ramamonjyJeanB AGRO M2 09
ramamonjyJeanB AGRO M2 09
ramamonjyJeanB AGRO M2 09
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
DEPARTEMENT AGRO- MANAGEMENT
FORMATION DOCTORALE
MEMOIRE
En vue de l’obtention du
Diplôme d’Etudes Approfondies en Agro- Management « DIKAO MBELAHY GNALOHA,
F ’IHOROMBE TSY MIHEMOTSY KOA »
REGION IHOROMBE.
Présenté par RAMAMONJY Jean baptiste
PROMOTION: AINA
Année universitaire : 2007-2008
03 Avril 2009
i
RESUME
L’insécurité alimentaire constitue parmi la grande problématique des paysans de la
commune rurale d’Iakora. Cette étude vise à promouvoir l’autosuffisance rizicole pour
sécuriser leurs besoins alimentaires. La recherche menée sur terrain auprès des quatre vingt
chefs d’exploitation a montré que le riz est l’aliment de base de la population locale, 70%
d’eux préfèrent en consommer tout au long de l’année, 24% préfèrent équilibrer le riz avec
d’autres céréales, 6% préfèrent manger d’autres céréales que le riz. Conjointement, la
quantité consommée en jour pendant la période de récolte est autour de 399g par tête de
ménage agricole, contre 121g par tête pour les autres céréales. La riziculture est la
principale activité des paysans locaux, en tenant compte des 55% de leur temps annuel dont
elle assure une source essentielle de leur revenu avec 59%. Tandis que, pour les autres
activités, 45% de leurs temps annuels sont consacrés aux travaux complémentaires de leur vie
quotidienne. La promotion de cette filière dépend de la priorisation des acteurs locaux dont
la plate forme riz a été sollicitée pour éradiquer le fléau de la famine. Cette plate forme tient
une vocation de regrouper tous les acteurs de la filière dans le temps et dans l’espace pour la
réflexion sur son développement.
Mots clés : « valorisation, riz, sécurité alimentaire, préférence alimentaire, activité agricole,
exploitants, acteurs, plate forme, stratégie, consommation. »
ABSTRACT
The food insecurity constitutes among the great problems of the peasants of the rural
district of Iakora. This study aims at promoting rice self-sufficiency to make safe their food
needs. The research undertaken on ground near the four twenty (80) operating heads showed
that rice is the basic food of the population locale ; with 70% of them prefers to eat it during
the year, 24% prefers to balance rice with regard to the other products cereals ; 6% prefers
to eat another cereal more that rice. Jointly, the quantity consumed in day for the period of
harvest is with the turn of 399g per capita of household agricultural, against 121g per capita
for other cereals. With the fact, rice growing is the principal activity of the local peasants, by
holding account, the 55% of their annual time of which it ensures an essential source of their
returned with 59%. While, for the other activities, 45% their annual times are devoted to work
complementary to their everyday life. The promotion of this die depends on the priorisation
of the local actors whose punt forms rice was requested for the removal persistence of the
famine. This punt form holds a vocation to gather all the actors of the die in time and space
for the reflexion on its development.
Words keys: «valorization, rice, food safety, food preference, agricultural activity,
owners, actors, punt form, strategy, consummation.
ii
DEDICACE
« jet’ntruirai et te montreri la voie que tu dois suivre , je te conseillerai , j’ aurai le regard sur toi ». « Psaumes 32-8 »
iii
DEDICACE
Cette dédicace est vouée à l’hommage solennel de mon père décédé au mois
de juin 2000. « Qu’il repose en paix ».
iii
REMERCIEMENTS
Mes vifs remerciements sont adressés à toutes les personnes ci-après :
À tous mes collègues de la Promotion AINA pour leurs aides inconditionnelles et leur
esprit de générosité.
A ma mère pour son soutien moral et spirituel qu’elle a pour moi durant toutes mes
études et pour les membres de ma famille et mes amis.
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à parfaire cet ouvrage.
SOMMAIRE
RESUME
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. METHODOLOGIE
1.1 PHASE PREPARATOIRE
1.2 PHASE D’ENQUETE SUR TERRAIN5
1.3 PHASE DE TRAITEMENT DES DONNEES.
1.4 PHASE D’ANALYSE ET FINALISATION
2 RESULTATS
2.1 DETERMINATION DE SOURCES DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE --
2.2 ANALYSE DES PRATIQUES RIZICOLES ET DES PRODUCTIVITES
DES EXPLOITANTS
2.3 STRATEGIE DE PERENNISATION DE L’AUTOSUFFISANCE RIZICOLE
3 DISCUSSION ET RECOMMANDATION
3.1DISCUSSIONS
3.2 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
v
TABLEAUX EN ANNEXES
INTRODUCTION
1
l’Objectif du Millénaire de Développement défi N°1
2
Groupe de huit pays les plus industrialisés du monde (Alimagne, Canada, Etats Unis, France, Grande Bretagne, Italie, Japon et Russie
2
de la superficie totale et actuellement seuls 30% sont exploités [3]. En ce qui concerne la
région d’Ihorombe, il est mentionné dans le Plan Régional de Developpement (PRD) que
cette région ambitionne être le premier grenier à riz de la zone du sud [10]. C’est un grand
défi que chaque entité locale avance pour la mise en œuvre de l’objectif précité. Ce choix
stratégique réplique la mise en valeur des atouts et potentielités de la région en matière
rizicole. De même, la riziculture détient une place prépondérante auprès des paysans locaux.
Les superficies agricoles exploitées témoignent cette situation dont 75% sont destinées à la
riziculture. L’elévage bovin se trouve en second plan des activités des exploitants agricoles,
pour l’année 2005 ; le nombre de cheptel bovidé enregistré est de 215 568 têtes dans
l’ensemble de la région d’Ihorombe, soit 12% dans le District d’Iakora [8].
Dans la commune rurale dudit District, des atouts et potentialités se présentent pour le
développement de cette filière notamment, l’ensemble des conditions agro-écologiques
favorables, la rivière dénommée IONAIVO qui peut assurer une source d’irrigation sur la
partie du bas fond de la zone, et un climat favorable à l’exploitation agricole [10].
Bien que cette filière riz comporte ces opportunités pour son large développement à l’échelle
régionale, la situation ne reflète pas le niveau de vie de la population locale ; il est
constamment remarqué que les rendements rizicoles demeurent faibles aux environs de 1,8 à
2 t à l’hectare [8]. En conséquence,une famine chronique frappe les paysans locaux à chaque
période de soudure depuis une dizaine d’année [13]. D’où l’objet du choix d’un thème
«IMPORTANCE DE LA FILIERE RIZ EN VUE DE LA SECURISATION ALIMENTAIRE
: cas de la commune rurale d’Iakora, district d’Iakora»
I. METHODOLOGIE
Quatre phases interdépendantes ont été adoptées comme méthodologie dans cette
recherche : la phase préparatoire, la phase d’enquête sur terrain, la phase de traitement des
données ,et enfin la phase d’analyse et de finalisation.
