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RDC : Budget 2021 face à la COVID-19

RDC Loi des finances 2021

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RDC : Budget 2021 face à la COVID-19

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1

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

LOI DE FINANCES N° 20/020 DE

L’EXERCICE 2021

Kinshasa, décembre 2020

EXPOSE DES MOTIFS

La Loi de finances de l’exercice 2021 s’élabore dans un contexte international

marqué par la pandémie de COVID-19, survenue à la fin de l’année 2019, et ses
conséquences néfastes sur l’activité économique et les finances publiques.

La maîtrise mondiale de cette pandémie devrait conduire à la relance des

activités économiques au cours de l’année 2021, qui impacterait positivement sur la
croissance de l’économie congolaise dans un environnement d’amélioration des cours de
matières premières, de bonne tenue des produits miniers et de bonne coordination des
politiques monétaire et budgétaire, afin de contenir l’inflation et d’accroitre les
investissements publics.

A cet effet, le Gouvernement entend accélérer la lutte contre la corruption et le

coulage des recettes, tout en promouvant la culture fiscale, en vue de renflouer le Trésor
public et financer la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans son Programme
d’action, en phase avec le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) adopté
par le Gouvernement en décembre 2019, avec comme axes prioritaires :

- la valorisation du capital humain et le développement social et culturel ;

- le renforcement de la bonne gouvernance, la restauration de l’autorité de l’Etat et la
consolidation de la paix ;
- la consolidation de la croissance économique, la diversification et la transformation
de l’économie ;
- l’aménagement du territoire, la reconstruction et la modernisation des
infrastructures ;
- la protection de l’environnement, la lutte contre le changement climatique ainsi que le
développement durable et équilibré.

Dans le cadre de la résilience économique, un accent sera mis sur le soutien à

la relance des activités, sur les dépenses sociales et sécuritaires après le choc causé par
la pandémie.

Du reste, en vue de la mise en œuvre efficace et efficiente de l’action publique,

le Gouvernement entend poursuivre l’implémentation de la démarche de la performance
induite par la Loi relative aux finances publiques, à travers l’élaboration des budgets
programmes assortis des projets annuels de performance pour l’ensemble des institutions
et ministères, à l’horizon 2023.

La Loi de finances de l’exercice 2021 repose sur les principaux indicateurs et

agrégats macroéconomiques suivants :

- Taux de croissance du PIB : 3,2% ;

- Déflateur du PIB : 8,7 ;
- Taux d’inflation moyen : 15,1% ;
- Taux d’inflation fin période : 8,8% ;
ii

- Taux de change moyen : 2.067,80 FC/USD ;

- Taux de change fin période : 2.013,40 FC/USD ;
- PIB réel : 12.842,95 milliards de FC ;
- PIB nominal : 111.904,00milliards de FC ;
- Pression fiscale : 8,4%.

Le Budget du Pouvoir central de l’exercice 2021 est présenté en équilibre, en

recettes et en dépenses, à 14.620,5 milliards de FC équivalant à 7,1 milliards de USD,
soit une régression de 21,2% par rapport au budget de l’exercice 2020 chiffré à 18.545,2
milliards de FC.

1. RECETTES

Les recettes de l’ordre de 14.620,5milliards de FC sont constituées des recettes

du budget général de 13.555,2 milliards de FC, des recettes des budgets annexes de 362,8
milliards de FC et des recettes des comptes spéciaux de 702,6milliards de FC.

Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de

9.626,5milliards de FC et les recettes extérieures de 3.928,7 milliards de FC, représentant
respectivement 71,0% et 29,0% dudit budget.

Les recettes internes accusent une régression de 31,4% par rapport à leur
niveau de l’exercice 2020 arrêté à 14.028,1 milliards de FC. Elles sont constituées des
recettes courantes d’un import de 9.374,5 milliards de FC et des recettes exceptionnelles
de 252,0 milliards de FC.

Les recettes courantes ont enregistré une régression de 31,5% par rapport à
leur niveau de 2020 situé à 13.678,1 milliards de FC. Elles sont réparties de la manière
suivante :

 Recettes des douanes et accises : 2.606,7milliards de FC contre 4.565,9 milliards

de FC retenus dans la Loi de finances de l’exercice 2020, soit une régression de
42,9%, justifiée par les effets néfastes de la pandémie de COVID-19 sur les droits et
taxes à l’importation et à l’exportation, les droits d’accises et la TVA à
l’importation.
Néanmoins, il est escompté une atténuation de la régression de ces recettes en raison
de la reconduction des mesures fiscales de l’exercice 2020 et la mise en œuvre des
mesures à caractère administratif liées au renforcement des mécanismes de lutte
contre la contrebande et toutes les autres formes de fraude en matière douanière et
d’accises, notamment le monitoring et la traçabilité des produits d’accises à
l’importation et à la production locale, la mise à jour des tarifs des droits et taxes à
l’importation et à l’exportation alignés à la version 2017 du système harmonisé ainsi
que le suivi électronique des cargaisons des marchandises.
 Recettes des impôts : 4.752,4 milliards de FC contre 6.116,9 milliards de FC
retenus dans la Loi de finances de l’exercice 2020, soit une régression de 22,3%,
justifiée notamment par la fermeture de certaines entreprises consécutive à la
pandémie de COVID-19.
iii

Cependant, cette régression pourrait être contenue du fait de la mise en œuvre de

certaines mesures administratives envisagées en 2021, telles que l’acquisition des
caisses enregistreuses en vue de la gestion de la TVA, la retenue et le reversement
de l’IPR des engagés locaux des missions diplomatiques et consulaires et des
organismes internationaux ainsi que des employés des agences d’exécution, et la
lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ;
 Recettes non fiscales : 1.697,2 milliards de FC contre 2.552,8 milliards de FC dans
la Loi de finances de l’exercice 2020, soit une régression de 33,5%,due
essentiellement à l’inscription dans la Loi de finances de l’exercice 2020, par
certains services d’assiette, des actes devant générer d’importantes recettes qui
connaitront une régression en 2021. Il s’agit notamment du secteur des PT-NTIC
qui a prévu la vente de la licence 5G pour la valeur globale de 80 millions de USD
et le renouvellement de la licence 2G de la Société Orange RDC SA. Dans le secteur
des mines, la redevance minière constitue plus ou moins 40% des recettes non
fiscales. La baisse sensible de 1.104,4 milliards de FC en 2020 à 614,3 milliards
de FC projetés pour 2021 est due notamment à la suspension des activités de
certaines sociétés minières, soit pour des raisons d’insécurité à l’Est du pays, soit
à cause de la faible teneur des minerais, à la baisse importante du prix du Cobalt
et à l’inflation des principaux coûts des intrants.
Néanmoins, pour mobiliser davantage de recettes en 2021, la DGRAD prévoit
certaines mesures, notamment l’utilisation des visas biométriques en lieu et place
du cachet humide et du laissez-passer individuel non sécurisés , la production
suffisante des imprimés de valeur et administratif
(permis de conduire, passeport) en vue de couvrir les besoins des services et leur
informatisation, l’acquisition de l’équipement de contrôle des flux de
communication en faveur de l’ARPTC, la production des visas autocollants, en
faveur de la DGM pour mettre fin à l’usage du cachet humide, et l’organisation des
missions mixtes DGRAD et services d’assiette ;
 Recettes des pétroliers producteurs :318,2 milliards de FC,soit une régression de
28,1% par rapport à leur niveau de l’exercice 2020 de 442,5 milliards de FC.
Projetées sur base des réalisations probables à fin décembre 2020 de l’ordre de
243,5 milliards de FC, ces recettes prennent en compte une production journalière
de 23.700 barils pour les deux groupes (on shore et off-shore), la décote de 3 USD,
le prix moyen du baril de 46 USD après décote et les frais du terminal de 2,5 USD
le baril.

Les recettes exceptionnelles sont évaluées à 252,0 milliards de FC,soit un taux

de régression de 28,0% par rapport à leur niveau de l’exercice 2020 de 350,0 milliards de
FC. Elles se rapportent à l’émission des bons du Trésor sur le marché intérieur suivant le
Décret n° 18/025 du 11 juin 2018 fixant les modalités d’émission et de remboursement des
bons du Trésor et obligations du Trésor.

Les recettes extérieures se chiffrent à 3.928,7 milliards de FC et enregistrent

un taux d’accroissement de 22,9% par rapport à leur niveau de 2020 de 3.197,1 milliards
de FC. Elles sont constituées des recettes d’appuis budgétaires de 1.271,7 milliards de FC
et des recettes de financement des investissements de 2.656,9 milliards de FC.

Les recettes des budgets annexes se chiffrent à 362,8 milliards de FC qui

enregistrent un taux d’accroissement de 18,8% par rapport à leur niveau de l’exercice

2020 de 305,4 milliards de FC. Elles renferment essentiellement les actes générateurs des
opérations des établissements publics d’enseignement supérieur et universitaire, ainsi que
des hôpitaux généraux de référence.

Les recettes des comptes spéciaux sont évaluées à 702,6 milliards de FC,
enregistrant un taux de régression de 30,8% par rapport à leur niveau de l’exercice 2020
de 1.014,6 milliards de FC. Elles se rapportent aux opérations des comptes d’affectation
spéciale répertoriés à ce jour.

