700000 1085000 1204000
Doping-TanK 2011 0 1,55 0 0 -1190000 2016
700000 1085000
Doping-TanK 2011 0 1 7000000 0 -3850000 2017
700000
Doping-TanK 2011 0 1,015 7105000 7000000 105000 2018
700000
Doping-TanK 2011 0 1 7000000 7105000 -105000 2019
700000
Doping-TanK 2011 0 1,06 7420000 7000000 420000 2020
700000
Doping-TanK 2011 0 1,37 9590000 7420000 2170000 2021
MOTO YAMAHA
500000
Moto Yamaha 2020 0 1,06 5300000 0 300000 2020
500000
Moto Yamaha 2020 0 1,37 6850000 5300000 1550000 2021
Source : Nos calculs à partir de la valeur d’origine et des coefficients de
réévaluation.

Ce tableau montre comment l’exploitation doit trouver les VBR


pour les immobilisations à partir de ces quatre éléments que nous avons
prises en considération dans ce travail. Il s’agit de la vache
reproductrice, de la plantation de café, du doping tank, afin la moto
Yamaha.
68

Tableau n°8 : DETERMINATION DE L'AMORTISSEMENT


REEVALUE
ANNEE CA 2017 CA 2018 CA 2019 CA 2020 CA 2021

2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017 -1540770
2018 -49024
2019 -56028
2020 252126
2021 2072665

Tableau n°9 : DETERMINATION DES PLUS-VALUES DE REEVALUATION

VACHE REPRODUCTRICE
VALEUR
ANNE VALEUR AMORT AMORT
DESIGNATION D'ORIGIN CV CA PVR
E REEVALUEE SUR VO REEVALUE
E
VACHE 108000
2015 REPRODUCTRICE 1500000 2580000 150000 258000 0 108000 972000
VACHE
2016 REPRODUCTRICE 1500000 2325000 150000 232500 825000 -25500 850500
VACHE
2017 REPRODUCTRICE 1500000 1500000 150000 150000 0 -165000 165000
VACHE
2018 REPRODUCTRICE 1500000 1590000 150000 159000 90000 -6750 96750
VACHE
2019 REPRODUCTRICE 1500000 1522500 150000 152250 22500 -9000 31500
VACHE
2020 REPRODUCTRICE 1500000 1590000 150000 159000 90000 45000 45000
VACHE
2021 REPRODUCTRICE 1500000 2055000 150000 205500 555000 279000 276000

PLANTATION CAFE

VALEUR AMORT
ANNE VALEUR AMORT
DESIGNATION D'ORIGIN REEVALU CV CA PVR
E REEVALUEE SUR VO
E E
PLANTATION
2014 CAFE 8000000 13760000 177600 305472 5760000 127872 5632128
PLANTATION
2015 CAFE 8000000 13760000 177600 305472 0 0 0
PLANTATION
2016 CAFE 8000000 12400000 177600 275280 -1360000 -60384 -1299616
PLANTATION
2017 CAFE 8000000 8000000 177600 177600 -4400000 -293040 -4106960
PLANTATION
2018 CAFE 8000000 8120000 177600 180264 120000 10656 109344
69

PLANTATION
2019 CAFE 8000000 8000000 177600 177600 -120000 -13320 -106680
PLANTATION
2020 CAFE 8000000 8480000 177600 188256 480000 63936 416064
PLANTATION
2021 CAFE 8000000 10960000 177600 243312 2480000 385392 2094608

