Cours Le Monde Des Affaires
Cours Le Monde Des Affaires
Cours Le Monde Des Affaires
Page | 1
PREMIERE PARTIE : La réalité du monde des affaires et la raisond’être
des organisations
INTRODUCTION
Page | 2
CHAPITRE 1 : L’ENTREPRISE ET SON MILIEU
- Questions à choix multiples dans lesquelles vous aurez à cocher la ou les bonnes
réponses,
- Questions à choix multiples dans lesquelles vous aurez à répondrepar VRAI ou
FAUX aux constations proposées par l’exercice.
- Questions de production écrite dans lesquelles vous aurez à répondre librement
par une synthèse d’idées personnelles que vous aurez à développer et à nous
remettre pour correction.
Objectifs Spécifiques
définir l’entreprise,
décrire les dimensions de l’entreprise,
expliquer les différentes fonctions de l’entreprise,
expliquer l’approche, économique
Page | 3
définir et expliquer l’approche systémique
décrire les caractéristiques actuelles de l’environnement,
A. L’approche économique
Selon l'approche économique, l'entreprise est une unité de production des biens
et services destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux
marchés de biens de productions (les autres entreprises). :
Page | 4
B .L’ENTREPRISE : APPROCHE ANALYTIQUE
1. Définition de l’Entreprise
L’entreprise est une unité économique autonome qui combine des facteurs de
production en vue de produire des biens et services destinés à la vente afin de réaliser
un profit. Il faut distinguer l’entreprise de l’Etablissement qui estunité technique
concrète (usine, bureau…) dépendant d’un groupe ou ensemble d’entreprises
contrôlées par une société mère.
Page | 5
2. L’entreprise : Approche Analytique
Page | 6
Section 2 : L’approche sociologique
Apporteurs de capitaux
Dirigeants
Salariés
Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet,
en ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement
financière, ils recherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but
est de garantir leurs gains et si possible les augmenter.Les apporteurs de capitaux
sont attirés par des placements de plus en plus rentables. Leur source de pouvoir
est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie d’investissement ou alors de retrait
(en cas de perte).
Page | 7
En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de
l’emploi. Ils ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail
intéressant dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques. La source de
leur pouvoir est le savoir-faire. Leur stratégieest celle de l’adhésion, c’est-à-
dire de l’attrait de la carrière. Pour que l’entreprise puisse fonctionner,
compte-tenu des stratégies individuelles élaborées par les 3 acteurs identifiés, il
faut donc un consensusou compromis organisationnel.
Page | 8
C. L’approche systémique (l’entreprise en tant que système)
Page | 9
1.1 : L’Entreprise : une cellule sociale
Décisions Stratégiques
Ce sont les décisions à long terme (au-delà de 3 ans). Elles engagent l’entreprise
sur son avenir. Elles sont non répétitives, incertaines et parfois complexes.
Page | 10
Décisions Tactiques
Leurs effets apparaissent à moyen terme (2 à 3 ans) Ce sont des décisions de
gestion moins complexes, non répétitives, certaines et adaptatives.
Page | 11
a)- L’analyse systémique
Page | 12
regroupées par catégories professionnelles et niveau hiérarchique. Ces personnes,
par les décisions qu’elles prennent, assurent une gestion efficace ou non du
système entreprise.
Quelle que soit la nature d’une entreprise, elle ne peut vivre renfermée sur, elle-
même. Son ouverture sur l’extérieur lui permet de se procurer des capitaux, des
Matières premières ou du personnel (flux entrant). Par ailleurs l’entreprise
transmet à son environnement des produits et des informations sous forme de
publicité (flux sortant). L’environnement de l’entreprise se compose de :
- L’environnement politico-juridique (l’Etat, les partis politiques, les lois..)
- L’environnement technologique (découvertes techniques et
scientifiques).
- L’environnement socioculturel (syndicats, mode de vie, coutume, religion…)
- L’environnement économique (frs, clients, concurrents).
- L’environnement écologique (écosystème).
Page | 13
- Les principaux buts de l’entreprise sont la survie, la croissance, le profit…
L’objectif permet de concrétiser le but.
Ex : but, croissance
Page | 14
minimale guide le processus de prise de décision.
L’école des contingences : elle montre qu’il n’ya pas de solution unique
universelle, il n’Ya qu’une solution satisfaisante dans un contexte précis,
compte tenu de la diversité et de complexité du comportement des acteurs.
Page | 15
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Considérer l’entreprise comme un système vivant, régulé, finalisé et ouvert sur son
envi rondement permet de porter sur elle un regard plus global. L’approche
systémique met en évidence le fait qu’une entreprise, unité de production et de
répartition, doit aussi s’analyser comme une organisation sociale où se rencontrent
des individus ou groupes, l’organisation. L’entreprise est également un système
politique, lieu de conflits, d’affrontement, d’opposition d’intérêts individuels
collectifs.
La diversité et l’hétérogénéité des situations, toutes les entreprises font face à des
problèmes très semblables, quel que soit leur taille, leur activité ou leur statut ; les
mutations de l’environnement économique, technologique, juridique et social,
l’augmentation accrue de la concurrence, les exigences croissantes des
consommateurs, la maitrise d’un environnement complexe et incertain obligent les
entreprises à repenser leurs modes de fonctionnement de manière radicale
Page | 16
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
1. « L’entreprise libérée » T. Peters, éd. Dunod 1993
2. « L’entreprise réinventée » les éditions d’organisation 1995.