C’est une étape de la conception de toutes les itinéraires à suivre, et les moyens y
afférents. Mais pour bien cadrer le travail et pour pouvoir mesurer cet itinéraire de recherche,
l’élaboration d’un protocole de recherche a été établie. Elle regroupe en effet, le contexte
général de l’étude, la problématique, l’objectif global et les objectifs spécifiques, les
hypothèses émises, ainsi que les résultats attendus (Cf. Annexe I ).
La zone d’étude est délimitée dans la commune rurale d’IAKORA dans laquelle elle
contient dix huit fokontany. Neuf ont été choisis pour la réalisation de cette recherche en
raison de leurs caractéristiques naturelles et de leur situation hydrographique par rapport à la
rivière Ionaivo. D'ailleurs, la majorité des habitants de ladite zone habite sur le long de cette
rivière pour vivre.
6
Distance /
Nombre des Nombre des Numérotation
N° Nom du Fkt chef lieu de
exploitants échantillons des ménages
commune
1 Iakora 660 30 01-30 0km
2 Tainakanga 210 9 31-39 1km
3 Tanandava 72 3 40-42 1,5km
4 Ambia 104 5 43-47 2km
5 Anarabe 152 7 48-54 15km
6 Andamaka 112 5 55-59 15km
7 Ampanihy 100 4 60-63 15km
8 Refatsy 220 10 64-74 10km
9 Iketsa 120 6 75-80 18km
Total 1750 80 80
Source : Auteur ,2008
7
La figure ci-dessous montre le type des personnages enquêtés afin d’avoir une
situation de productions rizicoles dans cette zone, pour plus information.
Figure 01: Typologie des enquêtés
Personnes
responsables
Partenaires Legende
Operateurs
Paysans exploitants
Avant de pouvoir confirmer ou contredire les hypothèses émises, cette dernière phase
exige une compétence particulière de la part du chercheur ou groupe de chercheur avant de
faire naître le résultat de la recherche pour usage des intéressés.
ME1=
ME1 : Moyenne de la réponse des inquiétés exprimant que le riz est un aliment de base
de E1, Avec i =1 a n (n € N), N= Total des exploitants
ME2= 2j
ME2: Moyenne de la réponse des inquiétés exprimant que le riz est un aliment de basede
E2, Avec j =1 a n (n € N ), N= Total des exploitants
ME3= 3l
ME3: Moyenne de la réponse des inquiétés exprimant que le riz est un aliment de basede
E3, Avec l =1 a n (n n € N ), N= Total des exploitants
b) Calcul de niveau de consommation de ménage agricole
Pour bien mener ce calcul, le niveau de consommation en riz des exploitants devrait
être connu pour mesurer l’insécurité alimentaire dans cette zone.
La détermination de ce niveau de consommation de ménages agricoles va se faire en deux
niveaux.
c) Niveau de consommation annuelle
Il s’agit de la consommation moyenne annuelle de riz blanc d’un homme Malagasy. Un
homme normal consomme environ 138kg annuel du riz blanc3 [11] Partant avec la référence
de 1kg de paddy représente 0.66 kg de riz décortiqué4.
Formule : Niveau de consommation(C) = Q/N
(C=Niveau de consommation ; Q =Quantités rizicoles produites annuellement ;
N=Nombre total des ménages agricoles)
3
Etude de la filière riz UPDR/FAO, 1999
4
INSTAT Direction de Statistique de Ménage EPM 2005
10
Si C > Q/N : La quantité rizicole produite est faible en se référant aux besoins alimentaires
Si C=Q/N : La quantité rizicole produite est équilibrée aux besoins alimentaires des paysans.
Si C < Q/N : La quantité rizicole produite est plus forte que le niveau de consommation de la
population
MP1= Moyenne pour le temps alloué au travail de riz pendant la période de pluie
Xi = durée de travail en jours du riz pendant la période de pluie ;
Yi = durée de travail en jours autre que du riz pendant la période de pluie.
i = varie de 1à n (n N)
n
yi
i 1
MP2= n
( xi yi )
i 1
11
MP2= Moyenne pour le temps alloué au travail autre que de riz pendant la période de
pluie
Ms2= Moyenne pour le temps alloué au travail autre que de riz pendant la saison
sèche ;
Xi = Durée de travail en jours du riz pendant la saison sèche ;
Yi =Durée de travail en jours autre que du riz pendant. la saison sèche.
i =varie de 1à n (n N)
n
yi
MS2= n
1 1
( xi yi )
i 1
MS2= Moyenne pour le temps alloué au travail autre que de riz pendant la saison
sèche ;
Xi = Durée de travail en jours du riz pendant la saison sèche ;
Yi =Durée de travail en jours autre que du riz pendant. la saison sèche.
i =varie de 1à n (n N)
MP2 MS 2)
MT2=
( MP1 MP2) ( MS1 MS 2)
MT2= Moyenne de travail annuel autre que de riz.
Pour plus de détail (Cf. Annexe IV)
12
L’état de route qui relie le district d’Iakora au chef lieu de région Ihosy est mauvais;
celui-ci reste enclavé pendant la période de pluie ; les moyens de déplacement, comme le taxi
brousse, n’existent pas pendant toute l’année, certes des voitures occasionnelles transportent
la population locale, comme les élues, les voitures administratives missionnaires dans cette
localité. En outre, le village de la zone d’enquête est très dispersé, ce qui rend difficile la
délimitation de la zone d’étude. De même, lors de l’enquête, le chef de l’exploitant se met
souvent indisponible pendant la saison rizicole. Ainsi, la descente présente quelques
embrouilles puisqu’elle coïncide avec la période de récolte et l’itinéraire de recherche est
adapté selon le chronogramme cité ci-après.
ETAPES DUREE LIEUX UNITE(S)=SEMAINE
S (jours) S S S S S S S S S S S S S S
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
I-PHASE PREPARATOIRE 18 Antananarivo
II : PHASE D’ENQUETE SUR 21 Cr Iakora
TERRAIN
III :PHASE ET TRAITEMENT 21 Ihosy
INFORMATIQUE
IV : PHASE D’ANALYSE ET 40 Antananarivo
FINALISATION
II. RESULTATS
Il s’agit ici de mettre en exergue des résultats sous leur forme quantitative et
qualitative. Une démarche pour la démonstration des résultats est successivement présentée
par les paragraphes suivants.
Légende
autres aliments
Source : Auteur, 2008
Les réponses des exploitants ont montré que trois variétés de préférence alimentaires
sont constatées.
-Primo, ceux qui dépendent rationnellement du riz comme leur produit alimentaire de
base pendant toute l’année. Ils représentent 56 sur 80, soit 70 % des chefs exploitants
enquetés. Leur alimentation dépend fortement du riz.
-ensuite, ceux qui préfèrent d’équilibrer le riz avec d’autres produits céréales :
4%, ait marqué leur régime alimentaire ;
-enfin ceux qui préfèrent d’autres céréales que le riz et sollicitent d’autres céréales que
du riz. Ils sont relativement faibles au nombre de 5 et représentent 6% des chefs exploitants
enquetés. Ce sont les paysans qui ne se soucient pas de la rareté ou l’absence du riz.