2. DEPENSES

Les dépenses prévues pour l’exercice 2021 se chiffrent à 14.620,5milliards de

FC contre 18.545,2 milliards de FC de l’exercice 2020, soit un taux de régression de
21,2%.Elles sont réparties en budget général, budgets annexes et comptes spéciaux, en
équilibre avec les recettes correspondantes

Les dépenses du budget général sont ventilées, selon leur nature économique,
de la manière suivante :

 Dette publique en capital : 645,0 milliards de FC contre 626,0 milliards de FC,

représentant 4,9% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 3,0%
par rapport à son niveau de 2020. Ce montant servira au remboursement de la dette
intérieure et du principal de la dette extérieure ;
 Frais financiers : 269,7 milliards de FC, représentant 2,0% des dépenses du budget
général et un taux d’accroissement de 50,3% par rapport à leur niveau de2020chiffré à
179,5 milliards de FC. Ils sont destinés essentiellement au paiement des intérêts sur la
dette extérieure et sur la créance titrisée de la Banque Centrale du Congo ;
 Dépenses de personnel : évaluées à 5.294,6 milliards de FC, elles représentent 39,1%
du budget général, soit un taux d’accroissement de 1,8% par rapport à leur niveau de
2020 de 5.198,9milliards de FC. Cette enveloppe prend notamment en compte l’impact
de la gratuité de l’enseignement de base et de la deuxième tranche du barème issu du
Protocole d’accord signé entre le Gouvernement et l’Intersyndicale de l’Administration
Publique (INAP) ;
 Biens et matériels : 227,4 milliards de FC, soit 1,7% des dépenses du budget général,
avec une régression de 24,5% par rapport à leur niveau de 2020 situé à 301,1 milliards
de FC. Ces dépenses se rapportent au fonctionnement courant des services, y compris
celui des écoles et bureaux gestionnaires dans le cadre de la gratuité de l’enseignement
de base ;
 Dépenses de prestations : 557,3 milliards de FC, soit 4,1% des dépenses du budget
général, et une régression de 40,9%par rapport à la Loi de finances de l’exercice 2020
situé à 943,5 milliards de FC. Elles se rapportent aux charges liées au fonctionnement
courant des services ;
 Transferts et interventions de l’Etat : chiffrés à 2.289,9 milliards de FC, soit 16,9%
des dépenses du budget général et une régression de 35,8% par rapport à leur niveau
de 2020 de 3.567,4 milliards de FC. Ces dépenses contiennent notamment les
interventions de l’Etat en faveur de certains services et permettront d’assurer le
fonctionnement des provinces et des Administrations financières, la quote-part
v

patronale pour la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat,
ainsi que la mise en place des cantines scolaires ;
 Equipements : évalués à 3.052,0 milliards de FC, soit 22,5% des dépenses du budget
général et une régression de 5,9% par rapport à leur niveau de l’exercice 2020 de
3.244,3 milliards de FC ;
 Construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et d’édifice, acquisition
immobilière :estimées à 1.219,3 milliards de FC, soit 9,0% des dépenses du budget
général et une régression de 61,5% par rapport à leur niveau de la Loi de finances de
l’exercice 2020 chiffré à 3.164,5 milliards de FC.

Outre la construction et la réhabilitation des écoles, les principaux projets envisagés

concernent notamment les infrastructures de base, l’aménagement du territoire, la
desserte en eau et électricité en milieu rural et périurbain, la lutte contre les maladies
épidémiques et endémiques ainsi que la mécanisation agricole.

Telle est l’économie générale de la présente Loi.

LOI DES FINANCES N° 20/020 DU 23 DECEMBRE 2020

POUR L’EXERCICE 2020

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté ;

Le Président de la République promulgue la Loi dont la teneur suit :

PREMIERE PARTIE : DES DISPOSITIONS GENERALES

TITRE I : DU CONTENU DE LA LOI DE FINANCES DE L’ANNEE 2021

Article 1

La présente Loi contient les dispositions relatives aux recettes et aux dépenses du
Pouvoir central de l’exercice 2021.

Elle fixe globalement la part des recettes à caractère national allouées aux
provinces conformément à la Constitution et à la Loi relative aux Finances
Publiques.
Article 2

Le Budget du Pouvoir central de l’exercice 2021 et les opérations de trésorerie y

rattachées sont régis conformément aux dispositions de la présente Loi.

Article 3

Conformément à l’article 7 de la Loi relative aux finances publiques, le montant

intégral des produits est enregistré sans contraction entre les recettes et les
dépenses et, par conséquent, entre les dettes et les créances.

A ce titre, la compensation des recettes, y compris celle effectuée moyennant

l’établissement des échéanciers de paiement, est strictement prohibée.
2

Article 4

Conformément à l’article 9 alinéa 2 de la Loi relative aux finances publiques, il ne

peut être établi d’exemption ou d’allégement fiscal qu’en vertu de la Loi.

Les exonérations d’impôt, droit, taxe ou redevance accordées par le Ministre des
Finances doivent se conformer aux Lois en vigueur.

Toute exonération dérogatoire, quelle que soit sa nature, en faveur d’une

personne physique ou morale, est strictement prohibée, à l’exception de celle
concernant les marchés publics à financement extérieur.

TITRE II : DE LA CONFIGURATION DU BUDGET DU POUVOIR CENTRAL

Article 5

Le Budget du Pouvoir central de l’exercice 2021 est constitué du budget général,

des budgets annexes et des comptes spéciaux fixés et répartis conformément aux
documents et états annexés à la présente Loi.

Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 14.620.524.180.874FC

(Quatorze mille six cent vingt milliards cinq cent vingt-quatre millions cent
quatre-vingt mille huit cent soixante-quatorze Francs Congolais), tel que
réparti à l’annexe I.

DEUXIEME PARTIE : DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX RECETTES

TITRE I : DE LA CONFIGURATION DES RECETTES DU BUDGET GENERAL

Article 6

Les recettes du budget général de l’exercice 2021 sont arrêtées à

13.555.177.070.944 FC (Treize mille cinq cent cinquante-cinq milliards cent
soixante-dix-sept millions soixante-dix mille neuf cent quarante-quatre
Francs Congolais).

Elles sont réparties conformément à l’état figurant à l’annexe II.

Article 7

La part des recettes à caractère national allouées aux provinces s’élève à

2.747.423.956.647 FC(Deux mille sept cent quarante-sept milliards quatre
cent vingt-trois millions neuf cent cinquante-six mille six cent quarante-sept
Francs congolais),conformément à l’annexe XI.
3

Article 8

Les ressources de la Caisse nationale de péréquation pour l’exercice 2021 sont

estimées à 343.427.994.581 FC(Trois cent quarante-trois milliards quatre cent
vingt-sept millions neuf cent quatre-vingt-quatorze mille cinq cent quatre-
vingt-un Francs congolais).

Ce montant servira au financement des projets et programmes d’investissements

publics, en vue d’assurer la solidarité nationale et de corriger le déséquilibre de
développement entre les provinces et entre les autres entités territoriales
décentralisées.

TITRE II : DES MESURES FISCALES

CHAPITRE I : DES MESURES RELATIVES AUX RECETTES DES DOUANES

ET ACCISES

Article 9

Les mesures fiscales à caractère douanier reprises dans les articles 9, 10, 11, 12,
13,14 et 15 de la Loi de Finances n°19/005 du 31 décembre 2019 pour l’exercice
2020 sont d’application dans le cadre de la présente Loi.

Les mesures relatives aux droits de douane reprises dans la présente Loi modifient
et complètent l’Ordonnance-loi n° 10/002 du 10 août 2010 portant code des
douanes.

Les mesures relatives aux droits de douane reprises dans la présente Loi modifient
et complètent l’Ordonnance-loi n°011/012 du 21 septembre 2012 instituant un
nouveau tarif des droits et taxes à l’importation et l’Ordonnance-loi no 012/012 du
21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’exportation.

Les mesures relatives aux droits d’accises reprises dans la présente Loi modifient
et complètent les dispositions de l’Ordonnance-loi n° 18/002 du 13 mars 2018
portant code des accises.

Article 10

Les articles 369 et 370 de l’Ordonnance-loi n°10/002 du 20 août 2010 portant code
des douanes, modifié par l’article 18 de la loi de Finances n°17/005 du 23 juin
2017 pour l’exercice 2017, sont modifiés et complétés comme suit :
« Article 369 :

L’action en recouvrement total ou partiel des droits et taxes est prescrite dans un
délai de trois ans à compter de la date d’enregistrement de la déclaration de
marchandises.
4

L’action en répression des infractions douanières est prescrite dans le délai visé
au point 1, lorsque les marchandises en cause sont couvertes par une déclaration
de marchandises dûment enregistrée par le bureau de douane compétent.

Article 370 :

Lorsque les marchandises en cause n’ont pas fait l’objet d’une déclaration de
marchandises dûment enregistrée par le bureau de douane compétent, les actions
en recouvrement des droits et taxes et en répression des infractions douanières
liées auxdites marchandises sont prescrites dans un délai de six ans à compter de
la date de la découverte de la fraude par les agents de douanes ».

