ramamonjyJeanB AGRO M2 09

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i

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
DEPARTEMENT AGRO- MANAGEMENT
FORMATION DOCTORALE

MEMOIRE
En vue de l’obtention du
Diplôme d’Etudes Approfondies en Agro- Management « DIKAO MBELAHY GNALOHA,
F ’IHOROMBE TSY MIHEMOTSY KOA »

IMPORTANCE DE LA FILIERE RIZ EN VUE


DE LA SECURISATION ALIMENTAIRE : CAS DE
LA COMMUNE RURALE D’IAKORA, DISTRICT
D’IAKORA,Région ihorombe

REGION IHOROMBE.
Présenté par RAMAMONJY Jean baptiste

PROMOTION: AINA
Année universitaire : 2007-2008

Président Professeur Jean de Neupomuscène RAKOTOZANDRINY


Rapporteur Professeur Sylvain RAMANANARIVO
Examinateurs Professeur Romaine RAMANANARIVO
Professeur Sigrid AUBERT
Docteur Rolland RAZAFINDRAIBE

03 Avril 2009
i

RESUME
L’insécurité alimentaire constitue parmi la grande problématique des paysans de la
commune rurale d’Iakora. Cette étude vise à promouvoir l’autosuffisance rizicole pour
sécuriser leurs besoins alimentaires. La recherche menée sur terrain auprès des quatre vingt
chefs d’exploitation a montré que le riz est l’aliment de base de la population locale, 70%
d’eux préfèrent en consommer tout au long de l’année, 24% préfèrent équilibrer le riz avec
d’autres céréales, 6% préfèrent manger d’autres céréales que le riz. Conjointement, la
quantité consommée en jour pendant la période de récolte est autour de 399g par tête de
ménage agricole, contre 121g par tête pour les autres céréales. La riziculture est la
principale activité des paysans locaux, en tenant compte des 55% de leur temps annuel dont
elle assure une source essentielle de leur revenu avec 59%. Tandis que, pour les autres
activités, 45% de leurs temps annuels sont consacrés aux travaux complémentaires de leur vie
quotidienne. La promotion de cette filière dépend de la priorisation des acteurs locaux dont
la plate forme riz a été sollicitée pour éradiquer le fléau de la famine. Cette plate forme tient
une vocation de regrouper tous les acteurs de la filière dans le temps et dans l’espace pour la
réflexion sur son développement.

Mots clés : « valorisation, riz, sécurité alimentaire, préférence alimentaire, activité agricole,
exploitants, acteurs, plate forme, stratégie, consommation. »

ABSTRACT

The food insecurity constitutes among the great problems of the peasants of the rural
district of Iakora. This study aims at promoting rice self-sufficiency to make safe their food
needs. The research undertaken on ground near the four twenty (80) operating heads showed
that rice is the basic food of the population locale ; with 70% of them prefers to eat it during
the year, 24% prefers to balance rice with regard to the other products cereals ; 6% prefers
to eat another cereal more that rice. Jointly, the quantity consumed in day for the period of
harvest is with the turn of 399g per capita of household agricultural, against 121g per capita
for other cereals. With the fact, rice growing is the principal activity of the local peasants, by
holding account, the 55% of their annual time of which it ensures an essential source of their
returned with 59%. While, for the other activities, 45% their annual times are devoted to work
complementary to their everyday life. The promotion of this die depends on the priorisation
of the local actors whose punt forms rice was requested for the removal persistence of the
famine. This punt form holds a vocation to gather all the actors of the die in time and space
for the reflexion on its development.

Words keys: «valorization, rice, food safety, food preference, agricultural activity,
owners, actors, punt form, strategy, consummation.
ii

DEDICACE

Cette étude n’aurait pu se réaliser sans la bénédiction divine, ainsi, Dieu


Tout Puissant soit loué par le Saint Esprit qu’il m’a donné, la clairevoyance,
l’intelligence et la santé sans défaillance durant toute la période de
l’élaboration et finition de mon mémoire, donc, en priorité, toute ma gratitude et
remerciement lui reviennent.

« jet’ntruirai et te montreri la voie que tu dois suivre , je te conseillerai , j’ aurai le regard sur toi ». « Psaumes 32-8 »
iii

DEDICACE
Cette dédicace est vouée à l’hommage solennel de mon père décédé au mois
de juin 2000. « Qu’il repose en paix ».
iii

REMERCIEMENTS
Mes vifs remerciements sont adressés à toutes les personnes ci-après :

Au Professeur Sylvain Bernard RAMANANARIVO, Chef du Département Agro-


Management, Enseignant Chercheur au sein de l’ESSA ; pour sa contribution particulière
depuis ma prèmière jour dans la formation doctorale en agro management jusqu'à ce jou ;

Au Professeur Romaine RAMANANARIVO, Responsable de la Formation Doctorale de


l’Agro-Management au sein de l’ ESSA ;

Au Président du Jury Professeur Jean de Neupomuscène RAKOTOZANDRINY ;

A l’examinateur Professeur Sigrid AUBERT ;

A l’examinateur Docteur Rolland RAZAFINDRAIBE ;

A tous les Enseignants de la Formation Doctorale de l’Agro-Management à l’ESSA.

 Je formule particulièrement mes remerciements à l’endroit de Monsieur RICHARD


Daniel, chef de région Ihorombe, pour tous les conseils qu’il m’a donnés durant
l’élaboration de cet ouvrage.

 Tous les personnels collaborateurs de la Direction Régionale du Développement Rural


d’Ihorombe.

 À tous mes collègues de la Promotion AINA pour leurs aides inconditionnelles et leur
esprit de générosité.

 A ma mère pour son soutien moral et spirituel qu’elle a pour moi durant toutes mes
études et pour les membres de ma famille et mes amis.

 A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à parfaire cet ouvrage.

Merci de tout coeur !


iv

SOMMAIRE

RESUME

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES PHOTOS

LISTE DES ABREVIATIONS

INTRODUCTION
I. METHODOLOGIE
1.1 PHASE PREPARATOIRE
1.2 PHASE D’ENQUETE SUR TERRAIN5
1.3 PHASE DE TRAITEMENT DES DONNEES.
1.4 PHASE D’ANALYSE ET FINALISATION

2 RESULTATS
2.1 DETERMINATION DE SOURCES DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE --
2.2 ANALYSE DES PRATIQUES RIZICOLES ET DES PRODUCTIVITES
DES EXPLOITANTS
2.3 STRATEGIE DE PERENNISATION DE L’AUTOSUFFISANCE RIZICOLE
3 DISCUSSION ET RECOMMANDATION
3.1DISCUSSIONS
3.2 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
v

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Délimitation de la zone d’étude 6
Tableau 2 : Répartition des superficies rizicoles par ménage 16
Tableau 3 : Observation des institutions selon ses attributions 21
Tableau 4 : Production de paddy de la Région d’Ihorombe 22
Tableau 5 : Taux de vente en paddy aux régions à proximité 22
Tableau 6 : Structuration des services garant de développement 23

TABLEAUX EN ANNEXES

Tableau A1 : Chronogramme de réalisation de recherche Délimitation de la zone d’étude 12/29


Tableau A2 : Noms des exploitants enquêtés 13/29
Tableau A3 : Caractéristique des ménages du chef d'exploitation 14/29
Tableau A4 : Expression de l'aliment de base des exploitants 15/29
Tableau A5 : Quantité journalière des produits consommés par ménage 16/29
Tableau A6 : Durée de travail des exploitants 17/29
Tableau A7 : Production par emplacement 18/29
Tableau A8 : Source des revenues des exploitants 19/29
Tableau A9 : Estimation (en pourcentage) de paddy vendu hors de la région 10/29
Tableau A10 : Vision des acteurs locaux sur la PCRI 21/29
Tableau A11 : Comparaison des organismes régionaux 22/29
Tableau A12 : Organismes partenaires au développement rural dans la région Ihorombe. 24/29

LISTE DES FIGURES


Figure 01 : Typologie. des enquêtés 7
Figure 02 : Alimentation de base préférée des exploitants. 13
Figure 03 : Temps d’occupation des exploitants durant Saisons de pluie 16
Figure 04 : Temps d’occupation des exploitants durant Saison sèche 17
Figure 05 : Temps d’occupation des exploitants durant l’année 17
Figure 06 : Source de revenue des exploitants 18
Figure 07 : Source de revenue d’origine agriculture 19
Figure 08 : Avis des acteurs locaux pour la mise en place de la PCRI régonale 24
Figure 09 : Destination de production des exploitants 27

LISTE DES PHOTOS


Photos 1 : Plaine 29
Photos 2 : Plateau 29
Photos 3 : Colline 30
Photos 4 : Baiboho 30
vi

LISTE DES ABREVIATIONS

AUE Association des Usager d’Eau


CAC Centre d’Appui aux Communes
CITE Centre de Formation Technologie Economique
DEA Diplôme d'Etudes Approfondies
DRDR Direction régional pour le Développement Rural
EPP Equipe Permanent de Pilotage
ESSA Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques
FAO Food Agriculture Organization
FERT Formation pour L’Epanouissement et Renouveau de la Terre
G8 Groupes des pays plus riches du monde
GCV Grenier Communautaire Villageoise
GTDR Groupement de Travail pour le Développement Rural
IMF Institutions de Micro-Finances
MAEP Ministère de Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche
MAP Madagascar Action Plan
ODR Observatoire Du Riz
OMD Objectif Millénaire Développement
ONN Office National de Nutrition
OP Organisation Paysanne
PADR Plan d’Action pour le Développement Rural
PCPRI Plate forme de Concentration pour le Riz
PNDR Politique Nationale de Développement Rural
PRD Plan Régionale de Développement
PRDR Plan Régional pour le Développement Rural
PSDR Projet de Soutien pour le Développement Rural
R1 Riz de première saison
R2 Riz de deuxième saison
SD Semis Direct
SIRSA Système d’Information sur les Sécurités Alimentaires
T Traditionnel
TT Tranoben’ny Tantsaha
UPDR Unité Politique pour le Développement Rural
1

INTRODUCTION

En début du XXIème siècle, l’accès à l’alimentation se trouve parmi les grandes


préoccupations des dirigeants du monde entier. Le nombre de la population mondiale touchée
par la famine augmente du jour au lendemain, et en 2004, elle était estimée à huit cent
millions quatre cent mille personnes [15]. La lutte contre l’insécurité alimentaire est une
affaire universelle et nécessite l’instauration d’une stratégie commune, par le biais de
l’Objectif du Millénaire de Développement(OMD)1[17], ainsi que l’atteinte des objectifs du
Sommet mondial de l’alimentation par une stratégie de développement durable. Le riz
s’ajoute parmi des aliments qui ayant plus demandeurs à l’échelle mondiale ; il constitue la
denrée alimentaire de base pour plus de la moitié de la population du globe. Mais la
dépendance à son égard est beaucoup plus forte en Asie que dans les pays d’Afrique ; le riz
fournit de 35% à 59% de l'énergie consommée par 2,7 milliards de personnes [18]. L’année
2008 est marquée par le trouble alimentaire mondiale de la population via la crise alimentaire
qui menace tous les pays. Une crise économique et financière s’était manifestée alors que la
crise alimentaire reste encore un problème à résoudre. Cela a des effets néfastes et des
conséquences lourdes pour les pays riches comme les Etats Unis et les pays membres du G82
de même les pays pauvres qui dépendent des aides [18]. Ces crises alimentaires et financières
sont à l’ordre du jour à chaque réunion des dirigeants des pays du G8. Le nombre de la
population mondiale s’accroît de jour en jour ; il compte environ sept milliards en 2008[15] et
la production agricole ne parvient plus à nourrir aisément la population. En outre,
l’occupation du sol est remplacée par l'exploitation de biocarburants pour étoffer le manque
d’énergies pétrolières qui engendre des effets induits sur l’alimentation ; ainsi, l’accès à cette
dernière est devenu un problème mondial.
A Madagascar, le riz constitue l’aliment de base de l’ensemble de la population
voire l’aliment commun de tout un peuple tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Pour le
Malagasy, le riz est un produit à la fois économique, social et politique et culturel.
Sa place est importante dans tous les domaines de la vie des citoyens Malagasy [14].
C’est une filière stratégique étant donné qu’elle a été considérée comme une arme tranchante
pour pouvoir vibrer la situation politique, et le fait de dire baisser le prix du kilogramme de riz
pourra conduire à l’accession au pouvoir d’un homme ou d’une femme élu de la nation.
Madagascar dispose d’un terrain rizicole de 1 448 800 hectares composés du riz
aquatique, du riz sur Tanety , et du tavy [8]. Les sols à vocation agricole sont estimés à 15 %

1
l’Objectif du Millénaire de Développement défi N°1
2
Groupe de huit pays les plus industrialisés du monde (Alimagne, Canada, Etats Unis, France, Grande Bretagne, Italie, Japon et Russie
2

de la superficie totale et actuellement seuls 30% sont exploités [3]. En ce qui concerne la
région d’Ihorombe, il est mentionné dans le Plan Régional de Developpement (PRD) que
cette région ambitionne être le premier grenier à riz de la zone du sud [10]. C’est un grand
défi que chaque entité locale avance pour la mise en œuvre de l’objectif précité. Ce choix
stratégique réplique la mise en valeur des atouts et potentielités de la région en matière
rizicole. De même, la riziculture détient une place prépondérante auprès des paysans locaux.
Les superficies agricoles exploitées témoignent cette situation dont 75% sont destinées à la
riziculture. L’elévage bovin se trouve en second plan des activités des exploitants agricoles,
pour l’année 2005 ; le nombre de cheptel bovidé enregistré est de 215 568 têtes dans
l’ensemble de la région d’Ihorombe, soit 12% dans le District d’Iakora [8].
Dans la commune rurale dudit District, des atouts et potentialités se présentent pour le
développement de cette filière notamment, l’ensemble des conditions agro-écologiques
favorables, la rivière dénommée IONAIVO qui peut assurer une source d’irrigation sur la
partie du bas fond de la zone, et un climat favorable à l’exploitation agricole [10].
Bien que cette filière riz comporte ces opportunités pour son large développement à l’échelle
régionale, la situation ne reflète pas le niveau de vie de la population locale ; il est
constamment remarqué que les rendements rizicoles demeurent faibles aux environs de 1,8 à
2 t à l’hectare [8]. En conséquence,une famine chronique frappe les paysans locaux à chaque
période de soudure depuis une dizaine d’année [13]. D’où l’objet du choix d’un thème
«IMPORTANCE DE LA FILIERE RIZ EN VUE DE LA SECURISATION ALIMENTAIRE
: cas de la commune rurale d’Iakora, district d’Iakora»

La problématique se ramène alors aux questions posées :

comment optimiser l’exploitation rizicole face à la situation de déficit alimentaire actuelle et


quelle politique devrait-on appliquer vis-à-vis de la crise alimentaire ?De cette problématique
sont issues les questions spécifiques de recherche suivantes :

 quelles sont les sources principales de l’insécurité alimentaire de cette zone ?


 comment peut-on établir une analyse de la pratique rizicole, des productivités rizicoles
des paysans locaux ?
 quelles stratégies doivent être mises en place pour apaiser le phénomène d’insuffisance
en riz et la promotion de la filière ?
Cette étude envisage un objectif global de promouvoir l’autosuffisance rizicole des
paysans durant toute l’année. Il convient alors de fixer les trois objectifs spécifiques suivants :
 déterminer les principales sources de l’insécurité alimentaire dans cette localité ;
 établir une analyse des pratiques rizicoles et des productivités des paysans locaux ;
3

 élaborer une stratégie pérenne pour assurer l’autosuffisance rizicole.

Les hypothèses de travail émises à cette recherche sont les suivantes :


 le riz constitue la consommation alimentaire de base de la population locale ;
 la riziculture est la principale activité de la population locale ;
 une plateforme riz est la base du développement de cette filière dans la chaîne régionale.
Les résultats attendus mettent en exergue trois points essentiels tels que :
 les principales sources de l’insécurité alimentaire seront déterminées ;
 une analyse des pratiques rizicoles des paysans sera établie ;
 une stratégie pérenne sera mise en place pour assurer l’autosuffisance rizicole.

Les demarches méthodologiques adoptée sont la pré-enquête auprès des personnes


ressources, la recherche bibliographique, la recherche de documentation sur internet, viennent
ensuite la phase d’enquête sur terrain pour la délimitation des fokontany et le dénombrement
des ménages.Une phase d’analyse des données est effectuée pour déterminer la préference
alimentaire de la population et pour déterminer le niveau de consommation des ménages.
La finalisation correspond au calcul de la moyenne statistique, et au traitement avec le logiciel
Excel office 2007 à partir des données collectées.
Les principaux résultats obtenus comprennent l’expression des préférences alimentaires des
ménages et leurs niveaux de consommation,détermination des principales occupations
quotidiennes des paysans durant toute l’année, et de leur source de revenu selon les enquêtes
d’opinon menées ; enfin la vision des acteurs locaux à la mise en place d’une plate forme
de concertation en riz.
Les discussions et les différentes recommandations apportées sont la consistance de la
famine malgré la présance de ses atouts,le système d’organisations des activités exploitants ,la
perception des acteurs locaux de la plateforme de concertation en riz .A cet effet sont issus
les récommandations telles que l’amelioration de l’etat nutritionnel des exploitants et la mise
en place de grenier communautaire villageois .
4

I. METHODOLOGIE
Quatre phases interdépendantes ont été adoptées comme méthodologie dans cette
recherche : la phase préparatoire, la phase d’enquête sur terrain, la phase de traitement des
données ,et enfin la phase d’analyse et de finalisation.

1.1. PHASE PREPARATOIRE

C’est une étape de la conception de toutes les itinéraires à suivre, et les moyens y
afférents. Mais pour bien cadrer le travail et pour pouvoir mesurer cet itinéraire de recherche,
l’élaboration d’un protocole de recherche a été établie. Elle regroupe en effet, le contexte
général de l’étude, la problématique, l’objectif global et les objectifs spécifiques, les
hypothèses émises, ainsi que les résultats attendus (Cf. Annexe I ).

