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Cas pratique

27/02/2024
CHENNIT Ava
1/

Victor, mineur, détient un compte bancaire sur lequel il y a 7500 euros d’argent. Avec cet
argent, il décide de réaliser un contrat avec un tiers comprenant l’acquisition d’une voiture
moyennant un certaine somme d’argent. Ses parents souhaiteraient voir le contrat annuler.

Sous quelles conditions un contrat réalisé par un mineur est-il nul et quels moyens d’action
reste-t-il au co-contractant ?

Il s’agira d’étudier la légalité du contrat (I) puis les moyens d’action laissé au co-contractant
(II).

I. De la légalité du contrat

En vertu de l’article 1128 du code civil qui pose comme condition de validité du contrat « 1°
Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et
certain. ».
De plus l’article 1146 du code civil dispose que le mineur est frappé par principe d’une
incapacité générale d’exercice, « sont incapables de contracter dans la mesure définit par la
loi : 1° les mineurs non émancipés ». En outre, L’article 382 du code civil dispose que «
l’administration légale appartient aux parents », pour s’engager vis-à-vis d’un tiers, le mineur
doit passer par ses parents, l’institution qui confie aux parents dans le cadre de leur autorité
parentale ce pouvoir d’administrer les biens du mineur s’appelle « l’administration légale ».
En vertu de l’article 1178, « La nullité doit être prononcée par le juge, à moins que les parties
ne la constatent d'un commun accord. Le contrat annulé est censé n'avoir jamais existé. Les
prestations exécutées donnent lieu à restitution dans les conditions prévues aux articles
1352 à 1352-9. Indépendamment de l'annulation du contrat, la partie lésée peut demander
réparation du dommage subi dans les conditions du droit commun de la responsabilité
extracontractuelle. ». Ainsi, il y aura retour au statu quo ante, ce qui implique que chaque
contractant restitue à l’autre, ce que l’autre lui a procuré. Si le mineur agit seul au mépris de
son incapacité de contracter, l’article 1147 dispose que « l’incapacité de contracter est une
cause de nullité relative ». La nullité est dite relative, ce qui signifie que seul le mineur, par
l’intermédiaire de ses administrateurs légaux, pourra demander l’annulation de l’acte
entrepris. La prescription de cette action de nullité obéit au régime de l’article 1152 du code
civil qui dispose que « la prescription ne court que du jour de la majorité ou de
l’émancipation du mineur ». Pour autant, si cet acte accompli seul, était un acte courant
autorisé par la loi ou l’usage, et qu’il fut conclu dans des conditions normales, l’article 1148
dispose que la personne incapable est en mesure de le conclure seule. En ce qui concerne les
actes courants, il est laissé à l’appréciation des juges du fond de constater s’il l’acte accompli
seul relève d’un acte courant ou non. En l’occurrence, la première chambre civil de la Cour de
cassation dans son arrêt du 9 mai 1972 a jugé qu’il ne relevait pas d’un acte courant l’achat
d’une voiture.

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En l’espèce, Victor alors qu’il ne sera majeur que dans 3 mois et est donc pour l’instant
incapable, s’est engagé dans une relation contractuelle avec un tiers en achetant une voiture
d’occasion.

Par conséquent, puisque l’achat d’une voiture ne constitue pas un acte courant, le contrat
peut faire l’objet d’une action en nullité de la part de Victor, par l’intermédiaire de ses
administrateurs légaux, jusqu’à ce qu’il ne soit majeur ou émancipé, ses parents ont donc un
délai de trois mois pour demander l’annulation de l’acte, si M. Louis est d’accord, le contrat
sera jugé comme nul, et sera présumé n’avoir jamais existé. Si non, la nullité du contrat sera
prononcée par le juge. Dans tous les cas, Victor devra restituer la voiture et M. Louis la
somme d’argent.

II. Des moyens d’actions laissés au co-contractant

En vertu de l’article 1151 du code civil issu de la réforme du droit des obligations du 10
février 2016, qui dispose que « Le contractant capable peut faire obstacle à l'action en nullité
engagée contre lui en établissant que l'acte était utile à la personne protégée et exempt de
lésion ou qu'il a profité à celle-ci. Il peut aussi opposer à l'action en nullité la confirmation de
l'acte par son co-contractant devenu ou redevenu capable. »

En l’espèce, si les parents de Louis entame une action en nullité comme ils le souhaitent, M.
Louis pourra faire obstacle à cette action en établissant que l’acte était utile à Victor et
exempt de lésion ou bien que Victor en ait profité.

