Dossier D'entreprise

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2020/20

21
Noms des étudiants :

HMIDICH Salma .
FARAH Oussama.

Sous la
supervision de :
Mr. ESBAI
REDOUANE.

LA DIVERSITE DES
ENTREPRISES SELON
LE SECTEUR
D’ACTIVITE
PLAN :

 Introduction ;
 Définitions :
Secteur primaire ;
Secteur secondaire ;
Secteur territoire ;
Services marchands ;
Services non marchands ;
Profession libérale, artisanale et commerciale.

 Statistiques et chiffres :
La répartition des entreprises selon leurs activités
Le nombre des employées dans chaque secteur
 Analyse et réflexion :
L’évolution du marché des entreprises selon chaque
secteur

1/ Introduction
Les notions de secteur d’activité, de branche
professionnelle ou économique, de filière économique,
voire de filière d’excellence ou de pôle de compétitivité
possèdent chacune leur intérêt et leur justification propre
dès qu’il s’agit d’appréhender l’activité économique et ses
spécificités (observation de l’emploi) ou de définir des
cadres contractuels pour la mise en œuvre d’actions
(construction de politiques emploi-formation), l’impulsion
de projets (coopérations territoriales interinstitutionnelles)
ou la négociation (régulation des relations
professionnelles, construction de la qualification).
Parfois difficile à distinguer l’une de l’autre, mais loin
d’être redondante, voire même antagonistes, ces notions
recouvrent chacune des périmètres d’activité et
d’intervention différents mais possèdent toutes en
commun de rassembler, agréger et parfois fédérer les
acteurs économiques et en particulier les entreprises. Elles
constituent alors autant d’entrées utiles pour apprécier
l’activité économique d’un territoire, son dynamisme, sa
capacité à se structurer et à fédérer les acteurs
économiques et donc sa capacité d’innovation et
d’anticipation.

Le groupement des activités économiques de production


se fonde sur la notion de secteurs d’activité. Un secteur
d’activité regroupe des entreprises de fabrication, de
commerce ou de service qui ont la même activité
principale dans une nomenclature d’activité économique
donnée.

L’activité économique au sens du BIT (Bureau international du


travail)
La définition par le BIT de la catégorie des activités
économiques fait intervenir deux critères dans la définition
de cette catégorie, la notion de subsistance d’une part, et
la notion de production d’autre part. En premier lieu,
l’activité économique inclut non seulement des activités
orientées vers le marché, c’està-dire, dont le produit est
susceptible d’un échange, qu’il soit marchand ou non
marchand, mais aussi des activités de production
destinées à la consommation propre d’un individu
(production hors-marché). En second lieu, une activité sera
considérée comme économique si le produit de cette
activité peut être classé dans la nomenclature du système
de comptabilité nationale (System of National Account), ce
système ayant été établi par la division statistique de
l’ONU en vue de permettre, par exemple, le calcul
harmonisé du Produit Intérieur Brut (PIB) d’un pays.

2/ Définitions :

Les trois secteurs d’activité :

Secteur primaire :

Le secteur primaire comprend l'agriculture, la pêche, l'exploitati


on forestière et l'exploitation minière.
On désigne parfois les trois dernières industries par «
autres industries primaires ». Les industries
primaires sont liées à l'extraction des ressources de la terre et à
l'agriculture.

Secteur secondaire :

Le secteur secondaire regroupe les activités liées à


la transformation des matières premières issues du
secteur primaire. Il comprend des activités aussi variées que l’in
dustrie du bois, l’aéronautique et l’électronique…
Ce secteur, même s’il représente une part relativement modest
e du PIB des pays développés (par exemple 20,6
% en France en 2006), est considéré comme stratégique ;
il fournit des emplois
d’ingénieur et fournit du travail de recherche et développement
à des entreprises du secteur tertiaire.

Composantes :

 Aéronautique
 Agroalimentaire
 Automobile
 Astronautique
 Bâtiment et travaux publics
 Construction ferroviaire
 Energétique
 Industrie pharmaceutique
 Industrie spaciale
 ….