1.1.1. Etude bibliographique et webographique

La recherche bibliographique a été effectuée auprès de Ministère de l’Agriculture, de


l’Elevage et de la Pêche (MAEP) plus précisément dans la direction statistique agricole, à
l’Institut National du Statistique (INSTAT ), au Projet de Soutien de Développement Rural
(PSDR), au Système d’Information Rural et de Sécurité Alimentaire (SIRSA), à
l’Observatoire Du Riz l’(ODR,), à l’ Office Nationale de Nutrition (ONN), au Centre
d’Information Technologique et Economique (CITE) Ambatonakanga, à la Bibliothèque
Universitaire de la Science Agronomique, au Centre d’Information Américain, et à la Banque
Mondiale, aux équipes permanentes de pilotage et le Plan d’Appui aux Développement Rural
(EPP/PADR). Des navigations sur internet ont été aussi entamées sur le thème de la sécurité
alimentaire, évolution de la population malagasy pour le complément d’informations.

1.1.2. Pré-enquêtes auprès des personnes ressources


Des pré-entretiens auprès de personnes ressources ont été effectués au niveau du
Personnel du MAEP, du personnel de l’unité politique pour le développement rural (UPDR),
des enseignants de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo (ESSA),
du personnel de la Direction Régionale du Développement Rurale d’Ihorombe (DRDR) et du
CIRDR d’Iakora. Cette étape permet d’acquérir leur savoir faire, leur compétence et leur
vision par rapport à ladite filière.
5

1.1.3. Elaboration du questionnaire d’enquête

Les informations recueillies lors de la recherche bibliographique et d’une phase de


pré-enquête auprès des personnes ressources ont permis de concevoir un questionnaire
d’enquête à l’endroit des producteurs, des acteurs et les personnes ressources (Cf. Annexe II).
Ces outils ont été élaborés conformément aux objectifs de la recherche et aux hypothèses
émises. Le questionnaire porte sur trois grandes rubriques, à savoir : les besoins alimentaires
de base des paysans producteurs, le système d’exploitation par superficies rizicoles et la
perception des acteurs locaux sur la plateforme de concertation de riz pour l’avenir de la
filière riz dans la région Ihorombe.

1.2. PHASE D’ENQUETE SUR TERRAIN


Cette phase a été conçue pour la mise en œuvre de ce projet de recherche dont elle
se subdivise en cinq étapes notamment déplacement sur terrain, diagnostic rapide de la zone
d’étude, diagnostic rapide de la zone d’étude, enquête proprement dite, typologie des
enquêtés.

1.2.1Déplacement sur terrain


Pour effectuer cette étude, une prospection a été faite la descente sur terrain est
strictement nécessaire afin de recueillir les informations de base par le biais du questionnaire
préétabli.

1.2.2Diagnostic rapide de la zone d’étude

La zone d’étude est délimitée dans la commune rurale d’IAKORA dans laquelle elle
contient dix huit fokontany. Neuf ont été choisis pour la réalisation de cette recherche en
raison de leurs caractéristiques naturelles et de leur situation hydrographique par rapport à la
rivière Ionaivo. D'ailleurs, la majorité des habitants de ladite zone habite sur le long de cette
rivière pour vivre.
6

1.2.3 Dénombrement de fokontany


Le Fokontany est une unité administrative de base pour la focalisation de cette recherche,
toutefois seule une partie de ces Fokontany a fait l’objet de l’enquête étant donné les moyens
à mobiliser sont très limités. La détermination de l’échantillon a été réalisée à partir d’une
sélection de 5% de la totalité du nombre des exploitants agricoles de la localité soit 80 chefs
exploitants enquêtés sur les 1750 exploitants existants. L’exploitant est la personne qui,
décide de la mise en culture, de la récolte et de la vente des produits agricoles. C’est la
personne responsable de la bonne marche de l’exploitation agricole et qui prend les décisions
courantes, appelée aussi chef du ménage agricole [1]. Dans cette étude, le chef d’exploitant
agricole est pris comme l’unité statistique d’enquête ; le champ d’enquête est constitué par
l’ensemble de l’exploitation rizicole dans la zone. La carte de la zone d’étude a été traitée
avec le logiciel de Système Information Géographique (SIG). (Cf. Annexe VI).

Tableau 1: Délimitation de la zone d’étude

Distance /
Nombre des Nombre des Numérotation
N° Nom du Fkt chef lieu de
exploitants échantillons des ménages
commune
1 Iakora 660 30 01-30 0km
2 Tainakanga 210 9 31-39 1km
3 Tanandava 72 3 40-42 1,5km
4 Ambia 104 5 43-47 2km
5 Anarabe 152 7 48-54 15km
6 Andamaka 112 5 55-59 15km
7 Ampanihy 100 4 60-63 15km
8 Refatsy 220 10 64-74 10km
9 Iketsa 120 6 75-80 18km
Total 1750 80 80
Source : Auteur ,2008
7

1.2.4Enquête proprement dite

La réalisation de l’enquête a été facilitée par l’aide du chef de la circonscription du


développement rural (CIRDR), le Volontaire de Développement Agricole (VDA) représentant
du MAEP dans cette zone. Les enquêtes ont été effectuées auprès des producteurs et on a eu
recours à des entretiens libres et semi directifs, des collecteurs des produits locaux, des
opérateurs locaux, service de santé de base et des personnes responsables telles que le maire
de la commune rurale, le député, le sénateur, et le chef de région d’Ihorombe. Dans la zone
d’enquête, le recensement des exploitants agricoles est dirigé par le chef de Fokontany en
faisant la numérotation de chaque chef de l’exploitant. Les données brutes seront traitées sur
terrain. Dans le cas où il existe des données manquantes ou données complémentaires; il sera
plus facile de retourner sur terrain pour s’assurer que les informations soient fiables.

1.2.5Typologie des enquêtés

La figure ci-dessous montre le type des personnages enquêtés afin d’avoir une
situation de productions rizicoles dans cette zone, pour plus information.
Figure 01: Typologie des enquêtés
Personnes
responsables
Partenaires Legende
Operateurs

Paysans exploitants

Source : Auteur, 2008.

Il est montré dans la figure 01 que :


 Les 80 % des exploitants enquêtés sont des chef exploitant dans le neuf Fokontany
sélectionnés dans le tableau 1 soient 80 exploitants. L’enquête a porté sur la culture
contre saison de l’année 2007(Août-Novembre) et riz de deuxième saison 2008 (Janvier-
Mai)
 les 6% sont des opérateurs économiques, des revendeurs des produits locaux ;
 les 10% sont des responsables locaux. Ce sont les décideurs régionaux qui sont les piliers
et leaders de développement, ils orientent les objectifs prioritaires fixés ;
 les 4% sont des organismes des partenaires travaillant dans le milieu rural, existant dans
la zone.(Cf. Annaxe III).
8

1. 3. PHASE DE TRAITEMENT DES DONNEES


C’est une phase dans laquelle, toutes les données recueillies seront dépouillées, saisies
et calculées. Pour le faciliter, toutes les questions fermées seront notées un pour les réponses
oui et zéro pour les réponses non .Tout ce rythme sera utilisé pendant le traitement de toutes
les données.

1.3.1. Dépouillement des données collectées


Il se manifeste par le comptage des fiches d’enquêtes et la vérification systématique
des données obtenues.

1.3.2. Saisie des données collectées


Les données obtenues seront saisies dans le système Microsoft Windows 2007.
Afin de poursuivre les étapes de la recherche, toutes les opérations de calcul (somme,
moyenne,…) sont éditées dans le tableur (Excel).

1.4. PHASE D’ANALYSE ET FINALISATION

Avant de pouvoir confirmer ou contredire les hypothèses émises, cette dernière phase
exige une compétence particulière de la part du chercheur ou groupe de chercheur avant de
faire naître le résultat de la recherche pour usage des intéressés.

1.4.1. Interprétation des résultats


Les données obtenues se divisent en deux parties :
(i) Les données obtenues au niveau de centre des documentations. Ce sont des données
statistiques existant auprès des organismes concernés.
(ii) Données obtenues par voie d’enquêtes. Ces données seront traitées par le calcul de
la moyenne statistique. n
Xi
M= i 1
N

N= total des échantillons, M= moyenne, Xi= paramètre à étudier, avec i varie de 1 à n (n € N)

1.4.2. Modèle de vérification des hypothèses


Afin de pouvoir vérifier toutes les hypothèses émises, les formules suivantes ont été
respectueusement initiées de façon interdépendante.

1.4.2.1. Vérification de la base alimentaire des exploitants


Pour la vérification de la première hypothèse, il est supposé que :
X1 : La réponse des enquêtés exprime que le riz est à la base de l’alimentation de la
population locale.
X2 : La réponse des enquêtes exprime que la base de l’alimentation de la population
locale est autre que le riz.
9

Si X1 > X2 Le riz constitue la consommation alimentaire de base de la population


locale.
Si X1 = X2 L’alimentation de riz est alternée avec d’autres produits alimentaires
Si X1 < X2 Le riz n’est pas la base alimentaire de la population locale.
Formule :
Ce calcul sera fait d’une manière suivante :
a) Calcul de la moyenne sur les expressions de l’aliment de base des exploitants
E1 : La réponse des enquétés exprimant que le riz est un aliment de base,
E2 : préférence alimentaire avec le riz est équilibré avec autres céréales,
E3 : Préférence alimentaire des exploitantes autres céréales que riz..

ME1=

ME1 : Moyenne de la réponse des inquiétés exprimant que le riz est un aliment de base
de E1, Avec i =1 a n (n € N), N= Total des exploitants
ME2= 2j

ME2: Moyenne de la réponse des inquiétés exprimant que le riz est un aliment de basede
E2, Avec j =1 a n (n € N ), N= Total des exploitants

ME3= 3l

ME3: Moyenne de la réponse des inquiétés exprimant que le riz est un aliment de basede
E3, Avec l =1 a n (n n € N ), N= Total des exploitants
b) Calcul de niveau de consommation de ménage agricole
Pour bien mener ce calcul, le niveau de consommation en riz des exploitants devrait
être connu pour mesurer l’insécurité alimentaire dans cette zone.
La détermination de ce niveau de consommation de ménages agricoles va se faire en deux
niveaux.
c) Niveau de consommation annuelle
Il s’agit de la consommation moyenne annuelle de riz blanc d’un homme Malagasy. Un
homme normal consomme environ 138kg annuel du riz blanc3 [11] Partant avec la référence
de 1kg de paddy représente 0.66 kg de riz décortiqué4.
Formule : Niveau de consommation(C) = Q/N
(C=Niveau de consommation ; Q =Quantités rizicoles produites annuellement ;
N=Nombre total des ménages agricoles)

3
Etude de la filière riz UPDR/FAO, 1999
4
INSTAT Direction de Statistique de Ménage EPM 2005
10

Si C > Q/N : La quantité rizicole produite est faible en se référant aux besoins alimentaires
Si C=Q/N : La quantité rizicole produite est équilibrée aux besoins alimentaires des paysans.
Si C < Q/N : La quantité rizicole produite est plus forte que le niveau de consommation de la
population

d) Niveau de Consommation en riz et autres céréales


L’enquête sur terrain permet de prendre en considération les quantités en riz et autres
céréales consommées par jour des ménages exploitants. Cette intervention a pour objectif de
savoir les besoins véritables alimentaires des ménages dans la zone d’étude et elle sera
évaluée en quantité. (C f. Annexe III).

1.4.2.2. Vérification de l’activité principale des paysans


Pour la vérification de la deuxième hypothèse, la détermination des activités
principales des exploitants est orientée avec les deux saisons culturales existantes dans la
région d’Ihorombe. Il consiste à définir les occupations majeures des exploitants pendant
l’année ; il sera divisé en deux périodes : Période de pluie et période sèche. L’unité de mesure
est le jour avec deux jours de repos hebdomadaire. Dans ce sens, il est supposé que :
Y1 : Le temps alloué en nombre de jours aux travaux rizicoles pendant l’année ;
Y2 : Le temps alloué en nombre de jours aux autres travaux pendant l’année.
Si Y1 > Y2 : La riziculture est la principale activité de la population locale
Si Y1 = Y2 : La riziculture est complétée par d’autres activités
Si Y1 < Y2 : La riziculture n’est pas l’activité principale des paysans locaux.
Pour démontrer les nombres de jours ; les calculs se feront de trois étapes.

N°1 : Pendant la saison de pluie


n
xi
i 1
MP1=
n
( xi yi )
i 1

MP1= Moyenne pour le temps alloué au travail de riz pendant la période de pluie
Xi = durée de travail en jours du riz pendant la période de pluie ;
Yi = durée de travail en jours autre que du riz pendant la période de pluie.
i = varie de 1à n (n N)
n
yi
i 1
MP2= n
( xi yi )
i 1
11

MP2= Moyenne pour le temps alloué au travail autre que de riz pendant la période de
pluie

xi= durée de travail en jours du riz pendant la période de pluie ;


yi =durée de travail en jours autre que du riz pendant la période de pluie.
i=varie de 1à n (n N)
N°2 : Pendant la saison sèche.
n
( xi )
i 1
MS1=
n
( xi yi )
ix1

Ms2= Moyenne pour le temps alloué au travail autre que de riz pendant la saison
sèche ;
Xi = Durée de travail en jours du riz pendant la saison sèche ;
Yi =Durée de travail en jours autre que du riz pendant. la saison sèche.
i =varie de 1à n (n N)
n
yi
MS2= n
1 1

( xi yi )
i 1

MS2= Moyenne pour le temps alloué au travail autre que de riz pendant la saison
sèche ;
Xi = Durée de travail en jours du riz pendant la saison sèche ;
Yi =Durée de travail en jours autre que du riz pendant. la saison sèche.
i =varie de 1à n (n N)

N°3 :Moyenne annuelle


MP1 MS1)
MT1=
( MP1 MP2) ( MS1 MS 2)
MT1= Moyenne de travail annuel de riz

MP2 MS 2)
MT2=
( MP1 MP2) ( MS1 MS 2)
MT2= Moyenne de travail annuel autre que de riz.
Pour plus de détail (Cf. Annexe IV)
12

1.4.2.3. Vérification de la stratégie de développement de la filière riz


La dernière hypothèse est marquée par la vision des acteurs locaux afin d’instaurer
une stratégie pérenne face aux organismes d’appui au développement rural tels que la
chambre d’Agriculture, le Centre de Service Agricole qui va être ultérieurement installé et le
GTDR. Pour connaître, dans quelle mesure, une stratégie est-elle réalisable, il est important
de savoir les opinions des acteurs locaux. Dans ce cas, il est supposé que :
Z : Le nombre des acteurs enquêtes au niveau régional soit au nombre de 20 échantillons.
Z1 : La réponse des acteurs trouve la nécessité de l’implantation de cette plate forme.
Z2 : La réponse des acteurs trouve que l’implantation de cette plate forme n’est pas
nécessaire.
Z= Z1+Z2
Vérification
Si Z1 > Z2 : L’implantation de cette plate forme est nécessaire.
Si Z1 = Z2 : L’implantation de cette plate forme est à discuter.
Si Z1 < Z2 : L’implantation de cette plate forme n’est pas nécessaire.

1.4.2.4 Problèmes rencontrés sur terrain

L’état de route qui relie le district d’Iakora au chef lieu de région Ihosy est mauvais;
celui-ci reste enclavé pendant la période de pluie ; les moyens de déplacement, comme le taxi
brousse, n’existent pas pendant toute l’année, certes des voitures occasionnelles transportent
la population locale, comme les élues, les voitures administratives missionnaires dans cette
localité. En outre, le village de la zone d’enquête est très dispersé, ce qui rend difficile la
délimitation de la zone d’étude. De même, lors de l’enquête, le chef de l’exploitant se met
souvent indisponible pendant la saison rizicole. Ainsi, la descente présente quelques
embrouilles puisqu’elle coïncide avec la période de récolte et l’itinéraire de recherche est
adapté selon le chronogramme cité ci-après.
ETAPES DUREE LIEUX UNITE(S)=SEMAINE
S (jours) S S S S S S S S S S S S S S
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
I-PHASE PREPARATOIRE 18 Antananarivo
II : PHASE D’ENQUETE SUR 21 Cr Iakora
TERRAIN
III :PHASE ET TRAITEMENT 21 Ihosy
INFORMATIQUE
IV : PHASE D’ANALYSE ET 40 Antananarivo
FINALISATION

Source : Auteur, 2008


13

II. RESULTATS
Il s’agit ici de mettre en exergue des résultats sous leur forme quantitative et
qualitative. Une démarche pour la démonstration des résultats est successivement présentée
par les paragraphes suivants.

2.1. SOURCES DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE


Pour déterminer les sources de l’insécurité alimentaire dans cette zone , les
préférences alimentaires des exploitants nécessitent une découverte afin de pouvoir bien
cerner à cette étude .

2.1.1. Expression des alimentations de base des exploitants


Une enquête a été effectuée auprès des exploitants pour connaître leurs préférences
alimentaire pendant l’année (cf. Annexe III ).
Figure 02. Alimentation de base préférée des exploitants.
Plus autres céréales que le riz
Riz

Légende

Riz équilibré par autres céréales

autres aliments
Source : Auteur, 2008

Les réponses des exploitants ont montré que trois variétés de préférence alimentaires
sont constatées.
-Primo, ceux qui dépendent rationnellement du riz comme leur produit alimentaire de
base pendant toute l’année. Ils représentent 56 sur 80, soit 70 % des chefs exploitants
enquetés. Leur alimentation dépend fortement du riz.
-ensuite, ceux qui préfèrent d’équilibrer le riz avec d’autres produits céréales :
4%, ait marqué leur régime alimentaire ;
-enfin ceux qui préfèrent d’autres céréales que le riz et sollicitent d’autres céréales que
du riz. Ils sont relativement faibles au nombre de 5 et représentent 6% des chefs exploitants
enquetés. Ce sont les paysans qui ne se soucient pas de la rareté ou l’absence du riz.
Les agriculteurs locaux prennent du riz en moyenne trois fois par jour lors de l’enquête
sur terrain c'est-à-dire, le petit dejeuner avant d’aller au travail, le déjeuner vers douze heure
(12h) de la journée, enfin le diner vers dix neuf heures. Ce résultat réafirme que le riz
constitue habituellement la consommation alimentaire de base de la population locale.
14

2.1.2. Niveau de consommation des exploitants


Le niveau de consommation des exploitants a été calculé à partir du rapport entre les
quantités rizicoles produites et le nombre total des exploitants. Le résultat du calcul montre
qu’une personne consomme environ de 209kg de paddy dans une année (Cf. Annexe IV ).
Avec la production locale actuelle, chaque exploitant dispose 295kg de paddy par an. Après
avoir effectué le calcul, vu la quantité rizicole produite dans la commune etudiée, les paysans
locaux ne doivent pas être frappés par l’insufisance alimentaire puis qu’ily a encore une
surplus de production de 86kg par tête soit 44 540 kg de paddy pendant l’annéé pour les 80
chefs exploitants. La production rizicole peut donc ravitailler les besoins alimentaires des
exploitans .

