Metadonnees
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1. Les métadonnées au niveau
niveau technique
1.1. SCORM
SCORM1 (Sharable Content Object Reference Model) est une norme qui permet de
créer des objets pédagogiques structurés. C’est un modèle pour le déploiement et la
création de contenus pour l’apprentissage en ligne. La vague de fond qui porte SCORM
est « l’hypothèse sur le Web » selon laquelle le Web est le meilleur support pour l’accès à
l’apprentissage et la réutilisation des contenus d’apprentissage pour le Web. Dans cette
perspective, SCORM offre la capacité d’un système de gestion de l’apprentissage (SGA)
basé sur le Web à lancer un contenu multimédia et multisources et à échanger des
données avec ce contenu. D’un point de vue technique, SCORM est une suite de normes
techniques qui permet aux systèmes d’apprentissage en ligne de manipuler des contenus
pédagogiques.
SCORM, en tant que norme, doit répondre à un certain nombre d’exigences :
accessibilité : repérer des composants d’enseignements sur des sites, y accéder et
des redistribuer. Il faut pouvoir repérer des contenus grâce à des mots clés,
inscrits dans les métadonnées ;
adaptabilité : permettre de personnaliser la formation en fonction des besoins ;
durabilité : résister à l’évolution des technologies, sans subir de mise à jour, de
recodage. Les plateformes évoluent rapidement, quand certaines émergent,
d’autres disparaissent. Les contenus doivent pouvoir toujours être exploités sans
subir les conséquences de ces changements technologiques ;
interopérabilité : utiliser des composants d’enseignement développé sur un autre
site dans un autre site ou plate-forme. Exemple : un cours peut être mis sur
différentes plateformes et une plateforme peut lire des cours d’origines
différentes ;
réutilisabilité : intégrer des composants d’enseignement sur tous supports.
SCORM est née d’un mouvement de standardisation entre universités, industriels
et organisations gouvernementales américaines. Au sein du DoD (Department of
Defense) nait le projet ADL. C’est l’ADL2 (Advanced Distibuted Learning), entre autres,
qui collecte les standards et outils permettant la construction de l’environnement
d’enseignement à distance et de la norme SCORM. Ainsi, les spécifications des
organisations suivantes ont été intégrées dans la norme SCORM :
ARIADNE (Alliance of Remote Instructional Authoring & Distribution Networks
for Europe)
AICC (Aviation Industry CBT/Computer Based Training Committee)
LTSC (IEEE Learning Technology Standards Committee)
IMS Global Learning Consortium, Inc
TPSMG (Aeorspace and Defense Industries Association of Europe / ASD
Technical Publication Specification Maintenance Group).
1
http://fr.wikipedia.org/wiki/SCORM
2
http://www.adlnet.gov/about/index.aspx
2
SCORM,
SCORM ce sont plusieurs parties :
Un modèle d’agrégation de contenu (MAC) qui vise à décrire et échanger des éléments de
formation, au sein d’un entrepôt de documents pédagogiques. Il permet la
communication avec le LOM (Learning Object Metadata). Ce modèle comporte trois
types de métadonnées :
Asset, ressources multimédia,
SCO, grain de formation,
Agrégation de contenus.
Le document SCORM sur le Modèle d'agrégation du contenu (MAC) décrit les
composants utilisés dans une expérience d'apprentissage, comment conditionner ces
composants pour effectuer des échanges d'un système à un autre, comment décrire ces
composants pour permettre la recherche et le repérage, et comment déterminer les règles
de séquencement en ce qui a trait aux composants. Le MAC assure la promotion de
méthodes cohérentes en matière de stockage, d'identification, de conditionnement,
d'échange et de repérage du contenu.