Secteur tertiaire :
Le secteur tertiaire regroupe toutes les activités économiques q
ui ne font pas partie des deux autres.
Par exemple, l’assurance, l'enseignement, la grande distribution
, les associations, le tourisme font
partie du secteur tertiaire. Il s’agit du secteur qui produit des se
rvices.
Dans les pays développés, c’est de loin le secteur le plus import
ant en nombre d'actifs occupés.
On distingue le secteur tertiaire marchand du secteur tertiaire n
on marchand, ce dernier comprenant la
production de services non échangeables comme la justice, la s
écurité, etc.
Branches :
 Banque
 Commerce
 Finance
 Communication
 Tourisme
 Télécommunication
 Transport, logistique
 Recherche
 Informatique
 Conseil
 Audit
 Banque
 Assurance
 Services publiques
 Services juridiques
 Sécurité
 Santé
 Education
 ….

Les services et productions marchandes et non


marchandes :

Marchandes :

Les biens et services marchands sont principalement


produits par des entreprises privées. Cette dernière a pour
objectif de vendre ses produits à un prix supérieur au coût
de production sur le marché afin d'en tirer profit. Par
exemple, un téléphone mobile est un produit du marché et
un coiffeur est un service du marché. La production du
marché comprend également le troc, le paiement en
nature ou la création de stocks.

La production de ces produits et services est financée par


des capitaux privés. C'est le fondement du capitalisme.

Non marchandes :

Les biens et services non marchands proviennent


principalement de l'État. Cela comprend les dépenses liées
à l'administration publique, à l'éducation, à la justice, aux
centres d'emploi et à la santé. La production non
marchande comprend également les services fournis par
des associations caritatives (Les restos ducœur, secours
de masse, etc.) ou des organisations à but non lucratif
(églises, partis politiques, etc.).

Les fonds destinés à la production non marchande proviennent


de subventions de l'État et de dons de particuliers et
d'entreprises.

Profession libérale :

Le fait d’être en profession libérale indique seulement


l’exercice d’une activité professionnelle exercée de manière
indépendante par une personne seule, de manière autonome,
c’est à dire sans le contrôle d’une quelconque hiérarchie, et
avec un potentiel engagement de sa responsabilité personnelle.
Cette notion s’oppose donc à la notion de salarié : ce dernier
étant soumis par un lien de subordination avec son employeur,
et n’engage pas sa responsabilité.

Les professions libérales du fait de leur particularité bénéficient


de statuts, et d’un régime d’impôt particulier.

Les professions libérales sont les activités non salariées, non


agricoles, non commerciales, non artisanales, cela regroupe de
manière générale les prestations de service de type bénéfices
non commerciaux.

Les professions pouvant être qualifiées de libérales sont les


professions concernant les services intellectuels et conceptuels
pour le public, ou pour les clients, par opposition aux activités
commerciales et industrielles.

Une autre des particularités des professions libérales est


qu’elles s’exercent dans le respect de principes éthiques liés à
la profession, ou dans le respect d’une déontologie
professionnelle. Bien qu’indépendants, les professionnels
libéraux sont toutefois soumis au respect de certains grands
principes, auxquels ils ne peuvent déroger .

On donne des exemples des métiers de l’artisanat :

 Peintre en bâtiment
 maître-tailleur
 Peintre en décors
 Esthéticienne
 Fleuriste
 Métiers autour de la pierre
 Ébéniste
 Ferronnier d'art
 Métiers autour de métal

Le terme profession libérale recouvre en fait plusieurs


statuts. L'exercice d'une profession libérale peut s'inscrire
dans le cadre d'une entreprise individuelle ou d'une société.
Principale structure de l'exercice libéral : l'entreprise
individuelle, notamment grâce à des formalités
d'immatriculation simplifiées et un fonctionnement de
l'activité très léger. Pour l'exercice libéral sous forme de
société, les statuts juridiques possibles sont nombreux :
Société d'exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL),
Société d'exercice libéral à forme anonyme (SELAFA), Société
civile professionnelle (SCP), Société en participation (SEP),
Société civile de moyens (SCM), Société par action simplifiée
(SAS)

Profession artisanale :

