Legislation Du Travail Syllabus Esup
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INTRODUCTION
Définitions
Le terme droit désigne
- un système juridique ;
- des prérogatives appartenant aux personnes et dont l'exercice est garanti par la
puissance publique ;
il existe différence entre : le droit et les droit.
Le travail : activité productrice et le résultat de cette activité ; activité consciente et volontaire,
naturelle mais pénible appliquée à l'élaboration d'une œuvre matérielle ou immatérielle.
L’objet du droit du travail ?
Il régit le travail subordonné ; rapports entre employeurs et employés.
Le droit du travail est l'ensemble des règles juridiques applicables aux relations
individuelles et collectives qui naissent entre les employeurs privés et ceux qui travaillent
sous leur autorité à l'occasion de ce travail.
Le travailleur « … toute personne qui s'est engagée à mettre son activité
professionnelle moyennant rémunération, sous la direction et l'autorité d'une autre personne,
physique ou morale, publique ou privée, appelée employeur » (article 2 du Code du travail).
Le contrat de travail (article 29 du Code du travail) : convention écrite ou verbale.
À partir de la définition du contrat de travail se dégagent les critères du contrat du travail.
Trois critères tous nécessaires mais d'inégale importance permettent d’établir
l’existence d’une relation de travail :
o la prestation de travail ou activité professionnelle ;
o la rémunération ou le salaire ;
o la subordination juridique.
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Enseignant : Dr Ousseini OUEDRAOGO email : [email protected]
Droit du travail
Le principe : pas de forme particulière pour la conclusion d'un contrat de travail (écrit ou
verbal). Le contrat de travail peut être conclu pour une durée indéterminée (CDI) ou pour une
durée déterminée (CDD).
Le CDD : obligatoirement constaté par écrit.
Article 52 du Code du travail : CDD renouvelable sans limitation sauf cas d’abus laissé à
l’appréciation de la juridiction compétente.
Elle provient soit de la volonté des parties soit d’un changement dans la situation de
l'entreprise.
§.1 - La modification de la situation de l'entreprise
Possibilité de contrôle par le juge de la réalité des motifs de réorganisation ; s’assurer aussi du
respect par l'employeur des procédures prévues par le code du travail.
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Droit du travail
1 - Maladie du travailleur
Le principe : elle ne rompt pas de plein droit le contrat de travail qui reste
suspendu jusqu'à la guérison du travailleur.
La suspension ne joue que si certaines conditions sont accomplies :
- le travailleur doit signaler son indisponibilité à l'employeur ;
- et lui adresser un certificat médical ;
- Il doit le faire dans les délais et formalités prévues par la loi ou les Conventions
Collectives sous peine de perdre le bénéfice de la situation juridique de la suspension du
contrat et le bénéfice des indemnités.
- Il doit informer l'employeur de toute prolongation de la maladie si l'absence avait été
prévue pour un temps déterminé.
- L'employeur peut exiger une contre-visite si la prolongation a été accordée par un
autre médecin.
2 – La maternité
La femme enceinte dont l’état a été dûment constaté a le droit de suspendre son contrat
sur prescription médicale. L’article 145 accorde de plein droit à la femme enceinte un congé
de maternité de 14 semaines, période au cours de laquelle son contrat de travail est suspendu.
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Droit du travail
militaire auxquelles il est astreint, pendant sa détention pour motif politique, pendant sa
détention pour faute non professionnelle ou pour faute professionnelle dans la limite de
six (6) mois.
CDD : terme précisé à l’avance suivant la volonté des deux parties. donc ne peut se rompre
avant terme, sauf exception.
La partie qui prend l’initiative de la rupture doit donner à l’autre un préavis par écrit.
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Toutefois, le travailleur a droit à deux jours ouvrables de liberté par semaine à plein salaire en
vue de la recherche d’un autre emploi.
Il est des cas où l’on peut être dispensé de respecter le préavis.
I- La rupture abusive
Aux termes de l’article 71 du CT, le licenciement est abusif dans les cas suivants :
• Lorsqu’il n’est pas notifié par écrit ; mais irrégulier si le motif est exact.
• Lorsque le motif invoqué est inexact ;
• Quand le licenciement est motivé par les opinions ou l’activité syndicale du
travailleur, son statut sérologique réel ou supposé ;
• Lorsque le licenciement est motivé par le fait que le travailleur sollicite, exerce ou a
exercé un mandat de représentation des travailleurs ;
• Lorsque le licenciement est motivé par la grossesse de la travailleuse ou la naissance
de son enfant ;
• Lorsque le licenciement est motivé par le dépôt d’une plainte du travailleur ou de tout
recours contre l’employeur et/ou des autorités administratives ;
• Lorsque le licenciement est motivé par la race, la couleur, le sexe, l’état matrimonial,
les responsabilités familiales, la religion, l’opinion politique, le handicap, la nationalité ou
l’origine sociale du travailleur.
Hormis ces cas légaux de rupture abusive, la jurisprudence qualifie le licenciement d’abusif :
Lorsqu’il traduit une intention de nuire caractérisé par son caractère intempestif ; la légèreté
blâmable ; le licenciement qui n’est pas motivé par l’intérêt de l’entreprise.
Le contrat de travail peut donc être rompu par l’employeur, lorsque le travailleur a commis
une faute. La faute pouvant légitimement justifiée un licenciement est celle commise dans le
cadre de la discipline de l’entreprise ou dans l’exécution de ses obligations contractuelles.
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