République du Mali

Un peuple Un but Une foi

Projet pour le développement du maraichage dans le village :

De la coopérative des femmes ( )

Koutiala 2021

i
Sommaire

ii
 Introduction :
De par sa position démographique l’agriculture demeure la principale activité
économique de ce pays.
Mais les problèmes persistent par les baisses de rendement en général et en
particulier les cultures maraichères dans sa pratique surtout.
Ce constat est général dans la quasi-totale du monde rural surtout la production
maraichère en particulier.
Compte tenu de l’extrême pauvreté des femmes, la réalisation de ce projet
apportera un bouffé d’oxygène et contribuera à l’amélioration des conditions de
vie surtout socio-économiques de la population.
IL permettra à chaque femme d’avoir au moins un revenu en fin de campagne ;
ce qui serait une contribution non négligeable pour la réduction de la pauvreté
surtout des femmes de ce village.

iii
 FICHE DE PRESENTATION DU PROJET :
Titre du projet : contribuer à l’augmentation des revenus des femmes de ( )
par la production intensive maraichère.
Commune rurale de : cercle de :
Initiateur :

Lieu d’intervention :

Cout total du projet : 3 287 000

Apport Partenaire : 2867000
Apport bénéficiaire : 420 000
Durée : quatre ans
Acteurs : Population, bailleurs de fond, mairie, encadrement.
Date de démarrage ?

iv
RESUME
Au Mali, en particulier dans le village de ( ), le maraîchage est profitable pour les
populations non seulement grâce à son rendement élevé, mais aussi à sa contribution à
l’amélioration de l’alimentation de l’homme et du revenu des producteurs.
On assiste alors à la détérioration des produits périssables avec des pertes dues à la pourriture.
Ce qui nous a amené à la culture maraichère même en hivernage (contre saison) et qui fait l’objet
du présent projet : Contribution à l’amélioration des revenus des femmes de ( ) par le
maraichage.

Pour atteindre les objectifs spécifiques, nous avons menés les activités suivantes :
- caractériser les exploitantes maraîchères du village de ( ) et les acheteurs ;
- renforcer les capacités techniques des femmes à travers une formation sur les techniques de
production maraichère même en hivernage et à l’établissement du compte d’exploitation;
- augmenter la production maraicher par hectare ;
- évaluer la rentabilité économique de la production maraichère en toute saison.
Pour ce faire, ce projet vise à viabiliser un hectare de production maraichère intensive (en
toute saison avec un rendement élevé).
En termes de rentabilité, l’analyse économique a été faite en hectare, la charge brute s’élève à
2 928 860 F CFA pour une production brute estimée à 15 414 850 F CFA avec une marge
brute de 657 185 F CFA après la vente, soit un taux de rentabilité de 8 ,52 % à la fin du
projet. Ainsi, avec ce taux, nous pouvons dire que la production maraichère est
économiquement rentable pour les productrices surtout en période d’hivernage.
Cependant, nous sommes avertis des problèmes parmi lesquels nous avons : la virose sur
les tomates, l’attaque des chenilles sur les plants ainsi que les fruits ainsi que des
déprédateurs. Les femmes afficheront un engouement incontestable pour le maraichage car
pour un hectare, chaque femme doit avoir au moins une somme de 499 840 F CFA. Ces
résultats montrent que les maraîchères ont besoin d’appui.