2.1.3 Niveau de consommation en jours de ménage agricole.


La quantité des produits alimentaires consommée par le ménage agricole s’élève à
399g par jour pour le riz et 121g pour autres cereales (Cf Annexe III). Cette quantité
alimentaire consommée par les ménages agricoles a été constatée au moment de la descente,
en période de récolte. La consommation varie selon la disponibilité des denrées alimentaires
depuis le premièr sarclage jusqu’à la récolte. A ce rythme de consommation de ménage
s’ajoute leur désir de satisfaire le maximum de leur produit alimentaire préféré.La
quantité de riz consommée est important par rapport à des autres céréales.

2.2 ANALYSE DES PRATIQUES RIZICOLES ET DES PRODUCTIVITES


DES EXPLOITANTS
2.2.1 L’analyse de la Filière
2.2.1.1.Notion de la filière
Une filière est définie comme un ensemble d’acteurs ou de système d’acteurs
directement impliqués à tous les niveaux d’élaboration des produits depuis la production
jusqu’à la consommation en passant par des étapes intermédiaires; et de leurs relations
d’échange de produits, de valeurs économiques et d’informations [3].
Cette analyse de la filière permet de connaître d'une manière approfondie les tenants
et les aboutissants de tout l'environnement d'un produit rizicole. Elle permet de mettre en
évidence les points négatifs et les points positifs du système de production de
commercialisation plus précisément, l’amont et aval de cet produit.
15

2.2.1.2.Système d’exploitation

Le système d’exploitation repose sur les moyens mis en œuvre par les exploitants en
fonction de trois points suivants.

a)Matériels et outillages de production rizicole


Les équipements rizicoles sont limités ;certains paysans démarrent leurs exploitations
avec les outillages manuelles comme l’angady, la pioche, par contre la culture mécanisée
n’est pratiquement pas utilisée dans la zone faute de fournisseurs de proximité et de pouvoir
d’achat des exploitants locaux.
b)Utlisation d’intrants rizicoles .
Chaque exploitant se contente d’utiliser les semences de variété locale non améliorées
et ni traitées en l’occurence le Tsipala, le Vary lava, le X 265,etc. Cependant, les pratiquants
conservent toujours les luttes biologiques pour atténuer l’invasion des maladies foliaires et
des insectes nuisibles à la culture de riz à l’encontre des insecticides et herbicides convenus
par le traitement phytosanitaire.
c)Technique culturale existante .
La dominance de la pratique traditionnelle pour toutes les saisons rizicoles est constatée,
comme le semis, le repiquage en foule avec des plants plus agés de plus d’un mois, la culture
en semis-direct, la faible maîtrise d’eau en amont et en aval des rizières et sans modération de
sarclage. Quant aux coûts alloués à chaque unité de production (Ha), les paysans n’arrivent
même pas à evaluer leurs dépenses réelles pour la mise en œuvre d’un cycle de production :
rizicole. A cette difficulté s’ajoute l’inéxistence des données chiffrées des facteurs de
production pour les amortissement des matériels employés, les valorisation des
investissements humains,etc.), le fiable niveau d’instruction des pratiquants endurcit toute
l’intervention en milieu rural (Cf. Annexe III ).
2.2.1.3.Rendements par type de production.

La localité dispose de quatre types de terrain pour l’exploitation rizicole. Ce sont


les plaines, «les Baiboho », les plateaux et les collines. La productivité moyenne s’élève
respectivement à 2,1t/ha, 1,7t/, 1,2t/ha , 0.9 t/ha. En effet, la culture de riz sur bas fond occupe
les 38% de la superficie totale cultivée (39,5/104,5) . Cette plaine fournit plus de la moitié
(50%) de la production totale soit, 53% (Cf. Annexe III).
16

Tableau 2 :Répartition des superficies rizicoles par ménage

Superficie rizicole exploitée Nombre Exploitants


[0 ; 1/2] 5
] 1/2 ; 1] 37
] 1 ; 3/2] 26
] 3/2 ; 2] 9
] 2 ; 5/2] 2
] 5/2 ; 3] 1
Total 80
Source : Auteur ,2008
Le tableau 2 indique l’usage des superficie des exploitants ; le grand nombre des
exploitants détient en moyenne de 0,75 à 1,25ha de terrain rizicole. Une remarque est aussi
effectuée au niveau de la situation juridique du terrain exploité ; aucun exploitant ne possède
pas de titre foncier ; ils sont tous des héritiers de droit coutumier. Néanmoins, l’accès à la
terre se trouve parmi les freins aux paysans d’accéder aux emprunts auprès des institutions
financière dans le district d’Iakora. Ainsi, trois personnes seulement ont un titre foncier lors
d’un entretien opéré auprès du service régional du domaine d’Ihorombe.

2.2.1.4 variatiol du prix de riz sur le marche local

L’unité de vente de paddy usuelle dans la localité est le « Daba » (un Daba de paddy pèse
environ 15kg). Pendant la saison de récolte un « daba » coûte 6 000Ar soit 400Ar/Kg et ce
prix monte jusqu’à 650Ar/Kg durant la période de pluie.

2.2.2 Occupation majeure des exploitants


Dans la commune étudiée, les principales activités des exploitants se réfèrent à deux
périodes : la période sèche et la période de pluie. Les résultats obtenus concernant les activités
principales des paysans sont répartis suivant ces occupations, notamment, pendant la période
de pluie, la période sèche et la moyenne de cumuls de ces deux périodes, comme l’indique les
trois figures suivantes .
Figure 03 .. Temps d’occupation des exploitants durant Saisons de pluie

Autres que le riz


Riz
Légende

Source : Auteur, 2008


17

La figure n°4 montre que pendant la période de pluie, 34% d’occupations quotidiennes des
exploitants sont affectées aux activités autres que la riziculture y compris l‘élevage et d’autres
cultures vivrières. Pour la même période, 66% d’occupation des exploitants sont consacrées à
la riziculture. A Iakora, la période de pluie commence le mois de novembre et se termine en
mois de mars. C’est dans cette periode que commencent les grands travaux pour la récolte de
riz de la première saison, par la suite, le déclenchement des travaux d’entretiens et réparation
des réseaux hydroagricoles ( comme curage des canaux, réparation des ouvrages
endommagé,etc.) et pour la preparation de la riziculture deuxieme saison. C’est le moment le
plus sacré pour les exploitants pendant lesquels ils ne veulent pas se déplacer.
Figure 4 .. Temps d’occupation des exploitants durant Saison sèche

Autres que le riz


Riz

Légende

Source : Auteur , 2008


Pendant la période sèche, les paysans louent 47% de leur temps dans l’exécution des
activités secondaires, contre 53% pour les principales activités. En ce sens, par rapport à la
saison de pluie, le temps alloué aux autres activités a accru de 13% pendant la période sèche.
Ainsi, cette période est composée d’une para-activité pour les ménages agricoles et constitue
pour eux les compléments d’activité qui peuvent renforcer leur source de revenu tel que les
cultures maraîchère, l’élevage des volailles pour avoir de quoi à vendre sur le maché local
(tsena ) qui se déroule tous les Mardis .
Figure 05 . Temps d’occupation des exploitants durant l’année .

Autres que le riz


Riz
Légende

Source : Auteur ,2008


18

Pendant toute l’année, c'est-à-dire, durant la période de pluie et la période sèche, les
exploitants louent 55% de leur temps dans l’activité rizicole et les 45% dans d’autres
activités. Cette pondération de l’occupation majeure de la population rurale entre les deux
périodes a montré que les agriculteurs consacrent, en grande partie, leur temps dans
l’exploitation rizicole. La mise en œuvre des activités rizicoles demande plus de main
d’œuvre que de temps. Pourtant, chaque ménage participe mutuellement dans l’exécution des
travaux, en l’occurence la présence des femmes à chaque phase d’activité c'est-à-dire dépuis
la phase d’entretien des infrastructures agricoles jusqu’à la phase de récolte de riz.

2.2.3 Sources de revenu des exploitants


Les paysans locaux disposent de diverses sources de revenu suivant l’activité que
chaque ménage opère. Le mode de répartition de ces sources de revenu est assemblé par
rapport aux secteurs d’activités et à l’importance de ses origines.

2.2.3.1 Répartition de revenu par secteurs d’activités


Le résultat de l’enquête met en exergue que l’activité rizicole ne constitue pas à elle
seule les sources de revenu des paysans locaux. Pour satisfaire ses besoins quotidiens, chaque
ménage exerce d’autres activités génératrices de revenu. La figure ci-dessous repartit les
secteurs d’activités des paysans pour exposer leur source de revenu.

Figure 06 : Source de revenue des exploitants (tableau de repartition voir annexe)

Pêche Artisanat
Autres Légende
Agriculture
Elevage

Source : Auteur ,2008

D’après cette figure, les paysans locaux disposent de plusieurs sources de revenu, en
évidence, l’activité agricole qui participe jusqu’à 80% de recette des ménages, l’élevage 6%,
la pèche 4%, et en dernier plan ,l’artisanat avec une participation de 1%. Néanmoins, les
autres activités constituent aussi une source de revenu non négligeable car elles occupent les
9% des revenus ruraux, entre autres, le commerce, l’exploitation minière,...
19

2.2.3.2.Répartition de revenu d’origine agricole

Les sources derevenud’origineagricole se répartissent en quatre filières :manioc,patates


douce, riz , autres. La figure ci-après montre cette repartition

Figure 07 : Source de revenu d’origine agricole (Cf .annexe III, tableau A8)

Autres
Patate Riz
Legende
Manioc

Source : Auteur , 2008

La vente de riz constitue la part la plus importante de revenu des ménages ruraux.
Ainsi, elle profite plus de la moitié des revenus (au moins 59%) des ménages ruraux. Juste
après le riz, le manioc contribue à 24% et la patate douce quant à elle 9% ;enfin, les autres
sources de revenu d’origine agriculture (culure de maîs, haricot,…) n’apportent que de 8%
des leur revenu. Ces dernières sont classées en dernière position parmi les sources de revenu
des exploitants.

2.3. STRATEGIE DE PERENNISATION DE L’AUTOSUFFISANCE RIZICOLE

2.3.1.Situation de la filière riz de la région d’Ihorombe

La situation sur la filière riz dans cette région porte sur quatre aspects
interdépendants: physique, technique, économique, institutionnel.

2.3.1.1.Aspects physiques
Dans l’ensemble, la région Ihorombe bénéficie d’une saison de pluie très variée ;
celle-ci dure en moyenne trois mois dans l’année. L’étendue des terres arables garantissent la
performance et l’avenir de la filière riz [12]. Toutefois, certaines variables demeurent encore
sous exploitées, particulièrement, l’enclavement de la zone, la persistance des feux de brousse
et la défaillance des ouvrages hydroagricoles. Ainsi, il est très dificile d’évacuer les produits
locaux, de lutter contre la dégradation des bassins versants et de maîtriser le sytème
d’irrigation des rizières.
20

2.3.1.2.Aspects techniques
Ces aspects sont caractérisés par les moyens utilisés dans la mise en œuvre des
exploitations rizicoles. L’utilisation des équipements dépend étroitement de la faculté
monétaire des paysans ; en effet, les outillages d’exploitation sont traditionnels avec la
dominance d’équipements manuels que de traction animale. Les paysans locaux se contentent
toujous d’utiliser les intrants agricoles disponibles localement, comme l’apport d’engrais
biologique, la variété des semences d’origine locale,… Malgré cette situation, chaque
exploitant s’inquiète de l’avenir de la cuture de riz surtout en matière de rendement. Aussi, ils
souffrent de la pénurie due à l’éloignement des sources d’approvisionnement. Certes, le
ministère de tutelle intervient systématiquement dans l’apaisement ou dans la facilité d’accès
en intrants agricoles, au profit des exploitants à des fréquence irrégulière,mais de façons
sporadique. De l’autre côté, la pratique tratitionnelle reste un facteur restreint du
développement de la filière. Cependant, l’intervention des différentes institutions d’appuis
(publique et privée) emmène les intentions des paysans locaux vers l’adoption des techniques
culturales modernes.

2.3.1.3.Aspects économiques
Cette troisième situation regroupe les élements qui influencent l’évolution et l’ampleur
de l’économie rurale.
En premier lieu, la main d’œuvre est disponible pendant toute l’année. L’activité
rizicole emploie autant de main d’œuvre complémentaire que la superficie exploitée est
élevée. Néanmoins, faire appel à une main d’œuvre complémentaire demande une somme
assez considérable, à raison de 2000Ar l’Homme-jour qui est au dessus de la faculté des
paysans. De plus,il est rare de trouver une main d’œuvre qualifiée aux pratiques appropriées.
En second lieu, la majorité des paysans se trouve dans la difficulté pour
s’approvisionner en intrants et en équipements agricoles, ce qui prouve que son pouvoir
d’achat est faible.
En dernier lieu, la présence des institutions financières (BOA, TIAVO) dans localité
favorise nécessairement le financement des activités agricoles, en particulier le riz. Mais,
jusqu’à présent, l’accès aux institutions financières ( comme les procédures d’octroi de
financement,…) est difficile ; de plus, les frais financiers sont pratiquement inadaptés aux
besoins de la communauté rurale. Par conséquent, depuis son installation dans cette zone, la
Banque BOA n’offre aucun crédit agricole au profit des riziculteurs, contrairement à l’IMF
TIAVO. Cette dernière enregistre 2 300 membres susceptibles d’accéder aux produits
financiers présentés dont 20 % sont des agriculteurs5.

5
Enquête aurès des services de microfinance TIAVO Ihosy Juillet 2008
21

3.1.1 Aspects institutionnels.

Pour le développement des activités rizicoles, chaque organisme d’apui, que se soit
publique ou privée est bien représenté dans la zone telsque : DRDR, PSDR, CSA,TT, GTDR.
Tableau 3 : observation des institution selon ses attributions
Institutions Intevention Defaillances
- Facilitateur les initiatives privées -Les moyens d’intervention sont limités
- Incitateurs de developpements (Ressource humaine , Ressource materielle ,
Publique - Role de supervision de toutes les Ressouce financiere ) ;
activités - faible aux appuis financiers et techniques ;
- Premier représentant de l’Etat -discontinuite des actions.
- Execution de la politique de -Facteurs temps et resources financières limités
desengagement de l’ETAT au -cible restreint (à certain niveau
developpements rural d’enclavement, groupe de personne ou
- Médiateur de développement association,…) ;
-domaine d’intervention limité ;
Privée -speculation limitéé ;
-discovergence les attentes entre les
developpeurs et les bénéficiaires
d’autres organismes ne sont plus fonctionnels ;
-confusion des champs d’activités ;
-Transfert de gestion .
communauté de base de -Esprit d’attentisme ;
Communauté
developpement local ; -bas niveau d’instruction ;
locale
-dependance aux organismes d’appuis.
Source : Ateur ,2008

D’après ce tableau, la communauté de base (CDB) se trouve ménacée par ses


environnements internes, dont, la forte dépendance aux organismes d’appui, la faiblesse du
niveau d’instruction et la persistance de l’esprit d’attentisme. Egalement, les actions des
partenaires présentent des embrouilles vis-à-vis des acteurs locaux quels que soient les axes
d’intervention.
Ces dysfonctionnements favorisent en quelques sorte la méconnaissance des acteurs
pour les attributions des organismes décentralisés et d’appuis, la discontinuité des actions
entreprises à chaque niveau d’intervention, la manque de synérgie à l’intérieur de ces
organismes.
Il faut souligner que la présence de ces organismes dans la localité éveille une nouvelle
vision chez les paysans. En d’autre terme, elle suscite un engouement à l’applicaton des
techniques modernes aux activités agricoles.
22

2.3.2 Evolution de production de paddy de la region Ihorombe


Le tableau suivant presente l’ evolution de production de paddy dans la région
d’Ihorombe depuis l’année 2003 jusqu’à 2007.

Tableau 4 : Production de paddy de la Region d’Ihorombe.


Années Productions de paddy (tonnes)
2007 44700
2006 36643
2005 32200
2004 28200
2003 26500
Source : service regional de l’Agriculture /DRDR Ihorombe , 2008.