Les agriculteurs locaux prennent du riz en moyenne trois fois par jour lors de l’enquête
sur terrain c'est-à-dire, le petit dejeuner avant d’aller au travail, le déjeuner vers douze heure
(12h) de la journée, enfin le diner vers dix neuf heures. Ce résultat réafirme que le riz
constitue habituellement la consommation alimentaire de base de la population locale.
14
2.2.1.2.Système d’exploitation
Le système d’exploitation repose sur les moyens mis en œuvre par les exploitants en
fonction de trois points suivants.
L’unité de vente de paddy usuelle dans la localité est le « Daba » (un Daba de paddy pèse
environ 15kg). Pendant la saison de récolte un « daba » coûte 6 000Ar soit 400Ar/Kg et ce
prix monte jusqu’à 650Ar/Kg durant la période de pluie.
La figure n°4 montre que pendant la période de pluie, 34% d’occupations quotidiennes des
exploitants sont affectées aux activités autres que la riziculture y compris l‘élevage et d’autres
cultures vivrières. Pour la même période, 66% d’occupation des exploitants sont consacrées à
la riziculture. A Iakora, la période de pluie commence le mois de novembre et se termine en
mois de mars. C’est dans cette periode que commencent les grands travaux pour la récolte de
riz de la première saison, par la suite, le déclenchement des travaux d’entretiens et réparation
des réseaux hydroagricoles ( comme curage des canaux, réparation des ouvrages
endommagé,etc.) et pour la preparation de la riziculture deuxieme saison. C’est le moment le
plus sacré pour les exploitants pendant lesquels ils ne veulent pas se déplacer.
Figure 4 .. Temps d’occupation des exploitants durant Saison sèche
Légende
Pendant toute l’année, c'est-à-dire, durant la période de pluie et la période sèche, les
exploitants louent 55% de leur temps dans l’activité rizicole et les 45% dans d’autres
activités. Cette pondération de l’occupation majeure de la population rurale entre les deux
périodes a montré que les agriculteurs consacrent, en grande partie, leur temps dans
l’exploitation rizicole. La mise en œuvre des activités rizicoles demande plus de main
d’œuvre que de temps. Pourtant, chaque ménage participe mutuellement dans l’exécution des
travaux, en l’occurence la présence des femmes à chaque phase d’activité c'est-à-dire dépuis
la phase d’entretien des infrastructures agricoles jusqu’à la phase de récolte de riz.
Pêche Artisanat
Autres Légende
Agriculture
Elevage
D’après cette figure, les paysans locaux disposent de plusieurs sources de revenu, en
évidence, l’activité agricole qui participe jusqu’à 80% de recette des ménages, l’élevage 6%,
la pèche 4%, et en dernier plan ,l’artisanat avec une participation de 1%. Néanmoins, les
autres activités constituent aussi une source de revenu non négligeable car elles occupent les
9% des revenus ruraux, entre autres, le commerce, l’exploitation minière,...
19
Figure 07 : Source de revenu d’origine agricole (Cf .annexe III, tableau A8)
Autres
Patate Riz
Legende
Manioc
La vente de riz constitue la part la plus importante de revenu des ménages ruraux.
Ainsi, elle profite plus de la moitié des revenus (au moins 59%) des ménages ruraux. Juste
après le riz, le manioc contribue à 24% et la patate douce quant à elle 9% ;enfin, les autres
sources de revenu d’origine agriculture (culure de maîs, haricot,…) n’apportent que de 8%
des leur revenu. Ces dernières sont classées en dernière position parmi les sources de revenu
des exploitants.
La situation sur la filière riz dans cette région porte sur quatre aspects
interdépendants: physique, technique, économique, institutionnel.
2.3.1.1.Aspects physiques
Dans l’ensemble, la région Ihorombe bénéficie d’une saison de pluie très variée ;
celle-ci dure en moyenne trois mois dans l’année. L’étendue des terres arables garantissent la
performance et l’avenir de la filière riz [12]. Toutefois, certaines variables demeurent encore
sous exploitées, particulièrement, l’enclavement de la zone, la persistance des feux de brousse
et la défaillance des ouvrages hydroagricoles. Ainsi, il est très dificile d’évacuer les produits
locaux, de lutter contre la dégradation des bassins versants et de maîtriser le sytème
d’irrigation des rizières.
20
2.3.1.2.Aspects techniques
Ces aspects sont caractérisés par les moyens utilisés dans la mise en œuvre des
exploitations rizicoles. L’utilisation des équipements dépend étroitement de la faculté
monétaire des paysans ; en effet, les outillages d’exploitation sont traditionnels avec la
dominance d’équipements manuels que de traction animale. Les paysans locaux se contentent
toujous d’utiliser les intrants agricoles disponibles localement, comme l’apport d’engrais
biologique, la variété des semences d’origine locale,… Malgré cette situation, chaque
exploitant s’inquiète de l’avenir de la cuture de riz surtout en matière de rendement. Aussi, ils
souffrent de la pénurie due à l’éloignement des sources d’approvisionnement. Certes, le
ministère de tutelle intervient systématiquement dans l’apaisement ou dans la facilité d’accès
en intrants agricoles, au profit des exploitants à des fréquence irrégulière,mais de façons
sporadique. De l’autre côté, la pratique tratitionnelle reste un facteur restreint du
développement de la filière. Cependant, l’intervention des différentes institutions d’appuis
(publique et privée) emmène les intentions des paysans locaux vers l’adoption des techniques
culturales modernes.
2.3.1.3.Aspects économiques
Cette troisième situation regroupe les élements qui influencent l’évolution et l’ampleur
de l’économie rurale.
En premier lieu, la main d’œuvre est disponible pendant toute l’année. L’activité
rizicole emploie autant de main d’œuvre complémentaire que la superficie exploitée est
élevée. Néanmoins, faire appel à une main d’œuvre complémentaire demande une somme
assez considérable, à raison de 2000Ar l’Homme-jour qui est au dessus de la faculté des
paysans. De plus,il est rare de trouver une main d’œuvre qualifiée aux pratiques appropriées.
En second lieu, la majorité des paysans se trouve dans la difficulté pour
s’approvisionner en intrants et en équipements agricoles, ce qui prouve que son pouvoir
d’achat est faible.
En dernier lieu, la présence des institutions financières (BOA, TIAVO) dans localité
favorise nécessairement le financement des activités agricoles, en particulier le riz. Mais,
jusqu’à présent, l’accès aux institutions financières ( comme les procédures d’octroi de
financement,…) est difficile ; de plus, les frais financiers sont pratiquement inadaptés aux
besoins de la communauté rurale. Par conséquent, depuis son installation dans cette zone, la
Banque BOA n’offre aucun crédit agricole au profit des riziculteurs, contrairement à l’IMF
TIAVO. Cette dernière enregistre 2 300 membres susceptibles d’accéder aux produits
financiers présentés dont 20 % sont des agriculteurs5.