v
1. INTRODUCTION
Le Mali est un pays à vocation agropastorale. L’agriculture occupe 80 % de la population et
contribue à 40% à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) et à hauteur de 30% des
recettes d’exportation. Cela fait de l’agriculture le moteur du développement économique. Le
secteur de l’agriculture repose essentiellement sur les cultures céréalière (riz, mil, sorgho,
maïs,), les légumineuses (haricot, soja), les oléagineuses (sésame, arachide), les industrielles
(coton, canne à sucre) et horticoles (mangue, tomates etc.).
Au Mali, la production horticole contribue à hauteur de 40% dans la formation du revenu
global des exploitants agricoles. La consommation des légumes par les populations urbaines
et rurales est estimée à 15 kg/an par habitant pour l'ensemble du Mali et 30 kg/an par habitant
pour la ville de Bamako.
Les cultures maraîchères nécessitant une main-d’œuvre assez importante et offrent une
activité génératrice de revenus aux couches les plus défavorables de la population. C’est
notamment le cas des femmes dont les revenus complémentaires horticoles sont utilisés en
général pour l’éducation des enfants et la santé de la famille. Ces cultures maraichères
constituent une importante source de revenus monétaires pour de nombreux producteurs dans
la région de Koutiala.
De nos jours, l’agriculture fait face à des contraintes climatiques majeures caractérisées par
l’irrégularité des pluies dans le temps et dans l’espace qui rendent très vulnérables les
systèmes de production. C’est pourquoi, le pays a opté depuis un certain temps pour une
politique de diversification agricole.
Dans le cadre de cette politique de diversification des produits agricoles, des sources de revenus et de
moyens de subsistance des populations, les cultures maraichères dont la tomate occupent une place
importante dans les stratégies de réduction de la pauvreté et assure la sécurité alimentaire et
nutritionnelle. La production de légumes permet d’équilibrer l’alimentation des populations, le budget
des ménages et l’économie nationale car elle est source de devises.
Le rendement des cultures maraîchères est très élevé à l’unité de surface (soit 5 à 10 fois plus par
rapport aux céréales) et elles fournissent à l’homme des éléments nutritionnels dont il a besoin.
Malgré cette forte contribution à l’économie des exploitations, les filières maraîchères connaissent
des problèmes de commercialisation en période d’abondance.
La tomate est produite en saison sèche fraiche et peut l’être pendant l’hivernage, période pendant
laquelle le prix de vente est élevé.
Le diagnostic participatif effectué dans le village de Farakoro en 2018a permis d’identifier tous les
problèmes prioritaires. Malgré, les potentialités maraîchères du village (bras valides, terre propice au
maraîchage), les productrices se trouvent confrontées dans la pratique à des attaques de beaucoup

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d’ennemis : chenilles, nématodes, maladies fongiques, et physiologiques affectant le rendement.
Lanon maitrise des techniques de production et la méconnaissance des variétés adaptées aux
différentes saisons affectent les rendements de la tomate en saison d’hivernage qui est combien
rentable pour eux en hivernage (offre inférieure à la demande et les arrosages assurés par les eaux de
pluies).
La recherche de solutions à ces différents problèmes a conduit à l’élaboration de ce projet, intitulé
«Contribution à l’amélioration des revenus des femmes de ( ) par la production
maraichère en toute saison».
Il vise à augmenter les revenus des productrices avec le développement du maraîchage pendant
l’hivernage, par l’introduction de variétés adaptées. Cette pratique a pour but non seulement de
rentabiliser ce secteur, mais aussi d’avoir des produits maraîchers tout au long de l’année.

7
.

4. ETUDE PRATIQUE
4.1. Objectifs
4.1.1. Objectif global
Contribuer à l’amélioration des revenus des femmes de ( ) à travers la
production maraichère en toute saison.
4.1.2. Objectifs spécifiques
- renforcer la capacité des exploitantes maraichères du village de ( ) et les acheteurs ;
- former les femmes bénéficiaires de ( ) en techniques de production maraichère en
toute saison et à l’établissement du compte d’exploitation;
- augmenter le rendement de production maraichère par hectare d’environ 50%;
- analyser la rentabilité économique de la culture maraichère.
4.2. Matériels et méthodes
4.2.1. Matériel
Site de production
Le périmètre maraîcher de l’association «BEENKADY» de ( ) avec une superficie
d’un hectare sera choisi pour cette expérimentation.
Matériel végétal
Le matériel végétal utilisé est constitué des spéculations maraichères.
Tomate; choux ; carotte ; laitue ; aubergine ; xaxatu ; banane ; papaye …
Matériel technique