Ces métadonnées sont utilisées pour constituer un dictionnaire de termes
décrivant le contenu de l’objet d’apprentissage. Le modèle d’agrégation de contenu
permet aussi de lier les métadonnées et les fichiers XML afin que ceux-ci soient
interprétés par l’ordinateur et lisibles pour l’utilisateur. Enfin, le modèle d’agrégation
établit comment empaqueter un somme de contenus, leurs métadonnées et la façon dont
ils doivent être livrés à l’utilisateur. Pour ce faire, une archive zip est créée rassemblant
les fichiers concernés et un fichier xml.
La seconde partie de SCORM,
SCORM c’est l’environnement
l’environnement d’exécution.
d’exécution Pour qu’un
apprenant accède à un contenu d’enseignement, une communication doit se faire entre
l’objet pédagogique et le LMS (Learning Management System). Les organisations ADL et
AICC ont donc créé une API (Application Program Interface) en langage Javascript.
La communication entre le LMS et le contenu se fait de façon standard, quel que soit
l’outil pour développer le contenu. Les trois composantes de l’environnement d’exécution
de SCORM sont le lancement, l’API, et le modèle de données.
SCORM, c’est enfin un modèle de séquencement et de navigation.
navigation Ce modèle joue
les règles de séquencement établies par un concepteur de contenu pédagogique et le
modèle de navigation conçu par ce même concepteur, pris en main par l’apprenant.
La version de SCORM3 qui prévaut aujourd’hui est SCORM 2004, une version
améliorée de SCORM 1.24. Les applications permises par cette version de SCORM sont
les suivantes : les concepteurs de contenus de formation peuvent choisir la façon dont
l’apprenant passe d’une activité à l’autre. Ce qui permet d’adapter le parcours
pédagogique aux résultats de l’apprenant. On peut concevoir des questionnaires,
enregistrer les résultats de l’apprenant avec précision, développer des cursus dans le
cadre d’une gestion des compétences.
Des discussions ont actuellement cours pour déterminer ce que devra apporter la
prochaine version de SCORM. Les nouvelles capacités de SCORM pourraient ainsi être
l’intégration d’objets de simulation, le tutorat intelligent, l’intégration de technologies issues
des jeux.
3
http://www.formastore.net/data/mosclub/doc/scorm2004_2nd_doc_french.pdf
4
http://www.scorm.fr/?cat=36
3
1.2. XML
XML5 (eXtensible Markup Language) est un langage informatique portant sur le
balisage. Cette syntaxe est supportée par le W3C (World Wide Web Consortium). Son
principal caractère est l’interopérabilité puisqu’il facilite les échanges automatisés de
contenus entre systèmes d’informations différents. XML a été développé comme une
version simplifiée de SGML.
SGML XML est un langage fondé sur un système de balises comme
HTML mais il porte sur les données plutôt que la présentation des contenus.
Le langage XML repose sur une syntaxe générique et extensible. Un document
XML possède une structure logique et une structure physique. Sur le plan physique, le
document se compose d’unités, appelées entités. Une entité peut en appeler d’autres pour
les impliquer dans le document. Sur le plan logique, le document se compose de
déclarations, d’éléments, de commentaires, d’appel de commentaires, d’instructions de
traitement. Pour qu’un document XML soit valide, les structures logiques et physiques
doivent s’imbriquer correctement. Les composants d’un fichier XML peuvent être
représentés comme des nœuds généralement.
XML s’est imposé comme un format de référence pour l’échange de données, et de
métadonnées plus spécifiquement.
Lors de sa conception, les objectifs de XML sont les suivants6 :
XML devra être directement utilisable sur l'internet.
XML devra reconnaître une grande variété d'applications.
XML devra être compatible avec SGML.
L'écriture des programmes de traitement des documents XML devra être aisée.
Le nombre des caractéristiques optionnelles dans XML devra être tenu au strict
minimum, idéalement à zéro.
Les documents XML devraient être lisibles par un humain et raisonnablement
clairs.
La conception de XML devrait être préparée rapidement.
La conception de XML devra être formelle et concise.
Les documents XML devront être faciles à créer.