5
Enquête aurès des services de microfinance TIAVO Ihosy Juillet 2008
21
Pour le développement des activités rizicoles, chaque organisme d’apui, que se soit
publique ou privée est bien représenté dans la zone telsque : DRDR, PSDR, CSA,TT, GTDR.
Tableau 3 : observation des institution selon ses attributions
Institutions Intevention Defaillances
- Facilitateur les initiatives privées -Les moyens d’intervention sont limités
- Incitateurs de developpements (Ressource humaine , Ressource materielle ,
Publique - Role de supervision de toutes les Ressouce financiere ) ;
activités - faible aux appuis financiers et techniques ;
- Premier représentant de l’Etat -discontinuite des actions.
- Execution de la politique de -Facteurs temps et resources financières limités
desengagement de l’ETAT au -cible restreint (à certain niveau
developpements rural d’enclavement, groupe de personne ou
- Médiateur de développement association,…) ;
-domaine d’intervention limité ;
Privée -speculation limitéé ;
-discovergence les attentes entre les
developpeurs et les bénéficiaires
d’autres organismes ne sont plus fonctionnels ;
-confusion des champs d’activités ;
-Transfert de gestion .
communauté de base de -Esprit d’attentisme ;
Communauté
developpement local ; -bas niveau d’instruction ;
locale
-dependance aux organismes d’appuis.
Source : Ateur ,2008
La production de paddy de la region d’Ihorombe a connue une nette évolution durant les
cinq derniéres annés grâce aux ameliorations des infrastructures hydroagricoles qui suscitent
un nouvel amengement des perimètres irrigués. En se référant à la politique générale de l’Etat
pour le dedoublement de production, la localité prévoit de produire 92 000 tonnes de paddy
pour cette année 2009.[7] Avec les productions antérieures, 44% sont sorties de la localité à
déstination des régions voisines. Lesdites régions s’approvisionnent régulièrement aux
produits offerts à titre d’activité comerciale. (cf annexe III Tableau A9). Ainsi, le tableau ci-
après classe les régions, le chalandage par importance du taux de pénétration
Legende
Cette graphe montre que la réponse des acteurs sur la mise en place de la plate forme riz
diverge sur deux points de même proportion. D’une part, les 50% des acteurs locaux qui
donnent la réponse « pas nécessaire », nombreux ignorent en ce qui concerne l’importance et
l’apport de cette plate forme. Egalement, chaque enquêté remet en question son utilité par
rapport aux institutions agricoles qui ont travaillé dans le secteur du développement rural,
comme le GTDR, le TT, les CSA,etc. L’instauration de ces institutions leur semble suffisant à
condition que chaque entité puisse participer vigoureusement dans l’amélioration des activités
agricole. D’autre part, les 50% autres trouvent la nécessité de la mise en place de la plate
forme en riz. Cette vision, parmi tant d’autres, se justifie par leur attente en ce qui concerne la
protection de la filière rizicole dans la région d’Ihorombe. Parallèlement, ladite plate forme
requiert une régulation efficace pour que chaque institution et entité locale puissent travailler
mutuellement. Ainsi, la mise en place de cette structure conduit à la revitalisation des
institutions existantes.
26
3.1DISCUSSIONS
Les résultats obtenus font transparaître la situation palpable de la filière riz de la
régions Ihorombé ainsi que le mode de consommations, les grandes occupations et les
sources de revenu des exploitants. Cette situation a permis de connaître que l’esprit de
producteurs est encore loin de l’innovation technique ; aussi, toutes les activités agricoles
sont accomplies de façon traditionnelle, sans profiter de l’ère de la professionnalisme. De ce
fait, trois points important méritent d’être discutés, notamment la persistance de la famine
dans cette zone , système d’organisations des activités rizicoles des exploitants locaux et la
place de la filière riz vis-à vis des perceptions locaux de la plateforme de concertation en riz.
Par rapport aux résultats d’enquêtes acquis et suivant les trois objectifs précités , il est
nécessaire de valoriser la filière riz ou de chercher d’autres filières ? Le paragraphe suivant
explique la tendance des producteurs et acteurs locaux face à la filière riz.
Dans ce cas, on va proceder à la façon dont les exploitants gèrent leur production. Ce
système de gestion de production est exposé dans le paragraphe suivant.
3.1.1.1.Gestion de production
La figure ci-après résume le mode gestion de production empruntée par les paysans
après chaque récolte (Cf Annexe III ).
Figure 09°: destination de production des exploitants
Pertes et semences
Autoconsommation Legende
Vente
Il est montré dans cette figure que la production de paddy de chaque exploitant se
repartit suivant trois destinations, à priori celle destinée à la vente qui est égale à 57% de leur
production totale. Par contre, en sus des pertes occasionnées par les différentes opérations
entrant dans le processus de récolte, la production restante est autoconsommée et constitue les
36%. Cette opération renvoie le mode de répartition des production en faveur des ventes .
En plus, les esprits de collecteurs favorisent les paysans riziculteurs à vendre leurs
produits en leur rendant visite jusqu’au bout du village pour les séduire par tous les moyens
en échangeant des produits tels que les vêtements, appareil audio,.. Le collecteur est
l’opérateur de l’échelon intermédiaire entre le riziculteur et le grossiste. Il est le seul opérateur
qui traverse les régions rizicoles en relation directe avec les cultivateurs. Le nombre des
collecteurs est mal défini parce_que la majorité pratique l’activié d’une manière informelle.
Ce qui rend difficile le fonctionnement convenable de cette filière. En outre, les paysans
producteurs ont du mal à gérer leur récolte. Ils ont tendance à vendre une grande partie de leur
riz au détriment de leur besoin de consommation quotidienne. Les raisons en sont qu’ils ont
des besoins immédiats d’autres denrées nécessitant un certain revenu monétaire. Cette
situation resulte qu’un faible revenu des paysans est constaté ; ce qui ne permet pas de
subvenir à leurs besoins pour combler le manque de nourriture. En plus la tombée de pluie
empêche la circulation dans la zone. Pendant cette période, il est rare qu’un produit
alimentaire peut y pénétrer pour la cause de cet enclavement.
28
Photos 2 : Plateau
-Plateau : c’est la partie la plus haute dans la montagne
susceptible d’accroître la production en riz de la zone
30
Photos 3 : Colline
-Colline : c’est le terrain en forme de pente mais les
paysans l’ aménagent
pour le développement de leurs cultures.
Photos 4 : Baiboho
-Baiboho: c’est toute une partie périphérique de la
rivière. Cette zone constitue aussi une forte productivité
agricole.
Le resultat de l’enquête obtenue a montré que l’implantation de cette plate forme est à
discuter (Z1 = Z2) d’après les hypothèses emises precedamment (cf annexe III ). Son implantation
necessite encore une large discussion pour convaincre la majorité des acteurs, si elle a pour vocation
de regrouper tous acteurs directs 6et indirects7. Mais celle –ci risque de confondre avec d’autres
strucures d’appui au niveau régional sur son intervention dans le milieu rural .