Les matériels utilisés lors de la production sont : la daba, la houe, le mètre-ruban, la corde, les
piquets, le plastique noir, la moustiquaire, les tasses, les arrosoirs, les seaux, les puisettes, les
sacs, la balance, l’appareil numérique.
4.2.2.2. Caractérisation des exploitantes et des acheteurs
4.2.2.2.1. Choix des productrices
Pour la réalisation de ce projet, une assemblée générale a été tenue avec le conseil de village,
l’association des femmes. Des critères ont été déterminés de façon consensuelle :
- le payement d’une contribution de 1000 F CFA/femme ;
- l’engagement à participer à toutes les séances de formations ;
- l’engagement à appliquer les notions apprises.
Sur cette base, les femmes de l’association ont payé la somme proposée. L’argent collecté
sera utilisé pour l’achat de petits matériels et des intrants (engrais, arrosoirs, binettes,
cordes...). Les semences seront achetées sur le marché de Koutiala.

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4.2.2.2.2. Outils de collecte de données
Au cours de l’enquête, un questionnaire a été utilisé qui fait ressortir les
caractéristiques des productrices telles que le niveau d’instruction, la formation reçue en
maraîchage, les besoins spécifiques pour améliorer cette activité. En plus de cet outil, nous
avons fait recours à l’entretien semi-directif qui nous a permis d’aborder les rubriques
suivantes : l’avantage du maraîchage dans l’alimentation, l’impact économique de la
production maraîchère et leur expérience dans la production maraîchère.
4.2.2.2.3. Collecte de données
Deux techniques de collecte de données ont été utilisées :
- la première a été l’administration d’un questionnaire adressé aux productrices, aux acheteurs
et d’autres producteurs.
- la deuxième technique de collecte des données a été l’utilisation du guide d’entretien avec
des personnes ressources (productrices, cadres techniques…).Cette technique a permis d’avoir
des informations complémentaires utiles.
4.2.2.2.4. Traitement et analyse de données
Les données collectées au cours de l’enquête ont étés saisies et analysées avec le logiciel
Excel, et Word aussi.
Pour les analyses économiques, les données quantitatives collectées ont été saisies et
analysées avec le logiciel Excel. Les résultats ont été présentés en termes de statistique
descriptive.
Les coûts variables ont été calculés et ramenés à l’hectare. Ils représentent le coût des
semences, des engrais, l’encadrement technique et l’amortissement des matériels utilisés.
4.2.2.3. Installation des parcelles de démonstration
Le dispositif utilisé sur cette de diffusion est le bloc de Fisher simple en une seule répétition
par spéculation. Les parcelles sont composées de 112 planches de 5 m 2pour chacune des
spéculations.
La formation des femmes sera faite de façon pratique par l’installation des parcelles de
démonstration avec les spéculations.
4.2.2.3.1. Pépinières
Les opérations débuteront par :
 Confection des planches

Les parcelles réservées pour la pépinière seront aménagées en planches de 5 m sur 1 m,

soit 5 m². Vingt planches seront piochées, en y incorporant de la fumure de fond, soit 10

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 kg de compost par planche, puis nivelées et mises en solarisation pour désinfecter les sols
en cas de présence de champignons.
 Semis en pépinières

Les semis seront été effectués sur les deux planches:

- marquer les sillons de semis sur les planches respectivement tous les 15 cm et 20 cm en suivant le
sens de sa largeur ;
- ouvrir des sillons de semis espacés de 15 cm et 20 cm à l’aide d’une règle en bois avec une
profondeur uniforme d’environ 1cm ;
- semer en ligne continue dans les sillons ;
- fermer légèrement par une mince couche de terre.
Après le semis, nous allons arrosé et placé une moustiquaire sur les pépinières afin de les
protéger contre les déprédateurs, le soleil et pour mieux maintenir l’humidité afin de
stimuler la germination.
La moustiquaire sera gardée sur les jeunes plants contre les insectes jusqu’à l’âge de
repiquage.
Pendant l’hivernage afin de protéger la pépinière contre les grandes pluies un hangar
couvert de plastique noir sera construit et mis à côté. Ce hangar est seulement utilisé en
cas de grandes pluies et doit être enlevé après la pluie.
 Entretien de la pépinière

Les travaux d’entretien vont consister à faire :