Article 11

L’article 371 de l’Ordonnance-loi n°10/002 du 20 août 2010 portant code des

douanes, modifié par l’article 19 de la loi de Finances n°17/005 du 23 juin 2017
pour l’exercice 2017, est modifié et complété comme suit :

« Article 371 :

La prescription sera interrompue, dans chaque cas, par des actes écrits
d’instruction ou de poursuite communiqués en bonne et due forme à l’auteur
présumé de l’infraction avant l’expiration du délai.

Toutefois, la prescription est acquise irrévocablement si l’action ainsi entamée est

interrompue, pendant une année, sans introduction d’instance devant les cours et
tribunaux, quand bien même le délai initial de 3 ans ou 6 ans, selon le cas, ne
serait pas expiré ».

Article 12

L’article 20 de l’Ordonnance-loi n°18/002 du 13 mars 2018 portant code des

accises est modifié et complété comme suit :

« Article 20 :

Au sens du présent Code, on entend par la fourniture de services :

a. l’utilisation ou la jouissance du service pour la voix, la messagerie et le data
;
b. la connexion pour l’accès à l’internet.

Sont assimilés à la fourniture de services :

a. les services rendus à soi-même ;

b. les services fournis à titre gratuit ;
c. la messagerie publicitaire ;
d. les services à valeur ajoutée, fournis à titre onéreux ou non.
5

Le crédit prépayé non consommé dans le délai fixé par le fournisseur pour son
utilisation est assimilé à la fourniture de service voix au sens du point 1 ci-dessus.

L’allocation d’une liaison spécialisée pour la transmission de données est

assimilée à une fourniture de services au sens du point 1 ci-dessus, même s’il n’y
a pas transfert effectif de données.

Le fournisseur de services visés à l’article 3 du présent Code est tenu de délivrer

des factures ou documents en tenant lieu, faisant ressortir les montants des droits
d’accises et droits d’accises dont le service est passible ».

CHAPITRE II : DES MESURES RELATIVES AUX RECETTES DES IMPOTS

Article 13

Les mesures fiscales reprises aux articles 17, 18, 19, 20, 21, 22, 24, 25, 26, 27,
28, 29 et 30 de la Loi de finances n° 19/005 du 31 décembre 2019 pour l'exercice
2020 sont d'application dans le cadre de la présente Loi.

Les mesures relatives aux recettes des impôts reprises dans la présente Loi
modifient et complètent ipso facto les dispositions correspondantes de
l'Ordonnance-loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative aux impôts cédulaires sur
les revenus, de la Loi n° 13/006 du 23 février 2013 portant régime fiscal applicable
aux entreprises de petite taille en matière d’impôt sur les bénéfices et profits et de
la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales.

Article 14

Le point 19 de l’article 15 de l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant

institution de la taxe sur la valeur ajoutée, relatif à l’exonération de la taxe sur la
valeur ajoutée à l’importation des marchandises par les entreprises minières, à
l’exclusion des produits pétroliers, est supprimé.

Article 15

L’article 39 de l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la

taxe sur la valeur ajoutée est modifié et complété comme suit :

« Article 39 :

Sans préjudice des conditions prévues à l’article 38, point 1, les déductions
afférentes aux exportations ne sont définitivement acquises que lorsque
l’effectivité de l’exportation est établie par les documents douaniers et de ceux
relatifs au rapatriement des fonds conformément à la réglementation de change».
6

Article 16

L’article 62 de l’Ordonnance-loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la

taxe sur la valeur ajoutée est modifié et complété comme suit :

« Article 62 :

Le recouvrement de la taxe sur la valeur ajoutée est assuré par l’Administration

des Impôts.

A l’importation, la taxe sur la valeur ajoutée est perçue par l’Administration des
Douanes.

Toutefois, la taxe sur la valeur ajoutée due lors de l’importation des marchandises
par les entreprises minières pour les besoins de leur exploitation, à l’exception des
produits pétroliers, est constatée et liquidée par voie de déclaration des
marchandises au cordon douanier. Elle est déclarée auprès du Service
gestionnaire compétent de l’Administration des Impôts dont relève chaque
entreprise minière, à l’échéance qui suit l’importation des marchandises.
Les modalités de mise en œuvre du mécanisme défini à l’alinéa 3 ci-dessus seront
fixées par arrêté du Ministre ayant les Finances dans ses attributions ».

Article 17

L’intitulé de la Loi n° 006/03 du 13 mars 2003 fixant les modalités de calcul et de

perception des acomptes et précomptes de l’impôt sur les bénéfices et profits est
modifié comme suit : « Loi n° 006/03 du 13 mars 2003 fixant les modalités de
calcul et de perception des acomptes de l’impôt sur les bénéfices et profits ».

Article 18

Il est ajouté à l’article 13 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme

des procédures fiscales un alinéa 3 libellé comme suit :

« Article 13, alinéa 3 :

Sans préjudice des alinéas précédents, les établissements de crédit, les

établissements de microfinance, les sociétés d’assurance et de réassurance, les
organismes de sécurité et prévoyance sociale et les entités à but non lucratif,
assujettis à des règles comptables particulières, joignent à leur déclaration de
l’impôt sur les bénéfices et profits les états financiers de synthèse conformes aux
règles comptables auxquelles elles sont soumises ».

Article 19
7

Il est créé, sous le chapitre II Dispositions particulières du Titre I Obligations

déclaratives de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des
procédures fiscales, un point J intitulé : « Déclaration de l’impôt professionnel sur
les prestations de services fournies par des personnes non résidentes en
République Démocratique du Congo ».

Article 20

Il est ajouté à la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales un article 22 bis libellé comme suit :

« Article 22 bis :

Toute personne physique ou morale redevable de l’impôt professionnel sur les

sommes payées en rémunération des prestations de services de toute nature
fournies par des personnes physiques ou morales non établies en République
Démocratique du Congo est tenue de souscrire une déclaration, au plus tard le
quinze du mois qui suit celui du paiement des factures ».

Article 21

Il est ajouté à l’article 24 ter de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme
des procédures fiscales un alinéa 2 libellé comme suit :

« Article 24 ter, alinéa 2 :

La déclaration comportant une documentation allégée sur le prix de transfert ne

se substitue pas aux justificatifs afférents à chaque transaction ».

Article 22

L’alinéa 2 de l’article 67 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme

des procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 67, alinéa 2 :

Le tiers détenteur, saisi par le Receveur des Impôts, informe ce dernier, par écrit,
de la situation des fonds ou du patrimoine du redevable qu’il détient dans un délai
maximum de soixante-douze heures de la réception de la demande. Au vu des
renseignements obtenus, le Receveur des Impôts procède, au cas par cas, à la
mainlevée de l’avis à tiers détenteur pour les sommes qui excédent la valeur de la
créance de l’Etat ».

Article 23
8

L’article 91 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures

fiscales est modifié comme suit :

« Article 91 :

Le retard dans le paiement de tout ou partie des impôts et autres droits déclarés
ou mis en recouvrement dans le délai donne lieu à l'application d'une majoration
égale à 2 %, par mois de retard, des droits dus.

La majoration est décomptée du premier jour du mois au cours duquel l’impôt

aurait dû être payé au jour du mois du paiement effectif, tout mois commencé étant
compté intégralement ».

Article 24

L’alinéa 4 de l’article 104 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme

des procédures fiscales est modifié comme suit :

« Article 104, alinéa 4 :

Sous peine de déchéance, la réclamation doit être introduite dans les trois (3) mois
à partir de la date de la déclaration ou de la réception de l’avis de mise en
recouvrement. Il est délivré reçu de sa réclamation au redevable ».

Article 25

L’alinéa 1er de l’article 105 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme
des procédures fiscales est modifié comme suit :

« Article 105, alinéa 1er :

La décision de l’Administration des Impôts doit être notifiée dans les trois (3) mois
qui suivent la date de réception de la réclamation. L’absence de décision dans le
délai est considérée comme une décision de rejet de la réclamation ».

Article 26

L’article 105 quarto de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des
procédures fiscales est supprimé.

Article 27

L’article 108 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des

procédures fiscales est modifié comme suit :

« Article 108 :
9

La décision de rejet total ou partiel peut faire l’objet d’un recours devant la Cour
administrative d’appel.

Le recours visé ci-dessus doit, sous peine de déchéance, être introduit dans un
délai de trois (3) mois à partir de la notification de la décision au redevable ou, en
l’absence de décision, à compter de la date d’expiration du délai prévu à l’article
105 ci-dessus.

Aucune demande nouvelle ne peut être présentée à l’occasion de ce recours ».

Article 28

L’article 110 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des

procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 110 :

Sauf en cas d’erreur matérielle ou de double emploi, l’introduction d’une

réclamation, d’un recours en appel ou d’un pourvoi en cassation ne suspend pas
l’exigibilité de l’impôt et autres dus ainsi que des pénalités et frais y afférents.

Toutefois, lorsque la réclamation porte sur un supplément d’impôt, le contribuable

peut, à sa demande, bénéficier d’un sursis de recouvrement de l’impôt litigieux et
des pénalités y afférentes. Dans ce cas, il est tenu de verser un montant égal au
dixième du supplément d’impôt contesté.