La production de paddy de la region d’Ihorombe a connue une nette évolution durant les
cinq derniéres annés grâce aux ameliorations des infrastructures hydroagricoles qui suscitent
un nouvel amengement des perimètres irrigués. En se référant à la politique générale de l’Etat
pour le dedoublement de production, la localité prévoit de produire 92 000 tonnes de paddy
pour cette année 2009.[7] Avec les productions antérieures, 44% sont sorties de la localité à
déstination des régions voisines. Lesdites régions s’approvisionnent régulièrement aux
produits offerts à titre d’activité comerciale. (cf annexe III Tableau A9). Ainsi, le tableau ci-
après classe les régions, le chalandage par importance du taux de pénétration

Tableau 5 : taux de vente en paddy aux regions à proximité

N° Noms des régions destinateurs Pourcentage (%)


1 Région Haute Matsiatra 60
2 Région Sud Ouest 26
3 Région Anosy 09
4 Région Sud Est 05
Total 100
Source : Auteur, 2008
Ce tableau montre que Haute Matsiatra est la région la plus proche des producteurs
locaux. C’est pour qoui elle garde une part importante dans la collecte de paddy de la région
d’Ihorombe, avec 60% de la totalité des paddy vendus. Faute d’éloignement, la Région de
Sud Est, se trouve en quatrième position puisqu’il y a qu’un seul District de ladite région, le
district d’Ivohibe qui concourt jusqu’à 5% des ventes.
23

2.3.3 Services garants de developpement direct de la filiere riz .

Tableau 6 : services garant de developpement


Categorisation Faiblesse et menance de la filiere riz Organismes concernés
sur le plan Dégradation des ressources naturelles et de GTDR
phsyque l’environnement (bassins versants .
Sur le plan Aménagement hydro agricoles insuffisants CSA,PCPRI, TT,
strcturel GTDR
Existence de zones de production encore enclavées Etat TT ,GTDR
défaillant des réseaux d’irrigation
Insécurité foncière grave allant jusqu’au manque de PCRI
sécurité des biens et des personnes
Faible pénétration des services financièrs de proximité PCPRI
Coût élevé du crédit et des intrants CSA,PCRI ,TT
Absence de la protection de la filière GTDR ;PCRI
Sur le plan de Faible rendement moyen : 2,2 t/ha, d’où un coùt de CSA ;TT ,PCRI
production revient élevé et des revenus insuffisants
Spéculation au niveau de certains opérateurs PCRI
Développement et persistance du secteur informel, PCPRI
Activités peu diversifiées
Faible maîtrise de l’eau et mauvaise gestion des CSA ,TT
périmètres irrigués.
Faible niveau d’équipement CSA,PCRI,TT
Insuffisance des systèmes de diffusion de techniques CSA,PCRI ,TT
améliorées.
sur le plan Faible niveau d’istruction des producteurs CSA,PCRI, TT
ressource AUE peu fonctionnelles TT,CSA
humaine Insuffisance de recyclage des agents de terrain CSA,TT
Absence d’esprit d’entreprenariat et fortes lacunes en CSA,PCRI, TT
gestion d’entreprise .
Insuffisance d’informations CSA,PCRI, TT
Manque de cercle d’echange CSA,PCRI, TT
Sur le plan Dysfonctionnement du marché CSA,PCRI, TT
commercial Fiscalité peu incitative (activite informelle). CSA,PCRI, TT
Vente de produits hors region . CSA,PCRI, TT
Autres Insécurité en milieu rural PCRI
Source : Auteur , 2008
24

2.3.4 Logique d’intervention de plate forme riz


La plateforme de concertation en riz est une structure reconnue comme étant le chef de
file dans le pilotage de la filière riz à Madagascar. Ses domaines d’activités englobent
l’ensemble des différentes fonctions de cette filière[4]. Cette plateforme repose sur la
participation des acteurs directs et indirects du secteur riz dans la définition même des
orientations de la filière, tant sur le plan d’identification des problèmes que sur le plan de
formulation des programmes d’actions prioritaires à mettre en œuvre dans l’immédiat et à
moyen terme. Cette plateforme a pour objectifs specifiques de :
- développer un tableau informationnel avec des données fiables et disponibles très
rapidement, permettant de moduler en temps réel les mesures d’urgence à prendre ;
- assurer le suivi des impacts de la crise politique et ceux des accidents d’ordres
climatique et biologique ;
- cerner l’influence des differents facteurs de l’environnement sur les activites de la
filiere de façon a tirer partie des opportunités, ou à se prémunir des ménaces qu’ils
occasionnent ;
- definir les choix et priorités du secteur,
- élaborer des recommandations.
La plateforme riz est un cercle de reflexion nationale pour la rationalisatiion du domaine
macro-economique de la filiere riz dans toute l’Île. Elle est la seule à Madagascar connue par
les bailleurs de fonds dont le siège officielle est à Antananarivo (cf annexe V). Mais chaque
donneur d'ordre regional peut proposer également sa propre plateforme , selon ses
prérogatives et celles-ci ne peut se réaliser que par l’assistance d’une plateforme nationale.
C’est pour quoi la connaissance préalable des visions des acteurs locaux a été aussi
indispensable face à sa mise en place. Ci-après les resultats d’enquête obtenus au niveau local.
(Cf Annexe III).
Figure 08 : Avis des acteurs locaux pour la mise en place de la PCRI régonale
Nécessaire Pas nécessaire

Legende

Source : Auteur , 2008


25

Cette graphe montre que la réponse des acteurs sur la mise en place de la plate forme riz
diverge sur deux points de même proportion. D’une part, les 50% des acteurs locaux qui
donnent la réponse « pas nécessaire », nombreux ignorent en ce qui concerne l’importance et
l’apport de cette plate forme. Egalement, chaque enquêté remet en question son utilité par
rapport aux institutions agricoles qui ont travaillé dans le secteur du développement rural,
comme le GTDR, le TT, les CSA,etc. L’instauration de ces institutions leur semble suffisant à
condition que chaque entité puisse participer vigoureusement dans l’amélioration des activités
agricole. D’autre part, les 50% autres trouvent la nécessité de la mise en place de la plate
forme en riz. Cette vision, parmi tant d’autres, se justifie par leur attente en ce qui concerne la
protection de la filière rizicole dans la région d’Ihorombe. Parallèlement, ladite plate forme
requiert une régulation efficace pour que chaque institution et entité locale puissent travailler
mutuellement. Ainsi, la mise en place de cette structure conduit à la revitalisation des
institutions existantes.
26

III DISCUSSION ET RECOMMANDATION


Cette partie va porter d’une part sur la réalité de l’exploitation rizicole dans la localité,
pour faire face à leur besoin alimentaire et d’autre part sur, les solutions adéquates relatives
aux problèmes identifiés.

3.1DISCUSSIONS
Les résultats obtenus font transparaître la situation palpable de la filière riz de la
régions Ihorombé ainsi que le mode de consommations, les grandes occupations et les
sources de revenu des exploitants. Cette situation a permis de connaître que l’esprit de
producteurs est encore loin de l’innovation technique ; aussi, toutes les activités agricoles
sont accomplies de façon traditionnelle, sans profiter de l’ère de la professionnalisme. De ce
fait, trois points important méritent d’être discutés, notamment la persistance de la famine
dans cette zone , système d’organisations des activités rizicoles des exploitants locaux et la
place de la filière riz vis-à vis des perceptions locaux de la plateforme de concertation en riz.
Par rapport aux résultats d’enquêtes acquis et suivant les trois objectifs précités , il est
nécessaire de valoriser la filière riz ou de chercher d’autres filières ? Le paragraphe suivant
explique la tendance des producteurs et acteurs locaux face à la filière riz.

3.1.1 Persistance de la famine dans cette zone


Par rapport à l’hypothèse et vue les résultats obtenus, il a été montré que le riz fait parti
de l’aliment de base de la population, puisque après avoir effectué le calcul (Cf Annexe IV )
c'est-à-dire, les réponses des enquêtés exprimant le riz comme leur aliment de base est
supérieur aux réponses des enquêtés exprimant leur aliment de base est autre que le riz. De
plus, l’étude exécutée sur terrain a étalé que la quantité rizicole produite est plus forte que le
niveau de la consommation des ménages agricoles. C'est-à-dire le niveau de consommation
est inferieur à la production rizicole (C > Q/N) (Cf. Annexe IV ). Ce qui montre que ce n’est
pas l’insuffisance de production rizicole qui provoque une insécurité alimentaire dans cette
zone. Ce résultat d’étude confirme que la production rizicole des paysans peut assurer leur
besoin de consommation en riz durant toute l’année. De même, si on se réfère à la
consommation journalière lors de l’enquête sur terrain effectuée auprès des paysans , la
moyenne statistique a montré qu’une personne mange en moyenne de 399g de riz blanc et
121g de produits des autres céréales.(Cf. Annexe IV ). En ce sens, le niveau de consommation
de ménage est inégalement reparti suivant la taille des ménages, le sexe et l’âge de chaque
individu ainsi que la faculté financière de chaque famille. Cette realité invite à poser une
question pourquoi l’insécurité alimentaire subsiste t- elle ?
27

Dans ce cas, on va proceder à la façon dont les exploitants gèrent leur production. Ce
système de gestion de production est exposé dans le paragraphe suivant.

3.1.1.1.Gestion de production

La figure ci-après résume le mode gestion de production empruntée par les paysans
après chaque récolte (Cf Annexe III ).
Figure 09°: destination de production des exploitants

Pertes et semences
Autoconsommation Legende
Vente

Source : Auteur, 2008

Il est montré dans cette figure que la production de paddy de chaque exploitant se
repartit suivant trois destinations, à priori celle destinée à la vente qui est égale à 57% de leur
production totale. Par contre, en sus des pertes occasionnées par les différentes opérations
entrant dans le processus de récolte, la production restante est autoconsommée et constitue les
36%. Cette opération renvoie le mode de répartition des production en faveur des ventes .
En plus, les esprits de collecteurs favorisent les paysans riziculteurs à vendre leurs
produits en leur rendant visite jusqu’au bout du village pour les séduire par tous les moyens
en échangeant des produits tels que les vêtements, appareil audio,.. Le collecteur est
l’opérateur de l’échelon intermédiaire entre le riziculteur et le grossiste. Il est le seul opérateur
qui traverse les régions rizicoles en relation directe avec les cultivateurs. Le nombre des
collecteurs est mal défini parce_que la majorité pratique l’activié d’une manière informelle.
Ce qui rend difficile le fonctionnement convenable de cette filière. En outre, les paysans
producteurs ont du mal à gérer leur récolte. Ils ont tendance à vendre une grande partie de leur
riz au détriment de leur besoin de consommation quotidienne. Les raisons en sont qu’ils ont
des besoins immédiats d’autres denrées nécessitant un certain revenu monétaire. Cette
situation resulte qu’un faible revenu des paysans est constaté ; ce qui ne permet pas de
subvenir à leurs besoins pour combler le manque de nourriture. En plus la tombée de pluie
empêche la circulation dans la zone. Pendant cette période, il est rare qu’un produit
alimentaire peut y pénétrer pour la cause de cet enclavement.
28

3.1.1.2 Accès à l’assistance des agriculteurs.


L’insuffisance et le manque même d’accompagnement de proximité sur le plan de
formation technique, financiere pour les producteurs conduisent à cette faiblesse de niveau de
gestion de production des exploitants dans les zones d’étude. Malgré l’intervention des
services d’encadrement, l’effectivité de la politique de développemnt agricole et surtout pour
la filière riz semble menacer. Cette défaillance se justifie par le fait que chaque intervenant
adopte des techniques d’approche incompatible avec les réalités sur terrain. D’une part, il est
rare que chaque intervenant tient compte des existants locaux tels que le constat des
infrastructures productives, les caractéristiques des périmètres arables, le système
d’exploitation adopté par les pratiquants,… D’autre part, il se manifeste que les partenaires de
développement agricole optent par des formations trop théoriques à l'exclusion des acquis
antérieurs des paysans et des suivis périodiques. Par conséquent, ces exploitants souffrent
d’une carence en formation pratique et de l’absence des vulgarisateurs de proximité à temps
utile. En outre, la faiblesse du niveau d’instruction des exploitants suscite la préférence des
formations techniques en privilègeant les démonstrations sur terrain ou les formations
pratiques. Effectivement, l’affluence des partenaires sur le plan financier tels que la banque,
les IMF ainsi que les autres orgnismes de financement dans la localité ou avoisinant ne
répond pas exactement aux besoins de financement des exploitants. De ce fait, ces
participations sur le développement agricole sont non seulement limitées mais aussi
inadéquates, voire pratiquement difficiles sur le milieu rural. Sur le plan commercial,
l’absence des GCV est un élément déterminant de l’accroissement des ventes avant la période
de pluie. Cette saison est un moment propice à la baisse de prix du riz dans la localité. Ainsi,
nombreux sont des intermédiaires, en évidence, les collecteurs qui travaillent dans la filière
d’une manière informelle. Aussi, la majorité de ces médiateurs commerciaux profitent la
faiblesse de ce circuit commercial.

3.1.2 Mode d’exploitation rizicole des exploitants


Il est évident que la riziculture est la principale activité de la population locale (Y1 > Y2)
(Cf annexe IV ). Pourtant, celle-ci n’a pas été prise en compte d’une manière professionnelle
malgré la grande place qu’elle ocuupe dans la vie quotidenne des paysans. L’inconscience
s’avère un obstacle pour les paysans vis-à-vis de leurs pratiques rizicoles et vécus antérieurs.
En outre, l’absence d’une organisation rigoureuse entre les producteurs rend difficile
l’assistance technique et finncière. Pour concretiser cette situation, un aperçu général sur la
situation exploité et marqué avec le paragraphe suivant.
29

3.1.2.1 Superficies exploitées


Chaque chef d’exploitation dispose en moyenne de 1,30 Ha (Cf Annexe III ) de terrain
rizicole pour les deux saisons culturales. Cette superficie se subdivise en fonction de
l’importance de la saison, à priori, la culture de riz deuxième saison qui occupe environ 70%
de la superficie moyenne cutivée par exploitant c'est-à-dire 0,9 Ha. La deuxième saison
englobe la culture de riz sur les bas fond et sur les collines. De l’autre côté, les 0,4 Ha
restantes qui représente 30% de la superficie moyenne cutivée par exploitant sont destinées à
la culture de première saison avec laquelle, les exploitants accomplissent la culture de riz sur
« Baiboho» et plateau. En effet, les exploitants ne cultivent qu’une seule fois sur un même
terrain, parmi les deux saions culturales possibles. Donc, il n’existe pas une double culture
même si que cette situation est possible.

3.1.2.2 Pratique rizicole


Un cycle d’exploitation rizicole dure en moyenne cinq (5) mois et l’itinéraire technique
déployé reste le même pour chaque saison culturale quelle que soit les types de terrain.
Néanmoins, la comparaison des rendements montrent que la culture sur la plaine est plus
rentable que les autres terrains (Cf. Annexe IV ). L’entraide reste un des moyens que les
paysans locaux se servent pour la réalisation des activités rizicoles étant donné que la main
d’oeuvre locale est chère.
Dans la zone communale étudiée, les quatre types de terrain rizicole exploité sont
présentés par les photos ci-après.
Photos 1 : Plaine
-Plaine ou bas fond c'est-à-dire la partie juste en dessous
des collines et cette zone a une forte productivité en riz.

Photos 2 : Plateau
-Plateau : c’est la partie la plus haute dans la montagne
susceptible d’accroître la production en riz de la zone
30

Photos 3 : Colline
-Colline : c’est le terrain en forme de pente mais les
paysans l’ aménagent
pour le développement de leurs cultures.

Photos 4 : Baiboho
-Baiboho: c’est toute une partie périphérique de la
rivière. Cette zone constitue aussi une forte productivité
agricole.

Source photos : Auteur,2008


Vue la petite superficie que possède chaque paysans, une culture à grande échelle
demande un système d’aménagement regroupé.

3.1.2.3 Système d’irrigation


Le système d’irrigation dans cette zone est garanti par des petits canaux sortant de cette
montagne et les deux barrages sous financement du PSDR. Pourtant, les canaux d’irrigation
semblent non fonctionnels et incapables d’alimenter la totalité des rizières. Par conséquent,
les superficies cultivables régressent. Cette dimunition de terrain cultivable s’accentue par le
phénomène d’ensablement (érosion). Outre, l’absence de rationalisation des eaux des rizières
c’est àdire la non maîtrise d’eau en amont et en aval des rizières, une faible participation des
exploitants ou usager de l’eau dans l’entretien des ouvrages hydroagricoles entraine la
détérioration des sources l’irrigation. Ainsi, la capacité de production n’excède pas les 2
tonnes à l’hectare.
3.1.3 Perceptions des acteurs locaux d’une plateforme de concertation en riz régionale.

Le resultat de l’enquête obtenue a montré que l’implantation de cette plate forme est à
discuter (Z1 = Z2) d’après les hypothèses emises precedamment (cf annexe III ). Son implantation
necessite encore une large discussion pour convaincre la majorité des acteurs, si elle a pour vocation
de regrouper tous acteurs directs 6et indirects7. Mais celle –ci risque de confondre avec d’autres
strucures d’appui au niveau régional sur son intervention dans le milieu rural .

6
Acteurs directs : il s’agit des agents qui speculent sur le riz : producteurs, transformateurs (riziers, décortiqueuse,..), collecteurs, grossistes,
7
Acteurs indirects : il s’agit des agents d’appui à la filière tels que : services de recherche, services de vulgarisation, ONG,
projets de développement, opérateurs distributeurs d'’intrants agricoles, etc.
31

3.1.3.1Comparaisons d’une plateforme face autres structures d’appuis regionaux

La politique de désengagement de l’Etat en matièere de dévelopement durable favorise


les institutions privées à prendre leur part pour renverser la situation de la pauvreté à
Madagascar. Cette politique s’articule sur la mise en place d’une structure adéquate dans tous
les territoire decentralisés.Parmi les quatre institutions qui touchent directement le
developpement rural dans la region Ihorombe, la PCRI joue un rôle d’attribution particulière
du point de vue de la filière riz. Elle favorise le dialogue et les rencontres entre les acteurs
pour l’echange d’informations, la discussion et la proposition des mesures à apprendre pour le
développement de la filière en temps voulu. Il faut rappeler que l’objectif commun des ces
institutions est d’améliorer le niveau de vie des paysans(Cf Annexe III ).

3.1.3 .2Avantage d’une plateforme de concertation regionale en riz

Avoir une PCRI régionale dans le système de coordination de la filiere est une fortune
pour la region qu’elle possède puisque elle peut réunir en même temps tous les réprésentants
de chaque acteur afin de definir une politique appropriée tant sur le plan d’exploitation , de
commercialisation, et de la consommation . Elle peut proposer de diverses mesures dans
l’intérêt commun à tous les acteurs de cette filière dont la représentation paysanne devrait être
la plus importante par le biais de la Chambre d’Agriculture. La PCRI ne decide pas seul, elle
cherche régulièrement le concept de concensus entre les producteurs , les operateurs , les
consommateurs. Pour exercer ces fonctions, la PCRI regionale devrait collaborer etroitement
avec la PCRI nationale pour le bien de son fonctionnement attendu que cette dernière coiffe
toutes les PCRI regionales (Cf Annexe V ).