- les arrosages réguliers chaque jour sauf en cas de pluie ;
- le binage léger entre les lignes de semis ;
- le suivi régulier de l’état phytosanitaire.
4.2.2.3.2. Repiquage
La confection des planches pour le repiquage commencera au moment de l’installation des
pépinières. Compte tenu de la période des pluies, des planches surélevées ou convexes seront
confectionnées. Au total 224 planches ont été confectionnées dont 112 planches pour les
spéculations les plus prisées.
Le repiquage proprement dit se déroulera, 31 jours après semis des pépinières lorsque les
plants auront 5 - 6 feuilles à cette date. Les poquets de repiquage respecteront les écartements
indiqués par l’itinéraire technique pour chacune des spéculations choisies.
Après ces opérations, nous avons procédé au repiquage des jeunes plants en les plantant
jusqu’au niveau du collet. Toutes les planches seront soigneusement arrosées après.

10
4.2.2.3.3. Entretien des parcelles
Après repiquage, les arrosages d’appoints se faisaient en cas d’irrégularités de pluies pendant
l’hivernage (poches de sécheresse). Les sarclo-binages commenceront dès la reprise des
jeunes plants. Pendant toute la durée de la végétation, les parcelles seront tenues propres. Le
sarclo-binage sera effectué à l’aide de binettes.
4.2.2.3.4. Fertilisation
- Fumure organique : le compost utilisé comme fumure de fond à la dose de 10kg/5m² ;

- Complexe céréale : la dose utilisée est 400g/5m² ; 2/3 au fond et 1/3 après reprise.
4.2.2.4. Observations
Pour atteindre les objectifs spécifiques ci-dessus, les observations porteront sur un certain
nombre de paramètres à savoir: la durée en pépinière, le taux de levée après repiquage, le
rendement, la production et le compte d’exploitation.

En principe douze jours après le repiquage, la reprise doit évaluer jusqu’ à 98%.

 Le suivi des parcelles

Le suivi des parcelles de démonstration déroulera de la manière suivante :
- Un suivi rapproché à travers des visites de l’agent en charge, d’une fréquence de 2 fois
dans la semaine sur la parcelle et autres visites en cas de besoin ;
- Suivi à travers les missions périodiques si possible du secteur de l’agriculture de Koutiala.
4.3.1.3. Niveau de formation des maraîchères
Après plusieurs années d’expériences en cultures maraîchères ces productrices enquêtées
n’ont reçu aucune formation. Mais avec ce projet, productrices auront une formation en
technique de production en maraîchage et à l’élaboration du compte d’exploitation.
4.3.1.4. Expérience dans le domaine du maraîchage
Cette expérience dans la production est essentiellement basée dans l’acquisition des aides
extérieures.
4.3.1.5. Caractéristiques des acheteurs :
Pour les acheteurs nous voulons des transformateurs comme en perspective nous voulons une
production à grande échelle car la consommation locale sera largement dépassée.
Selon les acheteurs, il se trouve que les produits cultivés, ont une qualité acceptable.
Le renforcement de capacité et l’acquisition de matériels adéquats amélioreront la production
maraichère en qualité et en quantité et la place de deuxième ville industrielle du MALI se
confirmera d’avantage.

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4.3.2. Formation des membres de l’association et de leurs responsables
La formation sera effectuée en deux phases :
- une phase théorique ;
- une phase pratique.
La formation théorique des maraîchères aura lieu en plein air sur les modules dont les
principaux points abordés seront :
- l’importance des produits maraîchers dans l’alimentation ;
- les techniques culturales du maraichage : installation et entretien de la pépinière,
repiquage et entretien des plants, la récolte des fruits ;
- les techniques d’élaboration d’un compte d’exploitation ;
- le coût global de production comprend l’ensemble des dépenses faites pour produire la
totalité des biens ; l’exécution de tous les travaux ;
- le produit brut d’une entreprise est l’ensemble de tous les biens et services qui ont été
produits au cours d’une période de temps bien déterminé ;
- le profit est la différence entre le produit brut et coût global de production ;
- la marge brute est déterminée pour chacune des activités dans l’entreprise. Elle est
égale à la différence entre les produits d’une activité et les charges qu’elle implique.
MB = Produits - Charge
A la fin de la session une évaluation interne des travaux sera faite suivant un questionnaire qui
sera répondu individuellement par les participantes afin de bien tester leur niveau
d’assimilation.

