Processus Entrepreneurial Cours 2024
Processus Entrepreneurial Cours 2024
Processus Entrepreneurial Cours 2024
1. Génération d'idées
Un point critique dans le processus entrepreneurial est la décision de lancer le projet. Être actif
et rester motivé sont les principaux facteurs qui permettent à l'entrepreneur de commencer à
concrétiser son idée. Il est essentiel de se demander quelles sont les ressources nécessaires et
où il les obtiendra, afin de générer au moins une voie d'avenir pour l'entrepreneur.
L'élaboration du plan d'entreprise ne constituera qu'un guide pouvant servir de référence.
3 Création de projets
Le projet est réalisé lorsque l'entrepreneur décide de rechercher et d'obtenir des ressources.
Obtenir un financement est difficile, et c'est peut-être l'un des principaux obstacles à la création
d'une entreprise. Lorsque l'entrepreneur commence à investir les ressources et à opérer, c'est
une libération ponctuelle de stress, car l'entrepreneur verra les premiers pas de son entreprise.
4. Gestion et contrôle
Après avoir traversé les premiers mois d'activité, l'entreprise verra si elle diminue, maintient ou
augmente ses ventes. L'entrepreneur doit s'efforcer de maintenir la croissance de ses revenus
avant de s'inquiéter d'avoir un beau bureau. La gestion d'une entreprise n'est pas facile, mais
l'expérience que les entrepreneurs acquièrent au fil du temps facilitera certainement la gestion
de toutes les ressources. On pourrait peut-être dire que le processus entrepreneurial s'arrête
là, mais je pense qu'il n'est plus entrepreneur, et qu'il devient un homme ou une femme
d'affaires à part entière.
1. Innovation
2. Événement déclencheur
3. Mise en œuvre
Cet événement comprend l'incorporation des ressources et l'armement du projet pour lancer
leur nouvelle entreprise sur le marché. La stratégie et le plan d'affaires commencent à se
développer jour après jour, et l'utilisation des ressources est investie en faveur de la
construction d'une entreprise prospère.
4. Croissance
L'événement idéal pour tout entrepreneur est de voir comment son entreprise se développe
constamment. Les activités de l'événement précédent conduisent idéalement l'entreprise à un
stade de maturité permettant de maximiser la rentabilité pour de meilleurs bénéfices. La
croissance est l'étape du processus entrepreneurial dans laquelle se reflètent le temps et les
efforts consacrés par l'entrepreneur. À l'heure actuelle, pour maintenir le rythme de la
croissance de l'entreprise, l'entrepreneur doit poursuivre son développement personnel et sa
croissance interne. Cette croissance est finalement collaborative ; il y a une amélioration de
l'écosystème entrepreneurial qui aide également le travail mutuel.
6Dans les premières recherches issues du courant de l’école autrichienne (Kirzner, 1973, 1979,
2009) est considéré comme entrepreneur l’individu vigilant qui découvre des occasions de gains
encore inexploitées mais déjà préexistantes sur un marché, et qui met en œuvre une stratégie
pour les exploiter. En outre, loin d’être complètement passifs, les individus participent et
construisent pour une part leur propre environnement selon le processus d’enactment. Ainsi
« les gens créent leur environnement tout en étant le produit de leur environnement » (Weick,
1995, p. 34). L’entrepreneur devient alors lui-même un acteur de la « production » de
l’opportunité, en donnant du sens à l’émergence de marchés potentiellement générateurs de
gains économiques (Gartner, Carter et Hills, 2003). Par conséquent, l’émergence de
l’opportunité n’est plus seulement déterminée par la seule vigilance de l’entrepreneur mais
également par sa capacité à interpréter les possibilités de son environnement économique et
relationnel et à interagir sur celles-ci. Aussi l’entrepreneur a-t-il besoin (d’un minimum) de
temps pour évaluer l’opportunité, quitte à en tester le potentiel, rechercher des informations
supplémentaires, échanger avec des experts, susciter l’intérêt des parties prenantes. Ce
processus entrepreneurial est alors caractérisé comme étant un processus de nature causale,
c’est-à-dire comme une série de prises de décisions s’enchaînant dans un déroulement
« classique » où la rationalité des finalités de chacune commande les moyens à mettre en
regard. Concrètement, une fois la première phase de détection de l’opportunité découverte
et/ou construite, l’entrepreneur réfléchit alors aux moyens nécessaires à mettre en place en
rédigeant notamment un plan d’affaires (le business plan). Lorsque celui-ci est validé,
l’entrepreneur s’engage (seul ou en équipe ; avec des partenaires financiers ou non…) dans la
phase de création proprement dite avec le démarrage de l’activité. Sauf que Sarasvathy (2001)
montre que le processus entrepreneurial tel que décrit précédemment ne correspond pas à la
réalité vécue des entrepreneurs.