6
Acteurs directs : il s’agit des agents qui speculent sur le riz : producteurs, transformateurs (riziers, décortiqueuse,..), collecteurs, grossistes,
7
Acteurs indirects : il s’agit des agents d’appui à la filière tels que : services de recherche, services de vulgarisation, ONG,
projets de développement, opérateurs distributeurs d'’intrants agricoles, etc.
31
Avoir une PCRI régionale dans le système de coordination de la filiere est une fortune
pour la region qu’elle possède puisque elle peut réunir en même temps tous les réprésentants
de chaque acteur afin de definir une politique appropriée tant sur le plan d’exploitation , de
commercialisation, et de la consommation . Elle peut proposer de diverses mesures dans
l’intérêt commun à tous les acteurs de cette filière dont la représentation paysanne devrait être
la plus importante par le biais de la Chambre d’Agriculture. La PCRI ne decide pas seul, elle
cherche régulièrement le concept de concensus entre les producteurs , les operateurs , les
consommateurs. Pour exercer ces fonctions, la PCRI regionale devrait collaborer etroitement
avec la PCRI nationale pour le bien de son fonctionnement attendu que cette dernière coiffe
toutes les PCRI regionales (Cf Annexe V ).
3.2 RECOMMANDATIONS
Cette recommendation oriente tous les axes strategiques à preconiser pour attenuer la
lourdeur de l’insecurité alimentaire dans la zone d’etude. La valorisation de cette filière est
capitale pour sortir de cette situation. Ainsi, valoriser la filière riz notifie, de faire appel à la
mise au prix de l’utilisation des sols, des éléments matériels et temporels pour ameliorer de
façon concrète la capacité de rendement rizicole destiné d’abord à contenter les besoins de
l’alimentation de producteurs ainsi que la finalité au marché.
En tout cas, chaque exploitant doit rassurer sa préferance alimentaire avant de penser à
la vente dans la mesure possible de satisfaire leur demande en riz en forte expansion.
32
Pour renverser cette tendance, la mise en place d’une politique nutritionnelle permet aux
paysans d’ accéder à tout moment à une alimentation équilibrée, salubre et accessible suivant
leur pouvoir d’achat. L’équilibre nutritionnel implique la diversification et l’amélioration de
la qualité des habitudes alimentaires. Il s’agit d’entreprendre une recherche en matière d’art
culinaire,.parce que travailler la terre réclame non seulement un ventre plein mais surtout une
énergie bien mesurée. Il faut ameliorer l’état nutritionnel des exploitants pour avoir une
performance au travail et avoir une santé meilleure car la carence en micronutriment peut
entrainner une baisse de la capacité de travail pour les producteurs qui utilisent la force
physique dans leur travail quotidien. De ce fait, une approche nutritionnelle devrait conseiller
aux paysans riziculteurs pour compléter les apports calorifiques dont l’homme a besoin par
jour, soit 2333 kilocalories [12]. Cette politique doit se manifester par l’emission à la radio,
des formations ou d’ateliers au niveau des paysans locaux.
Pour arriver à ce terme, il est très important de changer à priori l’etat d’esprit des
producteurs locaux dans leur mode d’exploitation de la terre ; ils doivent se mettre prêt et oser
prendre un défi de changement. De cette disposition, il faut faire appel à la cooperation entre
les institutions publiques et privées pour parvenir à lutter contre la complexité du monde
rural :
Renforcer les services de proximités et d’appui aux producteurs agricoles : L’accès à de
services conseils de haute qualité, pluralistes, satisfaisants et adaptés pour répondre aux
besoins du monde rural est une des conditions de l’amélioration de la production et de la
productivité. L’ensemble de ces services agricoles visent à regrouper tous les acteurs en
monde rural pour augmenter la productivité rizicole par le biais de l’intensification et de la
diversification des systèmes de production, la valorisation des produits et la rentabilité des
exploitations rizicoles en vue d’améliorer les conditions de vie de la population rurale. La
présence des quatre institutions oeuvrées en monde rural tel cité en annexe (cf annexe III,
Tableau A11) facilite le developpement rural dans toutes les différentes filières mais en
particulier la filière riz .
-Sensibiliser les acteurs locaux vis àvis des differentes plateformes regionales : Il faut que chaque
instituttion decentralisée soit bien perçue par l’ensemble des acteurs pour motiver leur participation.
33
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1 AKTOUF O., 1987, Méthodologie des sciences sociales et approche quantitative des
organisations, press Univ., Québec, 206p.
2 CIRAD-FOFIFA.1995. « Les développements de la riziculture pluviale et aquatique
d’altitude à Madagascar (programme riz d’altitude) ».
3 EPP/PADR ,PRDR Ihorombe 18 3p,2004.
4 EPP/PADR :Observatoire du riz/information hebdomadaire n° 111-112-113 /Semaine
du 17 au 31 décembre 2007 / ,Decembre 2007.
5 ERWAN, C. & LE BROZE.2003-2004. « Diagnostic du risque érosif et de sa gestion
au regard des pratiques des paysannes : étude menée à l’échelle d’un terroir à la lisière
du corridor forestier de Fianarantsoa Madagascar. » pp33-34.
6 FOFIFA, DRD, 1991. « Production agricole des ménages dans les hautes terres à
Madagascar ». Revue sectorielle de l’agriculture.
7 Madagascar Action Plan , 4ème, Engagement defis 4 versio 30octobre2006.
8 Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche,Recensement de l’agriculture
campagne agricole2004-2005,aout 2006.
WEBLIOGRAPHIE
15 http://.wikipedia.fr/wiki/fao.org/produit_alimentaire
16 http://www Document données \atlas /atlas sirsa.pdf)
17 http : www.cite.mg/malagasie/présentation.php
18 http://.wikipedia.fr/wiki/organisation_des_nations_unies_pour_alimentation
36
Politique
Technologique
Utilisation des variétés de semences améliorées, des réseaux hydro agricoles, et des
techniques culturales.
Réalités contradictoires
• Disponibilité des ressources naturelles telles que l’ eau, le climat favorable, et les
terrains rizicoles cultivables)
• 90% des populations sont des paysans producteurs
• L’insécurité alimentaire persiste toujours
• 70% des producteurs sont analphabètes et cette situation réduit leur capacités de
production
Problématique
Comment optimiser les productions rizicoles face à leur situation de déficit, et quelles
politiques devraient-elle appliquer face à la crise alimentaire ?
Questions de recherche
Q2 : Comment peut-on établir une analyse de la pratique rizicole ; des productivités des
exploitants ?
Q3 : Quelle stratégie devrait être élaboré pour assurer l’autosuffisance alimentaire dans cette
zone ?
Objectif global
Objectifs spécifiques
OS1 : déterminer les principales sources de l’insécurité alimentaire dans cette localité
OS2 : Etablir une analyse des pratiques rizicoles et des productivités des paysans locaux
Hypothèses :
H3 : une plate forme riz est la base du développement de cette filière dans la chaîne régionale.