3. « Organisation et gestion de l’entreprise, édition Nathan, 1997
4. « Economie et gestion de l’entreprise » C. Busse Nault et M. Préfet
Editions Vuibert 1995 ;
Page | 17
EXERCICES D’ASSIMILATION
Dossier1 : QCM : L’entreprise et son milieu
Q5 : Le 7 avril 1988, l’organisation mondiale de la santé organise une première journée Laquelle ?
Journée contre le SIDA
Journée sans voiture
Journée sans tabac
Journée sans alcool
Page | 18
CHAPITRE 2 : LA TYPOLOGIE DE L’ENTREPRISE
INTRDUCTION GENERALE
Il n’est pas facile d’établir des distinctions ou des analogies suffisamment claires
Les différents types d’entreprises peuvent être classés en fonction de trois critères
qui sont : la forme juridique, la nature de l’activité et la taille de l’entreprise.
Objectif Général
Objectifs Spécifiques
Page | 19
Section 1 : LA FORME JURIDIQUE:
L’exploitant est seul responsable envers les tiers. Il ne faut pas non plus oublier
les entreprises artisanales où l’exploitant a une qualification professionnelle
généralement orientée vers la fabrication ou la réparation. Dans une telle
entreprise le nombre de travailleurs est inférieur à 10.
La société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui décident
par un contrat, d’affecter à une activité des biens numéraires ou en nature, dans le
but de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourrait en résulter.
Page | 20
La société bénéficie de la personnalité morale, les associés peuvent
participer à sa gestion.
Page | 21
NB : les sociétés en commandite comprennent deux catégories depersonnes :
Page | 22
- La société à capital variable : la responsabilité est définie selon les termesdu statut.
- Les sociétés civiles : elles n’ont pas une forme commerciale, leur réglementation
s’apparente à celle des sociétés de personnes. Elles sont nombreuses dans le
secteur des activités libérales. Exemple : Société civiles professionnelles de
médecins, de notaires, d’avocats …
Les Associations : c’est une convention par laquelle plusieurs personnesmettent
en commun de façon permanente leur connaissance et leurs activités dans un but
autre que de partager des bénéfices.
Les entreprises privées connaissent certains types de regroupements.
Page | 23
- La concentration congloméra le : c’est un regroupement d’entreprises exerçant
dans des différents domaines dans un souci d’améliorer la rentabilité des capitaux,
en répartissant les risques sur plusieurs activités.
- Le trust : c’est un ensemble intégré d’entreprises sous une direction unique,
tendant à constituer un monopole.
- Les cartels : c’est une entente entre entreprises indépendantes pour pratiquer une
politique commune.
- Le holding : c’est une société financière qui définit les orientations stratégiques
- Le consortium : c’est un groupement momentané d’entreprises indépendantes
pour réaliser une activité.
- L’entreprise multinationale : c’est une grande entreprise ayant son siège dans
un pays et qui dispose d filiales dans plusieurs autres pays.
- La filiale : c’est une entreprise créée par une multinationale dans un pays autre que
le pays de siège.
- La filière : c’est l’ensemble des étapes de la production qui permet de passer de
la matière première au produit fini qui sera vendu sur le marché.
- La succursale : c’est un établissement subordonné à un autre et qui concourt au
même objet, c’est le démembrement d’une entreprise dans unmême pays.
Page | 24
a)-Les entreprises semi-publiques
Ce sont des entreprises dont le financement et la gestion sont assurés
conjointement par l’Etat (ou ses représentants) et par des personnes privées. Elles
se subdivisent en deux catégories :
Les sociétés d’économie mixte : leurs capitaux proviennent en partie de l’Etat
(ou des collectivités publiques), et en partie des personnes privées.
Les concessions : ce sont des entreprises crées par l’Etat, mais cédées à un
exploitant privé moyennant des redevances, dans des conditions précises,
appelées cahier de charges. Ex : la CIE
b)- Les entreprises publiques : Ce sont des entreprises dont l’intégralité du
capital est détenue par l’Etat, ce sont :
Page | 25
Section 2 : Le Classement des Entreprises Selon les Secteurs et les Branches.
- Le Secteur regroupe les entreprises ayant la même activité principale
- La Branche regroupe les fractions d’entreprises fabriquant une
famille homogène de produits (ici on divise chaque entreprise en autant d’unités
qu’il qu’Ilya d’activités). Ex : A Unilever, on a la branche du savon et celle de
l’huile.
- Une entreprise n’appartient qu’à un seul secteur, mais elle peut être classée dans
plusieurs branches suivant ses productions.
Une classification plus ancienne (classification de Colin Clark et de Fourastié)
retient trois secteurs selon l’intensité du progrès technique quis’y manifeste :
- Le secteur primaire : il est composé d’entreprises agricoles et d’extraction.
Le secteur secondaire : il est composé d’entreprise industrielle.
Le secteur tertiaire : il est composé d’entreprise de services.
Le secteur quaternaire : actuellement, suite au remarquable essor des nouvelles
technologies de l’information et de communication : N.T.I.C on parle du secteur
quaternaire qui regroupe les entreprises travaillant dans ce domaine.