La logique causale ou prédictive :
Cette logique commence par définir un but précis puis organise les moyens comme autant les
causes permettant d’atteindre ce but précis puis les moyens .elle procède intrinsèquement de
la projection déterministe d’une réalité future.
Logique effectuale :
La logique effectuale cherche à imaginer des effets possibles à partir d’un certain nombre de
moyens à disposition de l’entrepreneur cette logique effectuale décrit le processus de décision
au lancement de projets au moment où les ressources sont rares (temps, argent et le niveau
d’incertitude élevé)
Si la logique causale ou prédictive met l’accent sur le but précis puis sur les moyens d’y arriver,
la logique effectuale met l’accent sur les moyens puis sur les effets atteignables.
Tandis que le mode causal part d'un objectif et définit la problématique en tant que choix d'une
trajectoire optimale pour atteindre l'objectif, le mode effectual part d'un ensemble
de ressources disponibles à partir desquels il construit les objectifs possibles.
Le mode effectual est en particulier utilisé par les entrepreneurs en situation d'incertitude totale mais
où l'action est encore possible.
Création d’entreprise :
Selon L’INSEE Une création d’entreprise correspond à la mise en œuvre d’une nouvelle
combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu’aucune autre entreprise ne soit
impliquée dans cet évènement.
Synthèse des étapes de la création
1-L’idee/l’évaluation de l’idée
2-L’adequation homme /Projet
3-L’etude de marché
4-L’etude technique
5-L’investissment
6-le financement
7-Etude de rentabilité
8-Forme juridique et Statuts types
9-Business plan ou plan d’affaires
10-L’installation et le démarrage
L’idée /l’évaluation de l’idée
Généralement la recherche de l’idée d’un produit ou d’un service servant à la création d’une
entreprise, peut se faire dans trois directions : la vie quotidienne, la vie économique ou la vie
professionnelle. –
La vie quotidienne : en observant son quotidien, on peut facilement trouver l’idée du projet
qu’on veut mettre en place. Ainsi, on peut identifier certains besoins pouvant être satisfaits par
la mise en place de produits ou services non commercialisés, ou copier une idée réussie et qui a
été réalisée par un ami, un voisin ou un parent. –
La vie économique : la consultation des revues et magazines nationales et internationales peut
constituer une source d’idées pour des opportunités nouvelles. Ainsi des idées pouvant être
transposées d’un pays à un autre, en l’état ou adaptées, en fonction du contexte de ce pays. –
La vie professionnelle : présente la troisième source possible d’identification des idées
entrepreneuriales puisque l’observation de son milieu professionnel peut permettre de
découvrir des produits ou services complémentaires à ceux commercialisés par son patron. De
même, on peut trouver une idée d’un projet entrepreneurial en empruntant les quatre voies
suivantes :
1. La commercialisation d’un produit ou service existant déjà sur le marché.
2. La mise en place d’un nouveau produit ou d’un nouveau service.
3. L’acquisition d’une franchise.
Tout se commence par une idée qu’elle naisse de l’expérience, du savoir-faire, de la créativité
ou d’un simple concours de circonstance l’idée prend souvent la forme d’une intuition ou d’un
désir qui s’approfondit et mature avec le temps.
Plus l’idée est nouvelle, plus il faudra s’interroger sur la capacité des futurs clients à l’accepter.
Plus elle est banale, plus il conviendra de s’interroger sur la réelle utilité par rapport à l’offre
déjà existante sur le marche
Attention, Votre idée peut être séduisante, sans qu’il ait un marché réel. Cela reste une simple
invention.