3.2 RECOMMANDATIONS
Cette recommendation oriente tous les axes strategiques à preconiser pour attenuer la
lourdeur de l’insecurité alimentaire dans la zone d’etude. La valorisation de cette filière est
capitale pour sortir de cette situation. Ainsi, valoriser la filière riz notifie, de faire appel à la
mise au prix de l’utilisation des sols, des éléments matériels et temporels pour ameliorer de
façon concrète la capacité de rendement rizicole destiné d’abord à contenter les besoins de
l’alimentation de producteurs ainsi que la finalité au marché.
En tout cas, chaque exploitant doit rassurer sa préferance alimentaire avant de penser à
la vente dans la mesure possible de satisfaire leur demande en riz en forte expansion.
32

3.2.1Equilibrer le regime alimentaire des exploitants

Pour renverser cette tendance, la mise en place d’une politique nutritionnelle permet aux
paysans d’ accéder à tout moment à une alimentation équilibrée, salubre et accessible suivant
leur pouvoir d’achat. L’équilibre nutritionnel implique la diversification et l’amélioration de
la qualité des habitudes alimentaires. Il s’agit d’entreprendre une recherche en matière d’art
culinaire,.parce que travailler la terre réclame non seulement un ventre plein mais surtout une
énergie bien mesurée. Il faut ameliorer l’état nutritionnel des exploitants pour avoir une
performance au travail et avoir une santé meilleure car la carence en micronutriment peut
entrainner une baisse de la capacité de travail pour les producteurs qui utilisent la force
physique dans leur travail quotidien. De ce fait, une approche nutritionnelle devrait conseiller
aux paysans riziculteurs pour compléter les apports calorifiques dont l’homme a besoin par
jour, soit 2333 kilocalories [12]. Cette politique doit se manifester par l’emission à la radio,
des formations ou d’ateliers au niveau des paysans locaux.

2.1 Changements des pratiques culturales de paysans

Pour arriver à ce terme, il est très important de changer à priori l’etat d’esprit des
producteurs locaux dans leur mode d’exploitation de la terre ; ils doivent se mettre prêt et oser
prendre un défi de changement. De cette disposition, il faut faire appel à la cooperation entre
les institutions publiques et privées pour parvenir à lutter contre la complexité du monde
rural :
 Renforcer les services de proximités et d’appui aux producteurs agricoles : L’accès à de
services conseils de haute qualité, pluralistes, satisfaisants et adaptés pour répondre aux
besoins du monde rural est une des conditions de l’amélioration de la production et de la
productivité. L’ensemble de ces services agricoles visent à regrouper tous les acteurs en
monde rural pour augmenter la productivité rizicole par le biais de l’intensification et de la
diversification des systèmes de production, la valorisation des produits et la rentabilité des
exploitations rizicoles en vue d’améliorer les conditions de vie de la population rurale. La
présence des quatre institutions oeuvrées en monde rural tel cité en annexe (cf annexe III,
Tableau A11) facilite le developpement rural dans toutes les différentes filières mais en
particulier la filière riz .
 -Sensibiliser les acteurs locaux vis àvis des differentes plateformes regionales : Il faut que chaque
instituttion decentralisée soit bien perçue par l’ensemble des acteurs pour motiver leur participation.
33

De cette manière, il demande l’intervention particulière de chaque partenaire sur le milieu


rural pour eviter le chevauchement de champ d’activité.
Les institutions existantes sont à vocation commune en ce qui concerne le
développement rural. Leurs missions suffiront à orienter la filière riz à des fins alimentaires et
en activité véritable source de revenue rurale. Cependant, il faut réorganiser les systèmes
d’intervention tout en rappellant en transparance les missions des uns par rapport aux autres et
convier la collaboration étroite entre ces institutions afin d’harmoniser la filière riz dans ce
milieu. Pour faciliter la comprehension, les points suivants relatent les missions des
institutions existantes dans la localité :
- renforcement des capacités des ressources humaines, et l’appui à l’organisation des
organisations paysannes ;
- conseil agricole à la demande, y compris la recherche-développement ;
- facilitation de l’accès aux services techniques, notamment par l’appui à l’organisation de
la demande en intrants, semences, équipements, y compris les services financiers y
afférents ;
-appui technique à la valorisation des produits et à l’organisation de la commercialisation ;
-appui technique en appui aux investissements ruraux ;
-appuyer les acteurs locaux pour développer des formules de coopératives de production ;
-developper et gérer de façon intégrée les infrastructures productives (hydroagricole,
stockage, silo,..).

3.2.3 Mise en place de Grenier Communataire Villageois (GCV)


L’instauration de GCV au niveau communal et régional est primordiale pour assurer
tout d’abord la sécurité alimentaire. En ce sens, chaque producteur n’a pas l’obligation de
vendre ses produits avant la saison de pluie comme d’habitude, ils vont profiter du niveau du
prix de vente de paddy en période de soudure. Nécessairement, la possession de ce GCV
augmente la faculté de la localité à la gestion de crise alimentaire. Ensuite, un bonne gestion
du GCV diminue les activités informelles au détriment des exploitants et introduit les
collecteurs des produits locaux dans la profesionalisme.
En d’autres termes, le système GCV demande une gestion harmonieuse de la part des
exploitansts et des responsables locaux afin d’assurer la pérennisation de l’auosuffisance
alimentaire. De ce fait, il est sollicité le renforcement de capacité des acteurs de
développement locaux en matière de fonctionnement du système établi.
34

CONCLUSION

Devant la situation où se trouvent les exploitants dans la commune rurale d’Iakora ;


les études ménées ont démontré que le riz marque absolument leur alimentation de base masi
leur production rizicole ne parvient pas encore à satisfaire leur besion alimentaire.
La riziculture est tenue comme une activité primordiale des paysans locaux malgré leur
mode d’exploitation qui demande encore une grande étape d’amelioration. Cette zone d’etude
pourrait profiter de la possibilité de dédoublement de culture. Cette recherche a pu montrer
tous les differents aspects de la filière riz tels que physiques, techniques, èconomiques. Après
avoir pris en compte les avis des acteurs locaux pour la resolution perenne de ce fléau , la
mise en place d’une PCRI est actuellement en phase de discussion, et l’étude réalisée permet
de conseiller son installation au niveau régional pour s’assurer de la disponibilité alimentaire
permanente. Cet organisme féderateur va proposer un dialogue et echange d’information pour
le bien de fonctionnement en amont et aval de cette filiére. Ledit ouvrage met en évidence
d’une part, les réalités locales sur la situation actuelle de la filière riz, notamment, la pratique
culturale adoptée, le mode de gestion de production, et d’autre part les recommandations
émises afin d’apporter des mesures correctives sur le développement de la filière : besoins
d’assitance technique de proximité, l’appui à l’aprovisionnement en intrants rizicole, et mise
en place d’un centre de concertation convenable à cette exploitation pariticulièrment pour
l’implantation d’un grainier communautaire villageois.
De ce fait ; il est indispensable de valoriser la filière riz dans cette zone vue une nette
augmentation de production totale de paddy de la région durant cinq dernière années.
Une politique fiable devrait declancher pour visualiser le grand defi que les decideurs
locaux ont prescrit . Pour mettre à terme cet ouvrage, si la production rizicole de la région
d’Ihorombe continue à augmenter, à quoi servira le surplus de production ? cette question
invite à une nouvelle étape de recherche sur le plan de commercialisation des produits à
l’échelle nationale voire internationale.
35

BIBLIOGRAPHIE
1 AKTOUF O., 1987, Méthodologie des sciences sociales et approche quantitative des
organisations, press Univ., Québec, 206p.
2 CIRAD-FOFIFA.1995. « Les développements de la riziculture pluviale et aquatique
d’altitude à Madagascar (programme riz d’altitude) ».
3 EPP/PADR ,PRDR Ihorombe 18 3p,2004.
4 EPP/PADR :Observatoire du riz/information hebdomadaire n° 111-112-113 /Semaine
du 17 au 31 décembre 2007 / ,Decembre 2007.
5 ERWAN, C. & LE BROZE.2003-2004. « Diagnostic du risque érosif et de sa gestion
au regard des pratiques des paysannes : étude menée à l’échelle d’un terroir à la lisière
du corridor forestier de Fianarantsoa Madagascar. » pp33-34.
6 FOFIFA, DRD, 1991. « Production agricole des ménages dans les hautes terres à
Madagascar ». Revue sectorielle de l’agriculture.
7 Madagascar Action Plan , 4ème, Engagement defis 4 versio 30octobre2006.
8 Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche,Recensement de l’agriculture
campagne agricole2004-2005,aout 2006.

9 PATRIQUE V. 1996. « Discours de la méthode du riz » (Rapport sur la nouvelle


riziculture malgache, considérée sous les aspects techniques, théoriques, économiques
sociales et culturelles (SRI) 2è éditions.
10 Plan Regional de Developpement Ihorombe 110p ,juillet 2005.
11 Politique de Développement Rizicole Horizon 2010, 22p, Unité de Politique pour le
Développement Rural - UPDR – août 2004

12 Raveloarison ambinintsoa ; coordonnateur national de l’Office National de Nutrition


Enquête nutritionnelles d’uregences,version1,197p,mars 2008.
13 Système d’information rurale et de sécurité alimentaire (SIRSA) bulletin mensuel
n°6.2007. " Région Ihorombe ".
14 Ulla Gaemperi,projet terre tany /BEMA, APMA reproduction ,Antananarivo
99p,1996.

WEBLIOGRAPHIE
15 http://.wikipedia.fr/wiki/fao.org/produit_alimentaire
16 http://www Document données \atlas /atlas sirsa.pdf)
17 http : www.cite.mg/malagasie/présentation.php
18 http://.wikipedia.fr/wiki/organisation_des_nations_unies_pour_alimentation
36

TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION 1
I. METHODOLOGIE 4
11. PHASE PREPARATOIRE 4
1.1.1Etude bibliographique et navigation sur internet 4
1.1.2 Pré-enquêtes auprès des personnes ressources 5
1.1.3 Elaboration du questionnaire d’enquête 5
1.2 PHASE D’ENQUETE SUR TERRAIN 5
1.2.1 Déplacement sur terrain 5
1.2.2 Diagnostic rapide de la zone d’étude 5
1.2.3 Dénombrement de fokontany 6
1.2.4 Enquête proprement dite 7
1.2.5 Problèmes rencontrés sur terrain 7
1.3 PHASE DE TRAITEMENT DES DONNEES. 8
1.3.1 Dépouillement des données collectées 8
1.3.2 Saisie des données collectées 8
1.4 PHASE D’ANALYSE ET FINALISATION 8
1.4.1 Interprétation des résultats 8
1.4.2 Modèle de vérification des hypothèses 9
1.4.2.1Vérification de la base alimentaires des exploitants 9
1.4.2.2 Vérification de l’activité principale des paysans 10
1.4.2.3 Vérification de la stratégie de développement de la filière riz 12
II RESULTATS 13
2.1 SOURCES DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE 13
2.1.1Expression des alimentations de base des exploitants 13
2.1.2 Niveau de consommation des exploitants 14
2.1.3 Niveau de consommation en jours de ménage agricole. 14
2.2 ANALYSE DES PRATIQUES RIZICOLES ET DES PRODUCTIVITES
DES EXPLOITANTS 14
2.2.1L’analyse de la Filière 14
2.2.1.1 Notion de la filière : 14
2.2.1.2 Système d’exploitation 15
2.2.1.3 Rendements par type de production 15
2.2.1.4 Variation du prix de riz sur le marché 16
2.2.2 Occupation majeure des exploitants 16
37

2.2.3 Sources de revenu des exploitants 18


2.2.3.1 Répartition de revenu par secteurs d’activités 18
2.2.3.1 Répartition de revenu d’origine agricole 19
2.3 STRATEGIE DE PERENNISATION DE L’AUTOSUFFISANCE RIZICOLE 19
2.3.1Situation de la filière riz de la région d’Ihorombe 19
2.3.1.1Aspects physiques 19
2.3.1.2 Aspects techniques 20
2.3.1.3 Aspects économiques 20
2.3.1.4 spects institutionnels. 21
2.3.2 Evolution de production de paddy de la region Ihorombe 22
2.3.3 Services garant de developpement direct de la filiere riz . 23
2.3.4 Logique d’intervention de plate forme riz 24
III DISCUSSION ET RECOMMANDATION 26
3.1DISCUSSIONS 26
3.1.1Persistance de la famine dans cette zone 26
3.1.1.1Gestion de production 27
3.1.1.2 Accès à l’assistance pour les agriculteurs. 28
3.1.2 Mode d’exploitation rizicole des exploitants 28
3.1.2.1Superficies exploitées 29
3.1.2.2 Pratiaque rizicole 29
3.1.2.3 Système d’irrigation 30
3.1.3 Perceptions des acteurs locaux d’une plateforme de concertation en
riz régionale. 30
3.1.3.1Comparaisons d’une plate forme face autres structures d’appuis
regionaux 31
3.1.3.2 Avantage d’une plateforme de concertation regionale en riz 31
3.2 RECOMMANDATIONS 31
3.2.1Equilibrer le regime alimentaire des exploitants 32
3.2.2 Changements des pratiques culturales de paysans 32
3.2.3 Mise en place de Grenier Communataire Villageois (GCV) 33
CONCLUSION 34
BIBLIOGRAPHIE 35
ANNEXES
ANNEXES

ANNEXE I : PROTOCOLE DE RECHERCHE

I. CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE:

Politique

L’OMD (Objectif du Millénaire pour le Développement) vise à réduire de moitié la


pauvreté de la proportion de la population mondiale qui souffre de la faim en l’an 2015

• Le riz représente une arme politique


• Priorisation de la filière riz à Madagascar (lancement du SRI)
Economique

• La présence d’une crise financière et alimentaire mondiale


• 60% des sources des revenus des paysans malagasy sont d’origine agricole.
Socio culturel

La place du riz dans la consommation alimentaires des ménages malagasy (habitude


alimentaire, dépense mensuelle et annuelle, qualité, périodicité, saisonnalité)

Technologique

Utilisation des variétés de semences améliorées, des réseaux hydro agricoles, et des
techniques culturales.

Réalités contradictoires

• Disponibilité des ressources naturelles telles que l’ eau, le climat favorable, et les
terrains rizicoles cultivables)
• 90% des populations sont des paysans producteurs
• L’insécurité alimentaire persiste toujours
• 70% des producteurs sont analphabètes et cette situation réduit leur capacités de
production
Problématique

Comment optimiser les productions rizicoles face à leur situation de déficit, et quelles
politiques devraient-elle appliquer face à la crise alimentaire ?
Questions de recherche

Q1 : Quelles sont les principales sources de l’insécurité alimentaire ?

Q2 : Comment peut-on établir une analyse de la pratique rizicole ; des productivités des
exploitants ?

Q3 : Quelle stratégie devrait être élaboré pour assurer l’autosuffisance alimentaire dans cette
zone ?

Objectif global

Promouvoir l’autosuffisance alimentaire des paysans durant toute l’année.

Objectifs spécifiques

OS1 : déterminer les principales sources de l’insécurité alimentaire dans cette localité

OS2 : Etablir une analyse des pratiques rizicoles et des productivités des paysans locaux

OS3 : Elaborer une stratégie pérenne pour assurer l’autosuffisance alimentaire

Hypothèses :

H1 : le riz constitue la consommation alimentaire de base de la population locale

H2 : la riziculture est la principale activité de la population locale

H3 : une plate forme riz est la base du développement de cette filière dans la chaîne régionale.

Résultats attendus :

R1 : les principales sources de l’insécurité alimentaire seront déterminées

R2 : une analyse des pratiques rizicoles des paysans sera établie ;

R3 : une stratégie pérenne sera mise en place pour assurer l’autosuffisance rizicole.
II. METHODOLOGIE
1. Phase préparatoire

Etude bibliographique
La recherche bibliographique consistait à consulter les données disponibles concernant la
filière riz auprès des centres de documentation, notamment au MAEP plus précisément au
auprès de la direction statistique agricole, à l’INSTAT, au PSDR, au SIRSA, à l’ODR, à
l’ONN, au CITE Ambatonakanga, à la bibliothèque universitaire de l’Agro, au Centre
d’Information Américain, et à la Banque Mondiale.

Entretien auprès des personnes ressources :


Des entretiens auprès de personnes ressources ont été effectués au niveau :

• des personnels du ministère du MAEP,


• du personnel de l’UPDR,
• Des enseignants de l’ESSA.
Cette étape permet d’acquérir leur savoir faire, leur compétence, et leur vision par
rapport à la filière étudiée

2. Phase d’enquête sur terrain

- Déplacement sur terrain

Pour effectuer cette étude, la descente sur terrain est strictement nécessaire afin de
recueillir les informations de base par le biais du questionnaire préétabli.

- Diagnostic rapide de la zone d’étude

La zone d’étude est délimitée dans la commune rurale d’IAKORA dans laquelle elle
contient dix huit (18) fokontany.

- Dénombrement de fokontany
Parmi les dix huit fokontany existant dans cette commune, neuf (09) fokontany ont été
choisis pour la réalisation de cette recherche en raison de leurs caractéristiques naturelles
et leur promiscuité par rapport au fleuve IONAIVO. La majeure partie des habitations de
la population longe la rivière.

La détermination de l’échantillon est réalisée à partir d’une sélection de 5% du total du


nombre des exploitants agricole de la localité. Soit 80 exploitants enquêtés sur un total de
1750 pour avoir une représentativité de l’étude.
- Enquête proprement dite

Les enquêtes s’effectuent auprès des producteurs, des collecteurs des produits
alimentaires, des opérateurs locaux, et des personnes responsables telles que le maire de la
commune rurale, le député, le sénateur, et le chef de région.

- Appropriation des données


Les données brutes seront traitées dans la zone de recherche. Au cas où des données
seraient manquantes le retour sur terrain est prévu pour compléter et finaliser les
informations.
3. Phase de traitement informatique
- Dépouillement des données collectées
- Saisie des données collectées
Les données obtenues seront saisies dans le système micro soft Windows 2007
- Sortie des résultats provisoires

4. Phase d’analyse et finalisation


- Interprétation des résultats
(i) Les données obtenues au niveau des centres de documentation

Ce sont des données statistiques existant auprès des organismes concernés démontent les
signes d’insécurité alimentaire dans cette localité

(ii) Données obtenues par voie d’enquêtes n

∑ Xi
i =1
Ces données seront traitées par le calcul de la moyenne statistique. M=
N
Modèle de vérification des hypothèses

• H1 : Le riz constitue la consommation alimentaire de base de la population locale.