Les activités d’une économie peuvent être regroupées suivant des filières de
production. Une filière intègre toutes les branches qui participent auxétapes de
production d’un ensemble de produits.
Exemple : La filière électronique regroupe toutes les branches concourant à la
fabrication des produits électroniques et dérivés.
Page | 26
C. LE CLASSEMENT DES ENTREPRISES EN
FONCTIONDE LA TAILLE :
- Lechiffre d’affaires,
- Le bénéfice net,
- La valeur ajoutée,
- Le nombre de salariés.
Dans la pratique, les deux derniers critères sont les plus utilisés. La valeur ajoutée
et le nombre de salariés permettent de distinguer les PMI des grandesentreprises.
a) Les PME-PMI: elles sont parfois vulnérables, car très souvent liées à leurs
dirigeants ou à cause de leur forte spécialisation, elles sont parfois très
dynamiques. Leur gestion est plus souvent patrimoniale.
b) Les grandes entreprises
- Leur degré élevé de diversification,
- Grande puissance financière,
- Une bonne organisation et une bonne rentabilité.
Page | 27
- Production unitaire ou par lot de petites tailles : artisanat, confection sur mesure
mais aussi réalisation d’un grand projet (exemple :Tunnel sous la
manche).
- Production en série : fabrication d’un grand nombre de biens identiques ou
similaire (exemple : la construction automobile.)
- Production en continue : les différentes étapes des processus de fabrication
s’enchaînent sans possibilité d’interruption (exemple : centrale nucléaire).
- Le créateur d’entreprise peut choisir parmi un grand nombre de formes juridiques
: société anonyme, société en nom collectif, etc. et son choix devra prendre en
compte plusieurs critères, notamment :
Le type d’activité
Certaines activités imposent le choix de la structure juridique. Les débits de tabac,
par exemple, doivent obligatoirement être exploités en entreprise individuelle ou
en SNC. Les sociétés de placement d’artistes du spectacle ne peuvent pas être des
sociétés anonymes.
Le désir de s’associer
La volonté réelle de s’associer, de mettre en commun ses compétences,
connaissances, carnet d’adresse, etc., offre une garantie supplémentaire de succès.
Si on préfère diriger seul, sans rendre de comptes, il vaut mieux choisir un statut
de type entreprise individuelle ou EURL (entreprise unipersonnelle à
responsabilité limitée).
La situation du patrimoine
Lorsque l’on a des biens personnels à protéger et / ou à transmettre, le choix de la
structure juridique prend toute son importance.
Page | 28
La constitution d’une société permet de distinguer son patrimoine personnel de
celui de l’entreprise et donc de protéger ses biens personnels de l’action des
créanciers de l’entreprise.
La gestion de l’entreprise
Qui ne peut pas prendre des décisions importantes concernant la vie de la société
sans l’autorisation des associés.
Page | 29
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Page | 30
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Page | 31
EXERCICES D’ASSIMILATION
Exercices / QCM
LA TYPOLOGIE DE L’ENTREPRISE
S.A
SAS
Entreprise individuelle
secteur primaire
secteur secondaire
c) secteur tertiaire
a). Leur taille qui leur permet d’adopter des modes de gestion très réactif
c). Les PME /PMI sont souvent des entreprises franchisées ou sous-traitantes, ce qui est un avantage.
Page | 32
DEUXIEME PARTIE : SAVOIR ENTREPRENDRE
INTRODUCTION GENERALE
Jusqu’en 1960, les créations d’entreprises n’étaient pas analysées en elles-
mêmes. Il était admis que le savoir entreprendre était l’apanage de riches héritiers,
de travailleurs infatigables bénéficiant de concours heureux de circonstances.
L’effondrement des empires industriels des années 1970, l’apparition et le
développement de PME très performantes, ont fini par faire percevoir le savoir
entreprendre non plus comme un don ou un héritage, mais plutôt comme une
démarche, une manière d’agir caractérisée par le degré de maîtrise des techniques
les plus élaborées du management moderne.
Ainsi pour Claude Servan Schneider « l’esprit d’entreprise n’est pas seulement
une variante du goût du risque et la capacité d’entreprendre un trait de la
personnalité. Entreprendre de nos jours c’est aussi et principalement exercer une
discipline dont les règles peuvent s’apprendre et être systématiquement
appliquées ».
Page | 33
personnalité des fondateurs et de la pertinence de leurs idées
Page | 34
Section 2 : La naissance de l’idée
De l’idée au projet
Toute bonne idée n’aboutit pas nécessairement à un projet réaliste, c’est
pourquoi avant de déclencher le processus de création d’une entreprise, il faut
procéder à une étude de faisabilité qui peut conduire à modifier, à affiner ou à
abandonner le projet.
Le dossier financier
Il s’agit de toutes les informations permettant de dégager les besoinsfinanciers
liés au démarrage de l’entreprise. Le montage financier doit permettre de répondre
aux quatre questions suivantes :
- Est-ce que l’entreprise va générer un montant suffisant pour couvrir les charges
entraînées par les moyens humains, matériels et financiers ?
- Le compte de résultat prévisionnel permet de répondre à cette question.
- L’équilibre initial entre besoins et ressources sera-t-il préservé par la suiteaprès le
Page | 35
bilan de départ ?