5. Méthodologie de recherche et de validation d’idée de création d’entreprises
Le processus de recherche d’idée comporte 4 étapes:
1 - Sélection d’un axe de recherche On peut s’inspirer :
• de son savoir-faire professionnel
• de sa personnalité
• des opportunités
• des problèmes rencontrés
2 - La recherche des idées
On applique les techniques de créativité à l’axe de recherche retenu:
a- Le brainstorming
Cette technique consiste à produire en groupe et spontanément le plus grand nombre
possible d'idées sur un sujet donné (5 participants au minimum et idéalement 8-12) :
• sans retenue
• sans se soucier du réalisme des idées dans un premier temps ;
• en s'interdisant toute critique, toute justification.
b- La défectuologie
Cette technique consiste à :
• recenser tous les défauts, inconvénients ou faiblesses d'un produit ou d'un service ;
• les classer en fonction de critères choisis ;
• rechercher des solutions d'amélioration ou de suppression de ces éléments
insatisfaisants.
c- L’espace de consommation
o Pour trouver de nouvelles idées de produits ou de services, on peut également utiliser un
tableau intitulé "Espace de consommation". Cet outil permet de définir un produit ou un
service existant et vendable selon tous ses critères commerciaux.
Cette technique ne peut s'utiliser qu'à partir d'une activité ou d'un produit existant.
c- La différenciation
2-L’adequation homme/Projet
La viabilité économique d’une idée de création d’entreprise ne garantit pas à elle seule la
réussite du projet de création
Valider la cohérence entre l’idée et son projet personnel (prenant en compte sa personnalité,
ses compétences, sa motivation) est nécessaire avant de se lancer dans l’aventure
entrepreneuriale.
Il convient donc de réaliser un travail d’introspection, en toute transparence.
Le financement
La réalisation d’un projet nécessite de réunir les financements nécessaires a sa création
(investissement), a son fonctionnement (BFR) et à son développement
-Epargne personnelle
-Aides ou subventions
-Prêt d’honneur c’est-à-dire sans garanties et crédit solidaire
-Prêt bancaire
-Participation dans le capital
-Crédit –bail
C'est quoi un crédit-bail ?
Le contrat de crédit-bail immobilier correspond à la mise en location, par un
établissement spécialisé (le crédit-bailleur), d'un bien immobilier à usage professionnel
ou commercial, au profit d'une entreprise (le crédit-preneur). Cette entreprise a la
possibilité d'acquérir le bien au plus tard à l'expiration du bail.
Quelle différence entre crédit-bail et leasing ?
Le crédit-bail est une location d'un bien mobilier ou immobilier avec une option d'achat à
l'issue de la période locative à destination des entreprises professionnelles.
Le leasing est une location financière d'un bien mobilier ou immobilier à destination des
particuliers et professionnels.
Étude de rentabilité
Pour créer son entreprise, le créateur a le choix entre la forme individuelle ou la forme
sociétaire. Dans cette dernière, on distingue les sociétés de personnes et les sociétés de
capitaux.
1. L’entreprise individuelle
Capital : Aucun capital minimum n’est exigé lors de la constitution
Fonctionnement de l’entreprise : C’est une entreprise dirigée par une seule personne (le
créateur)
Responsabilité du chef d’entreprise : Illimitée, le créateur prend seul toutes les décisions et les
assume
Statut social du chef d’entreprise : Le créateur ne peut être considéré comme salarié de son
entreprise, il est rémunéré par les bénéfices de l’entreprise
Recommandations: L’entreprise individuelle est recommandée pour les créateurs qui tiennent
à leur autonomie. Cette forme juridique exige peu d’investissement et présente des risques
modérés.
2. La société en nom collectif SNC
Capital : Pas de minimum de capital
Nombre d’associés : Peut être créée avec deux personnes au moins
Responsabilité des associés : Les associés répondent indéfiniment et solidairement des dettes
sociales (c'est-à-dire en cas de défaillance de la société, la responsabilité peut s’étendre au
patrimoine privé de chacun des associés)
Fonctionnement de la société : - Tous les associés sont gérants, sauf stipulation contraire des
statuts. - Les statuts peuvent désigner un ou plusieurs gérants, associés ou non.
- L’autorisation préalable des associés est requise lorsque le gérant exerce une activité similaire
à celle de la société, ou que sa relation avec la société est régie par une convention.
- Les décisions qui ne rentrent pas dans le cadre des pouvoirs attribués aux gérants, sont prises
à l’unanimité des associés, sauf stipulation contraire des statuts en ce qui concerne certaines
décisions.
Cessation des parts sociales : Les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec l’accord de
tous les associés.
Recommandations : Cette forme juridique est recommandée pour les activités à faible risque
(peu de capitaux)
Fonctionnement de la société : Le gérant ne peut pas être choisi parmi les associés
commanditaires. De ce fait, le gérant ne peut être que commandité
Cessation des parts sociales : Les parts sociales ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement de tous les associés
4. La société en commandite par actions Capital
Capital :Aucun capital minimum n’est exigé.