Résultats attendus :
R3 : une stratégie pérenne sera mise en place pour assurer l’autosuffisance rizicole.
II. METHODOLOGIE
1. Phase préparatoire
Etude bibliographique
La recherche bibliographique consistait à consulter les données disponibles concernant la
filière riz auprès des centres de documentation, notamment au MAEP plus précisément au
auprès de la direction statistique agricole, à l’INSTAT, au PSDR, au SIRSA, à l’ODR, à
l’ONN, au CITE Ambatonakanga, à la bibliothèque universitaire de l’Agro, au Centre
d’Information Américain, et à la Banque Mondiale.
Pour effectuer cette étude, la descente sur terrain est strictement nécessaire afin de
recueillir les informations de base par le biais du questionnaire préétabli.
La zone d’étude est délimitée dans la commune rurale d’IAKORA dans laquelle elle
contient dix huit (18) fokontany.
- Dénombrement de fokontany
Parmi les dix huit fokontany existant dans cette commune, neuf (09) fokontany ont été
choisis pour la réalisation de cette recherche en raison de leurs caractéristiques naturelles
et leur promiscuité par rapport au fleuve IONAIVO. La majeure partie des habitations de
la population longe la rivière.
Les enquêtes s’effectuent auprès des producteurs, des collecteurs des produits
alimentaires, des opérateurs locaux, et des personnes responsables telles que le maire de la
commune rurale, le député, le sénateur, et le chef de région.
Ce sont des données statistiques existant auprès des organismes concernés démontent les
signes d’insécurité alimentaire dans cette localité
∑ Xi
i =1
Ces données seront traitées par le calcul de la moyenne statistique. M=
N
Modèle de vérification des hypothèses
Ce niveau de consommation de ménage est mesuré par le rapport des quantités rizicoles
produites par an sur le nombre des exploitants locaux.
Q
C=
N
C : Niveau de consommation
Q : Quantités rizicoles produites annuellement
N : Nombre des exploitants
i C> Q/N : La quantité rizicole produite est faible en se référant aux alimentaires
Si C = Q/N : La quantité rizicole produite est équilibre aux besoins alimentaires des
paysans.
S i C < Q/N : La quantité rizicole produite n’arrive pas à satisfaire les besoins
alimentaires des paysans.
• H2 : La riziculture est la principale activité de la population locale.
La détermination des activités principales des exploitants est réalisée par deux (02)
saisons culturales existantes dans la région d’Ihorombe. Il consiste à définir les
occupations majeures des exploitants dans les deux périodes, par la suite, on démontre
les sources des revenus.
Il est supposé que :
Y1 : Le temps alloué travail rizicole (jours)
Y2 : Le temps alloué aux autres travaux (jours)
Si Y1 > Y2 : La riziculture est la principales activité de la population locale
Si Y1 = Y2 : La riziculture est complétée par d’autres activités
Si Y1 < Y2 : La riziculture n’est pas l’activité principale des paysans locaux
• H3 : La plate forme riz est la base du développement de cette filière dans la chaîne régionale
Supposons que :
Z : le nombre des acteurs enquêtes au niveau régional :
Z1 ; La réponse des enquêtés trouve la nécessité de l’implantation de cette plate forme
Z2 : La réponse des enquêtés trouve que l’implantation de cette plate forme n’est pas
nécessaire
Z= Z1+Z2
Si Z1 > Z2 : L’implantation de cette plate forme est nécessaire
Si Z1 = Z2 : L’implantation de cette plate forme est à discuter
Si Z1 < Z2 : L’implantation de cette plate forme n’est pas nécessaire
ANNEXE II : QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE
AGRICULTURE
-Riz :
-Manioc :
-Patate :
-Autres :
ELEVAGE
PECHE :
ARTISANAT:
MINIER :
AUTRES: à préciser -------------------------------------------------------------------------------
Q4)-Si la réponse de l’enquêtée est le riz, poursuivre la question, Quel système cultural
pratiquez-vous?
-SRI :
-SRA :
-Traditionnel :
Q5)-Donner les caractéristiques de votre terrain rizicoles
-Bas fond /-Plaine :
-Plateau :
-Colline :
-Tanety :
-Baiboho:
Q6)-Combien d’hectare de superficie exploitez-vous?
-[0 -1/2[ ; [1/2 -1[ ; [1 -3/2[ ; [3/2-2[ ; [2 -5/2[ ; [-5/2-3[
0
Q7)-Quels sont les matériels que vous utilisez ?
a) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
b) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
d) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q8)-Quelle est la variété de semence que vous utilisez habituellement ?
Nom de la variété --------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q9)-Cette variété de semence utilisée est- elle une variété locale ?
OUI :
NON :
Q10)-Existe-il un organisme de reproducteur de semence ?
Au niveau communal : OUI : NON :
Au niveau régional : OUI : NON :
13)-Si OUI, achetez vous de la semence dans cet organisme ?
OUI :
NON :
Si NON, Pourquoi ?
Q11)-Dans votre pratique culturale, employez-vous de l’engrais ?
OUI :
NON :
Q12)-Si oui, Quel type d’engrais ?
-Minérale :
-Organique :
-Mixte :
Q13)-Combien de fois par an que vous cultivez du riz dans votre parcelle ?
-Une fois :
-deux fois :
Q14)-Quel est votre calendrier culturale ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q15)-quel type d’ouvrage hydro-agricole existe-t-il dans la zone d’exploitation ?
Barrage :
Canaux d’irrigations :
Autres : à préciser
Q16)-Combien de fois, effectuez vous d’entretiens général des ouvrages hydro-agricoles dans
une année?
Une fois : deux fois : trois fois et plus
Q17)-Y a t-il de l’organisation paysanne pour la gestion de l’eau ?
OUI :
NON :
Si OUI, Lesquels ---------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q18)-Souffrez vous d’insuffisance d’eau dans votre terrain de riziculture ?
NON :
OUI :
Q19) S’agit il du riz :
-De première saison :
-De deuxième saison :
Q20)-Quelle est la situation de l’exploitant ?
- Propriétaire :
- Locataire :
- Métayère :
Q21)-Quelle est la superficie en hectare qui pourrait être exploitable dans votre
possession……………………………..ha
Q22)-Existe-il un conflit foncier dans votre terrain d’occupation ?
OUI :
NON :
Si OUI, Quel type de conflit
-Succession :
-Vol de terre :
- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- .
Q23)-On peut savoir, Quelle est la situation juridique dans votre terrain d’occupation ?
-Terrain domaniale :
-Terrain titrée :
-Terrain cadastrée :
-Autres :
Q24)-Est-ce que vous avez déjà fait comme garantie votre terrain exploitation ?
-OUI :
-NON :
Si oui ; Auprès de quel organisme ?
-Nom de l’organisme : -------------------------------------------------------------------------------------
B- PHYTO-SANITAIRE
Q27)-Pendant la semaine, combien de jour que vous consacrez spécialement pour le travail
rizicole ?