Les activités artisanales sont les activités exercées par les


entreprises n’employant pas plus de 10 salariés et qui exerce
une activité indépendante de production, de transformation, de
réparation ou de prestation de services artisanales.
On retrouve notamment dans les activités artisanales les
métiers de l’alimentation (boulangers, boucher, pâtissiers,
fromagers, chocolatiers…), les métiers du bâtiment et de la
production (maçons, carreleurs, couvreurs, plombiers,
électriciens, menuisiers, fabricants d’objets…) et les services
artisanaux (coiffeurs, horlogers, couturiers, maroquiniers…).
Vous pouvez accéder à la liste des professionnels relevant de
l’artisanat sur le site internet de la chambre des métiers.
Les entreprises artisanales sont tenues de s’immatriculer au
répertoire des métiers. L’immatriculation au registre du
commerce et des sociétés est également obligatoire lorsque
l’activité artisanale est exercée en société et/ou lorsqu’une
activité commerciale est également exercée par l’entreprise.
Egalement, un stage obligatoire de préparation à
l’installation doit être effectué avant de demander
l’immatriculation.

Profession commerciale

3/ Statistiques et chiffres :

La répartition des entreprises par secteur d’activité :

• Le secteur : Ensemble des entreprises ayant la même activité


principale.
Le HCP (Haut commissariat au plan) vient de livrer les premiers
résultats d’une récente étude effectuée auprès des entreprises
sur tout le territoire national. Selon le HCP, cette enquête vise à
appréhender les activités des entreprises, dans leur diversité,
et leur perception du cadre juridique, économique et social
dans lequel elles évoluent. Dans le détail, on note une forte
concentration des entreprises dans l’axe Casablanca-Tanger.
En effet, 63% d’entre elles sont implantées dans cet axe. La
région Casablanca-Settat regroupe 39% des entreprises, contre
15% pour la région de Rabat-Salé-Kenitra (15%) et 9% pour la
région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

En ce qui concerne les entreprises industrielles, c’est


toujours l’axe Casablanca-Tanger qui remporte la Palme d’Or
avec 68% de l’effectif global. Ce qui se comprend très bien vu la
disponibilité de l’infrastructure (zone industrielles,
logistiques, zones

d’accélération industrielle, centres d’affaires, banques…) et


bien d’autres conditions. Sur les 68%, la région Casablanca-
Settat concentre à elle seule 47% des entreprises industrielles
du royaume. Le HCP note aussi que le poids des TPME
représente 93% de l’ensemble des entreprises au Maroc, soit
64% (TPE), 29% (PME) et 7% (Grandes Entreprises-GE).

Répartition des entreprises selon secteur d’activité

Secteurs TPE PME GE TOTAL

Construction 20,9% 21,2% 22,9% 21,1%

Services 43,5% 41,5% 23,8% 41,5%


Commerce 27,9% 26,5% 27,5% 27,5%

Industrie 7,7% 10,9% 25,8% 9,9%

TOTAL 100% 100% 100% 100%

Autres chiffres très édifiants, les entreprises dans leur ensemble


sont globalement de création récente. Ainsi, on apprend que
75% des entreprises ont moins de 20 ans et 35% moins de 10
ans. Il faut savoir que 64% de TPE, 40% d’entre elles ont moins
de 10 ans. Et du côté des grandes entreprises (GE), plus de
la moitié ont plus de 20 ans. De même, l’enquête montre que
les entreprises nouvellement créées sont principalement
des TPME. Selon le HCP, plus des 2/3 des entreprises au Maroc
opèrent dans le secteur tertiaire et moins de 10% d’entre elles
exercent dans le secteur industriel.
Par contre, on a une répartition quasi uniforme des grandes
entreprises dans les différents secteurs d’activité. Autre chiffre
plus marquant encore, plus des trois quarts des entreprises
âgées de moins de 10 ans exercent dans le tertiaire alors que
les entreprises industrielles ne représentent que 3% de
l’ensemble de cette classe.
 Plus des deux tiers des entreprises opèrent dans le secteur
tertiaire
 Moins de 10% des entreprises exercent dans le secteur
industriel.
 Répartition quasi uniforme des GE entre les secteurs.
 Plus des trois quarts des entreprises âgées de moins de 10
ans exercent dans le tertiaire tandis que les entreprises
industrielles ne représentent que 3% de l’ensemble de
cette classe.