DOPING-TANG

VALEUR AMORT
ANNE VALEUR AMORT
DESIGNATION D'ORIGIN REEVALU CV CA PVR
E REEVALUEE SUR VO
E E

2011 DOPING TANK 7000000 12390000 466900 826413 5390000 359513 5030487

2012 DOPING TANK 7000000 12040000 466900 803068 -350000 -23345 -326655

2013 DOPING TANK 7000000 12040000 466900 803068 0 0 0

2014 DOPING TANK 7000000 12040000 466900 803068 0 0 0

2015 DOPING TANK 7000000 12040000 466900 803068 0 0 0

2016 DOPING TANK 7000000 10850000 466900 723695 -1190000 -396865 -793135

2017 DOPING TANK 7000000 7000000 466900 466900 -3850000 -1540770 -2309230

2018 DOPING TANK 7000000 7105000 466900 473903,5 105000 49024 55976

2019 DOPING TANK 7000000 7000000 466900 466900 -105000 -56028 -48972

2020 DOPING TANK 7000000 7420000 466900 494914 420000 252126 167874

2021 DOPING TANK 7000000 9590000 466900 639653 2170000 1447390 722610

MOTO YAMAHA

VALEUR AMORT
ANNE VALEUR AMORT
DESIGNATION D'ORIGIN REEVALU CV CA PVR
E REEVALUEE SUR VO
E E
100000
2020 Moto Yamaha 5000000 5300000 0 1060000 300000 60000 240000

100000 113200
2021 Moto Yamaha 5000000 6850000 0 1370000 1550000 0 418000

SOURCE : Nos calculs à partir du complément de valeur et du complément


d’amortissement.
Ce tableau détermine les différentes plus value de réévaluation pour les
immobilisations qui existent au sein de l’exploitation agricole Qualitex.

Comptabilisation au 31/ 12/ 2021

A la fin de l’exercice comptable, l’exploitation Qualitex doit procéder à


l’enregistrement comptable des compléments de valeurs. Voici les écritures
70

du complément de valeurs constatés de différentes immobilisations se


trouvant dans l’exploitation Qualitex et du complément d’amortissement.
71

ECRITURES COMPTABLES DES REEVALUATIONS DES


IMMOBILISATIONS BIOLOGIQUES ET NON BIOLOGIQUE

1. Immobilisation biologiques / VACHES


a. Détermination de l’amortissement/ 2015

2496 vache reproductrice en-cours 150000


722 A Production immobilisée 150000
0
Production immob en-cours 0

2462 Vache reproductrice 150000


2496 A Vache reproductrice en – cours 0 150000
Immobilisation de l’actif biologique/ Vache 0
reproductrice

6812 Dotations aux amortissements/ vache 258000


2862 A amortissement actif biologique 150000
1 Supplément d’amortissement 108000
2862 Constatation de la dotation amorti/ 2015
2

2462 Vache reproductrice 108000


1061 A Ecart de réévaluation 0 108000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 202500


2862 A Amortissement 202500
Complément d’amortissement

Comptabilisation au 31/12/2016

6812 Dotations aux amortissements/ vache 232500


2862 A amortissement actif biologique 150000
1 Supplément d’amortissement 82500
2862 Constatation de la dotation amorti/ 2015
2

1061 Ecart de réévaluation 255000


2462 A Vache reproductrice 255000
CV=2325000 - 2580000= -255000
complément de valeur
Le complément de valeur a été négatif, raison pour laquelle nous avons
extourné l’écriture de constatation de l’écart de réévaluation. Ceci est dû à
72

une valeur brute réévaluée de l’année N-1, supérieure à la valeur


brute de l’année N.