- Capital divisé en action
Nombre d’associés : - C’est une société avec au moins 2 types d’associés : les commandités et
les commanditaires.
Le nombre des associés commanditaires ne peut être inférieur à trois.
Responsabilité des associés : La société est constituée entre un ou plusieurs commandités qui
ont la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales,
et des commanditaires, qui ont la qualité d’actionnaires et ne supportent les pertes qu’à
concurrence de leurs apports.
Fonctionnement : Le ou les gérants sont désignés par les statuts.
Société Anonyme
Il existe deux formes de sociétés anonymes : la SA avec conseil d’administration et la SA avec
directoire et conseil de surveillance. 6.1. La SA avec conseil d’administration.
Le Code du commerce, dans ses articles 19 et suivants, ainsi que de nombreuses autres lois
définissent le fonctionnement des entreprises en Haïti. En plus des sociétés étrangères, il existe
quatre grands types d’entreprises selon les lois haïtiennes : les sociétés en nom collectif, les
sociétés en commandite, les sociétés anonymes et les sociétés anonymes mixtes. Dans le
secteur formel, les deux types d’entreprises les plus courants sont la société en nom collectif et
la société anonyme.
Une société anonyme est une forme d’entreprise dans laquelle au moins trois personnes
physiques ou morales ont réuni des apports d’une valeur déterminée, en argent ou en nature.
Chaque apport constitue une action, et l’ensemble de ces apports forme le capital social de la
société. Ce capital social peut, avec le temps, augmenter ou diminuer.
Une société anonyme a sa propre personnalité juridique et son propre patrimoine. Cela signifie
qu’elle peut répondre pour elle-même et par elle-même de tout acte ou toute transaction qui
découle de son fonctionnement. Mais, la société anonyme est la propriété de ses actionnaires.
En tant que personnalité juridique propre, l’entreprise a un nom, appelé sa raison sociale, et
une adresse, son siège social.
Une société anonyme a une organisation complexe. Un Conseil d’administration préside son
fonctionnement et donne les grandes lignes de son orientation. Ce conseil trouve sa légitimité
dans le vote des actionnaires, qui lui donnent un mandat pour diriger l’entreprise en leur nom.
Ce vote a lieu à l’assemblée générale des actionnaires, selon les statuts de la société. Cette
assemblée générale, tenue au moins une fois tous les ans, est l’occasion pour les dirigeants de
l’entreprise de présenter le bilan de la société et les résultats obtenus pendant son exploitation.
Selon Philippe Volmar, avocat spécialiste du droit des affaires, ce conseil d’administration a une
obligation de bonne gestion. Les sociétés anonymes ont d’ailleurs besoin d’un commissaire aux
comptes, un vérificateur qui certifie cette bonne gestion auprès des actionnaires.
En fonction du nombre d’actions que détient un actionnaire, il reçoit une part proportionnelle
des bénéfices de l’entreprise. Cette part est appelée un dividende.
« Contrairement à une société en nom collectif, dit maitre Philippe Volmar, on ne peut pas
créer une société anonyme du jour au lendemain. Il faut l’implication de plusieurs institutions,
du Ministère du Commerce jusqu’à la Présidence. C’est un processus long et complexe qui
nécessite la participation de gens qui connaissent les lois. »
Celui ou celle qui veut créer l’entreprise doit préparer son dossier en trois exemplaires, dont
deux originaux. Le dossier doit être envoyé au Ministère du Commerce et de l’Industrie. Il est
constitué d’un ensemble de pièces comme les statuts de la société, l’acte de dépôt de ces
statuts chez un notaire, l’acte constitutif de l’entreprise, les bulletins de souscription des
actionnaires. Les attestations de versement du quart de la cette souscription, pour chaque
actionnaire accompagne ces pièces.
En plus de toutes ces démarches, l’entreprise doit au préalable vérifier auprès du Ministère du
Commerce et de l’Industrie que le nom choisi, la raison sociale, est disponible. Il faut aussi
identifier tous les actionnaires, tout en précisant leur nationalité et le nombre d’actions dont ils
disposent. Après la publication dans le Moniteur, la société anonyme, par le biais de son
représentant, doit continuer d’autres formalités à la Direction générale des impôts.
Les sociétés anonymes sont prévues pour une durée illimitée, la plupart du temps. Mais
certaines situations provoquent la cessation des activités de l’entreprise.