➔ La création d’entreprises s’opère principalement dans le


secteur tertiaire et de moins en moins dans l’industrie.
• La répartition des entreprises par secteur, catégorie et
tranche d’âge fait apparaitre notamment que les
entreprises de moins de 10 ans sont majoritairement des
TPME (97%) et que 15% de celles de 20 et plus sont des
GE.
TAB.1.4. Répartition des entreprises par
secteur, catégorie et tranche d’âge.

Secteurs d'activités Tranches d’Age Total


Moins 10 à 20 ans
de 10 moins et plus
ans de 20
ans
Constructio TPE 82,7% 60,4% 36,8% 63,6%
n
PME 16,0% 30,3% 47,2% 28,6%
GE 1,3% 9,3% 16,0% 7,8%
100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

Commerce TPE 73,8% 66,0% 54,7% 65,3%


PME 24,0% 30,9% 27,1% 27,5%
GE 2,2% 3,1% 18,1% 7,3%
100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
Services TPE 69,3% 62,9% 71,2% 67,3%
PME 28,6% 32,0% 22,3% 28,5%
GE 2,1% 5,1% 6,5% 4,2%
100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
Industrie TPE 46,4% 65,4% 33,7% 50,0%
PME 28,9% 23,0% 41,0% 31,2%
GE 24,7% 11,6% 25,3% 18,8%
100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
Total TPE 72,6% 63,4% 54,1% 64,3%
PME 24,7% 30,2% 31,0% 28,5%
GE 2,7% 6,4% 14,9% 7,2%
100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
 Les entreprises exportatrices représentent 7% de
l’ensemble.
 41% des entreprises exportatrices opèrent dans
l’industrie.
 60% des GE exportatrices sont dans l’industrie.
Répartition des entreprises exportatrices par
secteur d’activité
Secteurs TPE PME GE Total

Construction 0,0% 8,1% 4,9% 5,0%

Commerce 20,5% 25,0% 24,2% 23,6%

Services 66,9% 23,1% 11,2% 30,1%

Industrie 12,5% 43,9% 59,6% 41,3%

Total 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

 Un tiers des entreprises exportatrices ont moins de


10 ans.
 Plus de la moitié des entreprises exportatrices
opérant dans l’industrie ont plus de 20 ans.

➔ Les entreprises exportatrices sont principalement


industrielles et anciennes alors que celles qui se créent
sont plutôt dans le tertiaire.

Activités des entreprises :


Investissement

secteur catégorie %des %dans le


entreprise secteur
ayant
investissemen
t
Commerce TPE 26,9% 47,3%
PME 49,4% 36,6%
GE 82,3% 16,1%
Total 37,1% 100%
industrie TPE 19,3% 22,5%
PME 54,2% 39,5%
GE 86,4% 38%
Total 42,8% 100%
construction TPE 29,2% 45,3%
PME 58,8% 41%
GE 71,4% 13,7%
Total 41% 100%
service TPE 32,9% 58,6%
PME 43,5% 32,7%
GE 78,5% 8,6%
Total 37,8% 100%
Total TPE 29,4% 48,7%
PME 49,5% 36,4%
GE 80% 14,9%
Total 38,8% 100%

 39% des entreprises ont investi. Cette proportion


s’élève à 80% pour les GE
 Pour les entreprises exportatrices, cette proportion
atteint 62%.
 44% des entreprises récentes ont investi.
 La moitié des entreprises industrielles de 20 ans et
plus ont investi.
 Les GE investissent quelle que soit leur tranche
d’âge. 38% des TPE et 56% des PME de moins de 10
ans ont également investi.
 74% des entreprises invoquent le manque de
financement comme principal frein à
l’investissement.
 6% des entreprises ont mené des activités de
recherche et développement. Cette part est de 10%
dans l’industrie et de 3% dans le commerce. Cette
proportion est de 26% chez les GE et de 3% chez les
TPE.
 29% des entreprises exportatrices ont engagé des
actions de R&D et 38% pour les GE exportatrices.
 11% des entreprises qui ont investi ont mené des
actions de R&D.

➔ Les GE investissent en majorité quel que soit le secteur ou


l’âge. En ce qui concerne les entreprises qui n’investissent pas,
le manque de financement constitue le principal frein.

