Signaux Physiques

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Signaux physiques

Signal sinusoïdal
Un signal sinusoïdal est un signal de la forme
s(t) = Acos(wt +φ) (1)
w est la pulsation du signal, A son amplitude, et sa φ phase initiale.
Un signal sinusoïdal peut aussi être écrit sous la forme
s(t) = acos(wt) +bsin(wt)
Avec √ (2)

Ondes et signaux physiques


On appelle onde un phénomène physique dans lequel une perturbation locale se déplace dans
l’espace sans qu’il y ait de déplacement de matière en moyenne. Toute grandeur physique,
nulle dans l’état de repos et apparaissant avec la perturbation, est appelée signal physique
transporté par l’onde.

Notion de spectre
Le signal d’une onde n’est pas, en général, sinusoïdal. ) Une théorie mathématique de
Fourier  tout signal réalisable en pratique peut être décomposé en somme de signaux
sinusoïdaux

Représentation graphique du spectre


 le spectre d’amplitude (An en fonction de la fréquence)
 le spectre d’énergie ((An)² en fonction de la fréquence)
 le spectre de phase (φn en fonction de la fréquence)
Phénomène de propagation

Une onde progressive sinusoïdale de pulsation w se propageant dans le sens positif de l’axe
(Ox) avec la vitesse c a pour expression
s(t) = Acos(wt-kx +φ)
k est appelé vecteur d’onde
φ phase initiale à l’origine du temps et de l’espace
On parle de la double périodicité spatio-temporelle de l’onde.
La période temporelle est :

La période spatiale est la longueur d’onde

La fréquence spatiale est le nombre d’onde


( ) ( ( ) )

Déphasage entre les vibrations en deux points

La phase initiale de la vibration à l’abscisse x est

Les signaux d’une onde sinusoïdale se propageant dans le sens positif de (Ox) en deux points
d’abscisses x1 et x0 sont déphasés de :

Les vibrations en deux points d’abscisses x0 et x1 sont en phase

Deux points en lesquels l’onde est en phase sont séparés le long de la direction de
propagation (Ox) d’un nombre entier de fois la longueur d’onde.

Les vibrations en deux points d’abscisses x0 et x1 sont en opposition de phase

Deux points en lesquels l’onde est en opposition de phase sont séparés le long de la direction
de propagation (Ox) d’un nombre entier de fois la longueur d’onde plus une demi-
longueur d’onde

Superposition des ondes


Somme de deux signaux sinusoïdaux de même fréquence
S1(t) = A1cos(wt +φ1)
S2(t) = A2cos(wt +φ2)
S(t) = S1(t) + S2(t) = Acos(wt +φ) (1)

Calcul de l’amplitude du signal résultant


Méthode analytique
(2) 

Méthode géométrique (représentation de Fresnel)

 L’amplitude du signal somme de deux signaux sinusoïdaux de même pulsation est


maximale lorsque les signaux sont en phase.
 L’amplitude du signal somme de deux signaux sinusoïdaux de même pulsation est
minimale lorsque les signaux sont en opposition de phase.

Phénomène d’interférences

Interférence constructrice L’amplitude est maximale les signaux des sont en phase

Interférence destructriceL’amplitude du signal est minimale les signaux des ondes sont
en opposition de phase

Ondes stationnaires et modes propres


Une onde stationnaire harmonique est une onde de la forme

Elle est égale à la superposition de deux ondes progressives sinusoïdales de pulsation w se


propageant en sens inverse le long de l’axe (Ox), ayant la même amplitude A.
Nœuds et ventres de vibration
 nœuds de vibration l’onde stationnaire est nulle
Les nœuds de vibrations sont donc régulièrement espacés et la distance entre deux nœuds
consécutifs est .
 Ventres de vibration l’onde stationnaire est maximale
Les ventres de vibrations sont donc régulièrement espacés et la distance entre deux nœuds
consécutifs est .
La distance entre un nœud et un ventre consécutifs est