Pour la vérification de première hypothèse, il est supposé :
X1 : La réponse des enquêtés exprime que le riz est à la base de l’alimentation de la
population locale.
X2 : La réponse des enquêtes exprime que la base de l’alimentation de la population locale est
autre que le riz.
Si X1 > X2 Le riz constitue la consommation alimentaire de base de la population locale
Si X1 = X2 L’alimentation de riz est alternée avec d’autres produits alimentaires
Si X1 < X2 Le riz n’est pas la base alimentaire de la population locale
Partant de la consommation moyenne de riz décortiqué d’un homme, soit 138kg par an, et qui
représente environ 209kg de paddy. Avec un 1 kg de paddy représente n 0,66kg de riz blanc.

Ce niveau de consommation de ménage est mesuré par le rapport des quantités rizicoles
produites par an sur le nombre des exploitants locaux.

Q
C=
N
C : Niveau de consommation
Q : Quantités rizicoles produites annuellement
N : Nombre des exploitants

 i C> Q/N : La quantité rizicole produite est faible en se référant aux alimentaires
 Si C = Q/N : La quantité rizicole produite est équilibre aux besoins alimentaires des
paysans.
 S i C < Q/N : La quantité rizicole produite n’arrive pas à satisfaire les besoins
alimentaires des paysans.
• H2 : La riziculture est la principale activité de la population locale.
La détermination des activités principales des exploitants est réalisée par deux (02)
saisons culturales existantes dans la région d’Ihorombe. Il consiste à définir les
occupations majeures des exploitants dans les deux périodes, par la suite, on démontre
les sources des revenus.
Il est supposé que :
Y1 : Le temps alloué travail rizicole (jours)
Y2 : Le temps alloué aux autres travaux (jours)
Si Y1 > Y2 : La riziculture est la principales activité de la population locale
Si Y1 = Y2 : La riziculture est complétée par d’autres activités
Si Y1 < Y2 : La riziculture n’est pas l’activité principale des paysans locaux
• H3 : La plate forme riz est la base du développement de cette filière dans la chaîne régionale
Supposons que :
Z : le nombre des acteurs enquêtes au niveau régional :
Z1 ; La réponse des enquêtés trouve la nécessité de l’implantation de cette plate forme
Z2 : La réponse des enquêtés trouve que l’implantation de cette plate forme n’est pas
nécessaire
Z= Z1+Z2
Si Z1 > Z2 : L’implantation de cette plate forme est nécessaire
Si Z1 = Z2 : L’implantation de cette plate forme est à discuter
Si Z1 < Z2 : L’implantation de cette plate forme n’est pas nécessaire
ANNEXE II : QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE

Questionnaire N°:…./08/Mémoire DEA/AGRO MANAGEMENT.


Date de l’enquête :
Heure début : Heure fin :
A- RENSEIGNEMENT SUR L’ENQUETE
Nom -----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Adresse -------------------------------------------------------------------------------------------------------
Fonction : -----------------------------------------------------------------------------------------------------
Encadrez les bonnes réponses
Q1-Caractéristique de la personne enquêtée :
a)-Age : ----------------------------------------------------------------------------------------------------
b)-sexe : Masculin ------ Féminin
c)-Niveau d’étude : --------------------------------------------------------------------------------------
d)- Nombre de ménage : -------------------------------------------------------------------------------

Q2)-Est-ce que le membre de ménage pratique des travaux salariés ?


OUI : ------------------------ NON :
Si Oui, le quel :
Q3)-Quel est d’après vous la ressource monétaire principale de votre ménage ?

AGRICULTURE
-Riz :
-Manioc :
-Patate :
-Autres :
ELEVAGE
PECHE :
ARTISANAT:
MINIER :
AUTRES: à préciser -------------------------------------------------------------------------------

Q4)-Si la réponse de l’enquêtée est le riz, poursuivre la question, Quel système cultural
pratiquez-vous?
-SRI :
-SRA :
-Traditionnel :
Q5)-Donner les caractéristiques de votre terrain rizicoles
-Bas fond /-Plaine :
-Plateau :
-Colline :
-Tanety :
-Baiboho:
Q6)-Combien d’hectare de superficie exploitez-vous?
-[0 -1/2[ ; [1/2 -1[ ; [1 -3/2[ ; [3/2-2[ ; [2 -5/2[ ; [-5/2-3[
0
Q7)-Quels sont les matériels que vous utilisez ?
a) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
b) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
d) ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q8)-Quelle est la variété de semence que vous utilisez habituellement ?
Nom de la variété --------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q9)-Cette variété de semence utilisée est- elle une variété locale ?
OUI :
NON :
Q10)-Existe-il un organisme de reproducteur de semence ?
Au niveau communal : OUI : NON :
Au niveau régional : OUI : NON :
13)-Si OUI, achetez vous de la semence dans cet organisme ?
OUI :
NON :
Si NON, Pourquoi ?
Q11)-Dans votre pratique culturale, employez-vous de l’engrais ?
OUI :
NON :
Q12)-Si oui, Quel type d’engrais ?
-Minérale :
-Organique :
-Mixte :
Q13)-Combien de fois par an que vous cultivez du riz dans votre parcelle ?
-Une fois :
-deux fois :
Q14)-Quel est votre calendrier culturale ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q15)-quel type d’ouvrage hydro-agricole existe-t-il dans la zone d’exploitation ?
Barrage :
Canaux d’irrigations :
Autres : à préciser
Q16)-Combien de fois, effectuez vous d’entretiens général des ouvrages hydro-agricoles dans
une année?
Une fois : deux fois : trois fois et plus
Q17)-Y a t-il de l’organisation paysanne pour la gestion de l’eau ?
OUI :
NON :
Si OUI, Lesquels ---------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q18)-Souffrez vous d’insuffisance d’eau dans votre terrain de riziculture ?
NON :
OUI :
Q19) S’agit il du riz :
-De première saison :
-De deuxième saison :
Q20)-Quelle est la situation de l’exploitant ?
- Propriétaire :
- Locataire :
- Métayère :
Q21)-Quelle est la superficie en hectare qui pourrait être exploitable dans votre
possession……………………………..ha
Q22)-Existe-il un conflit foncier dans votre terrain d’occupation ?
OUI :
NON :
Si OUI, Quel type de conflit
-Succession :
-Vol de terre :
- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- .
Q23)-On peut savoir, Quelle est la situation juridique dans votre terrain d’occupation ?
-Terrain domaniale :
-Terrain titrée :
-Terrain cadastrée :
-Autres :
Q24)-Est-ce que vous avez déjà fait comme garantie votre terrain exploitation ?
-OUI :
-NON :
Si oui ; Auprès de quel organisme ?
-Nom de l’organisme : -------------------------------------------------------------------------------------

B- PHYTO-SANITAIRE

Q25)-Y a- t il des maladies et ravageurs de votre plantation ?


OUI :
NON :
Si Oui, lesquels :
Q26) Achetez –vous des produits phytosanitaires ?
-Oui :
-Non :
Si, Oui : Où les achetez-vous ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
C- ORGANISATION DU TRAVAIL

Q27)-Pendant la semaine, combien de jour que vous consacrez spécialement pour le travail
rizicole ?
Saison de pluie ………………………..… jours
Saison sèche……………………………… jours

D- AU NIVEAU DE PRODUCTION

Q28)-Quel est votre aliment de base préféré pendant l’année?


Riz :
Riz et autres céréales :
Autres Céréales :
Q29)-Quel quantité de céréale consommez-vous par jour ?
Riz (riz blanc) : ………...gramme
Autres Céréales :………..gramme
Q30)-Quel est le volume de votre production rizicole par type de terrain?

Type de terrain Volume de production en Kg


Saison culturale Plaine Colline Plateau Baiboho
Riz de première saison
Riz de deuxième saison
Total

Q31)-Existe-il – un GCV au niveau communal ?


-OUI :
-NON :
Q32-Vous vendez votre produit rizicole ?
-OUI :
-NON :
Si Oui, combien des quantités :………Kg
Q33)-Combien de quantités de vos produits rizicoles sont destinées aux semences ?
…………………………………….……kg
Q34)-Combien de quantité de vos produits rizicoles sont destinées à l’auto consommation ?
………………………Kg
Q35)-votre production rizicole suffis-t-elle pour votre foyer pendant l’année ?
OUI :
NON :
Si Non, combien de mois dure la période de soudure dans votre ménage ?
…………………mois
Q36)-En cas de manque en riz, Quels sont les aliments alternatifs ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q37)-Quel est votre réaction ? Quand la pénurie en riz vous frappe ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
E- COLLECTEUR DES PRODUITS ET RIZERIE

Q38)-Combien y a-t-il des revendeurs des produits dans cette zone ?


------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Q39)-Combien y a-t-il des décortiqueries dans cette localité ?


------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q40)-Estimez-vous, combien de quantités de paddy ont été décortiquées chez vous par mois ?
………………………………..Tonne
Q41)-Combien de mois travaillez vous pendant l’année ?
……………………mois /année

Q42-Estimez-vous, combien de quantités de paddy ont été vendues hors région ?


………………………..Tonne de paddy
Q43- Quelle est la région qui vient approvisionner en riz chez vous et donner leur
fréquence ?
Nom de la région :…………………………………………
Fréquence :………………………………………………….

F- AU NIVEAU DE MICRO FINANCE

Q44)-Combien des paysans sont membres dans cette institution financière ?


------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q45)-Y a-t-il déjà des paysans qui viennent demander de crédit pour son exploitation rizicole
auprès de votre organisme ?
- OUI :
-NON :
Si Oui, combien ? :

Q46)-D’après vous, Pourquoi la majorité des paysans n’osent pas empruntez l’argent chez les
institutions financières ?
-Faible revenus :
-Procédure :
-Intérêt lourd :
-Autres à préciser :

G- PARTENAIRE

Q47)-Qui sont les partenaires dans le développement rizicole dans cette zone ?
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q48)-Quels ont été leur part d’intervention dans le développement de cette commune ?
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
H- AU NIVEAU DE RESPONSABLE

Q49)-D’après vous, Quelles sont les causes majeures de cette insécurité alimentaire dans cette
localité ?
-D’ordre politique :
-D’ordre économique :
-D’ordre social :
-D’ordre climatique :
-D’insécurité :
- A préciser :
Q50)-Depuis, Combien d’année existe- elle ?
………………………………………………
Q51)-Pourquoi le problème se répète t- il ?

- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q52)-Si on crée une plate forme pour la promotion de cette filière dans l’échelle régionale,
êtes vous d’accord ?
OUI :
NON :
Si non pourquoi ----------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quelle est votre suggestion pour le développement de cette filière ?
ANNEXE III : TABLEAUX

Tableau A1 Chronogramme de réalisation de la recherche

DUREES UNITE(S)= SEMAINE


LIEUX
ETAPES
(jours) Octobre 2008 Novembre 2008 Décembre 2008 Janvier2009

I : PHASE PREPARATOIRE 18 Antananarivo S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 S13 S14

N° Activités

1 Budgétisation

2 - Etude bibliographique

3 - entretien auprès de personnes ressources

4 - formulation de protocole de recherche

5 - Etablissements des questionnaires

II : PHASE D’ENQUETE SUR TERRAIN 21 Cr Iakora

6 - Déplacement sur terrain

7 - Diagnostique Rapide Régional

8 - Dénombrements de Fkt

9 - Répartition des taches

10 - Enquête proprement dits

11 - Appropriations des données

III : PHASE DE TRAITEMENT 21 IHOSY


INFORMATIQUE
12 - Saisies des données collectes

13 - Mise en forme de texte

14 - Dessin de la carte de la zone d’étude

15 - Sortie de résultats provisoires

VI : PHASE D’ANALYSE ET 40 Antananarivo


FINALISATION
16 -Interprétation des Résultats d’enquête

17 - Impression de 1ére correction

18 - Mise en forme générale de l’ouvrage

19 - Finalisation et déposition
Tableau A2 : Les noms des exploitants enquêtés

N° Nom des exploitants Adresse N° Nom des exploitants Adresse


1 JAONARISON Sylvain Iakora Centrale 41 RAMBEZY Tanandava
2 CHARLES Iakora Centrale 42 JEANNOT Ambia
3 SOLAY Tsaravelo Iakora Centrale 43 RAVAGNONO Ambia
4 TSITODY Kambera Iakora Centrale 44 RAVELOARISOA Ambia
5 JALAVELO Mikary Iakora Centrale 45 MAMONJISOA Ambia
6 ZORITSY voangy Iakora Centrale 46 BERNARDIN Ambia
7 RAJAONARIVELO Iakora Centrale 47 ALPHONSE Ambia
8 RANDRIAMAHAZO Iakora Centrale 48 RAKOTONIRINA Anarabe
9 RATSIMABAZAFY Iakora Centrale 49 RAZAFILAHY Claude Anarabe
10 JEAN Donné Iakora Centrale 50 AIMEE Vitamanana Anarabe
11 RANDRIANARISON Iakora Centrale 51 ANGELO Anarabe
12 PAUL Iakora Centrale 52 BOTIZAZA Justin Anarabe
13 SABOTSY Filipo Iakora Centrale 53 RATSIMBA Toky Anarabe
14 MONJA Iakora Centrale 54 BEMANANA Andamaka
15 BOTOLAHY Philippe Iakora Centrale 55 ROBERT Andamaka
16 NGARANTSOA Clément Iakora Centrale 56 MAMONJISOA Désiré Andamaka
17 TIAVA Théophile Iakora Centrale 57 ANDRIAMIFIDY Gaston Andamaka
18 VITASOA Velomana Iakora Centrale 58 GEORGES Andamaka
19 RABEMANGA Réné Iakora Centrale 59 CELESTIN Miadana Ampanihy
20 VAOVAO Sahondra Iakora Centrale 60 ALI Bouba Ampanihy
21 RASOAZAVAVY Simon Iakora Centrale 61 RAZANANERA Ampanihy
22 GUSTE Iakora Centrale 62 SOLOFONIRINA Ampanihy
23 VANINISOA Iakora Centrale 63 MISANDRATRA julienne Refatsy
24 MAHERY Dimilahy Iakora Centrale 64 TOMBOSOA Refatsy
25 NICOLAS Randria Iakora Centrale 65 MAROLAHY Thierry Refatsy
26 MICHAEL Iakora Centrale 66 MOSA Claude Refatsy
27 HASINA Loubien Iakora Centrale 67 VELONJARA Eric Refatsy
28 NAMBININA Tafita Iakora Centrale 68 VINANY Besoa Refatsy
29 ALEXANDRE Iakora Centrale 69 FENO Randria Refatsy
30 TIANDRAZA Odon Iakora Centrale 70 BEMANGA Refatsy
31 LEMENA Mivatsy Tainakanga 71 LEBY Tongasoa Refatsy
32 MANAMBELO Tainakanga 72 TSIMIRANTY Refatsy
33 RAVAO Tainakanga 73 RAMANANTSOA Refatsy
34 SYDAIN Mijoro Tainakanga 74 HERIMALALA Iketsa
35 TATA Tsara Tainakanga 75 NORO Iketsa
36 TAMA Avitsara Tainakanga 76 DADANAIVO Iketsa
37 MBOLA Todison Tainakanga 77 JOEL Iketsa
38 NAIVO Tainakanga 78 SOLO Iketsa
39 CLAUDINE Tainakanga 79 RAVELOSAHA Iketsa
40 RADERA Tanandava 80 BENJA Iketsa
Tableau A3 : Caractéristique du chef de l’exploitant
sexe Age de Niveau d’étude
N° Nombre de ménage l’exploitant
N’ayant pas fréquenté Primaire1ér cycle Primaire 2é cycle Supérieur Technique
1 4 M 28 1 0 0 0 0
2 6 M 40 0 1 0 0 0
3 5 M 36 1 0 0 0 0
4 7 M 45 1 0 0 0 0
5 1 M 20 1 0 0 0 0
6 6 F 38 0 1 0 0 0
7 9 M 47 1 0 0 0 0
8 7 M 22 1 0 0 0 0
9 7 M 54 1 0 0 0 0
10 8 M 44 0 1 0 0
11 8 M 61 0 0 0 0 0
12 9 M 58 0 0 0 0 0
13 3 M 31 0 0 0 0 0
14 5 M 28 0 1 0
15 4 M 32 1 0 0 0 0
16 7 M 55 0 0 0 0 0
17 4 M 16 1 0 0 0 0
18 8 M 44 1 0 0 0 0
19 5 M 30 1 0 0 0 0
20 3 M 3 1 0 0 0 0
21 5 M 40 0 1 0 0 0
22 7 M 41 0 1 0 0 0
23 6 F 42 1 0 0 0 0
24 2 M 19 1 0 0 0 0
25 4 M 32 1 0 0 0 0
26 6 M 30 1 0 0 0 0
27 5 M 40 1 1 0 0 0
28 8 M 50 0 1 0 0 0
29 6 M 51 1 0 0 0 0
30 5 M 25 0 1 0 0 0
31 6 M 30 1 0 0 0 0
32 7 M 33 1 0 0 0 0
33 5 M 25 1 0 0 0 0
34 8 M 49 1 0 0 0 0
35 6 M 61 1 0 0 0 0
36 4 M 43 1 0 0 0 0
37 9 M 58 1 0 0 0 0
38 6 M 36 0 1 0 0 0
39 8 F 48 1 0 0 0 0
40 8 M 41 0 0 1 0 0
41 6 M 35 1 0 0 0 0
42 12 M 65 1 0 0 0 0
43 5 M 38 0 1 0 0 0
44 11 M 54 1 0 0 0 0
45 10 M 54 1 0 0 0 0
46 1 M 16 1 0 0 0 0
47 5 M 51 1 0 0 0 0
48 7 M 60 1 0 0 0 0
49 6 M 37 0 0 0 1 0
50 8 M 39 1 0 0 0 0
51 3 M 20 0 0 1 0 0
52 12 M 25 1 0 0 0 0
53 10 M 39 1 0 0 0 0
54 8 M 45 1 0 0 0 0
55 5 M 25 1 0 0 0 0
56 6 M 36 1 0 0 0 0
57 6 M 24 1 0 0 0 0
58 7 M 28 1 0 0 0 0
59 8 M 52 0 0 0 0 1
60 9 M 43 1 0 0 0 0
61 6 M 37 1 0 0 0 0
62 9 M 58 0 1 0 0 0
63 6 F 48 1 0 0 0 0
64 8 M 57 0 1 0 0 0
65 11 M 21 1 0 0 0 0
66 5 M 30 1 0 0 0 0
67 8 M 44 1 0 0 0 0
68 6 M 35 0 1 0 0 0
69 8 M 43 1 0 0 0 0
70 9 M 31 0 1 0 0 0
71 5 M 35 1 0 0 0 0
72 6 M 38 0 1 0 0 0
73 7 M 24 1 0 0 0 0
74 10 M 42 1 0 0 0 0
75 5 M 39 0 1 0 0 0
76 2 M 41 0 1 0 0 0
77 8 M 56 1 0 0 0 0
78 6 M 45 0 0 0 0 0
79 5 M 38 1 0 0 0 0
80 8 M 44 1 0 0 0 0
Total 520 3118 54 18 2 1 0
Tableau A4 : Expression de l’aliment de bas des exploitants
N° de Consommation du Riz Riz mélangé avec d’autres produits Plus céréales que du riz
1 0 1 0
2 1 0 0
3 1 0 0
4 1 0 0
5 1 0 0
6 0 1 0
7 1 0 0
8 1 0 0
9 1 0 0
10 1 0 0
11 0 1 0
12 1 0 0
13 1 0 0
14 1 0 0
15 0 1 0
16 1 0 0
17 1 0 0
18 1 0 0
19 1 0 0
20 1 0 0
21 1 0 0
22 1 0 0
23 1 0 0
24 1 0 0
25 1 0 0
26 1 0 0
27 1 0 0
28 1 0 0
29 0 1 0
30 1 0 0
31 1 0 0
32 1 0 0
33 1 0 0
34 0 1 0
35 1 0 0
36 1 0 0
37 1 0 0
38 1 0 0
39 1 0 0
40 1 0 0
41 0 1 0
42 1 0 0
43 1 0 0
44 1 0 0
45 1 0 0
46 0 1 0
47 1 0 0
48 1 0 0
49 1 0 0
50 1 0 0
51 0 1 0
52 0 1 0
53 0 1 0
54 1 0 0
55 1 0 0
56 1 0 0
57 1 0 0
58 0 1 0
59 1 0 0
60 1 0 0
61 1 0 0
62 1 0 0
63 0 1 0
64 1 0 0
65 1 0 0
66 1 0 0
67 0 0 1
68 1 0 0
69 0 0 1
70 0 1 0
71 1 0 0
72 0 1 0
73 0 1 0
74 0 0 1
75 0 1 0
76 0 1 0
77 0 1 0
78 0 0 1
79 1 0 0
80 0 0 1
Total 56 19 5
Tableau A5 : Quantité des produits consommés par ménages