Par conséquent, M. Louis pourra par exemple établir que le prix auquel il a vendu la voiture
d’occasion était correct, et que Victor a utilisé la voiture et ainsi faire obstacle à l'action en
nullité engagée contre lui.

2/

Du fait du lègue de sa mère, Gabin reçoit à l’âge de 8 ans des liquidités à hauteur de 140.000
euros, dont la copropriété d’un appartement avec son père. Gabin veut vendre
l’appartement pour acquérir un autre bien immobilier. Il souhaiterait que sa belle-mère et
son père participe financièrement à l’acquisition du bien, de sorte que chaque acquéreur
devienne propriétaire du logement.

Sous quelles conditions la vente d’un bien immobilier est-elle réalisable ?


Il s’agira d’étudier les droits de l’administrateur légal sur les biens du mineur non émancipé (I)
puis la nature de l’acte envisagé (II) et enfin les obligations auquel est soumis l’administrateur
légal (III)
I. Des droits de l’administrateur légal sur les biens du mineur
En vertu de l’article 1128 du code civil qui pose comme condition de validité du contrat « 1°
Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
».
De plus l’article 1146 du code civil dispose que le mineur est frappé par principe d’une
incapacité générale d’exercice, « sont incapables de contracter dans la mesure définit par la
loi : 1° les mineurs non émancipés ». En outre, l’ordonnance du 15 octobre 2015 qui introduit

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l’article 386-1 qui dispose que « La jouissance légale est attachée à l'administration légale :
elle appartient soit aux parents en commun, soit à celui d'entre eux qui a la charge de
l'administration. » En vertu de la loi 1804-01-30 qui introduit l’article 578 du code civil, «
L'usufruit est le droit de jouir des choses dont un autre à la propriété, comme le propriétaire
lui-même, mais à la charge d'en conserver la substance. ». Aussi, l’article 386-2 du code civil
dispose que « Le droit de jouissance cesse : 1° Dès que l'enfant a seize ans accomplis ou
même plus tôt quand il contracte mariage ; »

En l’espèce, Gabin et son père sont copropriétaires de l’appartement et Gabin a 10 ans.

Par conséquent, Gabin ayant moins de 16 ans, son père a l’usufruit de l’appartement, Gabin
lui est le nu-propriétaire.

II. De la nature de l’acte envisagé

En vertu de l’article 388-1-1 du code civil « l’administrateur représente le mineur dans tous
les actes de la vie civile », du décret n° 2008-1484 du 22 décembre 2008 relatif aux actes de
gestion du patrimoine des personnes placées en curatelle ou en tutelle, et pris en application
des articles 452, 496 et 502 du code civil qui indique dans son annexe que le fait de
constituer un droit réel sur un bien immobilier du mineur est un acte de disposition. En vertu
de l’ordonnance du 15 octobre 2015 qui introduit l’article 382 du code civil, il n’existe plus
désormais de différence entre les familles monoparentales et les familles qui dispose de deux
parents ; l’administration légale exercée par un seul parent n’est plus soumise à un contrôle
judiciaire. L’alinéa 2 de l’article 382 du code civil dispose ainsi que « Dans les autres cas,
l'administration légale appartient à celui des parents qui exerce l'autorité parentale. ». En
outre, l’article 387-1 du code civil dispose que « L'administrateur légal ne peut, sans
l'autorisation préalable du juge des tutelles : 1° Vendre de gré à gré un immeuble ou un
fonds de commerce appartenant au mineur ; (…) 7° Constituer gratuitement une sûreté au
nom du mineur pour garantir la dette d'un tiers ;»

En l’espèce, Gabin souhaite vendre l’appartement pour acquérir un autre bien immobilier, et
son père, disposant de l’autorité parentale, est son administrateur légal. Mais Solène a
besoin de recourir à un crédit bancaire pour financer sa part dans cette acquisition, il est
envisagé d’hypothéquer la maison au profit de la banque.

Par conséquent, le père de Gabin, titulaire de l’administration légale des biens de Gabin,
devra requérir l’autorisation du juge des tutelles pour accomplir la vente et pour constituer
l’hypothèque au nom de Gabin pour garantir la dette de Solène vis-à-vis de la Banque.