Sans préjudice de l’article 109 bis ci-dessus, le sursis de recouvrement ne

s’applique pas aux cas de taxation d’office.

En cas de silence de l’Administration valant rejet tacite de la réclamation du

contribuable, le sursis dont bénéficie le contribuable subsiste au cours de la phase
juridictionnelle.

Le sursis dont bénéficie le contribuable ne dispense pas l’Administration des

Impôts d’appliquer les pénalités de recouvrement prévues par la Loi, en cas de
rejet de la réclamation

Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent pas au cas de rejet tacite de

la réclamation ».

Article 29

Le point 6 de l’article 46 de l’Ordonnance-loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative

aux impôts cédulaires sur les revenus est modifié et complété comme suit :
10

« Article 46, point 6 :

Les provisions constituées en vue de faire face à des pertes, à des charges ou à
des dépréciations d’éléments de l’actif, à l’exception des provisions pour
reconstitution des gisements miniers et des provisions pour créances douteuses
constituées par les établissements de crédit et de microfinance.

Les provisions constituées par les établissements de crédit et de microfinance sont

déductibles si elles ont été constituées conformément à leur objet, si elles sont
justifiées par la situation du débiteur et si la perte est nettement précisée. En aucun
cas, il ne sera admis de provision sur les créances dont la compromission du
recouvrement ou du paiement n’est pas prouvée ».

Article 30

Il est ajouté à l’Ordonnance-loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative aux impôts

cédulaires sur les revenus un article 46 bis libellé comme suit :

« Article 46 bis :

Les dons et contributions apportés par les entreprises au Fonds de soutien à la

riposte contre la pandémie du coronavirus au cours de l’exercice comptable 2020
sont déductibles du résultat imposable à l’impôt professionnel sur les bénéfices et
profits, à condition que ces dépenses soient justifiées par les pièces comptables
».

CHAPITRE III : DES MESURES RELATIVES AUX RECETTES NON

FISCALES

Article 31

Les mesures relatives aux recettes non fiscales reprises aux articles 31 à 46 de la
Loi de Finances n°19/005 du 31 décembre 2019 pour l’exercice 2020, sont
d’application dans le cadre de la présente Loi.

Les mesures relatives aux recettes non fiscales reprises dans la présente Loi
modifient et complètent, ipso facto les dispositions correspondantes de
l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant réforme des procédures
relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de recouvrement des recettes
non fiscales et celles de l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la
nomenclature des droits, taxes et redevances du Pouvoir central.
11

Article 32

En exécution de l’article 173 du Décret n°016/010 du 19 avril 2016 portant

Règlement d’hydrocarbures, il est ajouté, au point XXII relatif aux hydrocarbures
de l’annexe de l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature
des droits, taxes et redevances du Pouvoir central, telle que modifiée et complétée
par l’article 34 de la Loi de finances n°18/025 du 13 décembre 2018 de l’exercice
2019, le numéro 22 libellé comme suit :

« - Taxe sur l’autorisation de construction de la canalisation ;

- Redevance annuelle sur l’exploitation de la canalisation ».

Le taux de cette taxe et celui de la redevance sont fixés par arrêté conjoint des
Ministres ayant les Finances et les Hydrocarbures dans leurs attributions.
Article 33

La quotité de 50% des royalties, prime de cession ou redevance supplémentaire

dont bénéficient les entreprises du portefeuille de l’Etat du secteur minier, en vertu
des contrats, est portée sur les recettes non fiscales et perçue conformément à la
procédure prévue en la matière.

Sont redevables légaux des royalties, les sociétés minières issues des contrats
miniers visés à l’alinéa précédent.

Sont assimilés aux royalties, la prime de cession, la redevance supplémentaire et

les loyers (en cas d’amodiation) prévus dans les différents contrats miniers.

Article 34

Il est intégré au point XIII relatif aux Travaux publics et infrastructures de l’annexe
de l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des droits,
taxes et redevances du Pouvoir central, telle que modifiée et complétée à ce jour,
le numéro 03 libellé comme suit : « Taxe d’agrément de :

 Bureaux d’études du secteur des travaux publics et infrastructures ;

 Entreprises de construction ».

Les taux de cette taxe sont fixés par arrêté interministériel des Ministres ayant les
Finances et les Travaux publics et infrastructures dans leurs attributions.

Article 35

La taxe sur l’autorisation d’importation des produits pharmaceutiques prévue au

numéro 03 du point X relatif à la Santé Publique de l’annexe de l’Ordonnance-loi
n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances
du Pouvoir central, telle que modifiée et complétée à ce jour, est modifiée et
12

complétée comme suit : « Taxe sur l’autorisation d’importation des produits

pharmaceutiques, équipements médicaux et tabac ».

Article 36

Les numéros 04 et 14 du point XXIII, relatifs aux Postes, Télécommunications et

Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, de l’annexe de
l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des droits,
taxes et redevances du Pouvoir central, telle que modifiée et complétée à ce jour,
sont modifiés comme suit :

N° 04 : Taxe sur l’autorisation d’exploitation de :

A. Secteur des télécommunications :

 concession ou contrat d’exploitation des cabines publiques ou télé

centres ;
 concession ou contrat d’exploitation de chaîne de radiodiffusion
sonore ou télévisuelle commerciale ;
 cabine radiophonique (phonie à usage public) ;
 service support.

B. Secteur des Postes :

 service courrier professionnel, amateur ou social ;

 messagerie financière ou transfert des fonds ;
 courriers et transactions électroniques ou activité promotionnelle à
valeur ajoutée en ligne.

N°14 : Redevance annuelle sur :

 l’installation, l’établissement, la fourniture et/ou l’exploitation d’un

réseau à fibre optique ou autre infrastructure à haut débit ;
 l’installation et l’exploitation d’un réseau VSAT.

Article 37

La taxe reprise au numéro 3 de l’annexe XVII de l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13

mars 2018 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du Pouvoir
central, telle que modifiée et complétée à ce jour, relative au Travail et Prévoyance
Sociale, intitulée « Droit sur la vente d’une revue de travail et de la prévoyance
sociale » et les faits générateurs y correspondants, sont modifiés et complétés
comme suit :

N°3 : « Droits sur diverses prestations du Ministère du Travail et Prévoyance

Sociale ».
13

Les faits générateurs sont :

 Vente d’une revue de travail ou de la prévoyance sociale ;

 Demande de visa d’un règlement d’entreprise ;
 Demande de visa d’un règlement d’ordre intérieur de la délégation
syndicale ;
 Demande de visa d’un horaire de travail ;
 Demande de visa d’une convention collective ;
 Demande de visa d’une classification des emplois ;
 Demande de visa d’un protocole d’accord ;
 Demande de visa d’inspection de travail ;
 Demande d’agrément ou d’autorisation d’un service de santé et
sécurité au travail à titre préventif ou médical.

Article 38

Le fait générateur libellé : « Recours contentieux de la taxe relative à la propriété

industrielle », ajouté par l’article 45 de la Loi de Finances 19/005 du 31 décembre
2019 pour l’exercice 2020 au point XXVII, relatif à l’Industrie, de l’annexe de
l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des droits,
taxes et redevances du Pouvoir central, est modifié comme suit : « Demande de
restauration des droits ».

Article 39

Les points d, q et x de l’article 1er de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013

portant réforme des procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités
de recouvrement des recettes non fiscales, telle que modifiée et complétée à ce
jour, sont modifiés et complétés comme suit :

« Point d : Astreintes

Astreinte : est une sanction pécuniaire infligée à :

 toute personne n’ayant pas répondu, dans un délai de vingt jours,

après avoir été mise en demeure, à une demande de
renseignements, de justification ou d’éclaircissement lui adressée par
l’Administration des Recettes non fiscales ;
 toute personne n’ayant pas déposé, dans le délai légal, les états
financiers ou tableaux de synthèse auprès des Administrations
compétentes ;
 toute personne n’ayant pas déposé, dans le délai de quinze jours, les
procès-verbaux des assemblées générales ordinaires, des conseils
d’administration ou le cas échéant, des ordonnances portant
prolongation de la tenue des assemblées générales ordinaires ou de
14

paiement des dividendes auprès de l’Administration des recettes non

fiscales ;
 toute personne n’ayant pas déposé, dans le délai de quinze jours qui
suivent leur octroi, copie des mesures d’exonération bénéficiées en
matière des recettes non fiscales ;
 tout titulaire d’un droit minier ou de carrière n’ayant pas communiqué
les rapports périodiques obligatoires, dans le délai règlementaire.

Point q : Pénalités de recouvrement

Sont celles qui sanctionnent le défaut ou le retard de paiement d’une

créance dans les délais impartis. Elles comprennent : les intérêts
moratoires, les accroissements et majorations.

Point x : Rôle

Liste dûment signée par l’autorité compétente des assujettis

défaillants reprenant les noms et les montants des droits, taxes et
redevances dus par ces derniers.

Ce rôle peut être général ou spécial.

Il est général, lorsqu’il reprend les noms et les montants des droits,
taxes et redevances dus par les assujettis défaillants repris sur une
liste générale en rapport avec une période donnée.

Il est spécial, lorsqu’il reprend les noms et les montants des droits,
taxes et redevances dus par un ou quelques assujettis défaillants ».