N° Taille de ménage Quantités de riz consommé Quantités des autres


(unité : gramme) céréales consommés
1 4 1500 1500
2 6 3000 0
3 5 2500 0
4 7 3500 0
5 1 500 0
6 6 2250 2260
7 9 4000 0
8 7 3600 0
9 7 3200 0
10 8 4000 0
11 8 3000 3000
12 9 4200 0
13 3 1200 0
14 5 2200 0
15 4 1500 1500
16 7 3000 0
17 4 1800 0
18 8 4000 0
19 5 2100 0
20 3 1500 0
21 5 2000 0
22 7 3200 0
23 6 2800 0
24 2 1000 0
25 4 1600 0
26 6 2200 0
27 5 2000 0
28 8 3200 0
29 6 2200 2200
30 5 2200 0
31 6 3100 0
32 7 3300 0
33 5 2400 0
34 8 2800 2800
35 6 2800 0
36 4 1800 0
37 9 4000 0
38 6 2700 0
39 8 3800 0
40 8 4000 0
41 6 2250 2250
42 12 4600 0
43 5 2100 0
44 11 4300 0
45 10 4000 0
46 1 300 300
47 5 2000 0
48 7 3000 0
49 6 2500 0
50 8 3200 0
51 3 1120 1100
52 12 4000 4000
53 10 3500 3500
54 8 3100 0
55 5 2000 0
56 6 2700 0
57 6 2800 0
58 7 2600 2600
59 8 3500 0
60 9 3900 0
61 6 2800 0
62 9 4000 0
63 6 2250 2250
64 8 3000 0
65 11 4200 0
66 5 2000 0
67 8 1300 4000
68 6 2200 0
69 8 1600 3600
70 9 3300 3300
71 5 1800 1800
72 6 2000 2000
73 7 2500 2500
74 10 1800 4600
75 5 1600 1600
76 2 700 700
77 8 3000 3000
78 6 1000 3000
79 5 1800 0
80 8 1500 3800
Total 520 207470 63160
Tableau A6 : Durée de travail des exploitants
Saison de pluie (Nov.-Mars) Duré en jour( jrs) Saison sèche (Avril-Oct. )
Duré en jour ( jrs) Total en jrs

N° Riz Autre que Riz Riz Autre que Riz Riz Autre que Riz
1 80 30 84 70 164 100
2 90 20 80 74 170 94
3 90 20 80 74 170 94
4 75 35 90 64 165 99
5 90 20 75 79 165 99
6 85 25 80 74 165 99
7 90 20 75 79 165 99
8 60 50 70 84 130 134
9 90 20 80 74 170 94
10 90 20 75 79 165 99
11 90 20 60 79 150 114
12 90 20 70 84 160 94
13 90 20 70 84 160 94
14 90 20 80 74 170 94
15 80 30 70 84 150 114
16 90 20 60 94 150 114
17 0 110 0 154 0 264
18 90 20 70 84 160 94
19 80 30 75 79 155 109
20 80 30 70 84 150 114
21 70 40 90 64 160 94
22 75 35 70 84 145 119
23 80 30 75 79 155 109
24 80 30 80 74 160 94
25 70 40 75 79 145 119
26 55 55 70 84 125 135
27 90 20 79 75 169 95
28 60 50 70 84 130 134
29 80 30 65 89 145 119
30 50 60 75 79 125 139
31 70 40 70 84 140 124
32 60 50 75 79 135 125
33 70 40 70 84 140 124
34 80 30 90 64 170 94
35 60 40 80 74 140 124
36 70 40 75 79 145 119
37 80 33 80 74 160 94
38 60 50 70 84 130 134
39 70 40 70 94 140 124
40 90 20 60 94 150 114
41 90 20 40 114 130 134
42 0 110 120 34 120 144
43 100 10 0 154 100 164
44 80 30 70 84 150 114
45 80 30 80 74 160 104
46 70 40 60 94 130 134
47 55 55 80 74 135 129
48 0 110 90 64 90 174
49 90 1 70 84 160 104
50 80 30 75 79 155 109
51 75 35 80 94 155 109
52 50 60 65 89 155 49
53 80 30 80 74 115 104
54 70 40 70 84 160 124
55 90 20 80 74 140 94
56 80 30 100 54 170 84
57 70 40 70 84 180 124
58 60 50 70 84 130 134
59 80 30 80 74 160 104
60 90 20 100 54 190 74
61 70 40 70 84 140 124
62 80 30 70 84 150 114
63 90 20 80 74 170 94
64 50 60 80 74 130 134
65 70 40 70 84 170 124
66 90 20 70 84 140 104
67 80 30 70 84 160 114
68 70 40 80 74 150 114
69 80 30 70 84 150 114
70 80 30 70 84 150 114
71 70 40 80 74 150 114
72 90 20 90 64 180 84
73 70 40 70 84 140 124
74 80 30 50 104 130 134
75 60 50 80 74 140 124
76 0 110 104 50 104 160
77 0 110 70 84 70 194
78 90 20 80 74 170 94
79 80 30 70 84 150 114
80 100 10 0 154 100 164
Tot/G 5830 2944 5807 6528 11772 9316
Tableau A7 : Production par emplacement

N° S. cultural Destination de X° (Kg)


X° par emplacement Total Total
Plaine Colline Plateau Baiboho sup X°
Auto- Perte et
R2 R1 Super Pratique X° Super Pratique X° Super Pratique X° Super Pratique X° (na) (kg) Vente
consommation semence
(ha) cultural (Kg) (ha) cultural (Kg) (ha) cultural (Kg) (ha) cultural (Kg)
1 1 0 ½ T 1000 ½ SD 400 0 0 0 0 0 0 1 1400 350 846 104
2 1 1 ½ T 900 ½ SD 300 0 0 0 ¼ RF 300 1.25 1500 800 580 140
3 1 1 ½ T 1200 0 0 0 ½ RF 600 0 0 0 1 1800 800 900 100
4 1 1 ½ T 1000 0 0 0 ½ RF 500 0 0 0 1 1500 1000 400 100
5 1 1 ½ T 1000 ½ RF 500 ½ RF 600 0 0 0 1.5 2100 1000 1000 100
6 1 1 ½ T 1200 ½ SD 400 0 0 0 ¼ SD 500 1.25 2100 900 1100 100
7 1 1 0 0 0 0 0 0 1 T 2000 0 0 0 1 2000 500 1400 100
8 1 1 ½ T 250 ½ SD 300 ½ RF 800 0 0 0 1 850 300 500 50
9 0 1 ½ T 1200 0 0 0 0 0 0 ¼ SD 500 1.25 1700 650 1000 150
10 1 1 ½ T 1000 ½ SD 400 0 0 0 0 0 0 1 1400 600 700 100
11 1 1 ½ T 1000 ½ SD 400 0 0 0 ¼ SD 400 1 1800 1000 600 200
12 1 1 ½ T 1000 0 0 0 ½ RF 600 0 0 0 1 1600 600 860 140
13 1 1 ½ T 800 ½ SD 500 ½ 0 0 ¼ SD 700 1.25 2000 1000 900 100
14 1 1 ½ T 1200 0 0 0 ½ RF 500 0 0 0 1 1700 700 860 140
15 0 1 ½ T 1100 ½ SD 500 ½ RF 600 0 0 0 1 2200 1000 1000 200
16 1 1 ½ T 100 ½ SD 400 ½ RF 500 0 0 0 1 1900 1000 200 100
17 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
18 1 1 0 0 0 ½ SD 400 0 0 0 ¼ SD 700 0.75 1100 500 520 80
19 1 1 ½ T 1000 ½ SD 400 0 0 0 ¼ SD 600 1.25 2000 1000 80 200
20 1 1 0 0 0 0 0 0 2 T 1900 0 0 0 2 1900 1000 750 150
21 1 1 ½ T 1200 ½ SD 200 ½ 0 0 ¼ RF 500 1.75 1900 1000 800 100
22 1 1 ½ T 1100 0 0 0 ½ RF 500 0 0 0 1 1600 800 750 150
23 1 1 0 0 0 ½ SD 300 0 0 0 ¼ RF 400 0.25 700 500 150 50
24 1 0 ½ T 1200 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0.5 1200 600 500 100
25 1 1 ½ T 1100 ½ SD 500 ½ RF 400 ¼ 0 300 1.75 2300 1300 800 200
26 1 0 ½ T 1200 ½ SD 500 0 0 0 0 0 0 1 1700 1000 500 200
27 0 1 ½ T 1000 ½ SD 400 ½ T 400 0 0 0 1.5 1800 1000 600 200
28 1 1 0 0 0 0 0 0 1 T 1800 0 0 0 1 1800 600 1000 200
29 1 1 ½ T 1000 ½ RF 400 ½ RF 600 0 RF 0 1 2000 600 1350 150
30 1 1 ½ T 1000 ½ RF 500 ½ RF 600 ¼ SD 0 1.75 2400 400 1800 200
31 1 1 ½ T 1100 ½ RF 500 ½ RF 500 ¼ SD 300 1.75 2500 800 1500 200
32 1 1 ½ T 1200 ½ RF 200 ½ 0 400 ¼ 0 400 1.75 2400 500 1700 200
33 1 1 ½ T 1400 ½ RF 300 0 0 0 0 0 0 1 1700 600 900 100
34 0 1 1 T 2000 ½ RF 300 0 0 0 0 0 0 1.5 2300 500 1600 200
35 1 1 1 T 2200 ½ RF 300 ½ RF 0 ¼ SD 400 2.25 1700 1000 1500 100
36 1 1 ½ T 1000 ½ RF 400 ½ RF 400 0 0 0 1.5 1800 600 1000 100
37 1 1 ½ T 1000 ½ RF 400 ½ RF 400 0 0 0 1.5 1600 600 850 150
38 1 1 ½ T 1000 ½ RF 300 ½ RF 300 0 0 0 1.5 2200 600 1500 100
39 1 1 ½ T 1000 ½ RF 400 ½ RF 400 ¼ SD 0 1.75 2000 1000 900 100
40 1 1 ½ T 1000 0 0 0 0 0 0 ¼ SD 300 0.75 1300 500 660 140
41 0 1 ½ T 1000 ½ RF 500 0 0 0 ¼ SD 400 1.25 1900 1000 800 100
42 1 1 0 0 0 ½ RF 400 ½ SD 600 0 0 0 1 1000 900 0 100
43 1 0 ½ T 1000 ½ RF 600 0 0 0 0 0 0 1 1600 1000 500 100
44 1 1 ½ T 1200 ½ RF 500 0 0 0 ¼ SD 500 1.25 2200 1000 1000 200
45 1 1 ½ T 1200 ½ RF 700 ½ SD 500 0 0 0 1 2400 1000 1200 200
46 1 0 ½ T 1200 ½ RF 600 0 0 0 0 0 0 1.5 1800 600 1100 100
47 0 1 ½ T 1200 0 0 0 1 T 2000 0 0 0 1.5 3200 900 2000 300
48 1 0 0 0 0 ½ RF 600 0 0 0 0 0 0 0.5 600 560 0 40
49 1 1 ½ T 1000 ½ RF 500 ½ RF 800 0 0 0 1 2300 1000 1100 200
50 1 0 ½ T 1100 ½ RF 500 0 0 0 0 0 0 1 1600 500 500 100
51 1 1 ½ T 1200 ½ RF 400 ½ RF 600 0 0 0 1.5 2200 200 1500 200
52 0 0 0 0 0 ½ RF 700 0 0 0 0 0 0 0.5 700 650 520 80
53 1 1 ½ T 1200 ½ RF 600 0 SD 0 ¼ SD 600 1.25 2400 700 1600 150
54 1 1 ½ T 1200 ½ RF 500 ½ 0 700 0 0 0 1.5 2400 100 1500 200
55 1 0 ½ T 1200 ½ RF 600 0 0 0 0 0 0 1 1800 1200 1600 100
56 1 1 ½ T 1000 ½ RF 500 ½ SD 800 ¼ SD 400 1.75 2200 1000 800 200
57 1 1 ½ T 280 ½ RF 400 ½ SD 700 0 0 0 1.5 1380 500 300 80
58 0 1 ½ T 1000 ½ RF 600 0 0 0 ¼ SD 0 1 1600 1200 1000 100
59 1 0 ½ T 780 ½ RF 500 0 0 0 0 0 0 1 1280 600 520 80
60 1 1 0 0 0 0 0 0 1 T 1900 0 0 0 1 1900 600 1150 100
61 1 1 ½ T 1100 ½ RF 700 ½ SD 800 0 0 0 1.5 2600 500 1800 200
62 1 1 ½ T 1000 ½ RF 300 ½ SD 600 ¼ SD 600 1.5 1900 600 1300 100
63 1 1 ½ T 1200 ½ RF 700 0 0 0 0 0 0 1 2200 900 1500 100
64 1 1 0 0 0 ½ RF 400 ½ SD 800 0 0 0 1 1200 1000 200 100
65 0 0 2 T 4000 ½ RF 500 0 0 0 0 0 0 2.5 4500 600 3700 300
66 1 0 ½ T 2100 ½ RF 600 0 0 0 0 0 0 1 2700 1000 1900 200
67 1 1 ½ T 1100 ½ RF 500 0 0 0 0 0 0 1 1600 500 500 100
68 1 1 ½ T 1000 0 0 0 1 T 1800 0 0 0 1.5 2800 1800 750 250
69 1 0 ½ T 1000 ½ RF 200 0 0 0 0 0 0 1 1800 1000 880 120
70 1 1 1 T 4000 ½ RF 300 ½ RF 600 0 0 0 2 4900 400 8000 300
71 1 0 ½ T 1000 ½ RF 300 0 0 0 0 0 0 1 1300 1000 800 100
72 1 1 2 T 4000 ½ SD 400 ½ RF 300 0 0 0 3 4700 300 3000 500
73 1 0 ½ T 1000 ½ SD 500 0 0 0 0 0 0 1 1000 500 600 100
74 1 1 ½ T 1000 ½ SD 400 ½ RF 200 0 0 0 1.5 1200 50 600 100
75 1 1 ½ T 1000 ½ SD 500 0 0 0 0 0 0 1 1500 850 600 150
76 1 1 0 0 0 ½ SD 600 ½ RF 800 0 0 0 1 1400 200 1100 100
77 1 0 0 0 0 ½ RF 500 0 0 0 0 0 0 1 500 100 380 20
78 1 1 ½ T 110 ½ RF 200 ½ RF 500 0 0 0 1.5 810 500 250 60
79 1 1 ½ T 1200 ½ RF 300 ½ RF 600 0 0 0 1.5 2100 600 1360 140
80 1 1 ½ T 1200 0 0 0 0 0 0 ¼ SD 600 0.75 600 400 140 60
T/G 72 61 39,5 83320 33 28700 26 31200 5,75 10.000 104,5 153220 57210 84796 11214