III. Des obligations auxquels est soumis l’administrateur légal

En vertu de l’article 383 du code civil qui dispose que « Lorsque les intérêts de
l'administrateur légal unique ou, selon le cas, des deux administrateurs légaux sont en
opposition avec ceux du mineur, ces derniers demandent la nomination d'un administrateur
ad hoc par le juge des tutelles. ». En outre, d’après l’arrêt de la première chambre civil de la
Cour de cassation dans son arrêt du 5 janvier 1999, les juges du fond déduisent

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souverainement des éléments de fait l'existence d'une opposition d'intérêts entre
l'administrateur légal et le mineur.

En l’espèce, Gabin souhaite un partage conventionnel d’un bien dont lui et son
administrateur légal sont coindivisaires du même bien à partager.

Par conséquent, le père de Gabin étant amenée à contracter avec Gabin, alors qu’il endosse
ainsi une double identité du contrat à venir : il est à la fois le représentant de Gabin et son
co-contractant. Il est ainsi fort probable que le juge des tutelles convienne d’un conflit
d’intérêt. Le juge des tutelles conviendra de la nomination d’un administrateur ad hoc pour
accomplir l’acte qui survient dans un conflit d’intérêt, ici l’acquisition en indivision entre
Gabin, son père et Solène.

Dans l’hypothèse où Gabin accepterait de vendre les estampes que lui a légué sa mère à son
père, la vente pourrait-elle avoir lieu ?

En vertu de l’alinéa 7 de l’article 387-1 du code civil qui dispose que l’administrateur légal ne
peut sans demander l’autorisation du juge des tutelles « acheter les biens du mineur, les
prendre à bail ; pour la conclusion de l'acte, l'administrateur légal est réputé être en
opposition d'intérêts avec le mineur ; ». En outre l’article 383 du code civil dispose que «
Lorsque les intérêts de l'administrateur légal unique ou, selon le cas, des deux
administrateurs légaux sont en opposition avec ceux du mineur, ces derniers demandent la
nomination d'un administrateur ad hoc par le juge des tutelles. »

En l’espèce, le père de Gabin souhaite lui racheter les estampes et les tableaux.

Par conséquent, le père de Gabin se trouvant en conflit d’intérêt, il faudra nécessairement la


nomination d’un administrateur ad hoc par le juge des tutelles pour accomplir l’acte qui
survient dans le conflit d’intérêt, ici l’achat des estampes et tableaux de Gabin par son père.

3/
Simone Grosjean souhaite léguer à son petit-fils Lucien, mineur, un portefeuille de valeurs
mobilières ainsi que des immeubles locatifs. Elle souhaiterait que son lègue soit soustrait des
pouvoirs de l’administrateur légal qu’est son père.

Est-il possible de priver l’administrateur légal de biens particuliers légués à un mineur ?


Il s’agira d’étudier d’abord le principe (I) puis le tempérament (II).

I. Principe

En vertu de l’ordonnance du 15 octobre 2015 qui introduit l’article 386-1 qui dispose que « La
jouissance légale est attachée à l'administration légale : elle appartient soit aux parents en
commun, soit à celui d'entre eux qui a la charge de l'administration. » En outre la loi 1804-
01-30 introduit l’article 578 du code civil, « L'usufruit est le droit de jouir des choses dont un
autre a la propriété, comme le propriétaire lui-même, mais à la charge d'en conserver la
substance. ». Aussi, l’article 386-2 du code civil dispose que « Le droit de jouissance cesse : 1°
Dès que l'enfant a seize ans accomplis ou même plus tôt quand il contracte mariage ; ». De

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plus, en vertu de l’article 584 du code civil qui dispose que « Les fruits civils sont les loyers
des maisons, les intérêts des sommes exigibles, les arrérages des rentes ». De plus en vertu
de l’article 386-3 du code civil qui dispose que « Les charges de cette jouissance sont : 1°
Celles auxquelles sont tenus les usufruitiers 2° La nourriture, l'entretien et l'éducation de
l'enfant, selon sa fortune ; 3° Les dettes grevant la succession recueillie par l'enfant en tant
qu'elles auraient dû être acquittées sur les revenus. »

En l’espèce, Simone Grosjean souhaite réaliser un lègue de son portefeuille de valeurs


mobilières ainsi que différents immeubles locatifs dont elle est propriétaire à Lucien âgé de 8
ans pour qu’ils les reçoivent lorsqu’elle sera décédée. Mais le père de Lucien, en tant
qu’administrateur légal, a un droit d’usufruit sur les biens de Julien.