4.3.3. Structure de la récolte des variétés :

Dans les conditions normales, les productions avoisineront les 1OO (cent) tonnes à l’hectare
en durant toute l’année selon la fiche technique.
Récolte
Elle commencera à deux mois-trois (2-3) du repiquage avant maturité complète, quand les
fruits étaient au stade vert-jaune pour faciliter leur transport aux centres de transformation ou
de consommation.
La production sera vendue en gros ou en détail suivant les acheteurs et le projet s’attellera afin
que les commerçantes puissent s’approvisionner jusqu’au niveau du village.
La réalisation de ce dit projet permettra une amélioration de la production maraichère avec un
rendement de près 100 tonne/ha largement supérieur à.

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 Amortissement
Les matériels utilisés dans la production des variétés sont : les dabas, les arrosoirs, les
binettes, le mètre ruban, les cordes, le plastique noir et le peson. La méthode d’amortissement
linéaire a été utilisée. Les annuités d’amortissement figurent dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1: Amortissement des matériels utilisés
Prix unitaire Valeur/acquisition Durée de vie Annuité
Désignations Quantité
(F CFA) (F CFA) en Année (F CFA)
Daba 60 2 000 120 000 2 60 000
Arrosoirs 20 5 000 100 000 2 50 000
Binettes 60 1500 70 000 2 45 000
Corde de 100 m 08 2000 16 000 3 2640
Appareil T15 04 15 000 60 000 4 15 000
Peson 08 3000 24 000 4 6000
Mètre ruban 04 15 000 60 000 3 20000
Appareil 04 40 000 160 000 4 40 000
numérique
Plastique de10m 16 1 000 16 000 1 16 000
Seaux 60 1 000 60 000 2 30 000
Total - - 284640

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 COMPTE D’EXPLOITATION :
Désignations Montant Désignations Montant
(F CFA) (F CFA)
Charges Produits
Les frais d’encadrement 1 090 000
Semences 120 000 Valeur de la vente
Main d’œuvre 1 000 000 350F/kg (80t/ha)
Fertilisants 350 000
Amortissements 284640
Sous Total charges 2 844 640 Sous Total produits 28 000 000
Résultat (Bénéfice) 25 155 360 - -
TOTAL 28 000 000 TOTAL 28 000 000
Commentaire : Avec cette statistique ce projet est rentable surtout dans une zone de telle
envergure nul doute l’autonomisation de la femme rurale contribuera aux charges scolaires
familiales mais peut aussi lutter contre l’exode rural …

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Tableau 2: Indicateurs de rentabilité de la production C20

Indicateurs de rentabilité Montants (FCFA)

Charge totale : 5 872 720F CFA
Produit brut en valeur (PBV):
PBV : Rdt X PU 85 000 kg X 350F CFA 29 750 000F CFA
=
Marge brute (MB) :
MB : PBV– CV 29 750 000F – 23 973 280F CFA
5 872 720F=
Taux de rentabilité % (TR):
TR: MB / CV : 23973280/5872720 = 4,12%
4.3.9. Discussion
L’association des femmes maraîchères évolue dans une situation difficile due à plusieurs
problèmes révélés lors du diagnostic participatif. Grâce à la réalisation de ce projet et à la
participation dynamique des femmes, les problèmes auront des solutions pratiques. On note
l’acquisition de connaissances en matière de pratiques culturales, du choix des variétés
adaptées qui vont permettre d’augmenter la production et la productivité par la valorisation de
la culture maraichère. L’amélioration des revenus des femmes du village de ( ) passe
par le maraîchage. Cela peut se concrétiser par la maîtrise des techniques de production en
toute saison.
Mais, force est de reconnaitre que la promotion maraîchère aura un impact
considérable sur la population en général et sur les membres de l’association en particulier, si
elles arrivent à exploiter tout ce périmètre.
Cependant, beaucoup reste à faire, à savoir l’octroi de crédit et de petits matériels
agricoles pour répondre mieux aux aspirations profondes des femmes de l’association.
4.3.10. Difficultés:
- le faible niveau d’alphabétisation des femmes de l’association ;
- la non disponibilité des femmes souvent occupées par les travaux ménagers ;
- la prise partielle du financement du projet.
Les solutions proposées aux difficultés rencontrées sont :