Article 40

L’alinéa 2 de l’article 83 de l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant

réforme des procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non-fiscales, telle que modifiée et complétée à ce jour,
est modifié et complété comme suit :

« Ces contrôles documentaires portent sur l’examen des déclarations, des actes
utilisés pour l’établissement des droits, taxes ou redevances ainsi que sur tout
autre document ou information susceptible d’établir la sincérité ou la conformité de
l’assiette par rapport à la réalité ».

Article 41

L’article 98 bis de l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant réforme

des procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non fiscales est modifié comme suit :
15

« Le refus de répondre, dans un délai de vingt jours à dater de sa réception, à une

demande de renseignements formulée par l’Administration des recettes non
fiscales, en vertu des articles 84 et 94 de la présente Ordonnance-loi, est
sanctionné d’une astreinte égale à l’équivalent en francs congolais de USD 100
pour les personnes morales et de USD 25 pour les personnes physiques, par jour
de retard, jusqu’au jour où les informations ou pièces demandées seront
communiquées.

Sans préjudice des peines prévues par le Code pénal, la communication des faux
renseignements ou documents est sanctionnée par une amende égale à
l’équivalent en francs congolais de USD 5.000 à USD 10.000 pour les personnes
morales et de USD 500 à USD 1.000 pour les personnes physiques.

Article 42

Il est ajouté à l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant réforme des

procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de recouvrement
des recettes non fiscales les articles 98 ter et 98 quater libellés comme suit :

« 98 ter :

Est sanctionné d’une astreinte égale à l‘équivalent en francs congolais de :

 USD 100 pour les personnes morales, par jour de retard et

 USD 25 pour les personnes physiques, par jour de retard :
- Tout redevable bénéficiaire des mesures d’exonération en matière de
recettes non fiscales qui n’a pas transmis à l’Administration des
recettes non fiscales, dans le délai de quinze jours suivant leur octroi,
la copie des mesures d’exonération obtenues, conformément à
l’article 9 de la présente Ordonnance-loi ;
- Toute entreprise du portefeuille n’ayant pas communiqué le procès-
verbal des assemblées générales ordinaires, à l’Administration des
recettes non fiscales, dans les dix jours qui suivent la tenue de ces
assemblées, conformément à l’article 112 de la présente
Ordonnance-loi, ou n’ayant pas communiqué, en cas de non tenue de
ces assemblées, dans un délai de quinze jours de leur prise, les
ordonnances portant prolongation de la tenue des assemblées
générales ordinaires ou de paiement des dividendes, le cas échéant.

98 quater :
16

Est sanctionné d’une astreinte d’un montant en Francs congolais équivalant à

USD 1.000 par jour de retard, conformément à la Loi n°007/2002 du 11 juillet 2002
portant Code Minier, telle que modifiée et complétée par la Loi n°18/001 du 09
mars 2018 et au Décret n°038/2003 du 26 mars 2003 portant Règlement Minier,
tel que modifié et complété par le Décret n°18/024 du 08 juin 2018, tout titulaire
d’un droit minier ou de carrière, n’ayant pas communiqué les rapports périodiques
obligatoires dans le délai réglementaire.

Article 43

Les faits générateurs de la taxe d’implantation sur les installations classées,

catégorie I a, prévue au numéro 03 du point XXVIII relatif à l’Environnement de
l’annexe de l’Ordonnance-loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature
des droits, taxes et redevances du Pouvoir Central, telle que modifiée et complétée
à ce jour, sont modifiés comme suit :

 « l’implantation, la modification d’une installation classée ;

 le transfert de l’installation classée dans un endroit autre que celui
déterminé dans le permis d’exploitation ;
 l’ajout à l’exploitation d’origine d’une nouvelle activité soumise à l’un
ou l’autre régime ;
 le torchage de l’air ».

Article 44

Il est ajouté au point XXVIII relatif à l’Environnement de l’annexe de l’Ordonnance-

loi n°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des droits, taxes et
redevances du Pouvoir central, telle que modifiée et complétée à ce jour, le n°4
au sous-point 3 se rapportant aux taxes sur les installations classées de catégorie
I. a, dénommé « Droits fixes d’enregistrement », dont les faits générateurs sont
entre autres :

 la cession d’une installation classée ;

 le changement de la dénomination sociale.

Article 45

L’alinéa 1 de l’article 24 de l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant

réforme des procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non fiscales, telle que modifiée et complétée à ce jour,
est modifié et complété comme suit :

« L’annulation de la note de perception intervient, en cas d’erreur matérielle, de

double emploi, de réclamation ou de contestation justifiée ».
17

Article 46

L’alinéa 4 de l’article 48 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

« Le receveur des recettes non fiscales saisi, doit notifier sa décision dans un délai
de huit (8) jours ouvrables à compter de la réception de la réclamation. Il peut,
après instruction de la contestation ou paiement du montant poursuivi, accorder
notamment la main levée de la saisie pratiquée. »

Article 47

L’article 50 de l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant réforme des

procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de recouvrement
des recettes non fiscales, telle que modifiée et complétée à ce jour, est modifié et
complété comme suit :

« Tout producteur, importateur, distributeur, commissionnaire et prestataire est

tenu de collecter, auprès des consommateurs ou du commettant, les redevances
dont la vente des biens ou services y est assujettie et de les reverser au compte
du receveur des recettes non fiscales.

En cas de non recouvrement de la dette en faveur de l’Etat, établie à charge de la

personne qui effectue les prestations de récolte de droits, taxes et redevances,
libellés à l’alinéa précédent, celle-ci peut être poursuite sur tous ses biens meubles
et immeubles ».

Article 48

L’alinéa 3 de l’article 55 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

« Le tiers détenteur, saisi par le Receveur des recettes non-fiscales, informe ce

dernier, par écrit, de la situation des fonds ou du patrimoine du redevable qu’il
détient dans un délai maximum de soixante-douze heures de la réception de la
demande. Au vu des renseignements obtenus, le Receveur des recettes non-
fiscales procède, au cas par cas, à la mainlevée de l’avis à tiers détenteur pour les
sommes qui excèdent la valeur de la créance de l’Etat ».
18

Article 49

L’alinéa 2 de l’article 63 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

« Toutefois, le redevable peut, à sa demande, obtenir, de l’Administration des

recettes non fiscales, le sursis de paiement des droits contestés, à condition
d’avoir payé au moins 10% du principal, par lui contesté ».

Article 50

L’alinéa 3 de l’article 64 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

« Le sursis de paiement dont bénéficie le redevable cesse de produire effet, à

compter de la date de notification de la décision clôturant la réclamation.

Toutefois, en cas de silence de l’Administration valant rejet tacite de la réclamation

du redevable, le sursis dont il bénéficie subsiste au cours de la phase
juridictionnelle.

Le sursis dont bénéficie le redevable ne dispense pas l’Administration des recettes

non fiscales d’appliquer les pénalités de recouvrement, en cas de rejet de la
réclamation.

Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent pas au cas de rejet tacite de

la réclamation ».

Article 51

L’article 73 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant réforme des

procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de recouvrement
des recettes non fiscales, telle que modifiée et complétée à ce jour, est modifié
comme suit :

« Sauf en cas d’erreur matérielle ou de double emploi, l’introduction d’une

réclamation, ou d’un recours juridictionnel ne suspend pas l’exigibilité des droits,
taxes ou redevances dus ainsi que les pénalités et amendes y afférentes ».
19

Article 52

L’alinéa 2 de l’Article 83 de l’Ordonnance-loi n°13/003 du 23 février 2013 portant

Article 53

L’alinéa 2 de l’article 84 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

réforme des procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non fiscales, telle que modifiée et complétée à ce jour,
est modifié comme suit :

« Les assujettis doivent impérativement répondre dans un délai de vingt (20) jours
à compter de la réception de la demande. A défaut, la procédure de taxation
d’office s’applique pour la détermination des droits, taxes ou redevances
concernés ».

Article 54

Les alinéas 1 et 2 de l’article 85 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013

« Les opérations de contrôle sur place peuvent donner lieu à l’établissement d’une
feuille de calcul et se matérialisent par la notification de redressement ou par un
avis d’absence de redressement.

Les montants retenus à charge de l’assujetti dans la feuille d’observations font

l’objet d’un débat contradictoire ou à défaut, doivent être sanctionnés par un
procès-verbal d’accord, de désaccord ou de carence, selon le cas ».

Article 55

L’alinéa 1er de l’article 86 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

« En cas de persistance d’irrégularités constatées lors du contrôle, et si

l’Administration des recettes non fiscales n’est pas convaincue par les
justifications fournies, elle établit un avis de redressement qu’elle adresse à
l’assujetti. Ce document indique les motifs de rectification ou d’irrégularités et invite
ce dernier à fournir des observations motivées dans un délai de vingt (20) jours à
compter de la date de sa réception.

Passé ce délai, les droits, taxes ou redevances mis à charge de l’assujetti sont
immédiatement mis en recouvrement ».

Article 56

L’alinéa 2 de l’article 89 de l’Ordonnance-loi n° 13/003 du 23 février 2013 portant

« Sauf cas de récidive et/ou de fraude avérée, la procédure de taxation d’office

n’est possible que lorsque l’assujetti n’a pas régularisé sa situation dans les cinq
(5) jours ouvrables suivant la réception d’une lettre de relance valant mise en
demeure de déposer sa déclaration ».