Recrutement et Formation
Recrutement • La moitié des entreprises ont effectué des
recrutements durant la période considérée. Cette proportion est
de 58% dans l’industrie, 53% dans les services, 52% dans la
construction et 44% dans le commerce. Les GE ont recruté à
hauteur de 90% contre 38% chez les TPE.

Formation :• 26% des entreprises ont mené des actions de


formation au profit de leur personnel. Cette proportion s’élève à
32% dans le secteur des services contre 26% pour les
entreprises industrielles. Par ailleurs, 75% des GE offrent une
formation à leurs employés contre 34% pour les PME et 18%
chez les TPE.

• 30 % des entreprises de 20 ans et plus ont fourni des actions


de formation à leur personnel contre moins de 20% des
entreprises de création récente.

• Pour les deux tiers des entreprises la formation continue n’est


pas une préoccupation. 23% citent des contraintes financières.

• 36% des entreprises invoquent l’absence de soutien de l’Etat


dans ce domaine.

• 37% des entreprises déclarent que le système actuel


d’éducation et de formation professionnelle ne leur permet pas
de trouver sur le marché du travail des profils adéquats.
L'industrie, avec 52% des entreprises, est le secteur qui souffre
le plus de cette inadéquation.

Environnement
Cette enquête constitue une opportunité de mieux connaître la
position des entreprises vis-à-vis des questions
environnementales qui deviennent de plus en plus importantes
pour le développement des entreprises. Les résultats de
l’enquête font ressortir quelques constats sur l’implication en
matière de protection de l’environnement

• 19,4% des chefs d’entreprises sont engagés dans des actions


de protection des ressources en eau. Cette proportion est près
de 40% chez les GE.
• 49% des GE s’engagent dans des actions de traitement des
déchets et 34% de celles-ci dans des actions liées à la réduction
des émissions polluantes.

• 6,6% des entreprises utilisent les énergies renouvelables ;


26% chez les GE contre 3,5% chez les TPE

• 44 % des entreprises ignorent les incitations publiques


offertes par l’Etat dans le cadre de la préservation de
l’environnement. Cette part est de 50% chez les TPE. Par
ailleurs, ces incitations sont considérées insuffisantes par 30%
des entreprises.

➔ Peu d’entreprises sont engagées dans des actions de


protection de l’environnement et 44% ignorent les incitations
de l’Etat en la matière.

Ouverture sur les marchés extérieurs


 6,8% des entreprises sont exportatrices.
 Cette proportion est de 28% dans le secteur de
l’industrie.
 31% des GE sont exportatrices.
 49% des entreprises exportatrices sont des
exportateurs occasionnels et plus particulièrement
chez les TPME où cette proportion est de 56%.
 43% des GE de moins de 10 ans sont exportatrices,
contre 5% chez les TPME du même âge.
 Globalement les entreprises récentes sont moins
régulières en matière d’exportation : leur proportion
est de 35% contre 51% pour l’ensemble des
entreprises exportatrices.
 9,6% des entreprises exportatrices ont bénéficié d’un
programme gouvernemental d’appui à l’export. 20%
des GE exportatrices bénéficient de cette aide. Cette
proportion est de 32% pour les GE de moins de 10
ans contre 1,7% chez les TPME de la même classe
d’âge.
 Les difficultés liées à l’exportation soulevées par les
entreprises exportatrices sont principalement la
gestion des taux de change (45%), le transport et la
logistique (41%) et la réglementation douanière
(34%). Les TPE sont les plus confrontées aux
problèmes d’accès au financement (38%) et aux
subventions de l’état (42%).
 53% des chefs d’entreprises exportatrices
considèrent que le coût de la main d’œuvre et celui
du financement sont les principaux facteurs
pénalisant leur compétitivité.
 64% des entreprises exportatrices estiment que la
baisse de la pression fiscale constituerait une mesure
importante pour l’amélioration de la compétitivité de
l’entreprise. Cette mesure est perçue de manière plus
importante par les GE à hauteur de 78% des
entreprises.

➔ Les entreprises qui exportent de manière régulière ne


représentent que 3,5%

➔ Quelques signaux de la montée des TPME à l’export

➔ Le coût de la main d’œuvre et celui du financement


sont les principales entraves à la compétitivité sur les
marchés extérieurs.