Comptabilisation au 31/12/2017

6812 Dotations aux amortissements/ vache 150000


2862 A amortissement actif biologique 150000
Constatation de la dotation amortie

1061 Ecart de réévaluation 825000


2462 A Vache reproductrice 825000
complément de valeur
Comptabilisation au 31/12/2018

6812 Dotations aux amortissements/ vache 152250


2862 A amortissement actif biologique 150000
Supplément d’amortissement 2250
Constatation de la dotation amorti

2462 Ecart de réévaluation 22500


1061 A Vache reproductrice 22500
complément de valeur

Comptabilisation au 31/12/2019

6812 Dotations aux amortissements/ vache 150000


2862 A amortissement actif biologique 150000
1 Constatation de la dotation amorti

1061 Ecart de réévaluation 22500


2462 A Vache reproductrice 22500
complément de valeur

Comptabilisation au 31/12/2020

6812 Dotations aux amortissements/ vache 159000


2862 A amortissement actif biologique 150000
1 Supplément d’amortissement 9000
2862 Constatation de la dotation amorti
2

2462 Vache reproductrice 90000


1061 A Ecart de réévaluation 90000
complément de valeur

1061 Ecart de réévaluation 45000


2862 A amortissement actif biologique 45000
73

Complément d’amortissement

Comptabilisation au 31/12/2021

6812 Dotations aux amortissements/ vache 205500


2862 A amortissement actif biologique 150000
1 Supplément d’amortissement 55500
2862 Constatation de la dotation amorti/ 2015
2

2462 Vache reproductrice 465000


1061 A Ecart de réévaluation 465000
complément de valeur

1061 Ecart de réévaluation 279000


2862 A amortissement actif biologique 279000
Complément d’amortissement

2. Immobilisation biologiques / Plantation café


 Détermination de l’amortissement/ 2014

2496 Plantation café en-cours 800000


722 A Production immobilisée 800000
0
Production immob en-cours 0

2465 Plantation café 800000


2496 A Vache reproductrice en – cours 0 800000
Immobilisation de l’actif biologique/ 0
reproductrice

6812 Dotations aux amortissements/ 305472


2865 A amortissement actif biologique 177600
1 Supplément d’amortissement 127872
2865 Constatation de la dotation amorti/ 2014
2

2465 Plantation café 576000


1061 A Ecart de réévaluation 0 576000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 127872


2865 A Amortissement 127872
Complément d’amortissement
74

Comptabilisation au 31/12/2015

6812 Dotations aux amortissements/Plantation 305472


2865 A amortissement actif biologique 177600
1 Supplément d’amortissement 127872
2865 Constatation de la dotation amorti/ 2015
2

Comptabilisation au 31/12/2016
6812 Dotations aux amortissements/Plantat 275280
2862 A amortissement actif biologique 177600
1 Supplément d’amortissement 97680
2862 Constatation de la dotation amorti/ 2016
2

1061 Ecart de réévaluation 136000


2465 A plantation café 0 136000
complément de valeur 0

Comptabilisation au 31/12/2017
6812 Dotations aux amortissements/Plantat 177600
2862 A amortissement actif biologique 177600
1 Constatation de la dotation amorti/ 2017

1061 Ecart de réévaluation 440000


2465 A plantation café 0 440000
complément de valeur 0

Comptabilisation au 31/12/2018
6812 Dotations aux amortissements/ 180264
2865 A amortissement actif biologique 177600
1 Supplément d’amortissement 2664
2865 Constatation de la dotation amorti/
2

2465 Plantation café 120000


1061 A Ecart de réévaluation 120000
complément de valeur
1061 Ecart de réévaluation 10656
2865 A Amortissement 10656
75

Complément d’amortissement

Comptabilisation au 31/12/2019
6812 Dotations aux amortissements/Plantat 177600
2862 A amortissement actif biologique 177600
1 Constatation de la dotation amorti/ 2019

1061 Ecart de réévaluation 120000


2465 A plantation café 120000
complément de valeur

Comptabilisation au 31/12/2020
6812 Dotations aux amortissements/ 188256
2865 A amortissement actif biologique 177600
1 Supplément d’amortissement 10656
2865 Constatation de la dotation amorti/
2

2465 Plantation café 480000


1061 A Ecart de réévaluation 480000
complément de valeur
1061 Ecart de réévaluation 63936
2865 A Amortissement 63936
Complément d’amortissement
Comptabilisation au 31/12/2021
6812 Dotations aux amortissements/ 243312
2865 A amortissement actif biologique 177600
1 Supplément d’amortissement 65712
2865 Constatation de la dotation amorti/
2