La concision dans le balisage XML est de peu d'importance.
5
http://fr.wikipedia.org/wiki/XML
6
http://www.yoyodesign.org/doc/w3c/xml11/
4
Ce que permet XML7 :
De détacher un contenu de sa mise en forme.
De générer autant de présentations que souhaitées pour ce contenu, sur plusieurs
médias.
Les machines peuvent plus aisément interpréter ce langage et le contenu traité,
indépendamment d’une application spécifique.
Le système de balises sur lequel repose XML est essentiel. Il est défini par W3C.
Une mauvaise identification conduirait à une interprétation fausse par la machine. C’est
pourquoi W3C se concentre ses ces balises et entre autres les balises de nommage (name
spaces), les langages de présentation (css, xls).
7
http://www.chez.com/xml/initiation/
5
Plusieurs approches différentes sont actuellement utilisées pour éditer les
métadonnées LOM..
Mais d’abord que signifie LOM ?
2.1. LOM
LOM (Learning Object Metadata) est un standard international proposant un
modèle de description des métadonnées associées à des objets pédagogiques quels qu'ils
soient, numériques ou non. Il est proposé par le comité LTSC (Learning Technology
Standards Committee — Comité des normes technologiques d'apprentissage) de l'IEEE
(Institute of Electrical and Electronics Engineers — Institut des ingénieurs en électricité
et électronique).
Le LOM n'est pas une norme mais une recommandation de métadonnées adopté par les
IEEE en 2002. Il présente « un ensemble minimal d'attributs nécessaires pour la gestion,
la localisation et l'évaluation d'objets didactiques, qu'ils soient numériques ou non ». Une
correspondance avec la norme Dublin Core est annexée à la norme LOM. Le comité
LTSC de l'IEEE et la DCMI (Dublin Core Metadata Initiative) ont annoncé leur
engagement à définir des métadonnées compatibles.
Le profil français d'application du LOM est intitulé le LOMFR. Contrairement au
LOM, c'est une norme. Il a été élaboré dans le cadre d'une convention entre l'Education
nationale et l’AFNOR. Une version définitive du LOMFR a été publiée en décembre
2006.
Le LOMFR décrit des objets (ressources) pédagogiques : « Est considérée comme
ressource pédagogique toute entité (numérique ou non) utilisée dans un processus
d'enseignement, de formation ou d'apprentissage ». Il peut s'agir de livres, de films, de
scénarios pédagogiques, de sites web, de logiciels, etc.
Les objectifs de LOMFR sont les suivants :
permettre une meilleure visibilité de l'offre d'objets pédagogiques, numériques ou
non ;
disposer de normes à respecter pour garantir la pérennité, l'interopérabilité, et
une certaine ouverture des ressources numériques produites, en lien avec les
plates-formes de distribution et de consultation de ces ressources. (extrait de la
norme expérimentale).
6
2.2. Les éditeurs de métadonnées LOM
2.2.1. Dublin Core Education working group
Le Schéma de métadonnées générique « Dublin Core » a été développé par un
consortium international (Dublin Core Metadata Initiative) en 1995, au siège de l'OLC à
Dublin (Ohio) par le NSCA (National Center for Supercomputing Applications) et l'OLC
(Online Computer Library Center). Il comprend un nombre limité d’identificateurs mais
il est extensible. La sémantique de ces identificateurs a été établie par un consensus
international de professionnels provenant de diverses disciplines telles que la
bibliothéconomie, l'informatique, le balisage de textes, la communauté muséologique et
d'autres domaines connexes.