Financement
 Globalement, une entreprise sur cinq a recouru au
financement externe. Cette proportion s’élève à 46%
pour les GE et 18% chez les TPME.

Recours aux crédits bancaires

 Les entreprises recourent au crédit bancaire comme


source de financement externe dans 93% des cas quelle
que soit la taille. Les autres types de financement externe
ne sont sollicités que rarement.
 35% des entreprises ont demandé un crédit auprès d’une
institution bancaire. Cette proportion est de 56% chez les
GE et de 27% pour les TPE.
 Parmi les TPE qui ont demandé un crédit, 28% n’ont pas
eu de réponse favorable à leurs demandes de crédits et ce
en raison :
de l’insuffisance de garanties pour 52% des
entreprises ;
du manque de confiance dans l’entreprise pour 20%.
 Les freins aux demandes de crédits bancaires sont
essentiellement le taux d’intérêt élevé pour 40% des
entreprises, les garanties excessives pour 34% des cas et
les raisons religieuses pour 33%.
 Les garanties requises constituent un obstacle aux
demandes de crédits pour 34% des TPME contre 18% chez
les GE.
 Les TPME bénéficiaires de crédits ont dû présenter leurs
biens personnels comme garanties dans 38% des cas

4/Analyse et réflexion :

Non agricole
Le HCP vient de réviser à la baisse sa prévision de croissance
pour 2019, effectuée en janvier dernier: au lieu de 2,9%, le PIB
ne devrait augmenter que de 2,7% contre 3% en 2018 et 4,2%
en 2017. Pour 2020, en revanche, l’activité, moyennant
certaines hypothèses, devrait s’améliorer, réalisant une
progression de 3,4%.
Selon le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, qui
présentait mardi 9 juillet, à Casablanca, le Budget économique
exploratoire 2020, et à l’occasion duquel les prévisions pour
l’exercice 2019 effectuées en début d’année sont corrigées
suivant l’évolution de la conjoncture tant nationale
qu’internationale, la baisse de rythme de la croissance
économique pour l’année en cours tient principalement à deux
facteurs: une croissance négative de la valeur ajoutée agricole
(-2,1%), d’une part, et une contribution négative de la demande
extérieure (-0,3 point), d’autre part.
Cette configuration de la croissance du Maroc confirme, s’il en
était besoin, que l’activité, quoi qu’on ait pu dire, demeure
encore rythmée par le comportement du secteur primaire, en
particulier sa composante agricole, et plus spécifiquement
encore la production céréalière. Il a suffi en effet que la récolte
céréalière pour la campagne 2018/2019, pour des raisons de
pluviométrie, baisse à 61 millions de quintaux, soit -40% par
rapport à la campagne précédente, pour que la croissance
globale soit amputée de 0,3 point. Pourtant, avec 61 millions de
quintaux, la production céréalière n’a rien de mauvaise, elle est
plutôt moyenne. Sans compter que la récolte, en ce qui
concerne les cultures hors céréales, est jugée plutôt bonne.
C’est que, en raison de l’effet de base, la valeur ajoutée
agricole a tout simplement évolué à la baisse, tirant dans le
même mouvement le niveau de progression du PIB global.

Hausse de la valeur ajoutée de 4,6% en 2020

A contrario, et malgré une campagne agricole moyenne en


2020 (hypothèse retenue dans le Budget exploratoire du HCP),
la valeur ajoutée agricole devrait cette fois augmenter de 4,6%.
Et c’est principalement cette donne-là qui serait à l’origine de
l’amélioration de la croissance économique globale à 3,4% en
2020 au lieu de 2,7% en 2019. Car, l’année prochaine, prévoit
le HCP, la valeur ajoutée non agricole, elle, devrait évoluer à
peu près au même niveau (+3,1%) qu’en 2019 (+3,2%) et que
la contribution de la demande extérieure demeurerait négative
(-0,1 point), quoi qu’en légère amélioration par rapport à 2019
(-0,5 point).