- faire la formation continue (celles déjà alphabétisées aident les autres) ;

- faire la sensibilisation de participer les femmes aux activités génératrices de revenu ;
- la stratégie utilisée a consisté à faire payer par productrice la somme de 1000F CFA. Ce fonds
mobilisé sera utilisé pour l’achat des petits matériels et des intrants nécessaires pour la
production maraichère.

15
5. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Le village de ( ) est moins fourni en légumes et sa production ne couvre pas ses
besoins. Ces femmes déploient beaucoup d’efforts pour avoir un rendement très faible (1,5 à
2t/ha). Quelques mois après, les produits maraichers deviennent rares, les prix sont très élevés
et les marchés de la ville de Koutiala sont approvisionnés par ces produits venant d’autres
localités (Sikasso, San…).
Malgré les potentialités maraîchères du village (bras valides, terre propice au maraîchage), la
production maraîchère se fait dans la zone avec beaucoup de contraintes. Parmi ces
contraintes, on peut citer :
Les attaques d’ennemis : chenilles, nématodes, maladies fongiques, physiologiques et l’attaque
des déprédateurs (oiseaux, écureuil, souris...) la non maitrise des techniques de production et la
méconnaissance des variétés adaptées aux différentes saisons.
Ce qui nous a amené à la valorisation de la production maraichère intensive et qui fait l’objet du
présent projet.
Les activités du projet sont réalisées par les membres de l’association, en collaboration avec
l’encadrement. L’objectif global de ce projet est de contribuer à l’amélioration des revenus des
femmes de l’association «BEEN KADY» de ( ).

Pour atteindre les objectifs spécifiques, nous mèneront les activités suivantes :
- caractériser les exploitantes maraîchères du village de ( ) et les acheteurs ;
- renforcer les capacités techniques des femmes à travers une formation sur les techniques de
production maraichère et à l’établissement du compte d’exploitation ;
- augmenter la production par hectare ;
- évaluer la rentabilité économique de la production maraichère.
Les résultats obtenus indiqueront que les variétés utilisées, peuvent se comporter bien en culture en
toute l’année mais que l’on doit savoir tel produit et variétés pour quelle période de l’année sous toile
de fond la loi de l’offre et de la demande.
La réalisation de ce projet renforcera l’autonomisation des femmes car ce serait une source sure et les
charges familiales supportées facilement sans oublier l’exode rural des filles diminué
considérablement le circuit scolaire renforcé ainsi que de lutter contre le banditisme.

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 ANNEXES
Annexe 1 : les questionnaires adressés aux acteurs de la production maraîchère
Questionnaires et interviews N° 1
Questionnaires adressé aux productrices
village.........................................Nom et prénom de l’enquêteur.......................................
Date........................................................................................................................................
1. Identification de l’enquêté
Nom et prénom : ............................................................................................................
Sexe ............................ Âge : .....................................................................................
2. Niveau d’instruction
Ecole française : pendant............................................. ans ou .....................mois
En arabe : pendant ..................................................... Ans ou ..........................mois
Autres langues : pendant................................................ans ou......................moi
3. Quel est l’utilité de votre instruction.................................................................
4. Formation reçues
En maraichage générale :..........................fois en .....................ans
Autres spéculations particulières.................fois en....................ans
Nom de l’organisation qui a donné la formation....................................................................
Comment était-elle donnée : Pratique : oui ou non, cours théorique : oui ou non
5. Production
Depuis combien d’année vous faite la culture maraîchère ?.................
Quelle est la spéculation qui vous cause moins de problèmes et est plus rentable ?
.................................................................................................................................................
Pourquoi ?...................................................................................................................................
Avez-vous déjà fait un champ collectif pour l’association ? Oui- non
En quelle spéculation ?.......................Est ce que cela continue ?.......Pourquoi ?......................
Quels sont vos matériels de productions en cultures maraîchères ? ...........................................
Comment obtenez-vous les parcelles à exploiter ?............Pour combien de temps ?................
Quels sont les fertilisations que vous utilisez dans vos les parcelles?...............................
Pourquoi ?..............................................................................................................................