La loi prévoit les conditions selon lesquelles une société anonyme peut être dissoute. « Il existe
plusieurs cas de figure lors d’une dissolution, explique Philippe Volmar. Elle peut être due à une
faillite, elle peut être judiciaire, à cause d’une condamnation par exemple. La dissolution peut
aussi être une décision commune des responsables de l’entreprise. Dans le dernier cas, si
l’entreprise avait une bonne part de marché, elle peut être rachetée. »
« En général, poursuit l’avocat, les statuts de l’entreprise prévoient comment elle peut être
dissoute. Mais, quel que soit le cas de figure, l’entreprise devra faire face à ses créanciers,
particulièrement ses employés, qui sont des créanciers privilégiés. »
Parfois aussi, pour des raisons diverses, une entreprise peut être mise en liquidation judiciaire.
Dans ce cas, la justice administre directement la société. Cette liquidation peut aussi finir en
dissolution.
Selon le rapport Doing Business 2019 de la Banque mondiale, il faut en moyenne 97 jours pour
créer une entreprise en Haïti. Cette lenteur, ajoutée à la complexité du processus de création
d’une société anonyme, est préjudiciable aux entrepreneurs.
Des réformes sont nécessaires, selon maitre Philippe Volmar. « L’un des obstacles est le temps
que cela prend pour créer une société anonyme, dit-il. Il faut enlever la Présidence du
processus, pour que la publication de la création de ces sociétés puisse se faire dans le
Moniteur rapidement. »
Un projet de loi a été élaboré pour améliorer le secteur des affaires. Il prévoit notamment la
création d’une nouvelle forme de société, la SARL ou Société à responsabilité limitée. Ce n’est
pas une société anonyme, mais le patrimoine de l’entreprise créée sous cette forme sera
indépendant du patrimoine de ces créateurs. Ils ne répondront pas personnellement des dettes
de l’entreprise.
L’autofinancement
Pour valider une idée ou saisir des opportunités d’affaires, utiliser votre créativité pour faire
plus avec moins est une excellente façon de procéder. En investissant de votre temps, argent
ou encore en donnant des biens en garantie, vous augmentez vos chances de réussite pour
toutes les démarches citées plus bas puisque vous montrez que vous êtes prêt à prendre des
risques.
La BDC, par exemple, offre du financement aux entreprises qui sont en phase de démarrage ou
dans les douze premiers mois de ventes.
À vous la parole maintenant : J’aimerais savoir par quel moyen, jusqu’à maintenant, vous avez
réussi à financer votre entreprise ? Que ce soit pour son démarrage, son développement ou sa
croissance.
.
Business plan
Le business plan est un document écrit d’une vingtaine à une trentaine de pages sur lequel
figurent toutes les données et analyses concernant un projet. Voici les caractéristiques que doit
avoir un plan d’affaire:
Le business plan doit être clair et compréhensible, bien que le sujet soit technique, le
contenu de votre business plan doit être facile à comprendre pour les tiers.
Il doit être complet, ce qui signifie qu’aucune omission n’est permise car cela vous coûterait
un rejet de votre demande de financement.
Il doit être réaliste : comme on dit souvent rêvez grand mais restez réaliste. Vous ne pouvez
pas vous permettre dissimuler les aspects négatifs de votre projet.
Avant de rédiger votre business plan, prenez connaissance des critères de recherche et de
validation des lecteurs, notamment des partenaires ou investisseurs. En effet, chaque
document possède ses particularités en fonction du type de lecteur et du projet. Mais en
général, les principales parties d’un business plan sont:
Le but de l’élaboration d’un business plan est de démontrer que votre activité est rentable et
répond à un besoin sur le marché. Chaque argument doit être bien argumenté pour mettre le
projet en valeur. La balance entre les revenus potentiels, les opportunités et les risques sont
pris en compte par le financeur afin que ce dernier puisse décider d’appuyer ou non le projet.
Du banquier aux managers, en passant par les actionnaires, la vision du projet et la manière
d’appréhender les risques ne sont pas les mêmes d’un lecteur à un autre. En effet, les
banquiers ne tiennent compte que de la capacité à rembourser l'emprunt en regardant
notamment la capacité d'autofinancement et les actifs de la société, tandis que les actionnaires
ne jurent que par la rentabilité du projet. De ce fait, la grille d’analyse doit être
minutieusement étudiée afin de l’adapter en conséquence.
Il en est de même concernant les projets puisque les activités se différencient par leur
nature. Le business plan d’un restaurant ne peut pas forcément convenir à un salon de
coiffure. Par exemple, le nombre de personnel nécessaire et les équipements sont différents
pour ces deux activités. C’est pour cette raison qu’il est d’ailleurs important d’être accompagné
par un professionnel ; pour adapter au mieux votre business plan à votre type de projet. Il
existe également des modèles de business plan disponibles en ligne adaptés à votre branche
d’activité.