- Le besoin en fonds de roulement permet de répondre à cette question.
- Fonds de roulement = capitaux propres- actifs immobilisés.
- Les recettes encaissées tout au long de l’année vont- elles permettre de faire face
en permanence aux dépenses de la même période ?
- Le budget de trésorerie met en évidence l’équilibre ou le déséquilibre entre
recettes et dépenses.
- Toutes ces questions et les réponses qu’elles appellent, ne sont que le début d’un
long processus. Il faut sélectionner les organismes financiers,discuté avec eux afin
de les convaincre de la viabilité du projet.
Le dossier juridique
Le choix d’une forme juridique (EURL, SNC, SARL, SA) est lourd de
conséquences pour l’entreprise comme pour les dirigeants.
Les lois sur les sociétés en Côte d’Ivoire permettent aux entreprises de changer de
forme ou de statut social, 5 ans après le choix du premier statut.
Page | 36
déjà existants. Lorsque le produit porte sur une innovation, le promoteur doit
veiller à sa protection en déposant un brevet.
Le profil des dirigeants de ces fonctions doit avoir été rigoureusement défini et
l’étendue de leur responsabilité précisée.
Page | 37
c). Les formalités d’ordre fiscales : Déclaration d’existence au service des
impôts,
faut pas s’attendre tout de suite à des profits importants. Mais si lesdifficultés
persistent, l’entreprise peut tomber en faillite.
Dans la plupart des cas, les causes des difficultés des entreprises, se retrouvent
dans leur environnement (mauvaise conjoncture économique, manque de
débouchés, concurrence). En effet, lorsque l’entreprise est soumise une forte
dépendance ou à une forte concurrence ou encore lorsqu’elle accroît difficilement
ses moyens financières, elle devient vulnérable et s’expose de fait à la faillite.
Page | 38
de la même branche ou du même secteur (ratio d’endettement, ratio de
rentabilité…)
Page | 39
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Page | 40
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Revue étrangères
le dirigeant
capital
management
« Dictionnaire de l’économie et des sciences sociales
Page | 41
EXERCICES D’ASSIMILATION
Page | 42
CHAPITRE 4 : LA DEMARCHE DU DECIDEUR,
INTRODUCTION GENERALE
DU GESTIONNAIRE ET LA PRISE DE DECISION
Objectifs spécifiques
Page | 43
passé qui lui est propre, des valeurs partagées, une certaine notoriétéaux yeux des
clients et partenaires que le décideur doit prendre en compte.
Page | 44
ambitieux, de par son goût du risque peut conduire l'entreprise vers des succès ou des
échecs, alors que le dirigeant prudent peut faire progresser l'entreprise avec
beaucoup de précautions.
Page | 45
Il doit être un contrôleur : Il doit contrôler les travailleurs puis se rassurer que les
objectifs fixés sont atteints, dans le cas contraire, il doit apporter lescorrections
nécessaires.
Le contrôle des résultats : les objectifs en matière de gestion sont fixés sur labase
de résultats prévisionnels (escomptés) qui peuvent être qualitatifs, quantitatifs ou
mixtes.
Assouplir les horaires de travail afin de satisfaire aux aspirations des travailleurs
(résultat qualitatif).
Page | 46
La décision de prendre en compte une proposition des travailleurs concernant le
processus de production peut réduire les charges de l'entreprise de 8% et améliorer
les conditions de travail (résultat mixte).
Conclusion :
Page | 47
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Notre société est influencée par un ensemble de structures organisationnelles commeles écoles
Les écoles primaires et secondaires, les universités, les hôpitaux, les équipes de
foot………
Toutes ces organisations ont des points en commun .On y trouve plusieurs personnes
« les Gestionnaires » visant des buts communs, en utilisant des ressources pouratteindre
les buts visés
La définition stipule que la nature même de la gestion est de
s’assurer que les
personnes d’une organisation sont utilisées de façon optimale.
Economie : comment obtenir les ressources au moindre coût par une analyseavant d’investir
et de dépenser
Rendement : Comment exploiter les ressources de la façon la plus adéquate
pour atteindre de plein rendement ?
Efficacité : comment atteindre le mieux les objectifs de l’entreprise ?
Les principales compétences requises pour créer puis développer uneentreprise
performante peuvent s’énoncer comme suit :
Un ensemble de connaissance ou savoir, un ensemble de compétencestechniques ou savoir-
faire, un ensemble de qualités personnelles personnalité
Page | 48
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Revue étrangères
le dirigeant
capital
management
« Dictionnaire de l’économie et des sciences sociales
1995
Page | 49
EXERCICES D’ASSIMILATION
EXERCICES d’application : Questions Réponses
Page | 50
TROISIEME PARTIE : LE FONCTIONNEMENT DE L'ENTREPRISE
INTRODUCTION GENERALE
Dans les économies contemporaines les entreprises ne produisent plus avant de
chercher à vendre. La tendance actuelle est que, les entreprises neproduisent que
ce qu'elles sont quasiment sûr de vendre. Ce changement de vision fait de la
connaissance préalable des besoins des consommateurs et la préparation des
actions commerciales, des éléments essentiels de la vie des entreprises.