Par conséquent, en tant qu’administrateur légal, le père de Lucien a le droit d’encaisser les
loyers des différents immeubles locatifs légués à Lucien à condition de payer les dépenses
auxquelles sont tenus les usufruitiers, ici ça pourrait être par exemple, de régler les dépenses
d’entretien de l’immeuble tout en subvenant aux nécessités de Lucien.

II. Tempérament

En vertu de l’article 384 du code civil qui dispose que « Ne sont pas soumis à l'administration
légale les biens donnés ou légués au mineur sous la condition qu'ils soient administrés par un
tiers. ». De plus, d’après l’article 386-4 « La jouissance légale ne s'étend pas aux biens (…) 2°
Qui lui sont donnés ou légués sous la condition expresse que les parents n'en jouiront pas. »
En outre d’après la première chambre civil de la cour de cassation dans son arrêt du 6 mars
2013, avait jugé que « l'article 389-3 du code civil, qui permet au disposant, sans aucune
distinction, de soustraire à l'administration légale des père et mère les biens qu'il donne ou
lègue à un mineur, est une disposition générale qui ne comporte aucune exception pour la
réserve héréditaire ; ».

En l’espèce, Simone Grosjean souhaite stipuler sur son testament que les biens ainsi légués
seront soustrait des pouvoirs de l’administrateur légal, qu’est le père de Lucien.

Par conséquent, il sera possible de priver le père de Lucien de la gestion des actifs légués à
Lucien à la condition qu’il soit désigné un tiers administrateur aux biens légués à Lucien.

Cas pratique :

Méthodo :

Plaquette de TD
Connaître les arrêts ; capable de les évoquer en cas pratique
Travailler avec le code.
Pas de td la semaine pro

Consulter les copies : 11 au 15 mars


Brouillon : noter les majeurs

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Cas 1 : Victor
Rappel des faits : Victor qui aura 18 ans dans 3 mois : mineur à acheter une voiture avec de
l’argent qui l’a lui-même gagné et les parents veulent remettre en cause l’achat.

Est-ce Victor qui est mineur, est-il capable ?


Est-ce que le contrat est valide ? Quelle est la csqce s’il n’a pas cette capacité-là ?
I. Capacité pour le mineur d’agir
a. Capacité en soi
Majeur :
- Art 388 du code civil = minorité est avant 18 ans
- Principe :
o Art 1146 du code civil = mineur n’a pas la capacité à contracter
o Art 388-1-1 : adm légaux qui représente le mineur ds les actes de la vie civil

- Tempérament : 388-1-1 + 1148 : mineur peut effectuer des actes courants que la loi
ou l’usage autorise
Ds la loi n’y a rien.
Cass 1ère Civ. 9 mai 1972 : juge du fond avait considéré que ce n’était pas un acte de la
vie courante
Ts ses éléments sont regardés : Âge du mineur, l’objet du contrat, fortune du mineur.

Mineur : En l’espèce, Victor a 17 ans donc il est mineur, Victor a acheté une voiture sans
l’accord de ses parents alors qu’en principe il n’en a pas l’incapacité or si c’est un acte
courant : or la jurisprudence nous dit : a dilapidé tte sa fortune dans l’achat de sa voiture, il a
presque 18 ans, c’est un achat un peu grave, important.

Solution : La q de savoir si c un acte courant sera à l’appréciation des juges du fond mais
jurisprudence montre que ce n’est pas un acte courant = donc pas la capacité pour réaliser
cet achat
b. Validité du contrat

Majeur :
- Art 1149 : acte courant accompli par le mineur peuvent être annulé pour simple
lésion : adéquation du prix à la prestation : prix correspond à la valeur du bien
Mineur : En l’espèce pas d’infos sur une quelconque lésion

Solution : Si jamais les juges considèrent que c un acte courant, étudier sa validité

II. Sanction pour incapacité

Majeur :

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Principe :

- Art 1147 : incapacité de contracter est une cause de nullité relative


- Art 1181 : personne protégée qui pourra demander la nullité
- Nullité : anéantissement rétroactif du contrat, considère qu’il n’a jamais exister