Processus d'élaboration d'un business plan
Etudier le marché : Sachant que les gens n’ont pas les mêmes goûts, les produits doivent
être adaptés en fonction du besoin de la clientèle cible. De ce fait, il est important de
recueillir des informations pour définir leurs besoins. Pour un projet de pâtisserie par
exemple, vous pouvez mener une enquête sur le terrain pour faire des sondages portant sur
la préférence de la population, leur habitude de consommation et sur leur pouvoir d’achat.
N’oubliez pas qu’un bon emplacement est également important pour promouvoir votre
activité surtout quand il est question de vendre sur place. Pour une boulangerie par
exemple, il est préférable que la boutique soit dans une zone de fort passage..
Evaluer la concurrence : tout jeune entrepreneur doit impérativement tenir compte des
entreprises déjà exerçantes. Dans cette démarche, Il faut répondre aux questions suivantes :
qui sont vos concurrents ? quelles sont leurs stratégies ? quelle serait leur réaction face à
votre plan marketing ? Vous pourrez même en tirer profit en identifiant les avantages de la
concurrence. Cela vous permettrait de déjouer la situation et d’adopter la meilleure
stratégie.
Etablir des stratégies marketing : Un bon entrepreneur doit adopter une stratégie
marketing selon l’état de son marché, ses cibles, la concurrence. C’est souvent la stratégie
marketing qui fait la différence lorsque les conditions sont difficiles ou que la concurrence
est rude. Par exemple, pour un restaurant, cela se manifeste au niveau du rapport qualité
prix. Même les décorations et le confort compte pour attirer la clientèle.
Dresser les états prévisionnels du projet : ils représentent des tableaux financiers qui
permettent de faire un récapitulatif des dépenses et des ressources afin d’estimer la marge
de bénéfice réalisable pour chaque produit. Cette procédure est indispensable si vous
envisagez d’obtenir une levée des fonds car elle justifie les besoins de financement de votre
société.
Maîtriser la croissance : vous devez être capable d’appréhender le futur. Étant donné que
vous prenez un risque en investissant, vous devez viser haut et loin dans votre marge de
bénéfice. En effet, la rentabilité à long terme est l’objectif principal. Par exemple pour une
pâtisserie, cette maîtrise de la croissance peut se traduire par la variation des gammes de
gâteaux et la création de nouveaux goûts. Le but étant à la fois de rester productif et de
respecter le rapport entre la qualité et le prix.
En raison de la nature de certaines activités, la rédaction d’un business plan d’un projet peut
être plus compliquée que celui d’un autre. C’est par exemple le cas d’un projet d’hôtel.
Certes, la rédaction du business plan prend un certain temps. Néanmoins, cette tâche n’en est
pas moins importante. Ce document joue un rôle prépondérant dans l’avenir du projet. En
effet, il permet aussi bien à l’entrepreneur qu’aux lecteurs de se projeter dans la concrétisation
du lancement de l’entreprise ainsi que sur son évolution future. Si vous souhaitez par exemple
obtenir un aperçu sur l’aspect financier de votre projet, il n’y a rien de mieux que d’élaborer
un business plan pour y parvenir. Ce dernier contient un plan réaliste de votre projet de façon
à mieux convaincre vos partenaires et investisseurs. Voici les principaux intérêts du business
plan :
Le business plan permet à l’entrepreneur de bien piloter son entreprise. Même pour une
PME, prenez la peine de faire un business plan, cela vous permettra de connaitre si votre
projet est rentable.
C’est un document exigé pour un quelconque financement que ce soit pour une levée de
fond ou un emprunt bancaire.
Le business plan permet d’évaluer les risques. Qui dit business plan dit risque. En tout cas
avec un plan d’affaire en main, vous serez en connaissance des risques ainsi que des profits
réalisables. Il vous aide tout simplement à prendre la meilleure décision.
La précision est de rigueur lorsqu’on rédige un business plan. De plus, ce document est exigé
lors d’une demande de levée de fonds ou d’un prêt bancaire. Si vous oubliez par exemple de
mentionner le retour sur investissement dans votre business plan, il se peut que l’investisseur
refuse de lever des fonds en votre faveur. L’établissement de ce document est très important
notamment pour une entreprise qui désire réussir et croître de manière rentable.