2465 Plantation café 248000


1061 A Ecart de réévaluation 0 248000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 385392


2865 A Amortissement 385392
Complément d’amortissement

3. Immobilisation / DOPING TANK

Détermination de l’amortissement/ 2011


76

2391 Bâtiment agricole en-cours/Doping tank 700000


2 722 A Production immobilisée 700000
0
Production immob en-cours
0

2312 Bâtiment agricole/Doping tank 700000


2391 A Bâtiment agricole en-cours/Doping tank 0 700000
Immobilisation doping tank 0
2

6812 Dotations aux amortissements/ 826413


2831 A amortissement actif biologique 466900
1 Supplément d’amortissement 359513
2831 Constatation de la dotation amorti/ 2011
2

2312 Bâtiment doping tank 539000


1061 A Ecart de réévaluation 0 539000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 359513


2831 A Amortissement 359513
2 Complément d’amortissement

Comptabilisation au 31/12/2012
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 803068
2831 A amortissement actif biologique 466900
1 Supplément d’amortissement 336168
2865 Constatation de la dotation amorti/ 2012
2

1061 Ecart de réévaluation 350000


2312 A Bâtiments / Doping tank 350000
complément de valeur Negatif
Comptabilisation au 31/12/2013
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 803068
2831 A amortissement doping tank 466900
1 Supplément d’amortissement 336168
2865 Constatation de la dotation amorti/ 2013
2

Comptabilisation au 31/12/2014
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 803068
2831 A amortissement doping tank 466900
1 Supplément d’amortissement 336168
77

2865 Constatation de la dotation amorti/ 2014


2

Comptabilisation au 31/12/2015
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 803068
2831 A amortissement doping tank 466900
1 Supplément d’amortissement 336168
2865 Constatation de la dotation amorti/ 2015
2

Comptabilisation au 31/12/2016
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 723695
2831 A amortissement bâtiment agricole 466900
1 Supplément d’amortissement 256795
2865 Constatation de la dotation amorti/ 2016
2

1061 Ecart de réévaluation 119000


2312 A Bâtiments / Doping tank 0 119000
complément de valeur Negatif 0

Comptabilisation au 31/12/2017
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 466900
2831 A amortissement Bâtiment agricole 466900
1 Constatation de la dotation amorti/ 2017

1061 Ecart de réévaluation 385000


2312 A Bâtiments / Doping tank 0 385000
complément de valeur Negatif 0

Comptabilisation au 31/12/2018
6812 Dotations aux amortissements/ 473904
2831 A amortissement Doping tank 466900
1 Supplément d’amortissement 7004
2831 Constatation de la dotation amorti/ 2018
2

2312 Bâtiment doping tank 105000


1061 A Ecart de réévaluation 105000
complément de valeur
1061 Ecart de réévaluation 49024
A Amortissement
78

2831 Complément d’amortissement 49024


2

Comptabilisation au 31/12/2019
6812 Dotations aux amortiss. DOPINGTANK 466900
2831 A amortissement Batiment 466900
1 Constatation de la dotation amorti/ 2019

1061 Ecart de réévaluation 105000


2312 A Bâtiments / Doping tank 105000
complément de valeur Negatif
Comptabilisation au 31/12/2020
6812 Dotations aux amortissements/ 494914
2831 A amortissement Doping tank 466900
1 Supplément d’amortissement 27014
2831 Constatation de la dotation amorti/ 2020
2

2312 Bâtiment doping tank 420000


1061 A Ecart de réévaluation 420000
complément de valeur
1061 Ecart de réévaluation 252126
2831 A Amortissement 252126
2 Complément d’amortissement

Comptabilisation au 31/12/2021
6812 Dotations aux amortissements/ 494914
2831 A amortissement Doping tank 466900
1 Supplément d’amortissement 28014
2831 Constatation de la dotation amorti/ 2021
2