2.2.1.1. Les éléments du Dublin Core
15 éléments de base répartis en 3 groupes :
2.2.1.2. Caractéristiques :
- Simplicité de création et de gestion,
- Sémantique communément comprise,
- Envergure internationale,
- Extensibilité,
- Applicable à presque tous les formats de fichiers à condition que la métadonnée
ait une forme interprétable à la fois par des moteurs de recherche et par des
humains,
- Utilisable avec HTML et XML
Le schéma Dublin Core n’a pas été conçu spécifiquement pour la formation en ligne et
plusieurs jugeaient qu’il n’est pas suffisamment complet et adapté au domaine. Au sein
de la Dublin Core Metadata Initiative fut crée un groupe de travail qui, lui, focalise sur
l'élaboration d'éléments, de qualificatifs et de valeurs (vocabulaires contrôlés) propres au
domaine de l'éducation, à employer avec la norme Dublin Core pour décrire des
ressources didactiques.
7
2.2.1.3. Exemples d’utilisation : Groupe de Travail Métadonnées Education
(GTME)
Le Groupe de Travail Métadonnées Education du CRDP de Montpellier a élaboré
un schéma de métadonnées pour les ressources éducatives en ligne qui est un profil
d'application du Dublin Core, auquel il a ajouté divers éléments d'autres schémas. Ce
schéma est évolutif. Il est destiné à être progressivement enrichi (cf. http://www.ac-
montpellier.fr/ressources/IntroGTME1-0.doc).
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langage de modélisation pédagogique. Un EML (Educational Modelling Language
(langage de modélisation pédagogique) est défini par le CEN/ISS comme "un modèle
d'information et d'agrégation sémantique, décrivant les contenus et les processus
engagés dans une unité d'apprentissage selon une perspective pédagogique et dans le but
d'assurer la réutilisabilité et l'interopérabilité". Dans ce cadre, le consortium nord
américain IMS a entrepris d'étudier et de fournir une spécification d'un tel langage,
donnant naissance en février 2003, à la spécification Learning Design V1.0 (IMS-LD).
Cette proposition, très largement inspirée du langage EML développé par R. Koper,
(OUNL), fournit un cadre conceptuel de modélisation d'une Unité d'Apprentissage et
prétend proposer un bon compromis entre d'une part la généricité permettant de mettre
en oeuvre des approches pédagogiques variées et d'autre part, la puissance d'expression
permettant une description précise de chaque unité d'apprentissage.
Cette spécification permet de représenter et d'encoder des structures
d'apprentissages pour des apprenants à la fois seuls et en groupe, rassemblés par rôles,
tel que « Apprenants » et « Équipe ». On peut modéliser un plan de cours en IMS-LD, en
définissant des rôles, des activités d'apprentissage, des services et plusieurs autres
éléments et en construisant des unités d'apprentissage. Le plan de cours est modélisé et
construit avec des ressources assemblées dans un dossier Zip compressé puis mis en
route par un exécutable (« player »). Ce dernier coordonne les enseignants, les étudiants
et les activités aussi longtemps que les processus d'apprentissage respectifs progressent.
Un utilisateur prend un « rôle » à jouer et exécute les activités qui y sont liées de façon à
réaliser une unité d'apprentissage de manière satisfaisante. En tout, la structure de
l'unité, les rôles et les activités construisent le scénario d'apprentissage qui doit être
exécuté dans un système compatible avec IMS LD.
IMS-LD n'impose pas de modèle pédagogique particulier mais peut être utilisé
avec un grand nombre de scénarios et de modèles pédagogiques, prouvant ainsi sa
flexibilité. C'est pourquoi IMS-LD est souvent appelé un méta-modèle pédagogique. De
précédentes initiatives en e-formation se prétendent pédagogiquement neutres, IMS-LS
ne vise pas à la neutralité pédagogique mais cherche à sensibiliser la e-formation sur la
nécessité d'une approche flexible.
IMS-LD a été développé pour de la e-formation et des classes virtuelles mais un
cours en face à face peut être fait et intégré dans une structure créée avec cette
spécification, en tant qu'activité d'apprentissage ou activité de soutien. Si le but final de
créer des unités d'apprentissage riches, avec du soutien en vue de réaliser les objectifs
d'apprentissage en procurant la meilleure expérience possible, les rencontres en face à
face et toute autre ressource d'apprentissages sont permises telles que la
vidéoconférence, le tableau collaboratif ou n'importe quelle recherche-action de terrain.