Page | 51
SECTION 1 : LA CONNAISSANCE DU MARCHE ET DE SON
ENVIRONNEMENT :
1-1. La mercatique :
a)- Définition :
La mercatique (en anglais Marketing) est l'ensemble des actions ayant pour
objectif de prévoir, de constater, de stimuler, de susciter ou de renouveler les
besoins du consommateur et de réaliser l'adaptation continue de l'appareil
productif et de l'appareil commercial d'une entreprise aux besoins ainsi constatés.
La logique mercatique :
Les actions mercatiques tiennent principalement aux démarches suivantes :
Etudier le marché.
Page | 52
des clients. La vente devient une activité spécifique qui permet de faire acheter la
production. Le marché est le point d'aboutissement du cyclede production.
1-2. Le marché :
Page | 53
Pour affiner la connaissance du marché l'entreprise distingue :
- L'acheteur (celui qui paie le produit) et le consommateur (celui qui utilisele
- produit) qui ne sont pas toujours la même personne. Ex : Jouets pour
enfants.
- L'acheteur du réseau de distribution et l'acheteur final qui n'ont pas les
mêmes besoins.
Ex : Le grossiste et le consommateur final
On note également les intervenants du marché que sont les consommateurs, les
distributeurs et les concurrents.
Il faut connaître enfin ceux qui interviennent sur le marché tels les consommateurs
dont il faut connaître les besoins, les prescripteurs (pour les produits
pharmaceutiques vendus sur ordonnance), les distributeurs (supermarchés, petits
commerces) et les concurrents.
Page | 54
b)- Le découpage du marché :
Le marché d'une entreprise est l'ensemble des consommateurs qui sont intéressés
par le produit de celle-ci. Découper le marché, c'est diviser ou repartir cet
ensemble de consommateurs en fonction de critères qui permettent d'adapter au
mieux les produits à la clientèle visée. Ce découpagefacilite les prévisions en ce
qui concerne le chiffre d'affaires et les investissements de l'entreprise. Il existe
toutefois deux types de découpages du marché : Le découpage traditionnel et le
découpage moderne.
Pour tout produit, il existe un marché principal, mais les études mercatiques
doivent permettre de connaitre tous les autres marchés qui ont des liens avecce
marché principal dont la découverte est faite par un laboratoire de pharmacie
qui pratique un prix relativement élevé, alors que les acheteurs de brevets
Page | 55
fabriquent et vendent le produit à un prix relativement bas.
Mais tout cela ne peut suffire à amener les consommateurs à faire des choix
commerciaux, le plan de marchéage (ou marketing-mix) permet de coordonner
de manière cohérente les actions marketing suivantes qui sont susceptibles de
stimuler la consommation : Les politiques du produit, du prix, de la distribution,
de la vente et de la communication.
Ces questions permettent de définir les gammes de produits répondant aux besoins
du consommateur dans les créneaux que l'entreprise a décidé de couvrir.
Page | 56
Cependant, tout comme les êtres humains, les produits ont un cycle de vie : ils
naissent se développent et après une phase de maturité permettant à l'entreprise
de dégager d'importants bénéfices, ils disparaissent pour faire place à d'autres
Chiffre D’affaires
Temps
- La phase de lancement :
- La phase de croissance :
- La phase de maturité :
- La phase de déclin :
1.3. La politique du prix (à quel prix vendre ? Déterminer le prix de ses produits est
une décision importante pour l'entreprise. Elle le fait en tenant compte de ses
objectifs mais aussi de ses contraintes (considérations économiques et
psychologiques.)
Page | 57
b)- Les contraintes :
Page | 58
Compte tenu du nombre d'intervenants entre le producteur et le consommateur
final on peut déterminer les canaux longs (deux intermédiaires ou plus), les
canaux courts (un intermédiaire) et les canaux ultra-courts (aucun intermédiaire).
Le choix des canaux de distribution doit se faire en tenant compte de la nature des
produits à distribuer, de la dispersion de la clientèle, de la fréquence de ses achats,
des concurrents et de la réglementation en matière de commerce.
Page | 59
Le marchandiseur vendeur qui peut conseiller sur l'installation et la mise en
place des rayons.
a)- La publicité :
a) - La promotion :
Si la publicité cherche à attirer le client vers le produit, la promotion quant àelle -
, pousse le produit vers le consommateur par divers procédés : la vente avec prime,
les I jeux, les réductions de prix, les essais ou échantillonnages, les animations sur
les lieux - de vente...
Page | 60
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Page | 61
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Page | 62
EXERCICES D’ASSIMILATION
EXERCICES et QUIZ : trouver la ou les bonnes réponses suivantes :
Dossier 1 : Comment définir l’entreprise ?
a) Est une communauté humane,
b) Une fonction sociale essentielle,
c) L’entreprise mobilise et rémunère du travail et du capital.
Dossier 2 : Quels sont les principaux objectifs économiques de l’entreprise ?
a) Rentabilité,
b) Conquête de marché
c) Profit,
d) Assurer l’épanouissement humain
e) Permettre de réguler les activités non polluantes.