2312 Bâtiment doping tank 217000


1061 A Ecart de réévaluation 0 217000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 1447390


2831 A Amortissement 1447390
2 Complément d’amortissement

4. Immobilisation Materiel / MOTO YAMAHA


Détermination de l’amortissement/ 2020
2451 Matériel de transport/MOTO YAMAHA 500000
148 A Autres subvention d’investissement 500000
0
Réception d’une moto yamaha
0
79

6812 Dotations aux amortissements/ 106000


2845 A amortissement Matériel roulant 0 100000
1 Supplément d’amortissement 0
2845 Constatation de la dotation amorti/ 2020
2 60000

2451 Matériel de transport/Moto 539000


1061 A Ecart de réévaluation 0 539000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 60000


2845 A Amortissement 60000
1 Complément d’amortissement

Comptabilisation au 31/12/2021
6812 Dotations aux amortissements/ 137000
2845 A amortissement Matériel de transport 0 100000
1 Supplément d’amortissement 0
2845 Constatation de la dotation amorti/ 2021
2 370000

2451 Materiel de transport 155000


1061 A Ecart de réévaluation 0 155000
complément de valeur 0

1061 Ecart de réévaluation 1132000


2845 A Amortissement 1132000
1 Complément d’amortissement
III.3. IMPACT DE LA POLITIQUE D’AMORTISSEMENT SUR LE PLAN
FINANCIER
La bonne gestion des immobilisations nous amène à déprécier ces
éléments destinés à durer longtemps dans l’exploitation au fur et mesure.
Mais cette dépréciation donne un signal fort au gestionnaire d’un possible
remplacement des immobilisations qui concorde avec un déboursement d’une
somme d’argent.
Faudra-t-il que l’exploitation Qualitex recours à un endettement pour
le renouvellement de ses immobilisations ? Loin delà du moment où
l’exploitation Qualitex, songe à ne pas prendre les amortissements à des
simples constatations comptables, mais plutôt prendre les dotations aux
amortissements comme des prélèvements monétaires pour un futur
remplacement.
80

A la fin de l’exercice comptable, l’exploitation doit déterminer le


résultat fiscal sur lequel le fisc tire le montant de l’impôt sur le bénéfice, la
dotation va diminuer le bénéfice fiscal pour la valeur de cette dotation. La
formule suivante le démontre :
Résultat fiscal = Résultat comptable + les réintégrations – les
déductions
Les dotations aux amortissements font parties des déductions, cet
aspect montre qu’il s’agit d’une somme d’argent qui reste dans la trésorerie
de l’exploitation.
La diminution du résultat procure également une diminution de
l’impôt dû, qui vient renforcer la rentabilité financière des investissements en
immobilisations. La diminution du résultat fiscal engendre une quantité
monétaire qui constitue une auto financement.
Il sied de noter que pour toute immobilisation qui existe dans
l’exploitation Qualitex, les dotations constatées annuellement doivent
influencer négativement le résultat de l’exploitation agricole Qualitex. Ce qui
donnera l’avantage de payer moins d’impôt à chaque exercice comptable, et
de renforcer directement la capacité d’auto financement de l’exploitation
agricole en étude.

Il est important de rendre exigible les dotations annuelles des


amortissements c'est-à-dire les transformer en argent liquide, pour permettre
de renouveler ses immobilisations à temps opportun.

Cependant, au fur et à mesure que l’amortissement est entrain


d’être constaté, l’exploitation agricole serait entrain de songer à la manière
dont les dotations constatées sont gérées. Elle peut opter pour :

- L’affectation de ce montant dans une activité rentable pour en constituer


l’auto financement,
- L’ouverture d’un compte bloqué à la banque pour profiter des intérêts afin
de constituer une source de financement des immobilisations en cas de
remplacement ;
- Répondre aux exigences lies au renouvellement des immobilisations, en
rendant exigible le montant de la dotation annuelle.
81

CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre a porté sur la politique de gestion des immobilisations
dans l’exploitation agricole Qualitex. Nous avons spéculé sur trois points
principaux :
Premièrement, nous avons effectué un aperçu sur la politique de
gestion des immobilisations dans l’exploitation agricole Qualitex. Dans ce
point, nous avons apprécié la pratique de gestion des immobilisations au sein
de l’exploitation en étude. Il a été constaté une difficulté d’identification des
immobilisations biens vivants et hors biens vivants ; une difficulté
d’évaluation, ce qui a conduit à la difficulté de constatation de dépréciation.
Au vu du problème constaté, nous nous sommes obligé à proposer une
politique efficace de gestion des immobilisations de cette exploitation, étant
donné qu’il est impossible de parler des amortissements sans pour autant
s’intéresser aux immobilisations, par une proposition d’un cadre de leurs
gestion au sein de cette exploitation.

Nous avons atterri, au point trois de ce troisième chapitre dans


lequel nous avons parlé brièvement de l’importance des dotations aux
amortissements sur le plan financier en martelant que ces dotations
constituent une source d’autofinancement et son impact sur la fiscalité de
l’exploitation.
82

CONCLUSION GENERALE
Nous arrivons à la fin de cette recherche qui porte sur « la politique
d’amortissement dans l’exploitation agricole Qualitex ». Une exploitation
agricole qui s’intéresse à la transformation biologique. Notre recherche a été
subdivisée à trois chapitres.

Le premier chapitre a porté sur le cadre théorique où nous avons


parlé des certaines notions de base de la comptabilité agricole spécifiquement
des actifs biologiques, des immobilisations et de sa spécificité dans une
exploitation agricole, des amortissements, afin de la réévaluation.

Le deuxième chapitre a porté sur la présentation de l’exploitation


agricole Qualitex, la proposition d’un cadre organisationnel et la
comptabilisation des immobilisations dans une exploitation agricole.

Afin le troisième chapitre s’intéresse à la politique de gestion des


immobilisations dans l’exploitation agricole Qualitex, où nous avons apprécié
cette politique dans la première section et la proposition d’une politique de
gestion des immobilisations dans l’exploitation agricole Qualitex dans la
deuxième section. Dans la troisième partie, nous nous sommes intéressés sur
l’impact de cette politique de gestion sur le plan financier en montrant les
avantages de la pratique d’amortissement dans l’exploitation agricole
Qualitex.

Dans cette recherche, il a été question d’apprécier la politique


d’amortissement des immobilisations biologiques et non biologiques qui
existe au sein des exploitations agricoles, en prenant comme champ de
recherche, l’exploitation agricole Qualitex. Spécifiquement, ce travail veut
s’imprégner sur la réalité de la gestion des immobilisations biologiques et non
biologiques au sein de l’exploitation agricole Qualitex.

La recherche effectuée a été centrée sur les préoccupations ci-dessous :


A. Existe-t-il une politique d’amortissements au sein de l’exploitation
agricole Qualitex, qui lui permet de renouveler ses immobilisations ?
B. Quelle est l’impact de la politique d’amortissement au sein de cette
exploitation, sur le plan financier ?
83