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Resource Metadata Information Model. CanCore définit un sous-ensemble d'éléments de
ce modèle en vue d'une description efficace et uniforme des ressources didactiques
numériques au Canada et ailleurs dans le monde. Il vise à faciliter l'échange
d'enregistrements qui décrivent des ressources didactiques ainsi que la recherche de
telles ressources au Canada et au-delà de ses frontières. »
Positions dominantes :
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sa manutention) de rassembler automatiquement un certain nombre d’informations
relatives au contenu. Le standard doit donc spécifier les caractéristiques de l’enveloppe
utilisée pour la diffusion des modules d’apprentissage (contenus et activités). Le CP
(content packaging) fait l’objet de discussion au sein du SC 36 de l’ISO.
2.3.1.1. Objectifs IMS Content Packaging
Transmission d’un contenu d’une plateforme vers une autre
Importation d’un contenu (produit ailleurs, acheté, etc.) dans un répositoire ou
encore une plateforme e-learning
Exportation de vos contenus pour les mettre à disposition d’autres
Assemblage de contenus simples dans un paquet de distribution
Production avec un outil d’édition indépendant de plateforme
Architecture d’un Package Interchange File (PIF)
Un fichier ZIP qui contient des éléments sous formes variées:
HTML, JPEG, Animations Flash, Word, PPT, etc
Donc attention: Si votre ordinateur ne possède pas de client compatible (plugin
pour Flash, application pour XXX, etc.) certains contenus vous échapperont ...
Un manifeste (fichier XML) qui contient :
- une section meta-data qui décrit le package IMS dans son entier
- une section de ressources qui liste les éléments dans l’archive et des ressources
disponibles via un URL sur le Web (ou en intranet)
- une section d’organisation qui décrit la structure des ressources
2.3.1.2. Caractéristiques de l’enveloppe utilisée pour l’emballage :
Spécifier les caractéristiques de l’enveloppe utilisée pour l’emballage, c’est-à-dire :
- Contenu et ressource pédagogique numérique : méta-données, structure, relation,
structure, ressources (pointeurs)
- Activité : Ressources interactives, système de gestion de l’apprentissage, BD
d’apprentissage, système de Gestion des contenus d’apprentissage, BD de
contenus, indexation, recherche, structuration, composition, construction et
exploitation.
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Le modèle de données est décrit abstraitement, en utilisant UML (unified model
language) dans l’objectif de lier un large éventail d’outils de modélisation des données et
des langages de programmation. Par contre, les échanges entre systèmes sont proposés
conformément à la norme XML (eXtensible Markup Language).
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Représentation de la proposition de standard PAPI Learner
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Ci-dessous sont présentées en bref les onze catégories du modèle IMS LIP.
Dans ces définitions, le terme «Personne» représente un apprenant, un organisme
ou autre utilisateur de système de e-formation.
1. Identification : Cette catégorie contient des éléments qui aident à identifier la
personne tels que son nom, son adresse, son email, etc.
2. Accessibility : Cette catégorie permet de décrire les préférences de la personne, ses
langues, et ses éventuels handicaps.
3. QCL : Cette catégorie permet de décrire les qualifications, les certifications et les
diplômes attribués à une personne.
4. Activity : Cette catégorie regroupe les données sur les activités liées au travail et à la
formation d’une personne.
5. Goal : Cette catégorie contient les données sur les objectifs des personnes.
6. Competency : Cette catégorie décrit les compétences associées avec la formation
formelle ou informelle d’une personne et son expérience de travail.
7. Interest : Cette catégorie regroupe les données sur les hobbies et les activités
créatrices d’une personne.
8. Transcript : Cette catégorie permet de décrire les données sur les bulletins de notes de
la personne.