Tempérament :
- Art 1151 : le co-contractant peut faire obstacle à l’action en nullité en prouvant soit
que l’acte en q était utile à la personne et que n’y avait pas de lésion, ou qu’il a
profité
- Alinéa 2 : le contractant va renoncer expressément ou tacitement à l’action en nullité,
renonce à agir en nullité.
- Art 1152 :
- Décret 20 dec 2023 : peut passer le permis à 17 ans

Mineure : incapable, nullité relative qui protège le mineur, Victor. La nullité peut être
demander au juge c’est Victor par l’intermédiaire de ses parents, les parents sont contre
donc ils vont demander mais le co-contractant peut faire obstacle à cette nullité en prouvant
qu’il n’y a pas de lésion ou que l’acte était utile au mineur, pas de lésion mais il n’a pas passé
le permis, mais a la possibilité de passer le permis.
Le mineur n’a pas confirmé l’acte mais dans 3 mois le pourra.

Solution :
Les parents peuvent faire une action pour demander la nullité du contrat.
À priori, le co-contractant ne réussira pas à faire obstacle à cette nullité mais faut conseiller
aux parents d’agir rapidement car ds 3 mois, Victor pourra confirmer l’acte.

Cas 2 : Gabin
Rappel des Faits : Gabin qui a hérité de sa mère à 8 ans : apparemment détenu pour moitié
par lui moitié par son père.
Son père envisage de vendre l’appartement, veut acheter une nouvelle maison, pour l’achat
de cette maison, prévoit d’utiliser les liquidités qui appartiennent à Gabin, pour financer
cette nouvelle acquisition faudrait que sa compagne fasse un emprunt. Or pour emprunter
les banques veulent des garanties, donc son père projette de donner en garantie la maison,
qui permettra à la bq de saisir la maison.
Maison qui appartient aux 3 soit donner en garantie à la BQ

Q° :
Le projet est-il réalisable et avec quelles conditions ?
Qu’est-ce qu’il se passe si le père agit seul vente de l’appartement, l’achat de la maison et la
constitution de l’hypothèque ?

I. Conditions de réalisation de projet


a. Autorisation du juge
Majeur :
Principe :

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Art 1146 mineur pas capacité à contracter
Art 388-1-1
Art 382-1 : acte sont considéré comme des acte d’administration

Exception :
Art 387-1 : 1° + 7°
Art 387-2 : actes interdits
Mineur : vente de l’appartement : le fils est un des indivisaires de l’appartement donc le juge
doit autoriser cette vente : vente de gré à gré appartenant au mineur
Père veut hypothéquer la maison pour garantir le prêt à garantir la dette de sa femme :
autorisation du juge
Achat de la maison : pas besoin de l’autorisation du juge

Solution : faudra que le père de Gabin pour vendre et pour constituer l’hypothèque, mais
pourra acheter le bien sans besoin d’autorisation
b. Conflit d’intérêt
Majeur : Art 383 mandataire ad hoc qui va gérer à sa place les biens du mineurs pour les
actes qui sont concernés par le conflit d’intérêt

Mineur :

Solution :
II. La conséquence si le père agit seul
Majeur :
Art 1156 : acte inopposable : l’acte existe mais le représenté peut dire que à ses yeux l’acte
n’existe pas
Arrêt 1ère Civil 16 mars 2022 : nullité

Les actes seront nuls

Cas des tableaux :

Père veut acheter les tableaux


Art 38 6° : acheter le bien du mineur : faudra l’autorisation du juge
Art 387-1Conflit d’intérêt et nomination du mandataire aveugle

Mineur : veut acheter tableaux de son fils, devra demander l’autorisation du juge et
nomination d’un mandataire ad hoc

Cas 3 :
Simone veut léguer à son petit-fils des biens, ne veut pas que le père jouisse des biens
légués.
Est-ce qu’elle peut soustraire les biens légués à d’une part la gestion par le père et empêcher
la jouissance des biens de son petit fils

Majeur :
Art 384 : possible de prévoir la condition,

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Art 386-1
Art 386-4 : principe ont la jouissance des revenus que génère ses biens mais si y a un bien
légués sous la condition que ce ne soit pas là

Faut conseiller à Simone de préciser deux conditions express : bien seront administrés par un
tiers et que le père n’en jouira pas.

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