De ces questions, nous avons réservé des réponses provisoires qui sont
ainsi formulées :
- Il se pourrait que la politique d’amortissement au sein de l’entité en étude
ne lui assure pas le renouvellement des immobilisations
- Il semblerait que la politique d’amortissement mise à place au sein de
l’exploitation n’influence pas la trésorerie de l’exploitation.
Pour confirmer ou infirmer les hypothèses que nous venons
d’énumérer précédemment, nous avons utilisés les méthodes descriptives,
analytiques, et comptables. Et, les techniques documentaires et d’interviews
structurées ont appuyé les méthodes évoquées dans le travail.
A l’issu de nos recherches, nous avons abouti aux résultats tels que,
l’exploitation agricole Qualitex, n’est pas en mesure d’identifier les
immobilisations surtout animales et végétales, de procéder aux dépréciations
de leurs valeurs immobilisées existantes, jusqu’à leurs renouvellement. Mais
aussi, l’origine de fonds de renouvellement n’est pas issue des dotations qui
seraient constituées si est seulement si l’exploitation agricole Qualitex, avait
une politique de gestion des immobilisations efficaces. Ce qui nous a poussé
de confirmer nos deux hypothèses telles que énoncées ci-haut.
Au vu de ce grand problème de gestion des immobilisations
constatés au sein de l’exploitation qui a fait l’objet de notre étude, nous lui
avons proposé une politique de gestion des immobilisations de ses biens
vivant et hors biens vivant, pour l’efficacité du système de gestion de son
exploitation agricole.
En plus, nous avons montré les avantages de la bonne gestion des
immobilisations sur le plan financier. Les dotations constituées pour chaque
exercice doivent être transformés en argent afin de constituer un fonds de
renouvellement des immobilisations.
A ce propos, nous suggérons à l’exploitation Qualitex les remèdes ci-après :
- De tenir compte de cette proposition de gestion des immobilisations pour
bien distinguer les biens vivants immobilisés, des biens vivants en stocks ;
- D’introduire une comptabilité agricole à son sein telle que proposée dans
nos recherches précédentes.
84

- De prendre en considération les autres valeurs non pas comme des


charges, mais plutôt comme valeurs immobilisées. Comme par exemple les
couts d’améliorations foncières et autres.
- De rendre exigible les dotations constatées.
- De procéder à l’inventaire à chaque fin d’exercice, de toutes les
immobilisations existantes.

En conclusion, nous ne pensons pas avoir balisé toutes les notions se


rapportant aux immobilisations dans l’exploitation agricole, c’est pourquoi,
nous appelons aux futurs chercheurs d’intégrer ce domaine pour nous
compléter.
85

BIBLIOGRAPHIE
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www.OBEA.fr. (s.d.). Récupéré sur WWW.OBEA,fr COF14
86

LISTE DES TABLEAUX


Tableau n° 1 : Durée d’amortissement des quelques immobilisations
Tableau n° 2 : Type des matériels à amortir dans une exploitation agricole

Tableau n°3 : Modèle de numérotation des immobilisations

Tableau n° 4 : Proposition d’un registre des immobilisations à l’exploitation


Qualitex
Tableau n° 5 : Tableau d’amortissement
Tableau n°6 : Le coefficient de réévaluation

Tableau n°7 : Détermination de la Valeur Brute Réévaluée

Tableau n°8 : Détermination de l’amortissement réévalué

Tableau n°9 : Détermination des plus-values de réévaluation


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TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE......................................................................................................................................................i
DEDICACE.......................................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS..........................................................................................................................................iii
SIGLES ET ABREVIATIONS..............................................................................................................................iv
RESUME..........................................................................................................................................................v
ABSTRACT......................................................................................................................................................vi
INTRODUCTION GENERALE............................................................................................................................1
1. ETAT DE LA QUESTION...........................................................................................................................1
2. PROBLEMATIQUE...................................................................................................................................3
3. HYPOTHESES DU TRAVAIL......................................................................................................................6
4. OBJECTIFS DU TRAVAIL...........................................................................................................................6
5. CHOIX DU SUJET ET INTERET DU TRAVAIL..............................................................................................6
6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL................................................................................................................7
a) Les méthodes d’analyse des données................................................................................................7
b) Les techniques de collecte des données............................................................................................8
7. DELIMITATION DU TRAVAIL...................................................................................................................9
8. STRUCTURE DU TRAVAIL........................................................................................................................9
CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE....................................................................................................10
I.1. NOTIONS SUR LES CONCEPTS GESTION..............................................................................................10
I.1.1. Définition du concept gestion.....................................................................................................10
I.1.2. Importance de la gestion.............................................................................................................11
I.1.3. Sortes de gestion.........................................................................................................................11
I.2. APERÇU SUR LES EXPLOITATIONS AGRICOLES....................................................................................13
I.2.1. La définition de l’exploitation agricole........................................................................................13
I.2.2. Quelques Concepts Courants Dans Une Exploitation Agricole....................................................14
I.2.3. La typologie d’exploitations agricoles.........................................................................................15
I.2.4. Les contraintes liées aux exploitations agricoles.........................................................................16
a) Les contraintes techniques...........................................................................................................16
b) Les contraintes sociotechniques..................................................................................................16
c) Les contraintes économiques.......................................................................................................16
I.3. NOTIONS SUR LES ACTIFS BIOLOGIQUES............................................................................................17
I.3.1. Définition des actifs biologiques..................................................................................................17
I.4. LES IMMOBILISATIONS DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE............................................................18
I.4.1. Définition des immobilisations....................................................................................................19
I.4.2. TYPOLOGIE DES IMMOBILISATIONS................................................................................................19
I.4.3. SPECIFICITES DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE...........20
88