9. Affiliation : Cette catégorie inclut les informations sur la description de l’organisation
associée à la personne.
10. Security key : Cette catégorie regroupe les données de sécurité d’une personne, tels
que les mots de passe et les codes de sécurité qui doivent être utilisés durant ses
communications. Pour chaque clé de sécurité une structure différente sera utilisée.
11. Relationship : Cette catégorie permet de décrire les relations entre les structures de
données utilisées pour stocker les données de la personne employée dans ce modèle.
Le LIP (Learner Information Package) a été au coeur de plusieurs efforts d’implantation
au Royaume-Uni au Canada et dans d’autres pays. Cette norme est un complément
important pour le soutien à la technologie des e-porfolios et à ses règles internes. Afin de
permettre au SC 36 de commencer le travail de normalisation du LIP, un autre effort de
normalisation pour la définition des informations sur l’apprenant, communément appelé
«l’apprenant PAPI» a été suspendu pour le moment.
Ce standard est en fait beaucoup plus complexe que le LIP et a été jusqu’à maintenant
seulement implanté par la défense pour l’information confidentielle. Le SC 36 a aussi
entrepris des négociations avec le consortium IMS afin de prendre la relève et de
continuer le processus de normalisation du LIP.
(informations extraites de la thèse de Lahcen OUBAHSSI)
En fait, ce modèle ne parvient pas à répondre à tous les besoins, notamment pour des
raisons d’ordre culturel. D’où des tentatives d’adaptation comme celle de
l’UNESCO/CEPES en 1996…
3.1.3. Conclusion
Conclus sur ces modèles existants
PAPI et IMS LIP forment une des premières bases de structuration des données
participant (ou utilisateur) qui peuvent être échangées entre les différents systèmes de
e-formation.
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En effet, les six catégories du modèle PAPI forment l’une des premières
spécifications d’échange des données participant.
Nous remarquons dans le modèle IMS LIP une première tentative pour modéliser
les données pédagogiques apprenant. En effet, dans une partie de la catégorie
« Activity », nous retrouvons les activités pédagogiques liées à l’apprenant.
3.2. Standard relatif aux identificateurs de participant
C’est un des projets réalisés par le groupe international de travail (WG3) de
l’ISO/IEC JTC1/SC36 (http://www.jtc1sc36.org/) :
Le standard ISO/IEC 24703 (« participant identifiers ») a été publié en 2004
(http://participant-info.jtc1sc36.org/). Sur proposition de la France, le texte suivant a été
introduit dans une résolution SC36 spécifiant que : «Cette norme précise les types de
données à adopter pour identifier les participants dans le monde de l’éducation, la
formation et l’apprentissage. La sécurité et la protection des données personnelles
associés à l’utilisation de cet identifiant ne sont pas traitées dans la présente norme. La
politique pour nommer, enregistrer et authentifier les identifiants des participants sont
en dehors du domaine d’application.
Note : il y a un risque d’accès non autorisé et de mauvaise utilisation des données
personnelles et privées que peut permettre l’utilisation de l’identifiant. Il est donc de la
responsabilité de la personne qui met en œuvre un tel identifiant de s’assurer de
l’utilisation convenable de celui-ci. »
Ce projet s’appelait à l’origine « Simple Human Identifiers », dont l’élaboration de
spécification était soutenue par l’IEEE (spécification n°1484.13).
3.3. Les projets relatifs à l’information sur le participant sont en cours de
normalisation
Le groupe de travail 3 (WG3) de l’ISO/IECISO/IEC JTC1/SC36 établit des normes
relatives à l’information concernant les participants, qui se définit comme l’information «
principalement associée à, recueillie par, pour et sur les participants dans un
environnement numérique. » Cela pourrait comprendre :
• l’identification des données sur le participant (apprenant, enseignant,
institution…) utilisant un de ces systèmes;
• l’information sur les données qui ont fait l’objet d’interactions avec le
participant et le résultat de ces interactions.