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Pouvez-vous estimer vos superficies en cultures maraîchères? Si oui comment ? si non
pourquoi ?.....................................................................................................................................
Est-ce que vous faites de rotation de culture sur vos parcelles ? Si oui entre quelles
spéculations et pourquoi ?.........................................................................................................
Quel est l’apport des hommes dans la production en CM par les femmes ?...........................
Comment protégez-vous vos cultures maraîchères contre les animaux et les maladies
.....................................................................................................................................................
Commercialisation
Vos produits étant achetés par des acheteurs d’ailleurs, comment organisez-vous la
commercialisation pour mieux tirer profit ?..............................................................................
Quels sont vos périodes de vente ?..............................................................................................
Est-ce que vous faites des stocks en CM ?...............Comment ?................ Pourquoi ?........
Quelles sont les difficultés de la commercialisation ?.................................................................
Quelles sont vos propositions de solutions durables ?................................................................
Questionnaires et interviews N° 2
Questionnaires adressé à d’autres acteurs de la production
village.........................................Enquêteur..........................................................................
Date........................................................................................................................................
1. Identification de l’enquêté
Nom et prénom : ............................................................................................................
Fonction.........................................Sexe ........... Âge : .........................................
2. Niveau d’instruction
Ecole française : pendant............................................. ans ou .....................mois
En arabe : pendant ..................................................... Ans ou ..........................mois
Autres langues : pendant................................................ans ou......................moi
3. Encadrement technique.....................................................
Quels sont les villages encadrés en maraîchage par votre service ?...........................................
Comment se fait l’encadrement ?.................................................................................................
Les productrices de Farakoro ont-elles reçu des formations de votre part ? Oui ou Non
Si oui quel était le module .......................................................................................................
La durée de la formation................................................................
Pouvez-vous nous parler des problèmes liés à la production maraîchère dans vos villages
d’intervention en générale et en particulier Farakoro ?................................................
4. maraîchers du village

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Depuis quand vous faite la culture maraîchère ?.................
Quelles sont vos techniques culturales et matérielles utilisés dans la production des cultures
maraîchères ?.........................................................................................................................
Avez-vous reçu des formations appropriées à votre activité ?..................................................
Si oui ou non pourquoi ?...........................................................................................................
Utilisez-vous des fertilisants ? .......... quel type ?........................................................................
Pourquoi ?........................................................... Et comment ?...................................................
Pouvez-vous estimer vos superficies cultivées?....................................................
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour leur exploitation ?..............................
Quelles sont vos propositions de solutions.................................................................................
Quel est le rôle de votre production dans votre économie ?.......................................................
5. Les acheteurs des produits maraîchers
Depuis combien de temps vous achetez des produits maraîchers dans le village de
Farakoro ?...............................Quelle est la durée de la commercialisation ?..........................
Comment trouvez-vous la qualité et la quantité des produits des productrices ?......................
Quel est votre apport pour améliorer cette production ?...........................................................
Quelles sont les difficultés liées à l’exercice de votre activité ?...............................................
Quelles sont les solutions proposées pour faciliter la commercialisation dans l’intérêt de vous
tous ?
Annexe2: Amortissement des matériels utilisés pour les deux spéculations
Désignations Valeur/acquisition Durée de vie en année Annuité (FCFA)
(FCFA)
Daba (5) 5000 3 1700
Arrosoirs (2) 3500 2 1750
Binettes (3) 3000 5 600
Râteau (1) 4000 3 1400
Corde de 100 m (1) 1000 3 340
Plastique noir de 10 m 1000 1 1000
Total 17 500 - 6800

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