TROISIEME PARTIE : DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX

DEPENSES DU BUDGET GENERAL

TITRE I : DE LA CONFIGURATION DES DEPENSES DU BUDGET GENERAL

Les dépenses de l’exercice 2021 sont arrêtées à 13.555.177.070.944 FC (Treize

mille cinq cent cinquante-cinq milliards cent soixante-dix-sept millions
soixante-dix mille neuf cent quarante-quatre Francs Congolais).

Elles sont constituées des dépenses courantes et des dépenses en capital.

Les dépenses courantes sont composées des titres ci-après :

- Dette publique en capital arrêtée à 645.048.605.813 FC(Six cent quarante-

cinq milliards quarante-huit millions six cent cinq mille huit cent treize
Francs congolais).
- Frais financiers évalués à 269.665.507.725 FC(Deux cent soixante-neuf
milliards six cent soixante-cinq millions cinq cent sept mille sept cent
vingt-cinq Francs congolais).
21

- Dépenses de personnel arrêtées à 5.294.555.282.742 FC(Cinq mille deux

cent quatre-vingt-quatorze milliards cinq cent cinquante-cinq millions
deux cent quatre-vingt-deux mille sept cent quarante-deux Francs
congolais).
- Biens et matériels se chiffrent à 227.375.168.804 FC(Deux cent vingt-sept
milliards trois cent soixante-quinze millions cent soixante-huit mille huit
cent quatre Francs congolais).
- Dépenses de prestations se chiffrent à 557.264.592.700 FC(Cinq cent
cinquante-sept milliards deux cent soixante-quatre millions cinq cent
quatre-vingt-douze mille sept cent Francs congolais).
- Transferts et interventions de l’Etat évalués à 2.289.947.298.106 FC(Deux
mille deux cent quatre-vingt-neuf milliards neuf cent quarante-sept
millions deux cent quatre-vingt-dix-huit mille cent six Francs congolais).

Les dépenses courantes sont réparties conformément aux états figurant aux
annexes III, IV, V, VI, VII et VIII.

Les dépenses en capital sont essentiellement constituées des titres VII et VIII,
réparties de la manière suivante :

- Equipements : 3.052.002.833.336 FC(Trois mille cinquante-deux milliards

deux millions huit cent trente-trois mille trois cent trente-six Francs
Congolais).
- Construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrages et d’édifices,
acquisitions immobilières : 1.219.317.781.718 FC (Mille deux cent dix-neuf
milliards trois cent dix-sept millions sept cent quatre-vingt-un mille sept
cent dix-huit Francs Congolais).

La répartition de ces dépenses est indiquée dans les états figurant aux annexes
IX et X.

TITRE II : DES MESURES RELATIVES AUX DEPENSES

Article 57

En vue de préserver l’équilibre du budget du Pouvoir central de l’exercice 2021, le

Ministre ayant les Finances dans ses attributions est autorisé à lever des fonds au
titre des bons du Trésor, dans le respect des critères de soutenabilité budgétaire
fixés à l’article 15 de la Loi relative aux finances publiques.

Article 58

Les dépenses de personnel relatives aux rémunérations des fonctionnaires et

agents de l’Etat, civils et militaires sont évaluées et exécutées conformément aux
barèmes approuvés par le Ministre ayant le Budget dans ses attributions, suivant
les équivalences établies pour l’ensemble du pays.
22

Les rémunérations des secteurs transférés aux provinces sont comprises dans
l’enveloppe des rémunérations reprise dans la présente Loi.

QUATRIEME PARTIE : DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX BUDGETS

ANNEXES ET AUX COMPTES SPECIAUX

Article 59

Les recettes des budgets annexes, de même que leurs dépenses, sont évaluées
à 362.790.025.104 FC (Trois cent soixante-deux milliards sept cent quatre-
vingt-dix millions vingt-cinq mille cent quatre Francs Congolais).

Elles sont essentiellement constituées des recettes issues des différents actes
générateurs des recettes des universités et instituts supérieurs ainsi que des
hôpitaux généraux de référence repris dans l’état figurant à l’annexe XIII de la
présente Loi.

Article 60

Les recettes des comptes spéciaux sont arrêtées, en équilibre avec les dépenses
correspondantes, à 702.557.084.826 FC (Sept cent deux milliards cinq cent
cinquante-sept millions quatre-vingt-quatre mille huit cent vingt-six Francs
Congolais).

Elles concernent les comptes d’affectation spéciale repris à l’état figurant à

l’annexe XIV de la présente Loi.

CINQUIEME PARTIE : DES DISPOSITIONS FINALES

Article 61

La perception des impôts, droits, taxes, redevances et autres revenus du Pouvoir

central s’effectue conformément aux textes en vigueur et aux différentes
modifications apportées par la présente Loi.

Article 62

En attendant la mise en place des procédures et des modalités d’application des

dispositions de la Loi relative aux finances publiques et du Règlement général sur
la comptabilité publique relatives à la fonction d’Ordonnateur, le Ministre ayant le
Budget dans ses attributions ou son délégué liquide, par un visa préalable, toute
dépense engagée et jugée régulière, tandis que le Ministre ayant les Finances
dans ses attributions ou son délégué en assure l’ordonnancement.
23

Article 63

Pour un suivi efficient de l’exécution du Budget et une meilleure appréciation du

plan d’engagement et du plan de trésorerie, le Ministre ayant les Finances dans
ses attributions transmet journellement au Ministre ayant le Budget dans ses
attributions, la situation des encaissements et des décaissements du compte
général et des sous-comptes du Trésor public.

Article 64

Les annexes I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XI et XVII font
partie intégrante de la présente Loi.

Article 65

Toutes les dispositions antérieures contraires à la présente Loi sont abrogées.

Article 66

La présente Loi entre en vigueur à la date du 1er janvier 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE I : SYNTHESE DU BUDGET 2021

BUDGET 2020 BUDGET 2021

N° RECETTES Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

A BUDGET GENERAL 17 225 248 047 289 9 788 532 618 138 13 555 177 070 944

1 RECETTES INTERNES 14 028 141 771 988 6 687 781 907 284 9 626 518 327 463

2 RECETTES EXTERIEURES 3 197 106 275 301 3 100 750 710 854 3 928 658 743 481

B BUDGETS ANNEXES 305 422 000 000 205 156 817 237 362 790 025 104

C COMPTES SPECIAUX 1 014 556 783 703 585 391 634 667 702 557 084 826

RECETTES TOTALES 18 545 226 830 992 10 579 081 070 042 14 620 524 180 874

BUDGET 2020 BUDGET 2021

N° DEPENSES
Initial (EN FC) Réctifié (EN FC) (EN FC)

A BUDGET GENERAL 17 225 248 047 289 9 788 532 618 138 13 555 177 070 944

1 DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL 626 035 049 903 408 578 013 146 645 048 605 813

2 FRAIS FINANCIERS 179 472 865 244 31 971 331 053 269 665 507 725

3 DEPENSES DE PERSONNEL 5 198 974 650 070 4 806 268 872 466 5 294 555 282 742

4 BIENS ET MATERIELS 301 091 052 088 211 694 700 057 227 375 168 804

5 DEPENSES DE PRESTATIONS 943 452 887 635 495 220 305 052 557 264 592 700

6 TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L'ETAT 3 567 424 681 393 1 389 244 623 414 2 289 947 298 106

7 EQUIPEMENTS 3 244 345 411 254 1 824 020 243 964 3 052 002 833 336

8 CONSTRUCTIONS, REFECTIONS, REHABILITATIONS 3 164 451 449 702 621 534 528 986 1 219 317 781 718

B BUDGETS ANNEXES 305 422 000 000 205 156 817 237 362 790 025 104

C COMPTES SPECIAUX 1 014 556 783 703 585 391 634 667 702 557 084 826

DEPENSES TOTALES 18 545 226 830 992 10 579 081 070 042 14 620 524 180 874

SOLDE 0 0 0

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2023

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE II : SYNTHESE DES RECETTES DU BUDGET GENERAL

BUDGET 2020 BUDGET 2021

N° RECETTES
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

A RECETTES INTERNES 14 028 141 771 988 6 687 781 907 284 9 626 518 327 463

I RECETTES COURANTES 13 678 141 771 988 6 337 781 907 284 9 374 518 327 463

1.1. Recettes des Douanes et Accises 4 565 868 327 074 1 873 928 288 103 2 606 726 552 756
1.2. Recettes des Impôts 6 116 974 902 700 3 029 242 915 535 4 752 389 126 602
1.3. Recettes non Fiscales 2 552 782 976 317 1 191 132 845 470 1 697 194 757 740
1.3.1. DGRAD 2 552 782 976 317 1 191 132 845 470 1 662 167 901 406
1.3.2. AUTRES

1.4. Recettes de Pétroliers Producteurs 442 515 565 897 243 477 858 176 318 207 890 365
1.4.1. DGI 150 003 263 556 93 166 708 188 148 504 140 221
1.4.2. DGRAD 292 512 302 341 150 311 149 988 169 703 750 144
II RECETTES EXCEPTIONNELLES 350 000 000 000 350 000 000 000 252 000 000 000
2.1. Dons et legs intérieurs courants