I.4.3.1. LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES EN ACTIFS BIOLOGIQUES (BIENS VIVANTS)......................21


I.4.3.2. IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS ACTIFS BIOLOGIQUES (HORS BIENS VIVANTS).............22
I.5. LES AMORTISSEMENTS DANS UNE ENTREPRISE AGRICOLE................................................................24
I.6.1. Définitions de l’amortissement...................................................................................................24
I.5.2. Les conceptions de l’amortissement...........................................................................................24
I.5.3. Rôle des amortissements............................................................................................................25
I.6.4. LES METHODES D’AMORTISSEMENTS DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE..................................26
I.6. LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS........................................................................................29
CONCLUSION PARTIELLE..........................................................................................................................32
CHAPITRE DEUXIEME : LA PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDE.................................................................33
II.1. LA PRESENTATION DE L’EXPLOITATION AGRICOLE QUALITEX...........................................................33
II.2 : MODELE D’UN CADRE ORGANISATIONNEL DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE...........................35
II.2.1 : L'organisation d’une exploitation agricole................................................................................35
II.2.2. LA GESTION DES FONCTIONS DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE..............................................36
II.2.3. Modèle d’un organigramme d’une exploitation agricole...............................................................37
II.3. COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS DANS L’EXPLOITATION AGRICOLE..............................38
II.3.1. Immobilisations corporelles (biens vivants)...............................................................................38
II.3.2. Comptabilisation des sorties d’actif d’immobilisations corporelles...........................................40
II.3.3. Immobilisations corporelles (Hors bien vivants).........................................................................42
CONCLUSION PARTIELLE..........................................................................................................................45
CHAPITRE TROISIEME : POLITIQUE DE GESTION DES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE L’EXPLOITATION
AGRICOLE QUALITEX....................................................................................................................................46
III.1. APERÇU SUR LA POLITIQUE DE GESTION DES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE L’EXPLOITATION
AGRICOLE QUALITEX................................................................................................................................46
III.1.1. DIFFICULTES D’IDENTIFICATION DES IMMOBILISATIONS AU SEIN DE L’EXPLOITATION AGRICOLE
QUALITEX.................................................................................................................................................47
III.1.2. DIFFICULTES D’EVALUATION DES IMMOBILISATIONS DANS L’EXPLOITATION AGRICOLE.............49
III.1.3. DEPRECIATIONS DES IMMOBILISATIONS DANS L’EXPLOITATION QUALITEX.................................49
III.1.4. DE L’ORIGINE DE FONDS DE RENOUVELLEMENT DES IMMOBILISATIONS.....................................50
III.2. PROPOSITION D’UNE POLITIQUE DE GESTION DES IMMOBILISATIONS A L’EXPLOITATION
AGRICOLE QUALITEX................................................................................................................................51
III.3. IMPACT DE LA POLITIQUE D’AMORTISSEMENT SUR LE PLAN FINANCIER........................................79
CONCLUSION PARTIELLE..........................................................................................................................80
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................82
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................................85
LISTE DES TABLEAUX....................................................................................................................................86

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