Dossier 3 : Qu’est-ce que la production ?
a) Transformation des ressources conduisant à la création des biens et services
b) La combinaison du travail, du capital technique et consommations intermédiaires
c) La condition préalable à toute activité de l’entreprise
d) Une étape pour la réalisation des objectifs sociaux de l’entreprise
Dossier 4 : parmi les auteurs suivants, lequel ou lesquels ont a…… l’entreprise,
regroupe son organisation et son rôle.
a) FAYOL
b) MASLOW
c) HERZBERG
d) KEYNES
e) FRIEDMAN
Dossier 5 : Le marché est :
a) Le lieu de confrontation de la demande et de l’offre des biens et services,
b) Le de rencontre des clients,
c) Le de rencontre des chefs d’entreprises et des acheteurs,
Dossier 6 : le marketing mix regroupe
a) La politique de prix et de produits
b) La politique de prix, de produit, de communication et de distribution
c) Les politiques de prix, de produit, de communication et de vente
Dossier 7 : la force de vente est constituée de :
a) L’ensemble des clients et des vendeurs
b) L’ensemble des personnes impliquées dans la vente et la fabrication du produit,
c) Personnel impliqué dans la vente des produits et en relation directe avec les acheteurs
Dossier 8 : le cycle de vie du produit :
a)
b)
c)
d)
Dossier 9 ; les principales fonctions de distribution :a)
b)
c)
d)
e)
Dossier 10 : la politique de communication Enumérer les trois éléments de la communicationa)
b)
c)
Page | 63
CHAPITRE 6 : L'ENTREPRISE ET SON FINANCEMENT
INTRODUCTION GENERALE
Objectifs spécifiques
Principe général ;
L'entreprise doit engager des frais (de nature diverses) qu'elle devra le plus
souvent payer avant d'avoir encaissé les recettes générées par l'élément concerné
(achat d'une machine-outil par exemple). Le besoin de financement naît de ce
décalage dans le temps entre les paiements, et les encaissements.
Page | 64
1 -1. L'analyse des besoins de financement :
1-2 La trésorerie
Trésorerie = FR - BFR
a)- Le FR est la partie des ressources durables (capitaux propres, emprunts) qui
doit assurer le financement de l'activité à court terme dans l'entreprise (c.a. à moins
d'un an) : achat de stocks de matières 1ères, délais de paiements accordés aux
clients, délais de paiements accordés par les fournisseurs. En somme ce sont les
liquidités qui permettent à l'entreprise de financer ses activités à court terme.
Page | 65
b)- Le BFR est le montant de liquidités nécessaires à l'exploitation de
l'entreprise.
• En cas d'augmentation du FR :
Page | 66
PARAGRAPHE 1 : LES BESOINS DE FINANCEMENT DES
INVESTISSEMENTS :
Quel que soit l'étape de la vie de l'entreprise, on peut distinguer deux typesde
besoins de financement (voir tableau ci-dessous) :
Page | 67
- Une société de portefeuille ou holding pur : C'est une société mère qui
abandonne à ses filiales toutes ses activités d'exploitation. Les immobilisations
financières constituent ainsi l'essentiel de son bilan. Dans ce cas, ses revenus sont
constitués de produits financiers et ne proviennent plus de ses ventes.
- Les investissements réglementaires : Ils sont imposés par la loi. Ex
: Les équipements de sécurité ou les dispositifs de lutte contre les rejets polluants.
Paragraphe 2 : LES MOYENS DE FINANCEMENT:
a)- L'autofinancement :
C'est un mode de financement réalisé par une entreprise à l'aide de ses propres
ressources correspondant aux amortissements, provisions, bénéficesaprès impôts
non distribués. Il nécessite des capitaux disponibles dans l'entreprise.
L'autofinancement montre la capacité de l'entreprise à réaliser des économies.
Page | 68
L'autofinancement est consacré à l'acquisition d'immobilisations mais aussiau
remboursement d'emprunts ou à l'augmentation du fonds de roulement.
Ce sont les sources de financement qui ne sont pas nés de l'activité de l'entreprise.
Directions :
a) : Par augmentation de capital :
Lorsqu'une entreprise n'est pas cotée en bourse, elle peut procéder à une
augmentation de capital par émission d'actions en faisant de nouveau appel à ses
actionnaires fondateurs.
Lorsqu'une entreprise est cotée en bourse et qu'elle est de taille importante, elle
peut accéder au marché boursier et faire appel à l'épargne publique par émission
d'actions d'obligations pour trouver des capitaux à long terme dontelle a besoin
pour [financer sa croissance.
Page | 69
selon des modalités définies.
L'emprunt peut être fait auprès des prêteurs ou auprès des établissements de crédit.
Les crédits à moyen terme sont en général du ressort des banques, alors queles
prêts à long terme relèvent plutôt d'organismes financiers spécialisés selon l'objet
des prêts accordés.
Dans le cas d'une petite entreprise, l'entrepreneur peut trouver également lesfonds
nécessaires à son financement auprès de ses proches (parents, amis...).
NB : Les crédits bancaires sont des prêts d'argent octroyés par la banque à une
entreprise pour une échéance à moyen terme entre 2 et 7 ans.
c)- Le crédit-bail :
Page | 70
Il est à la fois un procédé d'investissement et un moyen de financement. Il permet
à l'entreprise d'utiliser des immobilisations sans les faire entrer dans son
patrimoine. C'est un mécanisme par lequel un établissement financier achète le
matériel et le loue à une entreprise. Enfin de contrat, l'entreprise peut soit restituer
le bien, soit renouveler la location (à un tarif différent), soit acquérir le bien (devenir
propriétaire du matériel) contre versement d'une somme convenue au départ.