2.2. Dons et legs intérieurs projets

2.3. Remboursements prêts et avances

2.4. Produits des emprunts intérieurs 350 000 000 000 350 000 000 000 252 000 000 000

B RECETTES EXTERIEURES 3 197 106 275 301 3 100 750 710 854 3 928 658 743 481

I Recettes Extérieures d'Appuis Budgétaires 843 705 000 000 1 064 248 634 498 1 271 697 000 000

1.1 Emprunt Programme 673 049 580 000 325 678 500 000
1.2. Dons Budgétaires 843 705 000 000 391 199 054 498 946 018 500 000
Recettes Extérieures de Financement des
II 2 353 401 275 301 2 036 502 076 356 2 656 961 743 481
Investissements

2.1. Dons Projets 1 830 563 455 999 1 734 248 544 070 2 063 750 465 131
2.2. Emprunts Projets 522 837 819 302 302 253 532 286 593 211 278 350

RECETTES TOTALES 17 225 248 047 289 9 788 532 618 138 13 555 177 070 944

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/023 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE III : DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

1 DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL 626 035 049 903 408 578 013 146 645 048 605 813

11 Dette intérieure 251 094 657 165 295 863 720 266 231 065 333 764

12 Dette extérieure 374 940 392 738 112 714 292 880 413 983 272 049

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE IV : FRAIS FINANCIERS

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

2 FRAIS FINANCIERS 179 472 865 244 31 971 331 053 269 665 507 725

21 Intérêts sur la dette intérieure 146 613 019 113 15 108 809 652 150 648 918 218

22 Intérêts sur la dette extérieure 32 859 846 131 16 862 521 401 119 016 589 507

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE V : DEPENSES DE PERSONNEL

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

3 DEPENSES DE PERSONNEL 5 198 974 650 070 4 806 268 872 466 5 294 555 282 742

31 Traitement de base du personnel 3 478 507 019 917 3 227 579 895 001 3 510 365 274 334

32 Dépenses accessoires de personnel 1 720 467 630 153 1 578 688 977 465 1 784 190 008 408

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/023 du 23 déczmbre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE VI : BIENS ET MATERIELS

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

4 BIENS ET MATERIELS 301 091 052 088 211 694 700 057 227 375 168 804

41 Fournitures et petits matériels 229 217 418 966 173 270 547 644 177 681 163 974

Matériaux de Construction, de
42 Quincaillerie et Pièces de rechange pour 18 725 613 474 9 675 211 961 12 556 948 091
équipements

Produits chimiques, fournitures

44 27 115 566 860 18 556 316 625 21 207 722 164
énergétiques et semences

45 Matériels textiles et héraldiques 26 032 452 788 10 192 623 827 15 929 334 575

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE VII : DEPENSES DE PRESTATIONS

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

5 DEPENSES DE PRESTATIONS 943 452 887 635 495 220 305 052 557 264 592 700

51 Dépenses de Base 123 079 512 538 79 959 889 158 82 640 175 770

Publicité, Impression, Reproduction, Reliure et

52 36 142 083 116 21 362 122 175 28 366 380 252
Conservation

53 Dépenses de Transport 97 119 217 748 45 313 178 924 57 772 661 275

Location Immobilière, d'équipements et de

54 18 102 343 994 13 025 170 986 16 171 526 911
matériel

Entretien et réparations de matériel et

55 19 633 111 711 11 416 957 522 12 777 131 148
d'équipement

Soins vétérinaires et de protection de

56 612 672 016 436 277 631 470 035 376
l'environnement

Entretien, décoration et réparation d'ouvrages

57 10 499 622 799 3 151 288 715 3 750 652 924
et d'édifices

58 Autres Services 638 264 323 713 320 555 419 941 355 316 029 044

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE VIII : TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L'ETAT

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE
6 3 567 424 681 393 1 389 244 623 414 2 289 947 298 106
L'ETAT

61 Subventions 73 000 000 000 18 310 314 612 62 301 035 000

62 Transferts 1 127 862 592 447 704 237 126 205 928 851 867 969

63 Interventions de l'Etat 2 263 434 208 442 571 885 136 209 1 199 422 706 584

64 Prestations sociales 103 127 880 504 94 812 046 388 99 371 688 553

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE IX : EQUIPEMENTS

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Réctifié (EN FC)
Initial (EN FC) (EN FC)

7 EQUIPEMENTS 3 244 345 411 254 1 824 020 243 964 3 052 002 833 336

71 Equipements et Mobiliers 51 812 272 236 16 470 689 721 27 165 892 442

72 Equipement de Santé 91 121 081 799 77 857 276 133 139 155 060 252

73 Equipements éducatif, culturel et sportif 702 893 994 999 204 536 073 259 271 785 205 774

Equipements agro-sylvo pastoraux et

74 241 403 564 683 45 632 180 619 165 521 595 273
industriels

Equipements de construction et de
75 413 405 455 697 146 300 765 416 226 108 377 814
transport

76 Equipements de Communication 8 328 263 592 8 814 134 898 21 155 031 548

77 Equipements militaires 1 705 017 093 116 306 209 392 639 105

78 Equipements divers 1 733 675 761 156 1 324 292 817 709 2 200 719 031 128

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE X : CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION, ADDITION D'OUVRAGES ET D'EDIFICES,

ACQUISITION IMMOBILIERE

BUDGET 2020 BUDGET 2021

CODE NATURE
Initial (EN FC) Réctifié (EN FC) (EN FC)

CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION,

8 ADDITION D'OUVRAGES ET D'EDIFICES, 3 164 451 449 702 621 534 528 986 1 219 317 781 718
ACQUISITION IMMOBILIERE

81 Acquisition de terrains 21 499 385 962 9 247 644 753 8 969 110 370

81 Acquisition de bâtiments 5 840 033 686 222 183 575 2 313 222 052

81 Acquisition des Immobilisations financières 5 203 681 738 465 170 192 0

82 Construction d'ouvrages et d'édifices 2 340 087 666 866 314 096 316 060 763 051 159 901

Réhabilitation, réfection et addition d'ouvrages et

83 791 820 681 450 297 503 214 406 444 984 289 395
édifices

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE XI: REPARTITION DES RECETTES A CARACTERE NATIONAL DE LA LOI DE FINANCES DE L'EXERCICE 2021

TRANSFERT 40%
N° PROVINCE
TAUX TAUX TAUX
2020 (Initial) Réctifié (EN FC) 2021
(%) (%) (%)

1 BAS UELE 90 893 382 195 2,10 38 914 832 233 2,10 57 695 903 092 2,10

2 EQUATEUR 88 729 254 048 2,05 37 988 288 609 2,05 56 322 191 114 2,05

3 HAUT KATANGA 439 750 839 574 10,16 188 273 664 519 10,16 279 138 274 008 10,16

4 HAUT LOMAMI 149 324 842 178 3,45 63 931 510 097 3,45 94 786 126 509 3,45

5 HAUT UELE 96 952 941 009 2,24 41 509 154 382 2,24 61 542 296 632 2,24

6 ITURI 109 937 709 894 2,54 47 068 416 130 2,54 69 784 568 502 2,54

7 KASAI 121 191 176 261 2,80 51 886 442 978 2,80 76 927 870 790 2,80

8 KASAI ORIENTAL 98 251 417 896 2,27 42 065 080 556 2,27 62 366 523 818 2,27

9 KONGO CENTRAL 355 349 841 820 8,21 152 138 463 159 8,21 225 563 506 850 8,21

10 KWANGO 138 504 201 441 3,20 59 298 791 975 3,20 87 917 566 617 3,20

11 KWILU 147 593 539 660 3,41 63 190 275 198 3,41 93 687 156 926 3,41

12 LOMAMI 95 654 464 119 2,21 40 953 228 207 2,21 60 718 069 444 2,21

13 LUALABA 179 622 636 243 4,15 76 903 120 842 4,15 114 018 094 206 4,15

14 KASAI CENTRAL 122 489 653 149 2,83 52 442 369 152 2,83 77 752 097 976 2,83

15 MAI NDOMBE 139 369 852 700 3,22 59 669 409 424 3,22 88 467 051 408 3,22

16 MANIEMA 139 369 852 700 3,22 59 669 409 424 3,22 88 467 051 408 3,22

17 MONGALA 90 893 382 195 2,10 38 914 832 233 2,10 57 695 903 092 2,10

18 NORD KIVU 222 039 547 934 5,13 95 063 375 884 5,13 140 942 848 982 5,13

19 NORD UBANGI 93 490 335 973 2,16 40 026 684 583 2,16 59 344 357 467 2,16

20 SANKURU 96 087 289 750 2,22 41 138 536 932 2,22 60 992 811 841 2,22

21 SUD KIVU 207 756 301 971 4,80 88 948 187 880 4,80 131 876 349 804 4,80

22 SUD UBANGI 91 326 207 825 2,11 39 100 140 958 2,11 57 970 645 488 2,11

23 TANGANYIKA 163 175 262 322 3,77 69 861 389 295 3,77 103 577 883 170 3,77

24 TSHOPO 125 086 606 925 2,89 53 554 221 502 2,89 79 400 552 350 2,89

25 TSHUAPA 86 132 300 271 1,99 36 876 436 259 1,99 54 673 736 740 1,99

26 KINSHASA 639 283 454 772 14,77 273 700 986 706 14,77 405 794 518 414 14,77

TOTAL 4 328 256 294 823 100,00 1 853 087 249 117 100,00 2 747 423 956 647 100,00

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE XII: REPARTITION DES FONDS DE PEREQUATION DE LA LOI DE FINANCES DE L'EXERCICE 2021