WG3 travaille actuellement sur les grands projets de normes suivants :
- les données relatives à la performance du participant
- la conceptualisation d’un modèle de référence relatif aux compétences du
participant.
- Les données relatives à la nomadisation et au m-learning
(http://isotc.iso.org/livelink/livelink?func=ll&objId=4920601&objAction=browse&sort=na
me)
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4.1. La norme ISO/IEC 19788 MLR
Le groupe de travail WG4 se consacre à l’élaboration de normes pour les
technologies de l’information pour l’apprentissage, l’éducation et l’enseignement, et met
au point une norme internationale pour la description des REA. Cette norme porte le
numéro 19788 et est intitulée Metadata for Learning Resource.
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5. NOMENCLATURE
IEEE Institute of Electronic & Electrical Engineers
IMS/GLC IMS Global Learning Consortium, Inc.
IMSMD IMS Meta-data
LOM Learning Object Meta-data
LRM Learning Resource Meta-data
XML Extensible Mark-up Language
XSD XML Schema Definition
XSL XML Stylesheet Transform
ISO International Organization for Standardization
IEC International Electrotechnical Commission
JTC1 Joint Technical Committee 1
ITLET Information Technology for Learning, Education and Training
(Technologies de l’Information pour l’apprentissage, l’éducation et la formation)
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6. WEBOGRAPHIE
Sites pour la partie consacrée aux informations sur les participants
IMS : http://www.imsglobal.org/metadata/index.html
Clic, Bulletin collégial des technologies de l’information et des communications, Numéro 64,
avril 2007 : « Pour mieux décrire les ressources d'enseignement et d'apprentissage »,
Pierre-Julien Guay, délégué canadien aux séances plénières d'ISO/IEC JTC1 SC36
(Vitrine Technologie-Éducation) http://clic.ntic.org/cgi-
bin/aff.pl?page=article&id=2036
http://fr.wikipedia.org/wiki/SCORM
http://fr.wikipedia.org/wiki/XML
Articles
Articles sur le XML :
http://www.yoyodesign.org/doc/w3c/xml11/
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http://www.chez.com/xml/initiation/
http://www.formastore.net/data/mosclub/doc/scorm2004_2nd_doc_french.pdf
http://www.scorm.fr/?cat=36
http://www.adlnet.gov/about/index.aspx
http://www.benhenda.com/publications/2005_Rabat_normes-foad.ppt.pdf
http://foad.cariflr.fr/Default.aspx?idr=38&idsr=116
http://www.bibl.ulaval.ca/DublinCore/usageguide-20000716fr.htm#1.2
http://www.bibl.ulaval.ca/DublinCore/usageguide-20000716fr.htm#1.2
DCMI (Dublin Core Metadata Initiative Education Working Group) Objectif : discuter et
de développer une proposition d’utilisation des métadonnées Dublin Core pour la
description des ressources éducatives. http://dublincore.org/groups/education/
http://www.educnet.education.fr/dossier/metadata/dc1.htm
Autres sites :
(Futura Sciences)
http://www.futura-sciences.com/comprendre/g/definition-web-
semantique_3993.php
Portail Semanticweb.org
http://www.semanticweb.org/
Site du W3C
http://www.w3.org/2001/sw/
Urfist de Toulouse
http://www.urfist.cict.fr/lettres/lettre28/lettre28-22.html
Voir une présentation du LOMFR sous forme de diaporama par Dorothée Danielewski,
sur le site Documentation (CDI) d'Educnet
http://www2.educnet.education.fr/sections/cdi/anim/interlocuteurs/reunions/reuni
on-2007/lom-fr
SCORM : http://oz-formation.nexenservices.com/?tag=manifest-ims
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Un lecteur de quiz conforme aux spécifications IMS - QTI (1.2) : http://www.e-
teach.ch/qplayer/produits_qplayer10_faq.html
http://www.institut.minefi.gouv.fr/sections/themes/e-formation
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