BFR = Stocks + Créances clients - Dettes fournisseurs. Le BFR est financé par le
fonds de roulement net global (FRNG) qui est l'excédent des ressources stables
sur les emplois stables.
Page | 71
trésorerie.
3.3 : L’escompte :
Il arrive souvent qu'un chef d'entreprise reçoive en paiement une traite ou lettre
de change. Il peut alors "monnayer" celle-ci par la pratique de l'escompte. Cela
signifie que le banquier fait à l'entreprise une avance de fonds d'un type particulier
(escompte) qui lui permet de disposer instantanément du montant de sa (créance.
Cette avance est matérialisée par le crédit au compte de l'entreprise du montant de
l'effet, avec déduction des intérêts et agios.
3.4 : L'affacturage :
Page | 72
a)- Les facilités de caisse :
Elles sont destinées à pallier les décalages occasionnels qui peuvent survenirdans
la trésorerie de l'entreprise. Elles permettent de faire face à des décaissements qui
dépassent les disponibilités de trésorerie mais qui seront remboursées par les
rentrées normales dans les jours qui suivent. L'entreprise va y recourir le plus
souvent pour les échéances fin de mois, le 10 ou le 15 ou à l'occasion des payes
du personnel.
La banque peut également autoriser les entreprises à avoir un compte courant débiteur
en leur offrant des crédits de campagne pour les besoins saisonniersou des crédits
relais pour les besoins exceptionnels.
b)- Le découvert :
Page | 73
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Le fait de mettre tous les œufs dans le même panier ne sera jamais
considéré comme stratégie d’affaires, surtout lorsqu’il s’agit de financer
votre entreprise.
Page | 74
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Page | 75
EXERCICES D’ASSIMILATION
QCM : Choisir la réponse en donnant pour chaque numéro la bonne lettre.
Page | 76
CHAPITRE 7 : ASPECTS MATERIELS ET TECHNOLOGIQUES
INITIATION A LA LOGISTIQUE
INTRODUCTION GENERALE
Objectifs spécifiques
Page | 77
SECTION 1 : LA PLACE DE LA LOGISTIQUE DANSL'ENTREPRISE:
1-1. Définition :
Quant aux Français D. Texier, H. Mathé et J. Colin ils proposent, une définition
plus extensive mais plus abstraite. Pour eux « la logistique est le processus
stratégique par lequel l'entreprise organise et soutient son activité. A ce titre
sont déterminés et gérés les flux matériels et informationnels afférents, au
niveau interne et externe, que ce soit en amont ou en aval. ».
On peut déduire de ces deux définitions que, la logistique organise et soutient l'activité
de l'entreprise en gérant les flux physiques (matières premières, produits finis) et
les flux d'informations à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise.
-La logistique de soutien : Elle intervient à partir de la vente des produits etinclut
I l'après-vente et la maintenance.
Page | 78
1-3. Les effets de la logistique sur l'entreprise :
Afin d'obtenir cependant une plus grande cohérence dans la gestion des différents
flux physiques ou d'informations, de nombreuses entreprises ont tendance
aujourd'hui à développer une « logistique intégrée ». Celle-ci consiste à
concevoir une logique unique entre les différents sous-systèmes de l'entreprise
(approvisionnement, production, distribution...) afin d'éviter les
disfonctionnements liés à une gestion parcellaire des flux.
Ainsi, les aspects logistiques sont intégrés dès la conception du produit jusqu'à sa
maintenance après-vente dans toutes les phases du cycle de vie duproduit.
• La croissance de l'entreprise :
Soit parce que la stratégie implique une parfaite maitrise de problèmes logistiques
(logistique a posteriori). Ex : La stratégie commerciale de la Redoute (livraison
en 48 heures) implique une gestion de flux particulièrement performante.
Page | 79
- Soit parce que la logistique est partie prenante aux stratégies industriellesqu'elle
contribue à modeler (logistique a priori).
Ex : Une logistique intégrée chez Bull a permis d'améliorer les délais de livraison,
de réduire les taux d'indisponibilité tout en diminuant les coûts de façon
significative. -Par l'abaissement des coûts logistiques grâce à une réflexion et à
une action globale sur l'ensemble des coûts de l'entreprise (internalisation).
d'approvisionnement.
Normes de coûts.
La diversification de l'entreprise :
Page | 80
Ex : Findus, à partir d'une parfaite maîtrise technologique de la chaîne de froid a
élargi l'activité de producteur de crème à celle d'industriel du surgelé (viandes,
poissons légumes, plats cuisinés).
Elle est due à une plus grande souplesse dans la distribution amont et aval,et à
une meilleure maîtrise de la gestion des transports et du stockage.
Page | 81
2.2 : L'organisation des flux internes et de l'espace :
La logistique doit déterminer le cheminement optimal des pièces entre tous les
postes de travail pour réduire les temps d'attente et les stocks.
Page | 82
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Car il s’agit d’optimiser la gestion des moyens pour atteindre les objectifs
prédéfinis.