S. Cultural = Saison Culturale ; R1 = Riz 1ère saison ; R2 = Riz 2ème saison ; X° = production ; sup = superficie ; SD = semis direct ; RF = repiquage
en foule ; T = traditionnelle
Tableau A8 : Sources des revenus des exploitants
AGRICULTURE ELEVAGE PECHE ARTISANAT AUTRES
N° Riz Manioc Patate Autres
1 0 0 0 0 1 0 0 0
2 1 0 0 0 0 0 0 0
3 0 0 1 0 0 0 0 0
4 0 0 0 1 0 0 0 0
5 0 1 0 0 0 0 0 0
6 0 0 0 1 0 0 0 0
7 1 0 0 0 0 0 0 0
8 0 1 0 0 0 0 0 0
9 0 0 0 0 1 0 0 0
10 0 1 0 0 0 0 0 0
11 0 0 1 0 0 0 0 0
12 1 0 0 0 0 0 0 0
13 1 0 0 0 0 0 0 0
14 1 0 0 0 0 0 0 0
15 1 0 0 0 0 0 0 0
16 0 1 0 0 0 0 0 0
17 0 0 0 0 0 0 0 1
18 1 0 0 0 0 0 0 0
19 0 0 0 1 0 0 0 0
20 0 1 0 0 0 0 0 0
21 0 0 1 0 0 0 0 0
22 1 0 0 0 0 0 0 0
23 0 0 0 0 1 0 0 0
24 0 0 0 0 0 1 0 0
25 1 0 0 0 0 0 0 0
26 0 0 0 0 0 1 0 0
27 1 0 0 0 0 0 0 0
28 0 1 0 0 0 0 0 0
29 0 0 0 0 0 0 1 0
30 0 0 0 0 1 0 0 0
31 1 0 0 0 0 0 0 0
32 1 0 0 0 0 0 0 0
33 0 1 0 0 0 0 0 0
34 1 0 0 0 0 0 0 0
35 0 0 0 0 0 0 0 1
36 0 0 0 0 0 0 0 1
37 0 1 0 0 0 0 0 0
38 1 0 0 0 0 0 0 0
39 0 0 0 0 0 0 0 1
40 1 0 0 0 0 0 0 0
41 1 0 0 0 0 0 0 0
42 0 0 1 0 0 0 0 0
43 1 0 0 0 0 0 0 0
44 1 0 0 0 0 0 0 0
45 0 1 0 0 0 0 0 0
46 0 0 0 1 0 0 0 0
47 1 0 0 0 0 0 0 0
48 0 0 1 0 0 0 0 0
49 1 0 0 0 0 0 0 0
50 0 0 1 0 0 0 0 0
51 1 0 0 0 0 0 0 0
52 0 0 1 0 0 0 0 0
53 1 0 0 0 0 0 0 0
54 1 0 0 0 0 0 0 0
55 1 0 0 0 0 0 0 0
56 0 0 0 0 1 0 0 0
57 1 0 0 0 0 0 0 0
58 0 0 0 1 0 0 0 0
59 0 1 0 0 0 0 0 0
60 1 0 0 0 0 0 0 0
61 1 0 0 0 0 0 0 0
62 1 0 0 0 0 0 0 0
63 0 0 0 0 0 0 0 1
64 1 0 0 0 0 0 0 0
65 1 0 0 0 0 0 0 0
66 1 0 0 0 0 0 0 0
67 1 0 0 0 0 0 0 0
68 1 0 0 0 0 0 0 0
69 1 0 0 0 0 0 0 0
70 1 0 0 0 0 0 0 0
71 0 1 0 0 0 0 0 0
72 1 0 0 0 0 0 0 0
73 0 1 0 0 0 0 0 0
74 0 0 0 0 0 1 0 0
75 1 0 0 0 0 0 0 0
76 1 0 0 0 0 0 0 0
77 0 1 0 0 0 0 0 0
78 0 1 0 0 0 0 0 0
79 0 0 0 0 0 0 0 1
80 0 0 0 0 0 0 0 1
Total 38 14 7 5 5 3 1 7
Valeur en (%) 48% 18% 9% 6% 6% 4% 1% 9%
Tableau A9 : Estimation en % de production sortie hors région Ihorombe

N° Estimation en % Régions destinataire aire


de production
sortie

1 40 Région Haute Matsiatra


2 42 Région Sud Ouest
3 50 Région Haute Matsiatra
4 50 Région Haute Matsiatra
5 44 Région Sud Ouest
6 45 Région Haute Matsiatra
7 48 Région Sud Ouest
8 50 Région Haute Matsiatra
9 38 Région Haute Matsiatra
10 47 Région Anosy
11 46 Région Haute Matsiatra
12 38 Région Sud Ouest
13 45 Région Haute Matsiatra
14 46 Région Sud Ouest
15 52 Région Haute Matsiatra
16 35 Région Anosy
17 38 Région Haute Matsiatra
18 39 Région Haute Matsiatra
19 44 Région Sud Est
20 43 Région Haute Matsiatra
Total 880
Source : Auteur Enquête auprès des acteurs Décembre 2008

Calcul :

Moyenne =Total des estimations de productions sorties/Nombre des échantillons


Moyenne =880/20

Moyenne =44% des productions totales

Ordre d’importance des régions destinataires

rang Régions Fréquences

1 Région Haute Matsiatra 12

2 Région Sud Ouest 5

3 Région Anosy 2

4 Région Sud Est 1

Source : Auteur Enquête auprès des acteurs Décembre 2008


Tableau A10 : Vision des acteurs locaux sur PCRI
N° des acteurs Avis des acteurs
Oui Non
01 1 1
02 0 0
03 0 1
04 1 0
05 0 1
06 1 0
07 0 1
08 1 0
09 0 1
10 1 0
11 0 1
12 1 0
13 1 0
14 0 1
15 0 1
16 0 1
17 0 1
18 1 0
19 1 0
20 1 0
Total 10 10
Valeur en % 50% 50%
Tableau A11 : comparaison des organismes régionaux

Désignations TT CSA GTDR PCRI

Décret de Régis par le décret n° 98- 469 du 02/07/98 - - -


création N°2002- 11/98 du 07/10/02 et n°2004 – 860 du 17/09/2004

Etablissement public à caractère administratif composé par Plate forme de la conception pour association
personne physique et morale de droit malgache exerçant un le développement rural Structure indépendante
secteur d’activité effective dans le secteur de développement rural - Structure indépendante
à Madagascar (ONG) Collège de groupement de travail
pour le développement rural
Forme - Organisation faitière

- Amélioration de niveau de vie de paysans - augmenter le niveau de Proposer un outil pour le


vie des paysans développement rural Servir de cadre de participation aux acteurs directs et
- le développement de la production agricole et renforcement des indirects de la filière riz :
organisations paysans - servir les paysans pour À l’échange d’informations, la consultation et la
les leurs besoins en concertation sur le secteur riz
formations, à la définition des orientations de la filière,
commercialisations,
intrants agricoles
Objectif

- Constitué auprès de pouvoir public un organe consultatif et - faire interface entre les - appui s techniques aux d’émettre des suggestions et conseils d’orientation à
professionnel de la politique agricole (agriculture, élevage, pêche, paysans les services développements ruraux l’égard des études, des priorités du secteur, des
et exploitation forestière), disponibles et les - recherche de partenaire programmes et actions, du ciblage des investissements
operateurs technique et financier
- c’est une structure de dialogue tant pour le professionnel - organisations des événements de suivre et d’apprécier l’évolution de la situation de la
nationaux qu’étranger en matière de développement rural, -Assurer les demandes de économiques, foire régionale filière riz dans son environnement national et international
formations techniques - collecter les informations sur le aux fins de proposer des mesures propres à améliorer le
- rend et émet des propositions sur l’ensemble des questions monde rural fonctionnement et le développement de l’ensemble des
concernant le monde rural, -capitalisation des acquis - coordination les acteurs au maillons de la filière.
technique et économique- monde rural
- participe l’élaboration, à la réalisation et au suivi de plan
nationaux et régionaux de développement, -diffusion des
informations,
- prospect les marchés et étudie le placement interne et externe
des produits agricoles - appui technico-
Missions économique des
- prépare la participation au foire, exposition et manifestation investissements et
économique, locale, nationale et internationale, prestations de service
agricole /ruraux
- donne des avis sur la protection des produits locaux et les
négociations commerciales des importations
Ils sont réparties en deux catégories : - Un comité de pilotage 50 membres avec 05 collèges - Chaque représentant des acteurs directs et indirects
composé de 12 membres.( Autorités élues locales régionaux
- Membre titulaire (toute personne physique âgée + de 21 ans, 5 paysans, 1paysans de TT Operateurs économiques
exerçant une activité dans le domaine agricole) ,1drdr,1 district , 1maire ,1 Projet/programme - Associations des consommateurs
- Membre associé (les organismes de soutient des exploitants institut micro finance ,1 26 paysans (1 TT)
comme les ONG, les partenaires financiers ou techniques, operateur économique, - l Institutions financières
opérateurs intervenants en appuis et le groupement, prestataires 1projet/programme )
de service, recherche
Membres
- Un coordonnateur
- Comité d’exécution
(un adjoint, un AF)

Les ressources sont constitués par : - Frais de prestation de - financement de bailleur et de - Le fonctionnement du PCRI est assuré par les
service l’ETAT contributions financières des départements ministériels,
- Les centimes additionnels aux impôts professionnels aux - Financement des organismes privés, des partenaires financiers
activités agricoles ou des ristournes sur ce même centime - Dons internationaux de l’Etat……..
- Les subventions
- Les dons et legs
- Les emprunts
- Les droits d’adhésions
- La cotisation annuelle des membres
- Recettes découlant de l’activité de TT
Dispositions - Taxes additionnels à la taxe sur le foncier non bâtit à vocation
financières agricole
Tableau A12 : Organismes partenaires au développement rural dans la région Ihorombe.

Désignation Raison Sociale Siège Sociale Type d’intervention dans la Région Communes d’intervention

ASSOCIATION ASSOCIATION ANTENNE • FORMATION DES OP EN TECHNIQUE DE • Ambatolahy


FERT : FORMATION FERT ACTIVITESREGIONALE PRODUCTION AGRICOLE (RIZ, POULET GASY,
POUR IHOROMBE LOT : PISCICULTURE, MANIOC, CONTRE SAISON,
L’EPANOUISSEMENT ANTENNE IVN 17 MARAICHAGE,…ETC) • Ranotsara
REGIONALE • CONSEIL A L’EXPLOITATION FAMILIAL OU CEF
ET RENOUVEAU DE TANAMBAO
IHOROMBE • APPUI AU MOUVEMENT FEDERATIF
LA TERRE 313-IHOSY
• APPUI A L’ACCES AU FINANCEMENT RURAL • Zazafotsy
(MICRO-CREDIT)
TEL : 75 802 67 OU
BOA INSTITUTIONS IHOSY CREDIT D’INVESTISSEMENT ET CONSTITUTION Dans toute l’île
BANCAIRES D’EPARGNE
UADEL/IHOROMBE APPUI POUR LE LOT IM5 INCITE LES COMMUNES A APPLIQUER LE CADRE 14 CR :Tolohomiady ;Analaliry ;Ranotsara-Nords (r) ; Iakora ; Begogo ar);
DEVELOPPEMENT ANDREFANTSENA LEGAL CONÇU A LEUR INTENTION ET LES Analavoka
LOCAL -IHOSY SERVICES TECHNIQUES DECONCENTRES A JOUER Ivohibe ;Maropaika ;Antambohobe ;Ivongo ;Andiolava ;Soamatasy ;Menamaty-
LEUR ROLE D’ACCOMPAGNATEUR Iloto ;
Ilakaka-be par communes)
MCDI ONG IHOSY SOCIALE 19 Communes

SOFABA PROJET IHOSY DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE ET 19 Communes


CULTUEL
TIAVO BARABE INSTITUTION DE IHOSY ECONOMIE/DEVELOPPEMENT ( 03 Communes (Ranohira, Ihosy, Sakalallina) Crédit octroié :
MICRO FINANCE
MADAGASCAR ASSOCIATION RANOHIRA CONSERVATION/DEVELOPPEMENT/ECOTOURISME Ranohira
NATIONAL PARKS

PNNC/SEECALINE ONG IHOSY SOCIALE Ambatolahy-Ambia-Analaliry-Andiolava-Ankily-Ilakakabe-Ihosy-Mahasoa-


Ranohira-Sahambano-Tolohomiady-Zazafotsy
CARITAS ONG Religieux 3 Chefs lieu de AIDE SOCIALE Ihosy CU, Iakora, Ivohibe, Betroka
Districts
CAC (centre d’Appui ASSOCIATIONS IHOSY Appuis aux communes (16 communes) Ambatolahy,Ambia, Analaliry, Analavoka, Andiolava, Ankily, Ihosy, Ilakaka,
aux communes) DES COMMUNES Irina , Ivohibe, Mahasoa, Menamaty Iloto, Ranohira, Ranotsara,
SE/CNLS PROJET

Source : GTDR Ihorombe 2008


ANNEXE IV : CALCULS

1. CALCUL DE PREFERENCE ALIMENTAIRE

n
56 ME1 = 0,7 soit 70%
* ME1 = ∑ E1i
i =1
ME1 =
80
avec ∑ E11 = 56
N

n 19
ME2 = = 0,2375 soit 24%
* ME2 = ∑E
i =1
2 j avec E2j = 19
80
N

n
05 ME3 = 0,0625soit 6%
* ME3 = ∑E 3 avec E3 li = 05 ME3 = = 0,0625
i=1 80
N

NB : (cf. Tableau A 4 : Expression des besoins alimentaires des paysans)

2. CALCULS DES NIVEAUX DE CONSOMMANTIONS

- Niveau de consommation annuelle


138
138 kg riz blanc soit kg = 209kg
0,66
Quantité rizicole produite Annuelle (Q) = 153 220 kg
Nombre des ménages des exploitante (N) = 520
(Voir tableau N°….caractéristique du ménage)
153220
(C) = = 294,65kg ≈ 295Kg de paddy contre 209kg avec marge de 86kg par rapport à la quantité
520
rizicole consommée
Q
C〈 : (209kg 〈 295) La quantité rizicole produite est plus forte aux le niveau de consommation
N

- Consommation journalière des exploitants

Σ Quantité du riz consommer = 207 470g

207470 Quantité rizicole consommé = 399 g


= 398, 988 ≈ 399 g
520

Σ Quantité des autres céréales consommées=63160g

63160 Quantités autres céréales consommés : = 121 g


≈ 121,46 ≈ 121 g
520
3. CALCULS TEMPS D’OCCUPATIONS

* pendant la saison de pluie:

∑ xi n n
⇒ MP1 = n
i =1
avec ∑ xi = 5830
i =1
∑( yi) = 2944
i=1
∑ ( xixyi)
i =1

∑ ( xi + yi) = 5830 + 2944 = 8774


i=1
MP1 = 0,6644 soit 66%

∑ yi 2944
⇒MP2 = n
i =1
= MP2 = 0,3355 soit 34%
8774
∑ ( xi + yi)
i =1

* pendant la saison sèche :

∑ xi n n
MS1 = n
i =1
avec ∑ ( xi) = 5807
i =1
∑ ( xi + yi) = 5807 + 6528 = 123 35
i=1
∑ ( xi + yi)
i =1

⇒ MS1 = 5807 MS1 = 0,4707 soit 47,


0,4707
12335

∑ xi 6528
⇒MS2 = i =1
= MS2 = 0, 52,92 ≈ 53%
n
12335
∑ ( xi + yi)
i =1

*Cumul annuel

⇒ MT1 ∑ ( MP ) + ∑ MS 1 1

∑ ( MP + MP ) + ∑ ( MS
1 2 1 + MS 2 )

∑ (MP) + ∑(MS ) = 5830 + 5807


1 1 = 11 637

∑(MP ) + ∑(MS ) = 2944 +6528


2 2 = 9472

∑ (MP) + MP + ∑ (MS + MS ) = 11 637 + 9472


1 2 1 2 = 21 109
⇒ MT1 = 11637
= 0,55 12 MT1 = 55%
21109

⇒ MT2 = ∑ ( MP ) + ∑ MS
2 2

∑ ( MP + MP ) + ∑ ( MS
1 2 1 + MS 2 )

9472
MT2 = = 44,87 MT2 = 45%
21109

4. CALCUL DE RENDEMENT PAR TYPE DE SUPERFICIE

Formule = total de production /nombre total des superficies

(cf. tableau A 7: Production par emplacement)

83320
Plaine : ⇒ Rendement = =2109.36 kg
39.5
Rp=2,10t/ha

⇒ rendement 31200
Plateau : = =1200= 1,2t/ha
26

Rendement sur le plateau =1,2t/ha

⇒rendement 28700
Colline : = =869.69= 0.869
33

Rendement pour la colline = 0.9 t/ha

⇒ Rendement 10000
Baiboho : = = 1739.130 Rendement pour le baiboho =1.7t/ha
5 . 75
ANNEXE V : ORGANIGRAMME DE LA PLATE FORME NATIONALE DE CONCERTATION SUR LE RIZ.

COMITE TECHNIQUE PCRI SECRETARIAT


TECHNIQUE
(Groupes de Travail) National

Ministère des Finances et du Budget


UPDR
Ministère de l’Economie et du Plan
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
Ministère du Commerce et de la Consommation
Ministère de la Recherche Scientifique
Agents de la Filière

INSTITUTIONS PLATE FORME


ADMINISTRATION FINANCIERES
REGIONALES

Ministère des Finances et du Budget ; Banque Centrale GTDR


Ministère chargé de l’Economie et du Plan Banques Primaires Producteurs
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage Institutions Financières Mutualistes Collecteurs
Ministère du Commerce et de la Consommation Riziers, Décortiqueurs
Ministère chargé de la Recherche Scientifique FOFIFA Grossistes

Les Plate Formes Régionales :


Lac Alaotra ( Ambatondrazaka)
Nord Ouest ( Marovoay)
Moyen Ouest ( Tsiroanomandidy)
Hauts Plateaux Sud ( Fianarantsoa)
Hauts Plateaux Nord ( Antananarivo)
Nord ( Antsiranana)
Est-, Sud-Est ( Toamasina) Source : Plate- forme de concertation du riz national
ANNEXE VI : CARTE DE LA LOCALISATION

SITUATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE

Désignation Cr Iakora District Iakora Région Ihorombe

Population 28909 habitants 58781 habitants 348426 habitants


Superficie - 5 800 Km² 26 930 Km²
Densité 10,8 10,05 12,15
Pluviométrie 800 à1500mm 800 à1500mm 700 à1500mm
Nombre de 02 05 23
cours d’eau
Nombre de 18 50 261
FKT

Source : Monographie de la région d ‘Ihorombe 2008

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