Saison de pluie ………………………..… jours
Saison sèche……………………………… jours
D- AU NIVEAU DE PRODUCTION
Q46)-D’après vous, Pourquoi la majorité des paysans n’osent pas empruntez l’argent chez les
institutions financières ?
-Faible revenus :
-Procédure :
-Intérêt lourd :
-Autres à préciser :
G- PARTENAIRE
Q47)-Qui sont les partenaires dans le développement rizicole dans cette zone ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q48)-Quels ont été leur part d’intervention dans le développement de cette commune ?
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
H- AU NIVEAU DE RESPONSABLE
Q49)-D’après vous, Quelles sont les causes majeures de cette insécurité alimentaire dans cette
localité ?
-D’ordre politique :
-D’ordre économique :
-D’ordre social :
-D’ordre climatique :
-D’insécurité :
- A préciser :
Q50)-Depuis, Combien d’année existe- elle ?
………………………………………………
Q51)-Pourquoi le problème se répète t- il ?
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q52)-Si on crée une plate forme pour la promotion de cette filière dans l’échelle régionale,
êtes vous d’accord ?
OUI :
NON :
Si non pourquoi ----------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quelle est votre suggestion pour le développement de cette filière ?
ANNEXE III : TABLEAUX
N° Activités
1 Budgétisation
2 - Etude bibliographique
8 - Dénombrements de Fkt
19 - Finalisation et déposition
Tableau A2 : Les noms des exploitants enquêtés
N° Riz Autre que Riz Riz Autre que Riz Riz Autre que Riz
1 80 30 84 70 164 100
2 90 20 80 74 170 94
3 90 20 80 74 170 94
4 75 35 90 64 165 99
5 90 20 75 79 165 99
6 85 25 80 74 165 99
7 90 20 75 79 165 99
8 60 50 70 84 130 134
9 90 20 80 74 170 94
10 90 20 75 79 165 99
11 90 20 60 79 150 114
12 90 20 70 84 160 94
13 90 20 70 84 160 94
14 90 20 80 74 170 94
15 80 30 70 84 150 114
16 90 20 60 94 150 114
17 0 110 0 154 0 264
18 90 20 70 84 160 94
19 80 30 75 79 155 109
20 80 30 70 84 150 114
21 70 40 90 64 160 94
22 75 35 70 84 145 119
23 80 30 75 79 155 109
24 80 30 80 74 160 94
25 70 40 75 79 145 119
26 55 55 70 84 125 135
27 90 20 79 75 169 95
28 60 50 70 84 130 134
29 80 30 65 89 145 119
30 50 60 75 79 125 139
31 70 40 70 84 140 124
32 60 50 75 79 135 125
33 70 40 70 84 140 124
34 80 30 90 64 170 94
35 60 40 80 74 140 124
36 70 40 75 79 145 119
37 80 33 80 74 160 94
38 60 50 70 84 130 134
39 70 40 70 94 140 124
40 90 20 60 94 150 114
41 90 20 40 114 130 134
42 0 110 120 34 120 144
43 100 10 0 154 100 164
44 80 30 70 84 150 114
45 80 30 80 74 160 104
46 70 40 60 94 130 134
47 55 55 80 74 135 129
48 0 110 90 64 90 174
49 90 1 70 84 160 104
50 80 30 75 79 155 109
51 75 35 80 94 155 109
52 50 60 65 89 155 49
53 80 30 80 74 115 104
54 70 40 70 84 160 124
55 90 20 80 74 140 94
56 80 30 100 54 170 84
57 70 40 70 84 180 124
58 60 50 70 84 130 134
59 80 30 80 74 160 104
60 90 20 100 54 190 74
61 70 40 70 84 140 124
62 80 30 70 84 150 114
63 90 20 80 74 170 94
64 50 60 80 74 130 134
65 70 40 70 84 170 124
66 90 20 70 84 140 104
67 80 30 70 84 160 114
68 70 40 80 74 150 114
69 80 30 70 84 150 114
70 80 30 70 84 150 114
71 70 40 80 74 150 114
72 90 20 90 64 180 84
73 70 40 70 84 140 124
74 80 30 50 104 130 134
75 60 50 80 74 140 124
76 0 110 104 50 104 160
77 0 110 70 84 70 194
78 90 20 80 74 170 94
79 80 30 70 84 150 114
80 100 10 0 154 100 164
Tot/G 5830 2944 5807 6528 11772 9316
Tableau A7 : Production par emplacement
S. Cultural = Saison Culturale ; R1 = Riz 1ère saison ; R2 = Riz 2ème saison ; X° = production ; sup = superficie ; SD = semis direct ; RF = repiquage
en foule ; T = traditionnelle
Tableau A8 : Sources des revenus des exploitants
AGRICULTURE ELEVAGE PECHE ARTISANAT AUTRES
N° Riz Manioc Patate Autres
1 0 0 0 0 1 0 0 0
2 1 0 0 0 0 0 0 0
3 0 0 1 0 0 0 0 0
4 0 0 0 1 0 0 0 0
5 0 1 0 0 0 0 0 0
6 0 0 0 1 0 0 0 0
7 1 0 0 0 0 0 0 0
8 0 1 0 0 0 0 0 0
9 0 0 0 0 1 0 0 0
10 0 1 0 0 0 0 0 0
11 0 0 1 0 0 0 0 0
12 1 0 0 0 0 0 0 0
13 1 0 0 0 0 0 0 0
14 1 0 0 0 0 0 0 0
15 1 0 0 0 0 0 0 0
16 0 1 0 0 0 0 0 0
17 0 0 0 0 0 0 0 1
18 1 0 0 0 0 0 0 0
19 0 0 0 1 0 0 0 0
20 0 1 0 0 0 0 0 0
21 0 0 1 0 0 0 0 0
22 1 0 0 0 0 0 0 0
23 0 0 0 0 1 0 0 0
24 0 0 0 0 0 1 0 0
25 1 0 0 0 0 0 0 0
26 0 0 0 0 0 1 0 0
27 1 0 0 0 0 0 0 0
28 0 1 0 0 0 0 0 0
29 0 0 0 0 0 0 1 0
30 0 0 0 0 1 0 0 0
31 1 0 0 0 0 0 0 0
32 1 0 0 0 0 0 0 0
33 0 1 0 0 0 0 0 0
34 1 0 0 0 0 0 0 0
35 0 0 0 0 0 0 0 1
36 0 0 0 0 0 0 0 1
37 0 1 0 0 0 0 0 0
38 1 0 0 0 0 0 0 0
39 0 0 0 0 0 0 0 1
40 1 0 0 0 0 0 0 0
41 1 0 0 0 0 0 0 0
42 0 0 1 0 0 0 0 0
43 1 0 0 0 0 0 0 0
44 1 0 0 0 0 0 0 0
45 0 1 0 0 0 0 0 0
46 0 0 0 1 0 0 0 0
47 1 0 0 0 0 0 0 0
48 0 0 1 0 0 0 0 0
49 1 0 0 0 0 0 0 0
50 0 0 1 0 0 0 0 0
51 1 0 0 0 0 0 0 0
52 0 0 1 0 0 0 0 0
53 1 0 0 0 0 0 0 0
54 1 0 0 0 0 0 0 0
55 1 0 0 0 0 0 0 0
56 0 0 0 0 1 0 0 0
57 1 0 0 0 0 0 0 0
58 0 0 0 1 0 0 0 0
59 0 1 0 0 0 0 0 0
60 1 0 0 0 0 0 0 0
61 1 0 0 0 0 0 0 0
62 1 0 0 0 0 0 0 0
63 0 0 0 0 0 0 0 1
64 1 0 0 0 0 0 0 0
65 1 0 0 0 0 0 0 0
66 1 0 0 0 0 0 0 0
67 1 0 0 0 0 0 0 0
68 1 0 0 0 0 0 0 0
69 1 0 0 0 0 0 0 0
70 1 0 0 0 0 0 0 0
71 0 1 0 0 0 0 0 0
72 1 0 0 0 0 0 0 0
73 0 1 0 0 0 0 0 0
74 0 0 0 0 0 1 0 0
75 1 0 0 0 0 0 0 0
76 1 0 0 0 0 0 0 0
77 0 1 0 0 0 0 0 0