Page | 83
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Page | 84
EXERCICES D’ASSIMILATION
Consignes : ce QCM compte 8 questions relatives aux notions abordées en cours
Il vous est recommandé de bien lire l’énoncé
Q1 : Dans l’environnement de l’entreprise, à quelle caractéristique correspond une
période de forte croissance avec des marchés porteurs, des marges confortables et
où l’on produit pour vendre ?
offre supérieure à la demande
offre = demande
offre inférieure à la demande
q 2 :dans le contexte de la nouvelle gestion de production, une entreprise doit avoir
la capacité d’influencer l’évolution du marché avant ses concurrents .
On dit alors qu’elle est :
a- Réactive
b- Proactive
c- Suractive
Q 3 : l’entreprise doit chercher, dans le cadre de sa gestion de production à passer
d’une logique de charges à une logique de flux.
Cette affirmation est-elle vraie, nécessaire et suffisante.
Page | 85
CHAPITRE 8 : APPROCHE GEOMETRIQUE : CELLE DES
RELATIONS HUMAINES
Objectifs spécifiques
Alors que pour Taylor l'homme n'est qu'un auxiliaire de la production (un simple
rouage de la chaîne de production), qui sera évalué sur son rendementphysique,
l'optique moderne insiste au contraire sur les capacités créatives de l'homme, ses
capacités relationnelles (services à la clientèle communication).
Page | 86
(développer et exploiter un avantage compétitif).
Les mutations technologiques ont entraîné une triple évolution des modes de
gestion du personnel au niveau des qualifications, des effectifs et de la duréede
travail :
L'analyse des besoins des travailleurs a conduit à une modification des pratiques
en matière de GRIL L'école des relations humaines avec les travaux de Elton
Page | 87
Mayo, de Abraham Maslow et de Me Gregor a respectivement montré que les
équipes et groupes de travail, les communications internes, l'analyse des besoins,
les responsabilités des travailleurs, leur participation aux prises de décisions...
sont les nouveaux enjeux de la gestion des ressources humaines.
Dans une première optique, l'homme est perçu comme une force de travail.
L'individu est une « main ». C'est l'optique matérialiste de Taylor. Il suffit
d'organiser la production de donner des ordres, le travailleur n'a pas à penser.Sa
motivation est pécuniaire. Toute l'organisation scientifique du travail (OST)
repose sur une vision mécaniste de l'individu (parcellisation des tâches).
Page | 88
La gestion du personnel (embauche, rémunération et condition de travail).
• Le poste de travail :
Ici, il faut une adaptation de l'homme au poste qu'il occupe et vice versa. C'est
d'ailleurs l'un des objectifs de la formation qui est d'assurer l'adaptationde l'individu
aux exigences du poste de travail. L'analyse du poste après avoir défini le contenu du
travail en termes d'ensemble de tâches à accomplir, doit préciser les
caractéristiques physiques et intellectuelles qu'impliquent ce poste, ce qui permet
un recrutement judicieux.
• La conception du commandement :
Page | 89
Selon la théorie Y, l'homme aime son travail, il aime prendre des responsabilités
et s'implique dans ce qu'il fait ; diriger le travail consiste à fixer des objectifs aux
Gérer l'emploi, c'est mettre le bon individu à la bonne place au bon moment.
Cela signifie qu'il faut évaluer et anticiper les besoins de l'entreprise avant de
recruter le personnel.
Page | 90
Paragraphe 2 : L'administration des ressources humaines
Gérer les ressources humaines est un ambitieux projet si l'on en juge par la
diversité des objectifs :
2.1 : Le recrutement :
La prospection : Elle consiste à avoir une attitude active sur le marché de l'emploi
en vue de susciter des candidatures nombreuses.
La sélection : Elle consiste à choisir les candidats qui répondent le mieux aux
critères de l'entreprise à partir des méthodes suivantes : Curriculum vitae, certificat
de travail, diplômes, attestations, tests psychotechniques, essais professionnels,
entretien- embauches, etc. L'accueil : Il consiste pour l'entreprise à retenir le
candidat par une lettre d'engagement ou un contratde travail précisant la date, le
lieu d’embauche, le poste d'affectation, la qualification, la rémunération initiale
et la durée du contrat.
Page | 91
Le recrutement interne : Le poste à pourvoir est proposé à des salariés de
l'entreprise. L'avantage ici est la rapidité d'adaptation au poste. C'est un facteur de
promotion et de motivation du travailleur. Mais l'inconvénient c'est le danger de
sclérose de l'entreprise.
c) La rémunération :
d) La formation :
Page | 92
sens qu'elle permet d'améliorer la productivité de l'entreprise. Elle vise :
La GRH a également pour mission d'une part d'anticiper et de gérer les éventuels
conflits sociaux et d'autre part de définir un ensemble d'actions pour améliorer et
entretenir le climat social de l'entreprise. L'obligation d'établir un bilan social est
venu formaliser la nécessité de définir une politique sociale d'ensemble
(qualification, recrutement, hygiène, sécurité, formation).
Page | 93
POINTS IMPORTANTS A RETENIR
Les hommes dans l'entreprise sont une ressource dont la gestion est
complexe. Il faut reconnaître toutefois qu'une bonne gestion de celle-ci est
un élément fondamental du succès et de la survie de l'entreprise, tout en
maîtrisant le vocabulaire juridique du transport et de contrat.
Page | 94
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES POUR APPROFONDIR LE
CHAPITRE
Page | 95
EXERCICES D’ASSIMILATION
Page | 96