A partir de là, et dans la mesure où la contrainte climatique est


une donnée qui, de toute façon, échappe à la maîtrise de
l’homme, la fragilité de ce modèle de croissance, du point de
vue de l’offre, ne semble donc pas liée tant que ça à l’évolution
du secteur agricole, mais surtout à la tendance baissière que
connaissent les activités non agricoles. D’une moyenne
supérieure à 4,5% entre 2000 et 2011, la croissance non
agricole tombe à 3,3% par an, en moyenne, entre 2012 et
2018. Et ça devrait continuer sur ce rythme-là en 2019 et 2020.
C’est évidemment insuffisant pour une économie qui a un
énorme rattrapage à effectuer. Dans les économies
développées et même seulement émergentes, l’agriculture
dans le PIB représente une proportion très modeste (entre 3% à
5%). Au Maroc, cette part est de l’ordre de 14% à 15%. Pour de
nombreux analystes, l’importance relative du secteur agricole
dans le PIB marocain est déjà un signe que l’économie n’a pas
encore réalisé les transformations structurelles qui la mettraient
sur le chemin d’une croissance à la fois soutenue et pérenne.

Le secteur industriel peine à augmenter sa part dans le


PIB

Avec d’autres mots, Ahmed Lahlimi a dit à peu près la même


chose, mardi 9 juillet, lors de sa conférence à Casablanca. «La
dynamique des activités non agricoles, note-t-il, n’arrive
toujours pas à hisser la croissance économique nationale au
niveau souhaité». Pourquoi donc ? Parce que, pense-t-il, «le
secteur industriel, qui semble être la clé de la relance
économique, peine toujours à accentuer sa part dans le PIB, et
à enregistrer des valeurs ajoutées stables et incompressibles
qui lui permettront de porter la croissance». Et en effet, les
indicateurs sectoriels, publiés par le ministère de l’économie et
des finances, montrent que la valeur ajoutée des industries de
transformation a connu des évolutions assez contrastées au
cours des vingt dernières années. Si bien que, en moyenne, sa
croissance, en termes réels, après avoir été de 3% par an sur la
période 2000-2007, a fléchi à 2,9% en moyenne annuelle entre
2008 et 2017. Même évolution pour la part de la valeur ajoutée
industrielle dans le PIB : d’une moyenne de 16,8% par an entre
2000 et 2007, cette part perd 1,1 point à 15,7% entre 2008 et
2017.

Cela dit, cette…stagnation – pour le moins – de la croissance de


la valeur ajoutée industrielle comme de sa part dans le PIB, est
surtout le fait de certaines branches, comme le textile et cuir,
par exemple. Peut-être est-ce pour cette raison que le Haut
commissaire au plan a estimé que «l’intérêt porté aux médiaux
mondiaux ne devrait pas se faire au détriment des autres
secteurs industriels classiques, notamment l’agroalimentaire et
le textile, qui ont longtemps participé à la promotion de l’emploi
et des exportations». Une des explications, sinon la principale
explication à la persistance du déficit commercial, en dépit des
évolutions intéressantes que connaît la filière automobile par
exemple, réside probablement à ce niveau. C’est pourquoi, la
demande étrangère, par rapport à la croissance économique,
est pour le moment une variable assez volatile. En 2018, cette
demande a amputé le PIB de 1,3 point. En 2019, l’estimation du
HCP est que la contribution de la demande extérieure serait
également négative (-0,4 point). Pour 2020, et compte tenu des
hypothèses émises pour la confection du Budget économique
exploratoire, la contribution de la demande étrangère à la
croissance de l’économie marocaine devrait s’améliorer
légèrement, tout en restant malgré tout négative (-0,1 point).

Finalement, il n’y a que la demande intérieure qui, année après


année, porte la croissance du Maroc. Et comme cette demande
intérieure a quand même ralenti ces dernières années, sans
que ce ralentissement ne soit compensé par une contribution
extérieure, la croissance globale s’en trouve affectée. Par
exemple, en 2019, la demande intérieure devrait augmenter de
2,8% au lieu de 3,9% en 2018, selon l’estimation du HCP. En
2020, la croissance de cette demande intérieure devrait par
contre ralentir à 3,2%. Par le passé, le taux de croissance de
cette variable dépassait souvent 5%. La décélération, pour des
raisons plusieurs fois évoquées ici, est nette.

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