78 0 1 0 0 0 0 0 0
79 0 0 0 0 0 0 0 1
80 0 0 0 0 0 0 0 1
Total 38 14 7 5 5 3 1 7
Valeur en (%) 48% 18% 9% 6% 6% 4% 1% 9%
Tableau A9 : Estimation en % de production sortie hors région Ihorombe
Calcul :
3 Région Anosy 2
Etablissement public à caractère administratif composé par Plate forme de la conception pour association
personne physique et morale de droit malgache exerçant un le développement rural Structure indépendante
secteur d’activité effective dans le secteur de développement rural - Structure indépendante
à Madagascar (ONG) Collège de groupement de travail
pour le développement rural
Forme - Organisation faitière
- Constitué auprès de pouvoir public un organe consultatif et - faire interface entre les - appui s techniques aux d’émettre des suggestions et conseils d’orientation à
professionnel de la politique agricole (agriculture, élevage, pêche, paysans les services développements ruraux l’égard des études, des priorités du secteur, des
et exploitation forestière), disponibles et les - recherche de partenaire programmes et actions, du ciblage des investissements
operateurs technique et financier
- c’est une structure de dialogue tant pour le professionnel - organisations des événements de suivre et d’apprécier l’évolution de la situation de la
nationaux qu’étranger en matière de développement rural, -Assurer les demandes de économiques, foire régionale filière riz dans son environnement national et international
formations techniques - collecter les informations sur le aux fins de proposer des mesures propres à améliorer le
- rend et émet des propositions sur l’ensemble des questions monde rural fonctionnement et le développement de l’ensemble des
concernant le monde rural, -capitalisation des acquis - coordination les acteurs au maillons de la filière.
technique et économique- monde rural
- participe l’élaboration, à la réalisation et au suivi de plan
nationaux et régionaux de développement, -diffusion des
informations,
- prospect les marchés et étudie le placement interne et externe
des produits agricoles - appui technico-
Missions économique des
- prépare la participation au foire, exposition et manifestation investissements et
économique, locale, nationale et internationale, prestations de service
agricole /ruraux
- donne des avis sur la protection des produits locaux et les
négociations commerciales des importations
Ils sont réparties en deux catégories : - Un comité de pilotage 50 membres avec 05 collèges - Chaque représentant des acteurs directs et indirects
composé de 12 membres.( Autorités élues locales régionaux
- Membre titulaire (toute personne physique âgée + de 21 ans, 5 paysans, 1paysans de TT Operateurs économiques
exerçant une activité dans le domaine agricole) ,1drdr,1 district , 1maire ,1 Projet/programme - Associations des consommateurs
- Membre associé (les organismes de soutient des exploitants institut micro finance ,1 26 paysans (1 TT)
comme les ONG, les partenaires financiers ou techniques, operateur économique, - l Institutions financières
opérateurs intervenants en appuis et le groupement, prestataires 1projet/programme )
de service, recherche
Membres
- Un coordonnateur
- Comité d’exécution
(un adjoint, un AF)
Les ressources sont constitués par : - Frais de prestation de - financement de bailleur et de - Le fonctionnement du PCRI est assuré par les
service l’ETAT contributions financières des départements ministériels,
- Les centimes additionnels aux impôts professionnels aux - Financement des organismes privés, des partenaires financiers
activités agricoles ou des ristournes sur ce même centime - Dons internationaux de l’Etat……..
- Les subventions
- Les dons et legs
- Les emprunts
- Les droits d’adhésions
- La cotisation annuelle des membres
- Recettes découlant de l’activité de TT
Dispositions - Taxes additionnels à la taxe sur le foncier non bâtit à vocation
financières agricole
Tableau A12 : Organismes partenaires au développement rural dans la région Ihorombe.
Désignation Raison Sociale Siège Sociale Type d’intervention dans la Région Communes d’intervention
n
56 ME1 = 0,7 soit 70%
* ME1 = ∑ E1i
i =1
ME1 =
80
avec ∑ E11 = 56
N
n 19
ME2 = = 0,2375 soit 24%
* ME2 = ∑E
i =1
2 j avec E2j = 19
80
N
n
05 ME3 = 0,0625soit 6%
* ME3 = ∑E 3 avec E3 li = 05 ME3 = = 0,0625
i=1 80
N
∑ xi n n
⇒ MP1 = n
i =1
avec ∑ xi = 5830
i =1
∑( yi) = 2944
i=1
∑ ( xixyi)
i =1
∑ yi 2944
⇒MP2 = n
i =1
= MP2 = 0,3355 soit 34%
8774
∑ ( xi + yi)
i =1
∑ xi n n
MS1 = n
i =1
avec ∑ ( xi) = 5807
i =1
∑ ( xi + yi) = 5807 + 6528 = 123 35
i=1
∑ ( xi + yi)
i =1
∑ xi 6528
⇒MS2 = i =1
= MS2 = 0, 52,92 ≈ 53%
n
12335
∑ ( xi + yi)
i =1
*Cumul annuel
⇒ MT1 ∑ ( MP ) + ∑ MS 1 1
∑ ( MP + MP ) + ∑ ( MS
1 2 1 + MS 2 )
⇒ MT2 = ∑ ( MP ) + ∑ MS
2 2
∑ ( MP + MP ) + ∑ ( MS
1 2 1 + MS 2 )
9472
MT2 = = 44,87 MT2 = 45%
21109
83320
Plaine : ⇒ Rendement = =2109.36 kg
39.5
Rp=2,10t/ha
⇒ rendement 31200
Plateau : = =1200= 1,2t/ha
26
⇒rendement 28700
Colline : = =869.69= 0.869
33
⇒ Rendement 10000
Baiboho : = = 1739.130 Rendement pour le baiboho =1.7t/ha
5 . 75
ANNEXE V : ORGANIGRAMME DE LA PLATE FORME NATIONALE DE CONCERTATION SUR LE RIZ.