Expérience de la corde de Melde


Le dispositif de la corde deMelde est un dispositif classique permettant d’observer des ondes
stationnaires le long d’une corde. L’onde est ici observable à l’oeil nu, puisqu’il s’agit d’un
déplacement latéral de la corde de l’ordre de quelques centimètres. Toutefois, le phénomène
étant oscillatoire et très rapide on utilise la technique de la stroboscopie pour le ralentir en
apparence et pouvoir le regarder en direct.
Dispositif expérimental
On tend une corde horizontale d’environ 2 mètres de longueur entre la lame d’un vibreur et
une poulie. La tension de la corde est déterminée par la masse m que l’on accroche à
l’extrémité pendante : si la poulie est sans frottement et que la masse est immobile elle est
égale en norme à mg. En déplaçant la poulie on peut faire varier la longueur utile L de la
corde entre, en gros, 1,5 m et 2 m.
Le vibreur est alimenté par un générateur de basses fréquences (GBF) et il impose à
l’extrémité de la corde un mouvement sinusoïdal d’amplitude de l’ordre de quelques
millimètres et dont la fréquence f se règle sur le GBF.

Phénomène de résonance
Observation expérimentale Lorsqu’on augmente progressivement f, on constate que la corde
prend, pour certaines fréquences particulières, un mouvement d’amplitude très supérieure à
l’amplitude du vibreur, pouvant valoir une dizaine de centimètres. On dit que la corde entre en
résonance pour ces fréquences particulières.
L’aspect de la corde aux différentes résonances est donné sur la figure:

• Pour la plus petite fréquence de résonance f1, la corde présente l’aspect d’un fuseau. Ce
fuseau est la superposition des différentes formes de la corde au cours du temps. L’amplitude
de vibration est maximale au milieu de la corde et quasiment nulle aux deux extrémités (au
niveau du vibreur l’amplitude n’est pas nulle, mais beaucoup plus petite que l’amplitude
maximale). On observe ainsi un ventre de vibration au centre de la corde et des nœuds à ses
extrémités ce qui prouve que l’onde sur la corde est stationnaire.
• La deuxième fréquence de résonance est f2=2 f1. La corde forme alors deux fuseaux de
longueur L/2.
. On a deux ventres de vibrations et trois nœuds de vibration (un au milieu de la corde et deux
aux extrémités).
• Les fréquences de résonance suivantes sont f3=3f1, f4=4 f1 etc. L’onde forme de plus en plus
de fuseaux : pour la fréquence fn on a n fuseaux de longueur L/n, donc n ventres de vibrations
et n+1 nœuds (dont les deux extrémités).
Fréquences de résonance
On peut exprimer les fréquences fn de résonance de la corde. On sait que la distance entre
deux nœuds de vibration consécutifs d’une onde stationnaire est égale à λ/2 où λ est la
longueur d’onde. C’est la longueur d’un fuseau.
Lorsque la corde forme n fuseaux on a :
Interprétation physique

Pourquoi a-t-on une onde stationnaire sur la corde ?


Le vibreur envoie dans la corde une onde progressive qui se propage en direction de la poulie.
Cette onde se réfléchit sur l’extrémité de la corde en contact avec la poulie, ce qui donne
naissance à une deuxième onde se propageant en sens inverse.
Cette deuxième onde se réfléchit sur l’autre extrémité de la corde liée au vibreur, donnant
naissance à une troisième onde se propageant dans le même sens que la première, qui se
réfléchit sur la poulie, donnant une quatrième onde et ainsi de suite...
L’onde stationnaire le long de la corde résulte de la superposition de ces ondes progressives
se propageant dans les deux sens.
Son amplitude peut être très supérieure à l’amplitude du vibreur puisqu’il y a superposition
d’un grand nombre d’ondes réfléchies successives.
Pourquoi son amplitude est-elle très supérieure à l’amplitude de vibration du vibreur ?
Ceci résulte de la condition d’interférence constructrice. En effet, il y a entre deux ondes
successives se propageant dans le même sens (la première et la troisième onde, ou la
deuxième et la quatrième, par exemple) un décalage dans le temps correspondant à la durée
d’un aller-retour le long de la corde soit = 2L/c
Ces ondes ont donc en tout point un déphasage donné par :

L’interférence entre ces deux ondes est constructrice et l’amplitude résultant est maximale

Les fréquences de résonance sont celles pour lesquelles il y a interférence constructrice entre
les ondes se propageant dans le même sens.
La superposition entre les ondes se propageant dans les deux sens donne une onde
stationnaire.
Modes propres
Les ondes stationnaires pouvant existées sur une corde de longueur L fixée en ses extrémités
sont :

Ce sont les modes propres de vibration de la corde. Les fréquences des modes propres,
appelées fréquences propres, sont

Phénomène de diffraction …..

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