BUDGET 2020 (Initial) BUDGET 2020 (Réctifié) BUDGET 2021

N° PROVINCE
TAUX FONDS DE TAUX TAUX FONDS DE TAUX ENVELOPPE DE TAUX FONDS DE TAUX
ENVELOPPE DE 40% ENVELOPPE DE 40%
(%) PEREQUATION (%) (%) PEREQUATION (%) 40% (%) PEREQUATION (%)

1 BAS UELE 90 893 382 195 2,10 58 328 853 687 5,39 38 914 832 233 2,10 5 511 613 170 5,39 57 695 903 092 2,10 18 512 546 285 5,39
2 EQUATEUR 88 729 254 048 2,05 59 751 508 654 5,52 37 988 288 609 2,05 5 646 042 760 5,52 56 322 191 114 2,05 18 964 071 804 5,52
3 HAUT KATANGA 439 750 839 574 10,16 12 056 160 703 1,11 188 273 664 519 10,16 1 139 211 384 1,11 279 138 274 008 10,16 3 826 412 126 1,11
4 HAUT LOMAMI 149 324 842 178 3,45 35 504 519 635 3,28 63 931 510 097 3,45 3 354 894 973 3,28 94 786 126 509 3,45 11 268 506 434 3,28
5 HAUT UELE 96 952 941 009 2,24 54 683 300 331 5,05 41 509 154 382 2,24 5 167 137 347 5,05 61 542 296 632 2,24 17 355 512 142 5,05
6 ITURI 109 937 709 894 2,54 48 224 642 812 4,46 47 068 416 130 2,54 4 556 845 534 4,46 69 784 568 502 2,54 15 305 648 503 4,46
7 KASAI 121 191 176 261 2,80 43 746 640 265 4,04 51 886 442 978 2,80 4 133 709 878 4,04 76 927 870 790 2,80 13 884 409 714 4,04
8 KASAI ORIENTAL 98 251 417 896 2,27 53 960 613 543 4,99 42 065 080 556 2,27 5 098 849 188 4,99 62 366 523 818 2,27 17 126 144 140 4,99
9 KONGO CENTRAL 355 349 841 820 8,21 14 919 682 429 1,38 152 138 463 159 8,21 1 409 791 432 1,38 225 563 506 850 8,21 4 735 243 264 1,38
10 KWANGO 138 504 201 441 3,20 38 278 310 232 3,54 59 298 791 975 3,20 3 616 996 143 3,54 87 917 566 617 3,20 12 148 858 500 3,54
11 KWILU 147 593 539 660 3,41 35 920 994 939 3,32 63 190 275 198 3,41 3 394 248 580 3,32 93 687 156 926 3,41 11 400 688 328 3,32
12 LOMAMI 95 654 464 119 2,21 55 425 607 576 5,12 40 953 228 207 2,21 5 237 279 483 5,12 60 718 069 444 2,21 17 591 107 330 5,12
13 LUALABA 179 622 636 243 4,15 29 515 805 480 2,73 76 903 120 842 4,15 2 789 009 074 2,73 114 018 094 206 4,15 9 367 794 506 2,73
14 KASAI CENTRAL 122 489 653 149 2,83 43 282 894 962 4,00 52 442 369 152 2,83 4 089 889 632 4,00 77 752 097 976 2,83 13 737 225 159 4,00
15 MAI NDOMBE 139 369 852 700 3,22 38 040 556 752 3,52 59 669 409 424 3,22 3 594 530 328 3,52 88 467 051 408 3,22 12 073 399 751 3,52
16 MANIEMA 139 369 852 700 3,22 38 040 556 752 3,52 59 669 409 424 3,22 3 594 530 328 3,52 88 467 051 408 3,22 12 073 399 751 3,52
17 MONGALA 90 893 382 195 2,10 58 328 853 687 5,39 38 914 832 233 2,10 5 511 613 170 5,39 57 695 903 092 2,10 18 512 546 285 5,39
18 NORD KIVU 222 039 547 934 5,13 23 877 308 527 2,21 95 063 375 884 5,13 2 256 215 918 2,21 140 942 848 982 5,13 7 578 235 321 2,21
19 NORD UBANGI 93 490 335 973 2,16 56 708 607 751 5,24 40 026 684 583 2,16 5 358 512 804 5,24 59 344 357 467 2,16 17 998 308 888 5,24
20 SANKURU 96 087 289 750 2,22 55 175 942 676 5,10 41 138 536 932 2,22 5 213 688 134 5,10 60 992 811 841 2,22 17 511 868 107 5,10
21 SUD KIVU 207 756 301 971 4,80 25 518 873 511 2,36 88 948 187 880 4,80 2 411 330 764 2,36 131 876 349 804 4,80 8 099 239 007 2,36
22 SUD UBANGI 91 326 207 825 2,11 58 052 413 622 5,36 39 100 140 958 2,11 5 485 491 781 5,36 57 970 645 488 2,11 18 424 809 099 5,36
23 TANGANYIKA 163 175 262 322 3,77 32 490 873 406 3,00 69 861 389 295 3,77 3 070 129 352 3,00 103 577 883 170 3,77 10 312 028 435 3,00
24 TSHOPO 125 086 606 925 2,89 42 384 288 146 3,92 53 554 221 502 2,89 4 004 978 428 3,92 79 400 552 350 2,89 13 452 023 252 3,92
25 TSHUAPA 86 132 300 271 1,99 61 553 061 680 5,69 36 876 436 259 1,99 5 816 275 205 5,69 54 673 736 740 1,99 19 535 852 864 5,69
26 KINSHASA 639 283 454 772 14,77 8 293 201 946 0,77 273 700 986 706 14,77 783 641 683 0,77 405 794 518 414 14,77 2 632 115 586 0,77

TOTAL 4 328 256 294 823 100,00 1 082 064 073 706 100,00 1 853 087 249 117 100,00 102 246 456 474 100,00 2 747 423 956 647 100,00 343 427 994 581 100,00

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.
Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE XIII: SYNTHESES DES RECETTES DES BUDGETS ANNEXES DE LA LOI DE FINANCES DE L'EXERCICE 2021

BUDGET 2020 BUDGET 2021

N° LIBELLE

Initial (EN FC) Réctifié (EN FC) (EN FC)

RECETTES ATTENDUES 305 422 000 000 205 156 817 237 362 790 025 104

1 ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE 71 390 622 627 47 954 175 088 84 799 991 628

2 SANTE PUBLIQUE 234 031 377 373 157 202 642 149 277 990 033 476

DEPENSES ATTENDUES 305 422 000 000 205 156 817 237 362 790 025 104

1 ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE 71 390 622 627 47 954 175 088 84 799 991 628

2 SANTE PUBLIQUE 234 031 377 373 157 202 642 149 277 990 033 476

SOLDE - - -

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 20/020 du 23 décembre 2020 pour l'exercice 2021.

Fait à Kinshasa, le 23 décembre 2020

Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

ANNEXE XIV: SYNTHESES DES RECETTES DES COMPTES SPECIAUX DE LA LOI DE FINANCES DE L'EXERCICE 2021

BUDGET 2020 BUDGET 2021

N° LIBELLE
Initial (EN FC) Réctifié (EN FC) (EN FC)

RECETTES ATTENDUES 1 014 556 783 703 585 391 634 667 702 557 084 826

1 FONDS NATIONAL D'ENTRETIEN ROUTIER 438 993 972 880 123 795 753 839 234 241 326 811

2 FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE 392 849 852 594 331 825 580 152 259 745 857 061

3 REGIES DE VOIES AERIENNES 48 471 542 409 21 921 364 368 65 047 116 202

4 FONDS DE PROMOTION DE L'EDUCATION NATIONAL 3 161 135 592 2 743 519 572 5 828 515 120

5 FONDS DE PROMOTION CULTUREL 17 193 821 728 8 306 725 909 20 423 371 651

6 FONDS DE CONTREPARTIE 8 437 000 000 5 007 401 685 10 021 738 584

7 OFFICE DE PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES 600 000 000 582 714 000 600 000 000

8 FONDS FORESTIER NATIONAL 11 286 944 776 8 383 748 851 5 773 200 379

9 CADASTRE MINIER 18 690 815 355 17 514 505 015 23 918 932 047

10 FONDS DE PROMOTION DU TOURISME 15 196 924 267 868 591 506 16 023 738 423

11 FONDS MINIER DES GENERATIONS FUTURES 59 674 774 102 54 441 729 771 60 933 288 548

12 FONDS NATIONAL DE SOLIDARITE CONTRE LE COVID-19 - 10 000 000 000 -

DEPENSES ATTENDUES 1 014 556 783 703 585 391 634 667 702 557 084 826